Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Sois la bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors, un petit peu à la dernière minute, j'ai décidé de changer le programme prévu, simplement par rapport au contexte actuel. En effet, j'avais prévu initialement de te poster... un épisode par rapport au démarrage des vacances scolaires et à toutes ces compulsions alimentaires qu'on rencontre parfois sur la route, qu'on soit à l'aéroport, dans une gare ou, tu sais, sur les aires d'autoroute. Mais en fait, vu ce qui se passe en ce moment dans notre société, vu les événements actuels et le cours de l'actualité, je ne me sentais pas de poster cet épisode comme si de rien n'était. Je trouvais qu'il était vraiment trop, trop décorrélé de ce qu'on vivait. Et voilà, donc aujourd'hui, sois rassurée, on ne va pas du tout parler de politique, ce n'est pas mon sujet de prédilection, je ne prétends pas être une experte politique et je respecte les opinions de chacun et de chacune. J'ai exprimé un petit peu ma position sur ces sujets-là sur les réseaux, si tu souhaites en savoir plus, tu peux aller sur mon compte Instagram. Moi aujourd'hui, ce dont je voulais te parler, c'était de l'anxiété. Parce que tu en souffres peut-être. Moi j'avoue, ce matin je me suis vraiment réveillée avec des sueurs froides et puis pour tout dire, j'ai très très mal dormi. Et ces insomnies, c'est vraiment un signe assez criant d'anxiété. Et c'est vrai qu'en ce moment, même au-delà des élections, le climat qu'on peut ressentir de tensions sociales, l'expression de la haine ou de la violence sur les réseaux, tout ça, c'est des facteurs externes qui peuvent vraiment influencer nos... comportements alimentaires puisque par définition ces facteurs externes vont influencer nos réactions émotionnelles. Et justement sur Instagram j'ai changé avec une de mes abonnés Lydia qui me partage un petit message perso qu'elle m'a autorisé à partager aujourd'hui où elle m'écrit Je viens de monter dans un train après 20 minutes d'attente à la gare et devine qu'est ce que j'ai acheté ? Un paquet de Mikado. Ça me stresse tellement ce flot de haine de l'autre alors que ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé de craquer en attendant mon train. Et peut-être que tu te retrouves face à cette situation toi aussi, soit ce qui se passe en fait ça te coupe l'appétit, soit ça te donne envie de tout dévorer, soit ça t'empêche de dormir, bref, tu sens bien que même si tu essayes de garder la tête froide, ce qui se passe actuellement, ce qui se dit aussi, ne te laisse pas indifférente. Donc aujourd'hui, dans le programme de l'épisode, je voudrais qu'on aille explorer davantage l'anxiété, parce que c'est un sujet qui est finalement assez vaste, ça va au-delà de ce qu'on vit en ce moment avec les tensions politiques. L'anxiété, elle peut nous concerner dans plein plein de champs de notre vie. Donc on va voir l'anxiété c'est quoi, et puis on va aller explorer les facteurs externes qui affectent nos états émotionnels, et donc notre relation à la bouffe. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode parce que je vais te partager une vision simple mais extrêmement puissante des choses pour t'aider à retrouver un peu de souffle si, comme moi, tu te sens un petit peu en apnée cette semaine. Alors pour commencer, l'anxiété c'est quoi ? L'anxiété, il faut que tu comprennes que c'est avant tout un état émotionnel que tu vas ressentir face à une anticipation négative du futur. Ça va se manifester, je te disais, par des symptômes physiques, par exemple... Tu vas faire, comme moi, des insomnies, tu vas sentir ton cœur qui s'accélère, une respiration plus rapide, tu peux avoir des tensions musculaires, tu vois, des coups de chaud, des coups de sueur, des maux de tête. Et ça se manifeste aussi et surtout par des symptômes mentaux. Tu ressens une inquiétude excessive, tu as des pensées intrusives, tu vois, tu es en train de faire un truc d'un coup. Tu as une pensée anxieuse qui vient s'inviter, tu peux avoir de la difficulté à te concentrer et tu peux globalement ressentir