undefined cover
undefined cover
4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable cover
4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable cover
Kick My Asso

4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable

4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable

24min |04/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable cover
4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable cover
Kick My Asso

4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable

4L Trophy - L'odeur de l'essence et le goût du sable

24min |04/03/2025
Play

Description

Plongez dans l'aventure du 4L Trophy avec Ophélie et Ewen. De la préparation intense pendant deux ans à la traversée du désert marocain, découvrez les défis, les rencontres et les moments inoubliables de ce rallye étudiant humanitaire unique. Entre anecdotes de mécanique, solidarité entre participants, et émerveillement face aux dunes au lever du soleil, ce récit authentique vous transporte dans une expérience où l'aventure et l'entraide prennent tout leur sens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Ophélie et je suis présidente de l'association Carottes du Désert.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Ewen Leceau et je suis trésorier secrétaire de l'association Carottes du Désert. Le 4L Trophy, c'est un rallye raid de 100% étudiants, donc c'est pour les jeunes entre 18 et 28 ans. Et c'est un projet du coup humanitaire dans le but d'acheminer du matériel scolaire, sportif et alimentaire. aux enfants défavorisés du Maroc.

  • Speaker #0

    On en avait déjà entendu parler au lycée et on s'est dit que c'était un projet qui pouvait être vraiment génial. À l'EM Normandie, on a vu qu'il y avait d'autres étudiants qui l'avaient fait et étant donné qu'on devait réaliser un projet associatif, on s'était dit que c'était le bon moment. Donc on a été voir ceux qui l'avaient fait l'année précédente pour avoir quelques informations et c'est à partir de là qu'on s'est dit, bon, on le fait. C'est vrai qu'au début, on a hésité parce qu'on s'est dit, aller dans une asso déjà créée, ça nous permettra de rencontrer d'autres personnes. Donc c'est à ce niveau-là qu'on a pas mal hésité. Mais on s'est dit, c'est un peu le moment ou jamais, puisqu'après, on va partir en expat, on va rentrer en master, donc il y aura plus de boulot. Donc on s'est dit, si on veut le faire, je pense que c'est le bon moment. Donc c'est pour ça qu'on s'est lancé dans cette association.

  • Speaker #1

    Alors nous, du coup, comme on est en école de commerce, on a toujours eu cette envie aussi de voyager. Donc en début d'année on est parti pour notre expatriation dans des pays différents et en revenant on est encore reparti du coup pour participer au 4L Trophy. Donc c'est vrai qu'il faut avoir une certaine appétence pour le voyage et aussi un certain goût pour l'aventure. Du coup je suis parti à Taïwan pendant 4 mois et c'est vraiment... Donc c'est en Asie, c'est une autre culture, c'est une autre façon de vivre, c'est une nouvelle langue, c'est beaucoup de découvertes et il ne faut vraiment pas avoir d'a priori quand on part et franchement c'était une aventure géniale.

  • Speaker #0

    Je suis partie à Boston et ça a été un peu différent étant donné que la culture est quand même assez proche de la France. Mais c'est vrai que c'est un peu aller dans un autre pays, à l'autre bout du monde, tout seul, dans une langue qui n'est pas la nôtre. C'est vrai que ça a été une belle expérience. Nous, on s'est rencontrés au lycée. Donc ça fait un petit moment. C'est pour ça que je pense que c'est important aussi de partir avec quelqu'un qu'on connaît bien. Parce qu'on est amenés à être vraiment H24 ensemble. On est enfermés dans la voiture pendant deux à trois semaines. Donc c'est vrai qu'il y avait un peu cette appréhension de est-ce qu'on va se supporter pendant tout ce temps ? Mais finalement, ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que de partir à deux et d'être confiné dans un petit environnement comme une voiture, c'est quelque chose auquel on n'a pas été habitué.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il y a aussi le stress qui s'ajoute à ça. Donc c'est vrai que ça peut partir un peu plus vite. Mais je pense que c'est parce que c'était vraiment une expérience géniale et qu'on a voulu profiter à fond. Donc on a appris chacun sur soi et on s'est écouté, on est resté calme et donc tout s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Nous on était déjà partis plusieurs fois en vacances ensemble, donc on avait déjà fait une semaine en Normandie avec des amis, on est partis aussi avec des amis en Espagne, donc on avait déjà un peu vécu ensemble, on va dire en voyage, en tente, ou des choses dans ce style.

  • Speaker #0

    Au début, ça a été très dur parce qu'on ne savait pas vraiment par où commencer. Donc la première chose qu'on a fait, je dirais, c'est de créer l'association. Donc après, on a pu faire appel à nos contacts qui savaient comment ça s'organisait, etc.

  • Speaker #1

    Il y a la création du dossier de sponsoring qui est très important pour pouvoir trouver des sponsors. C'est vraiment un dossier qui va nous permettre d'expliquer notre projet, d'expliquer qui on est et en même temps pourquoi on vient les démarcher. Après il y a toute cette recherche de partenaires, que ce soit à la fois financiers mais aussi on a eu des sponsors pour la mécanique puisqu'on n'avait pas forcément des compétences en mécanique ou alors même des sponsors qui nous ont aidé en nous fournissant des pièces. C'est sûr qu'au départ on se fait beaucoup recaler, mais ça fait partie aussi du jeu et on le savait dès le départ, on nous en a beaucoup parlé. Donc il ne faut vraiment pas être craintif là-dessus, surtout au départ. Et ça se fait petit à petit, ça commence souvent par des proches ou notre commune qui nous aide. Et petit à petit ça fait son chemin et on arrive à compléter notre budget.

  • Speaker #0

    Donc étant donné qu'on est à Caen, on a commencé à démarcher toutes les entreprises à Caen, mais on s'est fait recaler partout. Donc on s'est dit, est-ce que c'est notre méthode de démarchage qui n'est pas bonne ? Est-ce que notre projet est mal présenté ? Est-ce qu'on va avoir les bonnes entreprises ? Et c'est vrai qu'à ce moment-là, on s'est dit... C'est dur quand même. Est-ce qu'on va y arriver ? Parce que finalement, tout le monde nous dit non. Et puis déjà, on a eu le soutien de l'EM. Donc on s'est dit, à partir de là, ils nous ont aidés, donc on ne peut pas lâcher. Et puis après, il y a eu une autre commune qui s'est rajoutée. Donc on s'est dit, bon, ça y est, il y a des gens qui commencent à croire en nous. Et c'est vrai que dès qu'il y a un nouveau sponsor, ça nous motive. Et donc après, on y retourne à fond. Et puis après, on a eu la chance d'aller dans une zone industrielle où il y a beaucoup d'entreprises automobiles. Et là, ça a été notre nid à sponsors. Et c'est vrai que du coup, dans cette Ausha, beaucoup d'entreprises nous ont aidés et ça a été très pratique.

  • Speaker #1

    Pour partir, on avait une dizaine de sponsors.

  • Speaker #0

    D'autres équipages, on avait beaucoup plus. Mais nous, on a eu quand même des sommes importantes pour chaque sponsor. Donc on a eu peut-être moins à en chercher. On a commencé en 2022, mais du coup on n'avait pas beaucoup de comptoirs à ce moment-là. Donc on s'est dit, là, on n'est absolument pas prêts. En plus, on n'avait plus de voiture. Donc on s'est dit, on décale. Et donc là, à partir de là, on a recherché beaucoup les sponsors. Et plus en région parisienne que à Caen. Parce qu'à Caen, on n'en avait pas trouvé. Et après, on a repris la 4L d'anciens participants. Donc on avait la voiture, on commençait à avoir les sponsors. Et puis après, les petites finitions. Et on est partis. Donc... Au total, ça nous a pris quasiment deux ans quand même. Mais après, il y a eu de l'expatriation. Et puis, il y a un moment où on n'a pas beaucoup avancé. Donc, je dirais intensément un an.

  • Speaker #1

    Une 4L, c'est une voiture... Alors, on nous dit beaucoup que c'est une mécanique simple, mais même quand on n'y connaît rien, une mécanique simple, ça paraît très compliqué. Donc, c'est vrai que ça a été quand même pour nous quelque chose d'assez stressant, surtout qu'on avait avancé les sous pour la voiture. Donc, il y avait toujours ce risque qu'il y ait une casse et qu'on se retrouve bloqué dans l'aventure.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, au début, on avait choisi de prendre une voiture où il y avait tout à refaire, mais la voiture qu'on a choisie, il y avait trop à refaire. Donc on n'a pas pu l'utiliser et ça aurait été des sommes beaucoup trop conséquentes pour tout refaire. Donc c'est vrai qu'on n'a pas eu toute la mécanique à refaire. Donc on est parti avec très peu de connaissances en mécanique. Mais il y a quand même une aide assez importante de 4 atrophies. On n'est jamais laissé seul. Donc ils nous aident un petit peu et puis après on commence à comprendre comment ça se passe. Et on arrive à... à régler les petits problèmes. Et puis surtout, l'avantage aussi, c'est qu'on n'a pas eu de gros problèmes pendant ce 4L. Donc on a été très chanceux et ça nous a bien aidés. Moi, la partie où j'ai commencé à stresser, c'est quand on a fait l'inscription définitive. Parce qu'il n'y avait pas de retour en arrêt. En fait, même s'il y avait un problème, on avait payé. Il ne fallait plus qu'il y ait de problème, il fallait qu'on soit prêt. Et puis c'est vrai que de se laisser comme ça aller dans le désert avec une voiture qu'on ne connaît pas, plus on est parti en expatriation, donc on n'a pas eu l'occasion de beaucoup la conduire avant de partir. Donc c'est vrai que c'était beaucoup de stress quand même. Mais le jour où on est parti, on avait quand même hâte de vivre l'expérience qu'on avait préparée pendant deux ans. Donc on a fait Paris-Biarritz. Donc déjà cette première étape c'est est-ce qu'on va arriver jusqu'à Biarritz ? Donc on est arrivé sans problème. Donc on s'est dit bon bah là déjà c'est une bonne étape de fête, maintenant on sera accompagné. Donc il y a quand même moins de risques. Après c'était est-ce qu'on va arriver jusqu'en Espagne ? Pareil, aucun problème, ça s'est très bien passé. et puis après d'arriver jusqu'à Marrakech et de revenir. Donc il y a toujours un petit peu de stress dans cette aventure, mais on a franchi toutes les étapes, donc c'est vrai qu'il y a beaucoup de joie quand même. Mais on a quand même pris le temps de se préparer pendant une bonne année, on va dire. Donc je pense que c'est quand même important. Plus on prend le temps, moins il y a de risques, surtout qu'on a été accompagnés par notre sponsor qui était Mécano, etc. Donc on a eu quand même cette aide importante. C'est peut-être ce qui nous a permis aussi d'arriver en entier sans problème.

