Speaker #0Iggyo les potes, bienvenue à tous sur Investia, j'espère que vous allez bien, j'espère que tout se passe bien dans vos vies, que vous profitez bien de l'été. Moi ça va très bien les mecs, je suis très content là parce que je reviens de deux semaines de vacances, une semaine où j'étais allé faire une tournée de tournois de tennis. J'ai tellement d'anecdotes, un jour j'en parlerai, c'était lunaire. En gros, genre, l'idée, c'est que c'est dans le sud-ouest, et t'as plein de tournois à peu près dans la même zone, tu vois, dans le même périmètre, vu qu'il y a plein de petits clubs, et genre, tu t'inscris à, je crois que je m'étais inscrit à 7, 8 tournois, donc ça fait genre une quinzaine de matchs dans la semaine, je suis revenu, j'étais mort. Des matchs de ouf contre des gosses de 14 ans qui sont trop forts. C'est terrible. Ça, c'est vraiment terrible. Il y a des sports comme ça. Je trouve qu'il y a le tennis et le ski en particulier. Où genre, c'est un cheat code d'apprendre quand t'es petit. Le tennis, j'ai appris à... j'ai appris, est-ce que j'ai vraiment appris le tennis, je sais pas, mais genre je joue depuis que j'ai 20 ans, ouais, 20 ans, 22 ans, et du coup, bah j'ai pas tous les vrais principes, tu vois, toutes les bases que t'apprends quand t'as 2-3 ans comme au ski, ou pareil, le ski j'ai appris à 18 ans, et en fait, tu reçois des conseils de mecs qui ont appris à 2 ans, littéralement 2 ans, qui te disent oui, mets les épaules dans la pente. Mais mec, comment ça, mettre les épaules dans la pente, ça ne veut rien dire, ce que tu dis. Tu sens. Donc non, ça c'est vraiment des trucs que j'aurais aimé apprendre. Et après, une petite semaine dans l'air frais en Bretagne. Donc très content, là, je reviens de vacances. Je suis vraiment chaud, on va relancer tout ça dans le podcast, on va tenter des nouveaux trucs. Donc j'espère que ça va être sympa, mais en tout cas... Je suis de très bonne humeur aujourd'hui, les amis, j'espère que c'est votre cas. Let's go pour un petit podcast d'une trentaine de minutes, je vous rappelle le principe de Investia. C'est un podcast dans lequel on parle de trucs que j'écris de manière régulière dans un notion à moi, autour de l'investissement, du marché, autour aussi de la productivité, du bien-être, de plein de trucs un peu différents comme ça, qui sont tous les trucs qui touchent au sujet qui m'intéresse. et donc je fais des petits écrits, des petites notes, et je vous les lis et on en discute. Let's go, allons-y, j'ai 4-5 écrits de sujets différents, donc ça va être assez sympa sur tout ça. Les altcoins, bon, les altcoins performent en ce moment, c'est assez rare pour le dire, et du coup ça permet aussi de faire un point sur ma vision par rapport aux altcoins, et comment je me positionne, parce que j'ai remarqué qu'il y avait pas mal de flux aussi. Dans le sens où, en fait, quand j'ai commencé mes vidéos, c'est vraiment, je prenais un altcoin et je l'expliquais. Et ça, j'en souviens, j'avais discuté avec Asher à l'époque, qui m'avait dit, toi, t'es mort. Et je ne comprenais pas pourquoi. Il me disait, toi, t'es mort. Tout le monde va croire que tu as investi dans chacun des altcoins. Et du coup, tu vas te faire démolir par les gens. Et je me suis fait démolir. Bon, après, c'est Twitter. Twitter, on n'est pas la vraie vie. Mais du coup, je prenais chacun des altcoins pour essayer de l'expliquer. et donc j'ai eu un peu cette étiquette de mec qui fait du contenu sur les altcoins, ce qui est vrai en fait, je fais du contenu sur les altcoins, c'est pas une étiquette. Mais j'aimerais vous expliquer un peu ma représentation des altcoins. Il y a souvent cette phrase 99% des altcoins iront à zéro. Alors, j'ai pas fait de calcul précis, mais je pense que c'est l'une des statistiques les plus vraies dans ce marché. Et si on regarde sur la courbe du risque, c'est ce qu'il y a de plus risqué en investissement. Pourtant, il y a un truc bien différent qu'on voit aussi, c'est tel projet crypto va tout exploser sur le long terme et je vendrai jamais mes tokens de tel projet. Et ça c'est ultra dangereux tout simplement parce qu'en fait, il faut vraiment comprendre une chose. Les altcoins peuvent faire des très beaux gains, d'accord ? Je sais que pour ceux qui sont sur le marché depuis quelques mois, c'est pas vraiment le truc à la mode, mais les altcoins peuvent permettre de faire des très gros