D'infirmière à spécialiste en Shiatsu cover
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J'peux Pas, J'ai Lune

D'infirmière à spécialiste en Shiatsu

D'infirmière à spécialiste en Shiatsu

39min |24/05/2024|

35

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Description

Ep 22 : Je vous retrouve dans cet épisode pour vous raconter un petit bout de mon histoire, en discussion spontanée pour vous expliquer mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga.


En vous racontant mon histoire singulière, cela peut vous inspirer,  vous pouvez prendre possession de cette histoire,  pour faire votre propre histoire,  vous aussi,  pour avoir votre métier qui vous passionne,  votre métier qui vous fait rêver,  parce que oui,  c'est possible,  et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou des diplômes particuliers.  Tout ce qui compte,  c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire,  vers quel domaine on veut s'orienter.  Et puis surtout,  être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer,  qui nous met en joie,  quelque chose qui nous motive chaque jour. 


Si un jour vous vous êtes dit je me formerai dans tel domaine,  n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités.  Et laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque, allez fouiller le coût,  la durée,  où est-ce que ça vous emmène,  qui sont les professeurs,  les enseignants,  quelle est la qualité de cette formation,  le nombre d'heures de formation,  avec quoi vous ressortez.  Étudiez l'intérieur des programmes,  comparez avec d'autres écoles.  En tout cas,  ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode.  Vraiment,  comparez,  étudiez,  parce que clairement aujourd'hui,  il existe énormément de formations pour une seule et même pratique,  énormément de formateurs.  Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute,  qui est une histoire de feeling,  l'école,  les études,  c'est exactement la même chose.  Une fois que vous avez choisi votre école,  je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. 


Et puis, go ! C'est parti ! Lancez vous !


Chap. 1 : "le pourquoi de cet épisode" 0:00

Chap. 2 : "Le commencement" 2:06

Chap. 3 : "L'école d'infirmière" 7:06

Chap. 4 : "L'après diplôme : infirmière psy" 10:04

Chap. 5 : "Les médecines non conventionnelles" 12:27

Chap. 6 : "Le shiatsu" 16:44

Chap. 7 : "N'oubliez pas votre projet" 26:26

Chap. 8 : "Votre plan d'action" 27:48

Chap. 9 : "A vous de jouer" 34:58


Pour aller plus loin, et oser percer dans votre domaine, découvrez la formation "Vivre de sa Vocation", une formation au service des thérapeutes et accompagnantses.


Merci pour votre écoute/lecture.

C’était Fanny pour ACE Formation.

