- Speaker #0
Bonjour, je m'appelle Louis Pichon, je suis président de la Fédération des étudiants. Dernier semestre, j'étais en expatriation à Dublin. Je suis en troisième année au sein de l'UM Normandie.
- Speaker #1
Bonjour, je m'appelle Carla Fendt, je suis trésor adjointe au sein de la Fédération des étudiants et je suis en deuxième année sur le campus de Paris.
- Speaker #2
Bonjour, je suis Adrien Averroux, je suis en deuxième année à l'UM Normandie et je suis responsable de la Fédération des étudiants sur le campus de Paris.
- Speaker #0
La base de la Fédération, c'est véritablement d'accompagner et de financer l'ensemble des associations et d'organiser de grands événements inter-campus. Et la mission principale, si je peux résumer en une phrase, c'est véritablement de représenter l'ensemble des étudiants. On peut le résumer avec le mot, je pense, association mère de l'école. L'objectif de la Fédération, enfin, elle a trois missions. La première, c'est vraiment développer la vie associative en accompagnant et finançant l'ensemble des projets associatifs par des appels à projets. La deuxième mission, c'est véritablement d'organiser de grands événements inter-campus. donc un week-end sportif pour sa première édition cette année, un gala et également le week-end intégration pour tous les nouveaux entrants et également représenter l'ensemble de la communauté étudiante de l'UM Normandie auprès de la direction et de faire remonter les informations qui peuvent se passer en classe ou au sein des campus. C'est très complexe au sein de la FEDE parce qu'il y a plusieurs aspects. Il y a le premier aspect où il faut rendre des comptes auprès de l'école parce qu'on vient évidemment de la fédération pour expliquer son fonctionnement. Le budget de la fédération, c'est des cotisations étudiantes que payent chacun des étudiants et qui forment le budget de la FED. Donc on dépend aussi de restrictions budgétaires de la part de l'école et on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'argent parce que c'est l'argent des étudiants. Et nous, notre cœur de fonctionnement de la fédération, c'est une association faite pour les étudiants, par les étudiants. Et donc l'objectif, c'est qu'on arrive à développer et construire. pas mal de choses pour eux. Et sur l'aspect, comme vous disiez, un peu politique, c'est vrai, on est amené à enregistrer des podcasts comme aujourd'hui, à passer sur de la télévision, etc. Et l'objectif, c'est vraiment de réussir à faire rayonner le MNormandie, et notamment la fédération, par son fonctionnement. Le fonctionnement de la fédération, c'est d'être une association intercampus, donc présente sur les six campus de l'école. L'objectif de la FEDE, c'est d'accompagner et de financer l'ensemble des associations. Nous, notre objectif, c'est vraiment de faire en sorte de respecter les périmètres de chaque association. Donc voilà, les bureaux ont leur place, les associations ont leur place. Dans notre budget, il y a une répartition pour financer et accompagner les associations. Notre but, c'est vraiment juste d'être là pour les aider dans leurs projets. Si ils ont des difficultés à amener vis-à-vis de l'administration ou des choses comme ça, nous, on est plus dans un rôle d'accompagnement que véritablement de prendre la place ou de créer des événements. Mais voilà, l'objectif, c'est vraiment d'être là pour les assos et de ne pas prendre leur place.
