Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto et fondatrice de Mana Ara cover
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#Intrapreneurs4Good

Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto et fondatrice de Mana Ara

Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto et fondatrice de Mana Ara

28min |21/12/2018
Play
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28min |21/12/2018
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Description

Dans ce podcast vous découvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondé Manahara, qui facilite la mobilité pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens après la naissance de ses enfants, a prototypé l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’être intrapreneur, c’est aussi avoir un rôle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

00:00 - De contrôleuse de gestion à intrapreneure
J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis très longtemps.

03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
Je commençais à tourner en rond derrière mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait à un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvé les réponses, donc je me suis dit que j’allais créer ma propre mission.

04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’être un vrai acteur du changement. J’ai décidé de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

06 :47 – Quand l’envie fait émerger l’idée
J’avais une envie, mais pas d’idée. Je n’étais ni spécialiste de l’automobile ni de la réparation mais j’adore développer des modèles économiques durables, rentables, pérennes. J’ai passé du temps à chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer à un monde meilleur.

11 :08 - La première action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour créer le terreau fertile
Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau être force de convictions, on n’y arrivera pas.
On oppose toujours le business au social. C’est à nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en être convaincu soi-même pour pouvoir convaincre les autres.

14 :20 - Un projet d’aide à la mobilité
Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultés sur l’entretien et la réparation des véhicules car la mobilité est le premier frein à l’emploi.

17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modèles économiques par l’action
Je n’ai pas terminé de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquête clients par d’autres moyens et de nouveaux marchés qui s’ouvrent à nous.
Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mène du potentiel de l’innovation sociale.

21 :03 – Pour être Intrapreneur4Good il faut avoir une vision à long terme
Il faut avoir une vision à long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, où l’on est jugés sur nos objectifs de l’année. Là on s’inscrit dans une démarche sur plusieurs années, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaître ses savoir-faire
Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment où j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osé. J’avais trop de barrières, de points de blocage.
Au début je ne voulais plus entendre parler du contrôle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrée sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui était en moi.

27 :06 - Et dans 5 ans ?
Dans 5 ans j’aimerais être slasheuse, continuer à aider une multinationale à vraiment changer les choses. Mais aussi réaliser...

Description

Dans ce podcast vous découvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondé Manahara, qui facilite la mobilité pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens après la naissance de ses enfants, a prototypé l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’être intrapreneur, c’est aussi avoir un rôle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

00:00 - De contrôleuse de gestion à intrapreneure
J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis très longtemps.

03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
Je commençais à tourner en rond derrière mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait à un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvé les réponses, donc je me suis dit que j’allais créer ma propre mission.

04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’être un vrai acteur du changement. J’ai décidé de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

06 :47 – Quand l’envie fait émerger l’idée
J’avais une envie, mais pas d’idée. Je n’étais ni spécialiste de l’automobile ni de la réparation mais j’adore développer des modèles économiques durables, rentables, pérennes. J’ai passé du temps à chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer à un monde meilleur.

11 :08 - La première action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour créer le terreau fertile
Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau être force de convictions, on n’y arrivera pas.
On oppose toujours le business au social. C’est à nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en être convaincu soi-même pour pouvoir convaincre les autres.

14 :20 - Un projet d’aide à la mobilité
Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultés sur l’entretien et la réparation des véhicules car la mobilité est le premier frein à l’emploi.

17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modèles économiques par l’action
Je n’ai pas terminé de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquête clients par d’autres moyens et de nouveaux marchés qui s’ouvrent à nous.
Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mène du potentiel de l’innovation sociale.

21 :03 – Pour être Intrapreneur4Good il faut avoir une vision à long terme
Il faut avoir une vision à long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, où l’on est jugés sur nos objectifs de l’année. Là on s’inscrit dans une démarche sur plusieurs années, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaître ses savoir-faire
Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment où j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osé. J’avais trop de barrières, de points de blocage.
Au début je ne voulais plus entendre parler du contrôle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrée sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui était en moi.

