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INTERSTICES

Célébration

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06min |02/12/2024
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Description

Mais que célébrons-nous, en réalité ? ‎


Le jour de ton anniversaire, je pense fort à toi et m'efforce de te rendre visite, d'appeller ou bien t'écrire pour témoigner et le célébrer.


J'ai cherché le sens réel et sincère de ce que je souhaite pour toi ce jour-là : c'est que tu ailles et sois bien, dans ta tête, dans ton cœur, ton corps et ton esprit... dans ta vie, en fait.

Voilà qui me relie à ce que je visualise, en toi et pour toi, aux moments où je suis à tes côtés, de près ou de loin.


Nous avons cette coutume existentielle de témoigner présence et attention à celle ou celui qui compte pour nous et dont l'âge s'incrémente d'une année.


Je me souviens d'avoir lu que, dans « Les béatitudes », Yvan AMAR s'offusquait de telles félicitations, arguant que nul ne mérite rien de particulier du seul fait de passer de la veille au jour de son anniversaire.


De plus, à mesure que l'âge progresse, il peut s'avèrer délicat de le célébrer. D'aucuns préféreraient qu'on ne le leur rappelle point, alors qu'en vérité, ils supporteraient certainement mal d'être pris au mot, puisque l'attention de la famille et des amis découle justement du fait d'avoir des proches, de compter pour eux, et donc d'être aimé.


Mais, ne sommes-nous pas à la superficie de la question ? Sur le plan spirituel, nous avons appris, voire réalisé, que le temps n'existe pas et qu'au fond, la fraîcheur de notre esprit est assurément celle incarnée de l'enfant intérieur, éternel et serein, que nous ne cessons d'être, qui n'a rien d'infantile, qu'il soit de quelques heures ou bien de décennies et quelle que soit son apparence.

Le mien ne cesse de sourire au tien qui transparaît et m'éblouit d'être qui tu es.

Si le temps n'existe pas, il est suffisamment ancré en nous pour être bien compté : chaque seconde, chaque minute, heure, jour, semaine, mois ou année symbolise nos pas ou quelques enjambées sur un chemin, qui sans doute n'a pas commencé, ayant pourtant « Soi » pour origine, et sans doute ne finira-t-il pas, allant pourtant résolument vers « Soi », en conscience ou inconsciemment.


Voilà le vrai sens que j'y vois.

Chaque foulée, aussi grande ou infime soit-elle, qu'elle marque un détour ou un raccourci, est toujours un rapprochement de l'éternelle jeunesse de l'Âme.


La succession des anniversaires tisse, à la longue, les prémices de la célébration des célébrations : celle d'enfin devenir le « Soi » tangible et immuable qui ne nous a jamais quitté, que nous avons illusionné d'avoir quitté, et dont notre expérience magnifie la Présence en la découvrant, en la réalisant, l'éprouvant et la manifestant.


Nous sommes animés de nostalgie, petit pincement inséré dans les battements du cœur, qui n'a peut-être, maintenant pour nous, ni nom, ni sens, mais brodée en vérité au revers de notre espérance, dont la face n'est autre que la perspective des retrouvailles de l'Âme en Soi, de l'Âme en Dieu.


Il semblerait que nous ascensionnions, d'instant en instant !

C'est tout de même bon de pouvoir s'offrir de méditer là-dessus, une fois chaque année, à chaque tour de roue, après avoir vécu, avoir senti le souffle né de l'élan d'origine, nourri sur la période que l'aboutissement, le jalonnement efface en la livrant à la mémoire.


Voilà !

Je t'embrasse et t'enveloppe de toute Joie et toute Paix, justes pour toi, en ce si beau jour.

----

Texte déposé ©Renaud Soubise

Musiques : ©Happy Birthday on a Vienna Waltz - Classic Orchestra version ; Johann Strauss II - The Blue Danube Waltz


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Mais que célébrons-nous, en réalité ? ‎


Le jour de ton anniversaire, je pense fort à toi et m'efforce de te rendre visite, d'appeller ou bien t'écrire pour témoigner et le célébrer.


J'ai cherché le sens réel et sincère de ce que je souhaite pour toi ce jour-là : c'est que tu ailles et sois bien, dans ta tête, dans ton cœur, ton corps et ton esprit... dans ta vie, en fait.

Voilà qui me relie à ce que je visualise, en toi et pour toi, aux moments où je suis à tes côtés, de près ou de loin.


Nous avons cette coutume existentielle de témoigner présence et attention à celle ou celui qui compte pour nous et dont l'âge s'incrémente d'une année.


Je me souviens d'avoir lu que, dans « Les béatitudes », Yvan AMAR s'offusquait de telles félicitations, arguant que nul ne mérite rien de particulier du seul fait de passer de la veille au jour de son anniversaire.


De plus, à mesure que l'âge progresse, il peut s'avèrer délicat de le célébrer. D'aucuns préféreraient qu'on ne le leur rappelle point, alors qu'en vérité, ils supporteraient certainement mal d'être pris au mot, puisque l'attention de la famille et des amis découle justement du fait d'avoir des proches, de compter pour eux, et donc d'être aimé.