- Speaker #2
Les appels à projets, comment ça fonctionne ? C'est quand une association a un projet, elle va passer une espèce d'audit en face d'un comité, constitué de toutes les parties prenantes de l'école. Il y a des membres de la fédération, des bureaux, de l'administration, parce que le budget en soi c'est le budget de la fédération, mais tout le monde cotise pour. C'est-à-dire qu'on ne doit pas être les seuls à choisir où va le budget. Une petite association ou n'importe quelle association, un bureau, si elle a un projet, elle vient nous en parler. Notre mission c'est de les accompagner dans la construction de leur projet. Ensuite elle passe cette sorte d'audit, on envoie le financement, et ensuite on fait une sorte de bilan. à la fin du projet pour voir qu'est-ce qu'on pourra améliorer pour la prochaine fois et comment refaire le projet d'une meilleure manière l'année d'après. Déjà, c'est une prise de créneau. Les associations prennent un créneau auprès de la fédération. Ensuite, le membre lié à l'asso référent de cette association, il convoque un jury entier. Et ensuite, les associations ont 10-15 minutes pour présenter leur projet. Ensuite, elles nous le présentent. Ensuite, on a 10 minutes où on pose des questions, on éclaircit certains points. Et enfin, l'association sort de la salle et nous ensuite on débat combien est-ce qu'on donne, 50%, 100% ou rien du tout, parce qu'on estime qu'il y a encore des choses à améliorer, qui peuvent être améliorées, qui doivent être améliorées. Par exemple, s'il manque un point sur la sécurité, c'est un énorme événement et on voit que l'association n'a pas pris l'initiative de se faire former sur les VSS ou autre. Et bien on dit, revenez dans un mois, représentez-nous votre événement et soyez formés sur tout ça. Et donc c'est tout ça qui fait qu'on choisit quelle part du budget. on peut allouer aux événements de l'association. Ça leur permet de, s'ils font des erreurs, au contraire des bons points, ils les retiennent et donc pour les événements d'après, ils savent que ça c'est un conseil qu'ils ont eu ou quelque chose qu'ils ne devaient pas faire. Donc du coup, ils ne reproduisent pas les erreurs et continuent les bonnes choses sur les projets suivants. Au sein des équipes Campus, il y a le pôle lien à saut. Leur rôle très concrètement c'est d'accompagner les assos. Nous on a 42 associations sur Paris et chaque membre du pôle est référent d'une quinzaine d'associations. Comme ça chacun peut se concentrer sur ses associations, faire passer ses appels à projets, etc. Ensuite il y a l'émergence du projet, savoir s'il va marcher, savoir s'il va fonctionner, et des questions plutôt logistiques parce que quand on rentre à la fédération, ça nous ouvre des portes sur le week-end d'intégration, le grand gala, les jeux de M1. Et donc ça veut dire que... On prend de l'expérience au fur et à mesure sur les partenariats, la logistique, l'organisation, le management. Et donc, du coup, on est assez formé et on peut bien encadrer toutes les associations sur leurs questions et comment répondre à leurs réponses. Alors après, nous, on est formé de plus en plus avec le plan du bureau de l'OI. On va même nous accéder à des vraies formations qui soient accréditées les membres de l'association. Donc, on va encore plus pouvoir les aider. Et du coup, ça nous fera une sorte de... de validation, de respect, comme quoi ils disent « Ah, ils sont formés, ils sont vraiment là pour nous aider, donc on va pouvoir être accompagnés jusqu'à l'aboutissement du projet. » Quand on fait passer des appels à projets, on a une sorte de grille de notation où on ne peut pas se permettre de financer un événement dans son entièreté. Il faut qu'il y ait des partenaires, des autres rentrées d'argent. Et donc du coup, il y a une gestion du budget et de la trésorerie qui est toujours un peu compliquée dans les associations. Et donc du coup, nous, on a Carla qui est présente sur Paris, donc qui peut les aider à gérer leur trésorerie et leur budget. Et pareil, les membres d'Ienso sont très bons pour ça.
- Speaker #1
D'abord sur la gestion, on a plusieurs enveloppes. Donc nous, le but de la FEDE, c'est de redonner l'argent que les étudiants ont donné auparavant aux associations pour faire vivre le campus et qu'ils vivent des grands événements et même des événements quotidiennement. En tant que trésorière d'un point de vue personnel, c'est beaucoup de travail parce qu'il y a tout un poids d'avoir cet argent à gérer. Mais je suis accompagnée du trésorier général qui s'appelle Nils. Cet argent, il est bien sûr... pas que sur nos épaules, on le gère surtout avec Louis, qui est notre responsable du point de vue financier. Grâce aux enveloppes, on peut vraiment redistribuer, que ce soit aux associations, mais aussi aux événements. Il est géré par toute l'équipe et non pas que par les trésoriers. Mais il y a aussi un point de vue ambigu, comme on en parlait tout à l'heure, c'est qu'on est tous les jours avec nos camarades hors des associations et après, ils passent en appel à un projet. Après, on doit « juger » s'ils peuvent avoir de l'argent ou pas. Donc il y a quand même ce rapport un peu complexe vis-à-vis de l'argent, parce que souvent la fédération, elle est un peu jugée d'avoir tout l'argent des étudiants et de faire un peu ce qu'elle veut. Mais c'est un peu un des points de notre plan, le plan Vanier, c'est d'être très transparent sur ce qu'on fait. Donc là, en janvier, on a beaucoup subventionné d'associations. On essaye de le faire de plus en plus et de montrer aux assos qu'on le fait et qu'on les suit vraiment. Et bien sûr qu'on subventionne avec raison et modération.