une sorte de sentiment de panique ou de danger imminent. Et cette anxiété, elle devient vraiment problématique lorsqu'elle est disproportionnée par rapport à la situation, lorsqu'elle persiste sur une longue période et lorsqu'elle interfère avec ta capacité à mener une vie quotidienne normale. Alors moi je me suis interrogée aussi sur l'anxiété, je me suis dit finalement c'est quoi la différence entre l'anxiété et la peur ? Est-ce que finalement c'est la même chose ? La réponse est non, parce que la peur finalement c'est une réaction émotionnelle que tu as qui est immédiate face à une menace qui est réelle et qui est présente. Et tu vois la peur ça va vraiment déclencher des réactions de fuite ou de lutte, tu es vraiment face à une menace réelle. En revanche l'anxiété c'est une anticipation des dangers futurs. et une anticipation de danger que tu imagines, souvent sans une menace précise, et ça peut persister d'ailleurs même en l'absence de danger immédiat. Et l'anxiété finalement, c'est un sentiment beaucoup plus global et envahissant qui peut te donner un sentiment de malaise permanent ou de paralysie ou de procrastination. Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais en fonction de la phase d'anxiété que tu traverses, Soit ça peut te faire manger, soit ça peut littéralement te couper l'appétit. Pourquoi ? Parce que quand t'es comme ça face à une anticipation de danger, donc on va dire imaginaire, projeté, ben finalement ton corps il fait pas la différence entre ce danger que t'as imaginé, que t'as projeté et un danger réel. Donc il répond par le biais de ton corps, de tes hormones, de la même façon que face à un danger réel. Donc la réponse au stress ça va être quoi ? Ça va être des mécanismes d'adaptation. Il va y avoir des hormones qui entrent en jeu, le cortisol, l'adrénaline. Et le rôle du cortisol, qui est l'hormone du stress, ça va être d'augmenter l'appétit. En particulier pour les aliments gras, sucrés, riches en calories, pour te donner un maximum d'énergie pour pouvoir faire face aux dangers. Mais je t'ai parlé aussi de l'adrénaline. L'adrénaline, on l'a en période de stress aiguë. Et elle, elle a plutôt tendance à couper l'appétit. Donc pour que tu comprennes, en fait, je vais essayer de schématiser Pourquoi est-ce que certaines personnes, face au stress, à l'anxiété, ont envie de tout dévorer, alors que pour d'autres, ça leur coupe l'appétit ? C'est que finalement, on ne réagit pas tous au stress et au danger de la même façon. Pour certains individus, la réaction la plus simple du corps, la plus naturelle, ça va être de manger, parce que le stress qui est perçu, le stress ultime, c'est de mourir de froid ou de faim. T'as un stress, c'est les élections, c'est... La crise climatique ou énergétique, c'est le risque financier. Bon, ton corps, il se dit juste, ok, il vaut mieux manger le maximum, garder le plus d'énergie possible pour ne pas mourir de froid ou de faim. Et donc, dans ce cas-là, tu vas plutôt avoir tendance à manger. Dans l'autre cas, il y a d'autres personnes dont le corps réagit différemment. Le corps, il se dit, le risque ultime, c'est de mourir dévoré par un animal féroce. Donc, il faut que je sois capable de fuir très très vite, de courir très très vite. Donc, ton corps, il va plutôt avoir tendance à... vouloir naturellement être mince, être fité, être léger, pour pouvoir être le plus rapide possible. Et ça, j'ai envie de te dire, il y a un aspect génétique, il y a des choses que tu ne contrôles pas. Mais souvent, ce qui se passe aussi, c'est que quand tu as un choc, tu as un gros choc émotionnel, la première réaction, c'est que ça te coupe l'appétit. Mais le truc, c'est qu'en général, l'effet émotionnel, il dure, et tu as envie de bouffer. Tu as envie de trouver du réconfort dans la bouffe. Parce que finalement, c'est ça qu'on trouve dans la nourriture, c'est une forme de confort. de confort alimentaire. Et finalement, quand tu te tournes vers la bouffe, c'est vraiment pour trouver finalement un soulagement immédiat face à ton anxiété. Et ça, je t'en ai parlé entre autres dans