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INTERSTICES

Réalisation

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09min |15/01/2023
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Description

C'est lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.  


Il existe des milliers de voies et, pour chacune et chacun, un seul chemin.


Notre soif, rendue ardente par la force de notre espérance, nous pousse à avancer confiants, sans même nous douter de ce qui est à découvrir.


Une multitude d'itinéraires pour une multitude d'êtres en quête d'une seule et même chose, dont l'horizon se révèle uniquement parce qu'elle réside en nous, parce qu'il s'agit «de nous», parce qu'elle est en partage entre nous.


Mais bien sûr ! Depuis toujours, cette connaissance était en moi et je ne la voyais pas. Maintenant, à l'évidence, ce que je vois est là, était là déjà, a toujours été là.


Quel bonheur ! Est-ce cela le Bonheur ?

Je prends conscience qu'il émane de tout et de tous à la fois.


La conscience est ce qui, en moi, voit la Vie, la Vie qui danse en tout et en chacun. S'éveillant graduellement, elle voit que ce qu'elle voyait encore juste avant, au sujet de «ce qui Est», n'était pas encore vraiment ce qu'elle voit maintenant. Il y avait déjà un bonheur, où la conscience avait vu que la Vie s'illumine et pétille en elle ; voilà qui déjà déclenchait dans l'être de beaux frissons de Joie, moins peut-être pour le surcroît de Lumière que pour l'élan du cœur attisé de nouvelle ardeur par l'incandescence indicible de ce qui le nourrit.

Mais la conscience d'alors était encore voilée, de lumière moindre que la lumière présente.

La conscience de maintenant voit l'omniprésence de ce qui vibre, au cœur même du plus compact de ce qui semble inerte, et elle ne se reconnaît plus alors comme contenante du tel mouvement de la Vie, mais comme elle-même émanant la Vie joyeuse, paisible, lumineuse et pleine d'Amour.


Si «réaliser» signifie «voir ce qui est réellement là, et intégrer en soi de laisser être ce qui est», alors la conscience réalise que même les épisodes aux apparences les plus négatives de l'expérience sont imbibés de Paix, d'Amour, de Joie et de Lumière irradiant d'une seule et même Source dans ce que nous nommons simplement «La Vie».


Sur ce plan, le bonheur ne s'appelle plus pareil, l'élan s'est transformé et ce concept est resté en chemin.


Paix, Amour, Joie, Lumière. Rien n'est sans eux, de sorte que la Vie, qu'ils subliment, est partout. Alors nul n'est plus besoin d'horizon, et s'il en est ainsi, à quoi bon même un chemin ?


De «Réalisation», je ne goûte à présent pas mieux qu'une saveur nouvelle, intuitive. Ma conscience s'incline devant celle qui vient, par laquelle s'abolissent horizon et chemin. J'en reconnais les fragrances, devine le prochain paradigme et, même si je n'en hume pas encore tout l'Amour joyeux, paisible et lumineux du parfum qu'elle exhale, déjà je pressens et me délecte du fumet qui, pour toute chose enfouie de nostalgie, annonce son accomplissement en son prochain éveil.


Il n'y a plus de chemin. Pourtant, du puzzle vu comme abouti, il y a loin encore à la connaissance, afin qu'il ne soit plus question ni de pièces, ni de puzzle, mais d'Unité dans «le Un et le Multiple».


Nous ne cheminons pas, nous n'accédons plus au «bonheur». Simplement, «Maintenant» advient que La Permanence, ne Se percevant pas, joue à goûter Son propre rayonnement dans les mouvements de la Vie au-dedans, autour et entre les formes et objets d'impermanence que sont nos personnages, nos agitations mentales, émotionnelles, énergétiques et tout ce qui fluctue dans le monde des apparences.


«Maintenant» efface le temps. La Réalisation trace le dernier pas du chemin menant au prochain sommet. La Paix, la Joie, la Lumière, l'Amour nous entourent et rayonnent la Vie, tout autant que la Vie nous constitue ; il en a toujours été ainsi.

(...)

Qui prétendrait échapper à cet air de liberté, à cette liberté-là, à cet air-là du large ?

C'est bien ainsi, lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.


--- 

Texte déposé ©Renaud Soubise  

Musique : ©Beethoven symphony 9 op 125 molto vivace / Festival Choir And Orchestra  

Description

C'est lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.  