- Speaker #0
Ce que Carla ne dit pas, c'est qu'on a quand même un budget qui dépasse les 500 000 euros et qu'avec les recettes également de nos billetteries, nos différents événements, c'est plus d'un million d'euros le budget de la Fédération sur l'année. Donc c'est quand même un budget assez conséquent. Mais bien évidemment, on est accompagné par l'école, mais aussi par un cabinet d'experts comptables, donc APMG. Et déjà, c'est très professionnalisant. C'est aussi un des objectifs de la Fédération que je pense qu'on n'a pas encore amené. C'est le côté un peu professionnalisant. Voilà, on est tous étudiants en troisième année ou en deuxième année. Moi... bientôt en master, donc en recherche d'alternance. Et c'est vrai qu'une association comme la Fédération, c'est quelque chose de hyper professionnalisant. On en apprend tous les jours. On est véritablement une entreprise. Donc on a un budget que nous-mêmes, on gère. Bien évidemment, on doit rendre des comptes. Mais voilà, on a des outils de gestion d'un point de vue trésorier que Nils et Carla utilisent énormément. Et comme le disait Carla, c'est quelque chose qui prend du temps, auquel il faut faire attention. Et oui, nous, nos valeurs, c'est d'essayer d'être beaucoup plus proche des étudiants et transparents. Parce que quand on juge un projet, comme le disait Adrien tout à l'heure sur les appels à projets, et qu'on est d'étudiant à étudiant ou de copain à copain, parfois ils présentent un projet et ils ne comprennent pas pourquoi on ne les a pas financés. L'objectif, c'est nous d'être hyper transparents, d'avoir une grille d'évaluation, une grille de notation hyper complète pour leur dire, et de ne pas inviter que des personnes de la fédération. Inviter aussi des personnes, des associations, des bureaux qui sont là aussi, et qui ont de l'expérience, ou également des anciens, pour pouvoir, entre guillemets, juger les projets, et pouvoir nous accompagner et donner leur avis sur le financement qu'on pourrait donner.
- Speaker #1
Cette année, on essaie vraiment de, c'est tout le thème de la fédération, de professionnaliser ce qu'on fait, parce que du coup, on est suivi par l'école, mais aussi on est entre guillemets sous l'œil de tous les étudiants par rapport à ce qu'on fait avec leur argent. Donc cette année, on est suivi par KPMG, donc on aura deux audits. C'est très important pour nous d'être suivi par KPMG parce que ça montre vraiment qu'on est responsable et qu'on peut prouver ce qu'on fait avec l'argent, qui est aussi un deuxième point très important de notre plan. c'est de suivre ce que les associations font avec l'argent qu'on leur donne. C'est pour ça qu'on appelle à projet, on ne donne parfois pas tout l'argent demandé parce qu'on veut vraiment prouver à l'école qu'on ne met pas l'argent qu'on a n'importe où. C'est très compliqué de gérer tout cet argent parce que maintenant, en plus de l'école, on n'a qu'APMG mais on a des logiciels très intéressants à utiliser pour nous aider. Donc nous, on utilise surtout Quanto et Pennylane. Donc, PennyL qui est un logiciel comptable qui nous permet de gérer toutes nos dépenses, de toutes les justifier pour après les envoyer à KPMG. C'est essentiel pour nous d'être suivis par KPMG pour montrer à l'école que la fédération n'a pas été créée dans un but vain. On veut vraiment montrer qu'on est capable de gérer et qu'au bout de trois ans, on peut enfin justifier tout ce qu'on fait.
- Speaker #0
La fédération part d'un constat d'une autre association qui s'appelle le BNEM, que j'aime bien souligner parce que c'est une association qui représente l'ensemble des étudiants en école de commerce. Les deux fondateurs, c'est Arthur Drie et Gabin Forcier, qui étaient deux étudiants qui ont créé la fédération parce qu'ils ont fait un constat de ce qui manquait et de ce qui se faisait dans d'autres écoles. Ils ont fait le constat qu'au sein de l'école, il manquait une fédération étudiante qui peut exister dans certaines autres écoles pour structurer la vie associative, essayer de faire remonter les informations étudiantes et avoir un 1. entre guillemets un pouvoir un peu décisionnaire dans certains comités ou dans certains conseils stratégiques que l'école pourrait prendre comme décision. Et en fait, de parler véritablement à un représentant et pas à l'ensemble des étudiants, pour que ça soit plus simple et faire remonter les problèmes et les différentes problématiques. Elle a une spécificité, c'est qu'elle est présente sur tous les campus. La fédération, comment ça fonctionne ? C'est une équipe de 13 personnes en bureau qui proviennent de tous les campus. Donc, il y a une élection qui a été faite pour nous élire. C'est l'ensemble des étudiants de l'école qui votent. pour la fédération. Ensuite, avec ce bureau de trait de personne, il y a des têtes de campus, donc les head of campus qu'on appelle, comme Adrien qui est avec nous aujourd'hui, qui sont gestionnaires du campus de Paris et qui ont eux-mêmes une équipe constituée de pôles, un peu comme les assos de l'école, donc voilà, pôle communication, pôle partenariat, et qui sont en charge d'accompagner, de faire fonctionner les appels à projets sur le campus et de mettre en place la stratégie du bureau à l'échelle de son campus. Et voilà, et de nous faire des retours, des informations. On a des réunions régulières chaque semaine, donc avec les head of campus pour qu'ils puissent nous faire des retours. sur ce qui marche, sur ce qui ne fonctionne pas. Et notamment pour nos événements, c'est aussi important de savoir la tendance de participation des différents campus parce que l'objectif de tous nos événements, c'est d'essayer de créer des événements qui soient le plus inter-campus possible.
