Speaker #0Si vous vous posez des questions comme comment trouver plus de clients et faire décoller mon business, comment vendre mes services sans me sentir trop pushy, comment être plus visible sur les réseaux sociaux, alors vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Je peux pas j'ai business. Je m'appelle Aline, je suis coach business diplômée depuis 2019 et ce podcast a été créé pour vous. pour vous aider à développer le business de vos rêves, un épisode à la fois. C'est comme avoir une coche business dans votre poche, prête à vous donner le petit coup de pouce ou le botage de fesses dont vous avez besoin. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous, je suis trop contente de vous retrouver dans ce nouvel épisode de podcast. La fin de l'année approche et c'est le moment absolument parfait pour refléter sur l'année coulée, sur ce qui s'est passé, les leçons, les apprentissages, les challenges, vous restituer ce qui a fonctionné, ce qui n'a pas fonctionné. Et moi, je me faisais avec beaucoup de nostalgie la réflexion que The Beboost existe depuis 7 ans maintenant, 6 ans que c'est mon métier à temps plein. Et rien que quand je vous dis ça, je me dis non, mais ce n'est pas possible. J'ai l'impression que ça fait 3-4 ans que je me suis lancée. Mais non, ça fait maintenant 6 ans. Et donc, Dieu sait que j'en ai vécu des apprentissages, des échecs, des erreurs, des choses qui ont fonctionné, d'autres qui n'ont pas du tout fonctionné, etc. Et je ne sais pas si on peut dire que je suis une mamie à présent ou un dinosaure dans le milieu de... la formation en ligne. En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que ça fait 7 ans, 6 ans à temps plein du coup, que je vends sur Internet, que ce soit des formations, des coachings, des accompagnements, des événements présentiels et autres, qu'au travers de ces 6-7 ans, j'ai généré 4, 5, peut-être même plus millions d'euros. J'avoue que je connais mon chiffre d'affaires annuel, mais je n'ai pas repris le temps de faire le calcul sur la totalité. En tout cas, on en parle de plusieurs millions d'euros. Et du coup, aujourd'hui, mon objectif, c'est de vous partager tous mes apprentissages sur le sujet. j'ai mélangé mindset marketing, vente, argent, etc. Alors, il y aurait évidemment des milliards de choses à dire. Je pense que je pourrais passer des jours entiers à vous expliquer ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas. Mais là, je me suis juste assise derrière mon ordi. Je me suis dit, OK, c'est quoi les premiers trucs qui me viennent en tête ? Ce que j'aurais envie de partager à quelqu'un qui se lancerait aujourd'hui ou qui est en train de pivoter ou qui est à fond dans son business ? Qu'est-ce que j'ai envie qu'il sache ? À quoi est-ce que j'ai envie qu'il prête attention pour la suite ? Du coup, j'ai brainstormé plusieurs petites choses de ce que j'ai appris en sept ans de vente sur Internet. Et ensuite, je vous ai fait une liste de quelques éléments que je ne referai absolument pas, qui sont un peu ce que je considère comme étant mes plus grosses bourres, mes plus grosses erreurs, ou les moments où j'ai peut-être perdu le plus de temps ou d'argent depuis que j'ai ce Bipoust. Ok, c'est parti. Du coup, première chose que j'ai apprise à vous mettre dans la tête, c'est que 90% de vos ventes sont liées à votre marketing. Non pas à vous-même, non pas à votre offre, non pas vos tarifs peut-être, mais juste à la manière dont vous en parlez. Et souvent, quand quelqu'un me dit « Aline, j'ai fait un lancement, ça n'a pas fonctionné. Aline, j'ai lancé une nouvelle offre, personne n'a acheté. Aline, je n'ai plus de clients. Est-ce que c'est mon offre le problème ? Est-ce que c'est moi le problème ? » En fait, je leur dis 99% du temps, c'est votre marketing le problème. Ça ne peut pas être votre offre parce que par définition, les gens n'ont pas encore expérimenté votre offre au moment de l'achat. Ils ne peuvent pas dire « Ah non, c'est de la merde » . Donc en fait, c'est juste la manière dont vous en parlez. Peut-être que vous n'en parlez pas assez bien, de manière pas assez détaillée ou pas avec les bons arguments ou pas de manière assez... répétitives. Donc, retenez bien que si au moment où vous voyez des ventes qui baissent, des lancements qui ne se passent pas bien, dans 90% des cas, le problème, c'est votre marketing. Deuxième chose que j'ai apprise dans 7 ans, c'est que rien n'est acquis et que tout peut changer du jour au lendemain. Je crois que c'est sorti la semaine dernière, l'épisode de podcast sur comment se réinventer dans un marché qui est très changeant, sans s'épuiser au passage. En fait, il y a tellement de choses qui se passent tout le temps, surtout dans l'écosystème Internet aujourd'hui, avec l'arrivée de l'IA ou même plein d'autres choses. Mais en fait, rien n'est jamais acquis. Et peut-être qu'aujourd'hui, vous allez trouver un système de vente qui va très bien pour vous, un système d'acquisition de clients, de prospection qui vous convient, qui cartonne. Peut-être que dans six mois, ça ne marchera plus. Non pas parce que vous faites mal les