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#7 [SOLO] - Quand le confort devient inconfortable cover
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JUNKO - Évolution, transition pro et reconversion

#7 [SOLO] - Quand le confort devient inconfortable

#7 [SOLO] - Quand le confort devient inconfortable

11min |24/04/2025
Play
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JUNKO - Évolution, transition pro et reconversion

#7 [SOLO] - Quand le confort devient inconfortable

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11min |24/04/2025
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Description

Dans cet épisode, on s’attaque à un sentiment à la fois paradoxal et souvent tabou.

Celui d’être dans une situation professionnelle stable, presque idéale : un bon salaire, des collègues chouettes, un équilibre pro/perso plutôt serein…et malgré tout, de ressentir un manque d’élan, une forme d’insatisfaction intérieure.


Ce que vous ressentez, c’est ce flottement difficile à nommer.
Cette impression d’être un peu à côté de vous-même, comme si votre job ne vibrait plus autant.

Et pourtant, vu de l’extérieur, tout va bien. Alors on relativise. On rationalise.
Mais ce malaise plus ou moins discret, prend de plus en plus de place jusqu’à devenir très (trop) présent..


Dans cet épisode, je vous propose :

  • de mettre des mots sur ce décalage intérieur,

  • d'en comprendre les raisons,

  • et de découvrir 4 clés concrètes pour retrouver du sens, du souffle et du mouvement.


N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a parlé et à me faire vos retours.

Et si vous sentez que le moment est venu de questionner votre trajectoire professionnelle, vous savez où me trouver !


Florence, coach en évolution et transition professionnelle.


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Me suivre ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬


  • Retrouvez mes accompagnements de coaching sur mon site internet.

  • Suivez les aventures de JUNKO sur mon compte intagram

  • Suivez l'ensemble de mes activités professionnelles sur mon compte linkedin


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Me soutenir ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬


Si vous avez apprécié cet épisode, n'hésitez pas à :