  • Speaker #1

    C'est aussi beaucoup de rencontres parce que du coup, on est obligé de... Quand on démarre les entreprises, on rencontre beaucoup de monde. Et après, il y a aussi cette rentraide qu'il y a dans le 4L Trophy. Nous, on rencontre beaucoup de trophistes, d'anciens trophistes, et qui sont là, qui nous accompagnent aussi, à la fois pour savoir où est-ce qu'on en est dans notre projet, comment on s'organise pour partir, et cette rentraide de ce que t'as pas un contact pour un sponsor, pour une pièce, pour un mécanicien. Donc il y a beaucoup d'échanges et beaucoup de rencontres.

  • Speaker #0

    Le 4L Trophy, l'avantage c'est quand même de faire des rencontres. On a un gros point commun de participer au 4L Trophy, donc on sait à peu près tout ce qu'on a vécu pendant plusieurs mois. Je pense que l'objectif quand même c'est de faire des rencontres. Nous tous les soirs au début on était avec des gens différents, et puis à chaque fois on ne les retrouvait pas, en 2400 personnes. C'est dur de retrouver. Et puis finalement, en arrivant, c'était notre premier bivouac au Maroc. Donc on avait réservé, enfin réservé, on s'était mis en endroit pour accueillir aussi nos autres amis qu'on s'était fait avant. De sorte à ne pas trop avoir le vent, parce que c'était à Boulajoul, on était en altitude et il faisait très froid. Donc on essayait de pousser un peu, mais on a galéré. Et donc il y a... Tout un tas de personnes qui sont venues nous ont dit Non, mais si vous voulez, on peut vous aider. J'aurais dit Mais il n'y a pas de problème, sinon, si on n'y arrive pas, on rallume juste la voiture. Et ils sont quand même venus nous aider à pousser la voiture. Ils nous ont dit Si vous voulez, vous pouvez venir prendre l'apéro avec nous. Donc, on est arrivés avec des bières et des chips à 16h de l'après-midi. Et puis après, on ne s'est plus jamais lâchés du 4L. C'est très bruyant déjà parce que la voiture n'est pas très bien sonorisée. Pour vous dire, il y a le vent qui passe de tous les côtés. Donc ça fait aussi du bruit sur la carrosserie. Après, il y a le bruit de moteur. On est souvent amené à allumer les ventilos pour rafraîchir le moteur. Également le chauffage. Donc c'est vrai que c'est très, très bruyant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, pour moi, la partie sur les pistes où... où là on entend vraiment tout, on entend vraiment les suspensions, le ventilateur qui tourne, la voiture qui surchauffe. Là vraiment on est dans une boîte de conserve, on entend tout le métal, toute la caisse qui bouge et beaucoup de moteur. Arrivé à minuit on entend beaucoup la musique, mais c'est vrai que souvent quand on arrive, alors il y a une partie très agitée qui va être toute la partie pole méca où là il y a... Il y a beaucoup de stress de savoir si sa voiture est réparable ou pas. Et on a toute cette entraide qu'il y a avec les mécaniciens. Et il y a toute cette partie aussi du campement où tout le monde se repose, se détend. C'est l'apéro, ça fait des jeux de cartes. Donc il y a deux salles, deux ambiances à la fois sur le campement.

  • Speaker #0

    On a quand même du réseau. Alors on n'en a pas tout le temps. Après ça dépendait aussi de quel réseau on avait. Nous on a eu la chance d'en avoir la plupart du temps. Et donc c'est vrai qu'il n'y avait pas trop de complications par rapport à ça. Après pour les appeler c'est vrai que c'était plus compliqué, mais c'était des petits messages de temps en temps. On avait également fait un groupe avec toutes nos connaissances, nos amis, nos familles. Et du coup, on partageait directement tout, comme ça, ça allait plus vite. Et après, essayer d'envoyer un message de temps en temps au sponsor pour dire que tout va bien, envoyer quelques photos. Donc, c'est vrai qu'on n'en avait pas tout le temps, mais il n'y a pas eu tellement de problèmes par rapport à ça. Et puis après, c'est vrai qu'on n'est pas trop sur le téléphone non plus. Ça a été la partie la plus compliquée pour nous de tenir une communication régulière, mais on essaie quand même de tenir au courant nos sponsors. Quand on est parti, on a envoyé un message avec des photos. On en a envoyé quelques-unes pendant l'aventure. Et après, quand on est rentré, on leur a dit qu'on était bien rentré, que tout s'était bien passé avec quelques photos. Et on leur a aussi parlé de l'événement qu'on organise pour les remercier.

  • Speaker #1

    Certains sponsors qu'on a rencontrés, on a juste eu un membre de la communication qui s'occupait des partenariats de l'entreprise. Et c'est vrai que nous, on attend plutôt un moment de partage, de découvrir un peu plus nos sponsors et de partager avec eux notre expérience.

  • Speaker #0

    Il y a des sponsors qu'on n'a jamais vus, parce qu'il y en a quelques-uns qu'on a trouvés quand on était chacun à l'autre bout du monde. Donc c'est vrai de pouvoir rencontrer ces gens, de discuter avec eux et de leur parler de notre aventure, leur montrer les photos. C'est aussi, vous nous avez permis de réaliser cette aventure incroyable, donc on aimerait quand même la partager, mais aussi c'est vraiment les remercier, et pas juste envoyer un message, mais vraiment organiser quelque chose pour qu'on se retrouve tous, et qu'ils passent aussi un bon moment. On a quand même la route de Paris jusqu'à... Enfin, même, on traverse toute la France, on traverse l'Espagne. Donc on se dit, ah ouais, le 4L Trophy, c'est quand même beaucoup de routes. Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Et en fait, c'est quand on arrive au Maroc. Et notamment, il y a un matin, on est partis à l'aube. Et en fait, il y a le soleil qui s'est levé petit à petit. Et à ce moment-là, c'était vraiment magique de voir... le lever de soleil en plein milieu. On était encore sur la route à ce moment là, mais de voir le soleil quand même arriver sur les dunes, c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #1

    Alors pour moi, c'est vrai qu'il y a eu plusieurs moments forts. Il y a d'abord eu le fait d'arriver jusqu'au Maroc, qui a été quand même une étape importante. Et pour moi, je pense celle qui m'a surpris, c'était vraiment le premier jour de piste où on a roulé toute la journée et arrivé en milieu d'après-midi. Donc on est en plein désert et c'était ma première fois pour moi dans le désert. Et d'arriver et voir ces grandes dunes de sable, c'était quand même quelque chose d'assez incroyable.

  • Speaker #0

    Il y a une soirée qui clôture, donc c'est vrai que déjà à ce moment-là, on se dit bon, ça y est, c'est la fin Mais je pense que le premier moment de nostalgie, c'est vraiment le moment où on se dit bon, c'est fini, on n'ira plus sur les pistes alors que c'était quand même vraiment l'étape principale. Et c'est vrai que cette partie-là est très courte, donc des fois, il y a peut-être ce petit truc qui dit bon, j'aurais préféré profiter un peu plus Mais sinon, oui, du coup, le moment où on quitte les pistes, il y a déjà un peu de nostalgie. Après, la soirée de clôture où on se dit, bon, c'est la dernière fois qu'on voit nos amis. Et puis après, sur le chemin du retour, nous, on a décidé de traverser un peu l'Espagne. Mais finalement, on avait juste envie de rentrer. On était dans nos vêtements sales depuis trois semaines.

  • Speaker #1

    Cette année-là, on devait être à peu près 1200 équipages, donc ça représente, on est deux par équipage, donc on doit être autour des 2400-2500 participants, rien que de participants, et après il y a toute la partie, les personnes qui nous aident dans l'organisation, avec les pôles mécaniques, les pôles de communication, les photographes, donc sur Parc Ompement, on doit être à peu près 3000 à chaque fois à se déplacer. Il y a ce côté qui est très fun dans le 4L Trophy, où on se retrouve dans le sable, sur des grandes plaines désertiques où on peut rouler assez vite. On s'amuse avec les autres, on fait la course, on se filme, le soir il y a la fête, on se retrouve pour faire des apéros. Il y a un côté très convivial et très sympa.

  • Speaker #0

    Conduire dans le sable, c'est aussi une expérience géniale parce qu'après on peut pas non plus trop aller vite parce qu'il y a les cailloux etc. Mais on prend quand même beaucoup de plaisir, on essaye de ne pas s'ensabler, des fois on peut aller plus ou moins vite, des fois on peut faire un peu la course avec d'autres copains et puis c'est quand même une belle aventure de pouvoir conduire dans le sable. Oui et puis il y a aussi cette solidarité, dès que tu vas être ensablé, il va y avoir des fois deux personnes, des fois cinq voitures qui vont arriver et qui vont venir t'aider. Donc c'est vrai que c'est super sympa d'avoir cette solidarité qu'on a peut-être pas. pas au quotidien et que tout le monde s'entraide. Tu peux parler avec n'importe qui. Il y a vraiment un esprit collectif, on va dire.

  • Speaker #1

    On a eu une petite mésaventure où il y a un matin on nous est rentré dedans. Donc en fait c'était des personnes qui s'étaient ensablées devant nous et on est arrivé et vraiment elles étaient en train de se désensabler et elles reculaient. Et les personnes devant poussées, donc elles ne nous ont pas vu, elles nous sont rentrées dedans. Donc pour l'instant la 4L est au garage. Il faut avoir cette envie de sortir de sa zone de confort. On est habitué à notre vie moderne, donc là c'est un peu un saut dans le passé, de monter dans une 4L et de se retrouver au Maroc en pleine nature. Donc il faut avoir cette envie-là.

  • Speaker #0

    Si on a envie de le faire, il faut vraiment le faire, puisque déjà, c'est un projet hyper enrichissant. On construit vraiment tout de A à Z. Donc, des marchés, ce n'est pas forcément facile. Donc, ça permet de développer nos relations et peut-être d'aller plus facilement vers les gens. En fait, cette expérience-là, on ne peut la vivre qu'au 4L Trophy. C'est déjà cette... Rien que quand on croise une autre 4L, on a cette joie de se dire qu'eux aussi le font. Et quand on est à Biarritz, c'est vrai qu'on se retrouve tous ensemble. C'est quand même marrant d'être dans une ville et de voir plein d'autres 4L. Il n'y a qu'à ce moment-là qu'on peut voir ça. Et puis après, si on ne le fait pas, on le ressent peut-être différemment. Même si je pense que les personnes de Biarritz sont quand même... Je pense que c'est un peu l'événement de l'année. Ils sont quand même contents de voir d'autres 4L. Plus le monde devrait vivre un peu cette expérience-là.