choses, non pas parce qu'il y a un bug, mais juste parce que les modes de consommation changent, votre clientèle cible change, les mœurs de la société changent. Et que du coup, poursuivre ce rêve de se dire « je travaille, je travaille, je travaille, et puis un jour, j'aurai débloqué la clé du succès. À partir de ce moment-là, c'est bon, mon avenir sera assuré. » En fait, c'est la meilleure manière de vous dégoûter de l'entrepreneuriat parce que ça ne fonctionne jamais comme ça. Oui, il y aura des moments où vous allez avoir l'impression d'avoir unlocké la clé de la réussite et ça va fonctionner pour vous pendant quelques mois, peut-être même quelques années. Croyez-en mon expérience, en fait, du jour au lendemain, tout peut changer de par votre faute ou même de par des circonstances complètement extérieures. Troisième chose que j'ai apprise, je vous le répète souvent, mais je ne vous le répéterai jamais assez. Ce que vous voyez sur les réseaux sociaux n'est qu'une vision déformée de la réalité. Ce n'est pas vrai. même les gens que vous voyez qui réussissent trop bien, qui ont l'air d'avoir un quotidien extraordinaire, etc. Moi y compris, tout ce que je peux vous montrer, vous n'êtes pas dans mon quotidien, vous n'êtes pas dans mes baskets, vous ne voyez pas ce qui se passe mal, que je ne vous partage pas forcément tout le temps, vous ne voyez pas ce qui se passe bien non plus tout, vous ne voyez pas ce que je fais du matin au soir à 24. Et donc méfiez-vous de ce que vous voyez sur les réseaux sociaux, non pas que les gens soient des menteurs, mais gardez en tête que chacun sur les réseaux sociaux ne partage que ce qu'il a envie de partager. Vous n'avez jamais 100% de la réalité de quelqu'un. Et ça, c'est le pire piège parce qu'on peut être amené parfois à se comparer sur la base de ce qu'une personne veut bien nous montrer. Sauf que moi, si je ne vous montre que ce qui va bien dans ma vie. Et bien, vous, vous allez vous penser que toute ma vie ressemble à ça, que ma vie ressemble à l'échantillon que je vous ai montré. Et donc, vous allez vous dire, je dois être comme ça pour que ça marche aussi bien pour moi. Alors que si vous étiez avec moi, à côté de moi, H24, peut-être que vous diriez, finalement, Aline, ça va, en fait. Tout n'est pas tout rose, etc. Et ce n'est pas le cas. Donc, encore une fois, je ne suis pas en train de dire, les gens vous mentent sur les réseaux sociaux, les gens vous manipulent, il y en a. Mais la plupart d'entre nous, on essaye aujourd'hui d'être transparent, d'être authentique, d'être honnête. mais de part ne serait-ce que le fait du contenu H24 pour les gens pour documenter la moindre minute ou la moindre facette de notre vie. Rien qu'à partir de ce concept-là, vous ne pouvez pas être au courant de tout. Et attention, ne pas trop vous comparer. Gardez toujours ce filtre de dire, c'est ce qu'elle nous montre, c'est top, c'est la vérité, c'est une facette de la vérité, mais je ne vais pas me comparer à ça, je ne prendrai pas ça comme référentiel. À la limite, je prends ça comme inspiration. Quatrième chose que je retiens, c'est qu'il est très dur sur Internet de vendre sans urgence. Alors je sais que la fameuse FOMO, la POMO, peur de manquer, le fear of missing out. Donc, c'est à chaque fois que vous voyez nombre de places limitées, un compte à rebours, exclusivité, etc., je sais que ça divise en termes de marketing. Il y a les gens que ça amuse et qui comprennent, et il y a les gens qui sont complètement contre ce genre de pratiques en se disant, c'est pas éthique, ça met de l'urgence pour les gens et ça les stresse pour rien, etc. Sauf que, croyez-en, mon expérience, ne pas utiliser de faux mots ou d'urgence, ça bousille vos ventes. Le cerveau humain, L'humain, de manière générale, a besoin qu'on lui mette un mur, a besoin qu'on lui mette une deadline pour se motiver à passer à l'action. Sinon, moi, la première, j'y vais jamais. Si on ne me donne pas de deadline, je dis oui, plus tard, plus tard, plus tard. Et je ne passe pas à l'action, même si ça pourrait être très bénéfique pour moi. Donc, mettez de l'urgence pour vendre. L'urgence peut être saine, l'urgence peut être éthique. Si vous limitez le nombre de places d'un accompagnement, ne serait-ce que pour garantir sa qualité, l'individualisation de l'accompagnement de chaque élève, si vous mettez un compte à rebours, à la fin duquel votre prix augmente, mais qu'il augmente vraiment, c'est une urgence saine. Mais vendre sans urgence, ça reste quelque chose d'extrêmement compliqué. Je sais que quand j'ai des personnes qui refusent toute forme de faux mots dans leur marketing, souvent c'est beaucoup plus compliqué de vendre et de convertir. Mon point suivant, c'est qu'il y a toujours de la place, même dans les marchés les plus saturés du monde, pour les gens qui font bien leur travail, qui sont compétents, qui sont gentils, qui sont agréables, qui sont professionnels. En fait, vous sous-estimez le pouvoir d'une personne qui a... toutes ces qualités. Aujourd'hui, j'ai travaillé avec beaucoup de freelance, j'ai accompagné beaucoup de clients, j'ai vu beaucoup