  • Mettre 5 étoiles sur Spotify et/ou Apple Podcast pour me soutenir

  • Vous abonner au podcast

  • Le partager en story Instagram en taguant JUNKO (@junko_coaching)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Juneco, le podcast qui vous accompagne dans votre réflexion professionnelle et vous aide à construire une carrière qui vous ressemble. Je suis Florence Verdier, coach spécialisé en évolution et transition professionnelle. Dans chaque épisode, je partage avec vous des outils, des réflexions et des histoires inspirantes pour vous aider à clarifier vos aspirations et pour passer à l'action. Que vous soyez en quête d'idées, de motivation ou d'un nouveau départ, ce podcast est là pour vous accompagner, pour vous guider. Et si vous l'appréciez, pensez à lui donner un avis 5 étoiles et à laisser un joli commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. C'est la meilleure façon de soutenir d'une co et de permettre à d'autres de les découvrir. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Salut, salut ! Bienvenue dans le tout nouvel épisode de June Cove. Alors, aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet. Un sujet que je côtoie pas mal quand même dans mes accompagnements de coaching et que j'ai vécu moi-même à certains moments de ma vie professionnelle, c'est quand le confort devient inconfortable. Alors, c'est ce moment étrange où tout semble en place. Sur le papier, le job, il coche toutes les cases. Il est stable, le salaire est correct, même parfois… Très bon, les collègues sont hyper sympas, l'équilibre vie pro-perso est là, et pourtant, quelque chose coince. Une sorte de vie diffus, un manque d'élan, une énergie qui se tasse. Ce n'est pas un burn-out, ce n'est pas une crise, mais c'est une sensation d'être à côté de soi-même. Alors aujourd'hui, je vous propose d'explorer ce paradoxe, de comprendre ce qu'il nous dit et surtout de voir comment on peut avancer sans forcément tout plaquer. Alors, on parle beaucoup de souffrance au travail, de reconversion après burn-out, de borrower, de harcèlement. Ce sont des réalités graves, visibles, qu'on reconnaît de plus en plus. Mais il existe une autre forme de malaise, plus subtile et presque taboue, celle de ne pas être mal, mais de ne pas être bien non plus. C'est comme si tout était OK, sauf toi. Comme si l'extérieur était aligné, mais que l'intérieur ne suivait pas. Alors, tu entends autour de toi ? Mais tu as un très bon poste, tu ne vas pas te plaindre, tu as des super conditions de travail. Et puis tu finis tôt, tu peux profiter de ta famille, mais c'est tellement rare aujourd'hui. Attends, mais moi, je rêve en fait d'avoir ta situation. Alors, tu te tais, tu ravales ce léger inconfort, tu tentes de le rationaliser, mais plus tu le nies et plus il s'installe. Et ce que je veux te dire aujourd'hui, c'est que ce ressenti, il m'est d'exister. Ce n'est pas du caprice, ce n'est pas un manque. de gratitude. C'est un signal fait, une alerte douce, mais bien présente. Alors, je te l'ai dit, moi, je l'ai déjà vécu. Alors, vraiment, les deux pieds dedans. À un moment de ma vie professionnelle, je dirigeais un cabinet infirmier avec une associée qu'on avait créée toutes les deux. Vraiment, tout était parfait. Je ne vais pas te mentir. Condition de travail au top, mon associée super, l'équipe qu'on avait montée au top. Je travaillais dans des très bonnes conditions, dans une très bonne ambiance. L'organisation du travail me permettait d'avoir vraiment du temps pour moi. Les horaires qu'on faisait, malgré le métier qu'on avait, étaient très corrects. Vraiment, rien à dire. Je gagnais un très bon salaire. Je n'avais aucune peur financière. Tout était très stable, même sur le plan financier. Mais vraiment, zéro raison de remettre ça en cause. Et pourtant, moi, au fond de moi, j'étais là, mais je n'étais pas là. Alors, ça a commencé par partir en formation. C'est la solution que j'ai trouvée pour pallier à ça, pour adoucir cet inconfort. Donc, je suis partie faire toute une année universitaire, un diplôme universitaire de prise en charge de la douleur, deux jours par mois, qui me permettait d'être deux jours par mois, en fait, en moins au cabinet. J'ai compris ça, que ce n'était pas forcément pour monter en compétence que je le faisais, mais c'était pour être moins au cabinet. Après, je me suis dit, oui, mais du coup... Du coup, travailler les week-ends, c'est dur aussi. Alors, j'ai enlevé des week-ends. Et puis, j'ai enlevé des vendredis. Et puis, ça devenait ridicule parce que je travaillais plus que 8 à 10 jours par mois. Donc, à un moment donné, quand j'avais écumé toutes les solutions possibles pour réduire cet inconfort, il fallait que je me confronte à la réalité. Alors, il y a plusieurs raisons possibles à cet inconfort. Et elles ne sont pas rationnelles, elles sont existentielles. La raison numéro un, c'est que l'humain est un être en mouvement. Même quand on a atteint un équilibre, on a besoin de continuer à apprendre, à créer, à se sentir utile. Quand tout devient trop prévisible, trop routiné, on peut se faner. doucement. La raison numéro deux, c'est que le confort peut anesthésier. En fait, il va créer une bulle où ça va devenir difficile d'entendre sa petite voix intérieure. C'est comme un bon cocon tout douillet qui va finir par devenir étouffant. La raison numéro trois, c'est que nos besoins évoluent. C'est peut-être qu'à un moment, ce job répondait à un besoin, qu'il a été un tremplin, qu'il a été une marche, mais qu'aujourd'hui, ce n'est peut-être plus le cas. La quatrième raison, c'est le regard des autres. il y a clairement une pression silencieuse autour du mot réussite. Quand tu as coché toutes les cases, le statut, le salaire, les horaires, il devient presque indécent de se dire « moi, ce n'est pas top, je m'ennuie, je ne suis pas au top » . Et cette tension entre le « ça devrait aller » et le « ça ne va pas » va venir créer un profond tiraillement intérieur. Alors, OK, maintenant que tout ça est dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, en fait, avec cet inconfort ? Alors, je vais vous donner quatre clés. La première clé, c'est déjà écouter avant d'agir. La tentation première, en fait, c'est que quand quelque chose nous dérange, c'est de vouloir en sortir très vite. On fantasme parfois à un changement radical, un saut vers autre chose, mais sans savoir ni où, ni pourquoi. Entre nous qui n'a jamais pensé à dire « OK, je plaque tout, je veux vendre des mojitos sur une plage au Brésil » . Voilà. Mais d'abord, si on ralentissait. Avant de changer quoi que ce soit, il est essentiel de comprendre ce qui se joue. Qu'est-ce qui coince vraiment ? Est-ce que c'est une fatigue passagère ou est-ce que c'est un vrai désalignement ? Est-ce que c'est un ennui ponctuel ou juste un besoin d'évolution plus profond ? La deuxième clé, c'est de travailler en rapport au travail. Ce n'est pas toujours le job en lui-même qui est en cause. C'est parfois la place que tu y prends, les marges de manœuvre que tu crois ne... pas avoir et que tu n'as jamais testé. Alors pose-toi ces questions. Et si je pouvais réinventer ma manière d'exercer ce poste ? Est-ce qu'il existe des projets transverses ou des idées que je n'ai pas encore proposées ? Est-ce que je peux révisiter mes missions, en garder certaines ou en déléguer d'autres ? D'ailleurs, je pense à une personne avec qui j'ai échangé justement, qui vraiment clairement a un job de rêve. Voilà, jeune trentenaire, déjà un très bon salaire, super horaire, super équilibre. plein de choses à côté, tout est OK, mais en fait, elle s'ennuie profondément dans ses missions. Et là, je l'ai challengée pour dire, OK, mais attends, mais tu as été tout explorée là, avant de penser à partir de ce job, tu as tout potentialisé. Et là, en fait, au fur et à mesure des échanges, elle est venue à me parler de la RSE, donc tous les enjeux sociétaux des entreprises. Et pour vous la faire courte, en fait, deux jours après, en fait, elle a demandé une formation à son boss sur la RSE, alors que ce n'est pas du tout dans ses missions de base. Deux jours après, ça a été accepté. Et là, elle devrait la faire d'ici la fin du mois ou le mois prochain, je ne sais plus, mais ça va être rapide. Donc voilà, parfois remettre du sens dans ce qu'on fait ou comment on le fait peut suffire à se reconnecter à son job. La clé numéro 3, c'est ramener de la nouveauté ailleurs. Le piège du travail parfait, c'est de vouloir qu'il nous nourrisse dans toutes les dimensions. Or, ce n'est ni réaliste, ni toujours parfois même souhaitable. Tu peux t'autoriser à aller chercher l'élan ailleurs. pour redonner du souffle à ta vie globale. Et tu sais quoi ? Ce petit souffle, d'ailleurs, a souvent un effet domino. Il va redonner du sens, de la confiance, et parfois, il fait évoluer même dans ta posture, dans le travail aussi. Et ce n'est pas un à-côté inutile, c'est une soupape, un terrain de jeu, un espace d'expression, de créativité que le pro, à ce moment-là, ne peut pas te couvrir. La clé numéro 4, c'est de revenir à tes essentiels. Quand on reste longtemps dans une situation, confortable. On oublie parfois pourquoi on l'a choisi. Et on oublie aussi que nos besoins évoluent. Ce job, à l'époque, il répondait peut-être à un besoin pour toi, à ce moment-là. À une envie de reconnaissance sociale, à une logique très concrète, payer un prêt, équilibrer la vie familiale, un besoin de sécurité. Mais aujourd'hui, est-ce que tout ça, c'est encore pertinent ? Et ce que je crois profondément, c'est que ce type d'inconfort, peut-être une chance. Oui, je sais, c'est pénible, c'est... difficile, c'est inconfort en fait. On le sous-estime et je suis bien d'accord avec toi. Mais toujours est-il que quand il arrive, c'est souvent que tu as suffisamment de stabilité pour aussi écouter ton intuition, que tu peux te prendre ce recul, que ton système nerveux est assez apaisé pour entendre ce qui veut émerger. Ce n'est pas forcément un problème à résoudre. Et parfois, cette croissance qui vient sonner à ta porte ne passe pas forcément par une reconversion radicale. Elle passe par un changement de posture intérieure, une nouvelle manière d'incarner sa vie professionnelle. Alors voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui. Ce n'est pas parce que ton job coche toutes les cases, que tout a l'air d'aller bien sur le papier, que tu dois rester là, sans bouger, sans évoluer, sans rien changer. Tu as le droit d'aller chercher plus d'élan, plus de joie, plus de toi. Alors ce que je vais te demander d'abord, c'est de ne pas culpabiliser et ensuite c'est d'oser en parler. Et n'oublie pas, chez Junko, on croit que le mouvement crée la chance. Et ce mouvement, parfois, il commence juste par une question. T'en sers. Je te remercie beaucoup pour ton écoute. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager. Tu peux aussi m'écrire pour me dire ce que ça a réveillé chez toi. Tu seras toujours le ou la bienvenue. Et si tu sens que c'est le moment de te poser les bonnes questions sur ta trajectoire professionnelle, tu sais où me trouver. Alors, on se retrouve très vite pour un prochain épisode de Junko. et en attendant... Prenez soin de vous et de vos projets professionnels. Bye bye !

