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Créer un rhum au Japon quand on n’est pas distillateur : il l'a fait ! Le parcours de François Combes installé à Okinawa cover
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Itinéraires Singuliers

Créer un rhum au Japon quand on n’est pas distillateur : il l'a fait ! Le parcours de François Combes installé à Okinawa

Créer un rhum au Japon quand on n’est pas distillateur : il l'a fait ! Le parcours de François Combes installé à Okinawa

41min |21/10/2025
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41min |21/10/2025
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Description

Itinéraires Singuliers consacre cet épisode à François Combes, fondateur de Nagura, et à ce que son parcours révèle de l'entrepreneuriat artisanal au Japon, dans l'archipel d'Okinawa où tradition agricole et innovation se rencontrent.

Pharmacien de formation, arrivé au Japon dans les années 90 pour un lancement produit, François n'avait pas prévu d'y rester. Mais l'opportunité devient ancrage. Après une carrière en laboratoires, distribution, pharmacies, puis immobilier, il développe un sens aigu du terrain : observer les ouvertures, y entrer, apprendre en marchant.

C'est l'immobilier qui le conduit à Ishigaki, perle d'Okinawa tournée vers la canne à sucre, le wagyu et une ruralité farouchement protégée. Là où d'autres voient les contraintes d'une île isolée, il perçoit une évidence : après le whisky et le gin japonais, pourquoi pas un rhum japonais enraciné dans le terroir d'Ishigaki ?

Sa méthode est directe : se lancer, apprendre en faisant, résoudre un problème par jour.

Plutôt que de racheter l'existant, il construit sa distillerie. Deux ans plus tard, première production, premier verdict : « C'est bon. »

Nagura revendique une identité japonaise claire. Canne sélectionnée localement et résistante aux typhons, coupe à la main, pressage immédiat, distillation confiée à un spécialiste du whisky pour viser la précision. Rien ne se perd : feuilles et bagasse repartent chez les éleveurs, vinasse en amendement. Peu de plastique, pas de boîte, étiquettes japonaises.
Une petite équipe de cinq à six personnes, dont une unité locale de travailleurs handicapés pour le pressage - manière concrète de « rendre à l'île ».

Côté marché, François choisit le circuit court : d'abord Ishigaki, puis Miyako et Okinawa, avant quelques adresses à Tokyo, Kyoto et Osaka. L'objectif : une marque premium qui s'impose par la dégustation et la recommandation des bartenders.

L'épisode démonte aussi quelques mythes. Monter une société au Japon n'est pas le plus difficile. Les vrais obstacles sont la banque locale qui prend son temps, la logique administrative et le respect des zones agricoles.
La clé, selon François, c'est la constance : parler japonais, être sur le terrain, accepter la lenteur initiale, livrer à l'heure, écouter les critiques. Viser la perfection opérationnelle à chaque étape - de la coupe au vieillissement, en fûts de bourbon, de whisky japonais ou de chêne mizunara.

Le tournant survient quand les bars d'Ishigaki adoptent Nagura. Cette reconnaissance locale change tout : Nagura devient une fierté insulaire, un produit porté par ceux qui le vivent. Ce sentiment d'appropriation est à la fois le meilleur bouclier contre l'échec et le tremplin naturel vers Tokyo.


Ce n'est pas seulement l'histoire d'un spiritueux, mais celle d'un transfert de savoir-faire et d'un apprentissage collectif où agriculteurs, ouvriers et bartenders façonnent la marque autant que son fondateur.

Nagura, champ après champ, verre après verre : un récit d'entrepreneuriat artisanal qui montre qu'au Japon, la qualité, la patience et l'écoute restent les meilleurs ingrédients du succès.

🎙 Itinéraires Singuliers – Parcours et Success stories
Un podcast produit par la CCI France Japon.


💌 Pour toute question ou partenariat : communication@ccifj.or.jp



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Itinéraires Singuliers consacre cet épisode à François Combes, fondateur de Nagura, et à ce que son parcours révèle de l'entrepreneuriat artisanal au Japon, dans l'archipel d'Okinawa où tradition agricole et innovation se rencontrent.

Pharmacien de formation, arrivé au Japon dans les années 90 pour un lancement produit, François n'avait pas prévu d'y rester. Mais l'opportunité devient ancrage. Après une carrière en laboratoires, distribution, pharmacies, puis immobilier, il développe un sens aigu du terrain : observer les ouvertures, y entrer, apprendre en marchant.

