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Alexandre Chesnais - Entre sérénité, voyages et aurores boréales

Alexandre Chesnais - Entre sérénité, voyages et aurores boréales

09min |08/07/2025
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Description

Entre lacs gelés, forêts silencieuses et ambiance chaleureuse, Alexandre revient sur son expatriation à Jyväskylä, en Finlande.
Un séjour marqué par le calme, le respect, l’ouverture à l’autre… et des découvertes inoubliables : sauna quotidien, voyages en Laponie, Tallinn, Saint-Pétersbourg, aurores boréales…

Dans cet épisode, il raconte comment cette expérience atypique l’a transformé, sur les plans personnel, culturel et humain.
Un témoignage inspirant sur l’importance de sortir des sentiers battus pour grandir autrement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Alexandre Chenet, je suis diplômé de l'UM Normandie. Je suis ici aujourd'hui pour parler de mon expatriation en Finlande à Jyväskylä. En général, on aime bien partir dans des pays chauds, des pays où il y a beaucoup de soleil, etc. On a énormément de choix. Aller au Normandie, le plus difficile, c'est de choisir où est-ce qu'on va aller. Et moi, j'ai choisi la Finlande, justement, sur tous les a priori qu'on pouvait avoir de la ville, de la vie sur place, le bonheur par habitant, tous ces aspects-là. Et en se renseignant, en fait, plus je me renseignais sur la Finlande, plus la Finlande m'appelait. Et j'ai eu la chance d'être pris. Au début, j'essaye de me projeter. J'essaie de me projeter, donc je me dis, bon, la Finlande, qu'est-ce qu'il y a en Finlande ? On n'est pas énormément d'habitants. Beaucoup de forêts, beaucoup de lacs. Puis après, avec la ville, la Uvaskula, je regarde un petit peu ce qu'il y a à faire autour. Je vois, je discute avec des diplômés de l'école qui sont partis justement là-bas. Il n'y a que des bons retours. Et quand on m'explique que là-bas, j'ai la possibilité en plus de beaucoup voyager tout autour, de découvrir la Finlande, que même l'école sur place nous propose de partir. en Laponie, de partir en Russie. Toutes les possibilités qu'on avait autour, en plus des études sur place, c'est vrai que c'est ce qui a été l'élément un petit peu déclencheur de mon choix. J'ai eu le droit à quelques moqueries au début, mais c'est vrai que ça s'est fait plus quand ils ont vu ce que je vivais, que là, les mentalités ont un peu changé. Et c'est vrai que je pousse encore une fois, si vous avez la chance de partir en Finlande, faites-le, parce que ce n'est pas une destination commune. Et c'est vrai qu'au début, on a beaucoup d'incompréhension et après ça se transforme très rapidement une fois que les gens voient comment je vis sur place, tous ces aspects-là. Mais au début, c'est beaucoup de questionnements autour de pourquoi l'infarne. On dit au revoir à maman qui pleure à l'aéroport. Et puis c'est vrai qu'au moment où on se retrouve seul dans l'avion et qu'on se dit « Là, je vais dans un pays où je connais très peu de choses, j'ai tout à découvrir là-bas. » Le voyage en soi, c'est très bien passé. C'est plus l'arrivée sur place. Un voyage de 3-4 heures en avion, avec deux avions différents. La particularité, c'est quand même qu'on arrive dans la forêt. Tous les aéroports sont en plein milieu de la forêt. On arrive, on est tout de suite un petit peu dépaysé. Rapidement, on se rend compte, en fait, on se sent bien. Je me rappelle, une heure après avoir mis le pied en Finlande, tout de suite, je me suis senti un petit peu à l'aise, en confort. Et je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais c'est vrai que c'est l'ambiance, l'atmosphère en général de cette destination. En fait la particularité de la base c'est que c'est une population qui respecte énormément autrui et justement aussi par le niveau sonore, on n'entend personne parler trop fort, on entend uniquement la nature. Et c'est ça la première chose qui nous frappe. Et donc forcément quand on entend un bruit après quelques jours passés dans cette ville, Quand on entend un bruit, on se dit qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, c'est souvent des personnes qui ne sont pas des Finlandais. Ça va être d'autres étudiants français, les Espagnols, les Russes, etc. Mais rapidement, en fait, ce côté calme, sérénité, en fait, on est directement happé par cette atmosphère et on rentre dans le jeu. Je peux parler de jeu, mais c'est ça, on rentre dans ce même fonctionnement. En tant que Français, on a tendance à arriver dans un pays, un pays européen, bien comprendre que les Finlandais ne sont pas vraiment... Ils ne vont pas avoir les mêmes valeurs, ils vont être justement un petit peu plus fermés. Nous, on a tendance à bien aimer... Enfin, on nous entend parler, je crois. Donc, bien faire attention à respecter tout ça. Le grand changement c'est le sauna. N'importe où on va trouver des saunas. Moi j'étais dans une résidence étudiante, avec un partenariat avec l'école sur place, en colocation, avec un français et un russe, et avec la possibilité de réserver des créneaux de sauna tous les jours, à n'importe quel moment de la journée. Donc ça je dirais que c'est vraiment le gros changement, parce que