Description

Dans cet épisode, on s’attaque à un sentiment à la fois paradoxal et souvent tabou.

Celui d’être dans une situation professionnelle stable, presque idéale : un bon salaire, des collègues chouettes, un équilibre pro/perso plutôt serein…et malgré tout, de ressentir un manque d’élan, une forme d’insatisfaction intérieure.


Ce que vous ressentez, c’est ce flottement difficile à nommer.
Cette impression d’être un peu à côté de vous-même, comme si votre job ne vibrait plus autant.

Et pourtant, vu de l’extérieur, tout va bien. Alors on relativise. On rationalise.
Mais ce malaise plus ou moins discret, prend de plus en plus de place jusqu’à devenir très (trop) présent..


Dans cet épisode, je vous propose :

  • de mettre des mots sur ce décalage intérieur,

  • d'en comprendre les raisons,

  • et de découvrir 4 clés concrètes pour retrouver du sens, du souffle et du mouvement.


N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a parlé et à me faire vos retours.

Et si vous sentez que le moment est venu de questionner votre trajectoire professionnelle, vous savez où me trouver !


Florence, coach en évolution et transition professionnelle.


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Me suivre ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Juneco, le podcast qui vous accompagne dans votre réflexion professionnelle et vous aide à construire une carrière qui vous ressemble. Je suis Florence Verdier, coach spécialisé en évolution et transition professionnelle. Dans chaque épisode, je partage avec vous des outils, des réflexions et des histoires inspirantes pour vous aider à clarifier vos aspirations et pour passer à l'action. Que vous soyez en quête d'idées, de motivation ou d'un nouveau départ, ce podcast est là pour vous accompagner, pour vous guider. Et si vous l'appréciez, pensez à lui donner un avis 5 étoiles et à laisser un joli commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. C'est la meilleure façon de soutenir d'une co et de permettre à d'autres de les découvrir. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Salut, salut ! Bienvenue dans le tout nouvel épisode de June Cove. Alors, aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet. Un sujet que je côtoie pas mal quand même dans mes accompagnements de coaching et que j'ai vécu moi-même à certains moments de ma vie professionnelle, c'est quand le confort devient inconfortable. Alors, c'est ce moment étrange où tout semble en place. Sur le papier, le job, il coche toutes les cases. Il est stable, le salaire est correct, même parfois… Très bon, les collègues sont hyper sympas, l'équilibre vie pro-perso est là, et pourtant, quelque chose coince. Une sorte de vie diffus, un manque d'élan, une énergie qui se tasse. Ce n'est pas un burn-out, ce n'est pas une crise, mais c'est une sensation d'être à côté de soi-même. Alors aujourd'hui, je vous propose d'explorer ce paradoxe, de comprendre ce qu'il nous dit et surtout de voir comment on peut avancer sans forcément tout plaquer. Alors, on parle beaucoup de souffrance au travail, de reconversion après burn-out, de borrower, de harcèlement. Ce sont des réalités graves, visibles, qu'on reconnaît de plus en plus. Mais il existe une autre forme de malaise, plus subtile et presque taboue, celle de ne pas être mal, mais de ne pas être bien non plus. C'est comme si tout était OK, sauf toi. Comme si l'extérieur était aligné, mais que l'intérieur ne suivait pas. Alors, tu entends autour de toi ? Mais tu as un très bon poste, tu ne vas pas te plaindre, tu as des super conditions de travail. Et puis tu finis tôt, tu peux profiter de ta famille, mais c'est tellement rare aujourd'hui. Attends, mais moi, je rêve en fait d'avoir ta situation. Alors, tu te tais, tu ravales ce léger inconfort, tu tentes de le rationaliser, mais plus tu le nies et plus il s'installe. Et ce que je veux te dire aujourd'hui, c'est que ce ressenti, il m'est d'exister. Ce n'est pas du caprice, ce n'est pas un manque. de gratitude. C'est un signal fait, une alerte douce, mais bien présente. Alors, je te l'ai dit, moi, je l'ai déjà vécu. Alors, vraiment, les deux pieds dedans. À un moment de ma vie professionnelle, je dirigeais un cabinet infirmier avec une associée qu'on avait créée toutes les deux. Vraiment, tout était parfait. Je ne vais pas te mentir. Condition de travail au top, mon associée super, l'équipe qu'on avait montée au top. Je travaillais dans des très bonnes conditions, dans une très bonne ambiance. L'organisation du travail me permettait d'avoir vraiment du temps pour moi. Les horaires qu'on faisait, malgré le métier qu'on avait, étaient très corrects. Vraiment, rien à dire. Je gagnais un très bon salaire. Je n'avais aucune peur financière. Tout était très stable, même sur le plan financier. Mais vraiment, zéro raison de remettre ça en cause. Et pourtant, moi, au fond de moi, j'étais là, mais je n'étais pas là. Alors, ça a commencé par partir en formation. C'est la solution que j'ai trouvée pour pallier à ça, pour adoucir cet inconfort. Donc, je suis partie faire toute une année universitaire, un diplôme universitaire de prise en charge de la douleur, deux jours par mois, qui me permettait d'être deux jours par mois, en fait, en moins au cabinet. J'ai compris ça, que ce n'était pas forcément pour monter en compétence que je le faisais, mais c'était pour être moins au cabinet. Après, je me suis dit, oui, mais du coup... Du coup, travailler les week-ends, c'est dur aussi. Alors, j'ai enlevé des week-ends. Et puis, j'ai enlevé des vendredis. Et puis, ça devenait ridicule parce que je travaillais plus que 8 à 10 jours par mois. Donc, à un moment donné, quand j'avais écumé toutes les solutions possibles pour réduire cet inconfort, il fallait que je me confronte à la réalité. Alors, il y a plusieurs raisons possibles à cet inconfort. Et elles ne sont pas rationnelles, elles sont existentielles. La raison numéro un, c'est que l'humain est un être en mouvement. Même quand on a atteint un équilibre, on a besoin de continuer à apprendre, à créer, à se sentir utile. Quand tout devient trop prévisible, trop routiné, on peut se faner. doucement. La