gains. Par contre, il faut comprendre que les altcoins sont des investissements court terme. Regardez ces prix. Ça, c'est les projets qui étaient à la mode en 2020. Donc les Cardano, GMT, Atom, Matic, et il y avait beaucoup de gens qui disaient par exemple pour Matic et Atom, ça je vais hold sur 10 ans par exemple. Apecoin, Polkadot, Chiliz, etc. Bon, aucun n'a réussi à devenir un projet « adopté » , aucun n'a réussi à revenir à des niveaux intéressants ou à battre son ancien ATH. On est entre moins 50 et moins 95% de performance depuis le top. J'insiste sur le mot top de 2021. L'un des seuls contre-exemples de ça, c'est XRP, qui explose en ce moment, mais c'est tout. Et du coup, on est dans un marché de l'attention, où celui qui captera le plus de hype va être celui qui performera le mieux. Le truc, c'est que les projets nous vendent des promesses, d'accord ? Un projet vend une promesse, surtout en crypto. Et certaines promesses... ne sont juste pas tenues. Donc non, les altcoins ne sont pas des investissements long terme, ce sont des investissements court terme à garder sur un seul cycle, pour éviter de se manger moins 95% sur son investissement. Parce qu'en fait, il va y avoir un nouveau set meta, je pense qu'il va y avoir ça avec peut-être Hyperliquid, Tao, Psy, peut-être, de gens qui vont dire oui je hold ça sur 10 ans, parce que Tao c'est le bitcoin de l'IA, ou non, non, c'est un altcoin, et Tao peut performer, et ça il n'y a aucun doute là-dessus. Par contre... C'est mon avis, mais en tout cas, je ne vais pas du tout hold d'alcoin sur plus que ce cycle, parce que pour moi, les alcoins sont là pour acheter du Bitcoin. Et en ce moment, avec l'euphorie qui revient, le sentiment va changer. Les gens vont devenir beaucoup plus greedy, beaucoup plus optimistes sur le long terme. Et on aura le fameux « ça redescendra jamais » . Sauf que tout ça est faux, et c'est l'un des rares trucs que je peux vous affirmer avec certitude dans ce marché. Les seuls gros joueurs qu'on a actuellement, c'est Bitcoin et Ethereum. qui, à la limite, surtout pour Ethereum, peuvent être considérés pour une stratégie long terme. Le reste, c'est du court terme. Du coup, la question, c'est pourquoi concrètement est-ce qu'on prend ce risque ? Pourquoi on ne peut pas juste focus Bitcoin, simplement ? Pour ce cycle, et jusqu'à maintenant, en fait, ça aurait été très bénéfique pour le coup. Bitcoin lead majoritairement le marché depuis le début. L'objectif, et ça c'est mon point de vue, c'est d'investir dans les altcoins pour réussir à extraire une meilleure performance que Bitcoin, ce qui nous permettra, avec les gains générés, d'accumuler encore plus de Bitcoin que si on l'avait acheté directement. C'était simple à réaliser en 2017, c'était un peu moins simple en 2020, c'est devenu compliqué maintenant. Donc pour ceux qui ne veulent pas s'embêter, oui, Bitcoin est le meilleur actif en termes de performance depuis 10 ans, et Bitcoin avec l'or sont pour moi les deux meilleurs investissements de ce siècle. Pour ceux qui comme moi prennent le temps de comprendre l'écosystème, qui veulent aller un peu plus loin dans la courbe de risque, qui veulent aller chercher un peu plus de rendement, n'oubliez pas que les altcoins sont loin d'être des investissements long terme, et j'insiste vraiment sur ça, sur ce point altcoin. Sujet suivant. Alors en fait, d'habitude je les mets dans l'ordre, là j'en ai fait plein, donc je les sélectionne pour que ça soit un peu cohérent, on va voir. Être discipliné, c'est dur quand tout va bien. Jusqu'à... après je dis jusqu'à, mais en vrai ça m'arrive encore maintenant, mais jusqu'à environ mes 22 ans, j'avais un truc qui me pourrissait la vie. C'était une sorte d'effet yo-yo. Je pense que beaucoup vont s'identifier dans ça. Je faisais les choses que... sous la pression. J'étais le genre de mec qui, par exemple, ne pouvait pas faire de sport sans compétition. On était obligé de faire un match, tu vois. Je ne pouvais pas faire de jeu sans compter les points. Je révisais en faisant des nuits blanches une semaine avant les examens et le reste du temps, je n'en avais rien à battre et je ne travaillais pas. Et en fait, c'était chiant parce que je me disais à chaque fois, ok, là, je veux, je sais pas, maigrir ou m'affiner pour avoir un meilleur physique et être plus performant. Ok, j'allais faire gaffe à ce que je mangeais, limiter