- Speaker #0
Hello, je suis Aline, coach business chez The B-Boost. Après des années de freelance en tant que retoucheuse photo, je suis devenue coach business et j'aide désormais les entrepreneurs à booster leur entreprise. Si vous êtes à la recherche de stratégie, d'astuces, de retour d'expérience, de partage d'une bonne dose de bonne humeur, vous êtes au bon endroit. Dans ce podcast, seul ou avec mes invités, je vous partage tout pour vous inspirer au quotidien, vous aider à atteindre tous vos objectifs. et faire en sorte que vous puissiez développer le business de vos rêves. Alors, installez-vous confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello à tous et bienvenue dans l'épisode 260 du podcast Je peux pas, j'ai business. Vous avez été extrêmement nombreux récemment à me demander de faire plus de podcasts, plus de contenu sur tout ce qui est le rapport à l'argent, comment se comporter par rapport à l'argent, comment le gérer, comment l'appréhender, est-ce qu'il faut en avoir peur, est-ce qu'il faut en avoir beaucoup, pas beaucoup, comment décomplexifier aussi et décomplexer tout court son rapport à l'argent. Et pour ça, j'ai fait venir la queen, celle qui a un des podcasts les plus écoutés sur le sujet de l'argent, du rapport à l'argent, le fameux Money Mindset. J'ai nommé Delphine Pinon du podcast Richissime, que j'ai cuisinée pendant quasiment une heure sur toute cette question de rapport à l'argent, à la fois au travers de son expérience personnelle à elle, mais aussi au travers de son expérience de coach en Money Mindset et de toutes les personnes, les centaines de personnes qu'elle a pu accompagner au cours de sa carrière. je ne vous tease et je ne vous spoil pas plus l'épisode et je vous laisse découvrir mon échange avec Delphine. Bonne écoute ! Hello Delphine et bienvenue sur le podcast Je peux pas agir business, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Ça va très bien, merci de m'avoir invitée.
- Speaker #0
En forme pour aujourd'hui parce qu'on vient déjà se battre chez un bon épisode ensemble toutes les deux.
- Speaker #1
Je suis toujours en forme, toujours. C'est pas vrai. C'est pas vrai du tout mais je suis en forme aujourd'hui.
- Speaker #0
T'inquiète pas, ça va bien se passer, promis. Comme disait ma prof de marketing en école de pub, ça va être comme une morsure de serpents rapides et douloureux. super elle faisait ça pour décrire ses partiels et c'était vraiment le cas c'était le pire partiel de toute ma vie Delphine je n'ai pas d'autres mots pour te décrire que étant une passionnée d'argent et d'investissement sous toutes ses formes et ce que j'ai adoré sur ton site c'est cette question que tu poses assez rapidement d'ailleurs dans la description qui dit la façon dont vous utilisez votre argent est-elle au service de vos grands objectifs de vie et je répète pour les auditeurs parce que je trouve cette phrase ultra puissante la façon dont vous utilisez votre argent est-elle au service de vos grands objectifs de vie. Très bonne question. En 2019, tu as créé, et aujourd'hui tu es toujours l'hôte du podcast RichieSin qui s'appelait Budget Chéri à l'époque, que je conseille à tous ceux qui souhaitent améliorer leur relation à l'argent. Et tu es libre financièrement depuis 2022, après seulement trois ans à s'intéresser à l'argent. Ça, c'est vraiment un truc que j'admire chez toi parce qu'on en a parlé déjà un petit peu tous les deux. Moi, tout ce qui est l'investissement et tout, c'est un peu ma bête noire. Et de me dire quelqu'un qui connaissait rien et qui en trois ans est devenu libre financièrement, genre je veux le mode d'emploi. Avant de commencer, j'ai prévu un petit portrait chinois. Est-ce que tu es prête ?
- Speaker #1
Vas-y !
- Speaker #0
L'idée c'est de répondre au tac au tac et après évidemment je te donne la parole. Delphine, tu es plutôt team salé ou sucré ?
- Speaker #1
Je ne sais jamais répondre à cette question. Salé-sucré ? Sucré-salé ?
- Speaker #0
Les mélanges sucré-salé sont acceptés. Plutôt productive le matin ou l'après-midi ?
- Speaker #1
L'après-midi.
- Speaker #0
Un livre que tu as adoré récemment ?
- Speaker #1
Ah non, ce n'est pas récemment, mais Père riche, Père pauvre, c'est toujours une de mes références.
- Speaker #0
Classique. Une citation qui t'accompagne au quotidien ?
- Speaker #1
Il y a longtemps que je ne me la suis pas remémorée, mais c'est une citation de John Lennon. Life is what happens while you're busy making other plans. Je ne peux pas te la dire en français, j'ai déjà essayé de la traduire mille fois, elle est horrible.
- Speaker #0
La vie c'est ce qui survient, surgit quand tu es occupée à planifier autre chose.
- Speaker #1
J'ai cru que c'était comme ça. T'as vu comment c'est devenu ?
- Speaker #0
C'est moche, c'est moche, mais pour les quelques auditeurs qui ne parlent pas anglais ou pas très bien, on leur doit cette traduction.
- Speaker #1
Tu peux l'écrire en description.
- Speaker #0
Ouais, un truc comme ça. Une application dont tu ne pourrais pas te passer sur ton téléphone.
- Speaker #1
C'est horrible à dire, mais Insta.
- Speaker #0
Moi ce serait TikTok, donc tout va bien.
- Speaker #1
Ouais, non, c'est Insta, ouais.
- Speaker #0
À choisir, tu es en danger de mort, il faut absolument que tu fasses un choix. Ça ne peut pas être les deux, c'est ou l'un ou l'autre. Bourse ou crypto ?
- Speaker #1
J'ai envie de dire ni l'un ni l'autre, mais bourse.
- Speaker #0
Si ton podcast était une couleur, ça serait laquelle ?
- Speaker #1
Gold. Doré.
- Speaker #0
C'est pas surprenant. Et quel est le...
- Speaker #1
C'est pas une couleur, mais c'est doré quand même.
- Speaker #0
Ouais, genre jaune quoi.
- Speaker #1
Jaune doré.
- Speaker #0
Très, très brillant. Et quel est le plus beau compliment qu'on puisse te faire ?
- Speaker #1
Je crois que le plus beau compliment qu'on puisse me faire... Moi, j'hésite entre ce que tu dis a changé ma vie ou ce que tu dis est ultra pertinent. L'idée qu'on puisse me reconnaître une certaine forme de légitimité et de pertinence dans ce que je dis, j'avoue que c'est vraiment hyper important pour moi.
- Speaker #0
C'est beau. Je te le dirai plus souvent alors. Oh,
- Speaker #1
c'est gentil.
- Speaker #0
Est-ce que je voulais les choses importantes dans ta description et où est-ce que les grandes lignes étaient là ?
- Speaker #1
Fun fact, mais j'aime les Ausha, je ne sais pas quel niveau de j'aime les Ausha. Et je suis une fan inconditionnelle d'Ed Sheeran, à tel point que je... Mais non ! Mais si, mais si, à tel point que je vais aller le voir à Londres, je vais le voir à Dubaï en janvier, enfin en fait voilà. Incroyable ! Je suis tellement fan que je me suis dit en fait, je veux aller le voir sur tous les continents de la planète, et j'organiserai mes vacances autour de ça, parce que ce mec me procure des émotions indescriptibles. Et voilà, je sais pas si on peut... comprendre Delphine si on comprend pas mon amour pour Ed Sheeran.
- Speaker #0
Je n'aurais jamais soupçonné ça chez toi et j'adore que tu nous partages ça.
- Speaker #1
Ça n'a rien à voir avec la choucroute, j'avais envie de le partager.
- Speaker #0
Ed Sheeran, choucroute, je peux voir du Rassemblement à Canberra. Oh le pauvre, il en prend pour son gâteau. Balle perdue pour Ed Sheeran, désolé. Delphine, j'aimerais bien que tu commences par nous partager un petit peu ta relation à l'argent dans ta vie de manière générale parce qu'aujourd'hui on pense Delphine... On parle Delphine, moi je vois le podcast, je vois l'investissement, je vois la diversification, je vois le business qui grossit autour de ça, je vois le money mindset, je vois la femme puissante derrière l'argent qui parle de l'argent, qui aime l'argent, qui dit qu'elle aime l'argent. Et je me dis, est-ce que ça a toujours été comme ça ? Est-ce que c'est quelque chose que tu as appris ? Partage-moi un peu ton expérience.
