279. 10 leçons apprises en 10 ans d'entrepreneuriat cover
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J'peux Pas J'ai Business par TheBBoost

279. 10 leçons apprises en 10 ans d'entrepreneuriat

279. 10 leçons apprises en 10 ans d'entrepreneuriat

24min |01/07/2024
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J'peux Pas J'ai Business par TheBBoost

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Description

10 ans d'entrepreneuriat, plusieurs boîtes montées et de nombreuses vies vécues ... de juin 2014 à juillet 2024 la petite Aline est devenue grande !


Dans cet épisode je vous partage 10 leçons qui ont rythmé mon aventure entrepreneuriale, qu'elles soient mindset, développement personnel ou stratégiques.


Bonne écoute 🎧



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Aline, coach business chez The MeBoost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage et d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti. Pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 279 du podcast Je peux pas j'ai business. Comme toujours, je suis ravie de vous retrouver. Bienvenue, asseyez-vous confortablement. J'allais dire prenez un plaid, une boisson chaude, mais pas du tout, parce qu'à l'heure à laquelle j'enregistre cet épisode de podcast, nous sommes au début de l'été, donc je ne sais pas vous de votre côté, mais moi du mien, il est hors de question de sortir un plaid. Bref, trêve de blabla et plongeons au cœur de l'épisode du jour. Un épisode un petit peu plus léger que d'habitude où j'avais envie de faire une petite rétrospective et de vous partager 10 leçons que j'ai retenues en 10 ans d'entrepreneuriat. Parce que oui, il se trouve que le mois de juin 2024 a marqué mes 10 ans d'entrepreneuriat. J'ai officiellement créé mon auto-entreprise, qui est donc l'ancienne forme, l'ancienne dénomination de la micro-entreprise qu'on connaît aujourd'hui, le 1er juin 2014. Alors à l'époque, c'était vraiment pour du temps partiel. J'ai commencé... comme freelance dans le milieu de la photo. J'ai fait ça jusqu'en 2018-2019, avant de créer et de passer à temps plein sur The Beboos. Donc, j'ai vécu plein de vies, j'ai connu plein de métiers, je suis passée par plein de phases, de doutes, etc. Mais 10 ans d'entrepreneuriat quand même, 10 ans et encore presque toutes mes dents, et j'insiste sur le presque, et surtout plein de leçons, plein d'erreurs et plein d'aventures vécues. au cours de ces dix années écoulées. Donc c'est parti, Mamie Aline au micro aujourd'hui, qui vient radoter et jouer la nostalgie. La première leçon que je retiens de ces dix ans d'entrepreneuriat, c'est mon mantra que je vous communique encore aujourd'hui, que je répète toujours, toujours, à toutes les sauces et à qui veut bien l'entendre, mieux vaut fait que parfait. Mieux vaut fait que parfait, on y revient encore et toujours. Pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de passer continuellement à l'action encore et encore. Même si je ne savais pas bien faire les choses, même si j'avais peur, même si je n'avais pas toutes les réponses, je me disais à chaque fois mieux vaut fait que parfait. Dès que je me sentais... buter sur quelque chose, tourner en rond, je me disais mieux vaut fait que parfait, dès que j'hésitais à publier un contenu ou à parler de quelque chose, parce que je trouvais ça, entre guillemets, pas assez bien, mieux vaut fait que parfait, c'est vraiment, je me le suis répété à toutes les sauces, au cours de ces dix dernières années, au moins une fois par jour, je pense. Et pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de monter, en fait, The Beboost et d'en faire un business à sept chiffres, qui m'a permis de racheter une entreprise aussi, parce que... Je pense qu'on sous-estime la force de ce mantra dans le sens où, par exemple, quand j'ai décidé de racheter Postadem, je n'y connaissais strictement rien en rachat d'entreprise. Je veux dire, je ne m'y connaissais pas plus que vous tous. Peut-être que certains d'entre vous, c'est votre métier où vous savez faire et auquel cas, j'ai une admiration sans faille pour vous. Vraiment, je n'y connaissais rien et je me suis dit, Aline, ce n'est pas grave, lance-toi, règle les problèmes au fur et à mesure, mieux vaut fait que parfait. Tu n'es pas plus bête que quelqu'un d'autre. tu vas pouvoir apprendre, comprendre et prendre les choses en main. Alors, ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait plein de bêtises au cours de mes dix années d'expérience entrepreneuriale, mais en tout cas, le mieux vaut fait que parfait m'a vraiment aidé à avancer et à ne jamais tomber dans un trou de l'impas ou finir dans une impasse. Et pour moi, le secret pour respecter le mieux vaut fait que parfait, c'est de chercher l'excellence plutôt que la perfection. Ça ne veut pas dire qu'on bâcle les choses, ça ne veut pas dire qu'on sort des choses... dégueulasse, ça ne veut pas dire qu'on fait mal notre travail, ça veut juste dire que le critère qu'on recherche n'est pas la perfection, mais plutôt l'excellence. Comment je fais les choses en excellence, plutôt que d'essayer de les faire à la perfection ? Il y a une nuance entre les deux. Le deuxième avantage de ce mantra aussi, c'est qu'il m'a permis de croire et de comprendre que rien n'est trop compliqué pour moi, et je pars toujours dans mes projets avec un mindset de... quoi qu'il se passe, je vais trouver un moyen de le faire. Et le dernier exemple en date qui a été le plus parlant pour moi, parce que c'est peut-être l'une des choses les plus ambitieuses que j'ai faites de ma vie, c'était de me lancer dans un rachat d'entreprise sans avoir aucune idée de comment ça se passait, et en me disant vraiment, rien n'est trop compliqué pour moi, je vais trouver un moyen de le faire, mieux vaut fait que parfait. La deuxième leçon que je retiens de ces 10 années d'entrepreneuriat, c'est que, encore une fois, le client idéal est à la base de tout. Et ça, c'est comme le mieux pour fait que parfait. Je vous le répète à toutes les sauces. Connaissez votre client idéal sur le bout des doigts. Lorsque vous connaissez votre client idéal, Lorsque vous le connaissez par cœur, que vous connaissez son verbatim, les mots qu'il emploie, les expressions qu'il utilise, son comportement, son quotidien, ses peurs, ses doutes, ce qu'il se raconte à lui-même, ses croyances, ce qu'il pense de vous, de votre industrie. Bref, quand vous avez ce niveau de connaissance qui est presque celui que vous auriez d'un meilleur ami ou d'une meilleure amie, vraiment, ça vous éclaire sur absolument toutes les décisions que vous avez besoin de prendre en business. Quelles sont les offres qu'il y a besoin de créer ? Quels sont les postes qui vont lui plaire sur les réseaux sociaux ? quel est le type de communication qu'il attend de vous, quelle plateforme choisir pour communiquer, bref, tout ça. Et je peux vous dire que même après 10 ans d'entrepreneuriat, le client idéal, j'y reviens encore et toujours. Et là, je commence même à me tâter pour, au cours de cet été 2024, relancer quelques discussions et prendre en call certains d'entre vous pendant 15, 20, 30 minutes et vous poser plein de questions pour comprendre vos besoins du moment et pouvoir recentrer et réaligner encore plus de bibous pour préparer la rentrée 2024. La rentrée 2024 étant pour moi le mois de septembre, parce que je sais qu'on n'a pas tous la même définition de rentrée. La troisième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est l'importance de tout documenter. Si j'ai un regret aujourd'hui, c'est de ne pas forcément avoir suffisamment documenté mes premières années d'entrepreneuriat et surtout les années qui ont précédé The Beboost, c'est-à-dire quand j'étais freelance en retouche photo. Et quand je parle de documenter, c'est avoir des photos, savoir sur quoi je bossais, comment je me sentais, un petit peu quels étaient mes résultats, mes chiffres, mes statistiques, à quoi ressemblait mon site internet. Bref, un petit peu des indices, des preuves de ce qu'était mon existence d'entrepreneur à ce moment-là. Et je vois toute la puissance de ça aujourd'hui à deux niveaux. Le premier, c'est quand déjà je veux créer des posts sur les réseaux sociaux ou des exemples dans mes formations, où je veux communiquer sur des avant-après, ou même moi tout simplement me rendre compte du chemin parcouru, le fait de pouvoir retomber sur des photos slash vidéos de la haline de 2018 ou même 2019, ça m'aide à me dire, ah bah oui, parfois j'ai l'impression de ramer, parfois j'ai l'impression de pédaler dans la semoule. Et en fait, je me rends compte qu'il y a eu... un énorme gap entre 2018 et 2024. Heureusement, vous allez me dire, car si en six ans, les choses n'avaient pas changé, ce serait quand même dommage. Mais voilà, ça permet de se rendre compte factuellement de l'intensité du avant-après qu'il peut y avoir. et la seconde chose que je regrette de ne pas avoir suffisamment documentée c'était quelles étaient ma vision, mes objectifs mes envies, mes ambitions d'avant et aujourd'hui quand je me replonge dans les notes des premières formations business que j'ai pu suivre j'avais noté à l'époque un petit peu ma vision à 5 ans, ma vision à 10 ans, mes objectifs etc. Sauf que le 5 ans on y est aujourd'hui et quel plaisir, quel bonheur de me reconnecter, de redécouvrir ce que j'ai pu écrire il y a cinq ans, et de me dire, ça, ça a été fait, ça, j'ai complètement changé d'avis là-dessus, et il y a même des moments où je me suis rendu compte que les goals que je m'étais fixé à cinq ans, je les avais accomplis en trois, et là, c'était un vrai boost des goals, donc documentez, relisez, revenez sur les notes que vous aviez prises il y a quelques mois, voire même quelques années, ça montre votre progression, et c'est toujours hyper agréable, et pour tous ceux qui n'auraient pas encore commencé à le faire, documentez, documentez. documenté. Dans la même veine, d'ailleurs, petite astuce dont j'ai déjà parlé, je crois, une ou deux reprises, c'est l'astuce du dossier doudou. Il y a un dossier dans le drive The Bibous, qui est... Alors, avant, il s'appelait le dossier doudou. Maintenant, comme il y a l'équipe qui y est axée, j'avais un peu honte, je l'ai renommé en dossier compliment, mais dans lequel, depuis quelques années, dès qu'il y a un message que je trouve trop cool de l'un d'entre vous sur Instagram, d'un coaché, d'un élève, d'un client, Eh bien, je screenshot le message et je le range dans le dossier approprié. Par exemple, il y a un dossier pour le podcast, il y a un dossier pour l'Instagram, il y a un dossier par produit chez The Beboost. Et non seulement, moi, quand j'ai besoin d'un coup de boost, eh bien, littéralement, je vais piocher dans ce dossier, puis je regarde quelques screenshots de vos messages, et ça me remonte le moral un truc de malade, mais aussi quand on crée du matériel marketing, par exemple une page de vente, des emails. un webinaire, une masterclass, le fait d'aller directement piocher dans le dossier en question, on sait qu'on va pouvoir retrouver des screenshots qui parlent du produit ou qui parlent de l'événement, si par exemple on fait référence au bichot. Donc l'importance de documenter, de screenshotter, de sauvegarder, de conserver et de commenter votre progression, votre parcours d'entrepreneur. J'arrive à la quatrième leçon que je retiens en dix ans d'entrepreneuriat, c'est l'importance de la simplicité. La simplicité a toujours été l'une de mes priorités et c'est l'un des enseignements que mon père entrepreneur m'a transmis, l'une des premières choses qu'il m'a répétées encore et encore, qui était il faut que ce soit simple. Quoi qu'il se passe, il faut que ce soit simple. Si ce n'est pas simple, n'y va pas. Et du coup, aujourd'hui, moi, je prends ça à la lettre et quoi qu'il se passe, je considère qu'il faut que ce soit simple. Simple pour moi, simple pour mes équipes et simple pour mes clients. Quand, par exemple, je vais créer un nouveau produit ou, par exemple, un email, je vais toujours le relire, cet email, en me mettant dans vos baskets et en me disant est-ce que c'est simple à lire ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est compréhensible ? Est-ce que c'est agréable ? Est-ce que c'est fun ? Et quand je crée un nouveau produit, par exemple, une formation en ligne, je me demande toujours si je me mets à la place de quelqu'un qui ne connaît pas Le sujet ou qui ne connaît pas ma plateforme de formation, est-ce que c'est simple, est-ce que c'est fluide, est-ce qu'il y a trop de contenu, pas assez de contenu, est-ce que si je me perds quelque part, j'ai moyen de retrouver mon chemin ? Et toujours, toujours avoir la simplicité comme étant quelque chose, je trouve, de très luxueux et de presque élitiste aujourd'hui, parce qu'on est dans une société où tout va tellement vite et tout est parfois tellement complexe que je pense que plus vous offrez la simplicité à vos clients, plus vous leur plaisez, plus vous vous démarquez, et plus vous vous offrez de la simplicité à vous, plus vous offrez une vie qui est fluide et qui, selon moi aussi, contribue à votre bonheur de cette manière-là. Et, à contrario, si les choses ne sont pas simples, soit je prends le temps de simplifier, soit je passe mon tour. Par exemple, quand on vient vers moi avec une opportunité, mais que je sens que le truc est compliqué, c'est un énorme red flag pour moi, et directement je passe mon tour. Même si l'opportunité sur papier est très belle. J'arrive à la cinquième leçon retenue de 10 ans d'entrepreneuriat, c'est que la réussite ne rend pas plus heureux. Alors, je vais pondérer un petit peu mon discours parce que le fait de réussir, on le sait aujourd'hui, on dit l'argent ne fait pas le bonheur, la réussite ne fait pas le bonheur. On ne va pas se mentir quand on commence à avoir des moyens financiers plus importants ou quand on commence à avoir une certaine réussite entre guillemets, c'est-à-dire reconnaissance de ses pairs, un petit peu de visibilité sur les réseaux sociaux. Je veux dire, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Simplement, avec le recul, je me rends compte que c'est quand même quelque chose d'assez illusoire, dans le sens où on en veut toujours plus tant qu'on n'a pas réglé les problèmes qu'on peut avoir en nous. Et à ma petite échelle, j'estime l'avoir vécu, d'avoir vécu ce je pars de zéro et puis je commence à gagner de l'argent je pars de zéro et je commence à avoir une petite visibilité alors petite par rapport à d'énormes entrepreneurs ou d'énormes influenceurs. Et en fait, au début... ça flatte, mais après, c'est comme tout, le cerveau s'habitue, ça devient notre nouvelle normalité, et on voit plus ce qu'il manque que ce qu'on a déjà. Et on va chercher plus, et on va chercher plus, et on va chercher plus. Et en fait, même si je me suis toujours considérée comme quelqu'un de très heureuse, de très optimiste, mais depuis toujours, depuis que je suis toute petite, ça fait partie de ma personnalité. Le moment où j'ai réellement senti une transformation profonde dans ma vie en termes de niveau de bonheur, où je me suis sentie vraiment apaisée, sereine, tout ça, c'est le moment où j'ai appris à m'aimer