c'est vrai qu'on n'a pas tous la chance d'avoir un sauna chez soi en France, alors que ça fait partie vraiment de la tradition. On était justement en pleine forêt, donc on croisait des tous types d'animaux qui se baladaient dans nos résidences. Ils vivaient très bien d'ailleurs. Résidence en 100% étudiante, ça nous permet de rencontrer énormément de personnes. Et encore une fois, la sérénité, j'ai envie de revenir dessus. Mais en fait, entouré de lacs, de forêts, avec un balcon vu sur la forêt, qui m'a permis justement, je suis parti du mois d'août jusqu'à décembre, avec ma fenêtre de chambre donnée sur la forêt. et j'ai vu ce changement aussi de... Deux saisons, je suis arrivé en été, je suis reparti en hiver. J'ai eu ce changement de passer du vert à orange et au blanc neige. La notation se fait de 0 à 5 pour limiter le stress des étudiants. Et à partir de 1, on valide la matière. C'est pour éviter qu'on se focalise uniquement sur la note, mais plus sur le travail rendu. Les professeurs aussi sont différents, dans le sens où ils ont un statut sur place qui est équivalent presque à un médecin. Ils n'ont pas les problématiques qu'on peut avoir en France, où justement, l'éducation, etc. est un petit peu remise en cause de temps en temps. Là, justement, ils ont des journées très courtes, où ils peuvent se donner à fond sur 4-5 heures avec nous. Ils sont énormément dans la pédagogie, mais la particularité des cours en Finlande, c'est que l'être humain est au centre de tout. Même dans le commerce, dans tout, ils ont différents aspects. Et toutes les matières qu'on va aborder, on va l'aborder avec ce côté humain. au centre de tous les thèmes qu'on va aborder. J'ai eu des cours de management multiculturel, où là, j'étais vraiment en classe avec différentes personnes de différentes cultures, et on apprenait justement à voir nos particularités, à échanger, à voir un petit peu les clichés qu'on a de chaque... pays, de chaque population, et cette importance de l'humain. Moi, je me suis ressenti comme chez moi pendant cette période-là, et j'essaye de toujours garder cette importance maintenant dans ma vie de tous les jours. Quand on arrive sur place, on a déjà une petite intégration qui nous explique toutes les possibilités qu'on va avoir pendant ce semestre à l'étranger. Même les professeurs, quand on échange avec eux, ils nous poussent à voyager, parce que ça fait partie aussi du développement personnel qu'on cherche quand on part en expatriation. Et le planning est fait pour. En tant qu'étudiant étranger sur le territoire finlandais, on a beaucoup de cours au début du semestre. Et plus les semaines passent, plus la semaine devient un petit peu plus légère. Ça nous pousse à partir en voyage. Donc il y a des voyages qui vont être organisés par l'école. mais on nous pousse aussi à avoir notre propre expérience de tous ces aspects-là. Et c'est vrai que des fois, on partait une fois toutes les semaines, une fois toutes les deux semaines. Donc j'ai eu la chance de partir, comme je le disais, en Russie. Je suis parti en Laponie, juste avant de rentrer à Noël. Je suis parti en Estonie, donc on prend le bateau. on va jusqu'en Estonie, jusqu'à Tallinn, au départ d'Helsinki. Des camarades à moi sont partis en Suède, Paris, encore une fois, on part d'Helsinki, et puis après j'ai fait aussi le tour un petit peu de la Finlande, histoire de voir s'il y a autre chose qu'ils voient à ce coup-là. Donc j'ai fait pas mal de jours, j'ai passé pas mal de jours à Helsinki, et c'est vrai que ça m'a conforté dans l'idée que c'était une très bonne destination, encore une fois, parce qu'on a pu faire énormément de choses, et voir plein de choses, et pas uniquement des cours. Je pense que le plus important, ça va être vraiment de voyager tout autour de la Finlande, de partir à l'aventure, de faire des randonnées, de profiter de tout ce que la Finlande propose, que ce soit pour les étudiants, même en termes de voyage, d'optimiser son voyage au maximum et de faire un maximum de choses. C'est un pays riche, un pays où il y a beaucoup de choses à faire et le but, c'est de réussir à faire le tour. Le plus grand souvenir, j'en ai eu beaucoup, mais j'ai envie de revenir sur ce côté, sur ce dernier voyage, juste avant de rentrer, la Laponie. Donc on prend le bus en départ de Yuvascula, c'était un voyage organisé, directement avec l'école. On arrive sur place, et au moment où on arrive, c'était dans un gîte, en plein milieu de nulle part, à côté d'un lac gelé, forcément, comme dans la période d'hiver. Et on a juste à lever les yeux au ciel, et on voit déjà des aurores boréales, et on a vécu pendant une semaine justement dans ce gîte. C'était compliqué de baisser la tête tellement le ciel était magnifique à chaque instant. On avait une heure de jour à peu près, on ne voyait même pas le soleil, mais le ciel était magnifique même pendant cette heure-là. Et même la nuit, le ciel était tellement beau qu'on passait notre vie à contempler juste le ciel, les nuages, les étoiles et les aurores boréales qu'on avait la chance d'en voir. Pour moi, les Aurores-Boréales étaient le plus beau souvenir que j'ai pu avoir de Finlande. J'ai encore du mal à croire que j'en ai vu.