- Speaker #1
Dans le parcours, non, l'argent n'a pas toujours pris cette place dans ma vie. 2019 a été une année charnière pour moi. Je me sépare de mon ex. Je ne me rendais pas compte à quel point j'avais mis un voile sur un certain nombre de choses, de ma personnalité et de ma vie, dans cette relation qui, par plein d'autres égards, m'a rendue heureuse. Mais c'est vrai que je me suis libérée de beaucoup de choses. Et au même moment, je rencontre mon chéri actuel, père de mon fils, etc. Et c'est vrai que tous les deux, on a construit un duo machiavéliquement incroyable. On se complète, on se tire vers le haut et on a découvert cette passion commune aux côtés l'un de l'autre, sous des angles assez différents d'ailleurs. Donc non, ça n'a pas toujours été présent dans ma vie. Ma mère essayait de me dire, tu sais, tu devrais faire un budget, suivre tes finances, je trouve ça chiant à mourir. Je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça. Comme beaucoup de trentenaires qui sont relativement confortables financièrement. Je me disais, je gagne bien ma vie, à quoi ça va me servir de faire un budget ? Et puis, ce que tu disais tout à l'heure, c'est ce qui a changé totalement ma perspective sur l'argent. Il n'y a pas eu un jour en particulier, mais c'est une série d'événements qui m'ont amenée à prendre conscience du fait que je n'étais pas là où je voulais être dans la vie. En fait, j'avais des projets. Et quand je regardais mon compte en banque, je voyais qu'il n'y avait pas un seul centime qui était destiné ou affecté. à ces projets. Moi, à l'époque, 2019, j'avais déjà entrepris par le passé, je voulais à nouveau entreprendre, je voulais créer une application mobile, et je voulais revoyager. Et tour du monde, etc. Et en fait, c'était dans mon radar depuis au moins un an et demi, deux ans, voire même un peu plus. Et quand je me suis vraiment questionnée sur « mais qu'est-ce que tu fais pour te rapprocher de ça ? » , la question des finances s'est posée, et j'ai vu que en réalité, c'était un vœu pieux, c'est très bien, mais je faisais rien pour m'en rapprocher. Non pas par manque de ressources financières, mais parce que j'allouais mon argent à d'autres choses. Quand je regardais où allait mon argent, il allait dans un certain quotidien de vie très agréable, confortable, des vêtements, des sorties, des vacances, etc. Mais rien qui n'avait finalement autant de sens que ces projets qui, eux, n'avançaient pas du tout. Et c'est ce décalage et dissonance, je me suis dit, il y a un problème. Ça a été douloureux pour moi de me rendre compte de ça. Et quand j'ai accepté de me rendre compte que c'était la vérité, que c'était comme ça que ça se passait, je me suis dit, il faut que tu fasses autre chose avec ton argent. Effectivement, il faut que tu cherches des moyens de mettre davantage de côté. Ça n'avait jamais été un problème pour moi d'épargner, mais je le faisais dans des proportions qui ne servaient pas à mes intérêts et mes ambitions. Et donc, j'ai fait ce que je décris, c'est-à-dire aligner mes finances, aligner mes dépenses avec mes vrais objectifs de vie. Et ça a changé ma vie. Et ça a aussi changé ma perspective sur... Comment on perçoit l'argent, comment on utilise son argent, et quand on met son argent au service de ses projets de vie, ça donne toute une autre dimension à sa vie et à son argent, aux deux, et c'est de là qu'est venue la flamme.
- Speaker #0
Je pense que c'est une première pépite que tu viens de donner, et je ne sais pas si les auditeurs et auditrices ont conscience de la puissance de ce que tu viens de dire, c'est qu'avoir des projets c'est bien, mais est-ce que vraiment l'argent est utilisé à bonne échéance, et dans la bonne mesure, et dans la bonne quantité pour mettre en place ces projets-là ? C'est là où tout se joue. entre le vouloir et penser très fort et faire des petites actions et vraiment mettre les bonnes actions en place il y a quand même tout un monde donc j'aime bien que tu partages ça on a trois ressources essentielles il y en a d'autres mais le temps l'argent on parle
- Speaker #1
beaucoup son énergie aussi qui elle a priori aura tendance à décroître au cours de la vie. Le temps, en toute logique, on n'a pas la même disponibilité en fonction de ses moments de vie, mais on a toujours 24 heures dans une journée et son argent. Et donc, en fonction de ce qui est disponible aujourd'hui et ce dont on a besoin de disponible demain pour accomplir nos ambitions de vie, on va essayer de trouver les trajectoires qui vont nous amener là, soit pour maximiser son énergie, maximiser son temps ou maximiser son argent en fonction de ce qui est déjà disponible pour nous.
- Speaker #0
Et c'est vraiment la manière dont tu l'écris, je visionne un peu un système de vastes communicants, en fonction du contexte et de la situation de chacun, tu vas voir plus l'un ou plus l'autre, mais que les trois sont importants en fait.
- Speaker #1
Exactement, il y a des gens qui dans leur situation de vie aujourd'hui ont peut-être un peu plus d'argent, mais pas du tout d'énergie, tu vois mon année 2023 où j'ai accueilli mon premier enfant, effectivement j'avais de l'argent, le temps tout est relatif, en tout cas il y avait vraiment des phases où j'avais du coup... plus d'énergie pour mon business, j'avais d'énergie pour autre chose, etc. Donc en fait, il y a plein de choses qui font varier ces trois critères, et le but, c'est d'avoir conscience que c'est des ressources, les organiser au mieux pour qu'elles servent nos intérêts. Et l'argent en fait partie.
- Speaker #0
Et enfin, c'est une transition parfaite pour la suite, parce que j'ai vraiment envie dans cet épisode qu'on parle money mindset, c'est-à-dire rapport à l'argent, parce qu'on parle beaucoup de rapport à soi et à son énergie, on parle beaucoup de rapport à soi et à la gestion du temps, etc. C'est quelque chose qui est très répandu chez les entrepreneurs. Mais je sais que parmi les auditeurs du podcast, la relation et le rapport à l'argent est beaucoup plus tendu, pour dire le peu, et beaucoup plus problématique aussi, alors que comme tu viens de dire, c'est une des ressources qu'on a à notre disposition. Et que quand on diabolise une ressource ou quand on a une relation peut-être pas très saine ou pas stable avec cette ressource-là, forcément ça va causer des problèmes. Donc souvent on appelle ça le money mindset, cette relation, ce rapport à l'argent. Comment est-ce que tu l'expliquerais à quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de relation à l'argent de sa vie, qui se dit que comment ça relation à l'argent ?
- Speaker #1
Bon exercice ! Tu me prends de court, mais je vais essayer de te le dire, je vais essayer de trouver une façon de l'expliquer de manière simple.
- Speaker #0
Comme si t'expliquais à un enfant de 5 ans, par exemple. Dis tata, Delphine, c'est quoi le Money Man Set ?
- Speaker #1
Ah, j'essaie de passer par un détour. Je ne sais pas si c'est le plus accessible à un enfant de 5 ans, mais bon, imaginons, donc, a priori, si vous écoutez ce podcast, vous êtes en train ou vous aimeriez monter un business. Imaginez, chez vous, à la maison... Vous avez entendu dire, depuis que vous êtes tout petit, que c'est riche à la télé, ses patrons qui sont des cons. Ou alors, il y a tonton qui a fait un peu d'argent quand il était jeune et puis tout le monde, dès qu'il avait le dos tourné, disait « Oh là là, il pète plus haut que son hum » ou etc. Imaginez, vous avez été baigné dans ce type de discours et je vous laisse adapter à votre propre situation. Imaginez, quand vous êtes à l'âge adulte et que vous avez envie de monter un business, à quel point ça peut être compliqué pour vous, parce que vous essayez de monter quelque chose qui va totalement à l'encontre de toutes vos règles internes, de vos croyances, etc. Et notamment que, si je fais ça, je vais recevoir des critiques. Ce qui peut être une croyance à faire. Si je fais ça, je vais devenir un but de moi-même, etc. Si je fais ça, je vais être déloyale à mes parents, ou mes parents vont moins m'aimer ou m'apprécier. Tout ces discours que vous avez pu entendre chez vous, par exemple, et c'est un exemple parmi je sais pas combien. Tout ça peut, à un moment donné, entraver vos ambitions personnelles, parce que ça a créé toutes ces croyances, ces règles internes, ces dispositions internes, qui, du coup, vous ont peut-être aidé à un moment donné. Parce que peut-être qu'en étant dans une forme de moyennitude financière, ça vous a servi à obtenir la validation de votre entourage, ça vous a permis d'acheter une forme de paix sociale parmi vos proches. Mais qu'aujourd'hui, si vous avez envie de vous libérer de ça, ou vous avez une aspiration à entreprendre, par exemple, personne n'a jamais entrepris dans votre famille, et puis tout le monde pense que les patrons sont des cons, vous allez avoir un conflit interne. Et ce conflit interne peut être, à minima, un ralentisseur dans votre trajectoire, mais peut aussi, éventuellement, vous mettre tellement des bâtons dans les roues qu'en fait, vous n'allez juste pas arriver à votre objectif. Et la relation à l'argent, c'est l'ensemble de ces... règles, on va appeler ça règles internes, mais c'est des croyances, des conditionnements, des émotions, des pensées qui vous viennent quand vous pensez à l'argent, quand on vous parle de l'argent, lié à certains comportements, l'investissement, le fait de gagner de l'argent, d'en avoir beaucoup, de ne pas en avoir beaucoup, de gagner tel chiffre, de gagner fois 10, fois moins 10, etc. Tout ça crée un ensemble de pensées, de croyances, etc. qui font votre relation à l'argent, qui évidemment, une fois qu'on a dit ça, est totalement unique, tout le monde a sa propre relation à l'argent, qui est fait de tellement de choses. Si demain vous rentrez dans un magasin Ikea, vous mettez 100 personnes devant une petite table Ikea, il y en a qui vont trouver ça trop cher, il y en a qui vont trouver ça pas assez cher, il y en a qui vont trouver ça cheap, pas cheap. Vous allez avoir un faisceau de croyances, de pensées qui diffèrent d'une personne à une autre parce qu'on a tous des références de ce qui est normal, acceptable, bien, pas bien, ok, etc.
- Speaker #0
J'adore ta définition, je trouve qu'elle est... hyper complète.
- Speaker #1
Pas pour un enfant de 5 ans.
- Speaker #0
J'ai trouvé très abordable et franchement, je ne l'aurais pas mieux résumé moi-même. Et on voit un petit peu là où ça peut, entre gros guillemets, poser problème en entrepreneuriat parce que, j'ai envie de dire, dans notre corps, on a du sang. C'est ça qui nous aide à vivre, qui est notre corps à fonctionner. Dans un business, c'est l'argent. Tu n'as pas de business, tu n'as pas d'argent, tu n'as pas d'argent, tu n'as pas de business. Je veux dire, on n'est pas des hommes de charité.
- Speaker #1
Tu n'as pas d'argent, t'as un hobby.
- Speaker #0
Voilà, t'as une passion.
