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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

60. Mon enfant mange trop et grossit. Que faire pour l'aider ?

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18min |11/06/2024
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Description

Ton enfant grignote et grossit? Tu t'inquiètes parce que tu ne veux pas qu'il/elle vive la même souffrance que toi, à savoir lutter toute sa vie pour perdre du poids, se sentir faible devant la bouffe, se détester dans le miroir et avoir peur du jugement des autres. Mais tu as peut-être toi-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur ton poids, de ton alimentation et de ton apparence. Résultat : tu te retrouves face à un conflit intérieur : une partie de toi veut protéger ton enfant de la prise de poids, des moqueries et du rejet mais une autre partie de toi ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que tes parents en appliquant aveuglement la restriction, la privation et la culpabilisation. Du coup quelle est la bonne posture à adopter pour aider notre enfant à avoir une relation saine avec la nourriture tout en préservant sa santé et son équilibre pondéral ?


Au programme de l'épisode, je t'explique :


  • pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge et nous tracasse autant

  • ce qui nous fait vraiment peur et qui est vraiment compliqué quand on voit notre enfant (trop) manger et grossir

  • mes 6 conseils clés pour aider nos enfants à ne pas se réfugier dans la bouffe et les grignotages en cas de problème et les guider vers une relation saine à la nourriture


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée et à partager sur les réseaux !

-----

POUR ALLER PLUS LOIN :

🎁 GUIDE DE DÉMARRAGE GRATUIT un guide complet de 12 pages pour aider les mangeuses émotionnelles à sortir des compulsions alimentaires : fais le diagnostic de ta relation à la nourriture et suis ma méthode en 5 étapes pour ne plus manger tes émotions → johanneaverdy.com/guide


🔐 ATELIER KILOS PROTECTION

Un atelier complet de 2 heures pour comprendre les blessures émotionnelles profondes qui font qu'une partie de toi qui a peur de maigrir et sabote tes efforts. Accès immédiat à prix doux → johanneaverdy.com/kilosprotection 


🍽 PROGRAMME ENCADRÉ DÉJEUNER EN PAIX

Le programme de coaching intensif sur 12 semaines encadré personnellement par Johanne Averdy pour te libérer définitivement de l'alimentation émotionnelle et des compulsions alimentaires et retrouver confiance en toi. Actuellement complet - prochaine session Janvier 2025 ✏️rejoins la liste d'attente → johanneaverdy.com/dejeunerenpaix 


📚 LE LIVRE Mon Cahier Kilos émotionnels (éd. Solar - 8,90€) : 96 pages pour comprendre l'alimentation émotionnelle, désamorcer les crises d'hyperphagie et développer plus de bienveillance dans ton rapport au corps et à la nourriture → https://amzn.to/3s4UR0K

