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INTERSTICES

Zone de contact

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09min |13/11/2022
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Description

Ce plan particulier qui surgit à l’improviste, lorsque je suis touché positivement ou au contraire. J’y suis particulièrement vivant et pleinement conscient face au Réel. J'aurais envie d'ajouter "seul", mais ce n'est pas ce que je ressens en réalité. 

C'est quand je me réveille que j'apprends que je dors, et en disparaissant, mon sommeil révélé révèle le Réel. Le flot des turbulences a fait un pas de côté, s'est estompé, s'est tu, tourné à l'arrière-plan. Je m'ignorais distinct du fleuve retiré dont j'apprends l'existence en vivant son absence. Soustrait des contingences, plongé dans le silence de mon fil de conscience, les pieds dans un limon imprégné d'expérience, je me sens engagé à donner au Réel, là où il m'interpelle, des réponses fidèles à mon plein potentiel. 

Zone de Contact. Espace singulier de rencontre authentique, libre de lieu et de moment, de réflexe et conditionnement, loin du savoir et du vouloir, sans stratégie ni intention ; liberté embrassant le rien avec le tout ; vêtement à l'étoffe épurée en nudité qui s'émancipe au rang d'une présence enveloppée sans emprise dans la volute d'une empreinte ; un berceau
d'innocence, fille tranquille de connaissance et d'abandon, dont le regard se pose comme un baiser sur le front du Réel, plein de l'avenante légèreté à la Vérité qui déjà survient, prête à suivre ce qui advient. Je ne suis pas plus dans la peur qu'en attachements et aversions,
chacun et tous pourtant bien là, que j'observe face à moi. Ma vigilance n'est pas non plus de mise, dont le fil pertinent m'a conduit sur ce plan d'identité. En cet état, il ne tient plus à moi que de m'ouvrir à recevoir et à goûter pour sentir, connaître, servir de miroir, à refléter sans réfléchir et souverainement choisir.  

Zone de Contact. Place indicible, mon sol, mon socle, ma terre, mon assise, mon havre aux embruns de nostalgie, ma maison bien aimée revenue par surprise, que je n'atteins vraiment pour t'avoir requise. Tu me combles, m'édifies, me porte et me soutiens ; m'offres de me tenir ici où je me tiens, loin de mon propre éloignement ; m'assures de me vivre présent comme justement rien d'autre, ni personne, bien là où tu demeures et n'as jamais manqué. 

« Où et quoi » à la fois, autant qu'« avoir et être ». Je ne crains de me perdre dans cette nature innée, primitive, béante, séante et primordiale qui s'établit en moi, qui m'établit, ma source qui demeure, elle, qu'au soir de tous mes soirs, veillées où je termine d'apprendre et d'intégrer,
en sa grandeur et son éternité prévalant à mon premier tricot, contient déjà et à jamais ce qui est à connaître. Las, la réalité n'a rien de cette mise en mots. Les mots ne sont que des nuées qui tournent autour et forment l'empreinte des choses. Or, il n'y a ni forme, ni mots pour parler de ce dont je parle : l'expérience seulement, muée de connaissance en plan de conscience à me sentir issu au juste de rien d'autre ni d'ailleurs, même aux retours de maints rêves et détours, pour être à son contact. 

Zone de contact. Déconvenue ? Contrariété ? Révise ton attente, ajuste ta vision. Avant cela, accepte, accepte-toi, apprends. Tu trouves en toi le réconfort que tu espères. L'autre n'est pas là où tu l'attends ? Es-tu au plein de ta toute part ? Est-ce le temps, le lieu de la rencontre ? Son chemin lui appartient. Tu marches sur le tien. Étrangeté ? Différence ? La vie frotte, aiguise puis apaise. Nous sommes tous sous le même ciel. Chacun se tisse au fil de l'existence, cherche
le juste mieux. Ton habit n'est pas l'habit de l'autre. Offre-toi ici ta meilleure maille. 

La beauté surgit sans crier gare ? Du soutien, du secours ? Belle coïncidence d'une lumière, un sourire ? Tu n'es pas seul à tout porter. Ce que tu vois te touche. Vois que tu ne vois pas tout. Ouvre-toi au possible. Plus rien n'a de sens ? 

(...)

