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Les Dimanches Électroniques - Si l'électro fait battre ton cœur

Les Dimanches Électroniques - Si l'électro fait battre ton cœur

26min |25/02/2025
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Description

Plongez dans l'univers vibrant des Dimanches Électroniques, un collectif passionné qui organise des événements électro incontournables à Caen. Entre soirées intimistes, grands rassemblements et défis logistiques, découvrez une équipe soudée où musique, partage et professionnalisme s'entremêlent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Balthazar Robert, président des Dimanches Electroniques. Je mixe sous le pseudonyme de Atara et c'est un plaisir d'être ici. Nous faisons et organisons des événements sur Caen et ses alentours pour promouvoir la musique électronique. On ramène des artistes et nous-mêmes nous mixons sur des événements à plusieurs envergures. On fait tout autant des petites soirées dans des bars. Comme des gros événements comme on a pu le faire avec le WIP, dont on parlera plus tard l'année dernière, avec une envergure de 1000 personnes dans des grandes salles type warehouse, où nous organisons de A à Z cet événement-là. L'histoire de L2 qui a été créée il y a bientôt dix ans, c'est des personnes de l'OM Normandie qui voulaient mixer, qui n'avaient pas forcément d'association qui leur plaisait, et qui ont créé l'association juste pour se faire plaisir, mixer, et en gros pour faire des soirées dans l'OM Normandie et en dehors, juste pour pouvoir avoir un label, créer de la musique, et se faire plaisir en globalité. Ensuite, au fur et à mesure des années, ça s'est un peu plus professionnalisé. Ça a pris un tournant un peu plus professionnel avec des soirées plus stables, en visant un nouveau public, qui était du coup Caen en général. On a besoin d'une équipe assez soudée, forcément. Donc avec un pôle logistique, il y a aussi le pôle com et le pôle partenariat.

  • Speaker #1

    Bonjour, je suis Nina Tanguy, responsable communication des Dimanches Électroniques depuis septembre.

  • Speaker #2

    Greg Perret, je suis DJ et producteur. Et le pôle partenariat, tout simplement parce qu'il n'y avait pas grand monde qui voulait y aller. Et ce n'est pas le pôle qui intéresse le plus, c'est moi, je me suis dit pourquoi pas.

  • Speaker #3

    Bonjour, je suis Polar, responsable logistique pour les Dimanches Électroniques depuis maintenant deux ans. Et je mixe depuis septembre sous le pseudonyme de Polaroid.

  • Speaker #0

    L'événement de Juip a été un tournant, le premier événement, parce qu'on en a fait plusieurs. Mais en fait, sur ces neuf années, on a été très réguliers sur les événements, forcément. On se vit de connaître par le bouche à oreille sur des petits événements, etc. Et puis, dès qu'on commence à être un peu connu, du coup, on a un public qui est plus présent sur nos événements. Donc, on peut se permettre de faire de plus grands événements. Donc on a fait le Dôme il y a des années de cela et ça a été un peu un moment aussi où on a eu l'idée de faire des plus grands événements. Et le WIP effectivement fait du coup en 2022. C'était vraiment le tournant un peu de l'association où on a pu comprendre qu'on avait les capacités pour pouvoir faire des grands événements. Pour présenter un peu le WIP, c'était une salle qui était un peu aux alentours de camp depuis des années. Du coup, depuis que ça a été un peu fait, les anciens de LDE avaient l'idée. Dans l'année 2022, les personnes qui étaient à LDE ce moment-là ont fait cet événement, différemment que celui de l'année dernière, car c'était un événement avec une capacité de 500 personnes, avec une direction artistique électro. Alors que l'année dernière on était sur plus de personnes avec 1000 personnes et une direction artistique techno. Donc on avait comme vu auparavant Nomis, Olympe 4000 et des grands grands artistes comme La Kessie et Tigerhead. Ça a été le grand tournant effectivement, ça a été l'année dernière surtout avec l'événement techno qui a ramené beaucoup de monde, qui a fait beaucoup parler en dehors de camp également et ça a été grâce à l'événement fait auparavant en 2022. suite au Covid où ça a pu reprendre avec plus d'aisance.

  • Speaker #3

    La logistique, ça va commencer par d'abord établir un planning annuel de ce qu'on va essayer de faire pendant l'année avec les différentes tâches qui sont apportées pour la communication, le partenariat, le responsable logistique et les membres de l'association en tout genre. Ensuite, après, on différencie un peu nos tâches en fonction, comme chaque année, au début d'année, on a la commande des pulls, qu'on a là aujourd'hui d'ailleurs. Ensuite, après, c'est les répartitions des tâches sur les événements. On essaie de différencier les tâches pour faire en sorte que tout le monde puisse toucher un petit peu à tout. Sur un événement bateau, par exemple, dans un événement bar, on a évidemment le fait de compter les entrées, parce que ça permet aussi de nous dire combien, est-ce qu'on a eu un pic de personnes qu'on attendait, est-ce qu'on a fait plus que ce qu'on pensait, etc. On a aussi la sécurité des DJ sets, parce que du coup, ramener du matériel de platine, enfin des platines, louer du matos pour du son, etc., ça reste quand même un coût. Donc on essaye de préserver la sécurité le plus possible. Là on était sur vraiment une plus grosse envergure puisque du coup on n'avait pas du tout de cintres ni de portants. Donc ça, ça a été une mission de la logistique qui a été un véritable enfer. C'était aller voir tous les magasins qui étaient en déstockage et leur demander excusez-moi, est-ce que vous auriez des cintres ? Donc on s'est retrouvé avec l'appartement du président de l'année dernière qui était rempli de cintres alors qu'il vivait dans un 30 mètres carrés, le pauvre. Parce que là du coup c'était rempli de sacs poubelles de cintres, de cartons et tout. Et puis même moi mon appartement, j'avais un appartement à Hérouville. C'était rempli de portants, on ne pouvait même pas dormir dans ma chambre, donc c'était un enfer. Mais c'est aussi ça qui plaît aussi à l'EU, on est des étudiants, on n'a pas forcément l'argent de pouvoir louer un endroit pour stocker, donc on essaie de se débrouiller par nos propres moyens. Moi ça ne me dérangeait pas tant que ça, je trouvais ça même plus le fait d'avoir la cohésion d'équipe, de dire bon ben voilà, on prend une bagnole et puis on va aller déposer tous les cintres dans mon appart parce qu'on n'a pas le choix parce que sinon personne ne les prendra. Puis après, pour le Oui par exemple, on a essayé de diviser les tâches en fonction des différents sets des quatre gros artistes qu'on a eus l'année dernière. On a aussi fait appel à différentes associations qui sont venues aussi pour nous aider. On a l'association Safer, qui est une association qui permet de faire de la prévention sur les milieux festifs. Donc moi, j'étais responsable Safer sur l'événement. C'est vraiment quelque chose en fait que pour un gros événement, on se rend compte que les tâches sont totalement différentes et qu'on doit vraiment savoir se débrouiller. Sans avoir réellement d'expérience, on se retrouve à gérer un événement qui a une grosse ampleur, même pour nous en fait. Donc ça reste intéressant. Puis la logistique, c'est le tronc central d'une association parce que sans logistique, ça peut partir dans tous les sens. Donc il faut toujours avoir un groupe qui permet de recadrer et de faire en sorte que les missions se passent. correctement et que on puisse suivre un planning, etc. Moi, je suis arrivé là-dedans en ne connaissant rien du tout, en étant même, rien que même pour faire des plannings, connaissance d'Excel, mais zéro. Et en fait, ça m'a tellement plu que vraiment, au premier semestre, j'en ai tapé des nuits blanches à bosser parce que je voulais vraiment que ça soit clean, etc. Et en fait, ça m'a plu. Tout simplement dans le sens où on m'a apporté les connaissances en me disant Bon ben voilà, il faut faire comme ci, comme ça. Si tu as besoin d'aide, tu me demandes. Donc je n'ai jamais hésité et ça s'est toujours très bien passé.

  • Speaker #0

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    grosse appétence pour la logistique, alors que j'étais rentré dans l'assaut parce que la musique me plaisait. Et au final, je me suis retrouvé responsable logistique sur deux ans et je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #1

    Du côté de la com, ça va de poster sur les réseaux sociaux, faire des descriptions de postes, à contacter la presse, envoyer des communiqués de presse, discuter aussi avec par exemple les responsables de communication de l'endroit où on va faire un événement. C'est un petit peu de logistique dans le sens où ça va être par exemple, comment, quelle va être l'ambiance de la salle, quelle va être la décoration, les visuels, est-ce qu'on met des visuels, etc., les lumières, tout ça. Donc voilà, moi j'ai commencé, je faisais juste les descriptions et je continue toujours d'ailleurs de faire des descriptions sur Instagram. Donc c'est aussi connaître notre communauté, c'est aussi faire des graphiques, des choses comme ça, des visuels sur Instagram qui correspondent aussi à une certaine DA. La DA a d'ailleurs changé cette année. Moi j'ai connu la DA de l'année dernière donc un peu plus humanoïde et donc cette année c'est un peu plus minimaliste.

  • Speaker #2

    Les actions concrètes du pôle partenariat, ça commence par, au début, marcher dans toute la ville avec la plaquette de LDE. En gros, aller voir déjà en premier lieu les commerces qui nous correspondent et qui sont vraiment en raccord avec notre direction artistique. Et donc, en gros, essayer d'avoir des partenariats avec eux pour qu'ils nous financent et qu'en échange, eux, ils aient de la visibilité. Et du coup, c'est pour ça qu'au début, on prend principalement des commerces qui sont en raccord avec notre direction artistique, parce qu'on sait qu'on a les mêmes clients, ceux qui vont à nos soirées. vont acheter dans ces boutiques de vêtements-là, etc. Les fripes, par exemple, on va beaucoup là-bas au début. Et puis après, vu que la situation économique, elle est un peu compliquée, on se retrouve à aller un peu partout, à voir un peu partout. Mais aussi, niveau partenariat, on peut se retrouver avec des journaux, niveau communiqué de presse, etc. Là où on travaille avec le Polcom, c'est du partenariat avec plein d'entités différentes, principalement des commerces, au début de l'année, là où ils ont de l'argent, etc. Parce qu'après, il n'y en a plus. pour nous financer. Mais du coup, c'est ça. Des commerces en premier lieu, puis après, les communiqués de presse avec tout ça. Et à la fin de l'année, essayer de voir des partenariats aussi pour l'année prochaine, prévoir. Et aussi, on peut voir aussi avec, par exemple, des salles de concerts, des salles de fêtes, des bars aussi pour essayer de choper une résidence, des choses comme ça vers la fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est une bande de potes qui aiment la musique. qui aiment la musique et qui ont envie d'écouter de la musique, mais qui restent, sur nos événements, très sérieux. C'est-à-dire qu'on fait des événements sérieux, on est obligé d'être professionnels, on a beaucoup d'argent entre les mains, on a beaucoup de choses, beaucoup d'objectifs à remplir. Du coup, il y a un sérieux qui doit être entretenu, mais forcément, on est là aussi pour passer des bons moments, il ne faut pas oublier... l'aura en fait de l'association qui est vraiment de passer un bon moment autant pour nous que pour les personnes qui viennent à nos événements sauf que si nous mêmes on passe pas un bon moment c'est pas possible forcément pour les gens qui viennent nous voir de passer un bon moment du coup on est une association on est une bande de potes qui aiment la musique et ça se reflète en fait sur nos événements bien qu'on reste sérieux on est quand même on a la joie de vivre et on aime en tout cas pour les dj ici je pense on aime on aime mixer on aime vraiment on aime ça c'est dans notre C'est notre vie et c'est vraiment en nous. Quand on vit l'expérience LDE, il y a toujours des hauts et des bas, comme dans chaque association. Mais en tout cas, nous, le truc, c'est que nos hauts et nos bas, ils sont quand même avec un certain budget derrière. Donc, il vaut mieux avoir des hauts que des bas. Malheureusement, ça arrive. d'avoir des bas sur des événements parce que forcément, lorsqu'on fait de l'événementiel, on dépend énormément de notre public. Donc si notre public ne suit pas ce qui peut arriver sur certains événements, on a forcément un peu de mal à... Ce n'est pas un échec, mais forcément, c'est déplaisant. Des fois, il y a des annulations d'événements. Des fois, même sur un événement, on n'a pas assez de monde alors qu'on ne l'a pas annulé. Il y a des choses comme ça. Et puis même, on a d'autres problèmes en un temps. interne, savoir gérer une équipe, tout ça. Et des fois, c'est vu qu'on est une bande de potes avant tout aussi. C'est compliqué de gérer parfaitement une équipe et que tout le monde s'entende et de faire comprendre à tout le monde l'objectif. C'est un peu, il y a des choses très belles dans l'association, mais c'est pour ça aussi que ce n'est pas qu'une association ou un collectif. C'est aussi quand même quelque chose de professionnalisant parce qu'on a beaucoup de problèmes qui font qu'à la fin de l'année, on en ressort plus grand. Et c'est ça aussi qui fait le collectif. c'est que grâce à ces problèmes là on évolue sur chaque année durant neuf ans il y a toujours c'est impossible qu'une année se passe parfaitement bien si c'est le cas c'est qu'il s'est passé absolument rien durant cette année et donc les problèmes forgent et c'est grâce à ça qu'on en est là aujourd'hui et qu'on arrive à être une association et un collectif connu sur Caen et ses alentours c'est grâce à nos erreurs et nos échecs Un budget annuel va varier. En fait, chaque année, c'est un peu différent. C'est selon nos événements. Par exemple, le WIP l'année dernière, il a coûté un peu plus de 30 000 euros pour un seul événement. Mais maintenant, les événements qu'on va faire cette année, il y a moins d'argent mis dedans parce qu'en fait, l'année dernière, c'était sur une salle où c'est vide. C'est-à-dire que c'est une salle qu'on nous prête, mais il n'y a pas de système son, il n'y a rien de tout ça. lorsqu'on fait dans des salles de concert, comme le Cargo par exemple, on n'a pas vraiment de... le système son, tout ça, il y a beaucoup moins de frais à engendrer, donc ça nous coûte quand même moins cher, bien que ça nous reste quand même un certain prix, forcément un certain coût, c'est quand même moins grand que... que 35 000 euros. Mais sur l'année, on va être aux alentours de 30 000, 40 000 euros en total sur nos événements. Depuis toujours, souvent dans l'association, ce qu'on fait, c'est qu'on prend des DJs. Parce qu'on veut toujours que le prochain président soit un DJ forcément pour rester dans la direction artistique. Donc au cours de l'année ça se dit pas, mais il y a toujours un ressenti quand même sur qui reprendra la présidence l'année prochaine parce que c'est celui qui reflète le plus l'association. Donc l'année dernière, c'était du coup Nicolas qui était président. Durant l'année, je l'ai un peu suivi dans les événements où je faisais les premières parties, etc. Et cette année, c'est au tour de Grégoire de faire les premières parties. Forcément, c'est les premières parties, etc. des événements, de suivre un peu ce que je fais, tout ça, pour qu'au final, chaque année, c'est pour ça aussi qu'on est une association qui perdure dans le temps. C'est qu'en fait, il y a quand même une formation. qui n'est pas dite mais qui est quand même assez là. C'est-à-dire pour ne pas que le prochain président de l'année prochaine, surtout que chaque année il y a une masse de travail qui est exponentielle, soit perdu dans ses tâches. Et surtout ne pas perdre de temps parce que le truc du fait qu'on appartient aussi à l'EM, c'est qu'on commence les événements en septembre et finissent en mars. Et c'est relativement court. C'est-à-dire qu'en septembre, on doit arriver avec une nouvelle équipe, former une nouvelle équipe, être... être prêt à faire des événements pour un public qui ne se doute pas que chaque année, ça change, etc. et qui n'ont rien à faire d'ailleurs. Mais pour nous, c'est toujours le petit challenge du début d'année. C'est de motiver et de savoir être vraiment très rapidement efficace. Et donc, c'est pour ça que la passation doit bien se passer chaque année, proprement durant les vacances. Et forcément, si jamais on a des questions ou quoi que ce soit, je suis premier comme ça. Un ancien président ne va pas... rechigner et aider le nouveau président.