raison numéro deux, c'est que le confort peut anesthésier. En fait, il va créer une bulle où ça va devenir difficile d'entendre sa petite voix intérieure. C'est comme un bon cocon tout douillet qui va finir par devenir étouffant. La raison numéro trois, c'est que nos besoins évoluent. C'est peut-être qu'à un moment, ce job répondait à un besoin, qu'il a été un tremplin, qu'il a été une marche, mais qu'aujourd'hui, ce n'est peut-être plus le cas. La quatrième raison, c'est le regard des autres. il y a clairement une pression silencieuse autour du mot réussite. Quand tu as coché toutes les cases, le statut, le salaire, les horaires, il devient presque indécent de se dire « moi, ce n'est pas top, je m'ennuie, je ne suis pas au top » . Et cette tension entre le « ça devrait aller » et le « ça ne va pas » va venir créer un profond tiraillement intérieur. Alors, OK, maintenant que tout ça est dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, en fait, avec cet inconfort ? Alors, je vais vous donner quatre clés. La première clé, c'est déjà écouter avant d'agir. La tentation première, en fait, c'est que quand quelque chose nous dérange, c'est de vouloir en sortir très vite. On fantasme parfois à un changement radical, un saut vers autre chose, mais sans savoir ni où, ni pourquoi. Entre nous qui n'a jamais pensé à dire « OK, je plaque tout, je veux vendre des mojitos sur une plage au Brésil » . Voilà. Mais d'abord, si on ralentissait. Avant de changer quoi que ce soit, il est essentiel de comprendre ce qui se joue. Qu'est-ce qui coince vraiment ? Est-ce que c'est une fatigue passagère ou est-ce que c'est un vrai désalignement ? Est-ce que c'est un ennui ponctuel ou juste un besoin d'évolution plus profond ? La deuxième clé, c'est de travailler en rapport au travail. Ce n'est pas toujours le job en lui-même qui est en cause. C'est parfois la place que tu y prends, les marges de manœuvre que tu crois ne... pas avoir et que tu n'as jamais testé. Alors pose-toi ces questions. Et si je pouvais réinventer ma manière d'exercer ce poste ? Est-ce qu'il existe des projets transverses ou des idées que je n'ai pas encore proposées ? Est-ce que je peux révisiter mes missions, en garder certaines ou en déléguer d'autres ? D'ailleurs, je pense à une personne avec qui j'ai échangé justement, qui vraiment clairement a un job de rêve. Voilà, jeune trentenaire, déjà un très bon salaire, super horaire, super équilibre. plein de choses à côté, tout est OK, mais en fait, elle s'ennuie profondément dans ses missions. Et là, je l'ai challengée pour dire, OK, mais attends, mais tu as été tout explorée là, avant de penser à partir de ce job, tu as tout potentialisé. Et là, en fait, au fur et à mesure des échanges, elle est venue à me parler de la RSE, donc tous les enjeux sociétaux des entreprises. Et pour vous la faire courte, en fait, deux jours après, en fait, elle a demandé une formation à son boss sur la RSE, alors que ce n'est pas du tout dans ses missions de base. Deux jours après, ça a été accepté. Et là, elle devrait la faire d'ici la fin du mois ou le mois prochain, je ne sais plus, mais ça va être rapide. Donc voilà, parfois remettre du sens dans ce qu'on fait ou comment on le fait peut suffire à se reconnecter à son job. La clé numéro 3, c'est ramener de la nouveauté ailleurs. Le piège du travail parfait, c'est de vouloir qu'il nous nourrisse dans toutes les dimensions. Or, ce n'est ni réaliste, ni toujours parfois même souhaitable. Tu peux t'autoriser à aller chercher l'élan ailleurs. pour redonner du souffle à ta vie globale. Et tu sais quoi ? Ce petit souffle, d'ailleurs, a souvent un effet domino. Il va redonner du sens, de la confiance, et parfois, il fait évoluer même dans ta posture, dans le travail aussi. Et ce n'est pas un à-côté inutile, c'est une soupape, un terrain de jeu, un espace d'expression, de créativité que le pro, à ce moment-là, ne peut pas te couvrir. La clé numéro 4, c'est de revenir à tes essentiels. Quand on reste longtemps dans une situation, confortable. On oublie parfois pourquoi on l'a choisi. Et on oublie aussi que nos besoins évoluent. Ce job, à l'époque, il répondait peut-être à un besoin pour toi, à ce moment-là. À une envie de reconnaissance sociale, à une logique très concrète, payer un prêt, équilibrer la vie familiale, un besoin de sécurité. Mais aujourd'hui, est-ce que tout ça, c'est encore pertinent ? Et ce que je crois profondément, c'est que ce type d'inconfort, peut-être une chance. Oui, je sais, c'est pénible, c'est... difficile, c'est inconfort en fait. On le sous-estime et je suis bien d'accord avec toi. Mais toujours est-il que quand il arrive, c'est souvent que tu as suffisamment de stabilité pour aussi écouter ton intuition, que tu peux te prendre ce recul, que ton système nerveux est assez apaisé pour entendre ce qui veut émerger. Ce n'est pas forcément un problème à résoudre. Et parfois, cette croissance qui vient sonner à ta porte ne passe pas forcément par une reconversion radicale. Elle passe par un changement de posture intérieure, une nouvelle manière d'incarner sa vie professionnelle. Alors voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui. Ce n'est pas parce que ton job coche toutes les cases, que tout a l'air d'aller bien sur le papier, que tu dois rester là, sans bouger, sans évoluer, sans rien changer. Tu as le droit d'aller chercher plus d'élan, plus de joie, plus de toi. Alors ce que je vais te demander d'abord, c'est de ne pas culpabiliser et ensuite c'est d'oser en parler. Et n'oublie pas, chez Junko, on croit que le mouvement crée la chance. Et ce mouvement, parfois, il commence juste par une question. T'en sers. Je te remercie beaucoup pour ton écoute. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager. Tu peux aussi m'écrire pour me dire ce que ça a réveillé chez toi. Tu seras toujours le ou la bienvenue. Et si tu sens que c'est le moment de te poser les bonnes questions sur ta trajectoire professionnelle, tu sais où me trouver. Alors, on se retrouve très vite pour un prochain épisode de Junko. et en attendant... Prenez soin de vous et de vos projets professionnels. Bye bye !