Description

Plongez dans l'aventure du 4L Trophy avec Ophélie et Ewen. De la préparation intense pendant deux ans à la traversée du désert marocain, découvrez les défis, les rencontres et les moments inoubliables de ce rallye étudiant humanitaire unique. Entre anecdotes de mécanique, solidarité entre participants, et émerveillement face aux dunes au lever du soleil, ce récit authentique vous transporte dans une expérience où l'aventure et l'entraide prennent tout leur sens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Ophélie et je suis présidente de l'association Carottes du Désert.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Ewen Leceau et je suis trésorier secrétaire de l'association Carottes du Désert. Le 4L Trophy, c'est un rallye raid de 100% étudiants, donc c'est pour les jeunes entre 18 et 28 ans. Et c'est un projet du coup humanitaire dans le but d'acheminer du matériel scolaire, sportif et alimentaire. aux enfants défavorisés du Maroc.

  • Speaker #0

    On en avait déjà entendu parler au lycée et on s'est dit que c'était un projet qui pouvait être vraiment génial. À l'EM Normandie, on a vu qu'il y avait d'autres étudiants qui l'avaient fait et étant donné qu'on devait réaliser un projet associatif, on s'était dit que c'était le bon moment. Donc on a été voir ceux qui l'avaient fait l'année précédente pour avoir quelques informations et c'est à partir de là qu'on s'est dit, bon, on le fait. C'est vrai qu'au début, on a hésité parce qu'on s'est dit, aller dans une asso déjà créée, ça nous permettra de rencontrer d'autres personnes. Donc c'est à ce niveau-là qu'on a pas mal hésité. Mais on s'est dit, c'est un peu le moment ou jamais, puisqu'après, on va partir en expat, on va rentrer en master, donc il y aura plus de boulot. Donc on s'est dit, si on veut le faire, je pense que c'est le bon moment. Donc c'est pour ça qu'on s'est lancé dans cette association.

  • Speaker #1

    Alors nous, du coup, comme on est en école de commerce, on a toujours eu cette envie aussi de voyager. Donc en début d'année on est parti pour notre expatriation dans des pays différents et en revenant on est encore reparti du coup pour participer au 4L Trophy. Donc c'est vrai qu'il faut avoir une certaine appétence pour le voyage et aussi un certain goût pour l'aventure. Du coup je suis parti à Taïwan pendant 4 mois et c'est vraiment... Donc c'est en Asie, c'est une autre culture, c'est une autre façon de vivre, c'est une nouvelle langue, c'est beaucoup de découvertes et il ne faut vraiment pas avoir d'a priori quand on part et franchement c'était une aventure géniale.

  • Speaker #0

    Je suis partie à Boston et ça a été un peu différent étant donné que la culture est quand même assez proche de la France. Mais c'est vrai que c'est un peu aller dans un autre pays, à l'autre bout du monde, tout seul, dans une langue qui n'est pas la nôtre. C'est vrai que ça a été une belle expérience. Nous, on s'est rencontrés au lycée. Donc ça fait un petit moment. C'est pour ça que je pense que c'est important aussi de partir avec quelqu'un qu'on connaît bien. Parce qu'on est amenés à être vraiment H24 ensemble. On est enfermés dans la voiture pendant deux à trois semaines. Donc c'est vrai qu'il y avait un peu cette appréhension de est-ce qu'on va se supporter pendant tout ce temps ? Mais finalement, ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que de partir à deux et d'être confiné dans un petit environnement comme une voiture, c'est quelque chose auquel on n'a pas été habitué.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il y a aussi le stress qui s'ajoute à ça. Donc c'est vrai que ça peut partir un peu plus vite. Mais je pense que c'est parce que c'était vraiment une expérience géniale et qu'on a voulu profiter à fond. Donc on a appris chacun sur soi et on s'est écouté, on est resté calme et donc tout s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Nous on était déjà partis plusieurs fois en vacances ensemble, donc on avait déjà fait une semaine en Normandie avec des amis, on est partis aussi avec des amis en Espagne, donc on avait déjà un peu vécu ensemble, on va dire en voyage, en tente, ou des choses dans ce style.

  • Speaker #0

    Au début, ça a été très dur parce qu'on ne savait pas vraiment par où commencer. Donc la première chose qu'on a fait, je dirais, c'est de créer l'association. Donc après, on a pu faire appel à nos contacts qui savaient comment ça s'organisait, etc.

  • Speaker #1

    Il y a la création du dossier de sponsoring qui est très important pour pouvoir trouver des sponsors. C'est vraiment un dossier qui va nous permettre d'expliquer notre projet, d'expliquer qui on est et en même temps pourquoi on vient les démarcher. Après il y a toute cette recherche de partenaires, que ce soit à la fois financiers mais aussi on a eu des sponsors pour la mécanique puisqu'on n'avait pas forcément des compétences en mécanique ou alors même des sponsors qui nous ont aidé en nous fournissant des pièces. C'est sûr qu'au départ on se fait beaucoup recaler, mais ça fait partie aussi du jeu et on le savait dès le départ, on nous en a beaucoup parlé. Donc il ne faut vraiment pas être craintif là-dessus, surtout au départ. Et ça se fait petit à petit, ça commence souvent par des proches ou notre commune qui nous aide. Et petit à petit ça fait son chemin et on arrive à compléter notre budget.

  • Speaker #0

    Donc étant donné qu'on est à Caen, on a commencé à démarcher toutes les entreprises à Caen, mais on s'est fait recaler partout. Donc on s'est dit, est-ce que c'est notre méthode de démarchage qui n'est pas bonne ? Est-ce que notre projet est mal présenté ? Est-ce qu'on va avoir les bonnes entreprises ? Et c'est vrai qu'à ce moment-là, on s'est dit... C'est dur quand même. Est-ce qu'on va y arriver ? Parce que finalement, tout le monde nous dit non. Et puis déjà, on a eu le soutien de l'EM. Donc on s'est dit, à partir de là, ils nous ont aidés, donc on ne peut pas lâcher. Et puis après, il y a eu une autre commune qui s'est rajoutée. Donc on s'est dit, bon, ça y est, il y a des gens qui commencent à croire en nous. Et c'est vrai que dès qu'il y a un nouveau sponsor, ça nous motive. Et donc après, on y retourne à fond. Et puis après, on a eu la chance d'aller dans une zone industrielle où il y a beaucoup d'entreprises automobiles. Et là, ça a été notre nid à sponsors. Et c'est vrai que du coup, dans cette Ausha, beaucoup d'entreprises nous ont aidés et ça a été très pratique.

  • Speaker #1

    Pour partir, on avait une dizaine de sponsors.

  • Speaker #0

    D'autres équipages, on avait beaucoup plus. Mais nous, on a eu quand même des sommes importantes pour chaque sponsor. Donc on a eu peut-être moins à en chercher. On a commencé en 2022, mais du coup on n'avait pas beaucoup de comptoirs à ce moment-là. Donc on s'est dit, là, on n'est absolument pas prêts. En plus, on n'avait plus de voiture. Donc on s'est dit, on décale. Et donc là, à partir de là, on a recherché beaucoup les sponsors. Et plus en région parisienne que à Caen. Parce qu'à Caen, on n'en avait pas trouvé. Et après, on a repris la 4L d'anciens participants. Donc on avait la voiture, on commençait à avoir les sponsors. Et puis après, les petites finitions. Et on est partis. Donc... Au total, ça nous a pris quasiment deux ans quand même. Mais après, il y a eu de l'expatriation. Et puis, il y a un moment où on n'a pas beaucoup avancé. Donc, je dirais intensément un an.

  • Speaker #1

    Une 4L, c'est une voiture... Alors, on nous dit beaucoup que c'est une mécanique simple, mais même quand on n'y connaît rien, une mécanique simple, ça paraît très compliqué. Donc, c'est vrai que ça a été quand même pour nous quelque chose d'assez stressant, surtout qu'on avait avancé les sous pour la voiture. Donc, il y avait toujours ce risque qu'il y ait une casse et qu'on se retrouve bloqué dans l'aventure.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, au début, on avait choisi de prendre une voiture où il y avait tout à refaire, mais la voiture qu'on a choisie, il y avait trop à refaire. Donc on n'a pas pu l'utiliser et ça aurait été des sommes beaucoup trop conséquentes pour tout refaire. Donc c'est vrai qu'on n'a pas eu toute la mécanique à refaire. Donc on est parti avec très peu de connaissances en mécanique. Mais il y a quand même une aide assez importante de 4 atrophies. On n'est jamais laissé seul. Donc ils nous aident un petit peu et puis après on commence à comprendre comment ça se passe. Et on arrive à... à régler les petits problèmes. Et puis surtout, l'avantage aussi, c'est qu'on n'a pas eu de gros problèmes pendant ce 4L. Donc on a été très chanceux et ça nous a bien aidés. Moi, la partie où j'ai commencé à stresser, c'est quand on a fait l'inscription définitive. Parce qu'il n'y avait pas de retour en arrêt. En fait, même s'il y avait un problème, on avait payé. Il ne fallait plus qu'il y ait de problème, il fallait qu'on soit prêt. Et puis c'est vrai que de se laisser comme ça aller dans le désert avec une voiture qu'on ne connaît pas, plus on est parti en expatriation, donc on n'a pas eu l'occasion de beaucoup la conduire avant de partir. Donc c'est vrai que c'était beaucoup de stress quand même. Mais le jour où on est parti, on avait quand même hâte de vivre l'expérience qu'on avait préparée pendant deux ans. Donc on a fait Paris-Biarritz. Donc déjà cette première étape c'est est-ce qu'on va arriver jusqu'à Biarritz ? Donc on est arrivé sans problème. Donc on s'est dit bon bah là déjà c'est une bonne étape de fête, maintenant on sera accompagné. Donc il y a quand même moins de risques. Après c'était est-ce qu'on va arriver jusqu'en Espagne ? Pareil, aucun problème, ça s'est très bien passé. et puis après d'arriver jusqu'à Marrakech et de revenir. Donc il y a toujours un petit peu de stress dans cette aventure, mais on a franchi toutes les étapes, donc c'est vrai qu'il y a beaucoup de joie quand même. Mais on a quand même pris le temps de se préparer pendant une bonne année, on va dire. Donc je pense que c'est quand même important. Plus on prend le temps, moins il y a de risques, surtout qu'on a été accompagnés par notre sponsor qui était Mécano, etc. Donc on a eu quand même cette aide importante. C'est peut-être ce qui nous a permis aussi d'arriver en entier sans problème.

