L'Être profond cover
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INTERSTICES

L'Être profond

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11min |26/05/2024
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Description

Éveil de la conscience, seul chemin d'ouverture sur le Réel.

En ouvrant les yeux, au sortir de rêves qui déjà s'oublient, je sonde l'Amour qui vibre en moi : cette sensation indicible dont la source dépasse la dimension sentimentale. Elle n'est ni de mon intellect, ni du corps. Elle emplit les lieux les plus infimes, investit tout, passe partout.


Je capte cette vague d'énergie hors de toute idée, de tout vocabulaire et de toute émotion. C'est un halo, un bruit, une lueur, au sens premier d'une sensation, qui se dilate et se répand à l'intérieur autant qu'à l'extérieur, au-delà de toute barrière matérielle ou psychologique.


Le vrai et grand cadeau, exceptionnel, est la réalisation concrète que cette onde manifeste le Vivant dont elle émane, ce qui induit, dans l'instant qui s'en saisit, une formidable inversion des plans. Ce sont les doigts qui se lâchent, les mains qui s'ouvrent, les battements du cœur qui s'estompent, les inspirs et les expirs qui se muent en un souffle perpétuel, le silence qui se densifie et s'éternise... tant de signes, d'abord montés en surface en déposant le mental, se mélangeant désormais dans un même fond contemplatif qui reflue à son tour, laissant place maintenant à la surenchère d'intensité et d'expansion du signal d'Amour. Comme si la Vie s'ébrouait de grâce de sa propre reconnaissance qu'enfin se rejoignent toutes les parts d'elle-même qui avaient oublié leur Unité. Se perçoivent alors les effets libérateurs du délicieux étirement au réveil de l'être, pour lequel ce moment devient nourriture subtile de l'âme et de l'esprit.


Le flux exprime continûment la substance de vie qui m'anime. J'ai l'intuition que ma perception de chaque instant se joue au niveau de mon ouverture de conscience, laquelle progresse sur sa propre voie vers un degré de complétude qui recule indéfiniment, comme la ligne d'horizon. Cette infinition révèle ce que je ressens être l'Espérance : la reconnaissance confiante et réconfortante, niant la mort, qui lui serait contraire en tant qu'abandon de toute évolution.

Ce n'est pas l'Amour qui s'interrompt, mais l'attention que je lui porte. L'Amour ne traverse pas non plus, tel qu'Il m'apparaît, ni ne s'expanse au-delà de frontières et des reliefs de l'existence. C'est ma conscience qui élargit, en grandissant, sa trouée de l'opacité qui me sépare de Son Omniprésence.


À l'instant, c’est une réalité inédite que je découvre, de l'Amour infini, sans objet. Si cet Amour avait un objet, ce serait la Joie, sans cause. Et si cette Joie avait une cause, ce serait la Paix, indécelable, c'est à dire Absolue... que nous ne devinons qu'en la perdant, en traversant l'erreur, agrandissant l'illusion nous permettant de croire que l'on s'est éloigné, et d'oublier, en nous drapant d'une enveloppe d'insouciance... pour croire alors, et sans limite, au monde de tous les contraires, ce qui nous livre à l'arrogance de la suffisance dans la connivence en la bonne cause, le bien-entendu sur notre bon droit, nos arrêts sur nos acquis, nos frontières et nos paroles définitives, fascinantes d'assurance, justifiant et renforçant nos croyances et nos leurres d'être satisfaits, alors qu'il n'en est rien.


L'ignorance et la cécité n'altèrent nullement la Vérité dont elles éloignent ou qu'elles dissimulent : connaissance que l'Amour demeure infiniment intense et étendu. Rien n'est de ce qu'Il n'est pas, car rien n'est que Lui, et, au travers de nos flots d'erreurs et filtres d'illusions, la distorsion nostalgique qui nous reste est l'énergie d'avoir ce en quoi l'on a cru : longue et douloureuse attente, autant vaine qu'obstinée.


L'attente n'est vraiment pas l'Espérance, la possession vraiment pas l'Amour, avoir raison vraiment pas la Vie. Plus tard ou ailleurs, il n'y a ni bonheur à mériter, ni sommets à gravir, ni de graal à gagner. (...)