  • Speaker #3

    Quand on fait partie d'une association qui a autant d'envergure et qui touche pas que les élèves d'une école, quand on sait qu'en fait on peut atteindre tout le public. cannais sur la scène électro. On sait tout de suite qu'il va y avoir beaucoup plus d'investissements qu'une autre asso qui s'occupe simplement des étudiants de Caen. Je dénigre en aucun cas les associations de l'EM, mais en fait, on sait que nous, par exemple, pour l'année dernière, on a fait 1000 personnes oui, c'était extraordinaire. Et je sais qu'on a touché grâce Ausha oreilles parce que les gens nous connaissent. On commence à nous connaître sur Caen. Il y a des gens qui ont fait la route exprès pour venir de Rennes, de Paris, du Havre, etc. Donc, on sait que là, l'investissement, il est de plus en plus... Il faut savoir faire le juste milieu, l'entre-deux, de savoir bosser pour son assaut à fond, mais aussi ses cours. Ça a été beaucoup de professionnalisme, parce que même, mine de rien, il faut savoir aussi s'expliquer, se présenter, montrer qui est-ce qu'on représente. Donc c'est quand même un minimum de droiture, de professionnalisme. Et ensuite après, pour les différents contacts, parce qu'on a réussi à avoir l'association Safer. Là, ce n'est pas simplement s'il vous plaît, venez sur notre événement Ce sont des rendez-vous avec les représentants, on a des devis à signer, on a de l'argent qui est mis en jeu. En fait, on ne s'en rend pas compte tout de suite, mais ensuite, dès qu'on a les factures, dès qu'on a les premiers rendez-vous, pour qu'on puisse pitcher l'événement, pour voir comment ça se passe, acheminer même rien que le matériel, on se rend compte que c'est assez professionnalisant d'être dans n'importe quelle association, parce qu'on se rend compte qu'on fait des tâches qu'en étant simplement en cours comme de simples étudiants, on n'aurait pas. eu la chance de le faire. Donc ça reste professionnalisant quand même.

  • Speaker #0

    Notre but, c'est quand même d'organiser des événements assez... ouverts, familiaux, dans le sens où chacun peut venir profiter, que ce soit de l'électro ou de la techno. Nous, de base, on est quand même une association vraiment basée sur l'électro et c'est pour ça qu'on garde quand même cette direction artistique. On fait quelques événements techno, souvent nos gros événements comme le We Play dernier, mais on a toujours cette envie quand même de bonne ambiance, d'ouverture d'esprit. Et c'est pour ça aussi qu'on ne reste pas que dans le même nom d'indice, c'est qu'avec... des valeurs de ce type là on a envie forcément de toucher plus de personnes.

  • Speaker #2

    LDE par exemple c'est quelque chose que j'ai connu avant les événements en fait c'était un label et moi j'ai connu ça parce que je suis producteur depuis assez longtemps maintenant sur Caen et aussi j'ai baigné dans la scène électro et celle de Caen aussi depuis quelques années, depuis que j'ai l'âge de sortir parce que forcément c'est le genre de soirée où on vient pas avant d'avoir 18 ans parce qu'il n'y a pas le droit mais du coup ouais c'est quelque chose de très familial, on est en famille en général sur un event électro et même si on connaît pas les gens, il n'y a pas forcément de dress code et tout. C'est des soirées vraiment open. Open et aussi une autre valeur c'est centré sur la musique. Même si bon il y a les problèmes qu'on connaît dans la scène etc. On doit gérer les gens qui abusent des drogues, les gens qui boivent même s'il y a ça dans toutes les autres soirées. Je dirais que les gens viennent essentiellement pour la musique. Il y a beaucoup de problèmes qu'il n'y a pas ailleurs mais parce que justement... Les gens viennent pour la musique comme s'ils allaient avoir un concert de jazz, un concert de rock, etc. Un peu moins calme, du coup. On va sur l'électro, des fois ça va sur la techno, c'est très tard. Mais c'est ça. La musique avant tout, quelque chose de créatif et quelque chose d'open, ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Le moment le plus beau c'était, et c'était aussi le pire moment d'ailleurs, c'était la fin. à la fin de l'événement du WIP on se retrouve et on se dit tout le monde est parti, on a réussi à tout faire les problèmes sont réglés la soirée, on a passé une super soirée autant nous que notre public et on se retrouve à 8h du matin à laver le sol donc grosse redescente mais grand plaisir de réussite et de voir que toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet ont compris que c'est pas grave possible de faire de grandes choses et de pouvoir réussir à faire des grands événements. On était tous heureux, fatigués, mais en fait la fatigue n'était même pas vraiment présente parce qu'on était juste contents d'avoir réussi.

  • Speaker #1

    Je retiens deux choses, c'était le avant que tout le monde arrive. Dès qu'on a dû voir un peu le son et que du coup, Balthazar, par exemple, l'a mixé, etc. Et que la salle était vide, qu'il y avait juste le son autour. C'était vraiment fou avec du coup les lumières qui commencent à se mettre, etc. Et aussi, ce que j'ai retenu, c'est que durant cette soirée, on devait s'occuper des vestiaires avec ces fameux cintres. Et c'était surtout le rush de la fin de soirée. Ça finissait à 6h, je crois. Il devait être 5h du mat, tout le monde commençait à repartir dans un état plus ou moins compréhensible, on va dire. Donc, ils nous donnaient leurs papiers. Nous, on était là, il y avait plein de rangées de portants, etc. On cherchait, on cherchait le chiffre, on ne le trouvait pas. Ils m'ont ramené un vêtement, on me disait, c'est à toi ? Non, on revenait en arrière. Enfin bon, c'est une logistique, mais c'était très drôle.

  • Speaker #3

    De 2h à 6h du matin, j'étais dehors. Je faisais les dernières entrées et les premiers départs. Donc, 4h dans le froid. Et je n'ai pas pu voir les deux gros artistes, la Kessie Tigerhead. Mais en fait, c'est un de mes plus gros. Plus beau souvenir dans le sens où je savais qu'on avait fait 1000 personnes et j'étais dans le froid, tout seul, avec ma tablette, mais en fait, j'en avais rien à faire. Parce que je savais que j'avais pas bossé pour voir la musique, en fait. J'ai bossé pour que des gens puissent la voir à ma place, parce que du coup, c'était mon poste de responsable logistique. En tout cas, c'est le point de vue que moi j'ai de mon poste, c'est que j'étais tellement content de me dire qu'il y a 1000 personnes à l'intérieur qui s'amusent parce qu'on a fait le taf qu'il fallait, on a réussi à tout mettre en œuvre. C'est un de mes plus beaux souvenirs.

  • Speaker #2

    Je pense meilleur souvenir, là en tout début d'année, au même moment où Polar faisait son premier set, moi c'était mon premier set, et ça avait une grosse symbolique pour moi, dans le sens, c'est la première fois que je mixais pour mon public électro. Avant j'avais déjà pu mixer dans des soirées étudiantes, des trucs comme ça, mais juste parce qu'il fallait des pannes, et je sais mixer quoi. Mais là, mixer la musique que j'aime, avec en plus, il y avait tous mes potes de camp qui étaient venus.

  • Speaker #0

    Au niveau de l'actualité, on a deux dates qui vont être la prochaine à Paris, qui est un peu un hors-série, on va dire, en quelque sorte, qui est en gros une opportunité pour nous, en tant que DJ, de se faire connaître. Donc on mixe la Panic Room dans le 11ème à Paris, le 8 février. C'est un peu un hors-série, surtout pour nous DJ, grand plaisir de mixer à Paris. Mais le prochain événement, le grand prochain événement des Dimanche Electronique, ça va être au... dans une grande salle iconique de Caen, le Cargo. Donc ça va être le 24 mars et ça va se passer un dimanche. Donc pour revenir à la base, les dimanches électroniques, le but était de faire notre plus grand événement sur l'année, de le faire au Cargo, une salle iconique dont on rêve de mixer là-bas, et de le faire un dimanche, du coup, pour rester vraiment dans la direction artistique le plus possible. J'ai l'espoir en tout cas de voir encore perdurer cette association, ce collectif. Chaque année, j'ai cette impression de nouveau collectif alors que les gens changent. Et j'ai vraiment hâte en tout cas pour ma part de pouvoir sortir de l'EM et de me dire tiens, je vais aller me faire un petit événement électro et je vais aller voir les Dimanches Electroniques là où ils sont et voir comment ça a un peu évolué. et j'espère que l'association perdura dans le temps et évoluera comme elle évolue actuellement c'est-à-dire chaque année de mieux en mieux drastiquement, même s'il y a des années de bas ou de haut j'ai quand même envie de voir cette association perdurer dans le temps, sachant que l'année prochaine c'est les 10 ans, j'ai hâte de voir cet anniversaire qui compte peut-être même plus que mes propres anniversaires parce que ça me tient vraiment à cœur cette association qui pour moi a été dans mon cœur depuis bien longtemps, moi je viens de Nantes je connaissais cette association alors que je suis à Nantes je suis venu à l'OM vraiment Cette raison-là, c'était de faire partie de ce collectif. Aujourd'hui, j'en suis président et c'est pour ça que je suis très fier d'être ici. Je suis très fier de mon groupe actuel, de mon équipe actuelle qui fait un très bon travail. Et j'espère qu'ils continueront de faire un très bon travail pour finir cette année en beauté. Mais j'ai surtout l'espoir de voir un bon anniversaire de 10 ans, de 15 ans, de 20 ans sur les prochaines années et de voir comment ce collectif, cette bande d'amis évolue chaque année.

