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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

68. Je me sens SEULE parmi les autres : pourquoi ce sentiment persiste ?

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26min |06/08/2024
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Description

La solitude émotionnelle, tu connais ? Tu as beau être entourée (partenaire, enfants, collègues, famille, amis), tu te sens SEULE et ISOLÉE.

Personnellement la solitude émotionnelle me poursuit depuis ma naissance et continue de m'accompagner à l'âge adulte. Cet été, je traverse une crise plus forte que jamais. Et c’est difficile d’en parler. Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis, tu as peur d’être jugée (elle a tout pour âtre heureuse, pourquoi elle se plaint), d'être incomprise, de devoir te justifier.


La source : un profond décalage entre celle qu'on est avec les autres et celle qu'on cache à l'intérieur de soi.


Cet épisode a pour moi un côté autobiographique et thérapeutique. La solitude émotionnelle c’est mon passé, mon présent, mais j’essaie que ce ne soit pas mon avenir. Et j'espère que mon expérience et mes reflexions pourront t'aider toi aussi.


Dans cet épisode, je t'explique :

  • le paradoxe de la solitude émotionnelle

  • les facteurs internes qui contribuent à ce sentiment

  • la conséquence direct de la solitude émotionnelle sur tes envies de manger émotionnelles et tes compulsions alimentaires

  • mes 3 conseils pour sortir de cet état qui nous consume


Bonne écoute ! 