 ---  

Texte déposé : ©Renaud Soubise

Musique : ©Concerto Pour Clarinette et Orchestreen La Majeur, K. 622, II. Adagio - Philippe Entremont  

Description

Ce plan particulier qui surgit à l’improviste, lorsque je suis touché positivement ou au contraire. J’y suis particulièrement vivant et pleinement conscient face au Réel. J'aurais envie d'ajouter "seul", mais ce n'est pas ce que je ressens en réalité. 

C'est quand je me réveille que j'apprends que je dors, et en disparaissant, mon sommeil révélé révèle le Réel. Le flot des turbulences a fait un pas de côté, s'est estompé, s'est tu, tourné à l'arrière-plan. Je m'ignorais distinct du fleuve retiré dont j'apprends l'existence en vivant son absence. Soustrait des contingences, plongé dans le silence de mon fil de conscience, les pieds dans un limon imprégné d'expérience, je me sens engagé à donner au Réel, là où il m'interpelle, des réponses fidèles à mon plein potentiel. 

Zone de Contact. Espace singulier de rencontre authentique, libre de lieu et de moment, de réflexe et conditionnement, loin du savoir et du vouloir, sans stratégie ni intention ; liberté embrassant le rien avec le tout ; vêtement à l'étoffe épurée en nudité qui s'émancipe au rang d'une présence enveloppée sans emprise dans la volute d'une empreinte ; un berceau
d'innocence, fille tranquille de connaissance et d'abandon, dont le regard se pose comme un baiser sur le front du Réel, plein de l'avenante légèreté à la Vérité qui déjà survient, prête à suivre ce qui advient. Je ne suis pas plus dans la peur qu'en attachements et aversions,
chacun et tous pourtant bien là, que j'observe face à moi. Ma vigilance n'est pas non plus de mise, dont le fil pertinent m'a conduit sur ce plan d'identité. En cet état, il ne tient plus à moi que de m'ouvrir à recevoir et à goûter pour sentir, connaître, servir de miroir, à refléter sans réfléchir et souverainement choisir.  

Zone de Contact. Place indicible, mon sol, mon socle, ma terre, mon assise, mon havre aux embruns de nostalgie, ma maison bien aimée revenue par surprise, que je n'atteins vraiment pour t'avoir requise. Tu me combles, m'édifies, me porte et me soutiens ; m'offres de me tenir ici où je me tiens, loin de mon propre éloignement ; m'assures de me vivre présent comme justement rien d'autre, ni personne, bien là où tu demeures et n'as jamais manqué. 

« Où et quoi » à la fois, autant qu'« avoir et être ». Je ne crains de me perdre dans cette nature innée, primitive, béante, séante et primordiale qui s'établit en moi, qui m'établit, ma source qui demeure, elle, qu'au soir de tous mes soirs, veillées où je termine d'apprendre et d'intégrer,
en sa grandeur et son éternité prévalant à mon premier tricot, contient déjà et à jamais ce qui est à connaître. Las, la réalité n'a rien de cette mise en mots. Les mots ne sont que des nuées qui tournent autour et forment l'empreinte des choses. Or, il n'y a ni forme, ni mots pour parler de ce dont je parle : l'expérience seulement, muée de connaissance en plan de conscience à me sentir issu au juste de rien d'autre ni d'ailleurs, même aux retours de maints rêves et détours, pour être à son contact. 

Zone de contact. Déconvenue ? Contrariété ? Révise ton attente, ajuste ta vision. Avant cela, accepte, accepte-toi, apprends. Tu trouves en toi le réconfort que tu espères. L'autre n'est pas là où tu l'attends ? Es-tu au plein de ta toute part ? Est-ce le temps, le lieu de la rencontre ? Son chemin lui appartient. Tu marches sur le tien. Étrangeté ? Différence ? La vie frotte, aiguise puis apaise. Nous sommes tous sous le même ciel. Chacun se tisse au fil de l'existence, cherche
le juste mieux. Ton habit n'est pas l'habit de l'autre. Offre-toi ici ta meilleure maille. 

La beauté surgit sans crier gare ? Du soutien, du secours ? Belle coïncidence d'une lumière, un sourire ? Tu n'es pas seul à tout porter. Ce que tu vois te touche. Vois que tu ne vois pas tout. Ouvre-toi au possible. Plus rien n'a de sens ? 

(...)