inconditionnellement. Et à décorréler la personne que je suis, de mes performances business, à me construire mon identité de moi, de ma personne. en dehors de l'identité que j'avais au sein du business. C'est le jour où j'ai fait cette séparation et où j'ai appris à aimer la Aline qui n'est pas dans le business, qui n'est pas sur les réseaux sociaux, mais vraiment la Aline tel qu'elle est. Quand on lui enlève toute sa carapace et tous ses résultats, slash performances, etc. Le moment où j'ai appris à aimer cette Aline-là, je pense que c'est le moment où vraiment j'ai commencé à me sentir encore plus heureuse et où j'ai compris ce que c'était de s'aimer inconditionnellement. Et oui, le business m'a mis sur le chemin de ça en... boostant énormément la confiance que je pouvais avoir en moi. Mais je fais vraiment la différence entre la confiance en soi et l'estime de soi qui sont des choses reliées à des leviers complètement différents. Donc la réussite contribue à notre niveau de bonheur, on ne va pas se mentir. Encore une fois, l'idée n'est pas de tomber non plus dans des énormes préjugés ou des énormes caricatures. Par contre, le vrai, vrai bonheur ne sera jamais atteint par la réussite. J'en arrive à ma sixième leçon retenue en dix ans d'entrepreneuriat. c'est que les modes changent, mais les basiques, eux, ne changent pas. Lorsque j'ai démarré en tant qu'entrepreneuse, je veux dire, les stories Instagram venaient à peine de faire leur apparition, TikTok n'existait pas, les vidéos verticales non plus, l'IA encore moins, les gens ne savaient pas vraiment ce que c'était d'être entrepreneur. Être auto-entrepreneur, à l'époque, c'était quand même un statut relativement nouveau qui avait juste quelques années d'existence. Je crois que ça fait 5 ans, ça a été créé en 2009, moi je me suis lancée en 2014, donc ça a existé depuis 5 ans seulement. Bref, c'était quelque chose de tout nouveau. Et en fait, ces dix dernières années, ma manière d'entreprendre, mon marketing, ma communication, ma manière de vendre aussi, ça a énormément changé parce que j'adapte sans cesse tout ça aux tendances, à l'actualité, à l'évolution de notre société, etc. Mais par contre, il y a une chose que je remarque qui ne change pas, c'est les basiques. Les basiques, c'est mon message, ce sont mes valeurs, ce sont mes objectifs, c'est mon éthique de travail, c'est le pourquoi est-ce que je fais ça, c'est mon client idéal aussi. Mon message avec tout ça, c'est qu'à un moment, il va falloir travailler vos basiques et que ces basiques-là, ils sont ensuite ancrés pour la vie. Ça ne veut pas dire qu'ils sont immuables et que vous ne pourrez jamais y revenir, mais ça veut dire que ce sont quelque part des piliers sur lesquels vous allez investir et ce ne sont pas des choses qui vont foncièrement changer, foncièrement se transformer dans votre vie. Prenez du temps pour investir là-dessus. Et comment est-ce qu'on investit là-dessus ? En se formant, en se renseignant, en se faisant coacher, mais en faisant ce travail. peut-être d'ancrage et de connaissance de soi-même et de connaissance de ce qu'on veut construire et pourquoi on veut le construire, et notre mission et notre discours et les bases de notre business. Et ça, encore une fois, c'est un travail. qui parfois peut être un petit peu relou, parce que ce n'est pas le travail le plus sexy, ce n'est pas un travail du style comment faire les meilleurs TikToks pour exploser en termes de vues. Par contre, c'est un travail qui va vous durer des années et sur lequel vous allez construire la pérennité de votre entreprise. La septième leçon que je retiens de ces dix dernières années d'entrepreneuriat, qui est peut-être celle que j'ai apprise le plus dans la douleur, qui est l'importance de prendre soin de soi pour tenir sur le long terme. Les huit premières années d'entrepreneuriat, j'ai travaillé comme une acharnée, avec passion, avec plaisir. Mais comme je dis comme une acharnée, c'est que je faisais des semaines de 60 à 80 heures tout le temps, sans jamais prendre de vacances, et j'ai toujours eu énormément de plaisir à faire ça. Mais vraiment, et là pour vous dire, petite anecdote, Je m'apprête à prendre trois semaines de vacances au mois d'août 2024. C'est la première fois en dix ans d'entrepreneuriat que je me prends trois semaines de vacances. C'est la première fois, même une semaine, sans ouvrir l'ordinateur. Ça n'a jamais existé dans l'histoire de Aline Bartoli, entrepreneur. Sauf que pour en arriver là, j'ai quand même dû me prendre certains murs. Et là, je sens que je me suis bien épuisée. Il y a deux ans de ça, il m'est arrivé un épisode un peu de fatigue, de surmenage, qui a laissé des traces parce qu'aujourd'hui, je me fatigue beaucoup plus facilement. Je sens que ma résistance aussi, mon endurance de combien de temps je peux travailler dans une journée a énormément diminué. Une partie de moi me dit c'est l'âge, une autre partie de moi me dit aussi que j'ai quand même pas mal entamé mon capital énergie, malheureusement parce que je n'ai pas fait assez attention à moi. S'il fallait faire les choses différemment, est-ce que je les referais différemment ? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas, dans tous les cas le débat n'est pas sur le tapis, mais c'est vrai que j'aimerais sensibiliser peut-être un petit peu plus ces entrepreneurs qui se lancent, qui sont dans leurs premières années, les personnes qui m'écoutent et qui... aurez la chance de ne pas encore avoir vécu de mûres en termes de fatigue, d'énergie, de oh punaise, je ne peux plus me lever le matin Faites attention à vous, vous connaissez les signaux de vos corps, quand ils commencent à devenir un petit peu trop proéminents, s'il vous plaît, ralentissez, prenez soin de vous. Là, on est actuellement à l'aube des vacances d'été 2024, essayez de lever un petit peu le pied, essayez de prendre du temps pour vous, c'est important. La huitième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est que le statu quo n'existe pas en entrepreneuriat. Tout change constamment. Le changement fait partie de l'entrepreneuriat. Il n'y a pas de ligne d'arrivée, il n'y a pas de moment où on peut se dire Ok, c'est bon, j'ai fait tout ce qu'il fallait, mon business va rouler toute la vie, j'ai aligné les stratégies A, B, C, D, E, F, ça roule, les clients arrivent, je suis tranquille, j'ai plié le game. Même si un jour vous avez la chance d'arriver à ce niveau-là, sachez que ça va durer quelques mois tout au plus, un an, deux ans si vous êtes très chanceux, mais jamais vraiment plus. En fait, tout change tellement le monde. le marché, les tendances, vos clients, vous-même vous changer, qu'en fait, il n'existe pas de statu quo, où une fois qu'on est arrivé à ce niveau, comme dans un jeu vidéo, on peut se dire, OK, c'est bon, plus rien ne peut m'arriver, je suis tiré d'affaires. Il y a constamment des changements, il faut constamment se réinventer. Et je trouve que c'est une dimension qu'on ne communique pas assez à ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat, de dire, en fait... il y aura une petite dimension où parfois tu vas avoir l'impression d'être constamment dans une roue effrénée à te dire comment est-ce que je peux me réinventer, comment est-ce que je peux m'adapter, comment est-ce que je peux évoluer. Et quand on n'est pas prêt à se remettre en question constamment, quand on n'est pas prêt à aimer le changement, à aimer se challenger constamment sur comment je peux faire mieux, comment je peux faire différemment, c'est compliqué d'être entrepreneur, parce qu'on se rend compte qu'il y a une dimension de course sans fin. Alors, course, chacun à son rythme, et course dans laquelle on prend beaucoup de plaisir. Mais si on n'apprend pas à embrasser et à accepter ce changement constant, on peut se retrouver très malheureux en tant qu'entrepreneur. La neuvième leçon que je retiens, c'est de repérer ce qui fait notre particularité et de le protéger à tout prix. Chaque entrepreneur, même vous, chacun d'entre vous, a sa zone de génie, c'est-à-dire quelque chose qu'il fait magnifiquement bien, qu'il fait mieux que tout le monde, qui lui donne de l'énergie, où les gens se disent waouh, c'est trop bien bref, on a tous un petit talent. par rapport à votre business, par rapport à notre métier, par rapport à notre façon de communiquer, qui fait que notre business grandit et se démarque. Et par exemple, chez moi, chez The Beboost, je sais que cette zone de génie, c'est la création de contenu, que ce soit sur Instagram, LinkedIn, le podcast, etc. Et aussi le lien que je développe avec mon audience, c'est-à-dire vous, chers auditeurs, c'est-à-dire les personnes qui me suivent sur Instagram, sur LinkedIn, mes élèves, etc. Ce lien humain, quasi individuel, parce que j'adore échanger avec vous et j'essaie vraiment de répondre à tous les messages que je reçois, et la création de contenu. Et qu'en fait, dès qu'on se détache de ça, volontairement ou involontairement, c'est là où le business commence à battre un petit peu de l'aile. Et je l'ai vécu et je le vis encore avec The Beboost. Et quelque part aussi, je me tape beaucoup sur les doigts pour ça, c'est qu'en fait, ces 18 derniers mois, depuis que The Beboost a vraiment énormément explosé, j'ai beaucoup passé le temps à structurer la boîte, à la pérenniser, à voir plus loin, à me dire, OK, c'est quoi les stratégies ? Puis j'ai racheté une boîte, puis j'ai recruté du monde, etc. Et donc, j'ai endossé... mon identité de manager et de leader, j'ai pris cette place que j'avais besoin de prendre pour ça, mais je me suis beaucoup plus tournée vers l'intérieur de mon business, c'est-à-dire mes équipes, l'opérationnel, le management, etc. Et j'ai moins donné de place et de temps à la connexion avec l'audience et j'ai moins donné de place et de temps à la création de contenu. Et j'en suis arrivée à des moments où la création de contenu devenait une tâche en plus de ma to-do list déjà énorme, que du coup j'y consacrais moins de temps, moins de créativité, et du coup je trouvais que non seulement ça devenait... compliqué pour moi parce que je me sentais constamment dans le rush et je trouvais aussi que le niveau de qualité baissait beaucoup. Et aujourd'hui, je me suis vraiment tirée une vraie sonnette d'alarme dans la tête en me disant, mais en fait, Aline, tu es en train de perdre ce qui fait l'essence de ton business, ce qui fait l'essence du fait que ça a fonctionné. Et je suis tiraillée, en tout cas, j'étais tiraillée entre le qu'est-ce qui est vraiment l'essence de mon business et que je ne dois pas lâcher quel que soit mon niveau de croissance et qu'est-ce qui est au contraire quelque chose qui... Oui, certes, ça m'a emmenée jusqu'à un certain point, mais il faut aussi en savoir faire le deuil pour incarner la leader que je dois être pour passer au prochain stade avec le business. Et parfois, ce n'est pas toujours facile de faire la différence entre qu'est-ce que je dois conserver de ma genèse et qui va m'aider à aller encore plus loin dans mon projet et qu'est-ce qui a contribué à ma montée en puissance dans mon entreprise mais qui, aujourd'hui, me ralentit et que je dois laisser pour incarner la prochaine facette de moi. Et je me suis beaucoup posé la question par rapport à, un, le lien que j'entretiens avec l'audience. Par exemple, est-ce que c'est toujours utile pour moi de répondre à tous les messages que je reçois ? Et deux, par rapport à la création de contenu, est-ce que c'est toujours OK de passer autant de temps sur la création de contenu ? Ou est-ce que je suis censée en passer moins parce que mon rôle est différent aujourd'hui ? Eh bien, pour y avoir énormément réfléchi, j'ai l'impression de faire ma thérapie avec vous dans cet épisode de podcast, mais c'est vraiment pour que vous compreniez ma réflexion. Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense aujourd'hui que sur ces deux aspects-là, c'est des choses que je dois conserver parce que c'est des choses qui me nourrissent, c'est des choses qui me rendent heureuse, c'est des choses où j'observe un vrai retour, c'est des choses qui pour moi sont fluides, sont faciles à mettre en place. Bref, je ne me verrai pas sacrifier cette partie et ces tâches-là. pour de la croissance, et j'en viens même à me dire, et ça c'était peut-être la conclusion de ma réflexion, c'était, je veux de la croissance, mais je ne veux pas d'une croissance sans ces éléments-là. Ce n'est pas moi, ça ne me correspond pas. Sauf qu'il m'a fallu des mois et des mois de réflexion avant d'en arriver à cette conclusion qui pourtant a l'air très bête. Donc, tout ça pour vous dire, ce qui fait votre particularité, votre zone de génie, c'est des choses que vous devez conserver tout le temps, que vous devez protéger et chérir, et faire du temps pour ça, quel que soit le niveau. de croissance de votre business. Il y a des choses que vous allez être amenés à lâcher, à transformer pour pouvoir passer au stade supérieur dans votre business, mais il y a aussi des choses qu'il faut savoir identifier et conserver tout du long parce qu'elles font votre identité, votre différenciation et l'unicité aussi de votre business. Et enfin, j'arrive à la dixième et dernière leçon apprise de ces dix années d'entrepreneuriat, qui est de toujours, toujours, toujours écouter son intuition. C'est le conseil de base qu'on voit, je pense, un peu de partout sur les réseaux sociaux, dans les concepts de développement personnel. Mais je peux vous dire qu'en dix ans, à chaque fois que je décide de ne pas écouter mon intuition, je le regrette. À chaque fois. Et je peux vous dire que comme je suis une vraie tête brûlée, très souvent, j'en fais l'expérience. Je veux faire un truc, mon intuition me dit non. j'y vais quand même, je me plante et je me dis, on me propose une opportunité, mon intuition me dit non, j'y vais quand même, je n'ai pas envie de déplaire à la personne en face et je m'en mors les doigts. Et en fait, il y a tellement de choses, mais au quotidien, où je décide consciemment de ne pas écouter mon intuition et où en fait, derrière, je m'en mors les doigts, même encore aujourd'hui. Donc, entendre vous dire que ça fait dix ans que je suis en train d'apprendre cette leçon. Donc, petit message pour vous tous, apprenez à écouter votre intuition. Évidemment aussi, apprenez à faire la différence entre peur, et intuition, parce que parfois les deux se mélangent un petit peu. Voilà les amis pour ces 10 leçons à présent 10 ans d'entrepreneuriat. Je pourrais en partager encore des dizaines et des dizaines parce que j'ai l'impression que chaque jour apporte son lot de leçons. Je m'arrêterai là pour cette fois-ci. Mais en tout cas, sachez que j'ai l'impression d'être un dinosaure à présent, mais un dinosaure bien accompagné avec vous tous sur le podcast. Merci d'être toujours aussi nombreux à écouter les épisodes, à me faire vos retours, vos feedbacks, à commenter aussi. J'en vois beaucoup en ce moment qui laissent notes et commentaires sur la plateforme d'écoute. Merci beaucoup pour ça. Merci pour ce cadeau. et à vous tous je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée après-midi, nuit, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye tout le monde !

