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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

67. Pourquoi les femmes prennent 3 à 5 kg l'été ? Et comment l'éviter.

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18min |30/07/2024
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Description

L'assiette "instagrammable" de l'été est rempli de salade, de melon, de pastèque et de fraîcheur. Mais en réalité l'assiette de l'été c'est aussi sandwich et paquet de chips, barbecue merguez et rosé, buffets d'hôtel-club à volonté, sans parler des glaces, des gaufres, des chichis, de la gastronomie locale et des innombrables tentations pas toujours légères !


Savais-tu que plus d'1 femme sur 2 prendra du poids cet été, avec en moyenne 3 à 5 kg en plus sur la balance à la fin de la période estivale ?

Et si tu es une mangeuse émotionnelle, le risque est décuplé.


Tu souhaites échapper à cette statistique ? Alors cet épisode est pour toi 🙌


Dans cet épisode, je te partage : 

  • pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal en été

  • les vraies raisons qui te poussent à manger en excès l'été, te laissant mal physiquement et émotionnellement (tu vas voir, ça n'a parfois rien à voir avec l’abondance de bouffe)

  • 3 questions capitales à te poser avant de mettre le moindre aliment dans ta bouche, pour t'aider à désamorcer les situations à risques


Bonne écoute ! 


❤️Pour soutenir le podcast, pense à laisser des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme préférée !

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POUR ALLER PLUS LOIN :

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un guide complet de 12 pages pour sortir des compulsions alimentaires émotionnelles : fais le diagnostic de ta relation à la nourriture et suis ma méthode en 5 étapes pour ne plus manger tes émotions → johanneaverdy.com/guide


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Un atelier complet de 2 heures pour comprendre les blessures émotionnelles profondes qui font qu'une partie de toi qui a peur de maigrir et sabote tes efforts. Accès immédiat à prix doux → johanneaverdy.com/kilosprotection 


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pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