Description

Entre lacs gelés, forêts silencieuses et ambiance chaleureuse, Alexandre revient sur son expatriation à Jyväskylä, en Finlande.
Un séjour marqué par le calme, le respect, l’ouverture à l’autre… et des découvertes inoubliables : sauna quotidien, voyages en Laponie, Tallinn, Saint-Pétersbourg, aurores boréales…

Dans cet épisode, il raconte comment cette expérience atypique l’a transformé, sur les plans personnel, culturel et humain.
Un témoignage inspirant sur l’importance de sortir des sentiers battus pour grandir autrement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Alexandre Chenet, je suis diplômé de l'UM Normandie. Je suis ici aujourd'hui pour parler de mon expatriation en Finlande à Jyväskylä. En général, on aime bien partir dans des pays chauds, des pays où il y a beaucoup de soleil, etc. On a énormément de choix. Aller au Normandie, le plus difficile, c'est de choisir où est-ce qu'on va aller. Et moi, j'ai choisi la Finlande, justement, sur tous les a priori qu'on pouvait avoir de la ville, de la vie sur place, le bonheur par habitant, tous ces aspects-là. Et en se renseignant, en fait, plus je me renseignais sur la Finlande, plus la Finlande m'appelait. Et j'ai eu la chance d'être pris. Au début, j'essaye de me projeter. J'essaie de me projeter, donc je me dis, bon, la Finlande, qu'est-ce qu'il y a en Finlande ? On n'est pas énormément d'habitants. Beaucoup de forêts, beaucoup de lacs. Puis après, avec la ville, la Uvaskula, je regarde un petit peu ce qu'il y a à faire autour. Je vois, je discute avec des diplômés de l'école qui sont partis justement là-bas. Il n'y a que des bons retours. Et quand on m'explique que là-bas, j'ai la possibilité en plus de beaucoup voyager tout autour, de découvrir la Finlande, que même l'école sur place nous propose de partir. en Laponie, de partir en Russie. Toutes les possibilités qu'on avait autour, en plus des études sur place, c'est vrai que c'est ce qui a été l'élément un petit peu déclencheur de mon choix. J'ai eu le droit à quelques moqueries au début, mais c'est vrai que ça s'est fait plus quand ils ont vu ce que je vivais, que là, les mentalités ont un peu changé. Et c'est vrai que je pousse encore une fois, si vous avez la chance de partir en Finlande, faites-le, parce que ce n'est pas une destination commune. Et c'est vrai qu'au début, on a beaucoup d'incompréhension et après ça se transforme très rapidement une fois que les gens voient comment je vis sur place, tous ces aspects-là. Mais au début, c'est beaucoup de questionnements autour de pourquoi l'infarne. On dit au revoir à maman qui pleure à l'aéroport. Et puis c'est vrai qu'au moment où on se retrouve seul dans l'avion et qu'on se dit « Là, je vais dans un pays où je connais très peu de choses, j'ai tout à découvrir là-bas. » Le voyage en soi, c'est très bien passé. C'est plus l'arrivée sur place. Un voyage de 3-4 heures en avion, avec deux avions différents. La particularité, c'est quand même qu'on arrive dans la forêt. Tous les aéroports sont en plein milieu de la forêt. On arrive, on est tout de suite un petit peu dépaysé. Rapidement, on se rend compte, en fait, on se sent bien. Je me rappelle, une heure après avoir mis le pied en Finlande, tout de suite, je me suis senti un petit peu à l'aise, en confort. Et je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais c'est vrai que c'est l'ambiance, l'atmosphère en général de cette destination. En fait la particularité de la base c'est que c'est une population qui respecte énormément autrui et justement aussi par le niveau sonore, on n'entend personne parler trop fort, on entend uniquement la nature. Et c'est ça la première chose qui nous frappe. Et donc forcément quand on entend un bruit après quelques jours passés dans cette ville, Quand on entend un bruit, on se dit qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, c'est souvent des personnes qui ne sont pas des Finlandais. Ça va être d'autres étudiants français, les Espagnols, les Russes, etc. Mais rapidement, en fait, ce côté calme, sérénité, en fait, on est directement happé par cette atmosphère et on rentre dans le jeu. Je peux parler de jeu, mais c'est ça, on rentre dans ce même fonctionnement. En tant que Français, on a tendance à arriver dans un pays, un pays européen, bien comprendre que les Finlandais ne sont pas vraiment... Ils ne vont pas avoir les mêmes valeurs, ils vont être justement un petit peu plus fermés. Nous, on a tendance à bien aimer... Enfin, on nous entend parler, je crois. Donc, bien faire attention à respecter tout ça. Le grand changement c'est le sauna. N'importe où on va trouver des saunas. Moi j'étais dans une résidence étudiante, avec un partenariat avec l'école sur place, en colocation, avec un français et un russe, et avec la possibilité de réserver des créneaux de sauna tous les jours, à n'importe quel moment de la journée. Donc ça je dirais que c'est vraiment le gros changement, parce que c'est vrai qu'on n'a pas tous la chance d'avoir un sauna chez soi en France, alors que ça fait partie vraiment de la tradition. On