📱LE COMPTE INSTAGRAM

pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

🌐 LE SITE OFFICIEL 

pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors sur les réseaux, vous avez été nombreuses à me partager vos inquiétudes sur vos enfants. Ben oui, qu'est-ce qu'on fait quand on se rend compte que notre enfant grignote et que notre enfant grossit ? Et qu'est-ce qu'on fait surtout quand nous-mêmes on a vécu ces situations et qu'on n'a pas envie que nos enfants vivent les mêmes souffrances que nous ? Bah oui, c'est pas forcément évident, parce que vous êtes nombreuses à avoir vous-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur le sujet de la bouffe. Et clairement, c'est pas quelque chose que vous voulez pour vos gosses. Mais vous voulez pas non plus que votre enfant grossisse et donc vive aussi des brimades et des moqueries. Donc on se retrouve vraiment dans un conflit intérieur, parce qu'il y a une partie de nous qui veut protéger notre enfant de tout simplement la grossophobie. Et puis une autre partie qui veut éviter de reproduire les mêmes erreurs sur le sujet de la privation. Donc si aujourd'hui t'es face à ce dilemme avec ton enfant, tu es au bon endroit parce que je vais te donner mes conseils dans ce nouvel épisode. Au programme de l'épisode, je te propose aujourd'hui d'aller explorer pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant. et on va aller explorer ce qui nous fait vraiment peur et ce qui est vraiment compliqué pour nous. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, parce que je vais te partager tous mes conseils et la bonne posture à adopter pour aider ton enfant justement à développer une relation saine avec la nourriture. Mais pour commencer, pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant ? La première raison, c'est qu'en fait déjà, notre rôle de mère, c'est un rôle de mère nourricière. Ben oui, dès leur naissance, on est là pour les nourrir, que ce soit au sein, que ce soit au biberon. On est une bonne mère si notre enfant mange bien et se développe bien. Mais par contre, on n'est pas une bonne mère si cette mission n'est pas correctement remplie. Et le fait de nourrir correctement notre enfant, finalement, ça devient une source de tourment dès la naissance. Moi, à titre perso, ça a vraiment été un enjeu pour moi. Je rêvais d'allaiter mon enfant. J'avais vraiment cette vision idéale pour sa santé, pour son immunité. La meilleure chose à faire, c'est de l'allaiter. J'avais vraiment idéalisé le truc. Et le problème... c'est qu'en fait, il était en très bonne santé, mais j'ai essayé de l'allaiter, ça ne marchait pas. Et mon fils a commencé à perdre du poids. Et là, j'avais une infirmière complètement anxiogène sur le dos qui me menaçait d'hospitalisation. Donc j'ai tout tenté. J'ai même pris une consultante privée en lactation. J'ai vraiment tout essayé pour essayer d'activer ça, essayer que ça marche. Jusqu'à finalement que j'abandonne. Et j'ai dû vraiment passer par une phase de deuil. de cette vision idéale de la mère nourricière que je voulais être. Je ne serais pas la mère qui allaiterait son enfant, mais je serais la mère qui le nourrirait avec un biberon et avec des laits maternels finalement industriels. Donc tu vois, ça, ça peut vraiment mettre une pression dès le début sur notre rôle effectivement dans le fait de nourrir correctement notre enfant. Et puis à ça vient s'ajouter cette surveillance médicale constante avec les fameuses courbes de poids. Et on ne va pas se mentir, derrière tout ça, il y a quand même une grossophobie ambiante et une obsession collective pour la minceur. Et ces courbes qui à la base sont simplement un outil pour éviter justement la sous-nutrition et la maltraitance, c'est devenu une véritable injonction, surtout pour les mères qui sont en général en charge de l'alimentation mais aussi la santé de leur enfant et les rendez-vous médicaux. Et le truc qui nous challenge vraiment, c'est que le temps passe très très vite et nos enfants, ce sont des individus qui deviennent extrêmement rapidement autonomes dans leur choix alimentaire. Très rapidement, ils développent leurs préférences alimentaires, ils refusent tel ou tel aliment, souvent les légumes que nous on a passé des heures à préparer. Ils se nourrissent en fonction des périodes, par couleur ou par type d'aliment. Et je tiens à te rappeler qu'à la base, ce fonctionnement-là, c'est juste un réflexe de survie. Parce qu'effectivement, quand tu étais à l'état préhistorique dans la nature, si tu ne connaissais pas un aliment, valait mieux ne pas prendre le risque de l'ingérer. Parce que si tu consommais cette baie empoisonnée, oui, effectivement, tu allais y laisser ta peau. Donc finalement, ne pas consommer un aliment inconnu, c'est simplement un mécanisme de protection pour éviter le risque d'ingérer un aliment qui risque d'être empoisonné. Mais le problème, c'est que nous, qui aimons avoir le contrôle, là, sur le coup, on ne l'a pas ou on ne l'a plus. Donc forcer ou menacer l'enfant pour qu'il mange tel ou tel aliment, ça devient la seule perspective et franchement c'est pas ultra réjouissant. Donc le résultat c'est que pour nous, mères ultra impliquées, c'est vraiment pas facile de trouver le bon équilibre entre leur faire manger leurs 5 fruits et légumes par jour tout en s'assurant qu'ils mangent assez, quand en plus on ne sait pas ce qu'ils ont mangé ou pas mangé dans la journée, que ce soit à la cantine ou au goûter, et tout ça sans qu'ils grossissent trop et dépassent les courbes. Donc c'est vraiment un vrai casse-tête. Mais les facteurs qui rendent les choses encore plus compliquées c'est que, à la base, déjà, nos enfants, c'est des mangeurs réguliers. C'est-à-dire que, tu le sais, ils sont capables de tout dévorer quand ils ont faim, ils te harcèlent quand ils ont faim, même si c'est pas leur. Mais par contre, ils sont aussi capables d'arrêter net alors qu'il reste trois bouchées dans l'assiette, s'ils n'ont plus faim. et c'est vraiment déstabilisant pour nous, parce que nous, on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Nous qui avons entendu toute notre vie qu'il faut finir son assiette pour ne pas gâcher, ou parce que des enfants meurent de faim en Afrique, c'est vrai que nous, ça nous challenge, parce que ça vient appuyer sur des narratifs et des croyances qui sont ancrées depuis super longtemps. Donc c'est bien aussi de s'en rendre compte. Pourquoi est-ce que ça me challenge quand mon gosse, il laisse trois bouchées de jambon dans l'assiette ? Et est-ce qu'il y a une partie de moi qui a envie de lui dire non, non, ne gâche pas, fini. Et puis ce qui est vraiment compliqué aussi, c'est que notre société bousille ses gosses dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, les statistiques montrent qu'il y a plus de 50% des fillettes de 9-12 ans qui se trouvent trop grosses et veulent maigrir. Et je rappelle que ça s'élève à 66% pour les ados et 75% pour les femmes en âge adulte. Donc tu vois, ce qui entre en jeu, c'est la télé, c'est les médias, évidemment, mais pas que. Aujourd'hui, c'est aussi et surtout les réseaux sociaux. Il y a plein d'enfants qui ont un téléphone dès l'âge de 8-9 ans. Tu n'as pas toujours un usage contrôlé de ce qu'ils consomment. Parfois d'ailleurs, il peut y avoir des contenus qui paraissent inoffensifs, mais toi, tu ne contrôles pas comment certaines choses seront interprétées. Et tu vois, moi, je suis née en 81, et du coup, quand j'étais dans ma vingtaine, c'était vraiment l'avènement de tout ce qui était blog, ce qu'on appelait les blogs Anamia, donc les blogs qui étaient créés par des filles qui souffraient d'anorexie ou de boulimie et qui partageaient en fait leurs tips pour se restreindre, pour sauter des repas, etc., pour sucer des glaçons. Et franchement, avec le recul, je suis ultra consciente de à quel point c'était hyper toxique. Mais... A l'époque, sur le moment, pour moi, tout ça c'était fascinant, c'était une source d'admiration, ça générait chez moi aussi un sentiment d'appartenance très fort, qui reste important quand tu te construis. Et ça c'est quelque chose qui se fait parfois derrière des portes closes, derrière des écrans de téléphone et tu ne t'en rends pas forcément compte. Et puis ce qui est compliqué aussi c'est que d'une certaine façon nous aussi on les bousille par les peurs qu'on projette sur eux. Si par exemple t'as souffert de moqueries, si t'as souffert de surpoids, si t'as souffert de décennies de régime yo-yo, évidemment tu veux les protéger. Si t'es convaincu que t'es accro au sucre, bah oui tu veux les protéger aussi. Donc tu penses peut-être qu'il faut faire attention dès maintenant pour eux pour ne pas que ça leur arrive. Parce qu'on veut pas leur transmettre la relation dysfonctionnelle à la nourriture. Mais la réalité parfois aussi c'est que nos enfants grandissent, nos filles notamment, elles prennent des seins et des fesses et nous ça nous pose problème parce que ça nous renvoie à nos rondeurs qu'on voudrait voir disparaître. Donc finalement parfois t'inquiéter pour ton enfant c'est juste le miroir de tes propres insécurités. Et puis de la même façon dans les interactions avec les autres, on a tendance à projeter le regard que les autres portent sur nos enfants sur nous-mêmes. Donc par exemple, tu vas dans ta famille et ta mère ou ton oncle fait une remarque sur le physique de ta fille. Et ça te renvoie à 1. tes insécurités liées au physique et 2. tes insécurités en tant que mère. Est-ce que je fais bien mon job ? Et puis évidemment, comme je te l'ai dit tout à l'heure, il y a aussi plein de trucs dont tu n'es pas au courant et que tu ne contrôles pas. que ce soit l'impact des copains ou des copines, celle qui fait un régime, celui qui se moque. Les vêtements tendance, typiquement en ce moment, les jeunes filles, elles sont toutes en crop top, donc ces petits tops où tu vois le ventre et le nombril. Qu'est-ce qui se passe quand t'en mets pas ? Qu'est-ce qui se passe quand t'as du ventre ? Quelles sont les remarques que t'entends ? Et puis, c'est aussi des âges où le statut social, les marques, viennent aussi entrer dans les relations interpersonnelles. Et ça, tout ça, c'est des choses que tu ne maîtrises pas. Il y a tellement de choses en jeu. Et rappelle-toi, pour l'avoir vécu toi-même, c'est aussi des moments où tu construis ton identité, soit tu es la bonne élève ou la sportive ou la bonne copine ou la fille cool ou la rebelle. Et ça, encore une fois, c'est des choses que tu ne contrôles pas et qui te dépassent. Et c'est vraiment ça qui nous pose problème. Parce que nous, on voudrait... pouvoir tout contrôler. Du coup, c'est quoi la bonne posture à adopter ? Alors, moi j'ai 6 conseils à te partager. Le premier conseil, c'est prends du recul sur les alertes des médecins. J'ai reçu des tonnes de témoignages de mamans qui me disaient que leur médecin leur avait dit Oulala, votre bébé grossit, faites attention, commencez à restreindre, etc. Elles ne l'ont pas fait, elles ont suivi leur intuition. Et aujourd'hui, tout va bien, leur enfant se porte très bien et leur enfant n'est pas du tout en surpoids. Et j'ai aussi reçu plein de témoignages de femmes qui ont été mises au régime, elles retrouvaient leur carnet de santé et elles ont été mises au régime à parfois 9 mois ou 4 ans ou 6 ans. Et aujourd'hui c'est la cata. Et ça franchement, si t'as des doutes là-dessus, va écouter mon épisode 54 qui s'appelle Mise au régime dès l'enfance, ces blocages qui t'empêchent de maigrir aujourd'hui Ça, moi j'ai pas de statistiques à te partager. mais clairement de ce que je peux observer, en tout cas de toutes les personnes avec lesquelles je travaille, être mise au régime dès le plus jeune âge, c'est le raccourci direct vers le surpoids et l'obésité. Donc vraiment, moi je t'invite, c'est vraiment mon conseil premier le plus important, à prendre du recul sur les alertes des médecins. Est-ce qu'il y a vraiment un sujet, ou est-ce que c'est juste on est sorti des cours ? Mon deuxième conseil, c'est vraiment prends conscience de tes propres peurs que tu projettes. Ce n'est pas parce que tu as une relation compliquée avec la bouffe et que ta relation avec la bouffe est toujours compliquée que ton enfant aura les mêmes difficultés. Ce n'est pas parce qu'on s'est moqué de toi à l'école qu'on va se moquer de ton enfant. Ça va être à lui aussi de faire ses propres expériences et tu ne pourras pas le protéger de tout. Mais en revanche, ce que tu peux lui transmettre, c'est, ça c'est mon troisième conseil, c'est la valorisation des sensations alimentaires. Encourage ton enfant à manger quand il a faim et à arrêter de manger dès qu'il n'a plus faim. Si ton enfant s'est goinfré de chips ou de gâteaux avant le repas, bah ok, tant pis ! Tant pis, c'est pas la meilleure idée que t'aies eue, mais pas la peine de te forcer à manger le repas qui suit. Et si t'as pas fini ton assiette, c'est pas grave, on met dans un Tupperware, on jette à la poubelle, tant pis, mais vraiment la culpabilisation ne doit pas avoir sa place à table. Ensuite, mon quatrième conseil, c'est vraiment d'encourager auprès de ton enfant la conscience de sa valeur, indépendamment de son poids, de son apparence, mais aussi indépendamment de ses résultats scolaires. Parce que tout est lié. Et je voudrais te raconter l'histoire de Mathilde. Mathilde, elle était en permanence comparée à sa sœur sur les notes et la réussite scolaire. Pas du tout sur la bouffe ou sur le poids. Mais le résultat, c'est qu'aujourd'hui, Mathilde, elle a développé une obésité. À cause de ça. À cause de cette comparaison permanente. Donc vraiment, c'est ultra important de vraiment encourager chaque enfant à être conscient de sa valeur. et à vraiment décorer les sept valeurs de tout ce qui est apparence physique, mais aussi réussite, voilà j'ai envie de te dire scolaire à ce stade, mais ça peut être tout type de réussite. Ensuite, mon cinquième conseil, c'est de faire de ton mieux pour créer le climat de sécurité nécessaire pour que ton enfant puisse se confier. Si par exemple tu es tout le temps sur ton téléphone ou si tu es tout le temps sur ton ordi à cause du boulot et ça c'est le terrible piège du télétravail où en fait les parents sont physiquement là mais ils sont émotionnellement absents, c'est très compliqué pour ton enfant de se sentir vu, entendu, apprécié, respecté. Donc ça, de ce côté-là, tu vois la balle elle est vraiment dans ton camp. pour être vraiment pleinement présente quand c'est nécessaire. Parce que si t'es absente, si t'es là mais t'es pas là, et que quand t'es là c'est juste pour faire des reproches, ou si t'es trop intrusive, ton enfant va se refermer parce qu'il va se sentir jugé. Ton enfant a besoin de se sentir encore une fois vu, entendu, accepté, validé, aimé, sans se sentir jugé ou comparé aux autres. Et en fait, c'est ce climat de sécurité qui va permettre derrière de créer une sécurité émotionnelle et la possibilité de déposer des émotions. Et c'est ça mon sixième conseil. Et c'est franchement, je crois que le 1 et le 6 sont les plus importants. Ne pas trop se fier aux alertes des médecins et 6, vraiment aider les enfants à déposer ce qu'ils ont à déposer. Parce qu'en réalité, si un enfant d'un coup se met à manger beaucoup, Ou au contraire, si un enfant d'un coup se met à ne plus manger, ça doit t'alerter. Oui, ça doit t'alerter. Mais la réponse, elle n'est pas dans des mesures diététiques. La réponse, elle est dans une conversation. Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en ce moment ? Est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? Est-ce que quelqu'un se moque de toi ? Et évidemment, on peut aller demander l'aide d'un pédopsychiatre si ça coince. Et si nous, on n'y arrive pas, mais qu'on sent qu'il y a quelque chose qui coince. Je sais que c'est difficile à entendre, mais ne néglige pas non plus la possibilité de violence, d'inceste ou d'abus. Ça arrive malheureusement plus souvent qu'on le pense et ça me fait vraiment un frisson en t'en parlant parce que c'est pas facile, mais il y a deux à trois enfants en moyenne par classe de 30 élèves qui sont concernés par ces sujets. Et il y a quelques semaines encore, sur Instagram, j'ai une maman qui m'a partagé que son fils avait été abusé par un prof de sport. Son mari et elle n'ont rien vu pendant des mois. Donc l'idée n'est pas de tomber dans la parano, mais simplement dans une forme de vigilance, encore une fois, aussi et surtout si on voit un changement drastique dans le comportement alimentaire. Parce que, je ne le rappellerai jamais trop, le comportement alimentaire n'est que l'expression de tout ce qui se passe dans les autres champs de notre vie. Ce n'est qu'un miroir. Tout est connecté, tout est lié, mais ce n'est qu'un miroir. Donc voilà, vraiment ton job, c'est de faire de ton mieux pour être là, pour les aider à déposer ce qu'ils ont besoin de déposer. Et si tu fais ça, je peux te rassurer sur un truc. Même s'ils ont des difficultés, que ce soit du harcèlement, des moqueries, un chagrin d'amour ou autre, ils sauront qu'ils pourront toujours revenir à leur foyer pour de l'écoute et de la sécurité. Et quant à ça, franchement, t'as pas besoin de manger pour t'anesthésier. Voilà, j'espère que cet épisode va te rassurer et va t'aider à mieux appréhender le sujet de la nourriture avec tes enfants. Si t'as aimé cet épisode, si le podcast t'aide, eh bien continue de le soutenir tout simplement. Prends quelques secondes pour aller sur les trois petits points à côté de l'épisode sur Spotify et dire que tu apprécies cette émission. Prends le temps de laisser un petit commentaire sur Apple Podcast. Pour moi, c'est vraiment un énorme cadeau, ça soutient énormément cette émission. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un sujet plein de gourmandise. Glace, chocolat, bonbons, sucreries. Pourquoi est-ce que tous ces aliments sont encore meilleurs en regardant la télé ? Et comment faire pour ne plus manger autant de cochonneries devant Netflix ? Je te donnerai tous mes conseils la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci

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Ton enfant grignote et grossit? Tu t'inquiètes parce que tu ne veux pas qu'il/elle vive la même souffrance que toi, à savoir lutter toute sa vie pour perdre du poids, se sentir faible devant la bouffe, se détester dans le miroir et avoir peur du jugement des autres. Mais tu as peut-être toi-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur ton poids, de ton alimentation et de ton apparence. Résultat : tu te retrouves face à un conflit intérieur : une partie de toi veut protéger ton enfant de la prise de poids, des moqueries et du rejet mais une autre partie de toi ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que tes parents en appliquant aveuglement la restriction, la privation et la culpabilisation. Du coup quelle est la bonne posture à adopter pour aider notre enfant à avoir une relation saine avec la nourriture tout en préservant sa santé et son équilibre pondéral ?


Au programme de l'épisode, je t'explique :


  • pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge et nous tracasse autant

  • ce qui nous fait vraiment peur et qui est vraiment compliqué quand on voit notre enfant (trop) manger et grossir

  • mes 6 conseils clés pour aider nos enfants à ne pas se réfugier dans la bouffe et les grignotages en cas de problème et les guider vers une relation saine à la nourriture


Bonne écoute ! 


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Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

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Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors sur les réseaux, vous avez été nombreuses à me partager vos inquiétudes sur vos enfants. Ben oui, qu'est-ce qu'on fait quand on se rend compte que notre enfant grignote et que notre enfant grossit ? Et qu'est-ce qu'on fait surtout quand nous-mêmes on a vécu ces situations et qu'on n'a pas envie que nos enfants vivent les mêmes souffrances que nous ? Bah oui, c'est pas forcément évident, parce que vous êtes nombreuses à avoir vous-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur le sujet de la bouffe. Et clairement, c'est pas quelque chose que vous voulez pour vos gosses. Mais vous voulez pas non plus que votre enfant grossisse et donc vive aussi des brimades et des moqueries. Donc on se retrouve vraiment dans un conflit intérieur, parce qu'il y a une partie de nous qui veut protéger notre enfant de tout simplement la grossophobie. Et puis une autre partie qui veut éviter de reproduire les mêmes erreurs sur le sujet de la privation. Donc si aujourd'hui t'es face à ce dilemme avec ton enfant, tu es au bon endroit parce que je vais te donner mes conseils dans ce nouvel épisode. Au programme de l'épisode, je te propose aujourd'hui d'aller explorer pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant. et on va aller explorer ce qui nous fait vraiment peur et ce qui est vraiment compliqué pour nous. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, parce que je vais te partager tous mes conseils et la bonne posture à adopter pour aider ton enfant justement à développer une relation saine avec la nourriture. Mais pour commencer, pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant ? La première raison, c'est qu'en fait déjà, notre rôle de mère, c'est un rôle de mère nourricière. Ben oui, dès leur naissance, on est là pour les nourrir, que ce soit au sein, que ce soit au biberon. On est une bonne mère si notre enfant mange bien et se développe bien. Mais par contre, on n'est pas une bonne mère si cette mission n'est pas correctement remplie. Et le fait de nourrir correctement notre enfant, finalement, ça devient une source de tourment dès la naissance. Moi, à titre perso, ça a vraiment été un enjeu pour moi. Je rêvais d'allaiter mon enfant. J'avais vraiment cette vision idéale pour sa santé, pour son immunité. La meilleure chose à faire, c'est de l'allaiter. J'avais vraiment idéalisé le truc. Et le problème... c'est qu'en fait, il était en très bonne santé, mais j'ai essayé de l'allaiter, ça ne marchait pas. Et mon fils a commencé à perdre du poids. Et là, j'avais une infirmière complètement anxiogène sur le dos qui me menaçait d'hospitalisation. Donc j'ai tout tenté. J'ai même pris une consultante privée en lactation. J'ai vraiment tout essayé pour essayer d'activer ça, essayer que ça marche. Jusqu'à finalement que j'abandonne. Et j'ai dû vraiment passer par une phase de deuil. de cette vision idéale de la mère nourricière que je voulais être. Je ne serais pas la mère qui allaiterait son enfant, mais je serais la mère qui le nourrirait avec un biberon et avec des laits maternels finalement industriels. Donc tu vois, ça, ça peut vraiment mettre une pression dès le début sur notre rôle effectivement dans le fait de nourrir correctement notre enfant. Et puis à ça vient s'ajouter cette surveillance médicale constante avec les fameuses courbes de poids. Et on ne va pas se mentir, derrière tout ça, il y a quand même une grossophobie ambiante et une obsession collective pour la minceur. Et ces courbes qui à la base sont simplement un outil pour éviter justement la sous-nutrition et la maltraitance, c'est devenu une véritable injonction, surtout pour les mères qui sont en général en charge de l'alimentation mais aussi la santé de leur enfant et les rendez-vous médicaux. Et le truc qui nous challenge vraiment, c'est que le temps passe très très vite et nos enfants, ce sont des individus qui deviennent extrêmement rapidement autonomes dans leur choix alimentaire. Très rapidement, ils développent leurs préférences alimentaires, ils refusent tel ou tel aliment, souvent les légumes que nous on a passé des heures à préparer. Ils se nourrissent en fonction des périodes, par couleur ou par type d'aliment. Et je tiens à te rappeler qu'à la base, ce fonctionnement-là, c'est juste un réflexe de survie. Parce qu'effectivement, quand tu étais à l'état préhistorique dans la nature, si tu ne connaissais pas un aliment, valait mieux ne pas prendre le risque de l'ingérer. Parce que si tu consommais cette baie empoisonnée, oui, effectivement, tu allais y laisser ta peau. Donc finalement, ne pas consommer un aliment inconnu, c'est simplement un mécanisme de protection pour éviter le risque d'ingérer un aliment qui risque d'être empoisonné. Mais le problème, c'est que nous, qui aimons avoir le contrôle, là, sur le coup, on ne l'a pas ou on ne l'a plus. Donc forcer ou menacer l'enfant pour qu'il mange tel ou tel aliment, ça devient la seule perspective et franchement c'est pas ultra réjouissant. Donc le résultat c'est que pour nous, mères ultra impliquées, c'est vraiment pas facile de trouver le bon équilibre entre leur faire manger leurs 5 fruits et légumes par jour tout en s'assurant qu'ils mangent assez, quand en plus on ne sait pas ce qu'ils ont mangé ou pas mangé dans la journée, que ce soit à la cantine ou au goûter, et tout ça sans qu'ils grossissent trop et dépassent les courbes. Donc c'est vraiment un vrai casse-tête. Mais les facteurs qui rendent les choses encore plus compliquées c'est que, à la base, déjà, nos enfants, c'est des mangeurs réguliers. C'est-à-dire que, tu le sais, ils sont capables de tout dévorer quand ils ont faim, ils te harcèlent quand ils ont faim, même si c'est pas leur. Mais par contre, ils sont aussi capables d'arrêter net alors qu'il reste trois bouchées dans l'assiette, s'ils n'ont plus faim. et c'est vraiment déstabilisant pour nous, parce que nous, on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Nous qui avons entendu toute notre vie qu'il faut finir son assiette pour ne pas gâcher, ou parce que des enfants meurent de faim en Afrique, c'est vrai que nous, ça nous challenge, parce que ça vient appuyer sur des narratifs et des croyances qui sont ancrées depuis super longtemps. Donc c'est bien aussi de s'en rendre compte. Pourquoi est-ce que ça me challenge quand mon gosse, il laisse trois bouchées de jambon dans l'assiette ? Et est-ce qu'il y a une partie de moi qui a envie de lui dire non, non, ne gâche pas, fini. Et puis ce qui est vraiment compliqué aussi, c'est que notre société bousille ses gosses dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, les statistiques montrent qu'il y a plus de 50% des fillettes de 9-12 ans qui se trouvent trop grosses et veulent maigrir. Et je rappelle que ça s'élève à 66% pour les ados et 75% pour les femmes en âge adulte. Donc tu vois, ce qui entre en jeu, c'est la télé, c'est les médias, évidemment, mais pas que. Aujourd'hui, c'est aussi et surtout les réseaux sociaux. Il y a plein d'enfants qui ont un téléphone dès l'âge de 8-9 ans. Tu n'as pas toujours un usage contrôlé de ce qu'ils consomment. Parfois d'ailleurs, il peut y avoir des contenus qui paraissent inoffensifs, mais toi, tu ne contrôles pas comment certaines choses seront interprétées. Et tu vois, moi, je suis née en 81, et du coup, quand j'étais dans ma vingtaine, c'était vraiment l'avènement de tout ce qui était blog, ce qu'on appelait les blogs Anamia, donc les blogs qui étaient créés par des filles qui souffraient d'anorexie ou de boulimie et qui partageaient en fait leurs tips pour se restreindre, pour sauter des repas, etc., pour sucer des glaçons. Et franchement, avec le recul, je suis ultra consciente de à quel point c'était hyper toxique. Mais... A l'époque, sur le moment, pour moi, tout ça c'était fascinant, c'était une source d'admiration, ça générait chez moi aussi un sentiment d'appartenance très fort, qui reste important quand tu te construis. Et ça c'est quelque chose qui se fait parfois derrière des portes closes, derrière des écrans de téléphone et tu ne t'en rends pas forcément compte. Et puis ce qui est compliqué aussi c'est que d'une certaine façon nous aussi on les bousille par les peurs qu'on projette sur eux. Si par exemple t'as souffert de moqueries, si t'as souffert de surpoids, si t'as souffert de décennies de régime yo-yo, évidemment tu veux les protéger. Si t'es convaincu que t'es accro au sucre, bah oui tu veux les protéger aussi. Donc tu penses peut-être qu'il faut faire attention dès maintenant pour eux pour ne pas que ça leur arrive. Parce qu'on veut pas leur transmettre la relation dysfonctionnelle à la nourriture. Mais la réalité