les sucres, un bon déficit calorique, du sommeil, etc. Je perdais du poids et une fois que j'avais perdu du poids, je me relâchais, je commençais à bouffer de la merde, à moins m'entraîner parce que j'avais atteint ce stade-là et que je perdais cette discipline. Et j'ai aussi remarqué ça dans les vidéos, par exemple. En fait, sur YouTube... T'as toujours des périodes avec des sortes de momentum où les vidéos marchent bien, tu vas avoir une vidéo qui va bien marcher, du coup la vidéo d'après va aussi bien marcher parce que l'algorithme te pousse vu qu'il a vu que les gens s'intéressaient à tes anciennes vidéos, et donc t'as une sorte de momentum de 4-5 vidéos qui se créent. Et après t'as des fois où t'as des momentum un peu négatifs, où du coup t'as une vidéo qui marche moins bien et t'es dans une moins bonne phase. Et quand les vidéos marchaient moins bien, c'était les moments où je travaillais beaucoup plus pour qu'elles marchent mieux, parce que ça m'énervait. Par contre, quand ça marchait bien, j'étais plus chill, j'étais plus... Ok, c'est cool. Et du coup, peut-être que je faisais moins attention aux détails. Et derrière, ça engendrait qu'on retourne dans un momentum moins cool. C'est beaucoup plus dur d'être discipliné quand tout va bien. Parce que la douleur, l'inconfort, c'est un moteur extrêmement puissant. C'est le bon vieux gasoil bien polluant, pas trop cher, mais qui fait le taf. Et donc, on est beaucoup à juste tourner, à marcher à la douleur, à l'inconfort. Notre motivation, notre discipline est basée sur la douleur. Sauf que, quand on a fait suffisamment pour que derrière la douleur s'est le stompe, ok j'ai maigri, la douleur c'était de me sentir gros. on n'a plus de carburant, on ne peut plus avancer, on ne sait plus quoi faire. Et on est condamné à faire le yo-yo toute notre vie, comme ça. Douleur, satisfaction, j'arrête. Douleur, satisfaction, j'arrête. Dans les relations aussi, ça m'est déjà arrivé. Je pense que ça vous est déjà arrivé aussi. Ah putain, là, ça fait longtemps que je n'ai pas contacté tous ces potes. Je me suis un peu isolé parce que j'ai trop travaillé. Vas-y, je vais faire attention. Je vais appeler tel pote, tel pote. Tu le fais. Pareil avec les grands-parents. Les grands-parents, c'est le bon exemple aussi. Et après, tu le fais moins. Parce que c'est bon, tu ne te sens plus seul. Tu as comblé ce problème, cette douleur. Et pour rester discipliné quand tout va bien, je pense qu'il faut changer le carburant. La douleur, il faut la voir un peu plus comme une sorte de nitro, pour les bons amateurs de vitesse, de Fast & Furious à l'ancienne. T'as le carburant de base, et t'as la douleur, l'inconfort, qui est aussi très puissant, qui est une sorte de nitro dans ta voiture, qui te met un gros boost pour aller un peu plus vite. Mais ça ne peut pas, tu peux pas mettre de la nitro en ton carburant, tu vois. Et l'objectif, c'est plus de vivre avec une sorte de discipline, comment on peut appeler ça, une discipline motivationnelle, une discipline basée que sur la motivation, la douleur, mais plutôt une discipline plus... structurel, plus inné. Et selon moi, pour ça, il faut deux choses. Il faut créer des systèmes. Parce qu'en fait, la discipline, c'est aléatoire. Les systèmes, ça l'est moins. J'avais des périodes, par exemple, où je faisais moins de cadeaux à ma copine. Des fois, je fais des cadeaux, des fois, je fais moins de cadeaux, parce que des fois, j'y pense, des fois, je pense à d'autres trucs, je suis concentré sur le taf et je le fais beaucoup moins. Et je me suis dit, ok, je dois instaurer une sorte de petit système pour lui faire, allez, un cadeau tous les mois. Et donc je me suis dit, tu fais un cadeau par mois. C'est genre, c'est dans ma to-do list, tu vois. Alors oui, c'est beaucoup moins glamour. Forcément, tu perds le glamour, tu perds l'intention. Mais j'ai envie de vous dire, il n'y a aucun glamour quand tu ne fais pas de cadeau parce que tu as oublié. Et surtout, je pense que ça permet de tenir un rythme sur une bien plus grande période. Parce que est-ce que dans 20 ans, tu auras gardé la discipline ou la motivation de le faire ? Pas sûr, tu vois. Et créer des systèmes qu'on peut tenir pendant des années, c'est la base. Le jeu d'intermittent. Pas de sucre après manger, par exemple. Aller marcher une heure par jour, peu importe en fait. Mais l'objectif, c'est vraiment de le faire