d'entrepreneurs. Je peux vous dire que les gens qui font bien leur travail, qui sont doués dans ce qu'ils font, c'est déjà assez rare. Des gens qui sont, en plus de ça, agréables, sympas, avec qui on s'entend bien, c'est encore plus rare. Mais si avec ça, ils sont rigoureux, minutieux, professionnels, ils sortent du lot directement. Peut-être que vous avez toutes ces qualités et que vous vous dites, non mais en fait, c'est évident, c'est la base, tout le monde est comme ça. Figurez-vous que non. Et donc, mettez ces qualités en avant et ne vous sous-estimez pas parce que vous sortez déjà du lot. Point suivant, je ne sais plus à quel numéro on est, donc je vais arrêter de les énumérer, c'est que soigner son équipe, soigner son audience, soigner ses clients vous garantit de perdurer sur le long terme en business, en entrepreneuriat. En fait, quand on a une approche qui est centrée sur l'humain, sur le bien-être de l'autre, sur l'empathie, la compréhension, la bienveillance et consommer au service de l'autre, en fait, je trouve que c'est la meilleure manière de durer en entrepreneuriat. Moi, je dis toujours, lorsqu'on devient entrepreneur, on le devient pour se mettre... au service des autres. Si on n'aime pas aider les autres, si on n'aime pas le contact humain, si on le fait que pour soi, pour faire un max de thunes, être tranquille, en fait, on ne pourra pas réussir ou on ne pourra pas durer très longtemps. Être entrepreneur, c'est trouver littéralement une solution à un problème qui existe dans notre société, de monter une entreprise autour de ça et d'aider les gens avec ça. Quand je dis aider les gens, ça ne veut pas dire que tout le monde a une association caricative ou autre, mais ça veut dire qu'on est là pour résoudre un problème, pour apporter des solutions. Et si on fait ça sans aimer les êtres humains avec qui on travaille, qui constituent notre audience, les personnes qui deviendront nos clients, en fait, on ne peut pas durer longtemps. Mon point suivant, c'est que le mieux est l'ennemi du bien, le trop est l'ennemi du assez. Et ça, ça vaut pour beaucoup de choses très concrètes ou alors métaphysiques en entrepreneuriat. Très concrètement, par exemple, le trop de contenu dans une formation, dans un accompagnement, dans un programme peut être quelque chose de complètement rédhibitoire ou alors repoussant pour vos futurs clients. Le fait de vouloir créer trop de contenu en ligne aussi, ça peut être la meilleure manière de diluer la qualité de votre travail, de vos contenus, de votre discours, etc. Et même d'un point de vue un petit peu plus métaphysique, le fait de vouloir trop en faire pour quelqu'un, ça peut plus avoir un effet de ça me repousse en fait, plutôt que ça m'attire à lui. Et le plus est l'ennemi du assez. C'est important de donner. C'est important la générosité. C'est important l'over-delivery. C'est important de surprendre. C'est important les cadeaux. C'est important... d'accompagner nos clients avec des surprises, etc. Mais attention à ne pas vouloir étouffer la personne en face de vous, que ce soit un client après sa terre, un membre de votre audience ou un futur collaborateur, avec trop, trop, trop, parce que vous avez besoin de prouver quelque chose, prouver que vous avez votre place, prouver que vous êtes expert dans ce que vous faites, etc. le mieux et l'ennemi du bien. Et parfois, c'est bien d'en faire un petit peu moins, en garder sous la pédale pour la suite, plutôt que de vouloir tout donner tout de suite. Mon point suivant, c'est que dans un marché qui sature, les gens cherchent avant tout la précision et la preuve. Et ça, c'est vraiment une observation que je fais en ce moment. Dans un marché qui sature, les gens cherchent avant tout la précision et la preuve. C'est-à-dire que vos clients, quand ils sont sursaturés, sursollicités de « il y a 50 000 assistantes virtuelles, il y a 50 000 web designers, il y a 50 000 coachs, il y a 50 000 ci, il y a 50 000 ça » . Si vous avez l'impression que vous faites partie de ces 50 000, dites-vous que vos clients, ce qu'ils veulent, c'est la précision. La précision, c'est qu'ils veulent une offre, une prestation, un produit, un service qui correspond exactement à ses besoins. Pas un peu. Pas où il a l'impression qu'il va devoir faire un effort d'adaptation pour son cas personnel. Il veut être sûr que c'est 100% lui, que c'est 100% son besoin, que c'est 100% le résultat qu'il cherche. Donc ça, c'est la première chose. D'où toutes les personnes, dont moi, qui vous disent, positionnez-vous. soyez précis, nichez-vous, etc. Ensuite, ils cherchent des preuves. Pareil, dans un marché où il y a trop de tout, en fait, on va naturellement, l'être humain, se diriger vers, là on est sûr qu'il y aura des résultats. Si demain, je m'achète une nouvelle paire de chaussures et que j'ai le choix entre une petite designer italienne qui vient de se lancer, qui fait des modèles magnifiques, mais qui n'en parle pas, qui attend que les gens viennent la chercher, qui ne communique pas sur sa différenciation et qui a zéro avis, VS, un gros créateur qui, lui, a plein d'avis, Trustpilot ou