Speaker #0Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Faux Pages et Business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous, pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coach business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le bottage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Et voilà tous, bienvenue dans ce nouvel épisode bottage de fesses. Les petits épisodes dans lesquels je reprends une croyance que je peux rencontrer chez mes clients, mes coachés ou bien même au détour des réseaux sociaux. Et on tacle ça ensemble comme si on était en séance de coaching business, vous et moi. Et aujourd'hui, on s'attaque au fameux « j'ai peur de ne pas y arriver » . malgré tous mes efforts. Et la formulation est très spécifique. Vous allez comprendre pourquoi. En fait, quand on demande aux entrepreneurs de quoi ils ont le plus peur, souvent, on peut se dire, or, l'entrepreneur, il a peur de l'échec. Sauf que quand vous demandez à un entrepreneur de quoi il a peur, en tout cas, moi, je l'ai fait récemment, personne ne me dit, ah, ben, j'ai peur de l'échec. La plupart du temps, les gens me disent, en fait, j'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts. J'ai peur de tout faire comme il faut et, en fait, que ça ne fonctionne pas. Et ça, ça touche absolument. tous les entrepreneurs, quel que soit leur niveau. Donc, aujourd'hui, on attaque cette phrase. Et mon objectif, c'est de vous débloquer, peut-être, je l'espère, quelques prises de conscience pour voir les choses sous un angle différent. Et pourquoi c'était important pour moi d'aborder cette croyance dans cet épisode ? Parce que pour moi, c'est une peur qui déclenche un vrai cercle vicieux. Je vous explique. Quand on dit « Ok, j'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts » , qu'est-ce qu'on fait ? Automatiquement, on se met à chercher des validations extérieures, qu'on est sur la bonne voie. chiffre d'affaires qui rentre, des clients qui sont intéressés, des postes qui fonctionnent bien sur les réseaux sociaux, etc. Et j'ai beaucoup d'entrepreneurs qui me disent, et c'est totalement normal, je le comprends tout à fait, qui me disent « Non mais en fait, moi j'aimerais juste avoir une validation extérieure, que ce soit en termes de clients qui arrivent ou de postes qui fonctionnent bien sur les réseaux sociaux, que ce que je fais fonctionne, que ce que je fais plaît et que je suis sur la bonne voie. J'ai juste besoin qu'on me dise que je suis la bonne voie, sinon j'ai peur de ne pas y arriver. » Sauf qu'on le sait, aller chercher la validation dans... D'épreuve extérieure, souvent, c'est un petit peu casse-gueule, dans le sens où on fait dépendre notre motivation, notre discipline, voire même notre persévérance, de facteurs qu'on ne contrôle pas. Si on creuse un petit peu cette phrase, en gros, on part de « j'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts » à « du coup, je fais mon mieux, mais en fait, c'est pas assez parce que j'ai pas de résultat » . Du coup, ça sous-entend « je ne suis pas assez bien, je ne suis pas à la hauteur » . Ce qui sous-entend aussi « je ne suis pas à la hauteur alors que d'autres y arrivent » . Conclusion finale, je suis quelqu'un. d'incapable. Et donc, en fait, on passe de « j'ai peur de ne pas y arriver, même en faisant de mon mieux » à « je suis quelqu'un d'incapable » . Donc, on voit bien qu'il y a un glissement très dangereux, on va dire, d'absence de résultat dans le business à auto-jugement de soi-même qui se fait en quelques secondes. Et je ne sais pas si vous êtes déjà observé en train d'avoir ce système de réflexion, mais en tout cas, généralement, c'est comme ça que ça se passe. et en fait, là-dessous il y a trois fausses croyances qui font qu'on fait ce glissement on fait cette transition de je fais mon mieux mais ça marche pas à « je suis incapable » , il y a trois fausses croyances qui nourrissent ça. La première de ces fausses croyances, c'est « faire de son mieux devrait suffire » . Et en fait, ça c'est la pire de toutes. Non, on vit aujourd'hui dans une société, dans une existence où malheureusement, ce n'est pas de la méritocratie et faire son mieux n'est jamais le critère numéro un pour être sûr de réussir. Faire de son mieux n'a jamais été la garantie du succès. Faire de son mieux dans la mauvaise