- Speaker #1
Mais du coup,
- Speaker #0
c'est le fluide, littéralement le fluide vital de notre business, Mais on voit à quel point tous nos conditionnements et notre vision de ça peuvent influencer de manière bénéfique ou négative notre business. Et on voit bien que quelqu'un qui a peur de l'argent parce qu'il a été éduqué dans cette manière-là, ça peut lui créer des problèmes après pour en gagner, pour le dépenser, pour l'investir, pour mettre des tarifs, etc. Comment quelqu'un peut savoir s'il a une bonne ou une mauvaise relation à l'argent ? Est-ce qu'il y a des... petits indices, des choses comme ça.
- Speaker #1
Je pense pas qu'on ait une bonne ou une mauvaise relation à l'argent, je pense qu'on a une relation à l'argent qui, un instant T, peut entraver justement nos objectifs et nos...
- Speaker #0
Comment on détecte ça ?
- Speaker #1
Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans la psychologie humaine, tout ce qui nous a amenés jusqu'ici nous a servi à un moment donné. Donc nos comportements, etc. D'une manière ou d'une autre, ça a pu nous servir et nous desservir, mais ça nous a forcément servi à un moment donné.
- Speaker #0
Totalement d'accord.
- Speaker #1
Et ça nous a servi, mais ça nous desserre aussi pour quelque chose qu'on est en... train de construire. Donc j'aime bien partir de cette idée de mettre de la lumière sur en quoi ça nous a été utile. C'est pareil pour les gens qui ont des problèmes avec les addictions etc. C'est d'une manière ou d'une autre, même si c'est flagrant la manière dont ça nous dessert, eh bien il y a forcément un moment donné où ça nous a servi à quelque chose, à masquer une douleur, ça sert en fait. Donc si vous arrivez à mettre de la conscience là dessus, Ça peut aussi vous permettre de vous aider. Ce qui vous a servi par le passé peut vous desservir sur le... Je ne sais même plus la question que tu m'as posée. Je sais...
- Speaker #0
C'est comment est-ce que quelqu'un... Tu vois, quelqu'un qui nous écoute, qui entend ça pour la première fois, il se met du coup, Delphine, comment savoir si ma relation à l'argent, est-ce que c'est un frein que je n'avais pas identifié ou que je ne vois pas aujourd'hui ? Comment est-ce que je peux prendre conscience de ça ? Est-ce qu'il y a des indices que je peux chercher ? Oui,
- Speaker #1
c'est complexe, c'est multiple. Il y a des choses dans votre relation à l'argent qui vous servent. il y a des choses de votre relation qui vous... servent pas. C'est aussi pour ça que plus, par exemple, vous allez lire de livres sur le sujet, plus vous allez écouter le podcast, plus... Ou en coaching avec un bon coach qui est pas forcément spécialisé dans ce domaine-là, mais qui peut vous aider à prendre conscience de certains comportements, certaines croyances que vous avez, qui vont être en lien avec ce sujet-là, et qui, effectivement, vous desservent. Chez les entrepreneurs, il y a des choses qui sont assez récurrentes, qui sont autour de la vente, alors autour de parler d'argent, donc Plusieurs contextes, des contextes d'énonciation de prix, qui peuvent être des contextes de négociation, et aussi tout ce qui a trait à la vente. Alors il y a plein de façons de vendre dans un business. Il y a de la vente de personne à personne, il y a de la vente à la masse, il y a de la vente par email. Alors c'est vrai que des fois ça va induire des comportements, c'est la fixation des prix, etc. Ça peut être intéressant de vous questionner pourquoi je fais ce que je fais, et pourquoi j'imagine pas que ça puisse être différemment. Et pour moi, le job d'un entrepreneur, c'est de prendre conscience de ses limites et de les repousser. Et donc, quand on identifie par exemple qu'une de ses limites, c'est la peur d'être critiquée, et de « je vais mettre mes prix à ce niveau-là parce que j'ai peur que si je les mets plus élevés, je sois critiquée ou je sois mal vue, ne serait-ce que par son entourage qui va nous voir sur les réseaux sociaux, etc. » Pour moi, votre job, il n'est pas de ne pas être critiquée, il est de... vous venez d'identifier une limite, votre peur de la critique, il est de le surmonter. Parce que ça va être inconfortable de surmonter cet obstacle, ça va être inconfortable éventuellement, éventuellement, j'aime bien, susciter de la critique, mais rester au même prix. Ou, de manière générale, dans votre business, faire les choses par peur d'eux, vous limiter par peur d'eux, c'est aussi une autre forme d'inconfort. Donc, est-ce que vous voulez rester dans cet inconfort-là, ou est-ce que vous voulez basculer dans un autre type d'inconfort, c'est je choisis mes prix. Je choisis le type de business modèle que je veux avoir. Je choisis ça. Effectivement, ça peut attirer des critiques. Et peut-être pas aussi. Mais mon job, c'est de me familiariser avec ça, c'est de les accepter. Parce que sinon, dans le premier type d'inconfort que je décris, à priori, vous êtes plutôt voie à la stagnation, et à pas trop avancer, etc. Donc, c'est notre job de nous confronter à ça. Et quand on voit une limite, notre job, c'est de la surmonter. En tant qu'être humain, mais a fortiori en tant qu'entrepreneur.
- Speaker #0
Encore plus en tant qu'entrepreneur. Il y a aussi une chose que j'aime bien dire aux gens, c'est... Quand on ne sait pas quelle est la relation qu'on a avec l'argent et qu'on se dit peut-être que j'ai des zones d'ombre, des angles morts, des choses que je ne vois pas, regardez votre perception et le discours que vous avez quand vous voyez des gens qui gagnent de l'argent. C'est observer notre réaction, est-ce qu'on est dans l'envie, est-ce qu'on est dans la jalousie, est-ce qu'on est dans le jugement, est-ce qu'au contraire on est content pour eux, est-ce que ça ne nous fait ni chaud ni froid ? Mais observer ce qu'on pense des gens qui ont de l'argent ou qui le gèrent d'une certaine manière, souvent c'est un miroir de ce qu'on pense de nous-mêmes ou de nos pensées. Donc pour quelqu'un qui se dirait, j'aimerais bien savoir si j'ai une relation à l'argent à travailler. Regardez comment est-ce que vous percevez ceux qui en ont. Quand vous nous entendez, Delphine et moi, parler d'argent, qu'est-ce que ça trigger en vous ? Est-ce que vous êtes en train de vous dire « Ouais, c'est de grosses je-sais-pas-quoi là qui parlent d'argent et tout, nanana » ou est-ce qu'au contraire ça vous intéresse ? Ça, ça peut être aussi une autre piste. Pour toi, quels sont les blocages les plus courants que tu observes qui induisent souvent une peur de l'argent ?
- Speaker #1
Alors, puisque je sais que tu as une audience essentiellement féminine, je pense que ce ne sont pas les mêmes blocages chez les hommes et chez les femmes. c'est des choses qu'on retrouve sur un ordre plein d'autres domaines, mais effectivement, chez les femmes, on va avoir... Il y a l'argent, plus spécifiquement. La peur de la critique, c'en est une, et je viens de l'évoquer, qui est exacerbée chez les femmes. Alors, dans la peur de la critique, on va englober plein de choses. La peur du jugement, la peur du rejet, la peur de la non-validation, etc. Et puis, on va avoir la peur de qui je vais être. Quelle femme je serais quand j'aurais beaucoup d'argent ? Quelle femme je serais quand j'aurais réussi ? Pour plusieurs raisons. D'une part parce que nous-mêmes, même les femmes, on n'a pas forcément une bonne vision de ce qu'est une femme riche. Notamment, est-ce que je ne vais pas devenir superficielle ? Est-ce que je ne vais pas perdre de la matière, du corps ?
- Speaker #0
Est-ce que tu vas faire peur aux hommes aussi ?
- Speaker #1
Oui, alors là, on est plutôt dans la première catégorie, tu vois, la peur du rejet, etc. Mais c'est tout à fait vrai. Enfin, voilà, juste est-ce que mon mari, mes parents, mes enfants, mes frères et sœurs me verront de la même manière ? Donc, on aura tendance plus facilement à se diminuer. Le syndrome de la gentille fille, de la bonne fille, voilà.
- Speaker #0
Prendre la place, mais pas trop. Voilà. L'argent, mais pas trop.
- Speaker #1
L'ambition, mais pas trop. Donc, là, la première catégorie. Et dans la deuxième, c'est je ne veux pas ressembler à ces femmes-là, tu vois. Parce que je me fais une idée de les femmes riches qui se montrent comme telle sur les réseaux sociaux et celle qu'on voit le plus effectivement c'est les influenceuses par exemple qui sont victimes de beaucoup alors de préjugés oui ou non en tout cas de jugement donc on est plus soumis au jugement sur son apparence physique quand on est visible quand on a de l'argent n'est plus soumis au jugement sur ce qu'on fait avec notre argent les riches de manière générale sont soumis au jugement de ce qu'ils font avec la wii n'y a pas que les riches En vrai, on juge tous de... T'as vu, il a acheté ça à son gamin. « T'as vu,
- Speaker #0
elle a acheté ça ! » « Ils ont une nouvelle voiture ! »
- Speaker #1
Alors que... « Elle gagne que ça et regarde sa maison et regarde sa voiture. » C'est pas normal, ça. « Regarde ce qu'ils gagnent et ils ont acheté je sais pas quoi. »
- Speaker #0
« Ils sont partis en vacances à tel endroit alors qu'ils gagnent tant et tout. »
- Speaker #1
Déjà, on juge de ce que les gens font de leur argent. Et c'est vrai que les gens qui gagnent de l'argent et qui en plus s'exposent par leur business sur les réseaux sociaux notamment, de toute façon, les gens qui s'exposent même quand ils gagnent pas d'argent sont de toute façon plus soumis à la critique. Donc quand en plus tu gagnes de l'argent, voilà. Et donc il y a cette idée de, est-ce que moi aussi je vais être obligée de m'acheter des sacs Chanel alors que j'en ai pas envie ? Et puis si j'en ai envie, qu'est-ce que ça dit de moi ? Et donc il y a toute cette réflexion sur le changement d'identité. Et je rajouterais quelque chose qui est aussi le coût associé à ça. Quel est le coût qui est associé au fait... de vouloir ça, d'y arriver, etc. Et notamment le sacrifice sur la famille, le temps de loisir, le temps de famille.