surtout sans objectif et sans douleur. Et ensuite, un truc qui est très puissant, je pense, c'est le côté identitaire. Si je vous dis, je fais du sport ou je suis sportif, c'est quoi la différence ? La différence, c'est que faire du sport, c'est une action. Être sportif, c'est se définir, c'est baser une partie de sa personne autour du sport. On crée une marque identitaire. Donc forcément, si je dis je suis sportif, si je vous dis là je suis sportif, je suis quelqu'un de sportif, je vais être beaucoup plus discipliné parce que si je perds cet attribut, je perds une partie de ce qui me valorise, parce que c'est cool d'être sportif. Et on avait fait par exemple des études avec les fumeurs. Un fumeur, on a pris deux types de groupes et on leur disait, ok, quand tu arrêtes de fumer, Les gens, si t'as souvent cette pression, ah, tu fumes pas, tu veux une clope ? Non, j'ai arrêté de fumer. Ça, c'est l'action. Ou alors, tu peux dire, non, je suis devenu non-fumeur. Ou alors même, je suis devenu sportif, je suis devenu sain. Bizarre de dire je suis devenu sain, mais... Et la différence dans les gens qui tenaient ou pas était colossale parmi ceux qui disaient, je suis devenu non-fumeur. Parce qu'ils ont ancré leur motivation en eux, dans leur identité. C'est devenu une base de leur personne. Et je pense que pour maintenir une discipline, il faut inscrire certains... comportement qu'on veut garder dans notre identité et créer des systèmes simples pour les tenir. Par exemple, dans mon identité, de trucs qui me valorisent et que j'aime bien dire, qu'est-ce que je peux dire ? Je peux dire que je suis sportif, que je suis... Ah, c'est intéressant, j'ai même pas réfléchi. Que je suis... autonome, ou en tout cas que je suis quelqu'un qui prend des décisions et qui est capable de prendre action. Que je suis... quelqu'un qui ne subit pas les réseaux, ou en tout cas j'essaye de l'avoir de moins en moins, et c'est beaucoup plus puissant que dire juste j'ai arrêté d'aller sur TikTok, moi je suis jamais allé sur TikTok mais sur Instagram, j'ai arrêté d'aller sur Instagram. Donc si vous voulez garder une discipline, coupez la douleur, utilisez-la comme un nitro, et créez des systèmes et des, comment on pourrait dire, des aspects identitaires. On peut parler un petit peu plus crypto avec les Etats-Unis, il y a eu beaucoup de mouvements depuis que Donald Trump est président. avec les tarifs, la guerre, etc. Mais le Boug n'a pas lâché le cap sur les cryptos. Et c'est quand même important de le souligner. Bien sûr qu'il y a des pôles de travail avec Trump qui ne fait que signer des trucs, évidemment. Mais les États-Unis avaient dit qu'ils feraient des cryptos à une priorité, c'est un bien grand mot, mais en tout cas, ils s'occuperaient de l'affaire et ils l'ont fait. Et on a trois lois très importantes qui sont en discussion aux États-Unis en ce moment. je sais pas si vous les avez vu passer La première c'est le Crypto Genius Act, en gros c'est une loi qui veut établir une sorte de cadre réglementaire pour les stablecoins adossés au dollar. Et elle cherche à positionner les stablecoins comme une sorte d'alternative aux monnaies de banque centrale, les fameuses CBDC, en précisant, et ça c'est très important, que la réserve fédérale, la banque centrale, n'a pas l'autorité d'émettre une CBDC. Une CBDC, peut-être que ça ne vous parle pas, c'est terrifiant. En gros, une CBDC, c'est une monnaie numérique. Donc tu aurais ton application et tu aurais ta crypto euro, tu vois, qui est créée par la banque centrale. Et du coup, vu que tu n'as pas ton billet, la banque centrale ne peut pas te reprendre ton billet, ton billet c'est ton billet, tu vois. là c'est elle qui qui gère le code, tu vois, si tu codes. Et donc, techniquement, la banque centrale, elle peut te dire, sur ta CBDC, ah, t'as 1000€ sur ton compte, ok. Par contre, si tu les dépenses pas avant, dans 30 jours, ils disparaissent. Si tu peux avoir des bonus, tu vois, ils peuvent compter double pendant une journée. Ils peuvent compter à 50%, pour telle ou telle raison. Ils peuvent te les bloquer, te bloquer une partie de ton épargne. C'est terrifiant, il y a un contrôle sur les CBDC qui est très... terrifiant et on a des belles lois qui sont en train de passer sur l'anti-CBDC et ça clairement. On a aussi le Digital Assets Market Clarity Act, en gros qui est une loi qui veut clarifier la régulation