parfois aussi c'est que nos enfants grandissent, nos filles notamment, elles prennent des seins et des fesses et nous ça nous pose problème parce que ça nous renvoie à nos rondeurs qu'on voudrait voir disparaître. Donc finalement parfois t'inquiéter pour ton enfant c'est juste le miroir de tes propres insécurités. Et puis de la même façon dans les interactions avec les autres, on a tendance à projeter le regard que les autres portent sur nos enfants sur nous-mêmes. Donc par exemple, tu vas dans ta famille et ta mère ou ton oncle fait une remarque sur le physique de ta fille. Et ça te renvoie à 1. tes insécurités liées au physique et 2. tes insécurités en tant que mère. Est-ce que je fais bien mon job ? Et puis évidemment, comme je te l'ai dit tout à l'heure, il y a aussi plein de trucs dont tu n'es pas au courant et que tu ne contrôles pas. que ce soit l'impact des copains ou des copines, celle qui fait un régime, celui qui se moque. Les vêtements tendance, typiquement en ce moment, les jeunes filles, elles sont toutes en crop top, donc ces petits tops où tu vois le ventre et le nombril. Qu'est-ce qui se passe quand t'en mets pas ? Qu'est-ce qui se passe quand t'as du ventre ? Quelles sont les remarques que t'entends ? Et puis, c'est aussi des âges où le statut social, les marques, viennent aussi entrer dans les relations interpersonnelles. Et ça, tout ça, c'est des choses que tu ne maîtrises pas. Il y a tellement de choses en jeu. Et rappelle-toi, pour l'avoir vécu toi-même, c'est aussi des moments où tu construis ton identité, soit tu es la bonne élève ou la sportive ou la bonne copine ou la fille cool ou la rebelle. Et ça, encore une fois, c'est des choses que tu ne contrôles pas et qui te dépassent. Et c'est vraiment ça qui nous pose problème. Parce que nous, on voudrait... pouvoir tout contrôler. Du coup, c'est quoi la bonne posture à adopter ? Alors, moi j'ai 6 conseils à te partager. Le premier conseil, c'est prends du recul sur les alertes des médecins. J'ai reçu des tonnes de témoignages de mamans qui me disaient que leur médecin leur avait dit Oulala, votre bébé grossit, faites attention, commencez à restreindre, etc. Elles ne l'ont pas fait, elles ont suivi leur intuition. Et aujourd'hui, tout va bien, leur enfant se porte très bien et leur enfant n'est pas du tout en surpoids. Et j'ai aussi reçu plein de témoignages de femmes qui ont été mises au régime, elles retrouvaient leur carnet de santé et elles ont été mises au régime à parfois 9 mois ou 4 ans ou 6 ans. Et aujourd'hui c'est la cata. Et ça franchement, si t'as des doutes là-dessus, va écouter mon épisode 54 qui s'appelle Mise au régime dès l'enfance, ces blocages qui t'empêchent de maigrir aujourd'hui Ça, moi j'ai pas de statistiques à te partager. mais clairement de ce que je peux observer, en tout cas de toutes les personnes avec lesquelles je travaille, être mise au régime dès le plus jeune âge, c'est le raccourci direct vers le surpoids et l'obésité. Donc vraiment, moi je t'invite, c'est vraiment mon conseil premier le plus important, à prendre du recul sur les alertes des médecins. Est-ce qu'il y a vraiment un sujet, ou est-ce que c'est juste on est sorti des cours ? Mon deuxième conseil, c'est vraiment prends conscience de tes propres peurs que tu projettes. Ce n'est pas parce que tu as une relation compliquée avec la bouffe et que ta relation avec la bouffe est toujours compliquée que ton enfant aura les mêmes difficultés. Ce n'est pas parce qu'on s'est moqué de toi à l'école qu'on va se moquer de ton enfant. Ça va être à lui aussi de faire ses propres expériences et tu ne pourras pas le protéger de tout. Mais en revanche, ce que tu peux lui transmettre, c'est, ça c'est mon troisième conseil, c'est la valorisation des sensations alimentaires. Encourage ton enfant à manger quand il a faim et à arrêter de manger dès qu'il n'a plus faim. Si ton enfant s'est goinfré de chips ou de gâteaux avant le repas, bah ok, tant pis ! Tant pis, c'est pas la meilleure idée que t'aies eue, mais pas la peine de te forcer à manger le repas qui suit. Et si t'as pas fini ton assiette, c'est pas grave, on met dans un Tupperware, on jette à la poubelle, tant pis, mais vraiment la culpabilisation ne doit pas avoir sa place à table. Ensuite, mon quatrième conseil, c'est vraiment d'encourager auprès de ton enfant la conscience de sa valeur, indépendamment de son poids, de son apparence, mais aussi indépendamment de ses résultats scolaires. Parce que tout est lié. Et je voudrais te raconter l'histoire de Mathilde. Mathilde, elle était en permanence comparée à sa sœur sur les notes et la réussite scolaire. Pas du tout sur la bouffe ou sur le poids. Mais le résultat, c'est qu'aujourd'hui, Mathilde, elle a développé une obésité. À cause de ça. À cause de cette comparaison permanente. Donc vraiment, c'est ultra important de vraiment encourager chaque enfant à être conscient de sa valeur. et à vraiment décorer les sept valeurs de tout ce qui est apparence physique, mais aussi réussite, voilà j'ai envie de te dire scolaire à ce stade, mais ça peut être tout type de réussite. Ensuite, mon cinquième conseil, c'est de faire de ton mieux pour créer le climat de sécurité nécessaire pour que ton enfant puisse se confier. Si par exemple tu es tout le temps sur ton téléphone ou si tu es tout le temps sur ton ordi à cause du boulot et ça c'est le terrible piège du télétravail où en fait les parents sont physiquement là mais ils sont émotionnellement absents, c'est très compliqué pour ton enfant de se sentir vu, entendu, apprécié, respecté. Donc ça, de ce côté-là, tu vois la balle elle est vraiment dans ton camp. pour être vraiment pleinement présente quand c'est nécessaire. Parce que si t'es absente, si t'es là mais t'es pas là, et que quand t'es là c'est juste pour faire des reproches, ou si t'es trop intrusive, ton enfant va se refermer parce qu'il va se sentir jugé. Ton enfant a besoin de se sentir encore une fois vu, entendu, accepté, validé, aimé, sans se sentir jugé ou comparé aux autres. Et en fait, c'est ce climat de sécurité qui va permettre derrière de créer une sécurité émotionnelle et la possibilité de déposer des émotions. Et c'est ça mon sixième conseil. Et c'est franchement, je crois que le 1 et le 6 sont les plus importants. Ne pas trop se fier aux alertes des médecins et 6, vraiment aider les enfants à déposer ce qu'ils ont à déposer. Parce qu'en réalité, si un enfant d'un coup se met à manger beaucoup, Ou au contraire, si un enfant d'un coup se met à ne plus manger, ça doit t'alerter. Oui, ça doit t'alerter. Mais la réponse, elle n'est pas dans des mesures diététiques. La réponse, elle est dans une conversation. Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en ce moment ? Est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? Est-ce que quelqu'un se moque de toi ? Et évidemment, on peut aller demander l'aide d'un pédopsychiatre si ça coince. Et si nous, on n'y arrive pas, mais qu'on sent qu'il y a quelque chose qui coince. Je sais que c'est difficile à entendre, mais ne néglige pas non plus la possibilité de violence, d'inceste ou d'abus. Ça arrive malheureusement plus souvent qu'on le pense et ça me fait vraiment un frisson en t'en parlant parce que c'est pas facile, mais il y a deux à trois enfants en moyenne par classe de 30 élèves qui sont concernés par ces sujets. Et il y a quelques semaines encore, sur Instagram, j'ai une maman qui m'a partagé que son fils avait été abusé par un prof de sport. Son mari et elle n'ont rien vu pendant des mois. Donc l'idée n'est pas de tomber dans la parano, mais simplement dans une forme de vigilance, encore une fois, aussi et surtout si on voit un changement drastique dans le comportement alimentaire. Parce que, je ne le rappellerai jamais trop, le comportement alimentaire n'est que l'expression de tout ce qui se passe dans les autres champs de notre vie. Ce n'est qu'un miroir. Tout est connecté, tout est lié, mais ce n'est qu'un miroir. Donc voilà, vraiment ton job, c'est de faire de ton mieux pour être là, pour les aider à déposer ce qu'ils ont besoin de déposer. Et si tu fais ça, je peux te rassurer sur un truc. Même s'ils ont des difficultés, que ce soit du harcèlement, des moqueries, un chagrin d'amour ou autre, ils sauront qu'ils pourront toujours revenir à leur foyer pour de l'écoute et de la sécurité. Et quant à ça, franchement, t'as pas besoin de manger pour t'anesthésier. Voilà, j'espère que cet épisode va te rassurer et va t'aider à mieux appréhender le sujet de la nourriture avec tes enfants. Si t'as aimé cet épisode, si le podcast t'aide, eh bien continue de le soutenir tout simplement. Prends quelques secondes pour aller sur les trois petits points à côté de l'épisode sur Spotify et dire que tu apprécies cette émission. Prends le temps de laisser un petit commentaire sur Apple Podcast. Pour moi, c'est vraiment un énorme cadeau, ça soutient énormément cette émission. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un sujet plein de gourmandise. Glace, chocolat, bonbons, sucreries. Pourquoi est-ce que tous ces aliments sont encore meilleurs en regardant la télé ? Et comment faire pour ne plus manger autant de cochonneries devant Netflix ? Je te donnerai tous mes conseils la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci

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Ton enfant grignote et grossit? Tu t'inquiètes parce que tu ne veux pas qu'il/elle vive la même souffrance que toi, à savoir lutter toute sa vie pour perdre du poids, se sentir faible devant la bouffe, se détester dans le miroir et avoir peur du jugement des autres. Mais tu as peut-être toi-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur ton poids, de ton alimentation et de ton apparence. Résultat : tu te retrouves face à un conflit intérieur : une partie de toi veut protéger ton enfant de la prise de poids, des moqueries et du rejet mais une autre partie de toi ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que tes parents en appliquant aveuglement la restriction, la privation et la culpabilisation. Du coup quelle est la bonne posture à adopter pour aider notre enfant à avoir une relation saine avec la nourriture tout en préservant sa santé et son équilibre pondéral ?