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Dans cet épisode, on s’attaque à un sentiment à la fois paradoxal et souvent tabou.

Celui d’être dans une situation professionnelle stable, presque idéale : un bon salaire, des collègues chouettes, un équilibre pro/perso plutôt serein…et malgré tout, de ressentir un manque d’élan, une forme d’insatisfaction intérieure.


Ce que vous ressentez, c’est ce flottement difficile à nommer.
Cette impression d’être un peu à côté de vous-même, comme si votre job ne vibrait plus autant.

Et pourtant, vu de l’extérieur, tout va bien. Alors on relativise. On rationalise.
Mais ce malaise plus ou moins discret, prend de plus en plus de place jusqu’à devenir très (trop) présent..


Dans cet épisode, je vous propose :

  • de mettre des mots sur ce décalage intérieur,

  • d'en comprendre les raisons,

  • et de découvrir 4 clés concrètes pour retrouver du sens, du souffle et du mouvement.


N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a parlé et à me faire vos retours.

Et si vous sentez que le moment est venu de questionner votre trajectoire professionnelle, vous savez où me trouver !


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    Bonjour et bienvenue sur Juneco, le podcast qui vous accompagne dans votre réflexion professionnelle et vous aide à construire une carrière qui vous ressemble. Je suis Florence Verdier, coach spécialisé en évolution et transition professionnelle. Dans chaque épisode, je partage avec vous des outils, des réflexions et des histoires inspirantes pour vous aider à clarifier vos aspirations et pour passer à l'action. Que vous soyez en quête d'idées, de motivation ou d'un nouveau départ, ce podcast est là pour vous accompagner, pour vous guider. Et si vous l'appréciez, pensez à lui donner un avis 5 étoiles et à laisser un joli commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. C'est la meilleure façon de soutenir d'une co et de permettre à d'autres de les découvrir. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Salut, salut ! Bienvenue dans le tout nouvel épisode de June Cove. Alors, aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet. Un sujet que je côtoie pas mal quand même dans mes accompagnements de coaching et que j'ai vécu moi-même à certains moments de ma vie professionnelle, c'est quand le confort devient inconfortable. Alors, c'est ce moment étrange où tout semble en place. Sur le papier, le job, il coche toutes les cases. Il est stable, le salaire est correct, même parfois… Très bon, les collègues sont hyper sympas, l'équilibre vie pro-perso est là, et pourtant, quelque chose coince. Une sorte de vie diffus, un manque d'élan, une énergie qui se tasse. Ce n'est pas un burn-out, ce n'est pas une crise, mais c'est une sensation d'être à côté de soi-même. Alors aujourd'hui, je vous propose d'explorer ce paradoxe, de comprendre ce qu'il nous dit et surtout de voir comment on peut avancer sans forcément tout plaquer. Alors, on parle beaucoup de souffrance au travail, de reconversion après burn-out, de borrower, de harcèlement. Ce sont des réalités graves, visibles, qu'on reconnaît de plus en plus. Mais il existe une autre forme de malaise, plus subtile et presque taboue, celle de ne pas être mal, mais de ne pas être bien non plus. C'est comme si tout était OK, sauf toi. Comme si l'extérieur était aligné, mais que l'intérieur ne suivait pas. Alors, tu entends autour de toi ? Mais tu as un très bon poste, tu ne vas pas te plaindre, tu as des super conditions de travail. Et puis tu finis tôt, tu peux profiter de ta famille, mais c'est tellement rare aujourd'hui. Attends, mais moi, je rêve en fait d'avoir ta situation. Alors, tu te tais, tu ravales ce léger inconfort, tu tentes de le rationaliser, mais plus tu le nies et plus il s'installe. Et ce que je veux te dire aujourd'hui, c'est que ce ressenti, il m'est d'exister. Ce n'est pas du caprice, ce n'est pas un manque. de gratitude. C'est un signal fait, une alerte douce, mais bien présente. Alors, je te l'ai dit, moi, je l'ai déjà vécu. Alors, vraiment, les deux pieds dedans. À un moment de ma vie professionnelle, je dirigeais un cabinet infirmier avec une associée qu'on avait créée toutes les deux. Vraiment, tout était parfait. Je ne vais pas te mentir. Condition de travail au top, mon associée super, l'équipe qu'on avait montée au top. Je travaillais dans des très bonnes conditions, dans une très bonne ambiance. L'organisation du travail me permettait d'avoir vraiment du temps pour moi. Les horaires qu'on faisait, malgré le métier qu'on avait, étaient très corrects. Vraiment, rien à dire. Je gagnais un très bon salaire. Je n'avais aucune peur financière. Tout était très stable, même sur le plan financier. Mais vraiment, zéro raison de remettre ça en cause. Et pourtant, moi, au fond de moi, j'étais là, mais je n'étais pas là. Alors, ça a commencé par partir en formation. C'est la solution que j'ai trouvée pour pallier à ça, pour adoucir cet inconfort. Donc, je suis partie faire toute une année universitaire, un diplôme universitaire de prise en charge de la douleur, deux jours par mois, qui me permettait d'être deux jours par mois, en fait, en moins au cabinet. J'ai compris ça, que ce n'était pas forcément pour monter en compétence que je le faisais, mais c'était pour être moins au cabinet. Après, je me suis dit, oui, mais du coup... Du coup, travailler les week-ends, c'est dur aussi. Alors, j'ai enlevé des week-ends. Et puis, j'ai enlevé des vendredis. Et puis, ça devenait ridicule parce que je travaillais plus que 8 à 10 jours par mois. Donc, à un moment donné, quand j'avais écumé toutes les solutions possibles pour réduire cet inconfort, il fallait que je me confronte à la réalité. Alors, il y a plusieurs raisons possibles à cet inconfort. Et elles ne sont pas rationnelles, elles sont existentielles. La raison numéro un, c'est que l'humain est un être en mouvement. Même quand on a atteint un équilibre, on a besoin de continuer à apprendre, à créer, à se sentir utile. Quand tout devient trop prévisible, trop routiné, on peut se faner. doucement. La raison numéro