  • Speaker #1

    C'est aussi beaucoup de rencontres parce que du coup, on est obligé de... Quand on démarre les entreprises, on rencontre beaucoup de monde. Et après, il y a aussi cette rentraide qu'il y a dans le 4L Trophy. Nous, on rencontre beaucoup de trophistes, d'anciens trophistes, et qui sont là, qui nous accompagnent aussi, à la fois pour savoir où est-ce qu'on en est dans notre projet, comment on s'organise pour partir, et cette rentraide de ce que t'as pas un contact pour un sponsor, pour une pièce, pour un mécanicien. Donc il y a beaucoup d'échanges et beaucoup de rencontres.

  • Speaker #0

    Le 4L Trophy, l'avantage c'est quand même de faire des rencontres. On a un gros point commun de participer au 4L Trophy, donc on sait à peu près tout ce qu'on a vécu pendant plusieurs mois. Je pense que l'objectif quand même c'est de faire des rencontres. Nous tous les soirs au début on était avec des gens différents, et puis à chaque fois on ne les retrouvait pas, en 2400 personnes. C'est dur de retrouver. Et puis finalement, en arrivant, c'était notre premier bivouac au Maroc. Donc on avait réservé, enfin réservé, on s'était mis en endroit pour accueillir aussi nos autres amis qu'on s'était fait avant. De sorte à ne pas trop avoir le vent, parce que c'était à Boulajoul, on était en altitude et il faisait très froid. Donc on essayait de pousser un peu, mais on a galéré. Et donc il y a... Tout un tas de personnes qui sont venues nous ont dit Non, mais si vous voulez, on peut vous aider. J'aurais dit Mais il n'y a pas de problème, sinon, si on n'y arrive pas, on rallume juste la voiture. Et ils sont quand même venus nous aider à pousser la voiture. Ils nous ont dit Si vous voulez, vous pouvez venir prendre l'apéro avec nous. Donc, on est arrivés avec des bières et des chips à 16h de l'après-midi. Et puis après, on ne s'est plus jamais lâchés du 4L. C'est très bruyant déjà parce que la voiture n'est pas très bien sonorisée. Pour vous dire, il y a le vent qui passe de tous les côtés. Donc ça fait aussi du bruit sur la carrosserie. Après, il y a le bruit de moteur. On est souvent amené à allumer les ventilos pour rafraîchir le moteur. Également le chauffage. Donc c'est vrai que c'est très, très bruyant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, pour moi, la partie sur les pistes où... où là on entend vraiment tout, on entend vraiment les suspensions, le ventilateur qui tourne, la voiture qui surchauffe. Là vraiment on est dans une boîte de conserve, on entend tout le métal, toute la caisse qui bouge et beaucoup de moteur. Arrivé à minuit on entend beaucoup la musique, mais c'est vrai que souvent quand on arrive, alors il y a une partie très agitée qui va être toute la partie pole méca où là il y a... Il y a beaucoup de stress de savoir si sa voiture est réparable ou pas. Et on a toute cette entraide qu'il y a avec les mécaniciens. Et il y a toute cette partie aussi du campement où tout le monde se repose, se détend. C'est l'apéro, ça fait des jeux de cartes. Donc il y a deux salles, deux ambiances à la fois sur le campement.

  • Speaker #0

    On a quand même du réseau. Alors on n'en a pas tout le temps. Après ça dépendait aussi de quel réseau on avait. Nous on a eu la chance d'en avoir la plupart du temps. Et donc c'est vrai qu'il n'y avait pas trop de complications par rapport à ça. Après pour les appeler c'est vrai que c'était plus compliqué, mais c'était des petits messages de temps en temps. On avait également fait un groupe avec toutes nos connaissances, nos amis, nos familles. Et du coup, on partageait directement tout, comme ça, ça allait plus vite. Et après, essayer d'envoyer un message de temps en temps au sponsor pour dire que tout va bien, envoyer quelques photos. Donc, c'est vrai qu'on n'en avait pas tout le temps, mais il n'y a pas eu tellement de problèmes par rapport à ça. Et puis après, c'est vrai qu'on n'est pas trop sur le téléphone non plus. Ça a été la partie la plus compliquée pour nous de tenir une communication régulière, mais on essaie quand même de tenir au courant nos sponsors. Quand on est parti, on a envoyé un message avec des photos. On en a envoyé quelques-unes pendant l'aventure. Et après, quand on est rentré, on leur a dit qu'on était bien rentré, que tout s'était bien passé avec quelques photos. Et on leur a aussi parlé de l'événement qu'on organise pour les remercier.

  • Speaker #1

    Certains sponsors qu'on a rencontrés, on a juste eu un membre de la communication qui s'occupait des partenariats de l'entreprise. Et c'est vrai que nous, on attend plutôt un moment de partage, de découvrir un peu plus nos sponsors et de partager avec eux notre expérience.

  • Speaker #0

    Il y a des sponsors qu'on n'a jamais vus, parce qu'il y en a quelques-uns qu'on a trouvés quand on était chacun à l'autre bout du monde. Donc c'est vrai de pouvoir rencontrer ces gens, de discuter avec eux et de leur parler de notre aventure, leur montrer les photos. C'est aussi, vous nous avez permis de réaliser cette aventure incroyable, donc on aimerait quand même la partager, mais aussi c'est vraiment les remercier, et pas juste envoyer un message, mais vraiment organiser quelque chose pour qu'on se retrouve tous, et qu'ils passent aussi un bon moment. On a quand même la route de Paris jusqu'à... Enfin, même, on traverse toute la France, on traverse l'Espagne. Donc on se dit, ah ouais, le 4L Trophy, c'est quand même beaucoup de routes. Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Et en fait, c'est quand on arrive au Maroc. Et notamment, il y a un matin, on est partis à l'aube. Et en fait, il y a le soleil qui s'est levé petit à petit. Et à ce moment-là, c'était vraiment magique de voir... le lever de soleil en plein milieu. On était encore sur la route à ce moment là, mais de voir le soleil quand même arriver sur les dunes, c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #1

    Alors pour moi, c'est vrai qu'il y a eu plusieurs moments forts. Il y a d'abord eu le fait d'arriver jusqu'au Maroc, qui a été quand même une étape importante. Et pour moi, je pense celle qui m'a surpris, c'était vraiment le premier jour de piste où on a roulé toute la journée et arrivé en milieu d'après-midi. Donc on est en plein désert et c'était ma première fois pour moi dans le désert. Et d'arriver et voir ces grandes dunes de sable, c'était quand même quelque chose d'assez incroyable.

  • Speaker #0

    Il y a une soirée qui clôture, donc c'est vrai que déjà à ce moment-là, on se dit bon, ça y est, c'est la fin Mais je pense que le premier moment de nostalgie, c'est vraiment le moment où on se dit bon, c'est fini, on n'ira plus sur les pistes alors que c'était quand même vraiment l'étape principale. Et c'est vrai que cette partie-là est très courte, donc des fois, il y a peut-être ce petit truc qui dit bon, j'aurais préféré profiter un peu plus Mais sinon, oui, du coup, le moment où on quitte les pistes, il y a déjà un peu de nostalgie. Après, la soirée de clôture où on se dit, bon, c'est la dernière fois qu'on voit nos amis. Et puis après, sur le chemin du retour, nous, on a décidé de traverser un peu l'Espagne. Mais finalement, on avait juste envie de rentrer. On était dans nos vêtements sales depuis trois semaines.

  • Speaker #1

    Cette année-là, on devait être à peu près 1200 équipages, donc ça représente, on est deux par équipage, donc on doit être autour des 2400-2500 participants, rien que de participants, et après il y a toute la partie, les personnes qui nous aident dans l'organisation, avec les pôles mécaniques, les pôles de communication, les photographes, donc sur Parc Ompement, on doit être à peu près 3000 à chaque fois à se déplacer. Il y a ce côté qui est très fun dans le 4L Trophy, où on se retrouve dans le sable, sur des grandes plaines désertiques où on peut rouler assez vite. On s'amuse avec les autres, on fait la course, on se filme, le soir il y a la fête, on se retrouve pour faire des apéros. Il y a un côté très convivial et très sympa.

  • Speaker #0

    Conduire dans le sable, c'est aussi une expérience géniale parce qu'après on peut pas non plus trop aller vite parce qu'il y a les cailloux etc. Mais on prend quand même beaucoup de plaisir, on essaye de ne pas s'ensabler, des fois on peut aller plus ou moins vite, des fois on peut faire un peu la course avec d'autres copains et puis c'est quand même une belle aventure de pouvoir conduire dans le sable. Oui et puis il y a aussi cette solidarité, dès que tu vas être ensablé, il va y avoir des fois deux personnes, des fois cinq voitures qui vont arriver et qui vont venir t'aider. Donc c'est vrai que c'est super sympa d'avoir cette solidarité qu'on a peut-être pas. pas au quotidien et que tout le monde s'entraide. Tu peux parler avec n'importe qui. Il y a vraiment un esprit collectif, on va dire.

  • Speaker #1

    On a eu une petite mésaventure où il y a un matin on nous est rentré dedans. Donc en fait c'était des personnes qui s'étaient ensablées devant nous et on est arrivé et vraiment elles étaient en train de se désensabler et elles reculaient. Et les personnes devant poussées, donc elles ne nous ont pas vu, elles nous sont rentrées dedans. Donc pour l'instant la 4L est au garage. Il faut avoir cette envie de sortir de sa zone de confort. On est habitué à notre vie moderne, donc là c'est un peu un saut dans le passé, de monter dans une 4L et de se retrouver au Maroc en pleine nature. Donc il faut avoir cette envie-là.

  • Speaker #0

    Si on a envie de le faire, il faut vraiment le faire, puisque déjà, c'est un projet hyper enrichissant. On construit vraiment tout de A à Z. Donc, des marchés, ce n'est pas forcément facile. Donc, ça permet de développer nos relations et peut-être d'aller plus facilement vers les gens. En fait, cette expérience-là, on ne peut la vivre qu'au 4L Trophy. C'est déjà cette... Rien que quand on croise une autre 4L, on a cette joie de se dire qu'eux aussi le font. Et quand on est à Biarritz, c'est vrai qu'on se retrouve tous ensemble. C'est quand même marrant d'être dans une ville et de voir plein d'autres 4L. Il n'y a qu'à ce moment-là qu'on peut voir ça. Et puis après, si on ne le fait pas, on le ressent peut-être différemment. Même si je pense que les personnes de Biarritz sont quand même... Je pense que c'est un peu l'événement de l'année. Ils sont quand même contents de voir d'autres 4L. Plus le monde devrait vivre un peu cette expérience-là.