Au programme de l'épisode, je t'explique :


  • pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge et nous tracasse autant

  • ce qui nous fait vraiment peur et qui est vraiment compliqué quand on voit notre enfant (trop) manger et grossir

  • mes 6 conseils clés pour aider nos enfants à ne pas se réfugier dans la bouffe et les grignotages en cas de problème et les guider vers une relation saine à la nourriture


Bonne écoute ! 


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POUR ALLER PLUS LOIN :

🎁 GUIDE DE DÉMARRAGE GRATUIT un guide complet de 12 pages pour aider les mangeuses émotionnelles à sortir des compulsions alimentaires : fais le diagnostic de ta relation à la nourriture et suis ma méthode en 5 étapes pour ne plus manger tes émotions → johanneaverdy.com/guide


🔐 ATELIER KILOS PROTECTION

Un atelier complet de 2 heures pour comprendre les blessures émotionnelles profondes qui font qu'une partie de toi qui a peur de maigrir et sabote tes efforts. Accès immédiat à prix doux → johanneaverdy.com/kilosprotection 


🍽 PROGRAMME ENCADRÉ DÉJEUNER EN PAIX

Le programme de coaching intensif sur 12 semaines encadré personnellement par Johanne Averdy pour te libérer définitivement de l'alimentation émotionnelle et des compulsions alimentaires et retrouver confiance en toi. Actuellement complet - prochaine session Janvier 2025 ✏️rejoins la liste d'attente → johanneaverdy.com/dejeunerenpaix 


📚 LE LIVRE Mon Cahier Kilos émotionnels (éd. Solar - 8,90€) : 96 pages pour comprendre l'alimentation émotionnelle, désamorcer les crises d'hyperphagie et développer plus de bienveillance dans ton rapport au corps et à la nourriture → https://amzn.to/3s4UR0K

