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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

86. Pourquoi le stress des fêtes te pousse à trop manger (et comment y remédier cette année)

22min |11/12/2024
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Description

Courses de dernière minute, préparation des cadeaux et des repas de réveillon, perspective de retrouvailles familiales, profusion de nourriture... et peur de grossir.

Les fêtes, ce n'est pas toujours magique pour les mangeuses émotionnelles. Au contraire, c'est parfois un véritable défi à surmonter.

Dans cet épisode, je te donne des clés pour comprendre pourquoi cette période est si difficile et surtout, comment la vivre autrement en te recentrant sur l'essentiel ❤️


Au programme de cet épisode, je t'explique :

🎄Pourquoi les fêtes sont si chargées émotionnellement.

🍗Ce que représente la nourriture pendant cette période sensible, entre piège et refuge

🍫Les challenges spécifiques auxquelles sont confrontées les mangeuses émotionnelles

✨Mes 4 conseils concrets pour te recentrer sur toi-même et vivre ces moments plus sereinement.

Ressources conseillées :

🎧épisode 35. Peur de grossir pendant les fêtes ? Découvre ce qui fait vraiment grossir à Noël et comment l'éviter

🎧double épisode 83-84 sur la Peur de grossir + le workbook offert à télécharger ici → johanneaverdy.com/workbook84


Bonne écoute !

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RESSOURCES ET PROGRAMMES :