🌐 LE SITE OFFICIEL 

pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Mécanismes de protection, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors j'espère que tu as quitté la routine métro-boulot-dodo. Peut-être que tu m'écoutes sur un transat face à la mer, je sais pas. Mais en tout cas, j'espère que tu passes un bel été. Moi, je suis là pour t'accompagner avec plaisir. Aujourd'hui, je te parle d'un nouveau sujet, un sujet vraiment lié à l'alimentation et notamment l'alimentation émotionnelle pendant l'été. Parce que j'ai envie de dire, on pourrait faire une sorte de Instagram VS réalité. La photo Instagram de l'assiette estivale, c'est salade, melon, pastèque et fraîcheur. Mais en réalité... L'été, c'est aussi sandwich triangle sur la route, paquet de chips pour les piqueniques, barbecue merguez, petit déjeuner, buffet à volonté à l'hôtel ou dans ton hôtel club. Et d'ailleurs, ça peut être du coup buffet à volonté à tous les repas. Et puis évidemment, je ne mentionne pas les glaces, les gaufres, la gastronomie locale et ses mille tentations. Et tous ces plats que tu as envie de goûter parce que tu ne sais juste pas si tu en auras encore l'occasion. Et les statistiques sont un peu sans appel. Une femme sur deux va prendre du poids cet été. En moyenne, 3 à 5 kilos. C'est pas neutre. Mais tu vas voir, tu n'es pas condamné à trop manger, grossir et culpabiliser. Et dans l'épisode d'aujourd'hui, je vais te donner toutes les clés pour justement faire partie de l'autre groupe. Cette femme sur deux qui ne va pas prendre de poids cet été. Au programme de l'épisode, je vais t'expliquer pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal pendant l'été. Je vais aller décortiquer pour toi les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Tu vas voir, ça n'a pas toujours à voir avec l'abondance de bouffe. Et puis enfin, je te partagerai trois questions capitales à te poser avant de mettre la moindre miette de nourriture dans ta bouche. Tu vas voir, ça va beaucoup t'aider à désamorcer les situations compliquées. Alors pour commencer, Pourquoi est-ce que nos habitudes alimentaires sont autant mises à mal en été et pourquoi on se retrouve avec quand même cette statistique douloureuse où on a une chance sur deux de prendre du poids ? Alors la première raison, elle est toute simple, c'est qu'on sort de notre routine. Bah oui, quand on est à la maison, on ne s'en rend pas forcément compte mais en vrai on consomme toujours la même chose. Et ça, les statistiques de consommation le montrent, 60 à 70% des produits qu'on achète au supermarché sont des produits qu'on a déjà achetés. Il y a 9 personnes sur 10 qui sont fidèles à la même marque quand elles font leurs achats. Autrement dit, on est des êtres d'habitude, ça nous aide à apporter de la stabilité, de la sécurité. Et c'est vrai que pour l'humain, c'est hyper important d'avoir comme ça des routines, des rituels, des sortes de points d'ancrage. Donc on n'est pas chez nous, on n'a pas les mêmes produits, pas les mêmes habitudes, pas les mêmes horaires, pas les mêmes aliments. Mais ça vient aussi de nous tout ça, parce que finalement, surtout quand on part en vacances, en voyage, on a aussi cette volonté de sortir de la routine. On profite de l'été pour se divertir, s'évader. Donc finalement, c'est aussi quelque chose qu'on est venu chercher, du lâcher prise, de l'évasion. Parce que c'est aussi un besoin important pour l'humain, on a besoin de changements, de variations, de stimulations. Et tu vois là pour le coup, on se retrouve d'un coup propulsé dans un environnement qui justement est ultra stimulant, avec des nouveaux paysages, des nouvelles couleurs, une météo peut-être qui est différente. tout un planning d'activités avec des visites de sites ou de monuments. T'es entouré d'un nouveau type de végétation, des fleurs, la nature, peut-être que tu vois la mer ou la montagne. Et peut-être aussi que si t'es à l'étranger notamment, ben en fait t'es confronté à une langue étrangère, avec des habitudes, des coutumes de vie différentes. Donc pour ceux qui cherchent de la stimulation, ben là on y est vraiment plein cadre. Et tu vois cette stimulation, on va la trouver partout, sur tous les plans sensoriels. Et aussi sur le plan gustatif, parce que finalement, la nourriture occupe une place centrale dans l'expérience des vacances d'été. Bah oui, moi d'ailleurs, je choisissais parfois certaines destinations en fonction de la gastronomie locale. Vive la Thaïlande, vive l'Inde, dans une certaine mesure, pour justement toutes ces saveurs du bout du monde. Et tu vois, cette stimulation gustative, elle commence dès le trajet, à la gare, l'aéroport, sur la route. D'ailleurs, j'ai fait l'épisode 64. Comment éviter les excès alimentaires pendant les trajets ? Mais déjà là, il y a des choses qui se jouent sur place. Donc je te disais, tu as de la gastronomie locale, des spécialités. Sur ton lieu de séjour, si tu séjournes en hôtel-club, tu vas te retrouver avec des buffets à volonté matin, midi et soir. Les vacances, l'été, c'est aussi une vie sociale plus intense, plus d'invitations, des apéros, des barbecues, des réunions familiales. Donc finalement, il y a beaucoup de choses qui se font autour de la nourriture. Et généralement, c'est pas autour d'un plat de brocoli vapeur. Et d'ailleurs, nous-mêmes, on a formé beaucoup de souvenirs autour de la bouffe. Depuis l'enfance, peut-être que t'as ce souvenir de la glace dégustée au bord de la mer, la barbe à papa, la fête foraine du village, ou la gaufre dégustée devant le feu d'artifice. Donc vraiment pendant l'été, on est en mode on lâche, on lâche nos habitudes car on a envie de profiter et on a envie de se laisser aller. Donc tu vois, en soi, c'est pas mauvais. Le problème, c'est que malgré nous, on se retrouve quand même, parfois, slash souvent, face à l'excès alimentaire qui nous laisse mal émotionnellement et physiquement. C'est pour ça que c'est important de comprendre les vraies raisons qui poussent à manger pour ne pas dire à trop manger dans ces moments-là. Parce que c'est ça qui va te permettre de désamorcer la situation et de pouvoir profiter justement sans les excès inconfortables. Alors, la première raison qui pousse à trop manger, c'est une réaction à la restriction. Il y a de grandes chances que toute l'année, tu sois au régime, soit de façon officielle, soit dans ce qu'on appelle la restriction cognitive. C'est le régime non officiel. La restriction cognitive, c'est ce schéma de pensée permanent qui te fait te dire que tu dois faire attention. Tu fais attention toute l'année, tu es raisonnable toute l'année, tu vois. Faire attention, être raisonnable, ça c'est vraiment une terminologie qui revient souvent si tu es en restriction cognitive. Donc si c'est le cas, tu as des aliments autorisés, des aliments interdits, tu penses que certains aliments font grossir et d'autres font maigrir, donc tu es tout le temps dans le contrôle. Et ça, tôt ou tard, ça atteint ses limites. Et je l'ai déjà évoqué dans le podcast, mais la répétition fixe la notion. Ce qui est interdit devient objet de désir irrésistible. Quand un truc est interdit, tu vas te jeter dessus parce qu'une partie de toi sait que de retour à la maison, ça va être ceinture et ça sera de nouveau interdit. Donc, c'est comme la réaction de quelqu'un que tu mets en apnée pendant longtemps. Dès que tu lui donnes un buffet de bouffe à volonté au Club Med, t'es là... T'hyperventiles, quoi. Tu te mets à te jeter sur tous ces aliments que tu t'interdis d'habitude en te disant, non mais là, c'est... Voilà. C'est pendant une période donnée, mais à la maison, c'est ceinture. Sauf que cette partie à l'intérieur de toi, elle se dit, tant qu'à faire, j'y vais à fond. Je respire à fond. Donc vraiment ça, ce sentiment que tu hyperventiles, que tu te gaves, c'est vraiment une réaction face à cette apnée alimentaire qu'est la restriction. La deuxième vraie raison qui peut te pousser à trop manger, ce sont les interactions sociales. Qui diété dit souvent réunion familiale, retrouvailles familiales. Et retrouvailles aussi des vieilles dynamiques qui se remettent en place. Tu gobes les merguez en arborant un sourire de façade pendant que ton tonton, Maurice, te demande alors les enfants c'est pour quand ? C'est un peu ça, toutes les questions inconfortables, les vieilles dynamiques qui se remettent en place. Et puis t'as aussi ce qu'on appelle en anglais les food pushers. C'est ceux qui t'encouragent à manger, à manger beaucoup, à te resservir, sans vraiment prendre en considération le fait que t'es fin ou pas. Et tu te retrouves par exemple à reprendre du taboulé pour faire plaisir à ta mère qui s'est donné tellement de mal pour préparer tout ça. Tu vois, tu manges pour faire plaisir aux autres. Et les interactions sociales qui font trop manger, parfois ça se produit aussi avec les copains. Parce que peut-être que parfois dans les groupes d'amis, tu as du mal à trouver ta place. Tu ne peux pas t'empêcher de te comparer, de te dénigrer. Et parfois tu as l'impression de passer plus de temps à écouter les problèmes des autres qu'à parler de toi. C'est comme si en fait on ne posait jamais de questions, enfin moi c'est une impression que j'ai eu souvent, l'impression qu'on ne s'intéressait pas à moi. Et du coup je me retrouvais à enchaîner les verres de rosé, les curlis, ben en fait pour me donner une forme de contenance. Et puis tu sais, pareil, parfois on te resserre de l'alcool alors que t'as rien demandé. Et puis une autre raison toute bête qui peut te faire manger en excès, c'est la charge mentale des vacances. Ben oui si tu passes l'été avec ton mari et tes enfants, tu fais peut-être... Face à de l'épuisement et une charge mentale importante, déjà dans les préparatifs en amont du voyage, et puis ensuite au quotidien. Parce qu'on va pas se mentir. Qui est-ce qui prépare le sac de plage ? Qui est-ce qui pense à la crème solaire et aux pommes potes pour les gosses ? Les vacances sont pas toujours reposantes pour les femmes, au contraire, il y a d'ailleurs plein de statistiques qui montrent que beaucoup de femmes reviennent de congés plus fatiguées qu'avant leur départ. Et du coup, comment on compense ? Sur l'air d'autoroute, par exemple, t'achètes des M&M's pour les gosses et c'est toi qui les gobe. Sur la plage, t'emmènes des biscuits pour les enfants, mais c'est toi qui les dévore. Et le soir, c'est toi qui te surprend à commander la coupe 3 boules avec sauce caramel et supplément chantilly. Parce qu'en fait, il y a une partie de toi qui se dit je l'ai bien mérité quand même Et je me le suis en plus interdit toute l'année, parce que c'est quand même lié. Donc tu vois, dans toutes ces situations, la bouffe, elle vient t'aider en t'anesthésiant. Elle t'apporte du réconfort, elle t'apaise, elle est là pour toi. Elle ne te demande rien en échange. Elle t'aide à gérer le stress, elle t'aide à gérer les émotions inconfortables. Elle ne pose pas de questions gênantes. Voilà, c'est aussi un petit peu comme la clope qui donne une contenance. Quand tu manges, t'es là. T'es là avec les autres, t'es physiquement là, mais tu fais pas rien, tu manges. Mais tu vois, ton esprit, ton âme s'évade finalement avec le côté anesthésiant de la nourriture. Donc c'est vraiment très très ambivalent quand tu manges dans ces moments-là. Et si tu veux explorer davantage, je te donne la référence de deux autres épisodes dans lesquels je parle de ces sujets. Les épisodes 13 sur les habitudes toxiques que tu as avec les autres et qui te poussent à trop manger. Et l'épisode 65 qui s'appelle Les autres me bouffent et ça me bouffe C'est aussi des épisodes qui peuvent t'aider à mieux réfléchir aujourd'hui à tes dynamiques relationnelles et à leur impact sur ton rapport à la nourriture. Et puis enfin, la quatrième raison qui selon moi te fait trop manger dans ces moments-là, c'est aussi une mauvaise estime de toi et tes complexes. Oui, c'est l'été, t'es légèrement vêtue, t'es en maillot de bain, tu te sens vulnérable, tu te sens soumise au regard et au jugement des autres. Et pour peu que tu n'aimes pas ton corps, tu te retrouves dans cette situation où à chaque fois que tu manges, des aliments que tu catégorises comme interdits, tu ne peux pas t'empêcher de culpabiliser. Et tu ne peux pas t'empêcher en fait de stresser. Et ce stress, tu l'anesthésies paradoxalement encore plus avec la bouffe. Mais évidemment avec ce fonctionnement, tu perpétues encore plus le cycle restriction-compulsion en te disant que de retour à la maison ce sera ceinture. Tu vois, t'instilles encore plus l'idée qu'il y a une date butoir aux excès alimentaires. Donc ben, t'y vas franco, on va pas se mentir. Donc si ce sujet des complexes te parle, en ressources tu as également l'épisode 16 et 66 qui sont tous les deux consacrés aux complexes et qui peuvent te donner aussi des tips pour lâcher un petit peu l'attention là-dessus. Donc tu vois finalement les vraies raisons que j'ai évoquées, c'est pas que l'abondance de nourriture et c'est pas le fait que la nourriture soit délicieuse. C'est la raison pour laquelle avant de mettre quoi que ce soit dans ton assiette et dans ta bouche, moi je voudrais vraiment te partager trois questions capitales. qui peuvent t'aider vraiment à te décoller de toi-même, prendre de la hauteur et te décoller de l'automatisme. Parce que c'est ça que je veux pour toi, il n'y a rien de pire que l'automatisme. Tu sais, cette envie irrépressible de dévorer un truc et puis hop, tu le fais sans réfléchir, c'est plus fort que toi. Moi je veux juste, non pas qu'on se l'interdise, tu sais avec moi t'as le droit de manger ce que tu veux, mais qu'on mette un peu de hauteur et de distance. Donc la première question à te poser c'est, est-ce que j'ai faim ? Ça paraît tout bête comme question, mais c'est tellement important. Est-ce que j'ai faim ? Si la réponse est oui, super, go, profite avec tout tes sens. Si la réponse est non, en fait je n'ai pas faim. Mais je ne veux pas louper l'opportunité, je veux faire plaisir aux autres, j'ai peur de ne pas en avoir plus tard. Prends conscience que tu n'as pas faim. Donc si tu n'as pas faim, la nourriture n'est pas la réponse. Il y a par contre des alternatives. Tu peux décaler la prise alimentaire, c'est-à-dire manger un peu plus tard. Tu peux acheter. Ce repas, cette nourriture pour plus tard, tu peux l'emporter, tu peux demander la recette. Et souvent j'entends ah mais c'est de la gourmandise, j'ai pas faim mais c'est de la gourmandise En réalité, si t'es vraiment gourmande, tu aimes le goût délicieux, tu aimes ce qui est bon, tu es sensible en fait à la stimulation de tes papilles, à la stimulation gustative. Et si tu es vraiment gourmande, tu le sais, c'est encore meilleur quand t'as vraiment faim et quand t'as vraiment envie d'un aliment. C'est comme la première gorgée d'eau au milieu du désert. Donc si t'es vraiment gourmande, donne la priorité aux saveurs et rappelle-toi que t'auras encore plus une explosion de saveurs dans la bouche si t'as faim avant de passer à table. Et si tu sais plus si t'as faim ou pas, si t'es même pas capable de répondre à la question, je te donne tout simplement rendez-vous en septembre pour mon nouveau programme actionable sur ce sujet. Ça va s'appeler 30 jours pour retrouver ses sensations alimentaires. Enfin capable de manger quand on a faim, d'arrêter à s'assiéter, je sais que c'est le rêve pour beaucoup d'entre vous. Je suis en train de travailler dur sur ce sujet pour pouvoir vous le proposer au mois de septembre, ça arrive. La deuxième question à te poser, c'est est-ce que je vais être capable de savourer les vrais goûts de cet aliment ? Bah oui, manger en conscience, découvrir le vrai goût des bonnes choses, c'est tellement important. Quand tu es capable de savourer le plat sans construction mentale qui te dise que c'est pas bien ce que tu fais, que ça va te faire grossir, etc. Tu es capable de goûter ce plat avec toute essence et de vraiment ressentir les choses et de recevoir finalement les goûts pour ce qu'ils sont. Est-ce que ce plat est vraiment bon ? Est-ce que finalement cette gaufre froide et mal réchauffée est vraiment si délicieuse que l'image mentale que tu t'en étais faite ? Est-ce que finalement ce rosé de mauvaise qualité ? c'est vraiment ça dont tu as besoin. Ça renvoie, tu vois, aussi à la notion de qualité. Et donc, ça renvoie aussi à la notion de ta valeur. Parce que tu mérites le meilleur. Tu mérites pas les trucs... réchauffé, j'allais dire les vieux trucs réchauffés, tu mérites pas les trucs qui restent, tu mérites le meilleur. Et dans le cadre de ces expériences gustatives, encore plus, tu mérites le meilleur, tu mérites de manger ce qu'il y a de de meilleur sur place qui va te donner le maximum de plaisir. Parce que c'est ça aussi qui fait partie de l'expérience. Et puis enfin, la troisième question, elle est un petit peu liée finalement, mais c'est que me dit ma petite voix dans ma tête au sujet de cet aliment ? Est-ce que tu entends des phrases positives ou négatives ? Est-ce qu'il y a cette peur que cet aliment va te faire grossir ? Et si c'est le cas, pose-toi de nouveau la question. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que je peux être sûre à 100% que c'est vrai ? Ou est-ce que c'est des personnes qui ont instillé cette idée en moi ? Par exemple, il y a une sorte de croyance commune que le pain fait grossir. La réalité, c'est qu'un quart de baguette, c'est 140 calories. C'est deux pommes. Si je te disais tu vas manger deux pommes, est-ce que tu aurais la même peur de grossir que si tu manges un quart de baguette ? Je te laisse répondre. Moi je sais déjà ce que tu vas me répondre, mais tu vois c'est là-dessus que tu dois travailler. Sur cette culpabilité. Parce que finalement, c'est cette culpabilité qui va te faire manger peut-être la demi-baguette ou la baguette entière, alors qu'à la base tu avais juste envie d'un quart de baguette. Tu culpabilises pas sur les pommes, du coup tu vas pas manger quatre pommes, mais tu culpabilises sur le quart de baguette, donc tu vas manger, comme je te dis, la demi-baguette, voire la baguette entière. Donc tu vois, en conclusion, ce sujet touche des enjeux beaucoup plus profonds sur la nourriture, sur notre façon de considérer la nourriture, et notre façon aussi et surtout d'être avec les autres. Donc j'espère qu'avec cette conversation, tu vas commencer à voir les choses on va dire avec un champ de vision un peu plus large et que ça va t'aider à te concentrer sur les vrais sujets. Si tu as aimé l'épisode et si tu aimes le podcast, continue de le soutenir sur ta plateforme préférée avec des étoiles et avec des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un nouveau sujet. J'ai envie de te parler de ces sujets relationnels parce que ça a tellement d'impact sur ta relation à la nourriture. On va répondre à la question pourquoi je me sens seule ? même quand je suis très entourée. Parce que c'est quelque chose qui revient souvent et je veux t'aider à aller explorer ça et à apporter des éléments de réponse à cette partie de toi qui se sent seule et isolée. Et j'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine pour en parler ensemble. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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Savais-tu que plus d'1 femme sur 2 prendra du poids cet été, avec en moyenne 3 à 5 kg en plus sur la balance à la fin de la période estivale ?

