Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Kilo émotionnel. Alors déjà, pour commencer, je voudrais tous vous remercier pour vos retours sur le podcast. Parce que grâce à vous, le podcast est déjà dans le top 3 des podcasts dans la catégorie alimentation sur Apple Podcasts. En un mois, c'est juste fou. Et on ne s'en rend pas forcément compte. Mais nous, créateurs, on est finalement assez seuls derrière notre ordinateur et notre micro. Et moi, je me demande souvent si mon message va réussir à atteindre sa cible. Donc, recevoir vos messages et savoir que tout ça résonne en vous, vous touche et vous aide à avancer et avoir des prises de conscience. il n'y a rien qui puisse me rendre plus heureuse et me nourrir. Donc merci encore pour vos retours. Alors dans l'épisode d'aujourd'hui, on va parler un petit peu profiling, autrement dit profil de personnalité. Parce que je déteste mettre les gens dans des cases, mais pour avoir accompagné des centaines de femmes sur le sujet de l'alimentation émotionnelle et pour être moi-même une mangeuse émotionnelle, je peux vous dire qu'on retrouve quand même un certain nombre de traits de personnalité en commun. Bon, et tu vas voir, c'est un peu comme l'histoire de la poule et de l'œuf. Au final, on ne sait plus très bien dire si c'est parce qu'on a ces traits de personnalité qu'on est une mangeuse émotionnelle, ou alors parce qu'on est une mangeuse émotionnelle qu'on développe cette personnalité. Mais peu importe, aujourd'hui, on est simplement là pour éveiller ta conscience sur ces fameux traits de personnalité auxquels tu ne prêtes pas forcément attention au quotidien, et qui déclenchent ou aggravent ta relation dysfonctionnelle avec la nourriture. On va aussi t'aider à faire le diagnostic de... où tu en es dans ta relation à la nourriture pour que tu puisses identifier la prochaine étape pour t'en sortir. Alors voici le programme détaillé de l'épisode d'aujourd'hui. Dans cet épisode, je voudrais t'expliquer comment faire le diagnostic de ta relation à la nourriture. On va aller explorer les différents profils de mangeuses émotionnelles compulsives et je t'aiderai à identifier le tien. Et enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode parce que je vais te révéler les trois grandes phases dont on ne t'a jamais parlé, par lesquelles tu vas devoir passer pour trouver la sérénité alimentaire. Commençons par faire le diagnostic de ta relation à la nourriture. Parce que pour commencer, il y a un rappel important à faire. Si tu es une mangeuse régulée, c'est-à-dire une mangeuse qui a une relation fonctionnelle avec la nourriture, il peut t'arriver de trop manger. Il peut t'arriver... de manger un truc sucré parce que tu as un coup de mou. Mais tu ne vas pas te prendre la tête et tu vas retourner à ta vie normale. Un mangeur régulier, il va te dire non merci, j'ai pas faim pour l'instant. Un mangeur régulier, il va être capable de commander un dessert au resto, mais ne pas le finir. Un mangeur régulier, il mange ce qu'il veut, sans se prendre la tête et sans grossir. Et pour nous, mangeuses émotionnelles, il y a quelque chose de magique et surtout, on ne va pas se mentir, de super énervant et injuste là-dedans. Parce que nous, on a l'impression que rien que de regarder le gâteau, ça nous fait grossir. Alors, on incrimine mère nature, les bons gènes des autres, la chance. Mais en vrai, ce n'est pas vraiment de la chance. En fait, c'est juste que ces personnes ont une relation fonctionnelle, une relation normale, ou j'ai envie de te dire juste, une relation naturellement régulée avec la nourriture. Et nous alors, comment s'exprime cette relation dysfonctionnelle ? Comment savoir si, quand je mange un Snickers, C'est juste que j'ai un coup de mou et que finalement, c'est normal de me tourner vers le sucre. Ou alors si j'ai vraiment un problème dans ma relation à la nourriture. Mais en fait, il y a vraiment des signes qu'on retrouve. Et ces signes, tu vas voir, quand tu es une mangeuse émotionnelle, ce sont des choses qui se manifestent pas juste une fois de temps en temps. C'est des choses