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✨ Ici on parle de:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, Tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello et bienvenue à toi dans ce nouvel épisode spécial fête de fin d'année. Alors ça y est, dernière ligne droite, c'est la saison des fêtes, la saison des repas en famille, des cadeaux, la saison de la joie de se retrouver et de partager. Mais honnêtement, pour beaucoup d'entre nous, cette période c'est aussi l'angoisse. Alors moi je voudrais qu'on en discute aujourd'hui. Pourquoi est-ce que ces moments qui sont censés être heureux sont-ils souvent si éprouvants pour les mangeuses émotionnelles que nous sommes ? Et surtout, peut-on espérer aborder ces moments autrement ? Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je te propose qu'on aille explorer ce qui se cache derrière le poids émotionnel des fêtes. Pourquoi est-ce que c'est une période si chargée ? sur le plan psychologique et émotionnel. Et on ira voir du coup dans ce contexte tellement sensible ce que représente vraiment la nourriture. Et je voudrais aussi faire un focus sur les challenges spécifiques que tu rencontres peut-être en tant que mangeuse compulsive si tu as suivi des années voire des décennies de régime. Et puis enfin, reste bien jusqu'à la fin de l'épisode parce que tu me connais, je vais évidemment te partager des pistes concrètes pour te recentrer sur toi-même et vivre ces moments plus sereinement. Alors pour commencer, Noël, les fêtes de fin d'année, pourquoi est-ce que c'est une période si chargée émotionnellement ? En fait, il faut comprendre que pendant cette période très très très spécifique de l'année, toutes les émotions sont exacerbées. Et surtout celles du sentiment d'appartenance ou au contraire, isolement et rejet. C'est-à-dire que si tout va bien dans ta vie, que tu te sens aimé et entouré, Noël franchement ça peut être magique. Mais si quelque chose cloche, que tu te sens aimé, isolé, rejeté, que tu vis de la solitude, des tensions familiales ou de l'insécurité émotionnelle, cette période devient un amplificateur de tes blessures et un miroir cruel de tes manques affectifs. Alors il faut dire que pendant cette période, on baigne aussi dans des attentes irréalistes. On baigne tout dans l'image d'un Noël parfait qui est véhiculé par les réseaux sociaux, les films de Noël et les traditions. Et tout ça finalement, ça peut être pesant et accentuer la dualité. Si ta réalité est différente de ce que tu vois sur Instagram ou dans le film de Noël de TF1, tu peux te sentir inadéquate ou frustrée. Et du coup, on a tendance à s'imposer des il faut Il faut être joyeuse, il faut être généreuse, il faut être accueillante, il faut être souriante, il faut organiser un dîner parfait, avoir une déco digne d'un post Instagram. Alors qu'en réalité, on est parfois submergé. Et le résultat, c'est qu'on s'en veut. Parce que sur le papier, on a tout pour être heureuse et on se dit mais je devrais être heureuse, c'est Noël en plus. Et je voudrais libérer la parole sur le sujet, parce que moi personnellement, les fêtes de fin d'année c'est compliqué pour moi, c'est pas ma période de l'année préférée, même si j'ai appris à réenchanter cette période et je t'en parlerai à la fin de cet épisode. Mais je voudrais libérer la parole sur le fait que ne pas aimer Noël c'est ok. Mais paradoxalement aujourd'hui, ne pas aimer Noël c'est un peu tabou. C'est un peu comme la dépression du postpartum. Tu sais où t'as eu ton petit bébé, t'es censé être heureuse, mais t'oses pas dire que tu l'es pas. Et ben en fait, Noël, c'est un peu pareil. On baigne tellement dans l'apicratie, dans le vivre ensemble, dîner ensemble, rire ensemble, partager des moments ensemble, qu'en fait, on n'ose pas forcément parler du fait que cette période, elle est compliquée pour nous, et qu'au contraire, elle génère... Ben, des émotions inconfortables et négatives. Mais si tu ressens ça, sache que t'es pas détraqué. C'est juste que Noël fonctionne comme le reflet de ta vie émotionnelle. Les masques que tu portes sont exacerbés pendant cette période. La pression que tu te mets pour être parfaite et réussir, être celle qu'on attend de toi, tout ça s'est décuplé. Et je pense notamment à Vanessa, une de mes coachées, qui a organisé pendant 20 ans les fêtes de famille chez elle, pour toute sa famille. Et Vanessa, en fait, elle a toujours eu le rôle de liant dans la famille. Et si au début, ça lui plaisait, c'était gratifiant d'avoir ce rôle fédérateur, au fur et à mesure des