Speaker #0Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a décrits pour vous. pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le botage de fesses dont vous avez besoin. Alors installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Botage de Fesses où je vais mettre les pieds dans le plat et vous parler de toutes ces personnes qui disent en ce moment, et je ne vais pas vous mentir, parfois j'en fais partie, j'en ai marre des réseaux sociaux. En fait, j'en discutais avec mon chéri l'autre jour sur... Le rapport que je pouvais avoir en tant qu'entrepreneur qui crée du contenu pour me faire connaître, pour vendre, qui est présent sur les réseaux sociaux. Et en fait, je lui disais, mais c'est complètement aberrant parce que moi, je scrolle pendant 10 minutes sur Instagram et en fait, j'en ai marre. Je me sens submergée, je me compare, il y a trop de contenu, ça devient anxiogène pour moi. Il y a aussi une lassitude de voir toujours les mêmes choses. J'ai l'impression qu'il y a une course à toujours plus, toujours plus de sensationnalisme, toujours plus clivant, toujours plus de hook, toujours plus de montage. Et en fait, c'est épuisant. C'est épuisant de suivre les changements d'algorithme, de format, etc. Et je lui disais, en fait, déjà, ce n'est pas mon métier à temps plein, moi. Et même pour moi qui, finalement, aujourd'hui, parce que j'ai une équipe, parce que j'ai des systèmes, j'y consacre quand même un certain temps. En fait, je me demande comment font les autres ? Comment est-ce que vous faites, vous, en tant que cas, ceux d'entre vous, qui démarrent une activité depuis pas très longtemps, ou qui avaient des clients la plupart du temps et très peu de temps pour créer du contenu sur les réseaux sociaux ? Mais je me dis, en fait, c'est complètement anxiogène et on se sent vite submergé. Et donc, on avait tout ce débat où je lui disais, en fait, est-ce que je continue à jouer les règles du jeu actuel, par exemple sur Instagram, des formats toujours plus courts, toujours plus polarisés, toujours plus clivants, avec du sensationnalisme, avec des chiffres, avec de la provocation, avec des nouveaux formats dans tous les sens, etc. Ou est-ce qu'il y a un moyen de faire comme je veux ? C'est-à-dire quelque chose où on peut apporter des formats plus longs, plus de nuances, mais au risque que ça ne fonctionne pas, parce qu'aujourd'hui, on le sait, sur les réseaux, avec les formats courts, il faut que ça aille vite. Il faut que ça se fasse dans le sensationnel, il faut que ce soit beaucoup, il faut qu'il y ait un certain rythme quand même dans les publications. On ne peut pas trop publier une fois tous les 15 jours, sinon ça ne marche pas. Et on a beaucoup débattu de ça. Et j'avais envie, dans cet épisode, de vous partager mon point de vue là-dessus, qui n'est pas forcément celui que vous imaginez quand je vous dis tout ça. Et en fait, c'est important pour moi de vous en parler parce que je suis comme vous. Ou bien sûr, des fois, j'en ai ras-le-bol, pour rester très poli, des réseaux sociaux. Et moi aussi, je trouve que c'est une course au toujours plus. Et moi aussi, je trouve que parfois, je me compare. Quand je regarde toutes les stories de tout le monde, ça me crée un effet de « oh là là, tout le monde fait ça et moi j'ai l'impression d'être en retard, j'ai l'impression de ne pas faire assez, cette personne j'ai l'impression qu'elle réussit plus que moi » . On est tous et toutes logés à la même enseigne. Et en même temps, c'est dans ces moments-là que je me rappelle du concept de la tartine de merde. Je vous en ai très régulièrement parlé sur ce podcast, mais je le rappelle pour les petits nouveaux ou ceux qui n'étaient pas attentifs. La tartine de merde, c'est un concept qui a été inventé et introduit par Elisabeth Gilbert, qui est l'autrice du