Il existe des milliers de voies et, pour chacune et chacun, un seul chemin.


Notre soif, rendue ardente par la force de notre espérance, nous pousse à avancer confiants, sans même nous douter de ce qui est à découvrir.


Une multitude d'itinéraires pour une multitude d'êtres en quête d'une seule et même chose, dont l'horizon se révèle uniquement parce qu'elle réside en nous, parce qu'il s'agit «de nous», parce qu'elle est en partage entre nous.


Mais bien sûr ! Depuis toujours, cette connaissance était en moi et je ne la voyais pas. Maintenant, à l'évidence, ce que je vois est là, était là déjà, a toujours été là.


Quel bonheur ! Est-ce cela le Bonheur ?

Je prends conscience qu'il émane de tout et de tous à la fois.


La conscience est ce qui, en moi, voit la Vie, la Vie qui danse en tout et en chacun. S'éveillant graduellement, elle voit que ce qu'elle voyait encore juste avant, au sujet de «ce qui Est», n'était pas encore vraiment ce qu'elle voit maintenant. Il y avait déjà un bonheur, où la conscience avait vu que la Vie s'illumine et pétille en elle ; voilà qui déjà déclenchait dans l'être de beaux frissons de Joie, moins peut-être pour le surcroît de Lumière que pour l'élan du cœur attisé de nouvelle ardeur par l'incandescence indicible de ce qui le nourrit.

Mais la conscience d'alors était encore voilée, de lumière moindre que la lumière présente.

La conscience de maintenant voit l'omniprésence de ce qui vibre, au cœur même du plus compact de ce qui semble inerte, et elle ne se reconnaît plus alors comme contenante du tel mouvement de la Vie, mais comme elle-même émanant la Vie joyeuse, paisible, lumineuse et pleine d'Amour.


Si «réaliser» signifie «voir ce qui est réellement là, et intégrer en soi de laisser être ce qui est», alors la conscience réalise que même les épisodes aux apparences les plus négatives de l'expérience sont imbibés de Paix, d'Amour, de Joie et de Lumière irradiant d'une seule et même Source dans ce que nous nommons simplement «La Vie».


Sur ce plan, le bonheur ne s'appelle plus pareil, l'élan s'est transformé et ce concept est resté en chemin.


Paix, Amour, Joie, Lumière. Rien n'est sans eux, de sorte que la Vie, qu'ils subliment, est partout. Alors nul n'est plus besoin d'horizon, et s'il en est ainsi, à quoi bon même un chemin ?


De «Réalisation», je ne goûte à présent pas mieux qu'une saveur nouvelle, intuitive. Ma conscience s'incline devant celle qui vient, par laquelle s'abolissent horizon et chemin. J'en reconnais les fragrances, devine le prochain paradigme et, même si je n'en hume pas encore tout l'Amour joyeux, paisible et lumineux du parfum qu'elle exhale, déjà je pressens et me délecte du fumet qui, pour toute chose enfouie de nostalgie, annonce son accomplissement en son prochain éveil.


Il n'y a plus de chemin. Pourtant, du puzzle vu comme abouti, il y a loin encore à la connaissance, afin qu'il ne soit plus question ni de pièces, ni de puzzle, mais d'Unité dans «le Un et le Multiple».


Nous ne cheminons pas, nous n'accédons plus au «bonheur». Simplement, «Maintenant» advient que La Permanence, ne Se percevant pas, joue à goûter Son propre rayonnement dans les mouvements de la Vie au-dedans, autour et entre les formes et objets d'impermanence que sont nos personnages, nos agitations mentales, émotionnelles, énergétiques et tout ce qui fluctue dans le monde des apparences.


«Maintenant» efface le temps. La Réalisation trace le dernier pas du chemin menant au prochain sommet. La Paix, la Joie, la Lumière, l'Amour nous entourent et rayonnent la Vie, tout autant que la Vie nous constitue ; il en a toujours été ainsi.

(...)

Qui prétendrait échapper à cet air de liberté, à cette liberté-là, à cet air-là du large ?

C'est bien ainsi, lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.


--- 

Texte déposé ©Renaud Soubise  

Musique : ©Beethoven symphony 9 op 125 molto vivace / Festival Choir And Orchestra  

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C'est lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.  