Share

Embed

You may also like

Description

Plongez dans l'aventure du 4L Trophy avec Ophélie et Ewen. De la préparation intense pendant deux ans à la traversée du désert marocain, découvrez les défis, les rencontres et les moments inoubliables de ce rallye étudiant humanitaire unique. Entre anecdotes de mécanique, solidarité entre participants, et émerveillement face aux dunes au lever du soleil, ce récit authentique vous transporte dans une expérience où l'aventure et l'entraide prennent tout leur sens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Ophélie et je suis présidente de l'association Carottes du Désert.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Ewen Leceau et je suis trésorier secrétaire de l'association Carottes du Désert. Le 4L Trophy, c'est un rallye raid de 100% étudiants, donc c'est pour les jeunes entre 18 et 28 ans. Et c'est un projet du coup humanitaire dans le but d'acheminer du matériel scolaire, sportif et alimentaire. aux enfants défavorisés du Maroc.

  • Speaker #0

    On en avait déjà entendu parler au lycée et on s'est dit que c'était un projet qui pouvait être vraiment génial. À l'EM Normandie, on a vu qu'il y avait d'autres étudiants qui l'avaient fait et étant donné qu'on devait réaliser un projet associatif, on s'était dit que c'était le bon moment. Donc on a été voir ceux qui l'avaient fait l'année précédente pour avoir quelques informations et c'est à partir de là qu'on s'est dit, bon, on le fait. C'est vrai qu'au début, on a hésité parce qu'on s'est dit, aller dans une asso déjà créée, ça nous permettra de rencontrer d'autres personnes. Donc c'est à ce niveau-là qu'on a pas mal hésité. Mais on s'est dit, c'est un peu le moment ou jamais, puisqu'après, on va partir en expat, on va rentrer en master, donc il y aura plus de boulot. Donc on s'est dit, si on veut le faire, je pense que c'est le bon moment. Donc c'est pour ça qu'on s'est lancé dans cette association.

  • Speaker #1

    Alors nous, du coup, comme on est en école de commerce, on a toujours eu cette envie aussi de voyager. Donc en début d'année on est parti pour notre expatriation dans des pays différents et en revenant on est encore reparti du coup pour participer au 4L Trophy. Donc c'est vrai qu'il faut avoir une certaine appétence pour le voyage et aussi un certain goût pour l'aventure. Du coup je suis parti à Taïwan pendant 4 mois et c'est vraiment... Donc c'est en Asie, c'est une autre culture, c'est une autre façon de vivre, c'est une nouvelle langue, c'est beaucoup de découvertes et il ne faut vraiment pas avoir d'a priori quand on part et franchement c'était une aventure géniale.

  • Speaker #0

    Je suis partie à Boston et ça a été un peu différent étant donné que la culture est quand même assez proche de la France. Mais c'est vrai que c'est un peu aller dans un autre pays, à l'autre bout du monde, tout seul, dans une langue qui n'est pas la nôtre. C'est vrai que ça a été une belle expérience. Nous, on s'est rencontrés au lycée. Donc ça fait un petit moment. C'est pour ça que je pense que c'est important aussi de partir avec quelqu'un qu'on connaît bien. Parce qu'on est amenés à être vraiment H24 ensemble. On est enfermés dans la voiture pendant deux à trois semaines. Donc c'est vrai qu'il y avait un peu cette appréhension de est-ce qu'on va se supporter pendant tout ce temps ? Mais finalement, ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que de partir à deux et d'être confiné dans un petit environnement comme une voiture, c'est quelque chose auquel on n'a pas été habitué.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il y a aussi le stress qui s'ajoute à ça. Donc c'est vrai que ça peut partir un peu plus vite. Mais je pense que c'est parce que c'était vraiment une expérience géniale et qu'on a voulu profiter à fond. Donc on a appris chacun sur soi et on s'est écouté, on est resté calme et donc tout s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Nous on était déjà partis plusieurs fois en vacances ensemble, donc on avait déjà fait une semaine en Normandie avec des amis, on est partis aussi avec des amis en Espagne, donc on avait déjà un peu vécu ensemble, on va dire en voyage, en tente, ou des choses dans ce style.

  • Speaker #0

    Au début, ça a été très dur parce qu'on ne savait pas vraiment par où commencer. Donc la première chose qu'on a fait, je dirais, c'est de créer l'association. Donc après, on a pu faire appel à nos contacts qui savaient comment ça s'organisait, etc.

  • Speaker #1

    Il y a la création du dossier de sponsoring qui est très important pour pouvoir trouver des sponsors. C'est vraiment un dossier qui va nous permettre d'expliquer notre projet, d'expliquer qui on est et en même temps pourquoi on vient les démarcher. Après il y a toute cette recherche de partenaires, que ce soit à la fois financiers mais aussi on a eu des sponsors pour la mécanique puisqu'on n'avait pas forcément des compétences en mécanique ou alors même des sponsors qui nous ont aidé en nous fournissant des pièces. C'est sûr qu'au départ on se fait beaucoup recaler, mais ça fait partie aussi du jeu et on le savait dès le départ, on nous en a beaucoup parlé. Donc il ne faut vraiment pas être craintif là-dessus, surtout au départ. Et ça se fait petit à petit, ça commence souvent par des proches ou notre commune qui nous aide. Et petit à petit ça fait son chemin et on arrive à compléter notre budget.

  • Speaker #0

    Donc étant donné qu'on est à Caen, on a commencé à démarcher toutes les entreprises à Caen, mais on s'est fait recaler partout. Donc on s'est dit, est-ce que c'est notre méthode de démarchage qui n'est pas bonne ? Est-ce que notre projet est mal présenté ? Est-ce qu'on va avoir les bonnes entreprises ? Et c'est vrai qu'à ce moment-là, on s'est dit... C'est dur quand même. Est-ce qu'on va y arriver ? Parce que finalement, tout le monde nous dit non. Et puis déjà, on a eu le soutien de l'EM. Donc on s'est dit, à partir de là, ils nous ont aidés, donc on ne peut pas lâcher. Et puis après, il y a eu une autre commune qui s'est rajoutée. Donc on s'est dit, bon, ça y est, il y a des gens qui commencent à croire en nous. Et c'est vrai que dès qu'il y a un nouveau sponsor, ça nous motive. Et donc après, on y retourne à fond. Et puis après, on a eu la chance d'aller dans une zone industrielle où il y a beaucoup d'entreprises automobiles. Et là, ça a été notre nid à sponsors. Et c'est vrai que du coup, dans cette Ausha, beaucoup d'entreprises nous ont aidés et ça a été très pratique.

  • Speaker #1

    Pour partir, on avait une dizaine de sponsors.

  • Speaker #0

    D'autres équipages, on avait beaucoup plus. Mais nous, on a eu quand même des sommes importantes pour chaque sponsor. Donc on a eu peut-être moins à en chercher. On a commencé en 2022, mais du coup on n'avait pas beaucoup de comptoirs à ce moment-là. Donc on s'est dit, là, on n'est absolument pas prêts. En plus, on n'avait plus de voiture. Donc on s'est dit, on décale. Et donc là, à partir de là, on a recherché beaucoup les sponsors. Et plus en région parisienne que à Caen. Parce qu'à Caen, on n'en avait pas trouvé. Et après, on a repris la 4L d'anciens participants. Donc on avait la voiture, on commençait à avoir les sponsors. Et puis après, les petites finitions. Et on est partis. Donc... Au total, ça nous a pris quasiment deux ans quand même. Mais après, il y a eu de l'expatriation. Et puis, il y a un moment où on n'a pas beaucoup avancé. Donc, je dirais intensément un an.

  • Speaker #1

    Une 4L, c'est une voiture... Alors, on nous dit beaucoup que c'est une mécanique simple, mais même quand on n'y connaît rien, une mécanique simple, ça paraît très compliqué. Donc, c'est vrai que ça a été quand même pour nous quelque chose d'assez stressant, surtout qu'on avait avancé les sous pour la voiture. Donc, il y avait toujours ce risque qu'il y ait une casse et qu'on se retrouve bloqué dans l'aventure.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, au début, on avait choisi de prendre une voiture où il y avait tout à refaire, mais la voiture qu'on a choisie, il y avait trop à refaire. Donc on n'a pas pu l'utiliser et ça aurait été des sommes beaucoup trop conséquentes pour tout refaire. Donc c'est vrai qu'on n'a pas eu toute la mécanique à refaire. Donc on est parti avec très peu de connaissances en mécanique. Mais il y a quand même une aide assez importante de 4 atrophies. On n'est jamais laissé seul. Donc ils nous aident un petit peu et puis après on commence à comprendre comment ça se passe. Et on arrive à... à régler les petits problèmes. Et puis surtout, l'avantage aussi, c'est qu'on n'a pas eu de gros problèmes pendant ce 4L. Donc on a été très chanceux et ça nous a bien aidés. Moi, la partie où j'ai commencé à stresser, c'est quand on a fait l'inscription définitive. Parce qu'il n'y avait pas de retour en arrêt. En fait, même s'il y avait un problème, on avait payé. Il ne fallait plus qu'il y ait de problème, il fallait qu'on soit prêt. Et puis c'est vrai que de se laisser comme ça aller dans le désert avec une voiture qu'on ne connaît pas, plus on est parti en expatriation, donc on n'a pas eu l'occasion de beaucoup la conduire avant de partir. Donc c'est vrai que c'était beaucoup de stress quand même. Mais le jour où on est parti, on avait quand même hâte de vivre l'expérience qu'on avait préparée pendant deux ans. Donc on a fait Paris-Biarritz. Donc déjà cette première étape c'est est-ce qu'on va arriver jusqu'à Biarritz ? Donc on est arrivé sans problème. Donc on s'est dit bon bah là déjà c'est une bonne étape de fête, maintenant on sera accompagné. Donc il y a quand même moins de risques. Après c'était est-ce qu'on va arriver jusqu'en Espagne ? Pareil, aucun problème, ça s'est très bien passé. et puis après d'arriver jusqu'à Marrakech et de revenir. Donc il y a toujours un petit peu de stress dans cette aventure, mais on a franchi toutes les étapes, donc c'est vrai qu'il y a beaucoup de joie quand même. Mais on a quand même pris le temps de se préparer pendant une bonne année, on va dire. Donc je pense que c'est quand même important. Plus on prend le temps, moins il y a de risques, surtout qu'on a été accompagnés par notre sponsor qui était Mécano, etc. Donc on a eu quand même cette aide importante. C'est peut-être ce qui nous a permis aussi d'arriver en entier sans problème.