C'est l'immobilier qui le conduit à Ishigaki, perle d'Okinawa tournée vers la canne à sucre, le wagyu et une ruralité farouchement protégée. Là où d'autres voient les contraintes d'une île isolée, il perçoit une évidence : après le whisky et le gin japonais, pourquoi pas un rhum japonais enraciné dans le terroir d'Ishigaki ?

Sa méthode est directe : se lancer, apprendre en faisant, résoudre un problème par jour.

Plutôt que de racheter l'existant, il construit sa distillerie. Deux ans plus tard, première production, premier verdict : « C'est bon. »

Nagura revendique une identité japonaise claire. Canne sélectionnée localement et résistante aux typhons, coupe à la main, pressage immédiat, distillation confiée à un spécialiste du whisky pour viser la précision. Rien ne se perd : feuilles et bagasse repartent chez les éleveurs, vinasse en amendement. Peu de plastique, pas de boîte, étiquettes japonaises.
Une petite équipe de cinq à six personnes, dont une unité locale de travailleurs handicapés pour le pressage - manière concrète de « rendre à l'île ».

Côté marché, François choisit le circuit court : d'abord Ishigaki, puis Miyako et Okinawa, avant quelques adresses à Tokyo, Kyoto et Osaka. L'objectif : une marque premium qui s'impose par la dégustation et la recommandation des bartenders.

L'épisode démonte aussi quelques mythes. Monter une société au Japon n'est pas le plus difficile. Les vrais obstacles sont la banque locale qui prend son temps, la logique administrative et le respect des zones agricoles.
La clé, selon François, c'est la constance : parler japonais, être sur le terrain, accepter la lenteur initiale, livrer à l'heure, écouter les critiques. Viser la perfection opérationnelle à chaque étape - de la coupe au vieillissement, en fûts de bourbon, de whisky japonais ou de chêne mizunara.

Le tournant survient quand les bars d'Ishigaki adoptent Nagura. Cette reconnaissance locale change tout : Nagura devient une fierté insulaire, un produit porté par ceux qui le vivent. Ce sentiment d'appropriation est à la fois le meilleur bouclier contre l'échec et le tremplin naturel vers Tokyo.


Ce n'est pas seulement l'histoire d'un spiritueux, mais celle d'un transfert de savoir-faire et d'un apprentissage collectif où agriculteurs, ouvriers et bartenders façonnent la marque autant que son fondateur.

Nagura, champ après champ, verre après verre : un récit d'entrepreneuriat artisanal qui montre qu'au Japon, la qualité, la patience et l'écoute restent les meilleurs ingrédients du succès.

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Pharmacien de formation, arrivé au Japon dans les années 90 pour un lancement produit, François n'avait pas prévu d'y rester. Mais l'opportunité devient ancrage. Après une carrière en laboratoires, distribution, pharmacies, puis immobilier, il développe un sens aigu du terrain : observer les ouvertures, y entrer, apprendre en marchant.

C'est l'immobilier qui le conduit à Ishigaki, perle d'Okinawa tournée vers la canne à sucre, le wagyu et une ruralité farouchement protégée. Là où d'autres voient les contraintes d'une île isolée, il perçoit une évidence : après le whisky et le gin japonais, pourquoi pas un rhum japonais enraciné dans le terroir d'Ishigaki ?

Sa méthode est directe : se lancer, apprendre en faisant, résoudre un problème par jour.

Plutôt que de racheter l'existant, il construit sa distillerie. Deux ans plus tard, première production, premier verdict : « C'est bon. »

Nagura revendique une identité japonaise claire. Canne sélectionnée localement et résistante aux typhons, coupe à la main, pressage immédiat, distillation confiée à un spécialiste du whisky pour viser la précision. Rien ne se perd : feuilles et bagasse repartent chez les éleveurs, vinasse en amendement. Peu de plastique, pas de boîte, étiquettes japonaises.
Une petite équipe de cinq à six personnes, dont une unité locale de travailleurs handicapés pour le pressage - manière concrète de « rendre à l'île ».

Côté marché, François choisit le circuit court : d'abord Ishigaki, puis Miyako et Okinawa, avant quelques adresses à Tokyo, Kyoto et Osaka. L'objectif : une marque premium qui s'impose par la dégustation et la recommandation des bartenders.