direction vous emmènera systématiquement vers une absence de résultat. Exemple très simple. Si votre client idéal est sur LinkedIn et que vous passez trois heures par jour sur Instagram, vous n'allez pas avoir de résultat. Vous pouvez faire de votre mieux sur Instagram. Vous pouvez être la meilleure créatrice de contenu sur Instagram. Si votre client idéal n'est pas sur Instagram, il ne va rien se passer. Ce n'est pas une question de faire de son mieux et que ça devrait suffire. Ce n'est pas non plus une question d'intensité des efforts. C'est aussi une question de direction. Au lieu de vous demander est-ce que je fais de mon mieux, la vraie question à se poser c'est est-ce que je fais les bonnes choses ? C'est-à-dire est-ce que je mets mes efforts au bon endroit ? Et ça, ça demande de la lucidité, ça demande de l'introspection et ça demande aussi, parfois, souvent, une aide extérieure pour voir vos angles morts. Ça peut être coaching, thérapie ou autre. Et moi, je répète souvent à mes coachés ou à mes élèves, travailler plus dur sur les mauvaises choses ne les rendra jamais bonnes. Vous pouvez courir à 100 km heure dans la mauvaise direction, ça ne fera pas de vous quelqu'un de courageux ou de déterminé, ça fait juste de vous quelqu'un d'épuisé. qui n'arrivera jamais à destination. Donc là, c'est notre première fausse croyance. faire de son mieux devrait suffire. Non, malheureusement. La deuxième croyance, c'est les résultats seront proportionnels aux efforts que je fournis. Et ça, c'est une idée reçue de l'école qui est parfois très ancrée chez certains entrepreneurs, de se dire, plus je fournis d'efforts, plus j'aurai de résultats. Parce que c'est comme ça que ça marche à l'école, c'est aussi comme ça que ça marche même si c'est plus lancé dans le salariat. Sauf que l'entrepreneuriat, c'est tout sauf une équation linéaire. Et en fait, l'entrepreneuriat, on peut vraiment le comparer au fait de planter un arbre. Vous plantez la graine, vous arrosez, vous fertilisez, vous prenez soin et pendant des semaines, rien ne se passe en surface. Pareil, je ne sais pas si vous avez déjà essayé cette expérience de faire pousser un noyau d'avocat dans une tasse d'eau avec les cure-dents, etc. Moi, je l'ai fait plein de fois, j'adore, c'est une de mes passions secrètes. Mais pendant des semaines, il ne se passe rien. Pourquoi ? Parce que les racines poussent sous terre où le tout est en train de germer à l'intérieur. C'est invisible, mais c'est une étape essentielle. Et puis un jour, boum, ça pousse et ensuite ça va vite. et souvent quand on se dit J'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts, je ne vois pas de résultat. En fait, il y a de grandes chances aussi que vous soyez dans cette phase de ça germe à l'intérieur, les razines sont en train de pousser sous terre, vous ne voyez rien, mais ça ne veut pas dire que rien ne se passe. Et le danger là-dedans, c'est de mesurer son succès ou son absence de succès avec du coup les mauvais indicateurs au mauvais moment. Et pareil, moi je répète souvent que l'absence de résultat n'est pas une preuve d'échec, c'est parfois juste la preuve qu'on est dans la phase invisible. Mais appareil, c'est dur de savoir faire la différence entre les deux. Troisième fausse croyance qui est souvent sous-jacente au fait de dire « je fais de mon mieux mais je n'ai pas de résultat » , etc. Il y a ce côté de comparaison. Si les autres n'y arrivaient pas, moi, c'est que forcément c'est moi le problème. Et je trouve que la comparaison, c'est le poison le plus toxique de l'entrepreneuriat. Quand on voit quelqu'un qui cartonne, mettons, sur Instagram, ce qu'on ne voit pas, c'est parfois les trois ans de galère avant. Les 50 000 euros investis dans des formations, dans des masterminds. Le réseau que cette personne a peut-être pu construire pendant 10 ans avec ses études, son ancien salariat, etc. Son conjoint qui finance pendant qu'elle se lance ou qui prend à charge les enfants et ou la responsabilité financière du foyer. Les 5 lancements ratés avant celui qui a marché. Le fait que cette personne soit peut-être passée à deux doigts du bernote. Et je pourrais continuer longtemps comme ça. Et souvent, on compare nos coulisses, parce qu'évidemment on a le nez dedans, à la scène, au résultat final chez les autres. Donc, évidemment il y a de quoi avoir