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Itinéraires Singuliers

De traducteur à commentateur sportif : comment Florent Dabadie a construit sa place au Japon

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53min |03/12/2025
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Description

Arrivé au Japon en 1994, Florent Dabadie ne se destinait pas au sport. Littéraire, formé aux langues orientales, il découvre un pays dont le cadre social correspond à sa sensibilité : une attention à l’autre très codifiée, une politesse pensée comme fondement du vivre ensemble. Là où beaucoup perçoivent une contrainte, il voit une structure qui rassure et stimule.

Le tournant arrive presque par hasard. Alors jeune coordinateur éditorial chez Hachette à Tokyo, il répond à une annonce : la Japan Football Association cherche un interprète pour un sélectionneur français. Profil rare, opportunité unique. Il se retrouve propulsé au cœur du football professionnel : conférences de presse pleines à craquer, discipline du vestiaire, voyages aux quatre coins du monde. Une école accélérée de langage, mais surtout d’observation des cultures.

Cette immersion lui fait saisir un paradoxe : à l’international, les joueurs japonais affrontent un choc culturel autant que sportif. Le football local reste protégé, presque trop. Il faut donc préparer ces athlètes à ce qui les attend au-delà du cocon national : intensité, affrontement, imprévu.

Passé au journalisme sportif, d’abord dans le foot puis dans le tennis, Florent constate que le sport est devenu au Japon un vecteur d’ouverture. La sélection nationale concentre l’attention du public, bien plus que le championnat. Les organisations soignent l’accueil, les athlètes étrangers se sentent en confiance, les journalistes dialoguent plus facilement qu’ailleurs. Le haut niveau devient alors une vitrine du pays envers le monde.

Reste que la vie quotidienne, elle, ne se résume pas à l’hospitalité offerte aux visiteurs. Intégrer les codes demande du temps : hiérarchie, rituels, prudence dans les relations. Il faut trouver une marge de manœuvre sans rompre l’équilibre. Florent parle d’adaptation, pas de renoncement : apprendre les règles pour savoir quand et comment s’en écarter.

Sur les terrains comme dans les tribunes, une autre singularité persiste : l’ambiance est passionnée mais maîtrisée. Supporters engagés, mais serviables. Peu de débordements. Le spectacle se vit en famille. Un contraste notable avec l’image du football en Europe.

Après 25 ans de métier, sa conclusion est pragmatique : la curiosité est une méthode. Elle permet d’écouter, de décoder, de faire le lien entre deux cultures qui se comprennent parfois mal, notamment dans l’humour ou l’expression directe. Elle aide aussi à rester soi-même sans s’isoler.

Florent Dabadie n’a pas choisi le Japon pour l’exotisme, mais parce qu’il s’y sent en accord avec lui-même. En parlant de sport, il relie chaque jour deux mondes qui cherchent à mieux se comprendre.


--


🎙 Itinéraires Singuliers – Parcours et Success stories
Un podcast produit par la CCI France Japon.


👉 Suivez-nous :

💌 Pour toute question ou partenariat : communication@ccifj.or.jp


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Arrivé au Japon en 1994, Florent Dabadie ne se destinait pas au sport. Littéraire, formé aux langues orientales, il découvre un pays dont le cadre social correspond à sa sensibilité : une attention à l’autre très codifiée, une politesse pensée comme fondement du vivre ensemble. Là où beaucoup perçoivent une contrainte, il voit une structure qui rassure et stimule.

Le tournant arrive presque par hasard. Alors jeune coordinateur éditorial chez Hachette à Tokyo, il répond à une annonce : la Japan Football Association cherche un interprète pour un sélectionneur français. Profil rare, opportunité unique. Il se retrouve propulsé au cœur du football professionnel : conférences de presse pleines à craquer, discipline du vestiaire, voyages aux quatre coins du monde. Une école accélérée de langage, mais surtout d’observation des cultures.

Cette immersion lui fait saisir un paradoxe : à l’international, les joueurs japonais affrontent un choc culturel autant que sportif. Le football local reste protégé, presque trop. Il faut donc préparer ces athlètes à ce qui les attend au-delà du cocon national : intensité, affrontement, imprévu.

Passé au journalisme sportif, d’abord dans le foot puis dans le tennis, Florent constate que le sport est devenu au Japon un vecteur d’ouverture. La sélection nationale concentre l’attention du public, bien plus que le championnat. Les organisations soignent l’accueil, les athlètes étrangers se sentent en confiance, les journalistes dialoguent plus facilement qu’ailleurs. Le haut niveau devient alors une vitrine du pays envers le monde.

Reste que la vie quotidienne, elle, ne se résume pas à l’hospitalité offerte aux visiteurs. Intégrer les codes demande du temps : hiérarchie, rituels, prudence dans les relations. Il faut trouver une marge de manœuvre sans rompre l’équilibre. Florent parle d’adaptation, pas de renoncement : apprendre les règles pour savoir quand et comment s’en écarter.

Sur les terrains comme dans les tribunes, une autre singularité persiste : l’ambiance est passionnée mais maîtrisée. Supporters engagés, mais serviables. Peu de débordements. Le spectacle se vit en famille. Un contraste notable avec l’image du football en Europe.

