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Itinéraires Singuliers

En un an à Tokyo, Gemmyo signe un succès éclatant : les conseils de Pauline Laigneau

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41min |05/11/2025
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Description

Ouvrir une maison de joaillerie française à Tokyo pourrait sembler risqué. Pour Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo, c’est surtout la continuité d’un cap tenu depuis l’origine : l’indépendance d’esprit.


Ne pas agir pour plaire, mais faire juste. Cette boussole l’a menée loin de la carrière académique à laquelle sa formation de normalienne la destinait. Elle choisit l’aventure entrepreneuriale après un choc esthétique devant une bague de fiançailles : des sculptures portables, des pierres de millions d’années, un symbole que l’on transmet. Elle découvre un secteur beau mais figé. Gemmyo naît avec l’idée de remettre les pierres de couleur au centre, en alliant exigence, accueil et prix justes.


Pourquoi Tokyo plutôt qu’ailleurs en Asie. Parce que la clientèle japonaise partage selon elle le même goût que la parisienne pour la discrétion et le sens. Pas de logos criards, mais une joaillerie d’intention. Omotesando s’impose : rues larges, calme élégant. La boutique marie codes parisiens (pointe de Hongrie) et touches locales (paravents). Les travaux finissent en avance et la clientèle saisit tout de suite : un équilibre entre style français et attention japonaise.


Très vite, une leçon s’impose. Au Japon, ce qui marche en France marche aussi. A vouloir trop adapter, l’équipe s’est parfois trompée : tailles trop petites, stock mal pensé, campagnes d’influence tièdes. Le retour aux fondamentaux relance tout : récit sincère, fabrication à la commande en France, personnalisation par la pierre. Pendant les essayages, on ne vend pas un objet, on ajuste un symbole.


Trois conseillers japonais assurent le lien quotidien avec Paris. Le service adopte une politesse locale plus appuyée tout en gardant une franchise constructive : dire non si la monture ne convient pas. Une sincérité rare qui crée de la confiance. Et si tout est très préparé, le management veille à concentrer l’énergie sur l’essentiel.


Les résultats suivent : environ 2 millions d’euros dès la première année. Beaucoup de clientes recherchent une maison française aimée en France, puis ouverte au monde sans ostentation. Dans la boutique, les histoires affluent : un saphir pour la couleur des yeux, une tourmaline pour un souvenir, un diamant cognac pour un jalon de vie.


La suite se prépare au Kansai. Un pop-up à l’hôtel Okura de Kyoto s’est rempli en 24 heures, preuve d’un intérêt solide. Kyoto apparaît comme prochaine implantation. L’expansion suit une logique de précision : bien faire là où l’on est, puis ouvrir où la demande existe déjà.


Au fond, Gemmyo au Japon raconte une rencontre. Le pays valorise le geste maîtrisé et le respect du beau. La maison apporte une chaleur relationnelle et une sincérité qui ne se résume pas au marketing. Un langage commun émerge : celui d’objets précieux portés pour leur sens. Rester soi-même n’est pas une raideur. C’est une méthode.


Site Internet : https://www.gemmyo.com/ja/


---

🎙 Itinéraires Singuliers – Parcours et Success stories
Un podcast produit par la CCI France Japon.


👉 Suivez-nous :

💌 Pour toute question ou partenariat : communication@ccifj.or.jp


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Ouvrir une maison de joaillerie française à Tokyo pourrait sembler risqué. Pour Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo, c’est surtout la continuité d’un cap tenu depuis l’origine : l’indépendance d’esprit.


Ne pas agir pour plaire, mais faire juste. Cette boussole l’a menée loin de la carrière académique à laquelle sa formation de normalienne la destinait. Elle choisit l’aventure entrepreneuriale après un choc esthétique devant une bague de fiançailles : des sculptures portables, des pierres de millions d’années, un symbole que l’on transmet. Elle découvre un secteur beau mais figé. Gemmyo naît avec l’idée de remettre les pierres de couleur au centre, en alliant exigence, accueil et prix justes.