Description

10 ans d'entrepreneuriat, plusieurs boîtes montées et de nombreuses vies vécues ... de juin 2014 à juillet 2024 la petite Aline est devenue grande !


Dans cet épisode je vous partage 10 leçons qui ont rythmé mon aventure entrepreneuriale, qu'elles soient mindset, développement personnel ou stratégiques.


Bonne écoute 🎧



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Aline, coach business chez The MeBoost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage et d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti. Pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 279 du podcast Je peux pas j'ai business. Comme toujours, je suis ravie de vous retrouver. Bienvenue, asseyez-vous confortablement. J'allais dire prenez un plaid, une boisson chaude, mais pas du tout, parce qu'à l'heure à laquelle j'enregistre cet épisode de podcast, nous sommes au début de l'été, donc je ne sais pas vous de votre côté, mais moi du mien, il est hors de question de sortir un plaid. Bref, trêve de blabla et plongeons au cœur de l'épisode du jour. Un épisode un petit peu plus léger que d'habitude où j'avais envie de faire une petite rétrospective et de vous partager 10 leçons que j'ai retenues en 10 ans d'entrepreneuriat. Parce que oui, il se trouve que le mois de juin 2024 a marqué mes 10 ans d'entrepreneuriat. J'ai officiellement créé mon auto-entreprise, qui est donc l'ancienne forme, l'ancienne dénomination de la micro-entreprise qu'on connaît aujourd'hui, le 1er juin 2014. Alors à l'époque, c'était vraiment pour du temps partiel. J'ai commencé... comme freelance dans le milieu de la photo. J'ai fait ça jusqu'en 2018-2019, avant de créer et de passer à temps plein sur The Beboos. Donc, j'ai vécu plein de vies, j'ai connu plein de métiers, je suis passée par plein de phases, de doutes, etc. Mais 10 ans d'entrepreneuriat quand même, 10 ans et encore presque toutes mes dents, et j'insiste sur le presque, et surtout plein de leçons, plein d'erreurs et plein d'aventures vécues. au cours de ces dix années écoulées. Donc c'est parti, Mamie Aline au micro aujourd'hui, qui vient radoter et jouer la nostalgie. La première leçon que je retiens de ces dix ans d'entrepreneuriat, c'est mon mantra que je vous communique encore aujourd'hui, que je répète toujours, toujours, à toutes les sauces et à qui veut bien l'entendre, mieux vaut fait que parfait. Mieux vaut fait que parfait, on y revient encore et toujours. Pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de passer continuellement à l'action encore et encore. Même si je ne savais pas bien faire les choses, même si j'avais peur, même si je n'avais pas toutes les réponses, je me disais à chaque fois mieux vaut fait que parfait. Dès que je me sentais... buter sur quelque chose, tourner en rond, je me disais mieux vaut fait que parfait, dès que j'hésitais à publier un contenu ou à parler de quelque chose, parce que je trouvais ça, entre guillemets, pas assez bien, mieux vaut fait que parfait, c'est vraiment, je me le suis répété à toutes les sauces, au cours de ces dix dernières années, au moins une fois par jour, je pense. Et pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de monter, en fait, The Beboost et d'en faire un business à sept chiffres, qui m'a permis de racheter une entreprise aussi, parce que... Je pense qu'on sous-estime la force de ce mantra dans le sens où, par exemple, quand j'ai décidé de racheter Postadem, je n'y connaissais strictement rien en rachat d'entreprise. Je veux dire, je ne m'y connaissais pas plus que vous tous. Peut-être que certains d'entre vous, c'est votre métier où vous savez faire et auquel cas, j'ai une admiration sans faille pour vous. Vraiment, je n'y connaissais rien et je me suis dit, Aline, ce n'est pas grave, lance-toi, règle les problèmes au fur et à mesure, mieux vaut fait que parfait. Tu n'es pas plus bête que quelqu'un d'autre. tu vas pouvoir apprendre, comprendre et prendre les choses en main. Alors, ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait plein de bêtises au cours de mes dix années d'expérience entrepreneuriale, mais en tout cas, le mieux vaut fait que parfait m'a vraiment aidé à avancer et à ne jamais tomber dans un trou de l'impas ou finir dans une impasse. Et pour moi, le secret pour respecter le mieux vaut fait que parfait, c'est de chercher l'excellence plutôt que la perfection. Ça ne veut pas dire qu'on bâcle les choses, ça ne veut pas dire qu'on sort des choses... dégueulasse, ça ne veut pas dire qu'on fait mal notre travail, ça veut juste dire que le critère qu'on recherche n'est pas la perfection, mais plutôt l'excellence. Comment je fais les choses en excellence, plutôt que d'essayer de les faire à la perfection ? Il y a une nuance entre les deux. Le deuxième avantage de ce mantra aussi, c'est qu'il m'a permis de croire et de comprendre que rien n'est trop compliqué pour moi, et je pars toujours dans mes projets avec un mindset de... quoi qu'il se passe, je vais trouver un moyen de le faire. Et le dernier exemple en date qui a été le plus parlant pour moi, parce que c'est peut-être l'une des choses les plus ambitieuses que j'ai faites de ma vie, c'était de me lancer dans un rachat d'entreprise sans avoir aucune idée de comment ça se passait, et en me disant vraiment, rien n'est trop compliqué pour moi, je vais trouver un moyen de le faire, mieux vaut fait que parfait. La deuxième leçon que je retiens de ces 10 années d'entrepreneuriat, c'est que, encore une fois, le client idéal est à la base de tout. Et ça, c'est comme le mieux pour fait que parfait. Je vous le répète à toutes les sauces. Connaissez votre client idéal sur le bout des doigts. Lorsque vous connaissez votre client idéal, Lorsque vous le connaissez par cœur, que vous connaissez son verbatim, les mots qu'il emploie, les expressions qu'il utilise, son comportement, son quotidien, ses peurs, ses doutes, ce qu'il se raconte à lui-même, ses croyances, ce qu'il pense de vous, de votre industrie. Bref, quand vous avez ce niveau de connaissance qui est presque celui que vous auriez d'un meilleur ami ou d'une meilleure amie, vraiment, ça vous éclaire sur absolument toutes les décisions que vous avez besoin de prendre en business. Quelles sont les offres qu'il y a besoin de créer ? Quels sont les postes qui vont lui plaire sur les réseaux sociaux ? quel est le type de communication qu'il attend de vous, quelle plateforme choisir pour communiquer, bref, tout ça. Et je peux vous dire que même après 10 ans d'entrepreneuriat, le client idéal, j'y reviens encore et toujours. Et là, je commence même à me tâter pour, au cours de cet été 2024, relancer quelques discussions et prendre en call certains d'entre vous pendant 15, 20, 30 minutes et vous poser plein de questions pour comprendre vos besoins du moment et pouvoir recentrer et réaligner encore plus de bibous pour préparer la rentrée 2024. La rentrée 2024 étant pour moi le mois de septembre, parce que je sais qu'on n'a pas tous la même définition de rentrée. La troisième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est l'importance de tout documenter. Si j'ai un regret aujourd'hui, c'est de ne pas forcément avoir suffisamment documenté mes premières années d'entrepreneuriat et surtout les années qui ont précédé The Beboost, c'est-à-dire quand j'étais freelance en retouche photo. Et quand je parle de documenter, c'est avoir des photos, savoir sur quoi je bossais, comment je me sentais, un petit peu quels étaient mes résultats, mes chiffres, mes statistiques, à quoi ressemblait mon site internet. Bref, un petit peu des indices, des preuves de ce qu'était mon existence d'entrepreneur à ce moment-là. Et je vois toute la puissance de ça aujourd'hui à deux niveaux. Le premier, c'est quand déjà je veux créer des posts sur les réseaux sociaux ou des exemples dans mes formations, où je veux communiquer sur des avant-après, ou même moi tout simplement me rendre compte du chemin parcouru, le fait de pouvoir retomber sur des photos slash vidéos de la haline de 2018 ou même 2019, ça m'aide à me dire, ah bah oui, parfois j'ai l'impression de ramer, parfois j'ai l'impression de pédaler dans la semoule. Et en fait, je me rends compte qu'il y a eu... un énorme gap entre 2018 et 2024. Heureusement, vous allez me dire, car si en six ans, les choses n'avaient pas changé, ce serait quand même dommage. Mais voilà, ça permet de se rendre compte factuellement de l'intensité du avant-après qu'il peut y avoir. et la seconde chose que je regrette de ne pas avoir suffisamment documentée c'était quelles étaient ma vision, mes objectifs mes envies, mes ambitions d'avant et aujourd'hui quand je me replonge dans les notes des premières formations business que j'ai pu suivre j'avais noté à l'époque un petit peu ma vision à 5 ans, ma vision à 10 ans, mes objectifs etc. Sauf que le 5 ans on y est aujourd'hui et quel plaisir, quel bonheur de me reconnecter, de redécouvrir ce que j'ai pu écrire il y a cinq ans, et de me dire, ça, ça a été fait, ça, j'ai complètement changé d'avis là-dessus, et il y a même des moments où je me suis rendu compte que les goals que je m'étais fixé à cinq ans, je les avais accomplis en trois, et là, c'était un vrai boost des goals, donc documentez, relisez, revenez sur les notes que vous aviez prises il y a quelques mois, voire même quelques années, ça montre votre progression, et c'est toujours hyper agréable, et pour tous ceux qui n'auraient pas encore commencé à le faire, documentez, documentez. documenté. Dans la même veine, d'ailleurs, petite astuce dont j'ai déjà parlé, je crois, une ou deux reprises, c'est l'astuce du dossier doudou. Il y a un dossier dans le drive The Bibous, qui est... Alors, avant, il s'appelait le dossier doudou. Maintenant, comme il y a l'équipe qui y est axée, j'avais un peu honte, je l'ai renommé en dossier compliment, mais dans lequel, depuis quelques années, dès qu'il y a un message que je trouve trop cool de l'un d'entre vous sur Instagram, d'un coaché, d'un élève, d'un client, Eh bien, je screenshot le message et je le range dans le dossier approprié. Par exemple, il y a un dossier pour le podcast, il y a un dossier pour l'Instagram, il y a un dossier par produit chez The Beboost. Et non seulement, moi, quand j'ai besoin d'un coup de boost, eh bien, littéralement, je vais piocher dans ce dossier, puis je regarde quelques screenshots de vos messages, et ça me remonte le moral un truc de malade, mais aussi quand on crée du matériel marketing, par exemple une page de vente, des emails. un webinaire, une masterclass, le fait d'aller directement piocher dans le dossier en question, on sait qu'on va pouvoir retrouver des screenshots qui parlent du produit ou qui parlent de l'événement, si par exemple on fait référence au bichot. Donc l'importance de documenter, de screenshotter, de sauvegarder, de conserver et de commenter votre progression, votre parcours d'entrepreneur. J'arrive à la quatrième leçon que je retiens en dix ans d'entrepreneuriat, c'est l'importance de la simplicité. La simplicité a toujours été l'une de mes priorités et c'est l'un des enseignements que mon père entrepreneur m'a transmis, l'une des premières choses qu'il m'a répétées encore et encore, qui était il faut que ce soit simple. Quoi qu'il se passe, il faut que ce soit simple. Si ce n'est pas simple, n'y va pas. Et du coup, aujourd'hui, moi, je prends ça à la lettre et quoi qu'il se passe, je considère qu'il faut que ce soit simple. Simple pour moi, simple pour mes équipes et simple pour mes clients. Quand, par exemple, je vais créer un nouveau produit ou, par exemple, un email, je vais toujours le relire, cet email, en me mettant dans vos baskets et en me disant est-ce que c'est simple à lire ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est compréhensible ? Est-ce que c'est agréable ? Est-ce que c'est fun ? Et quand je crée un nouveau produit, par exemple, une formation en ligne, je me demande toujours si je me mets à la place de quelqu'un qui ne connaît pas Le sujet ou qui ne connaît pas ma plateforme de formation, est-ce que c'est simple, est-ce que c'est fluide, est-ce qu'il y a trop de contenu, pas assez de contenu, est-ce que si je me perds quelque part, j'ai moyen de retrouver mon chemin ? Et toujours, toujours avoir la simplicité comme étant quelque chose, je trouve, de très luxueux et de presque élitiste aujourd'hui, parce qu'on est dans une société où tout va tellement vite et tout est parfois tellement complexe que je pense que plus vous offrez la simplicité à vos clients, plus vous leur plaisez, plus vous vous démarquez, et plus vous vous offrez de la simplicité à vous, plus vous offrez une vie qui est fluide et qui, selon moi aussi, contribue à votre bonheur de cette manière-là. Et, à contrario, si les choses ne sont pas simples, soit je prends le temps de simplifier, soit je passe mon tour. Par exemple, quand on vient vers moi avec une opportunité, mais que je sens que le truc est compliqué, c'est un énorme red flag pour moi, et directement je passe mon tour. Même si l'opportunité sur papier est très belle. J'arrive à la cinquième leçon retenue de 10 ans d'entrepreneuriat, c'est que la réussite ne rend pas plus heureux. Alors, je vais pondérer un petit peu mon discours parce que le fait de réussir, on le sait aujourd'hui, on dit l'argent ne fait pas le bonheur, la réussite ne fait pas le bonheur. On ne va pas se mentir quand on commence à avoir des moyens financiers plus importants ou quand on commence à avoir une certaine réussite entre guillemets, c'est-à-dire reconnaissance de ses pairs, un petit peu de visibilité sur les réseaux sociaux. Je veux dire, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Simplement, avec le recul, je me rends compte que c'est quand même quelque chose d'assez illusoire, dans le sens où on en veut toujours plus tant qu'on n'a pas réglé les problèmes qu'on peut avoir en nous. Et à ma petite échelle, j'estime l'avoir vécu, d'avoir vécu ce je pars de zéro et puis je commence à gagner de l'argent je pars de zéro et je commence à avoir une petite visibilité alors petite par rapport à d'énormes entrepreneurs ou d'énormes influenceurs. Et en fait, au début... ça flatte, mais après, c'est comme tout, le cerveau s'habitue, ça devient notre nouvelle normalité, et on voit plus ce qu'il manque que ce qu'on a déjà. Et on va chercher plus, et on va chercher plus, et on va chercher plus. Et en fait, même si je me suis toujours considérée comme quelqu'un de très heureuse, de très optimiste, mais depuis toujours, depuis que je suis toute petite, ça fait partie de ma personnalité. Le moment où j'ai réellement senti une transformation profonde dans ma vie en termes de niveau de bonheur, où je me suis sentie vraiment apaisée, sereine, tout ça, c'est le moment où j'ai appris à m'aimer inconditionnellement. Et à décorréler la personne que je suis, de mes performances business, à me construire mon identité de moi, de ma personne. en dehors de l'identité que j'avais au sein du business. C'est le jour