Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode ! Aujourd'hui, je voudrais te parler des compulsions alimentaires dans le cadre du cycle féminin. Parce qu'une question qui revient souvent, c'est Joanne, pourquoi j'ai envie de tout dévorer quand j'ai mes règles ? Et c'est vrai qu'on ne va pas se mentir, nos règles tous les mois, c'est la même chose, on les sent bien arriver. On a vraiment une humeur en dents de scie, c'est vraiment les montagnes russes émotionnelles avec une bonne grosse tendance au bad mood. On n'a plus d'énergie, on a les seins qui gonflent, le ventre qui gonfle, des crampes, le transit qui fait la lambada. Et puis on a aussi et surtout d'énormes fringales. Alors je me disais que ce serait bien d'aller regarder tout ça d'un petit peu plus près. pour t'aider à vraiment comprendre ce qui se passe en toi à ces moments précis de ton cycle. Du coup, au programme de l'épisode aujourd'hui, je voudrais t'expliquer pourquoi les règles s'accompagnent de fringales. Ensuite, je voudrais t'aider à mettre la lumière sur les trois erreurs que tu fais sûrement pendant tes règles et qui aggravent tes compulsions. Et puis enfin, reste jusqu'au bout de l'épisode parce que je te partagerai un outil vraiment utile qui va t'aider à mieux appréhender ton cycle et limiter tes compulsions alimentaires. Alors déjà, pour commencer, pourquoi ? est-ce que les règles s'accompagnent de fringales ? Pour pouvoir comprendre tout ça, il va falloir comprendre le cycle en entier. Parce qu'on connaît tout le syndrome prémenstruel et tous ses symptômes désagréables. Le syndrome prémenstruel, c'est cette phase qui dure quelques jours avant les règles, au cours desquelles on cumule toutes les galères sur le plan physique et émotionnel. La liste est longue, elle va du bad mood à l'acné, en passant par le ventre qui gonfle comme un ballon de baudruche, et une prise de poids inexpliquée. Pour certaines, c'est juste désagréable. Et pour d'autres, c'est carrément l'enfer. Et encore, je ne parle pas de celles qui souffrent d'endométriose et qui du coup subissent en fait d'atroces douleurs physiques. Et je ne parle pas non plus de celles qui souffrent de troubles dysphoriques menstruels où là, la souffrance psychologique atteint vraiment des sommets insupportables. Je parle juste des femmes qui ont leurs règles en général. Du coup, la meilleure façon d'appréhender ces jours sensibles, c'est de vraiment comprendre le fonctionnement du cycle tout entier, qui dure 28 jours en moyenne, et de bien intégrer le rythme et les besoins spécifiques des différentes phases qui se succèdent. Alors du coup, je prends quand même aussi le temps de hisser ce qu'on appelle en anglais un petit red flag, un petit drapeau rouge pour te faire prendre conscience de à quel point c'est quand même fou qu'on doive aujourd'hui expliquer aux femmes le fonctionnement de leur cycle. Pourquoi est-ce qu'on doit l'expliquer ? Parce que clairement les femmes ne connaissent pas le fonctionnement de leur cycle, parce qu'aujourd'hui c'est un sujet tabou. Pourtant le cycle féminin, c'est la base de la vie humaine. Et malgré tout, le sujet il reste ultra tabou et peu expliqué. Il faut dire qu'il y a plein de croyances et de mythes autour du fonctionnement féminin. Dans beaucoup de communautés, les femmes sont considérées comme impures pendant leur règles, il ne faut pas les toucher, pas les approcher, pas les fréquenter. Et il y a beaucoup de mythes autour du sang. mais aussi autour de la sexualité et de la féminité. Et c'est vrai que cette diabolisation de la femme et de son fonctionnement, on la retrouve d'ailleurs un petit peu dans toutes les religions. Pour rappel, c'est Ève la pécheresse qui goûte l'arbre du fruit défendu et entraîne Adam dans sa chute. Dans la religion musulmane, la femme elle se voile, c'est une façon de cacher le corps de la femme pour préserver la tranquillité de l'homme. Et puis dans la religion juive, les femmes portent des perruques, c'est un petit peu l'équivalent du voile finalement, une façon de cacher sa chevelure naturelle. Et les fêtes religieuses sont célébrées avec une séparation physique, littéralement un mur d'enceinte entre les hommes et les femmes pour qu'il y ait une vraie séparation. Et au-delà des religions, notre société tout entière, elle repose aujourd'hui sur des fondements qui sont patriarcaux, qui sont masculins, qui valorisent le pouvoir, la force, le résultat, la séparation, et qui relèguent complètement