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Plongez dans l'univers vibrant des Dimanches Électroniques, un collectif passionné qui organise des événements électro incontournables à Caen. Entre soirées intimistes, grands rassemblements et défis logistiques, découvrez une équipe soudée où musique, partage et professionnalisme s'entremêlent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Je suis Balthazar Robert, président des Dimanches Electroniques. Je mixe sous le pseudonyme de Atara et c'est un plaisir d'être ici. Nous faisons et organisons des événements sur Caen et ses alentours pour promouvoir la musique électronique. On ramène des artistes et nous-mêmes nous mixons sur des événements à plusieurs envergures. On fait tout autant des petites soirées dans des bars. Comme des gros événements comme on a pu le faire avec le WIP, dont on parlera plus tard l'année dernière, avec une envergure de 1000 personnes dans des grandes salles type warehouse, où nous organisons de A à Z cet événement-là. L'histoire de L2 qui a été créée il y a bientôt dix ans, c'est des personnes de l'OM Normandie qui voulaient mixer, qui n'avaient pas forcément d'association qui leur plaisait, et qui ont créé l'association juste pour se faire plaisir, mixer, et en gros pour faire des soirées dans l'OM Normandie et en dehors, juste pour pouvoir avoir un label, créer de la musique, et se faire plaisir en globalité. Ensuite, au fur et à mesure des années, ça s'est un peu plus professionnalisé. Ça a pris un tournant un peu plus professionnel avec des soirées plus stables, en visant un nouveau public, qui était du coup Caen en général. On a besoin d'une équipe assez soudée, forcément. Donc avec un pôle logistique, il y a aussi le pôle com et le pôle partenariat.

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    Bonjour, je suis Nina Tanguy, responsable communication des Dimanches Électroniques depuis septembre.

  • Speaker #2

    Greg Perret, je suis DJ et producteur. Et le pôle partenariat, tout simplement parce qu'il n'y avait pas grand monde qui voulait y aller. Et ce n'est pas le pôle qui intéresse le plus, c'est moi, je me suis dit pourquoi pas.

  • Speaker #3

    Bonjour, je suis Polar, responsable logistique pour les Dimanches Électroniques depuis maintenant deux ans. Et je mixe depuis septembre sous le pseudonyme de Polaroid.

  • Speaker #0

    L'événement de Juip a été un tournant, le premier événement, parce qu'on en a fait plusieurs. Mais en fait, sur ces neuf années, on a été très réguliers sur les événements, forcément. On se vit de connaître par le bouche à oreille sur des petits événements, etc. Et puis, dès qu'on commence à être un peu connu, du coup, on a un public qui est plus présent sur nos événements. Donc, on peut se permettre de faire de plus grands événements. Donc on a fait le Dôme il y a des années de cela et ça a été un peu un moment aussi où on a eu l'idée de faire des plus grands événements. Et le WIP effectivement fait du coup en 2022. C'était vraiment le tournant un peu de l'association où on a pu comprendre qu'on avait les capacités pour pouvoir faire des grands événements. Pour présenter un peu le WIP, c'était une salle qui était un peu aux alentours de camp depuis des années. Du coup, depuis que ça a été un peu fait, les anciens de LDE avaient l'idée. Dans l'année 2022, les personnes qui étaient à LDE ce moment-là ont fait cet événement, différemment que celui de l'année dernière, car c'était un événement avec une capacité de 500 personnes, avec une direction artistique électro. Alors que l'année dernière on était sur plus de personnes avec 1000 personnes et une direction artistique techno. Donc on avait comme vu auparavant Nomis, Olympe 4000 et des grands grands artistes comme La Kessie et Tigerhead. Ça a été le grand tournant effectivement, ça a été l'année dernière surtout avec l'événement techno qui a ramené beaucoup de monde, qui a fait beaucoup parler en dehors de camp également et ça a été grâce à l'événement fait auparavant en 2022. suite au Covid où ça a pu reprendre avec plus d'aisance.

  • Speaker #3

    La logistique, ça va commencer par d'abord établir un planning annuel de ce qu'on va essayer de faire pendant l'année avec les différentes tâches qui sont apportées pour la communication, le partenariat, le responsable logistique et les membres de l'association en tout genre. Ensuite, après, on différencie un peu nos tâches en fonction, comme chaque année, au début d'année, on a la commande des pulls, qu'on a là aujourd'hui d'ailleurs. Ensuite, après, c'est les répartitions des tâches sur les événements. On essaie de différencier les tâches pour faire en sorte que tout le monde puisse toucher un petit peu à tout. Sur un événement bateau, par exemple, dans un événement bar, on a évidemment le fait de compter les entrées, parce que ça permet aussi de nous dire combien, est-ce qu'on a eu un pic de personnes qu'on attendait, est-ce qu'on a fait plus que ce qu'on pensait, etc. On a aussi la sécurité des DJ sets, parce que du coup, ramener du matériel de platine, enfin des platines, louer du matos pour du son, etc., ça reste quand même un coût. Donc on essaye de préserver la sécurité le plus possible. Là on était sur vraiment une plus grosse envergure puisque du coup on n'avait pas du tout de cintres ni de portants. Donc ça, ça a été une mission de la logistique qui a été un véritable enfer. C'était aller voir tous les magasins qui étaient en déstockage et leur demander excusez-moi, est-ce que vous auriez des cintres ? Donc on s'est retrouvé avec l'appartement du président de l'année dernière qui était rempli de cintres alors qu'il vivait dans un 30 mètres carrés, le pauvre. Parce que là du coup c'était rempli de sacs poubelles de cintres, de cartons et tout. Et puis même moi mon appartement, j'avais un appartement à Hérouville. C'était rempli de portants, on ne pouvait même pas dormir dans ma chambre, donc c'était un enfer. Mais c'est aussi ça qui plaît aussi à l'EU, on est des étudiants, on n'a pas forcément l'argent de pouvoir louer un endroit pour stocker, donc on essaie de se débrouiller par nos propres moyens. Moi ça ne me dérangeait pas tant que ça, je trouvais ça même plus le fait d'avoir la cohésion d'équipe, de dire bon ben voilà, on prend une bagnole et puis on va aller déposer tous les cintres dans mon appart parce qu'on n'a pas le choix parce que sinon personne ne les prendra. Puis après, pour le Oui par exemple, on a essayé de diviser les tâches en fonction des différents sets des quatre gros artistes qu'on a eus l'année dernière. On a aussi fait appel à différentes associations qui sont venues aussi pour nous aider. On a l'association Safer, qui est une association qui permet de faire de la prévention sur les milieux festifs. Donc moi, j'étais responsable Safer sur l'événement. C'est vraiment quelque chose en fait que pour un gros événement, on se rend compte que les tâches sont totalement différentes et qu'on doit vraiment savoir se débrouiller. Sans avoir réellement d'expérience, on se retrouve à gérer un événement qui a une grosse ampleur, même pour nous en fait. Donc ça reste intéressant. Puis la logistique, c'est le tronc central d'une association parce que sans logistique, ça peut partir dans tous les sens. Donc il faut toujours avoir un groupe qui permet de recadrer et de faire en sorte que les missions se passent. correctement et que on puisse suivre un planning, etc. Moi, je suis arrivé là-dedans en ne connaissant rien du tout, en étant même, rien que même pour faire des plannings, connaissance d'Excel, mais zéro. Et en fait, ça m'a tellement plu que vraiment, au premier semestre, j'en ai tapé des nuits blanches à bosser parce que je voulais vraiment que ça soit clean, etc. Et en fait, ça m'a plu. Tout simplement dans le sens où on m'a apporté les connaissances en me disant Bon ben voilà, il faut faire comme ci, comme ça. Si tu as besoin d'aide, tu me demandes. Donc je n'ai jamais hésité et ça s'est toujours très bien passé.

  • Speaker #0

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    grosse appétence pour la logistique, alors que j'étais rentré dans l'assaut parce que la musique me plaisait. Et au final, je me suis retrouvé responsable logistique sur deux ans et je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #1

    Du côté de la com, ça va de poster sur les réseaux sociaux, faire des descriptions de postes, à contacter la presse, envoyer des communiqués de presse, discuter aussi avec par exemple les responsables de communication de l'endroit où on va faire un événement. C'est un petit peu de logistique dans le sens où ça va être par exemple, comment, quelle va être l'ambiance de la salle, quelle va être la décoration, les visuels, est-ce qu'on met des visuels, etc., les lumières, tout ça. Donc voilà, moi j'ai commencé, je faisais juste les descriptions et je continue toujours d'ailleurs de faire des descriptions sur Instagram. Donc c'est aussi connaître notre communauté, c'est aussi faire des graphiques, des choses comme ça, des visuels sur Instagram qui correspondent aussi à une certaine DA. La DA a d'ailleurs changé cette année. Moi j'ai connu la DA de l'année dernière donc un peu plus humanoïde et donc cette année c'est un peu plus minimaliste.

  • Speaker #2

    Les actions concrètes du pôle partenariat, ça commence par, au début, marcher dans toute la ville avec la plaquette de LDE. En gros, aller voir déjà en premier lieu les commerces qui nous correspondent et qui sont vraiment en raccord avec notre direction artistique. Et donc, en gros, essayer d'avoir des partenariats avec eux pour qu'ils nous financent et qu'en échange, eux, ils aient de la visibilité. Et du coup, c'est pour ça qu'au début, on prend principalement des commerces qui sont en raccord avec notre direction artistique, parce qu'on sait qu'on a les mêmes clients, ceux qui vont à nos soirées. vont acheter dans ces boutiques de vêtements-là, etc. Les fripes, par exemple, on va beaucoup là-bas au début. Et puis après, vu que la situation économique, elle est un peu compliquée, on se retrouve à aller un peu partout, à voir un peu partout. Mais aussi, niveau partenariat, on peut se retrouver avec des journaux, niveau communiqué de presse, etc. Là où on travaille avec le Polcom, c'est du partenariat avec plein d'entités différentes, principalement des commerces, au début de l'année, là où ils ont de l'argent, etc. Parce qu'après, il n'y en a plus. pour nous financer. Mais du coup, c'est ça. Des commerces en premier lieu, puis après, les communiqués de presse avec tout ça. Et à la fin de l'année, essayer de voir des partenariats aussi pour l'année prochaine, prévoir. Et aussi, on peut voir aussi avec, par exemple, des salles de concerts, des salles de fêtes, des bars aussi pour essayer de choper une résidence, des choses comme ça vers la fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est une bande de potes qui aiment la musique. qui aiment la musique et qui ont envie d'écouter de la musique, mais qui restent, sur nos événements, très sérieux. C'est-à-dire qu'on fait des événements sérieux, on est obligé d'être professionnels, on a beaucoup d'argent entre les mains, on a beaucoup de choses, beaucoup d'objectifs à remplir. Du coup, il y a un sérieux qui doit être entretenu, mais forcément, on est là aussi pour passer des bons moments, il ne faut pas oublier... l'aura en fait de l'association qui est vraiment de passer un bon moment autant pour nous que pour les personnes qui viennent à nos événements sauf que si nous mêmes on passe pas un bon moment c'est pas possible forcément pour les gens qui viennent nous voir de passer un bon moment du coup on est une association on est une bande de potes qui aiment la musique et ça se reflète en fait sur nos événements bien qu'on reste sérieux on est quand même on a la joie de vivre et on aime en tout cas pour les dj ici je pense on aime on aime mixer on aime vraiment on aime ça c'est dans notre C'est notre vie et c'est vraiment en nous. Quand on vit l'expérience LDE, il y a toujours des hauts et des bas, comme dans chaque association. Mais en tout cas, nous, le truc, c'est que nos hauts et nos bas, ils sont quand même avec un certain budget derrière. Donc, il vaut mieux avoir des hauts que des bas. Malheureusement, ça arrive. d'avoir des bas sur des événements parce que forcément, lorsqu'on fait de l'événementiel, on dépend énormément de notre public. Donc si notre public ne suit pas ce qui peut arriver sur certains événements, on a forcément un peu de mal à... Ce n'est pas un échec, mais forcément, c'est déplaisant. Des fois, il y a des annulations d'événements. Des fois, même sur un événement, on n'a pas assez de monde alors qu'on ne l'a pas annulé. Il y a des choses comme ça. Et puis même, on a d'autres problèmes en un temps. interne, savoir gérer une équipe, tout ça. Et des fois, c'est vu qu'on est une bande de potes avant tout aussi. C'est compliqué de gérer parfaitement une équipe et que tout le monde s'entende et de faire comprendre à tout le monde l'objectif. C'est un peu, il y a des choses très belles dans l'association, mais c'est pour ça aussi que ce n'est pas qu'une association ou un collectif. C'est aussi quand même quelque chose de professionnalisant parce qu'on a beaucoup de problèmes qui font qu'à la fin de l'année, on en ressort plus grand. Et c'est ça aussi qui fait le collectif. c'est que grâce à ces problèmes là on évolue sur chaque année durant neuf ans il y a toujours c'est impossible qu'une année se passe parfaitement bien si c'est le cas c'est qu'il s'est passé absolument rien durant cette année et donc les problèmes forgent et c'est grâce à ça qu'on en est là aujourd'hui et qu'on arrive à être une association et un collectif connu sur Caen et ses alentours c'est grâce à nos erreurs et nos échecs Un budget annuel va varier. En fait, chaque année, c'est un peu différent. C'est selon nos événements. Par exemple, le WIP l'année dernière, il a coûté un peu plus de 30 000 euros pour un seul événement. Mais maintenant, les événements qu'on va faire cette année, il y a moins d'argent mis dedans parce qu'en fait, l'année dernière, c'était sur une salle où c'est vide. C'est-à-dire que c'est une salle qu'on nous prête, mais il n'y a pas de système son, il n'y a rien de tout ça. lorsqu'on fait dans des salles de concert, comme le Cargo par exemple, on n'a pas vraiment de... le système son, tout ça, il y a beaucoup moins de frais à engendrer, donc ça nous coûte quand même moins cher, bien que ça nous reste quand même un certain prix, forcément un certain coût, c'est quand même moins grand que... que 35 000 euros. Mais sur l'année, on va être aux alentours de 30 000, 40 000 euros en total sur nos événements. Depuis toujours, souvent dans l'association, ce qu'on fait, c'est qu'on prend des DJs. Parce qu'on veut toujours que le prochain président soit un DJ forcément pour rester dans la direction artistique. Donc au cours de l'année ça se dit pas, mais il y a toujours un ressenti quand même sur qui reprendra la présidence l'année prochaine parce que c'est celui qui reflète le plus l'association. Donc l'année dernière, c'était du coup Nicolas qui était président. Durant l'année, je l'ai un peu suivi dans les événements où je faisais les premières parties, etc. Et cette année, c'est au tour de Grégoire de faire les premières parties. Forcément, c'est les premières parties, etc. des événements, de suivre un peu ce que je fais, tout ça, pour qu'au final, chaque année, c'est pour ça aussi qu'on est une association qui perdure dans le temps. C'est qu'en fait, il y a quand même une formation. qui n'est pas dite mais qui est quand même assez là. C'est-à-dire pour ne pas que le prochain président de l'année prochaine, surtout que chaque année il y a une masse de travail qui est exponentielle, soit perdu dans ses tâches. Et surtout ne pas perdre de temps parce que le truc du fait qu'on appartient aussi à l'EM, c'est qu'on commence les événements en septembre et finissent en mars. Et c'est relativement court. C'est-à-dire qu'en septembre, on doit arriver avec une nouvelle équipe, former une nouvelle équipe, être... être prêt à faire des événements pour un public qui ne se doute pas que chaque année, ça change, etc. et qui n'ont rien à faire d'ailleurs. Mais pour nous, c'est toujours le petit challenge du début d'année. C'est de motiver et de savoir être vraiment très rapidement efficace. Et donc, c'est pour ça que la passation doit bien se passer chaque année, proprement durant les vacances. Et forcément, si jamais on a des questions ou quoi que ce soit, je suis premier comme ça. Un ancien président ne va pas... rechigner et aider le nouveau président.