Et si tu es une mangeuse émotionnelle, le risque est décuplé.


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  • les vraies raisons qui te poussent à manger en excès l'été, te laissant mal physiquement et émotionnellement (tu vas voir, ça n'a parfois rien à voir avec l’abondance de bouffe)

  • 3 questions capitales à te poser avant de mettre le moindre aliment dans ta bouche, pour t'aider à désamorcer les situations à risques


Bonne écoute ! 


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Moi, je suis là pour t'accompagner avec plaisir. Aujourd'hui, je te parle d'un nouveau sujet, un sujet vraiment lié à l'alimentation et notamment l'alimentation émotionnelle pendant l'été. Parce que j'ai envie de dire, on pourrait faire une sorte de Instagram VS réalité. La photo Instagram de l'assiette estivale, c'est salade, melon, pastèque et fraîcheur. Mais en réalité... L'été, c'est aussi sandwich triangle sur la route, paquet de chips pour les piqueniques, barbecue merguez, petit déjeuner, buffet à volonté à l'hôtel ou dans ton hôtel club. Et d'ailleurs, ça peut être du coup buffet à volonté à tous les repas. Et puis évidemment, je ne mentionne pas les glaces, les gaufres, la gastronomie locale et ses mille tentations. Et tous ces plats que tu as envie de goûter parce que tu ne sais juste pas si tu en auras encore l'occasion. Et les statistiques sont un peu sans appel. Une femme sur deux va prendre du poids cet été. En moyenne, 3 à 5 kilos. C'est pas neutre. Mais tu vas voir, tu n'es pas condamné à trop manger, grossir et culpabiliser. Et dans l'épisode d'aujourd'hui, je vais te donner toutes les clés pour justement faire partie de l'autre groupe. Cette femme sur deux qui ne va pas prendre de poids cet été. Au programme de l'épisode, je vais t'expliquer pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal pendant l'été. Je vais aller décortiquer pour toi les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Tu vas voir, ça n'a pas toujours à voir avec l'abondance de bouffe. Et puis enfin, je te partagerai trois questions capitales à te poser avant de mettre la moindre miette de nourriture dans ta bouche. Tu vas voir, ça va beaucoup t'aider à désamorcer les situations compliquées. Alors pour commencer, Pourquoi est-ce que nos habitudes alimentaires sont autant mises à mal en été et pourquoi on se retrouve avec quand même cette statistique douloureuse où on a une chance sur deux de prendre du poids ? Alors la première raison, elle est toute simple, c'est qu'on sort de notre routine. Bah oui, quand on est à la maison, on ne s'en rend pas forcément compte mais en vrai on consomme toujours la même chose. Et ça, les statistiques de consommation le montrent, 60 à 70% des produits qu'on achète au supermarché sont des produits qu'on a déjà achetés. Il y a 9 personnes sur 10 qui sont fidèles à la même marque quand elles font leurs achats. Autrement dit, on est des êtres d'habitude, ça nous aide à apporter de la stabilité, de la sécurité. Et c'est vrai que pour l'humain, c'est hyper important d'avoir comme ça des routines, des rituels, des sortes de points d'ancrage. Donc on n'est pas chez nous, on n'a pas les mêmes produits, pas les mêmes habitudes, pas les mêmes horaires, pas les mêmes aliments. Mais ça vient aussi de nous tout ça, parce que finalement, surtout quand on part en vacances, en voyage, on a aussi cette volonté de sortir de la routine. On profite de l'été pour se divertir, s'évader. Donc finalement, c'est aussi quelque chose qu'on est venu chercher, du lâcher prise, de l'évasion. Parce que c'est aussi un besoin important pour l'humain, on a besoin de changements, de variations, de stimulations. Et tu vois là pour le coup, on se retrouve d'un coup propulsé dans un environnement qui justement est ultra stimulant, avec des nouveaux paysages, des nouvelles couleurs, une météo peut-être qui est différente. tout un planning d'activités avec des visites de sites ou de monuments. T'es entouré d'un nouveau type de végétation, des fleurs, la nature, peut-être que tu vois la mer ou la montagne. Et peut-être aussi que si t'es à l'étranger notamment, ben en fait t'es confronté à une langue étrangère, avec des habitudes, des coutumes de vie différentes. Donc pour ceux qui cherchent de la stimulation, ben là on y est vraiment plein cadre. Et tu vois cette stimulation, on va la trouver partout, sur tous les plans sensoriels. Et aussi sur le plan gustatif, parce que finalement, la nourriture occupe une place centrale dans l'expérience des vacances d'été. Bah oui, moi d'ailleurs, je choisissais parfois certaines destinations en fonction de la gastronomie locale. Vive la Thaïlande, vive l'Inde, dans une certaine mesure, pour justement toutes ces saveurs du bout du monde. Et tu vois, cette stimulation gustative, elle commence dès le trajet, à la gare, l'aéroport, sur la route. D'ailleurs, j'ai fait l'épisode 64. Comment éviter les excès alimentaires pendant les trajets ? Mais déjà là, il y a des choses qui se jouent sur place. Donc je te disais, tu as de la gastronomie locale, des spécialités. Sur ton lieu de séjour, si tu séjournes en hôtel-club, tu vas te retrouver avec des buffets à volonté matin, midi et soir. Les vacances, l'été, c'est aussi une vie sociale plus intense, plus d'invitations, des apéros, des barbecues, des réunions familiales. Donc finalement, il y a beaucoup de choses qui se font autour de la nourriture. Et généralement, c'est pas autour d'un plat de brocoli vapeur. Et d'ailleurs, nous-mêmes, on a formé beaucoup de souvenirs autour de la bouffe. Depuis l'enfance, peut-être que t'as ce souvenir de la glace dégustée au bord de la mer, la barbe à papa, la fête foraine du village, ou la gaufre dégustée devant le feu d'artifice. Donc vraiment pendant l'été, on est en mode on lâche, on lâche nos habitudes car on a envie de profiter et on a envie de se laisser aller. Donc tu vois, en soi, c'est pas mauvais. Le problème, c'est que malgré nous, on se retrouve quand même, parfois, slash souvent, face à l'excès alimentaire qui nous laisse mal émotionnellement et physiquement. C'est pour ça que c'est important de comprendre les vraies raisons qui poussent à manger pour ne pas dire à trop manger dans ces moments-là. Parce que c'est ça qui va te permettre de désamorcer la situation et de pouvoir profiter justement sans les excès inconfortables. Alors, la première raison qui pousse à trop manger, c'est une réaction à la restriction. Il y a de grandes chances que toute l'année, tu sois au régime, soit de façon officielle, soit dans ce qu'on appelle la restriction cognitive. C'est le régime non officiel. La restriction cognitive, c'est ce schéma de pensée permanent qui te fait te dire que tu dois faire attention. Tu fais attention toute l'année, tu es raisonnable toute l'année, tu vois. Faire attention, être raisonnable, ça c'est vraiment une terminologie qui revient souvent si tu es en restriction cognitive. Donc si c'est le cas, tu as des aliments autorisés, des aliments interdits, tu penses que certains aliments font grossir et d'autres font maigrir, donc tu es tout le temps dans le contrôle. Et ça, tôt ou tard, ça atteint ses limites. Et je l'ai déjà évoqué dans le podcast, mais la répétition fixe la notion. Ce qui est interdit devient objet de désir irrésistible. Quand un truc est interdit, tu vas te jeter dessus parce qu'une partie de toi sait que de retour à la maison, ça va être ceinture et ça sera de nouveau interdit. Donc, c'est comme la réaction de quelqu'un que tu mets en apnée pendant longtemps. Dès que tu lui donnes un buffet de bouffe à volonté au Club Med, t'es là... T'hyperventiles, quoi. Tu te mets à te jeter sur tous ces aliments que tu t'interdis d'habitude en te disant, non mais là, c'est... Voilà. C'est pendant une période donnée, mais à la maison, c'est ceinture. Sauf que cette partie à l'intérieur de toi, elle se dit, tant qu'à faire, j'y vais à fond. Je respire à fond. Donc vraiment ça, ce sentiment que tu hyperventiles, que tu te gaves, c'est vraiment une réaction face à cette apnée alimentaire qu'est la restriction. La deuxième vraie raison qui peut te pousser à trop manger, ce sont les interactions sociales. Qui diété dit souvent réunion familiale, retrouvailles familiales. Et retrouvailles aussi des vieilles dynamiques qui se remettent en place. Tu gobes les merguez en arborant un sourire de façade pendant que ton tonton, Maurice, te demande alors les enfants c'est pour quand ? C'est un peu ça, toutes les questions inconfortables, les vieilles dynamiques qui se remettent en place. Et puis t'as aussi ce qu'on appelle en anglais les food pushers. C'est ceux qui t'encouragent à manger, à manger beaucoup, à te resservir, sans vraiment prendre en considération le fait que t'es fin ou pas. Et tu te retrouves par exemple à reprendre du taboulé pour faire plaisir à ta mère qui s'est donné tellement de mal pour préparer tout ça. Tu vois, tu manges pour faire plaisir aux autres. Et les interactions sociales qui font trop manger, parfois ça se produit aussi avec les copains. Parce que peut-être que parfois dans les groupes d'amis, tu as du mal à trouver ta place. Tu ne peux pas t'empêcher de te comparer, de te dénigrer. Et parfois tu as l'impression de passer plus de temps à écouter les problèmes des autres qu'à parler de toi. C'est comme si en fait on ne posait jamais de questions, enfin moi c'est une impression que j'ai eu souvent, l'impression qu'on ne s'intéressait pas à moi. Et du coup je me retrouvais à enchaîner les verres de rosé, les curlis, ben en fait pour me donner une forme de contenance. Et puis tu sais, pareil, parfois on te resserre de l'alcool alors que t'as rien demandé. Et puis une autre raison toute bête qui peut te faire manger en excès, c'est la charge mentale des vacances. Ben oui si tu passes l'été avec ton mari et tes enfants, tu fais peut-être... Face à de l'épuisement et une charge mentale importante, déjà dans les