- Speaker #0
On a l'impression qu'on va devoir sacrifier quelque chose.
- Speaker #1
Exactement. Est-ce que je serai une bonne mère ? Parce que du coup, je vais me consacrer davantage à mon business, etc. La question de l'équilibre entre identité de mère et identité pro se pose beaucoup moins chez les hommes, dans des considérations qui sont incomparables, vraiment. c'est encore une... C'est une charge qu'on a davantage et qui va moins se poser chez les hommes.
- Speaker #0
C'est vrai qu'on ne va pas rentrer dans le débat relation femme-homme à l'argent, etc. parce qu'on est dans des inégalités, en tout cas de perception de la société. Mais j'aime beaucoup que tu soulignes le fait qu'en fait, la relation à l'argent et la peur de l'argent, ce n'est pas juste de la peur de l'argent, de ne pas savoir le gérer. C'est très relié à une identité qu'on s'attache et des étiquettes qu'on se met aussi de se dire si je gagne plus d'argent, est-ce que je vais changer ? vis-à-vis de moi-même, mais vis-à-vis des autres. Tu regardes les autres et c'est surtout, qu'est-ce que ça dit de moi ? Comme tu dis, le coût, quels sont les sacrifices ? Parce qu'aujourd'hui, on a cette vision de dire, si je dois et si je veux gagner beaucoup d'argent, si j'ai beaucoup d'ambition, alors il va falloir que je sacrifie x, y choses, ma vie de famille, mon couple, ma vie perso, mon énergie. Il y a toujours cette vie un peu diabolique,
- Speaker #1
en fait. Mais moi, je ne sais pas quelle vision tu as de ça, mais moi, je ne connais personne qui a vraiment, vraiment réussi, qui n'a pas beaucoup travaillé.
- Speaker #0
Moi non plus.
- Speaker #1
On peut créer un business où on gagne plus en travaillant la même chose. Ça, j'y crois mille fois. Parce que finalement, on a tous le même temps et en travaillant 35, 40, 50 heures par semaine, quand on crée un business qui n'est pas ou peu dépendant de son temps, on n'est pas plafonné. Ton business et mon business peuvent faire 10 millions, on aura toujours 24 heures dans une journée.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
En revanche, l'idée de faire 10 millions en travaillant deux heures par jour... Il va falloir travailler beaucoup d'heures avant si on veut arriver à ce résultat-là. Je ne dis pas que c'est impossible. Je dis que ça aura forcément nécessité de passer par une phase où on travaille beaucoup. Et ça, c'est problématique. C'est problématique pour beaucoup de femmes de se dire qu'elles doivent en passer par là. Et surtout, quand on démarre avec l'incertitude totale de savoir si ça va un jour nous amener à ce résultat-là et si ça va prendre.
- Speaker #0
Je suis totalement d'accord avec toi. Il y a tout ce mouvement du slow-prenariat qui est de prendre son temps, etc. Et ça, je suis persuadée que c'est... possible et que ça existe et que tu peux monter un business qui est rentable en bossant peu, en respectant ton énergie, etc. Par contre, si demain tu me dis je vais monter un business à 10 millions en bossant 2h par jour et en ne bossant que 2h par jour du début à la fin, j'ai envie de dire prouve-moi que c'est possible. De mon expérience et de ce que j'observe autour de moi, à un moment, pour arriver à bosser 2h ou 3h par jour sur son business et avoir des résultats au-delà des 7 chiffres, des 8 chiffres, c'est qu'à un moment t'as dû bosser comme un dingo pour y arriver.
- Speaker #1
Pour moi, le mouvement slowprenariat ... Pas du tout le même objectif que celui que l'on poursuit toutes les deux, en fait.
- Speaker #0
C'est pas des outils de faire le plus de chiffres possible ?
- Speaker #1
Comme tu dis, si tu es une compétitrice, je me définis pas comme compétitrice, mais moi, c'est un jeu, en fait. Je veux pousser le jeu du potentiel jusqu'au bout. Je veux voir où ça peut aller, toute cette histoire, parce que j'adore ça. J'ai plutôt comme valeur première le challenge personnel, le dépassement de soi, versus l'équilibre, le bien-être, etc., qui est plutôt secondaire chez moi. Pour moi, les gens qui sont dans le sloprenariat, c'est... Je veux trouver un moyen de faire un business qui me permette d'en vivre correctement, voire confortablement, mais dans le respect d'un certain équilibre de vie. Je ne veux pas y laisser ma vie et ma peau. Mais ce n'est pas du tout le même objectif. Il n'y a pas du tout le même objectif d'explorer son potentiel, de se challenger soi-même, d'essayer de voir où est-ce que ça peut aller ce truc-là. Ce n'est pas du tout le... Non, ce n'est pas la même dynamique. Les deux existent, mais comme tu dis, prouvez-moi qu'on peut faire un business à 10 millions dans le slow, prenez rien.
- Speaker #0
on n'a pas encore d'exemple aujourd'hui mais peut-être que dans 10 ans toi et moi on changeons notre discours parce que les gens nous l'ont reprouvé donc s'il y en a qui nous écoutent et qui se disent moi j'ai envie de le prouver mais allez-y quoi on ne demande qu'à à son tour c'est possible aussi franchement c'est possible j'adorais quand tu disais que pour toi c'était un jeu moi j'ai aussi beaucoup ce rapport à l'argent de me dire je fais pas ça pour l'argent je fais ça parce que pour moi je vois ça comme un système de points où c'est quoi le niveau d'après c'est quoi le palier d'après qu'est-ce que je peux explorer Oui. Pour toi, ce serait quoi, dans ta définition, à toi Delphine, on ne dit pas que c'est la définition de tout le monde, mais c'est quoi une relation saine à l'argent ?
- Speaker #1
Le mot qui me vient, c'est décomplexer.
- Speaker #0
J'adore ce mot.
- Speaker #1
Une relation saine à l'argent, c'est une relation dans laquelle on arrive à identifier ces points de relation à faire évoluer pour que ça serve notre relation. Si on est systématiquement dans cette recherche de comment je peux faire évoluer les choses pour qu'elles me servent, on a une bonne base de relation saine, qui est un peu différente de la gestion saine. La gestion saine, on est quelque chose d'un petit peu plus basique, j'ai envie de dire. C'est qu'on puisse ne pas dépenser dans une mesure qui nous permette de garder un peu d'argent pour assurer nos arrières et notre subsistance future. Être capable de gérer le court terme, le moyen terme et le long terme. Et ça, c'est pareil, on peut se rendre compte que les gens qui ont un système de croyance qui est très portée vers la maximisation de sa satisfaction à... court terme, pas que sur des questions d'argent, mais qui sont vraiment tournées, peu de planification dans leur vie, donc peu de planification dans leur vie financière, etc., on se rend compte qu'ils ont des comportements avec l'argent qui ont tendance à être plus risqués, factuellement, parce que le cerveau est juste sous-entraîné à se projeter, à regarder à long terme, parce que probablement qu'il y a toute une vie d'habitude de satisfaction immédiate. J'ai besoin de la gratification immédiate, etc. Je gagne de l'argent, j'ai de l'argent, je le dépense, etc.
- Speaker #0
Et c'est comme un muscle, il est sous-entraîné à se dire « Ok, mais si je regardais à ce que je peux faire à 12 mois, ne serait-ce qu'à 12 mois, ou à 18 mois, ou à 24 mois, etc. » Et plus on arrive à jouer avec ces différents niveaux, le court, le moyen et le long terme, plus je trouve qu'on passe des paliers de compétences dans sa gestion de la relation à l'argent. L'idée de faire que de la planification à 20 ans, c'est chiant à mourir, soyons honnêtes. Moi, personnellement, l'idée de faire que du court terme, c'est chiant à mourir aussi. Enfin... C'est super, mais vous avez de l'argent qui rentre, de l'argent qui sort. Moi, je trouve ça d'un ennui, en fait. C'est à quel moment vous mettez un peu d'argent de côté pour vous faire des trucs un peu exceptionnels dans votre vie, en fait. Tout ne peut pas être payé avec ce qui reste sur la paye du moins en cours. Enfin, moi, je trouve ça absolument chiant à mourir de vivre une vie comme ça, au-delà du fait qu'on se met probablement en danger et qu'après, on a des situations où on arrive à la retraite, etc., etc. Et on gagne 3 francs, 6 sous. Et on n'est plus vulnérable aux aléas de la vie. chacun... trouvera son juste milieu à lui. Mais moi, je dis toujours épargner pour épargner, c'est un ennui. Il n'y a pas beaucoup de gens qui arrivent à épargner pour épargner. On en revient à la conversation qu'on avait tout à l'heure. Si vous n'avez pas de but dans la vie, que vous n'avez pas d'objectif de vie, que vous ne savez pas ce qui vous passionne, etc., vous allez trouver ça chiant d'épargner.
- Speaker #1
Parce qu'il n'y a pas de raison à ça. Il n'y a pas de but, il n'y a pas de goal.
- Speaker #0
En même temps, vivez votre vie au jour le jour, avec le premier tour. de trucs qui vous passent sous le nez et qui a l'air le shiny object. Oui, je sais pas. En tout cas, moi, c'est pas comme ça que je conçois le fait de se réaliser dans la vie. Je suis pas sûre qu'à la fin de sa vie, on regarde en arrière et qu'on se dise « Waouh, j'ai fait ça, quoi » . Donc, posez-vous la question de qu'est-ce qui vraiment a du sens dans votre vie. Et puis ensuite, c'est plus facile d'avoir une forme de planification financière à moyen et long terme quand on a un objectif ou un but dans la vie.