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Texte déposé : ©Renaud Soubise

Musique : ©Concerto Pour Clarinette et Orchestreen La Majeur, K. 622, II. Adagio - Philippe Entremont  

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Ce plan particulier qui surgit à l’improviste, lorsque je suis touché positivement ou au contraire. J’y suis particulièrement vivant et pleinement conscient face au Réel. J'aurais envie d'ajouter "seul", mais ce n'est pas ce que je ressens en réalité. 

C'est quand je me réveille que j'apprends que je dors, et en disparaissant, mon sommeil révélé révèle le Réel. Le flot des turbulences a fait un pas de côté, s'est estompé, s'est tu, tourné à l'arrière-plan. Je m'ignorais distinct du fleuve retiré dont j'apprends l'existence en vivant son absence. Soustrait des contingences, plongé dans le silence de mon fil de conscience, les pieds dans un limon imprégné d'expérience, je me sens engagé à donner au Réel, là où il m'interpelle, des réponses fidèles à mon plein potentiel. 

Zone de Contact. Espace singulier de rencontre authentique, libre de lieu et de moment, de réflexe et conditionnement, loin du savoir et du vouloir, sans stratégie ni intention ; liberté embrassant le rien avec le tout ; vêtement à l'étoffe épurée en nudité qui s'émancipe au rang d'une présence enveloppée sans emprise dans la volute d'une empreinte ; un berceau
d'innocence, fille tranquille de connaissance et d'abandon, dont le regard se pose comme un baiser sur le front du Réel, plein de l'avenante légèreté à la Vérité qui déjà survient, prête à suivre ce qui advient. Je ne suis pas plus dans la peur qu'en attachements et aversions,
chacun et tous pourtant bien là, que j'observe face à moi. Ma vigilance n'est pas non plus de mise, dont le fil pertinent m'a conduit sur ce plan d'identité. En cet état, il ne tient plus à moi que de m'ouvrir à recevoir et à goûter pour sentir, connaître, servir de miroir, à refléter sans réfléchir et souverainement choisir.  

Zone de Contact. Place indicible, mon sol, mon socle, ma terre, mon assise, mon havre aux embruns de nostalgie, ma maison bien aimée revenue par surprise, que je n'atteins vraiment pour t'avoir requise. Tu me combles, m'édifies, me porte et me soutiens ; m'offres de me tenir ici où je me tiens, loin de mon propre éloignement ; m'assures de me vivre présent comme justement rien d'autre, ni personne, bien là où tu demeures et n'as jamais manqué. 

« Où et quoi » à la fois, autant qu'« avoir et être ». Je ne crains de me perdre dans cette nature innée, primitive, béante, séante et primordiale qui s'établit en moi, qui m'établit, ma source qui demeure, elle, qu'au soir de tous mes soirs, veillées où je termine d'apprendre et d'intégrer,
en sa grandeur et son éternité prévalant à mon premier tricot, contient déjà et à jamais ce qui est à connaître. Las, la réalité n'a rien de cette mise en mots. Les mots ne sont que des nuées qui tournent autour et forment l'empreinte des choses. Or, il n'y a ni forme, ni mots pour parler de ce dont je parle : l'expérience seulement, muée de connaissance en plan de conscience à me sentir issu au juste de rien d'autre ni d'ailleurs, même aux retours de maints rêves et détours, pour être à son contact. 

Zone de contact. Déconvenue ? Contrariété ? Révise ton attente, ajuste ta vision. Avant cela, accepte, accepte-toi, apprends. Tu trouves en toi le réconfort que tu espères. L'autre n'est pas là où tu l'attends ? Es-tu au plein de ta toute part ? Est-ce le temps, le lieu de la rencontre ? Son chemin lui appartient. Tu marches sur le tien. Étrangeté ? Différence ? La vie frotte, aiguise puis apaise. Nous sommes tous sous le même ciel. Chacun se tisse au fil de l'existence, cherche
le juste mieux. Ton habit n'est pas l'habit de l'autre. Offre-toi ici ta meilleure maille. 

La beauté surgit sans crier gare ? Du soutien, du secours ? Belle coïncidence d'une lumière, un sourire ? Tu n'es pas seul à tout porter. Ce que tu vois te touche. Vois que tu ne vois pas tout. Ouvre-toi au possible. Plus rien n'a de sens ? 

(...)