qui se manifestent très souvent, tout le temps, avec une récurrence très forte. Et du coup, je voudrais justement rentrer dans le détail. Moi, j'ai listé huit signes. qui montrent que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive. Alors ces huit signes, c'est quoi ? Le premier des huit signes, c'est l'obsession alimentaire. La nourriture, littéralement, elle te rend dingue. Depuis le matin, tu te réveilles et tu penses à ce que tu as mangé la veille, ce que tu as le droit de manger ce matin, ce midi, peut-être ce que tu vas manger le soir, et donc ce que tu dois faire le midi pour anticiper ou compenser. Tu y penses littéralement du matin au soir, la nourriture, la bouffe. occupe toutes tes pensées. Et d'ailleurs, si je te demande en pourcentage combien de pourcents ça occupe dans ton cerveau, bon, je sais que pour beaucoup, il y a beaucoup de chances que vous me disiez, genre, ça occupe 70, 80, 90 Moi, pendant mes périodes très dures de compulsion alimentaire, je pense que la nourriture occupait littéralement 90 de mon cerveau. Le deuxième signe qui montre que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est une impression générale de faiblesse et d'addiction. Tu as vraiment l'impression de ne pas avoir de volonté, surtout face au sucre. Tu te sens faible devant la bouffe, tu te sens faible surtout face aux sucreries. Et même si tu arrives à peu près à te contrôler en journée ou en semaine, mais en fait, il y a vraiment ces moments le soir et le week-end où tu craques. Et ça génère en toi vraiment cette impression d'être faible et accro. Le troisième signe qui montre que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est la culpabilité. Et ce n'est pas une petite culpabilité, c'est une culpabilité permanente. Dès que tu manges trop, tu ne peux pas t'empêcher de culpabiliser, de te dire que tu as fait quelque chose de mal. Il y a systématiquement un jugement négatif qui est associé à la prise alimentaire. Le quatrième signe qui doit vraiment te mettre la puce à l'oreille, c'est la honte et le mensonge. Tu as tendance à vraiment avoir honte. honte de ce que tu fais et donc à manger en cachette ou alors quand tu es seule. Et pour plus de détails sur le sujet de manger en cachette, je t'invite à aller écouter ou réécouter l'épisode 4 du podcast qui est dédié à ce sujet. Le cinquième signe qui montre que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est le besoin de contrôle. Tu penses que perdre du poids, ça passe forcément par la restriction et par un contrôle très strict. Et tu te mets très souvent au régime pour te reprendre en main. Il y a vraiment dans ton esprit, seul le contrôle et la restriction drastique peuvent sauver les dégâts de tes écarts alimentaires. Et tout ça, ce besoin de contrôle et l'impact sur les craquages, j'en parle plus en détail dans l'épisode numéro 2 sur les craquages alimentaires. Donc pareil, je t'invite à aller explorer l'épisode 2 du podcast pour plus de ressources là-dessus. Le sixième signe qui montre que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est l'impression... de ne plus être aux commandes de tes prises alimentaires. Pendant les compulsions, t'es vraiment en mode pilotage automatique, tu as l'impression de ne plus être toi-même, t'es complètement déconnecté de ce qui se passe autour de toi et à l'intérieur de toi et d'une certaine façon, c'est comme si c'est pas vraiment toi qui manges. Mais pourtant, c'est bien toi qui ressens la honte et la culpabilité après. Comme si à un moment, tu te réveillais et que tu reprenais possession de ton corps. Mais... Quand tu manges, t'as vraiment l'impression de ne plus être toi-même. Il y a une dissociation, une division, une déconnexion à l'intérieur de toi. Le septième signe qui montre que t'es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est vraiment un réflexe de peur et d'évitement. Tu as tendance à éviter les situations que tu considères comme à risque. Ça peut être les repas de famille, les restos, les invitations et les événements en général, parce que t'as vraiment peur de te lâcher et de grossir. Et enfin, le