- Speaker #1
Donc, si, si, je comprends bien et que je reformule. C'est vraiment le fait de voir l'argent comme un outil, comme un moyen, pas comme une finalité en soi, pas comme quelque chose de diabolique. Tu nous parlais des trois piliers en début d'épisode, entre le temps, l'énergie et l'argent. De la même manière que notre temps et notre énergie sont des outils au service d'atteinte de nos objectifs, de réalisation de nos rêves, de concrétisation de la vie qu'on a envie de mener, l'argent est aussi, je pense, une bonne relation à l'argent, c'est quand on arrive à le considérer comme un outil, c'est-à-dire que c'est important, il faut s'en servir, il faut connaître, il faut le maîtriser, il faut savoir comment ça fonctionne. Mais en même temps, ça reste un outil. Ça reste pas une espèce de divinité sacrée ni de chétannerie sur Terre qui est en train d'influencer toutes nos actions et pour lesquelles on juge les gens. C'est juste un outil.
- Speaker #0
Non, mais j'ai pas non plus envie de diaboliser les gens qui osent dire j'aime l'argent. Mais j'aime l'argent pour l'argent. Moi, je fais pas forcément partie de cette école parce que l'argent, c'est rien. L'argent, c'est cool. J'aime l'argent pour le jeu de l'argent. Et aussi, c'est très agréable. Ça me permet de faire dans la vie. Mais je veux pas diaboliser les gens qui...
- Speaker #1
Juste aiment l'argent.
- Speaker #0
Aiment l'argent, enfin, pas avec le métier que je fais et voilà. Après, je suis pas exempte, je suis pas parfaite et moi aussi ça m'arrive de juger les gens. Bon. Mais je veux que ce soit ok et quand c'est pas ok pour vous, c'est justement dès que quelque chose n'est pas ok pour vous, dès que quelque chose vous trigger comme tu dis, c'est là où il faut aller regarder. Dès que ça vous déclenche, c'est là qu'il faut aller regarder. C'est une des manières de... s'auto-diagnostiquer, de voir où sont nos croyances limitantes.
- Speaker #1
Totalement d'accord. Un des premiers freins que j'observe beaucoup chez les personnes que j'accompagne, chez beaucoup d'auditrices du podcast aussi, c'est cette fameuse relation à l'argent, mais à l'argent en tant qu'identité de soi-même à travers les prix. Donc là, je vois deux symptômes. C'est un, déjà, arriver à mettre le bon prix sur ses prestations parce qu'on relie trop ça à la valeur qu'on s'accorde nous-mêmes, et le traitement de l'objection quand un client nous dit que c'est trop cher. Donc là, on parle d'argent. On a l'impression qu'on parle aussi de nous-mêmes, tu vois, d'un peu de rejet, de quand la personne dit c'est trop cher, ça veut dire que tu n'es pas assez bien pour pratiquer cet arrêt-là, etc. Quel conseil tu pourrais donner à tous les auditeurs de ce podcast qui sont triggers soit par l'un, soit par l'autre, c'est-à-dire qui ne savent pas se pricer, mettre un tarif sur leurs offres, et ou qui ont du mal à gérer cette objection de c'est trop cher.
- Speaker #0
On met un tarif sur ses offres, comme tu as dit. Vous ne vous vendez pas, en fait. Sinon... personne ne serait capable d'obtenir votre...
- Speaker #1
Votre valeur est inestimable, chers auditeurs.
- Speaker #0
C'est vrai, en fait. Tu vois, c'est à un moment donné, même si vous délivrez une prestation, vous êtes coach et vous vous donnez de vous-même et c'est votre intuition que vous mettez en œuvre, etc. Donc, vous pouvez avoir l'impression que ça fait partie de vous-même, mais en fait, le prix ne vous définit pas. J'en veux pour preuve qu'on peut, en tant qu'entrepreneur, gagner énormément d'argent avec des petits prix et avec des prix très élevés. Le prix n'est pas un symptôme de la valeur que vous avez, déjà c'est un indicateur du business model que vous voulez choisir. Déjà ça oriente sur le modèle de vente. Après, ça m'intéresse pas les petits prix, mais vous pouvez choisir les petits prix et vendre à énormément de gens. Et il y a des gens qui font énormément d'argent, comme ça. Et vous pouvez faire des prix très élevés. et vendre à moins de gens. Ce qui est plus compliqué, c'est quand vous vendez votre temps. Parce que quand vous vendez votre temps, effectivement, à un moment donné, c'est mécanique. Si vous pricez votre temps pas cher, vous n'allez pas gagner beaucoup. Si vous pricez votre temps très cher, vous allez gagner beaucoup. Mais ça reste votre temps. Donc déjà, premièrement, vous choisissez un business model. Ensuite, vous envoyez un message avec votre prix.
- Speaker #1
J'adore le fait que tu abordes ça. Merci de le dire.
- Speaker #0
Et je voudrais, avant d'aller là-dedans, je voudrais te dire... On se fait une idée du prix, c'est parce que si je baisse mes prix, j'aurai plus de clients. Si j'augmente mes prix, j'aurai moins de clients. C'est pas du tout comme ça que ça marche. Si je baisse mes prix, je dois avoir plus de clients. Si j'augmente mes prix, j'ai besoin de moins de clients. Mais il n'y a pas de relation de cause à effet. C'est pas parce que vous allez baisser vos prix ou mettre des tarifs bas que ça va attirer plus de clients. Parce que pour toutes celles qui nous écoutent et qui ont déjà mis des trucs gratuits en ligne, des e-books, des machins, et qu'il n'y a personne qui clique, il n'y a personne qui like, il n'y a personne qui télécharge, vous savez très bien que ce n'est pas parce que vous faites du petit prix ou du gratuit que les gens seront au rendez-vous. Donc il n'y a pas de relation de cause à effet. Souvent, quand on fait des prix plus bas, c'est pour faire le lien avec ce qu'on disait tout à l'heure, c'est pour éloigner les critiques. pour être sûre que... À ce tarif-là, même si j'ai une critique, je la vivrais mieux. Parce que là, globalement, je ne peux quand même pas. C'est marrant,
- Speaker #1
on se dédouanait, on fait ça. Oui,
- Speaker #0
pour éviter tout type de critique. Et donc, pour revenir à ce que je disais aussi tout à l'heure, c'est votre prix, c'est un message que vous envoyez à votre consommateur. Imaginez, vous faites des massages. Si vous faites un massage à la verbale, vous dites, je vais avoir plein de clients. Alors non, probablement pas. Et surtout, vous allez avoir des clients qui se disent « Je vais avoir une certaine forme de qualité à ce prix-là. » Moi, jamais de la vie, je payais un massage à 20 euros. Jamais de la vie. Mon standard de massage, c'est à peu près les tarifs qui sont standards. Vraiment, 70, 80 euros le massage d'une heure. 100, 120, ça reste dans mes tarifs. Tu me fais un massage à 20 euros, je me dis « Il va me faire quoi ? » « Qu'est-ce qu'il va me faire ? » A l'inverse, si tu me fais un massage à 350 euros, je vais avoir des attentes vis-à-vis de cette prestation qui vont être incroyables. Donc, vous envoyez un message sur votre gamme à votre clientèle. Effectivement, il faut que la valeur intrinsèque puisse un peu suivre. Mais honnêtement, c'est quoi la différence entre un massage à 60 euros et un massage à 80 euros ? Vous êtes dans la même gamme. Vous allez avoir des clients qui ont les mêmes attentes. Et là, on rentre dans la dernière phase. Une fois que vous avez défini votre gamme, En fait, vous rentrez dans... Avec quel prix je suis à l'aise ? Qu'est-ce qui résonne quand je dis mes massages sont à 60 euros ? Est-ce que ça résonne mieux que mes massages sont à 80 euros ? Et là le problème c'est qu'on finit par choisir le truc, comme je disais, qui va nous attirer le moins de critique, le prix qui va nous attirer le moins de critique, au lieu d'essayer de se dire qu'est-ce qui est juste pour moi et qu'est-ce qui est juste en me sortant un peu de ma zone de confort ? Justement pour travailler ce qu'on disait tout à l'heure, qui est si j'ai peur de la critique, il faut que je me mette juste dans une zone qui peut m'attirer un niveau suffisant de critique. pour que ça me fasse travailler mais que ça me casse pas mon truc non plus pas que ça me décourage non plus mais être dans cette bonne sortie de confort pas trop mais quand même qui vous sort de votre confort et qui vous permet quand même d'être un minimum à l'aise quand vous allez énoncer votre prix parce que vous êtes dans la bonne gamme mais attends j'aurais juste redire un truc entre 60 et 80 euros c'est pas le prix le problème c'est juste la perception qu'on s'en fait si vous êtes dans la bonne gamme c'est pas le prix Et je rajouterais pour la question du prix, parce que c'est très compliqué la question.
- Speaker #1
Non mais en fait, j'adore tout ce que tu es en train de nous dire en termes de valeur, donc vas-y, le micro est à toi, littéralement.
- Speaker #0
Dernière chose, ça n'est jamais un problème de prix, c'est toujours un problème de valeur perçue.
- Speaker #1
C'est pour répondre à l'objection quand les gens disent que c'est trop cher. Oui,
- Speaker #0
ça n'est jamais un problème de prix. Si les gens perçoivent une valeur qui est plus faible que le prix que vous énoncez, c'est soit que vous n'avez pas assez bien travaillé votre valeur. perçu, votre marketing ou je sais pas quoi, soit que vous n'avez pas le bon client en face parce qu'il n'est pas capable d'apprécier la valeur que vous allez délivrer dans votre produit. Si vous arrivez à la phase où vous vendez des choses et que vous n'arrivez pas à générer un taux d'engagement, de satisfaction, de recommandation qui est assez élevé, là on peut questionner la valeur intrinsèque de votre offre, qui aussi des fois est problématique. Mais tant que les gens n'ont pas acheté...