l'épisode 32 consacré au kilo du stress. Donc tu vois, tu vas manger pour essayer de te soulager face à des situations stressantes. Et ces situations stressantes, elles sont très souvent corrélées à des facteurs externes que tu ne contrôles pas forcément. Parce que oui, les facteurs externes influencent notre état émotionnel et notre état émotionnel influence notre comportement alimentaire. Et tu en as très certainement fait l'expérience avec la crise sanitaire du Covid et le confinement. La pandémie, ça a clairement augmenté notre anxiété, notre sentiment d'isolement et ça a poussé beaucoup de personnes à gérer leur stress et leur ennui en mangeant. On a mangé plus de... de nourriture et confort, de nourriture doudou, on a été aussi plus sédentaires, mais voilà, on avait tellement l'impression qu'on allait mourir en touchant un produit contaminé au supermarché qu'effectivement se tourner vers la nourriture est venu un petit peu soulager notre anxiété et tout ce qu'on pouvait entendre autour de nous et qui était quand même super anxiogène. Et donc on est nombreuses à avoir pris du poids dans cette période, poids que nous n'avons pas forcément perdu depuis. Donc tu vois, les sujets de santé sont quand même des facteurs de risque importants sur notre comportement alimentaire, et c'est assez logique puisque quand on parle de santé, on parle en fait tout simplement de notre survie, donc c'est un petit peu le risque ultime. Mais il y a aussi d'autres types d'angoisse externe qui vont impacter ton état émotionnel et donc ton comportement alimentaire. Pour faire simple, j'en ai listé quatre. Je vais commencer, je suis désolée, mais c'est vraiment l'actualité, je vais te parler du sujet politique. L'anxiété électorale et politique, clairement, c'est quelque chose qui aujourd'hui peut être super déstabilisant. Ça peut augmenter ton sentiment de stress, d'incertitude, et ça peut vraiment te pousser à des comportements alimentaires compulsifs. Tu peux te retrouver, par exemple, à manger de façon totalement inconsciente en regardant des débats politiques ou en suivant les résultats des élections. La deuxième source d'angoisse externe, c'est tous les sujets environnementaux. Que tu souffres d'anxiété climatique, que tu sois stressé des catastrophes naturelles ou que tu aies peur de l'épuisement des ressources naturelles, effectivement tout ça, ça peut générer beaucoup d'angoisse, beaucoup d'anxiété. Et finalement, même si j'ai envie de te dire rien ne t'est encore arrivé, la perspective que quelque chose de grave puisse arriver peut te faire manger. Parce que c'est finalement... Un moyen simple, accessible, socialement accepté, d'échapper à tes pensées qui sont accablantes. Et dès qu'il y a des événements un petit peu terribles, que ce soit, j'en sais rien moi, des ouragans, des tremblements de terre, des inondations, effectivement ça génère un stress intense et ça peut pousser vers une surconsommation alimentaire. Et ce qui est intéressant aussi, c'est de se rendre compte que c'est pas juste les événements qui se passent réellement qu'il faut manger. Souvent la consommation excessive de nourriture, elle peut avoir lieu juste lorsque tu lis des infos ou lorsque tu regardes des émissions alarmantes sur le climat. Parce que, je te l'ai bien expliqué, l'anxiété c'est vraiment une réaction émotionnelle face à une peur future, une peur projetée, une peur imaginée. Et j'ajoute que ça ne veut pas dire que le risque n'est pas réel, évidemment, t'as compris, le risque il est réel, mais c'est juste que... T'as pas l'ouragan qui est là derrière ta porte. On est d'accord, on s'entend. Ensuite, le troisième facteur externe de ces montées d'angoisse, c'est l'ambiance économique. Pour ne pas dire crise économique, insécurité financière. Peut-être qu'aujourd'hui, t'as peur de perdre ton emploi ou de pas pouvoir subvenir aux besoins de ta famille. Peut-être aussi que t'es stressé par les avancées technologiques. C'est vrai qu'aujourd'hui, il y a carrément... Des industries ou des métiers qui disparaissent à cause de l'évolution technologique. On