Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors ici, on est une communauté de femmes empathiques, sensibles, tournées vers les autres et d'ailleurs, vous êtes nombreuses à avoir des métiers d'aide, des métiers tournés vers les autres. Que ce soit des professions médicales, je sais qu'on a un paquet d'infirmières, de médecins, de kinés, d'ostéos. On a aussi dans l'éducation un paquet de professeurs, mais aussi des métiers tournés autour de l'organisation, on va dire, des humains. Que ce soit de la gestion de projet, que tu sois commercial ou que tu sois chef d'entreprise. On est vraiment donc dans des métiers souvent qui sont tournés vers l'humain, vers les autres. Parce que par nature, on aime donner et on donne beaucoup. Mais... On a tendance à se laisser bouffer par notre entourage, que ce soit dans le boulot, mais aussi avec nos parents, nos enfants, notre conjoint, nos amis. Et sans surprise, c'est vers la bouffe qu'on se tourne quand il ne reste plus rien pour nous. On se tourne vers la bouffe pour retrouver un peu de réconfort et d'énergie à la fin d'une longue journée où tout le monde nous a sucé la moelle comme j'aime le dire souvent. Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, on va aller explorer ensemble toutes ces situations à risque où les autres te bouffent et qui te font bouffer. L'objectif c'est vraiment d'identifier ces situations pour mieux les anticiper. Et puis ensuite, tu me connais, on va pas rester en surface, on va forcément aller voir en profondeur ce que ça dit de toi si tu te reconnais dans ces situations et je suis au regret de t'annoncer que tu vas te reconnaître. Et puis enfin... je t'aiderai à prendre conscience du point commun de toutes ces situations que tu dois bien intégrer pour pouvoir enfin espérer sortir de ce schéma toxique. Commençons par identifier toutes les situations à risque. Parce que c'est clair que les dynamiques relationnelles ont un grand impact sur ta relation à la bouffe. Alors moi, à titre perso, je t'avoue que les relations interpersonnelles, ça reste le grand enjeu de ma vie, j'en ai déjà parlé, je continue de travailler dessus. Mais heureusement, ça s'est amélioré. parce que j'ai su identifier deux, trois trucs, deux, trois pièges dans lesquels je ne tombe plus aujourd'hui. Alors, le premier de ces pièges peut tout simplement être celui de tes parents. Parce que oui, tes parents te bouffent quand par exemple, ils te critiquent. Tu peux être dans cette situation où chaque fois que tu rends visite à tes parents, ils critiquent tes choix de vie ou ton apparence. Peut-être qu'ils te font des commentaires sur ton poids ou sur ce que tu manges et ça crée une tension émotionnelle. permanente. Peut-être qu'ils ont des attentes élevées, ça a été peut-être le cas depuis toujours quand je parle d'attentes élevées, c'est qu'ils te mettent constamment la pression pour réussir ou en tout cas pour atteindre un certain schéma de réussite qui est le leur. Peut-être aussi qu'ils essayent de te contrôler, ils essayent de contrôler des nombreux aspects de ta vie, ta vie sentimentale, professionnelle et ça, ça te fait vraiment te sentir étouffée. Peut-être aussi qu'ils te comparent aux autres, que ce soit à tes frères, à tes sœurs ou à d'autres personnes. Et ça, ça nous fait vraiment nous sentir inférieurs. Comme on dit en anglais, notre good enough. Et ça peut aller parfois vraiment jusqu'au dénigrement. Ça peut aller assez loin. On s'y habitue tellement, ce qui est paradoxal, c'est qu'on s'y habitue tellement que ça ne nous choque plus. Donc c'est pour ça que je t'en parle, pour que tu puisses te décoller et prendre un peu de recul sur tout ça. Peut-être aussi que tes parents sont en conflit avec toi. Ou entre eux. Et ce genre de situation où il y a des disputes fréquentes, ça crée vraiment un environnement stressant. Donc tu vois, si tu es dans ce type de dynamique familiale, le résultat c'est que tu te sens inférieur, tu te sens jugé, tu ne te sens pas respecté, tu ne te sens pas à la hauteur, tu te sens tout le temps en tension stressée et tu peux compenser ce manque d'écoute, ce manque de compréhension et ce manque de liberté en te tournant vers la bouffe. Littéralement, ce genre de situation, surtout que ça a tendance à se répéter sur le long terme, à chaque coup de fil, à chaque