27 :06 - Et dans 5 ans ?
Dans 5 ans j’aimerais être slasheuse, continuer à aider une multinationale à vraiment changer les choses. Mais aussi réaliser...

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Dans ce podcast vous découvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondé Manahara, qui facilite la mobilité pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens après la naissance de ses enfants, a prototypé l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’être intrapreneur, c’est aussi avoir un rôle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

00:00 - De contrôleuse de gestion à intrapreneure
J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis très longtemps.

03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
Je commençais à tourner en rond derrière mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait à un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvé les réponses, donc je me suis dit que j’allais créer ma propre mission.

04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’être un vrai acteur du changement. J’ai décidé de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

06 :47 – Quand l’envie fait émerger l’idée
J’avais une envie, mais pas d’idée. Je n’étais ni spécialiste de l’automobile ni de la réparation mais j’adore développer des modèles économiques durables, rentables, pérennes. J’ai passé du temps à chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer à un monde meilleur.

11 :08 - La première action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour créer le terreau fertile
Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau être force de convictions, on n’y arrivera pas.
On oppose toujours le business au social. C’est à nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en être convaincu soi-même pour pouvoir convaincre les autres.

14 :20 - Un projet d’aide à la mobilité
Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultés sur l’entretien et la réparation des véhicules car la mobilité est le premier frein à l’emploi.

17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modèles économiques par l’action
Je n’ai pas terminé de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquête clients par d’autres moyens et de nouveaux marchés qui s’ouvrent à nous.
Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mène du potentiel de l’innovation sociale.

21 :03 – Pour être Intrapreneur4Good il faut avoir une vision à long terme
Il faut avoir une vision à long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, où l’on est jugés sur nos objectifs de l’année. Là on s’inscrit dans une démarche sur plusieurs années, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaître ses savoir-faire
Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment où j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osé. J’avais trop de barrières, de points de blocage.
Au début je ne voulais plus entendre parler du contrôle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrée sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui était en moi.

27 :06 - Et dans 5 ans ?
Dans 5 ans j’aimerais être slasheuse, continuer à aider une multinationale à vraiment changer les choses. Mais aussi réaliser...

Description

Dans ce podcast vous découvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondé Manahara, qui facilite la mobilité pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens après la naissance de ses enfants, a prototypé l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’être intrapreneur, c’est aussi avoir un rôle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

00:00 - De contrôleuse de gestion à intrapreneure
J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis très longtemps.

03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
Je commençais à tourner en rond derrière mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait à un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvé les réponses, donc je me suis dit que j’allais créer ma propre mission.

04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’être un vrai acteur du changement. J’ai décidé de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

06 :47 – Quand l’envie fait émerger l’idée
J’avais une envie, mais pas d’idée. Je n’étais ni spécialiste de l’automobile ni de la réparation mais j’adore développer des modèles économiques durables, rentables, pérennes. J’ai passé du temps à chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer à un monde meilleur.

11 :08 - La première action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour créer le terreau fertile
Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau être force de convictions, on n’y arrivera pas.
On oppose toujours le business au social. C’est à nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en être convaincu soi-même pour pouvoir convaincre les autres.

14 :20 - Un projet d’aide à la mobilité
Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultés sur l’entretien et la réparation des véhicules car la mobilité est le premier frein à l’emploi.

17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modèles économiques par l’action
Je n’ai pas terminé de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquête clients par d’autres moyens et de nouveaux marchés qui s’ouvrent à nous.
Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mène du potentiel de l’innovation sociale.

21 :03 – Pour être Intrapreneur4Good il faut avoir une vision à long terme
Il faut avoir une vision à long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, où l’on est jugés sur nos objectifs de l’année. Là on s’inscrit dans une démarche sur plusieurs années, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaître ses savoir-faire
Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment où j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osé. J’avais trop de barrières, de points de blocage.
Au début je ne voulais plus entendre parler du contrôle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrée sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui était en moi.

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Dans 5 ans j’aimerais être slasheuse, continuer à aider une multinationale à vraiment changer les choses. Mais aussi réaliser...

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