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Tant qu'ils n'ont pas acheté, en fait, ils ne peuvent pas dire c'est trop cher pour ce que c'est parce qu'ils ne savent pas ce que c'est. donc c'est juste du marketing en fait question de valeur perçue tant que les gens n'ont pas acheté
- Speaker #0
Et des fois, c'est une question de valeur perçue et une question de valeur intrinsèque. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut travailler que sur le marketing et pas sur le delivery. Il y a quelqu'un qui est prêt à acheter à ce prix-là. Si personne n'est prêt à acheter à ce prix-là, c'est que personne ne perçoit la valeur pour ce prix-là. Si on prend juste le milieu du coaching, il y a des gens qui vendent à 30, 40, 60 euros l'heure. Il y a des gens qui vendent leur coaching d'une heure à 100 000 euros. À t... Tous les niveaux de prix, il y a des gens qui sont prêts à acheter. La question, c'est est-ce que la personne à qui vous voulez vous adresser perçoit que votre offre et que votre expertise a ce niveau de valeur ?
- Speaker #1
J'adore que tu résumes ça sur ces deux piliers de dire l'objection c'est trop cher, c'est que soit c'est pas le bon marketing, soit c'est pas le bon client en face.
- Speaker #0
Des fois, c'est une objection bullshit aussi, je ne l'ai pas dit.
- Speaker #1
Oui, on met de côté l'objection bullshit, effectivement. Généralement, le bullshit, c'est plus je vais y réfléchir.
- Speaker #0
Aussi.
- Speaker #1
Qui cache souvent le c'est trop cher. mais effectivement je vois beaucoup de personnes qui quand les gens leur disent c'est trop cher alors le premier effet c'est de retravailler l'offre et de rajouter plus de choses ou moins de choses ou différemment et à chaque fois je leur dis la même chose que toi je dis mais en fait c'est pas l'offre le problème parce qu'en soi ils n'ont pas encore acheté ils ne savent pas à sauf que rajouter des choses dans ton offre peut augmenter la valeur perçue voilà mais du coup c'est un ripple effect c'est pas un problème d'offre généralement et puis pour connaître un petit peu les auditeurs du podcast c'est toujours des gens qui font bien leur travail c'est pas en mode je crois pas que trop qu'il y ait de bullshitter par ici qui vendent du vent mais souvent on se concentre sur le travail qu'on fait alors qu'en fait c'est juste une question de valeur perçue Donc de marketing de com et de cible et donc de client, mais qui quelque part se rattache aussi au marketing et à la communication.
- Speaker #0
Mais ce n'est pas un gros mot marketing com, tu vois ?
- Speaker #1
Non, pas du tout.
- Speaker #0
Parce que des fois, il y a des gens qui délivrent une valeur qui est intéressante. Comment on évalue ça ? C'est encore une autre histoire. Mais quand tu leur demandes de pitcher leur offre, c'est brouillon, c'est confus, on ne comprend rien. On ne voit pas ce qui différencie du voisin. Et du coup, peut-être que ton truc est très bien, mais il faut accepter que la manière dont tu en parles, ça ne va pas en fait. Et donc, si tu as un super produit qui a un emballage pourri, mais l'emballage, il est intéressant parce que c'est pourquoi j'achèterais ton truc ?
- Speaker #1
Je ne comprends rien. Les gens ne vont pas faire l'effort. Si l'emballage est pourri, ils ne vont pas faire l'effort de se dire « Alors, l'emballage est pourri, mais... » peut-être qu'à l'intérieur c'est trop bien. Non, ils vont s'arrêter à la première apparence en fait.
- Speaker #0
Sauf qu'il y a des gens qui reviennent en croyant, système de croyance qui vont se dire, ça n'est que l'emballage, on s'en fout de l'emballage. Donc là, on approche des fêtes. Noël, je sais pas quand est-ce que tu... Non, tu diffuseras l'épisode en février mais les fêtes sont passées.
- Speaker #1
On est dans le fur et à mesure.
- Speaker #0
Typiquement, tu vas recevoir un cadeau, et bien il y a ceux qui... Rectement rien à foutre de l'emballage. Il y a ceux qui vont se dire « Waouh, il est beau le papier cadeau, ça a été bien fait et tout. » Moi, j'aime bien ouvrir un truc qui a été bien fait. Quand vous ouvrez, pour ceux qui sont des aficionados de Apple, quand vous allez à l'Apple Store et que vous recevez un truc et que vous l'ouvrez, les bruits, c'est agréable d'ouvrir la boîte, etc. Vous allez dire « On s'en fout, c'est la boîte, c'est l'emballage. »
- Speaker #1
Une expérience, autant.
- Speaker #0
Une expérience, une expérience. quand tu mets ton doigt dessus dehors ça va vite, les effets de transition, etc. On s'en fout. Ça reste un téléphone qui permet de passer des appels et qui consulte ses applications. Mais non, mais tout ça a de l'importance dans l'expérience. Et donc, si on ne peut même pas arriver jusqu'à votre produit parce qu'on ne comprend pas, etc., posez-vous des questions. Si vos reels ne font pas d'engagement, ce n'est peut-être pas parce que vous n'avez pas une audience qui est assez grosse. Le problème, ce n'est peut-être pas l'audience. Le problème, c'est juste que vous racontez dans vos reels, c'est nul.
- Speaker #1
C'est QFD. Non mais c'est vrai.
- Speaker #0
Parce que la vérité c'est qu'il y a des comptes qui n'ont pas grand chose et qui arrivent à faire des reels de malades qui cartonnent. Donc c'est juste que votre reel est mauvais ou ce que vous avez dit dedans c'est pas clair, c'est pourri, etc. Toutes les deux on se disait avant l'enregistrement qu'on était fan d'Alex Ormosi, donc un américain si vous avez envie d'écouter son podcast c'est en anglais, un fils de l'américain, américain. Mais il dit que c'est reels, face cam, une minute, une minute trente. Il les re-scripte 30 fois, 40 fois. Le type, il va passer...
- Speaker #1
C'est un psychopathe, ce gars, je l'adore.
- Speaker #0
Mais oui, mais en même temps, il a le succès qu'il a. Parce qu'effectivement, simplifier les choses pour les gens, pour la compréhension des gens, c'est dur. Et si on ne fait pas l'exercice pour eux, on perd. C'est sûr, on va perdre le game, de toute façon. Je te disais qu'on avait racheté de l'avri et on a fait des travaux. On a changé des machines, on a changé le monnayeur, on a mis un monnayeur à cartes qui est tout nouveau, il y a deux nouvelles machines. Et on a refait le truc. Tu sais, quand tu rentres dans une laverie, t'es là en mode, des fois, tu t'as l'impression qu'il faut avoir fait Saint-Cyr pour comprendre les explications. C'est clair. Et on a essayé de faire un truc simple. Donc, on fait un truc. Mon mec, il passe toute une journée à regarder la vidéo de la surveillance automatique pour regarder et écouter les gens.
- Speaker #1
Ah c'est une leçon aussi ?
- Speaker #0
Ouais ouais ouais. Et là on se rend compte que, en termes d'expérience client, on n'y était pas du tout. Les gens comprenaient pas nos explications, il y avait des trucs qui étaient pas clairs. Par exemple dans l'ancien monnayeur, on mettait les pièces et après on choisissait le programme. Dans le nouveau monnayeur, on choisit le programme et après on met les pièces.
- Speaker #1
Oui parce que ça détermine le prix.
- Speaker #0
Et donc il y a des gens, ils essaient de mettre les pièces et elles retombaient à chaque fois. Il y a un mec qui a fait ça 10 minutes, il est parti, il a jamais utilisé le truc. et il y a plein de petits trucs comme ça. C'est pas que les gens sont cons. C'est marqué nulle part, en fait, qu'il faut d'abord choisir le programme et ensuite mettre les pièces.
- Speaker #1
C'est la communication et le marketing qui ne sont pas calibrés pour la cible.
- Speaker #0
Exactement. Et en fait, on s'est dit, mais attends, ah oui, il a refait trois fois les panneaux. À la fois l'endroit où on les affichait, ce qu'on mettait dessus, les consignes, on les a refait trois fois sur l'espace d'une semaine. Et aujourd'hui, on a un résultat où tout le monde comprend.
- Speaker #1
Trop bien. J'adore cet exemple.
- Speaker #0
Mais simplifier quelque chose qui est aussi simple que la communication sur une laverie automatique, en réalité, c'est... pas simple. Et donc si Benoît ne fait pas ce travail de regarder, on voit pas la douleur des gens. On comprend pas. Donc on observe l'utilisateur et on fait, ok, c'est pas lui qui est bête. C'est pas à lui de se mettre à ma place. C'est pas à lui de comprendre le truc. C'est à moi de lui faciliter la compréhension, de faciliter son expérience pour qu'il revienne. Et vraiment, c'est un enseignement. C'est ouf. Transformer un truc compliqué en un truc simple, bah, ça nous en prie. Du jus de cerveau, du temps, une semaine et plusieurs itérations pour un truc aussi simple qu'une laverie automatique.