  • Speaker #3

    Quand on fait partie d'une association qui a autant d'envergure et qui touche pas que les élèves d'une école, quand on sait qu'en fait on peut atteindre tout le public. cannais sur la scène électro. On sait tout de suite qu'il va y avoir beaucoup plus d'investissements qu'une autre asso qui s'occupe simplement des étudiants de Caen. Je dénigre en aucun cas les associations de l'EM, mais en fait, on sait que nous, par exemple, pour l'année dernière, on a fait 1000 personnes oui, c'était extraordinaire. Et je sais qu'on a touché grâce Ausha oreilles parce que les gens nous connaissent. On commence à nous connaître sur Caen. Il y a des gens qui ont fait la route exprès pour venir de Rennes, de Paris, du Havre, etc. Donc, on sait que là, l'investissement, il est de plus en plus... Il faut savoir faire le juste milieu, l'entre-deux, de savoir bosser pour son assaut à fond, mais aussi ses cours. Ça a été beaucoup de professionnalisme, parce que même, mine de rien, il faut savoir aussi s'expliquer, se présenter, montrer qui est-ce qu'on représente. Donc c'est quand même un minimum de droiture, de professionnalisme. Et ensuite après, pour les différents contacts, parce qu'on a réussi à avoir l'association Safer. Là, ce n'est pas simplement s'il vous plaît, venez sur notre événement Ce sont des rendez-vous avec les représentants, on a des devis à signer, on a de l'argent qui est mis en jeu. En fait, on ne s'en rend pas compte tout de suite, mais ensuite, dès qu'on a les factures, dès qu'on a les premiers rendez-vous, pour qu'on puisse pitcher l'événement, pour voir comment ça se passe, acheminer même rien que le matériel, on se rend compte que c'est assez professionnalisant d'être dans n'importe quelle association, parce qu'on se rend compte qu'on fait des tâches qu'en étant simplement en cours comme de simples étudiants, on n'aurait pas. eu la chance de le faire. Donc ça reste professionnalisant quand même.

  • Speaker #0

    Notre but, c'est quand même d'organiser des événements assez... ouverts, familiaux, dans le sens où chacun peut venir profiter, que ce soit de l'électro ou de la techno. Nous, de base, on est quand même une association vraiment basée sur l'électro et c'est pour ça qu'on garde quand même cette direction artistique. On fait quelques événements techno, souvent nos gros événements comme le We Play dernier, mais on a toujours cette envie quand même de bonne ambiance, d'ouverture d'esprit. Et c'est pour ça aussi qu'on ne reste pas que dans le même nom d'indice, c'est qu'avec... des valeurs de ce type là on a envie forcément de toucher plus de personnes.

  • Speaker #2

    LDE par exemple c'est quelque chose que j'ai connu avant les événements en fait c'était un label et moi j'ai connu ça parce que je suis producteur depuis assez longtemps maintenant sur Caen et aussi j'ai baigné dans la scène électro et celle de Caen aussi depuis quelques années, depuis que j'ai l'âge de sortir parce que forcément c'est le genre de soirée où on vient pas avant d'avoir 18 ans parce qu'il n'y a pas le droit mais du coup ouais c'est quelque chose de très familial, on est en famille en général sur un event électro et même si on connaît pas les gens, il n'y a pas forcément de dress code et tout. C'est des soirées vraiment open. Open et aussi une autre valeur c'est centré sur la musique. Même si bon il y a les problèmes qu'on connaît dans la scène etc. On doit gérer les gens qui abusent des drogues, les gens qui boivent même s'il y a ça dans toutes les autres soirées. Je dirais que les gens viennent essentiellement pour la musique. Il y a beaucoup de problèmes qu'il n'y a pas ailleurs mais parce que justement... Les gens viennent pour la musique comme s'ils allaient avoir un concert de jazz, un concert de rock, etc. Un peu moins calme, du coup. On va sur l'électro, des fois ça va sur la techno, c'est très tard. Mais c'est ça. La musique avant tout, quelque chose de créatif et quelque chose d'open, ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Le moment le plus beau c'était, et c'était aussi le pire moment d'ailleurs, c'était la fin. à la fin de l'événement du WIP on se retrouve et on se dit tout le monde est parti, on a réussi à tout faire les problèmes sont réglés la soirée, on a passé une super soirée autant nous que notre public et on se retrouve à 8h du matin à laver le sol donc grosse redescente mais grand plaisir de réussite et de voir que toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet ont compris que c'est pas grave possible de faire de grandes choses et de pouvoir réussir à faire des grands événements. On était tous heureux, fatigués, mais en fait la fatigue n'était même pas vraiment présente parce qu'on était juste contents d'avoir réussi.

  • Speaker #1

    Je retiens deux choses, c'était le avant que tout le monde arrive. Dès qu'on a dû voir un peu le son et que du coup, Balthazar, par exemple, l'a mixé, etc. Et que la salle était vide, qu'il y avait juste le son autour. C'était vraiment fou avec du coup les lumières qui commencent à se mettre, etc. Et aussi, ce que j'ai retenu, c'est que durant cette soirée, on devait s'occuper des vestiaires avec ces fameux cintres. Et c'était surtout le rush de la fin de soirée. Ça finissait à 6h, je crois. Il devait être 5h du mat, tout le monde commençait à repartir dans un état plus ou moins compréhensible, on va dire. Donc, ils nous donnaient leurs papiers. Nous, on était là, il y avait plein de rangées de portants, etc. On cherchait, on cherchait le chiffre, on ne le trouvait pas. Ils m'ont ramené un vêtement, on me disait, c'est à toi ? Non, on revenait en arrière. Enfin bon, c'est une logistique, mais c'était très drôle.

  • Speaker #3

    De 2h à 6h du matin, j'étais dehors. Je faisais les dernières entrées et les premiers départs. Donc, 4h dans le froid. Et je n'ai pas pu voir les deux gros artistes, la Kessie Tigerhead. Mais en fait, c'est un de mes plus gros. Plus beau souvenir dans le sens où je savais qu'on avait fait 1000 personnes et j'étais dans le froid, tout seul, avec ma tablette, mais en fait, j'en avais rien à faire. Parce que je savais que j'avais pas bossé pour voir la musique, en fait. J'ai bossé pour que des gens puissent la voir à ma place, parce que du coup, c'était mon poste de responsable logistique. En tout cas, c'est le point de vue que moi j'ai de mon poste, c'est que j'étais tellement content de me dire qu'il y a 1000 personnes à l'intérieur qui s'amusent parce qu'on a fait le taf qu'il fallait, on a réussi à tout mettre en œuvre. C'est un de mes plus beaux souvenirs.

  • Speaker #2

    Je pense meilleur souvenir, là en tout début d'année, au même moment où Polar faisait son premier set, moi c'était mon premier set, et ça avait une grosse symbolique pour moi, dans le sens, c'est la première fois que je mixais pour mon public électro. Avant j'avais déjà pu mixer dans des soirées étudiantes, des trucs comme ça, mais juste parce qu'il fallait des pannes, et je sais mixer quoi. Mais là, mixer la musique que j'aime, avec en plus, il y avait tous mes potes de camp qui étaient venus.

  • Speaker #0

    Au niveau de l'actualité, on a deux dates qui vont être la prochaine à Paris, qui est un peu un hors-série, on va dire, en quelque sorte, qui est en gros une opportunité pour nous, en tant que DJ, de se faire connaître. Donc on mixe la Panic Room dans le 11ème à Paris, le 8 février. C'est un peu un hors-série, surtout pour nous DJ, grand plaisir de mixer à Paris. Mais le prochain événement, le grand prochain événement des Dimanche Electronique, ça va être au... dans une grande salle iconique de Caen, le Cargo. Donc ça va être le 24 mars et ça va se passer un dimanche. Donc pour revenir à la base, les dimanches électroniques, le but était de faire notre plus grand événement sur l'année, de le faire au Cargo, une salle iconique dont on rêve de mixer là-bas, et de le faire un dimanche, du coup, pour rester vraiment dans la direction artistique le plus possible. J'ai l'espoir en tout cas de voir encore perdurer cette association, ce collectif. Chaque année, j'ai cette impression de nouveau collectif alors que les gens changent. Et j'ai vraiment hâte en tout cas pour ma part de pouvoir sortir de l'EM et de me dire tiens, je vais aller me faire un petit événement électro et je vais aller voir les Dimanches Electroniques là où ils sont et voir comment ça a un peu évolué. et j'espère que l'association perdura dans le temps et évoluera comme elle évolue actuellement c'est-à-dire chaque année de mieux en mieux drastiquement, même s'il y a des années de bas ou de haut j'ai quand même envie de voir cette association perdurer dans le temps, sachant que l'année prochaine c'est les 10 ans, j'ai hâte de voir cet anniversaire qui compte peut-être même plus que mes propres anniversaires parce que ça me tient vraiment à cœur cette association qui pour moi a été dans mon cœur depuis bien longtemps, moi je viens de Nantes je connaissais cette association alors que je suis à Nantes je suis venu à l'OM vraiment Cette raison-là, c'était de faire partie de ce collectif. Aujourd'hui, j'en suis président et c'est pour ça que je suis très fier d'être ici. Je suis très fier de mon groupe actuel, de mon équipe actuelle qui fait un très bon travail. Et j'espère qu'ils continueront de faire un très bon travail pour finir cette année en beauté. Mais j'ai surtout l'espoir de voir un bon anniversaire de 10 ans, de 15 ans, de 20 ans sur les prochaines années et de voir comment ce collectif, cette bande d'amis évolue chaque année.