huitième et dernier signe que j'ai identifié et qui laisse penser que tu es une mangeuse émotionnelle compulsive, c'est une très faible estime de toi et une très mauvaise image de toi. Autrement dit, tu te détestes, tu te détestes dans le miroir, tu te détestes sur les photos, tu as beaucoup de mal à recevoir des compliments parce que tu ne vois que tes défauts. Et la conséquence, c'est qu'au fond de toi, tu penses que ta vie, elle ne pourra commencer que quand tu auras perdu ses kilos en trop. T'as d'abord besoin de mincir pour trouver un chéri, changer de job, te sentir bien dans ta peau, réaliser tes rêves. Bon, si tu t'es dit, oulala, ça c'est moi sur au moins 5 des 8 signes, bon bah je pense que t'es effectivement au bon endroit en écoutant ce podcast. Alors maintenant, on va aller un petit peu plus loin, et je voudrais t'aider à explorer, à découvrir différents profils de mangeuses émotionnelles compulsives, et je voudrais t'aider à identifier le tien. Parce qu'encore une fois, même si je déteste les cases, il y a quand même des traits communs et c'est bien déjà d'en avoir conscience. Parce que je dis toujours, la prise de conscience, c'est la première étape la plus importante pour pouvoir espérer faire évoluer les choses. Sur ces profils de personnalité, il va y en avoir trois. Alors, le premier profil de personnalité que j'ai identifié, je l'appelle la contrôle fric. Tu es contrôle fric si tu es du genre à vouloir tout contrôler dans ta vie et dans ton assiette. Tu aimes vraiment l'ordre et l'organisation, et chez toi, il n'y a rien qui dépasse. Tu as besoin au quotidien de maîtriser chaque détail de ta vie et de ton agenda. Que ce soit la gestion des courses ou des projets au boulot, tu es la reine de l'organisation et de la planification. Tu es quelqu'un de consciencieux, tu as le sens du détail. Et c'est d'ailleurs grâce à cette rigueur et à cette détermination que tu en es là où tu en es aujourd'hui. Au niveau de ton métier, t'es peut-être chef de produit ou chef de projet, tu gères la comptabilité ou tu es chef d'entreprise. Bref, tu es bonne pour cadrer, planifier, coordonner et on peut vraiment compter sur toi. Le seul grain de sable qui vient saboter ces rouages parfaitement huilés, c'est ta relation à la nourriture. T'es ultra soucieuse de ton image et de ton apparence et tu souhaites vraiment entretenir une silhouette irréprochable. Du coup, t'es... tout le temps tiré à quatre épingles et tout le temps à tirer sur la corde par rapport à ta relation à la nourriture. Tu ne veux pas craquer sur des aliments interdits, sur des sucreries, tu ne veux pas grossir. Mais le problème, c'est qu'après une dure journée de boulot, impossible de te contrôler face à la nourriture comme tu l'avais prévu. C'est un peu comme si t'étais Superman devant un morceau de kryptonite. Tu te sens soudainement faible et impuissante face à un paquet de cookies ou une pizza 4 fromages. Les choses t'échappent et franchement, ça t'énerve. Alors, quelques hypothèses par rapport à ce profil de personnalité si tu te reconnais. Si tu te reconnais dans la contrôle fric, il y a de fortes chances que tu aies eu des responsabilités très jeunes. Tu as peut-être été, par exemple, l'aîné de ta fratrie. Ou alors, tu avais des parents exigeants qui te mettaient la pression, qui t'ont inculqué des valeurs comme le travail et l'exigence. Tu n'as pas grandi dans un environnement où les émotions étaient valorisées. En gros, tu n'as jamais entendu quelqu'un te dire prends soin de toi c'était plutôt sois forte et avance On t'a transmis l'idée que tu ne pouvais pas juste être moyenne. Tu dois exceller pour être aimée et valorisée. Une autre hypothèse, c'est que tu as peut-être connu le deuil ou l'insécurité matérielle et affective et tu ne veux plus dépendre des autres. Tu es convaincu que tu ne peux pas faire confiance aux autres et que tu ne peux compter que sur toi-même. Alors ensuite, le deuxième profil que j'ai identifié, je l'appelle la généreuse. La généreuse, elle donne tout aux autres. Et il ne reste rien pour elle. Alors la généreuse, c'est une grande