  • Speaker #1

    C'est aussi beaucoup de rencontres parce que du coup, on est obligé de... Quand on démarre les entreprises, on rencontre beaucoup de monde. Et après, il y a aussi cette rentraide qu'il y a dans le 4L Trophy. Nous, on rencontre beaucoup de trophistes, d'anciens trophistes, et qui sont là, qui nous accompagnent aussi, à la fois pour savoir où est-ce qu'on en est dans notre projet, comment on s'organise pour partir, et cette rentraide de ce que t'as pas un contact pour un sponsor, pour une pièce, pour un mécanicien. Donc il y a beaucoup d'échanges et beaucoup de rencontres.

  • Speaker #0

    Le 4L Trophy, l'avantage c'est quand même de faire des rencontres. On a un gros point commun de participer au 4L Trophy, donc on sait à peu près tout ce qu'on a vécu pendant plusieurs mois. Je pense que l'objectif quand même c'est de faire des rencontres. Nous tous les soirs au début on était avec des gens différents, et puis à chaque fois on ne les retrouvait pas, en 2400 personnes. C'est dur de retrouver. Et puis finalement, en arrivant, c'était notre premier bivouac au Maroc. Donc on avait réservé, enfin réservé, on s'était mis en endroit pour accueillir aussi nos autres amis qu'on s'était fait avant. De sorte à ne pas trop avoir le vent, parce que c'était à Boulajoul, on était en altitude et il faisait très froid. Donc on essayait de pousser un peu, mais on a galéré. Et donc il y a... Tout un tas de personnes qui sont venues nous ont dit Non, mais si vous voulez, on peut vous aider. J'aurais dit Mais il n'y a pas de problème, sinon, si on n'y arrive pas, on rallume juste la voiture. Et ils sont quand même venus nous aider à pousser la voiture. Ils nous ont dit Si vous voulez, vous pouvez venir prendre l'apéro avec nous. Donc, on est arrivés avec des bières et des chips à 16h de l'après-midi. Et puis après, on ne s'est plus jamais lâchés du 4L. C'est très bruyant déjà parce que la voiture n'est pas très bien sonorisée. Pour vous dire, il y a le vent qui passe de tous les côtés. Donc ça fait aussi du bruit sur la carrosserie. Après, il y a le bruit de moteur. On est souvent amené à allumer les ventilos pour rafraîchir le moteur. Également le chauffage. Donc c'est vrai que c'est très, très bruyant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, pour moi, la partie sur les pistes où... où là on entend vraiment tout, on entend vraiment les suspensions, le ventilateur qui tourne, la voiture qui surchauffe. Là vraiment on est dans une boîte de conserve, on entend tout le métal, toute la caisse qui bouge et beaucoup de moteur. Arrivé à minuit on entend beaucoup la musique, mais c'est vrai que souvent quand on arrive, alors il y a une partie très agitée qui va être toute la partie pole méca où là il y a... Il y a beaucoup de stress de savoir si sa voiture est réparable ou pas. Et on a toute cette entraide qu'il y a avec les mécaniciens. Et il y a toute cette partie aussi du campement où tout le monde se repose, se détend. C'est l'apéro, ça fait des jeux de cartes. Donc il y a deux salles, deux ambiances à la fois sur le campement.

  • Speaker #0

    On a quand même du réseau. Alors on n'en a pas tout le temps. Après ça dépendait aussi de quel réseau on avait. Nous on a eu la chance d'en avoir la plupart du temps. Et donc c'est vrai qu'il n'y avait pas trop de complications par rapport à ça. Après pour les appeler c'est vrai que c'était plus compliqué, mais c'était des petits messages de temps en temps. On avait également fait un groupe avec toutes nos connaissances, nos amis, nos familles. Et du coup, on partageait directement tout, comme ça, ça allait plus vite. Et après, essayer d'envoyer un message de temps en temps au sponsor pour dire que tout va bien, envoyer quelques photos. Donc, c'est vrai qu'on n'en avait pas tout le temps, mais il n'y a pas eu tellement de problèmes par rapport à ça. Et puis après, c'est vrai qu'on n'est pas trop sur le téléphone non plus. Ça a été la partie la plus compliquée pour nous de tenir une communication régulière, mais on essaie quand même de tenir au courant nos sponsors. Quand on est parti, on a envoyé un message avec des photos. On en a envoyé quelques-unes pendant l'aventure. Et après, quand on est rentré, on leur a dit qu'on était bien rentré, que tout s'était bien passé avec quelques photos. Et on leur a aussi parlé de l'événement qu'on organise pour les remercier.

  • Speaker #1

    Certains sponsors qu'on a rencontrés, on a juste eu un membre de la communication qui s'occupait des partenariats de l'entreprise. Et c'est vrai que nous, on attend plutôt un moment de partage, de découvrir un peu plus nos sponsors et de partager avec eux notre expérience.

  • Speaker #0

    Il y a des sponsors qu'on n'a jamais vus, parce qu'il y en a quelques-uns qu'on a trouvés quand on était chacun à l'autre bout du monde. Donc c'est vrai de pouvoir rencontrer ces gens, de discuter avec eux et de leur parler de notre aventure, leur montrer les photos. C'est aussi, vous nous avez permis de réaliser cette aventure incroyable, donc on aimerait quand même la partager, mais aussi c'est vraiment les remercier, et pas juste envoyer un message, mais vraiment organiser quelque chose pour qu'on se retrouve tous, et qu'ils passent aussi un bon moment. On a quand même la route de Paris jusqu'à... Enfin, même, on traverse toute la France, on traverse l'Espagne. Donc on se dit, ah ouais, le 4L Trophy, c'est quand même beaucoup de routes. Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Et en fait, c'est quand on arrive au Maroc. Et notamment, il y a un matin, on est partis à l'aube. Et en fait, il y a le soleil qui s'est levé petit à petit. Et à ce moment-là, c'était vraiment magique de voir... le lever de soleil en plein milieu. On était encore sur la route à ce moment là, mais de voir le soleil quand même arriver sur les dunes, c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #1

    Alors pour moi, c'est vrai qu'il y a eu plusieurs moments forts. Il y a d'abord eu le fait d'arriver jusqu'au Maroc, qui a été quand même une étape importante. Et pour moi, je pense celle qui m'a surpris, c'était vraiment le premier jour de piste où on a roulé toute la journée et arrivé en milieu d'après-midi. Donc on est en plein désert et c'était ma première fois pour moi dans le désert. Et d'arriver et voir ces grandes dunes de sable, c'était quand même quelque chose d'assez incroyable.

  • Speaker #0

    Il y a une soirée qui clôture, donc c'est vrai que déjà à ce moment-là, on se dit bon, ça y est, c'est la fin Mais je pense que le premier moment de nostalgie, c'est vraiment le moment où on se dit bon, c'est fini, on n'ira plus sur les pistes alors que c'était quand même vraiment l'étape principale. Et c'est vrai que cette partie-là est très courte, donc des fois, il y a peut-être ce petit truc qui dit bon, j'aurais préféré profiter un peu plus Mais sinon, oui, du coup, le moment où on quitte les pistes, il y a déjà un peu de nostalgie. Après, la soirée de clôture où on se dit, bon, c'est la dernière fois qu'on voit nos amis. Et puis après, sur le chemin du retour, nous, on a décidé de traverser un peu l'Espagne. Mais finalement, on avait juste envie de rentrer. On était dans nos vêtements sales depuis trois semaines.

  • Speaker #1

    Cette année-là, on devait être à peu près 1200 équipages, donc ça représente, on est deux par équipage, donc on doit être autour des 2400-2500 participants, rien que de participants, et après il y a toute la partie, les personnes qui nous aident dans l'organisation, avec les pôles mécaniques, les pôles de communication, les photographes, donc sur Parc Ompement, on doit être à peu près 3000 à chaque fois à se déplacer. Il y a ce côté qui est très fun dans le 4L Trophy, où on se retrouve dans le sable, sur des grandes plaines désertiques où on peut rouler assez vite. On s'amuse avec les autres, on fait la course, on se filme, le soir il y a la fête, on se retrouve pour faire des apéros. Il y a un côté très convivial et très sympa.

  • Speaker #0

    Conduire dans le sable, c'est aussi une expérience géniale parce qu'après on peut pas non plus trop aller vite parce qu'il y a les cailloux etc. Mais on prend quand même beaucoup de plaisir, on essaye de ne pas s'ensabler, des fois on peut aller plus ou moins vite, des fois on peut faire un peu la course avec d'autres copains et puis c'est quand même une belle aventure de pouvoir conduire dans le sable. Oui et puis il y a aussi cette solidarité, dès que tu vas être ensablé, il va y avoir des fois deux personnes, des fois cinq voitures qui vont arriver et qui vont venir t'aider. Donc c'est vrai que c'est super sympa d'avoir cette solidarité qu'on a peut-être pas. pas au quotidien et que tout le monde s'entraide. Tu peux parler avec n'importe qui. Il y a vraiment un esprit collectif, on va dire.

  • Speaker #1

    On a eu une petite mésaventure où il y a un matin on nous est rentré dedans. Donc en fait c'était des personnes qui s'étaient ensablées devant nous et on est arrivé et vraiment elles étaient en train de se désensabler et elles reculaient. Et les personnes devant poussées, donc elles ne nous ont pas vu, elles nous sont rentrées dedans. Donc pour l'instant la 4L est au garage. Il faut avoir cette envie de sortir de sa zone de confort. On est habitué à notre vie moderne, donc là c'est un peu un saut dans le passé, de monter dans une 4L et de se retrouver au Maroc en pleine nature. Donc il faut avoir cette envie-là.

  • Speaker #0

    Si on a envie de le faire, il faut vraiment le faire, puisque déjà, c'est un projet hyper enrichissant. On construit vraiment tout de A à Z. Donc, des marchés, ce n'est pas forcément facile. Donc, ça permet de développer nos relations et peut-être d'aller plus facilement vers les gens. En fait, cette expérience-là, on ne peut la vivre qu'au 4L Trophy. C'est déjà cette... Rien que quand on croise une autre 4L, on a cette joie de se dire qu'eux aussi le font. Et quand on est à Biarritz, c'est vrai qu'on se retrouve tous ensemble. C'est quand même marrant d'être dans une ville et de voir plein d'autres 4L. Il n'y a qu'à ce moment-là qu'on peut voir ça. Et puis après, si on ne le fait pas, on le ressent peut-être différemment. Même si je pense que les personnes de Biarritz sont quand même... Je pense que c'est un peu l'événement de l'année. Ils sont quand même contents de voir d'autres 4L. Plus le monde devrait vivre un peu cette expérience-là.