au second plan La beauté, la connexion, la sensibilité ou l'intuition. Et il y a tout un narratif qui s'est construit sur les femmes qui deviendraient carrément hystériques pendant leurs règles. D'ailleurs, on a tout entendu et on déteste toute la phrase Ben qu'est-ce que t'as ? T'as tes règles aujourd'hui ou quoi ? Il y a aussi toute une gêne autour de la représentation du sang, et c'est pour ça d'ailleurs que les pubs pour les serviettes hygiéniques ont toujours montré un flux bleu, ce qui est quand même totalement improbable. Ou alors qu'on est souvent super gêné nous-mêmes quand on doit aller par exemple aux toilettes du bureau et qu'on doit embarquer avec nous nos serviettes et nos tampons. On est toujours en train d'essayer de se planquer, il ne faut pas que ça se sache ou pas que ça se voit. Pourtant, c'est vraiment indispensable de connaître tout le cycle pour bien comprendre le lien entre les modifications hormonales durant les différentes phases et ce qui se passe en toi à un niveau physique et émotionnel. Alors, le cycle, comment ça marche ? Reprenons les bases. Le cycle féminin, il se compose de 4 phases, qu'on peut décrire finalement comme les 4 saisons. La première phase, c'est les menstruations, du jour 1 au jour 6 de ton cycle. C'est un peu notre hiver, on a envie de rester au chaud. Le jour 1 correspond au début des règles. Le sang des règles provient de la muqueuse utérine qui se désintègre et qui provoque des douleurs au niveau du ventre. Cette période, elle est vraiment éprouvante et les interactions sociales nous fatiguent pendant ces jours-là. On n'a qu'une seule envie, passer la journée tranquillement au lit sous la couette à regarder des séries sans que personne ne vienne nous déranger. Ce dont on a vraiment besoin pendant cette première phase, c'est de calme et de repos. Ensuite vient la deuxième phase. La deuxième phase, c'est la phase folliculaire. Elle va du jour 7... au jour 13 environ de ton cycle. Cette phase, c'est un petit peu ton printemps. On plante les graines. C'est une phase de production des follicules. Les follicules, ce sont les futurs ovules candidats. Et ces follicules, en fait, se développent sous l'impulsion de l'augmentation des oestrogènes. Notre corps se prépare à accueillir une grossesse potentielle. C'est vraiment de loin la phase durant laquelle on a le plus d'énergie et de motivation. C'est vraiment la phase idéale pour se lancer dans des nouveaux projets qui nous tiennent à cœur. Et puis ensuite arrive... la troisième phase, la phase d'ovulation qui dure à peu près du jour 14 au jour 20. C'est l'été, on rayonne. Il y a vraiment une montée d'hormones qui provoquent la libération de l'ovule, généralement le 14e jour. C'est une période de fécondité par excellence. Une période durant laquelle on se sent positive, confiante, intuitive et tournée vers les autres. Si tu as le rêve de monter sur scène ou de demander une augmentation à ton boss, franchement, La phase numéro 3 d'ovulation, c'est ton moment à toi. Et puis enfin, il y a la quatrième phase, la phase luthéale, qui dure du jour 21 au jour 28 environ. C'est l'automne, la période du lâcher prise. C'est vraiment la dernière phase du cycle, le taux de progestérone va se mettre à chuter et entraîner la désintégration et l'évacuation de la muqueuse utérine, ce qui va déclencher les règles. C'est la phase au cours de laquelle tu es la... plus sensible et la plus à fleur de peau. C'est aussi la phase pendant laquelle tu vas faire l'expérience du syndrome prémenstruel. Et justement, parmi les symptômes de cette expérience du syndrome prémenstruel, il y a les fringales. Tu as forcément remarqué que tu avais plus d'appétit et plus d'envie de sucre avant et pendant les règles. C'est tout à fait normal, ça s'explique simplement par deux facteurs. Le premier, c'est l'augmentation des besoins caloriques de ton corps. En gros, ton corps a besoin de 5 à 10% d'énergie en plus pendant la phase luthéale, au cas où il y aurait un ovule qui serait fécondé et qu'il faudrait assurer derrière la croissance du fœtus. Et puis, le deuxième facteur, ce sont les variations hormonales qui sont très fortes durant la phase luthéale. Ces variations hormonales, elles déclenchent une baisse de la sérotonine. Tu sais, ce fameux neurotransmetteur qui agit en quelque sorte comme notre antidépresseur naturel. Comme en fait la sérotonine chute, en réaction, le corps en réclame plus. Et si tu as écouté l'épisode 2 sur les