préparatifs en amont du voyage, et puis ensuite au quotidien. Parce qu'on va pas se mentir. Qui est-ce qui prépare le sac de plage ? Qui est-ce qui pense à la crème solaire et aux pommes potes pour les gosses ? Les vacances sont pas toujours reposantes pour les femmes, au contraire, il y a d'ailleurs plein de statistiques qui montrent que beaucoup de femmes reviennent de congés plus fatiguées qu'avant leur départ. Et du coup, comment on compense ? Sur l'air d'autoroute, par exemple, t'achètes des M&M's pour les gosses et c'est toi qui les gobe. Sur la plage, t'emmènes des biscuits pour les enfants, mais c'est toi qui les dévore. Et le soir, c'est toi qui te surprend à commander la coupe 3 boules avec sauce caramel et supplément chantilly. Parce qu'en fait, il y a une partie de toi qui se dit je l'ai bien mérité quand même Et je me le suis en plus interdit toute l'année, parce que c'est quand même lié. Donc tu vois, dans toutes ces situations, la bouffe, elle vient t'aider en t'anesthésiant. Elle t'apporte du réconfort, elle t'apaise, elle est là pour toi. Elle ne te demande rien en échange. Elle t'aide à gérer le stress, elle t'aide à gérer les émotions inconfortables. Elle ne pose pas de questions gênantes. Voilà, c'est aussi un petit peu comme la clope qui donne une contenance. Quand tu manges, t'es là. T'es là avec les autres, t'es physiquement là, mais tu fais pas rien, tu manges. Mais tu vois, ton esprit, ton âme s'évade finalement avec le côté anesthésiant de la nourriture. Donc c'est vraiment très très ambivalent quand tu manges dans ces moments-là. Et si tu veux explorer davantage, je te donne la référence de deux autres épisodes dans lesquels je parle de ces sujets. Les épisodes 13 sur les habitudes toxiques que tu as avec les autres et qui te poussent à trop manger. Et l'épisode 65 qui s'appelle Les autres me bouffent et ça me bouffe C'est aussi des épisodes qui peuvent t'aider à mieux réfléchir aujourd'hui à tes dynamiques relationnelles et à leur impact sur ton rapport à la nourriture. Et puis enfin, la quatrième raison qui selon moi te fait trop manger dans ces moments-là, c'est aussi une mauvaise estime de toi et tes complexes. Oui, c'est l'été, t'es légèrement vêtue, t'es en maillot de bain, tu te sens vulnérable, tu te sens soumise au regard et au jugement des autres. Et pour peu que tu n'aimes pas ton corps, tu te retrouves dans cette situation où à chaque fois que tu manges, des aliments que tu catégorises comme interdits, tu ne peux pas t'empêcher de culpabiliser. Et tu ne peux pas t'empêcher en fait de stresser. Et ce stress, tu l'anesthésies paradoxalement encore plus avec la bouffe. Mais évidemment avec ce fonctionnement, tu perpétues encore plus le cycle restriction-compulsion en te disant que de retour à la maison ce sera ceinture. Tu vois, t'instilles encore plus l'idée qu'il y a une date butoir aux excès alimentaires. Donc ben, t'y vas franco, on va pas se mentir. Donc si ce sujet des complexes te parle, en ressources tu as également l'épisode 16 et 66 qui sont tous les deux consacrés aux complexes et qui peuvent te donner aussi des tips pour lâcher un petit peu l'attention là-dessus. Donc tu vois finalement les vraies raisons que j'ai évoquées, c'est pas que l'abondance de nourriture et c'est pas le fait que la nourriture soit délicieuse. C'est la raison pour laquelle avant de mettre quoi que ce soit dans ton assiette et dans ta bouche, moi je voudrais vraiment te partager trois questions capitales. qui peuvent t'aider vraiment à te décoller de toi-même, prendre de la hauteur et te décoller de l'automatisme. Parce que c'est ça que je veux pour toi, il n'y a rien de pire que l'automatisme. Tu sais, cette envie irrépressible de dévorer un truc et puis hop, tu le fais sans réfléchir, c'est plus fort que toi. Moi je veux juste, non pas qu'on se l'interdise, tu sais avec moi t'as le droit de manger ce que tu veux, mais qu'on mette un peu de hauteur et de distance. Donc la première question à te poser c'est, est-ce que j'ai faim ? Ça paraît tout bête comme question, mais c'est tellement important. Est-ce que j'ai faim ? Si la réponse est oui, super, go, profite avec tout tes sens. Si la réponse est non, en fait je n'ai pas faim. Mais je ne veux pas louper l'opportunité, je veux faire plaisir aux autres, j'ai peur de ne pas en avoir plus tard. Prends conscience que tu n'as pas faim. Donc si tu n'as pas faim, la nourriture n'est pas la réponse. Il y a par contre des alternatives. Tu peux décaler la prise alimentaire, c'est-à-dire manger un peu plus tard. Tu peux acheter. Ce repas, cette nourriture pour plus tard, tu peux l'emporter, tu peux demander la recette. Et souvent j'entends ah mais c'est de la gourmandise, j'ai pas faim mais c'est de la gourmandise En réalité, si t'es vraiment gourmande, tu aimes le goût délicieux, tu aimes ce qui est bon, tu es sensible en fait à la stimulation de tes papilles, à la stimulation gustative. Et si tu es vraiment gourmande, tu le sais, c'est encore meilleur quand t'as vraiment faim et quand t'as vraiment envie d'un aliment. C'est comme la première gorgée d'eau au milieu du désert. Donc si t'es vraiment gourmande, donne la priorité aux saveurs et rappelle-toi que t'auras encore plus une explosion de saveurs dans la bouche si t'as faim avant de passer à table. Et si tu sais plus si t'as faim ou pas, si t'es même pas capable de répondre à la question, je te donne tout simplement rendez-vous en septembre pour mon nouveau programme actionable sur ce sujet. Ça va s'appeler 30 jours pour retrouver ses sensations alimentaires. Enfin capable de manger quand on a faim, d'arrêter à s'assiéter, je sais que c'est le rêve pour beaucoup d'entre vous. Je suis en train de travailler dur sur ce sujet pour pouvoir vous le proposer au mois de septembre, ça arrive. La deuxième question à te poser, c'est est-ce que je vais être capable de savourer les vrais goûts de cet aliment ? Bah oui, manger en conscience, découvrir le vrai goût des bonnes choses, c'est tellement important. Quand tu es capable de savourer le plat sans construction mentale qui te dise que c'est pas bien ce que tu fais, que ça va te faire grossir, etc. Tu es capable de goûter ce plat avec toute essence et de vraiment ressentir les choses et de recevoir finalement les goûts pour ce qu'ils sont. Est-ce que ce plat est vraiment bon ? Est-ce que finalement cette gaufre froide et mal réchauffée est vraiment si délicieuse que l'image mentale que tu t'en étais faite ? Est-ce que finalement ce rosé de mauvaise qualité ? c'est vraiment ça dont tu as besoin. Ça renvoie, tu vois, aussi à la notion de qualité. Et donc, ça renvoie aussi à la notion de ta valeur. Parce que tu mérites le meilleur. Tu mérites pas les trucs... réchauffé, j'allais dire les vieux trucs réchauffés, tu mérites pas les trucs qui restent, tu mérites le meilleur. Et dans le cadre de ces expériences gustatives, encore plus, tu mérites le meilleur, tu mérites de manger ce qu'il y a de de meilleur sur place qui va te donner le maximum de plaisir. Parce que c'est ça aussi qui fait partie de l'expérience. Et puis enfin, la troisième question, elle est un petit peu liée finalement, mais c'est que me dit ma petite voix dans ma tête au sujet de cet aliment ? Est-ce que tu entends des phrases positives ou négatives ? Est-ce qu'il y a cette peur que cet aliment va te faire grossir ? Et si c'est le cas, pose-toi de nouveau la question. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que je peux être sûre à 100% que c'est vrai ? Ou est-ce que c'est des personnes qui ont instillé cette idée en moi ? Par exemple, il y a une sorte de croyance commune que le pain fait grossir. La réalité, c'est qu'un quart de baguette, c'est 140 calories. C'est deux pommes. Si je te disais tu vas manger deux pommes, est-ce que tu aurais la même peur de grossir que si tu manges un quart de baguette ? Je te laisse répondre. Moi je sais déjà ce que tu vas me répondre, mais tu vois c'est là-dessus que tu dois travailler. Sur cette culpabilité. Parce que finalement, c'est cette culpabilité qui va te faire manger peut-être la demi-baguette ou la baguette entière, alors qu'à la base tu avais juste envie d'un quart de baguette. Tu culpabilises pas sur les pommes, du coup tu vas pas manger quatre pommes, mais tu culpabilises sur le quart de baguette, donc tu vas manger, comme je te dis, la demi-baguette, voire la baguette entière. Donc tu vois, en conclusion, ce sujet touche des enjeux beaucoup plus profonds sur la nourriture, sur notre façon de considérer la nourriture, et notre façon aussi et surtout d'être avec les autres. Donc j'espère qu'avec cette conversation, tu vas commencer à voir les choses on va dire avec un champ de vision un peu plus large et que ça va t'aider à te concentrer sur les vrais sujets. Si tu as aimé l'épisode et si tu aimes le podcast, continue de le soutenir sur ta plateforme préférée avec des étoiles et avec des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un nouveau sujet. J'ai envie de te parler de ces sujets relationnels parce que ça a tellement d'impact sur ta relation à la nourriture. On va répondre à la question pourquoi je me sens seule ? même quand je suis très entourée. Parce que c'est quelque chose qui revient souvent et je veux t'aider à aller explorer ça et à apporter des éléments de réponse à cette partie de toi qui se sent seule et isolée. Et j'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine pour en parler ensemble. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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Description

L'assiette "instagrammable" de l'été est rempli de salade, de melon, de pastèque et de fraîcheur. Mais en réalité l'assiette de l'été c'est aussi sandwich et paquet de chips, barbecue merguez et rosé, buffets d'hôtel-club à volonté, sans parler des glaces, des gaufres, des chichis, de la gastronomie locale et des innombrables tentations pas toujours légères !