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🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Solitude, Solitude émotionnelle, Je me sens seule, Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, sois la bienvenue dans ce nouvel épisode. J'espère que tu vas bien et que tu passes un bel été. Moi, de mon côté, j'avoue, je me sens down cet été. Je me sens seule, je me sens isolée et c'est ultra difficile d'en parler. Tu sais ce que c'est, hein ? Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis. Tu as peur d'être jugée, qu'on dise Oh là, mais elle a tout pour être heureuse, celle-là, pourquoi elle se plaint ? Tu as peur d'être incomprise, tu as peur de devoir te justifier. Et tu le ressens peut-être aussi parfois. On peut vivre dans notre vie un décalage entre l'amour ou la validation qu'on reçoit d'un côté, par exemple au boulot, on me dit que tu es génial et tu as des super succès, et ce qui se passe quand tu rentres chez toi. ou que tu te retrouves dans l'intimité de ton foyer. Tu te retrouves parfois à faire face à des conflits avec ton conjoint, des tensions avec tes enfants, ou alors tu dois gérer une relation toxique avec tes parents. Et tout ça, ça crée un profond sentiment de solitude et d'isolement. Oui, même si t'as une famille, des amis, un boulot, des gens qui appellent pour prendre des nouvelles, ben bizarrement tu te sens seule, perdue. Une minuscule coquille noix au milieu de l'océan. J'ai pleuré en écrivant ces mots pour préparer ce podcast et je vais essayer de pas pleurer en enregistrant cet épisode. Même si je t'avoue, il y a un côté autobiographique et hautement thérapeutique à l'épisode que j'enregistre aujourd'hui. Parce que ce sujet, c'est mon passé, c'est encore mon présent, mais je fais en sorte, je fais de mon mieux pour que ce ne soit pas mon avenir. Et si tu te reconnais là-dedans, si t'as l'impression parfois de te sentir seule, même si t'es très entourée, Je veux t'aider toi aussi à ce que ça ne soit pas ton avenir. Et c'est pour ça qu'on va en parler ensemble aujourd'hui. Alors au programme de l'épisode, on va aller explorer et essayer de mieux comprendre ce paradoxe de la solitude. Je vais t'aider à mettre en lumière les facteurs internes qui contribuent peut-être aussi chez toi à ce sentiment. Et on va aller voir évidemment comment tout ça, ça peut conduire à des envies de manger émotionnelles et des compulsions alimentaires qui peuvent être parfois sévères. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode. Parce que je vais te partager trois conseils, je veux dire des conseils, questions à te poser pour sortir de cet état qui nous consomme. Alors pour commencer, cette solitude qu'on ressent, c'est quoi ? La solitude, c'est pas une réalité, c'est un sentiment. Pourtant, par définition, solitude, ça vient du latin. Solus, qui veut dire seul, et tudo, qui est la notion d'état, de condition. Donc la solitude, c'est vraiment le fait d'être seul, l'état d'être seul, la condition d'être seul. Mais la réalité, c'est que techniquement, t'es jamais seule. Bon déjà, il y a 7 milliards d'êtres humains sur la planète, et puis bon, au quotidien, à ton échelle, tu bosses, tu fais tes courses, t'échanges avec la boulangère, la voisine ou un parent d'élève. Bref, t'es techniquement pas seule. Et en plus, sauf événements de vie tragique, t'as en général une famille, des parents, des frères et sœurs, et puis t'as peut-être aussi un partenaire, peut-être des enfants, peut-être des collègues, des patients, des élèves ou des clients. Mais pour nous, Mangeuse émotionnelle, la solitude, c'est un sentiment qui persiste souvent, même en présence d'autres personnes. Parce que la solitude qu'on ressent, c'est pas juste le fait d'être seule, sans personne autour. C'est le manque de relations authentiques, sincères et profondes, où tu te sens vraiment écoutée et comprise. C'est la peur ou l'incapacité à s'ouvrir aux autres, à partager sa vulnérabilité. Et c'est globalement... le manque de connexion, l'incapacité à connecter, voire carrément la déconnexion, voire la dissociation, et je t'en reparlerai plus tard. Et je t'ai évoqué l'idée de paradoxe de solitude, pourquoi ? Parce que je trouve personnellement que c'est dans les moments où j'ai été finalement le plus entourée de personnes que j'ai pu me sentir le plus seule. Et je vais te donner des exemples concrets pour que tu vois ce à quoi je fais référence. Moi, à titre perso, Il y a certains événements, genre les mariages. C'est vraiment là où j'ai ressenti le plus profond sentiment d'isolement et de solitude. Et c'est presque pire dans ces moments-là, parce qu'il y a un fossé énorme entre la nature de l'événement, qui est festif, fédérateur, familial, hautement social, qui vient vraiment célébrer le lien de l'amour, la signature du contrat de mariage, tu vois. C'est vraiment un lien indéfectible. toute cette signification, t'as en plus toutes les conversations, les interactions sociales que t'as pendant ce genre d'événement. Et paradoxalement, il y avait donc ce gouffre entre tout ça et ce que moi je ressentais. Ce sentiment qui persistait à l'intérieur de moi que ce truc-là, c'est les autres, c'est pas moi, c'est pas pour moi, je suis étrangère à cette réalité-là. Ou alors parfois, t'as une réussite, on te félicite ou on te fait des compliments, mais il y a une partie de toi qui n'arrive pas à y croire. qui n'arrive pas à se dire que c'est de toi dont on parle. Cette partie de toi, elle n'arrive pas à se connecter à la joie ou à la fierté. Ou alors un autre exemple encore, tu te reconnaîtras peut-être, c'est tu prends des responsabilités dans ton boulot, ou alors tu décides d'assumer des responsabilités, par exemple dans l'organisation d'un événement ou d'une association, et d'un coup tu as l'impression que tout repose sur toi et tes décisions, et tu te sens seule face à la pression. Donc tu vois, c'est vraiment un paradoxe parce que dans toutes ces situations, t'es loin d'être seule. Mais pourtant, ce sentiment de solitude et d'isolement, il peut s'exprimer plus fort que jamais. Alors ça s'explique pour nous par des facteurs internes qui évidemment contribuent à ce sentiment et à ce paradoxe. Ces facteurs internes, c'est des facteurs psychologiques, émotionnels, qui sont généralement liés à nos traumas et à nos blessures du passé. Parce qu'on le sait aujourd'hui, les relations sociales, c'est un des piliers du bonheur. Et en tant qu'être humain, on est des êtres sociaux, j'ai envie de dire des animaux sociaux, on est fait pour être avec les autres. Donc évidemment, il y a une partie de nous qui veut être avec les autres, qui veut connecter, qui sait que c'est bon pour nous. Mais, c'est là où le bas blesse, mais, mais, mais, il y a une autre partie de nous qui a peur. Il y a une autre partie de nous qui a beaucoup de croyances et de freins et qui fait tout pour éviter la vraie connexion avec les autres. Et du coup, parmi ces peurs... J'en ai listé 5. La première, c'est cette partie de toi qui a peur des autres. Déjà en termes d'intégrité physique ou émotionnelle, peut-être que tu as vécu dans ta jeunesse du harcèlement, du rejet, des abus, peut-être de l'inceste même, ou d'autres formes de violence. Peut-être que tu as dû faire face à l'abandon, peut-être que tu as connu une rupture douloureuse, peut-être que tu as fait face à de la maltraitance, à des parents alcooliques, instables, ou tout simplement des parents narcissiques. Et donc finalement aujourd'hui, L'isolement social, c'est ta meilleure protection. Et par isolement social, encore une fois, c'est pas être toute seule, c'est pas rejeter les relations. Même quand t'es avec les autres, finalement, c'est comme si t'étais dans une bulle. Tu te mets dans une bulle de protection. Et d'ailleurs, je te parle souvent des kilos de protection. J'en ai même fait tout un épisode dans le podcast, c'est l'épisode numéro 6. Et j'en ai même fait carrément un atelier ciblé, un atelier de deux heures, qui est toujours disponible sur mon site si tu souhaites aller regarder. Mais finalement, l'isolement social... C'est aussi une très bonne parade pour se protéger, la meilleure. Cet isolement social, éviter les autres, ça me protège du danger potentiel qu'il représente. Et j'en parlais avec Claire du compte Claire Sans Filtre sur Instagram, elle est sensibilisatrice au sujet du climat incestuel. Et on parlait ensemble de tout ce qui concernait aussi l'hypervigilance. En fait, quand t'as vécu ces situations, littéralement t'as intégré que l'autre pouvait être un danger, l'autre peut être un agresseur. Donc du coup, aujourd'hui, les autres, tous les autres sont l'autre potentiel, sont ce danger potentiel. Donc, t'es aussi hyper vigilante dès que t'entends un bruit, dès que quelqu'un marche derrière toi, voilà. Globalement, l'autre peut te faire peur parce que t'as intégré que l'autre pouvait être un prédateur, un agresseur, un harceleur, quelqu'un de toxique. Et j'insiste toujours sur le fait qu'il n'y a pas de petits ou de grands traumas. Là, je te parlais d'inceste. Mais tout ça, ça peut se créer aussi simplement autour de l'expérience de moquerie. Et j'ai vraiment en tête une de mes clientes qui avait été moquée à l'âge de 14 ans par une prof d'histoire géo, comme ça devant toute la classe, qui lui avait dit en fait que son décolleté était complètement vulgaire et que ça se faisait pas du tout. Bah oui, elle commençait juste à avoir des seins et elle avait eu la mauvaise idée de se mettre en débardeur. Donc voilà, quand je dis la mauvaise idée, c'est évidemment avec beaucoup de cynisme et d'humour noir. En tout cas, ça n'a pas plu à cette professeure et elle lui a fait payer le prix fort. Donc tu vois, dans tous les cas, le résultat est le même. L'autre te fait peur parce que par ses gestes, ses actes ou ses mots, il peut te blesser. Et c'est vraiment difficile de s'ouvrir et de s'autoriser à connecter quand tu as eu ce genre d'expérience-là. Parce qu'il y a une partie de toi qui ne veut pas se sentir vulnérable. Il y a une partie de toi qui ne veut pas revivre les émotions du passé. Alors ok, aujourd'hui t'es l'adulte. Et pourtant c'est la partie blessée à l'intérieur de toi qui continue de diriger le navire. Et il y a un biais de confirmation qui se forme, c'est-à-dire que quand t'es convaincu que les gens sont mauvais, ou peuvent être mauvais, ou mal intentionnés, ou égoïstes, et en fait toutes tes expériences avec les autres, vont juste pointer du doigt, effectivement, tu vois, ces traits de personnalité, ces déviances, ces choses qui te gênent. Donc c'est pas toujours facile non plus de se livrer aux confidences, parce qu'une partie de toi a peur que ce soit des armes qui puissent être utilisées contre toi plus tard. Et puis il y a un autre trait que j'ai identifié aussi, c'est cette partie de nous qui a peur d'être un poids pour les autres. Peut-être que t'as grandi en t'occupant des autres. Peut-être que t'as grandi en faisant passer les besoins des autres avant les tiens. Et aujourd'hui, c'est un truc que tu reproduis. Ça, ça arrive souvent quand t'as grandi dans un environnement où il y avait de la tristesse, de la dépression, de l'alcoolisme, des problèmes d'argent. Si t'as grandi avec des parents qui avaient beaucoup de soucis, qui exprimaient, qui verbalisaient beaucoup leurs soucis, t'as vite intégré l'idée qu'il fallait que tu sois pas une source de tracas. Donc, tu t'es construite sur ce schéma de petite fille modèle, de bonne élève. t'es l'enfant sage, responsable, sur qui on peut compter. Tu fais rire, tu écoutes, tu remontes le moral, t'as peut-être fait à manger pour tes petits frères, petites sœurs. T'es celle qui a dit, t'inquiète pas, ça va aller. Il y a une partie de toi qui n'a pas eu l'enfance légère et joyeuse que tout enfant devrait connaître. Alors, aujourd'hui, tu penses que si tu parles de tes difficultés, de tes tristesses, de tes angoisses, tu vas contaminer les autres. Tu vas les inquiéter. On pourrait résumer finalement cette croyance, cette peur à si je dis ce que je ressens, je vais plomber l'ambiance Et t'as connu justement des ambiances tellement tristes et tellement plombées et tellement instables qu'aujourd'hui adulte, tu ne veux pas être celle qui plombe l'ambiance. Tu ne veux pas être celle qui instille la tristesse ou la déprime dans la conversation. Mais tu vois, évidemment, c'est... C'est compliqué à gérer parce que c'est à double tranchant et ça t'empêche de te livrer, d'être vulnérable et de connecter. Une autre peur que nous mangeuses émotionnelles on a souvent, c'est la peur de ne pas être comprise. Parce que souvent en fait, ça nous est déjà arrivé de dire des trucs et ça a été mal compris ou mal pris. Nous on est du genre à rien dire, mais quand on parle, on sort tout, on ouvre les veines. Alors parfois, on est les spécialistes pour ressortir des trucs très anciens. Parfois on ressort beaucoup de rancœur, des choses qu'on a gardées pour nous, et quand ça sort, ça sort. On manque de subtilité, de rondeur, de diplomatie. Ok. En fait, parfois, on est simplement brutalement honnête. Quand on ouvre notre cœur, ça déborde de cette brutale honnêteté. Et les autres ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables de recevoir, de faire le tri. Il faut dire qu'on ne fait pas forcément le tri pour eux, mais tu vois, et tout ça... ça se retourne contre nous. Donc, il se peut que les fois où t'as osé exprimer ce que tu ressentais vraiment, t'as entendu des trucs du genre, moi je les ai entendus en tout cas, t'es sous-polé, t'exagères, oh là là, t'es trop sensible, tu prends mal les choses, tu surinterprètes, tu prends trop, remplis par ce que tu veux, mais ça peut être, tu prends trop ton travail à cœur, pourquoi est-ce que tu te prends la tête avec ce sujet, ou avec ces gens, détends-toi. Et, on se sent incomprise. Et, Par le fait de se sentir incomprise, on revit les blessures encore et encore. Et donc on se referme encore plus. Mais c'est vrai qu'il y a une grande complexité en nous. On est des femmes intelligentes, sensibles, hypersensibles. Et on a grandi souvent dans un sentiment d'insécurité, voire de danger, avec une sorte d'alerte permanente. Donc on a développé une sorte d'hypervigilance à tout ce que les gens disent, à leurs gestes, à leurs signes. Ça c'est vrai. Et le truc aussi qui nous fait peur, c'est que c'est vrai, mais en fait en face de nous, on n'a pas des gens qui fonctionnent comme nous. Donc on fait souvent face à un manque de réciprocité. Les autres, ils ne sont pas comme nous. Nous, on est du genre à tout donner. On vit très fort, on vit les émotions très fort, la générosité, le don de soi. Mais les autres, ce n'est pas toujours pareil. Voir, c'est rarement pareil. Et c'est nous qui nous adaptons sans cesse. Et l'adaptation aux autres, cette adaptation permanente, ça nous épuise. On est ce caméléon. Mais être un caméléon, porter un masque en permanence, ça a un coût émotionnel. Et les autres ne fonctionnent pas comme nous, ça nous explose au visage au quotidien. On les écoute, mais eux ils ne posent pas de questions en retour. On s'intéresse à eux, sincèrement. Mais eux ils ne s'intéressent pas à nous en retour. Donc à quoi bon ? Ça nous génère plus de fatigue qu'autre chose. Et si ça, ça te parle, je ne peux que t'inciter à écouter l'épisode 65 Les autres me bouffent et ça me bouffe. Parce que tu comprendras mieux les mécanismes qui se jouent. Et tu vois évidemment, toutes ces peurs... Et ces mécanismes de protection que je t'ai listés, évidemment, ils ont tendance aussi à se superposer. T'as peur de l'autre par rapport à ton intégrité physique et émotionnelle, tu veux pas te sentir vulnérable, tu veux pas être un poids pour les autres et pas embêter les autres. Et en même temps, quand tu parles, tu sais que t'es pas toujours comprise ou pas toujours soutenue. Puis en fait, les gens s'intéressent pas toujours à toi, il y a un manque de réciprocité. Bref. Quand t'as l'impression en fait de ne pas recevoir l'écoute et la compréhension dont t'as besoin et que la relation elle est plutôt à sens unique, il y a un moment où tu te dis c'est plus facile de tout garder pour moi. Donc tu vois tout ça c'est des constructions mentales qui sont basées sur l'expérience et les traumas qui continuent de se solidifier au fur et à mesure de nos expériences présentes à cause de notre biais de confirmation. Et c'est pas toujours facile de changer. Donc la conséquence, on se replie sur soi et on mange. Alors évidemment, je te parle essentiellement des situations où tes émotions sont basses ou inconfortables. Quand tu fais face à un épisode de tristesse, de déprime ou de dépression. Oui, on se replie sur soi et on se tourne vers la bouffe. Et on comble ce vide, ce vide émotionnel. On anesthésie nos souffrances, notre incapacité à dire, à connecter. On étouffe ce qu'on ressent. C'est vraiment notre façon à nous de nous débrouiller toutes seules. Quand on mange, on n'a pas besoin des autres. Les autres n'existent pas. Mais on étouffe aussi notre solitude et notre incapacité à communiquer nos envies, nos besoins, nos peurs et nos angoisses. Donc on se retrouve à manger pour étouffer l'angoisse et l'incapacité à exprimer l'angoisse. Et ça c'est hyper important que tu comprennes ça. Quand tu manges, tu ne veux ni... ressentir ni exprimer. Je répète, quand tu manges, tu ne veux ni ressentir ni exprimer. Et t'as cette sensation temporaire de soulagement, d'apaisement, soulagement de cette tension interne. Tu sais, quand t'as l'impression vraiment que t'es comme un lion en cage, qu'il faut soulager quelque chose à l'intérieur de toi. Et la nourriture, ça nous donne ce réconfort immédiat. Il y a cette impression que la nourriture elle me comprend, elle me réconforte quand personne n'est capable de le faire. Et la nourriture, elle me donne aussi un espoir. Derrière le fait de manger compulsivement, il y a l'espoir de me sentir mieux. Donc manger, c'est vraiment une tentative désespérée de se faire du bien, de connecter à l'autre et à soi. Même si en réalité, ça accentue le fait qu'on se sente mal et la déconnexion aux autres et à soi. Alors une fois qu'on a compris tout ça, et qu'on a compris en fait que c'était des constructions mentales, et qu'on avait tout intérêt à les faire évoluer. Comment on fait ? Comment on fait ? Par quoi on commence ? Moi, je voudrais te partager aujourd'hui trois conseils. C'est des conseils-questions, je ne sais pas trop comment dire, parce qu'en fait, c'est des conseils, mais basés sur des questions que tu vas devoir te poser. Ce n'est pas juste un conseil que je vais te donner, c'est un travail d'introspection que tu dois faire pour aller identifier toi-même comment faire évoluer les choses. Parce que ce qui va marcher pour une personne ne marchera pas forcément pour toi. Il va falloir que tu trouves ton... mode de fonctionnement idéal pour toi. Donc la première, on va l'appeler sa question, ça va être plus simple, la première question à te poser c'est est-ce qu'aujourd'hui tu es capable de reconnecter à ta valeur ? Et si tu n'es pas capable aujourd'hui de reconnecter à ta valeur, qu'est-ce que tu peux commencer à faire pour aller dans le sens de la prise de conscience de ta valeur ? Parce que pour sortir de cet état de solitude vraiment paradoxale et ambivalente et permanente, T'as besoin de mieux te comprendre, de t'accepter et de t'honorer. T'as besoin de faire de ton hypersensibilité une force. Et pour ce faire, va écouter l'épisode 7 du podcast. T'as besoin de t'interroger sur les croyances qui te conduisent à l'autosabotage aussi sur le plan relationnel. Ça y est, il y a l'épisode 62 qui peut t'aider sur l'autosabotage. Parce que parfois, je t'en ai un petit peu parlé, il y a une dissociation qui se met en place en nous. Il y a une partie de nous qui dit, oulala ça c'est pas moi. Mais tout ça, c'est juste pour se protéger. Mais en réalité, oui, quand on te fait un compliment, le compliment, c'est pour toi. Quand tu obtiens une réussite, cette réussite, c'est la tienne, tu ne l'as pas volée. Ces personnes qui appellent, peut-être pour prendre de tes nouvelles, c'est sincère, c'est pour toi, c'est parce que tu es une belle personne. Donc, il faut vraiment que tu commences par reconnecter à toi. Parce que quand tu te retrouves dans ces situations, et moi je le sais pour le vivre en ce moment, c'est simplement en fait qu'on s'est perdu, on s'est perdu. Donc, faire un peu de journaling, c'est-à-dire cet exercice qui consiste juste à ouvrir un carnet, prendre un stylo, une feuille, et écrire. Écris tes réussites, écris tes qualités. écris ce dont t'es fier. Et tu vas voir, au début, c'est pas forcément évident, mais quand tu commences, finalement, ça vient assez vite. Donc voilà, ça, c'est vraiment une première question, premier exercice que tu peux faire pour t'aider, connecter à ta valeur, ça va t'aider à reconnecter à toi et à reconnecter aux autres. Ensuite, la deuxième... question, conseil, que tu peux mettre en œuvre, c'est est-ce qu'aujourd'hui tu sais dire les choses ? Et si tu ne sais pas dire les choses, comment est-ce que tu peux faire demain pour dire un peu plus les choses ? Parce que oui, nous on a une tendance à tout accepter, même l'inacceptable. Alors parfois parce qu'on n'a pas eu le choix, et parfois simplement parce qu'on s'est adapté. Et notre tendance à tout accepter, donc ça nous a empêché de développer cette compétence qui consiste à dire les choses. Quand je dis dire les choses, c'est dire non, dire merde, dire ta gueule, ça suffit, me parle pas comme ça. Alors ok, je suis une fervente défenseuse de la communication positive, la CNV comme on l'appelle, la communication non-violente, ok. Mais bon, parfois il faut aller un petit peu plus loin aussi, tu vas voir ça fait du bien. Oser être un peu plus direct au fur et à mesure, ne pas laisser les choses s'accumuler. Dire ce que tu ressens sur le moment, parce que les gens ne sont pas dans ta tête. Et demander de l'aide, parce que de la même façon, les gens ne peuvent pas savoir que tu en as besoin. Demander de l'aide, c'est aussi un cadeau à faire à tes amis parce qu'en faisant ça, tu leur donnes la possibilité de t'aider et donc tu leur offres la possibilité de remplir pleinement leur rôle d'ami. Donc voilà, la question est lancée. Qu'est-ce que tu vas faire pour dire davantage les choses ? Est-ce que ça va être demander de l'aide à quelqu'un ou est-ce que ça va être te dire merde ou à minima non à quelqu'un d'autre ? Et puis enfin, mon dernier conseil, c'est comment est-ce que tu peux remettre de la sécurité dans tes relations ? En faisant peut-être une évaluation ou un tri. Est-ce qu'aujourd'hui les personnes qui t'entourent sont saines ? Est-ce qu'elles ont des bonnes valeurs ? Et surtout, est-ce qu'elles ont à cœur que tu réussisses ? Bah oui, ça va être le moment de faire du ménage et de virer peut-être les personnes toxiques, les personnes jalouses, autocentrées, qui n'ont pas vraiment envie que tu réussisses. Parce que paradoxalement, et je t'invite vraiment à y réfléchir, moi dans ma vie, il y a vraiment eu certaines personnes qui ont eu la capacité de me faire sentir seule. Donc ces personnes-là, il faut les identifier parce que c'est ces personnes avec lesquelles tu passes une heure au téléphone ou avec lesquelles tu prends un apéro ou tu fais un resto et tu as envie de défoncer la bouffe. Donc il y a quand même quelque chose aussi à aller explorer. Et puis évidemment, on va aller aussi cultiver ce qu'il y a de bon, parce que plus on met de bonnes choses dans notre vie et dans nos relations, et moins il y a de place pour les mauvaises. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu peux améliorer tes relations existantes ? Est-ce qu'il y a certaines personnes qui te font te sentir bien ? Si oui, comment est-ce que tu peux approfondir la relation avec ces personnes, passer plus de temps avec elles ? Ça c'est vraiment clé aussi d'aller chercher à créer des nouvelles relations. avec des personnes qui te ressemblent et te comprennent. Et finalement, c'est ce que j'essaye modestement à mon niveau de faire avec vous, de créer cette relation de confiance, de sécurité, pour vous aider à prendre conscience que vous n'êtes pas seul. Mais c'est aussi et surtout ce que je fais dans mes programmes d'accompagnement. Et c'est juste génial de se rendre compte qu'il y a une tribu de femmes extraordinaires qui te comprennent et qui sont comme toi. Et à chaque nouvelle session de mon programme signature Déjeuner en Paix, il y a un groupe de 15-20 femmes qui se forment. Et les connexions qui se créent dès le début, la vulnérabilité, le niveau de compréhension, d'empathie, est juste extraordinaire. Et à chaque fois, je suis bluffée par la qualité des relations qui se mettent en place dès les premiers jours du programme. Et ça, c'est quelque chose que tu peux avoir seulement avec des personnes qui fonctionnent comme toi. qui ont la même sensibilité, qui ont aussi les mêmes casseroles et qui donc te comprennent, te soutiennent et ont envie que tu réussisses. Donc voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Vraiment, c'est un épisode qui me tenait tellement à cœur, qui est tellement personnel. Te partager toutes ces réflexions, ça m'a aidée à me sentir plus connectée à toi et à notre groupe de femmes qui, je sais, est là et très présent. Et à titre personnel, j'ai envie que tu réussisses. Donc j'espère que ces petites pépites de sagesse vont t'aider à avancer sur le chemin. de ton épanouissement et de ta liberté alimentaire. Si tu as aimé cet épisode, si tu aimes le podcast, continue de le soutenir avec des étoiles et des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode Pépite. Ça va être un format court, très pratico-pratique. Je vais te partager trois conseils simples et actionnables qui vont te permettre de réintégrer tes aliments interdits. Oui, tes aliments interdits quels qu'ils soient. Biscuits, chocolat, fromage, chips, sans te gaver, sans culpabiliser et sans prendre de poids. J'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

Description

La solitude émotionnelle, tu connais ? Tu as beau être entourée (partenaire, enfants, collègues, famille, amis), tu te sens SEULE et ISOLÉE.