années, ça a commencé à lui peser. Mais elle pensait ne plus avoir le choix. Et ce qui est fou, mais tellement commun, c'est que beaucoup... de personnes, et j'ai envie de préciser beaucoup de femmes, s'oublient complètement pendant cette période en privilégiant les besoins des autres. Et en partant du principe que c'est normal, durant cette période, d'être dans une forme d'abnégation, d'abandon total de soi au profit des autres. Et ce qui se passe aussi pendant les fêtes, c'est que tout ce qui relève du manque et de l'absence se cristallise. Les êtres chers qui ont disparu, l'éloignement géographique, les relations qui peuvent être distantes sur le plan émotionnel peuvent vraiment intensifier un sentiment de vide. Moi, à titre perso, j'ai mes parents qui vont pas bien sur le plan mental en ce moment et c'est vrai que cette période exacerbe ça. Quand tu vois d'autres amis qui ont des familles fonctionnelles, comme j'aime les appeler, où on communique, où ça roule, où il y a de l'échange et il y a du partage, forcément, tu ne peux qu'être frustré, je ne sais pas si c'est aigri, mais tu peux être finalement que dans le chagrin de te rendre compte de ce que tu n'as pas. Et de la même façon, toutes les blessures de l'enfance, qu'elles relèvent du manque, de l'abandon ou du rejet, elles ressurgissent souvent dans ce contexte familial, surtout quand ce contexte familial est d'une certaine façon abîmé ou bancal. Et tu vois, Noël c'est le reflet de tes relations avec les autres. Et le problème, pendant cette période sensible de l'année, c'est que la table des fêtes, ça devient un terrain miné. Il y a des personnes que t'as pas envie de voir. Il y a des commentaires intrusifs ou maladroits que t'as pas envie d'entendre, que ce soit sur ton physique, ce que tu manges, ton célibat ou ton couple, ton job, ta façon d'élever tes gosses ou ta vie en général. Et tout ça, ça peut déclencher des émotions fortes, de colère, de tristesse, de honte que t'as absolument pas envie d'exprimer pendant cette période-là. T'as pas envie d'être celle qui est blessée, t'as pas envie d'être la femme vulnérable et blessée. Donc qu'est-ce que tu fais ? Tu ravales tes émotions au milieu de repas qui sont longs, qui sont bruyants, avec plein de tensions et de non-dits qui viennent ajouter au stress. Donc le résultat c'est quoi ? C'est que quand tu peux pas exprimer tes émotions, quand tu as l'impression de ne pas pouvoir pleinement être toi-même et trouver ta place, eh bien tu manges pour anesthésier ton malaise. Il faut rappeler qu'ici, il y a beaucoup de personnes qui sont hypersensibles, ou en tout cas qui ont une sensibilité forte, et tout ça, t'es comme une sorte d'éponge. Donc t'éponges, t'absorbes, t'absorbes, t'absorbes. Si tu veux, d'une certaine façon, c'est comme si l'éponge, tu pouvais pas l'essorer. Donc la seule façon finalement de vider le trop-plein, c'est de s'anesthésier avec la nourriture. Donc justement, la nourriture, qu'est-ce qu'elle représente dans ces moments-là ? Parce qu'on a tendance, à tort, à la voir comme un piège. Et moi, je voudrais peut-être qu'on envisage... qu'en réalité, elle est autre chose. Peut-être qu'en réalité, elle est un refuge. Parce que oui, ce qu'on dit souvent, c'est le piège de la bouffe. Les fêtes, c'est l'abondance de la bouffe riche, réconfortante, nourrissante. Et cette abondance, elle est anxiogène pour les mangeuses compulsives. Parce qu'on a l'impression de ne pas savoir se contrôler. Il faut dire qu'à Noël, on ne mange pas des brocolis. On mange des biscuits, du chocolat chaud, foie gras, dinde, marron glacé, le fromage, la bûche de Noël, et puis... Le tout arrosé d'alcool. bien imbibé d'alcool. Et il faut dire aussi que l'abondance de nourriture, on a le sentiment qu'elle n'est pas là toute l'année. Et là, sur mon programme Mission Sensation Alimentaire, on a une des participantes, Séverine, qui partageait ce message qui m'a beaucoup fait sourire. Elle nous disait, j'habite à la frontière allemande et on fait tous les week-ends au moins deux marchés de Noël, avec les gaufres à la cannelle, le vin chaud et les bons Baumstriezel. Je ne connais pas le nom en français. Alors en fait, j'ai regardé, ce sont des sortes de biscuits briochés à la cannelle. Et j'adore ces moments avec ces odeurs. Et je me laisse facilement tenter. Puis, je rentre Ausha la maison et là, il y a les bons biscuits de Noël. Je ne peux pas m'empêcher de manger toutes ces bonnes choses qui n'ont lieu qu'une fois par an. Même si je n'ai pas faim. Mais c'est la fin des souvenirs. Et en