- Speaker #1
J'adore cet exemple parce que ça montre vraiment la responsabilité de chacun vis-à-vis de son marketing, de sa com. Et pour reboucler avec l'argent, effectivement, le prix qu'on fixe, c'est le reflet d'un positionnement, c'est le reflet d'une stratégie marketing. C'est jamais le reflet de la valeur, déjà, certainement pas de nous en tant qu'êtres humains, en tant qu'entrepreneurs, mais rarement aussi de la qualité de l'offre. Je sais que, mais moi aujourd'hui, des fois, je crée des offres. Par exemple, j'ai créé un petit workshop sur le chat GPT. À la base, c'était juste pour mes élèves et après, j'ai décidé de le vendre. Mais en fait, ce truc-là, j'aurais aussi bien pu, mais vraiment en termes de valeur qu'il y a dedans, le vendre 47 euros que de le vendre 300 euros. Pareil, j'ai fait un workshop de fin d'année. Pareil, ça aurait pu être vendu 10 euros, ça aurait pu être vendu 200 euros. Ça serait parti au deux prix. Et en fait, c'est juste une stratégie. Tu dis, est-ce que je veux attirer beaucoup de monde parce qu'après, je vais vendre un autre produit dans quelques mois et puis c'est un produit d'appel ? Est-ce qu'au contraire, c'est un produit qui est là pour la rentabilité de mon business et donc je veux vraiment me pricer sur la fourchette haute, etc. Donc on se rend bien compte qu'au final, un tarif... en business en tout cas, c'est du marketing c'est de la communication mais c'est certainement pas un reflet de la valeur, déjà pas de notre offre curieusement, et encore moins de notre valeur en tant qu'entrepreneur
- Speaker #0
J'ai une de mes mentors, Mélanie Henleyer, elle fait beaucoup de masterclasses gratuites elle en fait peut-être 3-4 par an et souvent quand on fait des masterclasses gratuites, webinaires gratuits, c'est des exercices de vente, plus ou moins bien déguisés
- Speaker #1
Oui
- Speaker #0
Et elle, elle a un positionnement incroyable dans l'industrie du coaching parce que Elle fait des vraies masterclass. Elle pourrait vendre... Au niveau de prix auquel elle se price, elle pourrait les vendre 1 000 euros. Et en fait, si pour les gens qui me découvrent, je délivre pas ce niveau de valeur, évidemment, ils auront pas envie de mettre 1 000, 2 000, 3 000, 4 000, 5 000 dans les autres types d'offres. C'est un positionnement. Donc ça a énormément de valeur, mais ce sera délivré gratuitement. Et puis, des fois, c'est l'inverse. Et aussi, on est dans le... le monde du business en ligne de manière générale, il y a eu des... Voilà, on voit plus souvent les abus dans un sens que dans l'autre, les trucs qu'on nous fait payer qui ont peut-être pas beaucoup de valeur ou pas d'impact, etc. Donc, ça a créé une méfiance générale sur ce marché aussi. Et pour toi comme pour moi, il faut encore plus montrer patte blanche sur notre crédibilité pour effectivement que les gens investissent chez nous.
- Speaker #1
Totalement d'accord. Delphine, on arrive tout doucement vers la fin.
- Speaker #0
J'aurais pu faire ça encore.
- Speaker #1
de cet épisode il est hors de piste moi aussi écoutez envoyez moi un message sur Instagram envoyez un message à Delphine et dites lui si vous voulez une V2 et une partie 2 d'un épisode de podcast allez la foudre elle venez me foudre moi aussi vous avez la permission de le faire du coup en mode un peu passage à l'action alors je vais faire le truc en deux parties première partie est-ce que toi déjà il y a soit un concept soit une citation qui a été un espèce de tournant de prise de conscience qui a shifté ton rapport à l'argent même si c'est une accumulation de plusieurs trucs mais quand je te pose cette question, une chose qui te vient en tête ?
- Speaker #0
Il y a un truc qui me vient en tête. Mais c'est pas nécessairement mon rapport à l'argent. C'est récent. Il y a un concept qui est arrivé dans ma vie et qui est en train de driver toutes mes décisions depuis six mois et qui n'est pas prêt de s'arrêter. C'est cette idée du one thing.
- Speaker #1
Oh, j'adore.
- Speaker #0
J'ai fait beaucoup de choses ces dernières années, puisqu'en parallèle de développer le podcast et Richissime et tout ce qu'il y a autour, J'ai acheté un immeuble, puis un deuxième immeuble, puis un troisième immeuble, avec des appartements, des cellules commerciales. J'ai fait aussi un business qu'on appelle la sous-location professionnelle. En tout, jusqu'à 18 biens détenus, loués en location courte durée à part les commerces. Là, l'abri qu'on a racheté récemment, des formations en immobilier. Bref, j'ai fait beaucoup de choses. Elle est arrivée, ma grossesse. Mi-2022, là-dessus, et puis vraiment, il y a toute une réflexion sur est-ce qu'on se disperse pas, il y a une partie de ces activités-là que je fais avec mon chéri. Et puis, on a mis du temps à arriver à la conclusion que oui, on s'était dispersés. Et ça m'obsède en ce moment, cette réflexion de... Est-ce que j'aurais pas été plus efficace si j'avais été concentrée sur mon one thing ?
- Speaker #1
Monofocus ?
- Speaker #0
Ouais. Mais en fait, j'ai aucun regret sur ce qu'on a fait, parce qu'on a appris tellement et tellement et tellement. Mais aujourd'hui, toutes mes décisions passent au filtre. Tu es une chose. Donc, on est dans un gros élan. Je n'ai pas beaucoup communiqué dessus. Peut-être d'ici à la diffusion de l'épisode, il y aura plus de communication, mais je n'ai pas beaucoup diffusé sur ça. On est dans un gros élan des crémages de nos activités, de nos biens immobiliers, etc. Parce qu'on a besoin de temps pour se reconcentrer sur ce qui crée le plus de valeur. Et moi, j'ai besoin de temps pour me reconcentrer sur ce qui crée le plus de valeur. Et ce qui crée le plus de valeur aujourd'hui, pour moi, c'est avec Régissime.
- Speaker #1
Et du coup, quand tu parles du filtre The One Thing, est-ce qu'il y a une question, une formulation spécifique ? Du coup, je devine que c'est le fait de se refocus, comme tu viens de le dire, sur ce qui a le plus de valeur. Mais du coup, dès que tu as une opportunité, tu te dis, est-ce que c'est pour Richesim ? Est-ce que tu mets ça dans le filtre de ta vision ? Comment tu apportes le truc ?
- Speaker #0
Oui. Déjà, du coup, tout ce qui n'est plus dans One Thing, ça dégage. Après, à l'intérieur de Richesim, c'est un filtre qui est, qu'est-ce qui apporte le plus de valeur à mon business ? Je suis de plus en plus respectueuse de mon temps. Donc, je suis dans un élan de délégation, de tout ce que quelqu'un d'autre peut faire mieux que moi. C'est un énorme stretch pour moi, donc sortie de zone de confort, parce que ça m'amène à des niveaux d'investissement qui sont plus élevés. Soit j'attends de croître un peu plus lentement et quand la trésorerie rentre, je délègue petit à petit. J'ai fait ça jusqu'à présent. Et je suis dans un élan où, allez ! On va accélérer. Et ça me fait penser à un autre concept, qui est le concept du x10. Quand tu crées un business, tout ce que vous avez comme objectif, si vous rajoutez un ou deux zéros, vous vous rendrez compte que vous ne pensez pas du tout les choses de la même manière.
- Speaker #1
Ouais, c'est plus les mêmes actions qui en découlent et c'est plus la même vision, etc. J'adore.
- Speaker #0
Et je me suis rendue compte que j'avais l'objectif de faire le million sans penser les choses au quotidien pour m'y amener. quand j'ai fait ce shift en lien avec le one thing de, ok, si je veux vraiment faire les doubles millions et que je ramène quelle est la décision là ou les décisions que je dois prendre aujourd'hui pour m'amener au x10, on prend pas du tout les mêmes décisions c'est encore une vision, tu vois que j'ai mis du temps à me l'approprier j'ai découvert avec Hormosy, entre autres c'est pas le seul évidemment, mais quand tu penses direct ton business en mode, je fais pas un business pour faire 2000 ou 2500 euros par mois ou 10 000 euros par mois je pense à un business direct comment je construis un business qui peut direct faire le million tu fais pas du tout la même chose tu mets pas le focus au même endroit tu mets pas la même intensité au même endroit et direct tu dis ok si je dois arriver au million ça c'est un concept de David Laroche c'est très fort les 3 C, quelles sont les compétences les connexions, les croyances que j'ai besoin d'acquérir pour arriver j'adore
- Speaker #1
Je connaissais pas du tout,
- Speaker #0
j'adore. Moi, j'utilise beaucoup le compétence. Concrètement, si je veux être cette femme qui fait le double million à la fin de l'année prochaine, qu'est-ce qui me manque comme connexion ? Qu'est-ce que je dois faire évoluer comme croyance ? Et qu'est-ce qui me manque comme compétence ? Et je comble les trous. Et de manière générale, dans ma vie, je suis obsédée par où est-ce que je peux progresser. Quelle est la compétence que je dois acquérir ? Quelle est la compétence qui me manque ? On est sans arrêt en évolution, il ne faut pas avoir l'intention de dire qu'on sait tout, il y a forcément des choses où on ne sait pas, et ça peut être la vente pour vous, ça peut être parler d'argent, donc à tous vos niveaux, en fait, vous avez des choses, c'est quoi la compétence que je dois acquérir si je veux être successful dans mon business ? Je trouve ça plus simple que comment je surmonte tel truc, etc. C'est, ok, si vous dites direct, ok, je ne suis pas à l'aise avec la vente, je n'aime pas ça. Moi, je vous le dis, vous ne pourrez pas arriver là où vous voulez si vous ne vous familiarisez pas avec la vente.
- Speaker #1
Totalement d'accord.
- Speaker #0
Vous allez être obligés d'acquérir cette compétence. Maintenant, vous choisissez la manière dont vous le faites, mais vous êtes obligés d'acquérir cette compétence. Et à l'intérieur de vente, il y a plein de choses.