Personnellement la solitude émotionnelle me poursuit depuis ma naissance et continue de m'accompagner à l'âge adulte. Cet été, je traverse une crise plus forte que jamais. Et c’est difficile d’en parler. Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis, tu as peur d’être jugée (elle a tout pour âtre heureuse, pourquoi elle se plaint), d'être incomprise, de devoir te justifier.


La source : un profond décalage entre celle qu'on est avec les autres et celle qu'on cache à l'intérieur de soi.


Cet épisode a pour moi un côté autobiographique et thérapeutique. La solitude émotionnelle c’est mon passé, mon présent, mais j’essaie que ce ne soit pas mon avenir. Et j'espère que mon expérience et mes reflexions pourront t'aider toi aussi.


Dans cet épisode, je t'explique :

  • le paradoxe de la solitude émotionnelle

  • les facteurs internes qui contribuent à ce sentiment

  • la conséquence direct de la solitude émotionnelle sur tes envies de manger émotionnelles et tes compulsions alimentaires

  • mes 3 conseils pour sortir de cet état qui nous consume


Bonne écoute ! 


❤️Pour soutenir le podcast, pense à laisser des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme préférée !

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🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Solitude, Solitude émotionnelle, Je me sens seule, Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, sois la bienvenue dans ce nouvel épisode. J'espère que tu vas bien et que tu passes un bel été. Moi, de mon côté, j'avoue, je me sens down cet été. Je me sens seule, je me sens isolée et c'est ultra difficile d'en parler. Tu sais ce que c'est, hein ? Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis. Tu as peur d'être jugée, qu'on dise Oh là, mais elle a tout pour être heureuse, celle-là, pourquoi elle se plaint ? Tu as peur d'être incomprise, tu as peur de devoir te justifier. Et tu le ressens peut-être aussi parfois. On peut vivre dans notre vie un décalage entre l'amour ou la validation qu'on reçoit d'un côté, par exemple au boulot, on me dit que tu es génial et tu as des super succès, et ce qui se passe quand tu rentres chez toi. ou que tu te retrouves dans l'intimité de ton foyer. Tu te retrouves parfois à faire face à des conflits avec ton conjoint, des tensions avec tes enfants, ou alors tu dois gérer une relation toxique avec tes parents. Et tout ça, ça crée un profond sentiment de solitude et d'isolement. Oui, même si t'as une famille, des amis, un boulot, des gens qui appellent pour prendre des nouvelles, ben bizarrement tu te sens seule, perdue. Une minuscule coquille noix au milieu de l'océan. J'ai pleuré en écrivant ces mots pour préparer ce podcast et je vais essayer de pas pleurer en enregistrant cet épisode. Même si je t'avoue, il y a un côté autobiographique et hautement thérapeutique à l'épisode que j'enregistre aujourd'hui. Parce que ce sujet, c'est mon passé, c'est encore mon présent, mais je fais en sorte, je fais de mon mieux pour que ce ne soit pas mon avenir. Et si tu te reconnais là-dedans, si t'as l'impression parfois de te sentir seule, même si t'es très entourée, Je veux t'aider toi aussi à ce que ça ne soit pas ton avenir. Et c'est pour ça qu'on va en parler ensemble aujourd'hui. Alors au programme de l'épisode, on va aller explorer et essayer de mieux comprendre ce paradoxe de la solitude. Je vais t'aider à mettre en lumière les facteurs internes qui contribuent peut-être aussi chez toi à ce sentiment. Et on va aller voir évidemment comment tout ça, ça peut conduire à des envies de manger émotionnelles et des compulsions alimentaires qui peuvent être parfois sévères. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode. Parce que je vais te partager trois conseils, je veux dire des conseils, questions à te poser pour sortir de cet état qui nous consomme. Alors pour commencer, cette solitude qu'on ressent, c'est quoi ? La solitude, c'est pas une réalité, c'est un sentiment. Pourtant, par définition, solitude, ça vient du latin. Solus, qui veut dire seul, et tudo, qui est la notion d'état, de condition. Donc la solitude, c'est vraiment le fait d'être seul, l'état d'être seul, la condition d'être seul. Mais la réalité, c'est que techniquement, t'es jamais seule. Bon déjà, il y a 7 milliards d'êtres humains sur la planète, et puis bon, au quotidien, à ton échelle, tu bosses, tu fais tes courses, t'échanges avec la boulangère, la voisine ou un parent d'élève. Bref, t'es techniquement pas seule. Et en plus, sauf événements de vie tragique, t'as en général une famille, des parents, des frères et sœurs, et puis t'as peut-être aussi un partenaire, peut-être des enfants, peut-être des collègues, des patients, des élèves ou des clients. Mais pour nous, Mangeuse émotionnelle, la solitude, c'est un sentiment qui persiste souvent, même en présence d'autres personnes. Parce que la solitude qu'on ressent, c'est pas juste le fait d'être seule, sans personne autour. C'est le manque de relations authentiques, sincères et profondes, où tu te sens vraiment écoutée et comprise. C'est la peur ou l'incapacité à s'ouvrir aux autres, à partager sa vulnérabilité. Et c'est globalement... le manque de connexion, l'incapacité à connecter, voire carrément la déconnexion, voire la dissociation, et je t'en reparlerai plus tard. Et je t'ai évoqué l'idée de paradoxe de solitude, pourquoi ? Parce que je trouve personnellement que c'est dans les moments où j'ai été finalement le plus entourée de personnes que j'ai pu me sentir le plus seule. Et je vais te donner des exemples concrets pour que tu vois ce à quoi je fais référence. Moi, à titre perso, Il y a certains événements, genre les mariages. C'est vraiment là où j'ai ressenti le plus profond sentiment d'isolement et de solitude. Et c'est presque pire dans ces moments-là, parce qu'il y a un fossé énorme entre la nature de l'événement, qui est festif, fédérateur, familial, hautement social, qui vient vraiment célébrer le lien de l'amour, la signature du contrat de mariage, tu vois. C'est vraiment un lien indéfectible. toute cette signification, t'as en plus toutes les conversations, les interactions sociales que t'as pendant ce genre d'événement. Et paradoxalement, il y avait donc ce gouffre entre tout ça et ce que moi je ressentais. Ce sentiment qui persistait à l'intérieur de moi que ce truc-là, c'est les autres, c'est pas moi, c'est pas pour moi, je suis étrangère à cette réalité-là. Ou alors parfois, t'as une réussite, on te félicite ou on te fait des compliments, mais il y a une partie de toi qui n'arrive pas à y croire. qui n'arrive pas à se dire que c'est de toi dont on parle. Cette partie de toi, elle n'arrive pas à se connecter à la joie ou à la fierté. Ou alors un autre exemple encore, tu te reconnaîtras peut-être, c'est tu prends des responsabilités dans ton boulot, ou alors tu décides d'assumer des responsabilités, par exemple dans l'organisation d'un événement ou d'une association, et d'un coup tu as l'impression que tout repose sur toi et tes décisions, et tu te sens seule face à la pression. Donc tu vois, c'est vraiment un paradoxe parce que dans toutes ces situations, t'es loin d'être seule. Mais pourtant, ce sentiment de solitude et d'isolement, il peut s'exprimer plus fort que jamais. Alors ça s'explique pour nous par des facteurs internes qui évidemment contribuent à ce sentiment et à ce paradoxe. Ces facteurs internes, c'est des facteurs psychologiques, émotionnels, qui sont généralement liés à nos traumas et à nos blessures du passé. Parce qu'on le sait aujourd'hui, les relations sociales, c'est un des piliers du bonheur. Et en tant qu'être humain, on est des êtres sociaux, j'ai envie de dire des animaux sociaux, on est fait pour être avec les autres. Donc évidemment, il y a une partie de nous qui veut être avec les autres, qui veut connecter, qui sait que c'est bon pour nous. Mais, c'est là où le bas blesse, mais, mais, mais, il y a une autre partie de nous qui a peur. Il y a une autre partie de nous qui a beaucoup de croyances et de freins et qui fait tout pour éviter la vraie connexion avec les autres. Et du coup, parmi ces peurs... J'en ai listé 5. La première, c'est cette partie de toi qui a peur des autres. Déjà en termes d'intégrité physique ou émotionnelle, peut-être que tu as vécu dans ta jeunesse du harcèlement, du rejet, des abus, peut-être de l'inceste même, ou d'autres formes de violence. Peut-être que tu as dû faire face à l'abandon, peut-être que tu as connu une rupture douloureuse, peut-être que tu as fait face à de la maltraitance, à des parents alcooliques, instables, ou tout simplement des parents narcissiques. Et donc finalement aujourd'hui, L'isolement social, c'est ta meilleure protection. Et par isolement social, encore une fois, c'est pas être toute seule, c'est pas rejeter les relations. Même quand t'es avec les autres, finalement, c'est comme si t'étais dans une bulle. Tu te mets dans une bulle de protection. Et d'ailleurs, je te parle souvent des kilos de protection. J'en ai même fait tout un épisode dans le podcast, c'est l'épisode numéro 6. Et j'en ai même fait carrément un atelier ciblé, un atelier de deux heures, qui est toujours disponible sur mon site si tu souhaites aller regarder. Mais finalement, l'isolement social... C'est aussi une très bonne parade pour se protéger, la meilleure. Cet isolement social, éviter les autres, ça me protège du danger potentiel qu'il représente. Et j'en parlais avec Claire du compte Claire Sans Filtre sur Instagram, elle est sensibilisatrice au sujet du climat incestuel. Et on parlait ensemble de tout ce qui concernait aussi l'hypervigilance. En fait, quand t'as vécu ces situations, littéralement t'as intégré que l'autre pouvait être un danger, l'autre peut être un agresseur. Donc du coup, aujourd'hui, les autres, tous les autres sont l'autre potentiel, sont ce danger potentiel. Donc, t'es aussi hyper vigilante dès que t'entends un bruit, dès que quelqu'un marche derrière toi, voilà. Globalement, l'autre peut te faire peur parce que t'as intégré que l'autre pouvait être un prédateur, un agresseur, un harceleur, quelqu'un de toxique. Et j'insiste toujours sur le fait qu'il n'y a pas de petits ou de grands traumas. Là, je te parlais d'inceste. Mais tout ça, ça peut se créer aussi simplement autour de l'expérience de moquerie. Et j'ai vraiment en tête une de mes clientes qui avait été moquée à l'âge de 14 ans par une prof d'histoire géo, comme ça devant toute la classe, qui lui avait dit en fait que son décolleté était complètement vulgaire et que ça se faisait pas du tout. Bah oui, elle commençait juste à avoir des seins et elle avait eu la mauvaise idée de se mettre en débardeur. Donc voilà, quand je dis la mauvaise idée, c'est évidemment avec beaucoup de cynisme et d'humour noir. En tout cas, ça n'a pas plu à cette professeure et elle lui a fait payer le prix fort. Donc tu vois, dans tous les cas, le résultat est le même. L'autre te fait peur parce que par ses gestes, ses actes ou ses mots, il peut te blesser. Et c'est vraiment difficile de s'ouvrir et de s'autoriser à connecter quand tu as eu ce genre d'expérience-là. Parce qu'il y a une partie de toi qui ne veut pas se sentir vulnérable. Il y a une partie de toi qui ne veut pas revivre les émotions du passé. Alors ok, aujourd'hui t'es l'adulte. Et pourtant c'est la partie blessée à l'intérieur de toi qui continue de diriger le navire. Et il y a un biais de confirmation qui se forme, c'est-à-dire que quand t'es convaincu que les gens sont mauvais, ou peuvent être mauvais, ou mal intentionnés, ou égoïstes, et en fait toutes tes expériences avec les autres, vont juste pointer du doigt, effectivement, tu vois, ces traits de personnalité, ces déviances, ces choses qui te gênent. Donc c'est pas toujours facile non plus de se livrer aux confidences, parce qu'une partie de toi a peur que ce soit des armes qui puissent être utilisées contre toi plus tard. Et puis il y a un autre trait que j'ai identifié aussi, c'est cette partie de nous qui a peur d'être un poids pour les autres. Peut-être que t'as grandi en t'occupant des autres. Peut-être que t'as grandi en faisant passer les besoins des autres avant les tiens. Et aujourd'hui, c'est un truc que tu reproduis. Ça, ça arrive souvent quand t'as grandi dans un environnement où il y avait de la tristesse, de la dépression, de l'alcoolisme, des problèmes d'argent. Si t'as grandi avec des parents qui avaient beaucoup de soucis, qui exprimaient, qui verbalisaient beaucoup leurs soucis, t'as vite intégré l'idée qu'il fallait que tu sois pas une source de tracas. Donc, tu t'es construite sur ce schéma de petite fille modèle, de bonne élève. t'es l'enfant sage, responsable, sur qui on peut compter. Tu fais rire, tu écoutes, tu remontes le moral, t'as peut-être fait à manger pour tes petits frères, petites sœurs. T'es celle qui a dit, t'inquiète pas, ça va aller. Il y a une partie de toi qui n'a pas eu l'enfance légère et joyeuse que tout enfant devrait connaître. Alors, aujourd'hui, tu penses que si tu parles de tes difficultés, de tes tristesses, de tes angoisses, tu vas contaminer les autres. Tu vas les inquiéter. On pourrait résumer finalement cette croyance, cette peur à si je dis ce que je ressens, je vais plomber l'ambiance Et t'as connu justement des ambiances tellement tristes et tellement plombées et tellement instables qu'aujourd'hui adulte, tu ne veux pas être celle qui plombe l'ambiance. Tu ne veux pas être celle qui instille la tristesse ou la déprime dans la conversation. Mais tu vois, évidemment, c'est... C'est compliqué à gérer parce que c'est à double tranchant et ça t'empêche de te livrer, d'être vulnérable et de connecter. Une autre peur que nous mangeuses émotionnelles