deux, c'est que le confort peut anesthésier. En fait, il va créer une bulle où ça va devenir difficile d'entendre sa petite voix intérieure. C'est comme un bon cocon tout douillet qui va finir par devenir étouffant. La raison numéro trois, c'est que nos besoins évoluent. C'est peut-être qu'à un moment, ce job répondait à un besoin, qu'il a été un tremplin, qu'il a été une marche, mais qu'aujourd'hui, ce n'est peut-être plus le cas. La quatrième raison, c'est le regard des autres. il y a clairement une pression silencieuse autour du mot réussite. Quand tu as coché toutes les cases, le statut, le salaire, les horaires, il devient presque indécent de se dire « moi, ce n'est pas top, je m'ennuie, je ne suis pas au top » . Et cette tension entre le « ça devrait aller » et le « ça ne va pas » va venir créer un profond tiraillement intérieur. Alors, OK, maintenant que tout ça est dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, en fait, avec cet inconfort ? Alors, je vais vous donner quatre clés. La première clé, c'est déjà écouter avant d'agir. La tentation première, en fait, c'est que quand quelque chose nous dérange, c'est de vouloir en sortir très vite. On fantasme parfois à un changement radical, un saut vers autre chose, mais sans savoir ni où, ni pourquoi. Entre nous qui n'a jamais pensé à dire « OK, je plaque tout, je veux vendre des mojitos sur une plage au Brésil » . Voilà. Mais d'abord, si on ralentissait. Avant de changer quoi que ce soit, il est essentiel de comprendre ce qui se joue. Qu'est-ce qui coince vraiment ? Est-ce que c'est une fatigue passagère ou est-ce que c'est un vrai désalignement ? Est-ce que c'est un ennui ponctuel ou juste un besoin d'évolution plus profond ? La deuxième clé, c'est de travailler en rapport au travail. Ce n'est pas toujours le job en lui-même qui est en cause. C'est parfois la place que tu y prends, les marges de manœuvre que tu crois ne... pas avoir et que tu n'as jamais testé. Alors pose-toi ces questions. Et si je pouvais réinventer ma manière d'exercer ce poste ? Est-ce qu'il existe des projets transverses ou des idées que je n'ai pas encore proposées ? Est-ce que je peux révisiter mes missions, en garder certaines ou en déléguer d'autres ? D'ailleurs, je pense à une personne avec qui j'ai échangé justement, qui vraiment clairement a un job de rêve. Voilà, jeune trentenaire, déjà un très bon salaire, super horaire, super équilibre. plein de choses à côté, tout est OK, mais en fait, elle s'ennuie profondément dans ses missions. Et là, je l'ai challengée pour dire, OK, mais attends, mais tu as été tout explorée là, avant de penser à partir de ce job, tu as tout potentialisé. Et là, en fait, au fur et à mesure des échanges, elle est venue à me parler de la RSE, donc tous les enjeux sociétaux des entreprises. Et pour vous la faire courte, en fait, deux jours après, en fait, elle a demandé une formation à son boss sur la RSE, alors que ce n'est pas du tout dans ses missions de base. Deux jours après, ça a été accepté. Et là, elle devrait la faire d'ici la fin du mois ou le mois prochain, je ne sais plus, mais ça va être rapide. Donc voilà, parfois remettre du sens dans ce qu'on fait ou comment on le fait peut suffire à se reconnecter à son job. La clé numéro 3, c'est ramener de la nouveauté ailleurs. Le piège du travail parfait, c'est de vouloir qu'il nous nourrisse dans toutes les dimensions. Or, ce n'est ni réaliste, ni toujours parfois même souhaitable. Tu peux t'autoriser à aller chercher l'élan ailleurs. pour redonner du souffle à ta vie globale. Et tu sais quoi ? Ce petit souffle, d'ailleurs, a souvent un effet domino. Il va redonner du sens, de la confiance, et parfois, il fait évoluer même dans ta posture, dans le travail aussi. Et ce n'est pas un à-côté inutile, c'est une soupape, un terrain de jeu, un espace d'expression, de créativité que le pro, à ce moment-là, ne peut pas te couvrir. La clé numéro 4, c'est de revenir à tes essentiels. Quand on reste longtemps dans une situation, confortable. On oublie parfois pourquoi on l'a choisi. Et on oublie aussi que nos besoins évoluent. Ce job, à l'époque, il répondait peut-être à un besoin pour toi, à ce moment-là. À une envie de reconnaissance sociale, à une logique très concrète, payer un prêt, équilibrer la vie familiale, un besoin de sécurité. Mais aujourd'hui, est-ce que tout ça, c'est encore pertinent ? Et ce que je crois profondément, c'est que ce type d'inconfort, peut-être une chance. Oui, je sais, c'est pénible, c'est... difficile, c'est inconfort en fait. On le sous-estime et je suis bien d'accord avec toi. Mais toujours est-il que quand il arrive, c'est souvent que tu as suffisamment de stabilité pour aussi écouter ton intuition, que tu peux te prendre ce recul, que ton système nerveux est assez apaisé pour entendre ce qui veut émerger. Ce n'est pas forcément un problème à résoudre. Et parfois, cette croissance qui vient sonner à ta porte ne passe pas forcément par une reconversion radicale. Elle passe par un changement de posture intérieure, une nouvelle manière d'incarner sa vie professionnelle. Alors voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui. Ce n'est pas parce que ton job coche toutes les cases, que tout a l'air d'aller bien sur le papier, que tu dois rester là, sans bouger, sans évoluer, sans rien changer. Tu as le droit d'aller chercher plus d'élan, plus de joie, plus de toi. Alors ce que je vais te demander d'abord, c'est de ne pas culpabiliser et ensuite c'est d'oser en parler. Et n'oublie pas, chez Junko, on croit que le mouvement crée la chance. Et ce mouvement, parfois, il commence juste par une question. T'en sers. Je te remercie beaucoup pour ton écoute. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager. Tu peux aussi m'écrire pour me dire ce que ça a réveillé chez toi. Tu seras toujours le ou la bienvenue. Et si tu sens que c'est le moment de te poser les bonnes questions sur ta trajectoire professionnelle, tu sais où me trouver. Alors, on se retrouve très vite pour un prochain épisode de Junko. et en attendant... Prenez soin de vous et de vos projets professionnels. Bye bye !