- Speaker #1
Il y a plein de manières de vendre. Ce n'est pas forcément l'image qu'on s'en fait, etc.
- Speaker #0
Si vous n'êtes pas à l'aise à prendre la parole sur les réseaux sociaux, c'est pareil. c'est est-ce que dans la vision que vous avez de votre business, ce n'est pas que c'est obligatoire ? Parce que dans la vision que vous avez de votre business, vous pouvez vous passer d'être visible, d'être très visible. Si la réponse est non, vous devez vous familiariser avec ça. Comment je fais ? Il y a des gens pour vous aider à faire ça. La formation, prise de parole, ça peut être des coachings pour débloquer des choses, juste quelques séances, etc. Mais soit vous attendez... Ah, alors... Donc maintenant que j'ai compris que c'est ça que je vais travailler, peut-être que ça va venir tout seul. Non. Spoiler alert, a priori, ça ne va pas venir tout seul. Donc identifiez ça et puis mettez en place des petites actions.
- Speaker #1
J'aime trop. Dernière question. qui va être un petit peu notre conclusion aussi. Alors, on va évidemment citer ton podcast, mais quelles sont les autres ressources que tu conseilles à quelqu'un qui souhaite travailler activement sur son rapport à l'argent ? Le podcast est richissime. On mettra le lien en description de ce podcast. Moi, j'ai beaucoup, beaucoup aimé un livre, alors malheureusement, qui n'est disponible qu'en anglais, de Denise de Phil Thomas qui s'appelle Get Rich Lucky Bitch. Donc, littéralement, elle devient riche, ma petite pétasse, mais en mode... C'est gentil.
- Speaker #0
Dans le même genre, c'est Rich as Fuck de Amanda Frances C'est ce que j'avais beaucoup... aimé qui est disponible en anglais aussi.
- Speaker #1
Est-ce que tu as une ressource peut-être en français aussi qu'on peut consulter ?
- Speaker #0
Il y a une belle littérature sur le sujet. Donc il y a des bouquins qui ne sont pas traduits comme ceux qu'on vient de citer. Il y a des bouquins qui sont traduits. Moi je vous conseille Père riche, Père pauvre. Si vous maîtrisez l'anglais, moi je vous conseille toujours de lire les livres en anglais. Donc Père riche, Père pauvre. Il y a alors L'autoroute du millionnaire, Un esprit, l'esprit millionnaire de T. Harv Eker. Il y a beaucoup de littérature. J'avais fait un hors-série dans mon podcast pour... vous parliez des quatre livres qui m'avaient le plus marqué. Donc, il y a quand même pas mal de choses. Dans les podcasts francophones sur le Money Mindset, honnêtement...
- Speaker #1
Juste le tien, en vrai.
- Speaker #0
En fait, sur la finance, il y en a beaucoup. Sur l'investissement, il y a des très bien. Sur le Money Mindset, en podcast français, par contre, pour citer des ressources francophones, moi, j'aime beaucoup Ramit Sethi qui fait son podcast, c'est des coachings de couple. C'est fascinant. Sur la psychologie de l'argent, c'est vraiment fascinant. Donc, je vous conseille ça. Si vous avez un coach compétent, honnêtement, il peut vous faire travailler sur ce sujet-là. Ce n'est pas besoin d'être quelqu'un qui est spécialisé sur ce sujet-là. C'est peut-être mieux parce que si vous abordez des choses qui sont vraiment de l'ordre du plus du conseil, et je trouve ça difficile de faire du coaching en finances personnelles sans faire aussi... Moi, je ne peux pas avoir une situation, je ne peux pas, à un moment, ne pas dire ça, c'est un red flag. Dans mon style de coaching, on n'est pas en mode Ayatollah de il n'y a pas de conseil, il n'y a pas de conseil, il n'y a pas de conseil. Non. je pense que les gens aussi quand ils viennent à moi ils attendent ça de moi mais je suis obligée de dire là il y a un red flag donc là tu te racontes ça mais les chiffres on n'y est pas du tout quoi quelqu'un qui est capable de dénoncer le bullshit et effectivement si moi j'ai pas les chiffres sous les yeux c'est compliqué pour moi de dénoncer le bullshit et un coach aussi si vous lui avez pas un tableau ce sera compliqué aussi pour lui de dénoncer le bullshit mais voilà commencez déjà par ça mais en littérature je trouve que c'est là où il y a plus de ressources chouettes.
- Speaker #1
Et ce qui est bien, c'est que c'est accessible. Généralement, un bouquin, ça coûte entre 15 et 30 euros au grand max quand on s'offre une belle collection. Donc, je mettrai évidemment tous les liens en description. Et si on veut travailler avec toi, Delphine, où est-ce qu'on te retrouve ? Où est-ce qu'on te contacte ? Qu'est-ce que tu proposes ? Dis-nous tout.
- Speaker #0
Alors, je ne fais plus beaucoup de coaching. À la suite de mon congé maternité, j'ai rouvert des places. C'est parti très vite. Là, je fais une pause. Moi, j'ai éprouvé le besoin de me, tu vois, toujours de me reformer, de retourner à l'école pour hausser mon niveau de coaching. Donc là, je suis plutôt dans cette phase où... Je me forme en sous-marin et je réouvrirai des places de coaching plus tard. Donc c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup d'opportunités d'être en coaching en one-to-one avec moi. Et il faut être inscrit sur la mailing list parce que ça part très vite. Et sinon, j'ai un programme qui, au moment où c'est diffusé, vient de fermer ses portes et réouvrira dans quelques mois.
- Speaker #1
Oh non, zut !
- Speaker #0
Et réouvrira dans quelques mois. Grosso modo, c'est un coaching pour ceux qui ont envie de rejoindre le club des 1% des Français les plus riches. C'était un programme de connaissances, il n'y a rien de magique, de technique, que vous n'avez jamais vu nulle part, incroyable, qui vont vous rendre riche en rien de temps. Moi, ce qui m'a amenée à ça, c'est du mindset. C'est mon travail sur moi, sur ma relation à l'argent. Et j'ai encore des gens qui rentrent en pensant trouver des formules magiques, ils ne restent pas, c'est ok. Mais il faut comprendre, et tous les gens qui ont réussi vous le disent, donc écoutez-les à un moment donné. c'est pas des magic tricks qui vous amènent là tu l'as dit j'ai fait mon premier million et j'avais pas le mindset et aussi il y a des gens qui gagnent bien leur vie mais qui sont financièrement pas du tout smart avoir de l'argent ça veut rien dire dans mon monde à moi le programme il a pour but de vous rendre smart financièrement et de vous enrichir si vous avez envie de vous enrichir Mais il faut juste accepter le deal de départ. Chez moi, on travaille son mindset parce que c'est la clé.
- Speaker #1
Parce qu'une fois qu'on a le bon mindset, en fait, on sait aller chercher les infos et se débrouiller pour trouver ce dont on a besoin et y aller. Mais effectivement...
- Speaker #0
Évidemment que je partage énormément de connaissances dans ce programme-là. Mais voilà, j'insiste juste sur le fait de dire, mais tous de Warren Buffett, enfin tous, tous les livres que j'ai cités, tous les gens qui sont multimillionnaires. Et Alex Ormosi, qu'on parlait tout à l'heure. Évidemment, il parle marketing à longueur de journée dans son podcast. Mais c'est avant tout du mindset. En quoi vous croyez ? Qu'est-ce que vous pensez ? Et si vous arrivez à transformer vos peurs en tout est possible, j'ai plus besoin d'avoir peur. Ou j'ai plus de peur, ou j'attends que mes peurs s'en aillent. En fait, vous aurez toujours des peurs. J'ai des peurs, t'as des peurs, ok. C'est arriver à se dire j'avance avec mes peurs. Et rien que ça, il y a des gens qui sont beaucoup moins intelligents que vous.
- Speaker #1
Mais qui ont moins peur.
- Speaker #0
Mais qui ont moins peur. Et du coup, ils y arriveront. Et de toute façon, les success stories, c'est toujours à un moment donné des gens qui ont eu moins peur que ceux qui ont eu plus peur, qui ont eu moins peur que vous.
- Speaker #1
Qui ont accepté de passer à l'action malgré le fait qu'ils avaient peur.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Trop bien. Delphine, un grand merci à la fois pour tes conseils, tes beaux tâches de fesses, le fait d'avoir su dire la vérité quand tu avais besoin. J'ai trouvé ça trop cool parce qu'on a vraiment abordé... plein d'aspects, etc. J'ai la sensation que chacun va trouver au moins un concept, un angle d'approche, d'attaque qui va pouvoir lui parler de sa situation personnelle. Donc merci pour ta générosité. Et je mettrai évidemment tous les liens, y compris ceux pour aller foudrer Delphine, dans la description. Non, t'inquiète pas, ça va bien se passer dans la description.
- Speaker #0
Je veux bien venir en masse sur mon Instagram.
- Speaker #1
Allez, je vais faire un petit message d'amour et dites-lui ce que vous avez pensé de l'épisode. Merci à toi et puis merci à tous ceux qui ont écouté l'épisode. Et voilà tout le monde, j'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, comme d'habitude vous connaissez la chanson je vous laisse aller mettre une note et un commentaire sur la plateforme d'écoute de votre choix. Pour tous ceux qui n'auraient pas encore mis une note et un commentaire sur le podcast, s'il vous plaît, ça aide tellement le page de business à se faire découvrir. C'est vraiment ce qui me nourrit au quotidien, ce qui permet au podcast de gagner en visibilité, de se faire connaître. Merci à tous ceux qui prennent quotidiennement le temps et la peine de le faire. Ça veut dire beaucoup, beaucoup pour moi. Je pense que vous l'avez compris. Et à vous tous, je vous souhaite une merveilleuse journée, soirée, après-midi, nuit, où que vous soyez. Et je vous dis à très vite dans un prochain épisode. Bye tout le monde !