où j'ai fait cette séparation et où j'ai appris à aimer la Aline qui n'est pas dans le business, qui n'est pas sur les réseaux sociaux, mais vraiment la Aline tel qu'elle est. Quand on lui enlève toute sa carapace et tous ses résultats, slash performances, etc. Le moment où j'ai appris à aimer cette Aline-là, je pense que c'est le moment où vraiment j'ai commencé à me sentir encore plus heureuse et où j'ai compris ce que c'était de s'aimer inconditionnellement. Et oui, le business m'a mis sur le chemin de ça en... boostant énormément la confiance que je pouvais avoir en moi. Mais je fais vraiment la différence entre la confiance en soi et l'estime de soi qui sont des choses reliées à des leviers complètement différents. Donc la réussite contribue à notre niveau de bonheur, on ne va pas se mentir. Encore une fois, l'idée n'est pas de tomber non plus dans des énormes préjugés ou des énormes caricatures. Par contre, le vrai, vrai bonheur ne sera jamais atteint par la réussite. J'en arrive à ma sixième leçon retenue en dix ans d'entrepreneuriat. c'est que les modes changent, mais les basiques, eux, ne changent pas. Lorsque j'ai démarré en tant qu'entrepreneuse, je veux dire, les stories Instagram venaient à peine de faire leur apparition, TikTok n'existait pas, les vidéos verticales non plus, l'IA encore moins, les gens ne savaient pas vraiment ce que c'était d'être entrepreneur. Être auto-entrepreneur, à l'époque, c'était quand même un statut relativement nouveau qui avait juste quelques années d'existence. Je crois que ça fait 5 ans, ça a été créé en 2009, moi je me suis lancée en 2014, donc ça a existé depuis 5 ans seulement. Bref, c'était quelque chose de tout nouveau. Et en fait, ces dix dernières années, ma manière d'entreprendre, mon marketing, ma communication, ma manière de vendre aussi, ça a énormément changé parce que j'adapte sans cesse tout ça aux tendances, à l'actualité, à l'évolution de notre société, etc. Mais par contre, il y a une chose que je remarque qui ne change pas, c'est les basiques. Les basiques, c'est mon message, ce sont mes valeurs, ce sont mes objectifs, c'est mon éthique de travail, c'est le pourquoi est-ce que je fais ça, c'est mon client idéal aussi. Mon message avec tout ça, c'est qu'à un moment, il va falloir travailler vos basiques et que ces basiques-là, ils sont ensuite ancrés pour la vie. Ça ne veut pas dire qu'ils sont immuables et que vous ne pourrez jamais y revenir, mais ça veut dire que ce sont quelque part des piliers sur lesquels vous allez investir et ce ne sont pas des choses qui vont foncièrement changer, foncièrement se transformer dans votre vie. Prenez du temps pour investir là-dessus. Et comment est-ce qu'on investit là-dessus ? En se formant, en se renseignant, en se faisant coacher, mais en faisant ce travail. peut-être d'ancrage et de connaissance de soi-même et de connaissance de ce qu'on veut construire et pourquoi on veut le construire, et notre mission et notre discours et les bases de notre business. Et ça, encore une fois, c'est un travail. qui parfois peut être un petit peu relou, parce que ce n'est pas le travail le plus sexy, ce n'est pas un travail du style comment faire les meilleurs TikToks pour exploser en termes de vues. Par contre, c'est un travail qui va vous durer des années et sur lequel vous allez construire la pérennité de votre entreprise. La septième leçon que je retiens de ces dix dernières années d'entrepreneuriat, qui est peut-être celle que j'ai apprise le plus dans la douleur, qui est l'importance de prendre soin de soi pour tenir sur le long terme. Les huit premières années d'entrepreneuriat, j'ai travaillé comme une acharnée, avec passion, avec plaisir. Mais comme je dis comme une acharnée, c'est que je faisais des semaines de 60 à 80 heures tout le temps, sans jamais prendre de vacances, et j'ai toujours eu énormément de plaisir à faire ça. Mais vraiment, et là pour vous dire, petite anecdote, Je m'apprête à prendre trois semaines de vacances au mois d'août 2024. C'est la première fois en dix ans d'entrepreneuriat que je me prends trois semaines de vacances. C'est la première fois, même une semaine, sans ouvrir l'ordinateur. Ça n'a jamais existé dans l'histoire de Aline Bartoli, entrepreneur. Sauf que pour en arriver là, j'ai quand même dû me prendre certains murs. Et là, je sens que je me suis bien épuisée. Il y a deux ans de ça, il m'est arrivé un épisode un peu de fatigue, de surmenage, qui a laissé des traces parce qu'aujourd'hui, je me fatigue beaucoup plus facilement. Je sens que ma résistance aussi, mon endurance de combien de temps je peux travailler dans une journée a énormément diminué. Une partie de moi me dit c'est l'âge, une autre partie de moi me dit aussi que j'ai quand même pas mal entamé mon capital énergie, malheureusement parce que je n'ai pas fait assez attention à moi. S'il fallait faire les choses différemment, est-ce que je les referais différemment ? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas, dans tous les cas le débat n'est pas sur le tapis, mais c'est vrai que j'aimerais sensibiliser peut-être un petit peu plus ces entrepreneurs qui se lancent, qui sont dans leurs premières années, les personnes qui m'écoutent et qui... aurez la chance de ne pas encore avoir vécu de mûres en termes de fatigue, d'énergie, de oh punaise, je ne peux plus me lever le matin Faites attention à vous, vous connaissez les signaux de vos corps, quand ils commencent à devenir un petit peu trop proéminents, s'il vous plaît, ralentissez, prenez soin de vous. Là, on est actuellement à l'aube des vacances d'été 2024, essayez de lever un petit peu le pied, essayez de prendre du temps pour vous, c'est important. La huitième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est que le statu quo n'existe pas en entrepreneuriat. Tout change constamment. Le changement fait partie de l'entrepreneuriat. Il n'y a pas de ligne d'arrivée, il n'y a pas de moment où on peut se dire Ok, c'est bon, j'ai fait tout ce qu'il fallait, mon business va rouler toute la vie, j'ai aligné les stratégies A, B, C, D, E, F, ça roule, les clients arrivent, je suis tranquille, j'ai plié le game. Même si un jour vous avez la chance d'arriver à ce niveau-là, sachez que ça va durer quelques mois tout au plus, un an, deux ans si vous êtes très chanceux, mais jamais vraiment plus. En fait, tout change tellement le monde. le marché, les tendances, vos clients, vous-même vous changer, qu'en fait, il n'existe pas de statu quo, où une fois qu'on est arrivé à ce niveau, comme dans un jeu vidéo, on peut se dire, OK, c'est bon, plus rien ne peut m'arriver, je suis tiré d'affaires. Il y a constamment des changements, il faut constamment se réinventer. Et je trouve que c'est une dimension qu'on ne communique pas assez à ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat, de dire, en fait... il y aura une petite dimension où parfois tu vas avoir l'impression d'être constamment dans une roue effrénée à te dire comment est-ce que je peux me réinventer, comment est-ce que je peux m'adapter, comment est-ce que je peux évoluer. Et quand on n'est pas prêt à se remettre en question constamment, quand on n'est pas prêt à aimer le changement, à aimer se challenger constamment sur comment je peux faire mieux, comment je peux faire différemment, c'est compliqué d'être entrepreneur, parce qu'on se rend compte qu'il y a une dimension de course sans fin. Alors, course, chacun à son rythme, et course dans laquelle on prend beaucoup de plaisir. Mais si on n'apprend pas à embrasser et à accepter ce changement constant, on peut se retrouver très malheureux en tant qu'entrepreneur. La neuvième leçon que je retiens, c'est de repérer ce qui fait notre particularité et de le protéger à tout prix. Chaque entrepreneur, même vous, chacun d'entre vous, a sa zone de génie, c'est-à-dire quelque chose qu'il fait magnifiquement bien, qu'il fait mieux que tout le monde, qui lui donne de l'énergie, où les gens se disent waouh, c'est trop bien bref, on a tous un petit talent. par rapport à votre business, par rapport à notre métier, par rapport à notre façon de communiquer, qui fait que notre business grandit et se démarque. Et par exemple, chez moi, chez The Beboost, je sais que cette zone de génie, c'est la création de contenu, que ce soit sur Instagram, LinkedIn, le podcast, etc. Et aussi le lien que je développe avec mon audience, c'est-à-dire vous, chers auditeurs, c'est-à-dire les personnes qui me suivent sur Instagram, sur LinkedIn, mes élèves, etc. Ce lien humain, quasi individuel, parce que j'adore échanger avec vous et j'essaie vraiment de répondre à tous les messages que je reçois, et la création de contenu. Et qu'en fait, dès qu'on se détache de ça, volontairement ou involontairement, c'est là où le business commence à battre un petit peu de l'aile. Et je l'ai vécu et je le vis encore avec The Beboost. Et quelque part aussi, je me tape beaucoup sur les doigts pour ça, c'est qu'en fait, ces 18 derniers mois, depuis que The Beboost a vraiment énormément explosé, j'ai beaucoup passé le temps à structurer la boîte, à la pérenniser, à voir plus loin, à me dire, OK, c'est quoi les stratégies ? Puis j'ai racheté une boîte, puis j'ai recruté du monde, etc. Et donc, j'ai endossé... mon identité de manager et de leader, j'ai pris cette place que j'avais besoin de prendre pour ça, mais je me suis beaucoup plus tournée vers l'intérieur de mon business, c'est-à-dire mes équipes, l'opérationnel, le management, etc. Et j'ai moins donné de place et de temps à la connexion avec l'audience et j'ai moins donné de place et de temps à la création de contenu. Et j'en suis arrivée à des moments où la création de contenu devenait une tâche en plus de ma to-do list déjà énorme, que du coup j'y consacrais moins de temps, moins de créativité, et du coup je trouvais que non seulement ça devenait... compliqué pour moi parce que je me sentais constamment dans le rush et je trouvais aussi que le niveau de qualité baissait beaucoup. Et aujourd'hui, je me suis vraiment tirée une vraie sonnette d'alarme dans la tête en me disant, mais en fait, Aline, tu es en train de perdre ce qui fait l'essence de ton business, ce qui fait l'essence du fait que ça a fonctionné. Et je suis tiraillée, en tout cas, j'étais tiraillée entre le qu'est-ce qui est vraiment l'essence de mon business et que je ne dois pas lâcher quel que soit mon niveau de croissance et qu'est-ce qui est au contraire quelque chose qui... Oui, certes, ça m'a emmenée jusqu'à un certain point, mais il faut aussi en savoir faire le deuil pour incarner la leader que je dois être pour passer au prochain stade avec le business. Et parfois, ce n'est pas toujours facile de faire la différence entre qu'est-ce que je dois conserver de ma genèse et qui va m'aider à aller encore plus loin dans mon projet et qu'est-ce qui a contribué à ma montée en puissance dans mon entreprise mais qui, aujourd'hui, me ralentit et que je dois laisser pour incarner la prochaine facette de moi. Et je me suis beaucoup posé la question par rapport à, un, le lien que j'entretiens avec l'audience. Par exemple, est-ce que c'est toujours utile pour moi de répondre à tous les messages que je reçois ? Et deux, par rapport à la création de contenu, est-ce que c'est toujours OK de passer autant de temps sur la création de contenu ? Ou est-ce que je suis censée en passer moins parce que mon rôle est différent aujourd'hui ? Eh bien, pour y avoir énormément réfléchi, j'ai l'impression de faire ma thérapie avec vous dans cet épisode de podcast, mais c'est vraiment pour que vous compreniez ma réflexion. Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense aujourd'hui que sur ces deux aspects-là, c'est des choses que je dois conserver parce que c'est des choses qui me nourrissent, c'est des choses qui me rendent heureuse, c'est des choses où j'observe un vrai retour, c'est des choses qui pour moi sont fluides, sont faciles à mettre en place. Bref, je ne me verrai pas sacrifier cette partie et ces tâches-là. pour de la croissance, et j'en viens même à me dire, et ça c'était peut-être la conclusion de ma réflexion, c'était, je veux de la croissance, mais je ne veux pas d'une croissance sans ces éléments-là. Ce n'est pas moi, ça ne me correspond pas. Sauf qu'il m'a fallu des mois et des mois de réflexion avant d'en arriver à cette conclusion qui pourtant a l'air très bête. Donc, tout ça pour vous dire, ce qui fait votre particularité, votre zone de génie, c'est des choses que vous devez conserver tout le temps, que vous devez protéger et chérir, et faire du temps pour ça, quel que soit le niveau. de croissance de votre business. Il y a des choses que vous allez être amenés à lâcher, à transformer pour pouvoir passer au stade supérieur dans votre business, mais il y a aussi des choses qu'il faut savoir identifier et conserver tout du long parce qu'elles font votre identité, votre différenciation et l'unicité aussi de votre business. Et enfin, j'arrive à la dixième et dernière leçon apprise de ces dix années d'entrepreneuriat, qui est de toujours, toujours, toujours écouter son intuition. C'est le conseil de base qu'on voit, je pense, un peu de partout sur les réseaux sociaux, dans les concepts de développement personnel. Mais je peux vous dire qu'en dix ans, à chaque fois que je décide de ne pas écouter mon intuition, je le regrette. À chaque fois. Et je peux vous dire que comme je suis une vraie tête brûlée, très souvent, j'en fais l'expérience. Je veux faire un truc, mon intuition me dit non. j'y vais quand même, je me plante et je me dis, on me propose une opportunité, mon intuition me dit non, j'y vais quand même, je n'ai pas envie de déplaire à la personne en face et je m'en mors les doigts. Et en fait, il y a tellement de choses, mais au quotidien, où je décide consciemment de ne pas écouter mon intuition et où en fait, derrière, je m'en mors les doigts, même encore aujourd'hui. Donc, entendre vous dire que ça fait dix ans que je suis en train d'apprendre cette leçon. Donc, petit message pour vous tous, apprenez à écouter votre intuition. Évidemment aussi, apprenez à faire la différence entre peur, et intuition, parce que parfois les deux se mélangent un petit peu. Voilà les amis pour ces 10 leçons à présent 10 ans d'entrepreneuriat. Je pourrais en partager encore des dizaines et des dizaines parce que j'ai l'impression que chaque jour apporte son lot de leçons. Je m'arrêterai là pour cette fois-ci. Mais en tout cas, sachez que j'ai l'impression d'être un dinosaure à présent, mais un dinosaure bien accompagné avec vous tous sur le podcast. Merci d'être toujours aussi nombreux à écouter les épisodes, à me faire vos retours, vos feedbacks, à commenter aussi. J'en vois beaucoup en ce moment qui laissent notes et commentaires sur la plateforme d'écoute. Merci beaucoup pour ça. Merci pour ce cadeau. et à vous tous je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée après-midi, nuit, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye tout le monde !

