Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors la semaine dernière, je t'avais annoncé que j'allais te faire un épisode sur le jeûne intermittent, mais en fait, j'ai décidé de changer un petit peu le programme. Pourquoi ? Parce qu'en fait... La semaine dernière, je suis partie en retraite spirituelle en Suisse et contre toute attente, j'ai décidé d'écourter mon séjour. Alors aujourd'hui, j'avais envie de te partager un épisode un petit peu plus personnel. J'avais envie de me confier justement sur les raisons de ce retour prématuré et de t'expliquer aussi quelle avait été ma plus grande prise de conscience suite à ce qui était pour moi un petit peu un échec au début. Parce que cette prise de conscience, je pense qu'elle peut vraiment t'aider, toi aussi, à avancer sur ta relation avec toi-même, avec les autres et évidemment avec la nourriture. Alors du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Tout a commencé au mois d'août dernier, ou enfin un petit peu avant, quelques semaines avant ça, j'ai un grand ami que j'ai rencontré aux Etats-Unis, lors de ma formation justement sur la nutrition, la santé, quand j'ai passé trois mois en Floride. Et ce grand ami, il m'a vu fatiguée, il m'a vu... J'avais un coup de mou, j'avais du mal à avancer, je me posais beaucoup de questions. Et il m'a dit, il faut absolument que tu partes faire un petit séjour chez mon ami Bernard dans les montagnes suisses, faire des bains salés, tu vas voir, ça va te faire un bien fou. Et du coup, je suis allée sur le site internet, il y avait une retraite qui s'organisait au mois d'août. Et un petit peu sur un coup de tête, sans trop savoir ce qui m'attendait, je me suis lancée. Et franchement, quand je suis arrivée là-bas au mois d'août, au début, ça a été dur. En fait, j'ai compris sur place que la retraite était vraiment très spirituelle, basée sur la philosophie de Krishnamurti, qui est en fait, on va dire, une sorte de grand penseur philosophe indien de la fin du XXe siècle, que je connaissais vaguement de nom, mais pas plus que ça. Et en fait, ce penseur parle énormément de se détacher du passé, du fait qu'on ne doit pas être attaché, du fait qu'on ne doit pas projeter d'images sur les autres, sur les souvenirs. C'est un petit peu les accords Toltec, si tu connais, mais on va dire sous acide. C'est vraiment très très très puissant, très très très pointu, mais plein de bon sens, d'intelligence. Je suis d'accord avec tout ce qui était partagé. Au mois d'août, ce qui s'est passé aussi, c'est qu'au-delà de cet enseignement spirituel qui m'a été proposé, il y avait un fonctionnement communautaire. C'est-à-dire qu'on faisait tout ensemble avec les autres participants. On faisait la cuisine, on décidait du programme. Alors ça m'a un petit peu challengée au début parce que quand j'y suis allée en août, j'étais très fatiguée et franchement la dernière chose que j'avais envie de faire, c'était de faire la bouffe. Mais au final, j'ai adoré parce que tu le sais, c'est aussi dans ces moments où on est dans la cuisine, où on est en train de préparer des choses autour des gamelles, que finalement on crée des liens, des liens amicaux, on partage des histoires, on partage des anecdotes et ouais c'est vraiment là où on crée du lien. Et du coup ce séjour en août m'avait vraiment permis de faire des rencontres extraordinaires. Et d'avoir aussi des conversations tellement profondes sur la vie, sur les relations. Vraiment, j'ai adoré. J'ai vécu des expériences qui ont vraiment transcendé mon âme et qui m'ont rassurée sur le fait que j'étais à ma juste place sur cette terre. Du coup, quand une nouvelle retraite s'est organisée au mois d'octobre, franchement, je n'ai pas trop réfléchi, je n'ai pas vraiment regardé le programme. J'ai sauté sur l'occase, j'avais une semaine de libre, j'ai pris mes billets de train et bam, c'était parti. Je savais que j'aurais fini mon programme Mission Sensation Alimentaire, que celle qui embarquerait serait en train de démarrer, et du coup j'aurais du temps libre. Il faut savoir aussi que la création et le lancement d'un programme très