Savais-tu que plus d'1 femme sur 2 prendra du poids cet été, avec en moyenne 3 à 5 kg en plus sur la balance à la fin de la période estivale ?

Et si tu es une mangeuse émotionnelle, le risque est décuplé.


Tu souhaites échapper à cette statistique ? Alors cet épisode est pour toi 🙌


Dans cet épisode, je te partage : 

  • pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal en été

  • les vraies raisons qui te poussent à manger en excès l'été, te laissant mal physiquement et émotionnellement (tu vas voir, ça n'a parfois rien à voir avec l’abondance de bouffe)

  • 3 questions capitales à te poser avant de mettre le moindre aliment dans ta bouche, pour t'aider à désamorcer les situations à risques


Bonne écoute ! 


❤️Pour soutenir le podcast, pense à laisser des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme préférée !

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pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

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pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Mécanismes de protection, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors j'espère que tu as quitté la routine métro-boulot-dodo. Peut-être que tu m'écoutes sur un transat face à la mer, je sais pas. Mais en tout cas, j'espère que tu passes un bel été. Moi, je suis là pour t'accompagner avec plaisir. Aujourd'hui, je te parle d'un nouveau sujet, un sujet vraiment lié à l'alimentation et notamment l'alimentation émotionnelle pendant l'été. Parce que j'ai envie de dire, on pourrait faire une sorte de Instagram VS réalité. La photo Instagram de l'assiette estivale, c'est salade, melon, pastèque et fraîcheur. Mais en réalité... L'été, c'est aussi sandwich triangle sur la route, paquet de chips pour les piqueniques, barbecue merguez, petit déjeuner, buffet à volonté à l'hôtel ou dans ton hôtel club. Et d'ailleurs, ça peut être du coup buffet à volonté à tous les repas. Et puis évidemment, je ne mentionne pas les glaces, les gaufres, la gastronomie locale et ses mille tentations. Et tous ces plats que tu as envie de goûter parce que tu ne sais juste pas si tu en auras encore l'occasion. Et les statistiques sont un peu sans appel. Une femme sur deux va prendre du poids cet été. En moyenne, 3 à 5 kilos. C'est pas neutre. Mais tu vas voir, tu n'es pas condamné à trop manger, grossir et culpabiliser. Et dans l'épisode d'aujourd'hui, je vais te donner toutes les clés pour justement faire partie de l'autre groupe. Cette femme sur deux qui ne va pas prendre de poids cet été. Au programme de l'épisode, je vais t'expliquer pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal pendant l'été. Je vais aller décortiquer pour toi les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Tu vas voir, ça n'a pas toujours à voir avec l'abondance de bouffe. Et puis enfin, je te partagerai trois questions capitales à te poser avant de mettre la moindre miette de nourriture dans ta bouche. Tu vas voir, ça va beaucoup t'aider à désamorcer les situations compliquées. Alors pour commencer, Pourquoi est-ce que nos habitudes alimentaires sont autant mises à mal en été et pourquoi on se retrouve avec quand même cette statistique douloureuse où on a une chance sur deux de prendre du poids ? Alors la première raison, elle est toute simple, c'est qu'on sort de notre routine. Bah oui, quand on est à la maison, on ne s'en rend pas forcément compte mais en vrai on consomme toujours la même chose. Et ça, les statistiques de consommation le montrent, 60 à 70% des produits qu'on achète au supermarché sont des produits qu'on a déjà achetés. Il y a 9 personnes sur 10 qui sont fidèles à la même marque quand elles font leurs achats. Autrement dit, on est des êtres d'habitude, ça nous aide à apporter de la stabilité, de la sécurité. Et c'est vrai que pour l'humain, c'est hyper important d'avoir comme ça des routines, des rituels, des sortes de points d'ancrage. Donc on n'est pas chez nous, on n'a pas les mêmes produits, pas les mêmes habitudes, pas les mêmes horaires, pas les mêmes aliments. Mais ça vient aussi de nous tout ça, parce que finalement, surtout quand on part en vacances, en voyage, on a aussi cette volonté de sortir de la routine. On profite de l'été pour se divertir, s'évader. Donc finalement, c'est aussi quelque chose qu'on est venu chercher, du lâcher prise, de l'évasion. Parce que c'est aussi un besoin important pour l'humain, on a besoin de changements, de variations, de stimulations. Et tu vois là pour le coup, on se retrouve d'un coup propulsé dans un environnement qui justement est ultra stimulant, avec des nouveaux paysages, des nouvelles couleurs, une météo peut-être qui est différente. tout un planning d'activités avec des visites de sites ou de monuments. T'es entouré d'un nouveau type de végétation, des fleurs, la nature, peut-être que tu vois la mer ou la montagne. Et peut-être aussi que si t'es à l'étranger notamment, ben en fait t'es confronté à une langue étrangère, avec des habitudes, des coutumes de vie différentes. Donc pour ceux qui cherchent de la stimulation, ben là on y est vraiment plein cadre. Et tu vois cette stimulation, on va la trouver partout, sur tous les plans sensoriels. Et aussi sur le plan gustatif, parce que finalement, la nourriture occupe une place centrale dans l'expérience des vacances d'été. Bah oui, moi d'ailleurs, je choisissais parfois certaines destinations en fonction de la gastronomie locale. Vive la Thaïlande, vive l'Inde, dans une certaine mesure, pour justement toutes ces saveurs du bout du monde. Et tu vois, cette stimulation gustative, elle commence dès le trajet, à la gare, l'aéroport, sur la route. D'ailleurs, j'ai fait l'épisode 64. Comment éviter les excès alimentaires pendant les trajets ? Mais déjà là, il y a des choses qui se jouent sur place. Donc je te disais, tu as de la gastronomie locale, des spécialités. Sur ton lieu de séjour, si tu séjournes en hôtel-club, tu vas te retrouver avec des buffets à volonté matin, midi et soir. Les vacances, l'été, c'est aussi une vie sociale plus intense, plus d'invitations, des apéros, des barbecues, des réunions familiales. Donc finalement, il y a beaucoup de choses qui se font autour de la nourriture. Et généralement, c'est pas autour d'un plat de brocoli vapeur. Et d'ailleurs, nous-mêmes, on a formé beaucoup de souvenirs autour de la bouffe. Depuis l'enfance, peut-être que t'as ce souvenir de la glace dégustée au bord de la mer, la barbe à papa, la fête foraine du village, ou la gaufre dégustée devant le feu d'artifice. Donc vraiment pendant l'été, on est en mode on lâche, on lâche nos habitudes car on a envie de profiter et on a envie de se laisser aller. Donc tu vois, en soi, c'est pas mauvais. Le problème, c'est que malgré nous, on se retrouve quand même, parfois, slash souvent, face à l'excès alimentaire qui nous laisse mal émotionnellement et physiquement. C'est pour ça que c'est important de comprendre les vraies raisons qui poussent à manger pour ne pas dire à trop manger dans ces moments-là. Parce que c'est ça qui va te permettre de désamorcer la situation et de pouvoir profiter justement sans les excès inconfortables. Alors, la première raison qui pousse à trop manger, c'est une réaction à la restriction. Il y a de grandes chances que toute l'année, tu sois au régime, soit de façon officielle, soit dans ce qu'on appelle la restriction cognitive. C'est le régime non officiel. La restriction cognitive, c'est ce schéma de pensée permanent qui te fait te dire que tu dois faire attention. Tu fais attention toute l'année, tu es raisonnable toute l'année, tu vois. Faire attention, être raisonnable, ça c'est vraiment une terminologie qui revient souvent si tu es en restriction cognitive. Donc si c'est le cas, tu as des aliments autorisés, des aliments interdits, tu penses que certains aliments font grossir et d'autres font maigrir, donc tu es tout le temps dans le contrôle. Et ça, tôt ou tard, ça atteint ses limites. Et je l'ai déjà évoqué dans le podcast, mais la répétition fixe la notion. Ce qui est interdit devient objet de désir irrésistible. Quand un truc est interdit, tu vas te jeter dessus parce qu'une partie de toi sait que de retour à la maison, ça va être ceinture et ça sera de nouveau interdit. Donc, c'est comme la réaction de quelqu'un que tu mets en apnée pendant longtemps. Dès que tu lui donnes un buffet de bouffe à volonté au Club Med, t'es là... T'hyperventiles, quoi. Tu te mets à te jeter sur tous ces aliments que tu t'interdis d'habitude en te disant, non mais là, c'est... Voilà. C'est pendant une période donnée, mais à la maison, c'est ceinture. Sauf que cette partie à l'intérieur de toi, elle se dit, tant qu'à faire, j'y vais à fond. Je respire à fond. Donc vraiment ça, ce sentiment que tu hyperventiles, que tu te gaves, c'est vraiment une réaction face à cette apnée alimentaire qu'est la restriction. La deuxième vraie raison qui peut te pousser à trop manger, ce sont les interactions sociales. Qui diété dit souvent réunion familiale, retrouvailles familiales. Et retrouvailles aussi des vieilles dynamiques qui se remettent en place. Tu gobes les merguez en arborant un sourire de façade pendant que ton tonton, Maurice, te demande alors les enfants c'est pour quand ? C'est un peu ça, toutes les questions inconfortables, les vieilles dynamiques qui se remettent en place. Et puis t'as aussi ce qu'on appelle en anglais les food pushers. C'est ceux qui t'encouragent à manger, à manger beaucoup, à te resservir, sans vraiment prendre en considération le fait que t'es fin ou pas. Et tu te retrouves par exemple à reprendre du taboulé pour faire plaisir à ta mère qui s'est donné tellement de mal pour préparer tout ça. Tu vois, tu manges pour faire plaisir aux autres. Et les interactions sociales qui font trop manger, parfois ça se produit aussi avec les copains. Parce que peut-être que parfois dans les groupes d'amis, tu as du mal à trouver ta place. Tu ne peux pas t'empêcher de te comparer, de te dénigrer. Et parfois tu as l'impression de passer plus de temps à écouter les problèmes des autres qu'à parler de toi. C'est comme si en fait on ne posait jamais de questions, enfin moi c'est une impression que j'ai eu souvent, l'impression qu'on ne s'intéressait pas à moi. Et du coup je me retrouvais à enchaîner les