on a souvent, c'est la peur de ne pas être comprise. Parce que souvent en fait, ça nous est déjà arrivé de dire des trucs et ça a été mal compris ou mal pris. Nous on est du genre à rien dire, mais quand on parle, on sort tout, on ouvre les veines. Alors parfois, on est les spécialistes pour ressortir des trucs très anciens. Parfois on ressort beaucoup de rancœur, des choses qu'on a gardées pour nous, et quand ça sort, ça sort. On manque de subtilité, de rondeur, de diplomatie. Ok. En fait, parfois, on est simplement brutalement honnête. Quand on ouvre notre cœur, ça déborde de cette brutale honnêteté. Et les autres ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables de recevoir, de faire le tri. Il faut dire qu'on ne fait pas forcément le tri pour eux, mais tu vois, et tout ça... ça se retourne contre nous. Donc, il se peut que les fois où t'as osé exprimer ce que tu ressentais vraiment, t'as entendu des trucs du genre, moi je les ai entendus en tout cas, t'es sous-polé, t'exagères, oh là là, t'es trop sensible, tu prends mal les choses, tu surinterprètes, tu prends trop, remplis par ce que tu veux, mais ça peut être, tu prends trop ton travail à cœur, pourquoi est-ce que tu te prends la tête avec ce sujet, ou avec ces gens, détends-toi. Et, on se sent incomprise. Et, Par le fait de se sentir incomprise, on revit les blessures encore et encore. Et donc on se referme encore plus. Mais c'est vrai qu'il y a une grande complexité en nous. On est des femmes intelligentes, sensibles, hypersensibles. Et on a grandi souvent dans un sentiment d'insécurité, voire de danger, avec une sorte d'alerte permanente. Donc on a développé une sorte d'hypervigilance à tout ce que les gens disent, à leurs gestes, à leurs signes. Ça c'est vrai. Et le truc aussi qui nous fait peur, c'est que c'est vrai, mais en fait en face de nous, on n'a pas des gens qui fonctionnent comme nous. Donc on fait souvent face à un manque de réciprocité. Les autres, ils ne sont pas comme nous. Nous, on est du genre à tout donner. On vit très fort, on vit les émotions très fort, la générosité, le don de soi. Mais les autres, ce n'est pas toujours pareil. Voir, c'est rarement pareil. Et c'est nous qui nous adaptons sans cesse. Et l'adaptation aux autres, cette adaptation permanente, ça nous épuise. On est ce caméléon. Mais être un caméléon, porter un masque en permanence, ça a un coût émotionnel. Et les autres ne fonctionnent pas comme nous, ça nous explose au visage au quotidien. On les écoute, mais eux ils ne posent pas de questions en retour. On s'intéresse à eux, sincèrement. Mais eux ils ne s'intéressent pas à nous en retour. Donc à quoi bon ? Ça nous génère plus de fatigue qu'autre chose. Et si ça, ça te parle, je ne peux que t'inciter à écouter l'épisode 65 Les autres me bouffent et ça me bouffe. Parce que tu comprendras mieux les mécanismes qui se jouent. Et tu vois évidemment, toutes ces peurs... Et ces mécanismes de protection que je t'ai listés, évidemment, ils ont tendance aussi à se superposer. T'as peur de l'autre par rapport à ton intégrité physique et émotionnelle, tu veux pas te sentir vulnérable, tu veux pas être un poids pour les autres et pas embêter les autres. Et en même temps, quand tu parles, tu sais que t'es pas toujours comprise ou pas toujours soutenue. Puis en fait, les gens s'intéressent pas toujours à toi, il y a un manque de réciprocité. Bref. Quand t'as l'impression en fait de ne pas recevoir l'écoute et la compréhension dont t'as besoin et que la relation elle est plutôt à sens unique, il y a un moment où tu te dis c'est plus facile de tout garder pour moi. Donc tu vois tout ça c'est des constructions mentales qui sont basées sur l'expérience et les traumas qui continuent de se solidifier au fur et à mesure de nos expériences présentes à cause de notre biais de confirmation. Et c'est pas toujours facile de changer. Donc la conséquence, on se replie sur soi et on mange. Alors évidemment, je te parle essentiellement des situations où tes émotions sont basses ou inconfortables. Quand tu fais face à un épisode de tristesse, de déprime ou de dépression. Oui, on se replie sur soi et on se tourne vers la bouffe. Et on comble ce vide, ce vide émotionnel. On anesthésie nos souffrances, notre incapacité à dire, à connecter. On étouffe ce qu'on ressent. C'est vraiment notre façon à nous de nous débrouiller toutes seules. Quand on mange, on n'a pas besoin des autres. Les autres n'existent pas. Mais on étouffe aussi notre solitude et notre incapacité à communiquer nos envies, nos besoins, nos peurs et nos angoisses. Donc on se retrouve à manger pour étouffer l'angoisse et l'incapacité à exprimer l'angoisse. Et ça c'est hyper important que tu comprennes ça. Quand tu manges, tu ne veux ni... ressentir ni exprimer. Je répète, quand tu manges, tu ne veux ni ressentir ni exprimer. Et t'as cette sensation temporaire de soulagement, d'apaisement, soulagement de cette tension interne. Tu sais, quand t'as l'impression vraiment que t'es comme un lion en cage, qu'il faut soulager quelque chose à l'intérieur de toi. Et la nourriture, ça nous donne ce réconfort immédiat. Il y a cette impression que la nourriture elle me comprend, elle me réconforte quand personne n'est capable de le faire. Et la nourriture, elle me donne aussi un espoir. Derrière le fait de manger compulsivement, il y a l'espoir de me sentir mieux. Donc manger, c'est vraiment une tentative désespérée de se faire du bien, de connecter à l'autre et à soi. Même si en réalité, ça accentue le fait qu'on se sente mal et la déconnexion aux autres et à soi. Alors une fois qu'on a compris tout ça, et qu'on a compris en fait que c'était des constructions mentales, et qu'on avait tout intérêt à les faire évoluer. Comment on fait ? Comment on fait ? Par quoi on commence ? Moi, je voudrais te partager aujourd'hui trois conseils. C'est des conseils-questions, je ne sais pas trop comment dire, parce qu'en fait, c'est des conseils, mais basés sur des questions que tu vas devoir te poser. Ce n'est pas juste un conseil que je vais te donner, c'est un travail d'introspection que tu dois faire pour aller identifier toi-même comment faire évoluer les choses. Parce que ce qui va marcher pour une personne ne marchera pas forcément pour toi. Il va falloir que tu trouves ton... mode de fonctionnement idéal pour toi. Donc la première, on va l'appeler sa question, ça va être plus simple, la première question à te poser c'est est-ce qu'aujourd'hui tu es capable de reconnecter à ta valeur ? Et si tu n'es pas capable aujourd'hui de reconnecter à ta valeur, qu'est-ce que tu peux commencer à faire pour aller dans le sens de la prise de conscience de ta valeur ? Parce que pour sortir de cet état de solitude vraiment paradoxale et ambivalente et permanente, T'as besoin de mieux te comprendre, de t'accepter et de t'honorer. T'as besoin de faire de ton hypersensibilité une force. Et pour ce faire, va écouter l'épisode 7 du podcast. T'as besoin de t'interroger sur les croyances qui te conduisent à l'autosabotage aussi sur le plan relationnel. Ça y est, il y a l'épisode 62 qui peut t'aider sur l'autosabotage. Parce que parfois, je t'en ai un petit peu parlé, il y a une dissociation qui se met en place en nous. Il y a une partie de nous qui dit, oulala ça c'est pas moi. Mais tout ça, c'est juste pour se protéger. Mais en réalité, oui, quand on te fait un compliment, le compliment, c'est pour toi. Quand tu obtiens une réussite, cette réussite, c'est la tienne, tu ne l'as pas volée. Ces personnes qui appellent, peut-être pour prendre de tes nouvelles, c'est sincère, c'est pour toi, c'est parce que tu es une belle personne. Donc, il faut vraiment que tu commences par reconnecter à toi. Parce que quand tu te retrouves dans ces situations, et moi je le sais pour le vivre en ce moment, c'est simplement en fait qu'on s'est perdu, on s'est perdu. Donc, faire un peu de journaling, c'est-à-dire cet exercice qui consiste juste à ouvrir un carnet, prendre un stylo, une feuille, et écrire. Écris tes réussites, écris tes qualités. écris ce dont t'es fier. Et tu vas voir, au début, c'est pas forcément évident, mais quand tu commences, finalement, ça vient assez vite. Donc voilà, ça, c'est vraiment une première question, premier exercice que tu peux faire pour t'aider, connecter à ta valeur, ça va t'aider à reconnecter à toi et à reconnecter aux autres. Ensuite, la deuxième... question, conseil, que tu peux mettre en œuvre, c'est est-ce qu'aujourd'hui tu sais dire les choses ? Et si tu ne sais pas dire les choses, comment est-ce que tu peux faire demain pour dire un peu plus les choses ? Parce que oui, nous on a une tendance à tout accepter, même l'inacceptable. Alors parfois parce qu'on n'a pas eu le choix, et parfois simplement parce qu'on s'est adapté. Et notre tendance à tout accepter, donc ça nous a empêché de développer cette compétence qui consiste à dire les choses. Quand je dis dire les choses, c'est dire non, dire merde, dire ta gueule, ça suffit, me parle pas comme ça. Alors ok, je suis une fervente défenseuse de la communication positive, la CNV comme on l'appelle, la communication non-violente, ok. Mais bon, parfois il faut aller un petit peu plus loin aussi, tu vas voir ça fait du bien. Oser être un peu plus direct au fur et à mesure, ne pas laisser les choses s'accumuler. Dire ce que tu ressens sur le moment, parce que les gens ne sont pas dans ta tête. Et demander de l'aide, parce que de la même façon, les gens ne peuvent pas savoir que tu en as besoin. Demander de l'aide, c'est aussi un cadeau à faire à tes amis parce qu'en faisant ça, tu leur donnes la possibilité de t'aider et donc tu leur offres la possibilité de remplir pleinement leur rôle d'ami. Donc voilà, la question est lancée. Qu'est-ce que tu vas faire pour dire davantage les choses ? Est-ce que ça va être demander de l'aide à quelqu'un ou est-ce que ça va être te dire merde ou à minima non à quelqu'un d'autre ? Et puis enfin, mon dernier conseil, c'est comment est-ce que tu peux remettre de la sécurité dans tes relations ? En faisant peut-être une évaluation ou un tri. Est-ce qu'aujourd'hui les personnes qui t'entourent sont saines ? Est-ce qu'elles ont des bonnes valeurs ? Et surtout, est-ce qu'elles ont à cœur que tu réussisses ? Bah oui, ça va être le moment de faire du ménage et de virer peut-être les personnes toxiques, les personnes jalouses, autocentrées, qui n'ont pas vraiment envie que tu réussisses. Parce que paradoxalement, et je t'invite vraiment à y réfléchir, moi dans ma vie, il y a vraiment eu certaines personnes qui ont eu la capacité de me faire sentir seule. Donc ces personnes-là, il faut les identifier parce que c'est ces personnes avec lesquelles tu passes une heure au téléphone ou avec lesquelles tu prends un apéro ou tu fais un resto et tu as envie de défoncer la bouffe. Donc il y a quand même quelque chose aussi à aller explorer. Et puis évidemment, on va aller aussi cultiver ce qu'il y a de bon, parce que plus on met de bonnes choses dans notre vie et dans nos relations, et moins il y a de place pour les mauvaises. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu peux améliorer tes relations existantes ? Est-ce qu'il y a certaines personnes qui te font te sentir bien ? Si oui, comment est-ce que tu peux approfondir la relation avec ces personnes, passer plus de temps avec elles ? Ça c'est vraiment clé aussi d'aller chercher à créer des nouvelles relations. avec des personnes qui te ressemblent et te comprennent. Et finalement, c'est ce que j'essaye modestement à mon niveau de faire avec vous, de créer cette relation de confiance, de sécurité, pour vous aider à prendre conscience que vous n'êtes pas seul. Mais c'est aussi et surtout ce que je fais dans mes programmes d'accompagnement. Et c'est juste génial de se rendre compte qu'il y a une tribu de femmes extraordinaires qui te comprennent et qui sont comme toi. Et à chaque nouvelle session de mon programme signature Déjeuner en Paix, il y a un groupe de 15-20 femmes qui se forment. Et les connexions qui se créent dès le début, la vulnérabilité, le niveau de compréhension, d'empathie, est juste extraordinaire. Et à chaque fois, je suis bluffée par la qualité des relations qui se mettent en place dès les premiers jours du programme. Et ça, c'est quelque chose que tu peux avoir seulement avec des personnes qui fonctionnent comme toi. qui ont la même sensibilité, qui ont aussi les mêmes casseroles et qui donc te comprennent, te soutiennent et ont envie que tu réussisses. Donc voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Vraiment, c'est un épisode qui me tenait tellement à cœur, qui est tellement personnel. Te partager toutes ces réflexions, ça m'a aidée à me sentir plus connectée à toi et à notre groupe de femmes qui, je sais, est là et très présent. Et à titre personnel, j'ai envie que tu réussisses. Donc j'espère que ces petites pépites de sagesse vont t'aider à avancer sur le chemin. de ton épanouissement et de ta liberté alimentaire. Si tu as aimé cet épisode, si tu aimes le podcast, continue de le soutenir avec des étoiles et des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode Pépite. Ça va être un format court, très pratico-pratique. Je vais te partager trois conseils simples et actionnables qui vont te permettre de réintégrer tes aliments interdits. Oui, tes aliments interdits quels qu'ils soient. Biscuits, chocolat, fromage, chips, sans te gaver, sans culpabiliser et sans prendre de poids. J'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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La solitude émotionnelle, tu connais ? Tu as beau être entourée (partenaire, enfants, collègues, famille, amis), tu te sens SEULE et ISOLÉE.