visite, ça te bouffe. Et le résultat, c'est que tu bouffes. Donc si tu te reconnais dans ce genre de situation, je t'invite à aller explorer un autre épisode qui peut t'aider. C'est l'épisode 48. La bouffe n'est pas que la face visible de l'iceberg, c'est secret qui se cache sous la surface. Parce que parmi ces secrets, il y a effectivement le type de parents qu'on a eu, la personnalité de nos parents, et leurs compétences, on va dire, émotionnelles, ou leurs incompétences émotionnelles. Ça peut jouer. Encore une fois, on n'est pas là pour jeter la pierre à qui que ce soit. mais aider à comprendre certains fonctionnements et certaines dynamiques, ça nous aide à prendre du recul aussi sur qui on est et ça nous permet d'arrêter de nous flageller inutilement. Alors, la deuxième catégorie d'êtres humains qui peut te challenger, ce sont tes enfants. Alors les enfants, on les adore. Pour rappel, j'ai un fils de 5 ans, je sais ce que c'est. Mon fils, c'est la prunelle de mes yeux, c'est mon être humain préféré sur cette Terre. Mais il n'en reste pas moins que mon fils. reste un grand défi. Ben oui, les enfants déjà, ils te privent de temps perso. Et ce manque de temps pour toi, à cause de toutes les exigences parentales, ça crée un sentiment de frustration et de privation. Tu sais ce que c'est, hein ? Maman, maman, maman ! Du matin au soir, c'est pas possible de prendre ton petit-déj ou ton café tranquille. T'es harcelée. Comme s'ils avaient un radar. Dès qu'il y a un petit moment off, un petit moment de calme, c'est là qu'ils débarquent. Et... Au global, la parentalité, ça reste une source de stress et de responsabilité. Que ce soit la gestion de la routine quotidienne, des enfants, comme les devoirs, les activités, tout ça, ça peut nous laisser épuisés. Et parfois, on se retrouve aussi à gérer des conflits. Quand on a des enfants qui ont un comportement difficile ou qui se chamaillent entre eux. On est aussi parfois, enfin parfois tout le temps, c'est bizarre de dire ça, mais parfois on se retrouve pendant des longues périodes à être une sorte de négociatrice permanente. Par exemple, tu as une journée épuisante au boulot, et puis tu te retrouves à passer une deuxième journée épuisante, à essayer de maintenir la paix à la maison, négocier le temps d'écran ou le temps de jeux vidéo, négocier l'heure du coucher, etc. Et puis, avoir des enfants, ça veut aussi dire avoir une préoccupation qui est encore plus forte pour l'avenir. Peut-être que tu vis une inquiétude importante et constante pour l'avenir de tes enfants. au sujet de leur éducation, de leur santé, de leur bien-être, de leur avenir professionnel. Et tout ça, ça peut être accentué si en plus t'élèves tes enfants seuls ou quasi seuls, ou si tu es dans un couple où tu ne trouves pas de soutien auprès de ton partenaire. Si ton partenaire ne partage pas aujourd'hui complètement les responsabilités parentales, tu peux te sentir débordé et stressé. Et tu vois, le résultat, c'est que tu as l'impression de porter le poids du monde sur tes épaules. T'es en permanence stressé, épuisé, angoissé. Et tu compenses dès que tu as un moment de calme, un moment pour toi, en mangeant. Finalement, manger, surtout en fin de journée, c'est une façon pour toi d'évacuer le stress de la journée. C'est un moment de plaisir et de légèreté à un moment où on te lâche la grappe, où tu es tranquille. Et puis c'est aussi une façon d'apaiser tes angoisses. Et sur cette typologie-là de problématique, si tu te reconnais, tu peux aller explorer l'épisode numéro 50 sur la charge mentale. Ça peut vraiment beaucoup t'aider. Ensuite, je t'ai parlé du coup de ton partenaire qui peut-être ne jouait pas complètement son rôle de coparent. Plus globalement, le sujet du couple, la relation de couple, la relation avec le partenaire, c'est vraiment quelque chose qui peut devenir une source de stress alimentaire. Peut-être que tu as un conjoint qui est contrôlant et jaloux. Peut-être que toi-même tu vis dans un climat de jalousie ou d'insécurité par rapport à ton conjoint. Peut-être qu'au quotidien... Tu as plein de défis, des conflits conjugaux, des disputes fréquentes avec ton partenaire sur plein de sujets variés. Et ça te laisse à chaque fois émotionnellement vidé. Ou alors au contraire, en fait, il n'y a pas de conflit parce qu'il n'y a