verres de rosé, les curlis, ben en fait pour me donner une forme de contenance. Et puis tu sais, pareil, parfois on te resserre de l'alcool alors que t'as rien demandé. Et puis une autre raison toute bête qui peut te faire manger en excès, c'est la charge mentale des vacances. Ben oui si tu passes l'été avec ton mari et tes enfants, tu fais peut-être... Face à de l'épuisement et une charge mentale importante, déjà dans les préparatifs en amont du voyage, et puis ensuite au quotidien. Parce qu'on va pas se mentir. Qui est-ce qui prépare le sac de plage ? Qui est-ce qui pense à la crème solaire et aux pommes potes pour les gosses ? Les vacances sont pas toujours reposantes pour les femmes, au contraire, il y a d'ailleurs plein de statistiques qui montrent que beaucoup de femmes reviennent de congés plus fatiguées qu'avant leur départ. Et du coup, comment on compense ? Sur l'air d'autoroute, par exemple, t'achètes des M&M's pour les gosses et c'est toi qui les gobe. Sur la plage, t'emmènes des biscuits pour les enfants, mais c'est toi qui les dévore. Et le soir, c'est toi qui te surprend à commander la coupe 3 boules avec sauce caramel et supplément chantilly. Parce qu'en fait, il y a une partie de toi qui se dit je l'ai bien mérité quand même Et je me le suis en plus interdit toute l'année, parce que c'est quand même lié. Donc tu vois, dans toutes ces situations, la bouffe, elle vient t'aider en t'anesthésiant. Elle t'apporte du réconfort, elle t'apaise, elle est là pour toi. Elle ne te demande rien en échange. Elle t'aide à gérer le stress, elle t'aide à gérer les émotions inconfortables. Elle ne pose pas de questions gênantes. Voilà, c'est aussi un petit peu comme la clope qui donne une contenance. Quand tu manges, t'es là. T'es là avec les autres, t'es physiquement là, mais tu fais pas rien, tu manges. Mais tu vois, ton esprit, ton âme s'évade finalement avec le côté anesthésiant de la nourriture. Donc c'est vraiment très très ambivalent quand tu manges dans ces moments-là. Et si tu veux explorer davantage, je te donne la référence de deux autres épisodes dans lesquels je parle de ces sujets. Les épisodes 13 sur les habitudes toxiques que tu as avec les autres et qui te poussent à trop manger. Et l'épisode 65 qui s'appelle Les autres me bouffent et ça me bouffe C'est aussi des épisodes qui peuvent t'aider à mieux réfléchir aujourd'hui à tes dynamiques relationnelles et à leur impact sur ton rapport à la nourriture. Et puis enfin, la quatrième raison qui selon moi te fait trop manger dans ces moments-là, c'est aussi une mauvaise estime de toi et tes complexes. Oui, c'est l'été, t'es légèrement vêtue, t'es en maillot de bain, tu te sens vulnérable, tu te sens soumise au regard et au jugement des autres. Et pour peu que tu n'aimes pas ton corps, tu te retrouves dans cette situation où à chaque fois que tu manges, des aliments que tu catégorises comme interdits, tu ne peux pas t'empêcher de culpabiliser. Et tu ne peux pas t'empêcher en fait de stresser. Et ce stress, tu l'anesthésies paradoxalement encore plus avec la bouffe. Mais évidemment avec ce fonctionnement, tu perpétues encore plus le cycle restriction-compulsion en te disant que de retour à la maison ce sera ceinture. Tu vois, t'instilles encore plus l'idée qu'il y a une date butoir aux excès alimentaires. Donc ben, t'y vas franco, on va pas se mentir. Donc si ce sujet des complexes te parle, en ressources tu as également l'épisode 16 et 66 qui sont tous les deux consacrés aux complexes et qui peuvent te donner aussi des tips pour lâcher un petit peu l'attention là-dessus. Donc tu vois finalement les vraies raisons que j'ai évoquées, c'est pas que l'abondance de nourriture et c'est pas le fait que la nourriture soit délicieuse. C'est la raison pour laquelle avant de mettre quoi que ce soit dans ton assiette et dans ta bouche, moi je voudrais vraiment te partager trois questions capitales. qui peuvent t'aider vraiment à te décoller de toi-même, prendre de la hauteur et te décoller de l'automatisme. Parce que c'est ça que je veux pour toi, il n'y a rien de pire que l'automatisme. Tu sais, cette envie irrépressible de dévorer un truc et puis hop, tu le fais sans réfléchir, c'est plus fort que toi. Moi je veux juste, non pas qu'on se l'interdise, tu sais avec moi t'as le droit de manger ce que tu veux, mais qu'on mette un peu de hauteur et de distance. Donc la première question à te poser c'est, est-ce que j'ai faim ? Ça paraît tout bête comme question, mais c'est tellement important. Est-ce que j'ai faim ? Si la réponse est oui, super, go, profite avec tout tes sens. Si la réponse est non, en fait je n'ai pas faim. Mais je ne veux pas louper l'opportunité, je veux faire plaisir aux autres, j'ai peur de ne pas en avoir plus tard. Prends conscience que tu n'as pas faim. Donc si tu n'as pas faim, la nourriture n'est pas la réponse. Il y a par contre des alternatives. Tu peux décaler la prise alimentaire, c'est-à-dire manger un peu plus tard. Tu peux acheter. Ce repas, cette nourriture pour plus tard, tu peux l'emporter, tu peux demander la recette. Et souvent j'entends ah mais c'est de la gourmandise, j'ai pas faim mais c'est de la gourmandise En réalité, si t'es vraiment gourmande, tu aimes le goût délicieux, tu aimes ce qui est bon, tu es sensible en fait à la stimulation de tes papilles, à la stimulation gustative. Et si tu es vraiment gourmande, tu le sais, c'est encore meilleur quand t'as vraiment faim et quand t'as vraiment envie d'un aliment. C'est comme la première gorgée d'eau au milieu du désert. Donc si t'es vraiment gourmande, donne la priorité aux saveurs et rappelle-toi que t'auras encore plus une explosion de saveurs dans la bouche si t'as faim avant de passer à table. Et si tu sais plus si t'as faim ou pas, si t'es même pas capable de répondre à la question, je te donne tout simplement rendez-vous en septembre pour mon nouveau programme actionable sur ce sujet. Ça va s'appeler 30 jours pour retrouver ses sensations alimentaires. Enfin capable de manger quand on a faim, d'arrêter à s'assiéter, je sais que c'est le rêve pour beaucoup d'entre vous. Je suis en train de travailler dur sur ce sujet pour pouvoir vous le proposer au mois de septembre, ça arrive. La deuxième question à te poser, c'est est-ce que je vais être capable de savourer les vrais goûts de cet aliment ? Bah oui, manger en conscience, découvrir le vrai goût des bonnes choses, c'est tellement important. Quand tu es capable de savourer le plat sans construction mentale qui te dise que c'est pas bien ce que tu fais, que ça va te faire grossir, etc. Tu es capable de goûter ce plat avec toute essence et de vraiment ressentir les choses et de recevoir finalement les goûts pour ce qu'ils sont. Est-ce que ce plat est vraiment bon ? Est-ce que finalement cette gaufre froide et mal réchauffée est vraiment si délicieuse que l'image mentale que tu t'en étais faite ? Est-ce que finalement ce rosé de mauvaise qualité ? c'est vraiment ça dont tu as besoin. Ça renvoie, tu vois, aussi à la notion de qualité. Et donc, ça renvoie aussi à la notion de ta valeur. Parce que tu mérites le meilleur. Tu mérites pas les trucs... réchauffé, j'allais dire les vieux trucs réchauffés, tu mérites pas les trucs qui restent, tu mérites le meilleur. Et dans le cadre de ces expériences gustatives, encore plus, tu mérites le meilleur, tu mérites de manger ce qu'il y a de de meilleur sur place qui va te donner le maximum de plaisir. Parce que c'est ça aussi qui fait partie de l'expérience. Et puis enfin, la troisième question, elle est un petit peu liée finalement, mais c'est que me dit ma petite voix dans ma tête au sujet de cet aliment ? Est-ce que tu entends des phrases positives ou négatives ? Est-ce qu'il y a cette peur que cet aliment va te faire grossir ? Et si c'est le cas, pose-toi de nouveau la question. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que je peux être sûre à 100% que c'est vrai ? Ou est-ce que c'est des personnes qui ont instillé cette idée en moi ? Par exemple, il y a une sorte de croyance commune que le pain fait grossir. La réalité, c'est qu'un quart de baguette, c'est 140 calories. C'est deux pommes. Si je te disais tu vas manger deux pommes, est-ce que tu aurais la même peur de grossir que si tu manges un quart de baguette ? Je te laisse répondre. Moi je sais déjà ce que tu vas me répondre, mais tu vois c'est là-dessus que tu dois travailler. Sur cette culpabilité. Parce que finalement, c'est cette culpabilité qui va te faire manger peut-être la demi-baguette ou la baguette entière, alors qu'à la base tu avais juste envie d'un quart de baguette. Tu culpabilises pas sur les pommes, du coup tu vas pas manger quatre pommes, mais tu culpabilises sur le quart de baguette, donc tu vas manger, comme je te dis, la demi-baguette, voire la baguette entière. Donc tu vois, en conclusion, ce sujet touche des enjeux beaucoup plus profonds sur la nourriture, sur notre façon de considérer la nourriture, et notre façon aussi et surtout d'être avec les autres. Donc j'espère qu'avec cette conversation, tu vas commencer à voir les choses on va dire avec un champ de vision un peu plus large et que ça va t'aider à te concentrer sur les vrais sujets. Si tu as aimé l'épisode et si tu aimes le podcast, continue de le soutenir sur ta plateforme préférée avec des étoiles et avec des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un nouveau sujet. J'ai envie de te parler de ces sujets relationnels parce que ça a tellement d'impact sur ta relation à la nourriture. On va répondre à la question pourquoi je me sens seule ? même quand je suis très entourée. Parce que c'est quelque chose qui revient souvent et je veux t'aider à aller explorer ça et à apporter des éléments de réponse à cette partie de toi qui se sent seule et isolée. Et j'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine pour en parler ensemble. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

Description

L'assiette "instagrammable" de l'été est rempli de salade, de melon, de pastèque et de fraîcheur. Mais en réalité l'assiette de l'été c'est aussi sandwich et paquet de chips, barbecue merguez et rosé, buffets d'hôtel-club à volonté, sans parler des glaces, des gaufres, des chichis, de la gastronomie locale et des innombrables tentations pas toujours légères !