était justement en pleine forêt, donc on croisait des tous types d'animaux qui se baladaient dans nos résidences. Ils vivaient très bien d'ailleurs. Résidence en 100% étudiante, ça nous permet de rencontrer énormément de personnes. Et encore une fois, la sérénité, j'ai envie de revenir dessus. Mais en fait, entouré de lacs, de forêts, avec un balcon vu sur la forêt, qui m'a permis justement, je suis parti du mois d'août jusqu'à décembre, avec ma fenêtre de chambre donnée sur la forêt. et j'ai vu ce changement aussi de... Deux saisons, je suis arrivé en été, je suis reparti en hiver. J'ai eu ce changement de passer du vert à orange et au blanc neige. La notation se fait de 0 à 5 pour limiter le stress des étudiants. Et à partir de 1, on valide la matière. C'est pour éviter qu'on se focalise uniquement sur la note, mais plus sur le travail rendu. Les professeurs aussi sont différents, dans le sens où ils ont un statut sur place qui est équivalent presque à un médecin. Ils n'ont pas les problématiques qu'on peut avoir en France, où justement, l'éducation, etc. est un petit peu remise en cause de temps en temps. Là, justement, ils ont des journées très courtes, où ils peuvent se donner à fond sur 4-5 heures avec nous. Ils sont énormément dans la pédagogie, mais la particularité des cours en Finlande, c'est que l'être humain est au centre de tout. Même dans le commerce, dans tout, ils ont différents aspects. Et toutes les matières qu'on va aborder, on va l'aborder avec ce côté humain. au centre de tous les thèmes qu'on va aborder. J'ai eu des cours de management multiculturel, où là, j'étais vraiment en classe avec différentes personnes de différentes cultures, et on apprenait justement à voir nos particularités, à échanger, à voir un petit peu les clichés qu'on a de chaque... pays, de chaque population, et cette importance de l'humain. Moi, je me suis ressenti comme chez moi pendant cette période-là, et j'essaye de toujours garder cette importance maintenant dans ma vie de tous les jours. Quand on arrive sur place, on a déjà une petite intégration qui nous explique toutes les possibilités qu'on va avoir pendant ce semestre à l'étranger. Même les professeurs, quand on échange avec eux, ils nous poussent à voyager, parce que ça fait partie aussi du développement personnel qu'on cherche quand on part en expatriation. Et le planning est fait pour. En tant qu'étudiant étranger sur le territoire finlandais, on a beaucoup de cours au début du semestre. Et plus les semaines passent, plus la semaine devient un petit peu plus légère. Ça nous pousse à partir en voyage. Donc il y a des voyages qui vont être organisés par l'école. mais on nous pousse aussi à avoir notre propre expérience de tous ces aspects-là. Et c'est vrai que des fois, on partait une fois toutes les semaines, une fois toutes les deux semaines. Donc j'ai eu la chance de partir, comme je le disais, en Russie. Je suis parti en Laponie, juste avant de rentrer à Noël. Je suis parti en Estonie, donc on prend le bateau. on va jusqu'en Estonie, jusqu'à Tallinn, au départ d'Helsinki. Des camarades à moi sont partis en Suède, Paris, encore une fois, on part d'Helsinki, et puis après j'ai fait aussi le tour un petit peu de la Finlande, histoire de voir s'il y a autre chose qu'ils voient à ce coup-là. Donc j'ai fait pas mal de jours, j'ai passé pas mal de jours à Helsinki, et c'est vrai que ça m'a conforté dans l'idée que c'était une très bonne destination, encore une fois, parce qu'on a pu faire énormément de choses, et voir plein de choses, et pas uniquement des cours. Je pense que le plus important, ça va être vraiment de voyager tout autour de la Finlande, de partir à l'aventure, de faire des randonnées, de profiter de tout ce que la Finlande propose, que ce soit pour les étudiants, même en termes de voyage, d'optimiser son voyage au maximum et de faire un maximum de choses. C'est un pays riche, un pays où il y a beaucoup de choses à faire et le but, c'est de réussir à faire le tour. Le plus grand souvenir, j'en ai eu beaucoup, mais j'ai envie de revenir sur ce côté, sur ce dernier voyage, juste avant de rentrer, la Laponie. Donc on prend le bus en départ de Yuvascula, c'était un voyage organisé, directement avec l'école. On arrive sur place, et au moment où on arrive, c'était dans un gîte, en plein milieu de nulle part, à côté d'un lac gelé, forcément, comme dans la période d'hiver. Et on a juste à lever les yeux au ciel, et on voit déjà des aurores boréales, et on a vécu pendant une semaine justement dans ce gîte. C'était compliqué de baisser la tête tellement le ciel était magnifique à chaque instant. On avait une heure de jour à peu près, on ne voyait même pas le soleil, mais le ciel était magnifique même pendant cette heure-là. Et même la nuit, le ciel était tellement beau qu'on passait notre vie à contempler juste le ciel, les nuages, les étoiles et les aurores boréales qu'on avait la chance d'en voir. Pour moi, les Aurores-Boréales étaient le plus beau souvenir que j'ai pu avoir de Finlande. J'ai encore du mal à croire que j'en ai vu.