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Description

Plongez dans l'univers vibrant des Dimanches Électroniques, un collectif passionné qui organise des événements électro incontournables à Caen. Entre soirées intimistes, grands rassemblements et défis logistiques, découvrez une équipe soudée où musique, partage et professionnalisme s'entremêlent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Balthazar Robert, président des Dimanches Electroniques. Je mixe sous le pseudonyme de Atara et c'est un plaisir d'être ici. Nous faisons et organisons des événements sur Caen et ses alentours pour promouvoir la musique électronique. On ramène des artistes et nous-mêmes nous mixons sur des événements à plusieurs envergures. On fait tout autant des petites soirées dans des bars. Comme des gros événements comme on a pu le faire avec le WIP, dont on parlera plus tard l'année dernière, avec une envergure de 1000 personnes dans des grandes salles type warehouse, où nous organisons de A à Z cet événement-là. L'histoire de L2 qui a été créée il y a bientôt dix ans, c'est des personnes de l'OM Normandie qui voulaient mixer, qui n'avaient pas forcément d'association qui leur plaisait, et qui ont créé l'association juste pour se faire plaisir, mixer, et en gros pour faire des soirées dans l'OM Normandie et en dehors, juste pour pouvoir avoir un label, créer de la musique, et se faire plaisir en globalité. Ensuite, au fur et à mesure des années, ça s'est un peu plus professionnalisé. Ça a pris un tournant un peu plus professionnel avec des soirées plus stables, en visant un nouveau public, qui était du coup Caen en général. On a besoin d'une équipe assez soudée, forcément. Donc avec un pôle logistique, il y a aussi le pôle com et le pôle partenariat.

  • Speaker #1

    Bonjour, je suis Nina Tanguy, responsable communication des Dimanches Électroniques depuis septembre.

  • Speaker #2

    Greg Perret, je suis DJ et producteur. Et le pôle partenariat, tout simplement parce qu'il n'y avait pas grand monde qui voulait y aller. Et ce n'est pas le pôle qui intéresse le plus, c'est moi, je me suis dit pourquoi pas.

  • Speaker #3

    Bonjour, je suis Polar, responsable logistique pour les Dimanches Électroniques depuis maintenant deux ans. Et je mixe depuis septembre sous le pseudonyme de Polaroid.

  • Speaker #0

    L'événement de Juip a été un tournant, le premier événement, parce qu'on en a fait plusieurs. Mais en fait, sur ces neuf années, on a été très réguliers sur les événements, forcément. On se vit de connaître par le bouche à oreille sur des petits événements, etc. Et puis, dès qu'on commence à être un peu connu, du coup, on a un public qui est plus présent sur nos événements. Donc, on peut se permettre de faire de plus grands événements. Donc on a fait le Dôme il y a des années de cela et ça a été un peu un moment aussi où on a eu l'idée de faire des plus grands événements. Et le WIP effectivement fait du coup en 2022. C'était vraiment le tournant un peu de l'association où on a pu comprendre qu'on avait les capacités pour pouvoir faire des grands événements. Pour présenter un peu le WIP, c'était une salle qui était un peu aux alentours de camp depuis des années. Du coup, depuis que ça a été un peu fait, les anciens de LDE avaient l'idée. Dans l'année 2022, les personnes qui étaient à LDE ce moment-là ont fait cet événement, différemment que celui de l'année dernière, car c'était un événement avec une capacité de 500 personnes, avec une direction artistique électro. Alors que l'année dernière on était sur plus de personnes avec 1000 personnes et une direction artistique techno. Donc on avait comme vu auparavant Nomis, Olympe 4000 et des grands grands artistes comme La Kessie et Tigerhead. Ça a été le grand tournant effectivement, ça a été l'année dernière surtout avec l'événement techno qui a ramené beaucoup de monde, qui a fait beaucoup parler en dehors de camp également et ça a été grâce à l'événement fait auparavant en 2022. suite au Covid où ça a pu reprendre avec plus d'aisance.

  • Speaker #3

    La logistique, ça va commencer par d'abord établir un planning annuel de ce qu'on va essayer de faire pendant l'année avec les différentes tâches qui sont apportées pour la communication, le partenariat, le responsable logistique et les membres de l'association en tout genre. Ensuite, après, on différencie un peu nos tâches en fonction, comme chaque année, au début d'année, on a la commande des pulls, qu'on a là aujourd'hui d'ailleurs. Ensuite, après, c'est les répartitions des tâches sur les événements. On essaie de différencier les tâches pour faire en sorte que tout le monde puisse toucher un petit peu à tout. Sur un événement bateau, par exemple, dans un événement bar, on a évidemment le fait de compter les entrées, parce que ça permet aussi de nous dire combien, est-ce qu'on a eu un pic de personnes qu'on attendait, est-ce qu'on a fait plus que ce qu'on pensait, etc. On a aussi la sécurité des DJ sets, parce que du coup, ramener du matériel de platine, enfin des platines, louer du matos pour du son, etc., ça reste quand même un coût. Donc on essaye de préserver la sécurité le plus possible. Là on était sur vraiment une plus grosse envergure puisque du coup on n'avait pas du tout de cintres ni de portants. Donc ça, ça a été une mission de la logistique qui a été un véritable enfer. C'était aller voir tous les magasins qui étaient en déstockage et leur demander excusez-moi, est-ce que vous auriez des cintres ? Donc on s'est retrouvé avec l'appartement du président de l'année dernière qui était rempli de cintres alors qu'il vivait dans un 30 mètres carrés, le pauvre. Parce que là du coup c'était rempli de sacs poubelles de cintres, de cartons et tout. Et puis même moi mon appartement, j'avais un appartement à Hérouville. C'était rempli de portants, on ne pouvait même pas dormir dans ma chambre, donc c'était un enfer. Mais c'est aussi ça qui plaît aussi à l'EU, on est des étudiants, on n'a pas forcément l'argent de pouvoir louer un endroit pour stocker, donc on essaie de se débrouiller par nos propres moyens. Moi ça ne me dérangeait pas tant que ça, je trouvais ça même plus le fait d'avoir la cohésion d'équipe, de dire bon ben voilà, on prend une bagnole et puis on va aller déposer tous les cintres dans mon appart parce qu'on n'a pas le choix parce que sinon personne ne les prendra. Puis après, pour le Oui par exemple, on a essayé de diviser les tâches en fonction des différents sets des quatre gros artistes qu'on a eus l'année dernière. On a aussi fait appel à différentes associations qui sont venues aussi pour nous aider. On a l'association Safer, qui est une association qui permet de faire de la prévention sur les milieux festifs. Donc moi, j'étais responsable Safer sur l'événement. C'est vraiment quelque chose en fait que pour un gros événement, on se rend compte que les tâches sont totalement différentes et qu'on doit vraiment savoir se débrouiller. Sans avoir réellement d'expérience, on se retrouve à gérer un événement qui a une grosse ampleur, même pour nous en fait. Donc ça reste intéressant. Puis la logistique, c'est le tronc central d'une association parce que sans logistique, ça peut partir dans tous les sens. Donc il faut toujours avoir un groupe qui permet de recadrer et de faire en sorte que les missions se passent. correctement et que on puisse suivre un planning, etc. Moi, je suis arrivé là-dedans en ne connaissant rien du tout, en étant même, rien que même pour faire des plannings, connaissance d'Excel, mais zéro. Et en fait, ça m'a tellement plu que vraiment, au premier semestre, j'en ai tapé des nuits blanches à bosser parce que je voulais vraiment que ça soit clean, etc. Et en fait, ça m'a plu. Tout simplement dans le sens où on m'a apporté les connaissances en me disant Bon ben voilà, il faut faire comme ci, comme ça. Si tu as besoin d'aide, tu me demandes. Donc je n'ai jamais hésité et ça s'est toujours très bien passé.

  • Speaker #0

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    grosse appétence pour la logistique, alors que j'étais rentré dans l'assaut parce que la musique me plaisait. Et au final, je me suis retrouvé responsable logistique sur deux ans et je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #1

    Du côté de la com, ça va de poster sur les réseaux sociaux, faire des descriptions de postes, à contacter la presse, envoyer des communiqués de presse, discuter aussi avec par exemple les responsables de communication de l'endroit où on va faire un événement. C'est un petit peu de logistique dans le sens où ça va être par exemple, comment, quelle va être l'ambiance de la salle, quelle va être la décoration, les visuels, est-ce qu'on met des visuels, etc., les lumières, tout ça. Donc voilà, moi j'ai commencé, je faisais juste les descriptions et je continue toujours d'ailleurs de faire des descriptions sur Instagram. Donc c'est aussi connaître notre communauté, c'est aussi faire des graphiques, des choses comme ça, des visuels sur Instagram qui correspondent aussi à une certaine DA. La DA a d'ailleurs changé cette année. Moi j'ai connu la DA de l'année dernière donc un peu plus humanoïde et donc cette année c'est un peu plus minimaliste.

  • Speaker #2

    Les actions concrètes du pôle partenariat, ça commence par, au début, marcher dans toute la ville avec la plaquette de LDE. En gros, aller voir déjà en premier lieu les commerces qui nous correspondent et qui sont vraiment en raccord avec notre direction artistique. Et donc, en gros, essayer d'avoir des partenariats avec eux pour qu'ils nous financent et qu'en échange, eux, ils aient de la visibilité. Et du coup, c'est pour ça qu'au début, on prend principalement des commerces qui sont en raccord avec notre direction artistique, parce qu'on sait qu'on a les mêmes clients, ceux qui vont à nos soirées. vont acheter dans ces boutiques de vêtements-là, etc. Les fripes, par exemple, on va beaucoup là-bas au début. Et puis après, vu que la situation économique, elle est un peu compliquée, on se retrouve à aller un peu partout, à voir un peu partout. Mais aussi, niveau partenariat, on peut se retrouver avec des journaux, niveau communiqué de presse, etc. Là où on travaille avec le Polcom, c'est du partenariat avec plein d'entités différentes, principalement des commerces, au début de l'année, là où ils ont de l'argent, etc. Parce qu'après, il n'y en a plus. pour nous financer. Mais du coup, c'est ça. Des commerces en premier lieu, puis après, les communiqués de presse avec tout ça. Et à la fin de l'année, essayer de voir des partenariats aussi pour l'année prochaine, prévoir. Et aussi, on peut voir aussi avec, par exemple, des salles de concerts, des salles de fêtes, des bars aussi pour essayer de choper une résidence, des choses comme ça vers la fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est une bande de potes qui aiment la musique. qui aiment la musique et qui ont envie d'écouter de la musique, mais qui restent, sur nos événements, très sérieux. C'est-à-dire qu'on fait des événements sérieux, on est obligé d'être professionnels, on a beaucoup d'argent entre les mains, on a beaucoup de choses, beaucoup d'objectifs à remplir. Du coup, il y a un sérieux qui doit être entretenu, mais forcément, on est là aussi pour passer des bons moments, il ne faut pas oublier... l'aura en fait de l'association qui est vraiment de passer un bon moment autant pour nous que pour les personnes qui viennent à nos événements sauf que si nous mêmes on passe pas un bon moment c'est pas possible forcément pour les gens qui viennent nous voir de passer un bon moment du coup on est une association on est une bande de potes qui aiment la musique et ça se reflète en fait sur nos événements bien qu'on reste sérieux on est quand même on a la joie de vivre et on aime en tout cas pour les dj ici je pense on aime on aime mixer on aime vraiment on aime ça c'est dans notre C'est notre vie et c'est vraiment en nous. Quand on vit l'expérience LDE, il y a toujours des hauts et des bas, comme dans chaque association. Mais en tout cas, nous, le truc, c'est que nos hauts et nos bas, ils sont quand même avec un certain budget derrière. Donc, il vaut mieux avoir des hauts que des bas. Malheureusement, ça arrive. d'avoir des bas sur des événements parce que forcément, lorsqu'on fait de l'événementiel, on dépend énormément de notre public. Donc si notre public ne suit pas ce qui peut arriver sur certains événements, on a forcément un peu de mal à... Ce n'est pas un échec, mais forcément, c'est déplaisant. Des fois, il y a des annulations d'événements. Des fois, même sur un événement, on n'a pas assez de monde alors qu'on ne l'a pas annulé. Il y a des choses comme ça. Et puis même, on a d'autres problèmes en un temps. interne, savoir gérer une équipe, tout ça. Et des fois, c'est vu qu'on est une bande de potes avant tout aussi. C'est compliqué de gérer parfaitement une équipe et que tout le monde s'entende et de faire comprendre à tout le monde l'objectif. C'est un peu, il y a des choses très belles dans l'association, mais c'est pour ça aussi que ce n'est pas qu'une association ou un collectif. C'est aussi quand même quelque chose de professionnalisant parce qu'on a beaucoup de problèmes qui font qu'à la fin de l'année, on en ressort plus grand. Et c'est ça aussi qui fait le collectif. c'est que grâce à ces problèmes là on évolue sur chaque année durant neuf ans il y a toujours c'est impossible qu'une année se passe parfaitement bien si c'est le cas c'est qu'il s'est passé absolument rien durant cette année et donc les problèmes forgent et c'est grâce à ça qu'on en est là aujourd'hui et qu'on arrive à être une association et un collectif connu sur Caen et ses alentours c'est grâce à nos erreurs et nos échecs Un budget annuel va varier. En fait, chaque année, c'est un peu différent. C'est selon nos événements. Par exemple, le WIP l'année dernière, il a coûté un peu plus de 30 000 euros pour un seul événement. Mais maintenant, les événements qu'on va faire cette année, il y a moins d'argent mis dedans parce qu'en fait, l'année dernière, c'était sur une salle où c'est vide. C'est-à-dire que c'est une salle qu'on nous prête, mais il n'y a pas de système son, il n'y a rien de tout ça. lorsqu'on fait dans des salles de concert, comme le Cargo par exemple, on n'a pas vraiment de... le système son, tout ça, il y a beaucoup moins de frais à engendrer, donc ça nous coûte quand même moins cher, bien que ça nous reste quand même un certain prix, forcément un certain coût, c'est quand même moins grand que... que 35 000 euros. Mais sur l'année, on va être aux alentours de 30 000, 40 000 euros en total sur nos événements. Depuis toujours, souvent dans l'association, ce qu'on fait, c'est qu'on prend des DJs. Parce qu'on veut toujours que le prochain président soit un DJ forcément pour rester dans la direction artistique. Donc au cours de l'année ça se dit pas, mais il y a toujours un ressenti quand même sur qui reprendra la présidence l'année prochaine parce que c'est celui qui reflète le plus l'association. Donc l'année dernière, c'était du coup Nicolas qui était président. Durant l'année, je l'ai un peu suivi dans les événements où je faisais les premières parties, etc. Et cette année, c'est au tour de Grégoire de faire les premières parties. Forcément, c'est les premières parties, etc. des événements, de suivre un peu ce que je fais, tout ça, pour qu'au final, chaque année, c'est pour ça aussi qu'on est une association qui perdure dans le temps. C'est qu'en fait, il y a quand même une formation. qui n'est pas dite mais qui est quand même assez là. C'est-à-dire pour ne pas que le prochain président de l'année prochaine, surtout que chaque année il y a une masse de travail qui est exponentielle, soit perdu dans ses tâches. Et surtout ne pas perdre de temps parce que le truc du fait qu'on appartient aussi à l'EM, c'est qu'on commence les événements en septembre et finissent en mars. Et c'est relativement court. C'est-à-dire qu'en septembre, on doit arriver avec une nouvelle équipe, former une nouvelle équipe, être... être prêt à faire des événements pour un public qui ne se doute pas que chaque année, ça change, etc. et qui n'ont rien à faire d'ailleurs. Mais pour nous, c'est toujours le petit challenge du début d'année. C'est de motiver et de savoir être vraiment très rapidement efficace. Et donc, c'est pour ça que la passation doit bien se passer chaque année, proprement durant les vacances. Et forcément, si jamais on a des questions ou quoi que ce soit, je suis premier comme ça. Un ancien président ne va pas... rechigner et aider le nouveau président.