Personnellement la solitude émotionnelle me poursuit depuis ma naissance et continue de m'accompagner à l'âge adulte. Cet été, je traverse une crise plus forte que jamais. Et c’est difficile d’en parler. Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis, tu as peur d’être jugée (elle a tout pour âtre heureuse, pourquoi elle se plaint), d'être incomprise, de devoir te justifier.


La source : un profond décalage entre celle qu'on est avec les autres et celle qu'on cache à l'intérieur de soi.


Cet épisode a pour moi un côté autobiographique et thérapeutique. La solitude émotionnelle c’est mon passé, mon présent, mais j’essaie que ce ne soit pas mon avenir. Et j'espère que mon expérience et mes reflexions pourront t'aider toi aussi.


Dans cet épisode, je t'explique :

  • le paradoxe de la solitude émotionnelle

  • les facteurs internes qui contribuent à ce sentiment

  • la conséquence direct de la solitude émotionnelle sur tes envies de manger émotionnelles et tes compulsions alimentaires

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✨ Dans cet épisode on va parler de :

Solitude, Solitude émotionnelle, Je me sens seule, Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, sois la bienvenue dans ce nouvel épisode. J'espère que tu vas bien et que tu passes un bel été. Moi, de mon côté, j'avoue, je me sens down cet été. Je me sens seule, je me sens isolée et c'est ultra difficile d'en parler. Tu sais ce que c'est, hein ? Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis. Tu as peur d'être jugée, qu'on dise Oh là, mais elle a tout pour être heureuse, celle-là, pourquoi elle se plaint ? Tu as peur d'être incomprise, tu as peur de devoir te justifier. Et tu le ressens peut-être aussi parfois. On peut vivre dans notre vie un décalage entre l'amour ou la validation qu'on reçoit d'un côté, par exemple au boulot, on me dit que tu es génial et tu as des super succès, et ce qui se passe quand tu rentres chez toi. ou que tu te retrouves dans l'intimité de ton foyer. Tu te retrouves parfois à faire face à des conflits avec ton conjoint, des tensions avec tes enfants, ou alors tu dois gérer une relation toxique avec tes parents. Et tout ça, ça crée un profond sentiment de solitude et d'isolement. Oui, même si t'as une famille, des amis, un boulot, des gens qui appellent pour prendre des nouvelles, ben bizarrement tu te sens seule, perdue. Une minuscule coquille noix au milieu de l'océan. J'ai pleuré en écrivant ces mots pour préparer ce podcast et je vais essayer de pas pleurer en enregistrant cet épisode. Même si je t'avoue, il y a un côté autobiographique et hautement thérapeutique à l'épisode que j'enregistre aujourd'hui. Parce que ce sujet, c'est mon passé, c'est encore mon présent, mais je fais en sorte, je fais de mon mieux pour que ce ne soit pas mon avenir. Et si tu te reconnais là-dedans, si t'as l'impression parfois de te sentir seule, même si t'es très entourée, Je veux t'aider toi aussi à ce que ça ne soit pas ton avenir. Et c'est pour ça qu'on va en parler ensemble aujourd'hui. Alors au programme de l'épisode, on va aller explorer et essayer de mieux comprendre ce paradoxe de la solitude. Je vais t'aider à mettre en lumière les facteurs internes qui contribuent peut-être aussi chez toi à ce sentiment. Et on va aller voir évidemment comment tout ça, ça peut conduire à des envies de manger émotionnelles et des compulsions alimentaires qui peuvent être parfois sévères. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode. Parce que je vais te partager trois conseils, je veux dire des conseils, questions à te poser pour sortir de cet état qui nous consomme. Alors pour commencer, cette solitude qu'on ressent, c'est quoi ? La solitude, c'est pas une réalité, c'est un sentiment. Pourtant, par définition, solitude, ça vient du latin. Solus, qui veut dire seul, et tudo, qui est la notion d'état, de condition. Donc la solitude, c'est vraiment le fait d'être seul, l'état d'être seul, la condition d'être seul. Mais la réalité, c'est que techniquement, t'es jamais seule. Bon déjà, il y a 7 milliards d'êtres humains sur la planète, et puis bon, au quotidien, à ton échelle, tu bosses, tu fais tes courses, t'échanges avec la boulangère, la voisine ou un parent d'élève. Bref, t'es techniquement pas seule. Et en plus, sauf événements de vie tragique, t'as en général une famille, des parents, des frères et sœurs, et puis t'as peut-être aussi un partenaire, peut-être des enfants, peut-être des collègues, des patients, des élèves ou des clients. Mais pour nous, Mangeuse émotionnelle, la solitude, c'est un sentiment qui persiste souvent, même en présence d'autres personnes. Parce que la solitude qu'on ressent, c'est pas juste le fait d'être seule, sans personne autour. C'est le manque de relations authentiques, sincères et profondes, où tu te sens vraiment écoutée et comprise. C'est la peur ou l'incapacité à s'ouvrir aux autres, à partager sa vulnérabilité. Et c'est globalement... le manque de connexion, l'incapacité à connecter, voire carrément la déconnexion, voire la dissociation, et je t'en reparlerai plus tard. Et je t'ai évoqué l'idée de paradoxe de solitude, pourquoi ? Parce que je trouve personnellement que c'est dans les moments où j'ai été finalement le plus entourée de personnes que j'ai pu me sentir le plus seule. Et je vais te donner des exemples concrets pour que tu vois ce à quoi je fais référence. Moi, à titre perso, Il y a certains événements, genre les mariages. C'est vraiment là où j'ai ressenti le plus profond sentiment d'isolement et de solitude. Et c'est presque pire dans ces moments-là, parce qu'il y a un fossé énorme entre la nature de l'événement, qui est festif, fédérateur, familial, hautement social, qui vient vraiment célébrer le lien de l'amour, la signature du contrat de mariage, tu vois. C'est vraiment un lien indéfectible. toute cette signification, t'as en plus toutes les conversations, les interactions sociales que t'as pendant ce genre d'événement. Et paradoxalement, il y avait donc ce gouffre entre tout ça et ce que moi je ressentais. Ce sentiment qui persistait à l'intérieur de moi que ce truc-là, c'est les autres, c'est pas moi, c'est pas pour moi, je suis étrangère à cette réalité-là. Ou alors parfois, t'as une réussite, on te félicite ou on te fait des compliments, mais il y a une partie de toi qui n'arrive pas à y croire. qui n'arrive pas à se dire que c'est de toi dont on parle. Cette partie de toi, elle n'arrive pas à se connecter à la joie ou à la fierté. Ou alors un autre exemple encore, tu te reconnaîtras peut-être, c'est tu prends des responsabilités dans ton boulot, ou alors tu décides d'assumer des responsabilités, par exemple dans l'organisation d'un événement ou d'une association, et d'un coup tu as l'impression que tout repose sur toi et tes décisions, et tu te sens seule face à la pression. Donc tu vois, c'est vraiment un paradoxe parce que dans toutes ces situations, t'es loin d'être seule. Mais pourtant, ce sentiment de solitude et d'isolement, il peut s'exprimer plus fort que jamais. Alors ça s'explique pour nous par des facteurs internes qui évidemment contribuent à ce sentiment et à ce paradoxe. Ces facteurs internes, c'est des facteurs psychologiques, émotionnels, qui sont généralement liés à nos traumas et à nos blessures du passé. Parce qu'on le sait aujourd'hui, les relations sociales, c'est un des piliers du bonheur. Et en tant qu'être humain, on est des êtres sociaux, j'ai envie de dire des animaux sociaux, on est fait pour être avec les autres. Donc évidemment, il y a une partie de nous qui veut être avec les autres, qui veut connecter, qui sait que c'est bon pour nous. Mais, c'est là où le bas blesse, mais, mais, mais, il y a une autre partie de nous qui a peur. Il y a une autre partie de nous qui a beaucoup de croyances et de freins et qui fait tout pour éviter la vraie connexion avec les autres. Et du coup, parmi ces peurs... J'en ai listé 5. La première, c'est cette partie de toi qui a peur des autres. Déjà en termes d'intégrité physique ou émotionnelle, peut-être que tu as vécu dans ta jeunesse du harcèlement, du rejet, des abus, peut-être de l'inceste même, ou d'autres formes de violence. Peut-être que tu as dû faire face à l'abandon, peut-être que tu as connu une rupture douloureuse, peut-être que tu as fait face à de la maltraitance, à des parents alcooliques, instables, ou tout simplement des parents narcissiques. Et donc finalement aujourd'hui, L'isolement social, c'est ta meilleure protection. Et par isolement social, encore une fois, c'est pas être toute seule, c'est pas rejeter les relations. Même quand t'es avec les autres, finalement, c'est comme si t'étais dans une bulle. Tu te mets dans une bulle de protection. Et d'ailleurs, je te parle souvent des kilos de protection. J'en ai même fait tout un épisode dans le podcast, c'est l'épisode numéro 6. Et j'en ai même fait carrément un atelier ciblé, un atelier de deux heures, qui est toujours disponible sur mon site si tu souhaites aller regarder. Mais finalement, l'isolement social... C'est aussi une très bonne parade pour se protéger, la meilleure. Cet isolement social, éviter les autres, ça me protège du danger potentiel qu'il représente. Et j'en parlais avec Claire du compte Claire Sans Filtre sur Instagram, elle est sensibilisatrice au sujet du climat incestuel. Et on parlait ensemble de tout ce qui concernait aussi l'hypervigilance. En fait, quand t'as vécu ces situations, littéralement t'as intégré que l'autre pouvait être un danger, l'autre peut être un agresseur. Donc du coup, aujourd'hui, les autres, tous les autres sont l'autre potentiel, sont ce danger potentiel. Donc, t'es aussi hyper vigilante dès que t'entends un bruit, dès que quelqu'un marche derrière toi, voilà. Globalement, l'autre peut te faire peur parce que t'as intégré que l'autre pouvait être un prédateur, un agresseur, un harceleur, quelqu'un de toxique. Et j'insiste toujours sur le fait qu'il n'y a pas de petits ou de grands traumas. Là, je te parlais d'inceste. Mais tout ça, ça peut se créer aussi simplement autour de l'expérience de moquerie. Et j'ai vraiment en tête une de mes clientes qui avait été moquée à l'âge de 14 ans par une prof d'histoire géo, comme ça devant toute la classe, qui lui avait dit en fait que son décolleté était complètement vulgaire et que ça se faisait pas du tout. Bah oui, elle commençait juste à avoir des seins et elle avait eu la mauvaise idée de se mettre en débardeur. Donc voilà, quand je dis la mauvaise idée, c'est évidemment avec beaucoup de cynisme et d'humour noir. En tout cas, ça n'a pas plu à cette professeure et elle lui a fait payer le prix fort. Donc tu vois, dans tous les cas, le résultat est le même. L'autre te fait peur parce que par ses gestes, ses actes ou ses mots, il peut te blesser. Et c'est vraiment difficile de s'ouvrir et de s'autoriser à connecter quand tu as eu ce genre d'expérience-là. Parce qu'il y a une partie de toi qui ne veut pas se sentir vulnérable. Il y a une partie de toi qui ne veut pas revivre les émotions du passé. Alors ok, aujourd'hui t'es l'adulte. Et pourtant c'est la partie blessée à l'intérieur de toi qui continue de diriger le navire. Et il y a un biais de confirmation qui se forme, c'est-à-dire que quand t'es convaincu que les gens sont mauvais, ou peuvent être mauvais, ou mal intentionnés, ou égoïstes, et en fait toutes tes expériences avec les autres, vont juste pointer du doigt, effectivement, tu vois, ces traits de personnalité, ces déviances, ces choses qui te gênent. Donc c'est pas toujours facile non plus de se livrer aux confidences, parce qu'une partie de toi a peur que ce soit des armes qui puissent être utilisées contre toi plus tard. Et puis il y a un autre trait que j'ai identifié aussi, c'est cette partie de nous qui a peur d'être un poids pour les autres. Peut-être que t'as grandi en t'occupant des autres. Peut-être que t'as grandi en faisant passer les besoins des autres avant les tiens. Et aujourd'hui, c'est un truc que tu reproduis. Ça, ça arrive souvent quand t'as grandi dans un environnement où il y avait de la tristesse, de la dépression, de l'alcoolisme, des problèmes d'argent. Si t'as grandi avec des parents qui avaient beaucoup de soucis, qui exprimaient, qui verbalisaient beaucoup leurs soucis, t'as vite intégré l'idée qu'il fallait que tu sois pas une source de tracas. Donc, tu t'es construite sur ce schéma de petite fille modèle, de bonne élève. t'es l'enfant sage, responsable, sur qui on peut compter. Tu fais rire, tu écoutes, tu remontes le moral, t'as peut-être fait à manger pour tes petits frères, petites sœurs. T'es celle qui a dit, t'inquiète pas, ça va aller. Il y a une partie de toi qui n'a pas eu l'enfance légère et joyeuse que tout enfant devrait connaître. Alors, aujourd'hui, tu penses que si tu parles de tes difficultés, de tes tristesses, de tes angoisses, tu vas contaminer les autres. Tu vas les inquiéter. On pourrait résumer finalement cette croyance, cette peur à si je dis ce que je ressens, je vais plomber l'ambiance Et t'as connu justement des ambiances tellement tristes et tellement plombées et tellement instables qu'aujourd'hui adulte, tu ne veux pas être celle qui plombe l'ambiance. Tu ne veux pas être celle qui instille la tristesse ou la déprime dans la conversation. Mais tu vois, évidemment, c'est... C'est compliqué à gérer parce que c'est à double tranchant et ça t'empêche de te livrer, d'être vulnérable et de connecter. Une autre peur que nous mangeuses émotionnelles on a souvent, c'est la peur de ne pas être comprise. Parce que souvent en fait, ça