Google ou... ou autre qui communique sur sa différenciation, c'est-à-dire du fait main, du cuir italien, du savoir-faire traditionnel, des ateliers en Italie, etc., vers qui je vais aller à votre avis ? Et ça ne veut pas dire que la première personne est moins bien. Si ça se trouve, c'est moins cher. Si ça se trouve, c'est même une meilleure qualité. Si elle ne me donne pas la preuve de ce qu'elle avance, ça ne me donne pas envie d'acheter, encore moins quand j'ai des personnes en face qui, elles, communiquent. Et ce qu'il faut en retirer pour vous, c'est montrer des preuves de ce que vous faites, montrer des avant-après, montrer des transformations. documenter ce que vous faites avec vos clients. Si vous vendez du produit physique, montrez vos produits, faites des démos et autres. On veut voir à quoi ça ressemble, on veut voir à quoi s'attendre avec vous, on veut voir comment ça se passe, et surtout, on veut voir les résultats. Rappelez-vous que vos clients cherchent avant tout soit une transformation, soit un résultat spécifique. Ils s'en foutent, limite, du comment, du pourquoi, du temps que ça va prendre, des modalités. Ça, c'est une préoccupation quasiment secondaire. Mais avant tout, c'est est-ce que... ce que Aline vend, c'est exactement la transformation que j'ai envie de vivre, est-ce qu'elle arrive à me le prouver de manière à ce que je sache que si j'investis chez elle, je vais pouvoir avoir ces résultats-là. Donc, les gens veulent de la précision et de l'épreuve. Autre chose que j'ai apprise et qui est encore sous-estimée par beaucoup d'entrepreneurs, c'est qu'acquérir de la trésorerie, faire du chiffre d'affaires, c'est important, mais savoir gérer sa trésorerie, ça l'est d'autant plus. Quand on est entrepreneur, on a plein de périodes où ça va bien, on gagne plein d'argent, ça a l'air facile, les clients arrivent. et puis il y a aussi forcément des périodes de redescente où il y a moins de clients, on se sert un peu plus la ceinture, on a un peu plus peur de ce qui va se passer par la suite, etc. Si à ce moment-là, vous n'avez pas appris à gérer votre trésor, si vous avez complètement flambé votre chiffre d'affaires, si vous n'avez pas d'épargne de côté, de trésorerie de côté pour justement pouvoir anticiper les périodes un peu de creux, ça va être très compliqué pour vous de naviguer, de vous repositionner, d'avoir suffisamment d'espace de respiration pour pouvoir changer les choses, pour pouvoir pivoter. apprenez à gérer votre trésor. Ça fait très conseil de papa ce que je vous donne, mais c'est tellement important et c'est surtout tellement sécurisant de se dire « Bon, en fait, quoi qu'il arrive, j'ai six mois d'avance de trésor, donc j'ai le temps de faire des tests, j'ai le temps de me retourner et je n'ai pas juste ma trésor qui, en fait, dans deux semaines, il n'y a plus rien et donc je suis en PLS total et je me retrouve paralysée par la peur de me dire « En fait, j'ai une chance de pivoter, mais si ça ne marche pas, je suis dans la merde. » Mon point suivant parle aussi d'argent, puisque ce que je peux vous transmettre, c'est que l'argent ne vous change pas. Ils révèlent qui vous êtes. Par contre, l'argent attire beaucoup de monde. Ça, c'est vrai. Quand j'ai lancé The B-Boost, je gagnais déjà relativement bien ma vie en tant que retoucheuse photo. Mais avant ça, quand j'étais étudiante et même quand j'étais caissière chez Monoprix, il faut savoir que je gagnais un SMIC, voire même moins. Ça m'arrivait très souvent de terminer mon mois à découvert. Donc, je sais que quand on ne faisait pas d'argent et qu'à un moment, on en fait quand même beaucoup plus ou à un niveau très confortable, l'argent ne vous change pas. L'argent, par contre, révèle qui on est. Et je sais qu'il y a plein de personnes, chacun aura un exemple dans son entourage de dire « Ah bah il a changé depuis qu'il fait de l'argent, ah c'est plus la même personne » . En fait, cette personne a toujours été là. Simplement, l'argent ne lui permettait pas d'incarner cette personne-là, mais en fait, ça a toujours été au fond. C'est rare que l'argent vous fasse complètement vriller, sauf cas extrêmes du style gagnant l'auto, parfois on entend des histoires, etc. Mais moi, de tous les entrepreneurs que j'ai vus partir de zéro et gagner beaucoup, beaucoup d'argent, je n'ai jamais vu personne shifter complètement de personnalité. Par contre, quand on fait beaucoup d'argent, ça attire du monde. Je pense que je n'ai jamais été autant contactée par des personnes avec des placements, des opportunités d'investissement, des conseillers en gestion du patrimoine, etc. Et c'est des gens, je les comprends, ils font leur travail, c'est leur gagne-pain, ils sont passionnés par ça, etc. Mais gardez quand même un œil critique, méfiez-vous et dites-vous que l'argent attire aussi des personnes intéressées, soit parce que c'est leur métier, soit malheureusement dans certains cas aussi, des personnes qui sont juste intéressées parce que vous gagnez beaucoup, donc ils se disent qu'ils vont pouvoir en bénéficier par effet à l'eau ou que sais-je. Autre apprentissage par rapport à l'argent que j'avais envie de vous transmettre, c'est qu'en fait, on peut générer des millions et avoir une vie tranquille et que gagner beaucoup d'argent grâce à Internet ne veut pas forcément dire vivre à Dubaï, avoir des voitures de luxe ou autre. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'entrepreneurs qui ont des entreprises extrêmement florissantes qui vivent une vie que vous pourrez qualifier de... tranquille, de banal. Et si je prends mon cas comme exemple, bien sûr, ma vie est extrêmement confortable, bien plus qu'elle ne l'avait jamais été avant que je fasse ce chiffre d'affaires avec The B-Boost. Mais en vrai, je vis en France, je fais mes allers-retours entre Paris et Nice parce que c'est mon lifestyle. De temps en temps, je vais voir mes parents, mais je n'ai pas forcément investi dans une garde-robe de sac à main de luxe. Je n'ai pas non plus des signes ostentatoires de richesse et ça me va très bien. Et donc, gagner des millions ne veut pas forcément dire avoir un lifestyle à plusieurs millions, sauf si, évidemment, c'est... ce qui nous hype, ce qui nous nourrit, ce dont on a envie dans la vie et c'est ok. Mais ce n'est pas parce que vous gagnez beaucoup d'argent que vous êtes obligés d'avoir le lifestyle de quelqu'un qui a beaucoup d'argent. Vous restez complètement libre de faire ce que vous voulez avec votre argent. Moi, je sais que je l'investis beaucoup. Quand je voyage, je me fais plaisir. J'ai la chance d'avoir deux appartements, un Paris, un Nice, qui me permettent de faire plusieurs allers-retours. Et en dehors de ça, si vous regardez, par exemple, ce qu'il y a dans mes frigos, dans mes placards, ou alors les marques de vêtements que je peux porter, ça, ça reste strictement la même chose qu'il y a cinq ans, six ans ou autres. Mon point suivant, c'est que les revenus passifs n'existent pas vraiment. Pour tous les entrepreneurs, il y a un espèce de rêve, c'est de générer des revenus passifs, c'est-à-dire de l'argent qui rentre pendant qu'on dort sans qu'on ait rien besoin de faire. Souvent, ça, c'est assimilé au fait d'avoir, par exemple, des produits digitaux, des templates, des programmes de formation en ligne où les gens achètent, les suivent en autonomie. Et puis nous, on n'a rien d'autre à faire que de regarder le compte Stripe, les notifications passées et l'argent arrivé sur notre compte bancaire. Malheureusement, ça, ça n'existe pas. toujours, toujours, toujours, quel que soit votre business model, besoin de réinjecter des efforts, que ce soit dans votre service client, dans la mise à jour de vos produits, dans vos efforts marketing pour que ça se développe, etc. Mais il n'y a aucun moment, aucun monde où vous êtes sans rien faire pendant une certaine durée déterminée. Peut-être qu'à un moment, vous pourrez partir en vacances pendant trois semaines et que là, ça continuera à tomber, mais jamais ça ne durera trois ans. Et je pense que beaucoup de personnes sont attirées aujourd'hui par cette envie de se dire, je vais générer des revenus passifs grâce à Internet. Mais méfiez-vous parce qu'il y a toujours beaucoup de travail de fond derrière ça, à la fois pour créer et mettre en place les systèmes, mais aussi après pour les optimiser, les alimenter et les monitorer au quotidien. Mon point suivant, c'est que rien ne vaut la data. Si j'ai un regret dans ma vie, c'est de ne pas avoir commencé à suivre les chiffres de mon business dès le début. Ça m'aurait donné déjà un bon historique, un bon point de comparaison, mais c'est tellement important. En fait, c'est la data dans notre business, c'est vos chiffres, c'est vos statistiques. C'est les montants que vous gagnez, c'est votre chiffre d'affaires, c'est votre marché, votre bénéfice. Ce sont toutes ces données-là qui vont vous aider à piloter au mieux votre business, qui vont vous dire l'état de santé actuel de votre business, le pouls de votre business, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, qui vont vous aider à diagnostiquer aussi quand quelque chose ne fonctionne plus, quand un lancement a foiré, où exactement est-ce que ça a coincé ? Est-ce que c'était l'acquisition ? Est-ce que c'était la conversion ? Est-ce que c'était la vente ? Est-ce que c'était le taux de remboursement ? Bref, la data est hyper... hyper importante et souvent quand on est entrepreneur et encore plus je trouve quand on est solopreneur, quand on est à son compte, quand on est tout seul, on met ça un peu sous le tapis en se disant je sais que si je génère X milliers d'euros par mois, je peux me tirer mon salaire et je suis content. Oui, mais là vous vous privez de tellement de possibilités, de tellement d'informations. Donc la data est hyper importante, c'est elle qui vous permet de repérer les problèmes et de savoir où vous allez. Apprentissage suivant, c'est que le temps passe. et les gens aussi. Et je sais que c'était un gros problème pour moi quand je me suis lancée et je sais que c'est un gros problème pour vous aussi, les gens qui copient. Les gens qui copient ce que vous dites, ce que vous faites, votre business model et autres. Et en fait, je peux vous dire