📱LE COMPTE INSTAGRAM

pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

🌐 LE SITE OFFICIEL 

pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors sur les réseaux, vous avez été nombreuses à me partager vos inquiétudes sur vos enfants. Ben oui, qu'est-ce qu'on fait quand on se rend compte que notre enfant grignote et que notre enfant grossit ? Et qu'est-ce qu'on fait surtout quand nous-mêmes on a vécu ces situations et qu'on n'a pas envie que nos enfants vivent les mêmes souffrances que nous ? Bah oui, c'est pas forcément évident, parce que vous êtes nombreuses à avoir vous-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur le sujet de la bouffe. Et clairement, c'est pas quelque chose que vous voulez pour vos gosses. Mais vous voulez pas non plus que votre enfant grossisse et donc vive aussi des brimades et des moqueries. Donc on se retrouve vraiment dans un conflit intérieur, parce qu'il y a une partie de nous qui veut protéger notre enfant de tout simplement la grossophobie. Et puis une autre partie qui veut éviter de reproduire les mêmes erreurs sur le sujet de la privation. Donc si aujourd'hui t'es face à ce dilemme avec ton enfant, tu es au bon endroit parce que je vais te donner mes conseils dans ce nouvel épisode. Au programme de l'épisode, je te propose aujourd'hui d'aller explorer pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant. et on va aller explorer ce qui nous fait vraiment peur et ce qui est vraiment compliqué pour nous. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, parce que je vais te partager tous mes conseils et la bonne posture à adopter pour aider ton enfant justement à développer une relation saine avec la nourriture. Mais pour commencer, pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant ? La première raison, c'est qu'en fait déjà, notre rôle de mère, c'est un rôle de mère nourricière. Ben oui, dès leur naissance, on est là pour les nourrir, que ce soit au sein, que ce soit au biberon. On est une bonne mère si notre enfant mange bien et se développe bien. Mais par contre, on n'est pas une bonne mère si cette mission n'est pas correctement remplie. Et le fait de nourrir correctement notre enfant, finalement, ça devient une source de tourment dès la naissance. Moi, à titre perso, ça a vraiment été un enjeu pour moi. Je rêvais d'allaiter mon enfant. J'avais vraiment cette vision idéale pour sa santé, pour son immunité. La meilleure chose à faire, c'est de l'allaiter. J'avais vraiment idéalisé le truc. Et le problème... c'est qu'en fait, il était en très bonne santé, mais j'ai essayé de l'allaiter, ça ne marchait pas. Et mon fils a commencé à perdre du poids. Et là, j'avais une infirmière complètement anxiogène sur le dos qui me menaçait d'hospitalisation. Donc j'ai tout tenté. J'ai même pris une consultante privée en lactation. J'ai vraiment tout essayé pour essayer d'activer ça, essayer que ça marche. Jusqu'à finalement que j'abandonne. Et j'ai dû vraiment passer par une phase de deuil. de cette vision idéale de la mère nourricière que je voulais être. Je ne serais pas la mère qui allaiterait son enfant, mais je serais la mère qui le nourrirait avec un biberon et avec des laits maternels finalement industriels. Donc tu vois, ça, ça peut vraiment mettre une pression dès le début sur notre rôle effectivement dans le fait de nourrir correctement notre enfant. Et puis à ça vient s'ajouter cette surveillance médicale constante avec les fameuses courbes de poids. Et on ne va pas se mentir, derrière tout ça, il y a quand même une grossophobie ambiante et une obsession collective pour la minceur. Et ces courbes qui à la base sont simplement un outil pour éviter justement la sous-nutrition et la maltraitance, c'est devenu une véritable injonction, surtout pour les mères qui sont en général en charge de l'alimentation mais aussi la santé de leur enfant et les rendez-vous médicaux. Et le truc qui nous challenge vraiment, c'est que le temps passe très très vite et nos enfants, ce sont des individus qui deviennent extrêmement rapidement autonomes dans leur choix alimentaire. Très rapidement, ils développent leurs préférences alimentaires, ils refusent tel ou tel aliment, souvent les légumes que nous on a passé des heures à préparer. Ils se nourrissent en fonction des périodes, par couleur ou par type d'aliment. Et je tiens à te rappeler qu'à la base, ce fonctionnement-là, c'est juste un réflexe de survie. Parce qu'effectivement, quand tu étais à l'état préhistorique dans la nature, si tu ne connaissais pas un aliment, valait mieux ne pas prendre le risque de l'ingérer. Parce que si tu consommais cette baie empoisonnée, oui, effectivement, tu allais y laisser ta peau. Donc finalement, ne pas consommer un aliment inconnu, c'est simplement un mécanisme de protection pour éviter le risque d'ingérer un aliment qui risque d'être empoisonné. Mais le problème, c'est que nous, qui aimons avoir le contrôle, là, sur le coup, on ne l'a pas ou on ne l'a plus. Donc forcer ou menacer l'enfant pour qu'il mange tel ou tel aliment, ça devient la seule perspective et franchement c'est pas ultra réjouissant. Donc le résultat c'est que pour nous, mères ultra impliquées, c'est vraiment pas facile de trouver le bon équilibre entre leur faire manger leurs 5 fruits et légumes par jour tout en s'assurant qu'ils mangent assez, quand en plus on ne sait pas ce qu'ils ont mangé ou pas mangé dans la journée, que ce soit à la cantine ou au goûter, et tout ça sans qu'ils grossissent trop et dépassent les courbes. Donc c'est vraiment un vrai casse-tête. Mais les facteurs qui rendent les choses encore plus compliquées c'est que, à la base, déjà, nos enfants, c'est des mangeurs réguliers. C'est-à-dire que, tu le sais, ils sont capables de tout dévorer quand ils ont faim, ils te harcèlent quand ils ont faim, même si c'est pas leur. Mais par contre, ils sont aussi capables d'arrêter net alors qu'il reste trois bouchées dans l'assiette, s'ils n'ont plus faim. et c'est vraiment déstabilisant pour nous, parce que nous, on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Nous qui avons entendu toute notre vie qu'il faut finir son assiette pour ne pas gâcher, ou parce que des enfants meurent de faim en Afrique, c'est vrai que nous, ça nous challenge, parce que ça vient appuyer sur des narratifs et des croyances qui sont ancrées depuis super longtemps. Donc c'est bien aussi de s'en rendre compte. Pourquoi est-ce que ça me challenge quand mon gosse, il laisse trois bouchées de jambon dans l'assiette ? Et est-ce qu'il y a une partie de moi qui a envie de lui dire non, non, ne gâche pas, fini. Et puis ce qui est vraiment compliqué aussi, c'est que notre société bousille ses gosses dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, les statistiques montrent qu'il y a plus de 50% des fillettes de 9-12 ans qui se trouvent trop grosses et veulent maigrir. Et je rappelle que ça s'élève à 66% pour les ados et 75% pour les femmes en âge adulte. Donc tu vois, ce qui entre en jeu, c'est la télé, c'est les médias, évidemment, mais pas que. Aujourd'hui, c'est aussi et surtout les réseaux sociaux. Il y a plein d'enfants qui ont un téléphone dès l'âge de 8-9 ans. Tu n'as pas toujours un usage contrôlé de ce qu'ils consomment. Parfois d'ailleurs, il peut y avoir des contenus qui paraissent inoffensifs, mais toi, tu ne contrôles pas comment certaines choses seront interprétées. Et tu vois, moi, je suis née en 81, et du coup, quand j'étais dans ma vingtaine, c'était vraiment l'avènement de tout ce qui était blog, ce qu'on appelait les blogs Anamia, donc les blogs qui étaient créés par des filles qui souffraient d'anorexie ou de boulimie et qui partageaient en fait leurs tips pour se restreindre, pour sauter des repas, etc., pour sucer des glaçons. Et franchement, avec le recul, je suis ultra consciente de à quel point c'était hyper toxique. Mais... A l'époque, sur le moment, pour moi, tout ça c'était fascinant, c'était une source d'admiration, ça générait chez moi aussi un sentiment d'appartenance très fort, qui reste important quand tu te construis. Et ça c'est quelque chose qui se fait parfois derrière des portes closes, derrière des écrans de téléphone et tu ne t'en rends pas forcément compte. Et puis ce qui est compliqué aussi c'est que d'une certaine façon nous aussi on les bousille par les peurs qu'on projette sur eux. Si par exemple t'as souffert de moqueries, si t'as souffert de surpoids, si t'as souffert de décennies de régime yo-yo, évidemment tu veux les protéger. Si t'es convaincu que t'es accro au sucre, bah oui tu veux les protéger aussi. Donc tu penses peut-être qu'il faut faire attention dès maintenant pour eux pour ne pas que ça leur arrive. Parce qu'on veut pas leur transmettre la relation dysfonctionnelle à la nourriture. Mais la réalité parfois aussi c'est que nos enfants grandissent, nos filles notamment, elles prennent des seins et des fesses et nous ça nous pose problème parce que ça nous renvoie à nos rondeurs qu'on voudrait voir disparaître. Donc finalement parfois t'inquiéter pour ton enfant c'est juste le miroir de tes propres insécurités. Et puis de la même façon dans les interactions avec les autres, on a tendance à projeter le regard que les autres portent sur nos enfants sur nous-mêmes. Donc par exemple, tu vas dans ta famille et ta mère ou ton oncle fait une remarque sur le physique de ta fille. Et ça te renvoie à 1. tes insécurités liées au physique et 2. tes insécurités en tant que mère. Est-ce que je fais bien mon