304. Les 5 leçons de 2024 (ma pire année d’entrepreneuse) cover
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J'peux Pas J'ai Business par TheBBoost

304. Les 5 leçons de 2024 (ma pire année d’entrepreneuse)

304. Les 5 leçons de 2024 (ma pire année d’entrepreneuse)

23min |30/12/2024
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J'peux Pas J'ai Business par TheBBoost

304. Les 5 leçons de 2024 (ma pire année d’entrepreneuse)

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23min |30/12/2024
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Description

Apprendre à demander de l'aide, ne pas procrastiner une décision importante, savoir dire "stop" quand c'est nécessaire, mieux gérer ses finances ... 2024 a été une année forte en émotion et pleine d'apprentissages côté TheBBoost (et ne m'a pas laissée indemne au passage !).


Dans cet épisode de podcast je vous partage les 5 leçons que je retiens de mon année 2025 et toutes les astuces, hacks et stratégies qui m'ont aidée à traverser ces derniers mois (forts en surprises !).


Bonne écoute 🎧


✨ Épisodes recommandés :



✨ Chapitres :

  • 00:41 - Fin du générique

  • 03:10 - Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

  • 06:00 - Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

  • 12:41 - Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

  • 15:35 - Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

  • 16:45 - Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

  • 18:59 - Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

  • 19:44 - Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

  • 21:12 - Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles



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Transcription

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 304 du podcast Je peux pas, j'ai business J'espère que vous allez bien parce qu'aujourd'hui, on va débriefer de l'année 2024. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai vraiment hésité à faire cet épisode de podcast, tout simplement parce que, déjà, c'est des sujets qui sont assez difficiles à aborder. Et puis, j'avais, je ne sais pas pourquoi, cette croyance de non, mais je n'ai pas envie que les gens pensent que je vais me plaindre etc. Je ne suis pas là pour laver mon linge sale en public, blablabla. Et du coup, je me suis beaucoup retenue de faire cet épisode. Et au final, l'autre jour, mon compagnon m'a dit cette phrase qui m'a un petit peu marquée, qui m'a poussée à quand même créer cet épisode, qui était de Non, mais Aline, tu ne te rends pas compte, mais en 2024, la vie t'a mis des coups de marteau dans les dents, t'en as retiré des leçons, il faut que tu les partages. Et donc, je me suis dit Ok, je vais prendre mon courage de demain. Je ne sais pas vraiment à quoi va ressembler cet épisode, parce que ça fait des jours que j'essaie de le scripter. Et en fait, je n'arrive jamais à être vraiment... contente de la manière dont c'est tourné. Donc l'objectif pour moi avec cet épisode, c'est de 1. vous partager ce qui s'est passé pour moi cette année, les leçons que j'en retire surtout, et si vous pouvez éviter de faire les mêmes erreurs ou alors pouvoir avoir des raccourcis en cas de difficulté, là où moi, je n'en ai pas eu pour plein de raisons qu'on va pouvoir aborder après ensemble. Bref, si ça peut vous apporter quelque chose, alors je partage avec plaisir et je vais essayer de faire la balance entre être réaliste et... transparente sur ce qui s'est passé pour moi, sans pour autant tomber dans le bureau des pleurs où on va faire ouin ouin dans les chaumières parce que ce n'est pas du tout ni mon mood, ni ce que j'ai envie de vous transmettre non plus. Tout au long de l'année, j'ai plein de personnes qui sont venues me voir avec plus ou moins de bienveillance, de manière plus ou moins maladroite aussi, sur les réseaux sociaux ou même en présentiel, et qui m'ont fait des feedbacks. J'ai eu par exemple le droit à des personnes qui me disaient on ne te voit plus en story ou alors on te voit en story que quand tu as des trucs à nous vendre, ça ne va plus du tout Des personnes qui s'inquiétaient parce qu'ils me disaient je ne te vois plus passer sur les réseaux Des personnes qui me disaient je me désabonne parce que je trouve que ce que tu partages, c'est qu'il n'y a plus trop de qualité, donc en fait, bye J'ai des personnes qui sont venues me voir en présentiel en me disant Aline, c'est fou parce que sur les réseaux sociaux, tu renvoies une image un peu de dynamisme, pétillant, et en fait, en vrai, laisse tomber la grosse déprime, quoi Alors, ce n'était évidemment pas les mots qu'ils ont utilisés, mais c'était le sens qu'il y avait derrière. Et j'ai eu plein de feedbacks comme ça, qu'en fait, en vrai, je peux comprendre. Une fois mis de côté... l'ego qui a été touché par ce genre de retour. En fait, je peux comprendre pourquoi on me les a faits. Et je pense que sur le moment, il y avait de la vérité dans ces propos-là. Mais simplement, cet épisode de podcast, au-delà de vous partager les leçons que j'ai apprises sur 2024, c'est aussi l'occasion de vous expliquer ce qui s'est passé. Pourquoi est-ce que certains d'entre vous ont eu la sensation d'avoir moins l'énergie Zobibus que les années précédentes ? Et de vous dire que de toute façon, ça y est, c'est derrière moi et que 2025 arrive et qu'on va tout dépoter, à la fois vous et à la fois moi, parce que c'est un peu le mantra que je me suis fixé pour cette année. Alors du coup, pourquoi est-ce que je dis que 2024, ça a été la pire année de ma vie ? Grosso modo, qu'est-ce qui s'est passé ? Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai ressorti mon téléphone parce que je fais souvent un peu de journaling sur mon téléphone. Je prends beaucoup des notes sur les émotions que je peux ressentir à un moment T. Ça me permet de pouvoir y revenir plus tard, d'analyser ce qui s'est passé, de me souvenir de certaines choses. Et en fait, j'ai replongé dans les notes que j'avais prises cette année. Et je pense qu'elles illustrent très bien comment je me suis sentie du mois de mars 2024 quasiment au mois de septembre, octobre 2024. Donc ça a duré... une bonne partie de l'année. Et ça me fait tout drôle de vous lire ça, parce qu'à la fois, ça ravive à quel point je me sentais au fond du trou, et en même temps, j'ai une espèce de dissociation qui se crée, parce qu'aujourd'hui, comme ça va beaucoup mieux que j'ai remonté la pente, on aura l'occasion d'en reparler aussi, j'ai plus l'impression que c'est moi qui ai écrit ces paroles-là, ça me semble presque trop dramatique, alors qu'en fait, je me rends compte que sur le moment, vraiment, ça n'allait pas. J'ai noté des choses comme 2024, c'est l'année où je me suis sentie la plus moche, à la fois dehors et dedans. C'est l'année où j'ai été la moins parfaite, la moins performante. L'année où j'étais entourée et en même temps je ne me suis jamais sentie aussi seule. L'année où j'ai eu la sensation de me noyer constamment sous la pluie de choses à faire, de problèmes à régler, de demandes, de solvitations. L'année où je me suis retrouvée à pleurer plusieurs fois par jour de découragement et de fatigue pendant des mois et des mois d'affilée. L'année où j'ai dit à tout le monde que j'allais bien alors que foncièrement rien n'allait. L'année où je me suis forcée à aborder un masque où je ne me suis pas sentie moi-même. L'année où je me suis questionnée sur le moindre petit choix, où je ne suis plus arrivée à me faire confiance, où j'ai eu l'impression d'être totalement déconnectée de mon intuition, l'année où j'ai eu l'impression de me noyer, de sombrer à petit feu, de mourir doucement malgré le fait que je me débatte, et l'année où tout se délitère et tout se reconstruit trop vite pour que j'ai l'impression de maîtriser quoi que ce soit. Je vous lis ça, pas pour entretenir un espèce de voyeurisme malsain, mais vraiment pour vous dire que c'est comme ça que je me sentais à ce moment-là. Et je me souviens un peu d'avoir cette sensation de descente aux enfers pendant l'été 2024, où pour la première fois de ma vie, j'avais pris trois semaines de vacances et j'étais trop contente. Et oui, je me suis dit, ça va faire comme tout le monde le dit. En fait, la première semaine, je vais avoir du mal à déconnecter. Puis la seconde semaine, je vais vraiment bien me sentir. Et la troisième semaine... la créativité va remonter, va exploser. Et en fait, ce n'est pas du tout ça qui s'est passé. J'ai passé trois semaines au fond du trou. J'ai eu des idées très noires pour la première fois de ma vie. Vraiment, c'est parti très, très loin, cette histoire. Et au final, évidemment qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, heureusement. Et ceci pour ça que je vous fais cet épisode de podcast, pour pouvoir me concentrer sur les leçons que j'en ai tirées et pour pouvoir vous expliquer aussi un petit peu ce qui s'est passé. Alors du coup, la grande question, c'est qu'est-ce qui s'est passé pour que je me sente comme ça ? Tout a été bouleversé, tout a changé, que ce soit parfois pour le mieux, mais parfois aussi pour le pire, sur tous les pans de ma vie, que ce soit perso ou professionnel. Professionnellement parlant, ça a été l'année où déjà avec The Beboost, il y a eu beaucoup de virages qui ont été pris, beaucoup de décisions qui ont été prises, comme par exemple la refonte de mon programme signature de la BSB Academy, comme par exemple le fait qu'on faisait le dernier lancement annuel pour ensuite shifter de business model, chose qui va arriver en 2025. Et en plus de ça... par-dessus tout ça, j'ai le rachat d'une entreprise, de Postadem, qui est arrivée au milieu. Et en fait, ce rachat ne s'est pas du tout passé de la manière dont je l'avais anticipé. Sans rentrer dans les détails, il y a eu beaucoup de déconvenus. Et là où moi, j'avais organisé mon emploi du temps de manière à avoir un ou deux jours par semaine sur ce nouveau business et le reste du temps sur The Be Boost, en fait, je me suis retrouvée avec un nouveau business, Postadem en l'occurrence, qui nécessitait du travail à temps plein. Qui nécessitait vraiment que j'y travaille à temps plein. parce qu'il y avait énormément de choses à faire, à modifier, à optimiser, à relancer, etc. Et en fait, c'est là que tout a basculé. Il y a un goulot d'étranglement qui s'est créé entre mon temps, mon énergie, mon focus, ma concentration et deux business qui avaient besoin de moi à temps plein. J'ai essayé pendant quelques mois de me débattre là-dedans et j'ai littéralement coulé. Je me suis sentie entraînée vers le fond par le poids de ce nouveau business dont j'avais vraiment mal estimé le temps que ça allait me prendre. On pourra rentrer en détail peut-être dans un autre épisode de podcast sur exactement tous les détails, etc. Ce n'est pas le but ici, mais pour dire, voilà, au niveau business, il y a beaucoup de choses qui se sont passées en même temps, trop, pour un seul être humain. Et ce n'était même plus une question de déléguer, pas déléguer, etc. En fait, je me suis retrouvée empêtrée dans des problèmes fiscaux, administratifs, comptables, de gestion de business, de mauvaise appréciation du temps de travail que ça allait me demander. Je pensais que ça me demanderait une journée par semaine. Finalement, ça me demandait à temps plein. qui n'existaient pas en termes de dispo dans ma vie. Et en fait, il y a tellement de choses qui se sont entremêlées que je me suis sentie complètement submergée. Et à côté de ça, heureusement, côté perso, j'ai démarré une nouvelle relation, dont je vous parle très régulièrement dans les podcasts, un peu en fil rouge, etc. Mais une relation où je me suis retrouvée à réemménager en couple, alors que j'étais célibataire depuis 7 ans, etc. Qui crée aussi des challenges en termes de rythme de vie, en termes... de place que j'ai envie de donner à ma vie perso et tout. Donc en fait, tout a été chamboulé cette année. Il y avait tellement de choses à faire qui nécessitaient mon attention, tellement de choses urgentes et importantes qu'en fait, je me suis littéralement noyée et j'ai voulu trop en faire. Je pense que je me suis brûlée, mais pas que brûlée physiquement, parce qu'en fait, si je regarde opérationnellement le temps que j'ai travaillé sur cette année, ça reste un gros volume d'heures de travail. Mais je n'ai pas travaillé 100 heures par semaine non-stop, pas du tout. Au contraire, je pense que j'ai travaillé à peu près le même volume horaire que l'année dernière. Mais en fait, la charge mentale, la charge émotionnelle et surtout les sensations d'échec que j'ai vécues cette année m'ont brûlée mentalement et émotionnellement. Donc je pense que c'était plus un enjeu de bien-être mental et même de santé mentale qui s'est joué pour moi cette année, encore plus que le côté bien-être physique et santé physique. Donc voilà, là, si j'avais besoin de me prendre un mur pour apprendre certaines leçons, cette année 2024 a été l'année où je me suis pris les murs. Et en même temps, et en même temps... dans l'autre balance, parce qu'évidemment, ce n'était pas assez. Il fallait que je me rajoute sur la poire. Mais j'avais une énorme culpabilité aussi, parce que je me disais, mais Aline, comment est-ce que tu oses te sentir mal ? Comment est-ce que tu oses te plaindre alors qu'en fait, dans ta vie, tu as une relation extraordinaire, tu habites dans un endroit magnifique, ton business, grosso modo, il va bien, tu viens de racheter une entreprise. En fait, sur le papier, tu as tout, tout pour être heureuse. Et en fait, à quel point est-ce que tu as le droit de te plaindre ? À quel point tu as le droit de te sentir aussi mal ? Parce que, ok, de se sentir mal un jour ou deux, mais... Est-ce que faire une dépression de six mois, c'est justifié dans ton cas ? Et du coup, j'avais une double culpabilité qui s'installait par rapport à ça. Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que je sais qu'aujourd'hui, il y a cette grosse tendance depuis plusieurs années, et c'est très bien d'avoir plus d'authenticité, plus de transparence sur les réseaux sociaux. Mais je trouve que ça reste quand même un petit peu biaisé. Et en vrai, de vrai, moi aussi, je joue ce jeu-là, donc je ne suis pas là pour jeter la pierre, mais qu'il y a un espèce d'effet de mode qui s'est créé autour de l'authenticité des galères, où on partage l'authenticité sexy. et les galères sexy. C'est-à-dire que je vais me mouiller en partageant ce qui se passe bien ou pas bien pour moi, je vais être authentique et transparent, mais ça reste de manière sexy, c'est-à-dire que je partage les galères cool qui m'arrivent en mode Oh, j'ai perdu un peu de chiffre d'affaires ou alors Oh, il m'est arrivé tel bourde avec un client, mais voilà les leçons que j'en ai retirées Mais je trouve que parfois, les vraies galères de la vie qui sont brouillons, qui sont moches, qui sont, je ne sais pas, je n'ai pas le qualificatif, en fait, celle-ci, ce ne sont toujours pas les galères qu'on partage vraiment. Donc voilà. Je referme cette première partie de ce qui s'est passé, pourquoi je me suis sentie aussi mal, etc. Et encore une fois, ça me fait bizarre de vous raconter ça parce que je vais tellement mieux, et je vous raconterai juste après pourquoi, aujourd'hui que j'ai l'impression presque de dramatiser. Et en même temps, quand je relis les notes que j'ai prises dans mon téléphone, j'arrive à me souvenir des sentiments que j'avais à ce moment-là et à quel point, à quel point je me suis sentie mal. Donc, qu'est-ce qui s'est passé pour que ça aille mieux ? Eh bien, j'ai été amenée à prendre des décisions. radicales et des décisions qui ne m'ont pas fait plaisir mais des décisions qui, je m'en rends compte aujourd'hui, m'ont sauvé sur le moment. Ma décision, ça a été de cutter tout ce qui ne fonctionnait pas pour moi ou tout ce qui ne m'apportait pas de plaisir. Et je sais que j'ai fait des énormes cuts côté post-ADEME pour réduire la charge de travail que ça me demandait, réduire le nombre de campagnes qu'on lançait, le nombre de produits qu'on créait, etc. Et j'ai aussi cuté pas mal de choses côté The Beboost. Et la deuxième action qui m'a... énormément aidé à sortir un petit peu la tête de l'eau, à me sentir moins submergée, etc. Ça a été de me recentrer sur ce qui me faisait vraiment vibrer. Et je ne vais pas vous mentir, le fait de passer ce podcast en mode vidéo, donc là je fais coucou à tous ceux qui sont en train de me regarder sur YouTube, ça a été un projet qui m'a non seulement vraiment hypé, qui m'a donné énormément d'énergie, qui m'a fait kiffer, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce kiff-là, mais ça fait partie des choses qui ont contribué à me sauver. Donc un, que t'es tout. ce qui me traînait vers le fond, même si c'était des choses importantes, même si c'était des choses prioritaires, même si c'était des choses qui étaient en rapport avec ma vision, avec mes objectifs, je cut. Je cut les poids qui m'entraînent vers le fond, même si j'ai l'impression que ces poids sont importants, qu'ils sont urgents, sont prioritaires, même si j'ai l'impression que ce sont des bons poids ou des choses comme ça, je cut. Et la seconde chose, c'était me reconnecter à ce qui me fait vraiment plaisir, retrouver des projets qui me hypent et me concentrer là-dessus, même si ce ne sont pas les projets les plus prioritaires, même si ce ne sont pas les projets où sur le papier... ça devrait être la majorité de mon focus ou de mon temps, et bien ça l'est devenu quand même parce que j'en avais trop besoin. Et donc on arrive aux cinq leçons que j'ai retirées de ces, on va dire, huit mois de galère la plus totale. La première leçon que j'en ai tirée, qui est peut-être aussi la plus importante et qui a contribué aussi à me sortir de ce trou, c'était d'apprendre à demander de l'aide. Je suis quelqu'un qui ne demande jamais, jamais d'aide. Ou alors vraiment, quand je suis en souffrance au bord du chemin, en train de me vider de mon sang. Je vais dire à quelqu'un, si ça ne te dérange pas trop, peut-être que je pourrais avoir besoin de ton aide. Mais vraiment, ça m'arrache la bouche de dire j'ai besoin d'aide. Cette année, j'ai appris à demander de l'aide parce qu'en fait, je n'ai pas eu le choix. Je n'arrivais plus à m'en sortir toute seule. Une anecdote que je peux vous partager, c'est qu'à un moment sur Post-ADEME, j'étais face à une décision très importante à prendre et je ne me faisais plus confiance dans l'état de santé mentale et physique dans lequel j'étais à ce moment-là. Mais en plus de ça, de manière objective, je sentais que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour prendre les meilleures décisions. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai dressé la liste de dix personnes de mon réseau professionnel et personnel aussi, des gens en qui j'avais totalement confiance, soit parce qu'ils avaient une expertise sur la thématique de ma question, soit parce que je sais qu'ils avaient une réelle écoute et une capacité de questionnement, parce que par exemple, ils étaient coachs ou qu'ils avaient l'habitude d'accompagner, etc. Et en fait, j'ai envoyé un message à ces dix personnes et je leur ai dit, écoute, j'ai... super besoin d'aide, est-ce que tu aurais 30 minutes de ton temps à m'accorder par téléphone, en visio ou autour d'un café, j'ai une problématique j'ai besoin de ton point de vue là-dessus, j'ai besoin de ton retour d'expérience, j'ai besoin que tu me questionnes tu me changes, etc. Et ce que j'ai trouvé magnifique c'est que c'était la première fois de ma vie que je demandais de l'aide de cette manière-là ça m'en a vraiment coûté parce que j'avais l'impression de devenir un boulet qui allait vraiment être un poids pour les gens, ça allait les saouler que même s'ils allaient dire oui c'était un peu en mode à reculons, etc. Et en fait, toutes ces personnes-là et... Parmi elles, il y a des gens qui sont vraiment hyper occupés, qui ont des business qui font des millions et des millions, qui s'attendent à 300 à l'heure, qui n'ont jamais de dispo. Toutes ces personnes-là, dans les trois heures de mon message, m'ont dit Ok, je suis dispo maintenant Et j'ai ressenti, et rien que de vous en reparler, ça me fait des frissons, mais un élan d'amour et de soutien à ce moment-là. Déjà, ça a beaucoup contribué au fait de me faire me sentir mieux. Donc, au-delà de ce côté où je me suis sentie extrêmement soutenue à ce moment-là, ils ont aussi été très pertinents. dans leur retour, leur remarque. Ils ont pris le temps de m'écouter, d'écouter la situation dans laquelle j'étais, de m'aider à peser les pour et les contre, de me faire bénéficier soit de leur questionnement, soit de leur posture de coach, soit même de leur expérience passée. Et en fait, en ayant ces dix avis différents sur ma situation, ça m'a aidé, moi, à nourrir mes points de vue à moi et à pouvoir prendre les bonnes décisions. Donc ça, c'était vraiment la première leçon que je retire. J'ai appris à demander de l'aide et j'ai appris que demander de l'aide, ça ne faisait pas forcément de nous. un boulet ou un poids ou quelque chose de négatif pour les autres. Et le coup de demander l'avis à 10 personnes dans son entourage quand on a une décision importante à prendre et qu'on n'arrive pas à trancher par soi-même, franchement, je vous le conseille. C'est un petit peu un joker à sortir de sa manche une fois de temps en temps, pas trop souvent, mais c'est extrêmement efficace. La deuxième leçon que je retire de cette année 2024, c'est vraiment l'importance d'être nourrie par autre chose que son business. C'est une leçon que j'avais déjà commencé à implémenter tout doucement en 2023, mais que j'avais plutôt implémenté avec... plaisir, avec bonheur. Et là, j'ai eu l'implémentation moins agréable cette année-là. C'est que, en fait, si la seule chose dans notre quotidien qui nous nourrit en tant qu'entrepreneurs, c'est notre business, et même si notre business, c'est notre bébé, même si on mange, on boit, on respire notre business, on adore ce qu'on fait, on est passionné par ce qu'on fait, comme je le suis, en fait, le jour où vraiment ça va mal, parce qu'il y a des jours où ça ira vraiment mal, le jour où tout s'écroule, le jour où on ne se sent pas bien et que la source de ce mal-être, c'est le business, les business, la vie professionnelle. Si on n'a rien d'autre auquel se raccrocher pour continuer à exister, à s'épanouir en tant que personne, en tant qu'être humain, c'est là où potentiellement ça devient dangereux. Et le fait cette année d'avoir eu cette relation qui se développait, où mon compagnon m'a tellement soutenue, tellement écoutée, tellement épaulée, je pense que ça a contribué à m'offrir des espaces de respiration où je ne sais pas comment j'aurais fait si je n'avais pas eu ça cette année. La troisième leçon que j'en retire, c'est l'importance d'être connectée à ce qui nous donne de l'énergie. Et là, j'y terre du coup sur ce que je vous partageais tout à l'heure, sur comment est-ce que j'ai fait pour sortir un petit peu la tête de l'eau. Et je vous ai dit, en fait, j'ai retrouvé des projets qui me donnaient vraiment de l'énergie, qui me hypaient, et je m'y suis raccrochée comme une moule à son rocher, même si sur le papier, ce n'était pas le truc le plus prioritaire, le plus important, etc. Et vraiment, lorsqu'on identifie dans son business ce qui nous nourrit, ce qui nous donne de l'énergie, ce qui nous hype, il faut chérir ça comme un trésor. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça la majorité de ses journées, etc. Mais savoir que si à un moment, vous avez besoin de vous réaligner, Si à un moment, vous êtes sur une pente descendante en termes de morale, de mindset, et vous vous sentez vraiment un petit peu sombré ou complètement sous l'eau, et bien savoir vous reconnecter à ces aspects qui vous procurent tant de plaisir peut contribuer à vous sauver. Moi, en l'occurrence, ça a été la création de contenu à travers, entre autres, le projet de passer le podcast sur YouTube, et c'est vraiment la création de contenu. Et le lien avec l'audience slash la communauté The Be Boost, c'est vraiment moi ce qui m'anime et me passionne au quotidien. Si je pouvais être payée pour vous répondre et vous envoyer des messages toute la journée, franchement, je le ferais. mais sans aucune hésitation. C'est vraiment ça qui me nourrit. Et de manière contradictoire, 2024, ça a été l'année où j'ai eu le moins de temps à donner dans le lien avec l'audience et dans la création de contenu. Et je pense que ça s'est en fait ressenti. Et que quand les personnes me disaient Aline, t'es moins présente, tu réponds plus aux messages, t'es moins aux stories. En fait, c'est un petit peu de ça qui se transparaissait. Et quand je vois les stats qui ont baissé un petit peu sur le podcast, il y avait moins de trafic sur le site. En fait, oui, ça me fait chier. Mais en vrai, je ne peux pas vraiment être surprise. Parce que comme j'ai mis moins de temps dans la création de contenu, parce que j'ai fait comme je pouvais avec ce que j'avais, si je suis très pragmatique et objective, j'ai mis moins de temps dans ma création de contenu. L'état mental dans lequel j'étais a fait que les contenus étaient de moins bonne qualité. Et au final, du coup, irrémédiablement, mon business a commencé à décliner. Alors quand je dis décliner, c'est très dramatique. Il n'y a rien de dramatique derrière. En tout cas, j'ai vu les effets d'Aline qui passe moins de temps et qui met moins d'énergie dans la création de contenu. Donc... apprenez à retrouver de l'énergie dans ce qui vous nourrit, de savoir exactement quelles sont ces choses qui vous nourrit et de pouvoir avoir la force de prioriser ça lorsque vous en avez vraiment besoin. La quatrième leçon que je retiens de cette année 2024, c'est ce qu'on a peur de stopper aujourd'hui causera mille fois plus de dégâts plus tard. L'année 2024, c'était une année où j'ai beaucoup, beaucoup remis à plus tard certaines décisions importantes. J'étais dans le déni un peu parfois, j'ai joué à l'autruche sur certaines choses, etc. Et en fait, ça m'est revenu en... en pleine face, mais fois 15 000 après. Et s'il y a une chose que je ne referai pas dans les années à venir, c'est de remettre à plus tard des décisions importantes, tout simplement parce que j'ai peur de les prendre maintenant ou que ce n'est pas confortable. Parce qu'au final, non seulement on scolte la charge mentale de cette décision non prise, donc il y a quand même quelque chose qui nous tourne en tête, mais en plus de ça, généralement, ça devient de pire en pire et les dégâts en pire. Donc maintenant, je saurais stopper très vite les choses, même si la décision est dure et difficile à prendre. La cinquième leçon que je retire de 2024, c'est une leçon très positive et qui concerne mon équipe et la délégation. Il se trouve que... Cette année 2024, comme j'avais beaucoup moins de présence dans le business, parce qu'encore une fois, je faisais ce que je pouvais, comme je pouvais, avec les moyens du bord, mon équipe a vraiment step-up en termes de délégation. Les filles ont commencé à prendre des rôles et des responsabilités d'un point de vue plus stratégique, décisionnel, managérial. Et en fait, je me suis rendu compte que même si, évidemment, je déléguais bien, que j'étais contente, etc., le fait de les laisser un petit peu par défaut, parce que je ne pouvais pas faire autrement sur le moment, prendre plus de place. elles m'ont prouvé qu'elles étaient capables de faire bien plus que ce que je leur confiais déjà. Les filles, si vous écoutez cet épisode, merci à vous, vous êtes extraordinaires. Je pense que vous avez beaucoup porté le business aussi cette année. Mais c'est vraiment un moment où, parce que j'ai été forcée de plus me reposer sur mon équipe, celle-ci m'a révélé à quel point elle était prête à passer à des nouveaux paliers, des nouveaux rôles, de nouvelles responsabilités. Et je pense que dans d'autres contextes, je ne m'en serais pas rendue compte par moi-même ou alors j'aurais eu beaucoup plus de difficultés à déléguer. En ce sens-là. Donc en fait, j'ai été un peu contrainte et forcée, mais c'est pour le mieux au final. Donc la leçon pour vous que vous pouvez en retirer, c'est aussi parfois, faites confiance à votre équipe pour step up. Quand vous, vous n'avez peut-être plus les ressources temporairement de pouvoir assurer tel rôle stratégique ou alors tel rôle opérationnel dans votre business, bien souvent, les gens ont des ressources qu'on ne soupçonne pas. Et enfin, la sixième et dernière leçon que je retire cette année 2024, je ne sais plus si je vous en ai annoncé cinq ou six, mais en tout cas, vous en avez six, c'est que vraiment, je me rends compte que tout ce qui est leadership et résilience, ça se construit surtout dans les moments difficiles. Cette année, je me suis découverte des ressources en termes de résilience bien supérieures à ce que je pensais avoir en moi. Je pensais être quelqu'un de fort et de résilient, je ne pensais pas à ce point-là. Et aujourd'hui, je regarde ce qui s'est passé sur l'année 2024, je fais ma rétrospective et je me dis, OK, tout a été plus qu'imparfait. Il y a plein de choses qui n'ont pas été. J'ai compris les leçons, etc. Mais la résilience et le leadership que je me suis prouvé à moi-même et que j'ai su démontrer... dans ces moments difficiles, fait que je suis extrêmement fière de ça. En tout cas, c'est un des cadeaux que j'embarque avec moi. Donc voilà les amis, sur les six leçons que j'ai retenues de mon année 2024. J'espère que ce retour d'expérience assez brut, c'est parce qu'encore une fois, j'avais prévu toute une trame de podcast et finalement, j'y suis allée beaucoup plus au feeling que ce que j'avais prévu de faire. En tout cas, j'espère qu'il y aura des petites choses qui pourront vous servir ou vous porter aussi si vous traversez actuellement une période difficile. Et s'il y a un message supplémentaire que j'ai envie de vous faire passer, basé sur mon expérience personnelle, mais aussi de choses que je vois autour, c'est que parfois, il y a des gens, on ne soupçonne pas ce qu'ils traversent au-delà du masque qu'ils pouvaient montrer sur les réseaux sociaux. Et ce n'est pas la première fois où moi-même, de mon côté, des fois, j'envoie un message à un autre créateur ou à un entrepreneur et je n'ai pas de réponse et du coup, ça me vexe un peu. Ou alors la personne répond tous les 15 jours, donc ça me fait chier. Et en fait, avec le recul, je me dis, en fait, on ne sait pas ce qui se passe dans les... coulisses de cette personne. On ne sait pas ce qu'il se passe une fois que son ordinateur est éteint. On ne sait pas contre quel démon cette personne est en train de se battre ou quels sont les challenges qu'elle rencontre dans sa vie. Et donc, je pense que ça m'a donné plus de compassion, plus d'écoute, plus d'ouverture d'esprit envers les personnes de manière générale. Et ça m'a réappris l'humilité aussi de me dire je ne suis pas une superwoman, même s'il y a des moments où j'avais bien envie de le croire. Et que comme tout le monde, je peux parfois me prendre de sacrés coups de marteau dans les dents et que quand c'est comme ça, savoir qu'en face de moi, mes proches ne me jugent pas, ils sont là pour moi. C'est vraiment le plus beau cadeau qu'on puisse avoir. Voilà les amis, j'espère que cet épisode de podcast vous a plu, que je vous retrouve très vite dans un prochain épisode de podcast. On va parler marketing, on va parler des tendances sur les réseaux sociaux pour 2025. Vous allez voir, il y a plein de choses qui arrivent. J'ai hâte de vous sortir cette vidéo, slash cet épisode de podcast. Merci de m'avoir écoutée jusqu'ici et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !

Chapters

  • Fin du générique

    00:41

  • Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

    03:10

  • Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

    06:00

  • Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

    12:41

  • Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

    15:35

  • Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

    16:45

  • Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

    18:59

  • Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

    19:44

  • Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles

    21:12

Description

Apprendre à demander de l'aide, ne pas procrastiner une décision importante, savoir dire "stop" quand c'est nécessaire, mieux gérer ses finances ... 2024 a été une année forte en émotion et pleine d'apprentissages côté TheBBoost (et ne m'a pas laissée indemne au passage !).


Dans cet épisode de podcast je vous partage les 5 leçons que je retiens de mon année 2025 et toutes les astuces, hacks et stratégies qui m'ont aidée à traverser ces derniers mois (forts en surprises !).


Bonne écoute 🎧


✨ Épisodes recommandés :



✨ Chapitres :

  • 00:41 - Fin du générique

  • 03:10 - Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

  • 06:00 - Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

  • 12:41 - Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

  • 15:35 - Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

  • 16:45 - Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

  • 18:59 - Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

  • 19:44 - Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

  • 21:12 - Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles



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Transcription

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 304 du podcast Je peux pas, j'ai business J'espère que vous allez bien parce qu'aujourd'hui, on va débriefer de l'année 2024. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai vraiment hésité à faire cet épisode de podcast, tout simplement parce que, déjà, c'est des sujets qui sont assez difficiles à aborder. Et puis, j'avais, je ne sais pas pourquoi, cette croyance de non, mais je n'ai pas envie que les gens pensent que je vais me plaindre etc. Je ne suis pas là pour laver mon linge sale en public, blablabla. Et du coup, je me suis beaucoup retenue de faire cet épisode. Et au final, l'autre jour, mon compagnon m'a dit cette phrase qui m'a un petit peu marquée, qui m'a poussée à quand même créer cet épisode, qui était de Non, mais Aline, tu ne te rends pas compte, mais en 2024, la vie t'a mis des coups de marteau dans les dents, t'en as retiré des leçons, il faut que tu les partages. Et donc, je me suis dit Ok, je vais prendre mon courage de demain. Je ne sais pas vraiment à quoi va ressembler cet épisode, parce que ça fait des jours que j'essaie de le scripter. Et en fait, je n'arrive jamais à être vraiment... contente de la manière dont c'est tourné. Donc l'objectif pour moi avec cet épisode, c'est de 1. vous partager ce qui s'est passé pour moi cette année, les leçons que j'en retire surtout, et si vous pouvez éviter de faire les mêmes erreurs ou alors pouvoir avoir des raccourcis en cas de difficulté, là où moi, je n'en ai pas eu pour plein de raisons qu'on va pouvoir aborder après ensemble. Bref, si ça peut vous apporter quelque chose, alors je partage avec plaisir et je vais essayer de faire la balance entre être réaliste et... transparente sur ce qui s'est passé pour moi, sans pour autant tomber dans le bureau des pleurs où on va faire ouin ouin dans les chaumières parce que ce n'est pas du tout ni mon mood, ni ce que j'ai envie de vous transmettre non plus. Tout au long de l'année, j'ai plein de personnes qui sont venues me voir avec plus ou moins de bienveillance, de manière plus ou moins maladroite aussi, sur les réseaux sociaux ou même en présentiel, et qui m'ont fait des feedbacks. J'ai eu par exemple le droit à des personnes qui me disaient on ne te voit plus en story ou alors on te voit en story que quand tu as des trucs à nous vendre, ça ne va plus du tout Des personnes qui s'inquiétaient parce qu'ils me disaient je ne te vois plus passer sur les réseaux Des personnes qui me disaient je me désabonne parce que je trouve que ce que tu partages, c'est qu'il n'y a plus trop de qualité, donc en fait, bye J'ai des personnes qui sont venues me voir en présentiel en me disant Aline, c'est fou parce que sur les réseaux sociaux, tu renvoies une image un peu de dynamisme, pétillant, et en fait, en vrai, laisse tomber la grosse déprime, quoi Alors, ce n'était évidemment pas les mots qu'ils ont utilisés, mais c'était le sens qu'il y avait derrière. Et j'ai eu plein de feedbacks comme ça, qu'en fait, en vrai, je peux comprendre. Une fois mis de côté... l'ego qui a été touché par ce genre de retour. En fait, je peux comprendre pourquoi on me les a faits. Et je pense que sur le moment, il y avait de la vérité dans ces propos-là. Mais simplement, cet épisode de podcast, au-delà de vous partager les leçons que j'ai apprises sur 2024, c'est aussi l'occasion de vous expliquer ce qui s'est passé. Pourquoi est-ce que certains d'entre vous ont eu la sensation d'avoir moins l'énergie Zobibus que les années précédentes ? Et de vous dire que de toute façon, ça y est, c'est derrière moi et que 2025 arrive et qu'on va tout dépoter, à la fois vous et à la fois moi, parce que c'est un peu le mantra que je me suis fixé pour cette année. Alors du coup, pourquoi est-ce que je dis que 2024, ça a été la pire année de ma vie ? Grosso modo, qu'est-ce qui s'est passé ? Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai ressorti mon téléphone parce que je fais souvent un peu de journaling sur mon téléphone. Je prends beaucoup des notes sur les émotions que je peux ressentir à un moment T. Ça me permet de pouvoir y revenir plus tard, d'analyser ce qui s'est passé, de me souvenir de certaines choses. Et en fait, j'ai replongé dans les notes que j'avais prises cette année. Et je pense qu'elles illustrent très bien comment je me suis sentie du mois de mars 2024 quasiment au mois de septembre, octobre 2024. Donc ça a duré... une bonne partie de l'année. Et ça me fait tout drôle de vous lire ça, parce qu'à la fois, ça ravive à quel point je me sentais au fond du trou, et en même temps, j'ai une espèce de dissociation qui se crée, parce qu'aujourd'hui, comme ça va beaucoup mieux que j'ai remonté la pente, on aura l'occasion d'en reparler aussi, j'ai plus l'impression que c'est moi qui ai écrit ces paroles-là, ça me semble presque trop dramatique, alors qu'en fait, je me rends compte que sur le moment, vraiment, ça n'allait pas. J'ai noté des choses comme 2024, c'est l'année où je me suis sentie la plus moche, à la fois dehors et dedans. C'est l'année où j'ai été la moins parfaite, la moins performante. L'année où j'étais entourée et en même temps je ne me suis jamais sentie aussi seule. L'année où j'ai eu la sensation de me noyer constamment sous la pluie de choses à faire, de problèmes à régler, de demandes, de solvitations. L'année où je me suis retrouvée à pleurer plusieurs fois par jour de découragement et de fatigue pendant des mois et des mois d'affilée. L'année où j'ai dit à tout le monde que j'allais bien alors que foncièrement rien n'allait. L'année où je me suis forcée à aborder un masque où je ne me suis pas sentie moi-même. L'année où je me suis questionnée sur le moindre petit choix, où je ne suis plus arrivée à me faire confiance, où j'ai eu l'impression d'être totalement déconnectée de mon intuition, l'année où j'ai eu l'impression de me noyer, de sombrer à petit feu, de mourir doucement malgré le fait que je me débatte, et l'année où tout se délitère et tout se reconstruit trop vite pour que j'ai l'impression de maîtriser quoi que ce soit. Je vous lis ça, pas pour entretenir un espèce de voyeurisme malsain, mais vraiment pour vous dire que c'est comme ça que je me sentais à ce moment-là. Et je me souviens un peu d'avoir cette sensation de descente aux enfers pendant l'été 2024, où pour la première fois de ma vie, j'avais pris trois semaines de vacances et j'étais trop contente. Et oui, je me suis dit, ça va faire comme tout le monde le dit. En fait, la première semaine, je vais avoir du mal à déconnecter. Puis la seconde semaine, je vais vraiment bien me sentir. Et la troisième semaine... la créativité va remonter, va exploser. Et en fait, ce n'est pas du tout ça qui s'est passé. J'ai passé trois semaines au fond du trou. J'ai eu des idées très noires pour la première fois de ma vie. Vraiment, c'est parti très, très loin, cette histoire. Et au final, évidemment qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, heureusement. Et ceci pour ça que je vous fais cet épisode de podcast, pour pouvoir me concentrer sur les leçons que j'en ai tirées et pour pouvoir vous expliquer aussi un petit peu ce qui s'est passé. Alors du coup, la grande question, c'est qu'est-ce qui s'est passé pour que je me sente comme ça ? Tout a été bouleversé, tout a changé, que ce soit parfois pour le mieux, mais parfois aussi pour le pire, sur tous les pans de ma vie, que ce soit perso ou professionnel. Professionnellement parlant, ça a été l'année où déjà avec The Beboost, il y a eu beaucoup de virages qui ont été pris, beaucoup de décisions qui ont été prises, comme par exemple la refonte de mon programme signature de la BSB Academy, comme par exemple le fait qu'on faisait le dernier lancement annuel pour ensuite shifter de business model, chose qui va arriver en 2025. Et en plus de ça... par-dessus tout ça, j'ai le rachat d'une entreprise, de Postadem, qui est arrivée au milieu. Et en fait, ce rachat ne s'est pas du tout passé de la manière dont je l'avais anticipé. Sans rentrer dans les détails, il y a eu beaucoup de déconvenus. Et là où moi, j'avais organisé mon emploi du temps de manière à avoir un ou deux jours par semaine sur ce nouveau business et le reste du temps sur The Be Boost, en fait, je me suis retrouvée avec un nouveau business, Postadem en l'occurrence, qui nécessitait du travail à temps plein. Qui nécessitait vraiment que j'y travaille à temps plein. parce qu'il y avait énormément de choses à faire, à modifier, à optimiser, à relancer, etc. Et en fait, c'est là que tout a basculé. Il y a un goulot d'étranglement qui s'est créé entre mon temps, mon énergie, mon focus, ma concentration et deux business qui avaient besoin de moi à temps plein. J'ai essayé pendant quelques mois de me débattre là-dedans et j'ai littéralement coulé. Je me suis sentie entraînée vers le fond par le poids de ce nouveau business dont j'avais vraiment mal estimé le temps que ça allait me prendre. On pourra rentrer en détail peut-être dans un autre épisode de podcast sur exactement tous les détails, etc. Ce n'est pas le but ici, mais pour dire, voilà, au niveau business, il y a beaucoup de choses qui se sont passées en même temps, trop, pour un seul être humain. Et ce n'était même plus une question de déléguer, pas déléguer, etc. En fait, je me suis retrouvée empêtrée dans des problèmes fiscaux, administratifs, comptables, de gestion de business, de mauvaise appréciation du temps de travail que ça allait me demander. Je pensais que ça me demanderait une journée par semaine. Finalement, ça me demandait à temps plein. qui n'existaient pas en termes de dispo dans ma vie. Et en fait, il y a tellement de choses qui se sont entremêlées que je me suis sentie complètement submergée. Et à côté de ça, heureusement, côté perso, j'ai démarré une nouvelle relation, dont je vous parle très régulièrement dans les podcasts, un peu en fil rouge, etc. Mais une relation où je me suis retrouvée à réemménager en couple, alors que j'étais célibataire depuis 7 ans, etc. Qui crée aussi des challenges en termes de rythme de vie, en termes... de place que j'ai envie de donner à ma vie perso et tout. Donc en fait, tout a été chamboulé cette année. Il y avait tellement de choses à faire qui nécessitaient mon attention, tellement de choses urgentes et importantes qu'en fait, je me suis littéralement noyée et j'ai voulu trop en faire. Je pense que je me suis brûlée, mais pas que brûlée physiquement, parce qu'en fait, si je regarde opérationnellement le temps que j'ai travaillé sur cette année, ça reste un gros volume d'heures de travail. Mais je n'ai pas travaillé 100 heures par semaine non-stop, pas du tout. Au contraire, je pense que j'ai travaillé à peu près le même volume horaire que l'année dernière. Mais en fait, la charge mentale, la charge émotionnelle et surtout les sensations d'échec que j'ai vécues cette année m'ont brûlée mentalement et émotionnellement. Donc je pense que c'était plus un enjeu de bien-être mental et même de santé mentale qui s'est joué pour moi cette année, encore plus que le côté bien-être physique et santé physique. Donc voilà, là, si j'avais besoin de me prendre un mur pour apprendre certaines leçons, cette année 2024 a été l'année où je me suis pris les murs. Et en même temps, et en même temps... dans l'autre balance, parce qu'évidemment, ce n'était pas assez. Il fallait que je me rajoute sur la poire. Mais j'avais une énorme culpabilité aussi, parce que je me disais, mais Aline, comment est-ce que tu oses te sentir mal ? Comment est-ce que tu oses te plaindre alors qu'en fait, dans ta vie, tu as une relation extraordinaire, tu habites dans un endroit magnifique, ton business, grosso modo, il va bien, tu viens de racheter une entreprise. En fait, sur le papier, tu as tout, tout pour être heureuse. Et en fait, à quel point est-ce que tu as le droit de te plaindre ? À quel point tu as le droit de te sentir aussi mal ? Parce que, ok, de se sentir mal un jour ou deux, mais... Est-ce que faire une dépression de six mois, c'est justifié dans ton cas ? Et du coup, j'avais une double culpabilité qui s'installait par rapport à ça. Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que je sais qu'aujourd'hui, il y a cette grosse tendance depuis plusieurs années, et c'est très bien d'avoir plus d'authenticité, plus de transparence sur les réseaux sociaux. Mais je trouve que ça reste quand même un petit peu biaisé. Et en vrai, de vrai, moi aussi, je joue ce jeu-là, donc je ne suis pas là pour jeter la pierre, mais qu'il y a un espèce d'effet de mode qui s'est créé autour de l'authenticité des galères, où on partage l'authenticité sexy. et les galères sexy. C'est-à-dire que je vais me mouiller en partageant ce qui se passe bien ou pas bien pour moi, je vais être authentique et transparent, mais ça reste de manière sexy, c'est-à-dire que je partage les galères cool qui m'arrivent en mode Oh, j'ai perdu un peu de chiffre d'affaires ou alors Oh, il m'est arrivé tel bourde avec un client, mais voilà les leçons que j'en ai retirées Mais je trouve que parfois, les vraies galères de la vie qui sont brouillons, qui sont moches, qui sont, je ne sais pas, je n'ai pas le qualificatif, en fait, celle-ci, ce ne sont toujours pas les galères qu'on partage vraiment. Donc voilà. Je referme cette première partie de ce qui s'est passé, pourquoi je me suis sentie aussi mal, etc. Et encore une fois, ça me fait bizarre de vous raconter ça parce que je vais tellement mieux, et je vous raconterai juste après pourquoi, aujourd'hui que j'ai l'impression presque de dramatiser. Et en même temps, quand je relis les notes que j'ai prises dans mon téléphone, j'arrive à me souvenir des sentiments que j'avais à ce moment-là et à quel point, à quel point je me suis sentie mal. Donc, qu'est-ce qui s'est passé pour que ça aille mieux ? Eh bien, j'ai été amenée à prendre des décisions. radicales et des décisions qui ne m'ont pas fait plaisir mais des décisions qui, je m'en rends compte aujourd'hui, m'ont sauvé sur le moment. Ma décision, ça a été de cutter tout ce qui ne fonctionnait pas pour moi ou tout ce qui ne m'apportait pas de plaisir. Et je sais que j'ai fait des énormes cuts côté post-ADEME pour réduire la charge de travail que ça me demandait, réduire le nombre de campagnes qu'on lançait, le nombre de produits qu'on créait, etc. Et j'ai aussi cuté pas mal de choses côté The Beboost. Et la deuxième action qui m'a... énormément aidé à sortir un petit peu la tête de l'eau, à me sentir moins submergée, etc. Ça a été de me recentrer sur ce qui me faisait vraiment vibrer. Et je ne vais pas vous mentir, le fait de passer ce podcast en mode vidéo, donc là je fais coucou à tous ceux qui sont en train de me regarder sur YouTube, ça a été un projet qui m'a non seulement vraiment hypé, qui m'a donné énormément d'énergie, qui m'a fait kiffer, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce kiff-là, mais ça fait partie des choses qui ont contribué à me sauver. Donc un, que t'es tout. ce qui me traînait vers le fond, même si c'était des choses importantes, même si c'était des choses prioritaires, même si c'était des choses qui étaient en rapport avec ma vision, avec mes objectifs, je cut. Je cut les poids qui m'entraînent vers le fond, même si j'ai l'impression que ces poids sont importants, qu'ils sont urgents, sont prioritaires, même si j'ai l'impression que ce sont des bons poids ou des choses comme ça, je cut. Et la seconde chose, c'était me reconnecter à ce qui me fait vraiment plaisir, retrouver des projets qui me hypent et me concentrer là-dessus, même si ce ne sont pas les projets les plus prioritaires, même si ce ne sont pas les projets où sur le papier... ça devrait être la majorité de mon focus ou de mon temps, et bien ça l'est devenu quand même parce que j'en avais trop besoin. Et donc on arrive aux cinq leçons que j'ai retirées de ces, on va dire, huit mois de galère la plus totale. La première leçon que j'en ai tirée, qui est peut-être aussi la plus importante et qui a contribué aussi à me sortir de ce trou, c'était d'apprendre à demander de l'aide. Je suis quelqu'un qui ne demande jamais, jamais d'aide. Ou alors vraiment, quand je suis en souffrance au bord du chemin, en train de me vider de mon sang. Je vais dire à quelqu'un, si ça ne te dérange pas trop, peut-être que je pourrais avoir besoin de ton aide. Mais vraiment, ça m'arrache la bouche de dire j'ai besoin d'aide. Cette année, j'ai appris à demander de l'aide parce qu'en fait, je n'ai pas eu le choix. Je n'arrivais plus à m'en sortir toute seule. Une anecdote que je peux vous partager, c'est qu'à un moment sur Post-ADEME, j'étais face à une décision très importante à prendre et je ne me faisais plus confiance dans l'état de santé mentale et physique dans lequel j'étais à ce moment-là. Mais en plus de ça, de manière objective, je sentais que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour prendre les meilleures décisions. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai dressé la liste de dix personnes de mon réseau professionnel et personnel aussi, des gens en qui j'avais totalement confiance, soit parce qu'ils avaient une expertise sur la thématique de ma question, soit parce que je sais qu'ils avaient une réelle écoute et une capacité de questionnement, parce que par exemple, ils étaient coachs ou qu'ils avaient l'habitude d'accompagner, etc. Et en fait, j'ai envoyé un message à ces dix personnes et je leur ai dit, écoute, j'ai... super besoin d'aide, est-ce que tu aurais 30 minutes de ton temps à m'accorder par téléphone, en visio ou autour d'un café, j'ai une problématique j'ai besoin de ton point de vue là-dessus, j'ai besoin de ton retour d'expérience, j'ai besoin que tu me questionnes tu me changes, etc. Et ce que j'ai trouvé magnifique c'est que c'était la première fois de ma vie que je demandais de l'aide de cette manière-là ça m'en a vraiment coûté parce que j'avais l'impression de devenir un boulet qui allait vraiment être un poids pour les gens, ça allait les saouler que même s'ils allaient dire oui c'était un peu en mode à reculons, etc. Et en fait, toutes ces personnes-là et... Parmi elles, il y a des gens qui sont vraiment hyper occupés, qui ont des business qui font des millions et des millions, qui s'attendent à 300 à l'heure, qui n'ont jamais de dispo. Toutes ces personnes-là, dans les trois heures de mon message, m'ont dit Ok, je suis dispo maintenant Et j'ai ressenti, et rien que de vous en reparler, ça me fait des frissons, mais un élan d'amour et de soutien à ce moment-là. Déjà, ça a beaucoup contribué au fait de me faire me sentir mieux. Donc, au-delà de ce côté où je me suis sentie extrêmement soutenue à ce moment-là, ils ont aussi été très pertinents. dans leur retour, leur remarque. Ils ont pris le temps de m'écouter, d'écouter la situation dans laquelle j'étais, de m'aider à peser les pour et les contre, de me faire bénéficier soit de leur questionnement, soit de leur posture de coach, soit même de leur expérience passée. Et en fait, en ayant ces dix avis différents sur ma situation, ça m'a aidé, moi, à nourrir mes points de vue à moi et à pouvoir prendre les bonnes décisions. Donc ça, c'était vraiment la première leçon que je retire. J'ai appris à demander de l'aide et j'ai appris que demander de l'aide, ça ne faisait pas forcément de nous. un boulet ou un poids ou quelque chose de négatif pour les autres. Et le coup de demander l'avis à 10 personnes dans son entourage quand on a une décision importante à prendre et qu'on n'arrive pas à trancher par soi-même, franchement, je vous le conseille. C'est un petit peu un joker à sortir de sa manche une fois de temps en temps, pas trop souvent, mais c'est extrêmement efficace. La deuxième leçon que je retire de cette année 2024, c'est vraiment l'importance d'être nourrie par autre chose que son business. C'est une leçon que j'avais déjà commencé à implémenter tout doucement en 2023, mais que j'avais plutôt implémenté avec... plaisir, avec bonheur. Et là, j'ai eu l'implémentation moins agréable cette année-là. C'est que, en fait, si la seule chose dans notre quotidien qui nous nourrit en tant qu'entrepreneurs, c'est notre business, et même si notre business, c'est notre bébé, même si on mange, on boit, on respire notre business, on adore ce qu'on fait, on est passionné par ce qu'on fait, comme je le suis, en fait, le jour où vraiment ça va mal, parce qu'il y a des jours où ça ira vraiment mal, le jour où tout s'écroule, le jour où on ne se sent pas bien et que la source de ce mal-être, c'est le business, les business, la vie professionnelle. Si on n'a rien d'autre auquel se raccrocher pour continuer à exister, à s'épanouir en tant que personne, en tant qu'être humain, c'est là où potentiellement ça devient dangereux. Et le fait cette année d'avoir eu cette relation qui se développait, où mon compagnon m'a tellement soutenue, tellement écoutée, tellement épaulée, je pense que ça a contribué à m'offrir des espaces de respiration où je ne sais pas comment j'aurais fait si je n'avais pas eu ça cette année. La troisième leçon que j'en retire, c'est l'importance d'être connectée à ce qui nous donne de l'énergie. Et là, j'y terre du coup sur ce que je vous partageais tout à l'heure, sur comment est-ce que j'ai fait pour sortir un petit peu la tête de l'eau. Et je vous ai dit, en fait, j'ai retrouvé des projets qui me donnaient vraiment de l'énergie, qui me hypaient, et je m'y suis raccrochée comme une moule à son rocher, même si sur le papier, ce n'était pas le truc le plus prioritaire, le plus important, etc. Et vraiment, lorsqu'on identifie dans son business ce qui nous nourrit, ce qui nous donne de l'énergie, ce qui nous hype, il faut chérir ça comme un trésor. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça la majorité de ses journées, etc. Mais savoir que si à un moment, vous avez besoin de vous réaligner, Si à un moment, vous êtes sur une pente descendante en termes de morale, de mindset, et vous vous sentez vraiment un petit peu sombré ou complètement sous l'eau, et bien savoir vous reconnecter à ces aspects qui vous procurent tant de plaisir peut contribuer à vous sauver. Moi, en l'occurrence, ça a été la création de contenu à travers, entre autres, le projet de passer le podcast sur YouTube, et c'est vraiment la création de contenu. Et le lien avec l'audience slash la communauté The Be Boost, c'est vraiment moi ce qui m'anime et me passionne au quotidien. Si je pouvais être payée pour vous répondre et vous envoyer des messages toute la journée, franchement, je le ferais. mais sans aucune hésitation. C'est vraiment ça qui me nourrit. Et de manière contradictoire, 2024, ça a été l'année où j'ai eu le moins de temps à donner dans le lien avec l'audience et dans la création de contenu. Et je pense que ça s'est en fait ressenti. Et que quand les personnes me disaient Aline, t'es moins présente, tu réponds plus aux messages, t'es moins aux stories. En fait, c'est un petit peu de ça qui se transparaissait. Et quand je vois les stats qui ont baissé un petit peu sur le podcast, il y avait moins de trafic sur le site. En fait, oui, ça me fait chier. Mais en vrai, je ne peux pas vraiment être surprise. Parce que comme j'ai mis moins de temps dans la création de contenu, parce que j'ai fait comme je pouvais avec ce que j'avais, si je suis très pragmatique et objective, j'ai mis moins de temps dans ma création de contenu. L'état mental dans lequel j'étais a fait que les contenus étaient de moins bonne qualité. Et au final, du coup, irrémédiablement, mon business a commencé à décliner. Alors quand je dis décliner, c'est très dramatique. Il n'y a rien de dramatique derrière. En tout cas, j'ai vu les effets d'Aline qui passe moins de temps et qui met moins d'énergie dans la création de contenu. Donc... apprenez à retrouver de l'énergie dans ce qui vous nourrit, de savoir exactement quelles sont ces choses qui vous nourrit et de pouvoir avoir la force de prioriser ça lorsque vous en avez vraiment besoin. La quatrième leçon que je retiens de cette année 2024, c'est ce qu'on a peur de stopper aujourd'hui causera mille fois plus de dégâts plus tard. L'année 2024, c'était une année où j'ai beaucoup, beaucoup remis à plus tard certaines décisions importantes. J'étais dans le déni un peu parfois, j'ai joué à l'autruche sur certaines choses, etc. Et en fait, ça m'est revenu en... en pleine face, mais fois 15 000 après. Et s'il y a une chose que je ne referai pas dans les années à venir, c'est de remettre à plus tard des décisions importantes, tout simplement parce que j'ai peur de les prendre maintenant ou que ce n'est pas confortable. Parce qu'au final, non seulement on scolte la charge mentale de cette décision non prise, donc il y a quand même quelque chose qui nous tourne en tête, mais en plus de ça, généralement, ça devient de pire en pire et les dégâts en pire. Donc maintenant, je saurais stopper très vite les choses, même si la décision est dure et difficile à prendre. La cinquième leçon que je retire de 2024, c'est une leçon très positive et qui concerne mon équipe et la délégation. Il se trouve que... Cette année 2024, comme j'avais beaucoup moins de présence dans le business, parce qu'encore une fois, je faisais ce que je pouvais, comme je pouvais, avec les moyens du bord, mon équipe a vraiment step-up en termes de délégation. Les filles ont commencé à prendre des rôles et des responsabilités d'un point de vue plus stratégique, décisionnel, managérial. Et en fait, je me suis rendu compte que même si, évidemment, je déléguais bien, que j'étais contente, etc., le fait de les laisser un petit peu par défaut, parce que je ne pouvais pas faire autrement sur le moment, prendre plus de place. elles m'ont prouvé qu'elles étaient capables de faire bien plus que ce que je leur confiais déjà. Les filles, si vous écoutez cet épisode, merci à vous, vous êtes extraordinaires. Je pense que vous avez beaucoup porté le business aussi cette année. Mais c'est vraiment un moment où, parce que j'ai été forcée de plus me reposer sur mon équipe, celle-ci m'a révélé à quel point elle était prête à passer à des nouveaux paliers, des nouveaux rôles, de nouvelles responsabilités. Et je pense que dans d'autres contextes, je ne m'en serais pas rendue compte par moi-même ou alors j'aurais eu beaucoup plus de difficultés à déléguer. En ce sens-là. Donc en fait, j'ai été un peu contrainte et forcée, mais c'est pour le mieux au final. Donc la leçon pour vous que vous pouvez en retirer, c'est aussi parfois, faites confiance à votre équipe pour step up. Quand vous, vous n'avez peut-être plus les ressources temporairement de pouvoir assurer tel rôle stratégique ou alors tel rôle opérationnel dans votre business, bien souvent, les gens ont des ressources qu'on ne soupçonne pas. Et enfin, la sixième et dernière leçon que je retire cette année 2024, je ne sais plus si je vous en ai annoncé cinq ou six, mais en tout cas, vous en avez six, c'est que vraiment, je me rends compte que tout ce qui est leadership et résilience, ça se construit surtout dans les moments difficiles. Cette année, je me suis découverte des ressources en termes de résilience bien supérieures à ce que je pensais avoir en moi. Je pensais être quelqu'un de fort et de résilient, je ne pensais pas à ce point-là. Et aujourd'hui, je regarde ce qui s'est passé sur l'année 2024, je fais ma rétrospective et je me dis, OK, tout a été plus qu'imparfait. Il y a plein de choses qui n'ont pas été. J'ai compris les leçons, etc. Mais la résilience et le leadership que je me suis prouvé à moi-même et que j'ai su démontrer... dans ces moments difficiles, fait que je suis extrêmement fière de ça. En tout cas, c'est un des cadeaux que j'embarque avec moi. Donc voilà les amis, sur les six leçons que j'ai retenues de mon année 2024. J'espère que ce retour d'expérience assez brut, c'est parce qu'encore une fois, j'avais prévu toute une trame de podcast et finalement, j'y suis allée beaucoup plus au feeling que ce que j'avais prévu de faire. En tout cas, j'espère qu'il y aura des petites choses qui pourront vous servir ou vous porter aussi si vous traversez actuellement une période difficile. Et s'il y a un message supplémentaire que j'ai envie de vous faire passer, basé sur mon expérience personnelle, mais aussi de choses que je vois autour, c'est que parfois, il y a des gens, on ne soupçonne pas ce qu'ils traversent au-delà du masque qu'ils pouvaient montrer sur les réseaux sociaux. Et ce n'est pas la première fois où moi-même, de mon côté, des fois, j'envoie un message à un autre créateur ou à un entrepreneur et je n'ai pas de réponse et du coup, ça me vexe un peu. Ou alors la personne répond tous les 15 jours, donc ça me fait chier. Et en fait, avec le recul, je me dis, en fait, on ne sait pas ce qui se passe dans les... coulisses de cette personne. On ne sait pas ce qu'il se passe une fois que son ordinateur est éteint. On ne sait pas contre quel démon cette personne est en train de se battre ou quels sont les challenges qu'elle rencontre dans sa vie. Et donc, je pense que ça m'a donné plus de compassion, plus d'écoute, plus d'ouverture d'esprit envers les personnes de manière générale. Et ça m'a réappris l'humilité aussi de me dire je ne suis pas une superwoman, même s'il y a des moments où j'avais bien envie de le croire. Et que comme tout le monde, je peux parfois me prendre de sacrés coups de marteau dans les dents et que quand c'est comme ça, savoir qu'en face de moi, mes proches ne me jugent pas, ils sont là pour moi. C'est vraiment le plus beau cadeau qu'on puisse avoir. Voilà les amis, j'espère que cet épisode de podcast vous a plu, que je vous retrouve très vite dans un prochain épisode de podcast. On va parler marketing, on va parler des tendances sur les réseaux sociaux pour 2025. Vous allez voir, il y a plein de choses qui arrivent. J'ai hâte de vous sortir cette vidéo, slash cet épisode de podcast. Merci de m'avoir écoutée jusqu'ici et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !

Chapters

  • Fin du générique

    00:41

  • Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

    03:10

  • Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

    06:00

  • Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

    12:41

  • Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

    15:35

  • Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

    16:45

  • Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

    18:59

  • Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

    19:44

  • Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles

    21:12

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Description

Apprendre à demander de l'aide, ne pas procrastiner une décision importante, savoir dire "stop" quand c'est nécessaire, mieux gérer ses finances ... 2024 a été une année forte en émotion et pleine d'apprentissages côté TheBBoost (et ne m'a pas laissée indemne au passage !).


Dans cet épisode de podcast je vous partage les 5 leçons que je retiens de mon année 2025 et toutes les astuces, hacks et stratégies qui m'ont aidée à traverser ces derniers mois (forts en surprises !).


Bonne écoute 🎧


✨ Épisodes recommandés :



✨ Chapitres :

  • 00:41 - Fin du générique

  • 03:10 - Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

  • 06:00 - Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

  • 12:41 - Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

  • 15:35 - Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

  • 16:45 - Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

  • 18:59 - Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

  • 19:44 - Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

  • 21:12 - Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles



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Transcription

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 304 du podcast Je peux pas, j'ai business J'espère que vous allez bien parce qu'aujourd'hui, on va débriefer de l'année 2024. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai vraiment hésité à faire cet épisode de podcast, tout simplement parce que, déjà, c'est des sujets qui sont assez difficiles à aborder. Et puis, j'avais, je ne sais pas pourquoi, cette croyance de non, mais je n'ai pas envie que les gens pensent que je vais me plaindre etc. Je ne suis pas là pour laver mon linge sale en public, blablabla. Et du coup, je me suis beaucoup retenue de faire cet épisode. Et au final, l'autre jour, mon compagnon m'a dit cette phrase qui m'a un petit peu marquée, qui m'a poussée à quand même créer cet épisode, qui était de Non, mais Aline, tu ne te rends pas compte, mais en 2024, la vie t'a mis des coups de marteau dans les dents, t'en as retiré des leçons, il faut que tu les partages. Et donc, je me suis dit Ok, je vais prendre mon courage de demain. Je ne sais pas vraiment à quoi va ressembler cet épisode, parce que ça fait des jours que j'essaie de le scripter. Et en fait, je n'arrive jamais à être vraiment... contente de la manière dont c'est tourné. Donc l'objectif pour moi avec cet épisode, c'est de 1. vous partager ce qui s'est passé pour moi cette année, les leçons que j'en retire surtout, et si vous pouvez éviter de faire les mêmes erreurs ou alors pouvoir avoir des raccourcis en cas de difficulté, là où moi, je n'en ai pas eu pour plein de raisons qu'on va pouvoir aborder après ensemble. Bref, si ça peut vous apporter quelque chose, alors je partage avec plaisir et je vais essayer de faire la balance entre être réaliste et... transparente sur ce qui s'est passé pour moi, sans pour autant tomber dans le bureau des pleurs où on va faire ouin ouin dans les chaumières parce que ce n'est pas du tout ni mon mood, ni ce que j'ai envie de vous transmettre non plus. Tout au long de l'année, j'ai plein de personnes qui sont venues me voir avec plus ou moins de bienveillance, de manière plus ou moins maladroite aussi, sur les réseaux sociaux ou même en présentiel, et qui m'ont fait des feedbacks. J'ai eu par exemple le droit à des personnes qui me disaient on ne te voit plus en story ou alors on te voit en story que quand tu as des trucs à nous vendre, ça ne va plus du tout Des personnes qui s'inquiétaient parce qu'ils me disaient je ne te vois plus passer sur les réseaux Des personnes qui me disaient je me désabonne parce que je trouve que ce que tu partages, c'est qu'il n'y a plus trop de qualité, donc en fait, bye J'ai des personnes qui sont venues me voir en présentiel en me disant Aline, c'est fou parce que sur les réseaux sociaux, tu renvoies une image un peu de dynamisme, pétillant, et en fait, en vrai, laisse tomber la grosse déprime, quoi Alors, ce n'était évidemment pas les mots qu'ils ont utilisés, mais c'était le sens qu'il y avait derrière. Et j'ai eu plein de feedbacks comme ça, qu'en fait, en vrai, je peux comprendre. Une fois mis de côté... l'ego qui a été touché par ce genre de retour. En fait, je peux comprendre pourquoi on me les a faits. Et je pense que sur le moment, il y avait de la vérité dans ces propos-là. Mais simplement, cet épisode de podcast, au-delà de vous partager les leçons que j'ai apprises sur 2024, c'est aussi l'occasion de vous expliquer ce qui s'est passé. Pourquoi est-ce que certains d'entre vous ont eu la sensation d'avoir moins l'énergie Zobibus que les années précédentes ? Et de vous dire que de toute façon, ça y est, c'est derrière moi et que 2025 arrive et qu'on va tout dépoter, à la fois vous et à la fois moi, parce que c'est un peu le mantra que je me suis fixé pour cette année. Alors du coup, pourquoi est-ce que je dis que 2024, ça a été la pire année de ma vie ? Grosso modo, qu'est-ce qui s'est passé ? Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai ressorti mon téléphone parce que je fais souvent un peu de journaling sur mon téléphone. Je prends beaucoup des notes sur les émotions que je peux ressentir à un moment T. Ça me permet de pouvoir y revenir plus tard, d'analyser ce qui s'est passé, de me souvenir de certaines choses. Et en fait, j'ai replongé dans les notes que j'avais prises cette année. Et je pense qu'elles illustrent très bien comment je me suis sentie du mois de mars 2024 quasiment au mois de septembre, octobre 2024. Donc ça a duré... une bonne partie de l'année. Et ça me fait tout drôle de vous lire ça, parce qu'à la fois, ça ravive à quel point je me sentais au fond du trou, et en même temps, j'ai une espèce de dissociation qui se crée, parce qu'aujourd'hui, comme ça va beaucoup mieux que j'ai remonté la pente, on aura l'occasion d'en reparler aussi, j'ai plus l'impression que c'est moi qui ai écrit ces paroles-là, ça me semble presque trop dramatique, alors qu'en fait, je me rends compte que sur le moment, vraiment, ça n'allait pas. J'ai noté des choses comme 2024, c'est l'année où je me suis sentie la plus moche, à la fois dehors et dedans. C'est l'année où j'ai été la moins parfaite, la moins performante. L'année où j'étais entourée et en même temps je ne me suis jamais sentie aussi seule. L'année où j'ai eu la sensation de me noyer constamment sous la pluie de choses à faire, de problèmes à régler, de demandes, de solvitations. L'année où je me suis retrouvée à pleurer plusieurs fois par jour de découragement et de fatigue pendant des mois et des mois d'affilée. L'année où j'ai dit à tout le monde que j'allais bien alors que foncièrement rien n'allait. L'année où je me suis forcée à aborder un masque où je ne me suis pas sentie moi-même. L'année où je me suis questionnée sur le moindre petit choix, où je ne suis plus arrivée à me faire confiance, où j'ai eu l'impression d'être totalement déconnectée de mon intuition, l'année où j'ai eu l'impression de me noyer, de sombrer à petit feu, de mourir doucement malgré le fait que je me débatte, et l'année où tout se délitère et tout se reconstruit trop vite pour que j'ai l'impression de maîtriser quoi que ce soit. Je vous lis ça, pas pour entretenir un espèce de voyeurisme malsain, mais vraiment pour vous dire que c'est comme ça que je me sentais à ce moment-là. Et je me souviens un peu d'avoir cette sensation de descente aux enfers pendant l'été 2024, où pour la première fois de ma vie, j'avais pris trois semaines de vacances et j'étais trop contente. Et oui, je me suis dit, ça va faire comme tout le monde le dit. En fait, la première semaine, je vais avoir du mal à déconnecter. Puis la seconde semaine, je vais vraiment bien me sentir. Et la troisième semaine... la créativité va remonter, va exploser. Et en fait, ce n'est pas du tout ça qui s'est passé. J'ai passé trois semaines au fond du trou. J'ai eu des idées très noires pour la première fois de ma vie. Vraiment, c'est parti très, très loin, cette histoire. Et au final, évidemment qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, heureusement. Et ceci pour ça que je vous fais cet épisode de podcast, pour pouvoir me concentrer sur les leçons que j'en ai tirées et pour pouvoir vous expliquer aussi un petit peu ce qui s'est passé. Alors du coup, la grande question, c'est qu'est-ce qui s'est passé pour que je me sente comme ça ? Tout a été bouleversé, tout a changé, que ce soit parfois pour le mieux, mais parfois aussi pour le pire, sur tous les pans de ma vie, que ce soit perso ou professionnel. Professionnellement parlant, ça a été l'année où déjà avec The Beboost, il y a eu beaucoup de virages qui ont été pris, beaucoup de décisions qui ont été prises, comme par exemple la refonte de mon programme signature de la BSB Academy, comme par exemple le fait qu'on faisait le dernier lancement annuel pour ensuite shifter de business model, chose qui va arriver en 2025. Et en plus de ça... par-dessus tout ça, j'ai le rachat d'une entreprise, de Postadem, qui est arrivée au milieu. Et en fait, ce rachat ne s'est pas du tout passé de la manière dont je l'avais anticipé. Sans rentrer dans les détails, il y a eu beaucoup de déconvenus. Et là où moi, j'avais organisé mon emploi du temps de manière à avoir un ou deux jours par semaine sur ce nouveau business et le reste du temps sur The Be Boost, en fait, je me suis retrouvée avec un nouveau business, Postadem en l'occurrence, qui nécessitait du travail à temps plein. Qui nécessitait vraiment que j'y travaille à temps plein. parce qu'il y avait énormément de choses à faire, à modifier, à optimiser, à relancer, etc. Et en fait, c'est là que tout a basculé. Il y a un goulot d'étranglement qui s'est créé entre mon temps, mon énergie, mon focus, ma concentration et deux business qui avaient besoin de moi à temps plein. J'ai essayé pendant quelques mois de me débattre là-dedans et j'ai littéralement coulé. Je me suis sentie entraînée vers le fond par le poids de ce nouveau business dont j'avais vraiment mal estimé le temps que ça allait me prendre. On pourra rentrer en détail peut-être dans un autre épisode de podcast sur exactement tous les détails, etc. Ce n'est pas le but ici, mais pour dire, voilà, au niveau business, il y a beaucoup de choses qui se sont passées en même temps, trop, pour un seul être humain. Et ce n'était même plus une question de déléguer, pas déléguer, etc. En fait, je me suis retrouvée empêtrée dans des problèmes fiscaux, administratifs, comptables, de gestion de business, de mauvaise appréciation du temps de travail que ça allait me demander. Je pensais que ça me demanderait une journée par semaine. Finalement, ça me demandait à temps plein. qui n'existaient pas en termes de dispo dans ma vie. Et en fait, il y a tellement de choses qui se sont entremêlées que je me suis sentie complètement submergée. Et à côté de ça, heureusement, côté perso, j'ai démarré une nouvelle relation, dont je vous parle très régulièrement dans les podcasts, un peu en fil rouge, etc. Mais une relation où je me suis retrouvée à réemménager en couple, alors que j'étais célibataire depuis 7 ans, etc. Qui crée aussi des challenges en termes de rythme de vie, en termes... de place que j'ai envie de donner à ma vie perso et tout. Donc en fait, tout a été chamboulé cette année. Il y avait tellement de choses à faire qui nécessitaient mon attention, tellement de choses urgentes et importantes qu'en fait, je me suis littéralement noyée et j'ai voulu trop en faire. Je pense que je me suis brûlée, mais pas que brûlée physiquement, parce qu'en fait, si je regarde opérationnellement le temps que j'ai travaillé sur cette année, ça reste un gros volume d'heures de travail. Mais je n'ai pas travaillé 100 heures par semaine non-stop, pas du tout. Au contraire, je pense que j'ai travaillé à peu près le même volume horaire que l'année dernière. Mais en fait, la charge mentale, la charge émotionnelle et surtout les sensations d'échec que j'ai vécues cette année m'ont brûlée mentalement et émotionnellement. Donc je pense que c'était plus un enjeu de bien-être mental et même de santé mentale qui s'est joué pour moi cette année, encore plus que le côté bien-être physique et santé physique. Donc voilà, là, si j'avais besoin de me prendre un mur pour apprendre certaines leçons, cette année 2024 a été l'année où je me suis pris les murs. Et en même temps, et en même temps... dans l'autre balance, parce qu'évidemment, ce n'était pas assez. Il fallait que je me rajoute sur la poire. Mais j'avais une énorme culpabilité aussi, parce que je me disais, mais Aline, comment est-ce que tu oses te sentir mal ? Comment est-ce que tu oses te plaindre alors qu'en fait, dans ta vie, tu as une relation extraordinaire, tu habites dans un endroit magnifique, ton business, grosso modo, il va bien, tu viens de racheter une entreprise. En fait, sur le papier, tu as tout, tout pour être heureuse. Et en fait, à quel point est-ce que tu as le droit de te plaindre ? À quel point tu as le droit de te sentir aussi mal ? Parce que, ok, de se sentir mal un jour ou deux, mais... Est-ce que faire une dépression de six mois, c'est justifié dans ton cas ? Et du coup, j'avais une double culpabilité qui s'installait par rapport à ça. Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que je sais qu'aujourd'hui, il y a cette grosse tendance depuis plusieurs années, et c'est très bien d'avoir plus d'authenticité, plus de transparence sur les réseaux sociaux. Mais je trouve que ça reste quand même un petit peu biaisé. Et en vrai, de vrai, moi aussi, je joue ce jeu-là, donc je ne suis pas là pour jeter la pierre, mais qu'il y a un espèce d'effet de mode qui s'est créé autour de l'authenticité des galères, où on partage l'authenticité sexy. et les galères sexy. C'est-à-dire que je vais me mouiller en partageant ce qui se passe bien ou pas bien pour moi, je vais être authentique et transparent, mais ça reste de manière sexy, c'est-à-dire que je partage les galères cool qui m'arrivent en mode Oh, j'ai perdu un peu de chiffre d'affaires ou alors Oh, il m'est arrivé tel bourde avec un client, mais voilà les leçons que j'en ai retirées Mais je trouve que parfois, les vraies galères de la vie qui sont brouillons, qui sont moches, qui sont, je ne sais pas, je n'ai pas le qualificatif, en fait, celle-ci, ce ne sont toujours pas les galères qu'on partage vraiment. Donc voilà. Je referme cette première partie de ce qui s'est passé, pourquoi je me suis sentie aussi mal, etc. Et encore une fois, ça me fait bizarre de vous raconter ça parce que je vais tellement mieux, et je vous raconterai juste après pourquoi, aujourd'hui que j'ai l'impression presque de dramatiser. Et en même temps, quand je relis les notes que j'ai prises dans mon téléphone, j'arrive à me souvenir des sentiments que j'avais à ce moment-là et à quel point, à quel point je me suis sentie mal. Donc, qu'est-ce qui s'est passé pour que ça aille mieux ? Eh bien, j'ai été amenée à prendre des décisions. radicales et des décisions qui ne m'ont pas fait plaisir mais des décisions qui, je m'en rends compte aujourd'hui, m'ont sauvé sur le moment. Ma décision, ça a été de cutter tout ce qui ne fonctionnait pas pour moi ou tout ce qui ne m'apportait pas de plaisir. Et je sais que j'ai fait des énormes cuts côté post-ADEME pour réduire la charge de travail que ça me demandait, réduire le nombre de campagnes qu'on lançait, le nombre de produits qu'on créait, etc. Et j'ai aussi cuté pas mal de choses côté The Beboost. Et la deuxième action qui m'a... énormément aidé à sortir un petit peu la tête de l'eau, à me sentir moins submergée, etc. Ça a été de me recentrer sur ce qui me faisait vraiment vibrer. Et je ne vais pas vous mentir, le fait de passer ce podcast en mode vidéo, donc là je fais coucou à tous ceux qui sont en train de me regarder sur YouTube, ça a été un projet qui m'a non seulement vraiment hypé, qui m'a donné énormément d'énergie, qui m'a fait kiffer, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce kiff-là, mais ça fait partie des choses qui ont contribué à me sauver. Donc un, que t'es tout. ce qui me traînait vers le fond, même si c'était des choses importantes, même si c'était des choses prioritaires, même si c'était des choses qui étaient en rapport avec ma vision, avec mes objectifs, je cut. Je cut les poids qui m'entraînent vers le fond, même si j'ai l'impression que ces poids sont importants, qu'ils sont urgents, sont prioritaires, même si j'ai l'impression que ce sont des bons poids ou des choses comme ça, je cut. Et la seconde chose, c'était me reconnecter à ce qui me fait vraiment plaisir, retrouver des projets qui me hypent et me concentrer là-dessus, même si ce ne sont pas les projets les plus prioritaires, même si ce ne sont pas les projets où sur le papier... ça devrait être la majorité de mon focus ou de mon temps, et bien ça l'est devenu quand même parce que j'en avais trop besoin. Et donc on arrive aux cinq leçons que j'ai retirées de ces, on va dire, huit mois de galère la plus totale. La première leçon que j'en ai tirée, qui est peut-être aussi la plus importante et qui a contribué aussi à me sortir de ce trou, c'était d'apprendre à demander de l'aide. Je suis quelqu'un qui ne demande jamais, jamais d'aide. Ou alors vraiment, quand je suis en souffrance au bord du chemin, en train de me vider de mon sang. Je vais dire à quelqu'un, si ça ne te dérange pas trop, peut-être que je pourrais avoir besoin de ton aide. Mais vraiment, ça m'arrache la bouche de dire j'ai besoin d'aide. Cette année, j'ai appris à demander de l'aide parce qu'en fait, je n'ai pas eu le choix. Je n'arrivais plus à m'en sortir toute seule. Une anecdote que je peux vous partager, c'est qu'à un moment sur Post-ADEME, j'étais face à une décision très importante à prendre et je ne me faisais plus confiance dans l'état de santé mentale et physique dans lequel j'étais à ce moment-là. Mais en plus de ça, de manière objective, je sentais que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour prendre les meilleures décisions. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai dressé la liste de dix personnes de mon réseau professionnel et personnel aussi, des gens en qui j'avais totalement confiance, soit parce qu'ils avaient une expertise sur la thématique de ma question, soit parce que je sais qu'ils avaient une réelle écoute et une capacité de questionnement, parce que par exemple, ils étaient coachs ou qu'ils avaient l'habitude d'accompagner, etc. Et en fait, j'ai envoyé un message à ces dix personnes et je leur ai dit, écoute, j'ai... super besoin d'aide, est-ce que tu aurais 30 minutes de ton temps à m'accorder par téléphone, en visio ou autour d'un café, j'ai une problématique j'ai besoin de ton point de vue là-dessus, j'ai besoin de ton retour d'expérience, j'ai besoin que tu me questionnes tu me changes, etc. Et ce que j'ai trouvé magnifique c'est que c'était la première fois de ma vie que je demandais de l'aide de cette manière-là ça m'en a vraiment coûté parce que j'avais l'impression de devenir un boulet qui allait vraiment être un poids pour les gens, ça allait les saouler que même s'ils allaient dire oui c'était un peu en mode à reculons, etc. Et en fait, toutes ces personnes-là et... Parmi elles, il y a des gens qui sont vraiment hyper occupés, qui ont des business qui font des millions et des millions, qui s'attendent à 300 à l'heure, qui n'ont jamais de dispo. Toutes ces personnes-là, dans les trois heures de mon message, m'ont dit Ok, je suis dispo maintenant Et j'ai ressenti, et rien que de vous en reparler, ça me fait des frissons, mais un élan d'amour et de soutien à ce moment-là. Déjà, ça a beaucoup contribué au fait de me faire me sentir mieux. Donc, au-delà de ce côté où je me suis sentie extrêmement soutenue à ce moment-là, ils ont aussi été très pertinents. dans leur retour, leur remarque. Ils ont pris le temps de m'écouter, d'écouter la situation dans laquelle j'étais, de m'aider à peser les pour et les contre, de me faire bénéficier soit de leur questionnement, soit de leur posture de coach, soit même de leur expérience passée. Et en fait, en ayant ces dix avis différents sur ma situation, ça m'a aidé, moi, à nourrir mes points de vue à moi et à pouvoir prendre les bonnes décisions. Donc ça, c'était vraiment la première leçon que je retire. J'ai appris à demander de l'aide et j'ai appris que demander de l'aide, ça ne faisait pas forcément de nous. un boulet ou un poids ou quelque chose de négatif pour les autres. Et le coup de demander l'avis à 10 personnes dans son entourage quand on a une décision importante à prendre et qu'on n'arrive pas à trancher par soi-même, franchement, je vous le conseille. C'est un petit peu un joker à sortir de sa manche une fois de temps en temps, pas trop souvent, mais c'est extrêmement efficace. La deuxième leçon que je retire de cette année 2024, c'est vraiment l'importance d'être nourrie par autre chose que son business. C'est une leçon que j'avais déjà commencé à implémenter tout doucement en 2023, mais que j'avais plutôt implémenté avec... plaisir, avec bonheur. Et là, j'ai eu l'implémentation moins agréable cette année-là. C'est que, en fait, si la seule chose dans notre quotidien qui nous nourrit en tant qu'entrepreneurs, c'est notre business, et même si notre business, c'est notre bébé, même si on mange, on boit, on respire notre business, on adore ce qu'on fait, on est passionné par ce qu'on fait, comme je le suis, en fait, le jour où vraiment ça va mal, parce qu'il y a des jours où ça ira vraiment mal, le jour où tout s'écroule, le jour où on ne se sent pas bien et que la source de ce mal-être, c'est le business, les business, la vie professionnelle. Si on n'a rien d'autre auquel se raccrocher pour continuer à exister, à s'épanouir en tant que personne, en tant qu'être humain, c'est là où potentiellement ça devient dangereux. Et le fait cette année d'avoir eu cette relation qui se développait, où mon compagnon m'a tellement soutenue, tellement écoutée, tellement épaulée, je pense que ça a contribué à m'offrir des espaces de respiration où je ne sais pas comment j'aurais fait si je n'avais pas eu ça cette année. La troisième leçon que j'en retire, c'est l'importance d'être connectée à ce qui nous donne de l'énergie. Et là, j'y terre du coup sur ce que je vous partageais tout à l'heure, sur comment est-ce que j'ai fait pour sortir un petit peu la tête de l'eau. Et je vous ai dit, en fait, j'ai retrouvé des projets qui me donnaient vraiment de l'énergie, qui me hypaient, et je m'y suis raccrochée comme une moule à son rocher, même si sur le papier, ce n'était pas le truc le plus prioritaire, le plus important, etc. Et vraiment, lorsqu'on identifie dans son business ce qui nous nourrit, ce qui nous donne de l'énergie, ce qui nous hype, il faut chérir ça comme un trésor. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça la majorité de ses journées, etc. Mais savoir que si à un moment, vous avez besoin de vous réaligner, Si à un moment, vous êtes sur une pente descendante en termes de morale, de mindset, et vous vous sentez vraiment un petit peu sombré ou complètement sous l'eau, et bien savoir vous reconnecter à ces aspects qui vous procurent tant de plaisir peut contribuer à vous sauver. Moi, en l'occurrence, ça a été la création de contenu à travers, entre autres, le projet de passer le podcast sur YouTube, et c'est vraiment la création de contenu. Et le lien avec l'audience slash la communauté The Be Boost, c'est vraiment moi ce qui m'anime et me passionne au quotidien. Si je pouvais être payée pour vous répondre et vous envoyer des messages toute la journée, franchement, je le ferais. mais sans aucune hésitation. C'est vraiment ça qui me nourrit. Et de manière contradictoire, 2024, ça a été l'année où j'ai eu le moins de temps à donner dans le lien avec l'audience et dans la création de contenu. Et je pense que ça s'est en fait ressenti. Et que quand les personnes me disaient Aline, t'es moins présente, tu réponds plus aux messages, t'es moins aux stories. En fait, c'est un petit peu de ça qui se transparaissait. Et quand je vois les stats qui ont baissé un petit peu sur le podcast, il y avait moins de trafic sur le site. En fait, oui, ça me fait chier. Mais en vrai, je ne peux pas vraiment être surprise. Parce que comme j'ai mis moins de temps dans la création de contenu, parce que j'ai fait comme je pouvais avec ce que j'avais, si je suis très pragmatique et objective, j'ai mis moins de temps dans ma création de contenu. L'état mental dans lequel j'étais a fait que les contenus étaient de moins bonne qualité. Et au final, du coup, irrémédiablement, mon business a commencé à décliner. Alors quand je dis décliner, c'est très dramatique. Il n'y a rien de dramatique derrière. En tout cas, j'ai vu les effets d'Aline qui passe moins de temps et qui met moins d'énergie dans la création de contenu. Donc... apprenez à retrouver de l'énergie dans ce qui vous nourrit, de savoir exactement quelles sont ces choses qui vous nourrit et de pouvoir avoir la force de prioriser ça lorsque vous en avez vraiment besoin. La quatrième leçon que je retiens de cette année 2024, c'est ce qu'on a peur de stopper aujourd'hui causera mille fois plus de dégâts plus tard. L'année 2024, c'était une année où j'ai beaucoup, beaucoup remis à plus tard certaines décisions importantes. J'étais dans le déni un peu parfois, j'ai joué à l'autruche sur certaines choses, etc. Et en fait, ça m'est revenu en... en pleine face, mais fois 15 000 après. Et s'il y a une chose que je ne referai pas dans les années à venir, c'est de remettre à plus tard des décisions importantes, tout simplement parce que j'ai peur de les prendre maintenant ou que ce n'est pas confortable. Parce qu'au final, non seulement on scolte la charge mentale de cette décision non prise, donc il y a quand même quelque chose qui nous tourne en tête, mais en plus de ça, généralement, ça devient de pire en pire et les dégâts en pire. Donc maintenant, je saurais stopper très vite les choses, même si la décision est dure et difficile à prendre. La cinquième leçon que je retire de 2024, c'est une leçon très positive et qui concerne mon équipe et la délégation. Il se trouve que... Cette année 2024, comme j'avais beaucoup moins de présence dans le business, parce qu'encore une fois, je faisais ce que je pouvais, comme je pouvais, avec les moyens du bord, mon équipe a vraiment step-up en termes de délégation. Les filles ont commencé à prendre des rôles et des responsabilités d'un point de vue plus stratégique, décisionnel, managérial. Et en fait, je me suis rendu compte que même si, évidemment, je déléguais bien, que j'étais contente, etc., le fait de les laisser un petit peu par défaut, parce que je ne pouvais pas faire autrement sur le moment, prendre plus de place. elles m'ont prouvé qu'elles étaient capables de faire bien plus que ce que je leur confiais déjà. Les filles, si vous écoutez cet épisode, merci à vous, vous êtes extraordinaires. Je pense que vous avez beaucoup porté le business aussi cette année. Mais c'est vraiment un moment où, parce que j'ai été forcée de plus me reposer sur mon équipe, celle-ci m'a révélé à quel point elle était prête à passer à des nouveaux paliers, des nouveaux rôles, de nouvelles responsabilités. Et je pense que dans d'autres contextes, je ne m'en serais pas rendue compte par moi-même ou alors j'aurais eu beaucoup plus de difficultés à déléguer. En ce sens-là. Donc en fait, j'ai été un peu contrainte et forcée, mais c'est pour le mieux au final. Donc la leçon pour vous que vous pouvez en retirer, c'est aussi parfois, faites confiance à votre équipe pour step up. Quand vous, vous n'avez peut-être plus les ressources temporairement de pouvoir assurer tel rôle stratégique ou alors tel rôle opérationnel dans votre business, bien souvent, les gens ont des ressources qu'on ne soupçonne pas. Et enfin, la sixième et dernière leçon que je retire cette année 2024, je ne sais plus si je vous en ai annoncé cinq ou six, mais en tout cas, vous en avez six, c'est que vraiment, je me rends compte que tout ce qui est leadership et résilience, ça se construit surtout dans les moments difficiles. Cette année, je me suis découverte des ressources en termes de résilience bien supérieures à ce que je pensais avoir en moi. Je pensais être quelqu'un de fort et de résilient, je ne pensais pas à ce point-là. Et aujourd'hui, je regarde ce qui s'est passé sur l'année 2024, je fais ma rétrospective et je me dis, OK, tout a été plus qu'imparfait. Il y a plein de choses qui n'ont pas été. J'ai compris les leçons, etc. Mais la résilience et le leadership que je me suis prouvé à moi-même et que j'ai su démontrer... dans ces moments difficiles, fait que je suis extrêmement fière de ça. En tout cas, c'est un des cadeaux que j'embarque avec moi. Donc voilà les amis, sur les six leçons que j'ai retenues de mon année 2024. J'espère que ce retour d'expérience assez brut, c'est parce qu'encore une fois, j'avais prévu toute une trame de podcast et finalement, j'y suis allée beaucoup plus au feeling que ce que j'avais prévu de faire. En tout cas, j'espère qu'il y aura des petites choses qui pourront vous servir ou vous porter aussi si vous traversez actuellement une période difficile. Et s'il y a un message supplémentaire que j'ai envie de vous faire passer, basé sur mon expérience personnelle, mais aussi de choses que je vois autour, c'est que parfois, il y a des gens, on ne soupçonne pas ce qu'ils traversent au-delà du masque qu'ils pouvaient montrer sur les réseaux sociaux. Et ce n'est pas la première fois où moi-même, de mon côté, des fois, j'envoie un message à un autre créateur ou à un entrepreneur et je n'ai pas de réponse et du coup, ça me vexe un peu. Ou alors la personne répond tous les 15 jours, donc ça me fait chier. Et en fait, avec le recul, je me dis, en fait, on ne sait pas ce qui se passe dans les... coulisses de cette personne. On ne sait pas ce qu'il se passe une fois que son ordinateur est éteint. On ne sait pas contre quel démon cette personne est en train de se battre ou quels sont les challenges qu'elle rencontre dans sa vie. Et donc, je pense que ça m'a donné plus de compassion, plus d'écoute, plus d'ouverture d'esprit envers les personnes de manière générale. Et ça m'a réappris l'humilité aussi de me dire je ne suis pas une superwoman, même s'il y a des moments où j'avais bien envie de le croire. Et que comme tout le monde, je peux parfois me prendre de sacrés coups de marteau dans les dents et que quand c'est comme ça, savoir qu'en face de moi, mes proches ne me jugent pas, ils sont là pour moi. C'est vraiment le plus beau cadeau qu'on puisse avoir. Voilà les amis, j'espère que cet épisode de podcast vous a plu, que je vous retrouve très vite dans un prochain épisode de podcast. On va parler marketing, on va parler des tendances sur les réseaux sociaux pour 2025. Vous allez voir, il y a plein de choses qui arrivent. J'ai hâte de vous sortir cette vidéo, slash cet épisode de podcast. Merci de m'avoir écoutée jusqu'ici et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !

Chapters

  • Fin du générique

    00:41

  • Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

    03:10

  • Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

    06:00

  • Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

    12:41

  • Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

    15:35

  • Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

    16:45

  • Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

    18:59

  • Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

    19:44

  • Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles

    21:12

Description

Apprendre à demander de l'aide, ne pas procrastiner une décision importante, savoir dire "stop" quand c'est nécessaire, mieux gérer ses finances ... 2024 a été une année forte en émotion et pleine d'apprentissages côté TheBBoost (et ne m'a pas laissée indemne au passage !).