  • Speaker #3

    Quand on fait partie d'une association qui a autant d'envergure et qui touche pas que les élèves d'une école, quand on sait qu'en fait on peut atteindre tout le public. cannais sur la scène électro. On sait tout de suite qu'il va y avoir beaucoup plus d'investissements qu'une autre asso qui s'occupe simplement des étudiants de Caen. Je dénigre en aucun cas les associations de l'EM, mais en fait, on sait que nous, par exemple, pour l'année dernière, on a fait 1000 personnes oui, c'était extraordinaire. Et je sais qu'on a touché grâce Ausha oreilles parce que les gens nous connaissent. On commence à nous connaître sur Caen. Il y a des gens qui ont fait la route exprès pour venir de Rennes, de Paris, du Havre, etc. Donc, on sait que là, l'investissement, il est de plus en plus... Il faut savoir faire le juste milieu, l'entre-deux, de savoir bosser pour son assaut à fond, mais aussi ses cours. Ça a été beaucoup de professionnalisme, parce que même, mine de rien, il faut savoir aussi s'expliquer, se présenter, montrer qui est-ce qu'on représente. Donc c'est quand même un minimum de droiture, de professionnalisme. Et ensuite après, pour les différents contacts, parce qu'on a réussi à avoir l'association Safer. Là, ce n'est pas simplement s'il vous plaît, venez sur notre événement Ce sont des rendez-vous avec les représentants, on a des devis à signer, on a de l'argent qui est mis en jeu. En fait, on ne s'en rend pas compte tout de suite, mais ensuite, dès qu'on a les factures, dès qu'on a les premiers rendez-vous, pour qu'on puisse pitcher l'événement, pour voir comment ça se passe, acheminer même rien que le matériel, on se rend compte que c'est assez professionnalisant d'être dans n'importe quelle association, parce qu'on se rend compte qu'on fait des tâches qu'en étant simplement en cours comme de simples étudiants, on n'aurait pas. eu la chance de le faire. Donc ça reste professionnalisant quand même.

  • Speaker #0

    Notre but, c'est quand même d'organiser des événements assez... ouverts, familiaux, dans le sens où chacun peut venir profiter, que ce soit de l'électro ou de la techno. Nous, de base, on est quand même une association vraiment basée sur l'électro et c'est pour ça qu'on garde quand même cette direction artistique. On fait quelques événements techno, souvent nos gros événements comme le We Play dernier, mais on a toujours cette envie quand même de bonne ambiance, d'ouverture d'esprit. Et c'est pour ça aussi qu'on ne reste pas que dans le même nom d'indice, c'est qu'avec... des valeurs de ce type là on a envie forcément de toucher plus de personnes.

  • Speaker #2

    LDE par exemple c'est quelque chose que j'ai connu avant les événements en fait c'était un label et moi j'ai connu ça parce que je suis producteur depuis assez longtemps maintenant sur Caen et aussi j'ai baigné dans la scène électro et celle de Caen aussi depuis quelques années, depuis que j'ai l'âge de sortir parce que forcément c'est le genre de soirée où on vient pas avant d'avoir 18 ans parce qu'il n'y a pas le droit mais du coup ouais c'est quelque chose de très familial, on est en famille en général sur un event électro et même si on connaît pas les gens, il n'y a pas forcément de dress code et tout. C'est des soirées vraiment open. Open et aussi une autre valeur c'est centré sur la musique. Même si bon il y a les problèmes qu'on connaît dans la scène etc. On doit gérer les gens qui abusent des drogues, les gens qui boivent même s'il y a ça dans toutes les autres soirées. Je dirais que les gens viennent essentiellement pour la musique. Il y a beaucoup de problèmes qu'il n'y a pas ailleurs mais parce que justement... Les gens viennent pour la musique comme s'ils allaient avoir un concert de jazz, un concert de rock, etc. Un peu moins calme, du coup. On va sur l'électro, des fois ça va sur la techno, c'est très tard. Mais c'est ça. La musique avant tout, quelque chose de créatif et quelque chose d'open, ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Le moment le plus beau c'était, et c'était aussi le pire moment d'ailleurs, c'était la fin. à la fin de l'événement du WIP on se retrouve et on se dit tout le monde est parti, on a réussi à tout faire les problèmes sont réglés la soirée, on a passé une super soirée autant nous que notre public et on se retrouve à 8h du matin à laver le sol donc grosse redescente mais grand plaisir de réussite et de voir que toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet ont compris que c'est pas grave possible de faire de grandes choses et de pouvoir réussir à faire des grands événements. On était tous heureux, fatigués, mais en fait la fatigue n'était même pas vraiment présente parce qu'on était juste contents d'avoir réussi.

  • Speaker #1

    Je retiens deux choses, c'était le avant que tout le monde arrive. Dès qu'on a dû voir un peu le son et que du coup, Balthazar, par exemple, l'a mixé, etc. Et que la salle était vide, qu'il y avait juste le son autour. C'était vraiment fou avec du coup les lumières qui commencent à se mettre, etc. Et aussi, ce que j'ai retenu, c'est que durant cette soirée, on devait s'occuper des vestiaires avec ces fameux cintres. Et c'était surtout le rush de la fin de soirée. Ça finissait à 6h, je crois. Il devait être 5h du mat, tout le monde commençait à repartir dans un état plus ou moins compréhensible, on va dire. Donc, ils nous donnaient leurs papiers. Nous, on était là, il y avait plein de rangées de portants, etc. On cherchait, on cherchait le chiffre, on ne le trouvait pas. Ils m'ont ramené un vêtement, on me disait, c'est à toi ? Non, on revenait en arrière. Enfin bon, c'est une logistique, mais c'était très drôle.

  • Speaker #3

    De 2h à 6h du matin, j'étais dehors. Je faisais les dernières entrées et les premiers départs. Donc, 4h dans le froid. Et je n'ai pas pu voir les deux gros artistes, la Kessie Tigerhead. Mais en fait, c'est un de mes plus gros. Plus beau souvenir dans le sens où je savais qu'on avait fait 1000 personnes et j'étais dans le froid, tout seul, avec ma tablette, mais en fait, j'en avais rien à faire. Parce que je savais que j'avais pas bossé pour voir la musique, en fait. J'ai bossé pour que des gens puissent la voir à ma place, parce que du coup, c'était mon poste de responsable logistique. En tout cas, c'est le point de vue que moi j'ai de mon poste, c'est que j'étais tellement content de me dire qu'il y a 1000 personnes à l'intérieur qui s'amusent parce qu'on a fait le taf qu'il fallait, on a réussi à tout mettre en œuvre. C'est un de mes plus beaux souvenirs.

  • Speaker #2

    Je pense meilleur souvenir, là en tout début d'année, au même moment où Polar faisait son premier set, moi c'était mon premier set, et ça avait une grosse symbolique pour moi, dans le sens, c'est la première fois que je mixais pour mon public électro. Avant j'avais déjà pu mixer dans des soirées étudiantes, des trucs comme ça, mais juste parce qu'il fallait des pannes, et je sais mixer quoi. Mais là, mixer la musique que j'aime, avec en plus, il y avait tous mes potes de camp qui étaient venus.

  • Speaker #0

    Au niveau de l'actualité, on a deux dates qui vont être la prochaine à Paris, qui est un peu un hors-série, on va dire, en quelque sorte, qui est en gros une opportunité pour nous, en tant que DJ, de se faire connaître. Donc on mixe la Panic Room dans le 11ème à Paris, le 8 février. C'est un peu un hors-série, surtout pour nous DJ, grand plaisir de mixer à Paris. Mais le prochain événement, le grand prochain événement des Dimanche Electronique, ça va être au... dans une grande salle iconique de Caen, le Cargo. Donc ça va être le 24 mars et ça va se passer un dimanche. Donc pour revenir à la base, les dimanches électroniques, le but était de faire notre plus grand événement sur l'année, de le faire au Cargo, une salle iconique dont on rêve de mixer là-bas, et de le faire un dimanche, du coup, pour rester vraiment dans la direction artistique le plus possible. J'ai l'espoir en tout cas de voir encore perdurer cette association, ce collectif. Chaque année, j'ai cette impression de nouveau collectif alors que les gens changent. Et j'ai vraiment hâte en tout cas pour ma part de pouvoir sortir de l'EM et de me dire tiens, je vais aller me faire un petit événement électro et je vais aller voir les Dimanches Electroniques là où ils sont et voir comment ça a un peu évolué. et j'espère que l'association perdura dans le temps et évoluera comme elle évolue actuellement c'est-à-dire chaque année de mieux en mieux drastiquement, même s'il y a des années de bas ou de haut j'ai quand même envie de voir cette association perdurer dans le temps, sachant que l'année prochaine c'est les 10 ans, j'ai hâte de voir cet anniversaire qui compte peut-être même plus que mes propres anniversaires parce que ça me tient vraiment à cœur cette association qui pour moi a été dans mon cœur depuis bien longtemps, moi je viens de Nantes je connaissais cette association alors que je suis à Nantes je suis venu à l'OM vraiment Cette raison-là, c'était de faire partie de ce collectif. Aujourd'hui, j'en suis président et c'est pour ça que je suis très fier d'être ici. Je suis très fier de mon groupe actuel, de mon équipe actuelle qui fait un très bon travail. Et j'espère qu'ils continueront de faire un très bon travail pour finir cette année en beauté. Mais j'ai surtout l'espoir de voir un bon anniversaire de 10 ans, de 15 ans, de 20 ans sur les prochaines années et de voir comment ce collectif, cette bande d'amis évolue chaque année.