nous est déjà arrivé de dire des trucs et ça a été mal compris ou mal pris. Nous on est du genre à rien dire, mais quand on parle, on sort tout, on ouvre les veines. Alors parfois, on est les spécialistes pour ressortir des trucs très anciens. Parfois on ressort beaucoup de rancœur, des choses qu'on a gardées pour nous, et quand ça sort, ça sort. On manque de subtilité, de rondeur, de diplomatie. Ok. En fait, parfois, on est simplement brutalement honnête. Quand on ouvre notre cœur, ça déborde de cette brutale honnêteté. Et les autres ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables de recevoir, de faire le tri. Il faut dire qu'on ne fait pas forcément le tri pour eux, mais tu vois, et tout ça... ça se retourne contre nous. Donc, il se peut que les fois où t'as osé exprimer ce que tu ressentais vraiment, t'as entendu des trucs du genre, moi je les ai entendus en tout cas, t'es sous-polé, t'exagères, oh là là, t'es trop sensible, tu prends mal les choses, tu surinterprètes, tu prends trop, remplis par ce que tu veux, mais ça peut être, tu prends trop ton travail à cœur, pourquoi est-ce que tu te prends la tête avec ce sujet, ou avec ces gens, détends-toi. Et, on se sent incomprise. Et, Par le fait de se sentir incomprise, on revit les blessures encore et encore. Et donc on se referme encore plus. Mais c'est vrai qu'il y a une grande complexité en nous. On est des femmes intelligentes, sensibles, hypersensibles. Et on a grandi souvent dans un sentiment d'insécurité, voire de danger, avec une sorte d'alerte permanente. Donc on a développé une sorte d'hypervigilance à tout ce que les gens disent, à leurs gestes, à leurs signes. Ça c'est vrai. Et le truc aussi qui nous fait peur, c'est que c'est vrai, mais en fait en face de nous, on n'a pas des gens qui fonctionnent comme nous. Donc on fait souvent face à un manque de réciprocité. Les autres, ils ne sont pas comme nous. Nous, on est du genre à tout donner. On vit très fort, on vit les émotions très fort, la générosité, le don de soi. Mais les autres, ce n'est pas toujours pareil. Voir, c'est rarement pareil. Et c'est nous qui nous adaptons sans cesse. Et l'adaptation aux autres, cette adaptation permanente, ça nous épuise. On est ce caméléon. Mais être un caméléon, porter un masque en permanence, ça a un coût émotionnel. Et les autres ne fonctionnent pas comme nous, ça nous explose au visage au quotidien. On les écoute, mais eux ils ne posent pas de questions en retour. On s'intéresse à eux, sincèrement. Mais eux ils ne s'intéressent pas à nous en retour. Donc à quoi bon ? Ça nous génère plus de fatigue qu'autre chose. Et si ça, ça te parle, je ne peux que t'inciter à écouter l'épisode 65 Les autres me bouffent et ça me bouffe. Parce que tu comprendras mieux les mécanismes qui se jouent. Et tu vois évidemment, toutes ces peurs... Et ces mécanismes de protection que je t'ai listés, évidemment, ils ont tendance aussi à se superposer. T'as peur de l'autre par rapport à ton intégrité physique et émotionnelle, tu veux pas te sentir vulnérable, tu veux pas être un poids pour les autres et pas embêter les autres. Et en même temps, quand tu parles, tu sais que t'es pas toujours comprise ou pas toujours soutenue. Puis en fait, les gens s'intéressent pas toujours à toi, il y a un manque de réciprocité. Bref. Quand t'as l'impression en fait de ne pas recevoir l'écoute et la compréhension dont t'as besoin et que la relation elle est plutôt à sens unique, il y a un moment où tu te dis c'est plus facile de tout garder pour moi. Donc tu vois tout ça c'est des constructions mentales qui sont basées sur l'expérience et les traumas qui continuent de se solidifier au fur et à mesure de nos expériences présentes à cause de notre biais de confirmation. Et c'est pas toujours facile de changer. Donc la conséquence, on se replie sur soi et on mange. Alors évidemment, je te parle essentiellement des situations où tes émotions sont basses ou inconfortables. Quand tu fais face à un épisode de tristesse, de déprime ou de dépression. Oui, on se replie sur soi et on se tourne vers la bouffe. Et on comble ce vide, ce vide émotionnel. On anesthésie nos souffrances, notre incapacité à dire, à connecter. On étouffe ce qu'on ressent. C'est vraiment notre façon à nous de nous débrouiller toutes seules. Quand on mange, on n'a pas besoin des autres. Les autres n'existent pas. Mais on étouffe aussi notre solitude et notre incapacité à communiquer nos envies, nos besoins, nos peurs et nos angoisses. Donc on se retrouve à manger pour étouffer l'angoisse et l'incapacité à exprimer l'angoisse. Et ça c'est hyper important que tu comprennes ça. Quand tu manges, tu ne veux ni... ressentir ni exprimer. Je répète, quand tu manges, tu ne veux ni ressentir ni exprimer. Et t'as cette sensation temporaire de soulagement, d'apaisement, soulagement de cette tension interne. Tu sais, quand t'as l'impression vraiment que t'es comme un lion en cage, qu'il faut soulager quelque chose à l'intérieur de toi. Et la nourriture, ça nous donne ce réconfort immédiat. Il y a cette impression que la nourriture elle me comprend, elle me réconforte quand personne n'est capable de le faire. Et la nourriture, elle me donne aussi un espoir. Derrière le fait de manger compulsivement, il y a l'espoir de me sentir mieux. Donc manger, c'est vraiment une tentative désespérée de se faire du bien, de connecter à l'autre et à soi. Même si en réalité, ça accentue le fait qu'on se sente mal et la déconnexion aux autres et à soi. Alors une fois qu'on a compris tout ça, et qu'on a compris en fait que c'était des constructions mentales, et qu'on avait tout intérêt à les faire évoluer. Comment on fait ? Comment on fait ? Par quoi on commence ? Moi, je voudrais te partager aujourd'hui trois conseils. C'est des conseils-questions, je ne sais pas trop comment dire, parce qu'en fait, c'est des conseils, mais basés sur des questions que tu vas devoir te poser. Ce n'est pas juste un conseil que je vais te donner, c'est un travail d'introspection que tu dois faire pour aller identifier toi-même comment faire évoluer les choses. Parce que ce qui va marcher pour une personne ne marchera pas forcément pour toi. Il va falloir que tu trouves ton... mode de fonctionnement idéal pour toi. Donc la première, on va l'appeler sa question, ça va être plus simple, la première question à te poser c'est est-ce qu'aujourd'hui tu es capable de reconnecter à ta valeur ? Et si tu n'es pas capable aujourd'hui de reconnecter à ta valeur, qu'est-ce que tu peux commencer à faire pour aller dans le sens de la prise de conscience de ta valeur ? Parce que pour sortir de cet état de solitude vraiment paradoxale et ambivalente et permanente, T'as besoin de mieux te comprendre, de t'accepter et de t'honorer. T'as besoin de faire de ton hypersensibilité une force. Et pour ce faire, va écouter l'épisode 7 du podcast. T'as besoin de t'interroger sur les croyances qui te conduisent à l'autosabotage aussi sur le plan relationnel. Ça y est, il y a l'épisode 62 qui peut t'aider sur l'autosabotage. Parce que parfois, je t'en ai un petit peu parlé, il y a une dissociation qui se met en place en nous. Il y a une partie de nous qui dit, oulala ça c'est pas moi. Mais tout ça, c'est juste pour se protéger. Mais en réalité, oui, quand on te fait un compliment, le compliment, c'est pour toi. Quand tu obtiens une réussite, cette réussite, c'est la tienne, tu ne l'as pas volée. Ces personnes qui appellent, peut-être pour prendre de tes nouvelles, c'est sincère, c'est pour toi, c'est parce que tu es une belle personne. Donc, il faut vraiment que tu commences par reconnecter à toi. Parce que quand tu te retrouves dans ces situations, et moi je le sais pour le vivre en ce moment, c'est simplement en fait qu'on s'est perdu, on s'est perdu. Donc, faire un peu de journaling, c'est-à-dire cet exercice qui consiste juste à ouvrir un carnet, prendre un stylo, une feuille, et écrire. Écris tes réussites, écris tes qualités. écris ce dont t'es fier. Et tu vas voir, au début, c'est pas forcément évident, mais quand tu commences, finalement, ça vient assez vite. Donc voilà, ça, c'est vraiment une première question, premier exercice que tu peux faire pour t'aider, connecter à ta valeur, ça va t'aider à reconnecter à toi et à reconnecter aux autres. Ensuite, la deuxième... question, conseil, que tu peux mettre en œuvre, c'est est-ce qu'aujourd'hui tu sais dire les choses ? Et si tu ne sais pas dire les choses, comment est-ce que tu peux faire demain pour dire un peu plus les choses ? Parce que oui, nous on a une tendance à tout accepter, même l'inacceptable. Alors parfois parce qu'on n'a pas eu le choix, et parfois simplement parce qu'on s'est adapté. Et notre tendance à tout accepter, donc ça nous a empêché de développer cette compétence qui consiste à dire les choses. Quand je dis dire les choses, c'est dire non, dire merde, dire ta gueule, ça suffit, me parle pas comme ça. Alors ok, je suis une fervente défenseuse de la communication positive, la CNV comme on l'appelle, la communication non-violente, ok. Mais bon, parfois il faut aller un petit peu plus loin aussi, tu vas voir ça fait du bien. Oser être un peu plus direct au fur et à mesure, ne pas laisser les choses s'accumuler. Dire ce que tu ressens sur le moment, parce que les gens ne sont pas dans ta tête. Et demander de l'aide, parce que de la même façon, les gens ne peuvent pas savoir que tu en as besoin. Demander de l'aide, c'est aussi un cadeau à faire à tes amis parce qu'en faisant ça, tu leur donnes la possibilité de t'aider et donc tu leur offres la possibilité de remplir pleinement leur rôle d'ami. Donc voilà, la question est lancée. Qu'est-ce que tu vas faire pour dire davantage les choses ? Est-ce que ça va être demander de l'aide à quelqu'un ou est-ce que ça va être te dire merde ou à minima non à quelqu'un d'autre ? Et puis enfin, mon dernier conseil, c'est comment est-ce que tu peux remettre de la sécurité dans tes relations ? En faisant peut-être une évaluation ou un tri. Est-ce qu'aujourd'hui les personnes qui t'entourent sont saines ? Est-ce qu'elles ont des bonnes valeurs ? Et surtout, est-ce qu'elles ont à cœur que tu réussisses ? Bah oui, ça va être le moment de faire du ménage et de virer peut-être les personnes toxiques, les personnes jalouses, autocentrées, qui n'ont pas vraiment envie que tu réussisses. Parce que paradoxalement, et je t'invite vraiment à y réfléchir, moi dans ma vie, il y a vraiment eu certaines personnes qui ont eu la capacité de me faire sentir seule. Donc ces personnes-là, il faut les identifier parce que c'est ces personnes avec lesquelles tu passes une heure au téléphone ou avec lesquelles tu prends un apéro ou tu fais un resto et tu as envie de défoncer la bouffe. Donc il y a quand même quelque chose aussi à aller explorer. Et puis évidemment, on va aller aussi cultiver ce qu'il y a de bon, parce que plus on met de bonnes choses dans notre vie et dans nos relations, et moins il y a de place pour les mauvaises. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu peux améliorer tes relations existantes ? Est-ce qu'il y a certaines personnes qui te font te sentir bien ? Si oui, comment est-ce que tu peux approfondir la relation avec ces personnes, passer plus de temps avec elles ? Ça c'est vraiment clé aussi d'aller chercher à créer des nouvelles relations. avec des personnes qui te ressemblent et te comprennent. Et finalement, c'est ce que j'essaye modestement à mon niveau de faire avec vous, de créer cette relation de confiance, de sécurité, pour vous aider à prendre conscience que vous n'êtes pas seul. Mais c'est aussi et surtout ce que je fais dans mes programmes d'accompagnement. Et c'est juste génial de se rendre compte qu'il y a une tribu de femmes extraordinaires qui te comprennent et qui sont comme toi. Et à chaque nouvelle session de mon programme signature Déjeuner en Paix, il y a un groupe de 15-20 femmes qui se forment. Et les connexions qui se créent dès le début, la vulnérabilité, le niveau de compréhension, d'empathie, est juste extraordinaire. Et à chaque fois, je suis bluffée par la qualité des relations qui se mettent en place dès les premiers jours du programme. Et ça, c'est quelque chose que tu peux avoir seulement avec des personnes qui fonctionnent comme toi. qui ont la même sensibilité, qui ont aussi les mêmes casseroles et qui donc te comprennent, te soutiennent et ont envie que tu réussisses. Donc voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Vraiment, c'est un épisode qui me tenait tellement à cœur, qui est tellement personnel. Te partager toutes ces réflexions, ça m'a aidée à me sentir plus connectée à toi et à notre groupe de femmes qui, je sais, est là et très présent. Et à titre personnel, j'ai envie que tu réussisses. Donc j'espère que ces petites pépites de sagesse vont t'aider à avancer sur le chemin. de ton épanouissement et de ta liberté alimentaire. Si tu as aimé cet épisode, si tu aimes le podcast, continue de le soutenir avec des étoiles et des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode Pépite. Ça va être un format court, très pratico-pratique. Je vais te partager trois conseils simples et actionnables qui vont te permettre de réintégrer tes aliments interdits. Oui, tes aliments interdits quels qu'ils soient. Biscuits, chocolat, fromage, chips, sans te gaver, sans culpabiliser et sans prendre de poids. J'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

Description

La solitude émotionnelle, tu connais ? Tu as beau être entourée (partenaire, enfants, collègues, famille, amis), tu te sens SEULE et ISOLÉE.