job ? Et puis évidemment, comme je te l'ai dit tout à l'heure, il y a aussi plein de trucs dont tu n'es pas au courant et que tu ne contrôles pas. que ce soit l'impact des copains ou des copines, celle qui fait un régime, celui qui se moque. Les vêtements tendance, typiquement en ce moment, les jeunes filles, elles sont toutes en crop top, donc ces petits tops où tu vois le ventre et le nombril. Qu'est-ce qui se passe quand t'en mets pas ? Qu'est-ce qui se passe quand t'as du ventre ? Quelles sont les remarques que t'entends ? Et puis, c'est aussi des âges où le statut social, les marques, viennent aussi entrer dans les relations interpersonnelles. Et ça, tout ça, c'est des choses que tu ne maîtrises pas. Il y a tellement de choses en jeu. Et rappelle-toi, pour l'avoir vécu toi-même, c'est aussi des moments où tu construis ton identité, soit tu es la bonne élève ou la sportive ou la bonne copine ou la fille cool ou la rebelle. Et ça, encore une fois, c'est des choses que tu ne contrôles pas et qui te dépassent. Et c'est vraiment ça qui nous pose problème. Parce que nous, on voudrait... pouvoir tout contrôler. Du coup, c'est quoi la bonne posture à adopter ? Alors, moi j'ai 6 conseils à te partager. Le premier conseil, c'est prends du recul sur les alertes des médecins. J'ai reçu des tonnes de témoignages de mamans qui me disaient que leur médecin leur avait dit Oulala, votre bébé grossit, faites attention, commencez à restreindre, etc. Elles ne l'ont pas fait, elles ont suivi leur intuition. Et aujourd'hui, tout va bien, leur enfant se porte très bien et leur enfant n'est pas du tout en surpoids. Et j'ai aussi reçu plein de témoignages de femmes qui ont été mises au régime, elles retrouvaient leur carnet de santé et elles ont été mises au régime à parfois 9 mois ou 4 ans ou 6 ans. Et aujourd'hui c'est la cata. Et ça franchement, si t'as des doutes là-dessus, va écouter mon épisode 54 qui s'appelle Mise au régime dès l'enfance, ces blocages qui t'empêchent de maigrir aujourd'hui Ça, moi j'ai pas de statistiques à te partager. mais clairement de ce que je peux observer, en tout cas de toutes les personnes avec lesquelles je travaille, être mise au régime dès le plus jeune âge, c'est le raccourci direct vers le surpoids et l'obésité. Donc vraiment, moi je t'invite, c'est vraiment mon conseil premier le plus important, à prendre du recul sur les alertes des médecins. Est-ce qu'il y a vraiment un sujet, ou est-ce que c'est juste on est sorti des cours ? Mon deuxième conseil, c'est vraiment prends conscience de tes propres peurs que tu projettes. Ce n'est pas parce que tu as une relation compliquée avec la bouffe et que ta relation avec la bouffe est toujours compliquée que ton enfant aura les mêmes difficultés. Ce n'est pas parce qu'on s'est moqué de toi à l'école qu'on va se moquer de ton enfant. Ça va être à lui aussi de faire ses propres expériences et tu ne pourras pas le protéger de tout. Mais en revanche, ce que tu peux lui transmettre, c'est, ça c'est mon troisième conseil, c'est la valorisation des sensations alimentaires. Encourage ton enfant à manger quand il a faim et à arrêter de manger dès qu'il n'a plus faim. Si ton enfant s'est goinfré de chips ou de gâteaux avant le repas, bah ok, tant pis ! Tant pis, c'est pas la meilleure idée que t'aies eue, mais pas la peine de te forcer à manger le repas qui suit. Et si t'as pas fini ton assiette, c'est pas grave, on met dans un Tupperware, on jette à la poubelle, tant pis, mais vraiment la culpabilisation ne doit pas avoir sa place à table. Ensuite, mon quatrième conseil, c'est vraiment d'encourager auprès de ton enfant la conscience de sa valeur, indépendamment de son poids, de son apparence, mais aussi indépendamment de ses résultats scolaires. Parce que tout est lié. Et je voudrais te raconter l'histoire de Mathilde. Mathilde, elle était en permanence comparée à sa sœur sur les notes et la réussite scolaire. Pas du tout sur la bouffe ou sur le poids. Mais le résultat, c'est qu'aujourd'hui, Mathilde, elle a développé une obésité. À cause de ça. À cause de cette comparaison permanente. Donc vraiment, c'est ultra important de vraiment encourager chaque enfant à être conscient de sa valeur. et à vraiment décorer les sept valeurs de tout ce qui est apparence physique, mais aussi réussite, voilà j'ai envie de te dire scolaire à ce stade, mais ça peut être tout type de réussite. Ensuite, mon cinquième conseil, c'est de faire de ton mieux pour créer le climat de sécurité nécessaire pour que ton enfant puisse se confier. Si par exemple tu es tout le temps sur ton téléphone ou si tu es tout le temps sur ton ordi à cause du boulot et ça c'est le terrible piège du télétravail où en fait les parents sont physiquement là mais ils sont émotionnellement absents, c'est très compliqué pour ton enfant de se sentir vu, entendu, apprécié, respecté. Donc ça, de ce côté-là, tu vois la balle elle est vraiment dans ton camp. pour être vraiment pleinement présente quand c'est nécessaire. Parce que si t'es absente, si t'es là mais t'es pas là, et que quand t'es là c'est juste pour faire des reproches, ou si t'es trop intrusive, ton enfant va se refermer parce qu'il va se sentir jugé. Ton enfant a besoin de se sentir encore une fois vu, entendu, accepté, validé, aimé, sans se sentir jugé ou comparé aux autres. Et en fait, c'est ce climat de sécurité qui va permettre derrière de créer une sécurité émotionnelle et la possibilité de déposer des émotions. Et c'est ça mon sixième conseil. Et c'est franchement, je crois que le 1 et le 6 sont les plus importants. Ne pas trop se fier aux alertes des médecins et 6, vraiment aider les enfants à déposer ce qu'ils ont à déposer. Parce qu'en réalité, si un enfant d'un coup se met à manger beaucoup, Ou au contraire, si un enfant d'un coup se met à ne plus manger, ça doit t'alerter. Oui, ça doit t'alerter. Mais la réponse, elle n'est pas dans des mesures diététiques. La réponse, elle est dans une conversation. Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en ce moment ? Est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? Est-ce que quelqu'un se moque de toi ? Et évidemment, on peut aller demander l'aide d'un pédopsychiatre si ça coince. Et si nous, on n'y arrive pas, mais qu'on sent qu'il y a quelque chose qui coince. Je sais que c'est difficile à entendre, mais ne néglige pas non plus la possibilité de violence, d'inceste ou d'abus. Ça arrive malheureusement plus souvent qu'on le pense et ça me fait vraiment un frisson en t'en parlant parce que c'est pas facile, mais il y a deux à trois enfants en moyenne par classe de 30 élèves qui sont concernés par ces sujets. Et il y a quelques semaines encore, sur Instagram, j'ai une maman qui m'a partagé que son fils avait été abusé par un prof de sport. Son mari et elle n'ont rien vu pendant des mois. Donc l'idée n'est pas de tomber dans la parano, mais simplement dans une forme de vigilance, encore une fois, aussi et surtout si on voit un changement drastique dans le comportement alimentaire. Parce que, je ne le rappellerai jamais trop, le comportement alimentaire n'est que l'expression de tout ce qui se passe dans les autres champs de notre vie. Ce n'est qu'un miroir. Tout est connecté, tout est lié, mais ce n'est qu'un miroir. Donc voilà, vraiment ton job, c'est de faire de ton mieux pour être là, pour les aider à déposer ce qu'ils ont besoin de déposer. Et si tu fais ça, je peux te rassurer sur un truc. Même s'ils ont des difficultés, que ce soit du harcèlement, des moqueries, un chagrin d'amour ou autre, ils sauront qu'ils pourront toujours revenir à leur foyer pour de l'écoute et de la sécurité. Et quant à ça, franchement, t'as pas besoin de manger pour t'anesthésier. Voilà, j'espère que cet épisode va te rassurer et va t'aider à mieux appréhender le sujet de la nourriture avec tes enfants. Si t'as aimé cet épisode, si le podcast t'aide, eh bien continue de le soutenir tout simplement. Prends quelques secondes pour aller sur les trois petits points à côté de l'épisode sur Spotify et dire que tu apprécies cette émission. Prends le temps de laisser un petit commentaire sur Apple Podcast. Pour moi, c'est vraiment un énorme cadeau, ça soutient énormément cette émission. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un sujet plein de gourmandise. Glace, chocolat, bonbons, sucreries. Pourquoi est-ce que tous ces aliments sont encore meilleurs en regardant la télé ? Et comment faire pour ne plus manger autant de cochonneries devant Netflix ? Je te donnerai tous mes conseils la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci

Description

Ton enfant grignote et grossit? Tu t'inquiètes parce que tu ne veux pas qu'il/elle vive la même souffrance que toi, à savoir lutter toute sa vie pour perdre du poids, se sentir faible devant la bouffe, se détester dans le miroir et avoir peur du jugement des autres. Mais tu as peut-être toi-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur ton poids, de ton alimentation et de ton apparence. Résultat : tu te retrouves face à un conflit intérieur : une partie de toi veut protéger ton enfant de la prise de poids, des moqueries et du rejet mais une autre partie de toi ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que tes parents en appliquant aveuglement la restriction, la privation et la culpabilisation. Du coup quelle est la bonne posture à adopter pour aider notre enfant à avoir une relation saine avec la nourriture tout en préservant sa santé et son équilibre pondéral ?