- Speaker #3
Bonjour, je m'appelle Maximilien Duhal-Gouet, je suis responsable événementiel au sein du bureau des élèves et je suis en deuxième année à l'UM Normandie sur le campus de Paris.
- Speaker #0
Nous, l'importance qu'on a, c'est de développer le maximum d'événements intercampus. Et la chance qu'on a de pouvoir être proche des différents bureaux, c'est de pouvoir travailler avec eux. Eux, ils ont l'habitude, par exemple pour le BDE, d'organiser des soirées tout au long de l'année, donc d'avoir aussi leur expérience, leur expertise sur nos différents événements.
- Speaker #3
Dans un premier temps, c'est un projet intercampus. Donc le bureau des élèves sur Paris est une association qui est... qui représente uniquement le bureau des élèves sur le campus de Paris, à contrario de la Fédération des étudiants qui est sur tous les campus. Donc en fait, il n'y a pas uniquement le bureau des élèves de Paris qui est amené à travailler sur le projet du gala à la fin de l'année. On a tous les bureaux des élèves. Pour l'instant, on a uniquement les bureaux des élèves de Caen et du Havre, mais je pense qu'à terme, la Fédération des étudiants réussira à faire le gala intercampus avec le bureau des élèves aussi de Oxford et Dublin. Mais au sein de l'équipe du gala intercampus, on a des personnes des campus étrangers. Donc ça nous permet de travailler avec une équipe différente du bureau actuel avec lequel on travaille. Et aussi, ça nous permet de rencontrer d'autres mondes et de travailler avec des gens de la Fédération des étudiants. Moi, l'année dernière, je suis allé au gala à la fin de l'année, sans trop savoir comment ça s'organisait, comment ça se passait. Et puis en voyant l'ampleur de cet événement, qui est le plus grand événement intercampus de l'OM Normandie. ça m'a beaucoup intéressé et je voulais participer à la vie associative à grande échelle. Et aussi par la suite, on travaille avec des gens qui ont plus d'expérience que nous, donc on est accompagné par le bureau de la Fédération des étudiants sur le Gala, et c'est ça qui est la plus-value, c'est qu'au bureau des élèves, il y a uniquement des deuxièmes années, là on a des troisièmes années qui ont plus d'expérience, par exemple Louis a fait partie du comité du Gala l'année dernière, et on voit qu'il y a une différence avec les années. les étudiants des années au-dessus et ça nous permet en fait d'avoir un travail plus approfondi que si on le faisait uniquement nous mêmes le bureau des élèves de Paris. On peut dire que c'est un peu l'événement phare aussi de la fédération des étudiants avec le bureau des élèves. C'est un peu l'événement qui clôture l'année. C'est un peu bateau mais on arrive tous, on est tous très bien habillés en costard, on a une partie un peu professionnelle au début de l'événement, après c'est la fête et les cours sont terminés, tout le monde va à son stage. Tout le monde se sépare un peu, on n'est plus sur le campus. Et cet événement, il permet quand même de clôturer l'année d'une très belle manière.