empathique, sa priorité c'est le bonheur des autres, et du coup, dès que l'opportunité se présente d'aider ou de remonter le moral à quelqu'un de son entourage, c'est plus fort qu'elle, elle fonce. T'es peut-être comme ça, et t'as l'habitude que, bah voilà, ta meilleure amie qui vient de se faire larguer, ou ton collègue qui a la bourre sur ses dossiers, ou ta mère qui vient de se fâcher avec la voisine, bah tout le monde sait qu'on peut toujours compter sur toi. et c'est vers toi qu'on vient se tourner. Au niveau de ton métier, tu es peut-être enseignante, infirmière, tu travailles dans le domaine médical ou tu es peut-être assistante. En tout cas, tu es vraiment au service des autres. Et tu fais partie de ces personnes qui ont beaucoup de mal à dire non. Tu ne sais pas dire non. Tu as du mal à dire ce que tu penses vraiment, surtout si ça peut blesser les autres ou si ça peut se retourner contre toi. Tu es du genre à tout le temps dire tout va bien. Et le problème, c'est vraiment que tu as tendance à reléguer tes besoins à toi au second plan. Résultat, bah évidemment, c'est dans la nourriture que tu trouves à ton tour un peu d'amour et de réconfort. Et puis, bah, comme t'es du genre généreuse, quand tu te fais plaisir, bah t'y vas pas avec le dos de la cuillère. C'est vraiment le pot de Nutella qui y passe. Si tu te reconnais dans ce profil de mangeuse généreuse, je vais te partager quelques hypothèses pour... t'aider à mieux comprendre ce qui pourrait expliquer ce profil de personnalité. La première hypothèse, c'est que tu as grandi avec un modèle de mère qui se sacrifiait. C'est vraiment le modèle avec lequel tu as grandi et que tu as tendance à dupliquer aujourd'hui. Peut-être qu'on ne t'a pas appris à t'écouter et à te faire confiance. Tu as souvent entendu des phrases du type Allez, allez, ne sois pas égoïste Tu as peut-être connu la critique, la moquerie, le rejet à un âge très jeune. Et tu as vraiment construit ton identité en faisant plaisir aux autres et en étant celle qu'on attendait de toi. Tu t'es peut-être retrouvée à occuper des rôles qui n'étaient pas les tiens. Peut-être que tu es devenue la confidente de ta mère, peut-être qu'elle te confiait des choses. Et du coup, tu as toujours eu du mal à trouver ta place. Au fond, même si tout le monde t'adore et te trouve solaire, tu as une faible estime de toi. Et finalement, en donnant tout aux autres, tu détournes l'attention de toi. Tu n'es plus au centre de l'attention. Et puis enfin, le troisième et dernier profil de personnalité, c'est l'émotive. Alors si t'es émotive, t'es du genre à être submergée par tes émotions et vraiment la nourriture va te servir d'anesthésiant émotionnel. Tu es vraiment hypersensible, tu ressens les choses puissance 1000, que ce soit les bruits, les odeurs, les lumières et les émotions. Tu es quelqu'un d'intuitive et ton entourage apprécie vraiment ton écoute et tes conseils plein de sagesse. Pourtant, ton état émotionnel intérieur y ressemble plutôt aux montagnes russes. Tu peux passer en quelques heures de l'euphorie aux larmes. Tu es très sensible, particulièrement sensible à la critique et au regard des autres et tu as parfois du mal à prendre les décisions par toi-même. Tu as tendance à beaucoup suivre les recommandations et les avis des autres. Au niveau de ton métier, il se peut que tu fasses un métier par défaut, un métier que tu n'as pas choisi. Par exemple, tu voulais faire les beaux-arts, mais tes parents t'ont incité à faire droit aux médecines. Ou alors, il y a une opportunité qui s'est présentée sur ton chemin professionnel et tu y es allé sans trop réfléchir, sans trop te poser de questions. T'étais déjà tellement contente qu'on veuille bien de toi quelque part. Tes amis, ta famille, ils te reprochent souvent d'être susceptible, d'être sous-polé. Et du coup, t'as parfois l'impression d'être en décalage, à côté de la plaque. Résultat, tu te sens vraiment très souvent seule et incomprise. Et comme t'es submergé par tous ces ressentis, bah tu manges pour te calmer et t'anesthésier. Tu te laisses littéralement bouffer par tes émotions. Alors si tu te reconnais dans le profil de l'émotive, de nouveau je voudrais émettre quelques hypothèses, surtout pour t'aider à prendre conscience des origines aussi qui ont déclenché ce profil de personnalité chez toi, ou en tout cas qui l'ont accentué. La première hypothèse, c'est que tu n'as pas forcément grandi dans un environnement qui t'a apporté la sécurité intérieure. Tu peux avoir grandi par exemple avec un de tes parents, voire les deux parents qui ont vécu un état dépressif. Ils n'ont pas été capables de te montrer leur amour et leur attention parce qu'ils étaient trop obnubilés par leur propre douleur et leur propre souffrance. Ou alors tu as peut-être eu au contraire des parents qui étaient ultra présents et ultra contrôlants et qui ne t'ont pas laissé l'espace nécessaire. D'ailleurs, ils peuvent être encore très présents dans ta vie aujourd'hui. Si tu souhaites explorer davantage ton profil de mangeuse émotionnelle, il y a deux ressources que je t'invite à aller explorer. La première, c'est mon guide de démarrage gratuit qui s'appelle Ne plus manger ses émotions qui va te permettre de faire le diagnostic de ta relation à la nourriture. Et le deuxième, c'est mon livre, mon cahier kilo-émotionnel, dans lequel il y a carrément un quiz assez fun, assez ludique, qui va te permettre de t'aider à reconnaître ton profil de personnalité. Alors évidemment, il n'y a pas de cases ou en tout cas les cases elles se superposent et si tu te reconnais dans différents profils de personnalité, c'est tout à fait normal parce que c'est très commun finalement, ils viennent s'ajouter, se juxtaposer. Alors à ce stade de l'épisode, tu sais si tu es une mangeuse compulsive et tu as identifié ton profil de personnalité. Du coup maintenant, je vais t'aider à identifier la phase dans laquelle tu es. Ces phases, il y en a trois. et on n'en parle jamais mais elles sont ultra importantes. Et plus j'accompagne des femmes sur le chemin de la liberté alimentaire, plus je constate qu'on passe à peu près toutes par les trois mêmes phases en ce qui concerne la relation à notre corps et à la nourriture. La première phase, c'est une phase de conformisme. Je l'appelle la phase de l'enfant. Dans cette phase en fait, notre discours intérieur il ressemble à celui d'une petite fille sage qui obéit aveuglément aux règles. On est prête à tout. pour être accepté et aimé. Et si cela passe par être mince et perdre du poids, alors on est prête à tous les sacrifices et toutes les souffrances pour y arriver. On fait ce qu'on nous dit de faire, on se conforme aux normes, on se conforme aux règles et on est convaincu que notre apparence détermine notre identité et notre valeur. Mincir ou rester mince, c'est vraiment un sujet central qui occupe toutes nos pensées. Si t'es dans cette phase, t'es vraiment en mode moi je suis prête à tout pour mincir, quoi qu'il en coûte C'est vraiment cette phase de départ, cette phase de l'enfant de conformisme. La phase numéro 2, c'est une phase que j'appelle la phase de l'ado, parce que c'est la phase de rébellion. En gros, dans cette phase, après des années de régime et de souffrance, t'as vraiment ton discours intérieur qui évolue drastiquement. T'as envie de dire merde aux dictates, merde au régime, t'as envie de décider enfin de manger tout ce que tu veux. Et d'une certaine façon, t'as l'impression d'atteindre une phase, on va dire, de... plus grande liberté parce que tu sors des aliments interdits et tu commences à te dire moi j'en m'en fous, j'ai plus d'aliments interdits, je fais plus de régime, à partir de maintenant je vais manger tout ce que je veux. Et paradoxalement en fait, dans cette phase, tu te sens pas forcément bien parce que tu manges trop et tu manges mal toute la journée, toute la semaine. Alors il y a une partie de toi qui dit j'en ai marre du diktat de la minceur, on s'en fout de mon apparence, merde au régime. Je reprends le pouvoir sur ma vie, mais... Au fond de toi, tu te sens mal dans ta peau, parce que tu manges trop, et parce que t'as pas... Au final, t'as quand même une partie de toi qui est pas satisfaite du corps dans lequel t'es. Et autant dans la phase de l'enfant, tu fais les choses pour les autres, autant dans la phase de rébellion, tu fais les choses contre. Contre les autres, contre le système, contre les interdits, contre les dictates. Et moi, la phase que je voudrais te faire découvrir, et c'est vraiment... La phase vers laquelle j'emmène les participantes qui travaillent avec moi dans mes programmes d'accompagnement, c'est ce que j'appelle la phase de l'adulte, la phase de la sagesse. Dans cette phase, tu es enfin capable de faire confiance à ton intelligence intérieure. Tu es capable enfin de faire les choses pour toi-même et par toi-même. Tu prends soin de ton corps non plus pour plaire aux autres, non plus pour contredire les autres. Mais parce que tu as pris conscience que c'est ta maison sacrée, ton temple, le seul véhicule que tu n'auras jamais sur le chemin de la vie pour exprimer ton potentiel et exprimer ce que tu as besoin d'exprimer. Donc dans cette phase de l'adulte, cette phase de sagesse, ben en fait, tu sors du conformisme et tu sors du rejet. Encore une fois, tu n'es plus à faire les choses pour les autres ou contre le système, tu fais les choses pour toi-même et par toi-même. Tu te tournes vers ton intelligence intérieure pour identifier ce qui est bon pour ton corps et ce qui est bon pour toi. T'es capable de prendre soin de ton corps, encore une fois, non plus pour plaire aux autres, mais parce que c'est ta maison sacrée. Et c'est vraiment vers cette phase libératrice que je guide les participants de mon programme Déjeuner en Paix. On va pas se mentir, quand tu rentres dans cette phase, quand tu découvres cette phase, ben t'as plus du tout envie d'en sortir. Tu deviens vraiment une mangeuse et une femme libre. Tu fais vraiment les choses pour... pour toi, tu mets de la qualité et du plaisir dans tous les aspects de ta vie, que ce soit ton alimentation, mais aussi le mouvement, ton cadre de vie, ton entourage, parce que tu es conscient de ta valeur. Tu mérites le meilleur. Et au cours d'une vie, la progression entre ces différentes phases, elle n'est pas forcément linéaire. On peut parfois revenir en arrière, notamment entre la phase 2 et la phase 1. Pourtant, je peux t'assurer une chose. Quand tu as goûté, ne serait-ce qu'une minute à la sérénité et à la simplicité de la phase 3, ben il y a très peu de chances que tu reviennes en arrière et tu fais naturellement tout ce qu'il faut pour y rester. Alors à toi de jouer. Est-ce que tu es plutôt contrôle fric, généreuse, émotive ou un peu de ces trois profils ? Je te laisse en tout cas prendre le temps de faire le bilan et d'avoir tes prises de conscience et aussi de t'interroger. Phase 1, de l'enfant et du conformisme. Phase 2, adolescente et rebelle. Ou phase 3. sage et adulte dans ta relation à la nourriture, dans quelle phase penses-tu être aujourd'hui ? J'espère que tu as aimé cet épisode et qu'il t'a aidé à avancer dans tes prises de conscience. N'hésite pas à le réécouter au besoin pour pouvoir passer en revue tous les signes et tous les profils de personnalité, les phases de relation à la nourriture que j'ai pu détailler aujourd'hui dans cet épisode. Et puis si tu souhaites aller plus loin, je t'invite à télécharger ton guide gratuit sur mon site joannaverdi.com pour plus de ressources. ou à aller découvrir mon livre, mon cahier kilo émotionnel aux éditions Solar. Et puis évidemment, abonne-toi au podcast pour ne pas louper les prochains épisodes. Et puis si tu aimes le podcast, évidemment, soutiens-le. Des étoiles, des commentaires, non seulement ça fait plaisir, mais ça me soutient vraiment dans mon travail et ça m'aide à donner plus de visibilité à ce podcast. Et moi, je te retrouve dans le prochain épisode. Dans le prochain épisode, je te parlerai des kilos protection. Ben ouais, est-ce que t'as déjà envisagé que tes kilos pouvaient te protéger de quelque chose ? Si oui, de quoi ? Comment ça marche ? Je partagerai mes conseils, mes analyses et une ressource ultra puissante pour t'aider sur ce sujet. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.
