Description
Depuis ce lieu que je voudrais continuer de choisir, où je ne choisis pas ce que je vois, ni vraiment ce que je dis.
Je te souhaite un très beau voyage.
Plein de Lumière.
C'est important la Lumière, car elle illumine tout !
Une belle et grande Paix.
La Paix est éternelle si tu sais la trouver dans le silence d'une respiration, autant que sous les assauts du chaos.
Je te souhaite la Vérité.
La première des vérités est qu'on ne la connaît ni suffisamment, ni finalement.
Je te souhaite de pouvoir alors la chercher et la connaître assez, pour ne plus jamais..., quoiqu'il arrive... ne plus avoir peur, ne plus, rien ni personne, affliger ou culpabiliser, et aussi ne jamais rien regretter.
Pour trouver la Vérité, il te suffit d'écouter ton cœur, où elle se trouve bien solidement ancrée et protégée, et de regarder les autres en devinant, en chacune et en chacun, le visage de l'enfant calme, l'enfant espiègle ou farceur, l'enfant en tout cas innocent, qui l'habite perpétuellement.
Regarde les bien toutes et tous, et regarde toi : n'est-il pas là cet enfant ? Il ne quitte jamais ton intuition, faufilée dans l'air entrant dans tes poumons, ni l'éclat qui jaillit et brille en ton regard.
La Lumière, la Paix, la Vérité, je te les souhaite sans trop d'effort, puisqu'elles ne t'ont jamais quitté et ne te laisseront pas, que tu saches ou non les garder.
Il se peut que tu t'imagines autrement, en retrait ou plus loin, mais ce n'est alors qu'un rêve, un rêve qui n'a rien de mauvais, qui t'enseigne l'absurde du détour que tu fais de la part du réel que tu as laissée libre.
Tu dors alors en réalité, dans le confort immuable de la présence, là, parfaitement en toi et en elles.
En remuant tout cela bien doucement au-dedans de toi, cela pourrait déclencher la réaction naturelle, systématique, automatique et zygomatique de la Joie.
Ce n'est pas tout.
En effet, tu n'es pas loin de la noyade, et je t'en prie, ne t'en prives pas, dans les grands flots de l'Amour infini et sans condition.
Tout cela est là si tu ouvres les yeux.
Tout cela est en toi si tu ouvres ton cœur.
Tout cela est toi si tu ouvres les mains.
Toi, autant que chacune et chacun, soit qui le connaît, soit qui, en sommeil, se croit ailleurs.
Ces mots t'offrent ce que tu as déjà.
Ils me viennent depuis ce lieu que je voudrais continuer de choisir, où je ne choisis pas ce que je vois ni vraiment ce que je dis.
Je te les donne simplement en partage et en commun sur notre beau chemin, dans le grand sourire de la Vie.
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Texte déposé ©Renaud Soubise
Musique : ©The Dying Poet by LOUIS MOREAU GOTTSCHALK - ROLLIN WILBER
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