livre « Mange, Prie, Aime » que vous connaissez certainement. Et en fait, elle a rédigé un livre de développement personnel sur la créativité qui s'appelle Comme par magie. Et dans ce livre, Comme par magie, elle parle de la tartine de merde. Et elle dit, la tartine de merde, c'est le revers de la médaille. C'est l'ensemble des inconvénients qui accompagnent un choix qu'on fait dans notre vie, quel qu'il soit. Et en fait, ces inconvénients, c'est comme si on avait une tartine de merde et qu'on acceptait de la manger. Et elle nous dit, pour chaque choix que vous faites dans votre vie, vous avez une tartine de merde qui vient avec. Il est de votre devoir de la manger. Et pour moi, les réseaux sociaux, en fait, c'est ça. C'est que si on... va sur les réseaux sociaux pour créer du contenu pour se vendre, souvent, c'est qu'on n'aime pas prospecter ou on a envie de développer une certaine influence, on a envie d'avoir un impact, on a envie de se construire une image de marque, on a envie peut-être d'avoir de la notoriété, de la visibilité. Qu'est-ce que c'est la tartine de merde qui accompagne ça ? C'est le beaucoup de contenu, c'est la course parfois au toujours plus, c'est la comparaison, c'est le fait qu'il faut suivre le rythme. Et quand on choisit une stratégie business, quelle qu'elle soit, on accepte aussi d'en jouer les règles du jeu. Et je me dis, du coup, sur Instagram, sur les réseaux sociaux, j'accepte de jouer les règles du jeu. Ça ne veut pas dire que je dois suivre bêtement les choses et rentrer sans réfléchir, on en parlera juste après, dans cette course ou toujours plus, mais j'accepte aussi que ce soit comme ça, et j'accepte que ce ne soit pas le truc parfait dans lequel je me sens 100% à l'aise, parce qu'il y a de grandes chances que ça, ça n'existe pas. Et donc, pour vous tous qui êtes en train de m'écouter en PLS, en train de vous dire, mais du coup, c'est quoi la solution pour moi, comment je fais, parce que moi, je ne me sens vraiment pas bien par rapport aux réseaux sociaux, J'ai envie de vous inviter à vous poser trois questions. La première question, c'est « Ok, j'accepte de jouer les règles du jeu, mais comment est-ce que je peux faire en sorte que les règles du jeu fonctionnent pour moi. Par exemple, mon cas personnel, c'est que sur Instagram, quand les réels ont commencé à exploser, juste après le confinement, etc., j'en ai fait quelques-uns, mais en vrai, ce n'est pas mon format de prédilection. Les réels en mode, les réels face cam, les réels où on danse, les réels où on fait des trucs, le montage vidéo. Ce n'est pas que je n'aime pas ça. Moi, j'ai une licence d'audiovisuel à la base, donc ça aurait pu être un terrain de jeu pour moi, quelque chose qui me fait kiffer, mais pas du tout. Moi, je suis plus à l'aise en carousel. Et en fait, c'est du coup, j'ai décidé de jouer les règles du jeu, mais à travers un format qui était beaucoup plus fluide, beaucoup plus écologique pour moi qui était Les carousels. Heureusement, depuis peu, les carousels sont de nouveau super à la mode, super mises en avant, etc. De toute façon, il y a toujours un renouvellement. Mais c'est-à-dire que je me suis posé la question de comment est-ce que je fais en sorte que les règles du jeu fonctionnent pour moi. Oui, je peux être là. Oui, je peux publier presque tous les jours. Oui, je peux être dans le hook, le format storytelling, etc. Mais je vais le faire au travers d'un format qui est plus écologique pour moi que les réels. Peut-être que ce sera un tout petit peu moins efficace sur une période de temps, mais au moins, je sais que je pourrais être régulière. Deuxième question que vous pouvez vous poser, c'est comment est-ce que vous pouvez rendre ça fun et motivant pour vous. L'idée, c'est de renverser le paradigme. À partir du moment où vous savez que vous