des actifs numériques et répartir les responsabilités entre l'ASIC pour les titres et ce qu'on appelle la CFTC pour les commodités. Du coup en gros ça permettrait de réduire tout ce qui est ambiguïté juridique pour les entreprises crypto et d'institutionnaliser beaucoup plus le marché crypto aux Etats-Unis. Ça donne une régulation propre et claire, on sait qui s'occupe de quoi. C'est une loi qui est en train d'avancer, qui part au Sénat, qui doit l'examiner. Et on a aussi une dernière loi qui est la loi anti-CBDC. Je vous en avais parlé, l'anti-monnaie de banque centrale, qui interdirait à la Réserve fédérale d'émettre une monnaie numérique de banque centrale. Donc c'est très bon pour la vie privée, mais ça reste pour l'instant un projet de loi, puisqu'il y a une opposition au Sénat, et apparemment elle pourrait ne pas obtenir les 60 voix nécessaires pour être adoptée. C'est terrifiant. en vrai tous ces Tout ce qui se passe autour des banques centrales, la banque centrale, c'est une entité privée. Et le fait que c'est une entité privée, c'est un peu flippant, parce qu'elle fait ce qu'elle veut. Et tout ce qui se passe, je pense qu'il y a des gens, en fait c'est sûr, qui gravitent autour de tout ça, qui sont extrêmement puissants. Et le fait, par exemple, de créer une CBDC, ça profiterait à un très petit nombre de gens, mais extrêmement puissants. Et ça fait flipper. Bon, ça c'est aux Etats-Unis. Les Etats-Unis avancent bien, c'est des belles lois honnêtement. L'Europe... L'Europe... Bah y'a Mika, y'a Mika ! Y'a la loi Mika ! Bon, la loi Mika démonte toutes les entreprises, mais... J'sais plus qui disait ça. Genre y'a un grand proverbe, les Etats-Unis innovent, la Chine copie, l'Europe régule. Et putain que c'est terrifiant. Est-ce que, je me pose vraiment la question, est-ce que un jour, y'a un mec en Europe qui va se réveiller et qui va se dire putain mais en fait on a perdu... tous les monopoles qu'on avait parce qu'on a créé des cadres qui sont beaucoup trop restrictifs pour tout le monde. Je sais pas, genre, je ne comprends pas. Il y a certains trucs, je ne comprends pas comment c'est viable. Il y a des trucs tout cons, tu vois. Genre, maintenant que j'ai une entreprise, j'emploie des gens. Comment vous dire ? En fait, tu veux payer un mec 2000 euros, tu dois payer 2000 euros en plus. Mais pourquoi ? Pourquoi quand tu crées de l'emploi, tu dois payer le double de ce que tu donnes aux mecs ? Enfin, c'est... Bref. C'est assez terrifiant et pour la productivité, il y a un gap qui est en train de se créer qui est assez colossal. La productivité au Japon. En ce moment, mon algorithme YouTube est blindé de vidéos un peu déprimantes de mecs qui travaillent au Japon, qui font des vlogs. Ils filment leur vie qui est un peu pourrie, où en fait le mec il se lève à 5h. Il fait 3h de trajet de métro parce que Tokyo c'est immense. Je crois que Tokyo c'est 10 fois Paris. Donc ils font 3h de trajet. Au Japon, tu travailles énormément, donc ils travaillent de 9h à 23h, ils rentrent, 3h de trajet, ils dorment, ils se lèvent, ils dorment pas beaucoup, etc. Et en fait, au Japon, il y a une représentation du travail qui est très différente de chez nous. Déjà, au Japon, c'est le nombre d'heures de travail qui est valorisé. On préfère te voir à 22h sur ton bureau, même si tu fais semblant de travailler, parce que t'es là, plutôt que de te voir partir trop tôt parce que t'as fini en avance tout ce que tu devais faire, tu vois. Ensuite, au Japon, tu ne peux pas partir avant ton boss. C'est très mal vu. Donc apparemment les japonais ils ont deux métiers, ils ont le métier pour lequel ils sont payés, et ils ont le métier qu'ils font quand ils font semblant de travailler parce qu'ils ont fini tout ce qu'ils devaient faire, mais qu'ils doivent attendre que leur boss se casse. Donc en fait c'est un pays où en termes d'amplitude horaire ils font genre du 12-13 heures par jour, 6 jours sur 7, donc 70-80 heures semaine, et à votre avis, en termes de productivité, ils sont combien ? Ils sont combien de tièmes sur les 38 pays de l'OCDE ? En gros, l'OCDE, c'est 38 pays riches. Ils sont 32e. Alors qu'ils sont dans le top 3 d'heures travaillées en productivité. Ils sont 32ème. Donc les mecs sont complètement improductifs. Et ça donne quand même une très bonne réalité sur la productivité. On nous a programmé à un type de productivité. Qui est basé sur la