---

Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Antonio Vivaldi - L' estate (Été)

Description

Éveil de la conscience, seul chemin d'ouverture sur le Réel.

En ouvrant les yeux, au sortir de rêves qui déjà s'oublient, je sonde l'Amour qui vibre en moi : cette sensation indicible dont la source dépasse la dimension sentimentale. Elle n'est ni de mon intellect, ni du corps. Elle emplit les lieux les plus infimes, investit tout, passe partout.


Je capte cette vague d'énergie hors de toute idée, de tout vocabulaire et de toute émotion. C'est un halo, un bruit, une lueur, au sens premier d'une sensation, qui se dilate et se répand à l'intérieur autant qu'à l'extérieur, au-delà de toute barrière matérielle ou psychologique.


Le vrai et grand cadeau, exceptionnel, est la réalisation concrète que cette onde manifeste le Vivant dont elle émane, ce qui induit, dans l'instant qui s'en saisit, une formidable inversion des plans. Ce sont les doigts qui se lâchent, les mains qui s'ouvrent, les battements du cœur qui s'estompent, les inspirs et les expirs qui se muent en un souffle perpétuel, le silence qui se densifie et s'éternise... tant de signes, d'abord montés en surface en déposant le mental, se mélangeant désormais dans un même fond contemplatif qui reflue à son tour, laissant place maintenant à la surenchère d'intensité et d'expansion du signal d'Amour. Comme si la Vie s'ébrouait de grâce de sa propre reconnaissance qu'enfin se rejoignent toutes les parts d'elle-même qui avaient oublié leur Unité. Se perçoivent alors les effets libérateurs du délicieux étirement au réveil de l'être, pour lequel ce moment devient nourriture subtile de l'âme et de l'esprit.


Le flux exprime continûment la substance de vie qui m'anime. J'ai l'intuition que ma perception de chaque instant se joue au niveau de mon ouverture de conscience, laquelle progresse sur sa propre voie vers un degré de complétude qui recule indéfiniment, comme la ligne d'horizon. Cette infinition révèle ce que je ressens être l'Espérance : la reconnaissance confiante et réconfortante, niant la mort, qui lui serait contraire en tant qu'abandon de toute évolution.

Ce n'est pas l'Amour qui s'interrompt, mais l'attention que je lui porte. L'Amour ne traverse pas non plus, tel qu'Il m'apparaît, ni ne s'expanse au-delà de frontières et des reliefs de l'existence. C'est ma conscience qui élargit, en grandissant, sa trouée de l'opacité qui me sépare de Son Omniprésence.


À l'instant, c’est une réalité inédite que je découvre, de l'Amour infini, sans objet. Si cet Amour avait un objet, ce serait la Joie, sans cause. Et si cette Joie avait une cause, ce serait la Paix, indécelable, c'est à dire Absolue... que nous ne devinons qu'en la perdant, en traversant l'erreur, agrandissant l'illusion nous permettant de croire que l'on s'est éloigné, et d'oublier, en nous drapant d'une enveloppe d'insouciance... pour croire alors, et sans limite, au monde de tous les contraires, ce qui nous livre à l'arrogance de la suffisance dans la connivence en la bonne cause, le bien-entendu sur notre bon droit, nos arrêts sur nos acquis, nos frontières et nos paroles définitives, fascinantes d'assurance, justifiant et renforçant nos croyances et nos leurres d'être satisfaits, alors qu'il n'en est rien.


L'ignorance et la cécité n'altèrent nullement la Vérité dont elles éloignent ou qu'elles dissimulent : connaissance que l'Amour demeure infiniment intense et étendu. Rien n'est de ce qu'Il n'est pas, car rien n'est que Lui, et, au travers de nos flots d'erreurs et filtres d'illusions, la distorsion nostalgique qui nous reste est l'énergie d'avoir ce en quoi l'on a cru : longue et douloureuse attente, autant vaine qu'obstinée.


L'attente n'est vraiment pas l'Espérance, la possession vraiment pas l'Amour, avoir raison vraiment pas la Vie. Plus tard ou ailleurs, il n'y a ni bonheur à mériter, ni sommets à gravir, ni de graal à gagner. (...)