Il existe des milliers de voies et, pour chacune et chacun, un seul chemin.


Notre soif, rendue ardente par la force de notre espérance, nous pousse à avancer confiants, sans même nous douter de ce qui est à découvrir.


Une multitude d'itinéraires pour une multitude d'êtres en quête d'une seule et même chose, dont l'horizon se révèle uniquement parce qu'elle réside en nous, parce qu'il s'agit «de nous», parce qu'elle est en partage entre nous.


Mais bien sûr ! Depuis toujours, cette connaissance était en moi et je ne la voyais pas. Maintenant, à l'évidence, ce que je vois est là, était là déjà, a toujours été là.


Quel bonheur ! Est-ce cela le Bonheur ?

Je prends conscience qu'il émane de tout et de tous à la fois.


La conscience est ce qui, en moi, voit la Vie, la Vie qui danse en tout et en chacun. S'éveillant graduellement, elle voit que ce qu'elle voyait encore juste avant, au sujet de «ce qui Est», n'était pas encore vraiment ce qu'elle voit maintenant. Il y avait déjà un bonheur, où la conscience avait vu que la Vie s'illumine et pétille en elle ; voilà qui déjà déclenchait dans l'être de beaux frissons de Joie, moins peut-être pour le surcroît de Lumière que pour l'élan du cœur attisé de nouvelle ardeur par l'incandescence indicible de ce qui le nourrit.

Mais la conscience d'alors était encore voilée, de lumière moindre que la lumière présente.

La conscience de maintenant voit l'omniprésence de ce qui vibre, au cœur même du plus compact de ce qui semble inerte, et elle ne se reconnaît plus alors comme contenante du tel mouvement de la Vie, mais comme elle-même émanant la Vie joyeuse, paisible, lumineuse et pleine d'Amour.


Si «réaliser» signifie «voir ce qui est réellement là, et intégrer en soi de laisser être ce qui est», alors la conscience réalise que même les épisodes aux apparences les plus négatives de l'expérience sont imbibés de Paix, d'Amour, de Joie et de Lumière irradiant d'une seule et même Source dans ce que nous nommons simplement «La Vie».


Sur ce plan, le bonheur ne s'appelle plus pareil, l'élan s'est transformé et ce concept est resté en chemin.


Paix, Amour, Joie, Lumière. Rien n'est sans eux, de sorte que la Vie, qu'ils subliment, est partout. Alors nul n'est plus besoin d'horizon, et s'il en est ainsi, à quoi bon même un chemin ?


De «Réalisation», je ne goûte à présent pas mieux qu'une saveur nouvelle, intuitive. Ma conscience s'incline devant celle qui vient, par laquelle s'abolissent horizon et chemin. J'en reconnais les fragrances, devine le prochain paradigme et, même si je n'en hume pas encore tout l'Amour joyeux, paisible et lumineux du parfum qu'elle exhale, déjà je pressens et me délecte du fumet qui, pour toute chose enfouie de nostalgie, annonce son accomplissement en son prochain éveil.


Il n'y a plus de chemin. Pourtant, du puzzle vu comme abouti, il y a loin encore à la connaissance, afin qu'il ne soit plus question ni de pièces, ni de puzzle, mais d'Unité dans «le Un et le Multiple».


Nous ne cheminons pas, nous n'accédons plus au «bonheur». Simplement, «Maintenant» advient que La Permanence, ne Se percevant pas, joue à goûter Son propre rayonnement dans les mouvements de la Vie au-dedans, autour et entre les formes et objets d'impermanence que sont nos personnages, nos agitations mentales, émotionnelles, énergétiques et tout ce qui fluctue dans le monde des apparences.


«Maintenant» efface le temps. La Réalisation trace le dernier pas du chemin menant au prochain sommet. La Paix, la Joie, la Lumière, l'Amour nous entourent et rayonnent la Vie, tout autant que la Vie nous constitue ; il en a toujours été ainsi.

(...)

Qui prétendrait échapper à cet air de liberté, à cette liberté-là, à cet air-là du large ?

C'est bien ainsi, lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.


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Texte déposé ©Renaud Soubise  

Musique : ©Beethoven symphony 9 op 125 molto vivace / Festival Choir And Orchestra  

Description

C'est lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.  