www.fannyfroc.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Fanny de ACE Formation. Après 13 années dans le soin en tant qu'infirmière puis thérapeute indépendante, je forme et j'accompagne les professionnels qui œuvrent dans le service à l'autre, afin de rendre ce monde plus safe et que nos relations nous nourrissent plutôt que nous pourrissent. Si vous avez une activité dans le bien-être, que vous êtes thérapeute ou coach, vous trouverez ici des conseils stratégiques, des retours d'expérience et des tas d'informations pour faire fleurir votre business. Avoir une vocation, c'est fabuleux et en vivre, c'est encore mieux. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai l'une le podcast qui prend soin de celles et ceux qui prennent soin des autres. Bienvenue sur l'épisode 22 du podcast Je peux pas, j'ai l'une saison 3. Aujourd'hui, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour vous raconter un petit bout de mon histoire. Alors aujourd'hui, pas d'écriture en avance pour moi, vraiment une discussion spontanée et surtout un échange pour vous permettre d'entendre un peu à quoi a ressemblé mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga. En effet, ma reconversion s'est passée maintenant il y a quelques années. Et depuis toutes ces années, je reçois de nombreux mails, notamment, ou messages sur les réseaux sociaux pour me dire Hey, comment t'as fait ? C'est inspirant ton parcours, je veux que tu nous expliques. Et c'est vrai qu'au début, je prenais le temps d'appeler les gens, de répondre, mais c'est aussi beaucoup de travail que de répondre comme ça individuellement. Et je me suis dit que c'était vraiment le bon moment pour moi de profiter du podcast Je peux pas, j'ai l'une Pour vous raconter un petit peu à quoi a ressemblé mon... parcours de reconversion professionnelle et comment ça peut aussi vous inspirer, comment vous pouvez prendre possession de cette histoire, une histoire particulière, pour faire votre propre histoire, vous aussi, pour avoir votre métier qui vous passionne, votre métier qui vous fait rêver, parce que oui, c'est possible, et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou... ou des diplômes particuliers. Tout ce qui compte, c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire, vers quel domaine on veut s'orienter. Et puis surtout, être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer, qui nous met en joie, quelque chose qui nous motive chaque jour. Alors peut-être pour revenir au début de l'histoire, il faut savoir que je me suis orientée vers le métier d'infirmière parce que c'était une sorte de voie. qui était là. Alors, je vous aurais raconté cette histoire quelques années en arrière, je vous l'aurais racontée certainement autrement. Aujourd'hui, avec le recul, et avec tout le travail personnel que j'ai fait sur moi, la compréhension de mon histoire, je vais vous le raconter comme ça. En fait, j'avais, dans mes souvenirs, je suis au primaire, dans mes souvenirs, j'ai 9 ans, je suis en CE2, enfin donc 8 ans plutôt, 8-9 ans en tout cas. Et je me souviens très bien de cette maîtresse qui nous demande la petite fiche en début d'année pour nous demander ce qu'on veut faire plus tard. Donc on y rentre aussi les prénoms de nos parents, le numéro de téléphone, les métiers de nos parents. Et puis il y a cette fameuse question qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Et en fait, moi, j'ai vraiment le souvenir, mais hyper clair, comme si c'était hier, d'écrire avec fierté, motivation que je voulais devenir infirmière puéricultrice. Et donc, voilà, j'étais en CE2. Ça, c'est sûr, je me souviens bien. Mais je pense que déjà les années d'avant, il est fort possible que j'indiquais déjà cela sur les petites fiches des maîtresses. Parce que dans mon histoire, tous les membres de ma famille me racontent Depuis que tu es haute comme ça, tu dis que tu veux être infirmière Voilà, donc haute comme ça, en général, ils montraient la taille d'un enfant de 5 ans, 4-5 ans, quoi. Donc un petit bout de chou, finalement. Et de cette histoire racontée, j'en ai fait mienne, j'ai pris possession de ce que me racontaient les adultes de ma famille. Je l'ai complètement intégré, je l'ai écrit sur les fiches à chaque rentrée scolaire. Et je me souviens aussi de cette fois où il y a eu le mot puéricultrice qui est sorti dans une dictée ou quelque chose comme ça, et il y avait une grosse faute d'orthographe qui avait été faite. par la plupart des élèves et la maîtresse me demande avec avec engouement de venir écrire au tableau comment on écrit puéricultrice parce qu'elle avait bien retenu que c'était le métier que je voulais faire plus tard donc magnifique avec grande fierté je vais je vais écrire et corriger ce tableau ce mot au tableau et voilà Et puis je grandis comme ça avec ce projet, mais c'est juste un mot en fait, c'est juste même deux mots qui sont collés mis bout à bout, infirmière, puéricultrice. Mais dans mon entourage, il n'y a personne qui occupe une place de soignant ou d'aidant. Mes parents sont techniciens, mes grands-parents sont dans le milieu agricole ou ouvrier. Les oncles et les tantes sont aussi dans des domaines ouvriers ou techniciens. Enfin, en tout cas, dans mon entourage familial, mais aussi dans l'entourage amical de mes parents, il n'y a pas un seul soignant. Jusqu'au jour où on déménage et on arrive dans cette maison où la voisine est infirmière. Donc il y a une espèce d'amitié qui se lie avec, de mon côté, un espèce de fantasme où je me dis waouh, elle est infirmière, super ! Mais elle n'était pas du tout infirmière puère. je grandis, je deviens jeune ado, les premiers jobs arrivent, je garde les petits voisins, les petits cousins, je suis la grande sœur pour beaucoup d'enfants, je suis aussi l'aînée de toute la famille, que ce soit du côté maternel ou paternel, donc en effet très vite je me retrouve à m'occuper des petits bouts qui sont là, les parents sortent et puis il y a toujours Fanny qui est là pour filer un coup de main. Et puis en plus... Et comme j'ai ce fameux projet de devenir infirmière-péricultrice, c'est hyper facile pour mes parents, puis pour moi plus tard, de dire je veux m'orienter vers ce métier Donc il y a une confiance assez forte qui va se créer entre moi et les différents parents pour que je puisse garder leurs enfants. En fait, je pense qu'à ce moment-là, dans ma tête, il y a un truc qui se passe où je vais finalement confondre l'infirmière puéricultrice avec, finalement, ce que j'ai réalisé ces dernières années, avec donc éducatrice de jeunes enfants. Donc vraisemblablement, dans ma tête de petite fille, je pensais qu'en étant infirmière puère, j'allais m'occuper des enfants, jouer avec eux, changer les couches, donner les biberons, leur faire à manger. et puis rire avec eux. Mais ça, je m'en rends compte que des années plus tard, puisque le parcours scolaire m'emmène vers un bac général, suite au bac général, je passe mon concours pour entrer dans une école d'infirmière, je réussis ce concours, et me voilà sur les bancs de l'école, donc il y a une vingtaine d'années maintenant. En fait, ma première réaction à cette rentrée, c'est d'être assez surprise, alors pas le premier jour, mais en tout cas le premier mois, d'être assez surprise, voire même choquée des cours et voir à quel point nos cours sont complètement orientés vers la pathologie et le traitement des patients. avec une découpe des personnes humaines, avec une découpe du corps humain, où à aucun moment finalement on va s'occuper de l'humain dans sa globalité. Mais bon, en tant que jeune femme, sage, bonne élève, qui a toujours fait ce que papa et maman ont dit pour diverses raisons, ne sachant pas vraiment dire non, eh bien je vais au bout de cette profession, enfin en tout cas au bout de ces études. J'obtiens mon diplôme trois ans et demi après être entrée dans l'école et je commence à travailler. Alors il faut savoir que la formation a été assez douloureuse pour moi puisque les services de soins ne sont pas forcément les meilleurs. En tout cas, ils n'ont pas le meilleur accueil pour les stagiaires, infirmiers et infirmières. Il y a beaucoup de monde stagiaire dans les services, ça ne s'arrête quasiment jamais. Le personnel n'est pas forcément formé à l'accueil des stagiaires, ils n'ont pas forcément non plus ni le temps ni la motivation, parce que clairement, ça prend du temps d'avoir un stagiaire. Il faut beaucoup se répéter, il faut prendre le temps, et étant donné qu'on est déjà dans un métier avec un certain stress, une certaine vivilence, quel que soit le service d'ailleurs. Et déjà des patients ou des usagers qui nous demandent beaucoup d'attention, avoir un stagiaire en plus ça prend énormément de temps. Et puis c'est vrai que, imaginez l'infirmier ou l'infirmière qui cumule les stagiaires tous les mois, en fait sans respiration entre les stagiaires, c'est pas évident. En tout cas, moi je vis des études pas forcément très épanouissantes, je suis assez surprise et voire même parfois choquée de l'accueil qu'on réserve aux stagiaires et de cet accompagnement qui est franchement souvent maltraitant. Je finis quand même mes études, j'obtiens mon diplôme, mais en fait se pose la question pour moi derrière de savoir où est-ce que je vais travailler. Donc heureusement, mes rêves m'ont quand même rappelé à deux, trois choses. Il faut savoir qu'après mes études d'infirmière, j'ai eu l'occasion de voyager, notamment de repartir en Afrique de l'Ouest. C'était comme un voyage initiatique, un voyage de guérison pour moi, me prouver aussi que j'étais capable de partir seule en sac à dos en Afrique de l'Ouest. Et quand je suis rentrée, il y avait tout ce décalage avec ce pays qui est le Mali. Donc à l'époque, c'était le cinquième pays le plus pauvre au monde. Et avec une absence de matériel, et puis de revenir en France avec ce trop plein matérialiste, donc c'est poser à moi la question de savoir où est-ce que j'allais travailler. Et le hasard, enfin en tout cas la synchronicité a fait que j'ai trouvé un premier poste en psychiatrie, puis ensuite un deuxième poste en psychiatrie de jour, en service d'admission. Et donc voilà, j'ai commencé ma carrière en psychiatrie, avec finalement une certaine satisfaction, puisque dans le métier et les services de la psychiatrie, le patient est pris en charge dans sa globalité, c'est-à-dire qu'à la fois on va prendre la dimension psychologique, psychiatrique, l'esprit et également le corps. Alors il y a deux médecins, il y a les psychiatres et les médecins généralistes, mais de notre posture d'infirmier, on se doit de prendre en charge, de prendre en compte le patient dans sa globalité, avec son histoire de vie, avec... la dimension systémique, la place de la famille, la réinsertion sociale ou l'insertion sociale, le travail, etc. Donc je pense qu'à ce moment-là, je me rapproche vraiment de ma raison d'être, c'est-à-dire vraiment être à côté et accompagner l'autre dans sa globalité de ce qu'il est au monde, avec toute sa sphère psychique, physique, le sens de sa vie. Et c'est au cours de ces années d'exercice en psychiatrie que revient vers moi cette envie de me former aux médecines dites non conventionnelles. Officiellement, c'est comme ça qu'on appelle ça, les médecines non conventionnelles. Projet que j'avais déjà pendant mes études d'infirmière, clairement, dès la première année de mes études d'infirmière, sans tant que quand même notre formation était très orientée médicaments, pharmacologie, curatif. très peu de préventif, très peu de globalité, d'holistique. et encore moins d'herboristerie, naturopathie. Enfin, pour la petite parenthèse, je me souviens très bien de ce cours, c'était le module gynécologique où on aborde la contraception. On a un prof qui nous parle de la contraception naturelle. Clairement, ça a duré trois lignes. C'était un prof qui était très critique. À aucun moment, il n'a parlé de la symptothermie. c'est-à-dire cette contraception naturelle par indices combinés. Donc, il combine trois indices de surveillance. Jamais il n'en a parlé. Il a seulement parlé de la contraception avec le thermomètre, de la contraception avec le retrait, qui au passage n'est pas une contraception, d'accord ? Et ça, c'est vraiment important de le dire. Alors que moi, j'utilisais la symptothermie. depuis des années avec mon partenaire de vie à cette époque, et que je n'ai jamais eu d'accident, que je n'ai jamais dû prendre de pilule du lendemain, ou faire un avortement parce qu'il y avait eu un bébé qui avait été démarré, alors que ce n'était pas voulu. Je tiens à dire qu'avec ce partenaire, j'ai eu un enfant 7 ans après le début de notre relation, au moment où nous l'avions décidé, et tout ça sous symptothermie. Donc... En tout cas, ces années d'études d'infirmière m'ont vraiment marquée sur le peu d'intégration des médecines non conventionnelles et avec clairement une absence totale de médecine intégrative, hormis peut-être en cancérologie, où on admettait que certaines pratiques complémentaires pouvaient être intéressantes pour diminuer les symptômes. Mais c'était vraiment dit à demi-mot. Même chose, pas de place pour l'apprentissage de la grossesse physiologique. Donc ça c'est pareil, hyper choquant. D'autant que plus tard, j'ai aussi appris que les sales femmes en France avaient que très peu d'heures de cours sur la grossesse physiologique, mais que leurs quatre années d'études étaient complètement orientées vers les pathologies de la grossesse et les interventions médicales. Donc bon... Là-dessus, en France, on a quand même un gros travail à faire. Je ne sais pas si on y arrivera. Clairement, il faut savoir que les lobbies pharmaceutiques sont quand même assez puissants dans notre pays. Bon, enfin, en tout cas, le fait de le savoir, ça permet aussi de chercher les infos et de se renseigner, de se former. En tout cas, suite à mes trois années en psychiatrie, revient à moi ce projet de formation en médecine non conventionnelle pour venir vraiment me sentir complète. Tout simplement parce que j'appréciais mon exercice d'infirmière en psychiatrie. J'étais plutôt épanouie, mais j'avais l'impression qu'il manquait quand même quelque chose. C'est vrai que souvent mes collègues me prenaient un peu pour... la collègue ou l'infirmière un peu perchée, celle qui voulait toujours aller chercher plus loin que juste le superficiel, de dire ok, il y a tel diagnostic psychiatrique, ok, on fait telle prise en charge, et puis on ne réfléchit pas plus loin Moi, j'avais toujours la question de l'approche beaucoup plus large, et la famille, et la mémoire traumatique. Donc c'est après ces trois années d'études, ces trois années d'exercice en psychiatrie que je commence à m'ouvrir. Et à cette période-là, j'ai débuté le Qigong. J'avais déjà fait plusieurs années de yoga, mais je n'avais pas plus que ça d'affinité avec le hatha yoga, en tout cas avec les enseignants que j'avais eus. Le hatha yoga, ce n'était pas ce qui me faisait le plus vibrer. Et puis là, je rencontre le qigong, où pour moi, il y avait vraiment un sens vraiment intéressant dans cette pratique, puisque cette pratique déjà est debout. Et en tout cas l'enseignant que j'ai pu avoir en Qigong pendant 9 ans avait vraiment cette capacité de transmettre le fait que la vraie pratique du Qigong c'est finalement ce qu'on fait au quotidien. Et comment on peut au quotidien être en Qigong ? Comment on peut attendre dans une file d'attente en étant ancré dans ses deux pieds et aligné dans son axe vertébral ? Comment quand on passe l'aspirateur ? On peut plutôt que de se contracter, être dans des mouvements fluides où on va étirer les mouvements jusqu'au bout et puis respirer, respirer dans notre profondeur, dans notre complétude pour avoir un mouvement qui ne dépense pas d'énergie. Et, curieuse du coup d'aller un peu plus loin dans la pratique du Qigong, je vais par hasard assister à un stage de Qigong pendant deux jours qui s'appelait le Qigong de la femme. Donc, parce que jeune femme, parce qu'on couple déjà depuis quelques temps, parce qu'en pratique de la symptothermie pour la contraception naturelle, en recherche de mieux comprendre mon corps de femme pour mieux être épanouie dans ma part féminine, n'ayant pas eu d'exemple maternel ou même familial de femmes épanouies dans leur puissance, Voilà, je tombe, grâce à une synchronicité assez folle, j'ai envie de dire, sur un mail qui un jour arrive sur ma boîte mail proposant un stage de Qigong de la femme. Et je m'inscris à ce stage, sans vraiment connaître, juste en me disant que ça allait être des pratiques adaptées aux femmes, et je ne fais aucune recherche sur l'enseignante de Qigong, et me voilà partie dans un autre département, du côté d'Angers, dans ce stage de Qigong de la femme. Je me retrouve dans ce stage pendant deux jours et demi, avec des femmes qui ont... 15, 20 ans de plus que moi, je suis la petite jeunette, donc pas très à l'aise, des femmes mûres qui ont des enfants, moi j'ai pas d'enfants. j'ai encore un côté peut-être un peu naïf ou en tout cas un peu rêveuse ou utopiste, quoique je reste quand même une grande utopiste, mais peut-être un peu plus réaliste qu'à cette époque-là. Et à la fin de ce stage, j'ai l'opportunité d'expérimenter la pratique du shiatsu, parce que j'apprends en même temps que notre enseignante de Qigong sur ce week-end de deux jours. est également une praticienne en shiatsu. Et là c'est un coup de cœur de fou, j'ai envie de vous dire, puisqu'on fait notre pratique et puis on termine, elle nous demande de nous mettre deux par deux, et elle nous explique qu'il y aura une receveuse et un praticien, puis là elle nous montre les mouvements. Et moi je me mets dans cette posture, donc elle nous parle d'une posture de pleine écoute, d'être ancrée au sol, et de déposer les mains sur... une partie du corps de la personne, donc là en l'occurrence on testait sur les bras, et par l'expiration et par le fait de déposer le poids de son corps dans sa main, pour qu'il y ait une pression, une pression qui n'est pas volontaire, on va masser le long des méridiens, on va opérer une pression douce et profonde le long des méridiens pour venir harmoniser l'énergie qui circule dans ces méridiens. Et alors là, c'est comme un coup de foudre. C'est un truc de fou qui se passe, c'est pas dans la tête, c'est pas rationnel, ça se passe dans mes mains, ça se passe dans mon ventre, ça se passe dans mon bassin, ça se passe comme un petit feu d'artifice dans mon cœur. Et là je me dis mais c'est ça, c'est ça en fait que je vais faire. Et puis point. Et voilà, c'est d'une évidence déconcertante. Alors pourquoi c'est une évidence ? Là c'est pareil, il faut repartir. à la source de ce que je suis depuis que j'ai des souvenirs. Je suis de ces personnes qui sont plutôt à l'aise avec le toucher, qui... qui apprécie être touché, qui apprécie toucher. Je touche sans être gêné l'autre et toujours dans une posture où ma main va parler, où ma main va se mettre en communion avec l'autre, juste pour... Voilà, soutenir, pour réconforter, voilà, toujours dans quelque chose de très respectueux. Et je sais que ça a été toujours très très fort dans ma profession d'infirmière, notamment pour faire les prises de sang ou pour faire les piqûres. J'ai toujours eu une façon de poser une main. sur le bras ou la zone qui était piquée, ou bien quand il fallait décoller des pansements, de venir poser une main. Une main qui venait soulager, soutenir, réconforter, rassurer. Et c'est vrai que j'ai toujours eu des patients qui m'ont toujours dit qu'avec moi, ils n'avaient jamais mal. et je m'étais dit que peut-être un jour j'allais apprendre le massage, mais c'est vrai que j'avais des a priori avec le massage, et je sentais que ce n'était pas mon endroit, le fait de masser avec des huiles sur des cordes énudées. Et le fait de rencontrer le shiatsu, d'expérimenter le shiatsu, parce que c'est surtout ça. Je n'ai pas rencontré le shiatsu avec la tête, j'ai rencontré le shiatsu en pratiquant moi-même et en suivant les indications d'une professionnelle en shiatsu. Et en fait, c'est cette expérimentation dans mon corps, dans mon être, qui m'a permis de faire ce déclic. Et ça, c'est extrêmement fort. Et ça, j'ai vraiment envie que vous puissiez le retenir parce que si vous êtes dans un processus de reconversion professionnelle vers un métier du bien-être, sincèrement, expérimenter les choses. Ne choisissez pas quelque chose avec la tête parce qu'on vous a dit que c'était bien de faire ça ou parce qu'on vous a dit que c'était important de faire telle pratique parce que c'était reconnu officiellement ou scientifiquement. Non, expérimentez-le de l'intérieur. Et donc moi j'ai continué cette expérimentation en allant consulter en Shiatsu pour ressentir de l'intérieur. J'ai ensuite fait des recherches sur des écoles qui avaient de façon locale, enfin en tout cas dans un rayon de une heure à une heure et demie autour de chez moi. J'ai été rencontrer les professeurs de ces écoles, j'ai fait des journées portes ouvertes, j'ai été rencontrer des élèves, j'ai questionné. Et j'ai fini par choisir une formation dans une ville. Donc moi je me suis formée à Nantes, à l'école du toucher, une école qui a été créée par un professeur de shiatsu, un professeur de massage. Et un pratiquant de Tao Infat qui est pour peut-être faire simple une sorte de mélange entre le yoga, le qigong, le douyin et puis le tai chi. et ce professeur était aveugle, donc je ne le savais pas avant de sélectionner cette école, je l'ai su en prenant contact avec lui et en lui disant que j'étais intéressée pour me former dans cette école. Donc cette école n'existe plus aujourd'hui parce que cette personne, ce directeur, s'est orienté vers un autre métier tout simplement. Mais en tout cas, voilà, j'ai fait donc mes quatre années d'études en Shiatsu à Nantes. Et ça a été extraordinaire. Je m'en souviens encore comme si c'était hier d'avoir rempli en version papier le dossier d'inscription, avoir mis ce chèque d'art dans l'enveloppe et avoir posté cette enveloppe. À l'époque, j'étais infirmière libérale. Et en fait c'est sur le retour après avoir fini ma tournée, sur le retour avant d'arriver chez moi, que j'ai glissé dans la boîte aux lettres de la poste ce courrier d'inscription. Et je savais pertinemment qu'à tout jamais ma vie allait être transformée et que mon quotidien ne ressemblerait plus à ce qui ressemblait jusque là. Donc voilà, pour moi c'était vraiment important de vous signifier en tout cas ce processus et en fait de se rattacher en fait à des évidences comme ça, que si oui un jour vous vous êtes dit un jour je me formerai dans tel domaine, n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités. Et... Laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque dans un domaine, dans une pratique, allez fouiller le coût, la durée, où est-ce que ça vous emmène, qui sont les professeurs, les enseignants, quelle est la qualité de cette formation, le nombre d'heures de formation, avec quoi vous ressortez. Étudiez l'intérieur des programmes, comparez avec d'autres écoles. En tout cas, ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode. Vraiment, comparez, étudiez, parce que clairement aujourd'hui, il existe énormément de formations pour une seule et même pratique, énormément de formateurs. Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute, qui est une histoire de feeling, l'école, les études, c'est exactement la même chose. Une fois que vous avez choisi votre école, je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. Moi, clairement, avant de démarrer mes études en Shiatsu, je savais que j'allais continuer à travailler en tant qu'infirmière, mais à temps partiel, et que j'allais ouvrir mon cabinet en Shiatsu pour lancer mes premières séances en Shiatsu. Et c'est ce que j'ai fait. C'est ce que j'ai fait pendant 5 ans. Pendant 5 ans, j'ai à la fois travaillé en tant qu'infirmière et à la fois en tant que praticienne en Shiatsu. Au début, j'avais un temps partiel avec beaucoup plus de jours en tant qu'infirmière et puis quelques jours pour mon cabinet en chietsu. Et puis pour vous dire, les dernières années, j'ai vraiment réduit à peau de chagrin mon métier d'infirmière puisque j'ai fini sur un poste de 12 heures, c'est-à-dire à peine deux jours de travail en tant qu'infirmière. pour avoir le reste de la semaine disponible pour mon cabinet en fiatsu. Et ça, ça sert à quoi ? Eh bien ça sert à deux choses. La première chose qui est complètement évidente, c'est que ça permet une sécurité financière et ça, ça me semble vraiment important parce qu'on ne peut pas s'engager dans une reconversion professionnelle et dans un métier dans l'accompagnement en étant stressé financièrement et en n'ayant pas de réserve financière. Parce que... dans les débuts on ne sait pas forcément comment ça va fonctionner et clairement on est sur des métiers qui quoi qu'on en dise quoi que en sont les réseaux sociaux aujourd'hui on dit oui la visibilité ok très bien mais n'empêche que ces métiers là de l'accompagnement on est vraiment sur des métiers qui fonctionne avec la confiance et donc le bouche à oreille la recommandation c'est vraiment ce qui va permettre à ces métiers là de d'en vivre en fait et ça prend du temps on Et réseau social ou pas réseau social, publicité ou pas publicité dans tous les cas. on ne peut pas en trois mois, en un claquement de doigts, vivre de ce métier. À titre d'exemple, il y a quelques jours, je discutais avec une ostéopathe, une ostéopathe qui a énormément déménagé sur le territoire français ou francophone pour suivre son mari. Et en fait, elle expliquait très bien qu'à chaque fois, c'est un recommencement. À chaque fois, c'est comme si elle réouvrait un cabinet, comme si elle repartait à zéro. Parce que oui, le cabinet... il est en local et oui, il faut se refonder une clientèle. Nous ne sommes pas des médecins ou des kinésithérapeutes, par exemple, qui vont vendre leur clientèle à un professionnel qui va s'installer sur le territoire quand un cabinet ferme. On est bien sur des métiers où on est obligé de se créer une clientèle et ça prend du temps. Et l'avantage de garder, de conserver un métier à côté, peut-être de bénéficier également des allocations d'aide au retour à l'emploi, ça va permettre en fait que vous soyez serein pour pouvoir vous développer, pour pouvoir vous faire connaître et développer votre cabinet. Ensuite, ça permet aussi d'acquérir une expérience. Et ça, pour moi, c'est vraiment important parce que, oui, on s'entraîne pendant nos études. Oui, on a des cobayes. D'ailleurs, merci aux gentils cobayes. Je pense qu'en général, vous êtes plutôt contents aussi de bénéficier de nos séances. Mais dans tous les cas, le jour où on commence à développer sa clientèle, eh bien, bien évidemment, il y a une sorte de process qu'il faut qu'on mette en place pour qu'on gagne en rapidité, en efficacité. qu'on se détache un petit peu de la théorie qu'on a appris dans nos cours et qu'on crée en fait notre façon d'être, notre façon d'accompagner nos clients. Et donc l'avantage d'avoir pendant un temps cette espèce de chevauchement de métier, ça peut être intéressant. Cependant, ce chevauchement de métier doit rester, à mon avis, ponctuel. Pourquoi ? Parce que c'est très très épuisant d'avoir deux casquettes. Alors bien évidemment ça se fait et je pense sincèrement que le monde du travail aujourd'hui va de plus en plus nous orienter vers cet aspect de double voire triple casquette professionnelle. Mais si jamais vous êtes sur des métiers qui vous demandent en termes d'attention, en termes de connaissances, en termes de postures, des postures très différentes, ça peut être très compliqué de cumuler ces deux casquettes sur de la longue durée. Donc votre plan d'action doit prendre en compte vraiment que ce chevauchement de métier doit se faire sur un court ou moyen terme. Peut-être que vous avez aussi la possibilité d'envisager... une rupture conventionnelle ou bien si vous avez développé un handicap ou une pathologie, vous pouvez être en arrêt de travail longue durée et puis ça va vous permettre de sortir tranquillement de votre salariat pour pouvoir bénéficier d'aide et du coup faire cette bascule douce vers l'entrepreneuriat. Mais voilà, en tout cas, il existe. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Je ferai un autre épisode, si vous le souhaitez, sur le sujet. Comment on fait pour passer de salarié à entrepreneur ? Quel a été mon parcours ? Quelles clés je peux vous donner pour que ce soit facile pour vous et puis éviter de faire des erreurs ? Mais en tout cas, pour revenir à ce plan d'action de reconversion professionnelle d'un métier vers un autre métier dans l'accompagnement et le bien-être, eh bien, oui, favorisez un plan d'action sur la durée. Dans ce plan d'action, je vous invite aussi à imaginer une ou deux formations complémentaires parce que... Et la magie, pour moi, la bascule, ce qui fera vraiment la différence dans un business bien-être qui est rentable et qui vous permet d'avoir un revenu, c'est de pouvoir associer des séances en individuel et des cours ou des groupes ou des ateliers en groupe. Si votre pratique initiale, votre diplôme initial ou votre certification initiale ne vous permet pas d'ouvrir des cours collectifs, il faudra penser dans votre plan d'action de repasser une formation qui vous permet d'avoir une attestation et les connaissances nécessaires pour ouvrir des cours collectifs. J'en parlerai aussi plus longuement si vous le souhaitez dans un prochain épisode sur ce sujet séance individuelle et séance de groupe. Sachez que j'en parle sur mon fil Instagram pour les personnes qui ont Instagram ou Facebook, vous allez pouvoir retrouver un réel sur le sujet où j'en parle. Voilà, en tout cas, j'ai pour moi fait le tour. Je crois que je suis super contente d'avoir pu vous raconter un petit peu mon parcours. En tout cas, sachez que c'est possible, que non, vous n'êtes pas folle ou fou, ni un huluberlu, que d'avoir un projet de reconversion professionnelle, quel que soit d'ailleurs votre métier initial, votre formation initiale, si vous avez envie de vous reconvertir vers un métier dans l'accompagnement ou le bien-être. Eh bien oui, allez-y, écoutez votre cœur. Sincèrement, je pense que le monde a besoin d'accompagnants, de thérapeutes. de personnes qui prennent soin d'elles pour ensuite prendre soin des autres. Enfin, en tout cas, ce que je trouve merveilleux avec ces métiers-là, c'est que ça nous force, ça nous oblige à mieux se connaître. Et plus on se connaît, plus on pourra guider et aider les autres à dépasser leurs propres blessures, épreuves, et à évoluer sans cesse vers une meilleure version d'eux-mêmes. Pour résumer, je tiens à vous dire que si vous avez un rêve de reconversion, reconnectez à ce rêve, écrivez ce rêve, passez à l'écrit parce que ça va vous permettre d'incarner les choses concrètement dans la matière. Ensuite, ouvrez-vous aux opportunités, allez expérimenter, allez tester, sans vous dire j'attends de savoir quelle est la pratique qui me va ou je veux un coup de cœur Non, allez-y l'esprit libre et soyez, faites-vous surprendre par la vie. Une fois que vous avez eu un coup de cœur, quelque chose, un signe, quelque chose qui vous dit oui, c'est ça, c'est là eh bien… Allez fouiller plus loin, quelle formation, combien de temps, quel coût, est-ce qu'il y a des aides, comparez les écoles, vraiment comparez les écoles, ne foncez pas tête baissée dans une seule école et puis plongez dans cette formation. Et au moment où vous plongez dans cette formation, faites un plan d'action. Parce que je vois trop de personnes qui se forment à des pratiques de soins, à des pratiques holistiques d'accompagnement mais qui n'en font rien parce qu'elles ont peur ensuite. d'offrir leur savoir-faire et leur savoir-être aux autres, au monde. Donc surtout, posez à l'écrit ce plan d'action. Est-ce que vous voulez consulter dès la sortie de vos études ? Est-ce que vous voulez faire d'autres formations complémentaires ? Est-ce que la formation que vous allez faire, elle va vous permettre d'ouvrir vos séances. Si oui, est-ce que vous pouvez débuter vos séances chez vous ? Est-ce que vous pouvez pratiquer au domicile des personnes ? Et puis pour la suite de l'entrepreneuriat, je vous invite à me suivre sur mon fil Instagram et ou Facebook et à vous abonner à ma newsletter. Vous pouvez aussi vous rendre sur mon site internet parce qu'il y a plein de conseils pour les personnes qui ont un projet d'entrepreneuriat ou qui sont déjà entrepreneurs. dans les domaines du bien-être et de l'accompagnement. Et puis, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis disponible pour vous répondre. Vous pouvez poser vos questions en commentaire de cet épisode. Vous pouvez aussi m'écrire en vous rendant sur mon site internet www.fannyfrock.com Et puis, dans tous les cas, moi, je vous dis à bientôt sur un prochain épisode. Et surtout, si vous avez des envies, si vous voulez aller plus loin, et bien, même chose, laissez-moi un commentaire et je vous aurai... grand plaisir d'enregistrer un épisode en fonction de vos besoins et surtout, go, reconversion, tout est possible, osez incarner vos projets. Je vous embrasse, prenez soin de vous, à tout bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et que vous avez appris plein de choses. Dites-le-moi en commentaire. Vous pouvez aussi me laisser un avis ou vos idées pour les prochains épisodes. Je vous lirai et répondrai avec grande joie. Pour faire vivre le podcast Je peux pas, j'ai l'une, merci de vous y abonner et de le partager.

Chapters

  • Le commencement

    02:06

  • L'école d'infirmière

    07:06

  • L'après diplôme : infirmière psy

    10:04

  • Les médecines non conventionnelles

    12:27

  • Le Shiatsu

    16:44

  • N'oubliez pas votre projet

    26:26

  • Votre plan d'action

    27:48

  • A vous de jouer

    34:58

Description

Ep 22 : Je vous retrouve dans cet épisode pour vous raconter un petit bout de mon histoire, en discussion spontanée pour vous expliquer mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga.