pas de communication. Peut-être que vous vous retrouvez à manger comme ça, sans vous parler, voire parfois à manger en silence côte à côte face à la télé. Et avec ton partenaire, évidemment, tous ces non-dits, ça peut mener à terme à des malentendus et surtout à des ressentiments. Et ce que tu peux ressentir aussi au fond de toi, c'est une sorte de manque de soutien émotionnel. Ton partenaire, il est là physiquement, mais il n'est pas attentif à tes besoins émotionnels. Et du coup, bizarrement, tu te retrouves dans ce genre de situation où tu n'es pas seul, tu es entouré, tu as ta famille, tu as ton conjoint, mais paradoxalement, tu te sens seul, isolé et incompris. Et puis dans le quotidien, quelque chose qui déséquilibre encore plus la relation et nous suce encore plus, la moelle, c'est le déséquilibre des tâches domestiques. Si tu portes aujourd'hui la majorité des responsabilités domestiques, ça peut vraiment créer aussi du stress et de la frustration. Donc tu vois, le résultat encore une fois, c'est ces émotions inconfortables, tu te sens en insécurité, tu te sens anxieuse, sous pression, tout le temps en tension, et tu manges pour t'apaiser. Tu manges aussi pour combler le vide émotionnel que ton partenaire n'est pas capable de combler, et tu as vraiment le sentiment d'être seule, incomprise, pas soutenue. Donc finalement, tu manges pour gérer ces émotions négatives, tu manges pour apaiser la confusion et la frustration. Et sur le sujet des relations amoureuses, j'ai déjà enregistré un épisode, c'est le numéro 46, ça peut vraiment être une ressource complémentaire pour toi. Dans cet épisode, je t'explique justement toutes ces déceptions qui poussent à tout dévorer. Et maintenant, je te propose de quitter la maison pour aller au boulot. Parce que ouais, au boulot, c'est pas forcément mieux. Que ce soit tes collègues ou ton manager ou tes managers, clairement, ton environnement professionnel, en termes relationnels, a une influence sur ton niveau d'énergie, sur tes émotions et donc sur ta relation avec la bouffe. Si aujourd'hui, tu es dans un environnement de travail toxique, avec des collègues difficiles, avec un manager exigeant, Pour toi, ça crée un climat de stress constant. Tu te retrouves à porter une pression permanente pour performer. Il y a peut-être des attentes élevées dans ton entreprise ou une charge de travail qui devient écrasante. Et ça peut aussi te laisser finalement peu de place pour des temps de repas équilibrés. Je sais que vous êtes nombreuses à avoir des métiers où finalement vous choisissez même pas forcément vos horaires de repas. Dans le boulot, peut-être qu'aujourd'hui tu souffres d'un manque de reconnaissance. pour ton travail qui te fait te sentir démotivé et sous-évalué. Et peut-être que tu dois faire face également à des conflits avec tes collègues, peut-être des disputes, peut-être des tensions. Et ça peut parfois aller jusqu'à une forme d'isolement social au travail. Tu peux te sentir isolé ou exclu par tes collègues. Et ça peut vraiment mener à un sentiment de solitude. Et d'épuisement finalement, l'épuisement physique, l'épuisement émotionnel, souvent les deux sont liés. Donc le résultat c'est que tu manges pour gérer le stress, pour gérer la pression, pour gérer le timing, tu grignotes de manière compulsive pour te redonner de l'énergie, pour booster ton moral, c'est pour se donner du courage parfois avant de s'attaquer à une tâche, allez je vais prendre un sneaker, je vais prendre un pain au chocolat. Et tu manges aussi parfois pour combler ce vide social. ou le fait que tu as du mal à trouver ta place au sein de tes collaborateurs et de ton entreprise. Si tu as envie d'explorer ça, pareil, j'avais fait un épisode focus sur le travail, c'est le numéro 30 qui s'appelle Le boulot me fait manger et c'est pire en télétravail Ça peut te donner des billes supplémentaires. Et puis enfin, je voudrais qu'on s'intéresse à une dernière catégorie de personnes qui peuvent nous bouffer malgré nous, ce sont nos amis. Parce que oui, nos amis, en vrai, ça devrait être une source de joie et de légèreté et de soutien. Mais au final, ce n'est pas toujours le cas. Ben oui, il y a des personnes qui te sucent la moelle, elles te racontent leur vie, elles te demandent des conseils. Et ça peut durer des heures parfois, notamment