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Entre lacs gelés, forêts silencieuses et ambiance chaleureuse, Alexandre revient sur son expatriation à Jyväskylä, en Finlande.
Un séjour marqué par le calme, le respect, l’ouverture à l’autre… et des découvertes inoubliables : sauna quotidien, voyages en Laponie, Tallinn, Saint-Pétersbourg, aurores boréales…

Dans cet épisode, il raconte comment cette expérience atypique l’a transformé, sur les plans personnel, culturel et humain.
Un témoignage inspirant sur l’importance de sortir des sentiers battus pour grandir autrement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Alexandre Chenet, je suis diplômé de l'UM Normandie. Je suis ici aujourd'hui pour parler de mon expatriation en Finlande à Jyväskylä. En général, on aime bien partir dans des pays chauds, des pays où il y a beaucoup de soleil, etc. On a énormément de choix. Aller au Normandie, le plus difficile, c'est de choisir où est-ce qu'on va aller. Et moi, j'ai choisi la Finlande, justement, sur tous les a priori qu'on pouvait avoir de la ville, de la vie sur place, le bonheur par habitant, tous ces aspects-là. Et en se renseignant, en fait, plus je me renseignais sur la Finlande, plus la Finlande m'appelait. Et j'ai eu la chance d'être pris. Au début, j'essaye de me projeter. J'essaie de me projeter, donc je me dis, bon, la Finlande, qu'est-ce qu'il y a en Finlande ? On n'est pas énormément d'habitants. Beaucoup de forêts, beaucoup de lacs. Puis après, avec la ville, la Uvaskula, je regarde un petit peu ce qu'il y a à faire autour. Je vois, je discute avec des diplômés de l'école qui sont partis justement là-bas. Il n'y a que des bons retours. Et quand on m'explique que là-bas, j'ai la possibilité en plus de beaucoup voyager tout autour, de découvrir la Finlande, que même l'école sur place nous propose de partir. en Laponie, de partir en Russie. Toutes les possibilités qu'on avait autour, en plus des études sur place, c'est vrai que c'est ce qui a été l'élément un petit peu déclencheur de mon choix. J'ai eu le droit à quelques moqueries au début, mais c'est vrai que ça s'est fait plus quand ils ont vu ce que je vivais, que là, les mentalités ont un peu changé. Et c'est vrai que je pousse encore une fois, si vous avez la chance de partir en Finlande, faites-le, parce que ce n'est pas une destination commune. Et c'est vrai qu'au début, on a beaucoup d'incompréhension et après ça se transforme très rapidement une fois que les gens voient comment je vis sur place, tous ces aspects-là. Mais au début, c'est beaucoup de questionnements autour de pourquoi l'infarne. On dit au revoir à maman qui pleure à l'aéroport. Et puis c'est vrai qu'au moment où on se retrouve seul dans l'avion et qu'on se dit « Là, je vais dans un pays où je connais très peu de choses, j'ai tout à découvrir là-bas. » Le voyage en soi, c'est très bien passé. C'est plus l'arrivée sur place. Un voyage de 3-4 heures en avion, avec deux avions différents. La particularité, c'est quand même qu'on arrive dans la forêt. Tous les aéroports sont en plein milieu de la forêt. On arrive, on est tout de suite un petit peu dépaysé. Rapidement, on se rend compte, en fait, on se sent bien. Je me rappelle, une heure après avoir mis le pied en Finlande, tout de suite, je me suis senti un petit peu à l'aise, en confort. Et je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais c'est vrai que c'est l'ambiance, l'atmosphère en général de cette destination. En fait la particularité de la base c'est que c'est une population qui respecte énormément autrui et justement aussi par le niveau sonore, on n'entend personne parler trop fort, on entend uniquement la nature. Et c'est ça la première chose qui nous frappe. Et donc forcément quand on entend un bruit après quelques jours passés dans cette ville, Quand on entend un bruit, on se dit qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, c'est souvent des personnes qui ne sont pas des Finlandais. Ça va être d'autres étudiants français, les Espagnols, les Russes, etc. Mais rapidement, en fait, ce côté calme, sérénité, en fait, on est directement happé par cette atmosphère et on rentre dans le jeu. Je peux parler de jeu, mais c'est ça, on rentre dans ce même fonctionnement. En tant que Français, on a tendance à arriver dans un pays, un pays européen, bien comprendre que les Finlandais ne sont pas vraiment... Ils ne vont pas avoir les mêmes valeurs, ils vont être justement un petit peu plus fermés. Nous, on a tendance à bien aimer... Enfin, on nous entend parler, je crois. Donc, bien faire attention à respecter tout ça. Le grand changement c'est le sauna. N'importe où on va trouver des saunas. Moi j'étais dans une résidence étudiante, avec un partenariat avec l'école sur place, en colocation, avec un français et un russe, et avec la possibilité de réserver des créneaux de sauna tous les jours, à n'importe quel moment de la journée. Donc ça je dirais que c'est vraiment le gros changement, parce que c'est vrai qu'on n'a pas tous la chance d'avoir un sauna chez soi en France, alors que ça fait partie vraiment