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Kilos émotionnels - alimentation émotionnelle, compulsions et perte de poids

55. Week-ends prolongés : comment ne pas succomber à l'appel de la bouffe ?

55. Week-ends prolongés : comment ne pas succomber à l'appel de la bouffe ?

16min |06/05/2024
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Description

🎁 Rejoins ma newsletter hebdo en téléchargeant ton GUIDE DE DÉMARRAGE GRATUIT : 12 pages pour faire le diagnostic de ta relation à la nourriture et suivre ma méthode pour ne plus manger tes émotions → johanneaverdy.com/guide

-----

On adooore le mois de Mai pour ses nombreux ponts et jours fériés, pas vrai?

Mais qui dit longs week-ends dit aussi potentiellement plus de tentations alimentaires, plus de bouffe, plus d'alcool.... Une vraie source de stress quand on est une mangeuse émotionnelle, qu'on rêve de perdre du poids, mais que là on a juste peur de trop manger et de grossir.

Loin de notre balance et de nos repères, sans nos routines pour "faire attention", est-on condamnée à trop manger, à s'en vouloir et à culpabiliser ?

Au programme de l'épisode je t'explique :

  • les vraies raisons qui font qu’on se lâche sur la bouffe durant les longs week-ends

  • les facteurs aggravants qui te font plus facilement tomber dans le piège de la bouffe et des tentations quand tu es loin de chez toi

  • mes conseils pour éviter de trop manger et limiter les dégâts.


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser un pouce, des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée !

-----

POUR ALLER PLUS LOIN :

🎁 ATELIER OFFERT "Se libérer des compulsions alimentaires rapidement" → accès direct au replay johanneaverdy.com/atelier


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🔐 ATELIER KILOS PROTECTION

Un atelier complet de 2 heures pour comprendre les blessures émotionnelles profondes qui font qu'une partie de toi qui a peur de maigrir et sabote tes efforts. Accès immédiat à prix doux → johanneaverdy.com/kilosprotection 


🍽 PROGRAMME ENCADRÉ DÉJEUNER EN PAIX

Le programme de coaching intensif sur 12 semaines encadré personnellement par Johanne Averdy pour te libérer définitivement de l'alimentation émotionnelle et des compulsions alimentaires et retrouver confiance en toi. Actuellement complet - prochaine session Janvier 2025 ✏️rejoins la liste d'attente → johanneaverdy.com/dejeunerenpaix 


📚 LE LIVRE Mon Cahier Kilos émotionnels (éd. Solar - 8,90€) : 96 pages pour comprendre l'alimentation émotionnelle, désamorcer les crises d'hyperphagie et développer plus de bienveillance dans ton rapport au corps et à la nourriture → https://amzn.to/3s4UR0K

📱LE COMPTE INSTAGRAM

pour des partages et des conseils au quotidien pour ne plus manger tes émotions → @johanneaverdy

🌐 LE SITE OFFICIEL 

pour plus d'informations sur les accompagnements destinés aux mangeuses émotionnelles → johanneaverdy.com 

