Speaker #0Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors, on ne se connaît pas forcément, mais mon petit doigt me dit que si tu es là, ça fait des années, voire des décennies, que tu penses que ton seul et unique problème, c'est ton poids. Ah, si seulement tu perdais tes kilos en trop ! Enfin, toutes les planètes s'aligneraient. T'aurais confiance en toi, tu pourrais enfin réaliser tes rêves et être heureuse. Pourtant, bizarrement, du poids, t'en as déjà perdu. Des kilos, voire des dizaines de kilos. Et bizarrement, t'as pas réalisé tes rêves. Et à chaque fois que t'as perdu du poids, tu t'es pas forcément aimée. Alors aujourd'hui, je te propose qu'on plonge sous la surface de ta relation à la nourriture. Et je voudrais qu'on aille explorer ensemble ce qui se cache vraiment derrière ton obsession pour le poids et ton incapacité à résister à la bouffe jusqu'à présent. Et au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais qu'on aille confronter ce que tu as sûrement entendu et ce que tu crois aujourd'hui sur le sujet de ta perte de poids par rapport à ce que moi je perçois de ta réalité. et tu ne t'en rends pas forcément compte jusqu'à présent. Et je vais te montrer comment ce qui se cache sous la surface, ces racines profondes, ont aujourd'hui un impact sur ta vie d'adulte et comment tu continues de vivre et de reproduire aujourd'hui le même chaos. Et enfin, je te partagerai quelques questions honnêtes à te poser pour enfin identifier ce qui se cache vraiment sous la surface et commencer à adresser le vrai sujet. Alors pour commencer, si tu écoutes ce podcast, Il y a de grandes chances que jusqu'à présent, tu aies entendu plein de choses sur la perte de poids et des choses que tu continues de croire aujourd'hui. Et si c'est le cas, tu n'es pas détraqué, c'est juste qu'on baigne dans la culture des régimes. Et cette culture, elle nous incite à croire qu'en fait, il faut qu'on trouve la bonne recette, la bonne formule pour pouvoir enfin perdre du poids une fois pour toutes. Et cette bonne formule, c'est un mix d'alimentation, de sport, de routine et de rigueur. Quand j'aurai trouvé la bonne formule, mon problème sera réglé. Et on pense que notre problème, c'est surtout un manque de volonté et notre gourmandise. Et tout est fait pour que tu restes bloqué dans ces croyances. Pour rappel, l'industrie des régimes, c'est vraiment un business juteux. C'est 3 milliards en France, 72 milliards aux Etats-Unis. Weight Watchers, à lui tout seul, fait 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans le monde et vise les 2 milliards. Donc tu vois... tout est fait pour que tu restes englué dans ces croyances et que tu continues d'essayer de solutionner ce que tu crois être ton problème par ce que tu crois être des solutions, c'est-à-dire les régimes traditionnels. Mais en réalité ce que moi je perçois chez toi, c'est simplement une boucle d'autodestruction. Et les raisons profondes de cette boucle d'autodestruction, elles se cachent généralement derrière des portes closes, celles de ton histoire personnelle. Et c'est là que je voudrais qu'on plonge ensemble aujourd'hui. Je voudrais qu'on plonge dans ton histoire et qu'on plonge dans ton enfance et dans l'environnement dans lequel tu as grandi. Parce que si tu en es là aujourd'hui, il se peut que dans l'enfance ou dans l'adolescence, tu aies vécu de la violence sous toutes ses formes. Peut-être que tu as vécu de la violence physique, de la violence verbale. Peut-être que tu as été victime d'abus sexuels, d'attouchements. Peut-être que tu as subi du harcèlement. des humiliations, des brimades, de la dévalorisation. Et ça peut être de personnes qui t'ont directement élevé, ça peut être aussi de personnes que tu considérais comme des personnes de confiance. La deuxième situation que tu as peut-être vécue, c'est d'avoir grandi avec des parents