de la tradition. On était justement en pleine forêt, donc on croisait des tous types d'animaux qui se baladaient dans nos résidences. Ils vivaient très bien d'ailleurs. Résidence en 100% étudiante, ça nous permet de rencontrer énormément de personnes. Et encore une fois, la sérénité, j'ai envie de revenir dessus. Mais en fait, entouré de lacs, de forêts, avec un balcon vu sur la forêt, qui m'a permis justement, je suis parti du mois d'août jusqu'à décembre, avec ma fenêtre de chambre donnée sur la forêt. et j'ai vu ce changement aussi de... Deux saisons, je suis arrivé en été, je suis reparti en hiver. J'ai eu ce changement de passer du vert à orange et au blanc neige. La notation se fait de 0 à 5 pour limiter le stress des étudiants. Et à partir de 1, on valide la matière. C'est pour éviter qu'on se focalise uniquement sur la note, mais plus sur le travail rendu. Les professeurs aussi sont différents, dans le sens où ils ont un statut sur place qui est équivalent presque à un médecin. Ils n'ont pas les problématiques qu'on peut avoir en France, où justement, l'éducation, etc. est un petit peu remise en cause de temps en temps. Là, justement, ils ont des journées très courtes, où ils peuvent se donner à fond sur 4-5 heures avec nous. Ils sont énormément dans la pédagogie, mais la particularité des cours en Finlande, c'est que l'être humain est au centre de tout. Même dans le commerce, dans tout, ils ont différents aspects. Et toutes les matières qu'on va aborder, on va l'aborder avec ce côté humain. au centre de tous les thèmes qu'on va aborder. J'ai eu des cours de management multiculturel, où là, j'étais vraiment en classe avec différentes personnes de différentes cultures, et on apprenait justement à voir nos particularités, à échanger, à voir un petit peu les clichés qu'on a de chaque... pays, de chaque population, et cette importance de l'humain. Moi, je me suis ressenti comme chez moi pendant cette période-là, et j'essaye de toujours garder cette importance maintenant dans ma vie de tous les jours. Quand on arrive sur place, on a déjà une petite intégration qui nous explique toutes les possibilités qu'on va avoir pendant ce semestre à l'étranger. Même les professeurs, quand on échange avec eux, ils nous poussent à voyager, parce que ça fait partie aussi du développement personnel qu'on cherche quand on part en expatriation. Et le planning est fait pour. En tant qu'étudiant étranger sur le territoire finlandais, on a beaucoup de cours au début du semestre. Et plus les semaines passent, plus la semaine devient un petit peu plus légère. Ça nous pousse à partir en voyage. Donc il y a des voyages qui vont être organisés par l'école. mais on nous pousse aussi à avoir notre propre expérience de tous ces aspects-là. Et c'est vrai que des fois, on partait une fois toutes les semaines, une fois toutes les deux semaines. Donc j'ai eu la chance de partir, comme je le disais, en Russie. Je suis parti en Laponie, juste avant de rentrer à Noël. Je suis parti en Estonie, donc on prend le bateau. on va jusqu'en Estonie, jusqu'à Tallinn, au départ d'Helsinki. Des camarades à moi sont partis en Suède, Paris, encore une fois, on part d'Helsinki, et puis après j'ai fait aussi le tour un petit peu de la Finlande, histoire de voir s'il y a autre chose qu'ils voient à ce coup-là. Donc j'ai fait pas mal de jours, j'ai passé pas mal de jours à Helsinki, et c'est vrai que ça m'a conforté dans l'idée que c'était une très bonne destination, encore une fois, parce qu'on a pu faire énormément de choses, et voir plein de choses, et pas uniquement des cours. Je pense que le plus important, ça va être vraiment de voyager tout autour de la Finlande, de partir à l'aventure, de faire des randonnées, de profiter de tout ce que la Finlande propose, que ce soit pour les étudiants, même en termes de voyage, d'optimiser son voyage au maximum et de faire un maximum de choses. C'est un pays riche, un pays où il y a beaucoup de choses à faire et le but, c'est de réussir à faire le tour. Le plus grand souvenir, j'en ai eu beaucoup, mais j'ai envie de revenir sur ce côté, sur ce dernier voyage, juste avant de rentrer, la Laponie. Donc on prend le bus en départ de Yuvascula, c'était un voyage organisé, directement avec l'école. On arrive sur place, et au moment où on arrive, c'était dans un gîte, en plein milieu de nulle part, à côté d'un lac gelé, forcément, comme dans la période d'hiver. Et on a juste à lever les yeux au ciel, et on voit déjà des aurores boréales, et on a vécu pendant une semaine justement dans ce gîte. C'était compliqué de baisser la tête tellement le ciel était magnifique à chaque instant. On avait une heure de jour à peu près, on ne voyait même pas le soleil, mais le ciel était magnifique même pendant cette heure-là. Et même la nuit, le ciel était tellement beau qu'on passait notre vie à contempler juste le ciel, les nuages, les étoiles et les aurores boréales qu'on avait la chance d'en voir. Pour moi, les Aurores-Boréales étaient le plus beau souvenir que j'ai pu avoir de Finlande. J'ai encore du mal à croire que j'en ai vu.