Pourquoi Tokyo plutôt qu’ailleurs en Asie. Parce que la clientèle japonaise partage selon elle le même goût que la parisienne pour la discrétion et le sens. Pas de logos criards, mais une joaillerie d’intention. Omotesando s’impose : rues larges, calme élégant. La boutique marie codes parisiens (pointe de Hongrie) et touches locales (paravents). Les travaux finissent en avance et la clientèle saisit tout de suite : un équilibre entre style français et attention japonaise.


Très vite, une leçon s’impose. Au Japon, ce qui marche en France marche aussi. A vouloir trop adapter, l’équipe s’est parfois trompée : tailles trop petites, stock mal pensé, campagnes d’influence tièdes. Le retour aux fondamentaux relance tout : récit sincère, fabrication à la commande en France, personnalisation par la pierre. Pendant les essayages, on ne vend pas un objet, on ajuste un symbole.


Trois conseillers japonais assurent le lien quotidien avec Paris. Le service adopte une politesse locale plus appuyée tout en gardant une franchise constructive : dire non si la monture ne convient pas. Une sincérité rare qui crée de la confiance. Et si tout est très préparé, le management veille à concentrer l’énergie sur l’essentiel.


Les résultats suivent : environ 2 millions d’euros dès la première année. Beaucoup de clientes recherchent une maison française aimée en France, puis ouverte au monde sans ostentation. Dans la boutique, les histoires affluent : un saphir pour la couleur des yeux, une tourmaline pour un souvenir, un diamant cognac pour un jalon de vie.


La suite se prépare au Kansai. Un pop-up à l’hôtel Okura de Kyoto s’est rempli en 24 heures, preuve d’un intérêt solide. Kyoto apparaît comme prochaine implantation. L’expansion suit une logique de précision : bien faire là où l’on est, puis ouvrir où la demande existe déjà.


Au fond, Gemmyo au Japon raconte une rencontre. Le pays valorise le geste maîtrisé et le respect du beau. La maison apporte une chaleur relationnelle et une sincérité qui ne se résume pas au marketing. Un langage commun émerge : celui d’objets précieux portés pour leur sens. Rester soi-même n’est pas une raideur. C’est une méthode.


Site Internet : https://www.gemmyo.com/ja/


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Ouvrir une maison de joaillerie française à Tokyo pourrait sembler risqué. Pour Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo, c’est surtout la continuité d’un cap tenu depuis l’origine : l’indépendance d’esprit.


Ne pas agir pour plaire, mais faire juste. Cette boussole l’a menée loin de la carrière académique à laquelle sa formation de normalienne la destinait. Elle choisit l’aventure entrepreneuriale après un choc esthétique devant une bague de fiançailles : des sculptures portables, des pierres de millions d’années, un symbole que l’on transmet. Elle découvre un secteur beau mais figé. Gemmyo naît avec l’idée de remettre les pierres de couleur au centre, en alliant exigence, accueil et prix justes.


Pourquoi Tokyo plutôt qu’ailleurs en Asie. Parce que la clientèle japonaise partage selon elle le même goût que la parisienne pour la discrétion et le sens. Pas de logos criards, mais une joaillerie d’intention. Omotesando s’impose : rues larges, calme élégant. La boutique marie codes parisiens (pointe de Hongrie) et touches locales (paravents). Les travaux finissent en avance et la clientèle saisit tout de suite : un équilibre entre style français et attention japonaise.


Très vite, une leçon s’impose. Au Japon, ce qui marche en France marche aussi. A vouloir trop adapter, l’équipe s’est parfois trompée : tailles trop petites, stock mal pensé, campagnes d’influence tièdes. Le retour aux fondamentaux relance tout : récit sincère, fabrication à la commande en France, personnalisation par la pierre. Pendant les essayages, on ne vend pas un objet, on ajuste un symbole.


Trois conseillers japonais assurent le lien quotidien avec Paris. Le service adopte une politesse locale plus appuyée tout en gardant une franchise constructive : dire non si la monture ne convient pas. Une sincérité rare qui crée de la confiance. Et si tout est très préparé, le management veille à concentrer l’énergie sur l’essentiel.