avec le recul que des gens qui ont copié The V-Boost, il y en a des dizaines qui se sont lancées et en fait, avec le temps, j'ai repéré qu'il s'est passé deux choses à chaque fois. Deux scénarios possibles, à chaque fois que je voyais popper quelqu'un qui me copiait, de près ou de loin d'ailleurs. Scénario numéro 1 Cette personne, au bout d'un moment, elle se rendait compte que ça ne marchait pas comme elle voulait, ou elle se lassait, etc. Et en fait, ça se comprend parce qu'elle n'est pas moi, elle ne sait pas ce qui se passe dans mes coulisses. Donc en fait, elle ne fait que copier ce qu'elle voit. Mais comme il lui manque tout le reste, ça ne fonctionne pas. Et donc, c'est des gens qui généralement, au bout de quelques mois ou au bout de trois ans maximum, disparaissent, arrêtent l'entrepreneuriat. Ou alors, scénario numéro deux, ce sont des personnes qui au bout d'un moment vont trouver leur propre patte, leur propre branding, leur propre positionnement. leur propre différenciation. Et du coup, là, il va y avoir un détachement et on ne va plus du tout se dire « Ok, cette personne, elle copie The Beboost ou autre. » Et donc, j'ai plutôt envie de vous dire si à un moment, vous êtes très frustré parce que quelqu'un vous copie. Alors, je parle en dehors des copies qui sont border d'un point de vue légal. Par exemple, quelqu'un qui a entièrement pompé un de vos contenus ou quelqu'un qui a pris votre brevet de recherche sans votre autorisation. Donc là, évidemment, c'est du domaine de la justice et de la légalité. Mais si c'est juste quelqu'un qui a un peu copié votre branding, qui a copié votre positionnement ou un truc comme ça, en fait, laissez faire le temps. Concentrez-vous plutôt sur comment est-ce que je deviens encore meilleur, comment est-ce que je deviens la personne de référence dans mon industrie. Laissez le temps faire. Soit cette personne va se décourager et arrêter d'elle-même, soit elle va trouver sa propre voie. Mais dans tous les cas, vous allez gagner plus de temps, d'énergie et de focus à rester concentré sur vous plutôt que de vous occuper des autres. Apprentissage suivant, c'est à quel point c'est extrêmement, extrêmement important de continuer constamment à se former. Sur Internet, on est sur des milieux qui évoluent tellement vite avec des codes, des manières de consommer, des attentes clients, consommateurs, des tendances sur les réseaux sociaux qui changent, mais tellement, tellement vite que si vous ne vous formez pas, c'est très facile une année sur l'autre de devenir obsède. Donc, il faut que vous soyez constamment en formation. Ça veut dire suivre une formation au moins une fois par an. Ça peut être une formation compétence métier, ça peut être une formation marketing ou business, ça peut être une formation développement personnel, ça peut être un coaching, ça peut être un programme en ligne. Ça peut être des podcasts que vous écoutez gratuitement, ça peut être des livres que vous achetez, ça peut être plein de choses. Ça peut être gratuit, ça peut être payant, ça peut être en physique, ça peut être en ligne. Bref, ça peut être plein de choses, mais soyez constamment en formation. C'est le meilleur moyen de rester concurrentiel. Et enfin, j'arrive à mon tout dernier point avant d'entamer ce que je ne referai plus jamais. Ce dernier point, c'est de toujours écouter votre audience. C'est... Très bateau à dire, mais je peux vous garantir que depuis le début, je reste hyper, hyper à l'écoute de l'audience de The Beboost. Et c'est vous qui, au fur et à mesure des mois et des années, m'avez dit ce que vous vouliez de plus, ce que vous vouliez de moins, ce que vous vouliez de différemment. Qui m'avez recadré aussi à certains moments où je pouvais partir dans des directions et tout. Et vous me disiez, ah non Aline, là on n'aime pas trop. J'ai un exemple très précis en tête. Je ne citerai pas de nom parce que mon but n'est pas de lancer des balles perdues à qui voudra bien les prendre. mais il y a des moments où j'ai pu faire soit des collaborations avec des partenaires soi-même invité des personnes dans mon podcast. Et en fait, vous avez été les premiers ensuite à venir me voir en me disant « Mais Aline, on ne comprend pas pourquoi tu t'es associée avec tel type de personnes. On ne comprend pas pourquoi telle personne est venue intervenir dans ton podcast. Ce n'est pas toi, ce n'est pas ton positionnement. On ne l'aime pas. » Et là, je me suis dit à chaque fois, franchement, je suis hyper contente que vous veniez me recadrer et me dire ce que vous pensez parce que ça m'aide moi à m'ajuster pour la suite, à voir où sont les frontières, où sont les limites. et à rester aligné avec vous, avec mes valeurs, avec ce que je défends, etc. Donc, restez à l'écoute de votre audience. Ça ne veut pas dire qu'il faut dire oui, oui à tout. Évidemment, il faut savoir cadrer, mettre ses limites, vous faire confiance aussi. Mais rester à l'écoute de son audience, c'est hyper important. Ne faites pas n'importe quoi. Et à présent, je passe à la partie de ce que je ne referai plus jamais. Des choses que j'ai pu commettre volontairement