Description

Dans cet épisode, on s’attaque à un sentiment à la fois paradoxal et souvent tabou.

Celui d’être dans une situation professionnelle stable, presque idéale : un bon salaire, des collègues chouettes, un équilibre pro/perso plutôt serein…et malgré tout, de ressentir un manque d’élan, une forme d’insatisfaction intérieure.


Ce que vous ressentez, c’est ce flottement difficile à nommer.
Cette impression d’être un peu à côté de vous-même, comme si votre job ne vibrait plus autant.

Et pourtant, vu de l’extérieur, tout va bien. Alors on relativise. On rationalise.
Mais ce malaise plus ou moins discret, prend de plus en plus de place jusqu’à devenir très (trop) présent..


Dans cet épisode, je vous propose :

  • de mettre des mots sur ce décalage intérieur,

  • d'en comprendre les raisons,

  • et de découvrir 4 clés concrètes pour retrouver du sens, du souffle et du mouvement.


N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a parlé et à me faire vos retours.

Et si vous sentez que le moment est venu de questionner votre trajectoire professionnelle, vous savez où me trouver !


Florence, coach en évolution et transition professionnelle.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Juneco, le podcast qui vous accompagne dans votre réflexion professionnelle et vous aide à construire une carrière qui vous ressemble. Je suis Florence Verdier, coach spécialisé en évolution et transition professionnelle. Dans chaque épisode, je partage avec vous des outils, des réflexions et des histoires inspirantes pour vous aider à clarifier vos aspirations et pour passer à l'action. Que vous soyez en quête d'idées, de motivation ou d'un nouveau départ, ce podcast est là pour vous accompagner, pour vous guider. Et si vous l'appréciez, pensez à lui donner un avis 5 étoiles et à laisser un joli commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. C'est la meilleure façon de soutenir d'une co et de permettre à d'autres de les découvrir. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Salut, salut ! Bienvenue dans le tout nouvel épisode de June Cove. Alors, aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet. Un sujet que je côtoie pas mal quand même dans mes accompagnements de coaching et que j'ai vécu moi-même à certains moments de ma vie professionnelle, c'est quand le confort devient inconfortable. Alors, c'est ce moment étrange où tout semble en place. Sur le papier, le job, il coche toutes les cases. Il est stable, le salaire est correct, même parfois… Très bon, les collègues sont hyper sympas, l'équilibre vie pro-perso est là, et pourtant, quelque chose coince. Une sorte de vie diffus, un manque d'élan, une énergie qui se tasse. Ce n'est pas un burn-out, ce n'est pas une crise, mais c'est une sensation d'être à côté de soi-même. Alors aujourd'hui, je vous propose d'explorer ce paradoxe, de comprendre ce qu'il nous dit et surtout de voir comment on peut avancer sans forcément tout plaquer. Alors, on parle beaucoup de souffrance au travail, de reconversion après burn-out, de borrower, de harcèlement. Ce sont des réalités graves, visibles, qu'on reconnaît de plus en plus. Mais il existe une autre forme de malaise, plus subtile et presque taboue, celle de ne pas être mal, mais de ne pas être bien non plus. C'est comme si tout était OK, sauf toi. Comme si l'extérieur était aligné, mais que l'intérieur ne suivait pas. Alors, tu entends autour de toi ? Mais tu as un très bon poste, tu ne vas pas te plaindre, tu as des super conditions de travail. Et puis tu finis tôt, tu peux profiter de ta famille, mais c'est tellement rare aujourd'hui. Attends, mais moi, je rêve en fait d'avoir ta situation. Alors, tu te tais, tu ravales ce léger inconfort, tu tentes de le rationaliser, mais plus tu le nies et plus il s'installe. Et ce que je veux te dire aujourd'hui, c'est que ce ressenti, il m'est d'exister. Ce n'est pas du caprice, ce n'est pas un manque. de gratitude. C'est un signal fait, une alerte douce, mais bien présente. Alors, je te l'ai dit, moi, je l'ai déjà vécu. Alors, vraiment, les deux pieds dedans. À un moment de ma vie professionnelle, je dirigeais un cabinet infirmier avec une associée qu'on avait créée toutes les deux. Vraiment, tout était parfait. Je ne vais pas te mentir. Condition de travail au top, mon associée super, l'équipe qu'on avait montée au top. Je travaillais dans des très bonnes conditions, dans une très bonne ambiance. L'organisation du travail me permettait d'avoir vraiment du temps pour moi. Les horaires qu'on faisait, malgré le métier qu'on avait, étaient très corrects. Vraiment, rien à dire. Je gagnais un très bon salaire. Je n'avais aucune peur financière. Tout était très stable, même sur le plan financier. Mais vraiment, zéro raison de remettre ça en cause. Et pourtant, moi, au fond de moi, j'étais là, mais je n'étais pas là. Alors, ça a commencé par partir en formation. C'est la solution que j'ai trouvée pour pallier à ça, pour adoucir cet inconfort. Donc, je suis partie faire toute une année universitaire, un diplôme universitaire de prise en charge de la douleur, deux jours par mois, qui me permettait d'être deux jours par mois, en fait, en moins au cabinet. J'ai compris ça, que ce n'était pas forcément pour monter en compétence que je le faisais, mais c'était pour être moins au cabinet. Après, je me suis dit, oui, mais du coup... Du coup, travailler les week-ends, c'est dur aussi. Alors, j'ai enlevé des week-ends. Et puis, j'ai enlevé des vendredis. Et puis, ça devenait ridicule parce que je travaillais plus que 8 à 10 jours par mois. Donc, à un moment donné, quand j'avais écumé toutes les solutions possibles pour réduire cet inconfort, il fallait que je me confronte à la réalité. Alors, il y a plusieurs raisons possibles à cet inconfort. Et elles ne sont pas rationnelles, elles sont existentielles. La raison numéro un, c'est que l'humain est un être en mouvement. Même quand on a atteint un équilibre, on a besoin de continuer à apprendre, à créer, à se sentir utile. Quand tout devient trop prévisible, trop routiné, on peut se faner. doucement. La raison numéro deux, c'est que le confort peut