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Description

10 ans d'entrepreneuriat, plusieurs boîtes montées et de nombreuses vies vécues ... de juin 2014 à juillet 2024 la petite Aline est devenue grande !


Dans cet épisode je vous partage 10 leçons qui ont rythmé mon aventure entrepreneuriale, qu'elles soient mindset, développement personnel ou stratégiques.


Bonne écoute 🎧



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Aline, coach business chez The MeBoost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage et d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti. Pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 279 du podcast Je peux pas j'ai business. Comme toujours, je suis ravie de vous retrouver. Bienvenue, asseyez-vous confortablement. J'allais dire prenez un plaid, une boisson chaude, mais pas du tout, parce qu'à l'heure à laquelle j'enregistre cet épisode de podcast, nous sommes au début de l'été, donc je ne sais pas vous de votre côté, mais moi du mien, il est hors de question de sortir un plaid. Bref, trêve de blabla et plongeons au cœur de l'épisode du jour. Un épisode un petit peu plus léger que d'habitude où j'avais envie de faire une petite rétrospective et de vous partager 10 leçons que j'ai retenues en 10 ans d'entrepreneuriat. Parce que oui, il se trouve que le mois de juin 2024 a marqué mes 10 ans d'entrepreneuriat. J'ai officiellement créé mon auto-entreprise, qui est donc l'ancienne forme, l'ancienne dénomination de la micro-entreprise qu'on connaît aujourd'hui, le 1er juin 2014. Alors à l'époque, c'était vraiment pour du temps partiel. J'ai commencé... comme freelance dans le milieu de la photo. J'ai fait ça jusqu'en 2018-2019, avant de créer et de passer à temps plein sur The Beboos. Donc, j'ai vécu plein de vies, j'ai connu plein de métiers, je suis passée par plein de phases, de doutes, etc. Mais 10 ans d'entrepreneuriat quand même, 10 ans et encore presque toutes mes dents, et j'insiste sur le presque, et surtout plein de leçons, plein d'erreurs et plein d'aventures vécues. au cours de ces dix années écoulées. Donc c'est parti, Mamie Aline au micro aujourd'hui, qui vient radoter et jouer la nostalgie. La première leçon que je retiens de ces dix ans d'entrepreneuriat, c'est mon mantra que je vous communique encore aujourd'hui, que je répète toujours, toujours, à toutes les sauces et à qui veut bien l'entendre, mieux vaut fait que parfait. Mieux vaut fait que parfait, on y revient encore et toujours. Pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de passer continuellement à l'action encore et encore. Même si je ne savais pas bien faire les choses, même si j'avais peur, même si je n'avais pas toutes les réponses, je me disais à chaque fois mieux vaut fait que parfait. Dès que je me sentais... buter sur quelque chose, tourner en rond, je me disais mieux vaut fait que parfait, dès que j'hésitais à publier un contenu ou à parler de quelque chose, parce que je trouvais ça, entre guillemets, pas assez bien, mieux vaut fait que parfait, c'est vraiment, je me le suis répété à toutes les sauces, au cours de ces dix dernières années, au moins une fois par jour, je pense. Et pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de monter, en fait, The Beboost et d'en faire un business à sept chiffres, qui m'a permis de racheter une entreprise aussi, parce que... Je pense qu'on sous-estime la force de ce mantra dans le sens où, par exemple, quand j'ai décidé de racheter Postadem, je n'y connaissais strictement rien en rachat d'entreprise. Je veux dire, je ne m'y connaissais pas plus que vous tous. Peut-être que certains d'entre vous, c'est votre métier où vous savez faire et auquel cas, j'ai une admiration sans faille pour vous. Vraiment, je n'y connaissais rien et je me suis dit, Aline, ce n'est pas grave, lance-toi, règle les problèmes au fur et à mesure, mieux vaut fait que parfait. Tu n'es pas plus bête que quelqu'un d'autre. tu vas pouvoir apprendre, comprendre et prendre les choses en main. Alors, ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait plein de bêtises au cours de mes dix années d'expérience entrepreneuriale, mais en tout cas, le mieux vaut fait que parfait m'a vraiment aidé à avancer et à ne jamais tomber dans un trou de l'impas ou finir dans une impasse. Et pour moi, le secret pour respecter le mieux vaut fait que parfait, c'est de chercher l'excellence plutôt que la perfection. Ça ne veut pas dire qu'on bâcle les choses, ça ne veut pas dire qu'on sort des choses... dégueulasse, ça ne veut pas dire qu'on fait mal notre travail, ça veut juste dire que le critère qu'on recherche n'est pas la perfection, mais plutôt l'excellence. Comment je fais les choses en excellence, plutôt que d'essayer de les faire à la perfection ? Il y a une nuance entre les deux. Le deuxième avantage de ce mantra aussi, c'est qu'il m'a permis de croire et de comprendre que rien n'est trop compliqué pour moi, et je pars toujours dans mes projets avec un mindset de... quoi qu'il se passe, je vais trouver un moyen de le faire. Et le dernier exemple en date qui a été le plus parlant pour moi, parce que c'est peut-être l'une des choses les plus ambitieuses que j'ai faites de ma vie, c'était de me lancer dans un rachat d'entreprise sans avoir aucune idée de comment ça se passait, et en me disant vraiment, rien n'est trop compliqué pour moi, je vais trouver un moyen de le faire, mieux vaut fait que parfait. La deuxième leçon que je retiens de ces 10 années d'entrepreneuriat, c'est que, encore une fois, le client idéal est à la base de tout. Et ça, c'est comme le mieux pour fait que parfait. Je vous le répète à toutes les sauces. Connaissez votre client idéal sur le bout des doigts. Lorsque vous connaissez votre client idéal, Lorsque vous le connaissez par cœur, que vous connaissez son verbatim, les mots qu'il emploie, les expressions qu'il utilise, son comportement, son quotidien, ses peurs, ses doutes, ce qu'il se raconte à lui-même, ses croyances, ce qu'il pense de vous, de votre industrie. Bref, quand vous avez ce niveau de connaissance qui est presque celui que vous auriez d'un meilleur ami ou d'une meilleure amie, vraiment, ça vous éclaire sur absolument toutes les décisions que vous avez besoin de prendre en business. Quelles sont les offres qu'il y a besoin de créer ? Quels sont les postes qui vont lui plaire sur les réseaux sociaux ? quel est le type de communication qu'il attend de vous, quelle plateforme choisir pour communiquer, bref, tout ça. Et je peux vous dire que même après 10 ans d'entrepreneuriat, le client idéal, j'y reviens encore et toujours. Et là, je commence même à me tâter pour, au cours de cet été 2024, relancer quelques discussions et prendre en call certains d'entre vous pendant 15, 20, 30 minutes et vous poser plein de questions pour comprendre vos besoins du moment et pouvoir recentrer et réaligner encore plus de bibous pour préparer la rentrée 2024. La rentrée 2024 étant pour moi le mois de septembre, parce que je sais qu'on n'a pas tous la même définition de rentrée. La troisième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est l'importance de tout documenter. Si j'ai un regret aujourd'hui, c'est de ne pas forcément avoir suffisamment documenté mes premières années d'entrepreneuriat et surtout les années qui ont précédé The Beboost, c'est-à-dire quand j'étais freelance en retouche photo. Et quand je parle de documenter, c'est avoir des photos, savoir sur quoi je bossais, comment je me sentais, un petit peu quels étaient mes résultats, mes chiffres, mes statistiques, à quoi ressemblait mon site internet. Bref, un petit peu des indices, des preuves de ce qu'était mon existence d'entrepreneur à ce moment-là. Et je vois toute la puissance de ça aujourd'hui à deux niveaux. Le premier, c'est quand déjà je veux créer des posts sur les réseaux sociaux ou des exemples dans mes formations, où je veux communiquer sur des avant-après, ou même moi tout simplement me rendre compte du chemin parcouru, le fait de pouvoir retomber sur des photos slash vidéos de la haline de 2018 ou même 2019, ça m'aide à me dire, ah bah oui, parfois j'ai l'impression de ramer, parfois j'ai l'impression de pédaler dans la semoule. Et en fait, je me rends compte qu'il y a eu... un énorme gap entre 2018 et 2024. Heureusement, vous allez me dire, car si en six ans, les choses n'avaient pas changé, ce serait quand même dommage. Mais voilà, ça permet de se rendre compte factuellement de l'intensité du avant-après qu'il peut y avoir. et la seconde chose que je regrette de ne pas avoir suffisamment documentée c'était quelles étaient ma vision, mes objectifs mes envies, mes ambitions d'avant et aujourd'hui quand je me replonge dans les notes des premières formations business que j'ai pu suivre j'avais noté à l'époque un petit peu ma vision à 5 ans, ma vision à 10 ans, mes objectifs etc. Sauf que le 5 ans on y est aujourd'hui et quel plaisir, quel bonheur de me reconnecter, de redécouvrir ce que j'ai pu écrire il y a cinq ans, et de me dire, ça, ça a été fait, ça, j'ai complètement changé d'avis là-dessus, et il y a même des moments où je me suis rendu compte que les goals que je m'étais fixé à cinq ans, je les avais accomplis en trois, et là, c'était un vrai boost des goals, donc documentez, relisez, revenez sur les notes que vous aviez prises il y a quelques mois, voire même quelques années, ça montre votre progression, et c'est toujours hyper agréable, et pour tous ceux qui n'auraient pas encore commencé à le faire, documentez, documentez. documenté. Dans la même veine, d'ailleurs, petite astuce dont j'ai déjà parlé, je crois, une ou deux reprises, c'est l'astuce du dossier doudou. Il y a un dossier dans le drive The Bibous, qui est... Alors, avant, il s'appelait le dossier doudou. Maintenant, comme il y a l'équipe qui y est axée, j'avais un peu honte, je l'ai renommé en dossier compliment, mais dans lequel, depuis quelques années, dès qu'il y a un message que je trouve trop cool de l'un d'entre vous sur Instagram, d'un coaché, d'un élève, d'un client, Eh bien, je screenshot le message et je le range dans le dossier approprié. Par exemple, il y a un dossier pour le podcast, il y a un dossier pour l'Instagram, il y a un dossier par produit chez The Beboost. Et non seulement, moi, quand j'ai besoin d'un coup de boost, eh bien, littéralement, je vais piocher dans ce dossier, puis je regarde quelques screenshots de vos messages, et ça me remonte le moral un truc de malade, mais aussi quand on crée du matériel marketing, par exemple une page de vente, des emails. un webinaire, une masterclass, le fait d'aller directement piocher dans le dossier en question, on sait qu'on va pouvoir retrouver des screenshots qui parlent du produit ou qui parlent de l'événement, si par exemple on fait référence au bichot. Donc l'importance de documenter, de screenshotter, de sauvegarder, de conserver et de commenter votre progression, votre parcours d'entrepreneur. J'arrive à la quatrième leçon que je retiens en dix ans d'entrepreneuriat, c'est l'importance de la simplicité. La simplicité a toujours été l'une de mes priorités et c'est l'un des enseignements que mon père entrepreneur m'a transmis, l'une des premières choses qu'il m'a répétées encore et encore, qui était il faut que ce soit simple. Quoi qu'il se passe, il faut que ce soit simple. Si ce n'est pas simple, n'y va pas. Et du coup, aujourd'hui, moi, je prends ça à la lettre et quoi qu'il se passe, je considère qu'il faut que ce soit simple. Simple pour moi, simple pour mes équipes et simple pour mes clients. Quand, par exemple, je vais créer un nouveau produit ou, par exemple, un email, je vais toujours le relire, cet email, en me mettant dans vos baskets et en me disant est-ce que c'est simple à lire ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est compréhensible ? Est-ce que c'est agréable ? Est-ce que c'est fun ? Et quand je crée un nouveau produit, par exemple, une formation en ligne, je me demande toujours si je me mets à la place de quelqu'un qui ne connaît pas Le sujet ou qui ne connaît pas ma plateforme de formation, est-ce que c'est simple, est-ce que c'est fluide, est-ce qu'il y a trop de contenu, pas assez de contenu, est-ce que si je me perds quelque part, j'ai moyen de retrouver mon chemin ? Et toujours, toujours avoir la simplicité comme étant quelque chose, je trouve, de très luxueux et de presque élitiste aujourd'hui, parce qu'on est dans une société où tout va tellement vite et tout est parfois tellement complexe que je pense que plus vous offrez la simplicité à vos clients, plus vous leur plaisez, plus vous vous démarquez, et plus vous vous offrez de la simplicité à vous, plus vous offrez une vie qui est fluide et qui, selon moi aussi, contribue à votre bonheur de cette manière-là. Et, à contrario, si les choses ne sont pas simples, soit je prends le temps de simplifier, soit je passe mon tour. Par exemple, quand on vient vers moi avec une opportunité, mais que je sens que le truc est compliqué, c'est un énorme red flag pour moi, et directement je passe mon tour. Même si l'opportunité sur papier est très belle. J'arrive à la cinquième leçon retenue de 10 ans d'entrepreneuriat, c'est que la réussite ne rend pas plus heureux. Alors, je vais pondérer un petit peu mon discours parce que le fait de réussir, on le sait aujourd'hui, on dit l'argent ne fait pas le bonheur, la réussite ne fait pas le bonheur. On ne va pas se mentir quand on commence à avoir des moyens financiers plus importants ou quand on commence à avoir une certaine réussite entre guillemets, c'est-à-dire reconnaissance de ses pairs, un petit peu de visibilité sur les réseaux sociaux. Je veux dire, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Simplement, avec le recul, je me rends compte que c'est quand même quelque chose d'assez illusoire, dans le sens où on en veut toujours plus tant qu'on n'a pas réglé les problèmes qu'on peut avoir en nous. Et à ma petite échelle, j'estime l'avoir vécu, d'avoir vécu ce je pars de zéro et puis je commence à gagner de l'argent je pars de zéro et je commence à avoir une petite visibilité alors petite par rapport à d'énormes entrepreneurs ou d'énormes influenceurs. Et en fait, au début... ça flatte, mais après, c'est comme tout, le cerveau s'habitue, ça devient notre nouvelle normalité, et on voit plus ce qu'il manque que ce qu'on a déjà. Et on va chercher plus, et on va chercher plus, et on va chercher plus. Et en fait, même si je me suis toujours considérée comme quelqu'un de très heureuse, de très optimiste, mais depuis toujours, depuis que je suis toute petite, ça fait partie de ma personnalité. Le moment où j'ai réellement senti une transformation profonde dans ma vie en termes de niveau de bonheur, où je me suis sentie vraiment apaisée, sereine, tout ça, c'est le moment où j'ai appris à m'aimer inconditionnellement. Et à décorréler la personne que je suis, de mes performances business, à me construire mon identité de moi, de ma personne. en dehors de l'identité que j'avais au sein du