L'épisode démonte aussi quelques mythes. Monter une société au Japon n'est pas le plus difficile. Les vrais obstacles sont la banque locale qui prend son temps, la logique administrative et le respect des zones agricoles.
La clé, selon François, c'est la constance : parler japonais, être sur le terrain, accepter la lenteur initiale, livrer à l'heure, écouter les critiques. Viser la perfection opérationnelle à chaque étape - de la coupe au vieillissement, en fûts de bourbon, de whisky japonais ou de chêne mizunara.

Le tournant survient quand les bars d'Ishigaki adoptent Nagura. Cette reconnaissance locale change tout : Nagura devient une fierté insulaire, un produit porté par ceux qui le vivent. Ce sentiment d'appropriation est à la fois le meilleur bouclier contre l'échec et le tremplin naturel vers Tokyo.


Ce n'est pas seulement l'histoire d'un spiritueux, mais celle d'un transfert de savoir-faire et d'un apprentissage collectif où agriculteurs, ouvriers et bartenders façonnent la marque autant que son fondateur.

Nagura, champ après champ, verre après verre : un récit d'entrepreneuriat artisanal qui montre qu'au Japon, la qualité, la patience et l'écoute restent les meilleurs ingrédients du succès.

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Pharmacien de formation, arrivé au Japon dans les années 90 pour un lancement produit, François n'avait pas prévu d'y rester. Mais l'opportunité devient ancrage. Après une carrière en laboratoires, distribution, pharmacies, puis immobilier, il développe un sens aigu du terrain : observer les ouvertures, y entrer, apprendre en marchant.

C'est l'immobilier qui le conduit à Ishigaki, perle d'Okinawa tournée vers la canne à sucre, le wagyu et une ruralité farouchement protégée. Là où d'autres voient les contraintes d'une île isolée, il perçoit une évidence : après le whisky et le gin japonais, pourquoi pas un rhum japonais enraciné dans le terroir d'Ishigaki ?

Sa méthode est directe : se lancer, apprendre en faisant, résoudre un problème par jour.

Plutôt que de racheter l'existant, il construit sa distillerie. Deux ans plus tard, première production, premier verdict : « C'est bon. »

Nagura revendique une identité japonaise claire. Canne sélectionnée localement et résistante aux typhons, coupe à la main, pressage immédiat, distillation confiée à un spécialiste du whisky pour viser la précision. Rien ne se perd : feuilles et bagasse repartent chez les éleveurs, vinasse en amendement. Peu de plastique, pas de boîte, étiquettes japonaises.
Une petite équipe de cinq à six personnes, dont une unité locale de travailleurs handicapés pour le pressage - manière concrète de « rendre à l'île ».

Côté marché, François choisit le circuit court : d'abord Ishigaki, puis Miyako et Okinawa, avant quelques adresses à Tokyo, Kyoto et Osaka. L'objectif : une marque premium qui s'impose par la dégustation et la recommandation des bartenders.

L'épisode démonte aussi quelques mythes. Monter une société au Japon n'est pas le plus difficile. Les vrais obstacles sont la banque locale qui prend son temps, la logique administrative et le respect des zones agricoles.
La clé, selon François, c'est la constance : parler japonais, être sur le terrain, accepter la lenteur initiale, livrer à l'heure, écouter les critiques. Viser la perfection opérationnelle à chaque étape - de la coupe au vieillissement, en fûts de bourbon, de whisky japonais ou de chêne mizunara.

Le tournant survient quand les bars d'Ishigaki adoptent Nagura. Cette reconnaissance locale change tout : Nagura devient une fierté insulaire, un produit porté par ceux qui le vivent. Ce sentiment d'appropriation est à la fois le meilleur bouclier contre l'échec et le tremplin naturel vers Tokyo.


Ce n'est pas seulement l'histoire d'un spiritueux, mais celle d'un transfert de savoir-faire et d'un apprentissage collectif où agriculteurs, ouvriers et bartenders façonnent la marque autant que son fondateur.

Nagura, champ après champ, verre après verre : un récit d'entrepreneuriat artisanal qui montre qu'au Japon, la qualité, la patience et l'écoute restent les meilleurs ingrédients du succès.

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