ou involontairement. Mais là, aujourd'hui, je me donne une petite tape sur la main et je me dis vraiment stop. C'est une partie qui est un peu plus dure pour moi parce qu'elle me demande beaucoup de vulnérabilité. Je suis quelqu'un qui fonctionne à la performance. Dire j'ai échoué, ça n'a pas marché ou j'ai merdé, en fait c'est dur pour moi parce que j'ai toujours l'impression que ça va avoir d'énormes conséquences en termes de la perception que les gens peuvent avoir de moi. Mais j'estime aussi que c'est en partageant ce type d'erreurs, ce type de leçons, que juste je vous évite de faire la même chose. Donc c'est parti. La première, elle est facile celle-là. Je vous en ai déjà un petit peu parlé, mais c'est de ne pas suivre mes datas. aujourd'hui j'aimerais tellement me replonger dans l'historique de mes datas de 2020, 2021, les taux de conversion. Déjà, ça pourrait m'aider à créer du meilleur contenu, à vous dire en 2020, il y avait ça, en 2021, il y avait ça, en 2025, on est là. Ça veut dire qu'il s'est passé tant de choses entre temps. Donc déjà, le fait qu'il me manque un petit bout, parfois, c'est un petit peu frustrant. Moi qui aime bien être dans la logique, dans le concret, dans la preuve, etc. Mais surtout, je pense que ça m'aurait beaucoup aidé à anticiper des changements du marché, à anticiper des besoins différents auprès de l'audience, à anticiper... des petites baisses, des petits creux, où là, je les ai juste vus quand on était dedans, parce que forcément, ça se voit, il y a soit moins de ventes, soit il y a des gens qui se désabonnent du contenu, soit il y a des chiffres qui montent ou d'autres qui baissent, mais sauf qu'on s'en rend trop tard, trop tard étant quand on est dedans. Alors que peut-être que si j'avais à ce moment-là suivi mes chiffres, mes datas, j'aurais pu repérer une tendance un peu baissante. Exemple tout simple, une tendance baissante sur le taux d'ouverture des newsletters. Plutôt que de me dire, plus personne n'achète mon taux de conversion, en prend dans la figure, de me dire, pendant quelques semaines, je vois que mon taux d'ouverture de newsletter change, il y a peut-être quelque chose à optimiser pour faire remonter ça et être sûre que mon taux de conversion derrière ne tombe pas trop bas. Deuxième chose que je ne referai plus jamais, là, je vais passer pour la meuf aigrie, mais c'est de croire les gens sur parole, sans vérifier ce qu'ils me disent. Moi, je suis quelqu'un où, quand j'ai grandi, c'était vraiment le monde des bisounours. Quand j'ai commencé à faire The Big Boost, ça a été le monde des bisounours. Et il y a plein de moments où ça m'a servi, ça m'a été utile, parce que je vois toujours le bon côté chez les gens. Je vois toujours le verre d'eau à moitié plein. Je regarde le monde avec des yeux émerveillés. Donc, ça, c'est quelque chose qui se sent. C'est une énergie qui est plutôt positive. Donc, ça, c'est chouette. Sauf qu'il y a trop de reprises où, quand quelqu'un me disait « Tiens, c'est comme ça » , en fait, je ne pensais même pas à remettre sa parole en question et à me dire, en fait, ça pourrait peut-être être autrement. ce autrement étant en ma faveur, ou alors, ok, du coup, si tu me dis que c'est comme ça, ça va être comme ça, mais quand j'arrive le jour J, je me rends compte que ce n'est pas du tout la même chose. Donc, je pense que la confiance n'exclut pas le contrôle et que quand quelqu'un, quelle que soit cette personne, que ce soit un proche, un collaborateur, une opportunité, quelqu'un qui vous démarche, vous dit, c'est comme ça, apprenez à voir l'esprit critique, mais aussi la hauteur de vous dire, est-ce que ça doit être comme ça, et est-ce que c'est vraiment comme ça ? Donc je pense qu'aujourd'hui, je suis devenue beaucoup plus, ce n'est pas méfiante, mais beaucoup plus factuelle par rapport à ça, beaucoup plus objective. Et quand quelqu'un me dit, voilà ce que je te présente, c'est comme ça, je dis, ok, je te crois, mais montre-moi. Autre chose que je pense qu'à partir d'aujourd'hui, je ne ferai plus du tout, je l'ai refait encore récemment, mais là, je me dis que je vais vraiment, vraiment arrêter, c'est de vendre à perte. Ça, je l'ai beaucoup fait sur le séminaire Le Bichot. Je vous en parle très régulièrement dans tous les débriefs que j'ai faits à chacune des éditions. Et en fait, avec le recul, et ça reboucle quelque chose que je pouvais vous dire juste avant, c'est qu'avec le recul, plus je prends conscience de l'importance de gérer sa trésor, d'avoir une trésor d'avance, genre six mois, un an, un an et demi de trésor d'avance, surtout quand on est dans des industries qui sont plutôt fluctuantes. Et là, je me dis, en fait, vendre à perte sans stratégie derrière, c'est un non-sens. Alors certes, c'est génial parce que ça donne une super expérience au client, par exemple. Ça peut booster votre visibilité. Ça peut être un coup de com'. Enfin, il y a plein d'exemples peut-être où on se dit, ça peut être intéressant de vendre à perte. Mais en fait, je pense que c'est quelque chose que je vais arrêter de faire. Je pense qu'on peut vendre à perte, mais à la fin, avoir