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Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Antonio Vivaldi - L' estate (Été)

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Éveil de la conscience, seul chemin d'ouverture sur le Réel.

En ouvrant les yeux, au sortir de rêves qui déjà s'oublient, je sonde l'Amour qui vibre en moi : cette sensation indicible dont la source dépasse la dimension sentimentale. Elle n'est ni de mon intellect, ni du corps. Elle emplit les lieux les plus infimes, investit tout, passe partout.


Je capte cette vague d'énergie hors de toute idée, de tout vocabulaire et de toute émotion. C'est un halo, un bruit, une lueur, au sens premier d'une sensation, qui se dilate et se répand à l'intérieur autant qu'à l'extérieur, au-delà de toute barrière matérielle ou psychologique.


Le vrai et grand cadeau, exceptionnel, est la réalisation concrète que cette onde manifeste le Vivant dont elle émane, ce qui induit, dans l'instant qui s'en saisit, une formidable inversion des plans. Ce sont les doigts qui se lâchent, les mains qui s'ouvrent, les battements du cœur qui s'estompent, les inspirs et les expirs qui se muent en un souffle perpétuel, le silence qui se densifie et s'éternise... tant de signes, d'abord montés en surface en déposant le mental, se mélangeant désormais dans un même fond contemplatif qui reflue à son tour, laissant place maintenant à la surenchère d'intensité et d'expansion du signal d'Amour. Comme si la Vie s'ébrouait de grâce de sa propre reconnaissance qu'enfin se rejoignent toutes les parts d'elle-même qui avaient oublié leur Unité. Se perçoivent alors les effets libérateurs du délicieux étirement au réveil de l'être, pour lequel ce moment devient nourriture subtile de l'âme et de l'esprit.


Le flux exprime continûment la substance de vie qui m'anime. J'ai l'intuition que ma perception de chaque instant se joue au niveau de mon ouverture de conscience, laquelle progresse sur sa propre voie vers un degré de complétude qui recule indéfiniment, comme la ligne d'horizon. Cette infinition révèle ce que je ressens être l'Espérance : la reconnaissance confiante et réconfortante, niant la mort, qui lui serait contraire en tant qu'abandon de toute évolution.

Ce n'est pas l'Amour qui s'interrompt, mais l'attention que je lui porte. L'Amour ne traverse pas non plus, tel qu'Il m'apparaît, ni ne s'expanse au-delà de frontières et des reliefs de l'existence. C'est ma conscience qui élargit, en grandissant, sa trouée de l'opacité qui me sépare de Son Omniprésence.


À l'instant, c’est une réalité inédite que je découvre, de l'Amour infini, sans objet. Si cet Amour avait un objet, ce serait la Joie, sans cause. Et si cette Joie avait une cause, ce serait la Paix, indécelable, c'est à dire Absolue... que nous ne devinons qu'en la perdant, en traversant l'erreur, agrandissant l'illusion nous permettant de croire que l'on s'est éloigné, et d'oublier, en nous drapant d'une enveloppe d'insouciance... pour croire alors, et sans limite, au monde de tous les contraires, ce qui nous livre à l'arrogance de la suffisance dans la connivence en la bonne cause, le bien-entendu sur notre bon droit, nos arrêts sur nos acquis, nos frontières et nos paroles définitives, fascinantes d'assurance, justifiant et renforçant nos croyances et nos leurres d'être satisfaits, alors qu'il n'en est rien.


L'ignorance et la cécité n'altèrent nullement la Vérité dont elles éloignent ou qu'elles dissimulent : connaissance que l'Amour demeure infiniment intense et étendu. Rien n'est de ce qu'Il n'est pas, car rien n'est que Lui, et, au travers de nos flots d'erreurs et filtres d'illusions, la distorsion nostalgique qui nous reste est l'énergie d'avoir ce en quoi l'on a cru : longue et douloureuse attente, autant vaine qu'obstinée.


L'attente n'est vraiment pas l'Espérance, la possession vraiment pas l'Amour, avoir raison vraiment pas la Vie. Plus tard ou ailleurs, il n'y a ni bonheur à mériter, ni sommets à gravir, ni de graal à gagner. (...)