défaillants. C'est-à-dire que tu as un ou d'ailleurs tes deux parents qui ont fait face à un problème d'addiction par exemple, avec la drogue, avec l'alcoolisme. Peut-être que tu as eu... le cas d'un parent dépressif. Moi, ça a été mon cas. J'ai grandi avec un père dépressif. Certaines participantes de mes programmes parfois me relatent comment leur mère dépressive les ont fait grandir avec un chantage permanent au suicide. Peut-être que tes parents, ils ont été défaillants parce qu'ils n'ont pas su gérer des expériences traumatisantes qu'ils ont eux-mêmes vécues. Peut-être que ta mère a fait une fausse couche ou que tes parents ont perdu un bébé très jeune. Donc, tu as comme ça un frère, une sœur. qui est mort avant ou après toi. Peut-être qu'il y a eu la naissance d'un enfant avec un handicap dans ta famille. Peut-être qu'un de tes parents a perdu son propre parent et n'a pas bien géré le décès. Peut-être que tes parents, ils ont fait face à un licenciement. Et ce qui est terrible dans ces situations-là, c'est que tu t'es habitué à soutenir ton parent, à faire passer le bien-être de ton parent avant le tien. Parce que c'était ta seule façon finalement de faire tenir, on va dire, les murs de la baraque. Parce que si ton foyer familial il s'effondre, qui est-ce qui va prendre soin de toi ? C'est la question profonde. Et ce qui est terrible, c'est que tu as peut-être parfois même assisté à une dégringolade sociale et financière de tes parents. Et tu te retrouves à devenir le parent de ton parent, tu vois ? Peut-être aussi que tu as grandi avec des parents narcissiques, des personnes qui n'avaient clairement pas géré des sujets. dans leur propre passé, et qui se mettent systématiquement dans une posture de victime. Ce sont des personnes qui vont tout ramener à elles. Elles te font culpabiliser d'exister. Tout est de ta faute. Et là, typiquement, ça t'habitue à te mettre dans une posture de se faire tout petit, en fait. Depuis toujours, il faut te faire petite, il ne faut pas déranger. Il faut chercher à apporter du bien-être à notre parent, parce que sinon... Si notre parent n'est pas bien, c'est à cause de nous. En tout cas, c'est des choses qu'on intègre depuis le plus jeune âge. Peut-être aussi que tu as grandi dans un foyer où tes parents étaient absents ou silencieux. Ça veut dire que concrètement, dans ta famille, peut-être qu'on n'exprimait pas les émotions. Peut-être qu'on t'a toujours dit qu'il ne faut pas se plaindre. Il y avait la valeur travail, il fallait bosser, on n'avait pas le droit de se plaindre. Il fallait avancer dans la vie. Peut-être aussi que tu as eu, par exemple, des parents commerçants qui rentraient tard le soir. Donc tu t'es souvent retrouvé face à toi-même, face au silence, incapable de pouvoir exprimer ce que tu ressentais et incapable de recevoir justement le soutien, le reconfort ou juste l'écoute dont tu avais besoin à un moment clé de ta vie. Mais si tu es là, c'est peut-être aussi parce que tu as eu au contraire des parents très présents, trop présents, voire contrôlants. Des personnes qui, bien sûr, pétrient de bonnes intentions parce qu'elles avaient peur pour toi, parce qu'elles voulaient le meilleur pour toi, ont commencé... à prendre des décisions très tôt, trop tôt dans ta vie. Ça peut être des parents qui t'ont mis au régime dès le plus jeune âge, qui ont pris des décisions à ta place, qui t'ont souvent fait penser qu'ils savaient mieux que toi. Et aujourd'hui encore, ils peuvent être très critiques par rapport à ta vie, par rapport à ton job, par rapport à ton mec, par rapport à ta façon d'élever tes enfants. Et ils peuvent peut-être aussi encore aujourd'hui continuer de donner un avis sur ton poids. Donc tu vois, quelle que soit la situation, dans laquelle t'as grandi. Et encore une fois, j'insiste là-dessus, il n'y a pas de petit ou de grand trauma. Ce