- Speaker #0
Comme le disait Max, le gala, c'est un événement attendu par tous les étudiants. Un événement phare de l'école, oui, je rejoins. Mais il y a d'autres événements sur lesquels on travaille, notamment le week-end sportif, qui est sa première édition. Le gala, ça fait déjà trois ans. Enfin, ça sera sa troisième année actuellement. Donc, les événements comme le gala nous permettent de rayonner aussi d'un point de vue. externe, parce que c'est un événement fédération en collaboration avec les bureaux des élèves. Ce n'est pas un événement de l'école, c'est vraiment un événement de nous. Et pour se dire qu'on arrive en main dans la main avec un bureau à réussir à réunir des partenaires, à trouver une salle, à organiser de A à Z d'une soirée, c'est quand même assez impressionnant à notre âge. C'est plus de 1200 personnes, un budget qui est aux alentours de 200 000 euros pour une soirée. Donc, c'est quand même des choses qui, nous, en tant qu'étudiants, je pense, sont magiques. Et moi, en tant que président, bien évidemment, je suis le plus heureux du monde en voyant les 1200 étudiants qui sont heureux dans une soirée et qui clôturent l'année de la meilleure des façons.
- Speaker #4
Bonjour, je suis Nicolas, vice-président du bureau des sports de Paris. Alors du coup, c'est un week-end de trois jours dans le sud, où tous les étudiants se retrouvent. Cette année, on a trois campus. On espère à terme qu'il y aura les six campus et les autres. Et du coup, c'est autour, les deux jours, ce seraient des matchs dans six sports différents. Et le soir, on fait la fête. La première soirée un peu moins grosse que la deuxième, vu qu'il y a encore des matchs le lendemain. et de s'amuser, de supporter, de continuer à se rassembler. C'est beaucoup plus que du sport dans des événements comme ça, parce que pour moi, et j'en suis convaincu, c'est le sport qui rassemble le plus, plus que les soirées ou d'autres événements où vraiment les gens jouent et il y a les supporters à côté. Donc c'est vraiment le moment où les gens se rassemblent le plus, discutent, font la fête, ont le plus d'émotions possible.
- Speaker #0
L'objectif du week-end sportif, c'est une de nos ambitions avec les BDS de chaque campus, c'est de structurer la vie sportive au sein de l'école, qui je pense encore manque un peu de développement, d'arriver à avoir beaucoup de compétitions universitaires. On a notre équipe de foot, Nico pourra vous le dire, qui joue à Clairefontaine et qui va peut-être viser les championnats de France. Donc c'est des choses qu'il faut essayer d'arriver à compléter dans tous les sports. On sait que le sport, ça rassemble, notamment cette année avec également les Jeux Olympiques qui ont lieu. Voilà, pour nous c'est important. D'utiliser les valeurs du sport pour les transmettre à tous les étudiants, qui sont aussi les valeurs de la fédération, de rassembler et de fédérer tous les campus. Et l'objectif ce week-end-là, et c'est pour ça qu'on l'a créé et réfléchi, c'est d'arriver à créer une ambiance de compétition tout en rassemblant tout le monde. Et je pense que ça parle, ça plaît. Ce week-end a lieu en mars et ça va nous permettre de voir déjà pour une première édition ce qu'on est capable de faire. Mais l'ambition à long terme, c'est de transformer cette compétition-là inter-campus en une compétition inter-école.
- Speaker #4
La Fédération, ce n'est pas juste un portefeuille, c'est une vraie collaboration où les équipes sont complètement mélangées. Dans mon équipe, pour mon événement sportif, les Jeux EMI, il y a de la Fédération, mon trésorier et du BDS. Ma co-responsable est de la Fédération. Vraiment, tout est mélangé dans tous les rôles, dans tous les postes. Et donc, c'est le portefeuille, évidemment, à un moment, mais aussi complètement une équipe. C'est des moments partagés et des conseils qui viennent des deux côtés. À la Fédération, ils sont un peu plus professionnels, donc ils savent un peu plus. peut-être gérer l'argent, un événement, comment on le construit. Et nous, on est plus là pour mon événement en tout cas, surtout du côté supporter. Qu'est-ce qu'on leur met comme activité pour qu'ils tiennent le coup tout le week-end ?
- Speaker #3
Et l'enjeu aussi, pour revenir dessus, de la collaboration des bureaux avec la Fédération, c'est aussi de réussir à avoir aussi des personnes d'autres campus et pas uniquement d'accès sur Paris. Parce qu'on a un problème qui revient un peu constamment, c'est de penser que tout tourne autour de Paris et ce qui n'est pas forcément le cas. Et en fait, on essaie vraiment d'attirer des gens du Havre et de camps ou des campus étrangers pour vraiment qu'on est, qu'on unisse tous les campus pour un événement et que ce ne soit pas uniquement Paris qui fait l'événement et que derrière, on se retrouve avec tous les campus et que c'est uniquement Paris qui a travaillé dessus. C'est vraiment faire rayonner tous les campus.