Mais, ne sommes-nous pas à la superficie de la question ? Sur le plan spirituel, nous avons appris, voire réalisé, que le temps n'existe pas et qu'au fond, la fraîcheur de notre esprit est assurément celle incarnée de l'enfant intérieur, éternel et serein, que nous ne cessons d'être, qui n'a rien d'infantile, qu'il soit de quelques heures ou bien de décennies et quelle que soit son apparence.

Le mien ne cesse de sourire au tien qui transparaît et m'éblouit d'être qui tu es.

Si le temps n'existe pas, il est suffisamment ancré en nous pour être bien compté : chaque seconde, chaque minute, heure, jour, semaine, mois ou année symbolise nos pas ou quelques enjambées sur un chemin, qui sans doute n'a pas commencé, ayant pourtant « Soi » pour origine, et sans doute ne finira-t-il pas, allant pourtant résolument vers « Soi », en conscience ou inconsciemment.


Voilà le vrai sens que j'y vois.

Chaque foulée, aussi grande ou infime soit-elle, qu'elle marque un détour ou un raccourci, est toujours un rapprochement de l'éternelle jeunesse de l'Âme.


La succession des anniversaires tisse, à la longue, les prémices de la célébration des célébrations : celle d'enfin devenir le « Soi » tangible et immuable qui ne nous a jamais quitté, que nous avons illusionné d'avoir quitté, et dont notre expérience magnifie la Présence en la découvrant, en la réalisant, l'éprouvant et la manifestant.


Nous sommes animés de nostalgie, petit pincement inséré dans les battements du cœur, qui n'a peut-être, maintenant pour nous, ni nom, ni sens, mais brodée en vérité au revers de notre espérance, dont la face n'est autre que la perspective des retrouvailles de l'Âme en Soi, de l'Âme en Dieu.


Il semblerait que nous ascensionnions, d'instant en instant !

C'est tout de même bon de pouvoir s'offrir de méditer là-dessus, une fois chaque année, à chaque tour de roue, après avoir vécu, avoir senti le souffle né de l'élan d'origine, nourri sur la période que l'aboutissement, le jalonnement efface en la livrant à la mémoire.


Voilà !

Je t'embrasse et t'enveloppe de toute Joie et toute Paix, justes pour toi, en ce si beau jour.

----

Texte déposé ©Renaud Soubise

Musiques : ©Happy Birthday on a Vienna Waltz - Classic Orchestra version ; Johann Strauss II - The Blue Danube Waltz


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Le jour de ton anniversaire, je pense fort à toi et m'efforce de te rendre visite, d'appeller ou bien t'écrire pour témoigner et le célébrer.


J'ai cherché le sens réel et sincère de ce que je souhaite pour toi ce jour-là : c'est que tu ailles et sois bien, dans ta tête, dans ton cœur, ton corps et ton esprit... dans ta vie, en fait.

Voilà qui me relie à ce que je visualise, en toi et pour toi, aux moments où je suis à tes côtés, de près ou de loin.


Nous avons cette coutume existentielle de témoigner présence et attention à celle ou celui qui compte pour nous et dont l'âge s'incrémente d'une année.


Je me souviens d'avoir lu que, dans « Les béatitudes », Yvan AMAR s'offusquait de telles félicitations, arguant que nul ne mérite rien de particulier du seul fait de passer de la veille au jour de son anniversaire.


De plus, à mesure que l'âge progresse, il peut s'avèrer délicat de le célébrer. D'aucuns préféreraient qu'on ne le leur rappelle point, alors qu'en vérité, ils supporteraient certainement mal d'être pris au mot, puisque l'attention de la famille et des amis découle justement du fait d'avoir des proches, de compter pour eux, et donc d'être aimé.


Mais, ne sommes-nous pas à la superficie de la question ? Sur le plan spirituel, nous avons appris, voire réalisé, que le temps n'existe pas et qu'au fond, la fraîcheur de notre esprit est assurément celle incarnée de l'enfant intérieur, éternel et serein, que nous ne cessons d'être, qui n'a rien d'infantile, qu'il soit de quelques heures ou bien de décennies et quelle que soit son apparence.

Le mien ne cesse de sourire au tien qui transparaît et m'éblouit d'être qui tu es.

Si le temps n'existe pas, il est suffisamment ancré en nous pour être bien compté : chaque seconde, chaque minute, heure, jour, semaine, mois ou année symbolise nos pas ou quelques enjambées sur un chemin, qui sans doute n'a pas commencé, ayant pourtant « Soi » pour origine, et sans doute ne finira-t-il pas, allant pourtant résolument vers « Soi », en conscience ou inconsciemment.


Voilà le vrai sens que j'y vois.

Chaque foulée, aussi grande ou infime soit-elle, qu'elle marque un détour ou un raccourci, est toujours un rapprochement de l'éternelle jeunesse de l'Âme.