Savais-tu que plus d'1 femme sur 2 prendra du poids cet été, avec en moyenne 3 à 5 kg en plus sur la balance à la fin de la période estivale ?

Et si tu es une mangeuse émotionnelle, le risque est décuplé.


Tu souhaites échapper à cette statistique ? Alors cet épisode est pour toi 🙌


Dans cet épisode, je te partage : 

  • pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal en été

  • les vraies raisons qui te poussent à manger en excès l'été, te laissant mal physiquement et émotionnellement (tu vas voir, ça n'a parfois rien à voir avec l’abondance de bouffe)

  • 3 questions capitales à te poser avant de mettre le moindre aliment dans ta bouche, pour t'aider à désamorcer les situations à risques


Bonne écoute ! 


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 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Complexes, Complexes physiques, Regard des autres, Peur du jugement des autres, Peur du regard des autres, Mécanismes de protection, Relations avec les autres, Self-Love, Confiance en soi, Estime de soi, Image corporelle, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Autosabotage, Addiction au Sucre, Habitudes alimentaires, Restriction, Restriction cognitive, Régimes, Tentations alimentaires, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre du poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Régime, Obsession alimentaire, Faim, Satiété, Sensations alimentaires

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors j'espère que tu as quitté la routine métro-boulot-dodo. Peut-être que tu m'écoutes sur un transat face à la mer, je sais pas. Mais en tout cas, j'espère que tu passes un bel été. Moi, je suis là pour t'accompagner avec plaisir. Aujourd'hui, je te parle d'un nouveau sujet, un sujet vraiment lié à l'alimentation et notamment l'alimentation émotionnelle pendant l'été. Parce que j'ai envie de dire, on pourrait faire une sorte de Instagram VS réalité. La photo Instagram de l'assiette estivale, c'est salade, melon, pastèque et fraîcheur. Mais en réalité... L'été, c'est aussi sandwich triangle sur la route, paquet de chips pour les piqueniques, barbecue merguez, petit déjeuner, buffet à volonté à l'hôtel ou dans ton hôtel club. Et d'ailleurs, ça peut être du coup buffet à volonté à tous les repas. Et puis évidemment, je ne mentionne pas les glaces, les gaufres, la gastronomie locale et ses mille tentations. Et tous ces plats que tu as envie de goûter parce que tu ne sais juste pas si tu en auras encore l'occasion. Et les statistiques sont un peu sans appel. Une femme sur deux va prendre du poids cet été. En moyenne, 3 à 5 kilos. C'est pas neutre. Mais tu vas voir, tu n'es pas condamné à trop manger, grossir et culpabiliser. Et dans l'épisode d'aujourd'hui, je vais te donner toutes les clés pour justement faire partie de l'autre groupe. Cette femme sur deux qui ne va pas prendre de poids cet été. Au programme de l'épisode, je vais t'expliquer pourquoi nos habitudes alimentaires sont mises à mal pendant l'été. Je vais aller décortiquer pour toi les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Tu vas voir, ça n'a pas toujours à voir avec l'abondance de bouffe. Et puis enfin, je te partagerai trois questions capitales à te poser avant de mettre la moindre miette de nourriture dans ta bouche. Tu vas voir, ça va beaucoup t'aider à désamorcer les situations compliquées. Alors pour commencer, Pourquoi est-ce que nos habitudes alimentaires sont autant mises à mal en été et pourquoi on se retrouve avec quand même cette statistique douloureuse où on a une chance sur deux de prendre du poids ? Alors la première raison, elle est toute simple, c'est qu'on sort de notre routine. Bah oui, quand on est à la maison, on ne s'en rend pas forcément compte mais en vrai on consomme toujours la même chose. Et ça, les statistiques de consommation le montrent, 60 à 70% des produits qu'on achète au supermarché sont des produits qu'on a déjà achetés. Il y a 9 personnes sur 10 qui sont fidèles à la même marque quand elles font leurs achats. Autrement dit, on est des êtres d'habitude, ça nous aide à apporter de la stabilité, de la sécurité. Et c'est vrai que pour l'humain, c'est hyper important d'avoir comme ça des routines, des rituels, des sortes de points d'ancrage. Donc on n'est pas chez nous, on n'a pas les mêmes produits, pas les mêmes habitudes, pas les mêmes horaires, pas les mêmes aliments. Mais ça vient aussi de nous tout ça, parce que finalement, surtout quand on part en vacances, en voyage, on a aussi cette volonté de sortir de la routine. On profite de l'été pour se divertir, s'évader. Donc finalement, c'est aussi quelque chose qu'on est venu chercher, du lâcher prise, de l'évasion. Parce que c'est aussi un besoin important pour l'humain, on a besoin de changements, de variations, de stimulations. Et tu vois là pour le coup, on se retrouve d'un coup propulsé dans un environnement qui justement est ultra stimulant, avec des nouveaux paysages, des nouvelles couleurs, une météo peut-être qui est différente. tout un planning d'activités avec des visites de sites ou de monuments. T'es entouré d'un nouveau type de végétation, des fleurs, la nature, peut-être que tu vois la mer ou la montagne. Et peut-être aussi que si t'es à l'étranger notamment, ben en fait t'es confronté à une langue étrangère, avec des habitudes, des coutumes de vie différentes. Donc pour ceux qui cherchent de la stimulation, ben là on y est vraiment plein cadre. Et tu vois cette stimulation, on va la trouver partout, sur tous les plans sensoriels. Et aussi sur le plan gustatif, parce que finalement, la nourriture occupe une place centrale dans l'expérience des vacances d'été. Bah oui, moi d'ailleurs, je choisissais parfois certaines destinations en fonction de la gastronomie locale. Vive la Thaïlande, vive l'Inde, dans une certaine mesure, pour justement toutes ces saveurs du bout du monde. Et tu vois, cette stimulation gustative, elle commence dès le trajet, à la gare, l'aéroport, sur la route. D'ailleurs, j'ai fait l'épisode 64. Comment éviter les excès alimentaires pendant les trajets ? Mais déjà là, il y a des choses qui se jouent sur place. Donc je te disais, tu as de la gastronomie locale, des spécialités. Sur ton lieu de séjour, si tu séjournes en hôtel-club, tu vas te retrouver avec des buffets à volonté matin, midi et soir. Les vacances, l'été, c'est aussi une vie sociale plus intense, plus d'invitations, des apéros, des barbecues, des réunions familiales. Donc finalement, il y a beaucoup de choses qui se font autour de la nourriture. Et généralement, c'est pas autour d'un plat de brocoli vapeur. Et d'ailleurs, nous-mêmes, on a formé beaucoup de souvenirs autour de la bouffe. Depuis l'enfance, peut-être que t'as ce souvenir de la glace dégustée au bord de la mer, la barbe à papa, la fête foraine du village, ou la gaufre dégustée devant le feu d'artifice. Donc vraiment pendant l'été, on est en mode on lâche, on lâche nos habitudes car on a envie de profiter et on a envie de se laisser aller. Donc tu vois, en soi, c'est pas mauvais. Le problème, c'est que malgré nous, on se retrouve quand même, parfois, slash souvent, face à l'excès alimentaire qui nous laisse mal émotionnellement et physiquement. C'est pour ça que c'est important de comprendre les vraies raisons qui poussent à manger pour ne pas dire à trop manger dans ces moments-là. Parce que c'est ça qui va te permettre de désamorcer la situation et de pouvoir profiter justement sans les excès inconfortables. Alors, la première raison qui pousse à trop manger, c'est une réaction à la restriction. Il y a de grandes chances que toute l'année, tu sois au régime, soit de façon officielle, soit dans ce qu'on appelle la restriction cognitive. C'est le régime non officiel. La restriction cognitive, c'est ce schéma de pensée permanent qui te fait te dire que tu dois faire attention. Tu fais attention toute l'année, tu es raisonnable toute l'année, tu vois. Faire attention, être raisonnable, ça c'est vraiment une terminologie qui revient souvent si tu es en restriction cognitive. Donc si c'est le cas, tu as des aliments autorisés, des aliments interdits, tu penses que certains aliments font grossir et d'autres font maigrir, donc tu es tout le temps dans le contrôle. Et ça, tôt ou tard, ça atteint ses limites. Et je l'ai déjà évoqué dans le podcast, mais la répétition fixe la notion. Ce qui est interdit devient objet de désir irrésistible. Quand un truc est interdit, tu vas te jeter dessus parce qu'une partie de toi sait que de retour à la maison, ça va être ceinture et ça sera de nouveau interdit. Donc, c'est comme la réaction de quelqu'un que tu mets en apnée pendant longtemps. Dès que tu lui donnes un buffet de bouffe à volonté au Club Med, t'es là... T'hyperventiles, quoi. Tu te mets à te jeter sur tous ces aliments que tu t'interdis d'habitude en te disant, non mais là, c'est... Voilà. C'est pendant une période donnée, mais à la maison, c'est ceinture. Sauf que cette partie à l'intérieur de toi, elle se dit, tant qu'à faire, j'y vais à fond. Je respire à fond. Donc vraiment ça, ce sentiment que tu hyperventiles, que tu te gaves, c'est vraiment une réaction face à cette apnée alimentaire qu'est la restriction. La deuxième vraie raison qui peut te pousser à trop manger, ce sont les interactions sociales. Qui diété dit souvent réunion familiale, retrouvailles familiales. Et retrouvailles aussi des vieilles dynamiques qui se remettent en place. Tu gobes les merguez en arborant un sourire de façade pendant que ton tonton, Maurice, te demande alors les enfants c'est pour quand ? C'est un peu ça, toutes les questions inconfortables, les vieilles dynamiques qui se remettent en place. Et puis t'as aussi ce qu'on appelle en anglais les food pushers. C'est ceux qui t'encouragent à manger, à manger beaucoup, à te resservir, sans vraiment prendre en considération le fait que t'es fin ou pas. Et tu te retrouves par exemple à reprendre du taboulé pour faire plaisir à ta mère qui s'est donné tellement de mal pour préparer tout ça. Tu vois, tu manges pour faire plaisir aux autres. Et les interactions sociales qui font trop manger, parfois ça se produit aussi avec les copains. Parce que peut-être que parfois dans les groupes d'amis, tu as du mal à trouver ta place. Tu ne peux pas t'empêcher de te