présence. Qui est basé sur les heures que tu fais. Tu es payé à l'heure, etc. Et ça j'ai une belle anecdote de ça. Quand j'étais en stage à l'hôpital pendant mes études. L'hôpital, c'est tout un monde. Je pourrais faire un podcast sur ça. Ils m'avaient donné une présentation à faire. Je ne sais plus c'était sur quoi, sur un antibiogramme, un truc qui permet, bref, on s'en fout. Une présentation PowerPoint à faire avec tous les chefs, les médecins et tout, et un résumé d'un article scientifique. Et je l'ai fait en deux heures. Avec les IA, etc. C'était bien ce que j'ai fait, mais je l'ai fait très rapidement. Le truc, c'est qu'ils m'ont donné trois jours pour le faire. j'ai fait semblant de travailler pendant trois jours. Et je faisais semblant. J'avais déjà fini le truc et je faisais semblant de... Dès qu'il venait, t'avances, je suis en train de faire ça. Et je mentais sur le fait que j'avais fini. C'est fou. Parce que tu sais que tu es mal vu. Si t'as déjà fini, ça veut dire que t'as bâclé. Ou alors ils vont te remettre un truc. Toi, tu peux pas dire, j'ai fini. Ah bah vas-y, dans trois jours. Bah non. Et donc c'est très important de remettre en question, selon moi, toute cette histoire de productivité, surtout à notre époque avec l'IA et compagnie. Comment on est productif, concrètement ? Bah déjà, on peut savoir comment être productif en retournant la question. Comment on travaille beaucoup en nombre d'heures, mais au final on n'est pas productif ? Bah on regarde le Japon. Le Japon, c'est exactement ce qui se passe. Et pour moi, il y a trois raisons principales. Parce que, dans la journée... La productivité, c'est quoi ? C'est produire de la valeur par rapport à l'heure que tu passes au travail. Et pour moi, dans la journée, au lieu de faire ce qui est vraiment important, ce qui va vraiment produire 90% de la valeur, on va faire un mélange de trois choses. Des habitudes, des mauvaises habitudes. T'es sur ton téléphone, tu scrolles, tu vas checker tes mails, tu vas sur les réseaux, tu regardes l'actu, des trucs improductifs qui sont des mauvaises habitudes qu'on peut faire régulièrement. Ça, c'est terrifiant, je le faisais, il y a un pote qui m'a dit, note le à chaque fois que tu le fais et genre je suis en train de taffer et pour x ou y raison je prends mon tel et je fais un truc inutile et je me suis rendu compte je le fais genre 10 15 fois par jour tu vois donc des mauvaises habitudes ce qui nous rend improductif avoir l'air occupé de vouloir montrer que tu es en train de faire un truc et se sentir productif donc en gros comment on se sent productif sans l'être on fait des tâches inutiles ou plein de petites tâches à faible effort qui au final servir à rien tu vois Répondre à un mail checker des datas regarder les commentaires des vidéos youtube je sais pas tu vois c'est le truc que tu te dis ah je suis en train de bosser non tu sers à rien tu ne produis rien et c'est mon gros travail de l'année je sais très très très dur honnêtement de couper ça mais si on coupe ça et qu'on se concentre vraiment sur être efficace faire les choses importantes on pourra avancer beaucoup plus vite dans nos projets et gagner du temps pour Pour la suite de notre vie, en fait, parce que si tu fais en 4 heures ce que tu pourrais faire en 8 heures, et je pense qu'énormément de gens pourraient faire ça, bah t'as fini à 14 heures. Donc soit tu continues de travailler et tu prends de l'avance et tu deviens beaucoup plus productif, soit tu vis ta vie et t'es comment ? Bah tu sors, tu vas faire du sport, tu fais ce que tu veux, tu vois, t'as une liberté qui est folle. Après, évidemment, moi, je suis entrepreneur, donc j'organise mes journées comme je veux. Quand on est salarié, c'est un peu différent, mais ça peut aussi nous permettre de comprendre comment les choses fonctionnent en étant salarié. Genre, être productif, ça nous permet de nous ajuster, tu vois. Si tu veux être très productif, t'es productif le matin, boom. Après, en fonction de si tu veux grimper dans ton entreprise, tu peux montrer de la productivité, continuer, prendre des initiatives, etc. Ou alors, si tu veux être plutôt chill, tu peux... faire travailler le matin et après de chier l'après-midi j'en sais rien bref ça ça dépend de tout ça je suis jamais allé au japon il paraît que c'est sympa mais il paraît que les habités au japon et visuels au japon c'est terrible du coup