Les résultats suivent : environ 2 millions d’euros dès la première année. Beaucoup de clientes recherchent une maison française aimée en France, puis ouverte au monde sans ostentation. Dans la boutique, les histoires affluent : un saphir pour la couleur des yeux, une tourmaline pour un souvenir, un diamant cognac pour un jalon de vie.


La suite se prépare au Kansai. Un pop-up à l’hôtel Okura de Kyoto s’est rempli en 24 heures, preuve d’un intérêt solide. Kyoto apparaît comme prochaine implantation. L’expansion suit une logique de précision : bien faire là où l’on est, puis ouvrir où la demande existe déjà.


Au fond, Gemmyo au Japon raconte une rencontre. Le pays valorise le geste maîtrisé et le respect du beau. La maison apporte une chaleur relationnelle et une sincérité qui ne se résume pas au marketing. Un langage commun émerge : celui d’objets précieux portés pour leur sens. Rester soi-même n’est pas une raideur. C’est une méthode.


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Ouvrir une maison de joaillerie française à Tokyo pourrait sembler risqué. Pour Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo, c’est surtout la continuité d’un cap tenu depuis l’origine : l’indépendance d’esprit.


Ne pas agir pour plaire, mais faire juste. Cette boussole l’a menée loin de la carrière académique à laquelle sa formation de normalienne la destinait. Elle choisit l’aventure entrepreneuriale après un choc esthétique devant une bague de fiançailles : des sculptures portables, des pierres de millions d’années, un symbole que l’on transmet. Elle découvre un secteur beau mais figé. Gemmyo naît avec l’idée de remettre les pierres de couleur au centre, en alliant exigence, accueil et prix justes.


Pourquoi Tokyo plutôt qu’ailleurs en Asie. Parce que la clientèle japonaise partage selon elle le même goût que la parisienne pour la discrétion et le sens. Pas de logos criards, mais une joaillerie d’intention. Omotesando s’impose : rues larges, calme élégant. La boutique marie codes parisiens (pointe de Hongrie) et touches locales (paravents). Les travaux finissent en avance et la clientèle saisit tout de suite : un équilibre entre style français et attention japonaise.


Très vite, une leçon s’impose. Au Japon, ce qui marche en France marche aussi. A vouloir trop adapter, l’équipe s’est parfois trompée : tailles trop petites, stock mal pensé, campagnes d’influence tièdes. Le retour aux fondamentaux relance tout : récit sincère, fabrication à la commande en France, personnalisation par la pierre. Pendant les essayages, on ne vend pas un objet, on ajuste un symbole.


Trois conseillers japonais assurent le lien quotidien avec Paris. Le service adopte une politesse locale plus appuyée tout en gardant une franchise constructive : dire non si la monture ne convient pas. Une sincérité rare qui crée de la confiance. Et si tout est très préparé, le management veille à concentrer l’énergie sur l’essentiel.


Les résultats suivent : environ 2 millions d’euros dès la première année. Beaucoup de clientes recherchent une maison française aimée en France, puis ouverte au monde sans ostentation. Dans la boutique, les histoires affluent : un saphir pour la couleur des yeux, une tourmaline pour un souvenir, un diamant cognac pour un jalon de vie.


La suite se prépare au Kansai. Un pop-up à l’hôtel Okura de Kyoto s’est rempli en 24 heures, preuve d’un intérêt solide. Kyoto apparaît comme prochaine implantation. L’expansion suit une logique de précision : bien faire là où l’on est, puis ouvrir où la demande existe déjà.


Au fond, Gemmyo au Japon raconte une rencontre. Le pays valorise le geste maîtrisé et le respect du beau. La maison apporte une chaleur relationnelle et une sincérité qui ne se résume pas au marketing. Un langage commun émerge : celui d’objets précieux portés pour leur sens. Rester soi-même n’est pas une raideur. C’est une méthode.


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