En vous racontant mon histoire singulière, cela peut vous inspirer,  vous pouvez prendre possession de cette histoire,  pour faire votre propre histoire,  vous aussi,  pour avoir votre métier qui vous passionne,  votre métier qui vous fait rêver,  parce que oui,  c'est possible,  et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou des diplômes particuliers.  Tout ce qui compte,  c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire,  vers quel domaine on veut s'orienter.  Et puis surtout,  être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer,  qui nous met en joie,  quelque chose qui nous motive chaque jour. 


Si un jour vous vous êtes dit je me formerai dans tel domaine,  n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités.  Et laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque, allez fouiller le coût,  la durée,  où est-ce que ça vous emmène,  qui sont les professeurs,  les enseignants,  quelle est la qualité de cette formation,  le nombre d'heures de formation,  avec quoi vous ressortez.  Étudiez l'intérieur des programmes,  comparez avec d'autres écoles.  En tout cas,  ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode.  Vraiment,  comparez,  étudiez,  parce que clairement aujourd'hui,  il existe énormément de formations pour une seule et même pratique,  énormément de formateurs.  Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute,  qui est une histoire de feeling,  l'école,  les études,  c'est exactement la même chose.  Une fois que vous avez choisi votre école,  je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. 


Et puis, go ! C'est parti ! Lancez vous !


Chap. 1 : "le pourquoi de cet épisode" 0:00

Chap. 2 : "Le commencement" 2:06

Chap. 3 : "L'école d'infirmière" 7:06

Chap. 4 : "L'après diplôme : infirmière psy" 10:04

Chap. 5 : "Les médecines non conventionnelles" 12:27

Chap. 6 : "Le shiatsu" 16:44

Chap. 7 : "N'oubliez pas votre projet" 26:26

Chap. 8 : "Votre plan d'action" 27:48

Chap. 9 : "A vous de jouer" 34:58


Pour aller plus loin, et oser percer dans votre domaine, découvrez la formation "Vivre de sa Vocation", une formation au service des thérapeutes et accompagnantses.


Merci pour votre écoute/lecture.

C’était Fanny pour ACE Formation.