Après 25 ans de métier, sa conclusion est pragmatique : la curiosité est une méthode. Elle permet d’écouter, de décoder, de faire le lien entre deux cultures qui se comprennent parfois mal, notamment dans l’humour ou l’expression directe. Elle aide aussi à rester soi-même sans s’isoler.

Florent Dabadie n’a pas choisi le Japon pour l’exotisme, mais parce qu’il s’y sent en accord avec lui-même. En parlant de sport, il relie chaque jour deux mondes qui cherchent à mieux se comprendre.


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Le tournant arrive presque par hasard. Alors jeune coordinateur éditorial chez Hachette à Tokyo, il répond à une annonce : la Japan Football Association cherche un interprète pour un sélectionneur français. Profil rare, opportunité unique. Il se retrouve propulsé au cœur du football professionnel : conférences de presse pleines à craquer, discipline du vestiaire, voyages aux quatre coins du monde. Une école accélérée de langage, mais surtout d’observation des cultures.

Cette immersion lui fait saisir un paradoxe : à l’international, les joueurs japonais affrontent un choc culturel autant que sportif. Le football local reste protégé, presque trop. Il faut donc préparer ces athlètes à ce qui les attend au-delà du cocon national : intensité, affrontement, imprévu.

Passé au journalisme sportif, d’abord dans le foot puis dans le tennis, Florent constate que le sport est devenu au Japon un vecteur d’ouverture. La sélection nationale concentre l’attention du public, bien plus que le championnat. Les organisations soignent l’accueil, les athlètes étrangers se sentent en confiance, les journalistes dialoguent plus facilement qu’ailleurs. Le haut niveau devient alors une vitrine du pays envers le monde.

Reste que la vie quotidienne, elle, ne se résume pas à l’hospitalité offerte aux visiteurs. Intégrer les codes demande du temps : hiérarchie, rituels, prudence dans les relations. Il faut trouver une marge de manœuvre sans rompre l’équilibre. Florent parle d’adaptation, pas de renoncement : apprendre les règles pour savoir quand et comment s’en écarter.

Sur les terrains comme dans les tribunes, une autre singularité persiste : l’ambiance est passionnée mais maîtrisée. Supporters engagés, mais serviables. Peu de débordements. Le spectacle se vit en famille. Un contraste notable avec l’image du football en Europe.

Après 25 ans de métier, sa conclusion est pragmatique : la curiosité est une méthode. Elle permet d’écouter, de décoder, de faire le lien entre deux cultures qui se comprennent parfois mal, notamment dans l’humour ou l’expression directe. Elle aide aussi à rester soi-même sans s’isoler.

Florent Dabadie n’a pas choisi le Japon pour l’exotisme, mais parce qu’il s’y sent en accord avec lui-même. En parlant de sport, il relie chaque jour deux mondes qui cherchent à mieux se comprendre.


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Le tournant arrive presque par hasard. Alors jeune coordinateur éditorial chez Hachette à Tokyo, il répond à une annonce : la Japan Football Association cherche un interprète pour un sélectionneur français. Profil rare, opportunité unique. Il se retrouve propulsé au cœur du football professionnel : conférences de presse pleines à craquer, discipline du vestiaire, voyages aux quatre coins du monde. Une école accélérée de langage, mais surtout d’observation des cultures.

Cette immersion lui fait saisir un paradoxe : à l’international, les joueurs japonais affrontent un choc culturel autant que sportif. Le football local reste protégé, presque trop. Il faut donc préparer ces athlètes à ce qui les attend au-delà du cocon national : intensité, affrontement, imprévu.

Passé au journalisme sportif, d’abord dans le foot puis dans le tennis, Florent constate que le sport est devenu au Japon un vecteur d’ouverture. La sélection nationale concentre l’attention du public, bien plus que le championnat. Les organisations soignent l’accueil, les athlètes étrangers se sentent en confiance, les journalistes dialoguent plus facilement qu’ailleurs. Le haut niveau devient alors une vitrine du pays envers le monde.

Reste que la vie quotidienne, elle, ne se résume pas à l’hospitalité offerte aux visiteurs. Intégrer les codes demande du temps : hiérarchie, rituels, prudence dans les relations. Il faut trouver une marge de manœuvre sans rompre l’équilibre. Florent parle d’adaptation, pas de renoncement : apprendre les règles pour savoir quand et comment s’en écarter.

Sur les terrains comme dans les tribunes, une autre singularité persiste : l’ambiance est passionnée mais maîtrisée. Supporters engagés, mais serviables. Peu de débordements. Le spectacle se vit en famille. Un contraste notable avec l’image du football en Europe.

Après 25 ans de métier, sa conclusion est pragmatique : la curiosité est une méthode. Elle permet d’écouter, de décoder, de faire le lien entre deux cultures qui se comprennent parfois mal, notamment dans l’humour ou l’expression directe. Elle aide aussi à rester soi-même sans s’isoler.

Florent Dabadie n’a pas choisi le Japon pour l’exotisme, mais parce qu’il s’y sent en accord avec lui-même. En parlant de sport, il relie chaque jour deux mondes qui cherchent à mieux se comprendre.


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