réalité, là, pour Séverine, c'est pas juste la fin des souvenirs et ce que j'appelle la fin du cœur, même si, évidemment, il y a une partie de ça qui vient se nourrir. Pour moi, elle le dit dans son message. Ces bonnes choses n'ont lieu qu'une fois par an. Donc, ce qu'elle mange, c'est ce sentiment d'abondance éphémère. Ce sentiment qu'il y en a beaucoup aujourd'hui, mais qu'il n'y en aura plus demain. Donc encore une fois, il faut que j'en mange là, maintenant, tout de suite, parce que demain, il n'y en aura plus. Manger beaucoup maintenant, c'est la meilleure façon de gérer la pénurie à venir. Mais la réalité, c'est que la pénurie à venir, elle n'est que mentale. En vrai, ces pâtisseries, elles peuvent chercher une recette, elles peuvent les refaire à un autre moment de l'année. Mais elle sait qu'il y a toute une association à la fois, on va dire, gustative, alimentaire, émotionnelle, qui fait que ce moment-là, ça ne dure pas très longtemps. Donc on a envie de s'y accrocher. Et on s'y accroche désespérément et maladroitement en mangeant sur le moment beaucoup, beaucoup trop et en excès. Et évidemment, manger en excès derrière, ça déclenche des luttes internes, parce que tous ces aliments, évidemment, on a tendance à les catégoriser comme interdits. Donc... on lutte contre notre peur de craquer, on lutte contre notre culpabilité. Il y a une partie de nous qui dit je veux me faire plaisir, mais l'autre qui dit ouais mais je veux pas trop manger, je veux pas grossir. Et dans le contexte des fêtes, il y a aussi la difficulté parfois à dire non à la nourriture. On mange pour pas vexer par exemple nos hôtes, ceux qui nous ont acheté ces bonnes choses à manger ou les personnes qui nous ont invité à dîner et qui ont organisé tout ça. Donc tu vois, on est vraiment dans une dualité que la nourriture vient finalement un petit peu éponger. Parce qu'en fait, c'est ça au final qu'il faut comprendre. La bouffe, c'est pas un piège qu'on te tend. La bouffe, dans ces moments-là, c'est un refuge, c'est un anesthésiant. Tu manges pour anesthésier tes émotions inconfortables, de solitude, de tension familiale, ou cette impression de ne pas être à ta place. Et tu manges, en fait, pour trouver une sorte d'ancrage. C'est vraiment pour, enfin, avoir l'impression d'être là où tu dois être, de trouver ta place. Quand tu manges, tu n'as pas besoin de réfléchir à ce que tu dois dire, à ce que tu dois faire, ou à qui tu dois être. Et puis, tu ne fais pas rien, tu manges, tu vois ? Et puis ce qui arrive aussi parfois, c'est que t'es autour de la table, t'es assise, tout le monde parle, et t'as l'impression qu'on s'intéresse pas à toi, on ne pose pas de questions. Alors qu'est-ce que tu fais ? Bah tu manges. Manger, c'est se donner aussi une sorte de, on va dire, de consistance. Tu sais, c'est un petit peu comme les fumeurs qui fument une clope juste pour attendre. C'est une façon de pas rien faire, c'est une façon d'exister. T'existes par le fait de manger. Et si tu as l'impression pendant les fêtes de devoir gérer tout et tout le monde, ben effectivement tout ça, ça t'épuise et la bouffe derrière, ça devient finalement ton remontant. Tu manges, tu manges, tu dévores même, parce que finalement c'est une façon de s'occuper de toi quand personne d'autre ne s'occupe de toi. La nourriture te sert à la fois de pansement émotionnel et aussi d'une forme, on va dire, d'isolant par rapport aux autres. Ça permet, en tout cas en apparence... de ne pas être blessé par les autres, d'être entière, d'être complète, de ne pas avoir besoin des autres. Et je voudrais attirer maintenant ton attention sur trois challenges spécifiques pour les mangeuses émotionnelles en cette fin d'année. Le premier challenge déjà, il est sur le plan alimentaire. Parce que quand tu as traversé des années, pour ne pas dire des décennies de régimes et de restrictions, l'abondance de nourriture face à toi, ça peut vraiment déclencher une anxiété alimentaire. Ça te rend vraiment dingue. Et tu culpabilises dès la première bouchée, voire dès l'achat de certains aliments. Parce que tu te projettes déjà dans l'excès. Il y a une partie de toi qui se dit déjà, Oh là là, je ne vais pas savoir résister, je ne vais pas savoir juste manger un morceau ou une part raisonnable. Je sais que si j'achète ça, je vais tout dévorer. Et du coup, ça devient la prophétie autoréalisatrice, où effectivement, cette anxiété génère une prise alimentaire excessive. Et puis, il faut dire qu'il y a autre chose qui vient amplifier cette dynamique, c'est la vision commune