parle de l'intelligence artificielle, on parle de l'automatisation. Il y a beaucoup de choses qui s'informatisent et qui, peu à peu, nécessitent moins d'intervention humaine. Et ça peut vraiment générer aussi beaucoup d'anxiété. Donc, tu peux te retrouver à manger pour compenser, comme un mécanisme de soulagement. Finalement, quand tu manges, c'est une façon de compenser tes sentiments d'incertitude financière ou de précarité économique. Et puis enfin, le quatrième terrain fertile, c'est tout l'aspect social, notre société. Aujourd'hui, tout ce que tu vois ou tout ce que surtout tu entends sur des faits divers, de violences, d'insécurité sociale, de polarisation ou de tensions culturelles, ça te fait vivre un petit peu malgré toi dans un environnement qui paraît en permanence. anxiogènes, violents, et qui peut te faire te sentir dans une insécurité permanente. Et ça, ça peut aussi t'entraîner vers des comportements alimentaires compulsifs pour échapper à cette réalité stressante. Et puis à ça, viennent s'ajouter les divisions sociales, les conflits culturels, puis toutes les tensions qu'on vit en ce moment. Et encore une fois, ce qu'on peut voir et lire sur les réseaux sociaux, c'est d'une très très très grande violence. Donc c'est sûr que cette violence, même par les mots, peut se répercuter sur ton état émotionnel et donc sur ton comportement alimentaire. Donc tu vois, si aujourd'hui tu as des petits pics d'angoisse, si tu as ton cœur qui s'emballe, c'est vraiment ce qui m'arrive en ce moment, là au moment où je te parle j'ai les mains moites. J'ai passé la matinée un petit peu en mode, comment dire en anglais, freeze. J'étais comme pétrifiée, littéralement. Si ça t'arrive, si tu fais face à l'anxiété ou même plus globalement, tu es quelqu'un d'anxieux. On sait quelque chose qui revient souvent quand on est une mangeuse émotionnelle, d'être anxieuse. Je veux juste te dire qu'encore une fois, t'es pas seule, t'es pas détraquée. C'est juste une façon qu'a ton corps d'essayer de t'aider à réagir au mieux face aux événements, face aux circonstances. Donc qu'est-ce qu'on fait par rapport à ça ? C'est quoi les solutions ? Alors, moi en fait, j'ai une sorte de mot d'ordre qui m'accompagne et qui m'aide beaucoup dans mon quotidien, c'est de me rappeler que je ne veux pas subir ou je ne veux plus subir. Quand j'étais longtemps une mangeuse émotionnelle, c'est parce que je subissais, j'avalais des choses sans broncher, sans rien dire, avec un sourire de façade. Et aujourd'hui, dès que j'ai l'impression d'être en mode anxieux, c'est très souvent parce que je subis et que j'ai l'impression d'être impuissante. Donc pour moi, tout l'enjeu... c'est de se remettre dans la posture du choix. Comment est-ce que je peux être celle qui a les commandes de ma vie ? Ça ne veut pas dire que je vais pouvoir tout contrôler. Tu es par exemple au volant de ta bagnole, il y a un feu qui passe au rouge, il y a un ralentissement devant toi, il y a un arbre qui est tombé sur la route, tu dois faire un détour. La vie ne sera jamais un long fleuve tranquille, il y aura toujours des obstacles. Mais l'idée, c'est vraiment d'être au volant, de reprendre les commandes. Et du coup, je voudrais te partager une analogie que je trouve hyper puissante, qui n'est pas de moi, mais qui est de Martin Luther King. Il l'a formulée dans un discours de 1963 extrêmement puissant. Et cette analogie consiste à nous voir soit comme des thermomètres, soit comme des thermostats. Et à choisir d'être un thermomètre ou un thermostat. Je m'explique. Les thermomètres, ils vont voir leur température interne changer en fonction des événements extérieurs. Si la température monte, le thermomètre va avoir sa température qui monte. Et si la température externe descend, le thermomètre va avoir sa température qui descend. Donc tu vois, les températures internes des thermomètres, elles augmentent et elles diminuent en réaction à ce qui se passe autour d'eux. Les thermomètres n'ont aucun contrôle sur leur température. Ils sont tirés dans la direction que leur environnement leur dicte. Et c'est