le japon est pas productif alors qu'ils font plein d'heures de travaux en écrivant le truc d'avant sur le japon je me suis demandé mais c'était qui les plus productifs concrètement sur la liste des 38 là et bien figurez vous A votre avis là, demandez-vous. Moi je pensais que c'était genre la Suède ou un truc comme ça. Les deux pays les plus productifs, c'est numéro 1 l'Irlande, numéro 2 la Norvège. Alors l'Irlande c'est un peu biaisé. Parce qu'en fait l'Irlande c'est le siège de Apple et compagnie parce qu'il y a moins d'impôts. Donc la productivité horaire est un peu biaisée. Donc on va plutôt regarder la Norvège. En moyenne en Norvège, ils travaillent entre 33 et 34 heures par semaine. C'est même en train de diminuer. Donc c'est bien moins que la moyenne des autres pays, et pourtant, c'est les plus productifs. Ils sont aussi dans le classement des plus heureux, ils sont en bonne santé, la Norvège c'est cool, ils courent vite, c'est sympa, tu vois. C'était viking, c'était bien la Norvège. Ah bah à part, ça serait bien qu'ils arrêtent de tuer des baleines, mais bref. Donc comment ils font, en Norvège ? Apparemment, la méthode norvégienne, c'est basé sur trois principes. La formation, l'efficacité, la technologie. La formation, elle est facilitée par l'État. Ils financent beaucoup les études longues, plutôt orientées, maths, ingénierie, etc. Et les enfants, ils travaillent beaucoup sur tout ce qui va être résolution de problèmes, autonomie, logique, des trucs utiles de la vraie vie. Est-ce qu'apprendre par cœur des analyses de 25 textes pour le bac de français n'est pas utile ? Non, pas du tout, c'est quand même important de savoir que Thérèse Desqueroux, elle vit dans une éternulité. Putain, c'est là les techniques, je sais pas s'il y en a qui l'ont. C'était terrible. Pourtant, j'ai eu 20 au bac de français à l'oral. À l'écrit aussi d'ailleurs. Mais inutile. Bref, ensuite, donc, la formation. Formation basée beaucoup sur la résolution de problèmes, l'autonomie, la logique. Ils font beaucoup d'études longues aussi. Mais d'études longues... utile pas des études de communication ou truc un peu inutile bref ensuite l'efficacité dans les entreprises norvégiennes il n'y a pas de présentéisme tu as fini tu pars tu es basé sur ce que tu produis on a une hiérarchie aussi qui est très horizontale les employés sont beaucoup en autonomie il n'y a pas de tu fais semblant de travailler ou quoi et c'est vraiment basé sur ce que tu produis tu as une tâche à faire tu dois bien la faire on s'en fout du reste et Dernière chose, et ça c'est très important selon moi, ils sont à fond dans la technologie, dans l'automatisation. Les process doivent être rapides, on utilise les nouveaux logiciels qui sortent, on automatise les trucs qui prennent mille ans. J'ai vu des trucs à l'hôpital français les mecs, mais c'est à se taper la tête contre les murs. Des pc mais qui datent de l'an 2000, tu dois traverser tout l'hôpital pour envoyer un truc à la secrétaire parce qu'elle veut pas que tu lui envoies en mail ou en fax. Et un jour, j'en souviens, on m'a dit de faire un compte-rendu de tout un mode d'emploi, de 50 pages sur une machine, je ne sais plus ce que c'était, des mesures biologiques, à la main, tout seul, écrit comme ça. Donc la productivité en Norvège, c'est formation, technologie, efficacité. Voilà comment on est productif à utiliser chez nous, parce que je pense que ça s'applique aussi à une échelle un peu plus micro qu'à un grand pays. Combien de temps on est ? 27 minutes, ok, dernier sujet, dernier sujet intéressant, la vie récompense ceux qui sont relâchés, le tennis, quel sport horrible, dans les matchs de tennis, c'est toujours, toujours, toujours le même pattern, c'est abusé, au début du coup tu rencontres le mec, ouais salut ça va, allez vas-y on va jouer, tu t'échauffes avec le mec, et c'est le moment où tu te jauges un peu, tu vois, c'est les premières frappes, tu dois jouer gentil, mais tu vois le niveau du mec, ensuite tu fais quelques volets, échauffement volet, et un échauffement service, tu fais deux services de chaque côté, deux trois services de chaque côté, Et du coup, à chaque fois, pendant le chauffement service, tu regardes le service du mec, parce que c'est important le service, et ça montre beaucoup. Et c'est toujours pareil, tout passe bien. Beau geste, bien relâché, ça tape bien, tu te dis, oh putain, tu stresses. À