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Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Antonio Vivaldi - L' estate (Été)

Description

Éveil de la conscience, seul chemin d'ouverture sur le Réel.

En ouvrant les yeux, au sortir de rêves qui déjà s'oublient, je sonde l'Amour qui vibre en moi : cette sensation indicible dont la source dépasse la dimension sentimentale. Elle n'est ni de mon intellect, ni du corps. Elle emplit les lieux les plus infimes, investit tout, passe partout.


Je capte cette vague d'énergie hors de toute idée, de tout vocabulaire et de toute émotion. C'est un halo, un bruit, une lueur, au sens premier d'une sensation, qui se dilate et se répand à l'intérieur autant qu'à l'extérieur, au-delà de toute barrière matérielle ou psychologique.


Le vrai et grand cadeau, exceptionnel, est la réalisation concrète que cette onde manifeste le Vivant dont elle émane, ce qui induit, dans l'instant qui s'en saisit, une formidable inversion des plans. Ce sont les doigts qui se lâchent, les mains qui s'ouvrent, les battements du cœur qui s'estompent, les inspirs et les expirs qui se muent en un souffle perpétuel, le silence qui se densifie et s'éternise... tant de signes, d'abord montés en surface en déposant le mental, se mélangeant désormais dans un même fond contemplatif qui reflue à son tour, laissant place maintenant à la surenchère d'intensité et d'expansion du signal d'Amour. Comme si la Vie s'ébrouait de grâce de sa propre reconnaissance qu'enfin se rejoignent toutes les parts d'elle-même qui avaient oublié leur Unité. Se perçoivent alors les effets libérateurs du délicieux étirement au réveil de l'être, pour lequel ce moment devient nourriture subtile de l'âme et de l'esprit.


Le flux exprime continûment la substance de vie qui m'anime. J'ai l'intuition que ma perception de chaque instant se joue au niveau de mon ouverture de conscience, laquelle progresse sur sa propre voie vers un degré de complétude qui recule indéfiniment, comme la ligne d'horizon. Cette infinition révèle ce que je ressens être l'Espérance : la reconnaissance confiante et réconfortante, niant la mort, qui lui serait contraire en tant qu'abandon de toute évolution.

Ce n'est pas l'Amour qui s'interrompt, mais l'attention que je lui porte. L'Amour ne traverse pas non plus, tel qu'Il m'apparaît, ni ne s'expanse au-delà de frontières et des reliefs de l'existence. C'est ma conscience qui élargit, en grandissant, sa trouée de l'opacité qui me sépare de Son Omniprésence.


À l'instant, c’est une réalité inédite que je découvre, de l'Amour infini, sans objet. Si cet Amour avait un objet, ce serait la Joie, sans cause. Et si cette Joie avait une cause, ce serait la Paix, indécelable, c'est à dire Absolue... que nous ne devinons qu'en la perdant, en traversant l'erreur, agrandissant l'illusion nous permettant de croire que l'on s'est éloigné, et d'oublier, en nous drapant d'une enveloppe d'insouciance... pour croire alors, et sans limite, au monde de tous les contraires, ce qui nous livre à l'arrogance de la suffisance dans la connivence en la bonne cause, le bien-entendu sur notre bon droit, nos arrêts sur nos acquis, nos frontières et nos paroles définitives, fascinantes d'assurance, justifiant et renforçant nos croyances et nos leurres d'être satisfaits, alors qu'il n'en est rien.


L'ignorance et la cécité n'altèrent nullement la Vérité dont elles éloignent ou qu'elles dissimulent : connaissance que l'Amour demeure infiniment intense et étendu. Rien n'est de ce qu'Il n'est pas, car rien n'est que Lui, et, au travers de nos flots d'erreurs et filtres d'illusions, la distorsion nostalgique qui nous reste est l'énergie d'avoir ce en quoi l'on a cru : longue et douloureuse attente, autant vaine qu'obstinée.


L'attente n'est vraiment pas l'Espérance, la possession vraiment pas l'Amour, avoir raison vraiment pas la Vie. Plus tard ou ailleurs, il n'y a ni bonheur à mériter, ni sommets à gravir, ni de graal à gagner. (...)

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Texte déposé ©Renaud Soubise

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