- Speaker #0
La fédération est là pour véritablement structurer. Donc c'est ni que la Fédération, ni que le BDE ou le BDS. L'objectif, c'est de créer un vrai comité d'une vingtaine de personnes avec à chaque fois des co-responsables, donc un mélange entre Fédération et Bureau des Sports sur les deux événements et un comité, comme ils le disent, qui présente aussi des membres de tous les campus, notamment aussi des campus internationaux, pour essayer d'attirer le plus de monde et de sentir la tendance sur tous ces campus-là. Donc la collaboration avec la Fédération se fait en vérité... légitimement et un peu normalement parce qu'au sein du comité, moi, pour être honnête, je suis là vraiment que juste pour coordonner et vérifier que tout se passe bien. Mais en vérité, dans la longueur, je devrais complètement déléguer parce que j'aurais une personne de mon bureau qui ferait partie de ces événements-là. Et je fais toute confiance au bureau, notamment sur tous les campus. Donc moi, je ne devrais avoir qu'une vision, notamment sur la vision un peu stratégique. Et s'ils ont besoin de moi sur le fait que, par exemple, il ne doit pas avoir de cours ce jour-là ou des choses comme ça, à vraiment intervenir sur le fond. Mais la forme et le fonctionnement, ça doit être en tout cas toutes les équipes qui ont été choisies par nos deux corespos qui sont là.
- Speaker #4
Et pour la collaboration, on le sait et on l'a compris en faisant ces grands événements que c'est une richesse. Parce qu'en mélangeant soit BDE-FED, soit BDS-FED, que ça c'est une richesse et aussi surtout l'intercampus. Que ça nous aide énormément d'avoir des gens sur Caen, ça nous aide énormément d'avoir des gens sur le Havre, qui nous aident dans le projet et aussi à motiver les étudiants qui sont là-bas.
- Speaker #0
L'objectif, c'est d'arriver à prendre les enjeux aussi clés et les thématiques clés de sociétés aussi actuelles et d'essayer de travailler avec une personne du nom de Margot au sein de mon bureau, qui est la vice-présidente en charge de l'impact sociétal et environnemental, qui a pour objectif de travailler en lien avec une direction au sein de l'école qui s'appelle la DISE, la Direction de l'Impact Sociétal et Environnemental, et d'estimer par exemple l'empreinte carbone de tous nos événements, de former et de sensibiliser l'ensemble des étudiants à des enjeux de violences sexuelles, de discrimination, d'harcèlement, de drogue qu'on peut aussi avoir en soirée. Et sur nos événements, de plus en plus, ça a commencé par la fédération, et on le développe également au bureau de chaque campus, de les former au PSC1, également à des formations sur comment réagir lors d'un week-end sportif, lors d'un week-end d'intégration, si une personne, par exemple, se fait agresser sexuellement ou des choses comme ça. Et l'objectif, c'est d'essayer de prévenir et de sensibiliser pour que moins ça arrive. et notamment nous, le week-end d'intégration, on en reviendra tout à l'heure, mais c'est un sujet où ça fait 7 ans qu'on n'avait pas eu à l'école, le premier était l'année dernière, et on essaye d'éviter les risques, si on peut dire, même si on sait qu'il y en a toujours, mais d'essayer de sensibiliser tout le monde pour que ça arrive moins. Moi, je pense qu'on n'essaye pas de polisser en lui-même l'événement ou ce qu'on crée, je pense qu'on essaye plus de véritablement faire attention. à ce qui peut arriver aux différents étudiants. On a pas mal de retours, de soirées. On sait qu'à Paris, en tant qu'étudiant, on sort aussi à côté, pas forcément aux événements de l'école, parce que les événements de l'école, c'est souvent que des étudiants de l'OM Normandie ou parfois des personnes extérieures. Mais c'est de plus en plus rare dans nos événements. Et en fait, ce qu'on a envie de créer, c'est un climat de confort. On sait que, par exemple, à Paris, les filles ont peur de sortir, les garçons de plus en plus, on se sent de moins en moins en sécurité. Et je pense que c'est important de faire en sorte que toutes les personnes puissent sortir, puissent s'amuser. Donc on réfléchit plus pour l'étudiant que véritablement à normaliser ou à polisser d'un point de vue fédération. Nous, on entend les retours et on essaye de faire en sorte que sur chaque événement, par exemple au soirée, il y a des personnes avec des brassards qui soient identifiables. Ce sont des personnes qui sont là et qui sont formées pour répondre à toutes les questions, en cas d'agression, pour être là s'il y a besoin. Et donc voilà, on sait que le risque est là. Et nous, c'est très important pour nous de faire attention et d'avoir toutes les clés en tout cas pour agir.