un objectif financier très précis et déterminé à l'avance. Par exemple, organiser le bichot à perte, mais à la fin de ça, vendre un programme, vendre un mastermind, vendre un accompagnement qui fait que je vais retrouver mes petits et que je ne terminerai pas, au final, à perte sur la période de l'année. Par contre, juste vendre à perte parce qu'on a trop de trésors et d'un an, non, faites ça non. Si je dois me botter moi-même les fêtes, je me dis, Aline, on est en business, la trésor, c'est important, le chiffre d'affaires, c'est important, ce n'est pas une offre caricative. c'est pas une oeuvre de charité, arrêtons de jeter les sous par la fenêtre et encore une fois on ne sait jamais ce qui peut se passer on ne sait jamais ce qui peut arriver en termes de marché ou autre, peut-être que demain je touche du bois en vous disant ça mais je peux peut-être me casser les deux jambes, les deux bras et ne plus pouvoir bosser pendant 6 mois le temps de me rétablir bah en fait il faut que la trésor tourne et si je n'ai que 6 mois de trésor d'avance à ce moment là bah en fait je suis dans la mouise, la plus totale donc ne vendons pas à perte je pense que je suis une des seules qui fait ça dans la vie mais si quelqu'un peut être aidé par ce message-là. Ne faites pas comme moi. Et ensuite, la dernière chose que je ne ferai plus jamais, celle-là, elle est beaucoup plus mindset. Je pense que c'est personnellement quelque chose qui m'a beaucoup ralenti, plombé aussi dans le développement de mon business. C'est de me voir... plus petite que ce que je ne suis vraiment, que ce soit en termes de posture, de notoriété, etc. Et souvent, moi, j'avais cette humilité de me dire, même si j'ai des abonnés sur les réseaux sociaux, même si j'ai des gens qui écoutent mon podcast, même si je fais un certain chiffre d'affaires, même si j'ai accompagné un certain nombre de clients, en fait, je suis quelqu'un comme tout le monde. Je me voyais presque encore comme un peu une débutante, quelqu'un qui découvrait la vie, etc. Et en fait, avec le recul aujourd'hui, et je mets de côté toute fausse humilité ou alors toute arrogance, mais si je dois être très factuel, je me rends compte que ce n'était... absolument pas me rendre au service. Déjà, c'était me mettre en posture basse avec les experts que je pouvais avoir en face de moi. Je pense à des banquiers, par exemple, qui me disaient, c'est comme ça. Et moi, j'étais en mode, oui, monsieur, sans oser remettre en cause leur parole, sans oser négocier, taper de la main sur la table en disant, non, mais attendez, en fait, là, ça ne me convient pas. Ici, c'est moi la cliente. Moi, voilà mes termes, mes conditions. Et en fait, à partir de maintenant, c'est comme ça qu'on va fonctionner. Je pense aussi à des moments où j'aurais pu peut-être décrocher de... bien meilleure collaboration, de bien meilleures opportunités, mais je n'ai pas osé parce que de par ma posture, je renvoyais la posture de quelqu'un qui était un peu la petite fille gentille là où au contraire, j'aurais dû récarner un peu la leader. Et ça, c'est une question de posture, c'est une question de mindset, c'est une question de travail sur moi, bien évidemment, mais je pense aussi qu'à certains moments, ça m'arrangeait de m'enfermer dans cette case de la petite nana gentille qui a un petit business, alors qu'en fait, non, ce n'est pas une petite nana gentille qui a un petit business, c'est une leader. qui a trois entreprises, qui les fait tourner, qui génère un chiffre d'affaires à sept chiffres. Et si je n'ai pas ce comportement en face, je me fais bouffer littéralement. Et on peut même dire, je tire le trait encore plus loin, mais que je mets mon business en danger à vouloir la jouer trop petit ou alors ne pas assumer vraiment la réalité des choses. Donc, encore une fois, c'est quelque chose qui est très personnel. Je ne sais pas si ça vous parlera particulièrement ou non, mais je sais que c'est quelque chose que j'ai corrigé pendant cette année 2025. Je me suis fait accompagner sur le plan mindset, leadership, etc. J'ai fait ma petite thérapie d'un point de vue perso à côté, parce qu'évidemment, il y a toujours des trucs à aller creuser. Mais je sais qu'aujourd'hui, c'est plus du tout la même chose. Et ça me fait rire parce que souvent, les gens le remarquent, surtout mes proches qui me disent « Ah bah dis donc, maintenant, il n'y a plus de soucis pour mettre tes limites. » Et maintenant, il n'y a plus de soucis pour mettre les limites. Donc voilà ce que je pouvais vous partager. Encore une fois, je pouvais parler encore pendant des heures et des heures de ce que j'ai observé après sept ans à vendre sur Internet, les choses que je ne referai jamais plus. j'aimerais que vous posiez la question de c'est quoi la chose que vous retenez, c'est quoi la chose qui vous a le plus marqué ou qui peut s'appliquer à vous si vous n'en retenez qu'une laquelle ce serait. Je vous attends sur Instagram merci de m'avoir écouté jusqu'ici et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi nuit où que vous soyez et je vous dis à très vite dans un prochain épisode Bye bye !