très très complet, comme Mission 30 jours Sensation Alimentaire, c'est un boulot énorme. Et je dirais qu'au cours des trois semaines qui ont précédé le lancement, j'ai vraiment travaillé 7 jours sur 7. Donc je m'étais dit, 7 retraites en Suisse, ça sera vraiment le timing parfait. Et puis en plus, j'avais un ami de la précédente édition du mois d'août qui partait aussi. Donc franchement, c'était le combo parfait. Je connaissais maintenant le lieu, les gens, la philosophie sur place, le chemin pour y aller, ça allait être un séjour. Toujours doux, simple, juste parfait. Malheureusement, la réalité sur place a été un petit peu différente. Quand je suis arrivée, je me suis rapidement rendue compte que ça n'allait pas être pareil. Déjà, petite anecdote toute simple, c'est que la chambre qu'on m'avait attribuée, c'était une chambre qu'on avait surnommée au mois d'août la chambre maudite. Pourquoi ? Parce qu'en fait, il y avait eu deux personnes qui étaient passées par cette chambre et à chaque fois, elles avaient écourté la durée de leur retraite. La première personne, je crois, était restée moins de 24 heures. Et la deuxième était restée trois jours au lieu de cinq, quelque chose comme ça. Donc on avait surnommé cette chambre la chambre maudite. Donc déjà symboliquement, le fait qu'on me l'attribue, c'était pas terrible. J'ai essayé de changer, mais c'était trop compliqué. Donc bref, je me suis dit, c'est pas grave, je viens avec une énergie haute pour ce séjour, je vais remonter l'énergie de la chambre maudite. Mais à ça est venu se rajouter le fait que c'était un autre organisateur de la retraite. Une personne qui est indienne, qui fait des... tours partout en Europe et dans le monde pour partager justement autour de la philosophie de Krishnamurti. Et cet organisateur, il revenait tout juste d'un centre en Allemagne où les règles étaient très rigides. Et dès le premier dîner, on venait de se rencontrer, on n'avait pas vraiment eu de présentation, il nous a imposé les règles de ce centre en Allemagne qui était le repas en silence. Donc je peux te dire que pour moi qui suis quand même étonnée. Une nana qui a une relation un peu compliquée avec la nourriture, j'ai envie de dire, ça fait partie de mon bagage, et qui traîne quand même ce sentiment d'isolement et de solitude. Franchement, les repas en silence, avec des gens que tu connais pas encore, c'est juste une torture. Donc ça a commencé comme ça, c'était déjà pas très facile. Et puis en fait, ce qui se passait aussi, c'est que cette fois-ci, on avait un confort supplémentaire, on avait un chef qui préparait les repas. Donc sympa sur le papier, t'as rien à faire, tu mets les pieds sous la table. mais tu n'as plus ces moments de partage avec les autres participants. Du coup, entre le repas en silence et les repas qu'on ne fait pas ensemble, il y a une sorte de distance qui s'est installée entre les participants. Et finalement, ces participants ont même partagé pendant nos cercles de paroles que ça leur convenait bien les repas en silence, en tout cas pour certains d'entre eux, parce que ça leur permettait vraiment de s'écouter et qu'ils avaient besoin de ce silence-là, que quand il y avait des conversations, ils n'arrivaient pas à s'écouter. Donc on s'est retrouvés dans cette dynamique là, les enseignements aussi pour moi étaient très très lents, moi qui suis du genre impatiente, franchement c'était long, c'était lent et je crois que la plus grosse torture pour moi c'était les méditations de 30 minutes. J'adore méditer, je trouve que c'est un outil génial, mais moi perso quand je fais des méditations ça va être allez 10 minutes à tout casser, puis même souvent je peux faire 3 à 5 minutes, ça me convient très très bien. Là la méditation de 30 minutes franchement pour moi c'était une torture. Mais tu vois, ce qui a été le plus compliqué pour moi, ça a vraiment été l'absence de lien avec les autres participants. Je me rattachais maladroitement aux deux personnes que je connaissais du mois d'août, mais je m'observais au fur et à mesure commencer à me plaindre, à râler, bref, à leur transmettre