des agapes et de l'abondance de nourriture en fin d'année. Si tu veux, il y a un petit peu cette vision acceptée par tous que s'il y a bien un moment où il faut se lâcher et se faire péter le bide, c'est pendant les fêtes. Et cette vision, elle est intéressante parce qu'évidemment, tu me connais, moi justement, je prône le fait de sortir des étiquettes et de l'interdit. Mais je pense aussi que cette vision du tout ou rien, de l'interdit vs le lâcher prise, qui est en fait pas un lâcher prise mais une sorte d'abandon de soi, ça te rend pas service. Parce que tu passes d'une extrémité du pendule à l'autre, et que finalement t'es bien ni dans la restriction, ni dans le pétage de bide. Et tu le sais. Mais tu vois, parfois tu peux baigner dans ce discours collectif de Non mais lâche-toi la grappe, c'est le moment, fais-toi plaisir Sous-entendu, on verra plus tard, on verra le 1er janvier. Sauf que le 1er janvier, il se joue aussi en décembre. Et ça, c'est important de l'avoir en tête et je vais t'en reparler. Le deuxième challenge spécifique des mangeuses émotionnelles, c'est sur le plan relationnel. C'est le mois de décembre, tu cours sûrement partout pour préparer les cadeaux et les repas et tu te dis que c'est pas le moment, ni la priorité, de penser à toi et de prendre soin de toi. Ou de ralentir. Autrement dit, pendant ce mois de décembre, Tu t'abandonnes et tu fais passer les besoins des autres avant les tiens. Et j'ai envie de dire, comme d'habitude, ça c'est vraiment un challenge spécifique des mangeuses émotionnelles compulsives, de tout donner aux autres et de rien garder pour elles. Et puis enfin, le troisième challenge spécifique, c'est qu'en termes de timing, tu te dis peut-être que l'année est presque finie et que foutu pour foutu, tu t'y remettras le 1er janvier. Et ça vraiment c'est une grave erreur parce qu'en faisant ça tu cultives l'idée que le bon moment pour soigner ta relation à la nourriture c'est plus tard. Sauf que le 1er janvier, je suis désolée de te le dire, rien de magique ne se passera. J'espère que tu ne m'en voudras pas d'être brutalement honnête. Le 1er janvier, il se joue dès maintenant, par les messages que tu t'envoies au quotidien, y compris les 31 jours du mois de décembre. Si tu te reconnais dans ces comportements un petit peu à la dérive, moi je voudrais t'aider à te recentrer sur toi-même pendant les fêtes avec 4 conseils que tu vas pouvoir mettre en place dès aujourd'hui. Le premier conseil, c'est de redéfinir Noël selon... tes critères et tes besoins. Tu peux répondre dans un carnet aux questions suivantes. Qu'est-ce qui est vraiment important pour moi en cette fin d'année ? Avec qui est-ce que j'ai envie de passer du temps ? Quels sont les moments ou les expériences que j'ai envie de vivre ? Tu as besoin d'identifier ce que tu veux vraiment vivre et expérimenter pendant cette période. Et tu as besoin de te demander si la nourriture n'était pas un sujet. Qu'est-ce que j'aimerais ressentir ou partager ? Ça va vraiment t'aider à te recentrer sur l'essentiel et sur tes besoins. Ensuite, tu as besoin de poser des limites claires. Tu n'es pas obligé de tout accepter. Tu peux décider d'arriver plus tard, de partir plus tôt, ou même de ne pas participer si l'environnement est trop toxique. Tu as le droit de dire non et j'ai envie de te dire, même si c'est une obligation, c'est une façon de te respecter, que de dire non à des comportements, des personnes ou des situations qui ne te respectent pas. Et ça s'applique aussi à l'assiette. Je suis libre de ne pas finir mon assiette ou de refuser un dessert sans culpabiliser. Même si la personne qui m'invite, ma mère, ma tante, ma grand-mère, me dit mais j'ai préparé ça pour toi, je me suis donné tellement de mal. Ok ? Tu es libre. Personne ne sait mieux que toi ce qui est bon pour toi et ton job, c'est juste de poser des limites. Merci, c'est délicieux, mais j'ai assez mangé. Et tu peux garder ta part pour plus tard ou prendre un Tupperware. Tu vois, ou demander la recette, tout est possible. Ensuite, la troisième chose à faire, vraiment centrale, c'est de créer ta propre magie. Si les fêtes en famille ne te conviennent pas telles qu'elles sont aujourd'hui, invente tes propres traditions. Que ce soit visiter les marchés de Noël, regarder un film de Noël sous un plaid, ou organiser une soirée cocooning pour toi. Moi, à titre perso, j'ai besoin, vraiment, de créer de la magie chaque année. L'année dernière, avec mon fils, on était allé visiter la maison du Père Noël. On avait fabriqué une peluche dans l'atelier des lutins. C'était vraiment extraordinaire. Et cette année, j'ai décidé en fait de jouer le jeu des lutins farceurs. Et en vrai, je le fais pour lui, mais je le fais surtout pour moi parce que chaque jour, je m'éclate et j'exprime vraiment ma créativité en allant trouver l'idée loufoque du jour pour mes petits lutins farceurs. Tu vois, créer ta magie, c'est aussi ça qui t'aide à te recentrer sur l'essentiel. Parce qu'au final, c'est pas la nourriture ou les cadeaux ou la tenue scintillante que tu vas porter qui rend Noël spécial. Ce sont vraiment les petits moments, les conversations et les émotions que tu choisis de vivre. Et le Ausha est vraiment très important. On ne veut pas subir les choses, on veut choisir de vivre les choses. Et puis enfin, mon quatrième conseil tellement important, c'est... de cultiver tout ça et de prendre soin de toi dès maintenant, sans attendre. Rappelle-toi que ton bien-être ne commence pas plus tard. Il ne commence pas non plus en janvier. C'est chaque petite action, comme prendre une soirée rien que pour toi ou écouter ce podcast, qui est une preuve d'amour envers toi-même. Noël, c'est une période intense, mais ça ne doit pas signifier l'abandon total de tes besoins. Tu dois te rappeler que la bienveillance envers toi-même commence... par des petits actes. Donc pour conclure, les fêtes ne changeront pas, ta famille ne changera pas, les dynamiques relationnelles ne changeront pas forcément. Mais toi, tu peux décider de vivre tout ça différemment. En posant tes limites et en prenant soin de toi, tu seras mieux armé pour traverser cette période. Et je voudrais vraiment t'encourager à passer à l'action et si tu retiens que ce dernier point de l'épisode, ce sera déjà très bien. Toi, Qu'est-ce que tu vas faire pour te mettre au centre de ton Noël cette année ? Si tu ressens le besoin de continuer d'infuser ces concepts et de les approfondir, j'ai deux ressources podcast à te recommander. La première, c'est l'épisode 35 qui était consacré à la peur de grossir pendant les fêtes. Je t'y partage aussi beaucoup d'exemples de mes coachés, de choses, de petites choses, j'ai envie de préciser petites choses, parce que ça n'a pas besoin d'être grandiose et extraordinaire, ça peut être très simple, très accessible, des choses que tu peux faire, qu'elles ont faites, pour se remettre au centre, se faire du bien. et réinventer leur magie. Et je te recommande aussi le double épisode 83-84 sur la peur de grossir. En plus, ce double épisode s'accompagne d'un workbook complètement offert sur mon site joannaverdi.com slash workbook 84 qui va te permettre d'analyser justement où t'en es de ta relation à la nourriture, où t'en es de cette peur de grossir et quelles sont les conséquences que ça a sur ton comportement alimentaire aujourd'hui. Et c'est vrai que la fin d'année est souvent un petit peu moins chargée aussi professionnellement, donc tu as peut-être plus de bandes passantes pour prendre ce temps pour toi. Tu vois, c'est ça aussi, ça peut être ça ce message d'amour que tu t'envoies, de te poser avec toi-même, de faire le point sur ta situation et de réfléchir surtout à ce que tu veux pour demain. Voilà, j'espère que cet épisode t'a aidé et surtout qu'il va te permettre de prendre de la hauteur sur la dualité que tu ressens peut-être par rapport aux fêtes de fin d'année. Moi ce que j'espère surtout c'est que... si tu ressens des émotions inconfortables, ça t'aide à moins culpabiliser et à te rendre compte que tu n'es pas seule. En tout cas, si tu as envie de me faire un petit cadeau sur cette fin d'année, eh bien c'est tout simple, n'hésite pas à laisser des étoiles, des pouces, des commentaires, des cœurs, tout ce que tu veux, sur ta plateforme d'écoute préférée. C'est ce qui encourage justement tous les diffuseurs à pousser la visibilité du podcast et à le mettre en face des oreilles de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Moi, je te retrouve la semaine prochaine avec le tout dernier épisode de l'année. Je voudrais te faire un petit épisode un petit peu booster qui va sortir juste avant Noël pour justement t'aider à anticiper, à te préparer un petit peu comme une sorte de préparation mentale pour un athlète de haut niveau. Je vais t'aider à être au taquet pour parfaitement gérer le réveillon de Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre pour que tu puisses te sentir plus sereine, plus ancrée et plus à ta place. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode.

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