Description

Plongez dans l'univers vibrant des Dimanches Électroniques, un collectif passionné qui organise des événements électro incontournables à Caen. Entre soirées intimistes, grands rassemblements et défis logistiques, découvrez une équipe soudée où musique, partage et professionnalisme s'entremêlent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Balthazar Robert, président des Dimanches Electroniques. Je mixe sous le pseudonyme de Atara et c'est un plaisir d'être ici. Nous faisons et organisons des événements sur Caen et ses alentours pour promouvoir la musique électronique. On ramène des artistes et nous-mêmes nous mixons sur des événements à plusieurs envergures. On fait tout autant des petites soirées dans des bars. Comme des gros événements comme on a pu le faire avec le WIP, dont on parlera plus tard l'année dernière, avec une envergure de 1000 personnes dans des grandes salles type warehouse, où nous organisons de A à Z cet événement-là. L'histoire de L2 qui a été créée il y a bientôt dix ans, c'est des personnes de l'OM Normandie qui voulaient mixer, qui n'avaient pas forcément d'association qui leur plaisait, et qui ont créé l'association juste pour se faire plaisir, mixer, et en gros pour faire des soirées dans l'OM Normandie et en dehors, juste pour pouvoir avoir un label, créer de la musique, et se faire plaisir en globalité. Ensuite, au fur et à mesure des années, ça s'est un peu plus professionnalisé. Ça a pris un tournant un peu plus professionnel avec des soirées plus stables, en visant un nouveau public, qui était du coup Caen en général. On a besoin d'une équipe assez soudée, forcément. Donc avec un pôle logistique, il y a aussi le pôle com et le pôle partenariat.

  • Speaker #1

    Bonjour, je suis Nina Tanguy, responsable communication des Dimanches Électroniques depuis septembre.

  • Speaker #2

    Greg Perret, je suis DJ et producteur. Et le pôle partenariat, tout simplement parce qu'il n'y avait pas grand monde qui voulait y aller. Et ce n'est pas le pôle qui intéresse le plus, c'est moi, je me suis dit pourquoi pas.

  • Speaker #3

    Bonjour, je suis Polar, responsable logistique pour les Dimanches Électroniques depuis maintenant deux ans. Et je mixe depuis septembre sous le pseudonyme de Polaroid.

  • Speaker #0

    L'événement de Juip a été un tournant, le premier événement, parce qu'on en a fait plusieurs. Mais en fait, sur ces neuf années, on a été très réguliers sur les événements, forcément. On se vit de connaître par le bouche à oreille sur des petits événements, etc. Et puis, dès qu'on commence à être un peu connu, du coup, on a un public qui est plus présent sur nos événements. Donc, on peut se permettre de faire de plus grands événements. Donc on a fait le Dôme il y a des années de cela et ça a été un peu un moment aussi où on a eu l'idée de faire des plus grands événements. Et le WIP effectivement fait du coup en 2022. C'était vraiment le tournant un peu de l'association où on a pu comprendre qu'on avait les capacités pour pouvoir faire des grands événements. Pour présenter un peu le WIP, c'était une salle qui était un peu aux alentours de camp depuis des années. Du coup, depuis que ça a été un peu fait, les anciens de LDE avaient l'idée. Dans l'année 2022, les personnes qui étaient à LDE ce moment-là ont fait cet événement, différemment que celui de l'année dernière, car c'était un événement avec une capacité de 500 personnes, avec une direction artistique électro. Alors que l'année dernière on était sur plus de personnes avec 1000 personnes et une direction artistique techno. Donc on avait comme vu auparavant Nomis, Olympe 4000 et des grands grands artistes comme La Kessie et Tigerhead. Ça a été le grand tournant effectivement, ça a été l'année dernière surtout avec l'événement techno qui a ramené beaucoup de monde, qui a fait beaucoup parler en dehors de camp également et ça a été grâce à l'événement fait auparavant en 2022. suite au Covid où ça a pu reprendre avec plus d'aisance.

  • Speaker #3

    La logistique, ça va commencer par d'abord établir un planning annuel de ce qu'on va essayer de faire pendant l'année avec les différentes tâches qui sont apportées pour la communication, le partenariat, le responsable logistique et les membres de l'association en tout genre. Ensuite, après, on différencie un peu nos tâches en fonction, comme chaque année, au début d'année, on a la commande des pulls, qu'on a là aujourd'hui d'ailleurs. Ensuite, après, c'est les répartitions des tâches sur les événements. On essaie de différencier les tâches pour faire en sorte que tout le monde puisse toucher un petit peu à tout. Sur un événement bateau, par exemple, dans un événement bar, on a évidemment le fait de compter les entrées, parce que ça permet aussi de nous dire combien, est-ce qu'on a eu un pic de personnes qu'on attendait, est-ce qu'on a fait plus que ce qu'on pensait, etc. On a aussi la sécurité des DJ sets, parce que du coup, ramener du matériel de platine, enfin des platines, louer du matos pour du son, etc., ça reste quand même un coût. Donc on essaye de préserver la sécurité le plus possible. Là on était sur vraiment une plus grosse envergure puisque du coup on n'avait pas du tout de cintres ni de portants. Donc ça, ça a été une mission de la logistique qui a été un véritable enfer. C'était aller voir tous les magasins qui étaient en déstockage et leur demander excusez-moi, est-ce que vous auriez des cintres ? Donc on s'est retrouvé avec l'appartement du président de l'année dernière qui était rempli de cintres alors qu'il vivait dans un 30 mètres carrés, le pauvre. Parce que là du coup c'était rempli de sacs poubelles de cintres, de cartons et tout. Et puis même moi mon appartement, j'avais un appartement à Hérouville. C'était rempli de portants, on ne pouvait même pas dormir dans ma chambre, donc c'était un enfer. Mais c'est aussi ça qui plaît aussi à l'EU, on est des étudiants, on n'a pas forcément l'argent de pouvoir louer un endroit pour stocker, donc on essaie de se débrouiller par nos propres moyens. Moi ça ne me dérangeait pas tant que ça, je trouvais ça même plus le fait d'avoir la cohésion d'équipe, de dire bon ben voilà, on prend une bagnole et puis on va aller déposer tous les cintres dans mon appart parce qu'on n'a pas le choix parce que sinon personne ne les prendra. Puis après, pour le Oui par exemple, on a essayé de diviser les tâches en fonction des différents sets des quatre gros artistes qu'on a eus l'année dernière. On a aussi fait appel à différentes associations qui sont venues aussi pour nous aider. On a l'association Safer, qui est une association qui permet de faire de la prévention sur les milieux festifs. Donc moi, j'étais responsable Safer sur l'événement. C'est vraiment quelque chose en fait que pour un gros événement, on se rend compte que les tâches sont totalement différentes et qu'on doit vraiment savoir se débrouiller. Sans avoir réellement d'expérience, on se retrouve à gérer un événement qui a une grosse ampleur, même pour nous en fait. Donc ça reste intéressant. Puis la logistique, c'est le tronc central d'une association parce que sans logistique, ça peut partir dans tous les sens. Donc il faut toujours avoir un groupe qui permet de recadrer et de faire en sorte que les missions se passent. correctement et que on puisse suivre un planning, etc. Moi, je suis arrivé là-dedans en ne connaissant rien du tout, en étant même, rien que même pour faire des plannings, connaissance d'Excel, mais zéro. Et en fait, ça m'a tellement plu que vraiment, au premier semestre, j'en ai tapé des nuits blanches à bosser parce que je voulais vraiment que ça soit clean, etc. Et en fait, ça m'a plu. Tout simplement dans le sens où on m'a apporté les connaissances en me disant Bon ben voilà, il faut faire comme ci, comme ça. Si tu as besoin d'aide, tu me demandes. Donc je n'ai jamais hésité et ça s'est toujours très bien passé.

  • Speaker #0

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    grosse appétence pour la logistique, alors que j'étais rentré dans l'assaut parce que la musique me plaisait. Et au final, je me suis retrouvé responsable logistique sur deux ans et je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #1

    Du côté de la com, ça va de poster sur les réseaux sociaux, faire des descriptions de postes, à contacter la presse, envoyer des communiqués de presse, discuter aussi avec par exemple les responsables de communication de l'endroit où on va faire un événement. C'est un petit peu de logistique dans le sens où ça va être par exemple, comment, quelle va être l'ambiance de la salle, quelle va être la décoration, les visuels, est-ce qu'on met des visuels, etc., les lumières, tout ça. Donc voilà, moi j'ai commencé, je faisais juste les descriptions et je continue toujours d'ailleurs de faire des descriptions sur Instagram. Donc c'est aussi connaître notre communauté, c'est aussi faire des graphiques, des choses comme ça, des visuels sur Instagram qui correspondent aussi à une certaine DA. La DA a d'ailleurs changé cette année. Moi j'ai connu la DA de l'année dernière donc un peu plus humanoïde et donc cette année c'est un peu plus minimaliste.

  • Speaker #2

    Les actions concrètes du pôle partenariat, ça commence par, au début, marcher dans toute la ville avec la plaquette de LDE. En gros, aller voir déjà en premier lieu les commerces qui nous correspondent et qui sont vraiment en raccord avec notre direction artistique. Et donc, en gros, essayer d'avoir des partenariats avec eux pour qu'ils nous financent et qu'en échange, eux, ils aient de la visibilité. Et du coup, c'est pour ça qu'au début, on prend principalement des commerces qui sont en raccord avec notre direction artistique, parce qu'on sait qu'on a les mêmes clients, ceux qui vont à nos soirées. vont acheter dans ces boutiques de vêtements-là, etc. Les fripes, par exemple, on va beaucoup là-bas au début. Et puis après, vu que la situation économique, elle est un peu compliquée, on se retrouve à aller un peu partout, à voir un peu partout. Mais aussi, niveau partenariat, on peut se retrouver avec des journaux, niveau communiqué de presse, etc. Là où on travaille avec le Polcom, c'est du partenariat avec plein d'entités différentes, principalement des commerces, au début de l'année, là où ils ont de l'argent, etc. Parce qu'après, il n'y en a plus. pour nous financer. Mais du coup, c'est ça. Des commerces en premier lieu, puis après, les communiqués de presse avec tout ça. Et à la fin de l'année, essayer de voir des partenariats aussi pour l'année prochaine, prévoir. Et aussi, on peut voir aussi avec, par exemple, des salles de concerts, des salles de fêtes, des bars aussi pour essayer de choper une résidence, des choses comme ça vers la fin d'année.