une énergie qui n'était quand même pas dingue, parce qu'eux, ils étaient bien, eux, ils avaient envie de profiter de ce moment-là. Et puis surtout, j'ai eu deux grosses alertes. La première, c'est que je me suis vue commencer à manger en excès. Avec l'excuse, c'est bon. Parce que notre chef, il nous faisait du bon pain au levain maison et j'étais là, ah c'est trop bon ce pain. Donc j'en mangeais franchement en excès à chaque repas, plus parfois entre les repas parce qu'on faisait des petites randos. Donc tu sais, t'as toujours la bonne raison en fait d'aller picorer quelque chose. Donc je me voyais commencer à manger en excès. Et puis surtout à un moment, c'est mon corps qui s'est mis à hurler. J'ai commencé à souffrir de ballonnements, je me levais quatre fois la nuit pour faire pipi. Et je me sentais vraiment mal dans mon corps. Et en plus, pendant les marches qu'on faisait au milieu de cette nature magnifique, je me suis mise à avoir mal au genou. Alors, j'ai essayé de tenir bon, parce que la première retraite spirituelle en août m'avait tellement changée, mais aussi tellement challengée les deux, trois premiers jours, que je me suis dit que là aussi, ça allait être peut-être la même expérience, qu'il allait me falloir un petit peu de temps d'acclimatation, mais que j'allais continuer de trouver le même bénéfice. Et... Ce qui était compliqué, c'est que j'étais vraiment arrivée à cette retraite avec une énergie haute, avec une envie, vraiment j'étais tellement contente d'être là. Mais au fur et à mesure, je me rendais compte que je n'arrivais pas à trouver ma place et je m'enfonçais un peu plus et je me repliais sur moi-même. Et en fait, ce qui est terrible, c'est ce sentiment, et je sais que vous êtes nombreuses à l'avoir déjà ressenti ou à le ressentir encore aujourd'hui. J'y ai d'ailleurs consacré tout un épisode, c'est l'épisode 68, c'est le fait de se sentir tellement seule. parmi les autres. T'as beau être entouré, mais tu te sens seul. Et le pire pour moi, c'est que j'avais l'impression d'être en décalage, c'est-à-dire que j'avais l'impression que les autres étaient vraiment embarqués dans l'aventure, dans les réflexions proposées, et que moi j'étais vraiment... Toute seule, au bord du chemin, mais tu vois encore une fois, entourée par toutes ces autres personnes. Alors évidemment, ça a déclenché un flot d'émotions en moi, de la colère, de la frustration, de la déception. Et puis, cette sensation terrible de nostalgie par rapport à ma première retraite. Ce n'était pas pareil, ce n'était pas la même chose. Je ne retrouvais pas les ingrédients de profondeur et de camaraderie qui m'avaient tellement animée et... tellement nourrie lors de ma première expérience. Du coup, le samedi matin, à 7h, je me réveille comme ça d'un coup, et je suis déterminée à changer mon billet. À la base, je devais partir le dimanche soir, mais là, j'ai décidé d'écourter mon séjour, et je suis rentrée finalement à peu près 36h avant ce qui était prévu. Donc je te cache pas que ça m'a coûté un petit supplément de 150€ pour changer mon billet, mais je me sentais soulagée. Je m'étais écoutée, j'avais respecté mes besoins, finalement ici je n'arrivais pas à trouver ma place, j'étais plus dans une souffrance qu'autre chose et du coup la bonne solution pour moi c'était tout simplement de rentrer à la maison. Alors en quoi cette expérience elle m'a ouvert les yeux et en quoi ça peut t'aider toi aussi ? Cette expérience elle m'a rouvert les yeux sur la puissance du corps et sa capacité à t'envoyer des messages, pour ne pas dire à te hurler des messages. Quand tu es vraiment dans... dans le mental, à réfléchir, ce que tu dois faire, pas faire, etc. Tu peux passer à côté des messages du corps. Mais quand ton corps il te hurle des choses, tu es obligé d'écouter. Et là, ce que j'adore, c'est d'aller rouvrir mon dictionnaire de Jacques Martel sur la signification émotionnelle des maux et des maladies. Et tu vois, quand je regarde la signification des trois symptômes que j'ai eus, tout est dit. La première chose, c'est les ballonnements. Les ballonnements, c'est