anesthésier. En fait, il va créer une bulle où ça va devenir difficile d'entendre sa petite voix intérieure. C'est comme un bon cocon tout douillet qui va finir par devenir étouffant. La raison numéro trois, c'est que nos besoins évoluent. C'est peut-être qu'à un moment, ce job répondait à un besoin, qu'il a été un tremplin, qu'il a été une marche, mais qu'aujourd'hui, ce n'est peut-être plus le cas. La quatrième raison, c'est le regard des autres. il y a clairement une pression silencieuse autour du mot réussite. Quand tu as coché toutes les cases, le statut, le salaire, les horaires, il devient presque indécent de se dire « moi, ce n'est pas top, je m'ennuie, je ne suis pas au top » . Et cette tension entre le « ça devrait aller » et le « ça ne va pas » va venir créer un profond tiraillement intérieur. Alors, OK, maintenant que tout ça est dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire, en fait, avec cet inconfort ? Alors, je vais vous donner quatre clés. La première clé, c'est déjà écouter avant d'agir. La tentation première, en fait, c'est que quand quelque chose nous dérange, c'est de vouloir en sortir très vite. On fantasme parfois à un changement radical, un saut vers autre chose, mais sans savoir ni où, ni pourquoi. Entre nous qui n'a jamais pensé à dire « OK, je plaque tout, je veux vendre des mojitos sur une plage au Brésil » . Voilà. Mais d'abord, si on ralentissait. Avant de changer quoi que ce soit, il est essentiel de comprendre ce qui se joue. Qu'est-ce qui coince vraiment ? Est-ce que c'est une fatigue passagère ou est-ce que c'est un vrai désalignement ? Est-ce que c'est un ennui ponctuel ou juste un besoin d'évolution plus profond ? La deuxième clé, c'est de travailler en rapport au travail. Ce n'est pas toujours le job en lui-même qui est en cause. C'est parfois la place que tu y prends, les marges de manœuvre que tu crois ne... pas avoir et que tu n'as jamais testé. Alors pose-toi ces questions. Et si je pouvais réinventer ma manière d'exercer ce poste ? Est-ce qu'il existe des projets transverses ou des idées que je n'ai pas encore proposées ? Est-ce que je peux révisiter mes missions, en garder certaines ou en déléguer d'autres ? D'ailleurs, je pense à une personne avec qui j'ai échangé justement, qui vraiment clairement a un job de rêve. Voilà, jeune trentenaire, déjà un très bon salaire, super horaire, super équilibre. plein de choses à côté, tout est OK, mais en fait, elle s'ennuie profondément dans ses missions. Et là, je l'ai challengée pour dire, OK, mais attends, mais tu as été tout explorée là, avant de penser à partir de ce job, tu as tout potentialisé. Et là, en fait, au fur et à mesure des échanges, elle est venue à me parler de la RSE, donc tous les enjeux sociétaux des entreprises. Et pour vous la faire courte, en fait, deux jours après, en fait, elle a demandé une formation à son boss sur la RSE, alors que ce n'est pas du tout dans ses missions de base. Deux jours après, ça a été accepté. Et là, elle devrait la faire d'ici la fin du mois ou le mois prochain, je ne sais plus, mais ça va être rapide. Donc voilà, parfois remettre du sens dans ce qu'on fait ou comment on le fait peut suffire à se reconnecter à son job. La clé numéro 3, c'est ramener de la nouveauté ailleurs. Le piège du travail parfait, c'est de vouloir qu'il nous nourrisse dans toutes les dimensions. Or, ce n'est ni réaliste, ni toujours parfois même souhaitable. Tu peux t'autoriser à aller chercher l'élan ailleurs. pour redonner du souffle à ta vie globale. Et tu sais quoi ? Ce petit souffle, d'ailleurs, a souvent un effet domino. Il va redonner du sens, de la confiance, et parfois, il fait évoluer même dans ta posture, dans le travail aussi. Et ce n'est pas un à-côté inutile, c'est une soupape, un terrain de jeu, un espace d'expression, de créativité que le pro, à ce moment-là, ne peut pas te couvrir. La clé numéro 4, c'est de revenir à tes essentiels. Quand on reste longtemps dans une situation, confortable. On oublie parfois pourquoi on l'a choisi. Et on oublie aussi que nos besoins évoluent. Ce job, à l'époque, il répondait peut-être à un besoin pour toi, à ce moment-là. À une envie de reconnaissance sociale, à une logique très concrète, payer un prêt, équilibrer la vie familiale, un besoin de sécurité. Mais aujourd'hui, est-ce que tout ça, c'est encore pertinent ? Et ce que je crois profondément, c'est que ce type d'inconfort, peut-être une chance. Oui, je sais, c'est pénible, c'est... difficile, c'est inconfort en fait. On le sous-estime et je suis bien d'accord avec toi. Mais toujours est-il que quand il arrive, c'est souvent que tu as suffisamment de stabilité pour aussi écouter ton intuition, que tu peux te prendre ce recul, que ton système nerveux est assez apaisé pour entendre ce qui veut émerger. Ce n'est pas forcément un problème à résoudre. Et parfois, cette croissance qui vient sonner à ta porte ne passe pas forcément par une reconversion radicale. Elle passe par un changement de posture intérieure, une nouvelle manière d'incarner sa vie professionnelle. Alors voilà ce que je voulais te partager aujourd'hui. Ce n'est pas parce que ton job coche toutes les cases, que tout a l'air d'aller bien sur le papier, que tu dois rester là, sans bouger, sans évoluer, sans rien changer. Tu as le droit d'aller chercher plus d'élan, plus de joie, plus de toi. Alors ce que je vais te demander d'abord, c'est de ne pas culpabiliser et ensuite c'est d'oser en parler. Et n'oublie pas, chez Junko, on croit que le mouvement crée la chance. Et ce mouvement, parfois, il commence juste par une question. T'en sers. Je te remercie beaucoup pour ton écoute. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager. Tu peux aussi m'écrire pour me dire ce que ça a réveillé chez toi. Tu seras toujours le ou la bienvenue. Et si tu sens que c'est le moment de te poser les bonnes questions sur ta trajectoire professionnelle, tu sais où me trouver. Alors, on se retrouve très vite pour un prochain épisode de Junko. et en attendant... Prenez soin de vous et de vos projets professionnels. Bye bye !

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