ça qui se passe quand on est balotté par l'anxiété. Finalement, ce qu'on voit, ce qu'on entend, ce qu'on lit, tout ça en fait fait monter ou descendre notre température interne. On n'est pas maître de ce qui se passe. Moi, ce que je t'invite à envisager, c'est comment est-ce que je peux redevenir un thermostat ? Parce qu'un thermostat va être capable de régulariser la température. Un thermostat va porter son attention sur son environnement. Il va remarquer quand les choses changent trop dans une direction ou dans un autre et il va réagir en conséquence afin de maintenir la bonne température. Alors quatre signes qui montrent que ton anxiété t'a fait basculer en mode thermomètre et donc que tu sur-réagis à ton environnement. Premier signe, c'est que t'as envie de nourriture mais tu te rends bien compte que quelle que soit la quantité que tu manges, ça t'apporte pas l'énergie nécessaire ou la résilience nécessaire et du coup t'en consommes trop. Le deuxième signe, c'est que tu passes beaucoup de temps, pour ne pas dire trop de temps, à parcourir passivement les réseaux sociaux. Et du coup, ça te fait te sentir anxieuse encore plus. Le troisième signe, c'est que tu sens que tu deviens impatiente ou même intolérante envers les autres. Tu peux être vulnérable, mais d'une façon agressive, d'une façon qui révèle toute ta tension intérieure. Et le quatrième signe, c'est que peut-être tu préfères te refermer sur toi-même, te replier. Tu préfères éviter des conversations. Autrement dit, tu fuis. Alors si tu te reconnais, vraiment t'es pas seul, mais il faut que tu te concentres sur les moyens simples de te remettre en mode thermostat. Alors, concernant les élections, déjà ton vote compte. Chaque vote compte. C'est pareil pour l'environnement. Tes petits gestes au quotidien comptent. Quand tu fais ton tri sélectif, ça compte. Quand tu jettes le papier dans une benne à papier, ça compte. Alors oui, ça peut paraître une goutte d'eau dans l'océan, mais d'une certaine façon, rappelle-toi que c'est ta façon à toi d'exprimer ta voix qui mérite d'être entendue et de reprendre le pouvoir et le contrôle. Et ça, c'est super important. Ensuite, je t'invite vraiment à partager tes émotions. Et c'est finalement, tu vois, ce que j'essaye de te montrer aussi avec cet épisode aujourd'hui. Si je le fais, c'est une façon pour moi de te partager mes émotions, de ne pas rester seule avec mes émotions, de connecter avec toi. à travers cet épisode. Et je t'invite à partager toi aussi tes émotions, à t'entourer de personnes bienveillantes, ou en tout cas qui sont ouvertes à la discussion. Parce que ça, c'est super important. Nous, mangeuses émotionnelles, on a plus que personne besoin d'être vu, respecté, entendu. Et c'est la raison pour laquelle j'aime le rappeler ici, je suis ouverte à la conversation, à toutes les conversations, même les plus taboues, même les plus sensibles. Pour moi, y'a pas... De conversations stupides ou inutiles. Il n'y a que des personnes stupides et inutiles qui ne veulent pas avoir de conversation. Et je t'invite aussi, pour te remettre en mode tarmosta, à vraiment faire attention à ta consommation de réseaux sociaux. Je trouve le piège ultime, et j'en parle en connaissance de cause, je crois que je me suis couché à une heure du mat hier, à scroller, à scroller sur les réseaux sociaux. En fait, ça m'a fait me coucher tard, tout simplement. Ça a vraiment amputé une partie de mon sommeil, ce qui est une très très mauvaise idée, puisque tu le sais, quand on manque de sommeil, nous on est ultra vulnérables. Donc ça, c'est vraiment un point d'alerte. Et là tu vois il est 17h et d'ici 15 minutes je vais partir à ma séance de sport. J'avoue le cœur n'y est pas forcément mais je sais que plus que jamais j'ai besoin d'aller bouger mon corps. J'ai besoin aussi de m'oxygéner, de m'aérer l'esprit. C'est super important donc vraiment je t'invite à continuer de t'aérer l'esprit toi aussi. Que ce soit par la marche, que ce soit par le sport, que ce soit par une longue douche chaude ou du temps pour toi. Et des techniques qui peuvent aussi