souvent le signe de tensions émotionnelles qui ne sont pas digérées. Les ballonnements, c'est comme une indigestion émotionnelle. Des émotions comme la colère, la frustration, l'anxiété, qu'on garde en soi sans l'exprimer. Et ça peut indiquer une difficulté à accepter le flux des événements ou des relations dans la vie. Et c'est quoi d'autre que ce que j'ai vécu ? C'est ça, mon corps manifestait vraiment une résistance à ce qu'il percevait comme différent de nos attentes et à ces changements qu'on ne parvenait pas à accepter. Ça c'était mon premier symptôme. Mon deuxième symptôme, c'était le besoin fréquent d'uriner. Et ce symptôme-là, il est associé à la volonté de se libérer d'émotions retenues, comme la peur, l'anxiété, le stress. L'urine, c'est le symbole de ce que l'on rejette de soi-même. Et uriner souvent, ça peut indiquer un désir inconscient de se libérer de ces émotions envahissantes. Ça peut vraiment refléter notre tentative de nous vider émotionnellement face à des situations qui nous semblent... incontrôlable ou angoissante. Tu vois, c'est ça aussi que je vivais. Et enfin, le troisième, on va dire, hurlement de mon corps, c'était les douleurs au genou. Et les genoux, c'est quoi ? C'est, enfin en tout cas quand tu as des difficultés au genou, c'est une difficulté à se plier, à accepter les changements ou à s'adapter aux nouvelles situations. Les genoux, c'est ça. C'est vraiment le symbole de la flexibilité et aussi de la soumission à ce qui est. Donc tu vois, ma douleur au genou finalement, C'était juste l'expression d'un conflit intérieur entre ce que je voulais, revivre finalement mon expérience du mois d'août, et ce que je devais accepter. En fait, que ce n'était pas pareil au mois d'octobre. Et cette douleur au genou, elle peut aussi être liée à une peur de perdre le contrôle. Ou à de l'orgueil. Oui, parce qu'il y a de l'orgueil dans tout ça. Le fait de devoir plier, le fait de devoir accepter. Le fait aussi de devoir se plier au fonctionnement du groupe, tu vois. Je t'ai parlé de ce fonctionnement différent, de ces désirs différents des autres participants. Ils avaient envie d'être seuls, de manger en silence. Je n'avais pas d'autre choix que de m'y plier, même si ça ne me plaisait pas. Et ça, ça créait en moi une forte résistance. Parce que finalement, ça ne correspondait pas à mes attentes. Alors, on peut analyser tout ça comme une peur du changement ou une résistance à s'adapter, un besoin de stabilité, d'avoir les choses qui continuent de perdurer comme elles sont. C'est pas faux. Mais moi j'y vois aussi autre chose. Et c'est là que je voudrais qu'on aille jeter un coup d'œil ensemble. Parce que moi ce que j'y vois aussi c'est un attachement excessif aux choses, aux souvenirs, aux personnes. Et en fait ce que ça a réveillé chez moi c'est cette conscience que j'avais une immense peur de perdre et un besoin de sécurité affective incommensurable. Je suis venue à cette retraite. avec des attentes excessives et avec une idéalisation. Revivre ce que j'avais vécu quelques mois plus tôt. Et tu vois, ça, ça renvoie à mon grand besoin de sécurité. Et je sais que c'est quelque chose qu'on partage dans cette tribu des mangeuses émotionnelles, ce besoin de sécurité. Cette impression aussi que quand il nous arrive un truc bien dans la vie, c'est trop beau pour être vrai, ça ne va pas durer. Donc c'est pour ça qu'on s'attache, on s'attache comme une sorte de moule sur son rocher, on ne veut pas lâcher ce qu'on a eu. On a l'impression que quand on trouve un truc bien, on doit s'y accrocher à tout prix. Quelqu'un qui nous fait du bien, on lui est éternellement redevable. Quelqu'un qui nous aime, on doit lui rendre et les mettre en retour. Et à l'extrême, on peut avoir le sentiment parfois que sans l'autre ou sans les autres, on est rien. Mais la réalité c'est que dans ces situations là on souffre parce qu'on reste coincé dans le passé, dans la représentation du passé, des images, des constructions mentales et en fait on n'est pas libre. Et c'est ça qui nous fait potentiellement manger en excès parce que on ne veut pas ressentir