La succession des anniversaires tisse, à la longue, les prémices de la célébration des célébrations : celle d'enfin devenir le « Soi » tangible et immuable qui ne nous a jamais quitté, que nous avons illusionné d'avoir quitté, et dont notre expérience magnifie la Présence en la découvrant, en la réalisant, l'éprouvant et la manifestant.


Nous sommes animés de nostalgie, petit pincement inséré dans les battements du cœur, qui n'a peut-être, maintenant pour nous, ni nom, ni sens, mais brodée en vérité au revers de notre espérance, dont la face n'est autre que la perspective des retrouvailles de l'Âme en Soi, de l'Âme en Dieu.


Il semblerait que nous ascensionnions, d'instant en instant !

C'est tout de même bon de pouvoir s'offrir de méditer là-dessus, une fois chaque année, à chaque tour de roue, après avoir vécu, avoir senti le souffle né de l'élan d'origine, nourri sur la période que l'aboutissement, le jalonnement efface en la livrant à la mémoire.


Voilà !

Je t'embrasse et t'enveloppe de toute Joie et toute Paix, justes pour toi, en ce si beau jour.

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Texte déposé ©Renaud Soubise

Musiques : ©Happy Birthday on a Vienna Waltz - Classic Orchestra version ; Johann Strauss II - The Blue Danube Waltz


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Mais que célébrons-nous, en réalité ? ‎


Le jour de ton anniversaire, je pense fort à toi et m'efforce de te rendre visite, d'appeller ou bien t'écrire pour témoigner et le célébrer.


J'ai cherché le sens réel et sincère de ce que je souhaite pour toi ce jour-là : c'est que tu ailles et sois bien, dans ta tête, dans ton cœur, ton corps et ton esprit... dans ta vie, en fait.

Voilà qui me relie à ce que je visualise, en toi et pour toi, aux moments où je suis à tes côtés, de près ou de loin.


Nous avons cette coutume existentielle de témoigner présence et attention à celle ou celui qui compte pour nous et dont l'âge s'incrémente d'une année.


Je me souviens d'avoir lu que, dans « Les béatitudes », Yvan AMAR s'offusquait de telles félicitations, arguant que nul ne mérite rien de particulier du seul fait de passer de la veille au jour de son anniversaire.


De plus, à mesure que l'âge progresse, il peut s'avèrer délicat de le célébrer. D'aucuns préféreraient qu'on ne le leur rappelle point, alors qu'en vérité, ils supporteraient certainement mal d'être pris au mot, puisque l'attention de la famille et des amis découle justement du fait d'avoir des proches, de compter pour eux, et donc d'être aimé.


Mais, ne sommes-nous pas à la superficie de la question ? Sur le plan spirituel, nous avons appris, voire réalisé, que le temps n'existe pas et qu'au fond, la fraîcheur de notre esprit est assurément celle incarnée de l'enfant intérieur, éternel et serein, que nous ne cessons d'être, qui n'a rien d'infantile, qu'il soit de quelques heures ou bien de décennies et quelle que soit son apparence.

Le mien ne cesse de sourire au tien qui transparaît et m'éblouit d'être qui tu es.

Si le temps n'existe pas, il est suffisamment ancré en nous pour être bien compté : chaque seconde, chaque minute, heure, jour, semaine, mois ou année symbolise nos pas ou quelques enjambées sur un chemin, qui sans doute n'a pas commencé, ayant pourtant « Soi » pour origine, et sans doute ne finira-t-il pas, allant pourtant résolument vers « Soi », en conscience ou inconsciemment.


Voilà le vrai sens que j'y vois.

Chaque foulée, aussi grande ou infime soit-elle, qu'elle marque un détour ou un raccourci, est toujours un rapprochement de l'éternelle jeunesse de l'Âme.


La succession des anniversaires tisse, à la longue, les prémices de la célébration des célébrations : celle d'enfin devenir le « Soi » tangible et immuable qui ne nous a jamais quitté, que nous avons illusionné d'avoir quitté, et dont notre expérience magnifie la Présence en la découvrant, en la réalisant, l'éprouvant et la manifestant.


Nous sommes animés de nostalgie, petit pincement inséré dans les battements du cœur, qui n'a peut-être, maintenant pour nous, ni nom, ni sens, mais brodée en vérité au revers de notre espérance, dont la face n'est autre que la perspective des retrouvailles de l'Âme en Soi, de l'Âme en Dieu.


Il semblerait que nous ascensionnions, d'instant en instant !

C'est tout de même bon de pouvoir s'offrir de méditer là-dessus, une fois chaque année, à chaque tour de roue, après avoir vécu, avoir senti le souffle né de l'élan d'origine, nourri sur la période que l'aboutissement, le jalonnement efface en la livrant à la mémoire.


Voilà !

Je t'embrasse et t'enveloppe de toute Joie et toute Paix, justes pour toi, en ce si beau jour.

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