craquages alimentaires, tu sais maintenant quelle est la source la plus simple, la plus accessible pour faire remonter le taux de sérotonine ? C'est effectivement de consommer des glucides. Parce qu'ils sont simples à assimiler, ça correspond à tout ce qui est produits raffinés et produits sucrés. Et ces produits ont vraiment la capacité de booster le taux de sérotonine. Du coup, c'est pas du tout étonnant que tu ressentes des fringales sucrées durant cette phase luthéale, cette phase qui précède tes règles. Donc maintenant que tu comprends un peu mieux le fonctionnement de ton cycle féminin, je voudrais t'aider à mettre en lumière les trois erreurs fréquentes et que tu fais d'ailleurs toi-même sûrement pendant tes règles qui potentiellement aggravent tes compulsions alimentaires. Alors la première erreur, c'est que tu ne suis pas ton cycle et tu n'es pas à l'écoute de ce cycle et de ce rythme. Si tu es une femme, par nature ton rythme est cyclique et tu as besoin de savoir à tout moment dans quel stade de ton cycle tu es. Mieux se connaître, c'est pas juste lire des livres de développement personnel. C'est commencer par mieux comprendre comment fonctionne ton corps. Tant que tu ne sais pas où tu en es dans ton cycle, tu continues à te juger inutilement et à ne pas comprendre pourquoi certains jours tu es confiante, rayonnante et pamper up et pourquoi d'autres jours tu es au fond du trou. Et le problème c'est que toi, quand tu te juges, quand tu n'aimes pas celle que tu es, et ben tu manges, parce que c'est une réponse. apaisante face à des blessures traumatiques plus profondes. Et ces blessures, elles se réveillent quand tu perds le contrôle de tes émotions et de tes ressentis sans savoir ce qui t'arrive. D'ailleurs, dans ces moments-là, tu ne comprends pas non plus pourquoi il y a certaines variations de ton poids, généralement à la hausse, sur la balance, alors que tu as l'impression d'avoir tout bien fait. Donc si ça t'arrive, t'es pas détraqué. C'est normal. La deuxième erreur, c'est que tu n'as pas forcément conscience du décalage entre ton rythme féminin et celui du monde moderne. Parce que oui, une femme, elle évolue au rythme d'un cycle lunaire. C'est vraiment une image qui revient dans de nombreuses civilisations, d'associer cycle féminin et cycle lunaire, parce qu'effectivement, même durée, même nombre de phases, même évocation des cycles de la vie et de la mort sur 28 jours. Alors que le rythme du monde moderne dans lequel on évolue, il reste masculin et patriarcal. Et le truc, c'est que les hommes, ils n'ont pas de cycle hormonal très marqué comme nous les femmes. Ils fonctionnent davantage sur un mode qui est binaire. Jour, nuit. En gros, le jour, il y a le soleil, ils sont réveillés, ils fonctionnent, ils travaillent. À la fin de la journée, ils boivent une bière, ils sont fatigués, ils vont faire dodo, ils se mettent en mode off. Et puis le matin... Il se réveille de nouveau, mode on activé et ainsi de suite, jour après jour. Mais résultat, pour tenir toi aussi cette cadence effrénée et indifférenciée 7 jours sur 7 et 365 jours par an, tu as peut-être tendance à tirer sur la corde, même dans les moments où ton corps t'appelle à te replier et à te reposer. Et du coup, dans ces moments-là, manger t'aide simplement à tenir le rythme qui t'est imposé. La troisième erreur, c'est peut-être que tu as tendance à rejeter les messages de ton corps, alors que ton corps est le meilleur des messagers, surtout dans ces moments-là. Par exemple, quand tu es fatigué ou de mauvaise humeur ou que tu n'as pas envie de sortir. Mais en fait, ton corps n'est pas là pour te mettre des bâtons dans les roues. C'est plutôt une invitation à ralentir, à alléger tes interactions sociales, à te reposer, à te coucher tôt. C'est une invitation aussi à avoir des pratiques. corporelles douces qui te font du bien comme la marche, le stretching ou le pilates et peut-être pas un entraînement de course à pied ou de crossfit intense. Alors encore une fois, si tu essayes de faire comme d'habitude, tu auras forcément plus envie de dévorer des aliments gras, sucrés, réconfortants et énergisants. C'est vraiment contre-productif. Et dans ces moments-là, tu peux aussi avoir des envies alimentaires et qui vont à l'encontre de tes convictions personnelles. Par exemple, tu as envie d'un steak saignant alors que tu es végétarienne et fervente défenseuse de la cause animale. Mais j'ai envie de te dire, si tu as envie de ce