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Texte déposé : ©Renaud Soubise

Musique : ©Concerto Pour Clarinette et Orchestreen La Majeur, K. 622, II. Adagio - Philippe Entremont  

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Ce plan particulier qui surgit à l’improviste, lorsque je suis touché positivement ou au contraire. J’y suis particulièrement vivant et pleinement conscient face au Réel. J'aurais envie d'ajouter "seul", mais ce n'est pas ce que je ressens en réalité. 

C'est quand je me réveille que j'apprends que je dors, et en disparaissant, mon sommeil révélé révèle le Réel. Le flot des turbulences a fait un pas de côté, s'est estompé, s'est tu, tourné à l'arrière-plan. Je m'ignorais distinct du fleuve retiré dont j'apprends l'existence en vivant son absence. Soustrait des contingences, plongé dans le silence de mon fil de conscience, les pieds dans un limon imprégné d'expérience, je me sens engagé à donner au Réel, là où il m'interpelle, des réponses fidèles à mon plein potentiel. 

Zone de Contact. Espace singulier de rencontre authentique, libre de lieu et de moment, de réflexe et conditionnement, loin du savoir et du vouloir, sans stratégie ni intention ; liberté embrassant le rien avec le tout ; vêtement à l'étoffe épurée en nudité qui s'émancipe au rang d'une présence enveloppée sans emprise dans la volute d'une empreinte ; un berceau
d'innocence, fille tranquille de connaissance et d'abandon, dont le regard se pose comme un baiser sur le front du Réel, plein de l'avenante légèreté à la Vérité qui déjà survient, prête à suivre ce qui advient. Je ne suis pas plus dans la peur qu'en attachements et aversions,
chacun et tous pourtant bien là, que j'observe face à moi. Ma vigilance n'est pas non plus de mise, dont le fil pertinent m'a conduit sur ce plan d'identité. En cet état, il ne tient plus à moi que de m'ouvrir à recevoir et à goûter pour sentir, connaître, servir de miroir, à refléter sans réfléchir et souverainement choisir.  

Zone de Contact. Place indicible, mon sol, mon socle, ma terre, mon assise, mon havre aux embruns de nostalgie, ma maison bien aimée revenue par surprise, que je n'atteins vraiment pour t'avoir requise. Tu me combles, m'édifies, me porte et me soutiens ; m'offres de me tenir ici où je me tiens, loin de mon propre éloignement ; m'assures de me vivre présent comme justement rien d'autre, ni personne, bien là où tu demeures et n'as jamais manqué. 

« Où et quoi » à la fois, autant qu'« avoir et être ». Je ne crains de me perdre dans cette nature innée, primitive, béante, séante et primordiale qui s'établit en moi, qui m'établit, ma source qui demeure, elle, qu'au soir de tous mes soirs, veillées où je termine d'apprendre et d'intégrer,
en sa grandeur et son éternité prévalant à mon premier tricot, contient déjà et à jamais ce qui est à connaître. Las, la réalité n'a rien de cette mise en mots. Les mots ne sont que des nuées qui tournent autour et forment l'empreinte des choses. Or, il n'y a ni forme, ni mots pour parler de ce dont je parle : l'expérience seulement, muée de connaissance en plan de conscience à me sentir issu au juste de rien d'autre ni d'ailleurs, même aux retours de maints rêves et détours, pour être à son contact. 

Zone de contact. Déconvenue ? Contrariété ? Révise ton attente, ajuste ta vision. Avant cela, accepte, accepte-toi, apprends. Tu trouves en toi le réconfort que tu espères. L'autre n'est pas là où tu l'attends ? Es-tu au plein de ta toute part ? Est-ce le temps, le lieu de la rencontre ? Son chemin lui appartient. Tu marches sur le tien. Étrangeté ? Différence ? La vie frotte, aiguise puis apaise. Nous sommes tous sous le même ciel. Chacun se tisse au fil de l'existence, cherche
le juste mieux. Ton habit n'est pas l'habit de l'autre. Offre-toi ici ta meilleure maille. 

La beauté surgit sans crier gare ? Du soutien, du secours ? Belle coïncidence d'une lumière, un sourire ? Tu n'es pas seul à tout porter. Ce que tu vois te touche. Vois que tu ne vois pas tout. Ouvre-toi au possible. Plus rien n'a de sens ? 

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Musique : ©Concerto Pour Clarinette et Orchestreen La Majeur, K. 622, II. Adagio - Philippe Entremont  

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