Description

Plongez dans l'aventure du 4L Trophy avec Ophélie et Ewen. De la préparation intense pendant deux ans à la traversée du désert marocain, découvrez les défis, les rencontres et les moments inoubliables de ce rallye étudiant humanitaire unique. Entre anecdotes de mécanique, solidarité entre participants, et émerveillement face aux dunes au lever du soleil, ce récit authentique vous transporte dans une expérience où l'aventure et l'entraide prennent tout leur sens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je m'appelle Ophélie et je suis présidente de l'association Carottes du Désert.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Ewen Leceau et je suis trésorier secrétaire de l'association Carottes du Désert. Le 4L Trophy, c'est un rallye raid de 100% étudiants, donc c'est pour les jeunes entre 18 et 28 ans. Et c'est un projet du coup humanitaire dans le but d'acheminer du matériel scolaire, sportif et alimentaire. aux enfants défavorisés du Maroc.

  • Speaker #0

    On en avait déjà entendu parler au lycée et on s'est dit que c'était un projet qui pouvait être vraiment génial. À l'EM Normandie, on a vu qu'il y avait d'autres étudiants qui l'avaient fait et étant donné qu'on devait réaliser un projet associatif, on s'était dit que c'était le bon moment. Donc on a été voir ceux qui l'avaient fait l'année précédente pour avoir quelques informations et c'est à partir de là qu'on s'est dit, bon, on le fait. C'est vrai qu'au début, on a hésité parce qu'on s'est dit, aller dans une asso déjà créée, ça nous permettra de rencontrer d'autres personnes. Donc c'est à ce niveau-là qu'on a pas mal hésité. Mais on s'est dit, c'est un peu le moment ou jamais, puisqu'après, on va partir en expat, on va rentrer en master, donc il y aura plus de boulot. Donc on s'est dit, si on veut le faire, je pense que c'est le bon moment. Donc c'est pour ça qu'on s'est lancé dans cette association.

  • Speaker #1

    Alors nous, du coup, comme on est en école de commerce, on a toujours eu cette envie aussi de voyager. Donc en début d'année on est parti pour notre expatriation dans des pays différents et en revenant on est encore reparti du coup pour participer au 4L Trophy. Donc c'est vrai qu'il faut avoir une certaine appétence pour le voyage et aussi un certain goût pour l'aventure. Du coup je suis parti à Taïwan pendant 4 mois et c'est vraiment... Donc c'est en Asie, c'est une autre culture, c'est une autre façon de vivre, c'est une nouvelle langue, c'est beaucoup de découvertes et il ne faut vraiment pas avoir d'a priori quand on part et franchement c'était une aventure géniale.

  • Speaker #0

    Je suis partie à Boston et ça a été un peu différent étant donné que la culture est quand même assez proche de la France. Mais c'est vrai que c'est un peu aller dans un autre pays, à l'autre bout du monde, tout seul, dans une langue qui n'est pas la nôtre. C'est vrai que ça a été une belle expérience. Nous, on s'est rencontrés au lycée. Donc ça fait un petit moment. C'est pour ça que je pense que c'est important aussi de partir avec quelqu'un qu'on connaît bien. Parce qu'on est amenés à être vraiment H24 ensemble. On est enfermés dans la voiture pendant deux à trois semaines. Donc c'est vrai qu'il y avait un peu cette appréhension de est-ce qu'on va se supporter pendant tout ce temps ? Mais finalement, ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr que de partir à deux et d'être confiné dans un petit environnement comme une voiture, c'est quelque chose auquel on n'a pas été habitué.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il y a aussi le stress qui s'ajoute à ça. Donc c'est vrai que ça peut partir un peu plus vite. Mais je pense que c'est parce que c'était vraiment une expérience géniale et qu'on a voulu profiter à fond. Donc on a appris chacun sur soi et on s'est écouté, on est resté calme et donc tout s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Nous on était déjà partis plusieurs fois en vacances ensemble, donc on avait déjà fait une semaine en Normandie avec des amis, on est partis aussi avec des amis en Espagne, donc on avait déjà un peu vécu ensemble, on va dire en voyage, en tente, ou des choses dans ce style.

  • Speaker #0

    Au début, ça a été très dur parce qu'on ne savait pas vraiment par où commencer. Donc la première chose qu'on a fait, je dirais, c'est de créer l'association. Donc après, on a pu faire appel à nos contacts qui savaient comment ça s'organisait, etc.

  • Speaker #1

    Il y a la création du dossier de sponsoring qui est très important pour pouvoir trouver des sponsors. C'est vraiment un dossier qui va nous permettre d'expliquer notre projet, d'expliquer qui on est et en même temps pourquoi on vient les démarcher. Après il y a toute cette recherche de partenaires, que ce soit à la fois financiers mais aussi on a eu des sponsors pour la mécanique puisqu'on n'avait pas forcément des compétences en mécanique ou alors même des sponsors qui nous ont aidé en nous fournissant des pièces. C'est sûr qu'au départ on se fait beaucoup recaler, mais ça fait partie aussi du jeu et on le savait dès le départ, on nous en a beaucoup parlé. Donc il ne faut vraiment pas être craintif là-dessus, surtout au départ. Et ça se fait petit à petit, ça commence souvent par des proches ou notre commune qui nous aide. Et petit à petit ça fait son chemin et on arrive à compléter notre budget.

  • Speaker #0

    Donc étant donné qu'on est à Caen, on a commencé à démarcher toutes les entreprises à Caen, mais on s'est fait recaler partout. Donc on s'est dit, est-ce que c'est notre méthode de démarchage qui n'est pas bonne ? Est-ce que notre projet est mal présenté ? Est-ce qu'on va avoir les bonnes entreprises ? Et c'est vrai qu'à ce moment-là, on s'est dit... C'est dur quand même. Est-ce qu'on va y arriver ? Parce que finalement, tout le monde nous dit non. Et puis déjà, on a eu le soutien de l'EM. Donc on s'est dit, à partir de là, ils nous ont aidés, donc on ne peut pas lâcher. Et puis après, il y a eu une autre commune qui s'est rajoutée. Donc on s'est dit, bon, ça y est, il y a des gens qui commencent à croire en nous. Et c'est vrai que dès qu'il y a un nouveau sponsor, ça nous motive. Et donc après, on y retourne à fond. Et puis après, on a eu la chance d'aller dans une zone industrielle où il y a beaucoup d'entreprises automobiles. Et là, ça a été notre nid à sponsors. Et c'est vrai que du coup, dans cette Ausha, beaucoup d'entreprises nous ont aidés et ça a été très pratique.

  • Speaker #1

    Pour partir, on avait une dizaine de sponsors.

  • Speaker #0

    D'autres équipages, on avait beaucoup plus. Mais nous, on a eu quand même des sommes importantes pour chaque sponsor. Donc on a eu peut-être moins à en chercher. On a commencé en 2022, mais du coup on n'avait pas beaucoup de comptoirs à ce moment-là. Donc on s'est dit, là, on n'est absolument pas prêts. En plus, on n'avait plus de voiture. Donc on s'est dit, on décale. Et donc là, à partir de là, on a recherché beaucoup les sponsors. Et plus en région parisienne que à Caen. Parce qu'à Caen, on n'en avait pas trouvé. Et après, on a repris la 4L d'anciens participants. Donc on avait la voiture, on commençait à avoir les sponsors. Et puis après, les petites finitions. Et on est partis. Donc... Au total, ça nous a pris quasiment deux ans quand même. Mais après, il y a eu de l'expatriation. Et puis, il y a un moment où on n'a pas beaucoup avancé. Donc, je dirais intensément un an.

  • Speaker #1

    Une 4L, c'est une voiture... Alors, on nous dit beaucoup que c'est une mécanique simple, mais même quand on n'y connaît rien, une mécanique simple, ça paraît très compliqué. Donc, c'est vrai que ça a été quand même pour nous quelque chose d'assez stressant, surtout qu'on avait avancé les sous pour la voiture. Donc, il y avait toujours ce risque qu'il y ait une casse et qu'on se retrouve bloqué dans l'aventure.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, au début, on avait choisi de prendre une voiture où il y avait tout à refaire, mais la voiture qu'on a choisie, il y avait trop à refaire. Donc on n'a pas pu l'utiliser et ça aurait été des sommes beaucoup trop conséquentes pour tout refaire. Donc c'est vrai qu'on n'a pas eu toute la mécanique à refaire. Donc on est parti avec très peu de connaissances en mécanique. Mais il y a quand même une aide assez importante de 4 atrophies. On n'est jamais laissé seul. Donc ils nous aident un petit peu et puis après on commence à comprendre comment ça se passe. Et on arrive à... à régler les petits problèmes. Et puis surtout, l'avantage aussi, c'est qu'on n'a pas eu de gros problèmes pendant ce 4L. Donc on a été très chanceux et ça nous a bien aidés. Moi, la partie où j'ai commencé à stresser, c'est quand on a fait l'inscription définitive. Parce qu'il n'y avait pas de retour en arrêt. En fait, même s'il y avait un problème, on avait payé. Il ne fallait plus qu'il y ait de problème, il fallait qu'on soit prêt. Et puis c'est vrai que de se laisser comme ça aller dans le désert avec une voiture qu'on ne connaît pas, plus on est parti en expatriation, donc on n'a pas eu l'occasion de beaucoup la conduire avant de partir. Donc c'est vrai que c'était beaucoup de stress quand même. Mais le jour où on est parti, on avait quand même hâte de vivre l'expérience qu'on avait préparée pendant deux ans. Donc on a fait Paris-Biarritz. Donc déjà cette première étape c'est est-ce qu'on va arriver jusqu'à Biarritz ? Donc on est arrivé sans problème. Donc on s'est dit bon bah là déjà c'est une bonne étape de fête, maintenant on sera accompagné. Donc il y a quand même moins de risques. Après c'était est-ce qu'on va arriver jusqu'en Espagne ? Pareil, aucun problème, ça s'est très bien passé. et puis après d'arriver jusqu'à Marrakech et de revenir. Donc il y a toujours un petit peu de stress dans cette aventure, mais on a franchi toutes les étapes, donc c'est vrai qu'il y a beaucoup de joie quand même. Mais on a quand même pris le temps de se préparer pendant une bonne année, on va dire. Donc je pense que c'est quand même important. Plus on prend le temps, moins il y a de risques, surtout qu'on a été accompagnés par notre sponsor qui était Mécano, etc. Donc on a eu quand même cette aide importante. C'est peut-être ce qui nous a permis aussi d'arriver en entier sans problème.