steak, ce n'est pas que le fruit du hasard. Il faut vraiment intégrer que depuis ta naissance, chaque aliment que tu as mis dans ta bouche est venu rejoindre une sorte de méga-encyclopédie du vivant. À chaque fois que tu as ingéré un nouvel aliment, que ce soit une fraise ou un morceau de pain, ton corps a soigneusement analysé le contenu, que ce soit en termes d'énergie, de vitamines, de minéraux, de nutriments, et il a répertorié toutes ces informations. Alors si tu as soudainement envie de manger de la viande rouge pendant tes règles alors que tu es végétarienne, ne culpabilise pas et ne va pas forcément à l'encontre de ses besoins. Ton corps il sait que pendant tes règles, cette viande rouge, ça va être le meilleur apport en protéines et en fer, le plus facilement utilisable. Dans ces moments-là. Et c'est pareil si tu as envie d'un kiwi, c'est peut-être qu'un petit shoot de vitamine C ne te ferait pas de mal. En tout cas, fais ton mieux pour ne pas aller à l'encontre de tes besoins ou en tout cas ne pas les ignorer et ne pas les rejeter. Parce que sinon, tu auras cette sensation d'insatisfaction en fin de repas et tu te jetteras sur quelque chose de plus satisfaisant tôt ou tard. Et généralement, c'est dans la soirée, devant la télé, quand tu peux enfin te poser et décompresser. Et puis prends conscience aussi que rejeter les messages de ton corps, c'est te rejeter toi-même. Dans ces moments-là, tu rejettes tellement celles que tu es et les comportements que tu peux avoir et que tu ne comprends pas forcément. J'espère que l'épisode d'aujourd'hui t'aide à mieux les comprendre. Mais tu te rejettes tellement que tu ne communiques pas ou tu ne communiques plus. Tu es enfermé dans la honte, la culpabilité d'être comme ça. Du coup, tu te caches pour manger. Si c'est le cas, je te renvoie à l'épisode 4 du podcast sur pourquoi je mange en cachette. Alors qu'en fait, ce dont tu as besoin, c'est plus que jamais d'être entouré, d'être soutenu, d'être choyé, d'être chouchouté. Mais comme tu sollicites l'aide de personne, ben en fait tu te tournes vers les aliments doudous qui te réconfortent le plus sur le court terme. Et ça c'est exactement ce que j'explique dans l'épisode 3 consacré aux aliments doudous. Donc tu vois que rejeter les messages de ton corps et rejeter celles que tu es dans ces moments-là, c'est complètement contre-productif et ça ne t'aide pas du tout. C'est la raison pour laquelle je voudrais maintenant te recommander un outil pour t'aider à mieux appréhender ton cycle et limiter tes compulsions alimentaires dans ces moments-là. Parce que tu n'as pas à supporter un rythme intensif jour après jour à coup de chips et de sucreries. Mais pour ça, il est vraiment vital que tu puisses identifier et anticiper ces moments où tu as besoin de lever le pied en adaptant peut-être ta charge de travail, tes engagements professionnels. ou tes engagements personnels. Donc pour cela, ce que je te recommande, c'est de télécharger une application de suivi de ton cycle menstruel. Moi personnellement, j'utilise une appli qui s'appelle Clue, C-L-U-E comme indice en anglais, je l'utilise depuis des années. C'est une application qui est gratuite dans sa version basique. Il y a des options payantes, mais vraiment dans la version gratuite, moi je la trouve amplement suffisante. Et ça peut vraiment t'aider déjà à mieux te connaître, à mieux te comprendre. et à arrêter de te juger dans les moments où effectivement c'est plus compliqué, tu es plus sensible et ça ne va pas. Voilà, j'espère avec cet épisode t'avoir donné envie d'explorer davantage ton cycle et de moins te focaliser sur ton assiette et ta balance car ce n'est absolument pas le sujet encore une fois. Et nous, on se retrouve la semaine prochaine. La semaine prochaine, je t'expliquerai pourquoi j'assume complètement de parler au féminin dans ce podcast. Je te partagerai les statistiques alarmantes sur les troubles alimentaires chez les femmes, et ce, dès le plus jeune âge. On ira décrypter tous les types de pressions qui pèsent spécifiquement sur les femmes, et ça ne concerne pas que leur poids et leur apparence. Et je t'expliquerai pourquoi le système n'a aucun intérêt à ce que les femmes s'en sortent. Bon, autrement dit, je crois qu'il va falloir initier un mouvement par nous-mêmes, et c'est ce que j'essaye de faire modestement avec ce podcast. et je t'invite à continuer de me rejoindre dès la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.