Personnellement la solitude émotionnelle me poursuit depuis ma naissance et continue de m'accompagner à l'âge adulte. Cet été, je traverse une crise plus forte que jamais. Et c’est difficile d’en parler. Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis, tu as peur d’être jugée (elle a tout pour âtre heureuse, pourquoi elle se plaint), d'être incomprise, de devoir te justifier.


La source : un profond décalage entre celle qu'on est avec les autres et celle qu'on cache à l'intérieur de soi.


Cet épisode a pour moi un côté autobiographique et thérapeutique. La solitude émotionnelle c’est mon passé, mon présent, mais j’essaie que ce ne soit pas mon avenir. Et j'espère que mon expérience et mes reflexions pourront t'aider toi aussi.


Dans cet épisode, je t'explique :

  • le paradoxe de la solitude émotionnelle

  • les facteurs internes qui contribuent à ce sentiment

  • la conséquence direct de la solitude émotionnelle sur tes envies de manger émotionnelles et tes compulsions alimentaires

  • mes 3 conseils pour sortir de cet état qui nous consume


Bonne écoute ! 


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✨ Dans cet épisode on va parler de :

Solitude, Solitude émotionnelle, Je me sens seule, Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, sois la bienvenue dans ce nouvel épisode. J'espère que tu vas bien et que tu passes un bel été. Moi, de mon côté, j'avoue, je me sens down cet été. Je me sens seule, je me sens isolée et c'est ultra difficile d'en parler. Tu sais ce que c'est, hein ? Tu ne veux pas embêter les autres avec tes soucis. Tu as peur d'être jugée, qu'on dise Oh là, mais elle a tout pour être heureuse, celle-là, pourquoi elle se plaint ? Tu as peur d'être incomprise, tu as peur de devoir te justifier. Et tu le ressens peut-être aussi parfois. On peut vivre dans notre vie un décalage entre l'amour ou la validation qu'on reçoit d'un côté, par exemple au boulot, on me dit que tu es génial et tu as des super succès, et ce qui se passe quand tu rentres chez toi. ou que tu te retrouves dans l'intimité de ton foyer. Tu te retrouves parfois à faire face à des conflits avec ton conjoint, des tensions avec tes enfants, ou alors tu dois gérer une relation toxique avec tes parents. Et tout ça, ça crée un profond sentiment de solitude et d'isolement. Oui, même si t'as une famille, des amis, un boulot, des gens qui appellent pour prendre des nouvelles, ben bizarrement tu te sens seule, perdue. Une minuscule coquille noix au milieu de l'océan. J'ai pleuré en écrivant ces mots pour préparer ce podcast et je vais essayer de pas pleurer en enregistrant cet épisode. Même si je t'avoue, il y a un côté autobiographique et hautement thérapeutique à l'épisode que j'enregistre aujourd'hui. Parce que ce sujet, c'est mon passé, c'est encore mon présent, mais je fais en sorte, je fais de mon mieux pour que ce ne soit pas mon avenir. Et si tu te reconnais là-dedans, si t'as l'impression parfois de te sentir seule, même si t'es très entourée, Je veux t'aider toi aussi à ce que ça ne soit pas ton avenir. Et c'est pour ça qu'on va en parler ensemble aujourd'hui. Alors au programme de l'épisode, on va aller explorer et essayer de mieux comprendre ce paradoxe de la solitude. Je vais t'aider à mettre en lumière les facteurs internes qui contribuent peut-être aussi chez toi à ce sentiment. Et on va aller voir évidemment comment tout ça, ça peut conduire à des envies de manger émotionnelles et des compulsions alimentaires qui peuvent être parfois sévères. Et reste bien jusqu'à la fin de l'épisode. Parce que je vais te partager trois conseils, je veux dire des conseils, questions à te poser pour sortir de cet état qui nous consomme. Alors pour commencer, cette solitude qu'on ressent, c'est quoi ? La solitude, c'est pas une réalité, c'est un sentiment. Pourtant, par définition, solitude, ça vient du latin. Solus, qui veut dire seul, et tudo, qui est la notion d'état, de condition. Donc la solitude, c'est vraiment le fait d'être seul, l'état d'être seul, la condition d'être seul. Mais la réalité, c'est que techniquement, t'es jamais seule. Bon déjà, il y a 7 milliards d'êtres humains sur la planète, et puis bon, au quotidien, à ton échelle, tu bosses, tu fais tes courses, t'échanges avec la boulangère, la voisine ou un parent d'élève. Bref, t'es techniquement pas seule. Et en plus, sauf événements de vie tragique, t'as en général une famille, des parents, des frères et sœurs, et puis t'as peut-être aussi un partenaire, peut-être des enfants, peut-être des collègues, des patients, des élèves ou des clients. Mais pour nous, Mangeuse émotionnelle, la solitude, c'est un sentiment qui persiste souvent, même en présence d'autres personnes. Parce que la solitude qu'on ressent, c'est pas juste le fait d'être seule, sans personne autour. C'est le manque de relations authentiques, sincères et profondes, où tu te sens vraiment écoutée et comprise. C'est la peur ou l'incapacité à s'ouvrir aux autres, à partager sa vulnérabilité. Et c'est globalement... le manque de connexion, l'incapacité à connecter, voire carrément la déconnexion, voire la dissociation, et je t'en reparlerai plus tard. Et je t'ai évoqué l'idée de paradoxe de solitude, pourquoi ? Parce que je trouve personnellement que c'est dans les moments où j'ai été finalement le plus entourée de personnes que j'ai pu me sentir le plus seule. Et je vais te donner des exemples concrets pour que tu vois ce à quoi je fais référence. Moi, à titre perso, Il y a certains événements, genre les mariages. C'est vraiment là où j'ai ressenti le plus profond sentiment d'isolement et de solitude. Et c'est presque pire dans ces moments-là, parce qu'il y a un fossé énorme entre la nature de l'événement, qui est festif, fédérateur, familial, hautement social, qui vient vraiment célébrer le lien de l'amour, la signature du contrat de mariage, tu vois. C'est vraiment un lien indéfectible. toute cette signification, t'as en plus toutes les conversations, les interactions sociales que t'as pendant ce genre d'événement. Et paradoxalement, il y avait donc ce gouffre entre tout ça et ce que moi je ressentais. Ce sentiment qui persistait à l'intérieur de moi que ce truc-là, c'est les autres, c'est pas moi, c'est pas pour moi, je suis étrangère à cette réalité-là. Ou alors parfois, t'as une réussite, on te félicite ou on te fait des compliments, mais il y a une partie de toi qui n'arrive pas à y croire. qui n'arrive pas à se dire que c'est de toi dont on parle. Cette partie de toi, elle n'arrive pas à se connecter à la joie ou à la fierté. Ou alors un autre exemple encore, tu te reconnaîtras peut-être, c'est tu prends des responsabilités dans ton boulot, ou alors tu décides d'assumer des responsabilités, par exemple dans l'organisation d'un événement ou d'une association, et d'un coup tu as l'impression que tout repose sur toi et tes décisions, et tu te sens seule face à la pression. Donc tu vois, c'est vraiment un paradoxe parce que dans toutes ces situations, t'es loin d'être seule. Mais pourtant, ce sentiment de solitude et d'isolement, il peut s'exprimer plus fort que jamais. Alors ça s'explique pour nous par des facteurs internes qui évidemment contribuent à ce sentiment et à ce paradoxe. Ces facteurs internes, c'est des facteurs psychologiques, émotionnels, qui sont généralement liés à nos traumas et à nos blessures du passé. Parce qu'on le sait aujourd'hui, les relations sociales, c'est un des piliers du bonheur. Et en tant qu'être humain, on est des êtres sociaux, j'ai envie de dire des animaux sociaux, on est fait pour être avec les autres. Donc évidemment, il y a une partie de nous qui veut être avec les autres, qui veut connecter, qui sait que c'est bon pour nous. Mais, c'est là où le bas blesse, mais, mais, mais, il y a une autre partie de nous qui a peur. Il y a une autre partie de nous qui a beaucoup de croyances et de freins et qui fait tout pour éviter la vraie connexion avec les autres. Et du coup, parmi ces peurs... J'en ai listé 5. La première, c'est cette partie de toi qui a peur des autres. Déjà en termes d'intégrité physique ou émotionnelle, peut-être que tu as vécu dans ta jeunesse du harcèlement, du rejet, des abus, peut-être de l'inceste même, ou d'autres formes de violence. Peut-être que tu as dû faire face à l'abandon, peut-être que tu as connu une rupture douloureuse, peut-être que tu as fait face à de la maltraitance, à des parents alcooliques, instables, ou tout simplement des parents narcissiques. Et donc finalement aujourd'hui, L'isolement social, c'est ta meilleure protection. Et par isolement social, encore une fois, c'est pas être toute seule, c'est pas rejeter les relations. Même quand t'es avec les autres, finalement, c'est comme si t'étais dans une bulle. Tu te mets dans une bulle de protection. Et d'ailleurs, je te parle souvent des kilos de protection. J'en ai même fait tout un épisode dans le podcast, c'est l'épisode numéro 6. Et j'en ai même fait carrément un atelier ciblé, un atelier de deux heures, qui est toujours disponible sur mon site si tu souhaites aller regarder. Mais finalement, l'isolement social... C'est aussi une très bonne parade pour se protéger, la meilleure. Cet isolement social, éviter les autres, ça me protège du danger potentiel qu'il représente. Et j'en parlais avec Claire du compte Claire Sans Filtre sur Instagram, elle est sensibilisatrice au sujet du climat incestuel. Et on parlait ensemble de tout ce qui concernait aussi l'hypervigilance. En fait, quand t'as vécu ces situations, littéralement t'as intégré que l'autre pouvait être un danger, l'autre peut être un agresseur. Donc du coup, aujourd'hui, les autres, tous les autres sont l'autre potentiel, sont ce danger potentiel. Donc, t'es aussi hyper vigilante dès que t'entends un bruit, dès que quelqu'un marche derrière toi, voilà. Globalement, l'autre peut te faire peur parce que t'as intégré que l'autre pouvait être un prédateur, un agresseur, un harceleur, quelqu'un de toxique. Et j'insiste toujours sur le fait qu'il n'y a pas de petits ou de grands traumas. Là, je te parlais d'inceste. Mais tout ça, ça peut se créer aussi simplement autour de l'expérience de moquerie. Et j'ai vraiment en tête une de mes clientes qui avait été moquée à l'âge de 14 ans par une prof d'histoire géo, comme ça devant toute la classe, qui lui avait dit en fait que son décolleté était complètement vulgaire et que ça se faisait pas du tout. Bah oui, elle commençait juste à avoir des seins et elle avait eu la mauvaise idée de se mettre en débardeur. Donc voilà, quand je dis la mauvaise idée, c'est évidemment avec beaucoup de cynisme et d'humour noir. En tout cas, ça n'a pas plu à cette professeure et elle lui a fait payer le prix fort. Donc tu vois, dans tous les cas, le résultat est le même. L'autre te fait peur parce que par ses gestes, ses actes ou ses mots, il peut te blesser. Et c'est vraiment difficile de s'ouvrir et de s'autoriser à connecter quand tu as eu ce genre d'expérience-là. Parce qu'il y a une partie de toi qui ne veut pas se sentir vulnérable. Il y a une partie de toi qui ne veut pas revivre les émotions du passé. Alors ok, aujourd'hui t'es l'adulte. Et pourtant c'est la partie blessée à l'intérieur de toi qui continue de diriger le navire. Et il y a un biais de confirmation qui se forme, c'est-à-dire que quand t'es convaincu que les gens sont mauvais, ou peuvent être mauvais, ou mal intentionnés, ou égoïstes, et en fait toutes tes expériences avec les autres, vont juste pointer du doigt, effectivement, tu vois, ces traits de personnalité, ces déviances, ces choses qui te gênent. Donc c'est pas toujours facile non plus de se livrer aux confidences, parce qu'une partie de toi a peur que ce soit des armes qui puissent être utilisées contre toi plus tard. Et puis il y a un autre trait que j'ai identifié aussi, c'est cette partie de nous qui a peur d'être un poids pour les autres. Peut-être que t'as grandi en t'occupant des autres. Peut-être que t'as grandi en faisant passer les besoins des autres avant les tiens. Et aujourd'hui, c'est un truc que tu reproduis. Ça, ça arrive souvent quand t'as grandi dans un environnement où il y avait de la tristesse, de la dépression, de l'alcoolisme, des problèmes d'argent. Si t'as grandi avec des parents qui avaient beaucoup de soucis, qui exprimaient, qui verbalisaient beaucoup leurs soucis, t'as vite intégré l'idée qu'il fallait que tu sois pas une source de tracas. Donc, tu t'es construite sur ce schéma de petite fille modèle, de bonne élève. t'es l'enfant sage, responsable, sur qui on peut compter. Tu fais rire, tu écoutes, tu remontes le moral, t'as peut-être fait à manger pour tes petits frères, petites sœurs. T'es celle qui a dit, t'inquiète pas, ça va aller. Il y a une partie de toi qui n'a pas eu l'enfance légère et joyeuse que tout enfant devrait connaître. Alors, aujourd'hui, tu penses que si tu parles de tes difficultés, de tes tristesses, de tes angoisses, tu vas contaminer les autres. Tu vas les inquiéter. On pourrait résumer finalement cette croyance, cette peur à si je dis ce que je ressens, je vais plomber l'ambiance Et t'as connu justement des ambiances tellement tristes et tellement plombées et tellement instables qu'aujourd'hui adulte, tu ne veux pas être celle qui plombe l'ambiance. Tu ne veux pas être celle qui instille la tristesse ou la déprime dans la conversation. Mais tu vois, évidemment, c'est... C'est compliqué à gérer parce que c'est à double tranchant et ça t'empêche de te livrer, d'être vulnérable et de connecter. Une autre peur que nous mangeuses émotionnelles