Description

Entre lacs gelés, forêts silencieuses et ambiance chaleureuse, Alexandre revient sur son expatriation à Jyväskylä, en Finlande.
Un séjour marqué par le calme, le respect, l’ouverture à l’autre… et des découvertes inoubliables : sauna quotidien, voyages en Laponie, Tallinn, Saint-Pétersbourg, aurores boréales…

Dans cet épisode, il raconte comment cette expérience atypique l’a transformé, sur les plans personnel, culturel et humain.
Un témoignage inspirant sur l’importance de sortir des sentiers battus pour grandir autrement.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Alexandre Chenet, je suis diplômé de l'UM Normandie. Je suis ici aujourd'hui pour parler de mon expatriation en Finlande à Jyväskylä. En général, on aime bien partir dans des pays chauds, des pays où il y a beaucoup de soleil, etc. On a énormément de choix. Aller au Normandie, le plus difficile, c'est de choisir où est-ce qu'on va aller. Et moi, j'ai choisi la Finlande, justement, sur tous les a priori qu'on pouvait avoir de la ville, de la vie sur place, le bonheur par habitant, tous ces aspects-là. Et en se renseignant, en fait, plus je me renseignais sur la Finlande, plus la Finlande m'appelait. Et j'ai eu la chance d'être pris. Au début, j'essaye de me projeter. J'essaie de me projeter, donc je me dis, bon, la Finlande, qu'est-ce qu'il y a en Finlande ? On n'est pas énormément d'habitants. Beaucoup de forêts, beaucoup de lacs. Puis après, avec la ville, la Uvaskula, je regarde un petit peu ce qu'il y a à faire autour. Je vois, je discute avec des diplômés de l'école qui sont partis justement là-bas. Il n'y a que des bons retours. Et quand on m'explique que là-bas, j'ai la possibilité en plus de beaucoup voyager tout autour, de découvrir la Finlande, que même l'école sur place nous propose de partir. en Laponie, de partir en Russie. Toutes les possibilités qu'on avait autour, en plus des études sur place, c'est vrai que c'est ce qui a été l'élément un petit peu déclencheur de mon choix. J'ai eu le droit à quelques moqueries au début, mais c'est vrai que ça s'est fait plus quand ils ont vu ce que je vivais, que là, les mentalités ont un peu changé. Et c'est vrai que je pousse encore une fois, si vous avez la chance de partir en Finlande, faites-le, parce que ce n'est pas une destination commune. Et c'est vrai qu'au début, on a beaucoup d'incompréhension et après ça se transforme très rapidement une fois que les gens voient comment je vis sur place, tous ces aspects-là. Mais au début, c'est beaucoup de questionnements autour de pourquoi l'infarne. On dit au revoir à maman qui pleure à l'aéroport. Et puis c'est vrai qu'au moment où on se retrouve seul dans l'avion et qu'on se dit « Là, je vais dans un pays où je connais très peu de choses, j'ai tout à découvrir là-bas. » Le voyage en soi, c'est très bien passé. C'est plus l'arrivée sur place. Un voyage de 3-4 heures en avion, avec deux avions différents. La particularité, c'est quand même qu'on arrive dans la forêt. Tous les aéroports sont en plein milieu de la forêt. On arrive, on est tout de suite un petit peu dépaysé. Rapidement, on se rend compte, en fait, on se sent bien. Je me rappelle, une heure après avoir mis le pied en Finlande, tout de suite, je me suis senti un petit peu à l'aise, en confort. Et je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais c'est vrai que c'est l'ambiance, l'atmosphère en général de cette destination. En fait la particularité de la base c'est que c'est une population qui respecte énormément autrui et justement aussi par le niveau sonore, on n'entend personne parler trop fort, on entend uniquement la nature. Et c'est ça la première chose qui nous frappe. Et donc forcément quand on entend un bruit après quelques jours passés dans cette ville, Quand on entend un bruit, on se dit qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, c'est souvent des personnes qui ne sont pas des Finlandais. Ça va être d'autres étudiants français, les Espagnols, les Russes, etc. Mais rapidement, en fait, ce côté calme, sérénité, en fait, on est directement happé par cette atmosphère et on rentre dans le jeu. Je peux parler de jeu, mais c'est ça, on rentre dans ce même fonctionnement. En tant que Français, on a tendance à arriver dans un pays, un pays européen, bien comprendre que les Finlandais ne sont pas vraiment... Ils ne vont pas avoir les mêmes valeurs, ils vont être justement un petit peu plus fermés. Nous, on a tendance à bien aimer... Enfin, on nous entend parler, je crois. Donc, bien faire attention à respecter tout ça. Le grand changement c'est le sauna. N'importe où on va trouver des saunas. Moi j'étais dans une résidence étudiante, avec un partenariat avec l'école sur place, en colocation, avec un français et un russe, et avec la possibilité de réserver des créneaux de sauna tous les jours, à n'importe quel moment de la journée. Donc ça je dirais que c'est vraiment le gros changement, parce que c'est vrai qu'on n'a pas tous la chance d'avoir un sauna chez soi en France, alors que ça fait partie vraiment de la tradition. On était justement en pleine