Au programme de l'épisode, je t'explique :


  • pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge et nous tracasse autant

  • ce qui nous fait vraiment peur et qui est vraiment compliqué quand on voit notre enfant (trop) manger et grossir

  • mes 6 conseils clés pour aider nos enfants à ne pas se réfugier dans la bouffe et les grignotages en cas de problème et les guider vers une relation saine à la nourriture


Bonne écoute ! 


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POUR ALLER PLUS LOIN :

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 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors sur les réseaux, vous avez été nombreuses à me partager vos inquiétudes sur vos enfants. Ben oui, qu'est-ce qu'on fait quand on se rend compte que notre enfant grignote et que notre enfant grossit ? Et qu'est-ce qu'on fait surtout quand nous-mêmes on a vécu ces situations et qu'on n'a pas envie que nos enfants vivent les mêmes souffrances que nous ? Bah oui, c'est pas forcément évident, parce que vous êtes nombreuses à avoir vous-même vécu les remarques, les brimades et les privations dès le plus jeune âge sur le sujet de la bouffe. Et clairement, c'est pas quelque chose que vous voulez pour vos gosses. Mais vous voulez pas non plus que votre enfant grossisse et donc vive aussi des brimades et des moqueries. Donc on se retrouve vraiment dans un conflit intérieur, parce qu'il y a une partie de nous qui veut protéger notre enfant de tout simplement la grossophobie. Et puis une autre partie qui veut éviter de reproduire les mêmes erreurs sur le sujet de la privation. Donc si aujourd'hui t'es face à ce dilemme avec ton enfant, tu es au bon endroit parce que je vais te donner mes conseils dans ce nouvel épisode. Au programme de l'épisode, je te propose aujourd'hui d'aller explorer pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant. et on va aller explorer ce qui nous fait vraiment peur et ce qui est vraiment compliqué pour nous. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode, parce que je vais te partager tous mes conseils et la bonne posture à adopter pour aider ton enfant justement à développer une relation saine avec la nourriture. Mais pour commencer, pourquoi le comportement alimentaire de nos enfants nous challenge autant ? La première raison, c'est qu'en fait déjà, notre rôle de mère, c'est un rôle de mère nourricière. Ben oui, dès leur naissance, on est là pour les nourrir, que ce soit au sein, que ce soit au biberon. On est une bonne mère si notre enfant mange bien et se développe bien. Mais par contre, on n'est pas une bonne mère si cette mission n'est pas correctement remplie. Et le fait de nourrir correctement notre enfant, finalement, ça devient une source de tourment dès la naissance. Moi, à titre perso, ça a vraiment été un enjeu pour moi. Je rêvais d'allaiter mon enfant. J'avais vraiment cette vision idéale pour sa santé, pour son immunité. La meilleure chose à faire, c'est de l'allaiter. J'avais vraiment idéalisé le truc. Et le problème... c'est qu'en fait, il était en très bonne santé, mais j'ai essayé de l'allaiter, ça ne marchait pas. Et mon fils a commencé à perdre du poids. Et là, j'avais une infirmière complètement anxiogène sur le dos qui me menaçait d'hospitalisation. Donc j'ai tout tenté. J'ai même pris une consultante privée en lactation. J'ai vraiment tout essayé pour essayer d'activer ça, essayer que ça marche. Jusqu'à finalement que j'abandonne. Et j'ai dû vraiment passer par une phase de deuil. de cette vision idéale de la mère nourricière que je voulais être. Je ne serais pas la mère qui allaiterait son enfant, mais je serais la mère qui le nourrirait avec un biberon et avec des laits maternels finalement industriels. Donc tu vois, ça, ça peut vraiment mettre une pression dès le début sur notre rôle effectivement dans le fait de nourrir correctement notre enfant. Et puis à ça vient s'ajouter cette surveillance médicale constante avec les fameuses courbes de poids. Et on ne va pas se mentir, derrière tout ça, il y a quand même une grossophobie ambiante et une obsession collective pour la minceur. Et ces courbes qui à la base sont simplement un outil pour éviter justement la sous-nutrition et la maltraitance, c'est devenu une véritable injonction, surtout pour les mères qui sont en général en charge de l'alimentation mais aussi la santé de leur enfant et les rendez-vous médicaux. Et le truc qui nous challenge vraiment, c'est que le temps passe très très vite et nos enfants, ce sont des individus qui deviennent extrêmement rapidement autonomes dans leur choix alimentaire. Très rapidement, ils développent leurs préférences alimentaires, ils refusent tel ou tel aliment, souvent les légumes que nous on a passé des heures à préparer. Ils se nourrissent en fonction des périodes, par couleur ou par type d'aliment. Et je tiens à te rappeler qu'à la base, ce fonctionnement-là, c'est juste un réflexe de survie. Parce qu'effectivement, quand tu étais à l'état préhistorique dans la nature, si tu ne connaissais pas un aliment, valait mieux ne pas prendre le risque de l'ingérer. Parce que si tu consommais cette baie empoisonnée, oui, effectivement, tu allais y laisser ta peau. Donc finalement, ne pas consommer un aliment inconnu, c'est simplement un mécanisme de protection pour éviter le risque d'ingérer un aliment qui risque d'être empoisonné. Mais le problème, c'est que nous, qui aimons avoir le contrôle, là, sur le coup, on ne l'a pas ou on ne l'a plus. Donc forcer ou menacer l'enfant pour qu'il mange tel ou tel aliment, ça devient la seule perspective et franchement c'est pas ultra réjouissant. Donc le résultat c'est que pour nous, mères ultra impliquées, c'est vraiment pas facile de trouver le bon équilibre entre leur faire manger leurs 5 fruits et légumes par jour tout en s'assurant qu'ils mangent assez, quand en plus on ne sait pas ce qu'ils ont mangé ou pas mangé dans la journée, que ce soit à la cantine ou au goûter, et tout ça sans qu'ils grossissent trop et dépassent les courbes. Donc c'est vraiment un vrai casse-tête. Mais les facteurs qui rendent les choses encore plus compliquées c'est que, à la base, déjà, nos enfants, c'est des mangeurs réguliers. C'est-à-dire que, tu le sais, ils sont capables de tout dévorer quand ils ont faim, ils te harcèlent quand ils ont faim, même si c'est pas leur. Mais par contre, ils sont aussi capables d'arrêter net alors qu'il reste trois bouchées dans l'assiette, s'ils n'ont plus faim. et c'est vraiment déstabilisant pour nous, parce que nous, on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Nous qui avons entendu toute notre vie qu'il faut finir son assiette pour ne pas gâcher, ou parce que des enfants meurent de faim en Afrique, c'est vrai que nous, ça nous challenge, parce que ça vient appuyer sur des narratifs et des croyances qui sont ancrées depuis super longtemps. Donc c'est bien aussi de s'en rendre compte. Pourquoi est-ce que ça me challenge quand mon gosse, il laisse trois bouchées de jambon dans l'assiette ? Et est-ce qu'il y a une partie de moi qui a envie de lui dire non, non, ne gâche pas, fini. Et puis ce qui est vraiment compliqué aussi, c'est que notre société bousille ses gosses dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, les statistiques montrent qu'il y a plus de 50% des fillettes de 9-12 ans qui se trouvent trop grosses et veulent maigrir. Et je rappelle que ça s'élève à 66% pour les ados et 75% pour les femmes en âge adulte. Donc tu vois, ce qui entre en jeu, c'est la télé, c'est les médias, évidemment, mais pas que. Aujourd'hui, c'est aussi et surtout les réseaux sociaux. Il y a plein d'enfants qui ont un téléphone dès l'âge de 8-9 ans. Tu n'as pas toujours un usage contrôlé de ce qu'ils consomment. Parfois d'ailleurs, il peut y avoir des contenus qui paraissent inoffensifs, mais toi, tu ne contrôles pas comment certaines choses seront interprétées. Et tu vois, moi, je suis née en 81, et du coup, quand j'étais dans ma vingtaine, c'était vraiment l'avènement de tout ce qui était blog, ce qu'on appelait les blogs Anamia, donc les blogs qui étaient créés par des filles qui souffraient d'anorexie ou de boulimie et qui partageaient en fait leurs tips pour se restreindre, pour sauter des repas, etc., pour sucer des glaçons. Et franchement, avec le recul, je suis ultra consciente de à quel point c'était hyper toxique. Mais... A l'époque, sur le moment, pour moi, tout ça c'était fascinant, c'était une source d'admiration, ça générait chez moi aussi un sentiment d'appartenance très fort, qui reste important quand tu te construis. Et ça c'est quelque chose qui se fait parfois derrière des portes closes, derrière des écrans de téléphone et tu ne t'en rends pas forcément compte. Et puis ce qui est compliqué aussi c'est que d'une certaine façon nous aussi on les bousille par les peurs qu'on projette sur eux. Si par exemple t'as souffert de moqueries, si t'as souffert de surpoids, si t'as souffert de décennies de régime yo-yo, évidemment tu veux les protéger. Si t'es convaincu que t'es accro au sucre, bah oui tu veux les protéger aussi. Donc tu penses peut-être qu'il faut faire attention dès maintenant pour eux pour ne pas que ça leur arrive. Parce qu'on veut pas leur transmettre la relation dysfonctionnelle à la nourriture. Mais la réalité parfois aussi c'est que nos enfants grandissent, nos filles notamment, elles prennent des seins et des fesses et nous ça nous pose problème parce que ça nous renvoie à nos rondeurs qu'on voudrait voir disparaître. Donc finalement parfois t'inquiéter pour ton enfant c'est juste le miroir de tes propres insécurités. Et puis de la même façon dans les interactions avec les autres, on a tendance à projeter le regard que les autres portent sur nos enfants sur nous-mêmes. Donc par exemple, tu vas dans ta famille et ta mère ou ton oncle fait une remarque sur le physique de ta fille. Et ça te renvoie à 1. tes insécurités liées au physique et 2. tes insécurités en tant que mère. Est-ce que je fais bien mon job ? Et puis évidemment, comme je te l'ai dit tout à l'heure, il y a aussi plein de trucs dont tu n'es pas au courant et que tu ne contrôles pas. que ce soit l'impact des copains ou des copines, celle qui fait un régime, celui qui se moque. Les vêtements tendance, typiquement en ce moment, les jeunes filles, elles sont toutes en crop top, donc ces petits tops où tu vois le ventre et le nombril. Qu'est-ce qui se passe quand t'en mets pas ? Qu'est-ce qui se passe quand t'as du ventre ? Quelles sont les remarques que t'entends ? Et puis, c'est aussi des âges où le statut social, les marques, viennent aussi entrer dans les relations interpersonnelles. Et ça, tout ça, c'est des choses que tu ne maîtrises pas. Il y a tellement de choses en jeu. Et rappelle-toi, pour l'avoir vécu toi-même, c'est aussi des moments où tu construis ton identité, soit tu es la bonne élève ou la sportive ou la bonne copine ou la fille cool ou la rebelle. Et ça, encore une fois, c'est des choses que tu ne contrôles pas et qui te dépassent. Et c'est vraiment ça qui nous pose problème. Parce que nous, on voudrait... pouvoir tout contrôler. Du coup, c'est quoi la bonne posture à adopter ? Alors, moi j'ai 6 conseils à te partager. Le premier conseil, c'est prends du recul sur les alertes des médecins. J'ai reçu des tonnes de témoignages de mamans qui me disaient que leur médecin leur avait dit Oulala, votre bébé grossit, faites attention, commencez à restreindre, etc. Elles ne l'ont pas fait, elles ont suivi leur intuition. Et aujourd'hui, tout va bien, leur enfant se porte très bien et leur enfant n'est pas du tout en surpoids. Et j'ai aussi reçu plein de témoignages de femmes qui ont été mises au régime, elles retrouvaient leur carnet de santé et elles ont été mises au régime à parfois 9 mois ou 4 ans ou 6 ans. Et aujourd'hui c'est la cata. Et ça franchement, si t'as des doutes là-dessus, va écouter mon épisode 54 qui s'appelle Mise au régime dès l'enfance, ces blocages qui t'empêchent de maigrir aujourd'hui Ça, moi j'ai pas de statistiques à te partager. mais clairement de ce que je peux observer, en tout cas de toutes les personnes avec lesquelles je travaille, être mise au régime dès le plus jeune âge, c'est le raccourci direct vers le surpoids et l'obésité. Donc vraiment, moi je t'invite, c'est vraiment mon conseil premier le plus important, à prendre du recul sur les alertes des médecins. Est-ce qu'il y a vraiment un sujet, ou est-ce que c'est juste on est sorti des cours ? Mon deuxième conseil, c'est vraiment prends conscience de tes propres peurs que tu projettes. Ce n'est pas parce que tu as une relation compliquée avec la bouffe et que ta relation avec la bouffe est toujours compliquée que ton enfant aura les mêmes difficultés. Ce n'est pas parce qu'on s'est moqué de toi à l'école qu'on va se moquer de ton enfant. Ça va être à lui aussi de faire ses propres expériences et tu ne pourras pas le protéger de tout. Mais en revanche, ce que tu peux lui transmettre, c'est, ça c'est mon troisième conseil, c'est la valorisation des sensations alimentaires. Encourage ton enfant à manger quand il a faim et à arrêter de manger dès qu'il n'a plus faim. Si ton enfant s'est goinfré de chips ou de gâteaux avant le repas, bah ok, tant pis ! Tant pis, c'est pas la meilleure idée que t'aies eue, mais pas la peine de te forcer à manger le repas qui suit. Et si t'as pas fini ton assiette, c'est pas grave, on met dans un Tupperware, on jette à la poubelle, tant pis, mais vraiment la culpabilisation ne doit pas avoir sa place à table. Ensuite, mon quatrième conseil, c'est vraiment d'encourager auprès de ton enfant la conscience de sa valeur, indépendamment de son poids, de son apparence, mais aussi indépendamment de ses résultats scolaires. Parce que tout est lié. Et je voudrais te raconter l'histoire de Mathilde. Mathilde, elle était en permanence comparée à sa sœur sur les notes et la réussite scolaire. Pas du tout sur la bouffe ou sur le poids. Mais le résultat, c'est qu'aujourd'hui, Mathilde, elle a développé une obésité. À cause de ça. À cause de cette comparaison permanente. Donc vraiment, c'est ultra important de vraiment encourager chaque enfant à être conscient de sa valeur. et à vraiment décorer les sept valeurs de tout ce qui est apparence physique, mais aussi réussite, voilà j'ai envie de te dire scolaire à ce stade, mais ça peut être tout type de réussite. Ensuite, mon cinquième conseil, c'est de faire de ton mieux pour créer le climat de sécurité nécessaire pour que ton enfant puisse se confier. Si par exemple tu es tout le temps sur ton téléphone ou si tu es tout le temps sur ton ordi à cause du boulot et ça c'est le terrible piège du télétravail où en fait les parents sont physiquement là mais ils sont émotionnellement absents, c'est très compliqué pour ton enfant de se sentir vu, entendu, apprécié, respecté. Donc ça, de ce côté-là, tu vois la balle elle est vraiment dans ton camp. pour être vraiment pleinement présente quand c'est nécessaire. Parce que si t'es absente, si t'es là mais t'es pas là, et que quand t'es là c'est juste pour faire des reproches, ou si t'es trop intrusive, ton enfant va se refermer parce qu'il va se sentir jugé. Ton enfant a besoin de se sentir encore une fois vu, entendu, accepté, validé, aimé, sans se sentir jugé ou comparé aux autres. Et en fait, c'est ce climat de sécurité qui va permettre derrière de créer une sécurité émotionnelle et la possibilité de déposer des émotions. Et c'est ça mon sixième conseil. Et c'est franchement, je crois que le 1 et le 6 sont les plus importants. Ne pas trop se fier aux alertes des médecins et 6, vraiment aider les enfants à déposer ce qu'ils ont à déposer. Parce qu'en réalité, si un enfant d'un coup se met à manger beaucoup, Ou au contraire, si un enfant d'un coup se met à ne plus manger, ça doit t'alerter. Oui, ça doit t'alerter. Mais la réponse, elle n'est pas dans des mesures diététiques. La réponse, elle est dans une conversation. Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas en ce moment ? Est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? Est-ce que quelqu'un se moque de toi ? Et évidemment, on peut aller demander l'aide d'un pédopsychiatre si ça coince. Et si nous, on n'y arrive pas, mais qu'on sent qu'il y a quelque chose qui coince. Je sais que c'est difficile à entendre, mais ne néglige pas non plus la possibilité de violence, d'inceste ou d'abus. Ça arrive malheureusement plus souvent qu'on le pense et ça me fait vraiment un frisson en t'en parlant parce que c'est pas facile, mais il y a deux à trois enfants en moyenne par classe de 30 élèves qui sont concernés par ces sujets. Et il y a quelques semaines encore, sur Instagram, j'ai une maman qui m'a partagé que son fils avait été abusé par un prof de sport. Son mari et elle n'ont rien vu pendant des mois. Donc l'idée n'est pas de tomber dans la parano, mais simplement dans une forme de vigilance, encore une fois, aussi et surtout si on voit un changement drastique dans le comportement alimentaire. Parce que, je ne le rappellerai jamais trop, le comportement alimentaire n'est que l'expression de tout ce qui se passe dans les autres champs de notre vie. Ce n'est qu'un miroir. Tout est connecté, tout est lié, mais ce n'est qu'un miroir. Donc voilà, vraiment ton job, c'est de faire de ton mieux pour être là, pour les aider à déposer ce qu'ils ont besoin de déposer. Et si tu fais ça, je peux te rassurer sur un truc. Même s'ils ont des difficultés, que ce soit du harcèlement, des moqueries, un chagrin d'amour ou autre, ils sauront qu'ils pourront toujours revenir à leur foyer pour de l'écoute et de la sécurité. Et quant à ça, franchement, t'as pas besoin de manger pour t'anesthésier. Voilà, j'espère que cet épisode va te rassurer et va t'aider à mieux appréhender le sujet de la nourriture avec tes enfants. Si t'as aimé cet épisode, si le podcast t'aide, eh bien continue de le soutenir tout simplement. Prends quelques secondes pour aller sur les trois petits points à côté de l'épisode sur Spotify et dire que tu apprécies cette émission. Prends le temps de laisser un petit commentaire sur Apple Podcast. Pour moi, c'est vraiment un énorme cadeau, ça soutient énormément cette émission. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un sujet plein de gourmandise. Glace, chocolat, bonbons, sucreries. Pourquoi est-ce que tous ces aliments sont encore meilleurs en regardant la télé ? Et comment faire pour ne plus manger autant de cochonneries devant Netflix ? Je te donnerai tous mes conseils la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci

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