on a souvent, c'est la peur de ne pas être comprise. Parce que souvent en fait, ça nous est déjà arrivé de dire des trucs et ça a été mal compris ou mal pris. Nous on est du genre à rien dire, mais quand on parle, on sort tout, on ouvre les veines. Alors parfois, on est les spécialistes pour ressortir des trucs très anciens. Parfois on ressort beaucoup de rancœur, des choses qu'on a gardées pour nous, et quand ça sort, ça sort. On manque de subtilité, de rondeur, de diplomatie. Ok. En fait, parfois, on est simplement brutalement honnête. Quand on ouvre notre cœur, ça déborde de cette brutale honnêteté. Et les autres ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables de recevoir, de faire le tri. Il faut dire qu'on ne fait pas forcément le tri pour eux, mais tu vois, et tout ça... ça se retourne contre nous. Donc, il se peut que les fois où t'as osé exprimer ce que tu ressentais vraiment, t'as entendu des trucs du genre, moi je les ai entendus en tout cas, t'es sous-polé, t'exagères, oh là là, t'es trop sensible, tu prends mal les choses, tu surinterprètes, tu prends trop, remplis par ce que tu veux, mais ça peut être, tu prends trop ton travail à cœur, pourquoi est-ce que tu te prends la tête avec ce sujet, ou avec ces gens, détends-toi. Et, on se sent incomprise. Et, Par le fait de se sentir incomprise, on revit les blessures encore et encore. Et donc on se referme encore plus. Mais c'est vrai qu'il y a une grande complexité en nous. On est des femmes intelligentes, sensibles, hypersensibles. Et on a grandi souvent dans un sentiment d'insécurité, voire de danger, avec une sorte d'alerte permanente. Donc on a développé une sorte d'hypervigilance à tout ce que les gens disent, à leurs gestes, à leurs signes. Ça c'est vrai. Et le truc aussi qui nous fait peur, c'est que c'est vrai, mais en fait en face de nous, on n'a pas des gens qui fonctionnent comme nous. Donc on fait souvent face à un manque de réciprocité. Les autres, ils ne sont pas comme nous. Nous, on est du genre à tout donner. On vit très fort, on vit les émotions très fort, la générosité, le don de soi. Mais les autres, ce n'est pas toujours pareil. Voir, c'est rarement pareil. Et c'est nous qui nous adaptons sans cesse. Et l'adaptation aux autres, cette adaptation permanente, ça nous épuise. On est ce caméléon. Mais être un caméléon, porter un masque en permanence, ça a un coût émotionnel. Et les autres ne fonctionnent pas comme nous, ça nous explose au visage au quotidien. On les écoute, mais eux ils ne posent pas de questions en retour. On s'intéresse à eux, sincèrement. Mais eux ils ne s'intéressent pas à nous en retour. Donc à quoi bon ? Ça nous génère plus de fatigue qu'autre chose. Et si ça, ça te parle, je ne peux que t'inciter à écouter l'épisode 65 Les autres me bouffent et ça me bouffe. Parce que tu comprendras mieux les mécanismes qui se jouent. Et tu vois évidemment, toutes ces peurs... Et ces mécanismes de protection que je t'ai listés, évidemment, ils ont tendance aussi à se superposer. T'as peur de l'autre par rapport à ton intégrité physique et émotionnelle, tu veux pas te sentir vulnérable, tu veux pas être un poids pour les autres et pas embêter les autres. Et en même temps, quand tu parles, tu sais que t'es pas toujours comprise ou pas toujours soutenue. Puis en fait, les gens s'intéressent pas toujours à toi, il y a un manque de réciprocité. Bref. Quand t'as l'impression en fait de ne pas recevoir l'écoute et la compréhension dont t'as besoin et que la relation elle est plutôt à sens unique, il y a un moment où tu te dis c'est plus facile de tout garder pour moi. Donc tu vois tout ça c'est des constructions mentales qui sont basées sur l'expérience et les traumas qui continuent de se solidifier au fur et à mesure de nos expériences présentes à cause de notre biais de confirmation. Et c'est pas toujours facile de changer. Donc la conséquence, on se replie sur soi et on mange. Alors évidemment, je te parle essentiellement des situations où tes émotions sont basses ou inconfortables. Quand tu fais face à un épisode de tristesse, de déprime ou de dépression. Oui, on se replie sur soi et on se tourne vers la bouffe. Et on comble ce vide, ce vide émotionnel. On anesthésie nos souffrances, notre incapacité à dire, à connecter. On étouffe ce qu'on ressent. C'est vraiment notre façon à nous de nous débrouiller toutes seules. Quand on mange, on n'a pas besoin des autres. Les autres n'existent pas. Mais on étouffe aussi notre solitude et notre incapacité à communiquer nos envies, nos besoins, nos peurs et nos angoisses. Donc on se retrouve à manger pour étouffer l'angoisse et l'incapacité à exprimer l'angoisse. Et ça c'est hyper important que tu comprennes ça. Quand tu manges, tu ne veux ni... ressentir ni exprimer. Je répète, quand tu manges, tu ne veux ni ressentir ni exprimer. Et t'as cette sensation temporaire de soulagement, d'apaisement, soulagement de cette tension interne. Tu sais, quand t'as l'impression vraiment que t'es comme un lion en cage, qu'il faut soulager quelque chose à l'intérieur de toi. Et la nourriture, ça nous donne ce réconfort immédiat. Il y a cette impression que la nourriture elle me comprend, elle me réconforte quand personne n'est capable de le faire. Et la nourriture, elle me donne aussi un espoir. Derrière le fait de manger compulsivement, il y a l'espoir de me sentir mieux. Donc manger, c'est vraiment une tentative désespérée de se faire du bien, de connecter à l'autre et à soi. Même si en réalité, ça accentue le fait qu'on se sente mal et la déconnexion aux autres et à soi. Alors une fois qu'on a compris tout ça, et qu'on a compris en fait que c'était des constructions mentales, et qu'on avait tout intérêt à les faire évoluer. Comment on fait ? Comment on fait ? Par quoi on commence ? Moi, je voudrais te partager aujourd'hui trois conseils. C'est des conseils-questions, je ne sais pas trop comment dire, parce qu'en fait, c'est des conseils, mais basés sur des questions que tu vas devoir te poser. Ce n'est pas juste un conseil que je vais te donner, c'est un travail d'introspection que tu dois faire pour aller identifier toi-même comment faire évoluer les choses. Parce que ce qui va marcher pour une personne ne marchera pas forcément pour toi. Il va falloir que tu trouves ton... mode de fonctionnement idéal pour toi. Donc la première, on va l'appeler sa question, ça va être plus simple, la première question à te poser c'est est-ce qu'aujourd'hui tu es capable de reconnecter à ta valeur ? Et si tu n'es pas capable aujourd'hui de reconnecter à ta valeur, qu'est-ce que tu peux commencer à faire pour aller dans le sens de la prise de conscience de ta valeur ? Parce que pour sortir de cet état de solitude vraiment paradoxale et ambivalente et permanente, T'as besoin de mieux te comprendre, de t'accepter et de t'honorer. T'as besoin de faire de ton hypersensibilité une force. Et pour ce faire, va écouter l'épisode 7 du podcast. T'as besoin de t'interroger sur les croyances qui te conduisent à l'autosabotage aussi sur le plan relationnel. Ça y est, il y a l'épisode 62 qui peut t'aider sur l'autosabotage. Parce que parfois, je t'en ai un petit peu parlé, il y a une dissociation qui se met en place en nous. Il y a une partie de nous qui dit, oulala ça c'est pas moi. Mais tout ça, c'est juste pour se protéger. Mais en réalité, oui, quand on te fait un compliment, le compliment, c'est pour toi. Quand tu obtiens une réussite, cette réussite, c'est la tienne, tu ne l'as pas volée. Ces personnes qui appellent, peut-être pour prendre de tes nouvelles, c'est sincère, c'est pour toi, c'est parce que tu es une belle personne. Donc, il faut vraiment que tu commences par reconnecter à toi. Parce que quand tu te retrouves dans ces situations, et moi je le sais pour le vivre en ce moment, c'est simplement en fait qu'on s'est perdu, on s'est perdu. Donc, faire un peu de journaling, c'est-à-dire cet exercice qui consiste juste à ouvrir un carnet, prendre un stylo, une feuille, et écrire. Écris tes réussites, écris tes qualités. écris ce dont t'es fier. Et tu vas voir, au début, c'est pas forcément évident, mais quand tu commences, finalement, ça vient assez vite. Donc voilà, ça, c'est vraiment une première question, premier exercice que tu peux faire pour t'aider, connecter à ta valeur, ça va t'aider à reconnecter à toi et à reconnecter aux autres. Ensuite, la deuxième... question, conseil, que tu peux mettre en œuvre, c'est est-ce qu'aujourd'hui tu sais dire les choses ? Et si tu ne sais pas dire les choses, comment est-ce que tu peux faire demain pour dire un peu plus les choses ? Parce que oui, nous on a une tendance à tout accepter, même l'inacceptable. Alors parfois parce qu'on n'a pas eu le choix, et parfois simplement parce qu'on s'est adapté. Et notre tendance à tout accepter, donc ça nous a empêché de développer cette compétence qui consiste à dire les choses. Quand je dis dire les choses, c'est dire non, dire merde, dire ta gueule, ça suffit, me parle pas comme ça. Alors ok, je suis une fervente défenseuse de la communication positive, la CNV comme on l'appelle, la communication non-violente, ok. Mais bon, parfois il faut aller un petit peu plus loin aussi, tu vas voir ça fait du bien. Oser être un peu plus direct au fur et à mesure, ne pas laisser les choses s'accumuler. Dire ce que tu ressens sur le moment, parce que les gens ne sont pas dans ta tête. Et demander de l'aide, parce que de la même façon, les gens ne peuvent pas savoir que tu en as besoin. Demander de l'aide, c'est aussi un cadeau à faire à tes amis parce qu'en faisant ça, tu leur donnes la possibilité de t'aider et donc tu leur offres la possibilité de remplir pleinement leur rôle d'ami. Donc voilà, la question est lancée. Qu'est-ce que tu vas faire pour dire davantage les choses ? Est-ce que ça va être demander de l'aide à quelqu'un ou est-ce que ça va être te dire merde ou à minima non à quelqu'un d'autre ? Et puis enfin, mon dernier conseil, c'est comment est-ce que tu peux remettre de la sécurité dans tes relations ? En faisant peut-être une évaluation ou un tri. Est-ce qu'aujourd'hui les personnes qui t'entourent sont saines ? Est-ce qu'elles ont des bonnes valeurs ? Et surtout, est-ce qu'elles ont à cœur que tu réussisses ? Bah oui, ça va être le moment de faire du ménage et de virer peut-être les personnes toxiques, les personnes jalouses, autocentrées, qui n'ont pas vraiment envie que tu réussisses. Parce que paradoxalement, et je t'invite vraiment à y réfléchir, moi dans ma vie, il y a vraiment eu certaines personnes qui ont eu la capacité de me faire sentir seule. Donc ces personnes-là, il faut les identifier parce que c'est ces personnes avec lesquelles tu passes une heure au téléphone ou avec lesquelles tu prends un apéro ou tu fais un resto et tu as envie de défoncer la bouffe. Donc il y a quand même quelque chose aussi à aller explorer. Et puis évidemment, on va aller aussi cultiver ce qu'il y a de bon, parce que plus on met de bonnes choses dans notre vie et dans nos relations, et moins il y a de place pour les mauvaises. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu peux améliorer tes relations existantes ? Est-ce qu'il y a certaines personnes qui te font te sentir bien ? Si oui, comment est-ce que tu peux approfondir la relation avec ces personnes, passer plus de temps avec elles ? Ça c'est vraiment clé aussi d'aller chercher à créer des nouvelles relations. avec des personnes qui te ressemblent et te comprennent. Et finalement, c'est ce que j'essaye modestement à mon niveau de faire avec vous, de créer cette relation de confiance, de sécurité, pour vous aider à prendre conscience que vous n'êtes pas seul. Mais c'est aussi et surtout ce que je fais dans mes programmes d'accompagnement. Et c'est juste génial de se rendre compte qu'il y a une tribu de femmes extraordinaires qui te comprennent et qui sont comme toi. Et à chaque nouvelle session de mon programme signature Déjeuner en Paix, il y a un groupe de 15-20 femmes qui se forment. Et les connexions qui se créent dès le début, la vulnérabilité, le niveau de compréhension, d'empathie, est juste extraordinaire. Et à chaque fois, je suis bluffée par la qualité des relations qui se mettent en place dès les premiers jours du programme. Et ça, c'est quelque chose que tu peux avoir seulement avec des personnes qui fonctionnent comme toi. qui ont la même sensibilité, qui ont aussi les mêmes casseroles et qui donc te comprennent, te soutiennent et ont envie que tu réussisses. Donc voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Vraiment, c'est un épisode qui me tenait tellement à cœur, qui est tellement personnel. Te partager toutes ces réflexions, ça m'a aidée à me sentir plus connectée à toi et à notre groupe de femmes qui, je sais, est là et très présent. Et à titre personnel, j'ai envie que tu réussisses. Donc j'espère que ces petites pépites de sagesse vont t'aider à avancer sur le chemin. de ton épanouissement et de ta liberté alimentaire. Si tu as aimé cet épisode, si tu aimes le podcast, continue de le soutenir avec des étoiles et des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode Pépite. Ça va être un format court, très pratico-pratique. Je vais te partager trois conseils simples et actionnables qui vont te permettre de réintégrer tes aliments interdits. Oui, tes aliments interdits quels qu'ils soient. Biscuits, chocolat, fromage, chips, sans te gaver, sans culpabiliser et sans prendre de poids. J'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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