business. C'est le jour où j'ai fait cette séparation et où j'ai appris à aimer la Aline qui n'est pas dans le business, qui n'est pas sur les réseaux sociaux, mais vraiment la Aline tel qu'elle est. Quand on lui enlève toute sa carapace et tous ses résultats, slash performances, etc. Le moment où j'ai appris à aimer cette Aline-là, je pense que c'est le moment où vraiment j'ai commencé à me sentir encore plus heureuse et où j'ai compris ce que c'était de s'aimer inconditionnellement. Et oui, le business m'a mis sur le chemin de ça en... boostant énormément la confiance que je pouvais avoir en moi. Mais je fais vraiment la différence entre la confiance en soi et l'estime de soi qui sont des choses reliées à des leviers complètement différents. Donc la réussite contribue à notre niveau de bonheur, on ne va pas se mentir. Encore une fois, l'idée n'est pas de tomber non plus dans des énormes préjugés ou des énormes caricatures. Par contre, le vrai, vrai bonheur ne sera jamais atteint par la réussite. J'en arrive à ma sixième leçon retenue en dix ans d'entrepreneuriat. c'est que les modes changent, mais les basiques, eux, ne changent pas. Lorsque j'ai démarré en tant qu'entrepreneuse, je veux dire, les stories Instagram venaient à peine de faire leur apparition, TikTok n'existait pas, les vidéos verticales non plus, l'IA encore moins, les gens ne savaient pas vraiment ce que c'était d'être entrepreneur. Être auto-entrepreneur, à l'époque, c'était quand même un statut relativement nouveau qui avait juste quelques années d'existence. Je crois que ça fait 5 ans, ça a été créé en 2009, moi je me suis lancée en 2014, donc ça a existé depuis 5 ans seulement. Bref, c'était quelque chose de tout nouveau. Et en fait, ces dix dernières années, ma manière d'entreprendre, mon marketing, ma communication, ma manière de vendre aussi, ça a énormément changé parce que j'adapte sans cesse tout ça aux tendances, à l'actualité, à l'évolution de notre société, etc. Mais par contre, il y a une chose que je remarque qui ne change pas, c'est les basiques. Les basiques, c'est mon message, ce sont mes valeurs, ce sont mes objectifs, c'est mon éthique de travail, c'est le pourquoi est-ce que je fais ça, c'est mon client idéal aussi. Mon message avec tout ça, c'est qu'à un moment, il va falloir travailler vos basiques et que ces basiques-là, ils sont ensuite ancrés pour la vie. Ça ne veut pas dire qu'ils sont immuables et que vous ne pourrez jamais y revenir, mais ça veut dire que ce sont quelque part des piliers sur lesquels vous allez investir et ce ne sont pas des choses qui vont foncièrement changer, foncièrement se transformer dans votre vie. Prenez du temps pour investir là-dessus. Et comment est-ce qu'on investit là-dessus ? En se formant, en se renseignant, en se faisant coacher, mais en faisant ce travail. peut-être d'ancrage et de connaissance de soi-même et de connaissance de ce qu'on veut construire et pourquoi on veut le construire, et notre mission et notre discours et les bases de notre business. Et ça, encore une fois, c'est un travail. qui parfois peut être un petit peu relou, parce que ce n'est pas le travail le plus sexy, ce n'est pas un travail du style comment faire les meilleurs TikToks pour exploser en termes de vues. Par contre, c'est un travail qui va vous durer des années et sur lequel vous allez construire la pérennité de votre entreprise. La septième leçon que je retiens de ces dix dernières années d'entrepreneuriat, qui est peut-être celle que j'ai apprise le plus dans la douleur, qui est l'importance de prendre soin de soi pour tenir sur le long terme. Les huit premières années d'entrepreneuriat, j'ai travaillé comme une acharnée, avec passion, avec plaisir. Mais comme je dis comme une acharnée, c'est que je faisais des semaines de 60 à 80 heures tout le temps, sans jamais prendre de vacances, et j'ai toujours eu énormément de plaisir à faire ça. Mais vraiment, et là pour vous dire, petite anecdote, Je m'apprête à prendre trois semaines de vacances au mois d'août 2024. C'est la première fois en dix ans d'entrepreneuriat que je me prends trois semaines de vacances. C'est la première fois, même une semaine, sans ouvrir l'ordinateur. Ça n'a jamais existé dans l'histoire de Aline Bartoli, entrepreneur. Sauf que pour en arriver là, j'ai quand même dû me prendre certains murs. Et là, je sens que je me suis bien épuisée. Il y a deux ans de ça, il m'est arrivé un épisode un peu de fatigue, de surmenage, qui a laissé des traces parce qu'aujourd'hui, je me fatigue beaucoup plus facilement. Je sens que ma résistance aussi, mon endurance de combien de temps je peux travailler dans une journée a énormément diminué. Une partie de moi me dit c'est l'âge, une autre partie de moi me dit aussi que j'ai quand même pas mal entamé mon capital énergie, malheureusement parce que je n'ai pas fait assez attention à moi. S'il fallait faire les choses différemment, est-ce que je les referais différemment ? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas, dans tous les cas le débat n'est pas sur le tapis, mais c'est vrai que j'aimerais sensibiliser peut-être un petit peu plus ces entrepreneurs qui se lancent, qui sont dans leurs premières années, les personnes qui m'écoutent et qui... aurez la chance de ne pas encore avoir vécu de mûres en termes de fatigue, d'énergie, de oh punaise, je ne peux plus me lever le matin Faites attention à vous, vous connaissez les signaux de vos corps, quand ils commencent à devenir un petit peu trop proéminents, s'il vous plaît, ralentissez, prenez soin de vous. Là, on est actuellement à l'aube des vacances d'été 2024, essayez de lever un petit peu le pied, essayez de prendre du temps pour vous, c'est important. La huitième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est que le statu quo n'existe pas en entrepreneuriat. Tout change constamment. Le changement fait partie de l'entrepreneuriat. Il n'y a pas de ligne d'arrivée, il n'y a pas de moment où on peut se dire Ok, c'est bon, j'ai fait tout ce qu'il fallait, mon business va rouler toute la vie, j'ai aligné les stratégies A, B, C, D, E, F, ça roule, les clients arrivent, je suis tranquille, j'ai plié le game. Même si un jour vous avez la chance d'arriver à ce niveau-là, sachez que ça va durer quelques mois tout au plus, un an, deux ans si vous êtes très chanceux, mais jamais vraiment plus. En fait, tout change tellement le monde. le marché, les tendances, vos clients, vous-même vous changer, qu'en fait, il n'existe pas de statu quo, où une fois qu'on est arrivé à ce niveau, comme dans un jeu vidéo, on peut se dire, OK, c'est bon, plus rien ne peut m'arriver, je suis tiré d'affaires. Il y a constamment des changements, il faut constamment se réinventer. Et je trouve que c'est une dimension qu'on ne communique pas assez à ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat, de dire, en fait... il y aura une petite dimension où parfois tu vas avoir l'impression d'être constamment dans une roue effrénée à te dire comment est-ce que je peux me réinventer, comment est-ce que je peux m'adapter, comment est-ce que je peux évoluer. Et quand on n'est pas prêt à se remettre en question constamment, quand on n'est pas prêt à aimer le changement, à aimer se challenger constamment sur comment je peux faire mieux, comment je peux faire différemment, c'est compliqué d'être entrepreneur, parce qu'on se rend compte qu'il y a une dimension de course sans fin. Alors, course, chacun à son rythme, et course dans laquelle on prend beaucoup de plaisir. Mais si on n'apprend pas à embrasser et à accepter ce changement constant, on peut se retrouver très malheureux en tant qu'entrepreneur. La neuvième leçon que je retiens, c'est de repérer ce qui fait notre particularité et de le protéger à tout prix. Chaque entrepreneur, même vous, chacun d'entre vous, a sa zone de génie, c'est-à-dire quelque chose qu'il fait magnifiquement bien, qu'il fait mieux que tout le monde, qui lui donne de l'énergie, où les gens se disent waouh, c'est trop bien bref, on a tous un petit talent. par rapport à votre business, par rapport à notre métier, par rapport à notre façon de communiquer, qui fait que notre business grandit et se démarque. Et par exemple, chez moi, chez The Beboost, je sais que cette zone de génie, c'est la création de contenu, que ce soit sur Instagram, LinkedIn, le podcast, etc. Et aussi le lien que je développe avec mon audience, c'est-à-dire vous, chers auditeurs, c'est-à-dire les personnes qui me suivent sur Instagram, sur LinkedIn, mes élèves, etc. Ce lien humain, quasi individuel, parce que j'adore échanger avec vous et j'essaie vraiment de répondre à tous les messages que je reçois, et la création de contenu. Et qu'en fait, dès qu'on se détache de ça, volontairement ou involontairement, c'est là où le business commence à battre un petit peu de l'aile. Et je l'ai vécu et je le vis encore avec The Beboost. Et quelque part aussi, je me tape beaucoup sur les doigts pour ça, c'est qu'en fait, ces 18 derniers mois, depuis que The Beboost a vraiment énormément explosé, j'ai beaucoup passé le temps à structurer la boîte, à la pérenniser, à voir plus loin, à me dire, OK, c'est quoi les stratégies ? Puis j'ai racheté une boîte, puis j'ai recruté du monde, etc. Et donc, j'ai endossé... mon identité de manager et de leader, j'ai pris cette place que j'avais besoin de prendre pour ça, mais je me suis beaucoup plus tournée vers l'intérieur de mon business, c'est-à-dire mes équipes, l'opérationnel, le management, etc. Et j'ai moins donné de place et de temps à la connexion avec l'audience et j'ai moins donné de place et de temps à la création de contenu. Et j'en suis arrivée à des moments où la création de contenu devenait une tâche en plus de ma to-do list déjà énorme, que du coup j'y consacrais moins de temps, moins de créativité, et du coup je trouvais que non seulement ça devenait... compliqué pour moi parce que je me sentais constamment dans le rush et je trouvais aussi que le niveau de qualité baissait beaucoup. Et aujourd'hui, je me suis vraiment tirée une vraie sonnette d'alarme dans la tête en me disant, mais en fait, Aline, tu es en train de perdre ce qui fait l'essence de ton business, ce qui fait l'essence du fait que ça a fonctionné. Et je suis tiraillée, en tout cas, j'étais tiraillée entre le qu'est-ce qui est vraiment l'essence de mon business et que je ne dois pas lâcher quel que soit mon niveau de croissance et qu'est-ce qui est au contraire quelque chose qui... Oui, certes, ça m'a emmenée jusqu'à un certain point, mais il faut aussi en savoir faire le deuil pour incarner la leader que je dois être pour passer au prochain stade avec le business. Et parfois, ce n'est pas toujours facile de faire la différence entre qu'est-ce que je dois conserver de ma genèse et qui va m'aider à aller encore plus loin dans mon projet et qu'est-ce qui a contribué à ma montée en puissance dans mon entreprise mais qui, aujourd'hui, me ralentit et que je dois laisser pour incarner la prochaine facette de moi. Et je me suis beaucoup posé la question par rapport à, un, le lien que j'entretiens avec l'audience. Par exemple, est-ce que c'est toujours utile pour moi de répondre à tous les messages que je reçois ? Et deux, par rapport à la création de contenu, est-ce que c'est toujours OK de passer autant de temps sur la création de contenu ? Ou est-ce que je suis censée en passer moins parce que mon rôle est différent aujourd'hui ? Eh bien, pour y avoir énormément réfléchi, j'ai l'impression de faire ma thérapie avec vous dans cet épisode de podcast, mais c'est vraiment pour que vous compreniez ma réflexion. Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense aujourd'hui que sur ces deux aspects-là, c'est des choses que je dois conserver parce que c'est des choses qui me nourrissent, c'est des choses qui me rendent heureuse, c'est des choses où j'observe un vrai retour, c'est des choses qui pour moi sont fluides, sont faciles à mettre en place. Bref, je ne me verrai pas sacrifier cette partie et ces tâches-là. pour de la croissance, et j'en viens même à me dire, et ça c'était peut-être la conclusion de ma réflexion, c'était, je veux de la croissance, mais je ne veux pas d'une croissance sans ces éléments-là. Ce n'est pas moi, ça ne me correspond pas. Sauf qu'il m'a fallu des mois et des mois de réflexion avant d'en arriver à cette conclusion qui pourtant a l'air très bête. Donc, tout ça pour vous dire, ce qui fait votre particularité, votre zone de génie, c'est des choses que vous devez conserver tout le temps, que vous devez protéger et chérir, et faire du temps pour ça, quel que soit le niveau. de croissance de votre business. Il y a des choses que vous allez être amenés à lâcher, à transformer pour pouvoir passer au stade supérieur dans votre business, mais il y a aussi des choses qu'il faut savoir identifier et conserver tout du long parce qu'elles font votre identité, votre différenciation et l'unicité aussi de votre business. Et enfin, j'arrive à la dixième et dernière leçon apprise de ces dix années d'entrepreneuriat, qui est de toujours, toujours, toujours écouter son intuition. C'est le conseil de base qu'on voit, je pense, un peu de partout sur les réseaux sociaux, dans les concepts de développement personnel. Mais je peux vous dire qu'en dix ans, à chaque fois que je décide de ne pas écouter mon intuition, je le regrette. À chaque fois. Et je peux vous dire que comme je suis une vraie tête brûlée, très souvent, j'en fais l'expérience. Je veux faire un truc, mon intuition me dit non. j'y vais quand même, je me plante et je me dis, on me propose une opportunité, mon intuition me dit non, j'y vais quand même, je n'ai pas envie de déplaire à la personne en face et je m'en mors les doigts. Et en fait, il y a tellement de choses, mais au quotidien, où je décide consciemment de ne pas écouter mon intuition et où en fait, derrière, je m'en mors les doigts, même encore aujourd'hui. Donc, entendre vous dire que ça fait dix ans que je suis en train d'apprendre cette leçon. Donc, petit message pour vous tous, apprenez à écouter votre intuition. Évidemment aussi, apprenez à faire la différence entre peur, et intuition, parce que parfois les deux se mélangent un petit peu. Voilà les amis pour ces 10 leçons à présent 10 ans d'entrepreneuriat. Je pourrais en partager encore des dizaines et des dizaines parce que j'ai l'impression que chaque jour apporte son lot de leçons. Je m'arrêterai là pour cette fois-ci. Mais en tout cas, sachez que j'ai l'impression d'être un dinosaure à présent, mais un dinosaure bien accompagné avec vous tous sur le podcast. Merci d'être toujours aussi nombreux à écouter les épisodes, à me faire vos retours, vos feedbacks, à commenter aussi. J'en vois beaucoup en ce moment qui laissent notes et commentaires sur la plateforme d'écoute. Merci beaucoup pour ça. Merci pour ce cadeau. et à vous tous je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée après-midi, nuit, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye tout le monde !

