Description
Baptiste Herbin s'est lancé un nouveau défi : explorer la musique de Django Reinhardt, mais attention, sans guitare. Autrement dit jouer Django en lui retirant sa moitié.
Mais justement, est-ce que l’instrument ne serait pas en réalité l’arbre qui cache la forêt ? La guitare qui cache le compositeur.
Django Reinhardt est l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand musicien de jazz français. Internationalement reconnu, et joué dans les quatre coins du monde. A bien y regarder Django a passé absolument toutes les frontières sauf une : celle de la guitare. On ne compte plus tous les hommages qui lui sont dédiés chaque année, et pas qu’en France. Mais tous, ou presque, ont un point commun : ils sont enregistrés par des guitaristes.
Alors oui, le père de la guitare manouche a révolutionné la pratique de l’instrument, popularisé une tradition à l’échelle du monde, et créé une véritable école. Mais Django Reinhardt, il ne faudrait pas l’oublier, c’est aussi plus d’une centaine de compositions originales. Un style qui n’appartient qu’à lui. Une musique reconnaissable au premier coup d’oreille.
Sans guitare, et même sans piano, dans la formule très épurée du trio saxophone/contrebasse/batterie, Baptiste Herbin n’a pas eu d’autre choix que d’aller sonder directement l’âme du guitariste belge. Dans l’album qui porte tout simplement son nom “Django!”, le saxophoniste a rassemblé des compositions du grands maître, certains standards classiques de son répertoire, et quelques compositions originales.
A ses côtés, André Ceccarelli à la batterie et Sylvain Romano à la contrebasse. Un concert à vivre en direct du Sunset de Paris, dès 20h30, dans Jazzlive!
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