qui compte, c'est la blessure émotionnelle que toutes ces expériences ont engendré en toi. Quel que soit ce que t'as vécu, tout ça, ça a créé en toi un profond sentiment d'insécurité, une faible estime de toi, la conviction que le bien-être des autres passe avant le tien, ce que ressentent les autres, c'est plus important que toi, et surtout, l'habitude d'enfouir ce que tu ressens vraiment. Et entre nous, quelle est la meilleure façon d'enfouir ce qu'on ressent que de manger ? Bah ouais, la nourriture, elle te demande rien. La nourriture, elle frappe pas. La nourriture, elle te crie pas dessus. La nourriture, elle te dévalorise pas. La nourriture, elle te fait pas douter de toi. Elle est là pour toi quand t'as le sentiment que personne ne te voit, personne ne t'entend, personne ne te comprend, personne ne t'écoute. Et tu vois, tu t'en rends pas forcément compte, mais ce chaos c'est devenu ta familiarité. Et aujourd'hui, dans ta vie d'adulte, finalement cette relation conflictuelle avec la nourriture, c'est aussi une façon de continuer de vivre, de reproduire le même chaos. Et encore une fois, on n'est pas maso, on n'est pas taré, on s'en rend pas forcément compte, mais pour nous, la familiarité c'est le chaos. C'est faire passer les autres avant nous, c'est ne pas s'écouter. On ne nous a pas appris à prendre soin de nous. On nous a montré que si on prenait pas soin des autres, tout allait s'effondrer. Et aujourd'hui, on pense que notre sécurité est entre les mains des autres. On pense que nous, on n'est pas dignes d'être aimés, et on n'est pas dignes d'être respectés tels qu'on est. On est trop. Trop grosses, trop exigeantes, trop sensibles, trop égoïstes. Et c'est pourquoi tout au long de ta vie d'adulte, tu continues d'enfouir de la même façon ce qui t'arrive et ce que tu ressens. Tu subis un viol, mais tu dis rien. Ton mari te trompe et tu penses que c'est parce que tu n'es pas digne d'être aimé. Tu croules sous le poids des responsabilités familiales, mais c'est ton rôle. T'as tellement de chance d'avoir une famille. Tu détestes ton job, mais t'as tellement peur de manquer. Tu ne peux pas renoncer à cette forme de sécurité financière. T'es célibataire, mais une partie de toi a peur d'être en couple et d'être dépendante de l'affection de l'autre. Peut-être que si t'as subi des attouchements, l'intimité te pétrifie et t'es incapable d'aller vers l'autre. Peut-être que t'as fait une fausse couche et tu te sens dévasté et déprimé, mais tu luttes contre ce sentiment parce que ton partenaire est déjà tellement triste et tellement dévasté lui-même. Bref, Tu vis des choses, des expériences, des traumas, mais finalement, c'est pas ça qui te fait bouffer. C'est ta volonté désespérée d'enfouir ces traumas et les émotions associées. Et tu vois, j'ai presque les larmes aux yeux en te partageant ça, parce que ça résonne tellement avec mon expérience personnelle. Je sais mieux que personne ce que c'est. Quand ces kilos en trop qui s'accumulent deviennent les coupables tout désignés. Parfois, finalement... Faut aussi prendre conscience que tout ça, ça permet de donner un sens. Ça donne une sorte de légitimité, de justification à des choses qu'on comprend pas. Par exemple, ce mec ne m'a pas rappelé parce que je suis trop grosse. Mon mari m'a trompée, sûrement avec une fille plus jeune et plus mince. Je n'arrive pas à tomber enceinte parce que je dois d'abord perdre du poids. Et tu vois, finalement, le contrôle alimentaire, la surveillance de notre poids, L'obsession pour notre poids et pour notre balance. Et le fait de nous mettre au régime, c'est notre façon à nous de retrouver du contrôle et de donner du sens à des situations finalement qu'on ne peut pas expliquer, qui n'ont pas de sens, et face auxquelles on se sent vulnérable et perdu. Oui, c'est toujours plus facile d'incriminer notre poids plutôt que de