Description

10 ans d'entrepreneuriat, plusieurs boîtes montées et de nombreuses vies vécues ... de juin 2014 à juillet 2024 la petite Aline est devenue grande !


Dans cet épisode je vous partage 10 leçons qui ont rythmé mon aventure entrepreneuriale, qu'elles soient mindset, développement personnel ou stratégiques.


Bonne écoute 🎧



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je suis Aline, coach business chez The MeBoost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage et d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti. Pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 279 du podcast Je peux pas j'ai business. Comme toujours, je suis ravie de vous retrouver. Bienvenue, asseyez-vous confortablement. J'allais dire prenez un plaid, une boisson chaude, mais pas du tout, parce qu'à l'heure à laquelle j'enregistre cet épisode de podcast, nous sommes au début de l'été, donc je ne sais pas vous de votre côté, mais moi du mien, il est hors de question de sortir un plaid. Bref, trêve de blabla et plongeons au cœur de l'épisode du jour. Un épisode un petit peu plus léger que d'habitude où j'avais envie de faire une petite rétrospective et de vous partager 10 leçons que j'ai retenues en 10 ans d'entrepreneuriat. Parce que oui, il se trouve que le mois de juin 2024 a marqué mes 10 ans d'entrepreneuriat. J'ai officiellement créé mon auto-entreprise, qui est donc l'ancienne forme, l'ancienne dénomination de la micro-entreprise qu'on connaît aujourd'hui, le 1er juin 2014. Alors à l'époque, c'était vraiment pour du temps partiel. J'ai commencé... comme freelance dans le milieu de la photo. J'ai fait ça jusqu'en 2018-2019, avant de créer et de passer à temps plein sur The Beboos. Donc, j'ai vécu plein de vies, j'ai connu plein de métiers, je suis passée par plein de phases, de doutes, etc. Mais 10 ans d'entrepreneuriat quand même, 10 ans et encore presque toutes mes dents, et j'insiste sur le presque, et surtout plein de leçons, plein d'erreurs et plein d'aventures vécues. au cours de ces dix années écoulées. Donc c'est parti, Mamie Aline au micro aujourd'hui, qui vient radoter et jouer la nostalgie. La première leçon que je retiens de ces dix ans d'entrepreneuriat, c'est mon mantra que je vous communique encore aujourd'hui, que je répète toujours, toujours, à toutes les sauces et à qui veut bien l'entendre, mieux vaut fait que parfait. Mieux vaut fait que parfait, on y revient encore et toujours. Pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de passer continuellement à l'action encore et encore. Même si je ne savais pas bien faire les choses, même si j'avais peur, même si je n'avais pas toutes les réponses, je me disais à chaque fois mieux vaut fait que parfait. Dès que je me sentais... buter sur quelque chose, tourner en rond, je me disais mieux vaut fait que parfait, dès que j'hésitais à publier un contenu ou à parler de quelque chose, parce que je trouvais ça, entre guillemets, pas assez bien, mieux vaut fait que parfait, c'est vraiment, je me le suis répété à toutes les sauces, au cours de ces dix dernières années, au moins une fois par jour, je pense. Et pour moi, c'est vraiment le mantra qui m'a permis de monter, en fait, The Beboost et d'en faire un business à sept chiffres, qui m'a permis de racheter une entreprise aussi, parce que... Je pense qu'on sous-estime la force de ce mantra dans le sens où, par exemple, quand j'ai décidé de racheter Postadem, je n'y connaissais strictement rien en rachat d'entreprise. Je veux dire, je ne m'y connaissais pas plus que vous tous. Peut-être que certains d'entre vous, c'est votre métier où vous savez faire et auquel cas, j'ai une admiration sans faille pour vous. Vraiment, je n'y connaissais rien et je me suis dit, Aline, ce n'est pas grave, lance-toi, règle les problèmes au fur et à mesure, mieux vaut fait que parfait. Tu n'es pas plus bête que quelqu'un d'autre. tu vas pouvoir apprendre, comprendre et prendre les choses en main. Alors, ça ne veut pas dire que je n'ai pas fait plein de bêtises au cours de mes dix années d'expérience entrepreneuriale, mais en tout cas, le mieux vaut fait que parfait m'a vraiment aidé à avancer et à ne jamais tomber dans un trou de l'impas ou finir dans une impasse. Et pour moi, le secret pour respecter le mieux vaut fait que parfait, c'est de chercher l'excellence plutôt que la perfection. Ça ne veut pas dire qu'on bâcle les choses, ça ne veut pas dire qu'on sort des choses... dégueulasse, ça ne veut pas dire qu'on fait mal notre travail, ça veut juste dire que le critère qu'on recherche n'est pas la perfection, mais plutôt l'excellence. Comment je fais les choses en excellence, plutôt que d'essayer de les faire à la perfection ? Il y a une nuance entre les deux. Le deuxième avantage de ce mantra aussi, c'est qu'il m'a permis de croire et de comprendre que rien n'est trop compliqué pour moi, et je pars toujours dans mes projets avec un mindset de... quoi qu'il se passe, je vais trouver un moyen de le faire. Et le dernier exemple en date qui a été le plus parlant pour moi, parce que c'est peut-être l'une des choses les plus ambitieuses que j'ai faites de ma vie, c'était de me lancer dans un rachat d'entreprise sans avoir aucune idée de comment ça se passait, et en me disant vraiment, rien n'est trop compliqué pour moi, je vais trouver un moyen de le faire, mieux vaut fait que parfait. La deuxième leçon que je retiens de ces 10 années d'entrepreneuriat, c'est que, encore une fois, le client idéal est à la base de tout. Et ça, c'est comme le mieux pour fait que parfait. Je vous le répète à toutes les sauces. Connaissez votre client idéal sur le bout des doigts. Lorsque vous connaissez votre client idéal, Lorsque vous le connaissez par cœur, que vous connaissez son verbatim, les mots qu'il emploie, les expressions qu'il utilise, son comportement, son quotidien, ses peurs, ses doutes, ce qu'il se raconte à lui-même, ses croyances, ce qu'il pense de vous, de votre industrie. Bref, quand vous avez ce niveau de connaissance qui est presque celui que vous auriez d'un meilleur ami ou d'une meilleure amie, vraiment, ça vous éclaire sur absolument toutes les décisions que vous avez besoin de prendre en business. Quelles sont les offres qu'il y a besoin de créer ? Quels sont les postes qui vont lui plaire sur les réseaux sociaux ? quel est le type de communication qu'il attend de vous, quelle plateforme choisir pour communiquer, bref, tout ça. Et je peux vous dire que même après 10 ans d'entrepreneuriat, le client idéal, j'y reviens encore et toujours. Et là, je commence même à me tâter pour, au cours de cet été 2024, relancer quelques discussions et prendre en call certains d'entre vous pendant 15, 20, 30 minutes et vous poser plein de questions pour comprendre vos besoins du moment et pouvoir recentrer et réaligner encore plus de bibous pour préparer la rentrée 2024. La rentrée 2024 étant pour moi le mois de septembre, parce que je sais qu'on n'a pas tous la même définition de rentrée. La troisième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est l'importance de tout documenter. Si j'ai un regret aujourd'hui, c'est de ne pas forcément avoir suffisamment documenté mes premières années d'entrepreneuriat et surtout les années qui ont précédé The Beboost, c'est-à-dire quand j'étais freelance en retouche photo. Et quand je parle de documenter, c'est avoir des photos, savoir sur quoi je bossais, comment je me sentais, un petit peu quels étaient mes résultats, mes chiffres, mes statistiques, à quoi ressemblait mon site internet. Bref, un petit peu des indices, des preuves de ce qu'était mon existence d'entrepreneur à ce moment-là. Et je vois toute la puissance de ça aujourd'hui à deux niveaux. Le premier, c'est quand déjà je veux créer des posts sur les réseaux sociaux ou des exemples dans mes formations, où je veux communiquer sur des avant-après, ou même moi tout simplement me rendre compte du chemin parcouru, le fait de pouvoir retomber sur des photos slash vidéos de la haline de 2018 ou même 2019, ça m'aide à me dire, ah bah oui, parfois j'ai l'impression de ramer, parfois j'ai l'impression de pédaler dans la semoule. Et en fait, je me rends compte qu'il y a eu... un énorme gap entre 2018 et 2024. Heureusement, vous allez me dire, car si en six ans, les choses n'avaient pas changé, ce serait quand même dommage. Mais voilà, ça permet de se rendre compte factuellement de l'intensité du avant-après qu'il peut y avoir. et la seconde chose que je regrette de ne pas avoir suffisamment documentée c'était quelles étaient ma vision, mes objectifs mes envies, mes ambitions d'avant et aujourd'hui quand je me replonge dans les notes des premières formations business que j'ai pu suivre j'avais noté à l'époque un petit peu ma vision à 5 ans, ma vision à 10 ans, mes objectifs etc. Sauf que le 5 ans on y est aujourd'hui et quel plaisir, quel bonheur de me reconnecter, de redécouvrir ce que j'ai pu écrire il y a cinq ans, et de me dire, ça, ça a été fait, ça, j'ai complètement changé d'avis là-dessus, et il y a même des moments où je me suis rendu compte que les goals que je m'étais fixé à cinq ans, je les avais accomplis en trois, et là, c'était un vrai boost des goals, donc documentez, relisez, revenez sur les notes que vous aviez prises il y a quelques mois, voire même quelques années, ça montre votre progression, et c'est toujours hyper agréable, et pour tous ceux qui n'auraient pas encore commencé à le faire, documentez, documentez. documenté. Dans la même veine, d'ailleurs, petite astuce dont j'ai déjà parlé, je crois, une ou deux reprises, c'est l'astuce du dossier doudou. Il y a un dossier dans le drive The Bibous, qui est... Alors, avant, il s'appelait le dossier doudou. Maintenant, comme il y a l'équipe qui y est axée, j'avais un peu honte, je l'ai renommé en dossier compliment, mais dans lequel, depuis quelques années, dès qu'il y a un message que je trouve trop cool de l'un d'entre vous sur Instagram, d'un coaché, d'un élève, d'un client, Eh bien, je screenshot le message et je le range dans le dossier approprié. Par exemple, il y a un dossier pour le podcast, il y a un dossier pour l'Instagram, il y a un dossier par produit chez The Beboost. Et non seulement, moi, quand j'ai besoin d'un coup de boost, eh bien, littéralement, je vais piocher dans ce dossier, puis je regarde quelques screenshots de vos messages, et ça me remonte le moral un truc de malade, mais aussi quand on crée du matériel marketing, par exemple une page de vente, des emails. un webinaire, une masterclass, le fait d'aller directement piocher dans le dossier en question, on sait qu'on va pouvoir retrouver des screenshots qui parlent du produit ou qui parlent de l'événement, si par exemple on fait référence au bichot. Donc l'importance de documenter, de screenshotter, de sauvegarder, de conserver et de commenter votre progression, votre parcours d'entrepreneur. J'arrive à la quatrième leçon que je retiens en dix ans d'entrepreneuriat, c'est l'importance de la simplicité. La simplicité a toujours été l'une de mes priorités et c'est l'un des enseignements que mon père entrepreneur m'a transmis, l'une des premières choses qu'il m'a répétées encore et encore, qui était il faut que ce soit simple. Quoi qu'il se passe, il faut que ce soit simple. Si ce n'est pas simple, n'y va pas. Et du coup, aujourd'hui, moi, je prends ça à la lettre et quoi qu'il se passe, je considère qu'il faut que ce soit simple. Simple pour moi, simple pour mes équipes et simple pour mes clients. Quand, par exemple, je vais créer un nouveau produit ou, par exemple, un email, je vais toujours le relire, cet email, en me mettant dans vos baskets et en me disant est-ce que c'est simple à lire ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce que c'est compréhensible ? Est-ce que c'est agréable ? Est-ce que c'est fun ? Et quand je crée un nouveau produit, par exemple, une formation en ligne, je me demande toujours si je me mets à la place de quelqu'un qui ne connaît pas Le sujet ou qui ne connaît pas ma plateforme de formation, est-ce que c'est simple, est-ce que c'est fluide, est-ce qu'il y a trop de contenu, pas assez de contenu, est-ce que si je me perds quelque part, j'ai moyen de retrouver mon chemin ? Et toujours, toujours avoir la simplicité comme étant quelque chose, je trouve, de très luxueux et de presque élitiste aujourd'hui, parce qu'on est dans une société où tout va tellement vite et tout est parfois tellement complexe que je pense que plus vous offrez la simplicité à vos clients, plus vous leur plaisez, plus vous vous démarquez, et plus vous vous offrez de la simplicité à vous, plus vous offrez une vie qui est fluide et qui, selon moi aussi, contribue à votre bonheur de cette manière-là. Et, à contrario, si les choses ne sont pas simples, soit je prends le temps de simplifier, soit je passe mon tour. Par exemple, quand on vient vers moi avec une opportunité, mais que je sens que le truc est compliqué, c'est un énorme red flag pour moi, et directement je passe mon tour. Même si l'opportunité sur papier est très belle. J'arrive à la cinquième leçon retenue de 10 ans d'entrepreneuriat, c'est que la réussite ne rend pas plus heureux. Alors, je vais pondérer un petit peu mon discours parce que le fait de réussir, on le sait aujourd'hui, on dit l'argent ne fait pas le bonheur, la réussite ne fait pas le bonheur. On ne va pas se mentir quand on commence à avoir des moyens financiers plus importants ou quand on commence à avoir une certaine réussite entre guillemets, c'est-à-dire reconnaissance de ses pairs, un petit peu de visibilité sur les réseaux sociaux. Je veux dire, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Simplement, avec le recul, je me rends compte que c'est quand même quelque chose d'assez illusoire, dans le sens où on en veut toujours plus tant qu'on n'a pas réglé les problèmes qu'on peut avoir en nous. Et à ma petite échelle, j'estime l'avoir vécu, d'avoir vécu ce je pars de zéro et puis je commence à gagner de l'argent je pars de zéro et je commence à avoir une petite visibilité alors petite par rapport à d'énormes entrepreneurs ou d'énormes influenceurs. Et en fait, au début... ça flatte, mais après, c'est comme tout, le cerveau s'habitue, ça devient notre nouvelle normalité, et on voit plus ce qu'il manque que ce qu'on a déjà. Et on va chercher plus, et on va chercher plus, et on va chercher plus. Et en fait, même si je me suis toujours considérée comme quelqu'un de très heureuse, de très optimiste, mais depuis toujours, depuis que je suis toute petite, ça fait partie de ma personnalité. Le moment où j'ai réellement senti une transformation profonde dans ma vie en termes de niveau de bonheur, où je me suis sentie vraiment apaisée, sereine, tout ça, c'est le moment où j'ai appris à m'aimer inconditionnellement. Et à décorréler la personne que je suis, de mes performances business, à me construire mon identité de moi, de ma personne. en dehors de l'identité que j'avais au sein du business. C'est le jour où j'ai fait cette séparation et où