Dans cet épisode de podcast je vous partage les 5 leçons que je retiens de mon année 2025 et toutes les astuces, hacks et stratégies qui m'ont aidée à traverser ces derniers mois (forts en surprises !).


Bonne écoute 🎧


✨ Épisodes recommandés :



✨ Chapitres :

  • 00:41 - Fin du générique

  • 03:10 - Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

  • 06:00 - Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

  • 12:41 - Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

  • 15:35 - Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

  • 16:45 - Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

  • 18:59 - Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

  • 19:44 - Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

  • 21:12 - Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles



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Transcription

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. Je vais vous montrer la page de mon compte. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 304 du podcast Je peux pas, j'ai business J'espère que vous allez bien parce qu'aujourd'hui, on va débriefer de l'année 2024. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai vraiment hésité à faire cet épisode de podcast, tout simplement parce que, déjà, c'est des sujets qui sont assez difficiles à aborder. Et puis, j'avais, je ne sais pas pourquoi, cette croyance de non, mais je n'ai pas envie que les gens pensent que je vais me plaindre etc. Je ne suis pas là pour laver mon linge sale en public, blablabla. Et du coup, je me suis beaucoup retenue de faire cet épisode. Et au final, l'autre jour, mon compagnon m'a dit cette phrase qui m'a un petit peu marquée, qui m'a poussée à quand même créer cet épisode, qui était de Non, mais Aline, tu ne te rends pas compte, mais en 2024, la vie t'a mis des coups de marteau dans les dents, t'en as retiré des leçons, il faut que tu les partages. Et donc, je me suis dit Ok, je vais prendre mon courage de demain. Je ne sais pas vraiment à quoi va ressembler cet épisode, parce que ça fait des jours que j'essaie de le scripter. Et en fait, je n'arrive jamais à être vraiment... contente de la manière dont c'est tourné. Donc l'objectif pour moi avec cet épisode, c'est de 1. vous partager ce qui s'est passé pour moi cette année, les leçons que j'en retire surtout, et si vous pouvez éviter de faire les mêmes erreurs ou alors pouvoir avoir des raccourcis en cas de difficulté, là où moi, je n'en ai pas eu pour plein de raisons qu'on va pouvoir aborder après ensemble. Bref, si ça peut vous apporter quelque chose, alors je partage avec plaisir et je vais essayer de faire la balance entre être réaliste et... transparente sur ce qui s'est passé pour moi, sans pour autant tomber dans le bureau des pleurs où on va faire ouin ouin dans les chaumières parce que ce n'est pas du tout ni mon mood, ni ce que j'ai envie de vous transmettre non plus. Tout au long de l'année, j'ai plein de personnes qui sont venues me voir avec plus ou moins de bienveillance, de manière plus ou moins maladroite aussi, sur les réseaux sociaux ou même en présentiel, et qui m'ont fait des feedbacks. J'ai eu par exemple le droit à des personnes qui me disaient on ne te voit plus en story ou alors on te voit en story que quand tu as des trucs à nous vendre, ça ne va plus du tout Des personnes qui s'inquiétaient parce qu'ils me disaient je ne te vois plus passer sur les réseaux Des personnes qui me disaient je me désabonne parce que je trouve que ce que tu partages, c'est qu'il n'y a plus trop de qualité, donc en fait, bye J'ai des personnes qui sont venues me voir en présentiel en me disant Aline, c'est fou parce que sur les réseaux sociaux, tu renvoies une image un peu de dynamisme, pétillant, et en fait, en vrai, laisse tomber la grosse déprime, quoi Alors, ce n'était évidemment pas les mots qu'ils ont utilisés, mais c'était le sens qu'il y avait derrière. Et j'ai eu plein de feedbacks comme ça, qu'en fait, en vrai, je peux comprendre. Une fois mis de côté... l'ego qui a été touché par ce genre de retour. En fait, je peux comprendre pourquoi on me les a faits. Et je pense que sur le moment, il y avait de la vérité dans ces propos-là. Mais simplement, cet épisode de podcast, au-delà de vous partager les leçons que j'ai apprises sur 2024, c'est aussi l'occasion de vous expliquer ce qui s'est passé. Pourquoi est-ce que certains d'entre vous ont eu la sensation d'avoir moins l'énergie Zobibus que les années précédentes ? Et de vous dire que de toute façon, ça y est, c'est derrière moi et que 2025 arrive et qu'on va tout dépoter, à la fois vous et à la fois moi, parce que c'est un peu le mantra que je me suis fixé pour cette année. Alors du coup, pourquoi est-ce que je dis que 2024, ça a été la pire année de ma vie ? Grosso modo, qu'est-ce qui s'est passé ? Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai ressorti mon téléphone parce que je fais souvent un peu de journaling sur mon téléphone. Je prends beaucoup des notes sur les émotions que je peux ressentir à un moment T. Ça me permet de pouvoir y revenir plus tard, d'analyser ce qui s'est passé, de me souvenir de certaines choses. Et en fait, j'ai replongé dans les notes que j'avais prises cette année. Et je pense qu'elles illustrent très bien comment je me suis sentie du mois de mars 2024 quasiment au mois de septembre, octobre 2024. Donc ça a duré... une bonne partie de l'année. Et ça me fait tout drôle de vous lire ça, parce qu'à la fois, ça ravive à quel point je me sentais au fond du trou, et en même temps, j'ai une espèce de dissociation qui se crée, parce qu'aujourd'hui, comme ça va beaucoup mieux que j'ai remonté la pente, on aura l'occasion d'en reparler aussi, j'ai plus l'impression que c'est moi qui ai écrit ces paroles-là, ça me semble presque trop dramatique, alors qu'en fait, je me rends compte que sur le moment, vraiment, ça n'allait pas. J'ai noté des choses comme 2024, c'est l'année où je me suis sentie la plus moche, à la fois dehors et dedans. C'est l'année où j'ai été la moins parfaite, la moins performante. L'année où j'étais entourée et en même temps je ne me suis jamais sentie aussi seule. L'année où j'ai eu la sensation de me noyer constamment sous la pluie de choses à faire, de problèmes à régler, de demandes, de solvitations. L'année où je me suis retrouvée à pleurer plusieurs fois par jour de découragement et de fatigue pendant des mois et des mois d'affilée. L'année où j'ai dit à tout le monde que j'allais bien alors que foncièrement rien n'allait. L'année où je me suis forcée à aborder un masque où je ne me suis pas sentie moi-même. L'année où je me suis questionnée sur le moindre petit choix, où je ne suis plus arrivée à me faire confiance, où j'ai eu l'impression d'être totalement déconnectée de mon intuition, l'année où j'ai eu l'impression de me noyer, de sombrer à petit feu, de mourir doucement malgré le fait que je me débatte, et l'année où tout se délitère et tout se reconstruit trop vite pour que j'ai l'impression de maîtriser quoi que ce soit. Je vous lis ça, pas pour entretenir un espèce de voyeurisme malsain, mais vraiment pour vous dire que c'est comme ça que je me sentais à ce moment-là. Et je me souviens un peu d'avoir cette sensation de descente aux enfers pendant l'été 2024, où pour la première fois de ma vie, j'avais pris trois semaines de vacances et j'étais trop contente. Et oui, je me suis dit, ça va faire comme tout le monde le dit. En fait, la première semaine, je vais avoir du mal à déconnecter. Puis la seconde semaine, je vais vraiment bien me sentir. Et la troisième semaine... la créativité va remonter, va exploser. Et en fait, ce n'est pas du tout ça qui s'est passé. J'ai passé trois semaines au fond du trou. J'ai eu des idées très noires pour la première fois de ma vie. Vraiment, c'est parti très, très loin, cette histoire. Et au final, évidemment qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux, heureusement. Et ceci pour ça que je vous fais cet épisode de podcast, pour pouvoir me concentrer sur les leçons que j'en ai tirées et pour pouvoir vous expliquer aussi un petit peu ce qui s'est passé. Alors du coup, la grande question, c'est qu'est-ce qui s'est passé pour que je me sente comme ça ? Tout a été bouleversé, tout a changé, que ce soit parfois pour le mieux, mais parfois aussi pour le pire, sur tous les pans de ma vie, que ce soit perso ou professionnel. Professionnellement parlant, ça a été l'année où déjà avec The Beboost, il y a eu beaucoup de virages qui ont été pris, beaucoup de décisions qui ont été prises, comme par exemple la refonte de mon programme signature de la BSB Academy, comme par exemple le fait qu'on faisait le dernier lancement annuel pour ensuite shifter de business model, chose qui va arriver en 2025. Et en plus de ça... par-dessus tout ça, j'ai le rachat d'une entreprise, de Postadem, qui est arrivée au milieu. Et en fait, ce rachat ne s'est pas du tout passé de la manière dont je l'avais anticipé. Sans rentrer dans les détails, il y a eu beaucoup de déconvenus. Et là où moi, j'avais organisé mon emploi du temps de manière à avoir un ou deux jours par semaine sur ce nouveau business et le reste du temps sur The Be Boost, en fait, je me suis retrouvée avec un nouveau business, Postadem en l'occurrence, qui nécessitait du travail à temps plein. Qui nécessitait vraiment que j'y travaille à temps plein. parce qu'il y avait énormément de choses à faire, à modifier, à optimiser, à relancer, etc. Et en fait, c'est là que tout a basculé. Il y a un goulot d'étranglement qui s'est créé entre mon temps, mon énergie, mon focus, ma concentration et deux business qui avaient besoin de moi à temps plein. J'ai essayé pendant quelques mois de me débattre là-dedans et j'ai littéralement coulé. Je me suis sentie entraînée vers le fond par le poids de ce nouveau business dont j'avais vraiment mal estimé le temps que ça allait me prendre. On pourra rentrer en détail peut-être dans un autre épisode de podcast sur exactement tous les détails, etc. Ce n'est pas le but ici, mais pour dire, voilà, au niveau business, il y a beaucoup de choses qui se sont passées en même temps, trop, pour un seul être humain. Et ce n'était même plus une question de déléguer, pas déléguer, etc. En fait, je me suis retrouvée empêtrée dans des problèmes fiscaux, administratifs, comptables, de gestion de business, de mauvaise appréciation du temps de travail que ça allait me demander. Je pensais que ça me demanderait une journée par semaine. Finalement, ça me demandait à temps plein. qui n'existaient pas en termes de dispo dans ma vie. Et en fait, il y a tellement de choses qui se sont entremêlées que je me suis sentie complètement submergée. Et à côté de ça, heureusement, côté perso, j'ai démarré une nouvelle relation, dont je vous parle très régulièrement dans les podcasts, un peu en fil rouge, etc. Mais une relation où je me suis retrouvée à réemménager en couple, alors que j'étais célibataire depuis 7 ans, etc. Qui crée aussi des challenges en termes de rythme de vie, en termes... de place que j'ai envie de donner à ma vie perso et tout. Donc en fait, tout a été chamboulé cette année. Il y avait tellement de choses à faire qui nécessitaient mon attention, tellement de choses urgentes et importantes qu'en fait, je me suis littéralement noyée et j'ai voulu trop en faire. Je pense que je me suis brûlée, mais pas que brûlée physiquement, parce qu'en fait, si je regarde opérationnellement le temps que j'ai travaillé sur cette année, ça reste un gros volume d'heures de travail. Mais je n'ai pas travaillé 100 heures par semaine non-stop, pas du tout. Au contraire, je pense que j'ai travaillé à peu près le même volume horaire que l'année dernière. Mais en fait, la charge mentale, la charge émotionnelle et surtout les sensations d'échec que j'ai vécues cette année m'ont brûlée mentalement et émotionnellement. Donc je pense que c'était plus un enjeu de bien-être mental et même de santé mentale qui s'est joué pour moi cette année, encore plus que le côté bien-être physique et santé physique. Donc voilà, là, si j'avais besoin de me prendre un mur pour apprendre certaines leçons, cette année 2024 a été l'année où je me suis pris les murs. Et en même temps, et en même temps... dans l'autre balance, parce qu'évidemment, ce n'était pas assez. Il fallait que je me rajoute sur la poire. Mais j'avais une énorme culpabilité aussi, parce que je me disais, mais Aline, comment est-ce que tu oses te sentir mal ? Comment est-ce que tu oses te plaindre alors qu'en fait, dans ta vie, tu as une relation extraordinaire, tu habites dans un endroit magnifique, ton business, grosso modo, il va bien, tu viens de racheter une entreprise. En fait, sur le papier, tu as tout, tout pour être heureuse. Et en fait, à quel point est-ce que tu as le droit de te plaindre ? À quel point tu as le droit de te sentir aussi mal ? Parce que, ok, de se sentir mal un jour ou deux, mais... Est-ce que faire une dépression de six mois, c'est justifié dans ton cas ? Et du coup, j'avais une double culpabilité qui s'installait par rapport à ça. Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que je sais qu'aujourd'hui, il y a cette grosse tendance depuis plusieurs années, et c'est très bien d'avoir plus d'authenticité, plus de transparence sur les réseaux sociaux. Mais je trouve que ça reste quand même un petit peu biaisé. Et en vrai, de vrai, moi aussi, je joue ce jeu-là, donc je ne suis pas là pour jeter la pierre, mais qu'il y a un espèce d'effet de mode qui s'est créé autour de l'authenticité des galères, où on partage l'authenticité sexy. et les galères sexy. C'est-à-dire que je vais me mouiller en partageant ce qui se passe bien ou pas bien pour moi, je vais être authentique et transparent, mais ça reste de manière sexy, c'est-à-dire que je partage les galères cool qui m'arrivent en mode Oh, j'ai perdu un peu de chiffre d'affaires ou alors Oh, il m'est arrivé tel bourde avec un client, mais voilà les leçons que j'en ai retirées Mais je trouve que parfois, les vraies galères de la vie qui sont brouillons, qui sont moches, qui sont, je ne sais pas, je n'ai pas le qualificatif, en fait, celle-ci, ce ne sont toujours pas les galères qu'on partage vraiment. Donc voilà. Je referme cette première partie de ce qui s'est passé, pourquoi je me suis sentie aussi mal, etc. Et encore une fois, ça me fait bizarre de vous raconter ça parce que je vais tellement mieux, et je vous raconterai juste après pourquoi, aujourd'hui que j'ai l'impression presque de dramatiser. Et en même temps, quand je relis les notes que j'ai prises dans mon téléphone, j'arrive à me souvenir des sentiments que j'avais à ce moment-là et à quel point, à quel point je me suis sentie mal. Donc, qu'est-ce qui s'est passé pour que ça aille mieux ? Eh bien, j'ai été amenée à prendre des décisions. radicales et des décisions qui ne m'ont pas fait plaisir mais des décisions qui, je m'en rends compte aujourd'hui, m'ont sauvé sur le moment. Ma décision, ça a été de cutter tout ce qui ne fonctionnait pas pour moi ou tout ce qui ne m'apportait pas de plaisir. Et je sais que j'ai fait des énormes cuts côté post-ADEME pour réduire la charge de travail que ça me demandait, réduire le nombre de campagnes qu'on lançait, le nombre de produits qu'on créait, etc. Et j'ai aussi cuté pas mal de choses côté The Beboost. Et la deuxième action qui m'a... énormément aidé à sortir un petit peu la tête de l'eau, à me sentir moins submergée, etc. Ça a été de me recentrer sur ce qui me faisait vraiment vibrer. Et je ne vais pas vous mentir, le fait de passer ce podcast en mode vidéo, donc là je fais coucou à tous ceux qui sont en train de me regarder sur YouTube, ça a été un projet qui m'a non seulement vraiment hypé, qui m'a donné énormément d'énergie, qui m'a fait kiffer, mais comme ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce kiff-là, mais ça fait partie des choses qui ont contribué à me sauver. Donc un, que t'es tout. ce qui me traînait vers le fond, même si c'était des choses importantes, même si c'était des choses prioritaires, même si c'était des choses qui étaient en rapport avec ma vision, avec mes objectifs, je cut. Je cut les poids qui m'entraînent vers le fond, même si j'ai l'impression que ces poids sont importants, qu'ils sont urgents, sont prioritaires, même si j'ai l'impression que ce sont des bons poids ou des choses comme ça, je cut. Et la seconde chose, c'était me reconnecter à ce qui me fait vraiment plaisir, retrouver des projets qui me hypent et me concentrer là-dessus, même si ce ne sont pas les projets les plus prioritaires, même si ce ne sont pas les projets où sur le papier... ça devrait être la majorité de mon focus ou de mon temps, et bien ça l'est devenu quand même parce que j'en avais trop besoin. Et donc on arrive aux cinq leçons que j'ai retirées de ces, on va dire, huit mois de galère la plus totale. La première leçon que j'en ai tirée, qui est peut-être aussi la plus importante et qui a contribué aussi à me sortir de ce trou, c'était d'apprendre à demander de l'aide. Je suis quelqu'un qui ne demande jamais, jamais d'aide. Ou alors vraiment, quand je suis en souffrance au bord du chemin, en train de me vider de mon sang. Je vais dire à quelqu'un, si ça ne te dérange pas trop, peut-être que je pourrais avoir besoin de ton aide. Mais vraiment, ça m'arrache la bouche de dire j'ai besoin d'aide. Cette année, j'ai appris à demander de l'aide parce qu'en fait, je n'ai pas eu le choix. Je n'arrivais plus à m'en sortir toute seule. Une anecdote que je peux vous partager, c'est qu'à un moment sur Post-ADEME, j'étais face à une décision très importante à prendre et je ne me faisais plus confiance dans l'état de santé mentale et physique dans lequel j'étais à ce moment-là. Mais en plus de ça, de manière objective, je sentais que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour prendre les meilleures décisions. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai dressé la liste de dix personnes de mon réseau professionnel et personnel aussi, des gens en qui j'avais totalement confiance, soit parce qu'ils avaient une expertise sur la thématique de ma question, soit parce que je sais qu'ils avaient une réelle écoute et une capacité de questionnement, parce que par exemple, ils étaient coachs ou qu'ils avaient l'habitude d'accompagner, etc. Et en fait, j'ai envoyé un message à ces dix personnes et je leur ai dit, écoute, j'ai... super besoin d'aide, est-ce que tu aurais 30 minutes de ton temps à m'accorder par téléphone, en visio ou autour d'un café, j'ai une problématique j'ai besoin de ton point de vue là-dessus, j'ai besoin de ton retour d'expérience, j'ai besoin que tu me questionnes tu me changes, etc. Et ce que j'ai trouvé magnifique c'est que c'était la première fois de ma vie que je demandais de l'aide de cette manière-là ça m'en a vraiment coûté parce que j'avais l'impression de devenir un boulet qui allait vraiment être un poids pour les gens, ça allait les saouler que même s'ils allaient dire oui c'était un peu en mode à reculons, etc. Et en fait, toutes ces personnes-là et... Parmi elles, il y a des gens qui sont vraiment hyper occupés, qui ont des business qui font des millions et des millions, qui s'attendent à 300 à l'heure, qui n'ont jamais de dispo. Toutes ces personnes-là, dans les trois heures de mon message, m'ont dit Ok, je suis dispo maintenant Et j'ai ressenti, et rien que de vous en reparler, ça me fait des frissons, mais un élan d'amour et de soutien à ce moment-là. Déjà, ça a beaucoup contribué au fait de me faire me sentir mieux. Donc, au-delà de ce côté où je me suis sentie extrêmement soutenue à ce moment-là, ils ont aussi été très pertinents. dans leur retour, leur remarque. Ils ont pris le temps de m'écouter, d'écouter la situation dans laquelle j'étais, de m'aider à peser les pour et les contre, de me faire bénéficier soit de leur questionnement, soit de leur posture de coach, soit même de leur expérience passée. Et en fait, en ayant ces dix avis différents sur ma situation, ça m'a aidé, moi, à nourrir mes points de vue à moi et à pouvoir prendre les bonnes décisions. Donc ça, c'était vraiment la première leçon que je retire. J'ai appris à demander de l'aide et j'ai appris que demander de l'aide, ça ne faisait pas forcément de nous. un boulet ou un poids ou quelque chose de négatif pour les autres. Et le coup de demander l'avis à 10 personnes dans son entourage quand on a une décision importante à prendre et qu'on n'arrive pas à trancher par soi-même, franchement, je vous le conseille. C'est un petit peu un joker à sortir de sa manche une fois de temps en temps, pas trop souvent, mais c'est extrêmement efficace. La deuxième leçon que je retire de cette année 2024, c'est vraiment l'importance d'être nourrie par autre chose que son business. C'est une leçon que j'avais déjà commencé à implémenter tout doucement en 2023, mais que j'avais plutôt implémenté avec... plaisir, avec bonheur. Et là, j'ai eu l'implémentation moins agréable cette année-là. C'est que, en fait, si la seule chose dans notre quotidien qui nous nourrit en tant qu'entrepreneurs, c'est notre business, et même si notre business, c'est notre bébé, même si on mange, on boit, on respire notre business, on adore ce qu'on fait, on est passionné par ce qu'on fait, comme je le suis, en fait, le jour où vraiment ça va mal, parce qu'il y a des jours où ça ira vraiment mal, le jour où tout s'écroule, le jour où on ne se sent pas bien et que la source de ce mal-être, c'est le business, les business, la vie professionnelle. Si on n'a rien d'autre auquel se raccrocher pour continuer à exister, à s'épanouir en tant que personne, en tant qu'être humain, c'est là où potentiellement ça devient dangereux. Et le fait cette année d'avoir eu cette relation qui se développait, où mon compagnon m'a tellement soutenue, tellement écoutée, tellement épaulée, je pense que ça a contribué à m'offrir des espaces de respiration où je ne sais pas comment j'aurais fait si je n'avais pas eu ça cette année. La troisième leçon que j'en retire, c'est l'importance d'être connectée à ce qui nous donne de l'énergie. Et là, j'y terre du coup sur ce que je vous partageais tout à l'heure, sur comment est-ce que j'ai fait pour sortir un petit peu la tête de l'eau. Et je vous ai dit, en fait, j'ai retrouvé des projets qui me donnaient vraiment de l'énergie, qui me hypaient, et je m'y suis raccrochée comme une moule à son rocher, même si sur le papier, ce n'était pas le truc le plus prioritaire, le plus important, etc. Et vraiment, lorsqu'on identifie dans son business ce qui nous nourrit, ce qui nous donne de l'énergie, ce qui nous hype, il faut chérir ça comme un trésor. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça la majorité de ses journées, etc. Mais savoir que si à un moment, vous avez besoin de vous réaligner, Si à un moment, vous êtes sur une pente descendante en termes de morale, de mindset, et vous vous sentez vraiment un petit peu sombré ou complètement sous l'eau, et bien savoir vous reconnecter à ces aspects qui vous procurent tant de plaisir peut contribuer à vous sauver. Moi, en l'occurrence, ça a été la création de contenu à travers, entre autres, le projet de passer le podcast sur YouTube, et c'est vraiment la création de contenu. Et le lien avec l'audience slash la communauté The Be Boost, c'est vraiment moi ce qui m'anime et me passionne au quotidien. Si je pouvais être payée pour vous répondre et vous envoyer des messages toute la journée, franchement, je le ferais. mais sans aucune hésitation. C'est vraiment ça qui me nourrit. Et de manière contradictoire, 2024, ça a été l'année où j'ai eu le moins de temps à donner dans le lien avec l'audience et dans la création de contenu. Et je pense que ça s'est en fait ressenti. Et que quand les personnes me disaient Aline, t'es moins présente, tu réponds plus aux messages, t'es moins aux stories. En fait, c'est un petit peu de ça qui se transparaissait. Et quand je vois les stats qui ont baissé un petit peu sur le podcast, il y avait moins de trafic sur le site. En fait, oui, ça me fait chier. Mais en vrai, je ne peux pas vraiment être surprise. Parce que comme j'ai mis moins de temps dans la création de contenu, parce que j'ai fait comme je pouvais avec ce que j'avais, si je suis très pragmatique et objective, j'ai mis moins de temps dans ma création de contenu. L'état mental dans lequel j'étais a fait que les contenus étaient de moins bonne qualité. Et au final, du coup, irrémédiablement, mon business a commencé à décliner. Alors quand je dis décliner, c'est très dramatique. Il n'y a rien de dramatique derrière. En tout cas, j'ai vu les effets d'Aline qui passe moins de temps et qui met moins d'énergie dans la création de contenu. Donc... apprenez à retrouver de l'énergie dans ce qui vous nourrit, de savoir exactement quelles sont ces choses qui vous nourrit et de pouvoir avoir la force de prioriser ça lorsque vous en avez vraiment besoin. La quatrième leçon que je retiens de cette année 2024, c'est ce qu'on a peur de stopper aujourd'hui causera mille fois plus de dégâts plus tard. L'année 2024, c'était une année où j'ai beaucoup, beaucoup remis à plus tard certaines décisions importantes. J'étais dans le déni un peu parfois, j'ai joué à l'autruche sur certaines choses, etc. Et en fait, ça m'est revenu en... en pleine face, mais fois 15 000 après. Et s'il y a une chose que je ne referai pas dans les années à venir, c'est de remettre à plus tard des décisions importantes, tout simplement parce que j'ai peur de les prendre maintenant ou que ce n'est pas confortable. Parce qu'au final, non seulement on scolte la charge mentale de cette décision non prise, donc il y a quand même quelque chose qui nous tourne en tête, mais en plus de ça, généralement, ça devient de pire en pire et les dégâts en pire. Donc maintenant, je saurais stopper très vite les choses, même si la décision est dure et difficile à prendre. La cinquième leçon que je retire de 2024, c'est une leçon très positive et qui concerne mon équipe et la délégation. Il se trouve que... Cette année 2024, comme j'avais beaucoup moins de présence dans le business, parce qu'encore une fois, je faisais ce que je pouvais, comme je pouvais, avec les moyens du bord, mon équipe a vraiment step-up en termes de délégation. Les filles ont commencé à prendre des rôles et des responsabilités d'un point de vue plus stratégique, décisionnel, managérial. Et en fait, je me suis rendu compte que même si, évidemment, je déléguais bien, que j'étais contente, etc., le fait de les laisser un petit peu par défaut, parce que je ne pouvais pas faire autrement sur le moment, prendre plus de place. elles m'ont prouvé qu'elles étaient capables de faire bien plus que ce que je leur confiais déjà. Les filles, si vous écoutez cet épisode, merci à vous, vous êtes extraordinaires. Je pense que vous avez beaucoup porté le business aussi cette année. Mais c'est vraiment un moment où, parce que j'ai été forcée de plus me reposer sur mon équipe, celle-ci m'a révélé à quel point elle était prête à passer à des nouveaux paliers, des nouveaux rôles, de nouvelles responsabilités. Et je pense que dans d'autres contextes, je ne m'en serais pas rendue compte par moi-même ou alors j'aurais eu beaucoup plus de difficultés à déléguer. En ce sens-là. Donc en fait, j'ai été un peu contrainte et forcée, mais c'est pour le mieux au final. Donc la leçon pour vous que vous pouvez en retirer, c'est aussi parfois, faites confiance à votre équipe pour step up. Quand vous, vous n'avez peut-être plus les ressources temporairement de pouvoir assurer tel rôle stratégique ou alors tel rôle opérationnel dans votre business, bien souvent, les gens ont des ressources qu'on ne soupçonne pas. Et enfin, la sixième et dernière leçon que je retire cette année 2024, je ne sais plus si je vous en ai annoncé cinq ou six, mais en tout cas, vous en avez six, c'est que vraiment, je me rends compte que tout ce qui est leadership et résilience, ça se construit surtout dans les moments difficiles. Cette année, je me suis découverte des ressources en termes de résilience bien supérieures à ce que je pensais avoir en moi. Je pensais être quelqu'un de fort et de résilient, je ne pensais pas à ce point-là. Et aujourd'hui, je regarde ce qui s'est passé sur l'année 2024, je fais ma rétrospective et je me dis, OK, tout a été plus qu'imparfait. Il y a plein de choses qui n'ont pas été. J'ai compris les leçons, etc. Mais la résilience et le leadership que je me suis prouvé à moi-même et que j'ai su démontrer... dans ces moments difficiles, fait que je suis extrêmement fière de ça. En tout cas, c'est un des cadeaux que j'embarque avec moi. Donc voilà les amis, sur les six leçons que j'ai retenues de mon année 2024. J'espère que ce retour d'expérience assez brut, c'est parce qu'encore une fois, j'avais prévu toute une trame de podcast et finalement, j'y suis allée beaucoup plus au feeling que ce que j'avais prévu de faire. En tout cas, j'espère qu'il y aura des petites choses qui pourront vous servir ou vous porter aussi si vous traversez actuellement une période difficile. Et s'il y a un message supplémentaire que j'ai envie de vous faire passer, basé sur mon expérience personnelle, mais aussi de choses que je vois autour, c'est que parfois, il y a des gens, on ne soupçonne pas ce qu'ils traversent au-delà du masque qu'ils pouvaient montrer sur les réseaux sociaux. Et ce n'est pas la première fois où moi-même, de mon côté, des fois, j'envoie un message à un autre créateur ou à un entrepreneur et je n'ai pas de réponse et du coup, ça me vexe un peu. Ou alors la personne répond tous les 15 jours, donc ça me fait chier. Et en fait, avec le recul, je me dis, en fait, on ne sait pas ce qui se passe dans les... coulisses de cette personne. On ne sait pas ce qu'il se passe une fois que son ordinateur est éteint. On ne sait pas contre quel démon cette personne est en train de se battre ou quels sont les challenges qu'elle rencontre dans sa vie. Et donc, je pense que ça m'a donné plus de compassion, plus d'écoute, plus d'ouverture d'esprit envers les personnes de manière générale. Et ça m'a réappris l'humilité aussi de me dire je ne suis pas une superwoman, même s'il y a des moments où j'avais bien envie de le croire. Et que comme tout le monde, je peux parfois me prendre de sacrés coups de marteau dans les dents et que quand c'est comme ça, savoir qu'en face de moi, mes proches ne me jugent pas, ils sont là pour moi. C'est vraiment le plus beau cadeau qu'on puisse avoir. Voilà les amis, j'espère que cet épisode de podcast vous a plu, que je vous retrouve très vite dans un prochain épisode de podcast. On va parler marketing, on va parler des tendances sur les réseaux sociaux pour 2025. Vous allez voir, il y a plein de choses qui arrivent. J'ai hâte de vous sortir cette vidéo, slash cet épisode de podcast. Merci de m'avoir écoutée jusqu'ici et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !

Chapters

  • Fin du générique

    00:41

  • Partage de mes réflexions 2024 (mon journaling personnel)

    03:10

  • Ce qu'il s'est passé pour moi en 2024

    06:00

  • Leçon #1 : Apprendre à demander de l'aide

    12:41

  • Leçon #2 : Se nourrir d'autre chose que du business

    15:35

  • Leçon #3 : Trouver ce qui nous fait vibrer (et y donner de la place)

    16:45

  • Leçon #4 : Apprendre à dire "stop"

    18:59

  • Leçon #5 : Faire confiance à son équipe

    19:44

  • Leçon bonus : Le leadership se construit dans les moments difficiles

    21:12

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