www.fannyfroc.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Fanny de ACE Formation. Après 13 années dans le soin en tant qu'infirmière puis thérapeute indépendante, je forme et j'accompagne les professionnels qui œuvrent dans le service à l'autre, afin de rendre ce monde plus safe et que nos relations nous nourrissent plutôt que nous pourrissent. Si vous avez une activité dans le bien-être, que vous êtes thérapeute ou coach, vous trouverez ici des conseils stratégiques, des retours d'expérience et des tas d'informations pour faire fleurir votre business. Avoir une vocation, c'est fabuleux et en vivre, c'est encore mieux. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai l'une le podcast qui prend soin de celles et ceux qui prennent soin des autres. Bienvenue sur l'épisode 22 du podcast Je peux pas, j'ai l'une saison 3. Aujourd'hui, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour vous raconter un petit bout de mon histoire. Alors aujourd'hui, pas d'écriture en avance pour moi, vraiment une discussion spontanée et surtout un échange pour vous permettre d'entendre un peu à quoi a ressemblé mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga. En effet, ma reconversion s'est passée maintenant il y a quelques années. Et depuis toutes ces années, je reçois de nombreux mails, notamment, ou messages sur les réseaux sociaux pour me dire Hey, comment t'as fait ? C'est inspirant ton parcours, je veux que tu nous expliques. Et c'est vrai qu'au début, je prenais le temps d'appeler les gens, de répondre, mais c'est aussi beaucoup de travail que de répondre comme ça individuellement. Et je me suis dit que c'était vraiment le bon moment pour moi de profiter du podcast Je peux pas, j'ai l'une Pour vous raconter un petit peu à quoi a ressemblé mon... parcours de reconversion professionnelle et comment ça peut aussi vous inspirer, comment vous pouvez prendre possession de cette histoire, une histoire particulière, pour faire votre propre histoire, vous aussi, pour avoir votre métier qui vous passionne, votre métier qui vous fait rêver, parce que oui, c'est possible, et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou... ou des diplômes particuliers. Tout ce qui compte, c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire, vers quel domaine on veut s'orienter. Et puis surtout, être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer, qui nous met en joie, quelque chose qui nous motive chaque jour. Alors peut-être pour revenir au début de l'histoire, il faut savoir que je me suis orientée vers le métier d'infirmière parce que c'était une sorte de voie. qui était là. Alors, je vous aurais raconté cette histoire quelques années en arrière, je vous l'aurais racontée certainement autrement. Aujourd'hui, avec le recul, et avec tout le travail personnel que j'ai fait sur moi, la compréhension de mon histoire, je vais vous le raconter comme ça. En fait, j'avais, dans mes souvenirs, je suis au primaire, dans mes souvenirs, j'ai 9 ans, je suis en CE2, enfin donc 8 ans plutôt, 8-9 ans en tout cas. Et je me souviens très bien de cette maîtresse qui nous demande la petite fiche en début d'année pour nous demander ce qu'on veut faire plus tard. Donc on y rentre aussi les prénoms de nos parents, le numéro de téléphone, les métiers de nos parents. Et puis il y a cette fameuse question qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Et en fait, moi, j'ai vraiment le souvenir, mais hyper clair, comme si c'était hier, d'écrire avec fierté, motivation que je voulais devenir infirmière puéricultrice. Et donc, voilà, j'étais en CE2. Ça, c'est sûr, je me souviens bien. Mais je pense que déjà les années d'avant, il est fort possible que j'indiquais déjà cela sur les petites fiches des maîtresses. Parce que dans mon histoire, tous les membres de ma famille me racontent Depuis que tu es haute comme ça, tu dis que tu veux être infirmière Voilà, donc haute comme ça, en général, ils montraient la taille d'un enfant de 5 ans, 4-5 ans, quoi. Donc un petit bout de chou, finalement. Et de cette histoire racontée, j'en ai fait mienne, j'ai pris possession de ce que me racontaient les adultes de ma famille. Je l'ai complètement intégré, je l'ai écrit sur les fiches à chaque rentrée scolaire. Et je me souviens aussi de cette fois où il y a eu le mot puéricultrice qui est sorti dans une dictée ou quelque chose comme ça, et il y avait une grosse faute d'orthographe qui avait été faite. par la plupart des élèves et la maîtresse me demande avec avec engouement de venir écrire au tableau comment on écrit puéricultrice parce qu'elle avait bien retenu que c'était le métier que je voulais faire plus tard donc magnifique avec grande fierté je vais je vais écrire et corriger ce tableau ce mot au tableau et voilà Et puis je grandis comme ça avec ce projet, mais c'est juste un mot en fait, c'est juste même deux mots qui sont collés mis bout à bout, infirmière, puéricultrice. Mais dans mon entourage, il n'y a personne qui occupe une place de soignant ou d'aidant. Mes parents sont techniciens, mes grands-parents sont dans le milieu agricole ou ouvrier. Les oncles et les tantes sont aussi dans des domaines ouvriers ou techniciens. Enfin, en tout cas, dans mon entourage familial, mais aussi dans l'entourage amical de mes parents, il n'y a pas un seul soignant. Jusqu'au jour où on déménage et on arrive dans cette maison où la voisine est infirmière. Donc il y a une espèce d'amitié qui se lie avec, de mon côté, un espèce de fantasme où je me dis waouh, elle est infirmière, super ! Mais elle n'était pas du tout infirmière puère. je grandis, je deviens jeune ado, les premiers jobs arrivent, je garde les petits voisins, les petits cousins, je suis la grande sœur pour beaucoup d'enfants, je suis aussi l'aînée de toute la famille, que ce soit du côté maternel ou paternel, donc en effet très vite je me retrouve à m'occuper des petits bouts qui sont là, les parents sortent et puis il y a toujours Fanny qui est là pour filer un coup de main. Et puis en plus... Et comme j'ai ce fameux projet de devenir infirmière-péricultrice, c'est hyper facile pour mes parents, puis pour moi plus tard, de dire je veux m'orienter vers ce métier Donc il y a une confiance assez forte qui va se créer entre moi et les différents parents pour que je puisse garder leurs enfants. En fait, je pense qu'à ce moment-là, dans ma tête, il y a un truc qui se passe où je vais finalement confondre l'infirmière puéricultrice avec, finalement, ce que j'ai réalisé ces dernières années, avec donc éducatrice de jeunes enfants. Donc vraisemblablement, dans ma tête de petite fille, je pensais qu'en étant infirmière puère, j'allais m'occuper des enfants, jouer avec eux, changer les couches, donner les biberons, leur faire à manger. et puis rire avec eux. Mais ça, je m'en rends compte que des années plus tard, puisque le parcours scolaire m'emmène vers un bac général, suite au bac général, je passe mon concours pour entrer dans une école d'infirmière, je réussis ce concours, et me voilà sur les bancs de l'école, donc il y a une vingtaine d'années maintenant. En fait, ma première réaction à cette rentrée, c'est d'être assez surprise, alors pas le premier jour, mais en tout cas le premier mois, d'être assez surprise, voire même choquée des cours et voir à quel point nos cours sont complètement orientés vers la pathologie et le traitement des patients. avec une découpe des personnes humaines, avec une découpe du corps humain, où à aucun moment finalement on va s'occuper de l'humain dans sa globalité. Mais bon, en tant que jeune femme, sage, bonne élève, qui a toujours fait ce que papa et maman ont dit pour diverses raisons, ne sachant pas vraiment dire non, eh bien je vais au bout de cette profession, enfin en tout cas au bout de ces études. J'obtiens mon diplôme trois ans et demi après être entrée dans l'école et je commence à travailler. Alors il faut savoir que la formation a été assez douloureuse pour moi puisque les services de soins ne sont pas forcément les meilleurs. En tout cas, ils n'ont pas le meilleur accueil pour les stagiaires, infirmiers et infirmières. Il y a beaucoup de monde stagiaire dans les services, ça ne s'arrête quasiment jamais. Le personnel n'est pas forcément formé à l'accueil des stagiaires, ils n'ont pas forcément non plus ni le temps ni la motivation, parce que clairement, ça prend du temps d'avoir un stagiaire. Il faut beaucoup se répéter, il faut prendre le temps, et étant donné qu'on est déjà dans un métier avec un certain stress, une certaine vivilence, quel que soit le service d'ailleurs. Et déjà des patients ou des usagers qui nous demandent beaucoup d'attention, avoir un stagiaire en plus ça prend énormément de temps. Et puis c'est vrai que, imaginez l'infirmier ou l'infirmière qui cumule les stagiaires tous les mois, en fait sans respiration entre les stagiaires, c'est pas évident. En tout cas, moi je vis des études pas forcément très épanouissantes, je suis assez surprise et voire même parfois choquée de l'accueil qu'on réserve aux stagiaires et de cet accompagnement qui est franchement souvent maltraitant. Je finis quand même mes études, j'obtiens mon diplôme, mais en fait se pose la question pour moi derrière de savoir où est-ce que je vais travailler. Donc heureusement, mes rêves m'ont quand même rappelé à deux, trois choses. Il faut savoir qu'après mes études d'infirmière, j'ai eu l'occasion de voyager, notamment de repartir en Afrique de l'Ouest. C'était comme un voyage initiatique, un voyage de guérison pour moi, me prouver aussi que j'étais capable de partir seule en sac à dos en Afrique de l'Ouest. Et quand je suis rentrée, il y avait tout ce décalage avec ce pays qui est le Mali. Donc à l'époque, c'était le cinquième pays le plus pauvre au monde. Et avec une absence de matériel, et puis de revenir en France avec ce trop plein matérialiste, donc c'est poser à moi la question de savoir où est-ce que j'allais travailler. Et le hasard, enfin en tout cas la synchronicité a fait que j'ai trouvé un premier poste en psychiatrie, puis ensuite un deuxième poste en psychiatrie de jour, en service d'admission. Et donc voilà, j'ai commencé ma carrière en psychiatrie, avec finalement une certaine satisfaction, puisque dans le métier et les services de la psychiatrie, le patient est pris en charge dans sa globalité, c'est-à-dire qu'à la fois on va prendre la dimension psychologique, psychiatrique, l'esprit et également le corps. Alors il y a deux médecins, il y a les psychiatres et les médecins généralistes, mais de notre posture d'infirmier, on se doit de prendre en charge, de prendre en compte le patient dans sa globalité, avec son histoire de vie, avec... la dimension systémique, la place de la famille, la réinsertion sociale ou l'insertion sociale, le travail, etc. Donc je pense qu'à ce moment-là, je me rapproche vraiment de ma raison d'être, c'est-à-dire vraiment être à côté et accompagner l'autre dans sa globalité de ce qu'il est au monde, avec toute sa sphère psychique, physique, le sens de sa vie. Et c'est au cours de ces années d'exercice en psychiatrie que revient vers moi cette envie de me former aux médecines dites non conventionnelles. Officiellement, c'est comme ça qu'on appelle ça, les médecines non conventionnelles. Projet que j'avais déjà pendant mes études d'infirmière, clairement, dès la première année de mes études d'infirmière, sans tant que quand même notre formation était très orientée médicaments, pharmacologie, curatif. très peu de préventif, très peu de globalité, d'holistique. et encore moins d'herboristerie, naturopathie. Enfin, pour la petite parenthèse, je me souviens très bien de ce cours, c'était le module gynécologique où on aborde la contraception. On a un prof qui nous parle de la contraception naturelle. Clairement, ça a duré trois lignes. C'était un prof qui était très critique. À aucun moment, il n'a parlé de la symptothermie. c'est-à-dire cette contraception naturelle par indices combinés. Donc, il combine trois indices de surveillance. Jamais il n'en a parlé. Il a seulement parlé de la contraception avec le thermomètre, de la contraception avec le retrait, qui au passage n'est pas une contraception, d'accord ? Et ça, c'est vraiment important de le dire. Alors que moi, j'utilisais la symptothermie. depuis des années avec mon partenaire de vie à cette époque, et que je n'ai jamais eu d'accident, que je n'ai jamais dû prendre de pilule du lendemain, ou faire un avortement parce qu'il y avait eu un bébé qui avait été démarré, alors que ce n'était pas voulu. Je tiens à dire qu'avec ce partenaire, j'ai eu un enfant 7 ans après le début de notre relation, au moment où nous l'avions décidé, et tout ça sous symptothermie. Donc... En tout cas, ces années d'études d'infirmière m'ont vraiment marquée sur le peu d'intégration des médecines non conventionnelles et avec clairement une absence totale de médecine intégrative, hormis peut-être en cancérologie, où on admettait que certaines pratiques complémentaires pouvaient être intéressantes pour diminuer les symptômes. Mais c'était vraiment dit à demi-mot. Même chose, pas de place pour l'apprentissage de la grossesse physiologique. Donc ça c'est pareil, hyper choquant. D'autant que plus tard, j'ai aussi appris que les sales femmes en France avaient que très peu d'heures de cours sur la grossesse physiologique, mais que leurs quatre années d'études étaient complètement orientées vers les pathologies de la grossesse et les interventions médicales. Donc bon... Là-dessus, en France, on a quand même un gros travail à faire. Je ne sais pas si on y arrivera. Clairement, il faut savoir que les lobbies pharmaceutiques sont quand même assez puissants dans notre pays. Bon, enfin, en tout cas, le fait de le savoir, ça permet aussi de chercher les infos et de se renseigner, de se former. En tout cas, suite à mes trois années en psychiatrie, revient à moi ce projet de formation en médecine non conventionnelle pour venir vraiment me sentir complète. Tout simplement parce que j'appréciais mon exercice d'infirmière en psychiatrie. J'étais plutôt épanouie, mais j'avais l'impression qu'il manquait quand même quelque chose. C'est vrai que souvent mes collègues me prenaient un peu pour... la collègue ou l'infirmière un peu perchée, celle qui voulait toujours aller chercher plus loin que juste le superficiel, de dire ok, il y a tel diagnostic psychiatrique, ok, on fait telle prise en charge, et puis on ne réfléchit pas plus loin Moi, j'avais toujours la question de l'approche beaucoup plus large, et la famille, et la mémoire traumatique. Donc c'est après ces trois années d'études, ces trois années d'exercice en psychiatrie que je commence à m'ouvrir. Et à cette période-là, j'ai débuté le Qigong. J'avais déjà fait plusieurs années de yoga, mais je n'avais pas plus que ça d'affinité avec le hatha yoga, en tout cas avec les enseignants que j'avais eus. Le hatha yoga, ce n'était pas ce qui me faisait le plus vibrer. Et puis là, je rencontre le qigong, où pour moi, il y avait vraiment un sens vraiment intéressant dans cette pratique, puisque cette pratique déjà est debout. Et en tout cas l'enseignant que j'ai pu avoir en Qigong pendant 9 ans avait vraiment cette capacité de transmettre le fait que la vraie pratique du Qigong c'est finalement ce qu'on fait au quotidien. Et comment on peut au quotidien être en Qigong ? Comment on peut attendre dans une file d'attente en étant ancré dans ses deux pieds et aligné dans son axe vertébral ? Comment quand on passe l'aspirateur ? On peut plutôt que de se contracter, être dans des mouvements fluides où on va étirer les mouvements jusqu'au bout et puis respirer, respirer dans notre profondeur, dans notre complétude pour avoir un mouvement qui ne dépense pas d'énergie. Et, curieuse du coup d'aller un peu plus loin dans la pratique du Qigong, je vais par hasard assister à un stage de Qigong pendant deux jours qui s'appelait le Qigong de la femme. Donc, parce que jeune femme, parce qu'on couple déjà depuis quelques temps, parce qu'en pratique de la symptothermie pour la contraception naturelle, en recherche de mieux comprendre mon corps de femme pour mieux être épanouie dans ma part féminine, n'ayant pas eu d'exemple maternel ou même familial de femmes épanouies dans leur puissance, Voilà, je tombe, grâce à une synchronicité assez folle, j'ai envie de dire, sur un mail qui un jour arrive sur ma boîte mail proposant un stage de Qigong de la femme. Et je m'inscris à ce stage, sans vraiment connaître, juste en me disant que ça allait être des pratiques adaptées aux femmes, et je ne fais aucune recherche sur l'enseignante de Qigong, et me voilà partie dans un autre département, du côté d'Angers, dans ce stage de Qigong de la femme. Je me retrouve dans ce stage pendant deux jours et demi, avec des femmes qui ont... 15, 20 ans de plus que moi, je suis la petite jeunette, donc pas très à l'aise, des femmes mûres qui ont des enfants, moi j'ai pas d'enfants. j'ai encore un côté peut-être un peu naïf ou en tout cas un peu rêveuse ou utopiste, quoique je reste quand même une grande utopiste, mais peut-être un peu plus réaliste qu'à cette époque-là. Et à la fin de ce stage, j'ai l'opportunité d'expérimenter la pratique du shiatsu, parce que j'apprends en même temps que notre enseignante de Qigong sur ce week-end de deux jours. est également une praticienne en shiatsu. Et là c'est un coup de cœur de fou, j'ai envie de vous dire, puisqu'on fait notre pratique et puis on termine, elle nous demande de nous mettre deux par deux, et elle nous explique qu'il y aura une receveuse et un praticien, puis là elle nous montre les mouvements. Et moi je me mets dans cette posture, donc elle nous parle d'une posture de pleine écoute, d'être ancrée au sol, et de déposer les mains sur... une partie du corps de la personne, donc là en l'occurrence on testait sur les bras, et par l'expiration et par le fait de déposer le poids de son corps dans sa main, pour qu'il y ait une pression, une pression qui n'est pas volontaire, on va masser le long des méridiens, on va opérer une pression douce et profonde le long des méridiens pour venir harmoniser l'énergie qui circule dans ces méridiens. Et alors là, c'est comme un coup de foudre. C'est un truc de fou qui se passe, c'est pas dans la tête, c'est pas rationnel, ça se passe dans mes mains, ça se passe dans mon ventre, ça se passe dans mon bassin, ça se passe comme un petit feu d'artifice dans mon cœur. Et là je me dis mais c'est ça, c'est ça en fait que je vais faire. Et puis point. Et voilà, c'est d'une évidence déconcertante. Alors pourquoi c'est une évidence ? Là c'est pareil, il faut repartir. à la source de ce que je suis depuis que j'ai des souvenirs. Je suis de ces personnes qui sont plutôt à l'aise avec le toucher, qui... qui apprécie être touché, qui apprécie toucher. Je touche sans être gêné l'autre et toujours dans une posture où ma main va parler, où ma main va se mettre en communion avec l'autre, juste pour... Voilà, soutenir, pour réconforter, voilà, toujours dans quelque chose de très respectueux. Et je sais que ça a été toujours très très fort dans ma profession d'infirmière, notamment pour faire les prises de sang ou pour faire les piqûres. J'ai toujours eu une façon de poser une main. sur le bras ou la zone qui était piquée, ou bien quand il fallait décoller des pansements, de venir poser une main. Une main qui venait soulager, soutenir, réconforter, rassurer. Et c'est vrai que j'ai toujours eu des patients qui m'ont toujours dit qu'avec moi, ils n'avaient jamais mal. et je m'étais dit que peut-être un jour j'allais apprendre le massage, mais c'est vrai que j'avais des a priori avec le massage, et je sentais que ce n'était pas mon endroit, le fait de masser avec des huiles sur des cordes énudées. Et le fait de rencontrer le shiatsu, d'expérimenter le shiatsu, parce que c'est surtout ça. Je n'ai pas rencontré le shiatsu avec la tête, j'ai rencontré le shiatsu en pratiquant moi-même et en suivant les indications d'une professionnelle en shiatsu. Et en fait, c'est cette expérimentation dans mon corps, dans mon être, qui m'a permis de faire ce déclic. Et ça, c'est extrêmement fort. Et ça, j'ai vraiment envie que vous puissiez le retenir parce que si vous êtes dans un processus de reconversion professionnelle vers un métier du bien-être, sincèrement, expérimenter les choses. Ne choisissez pas quelque chose avec la tête parce qu'on vous a dit que c'était bien de faire ça ou parce qu'on vous a dit que c'était important de faire telle pratique parce que c'était reconnu officiellement ou scientifiquement. Non, expérimentez-le de l'intérieur. Et donc moi j'ai continué cette expérimentation en allant consulter en Shiatsu pour ressentir de l'intérieur. J'ai ensuite fait des recherches sur des écoles qui avaient de façon locale, enfin en tout cas dans un rayon de une heure à une heure et demie autour de chez moi. J'ai été rencontrer les professeurs de ces écoles, j'ai fait des journées portes ouvertes, j'ai été rencontrer des élèves, j'ai questionné. Et j'ai fini par choisir une formation dans une ville. Donc moi je me suis formée à Nantes, à l'école du toucher, une école qui a été créée par un professeur de shiatsu, un professeur de massage. Et un pratiquant de Tao Infat qui est pour peut-être faire simple une sorte de mélange entre le yoga, le qigong, le douyin et puis le tai chi. et ce professeur était aveugle, donc je ne le savais pas avant de sélectionner cette école, je l'ai su en prenant contact avec lui et en lui disant que j'étais intéressée pour me former dans cette école. Donc cette école n'existe plus aujourd'hui parce que cette personne, ce directeur, s'est orienté vers un autre métier tout simplement. Mais en tout cas, voilà, j'ai fait donc mes quatre années d'études en Shiatsu à Nantes. Et ça a été extraordinaire. Je m'en souviens encore comme si c'était hier d'avoir rempli en version papier le dossier d'inscription, avoir mis ce chèque d'art dans l'enveloppe et avoir posté cette enveloppe. À l'époque, j'étais infirmière libérale. Et en fait c'est sur le retour après avoir fini ma tournée, sur le retour avant d'arriver chez moi, que j'ai glissé dans la boîte aux lettres de la poste ce courrier d'inscription. Et je savais pertinemment qu'à tout jamais ma vie allait être transformée et que mon quotidien ne ressemblerait plus à ce qui ressemblait jusque là. Donc voilà, pour moi c'était vraiment important de vous signifier en tout cas ce processus et en fait de se rattacher en fait à des évidences comme ça, que si oui un jour vous vous êtes dit un jour je me formerai dans tel domaine, n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités. Et... Laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque dans un domaine, dans une pratique, allez fouiller le coût, la durée, où est-ce que ça vous emmène, qui sont les professeurs, les enseignants, quelle est la qualité de cette formation, le nombre d'heures de formation, avec quoi vous ressortez. Étudiez l'intérieur des programmes, comparez avec d'autres écoles. En tout cas, ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode. Vraiment, comparez, étudiez, parce que clairement aujourd'hui, il existe énormément de formations pour une seule et même pratique, énormément de formateurs. Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute, qui est une histoire de feeling, l'école, les études, c'est exactement la même chose. Une fois que vous avez choisi votre école, je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. Moi, clairement, avant de démarrer mes études en Shiatsu, je savais que j'allais continuer à travailler en tant qu'infirmière, mais à temps partiel, et que j'allais ouvrir mon cabinet en Shiatsu pour lancer mes premières séances en Shiatsu. Et c'est ce que j'ai fait. C'est ce que j'ai fait pendant 5 ans. Pendant 5 ans, j'ai à la fois travaillé en tant qu'infirmière et à la fois en tant que praticienne en Shiatsu. Au début, j'avais un temps partiel avec beaucoup plus de jours en tant qu'infirmière et puis quelques jours pour mon cabinet en chietsu. Et puis pour vous dire, les dernières années, j'ai vraiment réduit à peau de chagrin mon métier d'infirmière puisque j'ai fini sur un poste de 12 heures, c'est-à-dire à peine deux jours de travail en tant qu'infirmière. pour avoir le reste de la semaine disponible pour mon cabinet en fiatsu. Et ça, ça sert à quoi ? Eh bien ça sert à deux choses. La première chose qui est complètement évidente, c'est que ça permet une sécurité financière et ça, ça me semble vraiment important parce qu'on ne peut pas s'engager dans une reconversion professionnelle et dans un métier dans l'accompagnement en étant stressé financièrement et en n'ayant pas de réserve financière. Parce que... dans les débuts on ne sait pas forcément comment ça va fonctionner et clairement on est sur des métiers qui quoi qu'on en dise quoi que en sont les réseaux sociaux aujourd'hui on dit oui la visibilité ok très bien mais n'empêche que ces métiers là de l'accompagnement on est vraiment sur des métiers qui fonctionne avec la confiance et donc le bouche à oreille la recommandation c'est vraiment ce qui va permettre à ces métiers là de d'en vivre en fait et ça prend du temps on Et réseau social ou pas réseau social, publicité ou pas publicité dans tous les cas. on ne peut pas en trois mois, en un claquement de doigts, vivre de ce métier. À titre d'exemple, il y a quelques jours, je discutais avec une ostéopathe, une ostéopathe qui a énormément déménagé sur le territoire français ou francophone pour suivre son mari. Et en fait, elle expliquait très bien qu'à chaque fois, c'est un recommencement. À chaque fois, c'est comme si elle réouvrait un cabinet, comme si elle repartait à zéro. Parce que oui, le cabinet... il est en local et oui, il faut se refonder une clientèle. Nous ne sommes pas des médecins ou des kinésithérapeutes, par exemple, qui vont vendre leur clientèle à un professionnel qui va s'installer sur le territoire quand un cabinet ferme. On est bien sur des métiers où on est obligé de se créer une clientèle et ça prend du temps. Et l'avantage de garder, de conserver un métier à côté, peut-être de bénéficier également des allocations d'aide au retour à l'emploi, ça va permettre en fait que vous soyez serein pour pouvoir vous développer, pour pouvoir vous faire connaître et développer votre cabinet. Ensuite, ça permet aussi d'acquérir une expérience. Et ça, pour moi, c'est vraiment important parce que, oui, on s'entraîne pendant nos études. Oui, on a des cobayes. D'ailleurs, merci aux gentils cobayes. Je pense qu'en général, vous êtes plutôt contents aussi de bénéficier de nos séances. Mais dans tous les cas, le jour où on commence à développer sa clientèle, eh bien, bien évidemment, il y a une sorte de process qu'il faut qu'on mette en place pour qu'on gagne en rapidité, en efficacité. qu'on se détache un petit peu de la théorie qu'on a appris dans nos cours et qu'on crée en fait notre façon d'être, notre façon d'accompagner nos clients. Et donc l'avantage d'avoir pendant un temps cette espèce de chevauchement de métier, ça peut être intéressant. Cependant, ce chevauchement de métier doit rester, à mon avis, ponctuel. Pourquoi ? Parce que c'est très très épuisant d'avoir deux casquettes. Alors bien évidemment ça se fait et je pense sincèrement que le monde du travail aujourd'hui va de plus en plus nous orienter vers cet aspect de double voire triple casquette professionnelle. Mais si jamais vous êtes sur des métiers qui vous demandent en termes d'attention, en termes de connaissances, en termes de postures, des postures très différentes, ça peut être très compliqué de cumuler ces deux casquettes sur de la longue durée. Donc votre plan d'action doit prendre en compte vraiment que ce chevauchement de métier doit se faire sur un court ou moyen terme. Peut-être que vous avez aussi la possibilité d'envisager... une rupture conventionnelle ou bien si vous avez développé un handicap ou une pathologie, vous pouvez être en arrêt de travail longue durée et puis ça va vous permettre de sortir tranquillement de votre salariat pour pouvoir bénéficier d'aide et du coup faire cette bascule douce vers l'entrepreneuriat. Mais voilà, en tout cas, il existe. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Je ferai un autre épisode, si vous le souhaitez, sur le sujet. Comment on fait pour passer de salarié à entrepreneur ? Quel a été mon parcours ? Quelles clés je peux vous donner pour que ce soit facile pour vous et puis éviter de faire des erreurs ? Mais en tout cas, pour revenir à ce plan d'action de reconversion professionnelle d'un métier vers un autre métier dans l'accompagnement et le bien-être, eh bien, oui, favorisez un plan d'action sur la durée. Dans ce plan d'action, je vous invite aussi à imaginer une ou deux formations complémentaires parce que... Et la magie, pour moi, la bascule, ce qui fera vraiment la différence dans un business bien-être qui est rentable et qui vous permet d'avoir un revenu, c'est de pouvoir associer des séances en individuel et des cours ou des groupes ou des ateliers en groupe. Si votre pratique initiale, votre diplôme initial ou votre certification initiale ne vous permet pas d'ouvrir des cours collectifs, il faudra penser dans votre plan d'action de repasser une formation qui vous permet d'avoir une attestation et les connaissances nécessaires pour ouvrir des cours collectifs. J'en parlerai aussi plus longuement si vous le souhaitez dans un prochain épisode sur ce sujet séance individuelle et séance de groupe. Sachez que j'en parle sur mon fil Instagram pour les personnes qui ont Instagram ou Facebook, vous allez pouvoir retrouver un réel sur le sujet où j'en parle. Voilà, en tout cas, j'ai pour moi fait le tour. Je crois que je suis super contente d'avoir pu vous raconter un petit peu mon parcours. En tout cas, sachez que c'est possible, que non, vous n'êtes pas folle ou fou, ni un huluberlu, que d'avoir un projet de reconversion professionnelle, quel que soit d'ailleurs votre métier initial, votre formation initiale, si vous avez envie de vous reconvertir vers un métier dans l'accompagnement ou le bien-être. Eh bien oui, allez-y, écoutez votre cœur. Sincèrement, je pense que le monde a besoin d'accompagnants, de thérapeutes. de personnes qui prennent soin d'elles pour ensuite prendre soin des autres. Enfin, en tout cas, ce que je trouve merveilleux avec ces métiers-là, c'est que ça nous force, ça nous oblige à mieux se connaître. Et plus on se connaît, plus on pourra guider et aider les autres à dépasser leurs propres blessures, épreuves, et à évoluer sans cesse vers une meilleure version d'eux-mêmes. Pour résumer, je tiens à vous dire que si vous avez un rêve de reconversion, reconnectez à ce rêve, écrivez ce rêve, passez à l'écrit parce que ça va vous permettre d'incarner les choses concrètement dans la matière. Ensuite, ouvrez-vous aux opportunités, allez expérimenter, allez tester, sans vous dire j'attends de savoir quelle est la pratique qui me va ou je veux un coup de cœur Non, allez-y l'esprit libre et soyez, faites-vous surprendre par la vie. Une fois que vous avez eu un coup de cœur, quelque chose, un signe, quelque chose qui vous dit oui, c'est ça, c'est là eh bien… Allez fouiller plus loin, quelle formation, combien de temps, quel coût, est-ce qu'il y a des aides, comparez les écoles, vraiment comparez les écoles, ne foncez pas tête baissée dans une seule école et puis plongez dans cette formation. Et au moment où vous plongez dans cette formation, faites un plan d'action. Parce que je vois trop de personnes qui se forment à des pratiques de soins, à des pratiques holistiques d'accompagnement mais qui n'en font rien parce qu'elles ont peur ensuite. d'offrir leur savoir-faire et leur savoir-être aux autres, au monde. Donc surtout, posez à l'écrit ce plan d'action. Est-ce que vous voulez consulter dès la sortie de vos études ? Est-ce que vous voulez faire d'autres formations complémentaires ? Est-ce que la formation que vous allez faire, elle va vous permettre d'ouvrir vos séances. Si oui, est-ce que vous pouvez débuter vos séances chez vous ? Est-ce que vous pouvez pratiquer au domicile des personnes ? Et puis pour la suite de l'entrepreneuriat, je vous invite à me suivre sur mon fil Instagram et ou Facebook et à vous abonner à ma newsletter. Vous pouvez aussi vous rendre sur mon site internet parce qu'il y a plein de conseils pour les personnes qui ont un projet d'entrepreneuriat ou qui sont déjà entrepreneurs. dans les domaines du bien-être et de l'accompagnement. Et puis, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis disponible pour vous répondre. Vous pouvez poser vos questions en commentaire de cet épisode. Vous pouvez aussi m'écrire en vous rendant sur mon site internet www.fannyfrock.com Et puis, dans tous les cas, moi, je vous dis à bientôt sur un prochain épisode. Et surtout, si vous avez des envies, si vous voulez aller plus loin, et bien, même chose, laissez-moi un commentaire et je vous aurai... grand plaisir d'enregistrer un épisode en fonction de vos besoins et surtout, go, reconversion, tout est possible, osez incarner vos projets. Je vous embrasse, prenez soin de vous, à tout bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et que vous avez appris plein de choses. Dites-le-moi en commentaire. Vous pouvez aussi me laisser un avis ou vos idées pour les prochains épisodes. Je vous lirai et répondrai avec grande joie. Pour faire vivre le podcast Je peux pas, j'ai l'une, merci de vous y abonner et de le partager.

Chapters

  • Le commencement

    02:06

  • L'école d'infirmière

    07:06

  • L'après diplôme : infirmière psy

    10:04

  • Les médecines non conventionnelles

    12:27

  • Le Shiatsu

    16:44

  • N'oubliez pas votre projet

    26:26

  • Votre plan d'action

    27:48

  • A vous de jouer

    34:58

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Description

Ep 22 : Je vous retrouve dans cet épisode pour vous raconter un petit bout de mon histoire, en discussion spontanée pour vous expliquer mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga.