  • Speaker #1

    C'est aussi beaucoup de rencontres parce que du coup, on est obligé de... Quand on démarre les entreprises, on rencontre beaucoup de monde. Et après, il y a aussi cette rentraide qu'il y a dans le 4L Trophy. Nous, on rencontre beaucoup de trophistes, d'anciens trophistes, et qui sont là, qui nous accompagnent aussi, à la fois pour savoir où est-ce qu'on en est dans notre projet, comment on s'organise pour partir, et cette rentraide de ce que t'as pas un contact pour un sponsor, pour une pièce, pour un mécanicien. Donc il y a beaucoup d'échanges et beaucoup de rencontres.

  • Speaker #0

    Le 4L Trophy, l'avantage c'est quand même de faire des rencontres. On a un gros point commun de participer au 4L Trophy, donc on sait à peu près tout ce qu'on a vécu pendant plusieurs mois. Je pense que l'objectif quand même c'est de faire des rencontres. Nous tous les soirs au début on était avec des gens différents, et puis à chaque fois on ne les retrouvait pas, en 2400 personnes. C'est dur de retrouver. Et puis finalement, en arrivant, c'était notre premier bivouac au Maroc. Donc on avait réservé, enfin réservé, on s'était mis en endroit pour accueillir aussi nos autres amis qu'on s'était fait avant. De sorte à ne pas trop avoir le vent, parce que c'était à Boulajoul, on était en altitude et il faisait très froid. Donc on essayait de pousser un peu, mais on a galéré. Et donc il y a... Tout un tas de personnes qui sont venues nous ont dit Non, mais si vous voulez, on peut vous aider. J'aurais dit Mais il n'y a pas de problème, sinon, si on n'y arrive pas, on rallume juste la voiture. Et ils sont quand même venus nous aider à pousser la voiture. Ils nous ont dit Si vous voulez, vous pouvez venir prendre l'apéro avec nous. Donc, on est arrivés avec des bières et des chips à 16h de l'après-midi. Et puis après, on ne s'est plus jamais lâchés du 4L. C'est très bruyant déjà parce que la voiture n'est pas très bien sonorisée. Pour vous dire, il y a le vent qui passe de tous les côtés. Donc ça fait aussi du bruit sur la carrosserie. Après, il y a le bruit de moteur. On est souvent amené à allumer les ventilos pour rafraîchir le moteur. Également le chauffage. Donc c'est vrai que c'est très, très bruyant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, pour moi, la partie sur les pistes où... où là on entend vraiment tout, on entend vraiment les suspensions, le ventilateur qui tourne, la voiture qui surchauffe. Là vraiment on est dans une boîte de conserve, on entend tout le métal, toute la caisse qui bouge et beaucoup de moteur. Arrivé à minuit on entend beaucoup la musique, mais c'est vrai que souvent quand on arrive, alors il y a une partie très agitée qui va être toute la partie pole méca où là il y a... Il y a beaucoup de stress de savoir si sa voiture est réparable ou pas. Et on a toute cette entraide qu'il y a avec les mécaniciens. Et il y a toute cette partie aussi du campement où tout le monde se repose, se détend. C'est l'apéro, ça fait des jeux de cartes. Donc il y a deux salles, deux ambiances à la fois sur le campement.

  • Speaker #0

    On a quand même du réseau. Alors on n'en a pas tout le temps. Après ça dépendait aussi de quel réseau on avait. Nous on a eu la chance d'en avoir la plupart du temps. Et donc c'est vrai qu'il n'y avait pas trop de complications par rapport à ça. Après pour les appeler c'est vrai que c'était plus compliqué, mais c'était des petits messages de temps en temps. On avait également fait un groupe avec toutes nos connaissances, nos amis, nos familles. Et du coup, on partageait directement tout, comme ça, ça allait plus vite. Et après, essayer d'envoyer un message de temps en temps au sponsor pour dire que tout va bien, envoyer quelques photos. Donc, c'est vrai qu'on n'en avait pas tout le temps, mais il n'y a pas eu tellement de problèmes par rapport à ça. Et puis après, c'est vrai qu'on n'est pas trop sur le téléphone non plus. Ça a été la partie la plus compliquée pour nous de tenir une communication régulière, mais on essaie quand même de tenir au courant nos sponsors. Quand on est parti, on a envoyé un message avec des photos. On en a envoyé quelques-unes pendant l'aventure. Et après, quand on est rentré, on leur a dit qu'on était bien rentré, que tout s'était bien passé avec quelques photos. Et on leur a aussi parlé de l'événement qu'on organise pour les remercier.

  • Speaker #1

    Certains sponsors qu'on a rencontrés, on a juste eu un membre de la communication qui s'occupait des partenariats de l'entreprise. Et c'est vrai que nous, on attend plutôt un moment de partage, de découvrir un peu plus nos sponsors et de partager avec eux notre expérience.

  • Speaker #0

    Il y a des sponsors qu'on n'a jamais vus, parce qu'il y en a quelques-uns qu'on a trouvés quand on était chacun à l'autre bout du monde. Donc c'est vrai de pouvoir rencontrer ces gens, de discuter avec eux et de leur parler de notre aventure, leur montrer les photos. C'est aussi, vous nous avez permis de réaliser cette aventure incroyable, donc on aimerait quand même la partager, mais aussi c'est vraiment les remercier, et pas juste envoyer un message, mais vraiment organiser quelque chose pour qu'on se retrouve tous, et qu'ils passent aussi un bon moment. On a quand même la route de Paris jusqu'à... Enfin, même, on traverse toute la France, on traverse l'Espagne. Donc on se dit, ah ouais, le 4L Trophy, c'est quand même beaucoup de routes. Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Et en fait, c'est quand on arrive au Maroc. Et notamment, il y a un matin, on est partis à l'aube. Et en fait, il y a le soleil qui s'est levé petit à petit. Et à ce moment-là, c'était vraiment magique de voir... le lever de soleil en plein milieu. On était encore sur la route à ce moment là, mais de voir le soleil quand même arriver sur les dunes, c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #1

    Alors pour moi, c'est vrai qu'il y a eu plusieurs moments forts. Il y a d'abord eu le fait d'arriver jusqu'au Maroc, qui a été quand même une étape importante. Et pour moi, je pense celle qui m'a surpris, c'était vraiment le premier jour de piste où on a roulé toute la journée et arrivé en milieu d'après-midi. Donc on est en plein désert et c'était ma première fois pour moi dans le désert. Et d'arriver et voir ces grandes dunes de sable, c'était quand même quelque chose d'assez incroyable.

  • Speaker #0

    Il y a une soirée qui clôture, donc c'est vrai que déjà à ce moment-là, on se dit bon, ça y est, c'est la fin Mais je pense que le premier moment de nostalgie, c'est vraiment le moment où on se dit bon, c'est fini, on n'ira plus sur les pistes alors que c'était quand même vraiment l'étape principale. Et c'est vrai que cette partie-là est très courte, donc des fois, il y a peut-être ce petit truc qui dit bon, j'aurais préféré profiter un peu plus Mais sinon, oui, du coup, le moment où on quitte les pistes, il y a déjà un peu de nostalgie. Après, la soirée de clôture où on se dit, bon, c'est la dernière fois qu'on voit nos amis. Et puis après, sur le chemin du retour, nous, on a décidé de traverser un peu l'Espagne. Mais finalement, on avait juste envie de rentrer. On était dans nos vêtements sales depuis trois semaines.

  • Speaker #1

    Cette année-là, on devait être à peu près 1200 équipages, donc ça représente, on est deux par équipage, donc on doit être autour des 2400-2500 participants, rien que de participants, et après il y a toute la partie, les personnes qui nous aident dans l'organisation, avec les pôles mécaniques, les pôles de communication, les photographes, donc sur Parc Ompement, on doit être à peu près 3000 à chaque fois à se déplacer. Il y a ce côté qui est très fun dans le 4L Trophy, où on se retrouve dans le sable, sur des grandes plaines désertiques où on peut rouler assez vite. On s'amuse avec les autres, on fait la course, on se filme, le soir il y a la fête, on se retrouve pour faire des apéros. Il y a un côté très convivial et très sympa.

  • Speaker #0

    Conduire dans le sable, c'est aussi une expérience géniale parce qu'après on peut pas non plus trop aller vite parce qu'il y a les cailloux etc. Mais on prend quand même beaucoup de plaisir, on essaye de ne pas s'ensabler, des fois on peut aller plus ou moins vite, des fois on peut faire un peu la course avec d'autres copains et puis c'est quand même une belle aventure de pouvoir conduire dans le sable. Oui et puis il y a aussi cette solidarité, dès que tu vas être ensablé, il va y avoir des fois deux personnes, des fois cinq voitures qui vont arriver et qui vont venir t'aider. Donc c'est vrai que c'est super sympa d'avoir cette solidarité qu'on a peut-être pas. pas au quotidien et que tout le monde s'entraide. Tu peux parler avec n'importe qui. Il y a vraiment un esprit collectif, on va dire.

  • Speaker #1

    On a eu une petite mésaventure où il y a un matin on nous est rentré dedans. Donc en fait c'était des personnes qui s'étaient ensablées devant nous et on est arrivé et vraiment elles étaient en train de se désensabler et elles reculaient. Et les personnes devant poussées, donc elles ne nous ont pas vu, elles nous sont rentrées dedans. Donc pour l'instant la 4L est au garage. Il faut avoir cette envie de sortir de sa zone de confort. On est habitué à notre vie moderne, donc là c'est un peu un saut dans le passé, de monter dans une 4L et de se retrouver au Maroc en pleine nature. Donc il faut avoir cette envie-là.

  • Speaker #0

    Si on a envie de le faire, il faut vraiment le faire, puisque déjà, c'est un projet hyper enrichissant. On construit vraiment tout de A à Z. Donc, des marchés, ce n'est pas forcément facile. Donc, ça permet de développer nos relations et peut-être d'aller plus facilement vers les gens. En fait, cette expérience-là, on ne peut la vivre qu'au 4L Trophy. C'est déjà cette... Rien que quand on croise une autre 4L, on a cette joie de se dire qu'eux aussi le font. Et quand on est à Biarritz, c'est vrai qu'on se retrouve tous ensemble. C'est quand même marrant d'être dans une ville et de voir plein d'autres 4L. Il n'y a qu'à ce moment-là qu'on peut voir ça. Et puis après, si on ne le fait pas, on le ressent peut-être différemment. Même si je pense que les personnes de Biarritz sont quand même... Je pense que c'est un peu l'événement de l'année. Ils sont quand même contents de voir d'autres 4L. Plus le monde devrait vivre un peu cette expérience-là.

Share

Embed

You may also like