chaque fois, je stressais au début. Je me disais, ça va être dur vu qu'il sert comme ça. Et sauf qu'en fait, 99% du temps, en match, tout début du match, le mec fait des services. Faute, moins fort, moins relâché. moins régulier. Toujours, toujours, toujours pareil. Alors que c'est genre 5 minutes après, tu vois, tu t'échauffes, ah vas-y, on y va, et c'est match. C'est exactement pareil pour les autres gestes, mais pour le service, c'est vraiment marquant. Et en fait, il y a un état dans l'ensemble de nos sphères de vie qui est très intéressant. C'est la notion de relâchement. Parce que c'est ça qui fait la différence entre l'échauffement et le match. Le mec est relâché à l'échauffement, mais pas relâché en match. Le relâchement C'est une sorte de truc un peu mystique, où t'es dans un état parfait entre détachement et contrôle, t'es pile au mieux. Et c'est l'état qui permet d'être optimal dans ce qu'on fait, parce que ça supprime un peu la notion de contrôle toxique. On avait parlé dans un autre podcast de la loi de l'attraction, en fait cette notion de détachement, de relâchement pardon, c'est exactement la même chose. Et c'est tellement important d'être relâché. Sauf que le détachement ça... le relâchement, je veux dire plein de fois détaché au lieu de relâché sauf que le relâchement ça a plusieurs dimensions ça a la dimension physique t'es relâché dans tes gestes physiquement même quand tu respires, tu vois quand t'es stressé tu respires plus la dimension un peu plus spirituelle intentionnelle, plus on veut contrôler quelque chose, plus on veut obtenir un truc, plus ça crée une sorte de boule d'énergie un peu négative et on perd cette notion de relâchement Et j'ai vraiment beaucoup réfléchi sur le rel Et je pense que même si ça dépend des sphères, pour le trouver, ça vient de trois choses. Le relâchement, ça vient, un, d'une confiance, mais pas de n'importe quelle confiance, une confiance créée par le travail, la répétition, la connaissance de son niveau. Quand j'ai fait mes premières conférences, j'étais hyper crispé, et au bout d'un moment, tu te rends compte que ça se passe bien, j'étais relâché, et j'étais beaucoup plus fort. Donc ça vient d'une confiance, mais créée par le travail. par la répétition et l'accumulation de connaissances. Ça vient aussi d'un effort un peu sans attache. On veut gagner, donc on fait l'effort nécessaire, mais on n'est pas vraiment attaché à la victoire dans un sens négatif. C'est pas parce que je perds, que je perds de ma valeur. Et en gros, je donne tout, mais je ne vais pas m'évaluer à la fin. Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai juste tout donné, point. Le match, là, j'ai tout donné, c'est tout ce que j'ai fait. Donc ça vient de ça, ça vient d'une sorte de détachement assez sp... spéciale. Pas parce qu'on s'en fout, parce qu'en fait on sait qu'on fait ce qu'il faut, mais qu'on n'a pas d'attente. Et je pense que cette notion de relâchement, elle vient de ça. Elle vient d'une confiance, elle vient d'un effort sans attache, et d'une sorte de détachement. Parce qu'on sait qu'on fait ce qu'il faut. Et elle est très importante à explorer, cette notion de relâchement. Et au final, elle vient du travail. Parce que le travail crée de la confiance. d'une perte d'ego, parce que l'ego nous conditionne à regarder les résultats de manière un peu trop personnelle, donc ça crispe, il faut réussir un peu à tuer cet ego, c'est dur, et plus on met d'énergie dans un travail, plus on y attache son ego. Si je mets 20 heures dans un script, je vais y attacher mon ego, parce que ça me représente, ça représente mon travail. Et ça vient aussi d'une sorte de calme intérieur, qui permet de ne pas spécialement attendre quoi que ce soit de ce qui va se passer. très très important d'aller chercher ce notion de relâchement, je pense qu'on va l'explorer dans les prochains podcasts. En parlant de podcast, c'est la fin de celui-ci, j'espère que vous avez passé un bon moment, dites-moi ce que vous pensez de la durée de 30 minutes, je peux réfléchir à faire moins court, plus court, à voir en fonction de vos retours, mais ça me permet d'explorer pas mal de sujets sans spécialement perdre le rythme. Merci beaucoup d'avoir écouté tout ça. C'était Lovig. On se retrouve la semaine prochaine. Bonne semaine à tous. Amusez-vous bien, profitez bien et réfléchissez à cette notion de relâchement. Ciao les potes.