En vous racontant mon histoire singulière, cela peut vous inspirer,  vous pouvez prendre possession de cette histoire,  pour faire votre propre histoire,  vous aussi,  pour avoir votre métier qui vous passionne,  votre métier qui vous fait rêver,  parce que oui,  c'est possible,  et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou des diplômes particuliers.  Tout ce qui compte,  c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire,  vers quel domaine on veut s'orienter.  Et puis surtout,  être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer,  qui nous met en joie,  quelque chose qui nous motive chaque jour. 


Si un jour vous vous êtes dit je me formerai dans tel domaine,  n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités.  Et laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque, allez fouiller le coût,  la durée,  où est-ce que ça vous emmène,  qui sont les professeurs,  les enseignants,  quelle est la qualité de cette formation,  le nombre d'heures de formation,  avec quoi vous ressortez.  Étudiez l'intérieur des programmes,  comparez avec d'autres écoles.  En tout cas,  ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode.  Vraiment,  comparez,  étudiez,  parce que clairement aujourd'hui,  il existe énormément de formations pour une seule et même pratique,  énormément de formateurs.  Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute,  qui est une histoire de feeling,  l'école,  les études,  c'est exactement la même chose.  Une fois que vous avez choisi votre école,  je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. 


Et puis, go ! C'est parti ! Lancez vous !


Chap. 1 : "le pourquoi de cet épisode" 0:00

Chap. 2 : "Le commencement" 2:06

Chap. 3 : "L'école d'infirmière" 7:06

Chap. 4 : "L'après diplôme : infirmière psy" 10:04

Chap. 5 : "Les médecines non conventionnelles" 12:27

Chap. 6 : "Le shiatsu" 16:44

Chap. 7 : "N'oubliez pas votre projet" 26:26

Chap. 8 : "Votre plan d'action" 27:48

Chap. 9 : "A vous de jouer" 34:58


Pour aller plus loin, et oser percer dans votre domaine, découvrez la formation "Vivre de sa Vocation", une formation au service des thérapeutes et accompagnantses.


Merci pour votre écoute/lecture.

C’était Fanny pour ACE Formation.