forêt, donc on croisait des tous types d'animaux qui se baladaient dans nos résidences. Ils vivaient très bien d'ailleurs. Résidence en 100% étudiante, ça nous permet de rencontrer énormément de personnes. Et encore une fois, la sérénité, j'ai envie de revenir dessus. Mais en fait, entouré de lacs, de forêts, avec un balcon vu sur la forêt, qui m'a permis justement, je suis parti du mois d'août jusqu'à décembre, avec ma fenêtre de chambre donnée sur la forêt. et j'ai vu ce changement aussi de... Deux saisons, je suis arrivé en été, je suis reparti en hiver. J'ai eu ce changement de passer du vert à orange et au blanc neige. La notation se fait de 0 à 5 pour limiter le stress des étudiants. Et à partir de 1, on valide la matière. C'est pour éviter qu'on se focalise uniquement sur la note, mais plus sur le travail rendu. Les professeurs aussi sont différents, dans le sens où ils ont un statut sur place qui est équivalent presque à un médecin. Ils n'ont pas les problématiques qu'on peut avoir en France, où justement, l'éducation, etc. est un petit peu remise en cause de temps en temps. Là, justement, ils ont des journées très courtes, où ils peuvent se donner à fond sur 4-5 heures avec nous. Ils sont énormément dans la pédagogie, mais la particularité des cours en Finlande, c'est que l'être humain est au centre de tout. Même dans le commerce, dans tout, ils ont différents aspects. Et toutes les matières qu'on va aborder, on va l'aborder avec ce côté humain. au centre de tous les thèmes qu'on va aborder. J'ai eu des cours de management multiculturel, où là, j'étais vraiment en classe avec différentes personnes de différentes cultures, et on apprenait justement à voir nos particularités, à échanger, à voir un petit peu les clichés qu'on a de chaque... pays, de chaque population, et cette importance de l'humain. Moi, je me suis ressenti comme chez moi pendant cette période-là, et j'essaye de toujours garder cette importance maintenant dans ma vie de tous les jours. Quand on arrive sur place, on a déjà une petite intégration qui nous explique toutes les possibilités qu'on va avoir pendant ce semestre à l'étranger. Même les professeurs, quand on échange avec eux, ils nous poussent à voyager, parce que ça fait partie aussi du développement personnel qu'on cherche quand on part en expatriation. Et le planning est fait pour. En tant qu'étudiant étranger sur le territoire finlandais, on a beaucoup de cours au début du semestre. Et plus les semaines passent, plus la semaine devient un petit peu plus légère. Ça nous pousse à partir en voyage. Donc il y a des voyages qui vont être organisés par l'école. mais on nous pousse aussi à avoir notre propre expérience de tous ces aspects-là. Et c'est vrai que des fois, on partait une fois toutes les semaines, une fois toutes les deux semaines. Donc j'ai eu la chance de partir, comme je le disais, en Russie. Je suis parti en Laponie, juste avant de rentrer à Noël. Je suis parti en Estonie, donc on prend le bateau. on va jusqu'en Estonie, jusqu'à Tallinn, au départ d'Helsinki. Des camarades à moi sont partis en Suède, Paris, encore une fois, on part d'Helsinki, et puis après j'ai fait aussi le tour un petit peu de la Finlande, histoire de voir s'il y a autre chose qu'ils voient à ce coup-là. Donc j'ai fait pas mal de jours, j'ai passé pas mal de jours à Helsinki, et c'est vrai que ça m'a conforté dans l'idée que c'était une très bonne destination, encore une fois, parce qu'on a pu faire énormément de choses, et voir plein de choses, et pas uniquement des cours. Je pense que le plus important, ça va être vraiment de voyager tout autour de la Finlande, de partir à l'aventure, de faire des randonnées, de profiter de tout ce que la Finlande propose, que ce soit pour les étudiants, même en termes de voyage, d'optimiser son voyage au maximum et de faire un maximum de choses. C'est un pays riche, un pays où il y a beaucoup de choses à faire et le but, c'est de réussir à faire le tour. Le plus grand souvenir, j'en ai eu beaucoup, mais j'ai envie de revenir sur ce côté, sur ce dernier voyage, juste avant de rentrer, la Laponie. Donc on prend le bus en départ de Yuvascula, c'était un voyage organisé, directement avec l'école. On arrive sur place, et au moment où on arrive, c'était dans un gîte, en plein milieu de nulle part, à côté d'un lac gelé, forcément, comme dans la période d'hiver. Et on a juste à lever les yeux au ciel, et on voit déjà des aurores boréales, et on a vécu pendant une semaine justement dans ce gîte. C'était compliqué de baisser la tête tellement le ciel était magnifique à chaque instant. On avait une heure de jour à peu près, on ne voyait même pas le soleil, mais le ciel était magnifique même pendant cette heure-là. Et même la nuit, le ciel était tellement beau qu'on passait notre vie à contempler juste le ciel, les nuages, les étoiles et les aurores boréales qu'on avait la chance d'en voir. Pour moi, les Aurores-Boréales étaient le plus beau souvenir que j'ai pu avoir de Finlande. J'ai encore du mal à croire que j'en ai vu.

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