- Speaker #5
Bonjour je suis Christophe, président de ITEM, association de musique fait pour et par les étudiants. Cette association a été créée par mon ami qui s'appelle Melvin Fourne l'année dernière et j'ai eu la chance de la reprendre en fin d'année. C'est une association de musique qui va pousser à la créativité sur le campus, qui va encourager les étudiants à montrer leur talent tout simplement. On va rythmer la vie musicale sur le campus et en dehors. On a tout un lien avec la musique, on écoute tous de la musique que ce soit pour aller en cours. ou chez soi. Et donc, je pense que vraiment, c'est un art qui a touché tous les étudiants. On va tous se reconnaître en fait à travers la musique. Et c'est pour ça que c'est intéressant de la développer sur le campus. Grâce à ITEM, il y a des étudiants qui n'ont pas forcément le courage de montrer leur talent. On va essayer de les encourager, on va les mettre dans un climat pour pouvoir créer de la musique. Donc, au sein de notre association, on a un ingé son qui a un studio chez lui et donc les étudiants, en tout cas ceux de mon association, peuvent aller composer de la musique là bas. ou sinon on va faire des events où on va faire participer les étudiants de l'EM Normandie. Donc cette année, on a fait par exemple le Colors, où il y avait des gens de mon association et des étudiants de l'EM, et ils ont la chance ensuite de performer durant une soirée. Donc là, cette année, on a organisé un festival. Et l'année dernière, on avait eu la chance de faire un concert avec un gros guest, donc un rappeur populaire auprès des jeunes. La fédération, c'est une association qui va suivre les autres associations et les bureaux et qui va nous permettre de financer nos projets lorsqu'ils sont convaincants, lorsqu'ils sont bien élaborés. Et donc, on a présenté plusieurs projets, notamment le Grunt. C'est un événement où on va mettre en place une table et différentes personnes vont pouvoir performer en live sur du rap ou de la pop ou du R'n'B. On a fait aussi appel à eux pour créer un studio au sein de l'EM Normandie. Donc c'est un projet qui existe depuis l'année dernière et on est en train de le faire grâce à la Fédération et grâce à l'EM Normandie. On a aussi fait appel à eux pour un projet de mixtape qu'on va élaborer avec notre association début mars, qui va sortir début mars, et également sur le festival de fin d'année qu'on organise avec le Bureau des Arts. C'est une association qui est à l'écoute des projets des associations de l'EM. Et à partir du moment où le projet est convaincant et qu'il est bien élaboré, ils vont nous aider à le subventionner à hauteur de 40% et nous suivre tout au long de l'élaboration de ce projet.
- Speaker #0
Je pense que la chance qu'on a avec ITEM, notamment sur le campus de Paris, c'est une association qui a, je pense, compris les enjeux clés de ce qu'il faut faire pour attirer des étudiants. Une association comme ITEM, comme il l'a dit, c'est un nombre d'appels à projets, ce qui montre à toutes les assos qu'il y a une possibilité de faire un maximum d'appels à projets avec la fédération et de pouvoir être financés. Parce qu'il y en a qui se disent, par exemple, on ne finance jamais. Ben si, on finance des projets pour son outre qualité. et l'association ITEM est, je le souligne, une des associations qui est le plus motivée, en tout cas sur le campus de Paris. Ils ont quand même réussi à faire un grunt qui a rassemblé, je pense, plus d'une centaine de personnes dans l'agora, qui était complètement remplie. Ça permettait à des artistes de l'OM Normandie qui avaient comme passion la musique de pouvoir aussi, eux, exprimer leurs talents. Et dans nos appels à projets, c'est une association qui, comme on le disait depuis tout à l'heure, a compris le fonctionnement, a compris les enjeux clés pour pouvoir réussir. et de subventionner de la meilleure des manières. Et nous, c'est une association qu'on suit et qu'on accompagne beaucoup, notamment sur la salle studio, comme il disait, où on essaye de travailler avec eux pour essayer de construire sur chaque campus cet esprit-là de salle studio, de podcast, etc. Je pense que le but ultime de la fédération, c'est le sentiment d'appartenance à l'école. Pour nous, c'est important que l'ensemble des étudiants, à travers les différents événements qu'on peut amener, les différents appels à projets, c'est qu'en fait tout le monde prenne du plaisir à venir à l'EM Normandie, qu'on laisse la capacité