www.fannyfroc.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Fanny de ACE Formation. Après 13 années dans le soin en tant qu'infirmière puis thérapeute indépendante, je forme et j'accompagne les professionnels qui œuvrent dans le service à l'autre, afin de rendre ce monde plus safe et que nos relations nous nourrissent plutôt que nous pourrissent. Si vous avez une activité dans le bien-être, que vous êtes thérapeute ou coach, vous trouverez ici des conseils stratégiques, des retours d'expérience et des tas d'informations pour faire fleurir votre business. Avoir une vocation, c'est fabuleux et en vivre, c'est encore mieux. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai l'une le podcast qui prend soin de celles et ceux qui prennent soin des autres. Bienvenue sur l'épisode 22 du podcast Je peux pas, j'ai l'une saison 3. Aujourd'hui, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour vous raconter un petit bout de mon histoire. Alors aujourd'hui, pas d'écriture en avance pour moi, vraiment une discussion spontanée et surtout un échange pour vous permettre d'entendre un peu à quoi a ressemblé mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga. En effet, ma reconversion s'est passée maintenant il y a quelques années. Et depuis toutes ces années, je reçois de nombreux mails, notamment, ou messages sur les réseaux sociaux pour me dire Hey, comment t'as fait ? C'est inspirant ton parcours, je veux que tu nous expliques. Et c'est vrai qu'au début, je prenais le temps d'appeler les gens, de répondre, mais c'est aussi beaucoup de travail que de répondre comme ça individuellement. Et je me suis dit que c'était vraiment le bon moment pour moi de profiter du podcast Je peux pas, j'ai l'une Pour vous raconter un petit peu à quoi a ressemblé mon... parcours de reconversion professionnelle et comment ça peut aussi vous inspirer, comment vous pouvez prendre possession de cette histoire, une histoire particulière, pour faire votre propre histoire, vous aussi, pour avoir votre métier qui vous passionne, votre métier qui vous fait rêver, parce que oui, c'est possible, et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou... ou des diplômes particuliers. Tout ce qui compte, c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire, vers quel domaine on veut s'orienter. Et puis surtout, être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer, qui nous met en joie, quelque chose qui nous motive chaque jour. Alors peut-être pour revenir au début de l'histoire, il faut savoir que je me suis orientée vers le métier d'infirmière parce que c'était une sorte de voie. qui était là. Alors, je vous aurais raconté cette histoire quelques années en arrière, je vous l'aurais racontée certainement autrement. Aujourd'hui, avec le recul, et avec tout le travail personnel que j'ai fait sur moi, la compréhension de mon histoire, je vais vous le raconter comme ça. En fait, j'avais, dans mes souvenirs, je suis au primaire, dans mes souvenirs, j'ai 9 ans, je suis en CE2, enfin donc 8 ans plutôt, 8-9 ans en tout cas. Et je me souviens très bien de cette maîtresse qui nous demande la petite fiche en début d'année pour nous demander ce qu'on veut faire plus tard. Donc on y rentre aussi les prénoms de nos parents, le numéro de téléphone, les métiers de nos parents. Et puis il y a cette fameuse question qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Et en fait, moi, j'ai vraiment le souvenir, mais hyper clair, comme si c'était hier, d'écrire avec fierté, motivation que je voulais devenir infirmière puéricultrice. Et donc, voilà, j'étais en CE2. Ça, c'est sûr, je me souviens bien. Mais je pense que déjà les années d'avant, il est fort possible que j'indiquais déjà cela sur les petites fiches des maîtresses. Parce que dans mon histoire, tous les membres de ma famille me racontent Depuis que tu es haute comme ça, tu dis que tu veux être infirmière Voilà, donc haute comme ça, en général, ils montraient la taille d'un enfant de 5 ans, 4-5 ans, quoi. Donc un petit bout de chou, finalement. Et de cette histoire racontée, j'en ai fait mienne, j'ai pris possession de ce que me racontaient les adultes de ma famille. Je l'ai complètement intégré, je l'ai écrit sur les fiches à chaque rentrée scolaire. Et je me souviens aussi de cette fois où il y a eu le mot puéricultrice qui est sorti dans une dictée ou quelque chose comme ça, et il y avait une grosse faute d'orthographe qui avait été faite. par la plupart des élèves et la maîtresse me demande avec avec engouement de venir écrire au tableau comment on écrit puéricultrice parce qu'elle avait bien retenu que c'était le métier que je voulais faire plus tard donc magnifique avec grande fierté je vais je vais écrire et corriger ce tableau ce mot au tableau et voilà Et puis je grandis comme ça avec ce projet, mais c'est juste un mot en fait, c'est juste même deux mots qui sont collés mis bout à bout, infirmière, puéricultrice. Mais dans mon entourage, il n'y a personne qui occupe une place de soignant ou d'aidant. Mes parents sont techniciens, mes grands-parents sont dans le milieu agricole ou ouvrier. Les oncles et les tantes sont aussi dans des domaines ouvriers ou techniciens. Enfin, en tout cas, dans mon entourage familial, mais aussi dans l'entourage amical de mes parents, il n'y a pas un seul soignant. Jusqu'au jour où on déménage et on arrive dans cette maison où la voisine est infirmière. Donc il y a une espèce d'amitié qui se lie avec, de mon côté, un espèce de fantasme où je me dis waouh, elle est infirmière, super ! Mais elle n'était pas du tout infirmière puère. je grandis, je deviens jeune ado, les premiers jobs arrivent, je garde les petits voisins, les petits cousins, je suis la grande sœur pour beaucoup d'enfants, je suis aussi l'aînée de toute la famille, que ce soit du côté maternel ou paternel, donc en effet très vite je me retrouve à m'occuper des petits bouts qui sont là, les parents sortent et puis il y a toujours Fanny qui est là pour filer un coup de main. Et puis en plus... Et comme j'ai ce fameux projet de devenir infirmière-péricultrice, c'est hyper facile pour mes parents, puis pour moi plus tard, de dire je veux m'orienter vers ce métier Donc il y a une confiance assez forte qui va se créer entre moi et les différents parents pour que je puisse garder leurs enfants. En fait, je pense qu'à ce moment-là, dans ma tête, il y a un truc qui se passe où je vais finalement confondre l'infirmière puéricultrice avec, finalement, ce que j'ai réalisé ces dernières années, avec donc éducatrice de jeunes enfants. Donc vraisemblablement, dans ma tête de petite fille, je pensais qu'en étant infirmière puère, j'allais m'occuper des enfants, jouer avec eux, changer les couches, donner les biberons, leur faire à manger. et puis rire avec eux. Mais ça, je m'en rends compte que des années plus tard, puisque le parcours scolaire m'emmène vers un bac général, suite au bac général, je passe mon concours pour entrer dans une école d'infirmière, je réussis ce concours, et me voilà sur les bancs de l'école, donc il y a une vingtaine d'années maintenant. En fait, ma première réaction à cette rentrée, c'est d'être assez surprise, alors pas le premier jour, mais en tout cas le premier mois, d'être assez surprise, voire même choquée des cours et voir à quel point nos cours sont complètement orientés vers la pathologie et le traitement des patients. avec une découpe des personnes humaines, avec une découpe du corps humain, où à aucun moment finalement on va s'occuper de l'humain dans sa globalité. Mais bon, en tant que jeune femme, sage, bonne élève, qui a toujours fait ce que papa et maman ont dit pour diverses raisons, ne sachant pas vraiment dire non, eh bien je vais au bout de cette profession, enfin en tout cas au bout de ces études. J'obtiens mon diplôme trois ans et demi après être entrée dans l'école et je commence à travailler. Alors il faut savoir que la formation a été assez douloureuse pour moi puisque les services de soins ne sont pas forcément les meilleurs. En tout cas, ils n'ont pas le meilleur accueil pour les stagiaires, infirmiers et infirmières. Il y a beaucoup de monde stagiaire dans les services, ça ne s'arrête quasiment jamais. Le personnel n'est pas forcément formé à l'accueil des stagiaires, ils n'ont pas forcément non plus ni le temps ni la motivation, parce que clairement, ça prend du temps d'avoir un stagiaire. Il faut beaucoup se répéter, il faut prendre le temps, et étant donné qu'on est déjà dans un métier avec un certain stress, une certaine vivilence, quel que soit le service d'ailleurs. Et déjà des patients ou des usagers qui nous demandent beaucoup d'attention, avoir un stagiaire en plus ça prend énormément de temps. Et puis c'est vrai que, imaginez l'infirmier ou l'infirmière qui cumule les stagiaires tous les mois, en fait sans respiration entre les stagiaires, c'est pas évident. En tout cas, moi je vis des études pas forcément très épanouissantes, je suis assez surprise et voire même parfois choquée de l'accueil qu'on réserve aux stagiaires et de cet accompagnement qui est franchement souvent maltraitant. Je finis quand même mes études, j'obtiens mon diplôme, mais en fait se pose la question pour moi derrière de savoir où est-ce que je vais travailler. Donc heureusement, mes rêves m'ont quand même rappelé à deux, trois choses. Il faut savoir qu'après mes études d'infirmière, j'ai eu l'occasion de voyager, notamment de repartir en Afrique de l'Ouest. C'était comme un voyage initiatique, un voyage de guérison pour moi, me prouver aussi que j'étais capable de partir seule en sac à dos en Afrique de l'Ouest. Et quand je suis rentrée, il y avait tout ce décalage avec ce pays qui est le Mali. Donc à l'époque, c'était le cinquième pays le plus pauvre au monde. Et avec une absence de matériel, et puis de revenir en France avec ce trop plein matérialiste, donc c'est poser à moi la question de savoir où est-ce que j'allais travailler. Et le hasard, enfin en tout cas la synchronicité a fait que j'ai trouvé un premier poste en psychiatrie, puis ensuite un deuxième poste en psychiatrie de jour, en service d'admission. Et donc voilà, j'ai commencé ma carrière en psychiatrie, avec finalement une certaine satisfaction, puisque dans le métier et les services de la psychiatrie, le patient est pris en charge dans sa globalité, c'est-à-dire qu'à la fois on va prendre la dimension psychologique, psychiatrique, l'esprit et également le corps. Alors il y a deux médecins, il y a les psychiatres et les médecins généralistes, mais de notre posture d'infirmier, on se doit de prendre en charge, de prendre en compte le patient dans sa globalité, avec son histoire de vie, avec... la dimension systémique, la place de la famille, la réinsertion sociale ou l'insertion sociale, le travail, etc. Donc je pense qu'à ce moment-là, je me rapproche vraiment de ma raison d'être, c'est-à-dire vraiment être à côté et accompagner l'autre dans sa globalité de ce qu'il est au monde, avec toute sa sphère psychique, physique, le sens de sa vie. Et c'est au cours de ces années d'exercice en psychiatrie que revient vers moi cette envie de me former aux médecines dites non conventionnelles. Officiellement, c'est comme ça qu'on appelle ça, les médecines non conventionnelles. Projet que j'avais déjà pendant mes études d'infirmière, clairement, dès la première année de mes études d'infirmière, sans tant que quand même notre formation était très orientée médicaments, pharmacologie, curatif. très peu de préventif, très peu de globalité, d'holistique. et encore moins d'herboristerie, naturopathie. Enfin, pour la petite parenthèse, je me souviens très bien de ce cours, c'était le module gynécologique où on aborde la contraception. On a un prof qui nous parle de la contraception naturelle. Clairement, ça a duré trois lignes. C'était un prof qui était très critique. À aucun moment, il n'a parlé de la symptothermie. c'est-à-dire cette contraception naturelle par indices combinés. Donc, il combine trois indices de surveillance. Jamais il n'en a parlé. Il a seulement parlé de la contraception avec le thermomètre, de la contraception avec le retrait, qui au passage n'est pas une contraception, d'accord ? Et ça, c'est vraiment important de le dire. Alors que moi, j'utilisais la symptothermie. depuis des années avec mon partenaire de vie à cette époque, et que je n'ai jamais eu d'accident, que je n'ai jamais dû prendre de pilule du lendemain, ou faire un avortement parce qu'il y avait eu un bébé qui avait été démarré, alors que ce n'était pas voulu. Je tiens à dire qu'avec ce partenaire, j'ai eu un enfant 7 ans après le début de notre relation, au moment où nous l'avions décidé, et tout ça sous symptothermie. Donc... En tout cas, ces années d'études d'infirmière m'ont vraiment marquée sur le peu d'intégration des médecines non conventionnelles et avec clairement une absence totale de médecine intégrative, hormis peut-être en cancérologie, où on admettait que certaines pratiques complémentaires pouvaient être intéressantes pour diminuer les symptômes. Mais c'était vraiment dit à demi-mot. Même chose, pas de place pour l'apprentissage de la grossesse physiologique. Donc ça c'est pareil, hyper choquant. D'autant que plus tard, j'ai aussi appris que les sales femmes en France avaient que très peu d'heures de cours sur la grossesse physiologique, mais que leurs quatre années d'études étaient complètement orientées vers les pathologies de la grossesse et les interventions médicales. Donc bon... Là-dessus, en France, on a quand même un gros travail à faire. Je ne sais pas si on y arrivera. Clairement, il faut savoir que les lobbies pharmaceutiques sont quand même assez puissants dans notre pays. Bon, enfin, en tout cas, le fait de le savoir, ça permet aussi de chercher les infos et de se renseigner, de se former. En tout cas, suite à mes trois années en psychiatrie, revient à moi ce projet de formation en médecine non conventionnelle pour venir vraiment me sentir complète. Tout simplement parce que j'appréciais mon exercice d'infirmière en psychiatrie. J'étais plutôt épanouie, mais j'avais l'impression qu'il manquait quand même quelque chose. C'est vrai que souvent mes collègues me prenaient un peu pour... la collègue ou l'infirmière un peu perchée, celle qui voulait toujours aller chercher plus loin que juste le superficiel, de dire ok, il y a tel diagnostic psychiatrique, ok, on fait telle prise en charge, et puis on ne réfléchit pas plus loin Moi, j'avais toujours la question de l'approche beaucoup plus large, et la famille, et la mémoire traumatique. Donc c'est après ces trois années d'études, ces trois années d'exercice en psychiatrie que je commence à m'ouvrir. Et à cette période-là, j'ai débuté le Qigong. J'avais déjà fait plusieurs années de yoga, mais je n'avais pas plus que ça d'affinité avec le hatha yoga, en tout cas avec les enseignants que j'avais eus. Le hatha yoga, ce n'était pas ce qui me faisait le plus vibrer. Et puis là, je rencontre le qigong, où pour moi, il y avait vraiment un sens vraiment intéressant dans cette pratique, puisque cette pratique déjà est debout. Et en tout cas l'enseignant que j'ai pu avoir en Qigong pendant 9 ans avait vraiment cette capacité de transmettre le fait que la vraie pratique du Qigong c'est finalement ce qu'on fait au quotidien. Et comment on peut au quotidien être en Qigong ? Comment on peut attendre dans une file d'attente en étant ancré dans ses deux pieds et aligné dans son axe vertébral ? Comment quand on passe l'aspirateur ? On peut plutôt que de se contracter, être dans des mouvements fluides où on va étirer les mouvements jusqu'au bout et puis respirer, respirer dans notre profondeur, dans notre complétude pour avoir un mouvement qui ne dépense pas d'énergie. Et, curieuse du coup d'aller un peu plus loin dans la pratique du Qigong, je vais par hasard assister à un stage de Qigong pendant deux jours qui s'appelait le Qigong de la femme. Donc, parce que jeune femme, parce qu'on couple déjà depuis quelques temps, parce qu'en pratique de la symptothermie pour la contraception naturelle, en recherche de mieux comprendre mon corps de femme pour mieux être épanouie dans ma part féminine, n'ayant pas eu d'exemple maternel ou même familial de femmes épanouies dans leur puissance, Voilà, je tombe, grâce à une synchronicité assez folle, j'ai envie de dire, sur un mail qui un jour arrive sur ma boîte mail proposant un stage de Qigong de la femme. Et je m'inscris à ce stage, sans vraiment connaître, juste en me disant que ça allait être des pratiques adaptées aux femmes, et je ne fais aucune recherche sur l'enseignante de Qigong, et me voilà partie dans un autre département, du côté d'Angers, dans ce stage de Qigong de la femme. Je me retrouve dans ce stage pendant deux jours et demi, avec des femmes qui ont... 15, 20 ans de plus que moi, je suis la petite jeunette, donc pas très à l'aise, des femmes mûres qui ont des enfants, moi j'ai pas d'enfants. j'ai encore un côté peut-être un peu naïf ou en tout cas un peu rêveuse ou utopiste, quoique je reste quand même une grande utopiste, mais peut-être un peu plus réaliste qu'à cette époque-là. Et à la fin de ce stage, j'ai l'opportunité d'expérimenter la pratique du shiatsu, parce que j'apprends en même temps que notre enseignante de Qigong sur ce week-end de deux jours. est également une praticienne en shiatsu. Et là c'est un coup de cœur de fou, j'ai envie de vous dire, puisqu'on fait notre pratique et puis on termine, elle nous demande de nous mettre deux par deux, et elle nous explique qu'il y aura une receveuse et un praticien, puis là elle nous montre les mouvements. Et moi je me mets dans cette posture, donc elle nous parle d'une posture de pleine écoute, d'être ancrée au sol, et de déposer les mains sur... une partie du corps de la personne, donc là en l'occurrence on testait sur les bras, et par l'expiration et par le fait de déposer le poids de son corps dans sa main, pour qu'il y ait une pression, une pression qui n'est pas volontaire, on va masser le long des méridiens, on va opérer une pression douce et profonde le long des méridiens pour venir harmoniser l'énergie qui circule dans ces méridiens. Et alors là, c'est comme un coup de foudre. C'est un truc de fou qui se passe, c'est pas dans la tête, c'est pas rationnel, ça se passe dans mes mains, ça se passe dans mon ventre, ça se passe dans mon bassin, ça se passe comme un petit feu d'artifice dans mon cœur. Et là je me dis mais c'est ça, c'est ça en fait que je vais faire. Et puis point. Et voilà, c'est d'une évidence déconcertante. Alors pourquoi c'est une évidence ? Là c'est pareil, il faut repartir. à la source de ce que je suis depuis que j'ai des souvenirs. Je suis de ces personnes qui sont plutôt à l'aise avec le toucher, qui... qui apprécie être touché, qui apprécie toucher. Je touche sans être gêné l'autre et toujours dans une posture où ma main va parler, où ma main va se mettre en communion avec l'autre, juste pour... Voilà, soutenir, pour réconforter, voilà, toujours dans quelque chose de très respectueux. Et je sais que ça a été toujours très très fort dans ma profession d'infirmière, notamment pour faire les prises de sang ou pour faire les piqûres. J'ai toujours eu une façon de poser une main. sur le bras ou la zone qui était piquée, ou bien quand il fallait décoller des pansements, de venir poser une main. Une main qui venait soulager, soutenir, réconforter, rassurer. Et c'est vrai que j'ai toujours eu des patients qui m'ont toujours dit qu'avec moi, ils n'avaient jamais mal. et je m'étais dit que peut-être un jour j'allais apprendre le massage, mais c'est vrai que j'avais des a priori avec le massage, et je sentais que ce n'était pas mon endroit, le fait de masser avec des huiles sur des cordes énudées. Et le fait de rencontrer le shiatsu, d'expérimenter le shiatsu, parce que c'est surtout ça. Je n'ai pas rencontré le shiatsu avec la tête, j'ai rencontré le shiatsu en pratiquant moi-même et en suivant les indications d'une professionnelle en shiatsu. Et en fait, c'est cette expérimentation dans mon corps, dans mon être, qui m'a permis de faire ce déclic. Et ça, c'est extrêmement fort. Et ça, j'ai vraiment envie que vous puissiez le retenir parce que si vous êtes dans un processus de reconversion professionnelle vers un métier du bien-être, sincèrement, expérimenter les choses. Ne choisissez pas quelque chose avec la tête parce qu'on vous a dit que c'était bien de faire ça ou parce qu'on vous a dit que c'était important de faire telle pratique parce que c'était reconnu officiellement ou scientifiquement. Non, expérimentez-le de l'intérieur. Et donc moi j'ai continué cette expérimentation en allant consulter en Shiatsu pour ressentir de l'intérieur. J'ai ensuite fait des recherches sur des écoles qui avaient de façon locale, enfin en tout cas dans un rayon de une heure à une heure et demie autour de chez moi. J'ai été rencontrer les professeurs de ces écoles, j'ai fait des journées portes ouvertes, j'ai été rencontrer des élèves, j'ai questionné. Et j'ai fini par choisir une formation dans une ville. Donc moi je me suis formée à Nantes, à l'école du toucher, une école qui a été créée par un professeur de shiatsu, un professeur de massage. Et un pratiquant de Tao Infat qui est pour peut-être faire simple une sorte de mélange entre le yoga, le qigong, le douyin et puis le tai chi. et ce professeur était aveugle, donc je ne le savais pas avant de sélectionner cette école, je l'ai su en prenant contact avec lui et en lui disant que j'étais intéressée pour me former dans cette école. Donc cette école n'existe plus aujourd'hui parce que cette personne, ce directeur, s'est orienté vers un autre métier tout simplement. Mais en tout cas, voilà, j'ai fait donc mes quatre années d'études en Shiatsu à Nantes. Et ça a été extraordinaire. Je m'en souviens encore comme si c'était hier d'avoir rempli en version papier le dossier d'inscription, avoir mis ce chèque d'art dans l'enveloppe et avoir posté cette enveloppe. À l'époque, j'étais infirmière libérale. Et en fait c'est sur le retour après avoir fini ma tournée, sur le retour avant d'arriver chez moi, que j'ai glissé dans la boîte aux lettres de la poste ce courrier d'inscription. Et je savais pertinemment qu'à tout jamais ma vie allait être transformée et que mon quotidien ne ressemblerait plus à ce qui ressemblait jusque là. Donc voilà, pour moi c'était vraiment important de vous signifier en tout cas ce processus et en fait de se rattacher en fait à des évidences comme ça, que si oui un jour vous vous êtes dit un jour je me formerai dans tel domaine, n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités. Et... Laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque dans un domaine, dans une pratique, allez fouiller le coût, la durée, où est-ce que ça vous emmène, qui sont les professeurs, les enseignants, quelle est la qualité de cette formation, le nombre d'heures de formation, avec quoi vous ressortez. Étudiez l'intérieur des programmes, comparez avec d'autres écoles. En tout cas, ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode. Vraiment, comparez, étudiez, parce que clairement aujourd'hui, il existe énormément de formations pour une seule et même pratique, énormément de formateurs. Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute, qui est une histoire de feeling, l'école, les études, c'est exactement la même chose. Une fois que vous avez choisi votre école, je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. Moi, clairement, avant de démarrer mes études en Shiatsu, je savais que j'allais continuer à travailler en tant qu'infirmière, mais à temps partiel, et que j'allais ouvrir mon cabinet en Shiatsu pour lancer mes premières séances en Shiatsu. Et c'est ce que j'ai fait. C'est ce que j'ai fait pendant 5 ans. Pendant 5 ans, j'ai à la fois travaillé en tant qu'infirmière et à la fois en tant que praticienne en Shiatsu. Au début, j'avais un temps partiel avec beaucoup plus de jours en tant qu'infirmière et puis quelques jours pour mon cabinet en chietsu. Et puis pour vous dire, les dernières années, j'ai vraiment réduit à peau de chagrin mon métier d'infirmière puisque j'ai fini sur un poste de 12 heures, c'est-à-dire à peine deux jours de travail en tant qu'infirmière. pour avoir le reste de la semaine disponible pour mon cabinet en fiatsu. Et ça, ça sert à quoi ? Eh bien ça sert à deux choses. La première chose qui est complètement évidente, c'est que ça permet une sécurité financière et ça, ça me semble vraiment important parce qu'on ne peut pas s'engager dans une reconversion professionnelle et dans un métier dans l'accompagnement en étant stressé financièrement et en n'ayant pas de réserve financière. Parce que... dans les débuts on ne sait pas forcément comment ça va fonctionner et clairement on est sur des métiers qui quoi qu'on en dise quoi que en sont les réseaux sociaux aujourd'hui on dit oui la visibilité ok très bien mais n'empêche que ces métiers là de l'accompagnement on est vraiment sur des métiers qui fonctionne avec la confiance et donc le bouche à oreille la recommandation c'est vraiment ce qui va permettre à ces métiers là de d'en vivre en fait et ça prend du temps on Et réseau social ou pas réseau social, publicité ou pas publicité dans tous les cas. on ne peut pas en trois mois, en un claquement de doigts, vivre de ce métier. À titre d'exemple, il y a quelques jours, je discutais avec une ostéopathe, une ostéopathe qui a énormément déménagé sur le territoire français ou francophone pour suivre son mari. Et en fait, elle expliquait très bien qu'à chaque fois, c'est un recommencement. À chaque fois, c'est comme si elle réouvrait un cabinet, comme si elle repartait à zéro. Parce que oui, le cabinet... il est en local et oui, il faut se refonder une clientèle. Nous ne sommes pas des médecins ou des kinésithérapeutes, par exemple, qui vont vendre leur clientèle à un professionnel qui va s'installer sur le territoire quand un cabinet ferme. On est bien sur des métiers où on est obligé de se créer une clientèle et ça prend du temps. Et l'avantage de garder, de conserver un métier à côté, peut-être de bénéficier également des allocations d'aide au retour à l'emploi, ça va permettre en fait que vous soyez serein pour pouvoir vous développer, pour pouvoir vous faire connaître et développer votre cabinet. Ensuite, ça permet aussi d'acquérir une expérience. Et ça, pour moi, c'est vraiment important parce que, oui, on s'entraîne pendant nos études. Oui, on a des cobayes. D'ailleurs, merci aux gentils cobayes. Je pense qu'en général, vous êtes plutôt contents aussi de bénéficier de nos séances. Mais dans tous les cas, le jour où on commence à développer sa clientèle, eh bien, bien évidemment, il y a une sorte de process qu'il faut qu'on mette en place pour qu'on gagne en rapidité, en efficacité. qu'on se détache un petit peu de la théorie qu'on a appris dans nos cours et qu'on crée en fait notre façon d'être, notre façon d'accompagner nos clients. Et donc l'avantage d'avoir pendant un temps cette espèce de chevauchement de métier, ça peut être intéressant. Cependant, ce chevauchement de métier doit rester, à mon avis, ponctuel. Pourquoi ? Parce que c'est très très épuisant d'avoir deux casquettes. Alors bien évidemment ça se fait et je pense sincèrement que le monde du travail aujourd'hui va de plus en plus nous orienter vers cet aspect de double voire triple casquette professionnelle. Mais si jamais vous êtes sur des métiers qui vous demandent en termes d'attention, en termes de connaissances, en termes de postures, des postures très différentes, ça peut être très compliqué de cumuler ces deux casquettes sur de la longue durée. Donc votre plan d'action doit prendre en compte vraiment que ce chevauchement de métier doit se faire sur un court ou moyen terme. Peut-être que vous avez aussi la possibilité d'envisager... une rupture conventionnelle ou bien si vous avez développé un handicap ou une pathologie, vous pouvez être en arrêt de travail longue durée et puis ça va vous permettre de sortir tranquillement de votre salariat pour pouvoir bénéficier d'aide et du coup faire cette bascule douce vers l'entrepreneuriat. Mais voilà, en tout cas, il existe. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Je ferai un autre épisode, si vous le souhaitez, sur le sujet. Comment on fait pour passer de salarié à entrepreneur ? Quel a été mon parcours ? Quelles clés je peux vous donner pour que ce soit facile pour vous et puis éviter de faire des erreurs ? Mais en tout cas, pour revenir à ce plan d'action de reconversion professionnelle d'un métier vers un autre métier dans l'accompagnement et le bien-être, eh bien, oui, favorisez un plan d'action sur la durée. Dans ce plan d'action, je vous invite aussi à imaginer une ou deux formations complémentaires parce que... Et la magie, pour moi, la bascule, ce qui fera vraiment la différence dans un business bien-être qui est rentable et qui vous permet d'avoir un revenu, c'est de pouvoir associer des séances en individuel et des cours ou des groupes ou des ateliers en groupe. Si votre pratique initiale, votre diplôme initial ou votre certification initiale ne vous permet pas d'ouvrir des cours collectifs, il faudra penser dans votre plan d'action de repasser une formation qui vous permet d'avoir une attestation et les connaissances nécessaires pour ouvrir des cours collectifs. J'en parlerai aussi plus longuement si vous le souhaitez dans un prochain épisode sur ce sujet séance individuelle et séance de groupe. Sachez que j'en parle sur mon fil Instagram pour les personnes qui ont Instagram ou Facebook, vous allez pouvoir retrouver un réel sur le sujet où j'en parle. Voilà, en tout cas, j'ai pour moi fait le tour. Je crois que je suis super contente d'avoir pu vous raconter un petit peu mon parcours. En tout cas, sachez que c'est possible, que non, vous n'êtes pas folle ou fou, ni un huluberlu, que d'avoir un projet de reconversion professionnelle, quel que soit d'ailleurs votre métier initial, votre formation initiale, si vous avez envie de vous reconvertir vers un métier dans l'accompagnement ou le bien-être. Eh bien oui, allez-y, écoutez votre cœur. Sincèrement, je pense que le monde a besoin d'accompagnants, de thérapeutes. de personnes qui prennent soin d'elles pour ensuite prendre soin des autres. Enfin, en tout cas, ce que je trouve merveilleux avec ces métiers-là, c'est que ça nous force, ça nous oblige à mieux se connaître. Et plus on se connaît, plus on pourra guider et aider les autres à dépasser leurs propres blessures, épreuves, et à évoluer sans cesse vers une meilleure version d'eux-mêmes. Pour résumer, je tiens à vous dire que si vous avez un rêve de reconversion, reconnectez à ce rêve, écrivez ce rêve, passez à l'écrit parce que ça va vous permettre d'incarner les choses concrètement dans la matière. Ensuite, ouvrez-vous aux opportunités, allez expérimenter, allez tester, sans vous dire j'attends de savoir quelle est la pratique qui me va ou je veux un coup de cœur Non, allez-y l'esprit libre et soyez, faites-vous surprendre par la vie. Une fois que vous avez eu un coup de cœur, quelque chose, un signe, quelque chose qui vous dit oui, c'est ça, c'est là eh bien… Allez fouiller plus loin, quelle formation, combien de temps, quel coût, est-ce qu'il y a des aides, comparez les écoles, vraiment comparez les écoles, ne foncez pas tête baissée dans une seule école et puis plongez dans cette formation. Et au moment où vous plongez dans cette formation, faites un plan d'action. Parce que je vois trop de personnes qui se forment à des pratiques de soins, à des pratiques holistiques d'accompagnement mais qui n'en font rien parce qu'elles ont peur ensuite. d'offrir leur savoir-faire et leur savoir-être aux autres, au monde. Donc surtout, posez à l'écrit ce plan d'action. Est-ce que vous voulez consulter dès la sortie de vos études ? Est-ce que vous voulez faire d'autres formations complémentaires ? Est-ce que la formation que vous allez faire, elle va vous permettre d'ouvrir vos séances. Si oui, est-ce que vous pouvez débuter vos séances chez vous ? Est-ce que vous pouvez pratiquer au domicile des personnes ? Et puis pour la suite de l'entrepreneuriat, je vous invite à me suivre sur mon fil Instagram et ou Facebook et à vous abonner à ma newsletter. Vous pouvez aussi vous rendre sur mon site internet parce qu'il y a plein de conseils pour les personnes qui ont un projet d'entrepreneuriat ou qui sont déjà entrepreneurs. dans les domaines du bien-être et de l'accompagnement. Et puis, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis disponible pour vous répondre. Vous pouvez poser vos questions en commentaire de cet épisode. Vous pouvez aussi m'écrire en vous rendant sur mon site internet www.fannyfrock.com Et puis, dans tous les cas, moi, je vous dis à bientôt sur un prochain épisode. Et surtout, si vous avez des envies, si vous voulez aller plus loin, et bien, même chose, laissez-moi un commentaire et je vous aurai... grand plaisir d'enregistrer un épisode en fonction de vos besoins et surtout, go, reconversion, tout est possible, osez incarner vos projets. Je vous embrasse, prenez soin de vous, à tout bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et que vous avez appris plein de choses. Dites-le-moi en commentaire. Vous pouvez aussi me laisser un avis ou vos idées pour les prochains épisodes. Je vous lirai et répondrai avec grande joie. Pour faire vivre le podcast Je peux pas, j'ai l'une, merci de vous y abonner et de le partager.

Chapters

  • Le commencement

    02:06

  • L'école d'infirmière

    07:06

  • L'après diplôme : infirmière psy

    10:04

  • Les médecines non conventionnelles

    12:27

  • Le Shiatsu

    16:44

  • N'oubliez pas votre projet

    26:26

  • Votre plan d'action

    27:48

  • A vous de jouer

    34:58

Description

Ep 22 : Je vous retrouve dans cet épisode pour vous raconter un petit bout de mon histoire, en discussion spontanée pour vous expliquer mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga.


En vous racontant mon histoire singulière, cela peut vous inspirer,  vous pouvez prendre possession de cette histoire,  pour faire votre propre histoire,  vous aussi,  pour avoir votre métier qui vous passionne,  votre métier qui vous fait rêver,  parce que oui,  c'est possible,  et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou des diplômes particuliers.  Tout ce qui compte,  c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire,  vers quel domaine on veut s'orienter.  Et puis surtout,  être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer,  qui nous met en joie,  quelque chose qui nous motive chaque jour. 