au téléphone. Elles te demandent des services aussi. Mais elles ne sont jamais là pour toi. Ou rarement là, on va dire. Il peut y avoir aussi évidemment des disputes, des tensions, des reproches. Avec des amis proches, et tout ça, ça te laisse émotionnellement épuisé. Et de la même façon qu'au travail, finalement dans ton groupe d'amis, tu peux avoir des difficultés à trouver ta place. Tu as peut-être parfois le sentiment d'être mis à l'écart, d'être exclu de certaines activités ou de certaines conversations. Et avec tes amis, tu as peut-être toi aussi toujours l'impression de devoir faire plaisir. L'impression qu'il faut se conformer aux attentes des autres. mais finalement que nous, on n'est pas toujours comprises. Et c'est vraiment ça le sentiment global, c'est ce manque de soutien émotionnel. Alors le résultat, c'est qu'on mange, encore une fois, pour gérer ses émotions négatives, se vide, on veut trouver du réconfort. Moi ça m'est déjà arrivé d'aller dîner au resto avec des copains, et puis à la fin du repas, de me sentir vide et d'avoir qu'une envie, alors que j'avais le ventre plein, c'était d'aller défoncer la bouffe et surtout le chocolat en rentrant à la maison. Tu vois vraiment, tu combles un vide, tu combles un sentiment d'être différente, d'être incomprise, tu combles le manque de soutien, l'impression de ne pas avoir le droit d'exprimer tes désirs et tes besoins, l'impression de ne pas être importante. Tu sais les autres c'est toujours plus important, leurs problèmes sont plus graves, ce qu'ils ont à dire c'est plus important que toi. Et toi tu as l'impression d'être relégué au second plan. Alors si tu te reconnais dans ces situations et... Je pense que si tu écoutes ce podcast, tu te reconnais dans plusieurs de ces situations. Qu'est-ce que ça dit de toi ? Et moi, je voudrais surtout te lancer une invitation. Je voudrais que tu réfléchisses à ton cas, que tu réfléchisses à quelles sont ces situations qui te font manger. Est-ce que c'est des choses qui se passent ? Est-ce que c'est des choses qu'on te dit ? Est-ce que c'est des attentes qui pèsent sur toi ? Est-ce que c'est une pression que tu ressens ? Parce que selon moi, ce que ça dit de toi, c'est qu'aujourd'hui, tu n'as pas encore pris conscience de ta valeur. Tu as une faible estime de toi. et ta confiance en toi, elle n'est pas du tout solide. Et du coup, aujourd'hui, tu te sens bouffé par les autres parce que tu te laisses bouffer par les autres. Tu penses que ça doit être ton mode de fonctionnement pour être accepté, apprécié, aimé. Et tu ne sais pas pour l'instant exprimer tes désirs et tes besoins. Tu ne sais pas mettre des barrières saines. Mais c'est normal, on ne t'a jamais appris. Et tu as souvent grandi justement dans un environnement où ta parole... n'était pas forcément valorisé, écouté, reconnu. Et le point commun que tu dois comprendre de toutes ces situations pour sortir de ce schéma toxique, c'est qu'au final, ça n'a rien à voir avec la bouffe, ça n'a rien à voir avec l'addiction au sucre, ça n'a rien à voir avec ton manque de volonté. Ton job aujourd'hui, c'est de commencer à reconnaître l'origine émotionnelle de ton comportement alimentaire. La première chose à comprendre, c'est que ton comportement alimentaire, c'est souvent, pour ne pas dire tout le temps, une réponse à des émotions que tu n'arrives pas à gérer autrement qu'en bouffant. Et manger, ça devient un moyen de te réconforter, de t'apaiser ou de te distraire par rapport à ces émotions difficiles. En réalité, ce qui se passe à l'intérieur de toi dans ces moments-là, c'est qu'il y a des parties de toi blessées qui se réactivent. On a tendance à penser qu'on mange à cause des autres. C'est faux. En réalité, on mange à cause de ce qui se réactive en nous. Ces schémas récurrents, ces autoroutes comme j'aime les appeler, qu'on prend simplement parce que c'est notre mode de pensée et de fonctionnement par défaut. Et j'insiste là-dessus. C'est pas qu'on se fait bouffer, mais on se laisse bouffer. Donc notre boulot, et je dis notre parce que c'est le tien et ça reste le mien aussi encore aujourd'hui. C'est d'identifier les émotions qui nous traversent. À chaque fois que tu te tournes vers la bouffe en réaction à une interaction sociale stressante, essaye de mettre un nom sur l'émotion que tu ressens. Est-ce