t'aider sont évidemment des techniques de respiration. Tu vas trouver beaucoup de vidéos très simples et très accessibles sur YouTube sur des respirations type la respiration carré, où tu inspires sur 4, retiens sur 4, expires sur 4, et retiens de nouveau à vide sur 4, et ainsi de suite. Pendant 4-5 minutes, c'est extrêmement puissant. Tu peux aller regarder aussi la respiration pour débutants de Vim Off. qu'on appelle aussi Heisman, l'homme de glace, qui est capable de rester en apnée très longtemps, de rester dans des environnements très stressants et pas du tout accueillants pour l'être humain. Donc c'est vraiment un modèle très inspirant et sa respiration est disponible sur YouTube de façon gratuite. Tu peux aussi taper cohérence cardiaque, c'est aussi une technique très simple, très accessible, qui peut t'aider face à une crise d'anxiété. Mais moi, c'est quelque chose que je pratique chaque matin en alternance. Je trouve que ça contribue aussi beaucoup à globalement, on va dire, me protéger des gros pics d'anxiété et des gros pics émotionnels. Donc je te mets aussi ces suggestions, même si tu le sais, je pense qu'encore une fois, quand t'es un petit peu au bout du bout, que t'as juste envie de défoncer la bouffe, bon, c'est un peu trop tard pour te dire je vais aller faire une respiration carrée, hein, on s'entend, mais c'est des petites choses que tu peux peut-être ajouter à ton quotidien ou aller découvrir et ça peut t'aider. Et puis enfin, quelque chose que moi je vais rajouter, parce que je sais à quel point ça fait du bien, mais je ne le mets pas encore assez en application, c'est la douche froide le matin. Alors je ne te dis pas de faire 15 minutes de douche froide, mais finir ta douche par 30 secondes ou même 15 secondes d'eau plus fraîche et puis progressivement tu montes à 30 secondes et puis idéalement une minute, ça, ça ne peut faire que du bien pour activer ton système parasympathique qui t'aide dans la gestion du stress et de l'anxiété. Donc voilà, rappelle-toi que l'anxiété, c'est encore une fois une peur du futur, rien n'est encore écrit, contrôle ce que tu peux contrôler et lâche prise sur le reste. Moi je voudrais juste t'envoyer avec cet épisode beaucoup de courage, toutes mes pensées, gardons le moral et rappelons-nous que c'est avant tout la même humanité qui nous unit tous sur cette terre. Et je voudrais juste te laisser sur cette citation de John Lennon. qui est sur le profil de Lydia, dont je t'ai parlé au début, qui a mangé ses Mikado en attendant son train. Sur son profil, et je trouvais que c'était quand même un petit clin d'œil du destin, il y a écrit La vie, c'est ce qui arrive pendant que vous prévoyez autre chose. La vie, c'est ce qui arrive pendant que vous prévoyez autre chose. Donc là, ce qui arrive, c'est juste la vie. On avait prévu autre chose, mais voilà, c'est pas nous qui décidons. En tout cas, moi, la seule chose sur laquelle j'ai encore du contrôle, c'est ma présence ici avec toi toutes les semaines. Évidemment, je te retrouve la semaine prochaine. J'espère pouvoir reprendre le fil prévu et te parler donc de ce fameux épisode pépite sur les gares, les aéroports et les stations essence qui nous font tout dévorer. Mais sache que j'ai aussi créé le podcast avec une vision, qui est celle de faire entendre ma voix à toutes celles que ça peut aider et à toutes celles qui voudront l'entendre. Donc on verra, on verra ce que ma voix a envie de te partager la semaine prochaine. En tout cas, si tu aimes le podcast, si ce que je t'ai partagé aujourd'hui résonne en toi, n'hésite pas à venir le dire, n'hésite pas à venir laisser des étoiles si tu le souhaites, un commentaire, j'adore lire vos commentaires. Et évidemment, si tu as envie d'échanger avec moi sur ces sujets qui me tiennent à cœur, n'hésite pas, je suis vraiment très accessible et très ouverte à la conversation quelle qu'elle soit. sur les réseaux sociaux et notamment sur Instagram où je suis très présente. Voilà, je te remercie de m'avoir écoutée et je te donne rendez-vous la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.