j'ai appris à aimer la Aline qui n'est pas dans le business, qui n'est pas sur les réseaux sociaux, mais vraiment la Aline tel qu'elle est. Quand on lui enlève toute sa carapace et tous ses résultats, slash performances, etc. Le moment où j'ai appris à aimer cette Aline-là, je pense que c'est le moment où vraiment j'ai commencé à me sentir encore plus heureuse et où j'ai compris ce que c'était de s'aimer inconditionnellement. Et oui, le business m'a mis sur le chemin de ça en... boostant énormément la confiance que je pouvais avoir en moi. Mais je fais vraiment la différence entre la confiance en soi et l'estime de soi qui sont des choses reliées à des leviers complètement différents. Donc la réussite contribue à notre niveau de bonheur, on ne va pas se mentir. Encore une fois, l'idée n'est pas de tomber non plus dans des énormes préjugés ou des énormes caricatures. Par contre, le vrai, vrai bonheur ne sera jamais atteint par la réussite. J'en arrive à ma sixième leçon retenue en dix ans d'entrepreneuriat. c'est que les modes changent, mais les basiques, eux, ne changent pas. Lorsque j'ai démarré en tant qu'entrepreneuse, je veux dire, les stories Instagram venaient à peine de faire leur apparition, TikTok n'existait pas, les vidéos verticales non plus, l'IA encore moins, les gens ne savaient pas vraiment ce que c'était d'être entrepreneur. Être auto-entrepreneur, à l'époque, c'était quand même un statut relativement nouveau qui avait juste quelques années d'existence. Je crois que ça fait 5 ans, ça a été créé en 2009, moi je me suis lancée en 2014, donc ça a existé depuis 5 ans seulement. Bref, c'était quelque chose de tout nouveau. Et en fait, ces dix dernières années, ma manière d'entreprendre, mon marketing, ma communication, ma manière de vendre aussi, ça a énormément changé parce que j'adapte sans cesse tout ça aux tendances, à l'actualité, à l'évolution de notre société, etc. Mais par contre, il y a une chose que je remarque qui ne change pas, c'est les basiques. Les basiques, c'est mon message, ce sont mes valeurs, ce sont mes objectifs, c'est mon éthique de travail, c'est le pourquoi est-ce que je fais ça, c'est mon client idéal aussi. Mon message avec tout ça, c'est qu'à un moment, il va falloir travailler vos basiques et que ces basiques-là, ils sont ensuite ancrés pour la vie. Ça ne veut pas dire qu'ils sont immuables et que vous ne pourrez jamais y revenir, mais ça veut dire que ce sont quelque part des piliers sur lesquels vous allez investir et ce ne sont pas des choses qui vont foncièrement changer, foncièrement se transformer dans votre vie. Prenez du temps pour investir là-dessus. Et comment est-ce qu'on investit là-dessus ? En se formant, en se renseignant, en se faisant coacher, mais en faisant ce travail. peut-être d'ancrage et de connaissance de soi-même et de connaissance de ce qu'on veut construire et pourquoi on veut le construire, et notre mission et notre discours et les bases de notre business. Et ça, encore une fois, c'est un travail. qui parfois peut être un petit peu relou, parce que ce n'est pas le travail le plus sexy, ce n'est pas un travail du style comment faire les meilleurs TikToks pour exploser en termes de vues. Par contre, c'est un travail qui va vous durer des années et sur lequel vous allez construire la pérennité de votre entreprise. La septième leçon que je retiens de ces dix dernières années d'entrepreneuriat, qui est peut-être celle que j'ai apprise le plus dans la douleur, qui est l'importance de prendre soin de soi pour tenir sur le long terme. Les huit premières années d'entrepreneuriat, j'ai travaillé comme une acharnée, avec passion, avec plaisir. Mais comme je dis comme une acharnée, c'est que je faisais des semaines de 60 à 80 heures tout le temps, sans jamais prendre de vacances, et j'ai toujours eu énormément de plaisir à faire ça. Mais vraiment, et là pour vous dire, petite anecdote, Je m'apprête à prendre trois semaines de vacances au mois d'août 2024. C'est la première fois en dix ans d'entrepreneuriat que je me prends trois semaines de vacances. C'est la première fois, même une semaine, sans ouvrir l'ordinateur. Ça n'a jamais existé dans l'histoire de Aline Bartoli, entrepreneur. Sauf que pour en arriver là, j'ai quand même dû me prendre certains murs. Et là, je sens que je me suis bien épuisée. Il y a deux ans de ça, il m'est arrivé un épisode un peu de fatigue, de surmenage, qui a laissé des traces parce qu'aujourd'hui, je me fatigue beaucoup plus facilement. Je sens que ma résistance aussi, mon endurance de combien de temps je peux travailler dans une journée a énormément diminué. Une partie de moi me dit c'est l'âge, une autre partie de moi me dit aussi que j'ai quand même pas mal entamé mon capital énergie, malheureusement parce que je n'ai pas fait assez attention à moi. S'il fallait faire les choses différemment, est-ce que je les referais différemment ? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas, dans tous les cas le débat n'est pas sur le tapis, mais c'est vrai que j'aimerais sensibiliser peut-être un petit peu plus ces entrepreneurs qui se lancent, qui sont dans leurs premières années, les personnes qui m'écoutent et qui... aurez la chance de ne pas encore avoir vécu de mûres en termes de fatigue, d'énergie, de oh punaise, je ne peux plus me lever le matin Faites attention à vous, vous connaissez les signaux de vos corps, quand ils commencent à devenir un petit peu trop proéminents, s'il vous plaît, ralentissez, prenez soin de vous. Là, on est actuellement à l'aube des vacances d'été 2024, essayez de lever un petit peu le pied, essayez de prendre du temps pour vous, c'est important. La huitième leçon que je retiens de ces dix années d'entrepreneuriat, c'est que le statu quo n'existe pas en entrepreneuriat. Tout change constamment. Le changement fait partie de l'entrepreneuriat. Il n'y a pas de ligne d'arrivée, il n'y a pas de moment où on peut se dire Ok, c'est bon, j'ai fait tout ce qu'il fallait, mon business va rouler toute la vie, j'ai aligné les stratégies A, B, C, D, E, F, ça roule, les clients arrivent, je suis tranquille, j'ai plié le game. Même si un jour vous avez la chance d'arriver à ce niveau-là, sachez que ça va durer quelques mois tout au plus, un an, deux ans si vous êtes très chanceux, mais jamais vraiment plus. En fait, tout change tellement le monde. le marché, les tendances, vos clients, vous-même vous changer, qu'en fait, il n'existe pas de statu quo, où une fois qu'on est arrivé à ce niveau, comme dans un jeu vidéo, on peut se dire, OK, c'est bon, plus rien ne peut m'arriver, je suis tiré d'affaires. Il y a constamment des changements, il faut constamment se réinventer. Et je trouve que c'est une dimension qu'on ne communique pas assez à ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat, de dire, en fait... il y aura une petite dimension où parfois tu vas avoir l'impression d'être constamment dans une roue effrénée à te dire comment est-ce que je peux me réinventer, comment est-ce que je peux m'adapter, comment est-ce que je peux évoluer. Et quand on n'est pas prêt à se remettre en question constamment, quand on n'est pas prêt à aimer le changement, à aimer se challenger constamment sur comment je peux faire mieux, comment je peux faire différemment, c'est compliqué d'être entrepreneur, parce qu'on se rend compte qu'il y a une dimension de course sans fin. Alors, course, chacun à son rythme, et course dans laquelle on prend beaucoup de plaisir. Mais si on n'apprend pas à embrasser et à accepter ce changement constant, on peut se retrouver très malheureux en tant qu'entrepreneur. La neuvième leçon que je retiens, c'est de repérer ce qui fait notre particularité et de le protéger à tout prix. Chaque entrepreneur, même vous, chacun d'entre vous, a sa zone de génie, c'est-à-dire quelque chose qu'il fait magnifiquement bien, qu'il fait mieux que tout le monde, qui lui donne de l'énergie, où les gens se disent waouh, c'est trop bien bref, on a tous un petit talent. par rapport à votre business, par rapport à notre métier, par rapport à notre façon de communiquer, qui fait que notre business grandit et se démarque. Et par exemple, chez moi, chez The Beboost, je sais que cette zone de génie, c'est la création de contenu, que ce soit sur Instagram, LinkedIn, le podcast, etc. Et aussi le lien que je développe avec mon audience, c'est-à-dire vous, chers auditeurs, c'est-à-dire les personnes qui me suivent sur Instagram, sur LinkedIn, mes élèves, etc. Ce lien humain, quasi individuel, parce que j'adore échanger avec vous et j'essaie vraiment de répondre à tous les messages que je reçois, et la création de contenu. Et qu'en fait, dès qu'on se détache de ça, volontairement ou involontairement, c'est là où le business commence à battre un petit peu de l'aile. Et je l'ai vécu et je le vis encore avec The Beboost. Et quelque part aussi, je me tape beaucoup sur les doigts pour ça, c'est qu'en fait, ces 18 derniers mois, depuis que The Beboost a vraiment énormément explosé, j'ai beaucoup passé le temps à structurer la boîte, à la pérenniser, à voir plus loin, à me dire, OK, c'est quoi les stratégies ? Puis j'ai racheté une boîte, puis j'ai recruté du monde, etc. Et donc, j'ai endossé... mon identité de manager et de leader, j'ai pris cette place que j'avais besoin de prendre pour ça, mais je me suis beaucoup plus tournée vers l'intérieur de mon business, c'est-à-dire mes équipes, l'opérationnel, le management, etc. Et j'ai moins donné de place et de temps à la connexion avec l'audience et j'ai moins donné de place et de temps à la création de contenu. Et j'en suis arrivée à des moments où la création de contenu devenait une tâche en plus de ma to-do list déjà énorme, que du coup j'y consacrais moins de temps, moins de créativité, et du coup je trouvais que non seulement ça devenait... compliqué pour moi parce que je me sentais constamment dans le rush et je trouvais aussi que le niveau de qualité baissait beaucoup. Et aujourd'hui, je me suis vraiment tirée une vraie sonnette d'alarme dans la tête en me disant, mais en fait, Aline, tu es en train de perdre ce qui fait l'essence de ton business, ce qui fait l'essence du fait que ça a fonctionné. Et je suis tiraillée, en tout cas, j'étais tiraillée entre le qu'est-ce qui est vraiment l'essence de mon business et que je ne dois pas lâcher quel que soit mon niveau de croissance et qu'est-ce qui est au contraire quelque chose qui... Oui, certes, ça m'a emmenée jusqu'à un certain point, mais il faut aussi en savoir faire le deuil pour incarner la leader que je dois être pour passer au prochain stade avec le business. Et parfois, ce n'est pas toujours facile de faire la différence entre qu'est-ce que je dois conserver de ma genèse et qui va m'aider à aller encore plus loin dans mon projet et qu'est-ce qui a contribué à ma montée en puissance dans mon entreprise mais qui, aujourd'hui, me ralentit et que je dois laisser pour incarner la prochaine facette de moi. Et je me suis beaucoup posé la question par rapport à, un, le lien que j'entretiens avec l'audience. Par exemple, est-ce que c'est toujours utile pour moi de répondre à tous les messages que je reçois ? Et deux, par rapport à la création de contenu, est-ce que c'est toujours OK de passer autant de temps sur la création de contenu ? Ou est-ce que je suis censée en passer moins parce que mon rôle est différent aujourd'hui ? Eh bien, pour y avoir énormément réfléchi, j'ai l'impression de faire ma thérapie avec vous dans cet épisode de podcast, mais c'est vraiment pour que vous compreniez ma réflexion. Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense aujourd'hui que sur ces deux aspects-là, c'est des choses que je dois conserver parce que c'est des choses qui me nourrissent, c'est des choses qui me rendent heureuse, c'est des choses où j'observe un vrai retour, c'est des choses qui pour moi sont fluides, sont faciles à mettre en place. Bref, je ne me verrai pas sacrifier cette partie et ces tâches-là. pour de la croissance, et j'en viens même à me dire, et ça c'était peut-être la conclusion de ma réflexion, c'était, je veux de la croissance, mais je ne veux pas d'une croissance sans ces éléments-là. Ce n'est pas moi, ça ne me correspond pas. Sauf qu'il m'a fallu des mois et des mois de réflexion avant d'en arriver à cette conclusion qui pourtant a l'air très bête. Donc, tout ça pour vous dire, ce qui fait votre particularité, votre zone de génie, c'est des choses que vous devez conserver tout le temps, que vous devez protéger et chérir, et faire du temps pour ça, quel que soit le niveau. de croissance de votre business. Il y a des choses que vous allez être amenés à lâcher, à transformer pour pouvoir passer au stade supérieur dans votre business, mais il y a aussi des choses qu'il faut savoir identifier et conserver tout du long parce qu'elles font votre identité, votre différenciation et l'unicité aussi de votre business. Et enfin, j'arrive à la dixième et dernière leçon apprise de ces dix années d'entrepreneuriat, qui est de toujours, toujours, toujours écouter son intuition. C'est le conseil de base qu'on voit, je pense, un peu de partout sur les réseaux sociaux, dans les concepts de développement personnel. Mais je peux vous dire qu'en dix ans, à chaque fois que je décide de ne pas écouter mon intuition, je le regrette. À chaque fois. Et je peux vous dire que comme je suis une vraie tête brûlée, très souvent, j'en fais l'expérience. Je veux faire un truc, mon intuition me dit non. j'y vais quand même, je me plante et je me dis, on me propose une opportunité, mon intuition me dit non, j'y vais quand même, je n'ai pas envie de déplaire à la personne en face et je m'en mors les doigts. Et en fait, il y a tellement de choses, mais au quotidien, où je décide consciemment de ne pas écouter mon intuition et où en fait, derrière, je m'en mors les doigts, même encore aujourd'hui. Donc, entendre vous dire que ça fait dix ans que je suis en train d'apprendre cette leçon. Donc, petit message pour vous tous, apprenez à écouter votre intuition. Évidemment aussi, apprenez à faire la différence entre peur, et intuition, parce que parfois les deux se mélangent un petit peu. Voilà les amis pour ces 10 leçons à présent 10 ans d'entrepreneuriat. Je pourrais en partager encore des dizaines et des dizaines parce que j'ai l'impression que chaque jour apporte son lot de leçons. Je m'arrêterai là pour cette fois-ci. Mais en tout cas, sachez que j'ai l'impression d'être un dinosaure à présent, mais un dinosaure bien accompagné avec vous tous sur le podcast. Merci d'être toujours aussi nombreux à écouter les épisodes, à me faire vos retours, vos feedbacks, à commenter aussi. J'en vois beaucoup en ce moment qui laissent notes et commentaires sur la plateforme d'écoute. Merci beaucoup pour ça. Merci pour ce cadeau. et à vous tous je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée après-midi, nuit, où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye tout le monde !

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