Si un jour vous vous êtes dit je me formerai dans tel domaine,  n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités.  Et laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque, allez fouiller le coût,  la durée,  où est-ce que ça vous emmène,  qui sont les professeurs,  les enseignants,  quelle est la qualité de cette formation,  le nombre d'heures de formation,  avec quoi vous ressortez.  Étudiez l'intérieur des programmes,  comparez avec d'autres écoles.  En tout cas,  ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode.  Vraiment,  comparez,  étudiez,  parce que clairement aujourd'hui,  il existe énormément de formations pour une seule et même pratique,  énormément de formateurs.  Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute,  qui est une histoire de feeling,  l'école,  les études,  c'est exactement la même chose.  Une fois que vous avez choisi votre école,  je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. 


Et puis, go ! C'est parti ! Lancez vous !


Chap. 1 : "le pourquoi de cet épisode" 0:00

Chap. 2 : "Le commencement" 2:06

Chap. 3 : "L'école d'infirmière" 7:06

Chap. 4 : "L'après diplôme : infirmière psy" 10:04

Chap. 5 : "Les médecines non conventionnelles" 12:27

Chap. 6 : "Le shiatsu" 16:44

Chap. 7 : "N'oubliez pas votre projet" 26:26

Chap. 8 : "Votre plan d'action" 27:48

Chap. 9 : "A vous de jouer" 34:58


Pour aller plus loin, et oser percer dans votre domaine, découvrez la formation "Vivre de sa Vocation", une formation au service des thérapeutes et accompagnantses.


Merci pour votre écoute/lecture.

C’était Fanny pour ACE Formation.