à tout le monde d'avoir véritablement un temps pour la vie étudiante, pour la vie associative, d'essayer de se battre pour ce temps qui n'est pas évident à l'école, mais qu'on essaye de plus en plus d'amener, et véritablement faire comprendre aux étudiants que c'est important de s'investir, de pouvoir créer des projets, et qu'ils ont la liberté de le faire. Et nous, notre objectif, c'est ça, c'est de... Prendre l'avis de tout le monde et d'essayer de renforcer l'expérience étudiante au sein de l'EM Normandie et développer ce sentiment d'appartenance. Déjà la fédération c'est tout récent donc on n'est pas encore parfaitement implanté comme un réflexe pour les associations de j'ai besoin d'aide j'ai une question sur ça je vais aller voir la fédération alors nous on aimerait vraiment s'implanter comme ça comme une aide comme un accompagnateur on est souvent vu un peu comme le portefeuille quoi alors qu'on n'a vraiment pas que ça à proposer on a du matériel on a forcément des subventions aussi, mais aussi un rôle d'accompagnateur dans les événements, comment les améliorer, comment les pérenniser. Et donc on s'installe de plus en plus, comme cette instance du coup auprès des associations, pour leur montrer qu'on est là pour eux. On organise des réunions uniquement avec les présidents. Au début d'année, on explique le principe de la fédération aux nouveaux membres des associations. C'est un peu spécial aussi parce qu'il y a l'équipe du campus qui est là de septembre à septembre et le bureau qui est là de janvier à janvier. Donc il y a le bureau aussi qui fait une présentation début janvier à toutes les associations pour montrer leurs nouvelles mesures, qu'est-ce qui va changer pour eux. Du coup, je pense que petit à petit, on s'installe de plus en plus comme on prend vraiment la place qu'on aimerait avoir auprès des associations.
- Speaker #1
Dans le plan qu'on a construit, il y a des objectifs jusqu'à horizon 2025, donc des horizons sur deux ans. Nous, il faut savoir que les cotisations étudiantes... qui n'est même plus une cotisation mais véritablement une rétribution étudiante, passe l'année prochaine à 100 euros par étudiant alors qu'aujourd'hui elle est de 90 euros par étudiant donc déjà notre budget va augmenter ce qui est une bonne chose parce qu'on pense qu'avec tous les projets qu'on met en place on a besoin de obligatoirement de plus d'argent mais il y a aussi des propositions de se développer, on s'est beaucoup développé en interne sur tous les campus, on réussit à être présent sur les six campus de l'école ce qui est rare dans une fédération et l'objectif de la fédération c'est de se développer d'un point de vue externe donc d'un point de vue partenarial notamment. d'avoir de plus en plus de partenaires lors de nos grands événements et lors des événements COPUS, essayer d'avoir l'esprit aussi de conférence à amener à l'école, de podcast comme on fait aujourd'hui, de plus en plus en interviewant des alumnis ou des anciens. Donc l'objectif, c'est vraiment d'essayer de structurer tout le rayonnement externe, toute la stratégie externe, en réussissant en 2025 à avoir 11 partenaires clés de l'EM qu'on pourrait également distribuer aux associations et que les associations pourraient utiliser. Parce que l'objectif, c'est de trouver des partenaires qui pourraient offrir des avantages également à toutes les parties prenantes de la fédération. Pour moi, l'important dans une école de commerce, c'est ma vision de l'école de commerce, c'était de pouvoir s'impliquer. Et c'est l'objectif aussi de l'école, c'est de pouvoir avoir du temps pour nous faire des choses à côté, pouvoir avoir de la créativité, entreprendre. Ça peut être entreprendre au sein d'une association, mais ça peut être aussi également entreprendre. au sein de l'incubateur de l'école. Et nous, on est là pour accompagner tout le monde sur ces projets-là. Et moi, en tant que personne, la chance que j'ai d'être à la fédération et la chance que je vois de tous les présidents d'associations, c'est qu'ils ont une liberté et une autonomie de pouvoir développer un projet qui leur tient à cœur et une passion. Et ça part de ça, toutes les associations, ça part d'une passion qu'ensuite, après, on arrive à développer et à mettre en place. Et pour nous, c'est très important que chacun, quand il arrive, prenne conscience qu'en école de commerce, la chance, c'est de pouvoir avoir la créativité et entreprendre tout ce qu'on peut et tout ce qu'on veut.