comparer, de te dénigrer. Et parfois tu as l'impression de passer plus de temps à écouter les problèmes des autres qu'à parler de toi. C'est comme si en fait on ne posait jamais de questions, enfin moi c'est une impression que j'ai eu souvent, l'impression qu'on ne s'intéressait pas à moi. Et du coup je me retrouvais à enchaîner les verres de rosé, les curlis, ben en fait pour me donner une forme de contenance. Et puis tu sais, pareil, parfois on te resserre de l'alcool alors que t'as rien demandé. Et puis une autre raison toute bête qui peut te faire manger en excès, c'est la charge mentale des vacances. Ben oui si tu passes l'été avec ton mari et tes enfants, tu fais peut-être... Face à de l'épuisement et une charge mentale importante, déjà dans les préparatifs en amont du voyage, et puis ensuite au quotidien. Parce qu'on va pas se mentir. Qui est-ce qui prépare le sac de plage ? Qui est-ce qui pense à la crème solaire et aux pommes potes pour les gosses ? Les vacances sont pas toujours reposantes pour les femmes, au contraire, il y a d'ailleurs plein de statistiques qui montrent que beaucoup de femmes reviennent de congés plus fatiguées qu'avant leur départ. Et du coup, comment on compense ? Sur l'air d'autoroute, par exemple, t'achètes des M&M's pour les gosses et c'est toi qui les gobe. Sur la plage, t'emmènes des biscuits pour les enfants, mais c'est toi qui les dévore. Et le soir, c'est toi qui te surprend à commander la coupe 3 boules avec sauce caramel et supplément chantilly. Parce qu'en fait, il y a une partie de toi qui se dit je l'ai bien mérité quand même Et je me le suis en plus interdit toute l'année, parce que c'est quand même lié. Donc tu vois, dans toutes ces situations, la bouffe, elle vient t'aider en t'anesthésiant. Elle t'apporte du réconfort, elle t'apaise, elle est là pour toi. Elle ne te demande rien en échange. Elle t'aide à gérer le stress, elle t'aide à gérer les émotions inconfortables. Elle ne pose pas de questions gênantes. Voilà, c'est aussi un petit peu comme la clope qui donne une contenance. Quand tu manges, t'es là. T'es là avec les autres, t'es physiquement là, mais tu fais pas rien, tu manges. Mais tu vois, ton esprit, ton âme s'évade finalement avec le côté anesthésiant de la nourriture. Donc c'est vraiment très très ambivalent quand tu manges dans ces moments-là. Et si tu veux explorer davantage, je te donne la référence de deux autres épisodes dans lesquels je parle de ces sujets. Les épisodes 13 sur les habitudes toxiques que tu as avec les autres et qui te poussent à trop manger. Et l'épisode 65 qui s'appelle Les autres me bouffent et ça me bouffe C'est aussi des épisodes qui peuvent t'aider à mieux réfléchir aujourd'hui à tes dynamiques relationnelles et à leur impact sur ton rapport à la nourriture. Et puis enfin, la quatrième raison qui selon moi te fait trop manger dans ces moments-là, c'est aussi une mauvaise estime de toi et tes complexes. Oui, c'est l'été, t'es légèrement vêtue, t'es en maillot de bain, tu te sens vulnérable, tu te sens soumise au regard et au jugement des autres. Et pour peu que tu n'aimes pas ton corps, tu te retrouves dans cette situation où à chaque fois que tu manges, des aliments que tu catégorises comme interdits, tu ne peux pas t'empêcher de culpabiliser. Et tu ne peux pas t'empêcher en fait de stresser. Et ce stress, tu l'anesthésies paradoxalement encore plus avec la bouffe. Mais évidemment avec ce fonctionnement, tu perpétues encore plus le cycle restriction-compulsion en te disant que de retour à la maison ce sera ceinture. Tu vois, t'instilles encore plus l'idée qu'il y a une date butoir aux excès alimentaires. Donc ben, t'y vas franco, on va pas se mentir. Donc si ce sujet des complexes te parle, en ressources tu as également l'épisode 16 et 66 qui sont tous les deux consacrés aux complexes et qui peuvent te donner aussi des tips pour lâcher un petit peu l'attention là-dessus. Donc tu vois finalement les vraies raisons que j'ai évoquées, c'est pas que l'abondance de nourriture et c'est pas le fait que la nourriture soit délicieuse. C'est la raison pour laquelle avant de mettre quoi que ce soit dans ton assiette et dans ta bouche, moi je voudrais vraiment te partager trois questions capitales. qui peuvent t'aider vraiment à te décoller de toi-même, prendre de la hauteur et te décoller de l'automatisme. Parce que c'est ça que je veux pour toi, il n'y a rien de pire que l'automatisme. Tu sais, cette envie irrépressible de dévorer un truc et puis hop, tu le fais sans réfléchir, c'est plus fort que toi. Moi je veux juste, non pas qu'on se l'interdise, tu sais avec moi t'as le droit de manger ce que tu veux, mais qu'on mette un peu de hauteur et de distance. Donc la première question à te poser c'est, est-ce que j'ai faim ? Ça paraît tout bête comme question, mais c'est tellement important. Est-ce que j'ai faim ? Si la réponse est oui, super, go, profite avec tout tes sens. Si la réponse est non, en fait je n'ai pas faim. Mais je ne veux pas louper l'opportunité, je veux faire plaisir aux autres, j'ai peur de ne pas en avoir plus tard. Prends conscience que tu n'as pas faim. Donc si tu n'as pas faim, la nourriture n'est pas la réponse. Il y a par contre des alternatives. Tu peux décaler la prise alimentaire, c'est-à-dire manger un peu plus tard. Tu peux acheter. Ce repas, cette nourriture pour plus tard, tu peux l'emporter, tu peux demander la recette. Et souvent j'entends ah mais c'est de la gourmandise, j'ai pas faim mais c'est de la gourmandise En réalité, si t'es vraiment gourmande, tu aimes le goût délicieux, tu aimes ce qui est bon, tu es sensible en fait à la stimulation de tes papilles, à la stimulation gustative. Et si tu es vraiment gourmande, tu le sais, c'est encore meilleur quand t'as vraiment faim et quand t'as vraiment envie d'un aliment. C'est comme la première gorgée d'eau au milieu du désert. Donc si t'es vraiment gourmande, donne la priorité aux saveurs et rappelle-toi que t'auras encore plus une explosion de saveurs dans la bouche si t'as faim avant de passer à table. Et si tu sais plus si t'as faim ou pas, si t'es même pas capable de répondre à la question, je te donne tout simplement rendez-vous en septembre pour mon nouveau programme actionable sur ce sujet. Ça va s'appeler 30 jours pour retrouver ses sensations alimentaires. Enfin capable de manger quand on a faim, d'arrêter à s'assiéter, je sais que c'est le rêve pour beaucoup d'entre vous. Je suis en train de travailler dur sur ce sujet pour pouvoir vous le proposer au mois de septembre, ça arrive. La deuxième question à te poser, c'est est-ce que je vais être capable de savourer les vrais goûts de cet aliment ? Bah oui, manger en conscience, découvrir le vrai goût des bonnes choses, c'est tellement important. Quand tu es capable de savourer le plat sans construction mentale qui te dise que c'est pas bien ce que tu fais, que ça va te faire grossir, etc. Tu es capable de goûter ce plat avec toute essence et de vraiment ressentir les choses et de recevoir finalement les goûts pour ce qu'ils sont. Est-ce que ce plat est vraiment bon ? Est-ce que finalement cette gaufre froide et mal réchauffée est vraiment si délicieuse que l'image mentale que tu t'en étais faite ? Est-ce que finalement ce rosé de mauvaise qualité ? c'est vraiment ça dont tu as besoin. Ça renvoie, tu vois, aussi à la notion de qualité. Et donc, ça renvoie aussi à la notion de ta valeur. Parce que tu mérites le meilleur. Tu mérites pas les trucs... réchauffé, j'allais dire les vieux trucs réchauffés, tu mérites pas les trucs qui restent, tu mérites le meilleur. Et dans le cadre de ces expériences gustatives, encore plus, tu mérites le meilleur, tu mérites de manger ce qu'il y a de de meilleur sur place qui va te donner le maximum de plaisir. Parce que c'est ça aussi qui fait partie de l'expérience. Et puis enfin, la troisième question, elle est un petit peu liée finalement, mais c'est que me dit ma petite voix dans ma tête au sujet de cet aliment ? Est-ce que tu entends des phrases positives ou négatives ? Est-ce qu'il y a cette peur que cet aliment va te faire grossir ? Et si c'est le cas, pose-toi de nouveau la question. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que je peux être sûre à 100% que c'est vrai ? Ou est-ce que c'est des personnes qui ont instillé cette idée en moi ? Par exemple, il y a une sorte de croyance commune que le pain fait grossir. La réalité, c'est qu'un quart de baguette, c'est 140 calories. C'est deux pommes. Si je te disais tu vas manger deux pommes, est-ce que tu aurais la même peur de grossir que si tu manges un quart de baguette ? Je te laisse répondre. Moi je sais déjà ce que tu vas me répondre, mais tu vois c'est là-dessus que tu dois travailler. Sur cette culpabilité. Parce que finalement, c'est cette culpabilité qui va te faire manger peut-être la demi-baguette ou la baguette entière, alors qu'à la base tu avais juste envie d'un quart de baguette. Tu culpabilises pas sur les pommes, du coup tu vas pas manger quatre pommes, mais tu culpabilises sur le quart de baguette, donc tu vas manger, comme je te dis, la demi-baguette, voire la baguette entière. Donc tu vois, en conclusion, ce sujet touche des enjeux beaucoup plus profonds sur la nourriture, sur notre façon de considérer la nourriture, et notre façon aussi et surtout d'être avec les autres. Donc j'espère qu'avec cette conversation, tu vas commencer à voir les choses on va dire avec un champ de vision un peu plus large et que ça va t'aider à te concentrer sur les vrais sujets. Si tu as aimé l'épisode et si tu aimes le podcast, continue de le soutenir sur ta plateforme préférée avec des étoiles et avec des commentaires. Et moi, je te retrouve la semaine prochaine avec un nouveau sujet. J'ai envie de te parler de ces sujets relationnels parce que ça a tellement d'impact sur ta relation à la nourriture. On va répondre à la question pourquoi je me sens seule ? même quand je suis très entourée. Parce que c'est quelque chose qui revient souvent et je veux t'aider à aller explorer ça et à apporter des éléments de réponse à cette partie de toi qui se sent seule et isolée. Et j'ai hâte de te retrouver la semaine prochaine pour en parler ensemble. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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