www.fannyfroc.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, c'est Fanny de ACE Formation. Après 13 années dans le soin en tant qu'infirmière puis thérapeute indépendante, je forme et j'accompagne les professionnels qui œuvrent dans le service à l'autre, afin de rendre ce monde plus safe et que nos relations nous nourrissent plutôt que nous pourrissent. Si vous avez une activité dans le bien-être, que vous êtes thérapeute ou coach, vous trouverez ici des conseils stratégiques, des retours d'expérience et des tas d'informations pour faire fleurir votre business. Avoir une vocation, c'est fabuleux et en vivre, c'est encore mieux. Bienvenue dans le podcast Je peux pas, j'ai l'une le podcast qui prend soin de celles et ceux qui prennent soin des autres. Bienvenue sur l'épisode 22 du podcast Je peux pas, j'ai l'une saison 3. Aujourd'hui, je suis vraiment ravie de vous retrouver pour vous raconter un petit bout de mon histoire. Alors aujourd'hui, pas d'écriture en avance pour moi, vraiment une discussion spontanée et surtout un échange pour vous permettre d'entendre un peu à quoi a ressemblé mon parcours de reconversion ou plus exactement comment je suis passée de infirmière à spécialiste en shiatsu et professeur de yoga. En effet, ma reconversion s'est passée maintenant il y a quelques années. Et depuis toutes ces années, je reçois de nombreux mails, notamment, ou messages sur les réseaux sociaux pour me dire Hey, comment t'as fait ? C'est inspirant ton parcours, je veux que tu nous expliques. Et c'est vrai qu'au début, je prenais le temps d'appeler les gens, de répondre, mais c'est aussi beaucoup de travail que de répondre comme ça individuellement. Et je me suis dit que c'était vraiment le bon moment pour moi de profiter du podcast Je peux pas, j'ai l'une Pour vous raconter un petit peu à quoi a ressemblé mon... parcours de reconversion professionnelle et comment ça peut aussi vous inspirer, comment vous pouvez prendre possession de cette histoire, une histoire particulière, pour faire votre propre histoire, vous aussi, pour avoir votre métier qui vous passionne, votre métier qui vous fait rêver, parce que oui, c'est possible, et il n'y a pas besoin d'avoir des prédispositions spéciales ou... ou des diplômes particuliers. Tout ce qui compte, c'est déjà de savoir ce qu'on veut faire, vers quel domaine on veut s'orienter. Et puis surtout, être passionné par quelque chose qui nous fait vraiment vibrer, qui nous met en joie, quelque chose qui nous motive chaque jour. Alors peut-être pour revenir au début de l'histoire, il faut savoir que je me suis orientée vers le métier d'infirmière parce que c'était une sorte de voie. qui était là. Alors, je vous aurais raconté cette histoire quelques années en arrière, je vous l'aurais racontée certainement autrement. Aujourd'hui, avec le recul, et avec tout le travail personnel que j'ai fait sur moi, la compréhension de mon histoire, je vais vous le raconter comme ça. En fait, j'avais, dans mes souvenirs, je suis au primaire, dans mes souvenirs, j'ai 9 ans, je suis en CE2, enfin donc 8 ans plutôt, 8-9 ans en tout cas. Et je me souviens très bien de cette maîtresse qui nous demande la petite fiche en début d'année pour nous demander ce qu'on veut faire plus tard. Donc on y rentre aussi les prénoms de nos parents, le numéro de téléphone, les métiers de nos parents. Et puis il y a cette fameuse question qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Et en fait, moi, j'ai vraiment le souvenir, mais hyper clair, comme si c'était hier, d'écrire avec fierté, motivation que je voulais devenir infirmière puéricultrice. Et donc, voilà, j'étais en CE2. Ça, c'est sûr, je me souviens bien. Mais je pense que déjà les années d'avant, il est fort possible que j'indiquais déjà cela sur les petites fiches des maîtresses. Parce que dans mon histoire, tous les membres de ma famille me racontent Depuis que tu es haute comme ça, tu dis que tu veux être infirmière Voilà, donc haute comme ça, en général, ils montraient la taille d'un enfant de 5 ans, 4-5 ans, quoi. Donc un petit bout de chou, finalement. Et de cette histoire racontée, j'en ai fait mienne, j'ai pris possession de ce que me racontaient les adultes de ma famille. Je l'ai complètement intégré, je l'ai écrit sur les fiches à chaque rentrée scolaire. Et je me souviens aussi de cette fois où il y a eu le mot puéricultrice qui est sorti dans une dictée ou quelque chose comme ça, et il y avait une grosse faute d'orthographe qui avait été faite. par la plupart des élèves et la maîtresse me demande avec avec engouement de venir écrire au tableau comment on écrit puéricultrice parce qu'elle avait bien retenu que c'était le métier que je voulais faire plus tard donc magnifique avec grande fierté je vais je vais écrire et corriger ce tableau ce mot au tableau et voilà Et puis je grandis comme ça avec ce projet, mais c'est juste un mot en fait, c'est juste même deux mots qui sont collés mis bout à bout, infirmière, puéricultrice. Mais dans mon entourage, il n'y a personne qui occupe une place de soignant ou d'aidant. Mes parents sont techniciens, mes grands-parents sont dans le milieu agricole ou ouvrier. Les oncles et les tantes sont aussi dans des domaines ouvriers ou techniciens. Enfin, en tout cas, dans mon entourage familial, mais aussi dans l'entourage amical de mes parents, il n'y a pas un seul soignant. Jusqu'au jour où on déménage et on arrive dans cette maison où la voisine est infirmière. Donc il y a une espèce d'amitié qui se lie avec, de mon côté, un espèce de fantasme où je me dis waouh, elle est infirmière, super ! Mais elle n'était pas du tout infirmière puère. je grandis, je deviens jeune ado, les premiers jobs arrivent, je garde les petits voisins, les petits cousins, je suis la grande sœur pour beaucoup d'enfants, je suis aussi l'aînée de toute la famille, que ce soit du côté maternel ou paternel, donc en effet très vite je me retrouve à m'occuper des petits bouts qui sont là, les parents sortent et puis il y a toujours Fanny qui est là pour filer un coup de main. Et puis en plus... Et comme j'ai ce fameux projet de devenir infirmière-péricultrice, c'est hyper facile pour mes parents, puis pour moi plus tard, de dire je veux m'orienter vers ce métier Donc il y a une confiance assez forte qui va se créer entre moi et les différents parents pour que je puisse garder leurs enfants. En fait, je pense qu'à ce moment-là, dans ma tête, il y a un truc qui se passe où je vais finalement confondre l'infirmière puéricultrice avec, finalement, ce que j'ai réalisé ces dernières années, avec donc éducatrice de jeunes enfants. Donc vraisemblablement, dans ma tête de petite fille, je pensais qu'en étant infirmière puère, j'allais m'occuper des enfants, jouer avec eux, changer les couches, donner les biberons, leur faire à manger. et puis rire avec eux. Mais ça, je m'en rends compte que des années plus tard, puisque le parcours scolaire m'emmène vers un bac général, suite au bac général, je passe mon concours pour entrer dans une école d'infirmière, je réussis ce concours, et me voilà sur les bancs de l'école, donc il y a une vingtaine d'années maintenant. En fait, ma première réaction à cette rentrée, c'est d'être assez surprise, alors pas le premier jour, mais en tout cas le premier mois, d'être assez surprise, voire même choquée des cours et voir à quel point nos cours sont complètement orientés vers la pathologie et le traitement des patients. avec une découpe des personnes humaines, avec une découpe du corps humain, où à aucun moment finalement on va s'occuper de l'humain dans sa globalité. Mais bon, en tant que jeune femme, sage, bonne élève, qui a toujours fait ce que papa et maman ont dit pour diverses raisons, ne sachant pas vraiment dire non, eh bien je vais au bout de cette profession, enfin en tout cas au bout de ces études. J'obtiens mon diplôme trois ans et demi après être entrée dans l'école et je commence à travailler. Alors il faut savoir que la formation a été assez douloureuse pour moi puisque les services de soins ne sont pas forcément les meilleurs. En tout cas, ils n'ont pas le meilleur accueil pour les stagiaires, infirmiers et infirmières. Il y a beaucoup de monde stagiaire dans les services, ça ne s'arrête quasiment jamais. Le personnel n'est pas forcément formé à l'accueil des stagiaires, ils n'ont pas forcément non plus ni le temps ni la motivation, parce que clairement, ça prend du temps d'avoir un stagiaire. Il faut beaucoup se répéter, il faut prendre le temps, et étant donné qu'on est déjà dans un métier avec un certain stress, une certaine vivilence, quel que soit le service d'ailleurs. Et déjà des patients ou des usagers qui nous demandent beaucoup d'attention, avoir un stagiaire en plus ça prend énormément de temps. Et puis c'est vrai que, imaginez l'infirmier ou l'infirmière qui cumule les stagiaires tous les mois, en fait sans respiration entre les stagiaires, c'est pas évident. En tout cas, moi je vis des études pas forcément très épanouissantes, je suis assez surprise et voire même parfois choquée de l'accueil qu'on réserve aux stagiaires et de cet accompagnement qui est franchement souvent maltraitant. Je finis quand même mes études, j'obtiens mon diplôme, mais en fait se pose la question pour moi derrière de savoir où est-ce que je vais travailler. Donc heureusement, mes rêves m'ont quand même rappelé à deux, trois choses. Il faut savoir qu'après mes études d'infirmière, j'ai eu l'occasion de voyager, notamment de repartir en Afrique de l'Ouest. C'était comme un voyage initiatique, un voyage de guérison pour moi, me prouver aussi que j'étais capable de partir seule en sac à dos en Afrique de l'Ouest. Et quand je suis rentrée, il y avait tout ce décalage avec ce pays qui est le Mali. Donc à l'époque, c'était le cinquième pays le plus pauvre au monde. Et avec une absence de matériel, et puis de revenir en France avec ce trop plein matérialiste, donc c'est poser à moi la question de savoir où est-ce que j'allais travailler. Et le hasard, enfin en tout cas la synchronicité a fait que j'ai trouvé un premier poste en psychiatrie, puis ensuite un deuxième poste en psychiatrie de jour, en service d'admission. Et donc voilà, j'ai commencé ma carrière en psychiatrie, avec finalement une certaine satisfaction, puisque dans le métier et les services de la psychiatrie, le patient est pris en charge dans sa globalité, c'est-à-dire qu'à la fois on va prendre la dimension psychologique, psychiatrique, l'esprit et également le corps. Alors il y a deux médecins, il y a les psychiatres et les médecins généralistes, mais de notre posture d'infirmier, on se doit de prendre en charge, de prendre en compte le patient dans sa globalité, avec son histoire de vie, avec... la dimension systémique, la place de la famille, la réinsertion sociale ou l'insertion sociale, le travail, etc. Donc je pense qu'à ce moment-là, je me rapproche vraiment de ma raison d'être, c'est-à-dire vraiment être à côté et accompagner l'autre dans sa globalité de ce qu'il est au monde, avec toute sa sphère psychique, physique, le sens de sa vie. Et c'est au cours de ces années d'exercice en psychiatrie que revient vers moi cette envie de me former aux médecines dites non conventionnelles. Officiellement, c'est comme ça qu'on appelle ça, les médecines non conventionnelles. Projet que j'avais déjà pendant mes études d'infirmière, clairement, dès la première année de mes études d'infirmière, sans tant que quand même notre formation était très orientée médicaments, pharmacologie, curatif. très peu de préventif, très peu de globalité, d'holistique. et encore moins d'herboristerie, naturopathie. Enfin, pour la petite parenthèse, je me souviens très bien de ce cours, c'était le module gynécologique où on aborde la contraception. On a un prof qui nous parle de la contraception naturelle. Clairement, ça a duré trois lignes. C'était un prof qui était très critique. À aucun moment, il n'a parlé de la symptothermie. c'est-à-dire cette contraception naturelle par indices combinés. Donc, il combine trois indices de surveillance. Jamais il n'en a parlé. Il a seulement parlé de la contraception avec le thermomètre, de la contraception avec le retrait, qui au passage n'est pas une contraception, d'accord ? Et ça, c'est vraiment important de le dire. Alors que moi, j'utilisais la symptothermie. depuis des années avec mon partenaire de vie à cette époque, et que je n'ai jamais eu d'accident, que je n'ai jamais dû prendre de pilule du lendemain, ou faire un avortement parce qu'il y avait eu un bébé qui avait été démarré, alors que ce n'était pas voulu. Je tiens à dire qu'avec ce partenaire, j'ai eu un enfant 7 ans après le début de notre relation, au moment où nous l'avions décidé, et tout ça sous symptothermie. Donc... En tout cas, ces années d'études d'infirmière m'ont vraiment marquée sur le peu d'intégration des médecines non conventionnelles et avec clairement une absence totale de médecine intégrative, hormis peut-être en cancérologie, où on admettait que certaines pratiques complémentaires pouvaient être intéressantes pour diminuer les symptômes. Mais c'était vraiment dit à demi-mot. Même chose, pas de place pour l'apprentissage de la grossesse physiologique. Donc ça c'est pareil, hyper choquant. D'autant que plus tard, j'ai aussi appris que les sales femmes en France avaient que très peu d'heures de cours sur la grossesse physiologique, mais que leurs quatre années d'études étaient complètement orientées vers les pathologies de la grossesse et les interventions médicales. Donc bon... Là-dessus, en France, on a quand même un gros travail à faire. Je ne sais pas si on y arrivera. Clairement, il faut savoir que les lobbies pharmaceutiques sont quand même assez puissants dans notre pays. Bon, enfin, en tout cas, le fait de le savoir, ça permet aussi de chercher les infos et de se renseigner, de se former. En tout cas, suite à mes trois années en psychiatrie, revient à moi ce projet de formation en médecine non conventionnelle pour venir vraiment me sentir complète. Tout simplement parce que j'appréciais mon exercice d'infirmière en psychiatrie. J'étais plutôt épanouie, mais j'avais l'impression qu'il manquait quand même quelque chose. C'est vrai que souvent mes collègues me prenaient un peu pour... la collègue ou l'infirmière un peu perchée, celle qui voulait toujours aller chercher plus loin que juste le superficiel, de dire ok, il y a tel diagnostic psychiatrique, ok, on fait telle prise en charge, et puis on ne réfléchit pas plus loin Moi, j'avais toujours la question de l'approche beaucoup plus large, et la famille, et la mémoire traumatique. Donc c'est après ces trois années d'études, ces trois années d'exercice en psychiatrie que je commence à m'ouvrir. Et à cette période-là, j'ai débuté le Qigong. J'avais déjà fait plusieurs années de yoga, mais je n'avais pas plus que ça d'affinité avec le hatha yoga, en tout cas avec les enseignants que j'avais eus. Le hatha yoga, ce n'était pas ce qui me faisait le plus vibrer. Et puis là, je rencontre le qigong, où pour moi, il y avait vraiment un sens vraiment intéressant dans cette pratique, puisque cette pratique déjà est debout. Et en tout cas l'enseignant que j'ai pu avoir en Qigong pendant 9 ans avait vraiment cette capacité de transmettre le fait que la vraie pratique du Qigong c'est finalement ce qu'on fait au quotidien. Et comment on peut au quotidien être en Qigong ? Comment on peut attendre dans une file d'attente en étant ancré dans ses deux pieds et aligné dans son axe vertébral ? Comment quand on passe l'aspirateur ? On peut plutôt que de se contracter, être dans des mouvements fluides où on va étirer les mouvements jusqu'au bout et puis respirer, respirer dans notre profondeur, dans notre complétude pour avoir un mouvement qui ne dépense pas d'énergie. Et, curieuse du coup d'aller un peu plus loin dans la pratique du Qigong, je vais par hasard assister à un stage de Qigong pendant deux jours qui s'appelait le Qigong de la femme. Donc, parce que jeune femme, parce qu'on couple déjà depuis quelques temps, parce qu'en pratique de la symptothermie pour la contraception naturelle, en recherche de mieux comprendre mon corps de femme pour mieux être épanouie dans ma part féminine, n'ayant pas eu d'exemple maternel ou même familial de femmes épanouies dans leur puissance, Voilà, je tombe, grâce à une synchronicité assez folle, j'ai envie de dire, sur un mail qui un jour arrive sur ma boîte mail proposant un stage de Qigong de la femme. Et je m'inscris à ce stage, sans vraiment connaître, juste en me disant que ça allait être des pratiques adaptées aux femmes, et je ne fais aucune recherche sur l'enseignante de Qigong, et me voilà partie dans un autre département, du côté d'Angers, dans ce stage de Qigong de la femme. Je me retrouve dans ce stage pendant deux jours et demi, avec des femmes qui ont... 15, 20 ans de plus que moi, je suis la petite jeunette, donc pas très à l'aise, des femmes mûres qui ont des enfants, moi j'ai pas d'enfants. j'ai encore un côté peut-être un peu naïf ou en tout cas un peu rêveuse ou utopiste, quoique je reste quand même une grande utopiste, mais peut-être un peu plus réaliste qu'à cette époque-là. Et à la fin de ce stage, j'ai l'opportunité d'expérimenter la pratique du shiatsu, parce que j'apprends en même temps que notre enseignante de Qigong sur ce week-end de deux jours. est également une praticienne en shiatsu. Et là c'est un coup de cœur de fou, j'ai envie de vous dire, puisqu'on fait notre pratique et puis on termine, elle nous demande de nous mettre deux par deux, et elle nous explique qu'il y aura une receveuse et un praticien, puis là elle nous montre les mouvements. Et moi je me mets dans cette posture, donc elle nous parle d'une posture de pleine écoute, d'être ancrée au sol, et de déposer les mains sur... une partie du corps de la personne, donc là en l'occurrence on testait sur les bras, et par l'expiration et par le fait de déposer le poids de son corps dans sa main, pour qu'il y ait une pression, une pression qui n'est pas volontaire, on va masser le long des méridiens, on va opérer une pression douce et profonde le long des méridiens pour venir harmoniser l'énergie qui circule dans ces méridiens. Et alors là, c'est comme un coup de foudre. C'est un truc de fou qui se passe, c'est pas dans la tête, c'est pas rationnel, ça se passe dans mes mains, ça se passe dans mon ventre, ça se passe dans mon bassin, ça se passe comme un petit feu d'artifice dans mon cœur. Et là je me dis mais c'est ça, c'est ça en fait que je vais faire. Et puis point. Et voilà, c'est d'une évidence déconcertante. Alors pourquoi c'est une évidence ? Là c'est pareil, il faut repartir. à la source de ce que je suis depuis que j'ai des souvenirs. Je suis de ces personnes qui sont plutôt à l'aise avec le toucher, qui... qui apprécie être touché, qui apprécie toucher. Je touche sans être gêné l'autre et toujours dans une posture où ma main va parler, où ma main va se mettre en communion avec l'autre, juste pour... Voilà, soutenir, pour réconforter, voilà, toujours dans quelque chose de très respectueux. Et je sais que ça a été toujours très très fort dans ma profession d'infirmière, notamment pour faire les prises de sang ou pour faire les piqûres. J'ai toujours eu une façon de poser une main. sur le bras ou la zone qui était piquée, ou bien quand il fallait décoller des pansements, de venir poser une main. Une main qui venait soulager, soutenir, réconforter, rassurer. Et c'est vrai que j'ai toujours eu des patients qui m'ont toujours dit qu'avec moi, ils n'avaient jamais mal. et je m'étais dit que peut-être un jour j'allais apprendre le massage, mais c'est vrai que j'avais des a priori avec le massage, et je sentais que ce n'était pas mon endroit, le fait de masser avec des huiles sur des cordes énudées. Et le fait de rencontrer le shiatsu, d'expérimenter le shiatsu, parce que c'est surtout ça. Je n'ai pas rencontré le shiatsu avec la tête, j'ai rencontré le shiatsu en pratiquant moi-même et en suivant les indications d'une professionnelle en shiatsu. Et en fait, c'est cette expérimentation dans mon corps, dans mon être, qui m'a permis de faire ce déclic. Et ça, c'est extrêmement fort. Et ça, j'ai vraiment envie que vous puissiez le retenir parce que si vous êtes dans un processus de reconversion professionnelle vers un métier du bien-être, sincèrement, expérimenter les choses. Ne choisissez pas quelque chose avec la tête parce qu'on vous a dit que c'était bien de faire ça ou parce qu'on vous a dit que c'était important de faire telle pratique parce que c'était reconnu officiellement ou scientifiquement. Non, expérimentez-le de l'intérieur. Et donc moi j'ai continué cette expérimentation en allant consulter en Shiatsu pour ressentir de l'intérieur. J'ai ensuite fait des recherches sur des écoles qui avaient de façon locale, enfin en tout cas dans un rayon de une heure à une heure et demie autour de chez moi. J'ai été rencontrer les professeurs de ces écoles, j'ai fait des journées portes ouvertes, j'ai été rencontrer des élèves, j'ai questionné. Et j'ai fini par choisir une formation dans une ville. Donc moi je me suis formée à Nantes, à l'école du toucher, une école qui a été créée par un professeur de shiatsu, un professeur de massage. Et un pratiquant de Tao Infat qui est pour peut-être faire simple une sorte de mélange entre le yoga, le qigong, le douyin et puis le tai chi. et ce professeur était aveugle, donc je ne le savais pas avant de sélectionner cette école, je l'ai su en prenant contact avec lui et en lui disant que j'étais intéressée pour me former dans cette école. Donc cette école n'existe plus aujourd'hui parce que cette personne, ce directeur, s'est orienté vers un autre métier tout simplement. Mais en tout cas, voilà, j'ai fait donc mes quatre années d'études en Shiatsu à Nantes. Et ça a été extraordinaire. Je m'en souviens encore comme si c'était hier d'avoir rempli en version papier le dossier d'inscription, avoir mis ce chèque d'art dans l'enveloppe et avoir posté cette enveloppe. À l'époque, j'étais infirmière libérale. Et en fait c'est sur le retour après avoir fini ma tournée, sur le retour avant d'arriver chez moi, que j'ai glissé dans la boîte aux lettres de la poste ce courrier d'inscription. Et je savais pertinemment qu'à tout jamais ma vie allait être transformée et que mon quotidien ne ressemblerait plus à ce qui ressemblait jusque là. Donc voilà, pour moi c'était vraiment important de vous signifier en tout cas ce processus et en fait de se rattacher en fait à des évidences comme ça, que si oui un jour vous vous êtes dit un jour je me formerai dans tel domaine, n'oubliez pas ce rêve et puis ensuite ouvrez-vous aux opportunités. Et... Laissez-vous traverser par une expérience et si cette expérience à un moment donné vous marque dans un domaine, dans une pratique, allez fouiller le coût, la durée, où est-ce que ça vous emmène, qui sont les professeurs, les enseignants, quelle est la qualité de cette formation, le nombre d'heures de formation, avec quoi vous ressortez. Étudiez l'intérieur des programmes, comparez avec d'autres écoles. En tout cas, ne vous lancez pas tête baissée dans une formation parce qu'on vous l'a dit ou parce que vous avez lu un truc à la mode. Vraiment, comparez, étudiez, parce que clairement aujourd'hui, il existe énormément de formations pour une seule et même pratique, énormément de formateurs. Et tout comme on va choisir son professionnel en accompagnement holistique ou son thérapeute, qui est une histoire de feeling, l'école, les études, c'est exactement la même chose. Une fois que vous avez choisi votre école, je vous engage vivement à mettre en place un plan d'action pour imaginer concrètement à quoi va ressembler votre reconversion professionnelle. Moi, clairement, avant de démarrer mes études en Shiatsu, je savais que j'allais continuer à travailler en tant qu'infirmière, mais à temps partiel, et que j'allais ouvrir mon cabinet en Shiatsu pour lancer mes premières séances en Shiatsu. Et c'est ce que j'ai fait. C'est ce que j'ai fait pendant 5 ans. Pendant 5 ans, j'ai à la fois travaillé en tant qu'infirmière et à la fois en tant que praticienne en Shiatsu. Au début, j'avais un temps partiel avec beaucoup plus de jours en tant qu'infirmière et puis quelques jours pour mon cabinet en chietsu. Et puis pour vous dire, les dernières années, j'ai vraiment réduit à peau de chagrin mon métier d'infirmière puisque j'ai fini sur un poste de 12 heures, c'est-à-dire à peine deux jours de travail en tant qu'infirmière. pour avoir le reste de la semaine disponible pour mon cabinet en fiatsu. Et ça, ça sert à quoi ? Eh bien ça sert à deux choses. La première chose qui est complètement évidente, c'est que ça permet une sécurité financière et ça, ça me semble vraiment important parce qu'on ne peut pas s'engager dans une reconversion professionnelle et dans un métier dans l'accompagnement en étant stressé financièrement et en n'ayant pas de réserve financière. Parce que... dans les débuts on ne sait pas forcément comment ça va fonctionner et clairement on est sur des métiers qui quoi qu'on en dise quoi que en sont les réseaux sociaux aujourd'hui on dit oui la visibilité ok très bien mais n'empêche que ces métiers là de l'accompagnement on est vraiment sur des métiers qui fonctionne avec la confiance et donc le bouche à oreille la recommandation c'est vraiment ce qui va permettre à ces métiers là de d'en vivre en fait et ça prend du temps on Et réseau social ou pas réseau social, publicité ou pas publicité dans tous les cas. on ne peut pas en trois mois, en un claquement de doigts, vivre de ce métier. À titre d'exemple, il y a quelques jours, je discutais avec une ostéopathe, une ostéopathe qui a énormément déménagé sur le territoire français ou francophone pour suivre son mari. Et en fait, elle expliquait très bien qu'à chaque fois, c'est un recommencement. À chaque fois, c'est comme si elle réouvrait un cabinet, comme si elle repartait à zéro. Parce que oui, le cabinet... il est en local et oui, il faut se refonder une clientèle. Nous ne sommes pas des médecins ou des kinésithérapeutes, par exemple, qui vont vendre leur clientèle à un professionnel qui va s'installer sur le territoire quand un cabinet ferme. On est bien sur des métiers où on est obligé de se créer une clientèle et ça prend du temps. Et l'avantage de garder, de conserver un métier à côté, peut-être de bénéficier également des allocations d'aide au retour à l'emploi, ça va permettre en fait que vous soyez serein pour pouvoir vous développer, pour pouvoir vous faire connaître et développer votre cabinet. Ensuite, ça permet aussi d'acquérir une expérience. Et ça, pour moi, c'est vraiment important parce que, oui, on s'entraîne pendant nos études. Oui, on a des cobayes. D'ailleurs, merci aux gentils cobayes. Je pense qu'en général, vous êtes plutôt contents aussi de bénéficier de nos séances. Mais dans tous les cas, le jour où on commence à développer sa clientèle, eh bien, bien évidemment, il y a une sorte de process qu'il faut qu'on mette en place pour qu'on gagne en rapidité, en efficacité. qu'on se détache un petit peu de la théorie qu'on a appris dans nos cours et qu'on crée en fait notre façon d'être, notre façon d'accompagner nos clients. Et donc l'avantage d'avoir pendant un temps cette espèce de chevauchement de métier, ça peut être intéressant. Cependant, ce chevauchement de métier doit rester, à mon avis, ponctuel. Pourquoi ? Parce que c'est très très épuisant d'avoir deux casquettes. Alors bien évidemment ça se fait et je pense sincèrement que le monde du travail aujourd'hui va de plus en plus nous orienter vers cet aspect de double voire triple casquette professionnelle. Mais si jamais vous êtes sur des métiers qui vous demandent en termes d'attention, en termes de connaissances, en termes de postures, des postures très différentes, ça peut être très compliqué de cumuler ces deux casquettes sur de la longue durée. Donc votre plan d'action doit prendre en compte vraiment que ce chevauchement de métier doit se faire sur un court ou moyen terme. Peut-être que vous avez aussi la possibilité d'envisager... une rupture conventionnelle ou bien si vous avez développé un handicap ou une pathologie, vous pouvez être en arrêt de travail longue durée et puis ça va vous permettre de sortir tranquillement de votre salariat pour pouvoir bénéficier d'aide et du coup faire cette bascule douce vers l'entrepreneuriat. Mais voilà, en tout cas, il existe. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Je ferai un autre épisode, si vous le souhaitez, sur le sujet. Comment on fait pour passer de salarié à entrepreneur ? Quel a été mon parcours ? Quelles clés je peux vous donner pour que ce soit facile pour vous et puis éviter de faire des erreurs ? Mais en tout cas, pour revenir à ce plan d'action de reconversion professionnelle d'un métier vers un autre métier dans l'accompagnement et le bien-être, eh bien, oui, favorisez un plan d'action sur la durée. Dans ce plan d'action, je vous invite aussi à imaginer une ou deux formations complémentaires parce que... Et la magie, pour moi, la bascule, ce qui fera vraiment la différence dans un business bien-être qui est rentable et qui vous permet d'avoir un revenu, c'est de pouvoir associer des séances en individuel et des cours ou des groupes ou des ateliers en groupe. Si votre pratique initiale, votre diplôme initial ou votre certification initiale ne vous permet pas d'ouvrir des cours collectifs, il faudra penser dans votre plan d'action de repasser une formation qui vous permet d'avoir une attestation et les connaissances nécessaires pour ouvrir des cours collectifs. J'en parlerai aussi plus longuement si vous le souhaitez dans un prochain épisode sur ce sujet séance individuelle et séance de groupe. Sachez que j'en parle sur mon fil Instagram pour les personnes qui ont Instagram ou Facebook, vous allez pouvoir retrouver un réel sur le sujet où j'en parle. Voilà, en tout cas, j'ai pour moi fait le tour. Je crois que je suis super contente d'avoir pu vous raconter un petit peu mon parcours. En tout cas, sachez que c'est possible, que non, vous n'êtes pas folle ou fou, ni un huluberlu, que d'avoir un projet de reconversion professionnelle, quel que soit d'ailleurs votre métier initial, votre formation initiale, si vous avez envie de vous reconvertir vers un métier dans l'accompagnement ou le bien-être. Eh bien oui, allez-y, écoutez votre cœur. Sincèrement, je pense que le monde a besoin d'accompagnants, de thérapeutes. de personnes qui prennent soin d'elles pour ensuite prendre soin des autres. Enfin, en tout cas, ce que je trouve merveilleux avec ces métiers-là, c'est que ça nous force, ça nous oblige à mieux se connaître. Et plus on se connaît, plus on pourra guider et aider les autres à dépasser leurs propres blessures, épreuves, et à évoluer sans cesse vers une meilleure version d'eux-mêmes. Pour résumer, je tiens à vous dire que si vous avez un rêve de reconversion, reconnectez à ce rêve, écrivez ce rêve, passez à l'écrit parce que ça va vous permettre d'incarner les choses concrètement dans la matière. Ensuite, ouvrez-vous aux opportunités, allez expérimenter, allez tester, sans vous dire j'attends de savoir quelle est la pratique qui me va ou je veux un coup de cœur Non, allez-y l'esprit libre et soyez, faites-vous surprendre par la vie. Une fois que vous avez eu un coup de cœur, quelque chose, un signe, quelque chose qui vous dit oui, c'est ça, c'est là eh bien… Allez fouiller plus loin, quelle formation, combien de temps, quel coût, est-ce qu'il y a des aides, comparez les écoles, vraiment comparez les écoles, ne foncez pas tête baissée dans une seule école et puis plongez dans cette formation. Et au moment où vous plongez dans cette formation, faites un plan d'action. Parce que je vois trop de personnes qui se forment à des pratiques de soins, à des pratiques holistiques d'accompagnement mais qui n'en font rien parce qu'elles ont peur ensuite. d'offrir leur savoir-faire et leur savoir-être aux autres, au monde. Donc surtout, posez à l'écrit ce plan d'action. Est-ce que vous voulez consulter dès la sortie de vos études ? Est-ce que vous voulez faire d'autres formations complémentaires ? Est-ce que la formation que vous allez faire, elle va vous permettre d'ouvrir vos séances. Si oui, est-ce que vous pouvez débuter vos séances chez vous ? Est-ce que vous pouvez pratiquer au domicile des personnes ? Et puis pour la suite de l'entrepreneuriat, je vous invite à me suivre sur mon fil Instagram et ou Facebook et à vous abonner à ma newsletter. Vous pouvez aussi vous rendre sur mon site internet parce qu'il y a plein de conseils pour les personnes qui ont un projet d'entrepreneuriat ou qui sont déjà entrepreneurs. dans les domaines du bien-être et de l'accompagnement. Et puis, bien évidemment, si vous avez des questions, je suis disponible pour vous répondre. Vous pouvez poser vos questions en commentaire de cet épisode. Vous pouvez aussi m'écrire en vous rendant sur mon site internet www.fannyfrock.com Et puis, dans tous les cas, moi, je vous dis à bientôt sur un prochain épisode. Et surtout, si vous avez des envies, si vous voulez aller plus loin, et bien, même chose, laissez-moi un commentaire et je vous aurai... grand plaisir d'enregistrer un épisode en fonction de vos besoins et surtout, go, reconversion, tout est possible, osez incarner vos projets. Je vous embrasse, prenez soin de vous, à tout bientôt. J'espère que cet épisode vous a plu et que vous avez appris plein de choses. Dites-le-moi en commentaire. Vous pouvez aussi me laisser un avis ou vos idées pour les prochains épisodes. Je vous lirai et répondrai avec grande joie. Pour faire vivre le podcast Je peux pas, j'ai l'une, merci de vous y abonner et de le partager.

Chapters

  • Le commencement

    02:06

  • L'école d'infirmière

    07:06

  • L'après diplôme : infirmière psy

    10:04

  • Les médecines non conventionnelles

    12:27

  • Le Shiatsu

    16:44

  • N'oubliez pas votre projet

    26:26

  • Votre plan d'action

    27:48

  • A vous de jouer

    34:58

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