  • Speaker #0

    C'est une bande de potes qui aiment la musique. qui aiment la musique et qui ont envie d'écouter de la musique, mais qui restent, sur nos événements, très sérieux. C'est-à-dire qu'on fait des événements sérieux, on est obligé d'être professionnels, on a beaucoup d'argent entre les mains, on a beaucoup de choses, beaucoup d'objectifs à remplir. Du coup, il y a un sérieux qui doit être entretenu, mais forcément, on est là aussi pour passer des bons moments, il ne faut pas oublier... l'aura en fait de l'association qui est vraiment de passer un bon moment autant pour nous que pour les personnes qui viennent à nos événements sauf que si nous mêmes on passe pas un bon moment c'est pas possible forcément pour les gens qui viennent nous voir de passer un bon moment du coup on est une association on est une bande de potes qui aiment la musique et ça se reflète en fait sur nos événements bien qu'on reste sérieux on est quand même on a la joie de vivre et on aime en tout cas pour les dj ici je pense on aime on aime mixer on aime vraiment on aime ça c'est dans notre C'est notre vie et c'est vraiment en nous. Quand on vit l'expérience LDE, il y a toujours des hauts et des bas, comme dans chaque association. Mais en tout cas, nous, le truc, c'est que nos hauts et nos bas, ils sont quand même avec un certain budget derrière. Donc, il vaut mieux avoir des hauts que des bas. Malheureusement, ça arrive. d'avoir des bas sur des événements parce que forcément, lorsqu'on fait de l'événementiel, on dépend énormément de notre public. Donc si notre public ne suit pas ce qui peut arriver sur certains événements, on a forcément un peu de mal à... Ce n'est pas un échec, mais forcément, c'est déplaisant. Des fois, il y a des annulations d'événements. Des fois, même sur un événement, on n'a pas assez de monde alors qu'on ne l'a pas annulé. Il y a des choses comme ça. Et puis même, on a d'autres problèmes en un temps. interne, savoir gérer une équipe, tout ça. Et des fois, c'est vu qu'on est une bande de potes avant tout aussi. C'est compliqué de gérer parfaitement une équipe et que tout le monde s'entende et de faire comprendre à tout le monde l'objectif. C'est un peu, il y a des choses très belles dans l'association, mais c'est pour ça aussi que ce n'est pas qu'une association ou un collectif. C'est aussi quand même quelque chose de professionnalisant parce qu'on a beaucoup de problèmes qui font qu'à la fin de l'année, on en ressort plus grand. Et c'est ça aussi qui fait le collectif. c'est que grâce à ces problèmes là on évolue sur chaque année durant neuf ans il y a toujours c'est impossible qu'une année se passe parfaitement bien si c'est le cas c'est qu'il s'est passé absolument rien durant cette année et donc les problèmes forgent et c'est grâce à ça qu'on en est là aujourd'hui et qu'on arrive à être une association et un collectif connu sur Caen et ses alentours c'est grâce à nos erreurs et nos échecs Un budget annuel va varier. En fait, chaque année, c'est un peu différent. C'est selon nos événements. Par exemple, le WIP l'année dernière, il a coûté un peu plus de 30 000 euros pour un seul événement. Mais maintenant, les événements qu'on va faire cette année, il y a moins d'argent mis dedans parce qu'en fait, l'année dernière, c'était sur une salle où c'est vide. C'est-à-dire que c'est une salle qu'on nous prête, mais il n'y a pas de système son, il n'y a rien de tout ça. lorsqu'on fait dans des salles de concert, comme le Cargo par exemple, on n'a pas vraiment de... le système son, tout ça, il y a beaucoup moins de frais à engendrer, donc ça nous coûte quand même moins cher, bien que ça nous reste quand même un certain prix, forcément un certain coût, c'est quand même moins grand que... que 35 000 euros. Mais sur l'année, on va être aux alentours de 30 000, 40 000 euros en total sur nos événements. Depuis toujours, souvent dans l'association, ce qu'on fait, c'est qu'on prend des DJs. Parce qu'on veut toujours que le prochain président soit un DJ forcément pour rester dans la direction artistique. Donc au cours de l'année ça se dit pas, mais il y a toujours un ressenti quand même sur qui reprendra la présidence l'année prochaine parce que c'est celui qui reflète le plus l'association. Donc l'année dernière, c'était du coup Nicolas qui était président. Durant l'année, je l'ai un peu suivi dans les événements où je faisais les premières parties, etc. Et cette année, c'est au tour de Grégoire de faire les premières parties. Forcément, c'est les premières parties, etc. des événements, de suivre un peu ce que je fais, tout ça, pour qu'au final, chaque année, c'est pour ça aussi qu'on est une association qui perdure dans le temps. C'est qu'en fait, il y a quand même une formation. qui n'est pas dite mais qui est quand même assez là. C'est-à-dire pour ne pas que le prochain président de l'année prochaine, surtout que chaque année il y a une masse de travail qui est exponentielle, soit perdu dans ses tâches. Et surtout ne pas perdre de temps parce que le truc du fait qu'on appartient aussi à l'EM, c'est qu'on commence les événements en septembre et finissent en mars. Et c'est relativement court. C'est-à-dire qu'en septembre, on doit arriver avec une nouvelle équipe, former une nouvelle équipe, être... être prêt à faire des événements pour un public qui ne se doute pas que chaque année, ça change, etc. et qui n'ont rien à faire d'ailleurs. Mais pour nous, c'est toujours le petit challenge du début d'année. C'est de motiver et de savoir être vraiment très rapidement efficace. Et donc, c'est pour ça que la passation doit bien se passer chaque année, proprement durant les vacances. Et forcément, si jamais on a des questions ou quoi que ce soit, je suis premier comme ça. Un ancien président ne va pas... rechigner et aider le nouveau président.

  • Speaker #3

    Quand on fait partie d'une association qui a autant d'envergure et qui touche pas que les élèves d'une école, quand on sait qu'en fait on peut atteindre tout le public. cannais sur la scène électro. On sait tout de suite qu'il va y avoir beaucoup plus d'investissements qu'une autre asso qui s'occupe simplement des étudiants de Caen. Je dénigre en aucun cas les associations de l'EM, mais en fait, on sait que nous, par exemple, pour l'année dernière, on a fait 1000 personnes oui, c'était extraordinaire. Et je sais qu'on a touché grâce Ausha oreilles parce que les gens nous connaissent. On commence à nous connaître sur Caen. Il y a des gens qui ont fait la route exprès pour venir de Rennes, de Paris, du Havre, etc. Donc, on sait que là, l'investissement, il est de plus en plus... Il faut savoir faire le juste milieu, l'entre-deux, de savoir bosser pour son assaut à fond, mais aussi ses cours. Ça a été beaucoup de professionnalisme, parce que même, mine de rien, il faut savoir aussi s'expliquer, se présenter, montrer qui est-ce qu'on représente. Donc c'est quand même un minimum de droiture, de professionnalisme. Et ensuite après, pour les différents contacts, parce qu'on a réussi à avoir l'association Safer. Là, ce n'est pas simplement s'il vous plaît, venez sur notre événement Ce sont des rendez-vous avec les représentants, on a des devis à signer, on a de l'argent qui est mis en jeu. En fait, on ne s'en rend pas compte tout de suite, mais ensuite, dès qu'on a les factures, dès qu'on a les premiers rendez-vous, pour qu'on puisse pitcher l'événement, pour voir comment ça se passe, acheminer même rien que le matériel, on se rend compte que c'est assez professionnalisant d'être dans n'importe quelle association, parce qu'on se rend compte qu'on fait des tâches qu'en étant simplement en cours comme de simples étudiants, on n'aurait pas. eu la chance de le faire. Donc ça reste professionnalisant quand même.

  • Speaker #0

    Notre but, c'est quand même d'organiser des événements assez... ouverts, familiaux, dans le sens où chacun peut venir profiter, que ce soit de l'électro ou de la techno. Nous, de base, on est quand même une association vraiment basée sur l'électro et c'est pour ça qu'on garde quand même cette direction artistique. On fait quelques événements techno, souvent nos gros événements comme le We Play dernier, mais on a toujours cette envie quand même de bonne ambiance, d'ouverture d'esprit. Et c'est pour ça aussi qu'on ne reste pas que dans le même nom d'indice, c'est qu'avec... des valeurs de ce type là on a envie forcément de toucher plus de personnes.

  • Speaker #2

    LDE par exemple c'est quelque chose que j'ai connu avant les événements en fait c'était un label et moi j'ai connu ça parce que je suis producteur depuis assez longtemps maintenant sur Caen et aussi j'ai baigné dans la scène électro et celle de Caen aussi depuis quelques années, depuis que j'ai l'âge de sortir parce que forcément c'est le genre de soirée où on vient pas avant d'avoir 18 ans parce qu'il n'y a pas le droit mais du coup ouais c'est quelque chose de très familial, on est en famille en général sur un event électro et même si on connaît pas les gens, il n'y a pas forcément de dress code et tout. C'est des soirées vraiment open. Open et aussi une autre valeur c'est centré sur la musique. Même si bon il y a les problèmes qu'on connaît dans la scène etc. On doit gérer les gens qui abusent des drogues, les gens qui boivent même s'il y a ça dans toutes les autres soirées. Je dirais que les gens viennent essentiellement pour la musique. Il y a beaucoup de problèmes qu'il n'y a pas ailleurs mais parce que justement... Les gens viennent pour la musique comme s'ils allaient avoir un concert de jazz, un concert de rock, etc. Un peu moins calme, du coup. On va sur l'électro, des fois ça va sur la techno, c'est très tard. Mais c'est ça. La musique avant tout, quelque chose de créatif et quelque chose d'open, ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Le moment le plus beau c'était, et c'était aussi le pire moment d'ailleurs, c'était la fin. à la fin de l'événement du WIP on se retrouve et on se dit tout le monde est parti, on a réussi à tout faire les problèmes sont réglés la soirée, on a passé une super soirée autant nous que notre public et on se retrouve à 8h du matin à laver le sol donc grosse redescente mais grand plaisir de réussite et de voir que toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet ont compris que c'est pas grave possible de faire de grandes choses et de pouvoir réussir à faire des grands événements. On était tous heureux, fatigués, mais en fait la fatigue n'était même pas vraiment présente parce qu'on était juste contents d'avoir réussi.

  • Speaker #1

    Je retiens deux choses, c'était le avant que tout le monde arrive. Dès qu'on a dû voir un peu le son et que du coup, Balthazar, par exemple, l'a mixé, etc. Et que la salle était vide, qu'il y avait juste le son autour. C'était vraiment fou avec du coup les lumières qui commencent à se mettre, etc. Et aussi, ce que j'ai retenu, c'est que durant cette soirée, on devait s'occuper des vestiaires avec ces fameux cintres. Et c'était surtout le rush de la fin de soirée. Ça finissait à 6h, je crois. Il devait être 5h du mat, tout le monde commençait à repartir dans un état plus ou moins compréhensible, on va dire. Donc, ils nous donnaient leurs papiers. Nous, on était là, il y avait plein de rangées de portants, etc. On cherchait, on cherchait le chiffre, on ne le trouvait pas. Ils m'ont ramené un vêtement, on me disait, c'est à toi ? Non, on revenait en arrière. Enfin bon, c'est une logistique, mais c'était très drôle.

  • Speaker #3

    De 2h à 6h du matin, j'étais dehors. Je faisais les dernières entrées et les premiers départs. Donc, 4h dans le froid. Et je n'ai pas pu voir les deux gros artistes, la Kessie Tigerhead. Mais en fait, c'est un de mes plus gros. Plus beau souvenir dans le sens où je savais qu'on avait fait 1000 personnes et j'étais dans le froid, tout seul, avec ma tablette, mais en fait, j'en avais rien à faire. Parce que je savais que j'avais pas bossé pour voir la musique, en fait. J'ai bossé pour que des gens puissent la voir à ma place, parce que du coup, c'était mon poste de responsable logistique. En tout cas, c'est le point de vue que moi j'ai de mon poste, c'est que j'étais tellement content de me dire qu'il y a 1000 personnes à l'intérieur qui s'amusent parce qu'on a fait le taf qu'il fallait, on a réussi à tout mettre en œuvre. C'est un de mes plus beaux souvenirs.

  • Speaker #2

    Je pense meilleur souvenir, là en tout début d'année, au même moment où Polar faisait son premier set, moi c'était mon premier set, et ça avait une grosse symbolique pour moi, dans le sens, c'est la première fois que je mixais pour mon public électro. Avant j'avais déjà pu mixer dans des soirées étudiantes, des trucs comme ça, mais juste parce qu'il fallait des pannes, et je sais mixer quoi. Mais là, mixer la musique que j'aime, avec en plus, il y avait tous mes potes de camp qui étaient venus.

  • Speaker #0

    Au niveau de l'actualité, on a deux dates qui vont être la prochaine à Paris, qui est un peu un hors-série, on va dire, en quelque sorte, qui est en gros une opportunité pour nous, en tant que DJ, de se faire connaître. Donc on mixe la Panic Room dans le 11ème à Paris, le 8 février. C'est un peu un hors-série, surtout pour nous DJ, grand plaisir de mixer à Paris. Mais le prochain événement, le grand prochain événement des Dimanche Electronique, ça va être au... dans une grande salle iconique de Caen, le Cargo. Donc ça va être le 24 mars et ça va se passer un dimanche. Donc pour revenir à la base, les dimanches électroniques, le but était de faire notre plus grand événement sur l'année, de le faire au Cargo, une salle iconique dont on rêve de mixer là-bas, et de le faire un dimanche, du coup, pour rester vraiment dans la direction artistique le plus possible. J'ai l'espoir en tout cas de voir encore perdurer cette association, ce collectif. Chaque année, j'ai cette impression de nouveau collectif alors que les gens changent. Et j'ai vraiment hâte en tout cas pour ma part de pouvoir sortir de l'EM et de me dire tiens, je vais aller me faire un petit événement électro et je vais aller voir les Dimanches Electroniques là où ils sont et voir comment ça a un peu évolué. et j'espère que l'association perdura dans le temps et évoluera comme elle évolue actuellement c'est-à-dire chaque année de mieux en mieux drastiquement, même s'il y a des années de bas ou de haut j'ai quand même envie de voir cette association perdurer dans le temps, sachant que l'année prochaine c'est les 10 ans, j'ai hâte de voir cet anniversaire qui compte peut-être même plus que mes propres anniversaires parce que ça me tient vraiment à cœur cette association qui pour moi a été dans mon cœur depuis bien longtemps, moi je viens de Nantes je connaissais cette association alors que je suis à Nantes je suis venu à l'OM vraiment Cette raison-là, c'était de faire partie de ce collectif. Aujourd'hui, j'en suis président et c'est pour ça que je suis très fier d'être ici. Je suis très fier de mon groupe actuel, de mon équipe actuelle qui fait un très bon travail. Et j'espère qu'ils continueront de faire un très bon travail pour finir cette année en beauté. Mais j'ai surtout l'espoir de voir un bon anniversaire de 10 ans, de 15 ans, de 20 ans sur les prochaines années et de voir comment ce collectif, cette bande d'amis évolue chaque année.

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