honte et il y a de quoi se sentir nul mais on ne repart pas les bonnes choses et c'est pour ça que je vous dis aussi souvent arrêtons de mesurer le chapitre 3 de notre expérience entrepreneuriale au chapitre 47 de quelqu'un d'autre, la seule personne avec qui vous devriez vous comparer c'est le vous d'il y a 6 mois, donc voilà pour les 3 fausses croyances qui se cachent sous cette phrase de j'ai peur de ne pas y arriver même en faisant de mon mieux pour rappel la première c'était faire de son mieux devrait suffire ? La réponse est non. La seconde, c'était les résultats devraient être proportionnels aux efforts ? La réponse est non aussi. Et la troisième, c'était si les autres n'y arrivaient pas moins, c'est que c'est moi le problème ? La réponse est toujours non. À la place, j'aimerais vous proposer trois questions que vous pouvez vous poser en remplacement de vous dire, oh, je suis incapable, j'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts, etc. La première question, c'est, est-ce que mes efforts vont dans la bonne direction ? Moins d'efforts, mais mieux orientés. Est-ce que je vais dans la... bonne direction. CF, l'exemple de si mes clients sont sur LinkedIn et que je m'acharne à poser sur Instagram, je ne vais pas dans la bonne direction. Deuxième question que vous pouvez vous poser, c'est est-ce que je me donne le temps nécessaire ? Si vous vous donnez trois mois pour un résultat qui normalement prend trois ans, oui, bien sûr que vous allez être très découragé devant l'absence de résultat. L'impatience n'est pas un indicateur d'échec ni de réussite d'ailleurs. Et ensuite, troisième question à se poser, c'est est-ce que je mesure les bons indicateurs ? Parce que peut-être que vous n'avez pas encore de chiffre d'affaires, mais que vous avez une audience engagée, une offre qui est claire, des compétences qui se développent, vous apprenez, etc. Et ça, ce n'est pas rien. C'est la fondation d'un business solide. Donc, trois questions. 1. Est-ce que mes efforts vont dans la bonne direction ? Est-ce que je mets mes billes au bon endroit ? 2. Est-ce que je me donne le temps nécessaire ? Est-ce que je ne suis pas aussi peut-être trop optimiste dans le temps que je pense que ça va prendre ? Et 3. Est-ce que je mesure les bons indicateurs ? Et pour continuer à vous emmener dans cette réflexion, une question qui serait un peu peut-être la question ultime que vous pourriez vous poser, moi que j'adore me poser aussi régulièrement, c'est si je continue exactement comme aujourd'hui pendant encore deux ans, est-ce que j'aurai de meilleurs résultats ? Si je continue exactement comme aujourd'hui pendant deux ans, est-ce que j'aurai de meilleurs résultats ? Si là, instinctivement, vous vous dites oui, en fait, c'est que vous êtes sur la bonne voie, il vous faut juste de la patience. Si instinctivement, vous vous dites non, alors là, vous avez un problème de stratégie, pas d'effort. mais vous avez un problème de stratégie certainement et ça la bonne nouvelle c'est que ça se corrige en résumé, c'est pas vous qui n'êtes pas assez C'est pas vous qui ne faites pas assez d'efforts. C'est peut-être soit que vous êtes en face de les racines qui poussent, la graine qui germe en intérieur, dans ce cas c'est normal que visuellement il ne se passe encore rien. Deux, que vos efforts ne vont pas dans la bonne direction, vous ne mettez pas vos billes au bon endroit. Ou alors, trois, que vous mesurez votre succès avec les mauvais critères. Ça c'est possible aussi. Et donc c'est comme ça qu'on passe de cette peur qu'on peut avoir en nous, de se dire j'ai peur de ne pas y arriver malgré tous mes efforts, à mettre notre casquette de chef d'entreprise, se poser ces questions, et surtout de comprendre que vous n'avez pas besoin de prouver que vous êtes à la hauteur. Tout le monde est à la hauteur, personne ne l'est. Vous n'avez pas besoin de prouver que vous êtes à la hauteur. Par contre, vous avez besoin de construire des stratégies qui le sont dans votre business. Mais ça ne l'est pas en jugement de vous, c'est juste de mettre les billes aux beaux endroits et d'enclencher les bonnes actions. Voilà les amis, j'espère que cet épisode vous a plu. Vous aurez peut-être donné du grain à moudre. Merci pour votre écoute. Et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Bye tout le monde !