regarder les vrais sujets qu'on cherche à enfouir. Alors pour moi, les compulsions sont une formidable opportunité. De se poser les vraies questions, des questions honnêtes. Hein ? Finalement, cette fille trop grosse, ces kilos en trop, ils me protègent de quoi ? Ils me permettent de justifier quoi ? Ils me permettent de donner du sens à quelle histoire ? Et est-ce que je veux continuer de croire cette histoire et de subir cette histoire ? Ou est-ce que j'ai envie d'autre chose ? Moi je pense que si tu es là, ce n'est pas que le fruit du hasard. Et on parle souvent de crise dans la vie. La crise de la quarantaine, c'est la plus connue. Mais ça peut arriver dans... toutes les phases de vie. Moi, je ne parle pas de crise, je parle d'éveil. Ce moment où ton âme se réveille à la vie et te dit si ce n'est pas maintenant, c'est quand ? Alors, si toi aussi tu sens cet éveil pointer en toi, si tu as cette envie en toi, si tu veux que je t'aide à déconstruire ces narratifs qui te pourrissent la vie et qui pourrissent ton rapport à la nourriture, je t'invite à rejoindre la nouvelle session de mon programme Déjeuner en paix On démarre le 1er avril jusqu'au 23 juin. Pendant trois mois, avec un groupe de femmes qui te ressemblent à 2000%, on va ensemble décoder les raisons profondes de ta relation à la nourriture, on va déconstruire les narratives toxiques qui se jouent dans ta tête et on va réécrire ton histoire. Dans un environnement bienveillant et sécurisant où tu te sentiras enfin, parfois pour la première fois, vu, respecté, entendu et soutenu. Je te mettrai évidemment le lien dans les notes de cet épisode, mais tu peux retrouver... tous les détails sur mon site joannaverdi.com slash déjeuner en paix. Voilà, c'est vraiment un sujet tellement important pour moi. C'est les fondamentaux de l'alimentation émotionnelle. C'est vraiment le vrai sujet à comprendre. Donc, que tu nous rejoignes ou pas dans la prochaine session du programme Déjeuner en paix, j'espère vraiment que ce partage va t'inviter à réfléchir et à arrêter de te concentrer uniquement sur tes kilos en trop. Parce que tant que tu fais ça, tu te trompes de cible. Et paradoxalement, tu n'arriveras jamais à perdre du poids. Parce qu'aujourd'hui, ces kilos, cette bouffe, c'est la seule façon que tu connais d'être toi-même et de t'apporter de l'amour, du réconfort et de la sécurité. Alors vouloir mettre un terme à tes compulsions tant que tu n'as pas résolu les causes émotionnelles profondes, je suis désolée de te le dire, mais c'est peine perdue. La compulsion n'est pas le problème. La compulsion est la réponse à ta détresse émotionnelle. J'ai adoré t'enregistrer cet épisode parce que pour moi, il est tellement important. Tu ne t'en rends pas compte, mais j'ai les poils qui se hérissent au moment où j'enregistre ces mots. Si tu as aimé cet épisode autant que moi, n'hésite pas à me le dire et n'hésite pas à le dire à ta plateforme d'écoute préférée avec des étoiles sur Spotify, avec des commentaires sur Apple Podcasts ou sur la plateforme qui te sert à écouter cette émission. C'est ce qui permettra de soutenir le programme et de continuer de mettre les épisodes. en face des oreilles de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Tu peux aussi d'ailleurs t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. Et nous, on se retrouve la semaine prochaine. Alors la semaine prochaine, ce sera la semaine qui précède le dimanche de Pâques, la chasse aux œufs, les repas en famille. Donc dans le prochain épisode, je vais te partager mes 7 conseils sans filtre et qui vont sûrement aller à l'encontre de beaucoup de choses que tu peux entendre ou lire sur le sujet pour pouvoir vraiment profiter du chocolat et des repas en famille sans grossir, sans culpabiliser. Sans prise de tête et sans prise de poids. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.