que c'est de l'anxiété, de la tristesse, de la frustration, ou est-ce que c'est une sorte de sentiment d'infériorité ? On a vraiment besoin de comprendre que le problème ne vient pas des autres, mais de notre façon de réagir, de prendre les choses personnellement, très à cœur. C'est pas toujours personnel. Et le problème aussi, c'est notre tendance à ne rien dire quand on se sent jugé ou critiqué. Parce que pour le coup, c'est parfois le cas, mais on sait pas se défendre. Donc, la réaction naturelle face à tout ça, oui, c'est de se tourner vers la bouffe. Oui, c'est naturel. Parce que manger dans ces moments-là, ça reste un mécanisme de protection et de défense face à des situations de stress, de comparaison. de manque de soutien ou d'autres tensions émotionnelles. Et notre boulot, après avoir identifié les émotions et les mécanismes qui se réactivent, c'est de prendre des mesures pour changer ces dynamiques relationnelles. Tu dois apprendre à établir des limites saines. Des limites saines, ça veut dire des limites claires avec les personnes qui ont une influence négative sur ton bien-être émotionnel. Par exemple, si les critiques de tes parents sont constantes, tu as besoin d'exprimer que ces critiques, que ces phrases te font te sentir mal. Et tu as le droit de demander à ce que cela cesse. Parfois, on a aussi besoin de mettre des personnes à distance. Et ça d'ailleurs, c'est notre défaut. C'est que comme on ne sait pas dire les choses, comme on a peur de vexer, parfois on a tendance en fait à, comme on dit, jeter le bébé avec l'eau du bain. Parfois c'est nécessaire. Mais il y a quand même toute une palette d'actions qu'on peut mettre en place avant de vraiment mettre une distance qui soit... ferme et définitive. Et puis je t'invite aussi à rechercher du soutien. Entoure-toi de personnes qui te comprennent et te soutiennent émotionnellement. Que ce soit un ou une amie compréhensive, que ce soit un groupe de soutien ou un professionnel de la santé mentale, avoir quelqu'un à qui parler de tout ça peut faire une grande différence. C'est la raison pour laquelle moi je préconise les approches de groupe et dans mon programme signature Déjeuner en Paix, c'est exactement le principe. Je réunis... des petits groupes, donc c'est vraiment à taille humaine, on est une quinzaine de personnes, mais c'est des personnes qui te ressemblent et fonctionnent comme toi. Et quand je te parle aujourd'hui, je te parle en connaissance de cause, en m'appuyant sur ma propre expérience, mais aussi sur les expériences, le vécu, les partages des centaines de participantes de mon programme Déjeuner en Paix. C'est pour ça d'ailleurs que tu as parfois l'impression que je suis dans ta tête. Oui, je suis dans ta tête. Parce que finalement, ces mécanismes, je les connais par cœur pour les avoir vécus et pour les entendre au quotidien, pour les accompagner aussi au quotidien, parce que la libération émotionnelle, elle est possible. Elle est possible, la lumière existe au bout du tunnel. Mais pour la trouver, tu dois comprendre ton fonctionnement et tu dois réparer les parties de toi blessé. C'est ça qui va t'aider à gérer le stress et les émotions difficiles autrement qu'en gens. En prenant de la hauteur sur tout ça, en te décollant de toi-même et tu ne me vois pas mais là je décolle mes mains l'une de l'autre. C'est vraiment ça dont tu as besoin pour pouvoir apporter bientôt une réponse plus adaptée que la bouffe. Tu vas voir, en changeant les dynamiques relationnelles, tu peux transformer ta vie et ta relation à la bouffe en très peu de temps, bien plus vite que ce que tu penses. Voilà, j'espère que cet épisode va t'aider à mieux... identifier et gérer les interactions sociales. Perso, comme je te l'ai dit, c'est toujours un challenge. Je continue d'apprendre et je serai heureuse de continuer de te partager mes apprentissages et mes enseignements dans les prochains épisodes. Si tu aimes le podcast, continue de le soutenir avec des commentaires et des étoiles. Voilà, c'est tout simple mais ça aide. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode avec une thématique estivale. On va se parler des complexes. Si tu n'aimes pas ton corps et que tu as l'impression que ça gâche ton été, cet épisode sera pour toi et j'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.