êtes dedans, vous êtes investi dans les réseaux sociaux, vous avez posé le pour et le contre, vous vous êtes dit franchement, toutes les autres stratégies pour trouver des clients, il n'y en a aucune qui me fait plus envie que les réseaux sociaux. C'est la moins pire, c'est le moindre mal pour moi. Du coup, se poser la question de comment je rends ça fun et motivant pour moi. Par exemple, pour moi, j'ai mon petit rituel avec ma bougie. ma playlist spéciale qui me fait me sentir comme une queen. Et c'est là où je vais créer mes posts sur les réseaux sociaux. Ou alors, ça peut être se mettre un petit rituel avec une récompense, quelle qu'elle soit, à la fin. Mais comment est-ce que vous pouvez rendre ça fun et motivant, même si sur le moment, ce n'est pas la chose la plus fun et motivante de première perception ? Et enfin, troisième question que vous pouvez vous poser, c'est comment je fais des réseaux sociaux une safe place pour moi, un endroit où je me sens en sécurité ? Je vous ai partagé en tout début d'épisode que pour moi, Instagram... Dès que je scrolle plus de 5 à 10 minutes, vu que je suis beaucoup, déjà tous mes collègues, tous mes pairs, beaucoup de coachs business, beaucoup de personnes qui parlent des réseaux sociaux, en fait, ça devient extrêmement vite anxiogène pour moi. Et en fait, le secret, c'est que je suis très présente sur Instagram en termes de création de contenu. Je publie quasiment tous les jours, sauf que moi-même, je suis très peu consommatrice d'Instagram. C'est-à-dire que moi, je suis consommatrice plutôt de TikTok. Et en fait, TikTok, c'est ma safe place. Je n'ai quasiment pas de contenu business dessus. J'ai que des contenus lifestyle, de voyage ou de sujets qui m'intéressent ou de philo. Enfin, il peut y avoir plein de trucs, ça va dépendre de mes hobbies et de mes fixettes du moment. Ça me permet quand même de suivre quelles sont les tendances, parce que les tendances souvent sont quand même communes à tous les domaines, tous les piliers, toutes les industries. Mais en fait, ça reste une safe place pour moi, où ce sont des sujets qui m'intéressent sans que ça induise forcément ce biais de comparaison, parce que c'est des gens qui n'ont rien à voir avec moi. et finalement... Instagram, j'y scrolle peut-être 10 minutes par semaine pour trouver des idées de contenu, pour m'inspirer, pour voir un peu ce qui se fait, mais je passe très très très peu de temps dessus en dehors du temps que je passe à répondre à vos commentaires et à vos messages, bien évidemment. Donc voilà les trois questions que vous pouvez vous poser. La première c'est comment je fais en sorte que les règles du jeu fonctionnent pour moi ? Comment je rends ça fun et motivant pour moi ? Et ensuite, dernière question, comment je fais de cette stratégie, en l'occurrence des réseaux sociaux, une safe place pour moi ? Et si vraiment Même en vous posant toutes ces questions, même en faisant tous les efforts du monde, vous vous rendez compte que vous n'y arrivez pas, vous n'acceptez pas ou que vous avez besoin de prendre une pause. C'est aussi OK d'aller explorer d'autres options. Il y a d'autres moyens que les réseaux sociaux et que la création de contenu pour trouver des clients. Pareil, vous avez fait un épisode de podcast où je les liste toutes. Je vous mettrai le lien en description de cet épisode si jamais ça vous intéresse. Mais ce n'est pas la seule manière de créer du contenu. Par contre, il y aura des tartines de merde différentes, mais il y aura quand même des tartines de merde sur chacune. de ces autres stratégies. C'est malheureusement ou heureusement comme ça que ça fonctionne. Voilà pour ce que j'avais à vous dire sur le sujet. J'espère que cet épisode vous a plu. Merci de m'avoir écoutée jusqu'au bout et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite