Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Je suis ravie de t'accueillir dans ce nouvel épisode, dans le cadre d'une série d'épisodes thématiques consacrées aux sensations alimentaires. Si tu nous rejoins en cours de route, je te rappelle que l'épisode 71 était consacré à la faim, l'épisode 72 à la satiété, et aujourd'hui... dans l'épisode 73, je voulais te parler des compulsions alimentaires et émotionnelles. Alors je t'invite vraiment, si tu peux, à écouter les épisodes dans l'ordre, parce qu'en fait, ils vont venir vraiment se compléter les uns les autres, pour que tu comprennes vraiment, on va dire, la chaîne totale, le fonctionnement total de tous ces mécanismes et leur imbrication. Et si je fais tout ça, c'est parce qu'en fait, je suis convaincue que la base de tout, la base de tous nos problèmes... C'est le fait qu'on ait complètement bousillé nos sensations alimentaires, qu'on soit complètement déconnecté de notre faim et de notre satiété, et qu'aujourd'hui on se fasse tout simplement plus confiance. Et c'est un sujet qui me tient tellement à cœur que je suis en train de travailler, c'est en cours de finalisation, sur une formation spécifique qui va s'appeler Mission 30 jours sensations alimentaires, et qui a pour but de te guider pas à pas pendant 30 jours pour te montrer de façon vraiment concrète et pragmatique Et t'aider surtout à passer à l'action, à te montrer comment être capable de nouveau de décoder et de respecter ta faim et ta satiété. Parce que là je t'apprends rien, imagine ce qui se passerait si t'étais capable de manger uniquement quand t'as faim, et d'arrêter de manger quand t'atteins le point de satiété, sans le dépasser. Imagine ce qui se passerait sur ton poids. Tu perdrais du poids naturellement, tu le sais. Surtout si tu as du poids à perdre et surtout si tu as beaucoup de poids à perdre, les choses se feraient vraiment naturellement. Donc c'est pour ça que je veux vraiment t'aider à avancer sur ce sujet. Et donc je te disais aujourd'hui, on va parler des compulsions alimentaires émotionnelles, elles sont vraiment centrales dans notre sujet. Le podcast s'appelle quand même Kilo émotionnel, parce que ces compulsions, elles contribuent à brouiller nos signaux alimentaires. Elles font en fait qu'on se fait encore moins confiance. Parce que chaque compulsion alimentaire est une sorte de preuve, de démonstration qu'effectivement, on a raison de ne pas se faire confiance et qu'on ne peut pas se faire confiance. Et puis, qui dit compulsion alimentaire, dit excès alimentaire, dit prise alimentaire importante, voire très importante, qui font aussi qu'on n'a jamais faim. On n'est plus capable de se faire le cadeau de la faim parce que dès qu'on a une petite envie de manger, en fait, on va. On va dans le placard, on va dans le frigo et on se retrouve souvent à passer à table avec nos proches sans avoir faim parce qu'on a passé beaucoup de temps à manger et notamment manger en cachette. Et puis enfin, ces compulsions alimentaires, elles sont la plupart du temps émotionnelles et on le sait, le chocolat n'aura jamais de bouche pour nous dire ça va aller ma chérie, la brioche n'aura jamais de bras pour nous faire un gros câlin. Donc on vient pour combler, réconforter des émotions. Mais malheureusement, la nourriture ne vient apporter, on va dire, qu'une réponse en surface, qu'un soulagement totalement éphémère. Donc ça ne vient évidemment à rien résoudre. Mais le fait est qu'on le sait, mais c'est plus fort que nous, on ne peut pas s'en empêcher. Et justement, au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais t'aider à déculpabiliser, et je voudrais t'aider aussi à comprendre pourquoi il peut arriver de confondre la faim physiologique et l'envie de manger émotionnel. Je vais t'aider aussi à mettre en lumière les différences qui doivent te mettre sur la piste. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, parce que je vais te révéler la raison pour laquelle tu n'arrives pas, pour l'instant, aujourd'hui, à résister à ces compulsions alimentaires émotionnelles. Alors pour commencer, qu'est-ce qui fait aujourd'hui que tu confonds peut-être encore les signes de ta faim physiologique par rapport aux envies de manger émotionnelles ? La première raison, c'est que dans les deux cas, il y a l'appel de la bouffe. Dans les deux cas, t'as une envie de manger, c'est lié à la nourriture. Et dans les deux cas, finalement, il y a quelque chose de très fort en toi qui te guide vers certains aliments. Donc tu vois, ça c'est le premier point commun. Le deuxième point commun entre la faim physiologique et l'envie de manger émotionnel, c'est qu'il y a un côté instinct animal. Je te l'ai dit précédemment, c'est plus fort que nous. Dans les deux cas, c'est plus fort que nous. Et ça agit comme un signal, un déclencheur. Dans le cas de la faim physiologique, c'est plus fort que toi parce que c'est là pour venir assurer ta survie. Donc si tu as une faim extrême, si tu dépasses un certain seuil, évidemment ta vie est en danger. Donc c'est normal que ce soit instinctif. Et puis dans l'autre cas, cette envie de manger émotionnelle, il faut se rappeler aussi que la nourriture ne vient pas juste combler des besoins énergétiques. La nourriture, elle vient jouer aussi un rôle homéostatique dans l'équilibre du corps. C'est-à-dire, j'aime le rappeler, que manger un carré de chocolat, un bout de pain, un bout de brioche, pour entre guillemets se remonter, ça n'a rien d'anormal. Ce qui est anormal, c'est quand tu n'es plus capable de faire autre chose pour te remonter que de manger. quand ce comportement il devient systématique. D'accord ? Donc tu vois, le troisième point commun, c'est que faim physiologique et envie de manger émotionnel, c'est aussi dans les deux cas une réponse pour soulager une forme de tension à l'intérieur de nous. Vraiment ce truc qui tire à l'intérieur et qu'il faut vite vite vite soulager. Dans le cas de la faim physiologique, c'est le besoin d'énergie, dont dépend notre survie. Dans le cas de l'envie de manger émotionnel, c'est une tension émotionnelle insoutenable, que j'ai besoin de soulager. Et c'est aussi intéressant de noter que dans les deux cas, ça peut s'accompagner de symptômes physiques. Dans les deux cas, tu peux ressentir un inconfort, une boule dans le ventre, une vulnérabilité, une tension intérieure, un sentiment d'urgence à solutionner, tu vois. Donc finalement, il y a plein de points communs entre les deux. Et ce n'est pas forcément étonnant que parfois tu sois un petit peu perdu. Mais il y a aussi et surtout des différences. Les différences qui doivent te mettre sur la piste de A, là, c'est une envie de manger émotionnelle. Là, c'est une envie de manger qui n'a rien à voir avec mes besoins physiologiques. La première différence, c'est que l'envie de manger émotionnelle, elle ne démarre pas dans l'estomac ni dans le corps. En vrai, elle démarre dans la tête. Elle démarre avec des pensées, des histoires qui tournent en boucle. J'y arriverai pas, j'ai pas ce qu'il faut pour réussir, j'ai besoin d'art montant, ou alors personne ne me comprend, personne ne me voit. Ou alors, ok, c'est la dernière fois et ensuite j'arrête. Tu vois, c'est vraiment dans la tête que ça se passe. Il y a aussi toutes ces phrases que tu peux entendre sur c'est pas bien ce que je fais je suis une mauvaise personne de faire ça je m'étais promis de… Tu vois, il y a beaucoup de gna gna gna gna gna La deuxième différence qui doit t'alerter, c'est sur la notion d'urgence. Je t'ai dit qu'il pouvait y avoir un sentiment d'urgence dans les deux cas. Mais en vrai, la faim physiologique, elle monte. Assez progressivement dans le corps. Tu la sens monter progressivement, comme une alarme qui au début se déclenche tout petit, puis petit à petit qui augmente. Alors que l'envie de manger émotionnel, c'est comme un signal strident qui attaque d'un coup. C'est d'un coup et c'est extrêmement urgent. Le troisième signe, c'est que ton envie de manger émotionnel, elle ne connaît pas la satiété. La seule limite qu'elle connaît, c'est la quantité de nourriture disponible. Et en général, t'es capable de manger tout ce qui est dispo, ou alors jusqu'au point vraiment d'un confort physique, mais sinon t'es un peu comme un puits sans fond. Et dans l'épisode précédent consacré à la satiété, j'ai évoqué avec toi cette notion de plaisir. Normalement, quand tu manges, la première bouchée est excellente et au fur et à mesure, le plaisir décroît. Mais quand on est dans une envie de manger émotionnelle, Cette notion de courbe du plaisir, elle est complètement détraquée et en fait, tu peux ressentir le même niveau de plaisir du début à la fin. Tu as même parfois l'impression que plus tu en manges, plus c'est bon. Donc ça, c'est vraiment intéressant pour toi d'observer. Quand c'est de la faim, tu as du plaisir au début et ensuite ça décroît. Mais quand c'est une compulsion alimentaire émotionnelle, en fait, tu as l'impression que le plaisir ne décroît pas et que peut-être la 18e bouchée, elle semble aussi bonne, voire meilleure que la première. Et enfin, ce qui peut vraiment te mettre sur la voie de l'envie de manger émotionnelle, c'est qu'il y a une partie de toi qui sait bien qu'au fond, ce qui peut satisfaire cette envie, c'est d'apporter quelque chose qui n'est pas alimentaire. C'est un besoin d'être vu, d'être entendu, d'être cru, d'être soutenu, d'être réconforté, d'être aimé. Et ça, je te l'ai dit tout à l'heure, le chocolat ou la brioche n'auront jamais de bras pour te faire un câlin ou pour te dire que t'inquiète pas ma chérie, ça va aller. Donc... Quand on est concerné, c'est sur nos fins profondes, nos besoins profonds qu'il faut travailler. Et effectivement, l'envie de manger émotionnel, c'est aussi un signal, mais un signal d'autre chose. Donc c'est un signal qu'on ne doit pas du tout négliger, qu'on ne doit pas repousser, qu'on ne doit pas combattre. Ça, c'est un vocabulaire du combat qui revient tellement souvent et ça me fait mal au cœur. Parce que si tu gardes le vocabulaire du combat en disant je dois me battre contre mes envies de manger émotionnel, en fait, tu te trompes de cible et tu t'empêches de résoudre. le sujet parce qu'en fait c'est juste un signal d'alarme de quelque chose de plus profond chez toi qui a besoin d'être pris en compte. Il y a plein d'épisodes proposés dans le podcast Kilo émotionnel sur des sujets comme les relations aux autres, la charge mentale, le rapport à l'argent, etc. qui peuvent t'aider à aller explorer ce que sont ces autres sujets à résoudre. Et du coup, t'as peut-être déjà observé à quel point c'était dur de résister aux envies de manger émotionnelles. À quel point c'est plus fort que nous ? À quel point tu as l'impression qu'il y a une force supérieure qui prend littéralement possession de ton corps et qui porte la nourriture à ta bouche, comme si c'était plus toi, comme si t'étais plus toi. C'est assez incroyable comme sensation. Et je voudrais t'aider à décoder pourquoi tu n'arrives pas à résister à ces compulsions alimentaires et émotionnelles. La vraie raison pour laquelle tu n'arrives pas à résister à ces compulsions émotionnelles, c'est parce qu'en fait tu passes ton temps à résister à la vraie faim et à tes envies de manger physiologiques. Tu manges des aliments autorisés dans l'espoir de ne pas manger des aliments interdits. Tu ne manges pas alors que tu as faim. Tu manges alors que t'as pas faim. Tu manges par anticipation. Tu attends de manger parce que c'est pas l'heure. Enfin bref, t'épuises ta volonté et ta motivation. T'es dans un état de restriction permanente, c'est ce qu'on appelle la restriction cognitive, le fait de faire attention tout le temps, que tu sois au régime officiellement ou pas. T'es dans un état d'hypervigilance, dès que tu manges un truc tu scans, est-ce que c'est bien, pas bien, etc. Et du coup, t'es dans un état d'obsession alimentaire permanente. Donc, quand t'as une envie de manger émotionnelle qui arrive, mais c'est juste la goutte d'eau, parce que tes émotions, elles en ont rien à foutre de tes résolutions de perte de poids. Tu penses déjà tellement à la bouffe et à ce que t'as le droit de manger ou pas tout le temps, que quand les émotions te submergent, et quand t'as développé cette habitude d'y répondre en mangeant, mais en fait... c'est plus fort que toi. En effet, c'est plus fort que toi. Et là, tu perds tout ton self-control. Donc la solution pour sortir de ça, parce que je sais trop bien à quel point c'est douloureux, à quel point c'est une souffrance invisible de vivre ce genre de situation, je le sais mieux que personne. La solution, c'est de déconstruire tout ce que tu as appris et de réapprendre à reconnaître des choses aussi simples que respecter ta faim et ta satiété. Alors c'est simple sur le papier. Mais je ne vais pas te mentir, ce n'est pas forcément facile parce qu'effectivement, tu as des années, voire des décennies à déconstruire. Et c'est pour ça que dans ma nouvelle formation à venir, Mission 30 jours sensations alimentaires, je vais te guider pas à pas. Je suis en train de finaliser la formation et j'ai vraiment découpé en 30 étapes ultra simples qui mixent à la fois des exercices d'observation et du passage à l'action pratique. tout déconstruit pour te guider pas à pas pour qu'à la fin des 30 jours, tu vois vraiment des résultats concrets et tangibles. Tu verras, il y aura un avant et un après. En tout cas, si tu es aussi impatiente que moi et que tu veux être informée de toutes mes actus et donc de ce nouveau programme, n'hésite pas à venir rejoindre ma liste d'abonnés email et je t'invite pour ça à aller sur l'adresse joannaverdi.com parce qu'en fait, en plus, tu recevras en cadeau ton guide de démarrage gratuit. qui s'appelle Ne plus manger ses émotions et qui te permet de faire le diagnostic de ton rapport à la nourriture et déjà de démarrer ma méthode en 5 étapes pour ne plus te jeter sur la bouffe à la moindre contrariété. Donc tu vois, c'est vraiment double bénéfice à la fois recevoir ton guide de démarrage gratuit et à la fois rejoindre ma liste d'abonnés. Parce que je veux vraiment que tu loupes rien de tout ce qui va arriver. Tout ce que je te prépare, c'est exactement ce que j'aurais eu besoin d'entendre et de comprendre et qui m'aurait permis d'éviter 15 années de souffrance et de galère et de relations dysfonctionnelles avec la nourriture. Donc, je compte vraiment sur toi pour être là la semaine prochaine. La semaine prochaine, on va commencer à aller mettre le focus sur tout ce qui met le bordel. Parce que avant de planter des nouvelles graines pour que tu aies une relation saine avec la nourriture, va déjà falloir enlever les mauvaises herbes. Et la semaine prochaine, je voudrais te parler de la pire mauvaise graine qu'on ait jamais plantée en toi. La petite phrase qui dit finis ton assiette et faut pas gâcher Si t'as déjà entendu ce genre de phrase plus jeune, je vais te montrer à quel point tu les as peut-être encore en toi aujourd'hui. Et peut-être même que ça s'étend à d'autres champs de ta vie que la bouffe, avec un impact sur tes relations, ta façon d'être avec les autres, ta relation à l'argent, bref. Tout plein de choses qui ensuite indirectement ont aussi un impact sur ta relation à la bouffe. Alors si tu veux profiter pleinement de cette série d'épisodes et tous mes enseignements, continue de soutenir le podcast avec des étoiles et des commentaires sur ta plateforme d'écoute préférée. Et retrouve-moi ! la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.