cette dépendance là, même si on sent qu'elle est bien réelle. Il y a une partie de nous qui veut pas ressentir ça, qui veut étouffer. Cette peur de perdre, ce besoin de sécurité presque maladie. Alors pour tout te dire fut un temps j'aurais tenu bon, je serais restée jusqu'au dimanche soir, j'aurais sûrement mangé du pain délicieux en excès, en très grand excès. J'aurais gardé mon sourire de façade, j'aurais pris sur moi, j'aurais fait semblant. Mais ça c'était avant. Alors je ne vais pas te mentir, sur le moment je me sentais un peu mal. Je me sens bien. par rapport au propriétaire du lieu que j'adore. Je me sentais un peu honteuse de quitter prématurément. J'avais une impression d'échec. Surtout que, comme je te le disais, les autres participants avaient l'air de raisonner avec la vibration de la retraite. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte que c'est la meilleure décision que j'ai prise pour moi. Je me suis envoyé un message fort. Je mérite d'écouter mes besoins. Je mérite de me respecter. Et le résultat, c'est que depuis que je suis rentrée, comme par magie, je n'ai plus du tout besoin d'uriner quatre fois par nuit, je n'ai plus du tout mal au ventre, je n'ai plus du tout mal aux genoux quand je monte les escaliers et je sens aussi qu'au-delà de ça, je suis rentrée avec un besoin de me défaire d'objets, de vêtements qui encombrent ma vie et que je garde au cas où ou parce que ça me rappelle tel souvenir ou telle personne ou telle expérience. En fait, finalement, cette retraite Ça a été riche d'enseignements parce que ça me rappelle que ces souvenirs finalement, ils vivent en nous. Ils n'ont pas besoin d'être matérialisés par des objets ou même par une expérience comme un autre voyage en Suisse. Et finalement, continuer de s'attacher, c'est entretenir le sentiment que nous ne sommes pas assez. Mais je peux le dire aujourd'hui avec fierté, je suis assez. Et je remercie tout ce que ma retraite en août m'a apporté. Mais je commence à percevoir aussi tout ce dont cette nouvelle retraite d'octobre m'a enrichie. Et je ne peux qu'exprimer de la gratitude. Alors à toi maintenant, est-ce que tu souffres d'attachements excessifs ? Quelles sont les zones d'attachement dans ta vie ? À quelle personne ou à quel souvenir tu t'attaches ? Et tu te rends compte finalement que tu vis dans l'attente ou la déception perpétuelle qui fait manger. Et est-ce que, peut-être... pour aller plus loin et matérialiser ce souhait de ne plus vivre dans cet attachement excessif, tu pourrais aujourd'hui te libérer symboliquement d'un objet, d'une photo, d'un vêtement. Et je voudrais te laisser avec cette citation de Krishnamurti, qui est un philosophe exceptionnel, si tu ne connais pas, je ne peux que t'inciter à aller jeter un petit coup d'œil sur YouTube, qui dit Le commencement de la liberté, c'est la prise de conscience de l'attachement. Mais voir que l'on est attaché, est déjà un premier pas vers la liberté. Alors je te souhaite, toi aussi, d'aller vers ces prises de conscience et d'avancer progressivement. Il n'y a pas de course, ni avec toi-même, ni avec les autres, d'avancer sur le chemin de cette liberté dans ta relation envers toi-même, envers les autres, et envers la bouffe, évidemment. Voilà, j'espère que tu as apprécié cet épisode un peu plus intime. N'hésite pas à me dire si ça a résonné en toi, si tu souhaites... plus d'épisodes de ce type. Et n'hésite pas aussi à me laisser commentaires ou étoiles sur ta plateforme préférée. C'est ce qui permet de soutenir mon travail et la visibilité du podcast sur les plateformes de diffusion. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine. J'ai vraiment envie de te parler du jeûne intermittent. Donc, je souhaite reprogrammer cet épisode parce qu'on en parle tellement. Il y a tellement de publicité en ce moment qui t'encourage à te lancer dans le jeûne intermittent. J'avais envie de te partager tout simplement mon avis sincère. Est-ce que le jeûne intermittent est bon pour nous mangeuses émotionnelles ? Je te dirai tout sans filtre la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.