Il existe des milliers de voies et, pour chacune et chacun, un seul chemin.


Notre soif, rendue ardente par la force de notre espérance, nous pousse à avancer confiants, sans même nous douter de ce qui est à découvrir.


Une multitude d'itinéraires pour une multitude d'êtres en quête d'une seule et même chose, dont l'horizon se révèle uniquement parce qu'elle réside en nous, parce qu'il s'agit «de nous», parce qu'elle est en partage entre nous.


Mais bien sûr ! Depuis toujours, cette connaissance était en moi et je ne la voyais pas. Maintenant, à l'évidence, ce que je vois est là, était là déjà, a toujours été là.


Quel bonheur ! Est-ce cela le Bonheur ?

Je prends conscience qu'il émane de tout et de tous à la fois.


La conscience est ce qui, en moi, voit la Vie, la Vie qui danse en tout et en chacun. S'éveillant graduellement, elle voit que ce qu'elle voyait encore juste avant, au sujet de «ce qui Est», n'était pas encore vraiment ce qu'elle voit maintenant. Il y avait déjà un bonheur, où la conscience avait vu que la Vie s'illumine et pétille en elle ; voilà qui déjà déclenchait dans l'être de beaux frissons de Joie, moins peut-être pour le surcroît de Lumière que pour l'élan du cœur attisé de nouvelle ardeur par l'incandescence indicible de ce qui le nourrit.

Mais la conscience d'alors était encore voilée, de lumière moindre que la lumière présente.

La conscience de maintenant voit l'omniprésence de ce qui vibre, au cœur même du plus compact de ce qui semble inerte, et elle ne se reconnaît plus alors comme contenante du tel mouvement de la Vie, mais comme elle-même émanant la Vie joyeuse, paisible, lumineuse et pleine d'Amour.


Si «réaliser» signifie «voir ce qui est réellement là, et intégrer en soi de laisser être ce qui est», alors la conscience réalise que même les épisodes aux apparences les plus négatives de l'expérience sont imbibés de Paix, d'Amour, de Joie et de Lumière irradiant d'une seule et même Source dans ce que nous nommons simplement «La Vie».


Sur ce plan, le bonheur ne s'appelle plus pareil, l'élan s'est transformé et ce concept est resté en chemin.


Paix, Amour, Joie, Lumière. Rien n'est sans eux, de sorte que la Vie, qu'ils subliment, est partout. Alors nul n'est plus besoin d'horizon, et s'il en est ainsi, à quoi bon même un chemin ?


De «Réalisation», je ne goûte à présent pas mieux qu'une saveur nouvelle, intuitive. Ma conscience s'incline devant celle qui vient, par laquelle s'abolissent horizon et chemin. J'en reconnais les fragrances, devine le prochain paradigme et, même si je n'en hume pas encore tout l'Amour joyeux, paisible et lumineux du parfum qu'elle exhale, déjà je pressens et me délecte du fumet qui, pour toute chose enfouie de nostalgie, annonce son accomplissement en son prochain éveil.


Il n'y a plus de chemin. Pourtant, du puzzle vu comme abouti, il y a loin encore à la connaissance, afin qu'il ne soit plus question ni de pièces, ni de puzzle, mais d'Unité dans «le Un et le Multiple».


Nous ne cheminons pas, nous n'accédons plus au «bonheur». Simplement, «Maintenant» advient que La Permanence, ne Se percevant pas, joue à goûter Son propre rayonnement dans les mouvements de la Vie au-dedans, autour et entre les formes et objets d'impermanence que sont nos personnages, nos agitations mentales, émotionnelles, énergétiques et tout ce qui fluctue dans le monde des apparences.


«Maintenant» efface le temps. La Réalisation trace le dernier pas du chemin menant au prochain sommet. La Paix, la Joie, la Lumière, l'Amour nous entourent et rayonnent la Vie, tout autant que la Vie nous constitue ; il en a toujours été ainsi.

(...)

Qui prétendrait échapper à cet air de liberté, à cette liberté-là, à cet air-là du large ?

C'est bien ainsi, lorsque nous n'avons plus le choix, que nous sommes libres.


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Texte déposé ©Renaud Soubise  

Musique : ©Beethoven symphony 9 op 125 molto vivace / Festival Choir And Orchestra  

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