 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Weekend, Week-end, Ponts de Mai, Tentations alimentaires, Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Bienvenue dans ce nouvel épisode et bienvenue dans le mois de mai. Alors le mois de mai, il est connu pour ses ponts. Bon, le 1er mai est derrière nous, mais il reste encore le pont de l'Ascension, le 9, et celui de la Pentecôte, le 20. Et puis bon, globalement, avec le retour des beaux jours, il y aura forcément des bonnes raisons de partir en week-end ou en escapade pour quelques jours. Et je sais que c'est une source de stress pour beaucoup d'entre nous. C'est vrai, partir de chez soi, quitter ses repères, et Faire face aux tentations avec la bouffe, l'alcool, franchement ça nous fait des nœuds au cerveau. On se dit comment je vais résister, je risque encore de prendre du poids, de m'en vouloir et de culpabiliser. Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais te partager mes conseils pour que tu puisses pleinement profiter de tous ces bons moments sans te prendre la tête et sans te prendre un gramme. On va aller explorer ensemble les vraies raisons qui font qu'on se lâche sur la bouffe pendant les week-ends, je vais t'expliquer les facteurs aggravants de ce comportement alimentaire dysfonctionnel, et évidemment je vais te partager mes conseils pour limiter les dégâts. Qu'est-ce qui fait qu'on a tendance à se lâcher quand on est en week-end ? C'est quoi les vraies raisons ? Déjà, pour répondre à cette question, il faut remonter à la source. Pourquoi on part en week-end ? On part en week-end pour sortir de la routine, sortir du quotidien. On a envie de changer de cadre, de changer d'air, de se mettre au vert. Parfois, c'est l'opportunité de voir les proches, la famille. Ça peut être aussi un petit peu un moment hors du temps. On appuie sur pause et on se repose. Ou alors, au contraire, on est plutôt en mode visite, découverte, stimulation. Et ce qu'on cherche à ressentir, c'est vraiment cette sensation d'aventure, de découverte, de stimulation sensorielle. Mais quoi qu'il en soit, le point commun, c'est vraiment qu'on s'échappe de notre routine. Et finalement, notre routine quotidienne par rapport à la bouffe, c'est quoi ? Si tu écoutes cet épisode, il y a de grandes chances que ta routine, ce soit le contrôle, la restriction et l'obsession sur la bouffe et sur ton poids. Ben oui, notre quotidien c'est faire attention, c'est contrôler, peser, compter les points Weight Watchers ou les calories, c'est aussi monter sur la balance tous les matins. Ce qui est familier pour nous et ce qu'on associe au quotidien c'est restrictions, contrôles alimentaires, diabolisation, bref un véritable carcan. Et on s'en rend pas forcément compte, mais tu sais on parle souvent de la routine métro boulot dodo. Pour moi, en réalité, le quotidien des mangeuses émotionnelles, c'est régime. Ça commence par régime la journée, c'est la première chose à laquelle tu penses le matin. Régime, métro, boulot, craquage en rentrant en fin de journée et dodo, tu vois. Donc quand tu pars en week-end, finalement, inconsciemment, tu t'échappes aussi de la prison mentale de ta relation à la nourriture et ça fait du bien. Il n'y a pas de balance pour se peser tous les matins. Il n'y a pas de balance pour peser les aliments. On fait les courses parfois en groupe, ou alors on n'a pas les mêmes produits que d'habitude, on mange au resto, on fait des piqueniques, on mange dans la rue, on ne peut pas compter les points. Donc, on pourrait se dire en apparence que c'est une bonne chose pour celles qui sont obsédées avec la bouffe. Et moi j'ai envie de te dire, si tu te sens bien, je suis contente. Si t'arrives à profiter du nougat, du fromage ou de n'importe quelle spécialité de gastronomie locale, super. Ça devrait faire du bien au final, de plus faire du mal, de lâcher prise, de se faire plaisir. Mais en réalité, je le sais, c'est pas comme ça que ça marche. En réalité, ce que tu vis, c'est un énorme conflit intérieur. D'un côté, il y a une partie de toi qui réagit à la privation et au contrôle et profite de cet échappé pour tout envoyer bouler. Et tant qu'à faire, cette partie de toi, elle habille ça avec l'étiquette se faire plaisir, mais la réalité c'est cette partie de toi, elle a envie de se gaver. Pareil, il y a l'étiquette aussi profiter, mais pour moi c'est plutôt se remplir, c'est plutôt gober, avaler tant qu'on peut. Parce qu'il y a quand même la projection derrière de quand ce sera le retour à la maison, ce sera ceinture. Et puis, de l'autre côté, il y a une autre partie de toi qui est ton programme mental qui tourne par défaut en toile de fond dans ta tête, qui lui fait l'addition calorique. Et cette autre partie de toi, elle stresse de ne pas pouvoir peser, contrôler, mesurer. Cette autre partie de toi, elle aimerait prendre la balance en vacances. Et peut-être que tu l'as déjà fait. Moi, j'ai déjà fait d'emmener mon pèse-personne en vacances. Cette autre partie de toi, elle anticipe que ça va être la mer de retour. Et je vais prendre 5 kilos et je vais regretter cette chantilly ou cette côte de bœuf. Cette autre partie de toi, elle baigne dans la culpabilité et dans le stress. Et ce stress, tu l'anesthésies encore et toujours plus avec la bouffe. Et la question du coup n'est plus est-ce que je prends une glace, mais quels sont les trois parfums que je vais choisir. Et finalement, c'est vraiment ce conflit intérieur qui fait que non seulement tu manges trop, mais en plus, en fait, en vrai, tu ne le vis pas bien. Et tu vois, c'est ce conflit intérieur permanent qui fait qu'en apparence, tu te lâches, tu te fais plaisir, mais en réalité, tu es dans une profonde souffrance intérieure. Et il y a des facteurs aggravants à tout ça. Les facteurs aggravants, c'est que déjà, il y a une partie de nous qui se dit Comme on n'est pas chez nous, ça compte pas. Nous, on a vraiment un truc de déni et de dissociation. Et c'est déjà la raison pour laquelle on a plutôt tendance à manger en cachette. J'ai détaillé tout ça dans l'épisode. 4 sur le fait de manger en cachette. Si c'est pas vu, si c'est pas au regard des autres, ça n'existe pas. Donc tu vois, il y a le côté quand t'es pas chez toi, ben effectivement ça n'existe pas, ça compte pas. Tout ce que je mange hors de chez moi, ça compte pas, ça n'existe pas. et c'est encore pire sur la route, je sais pas si tu te reconnais, faut vraiment que je fasse un épisode dédié sur le sujet, parce que moi j'avais vraiment un truc sur tout ce qui était air d'autoroute, les gares, les aéroports, là vraiment c'était énorme lâchage, explosion de bouffe, ça comptait pas, comme si en fait toute la bouffe mangée dans ces moments un petit peu de transition tombait dans une sorte de triangle des Bermudes, j'en rigole aujourd'hui mais franchement à l'époque je le vivais pas très bien. Je ferai un épisode spécifiquement là-dessus, mais tu vois, globalement, il y a vraiment ce côté t'es pas chez toi, ça compte pas Le deuxième facteur aggravant, c'est que t'es souvent dans une situation où tu retournes dans ta famille. Et quand tu retournes dans ta famille, toutes les blessures du passé sera vivent, que tu le veuilles ou non. J'en parle plus en détail dans l'épisode 14, qui est consacré aux 7 blessures de l'enfance que tu continues d'anesthésier avec la nourriture, et dans l'épisode 48, qui est consacré à tous ces secrets qui se cachent sous la surface. tes blessures d'enfance, elles se retrouvent ravivées. Encore une fois, que tu le veuilles ou non, ce n'est pas quelque chose que tu contrôles dès que tu te retrouves en présence de tes proches et surtout si tu te retrouves par exemple dans, littéralement, la maison familiale. Tu sens de nouveau la petite fille blessée, pas vue, pas entendue, pas respectée. Tous tes manques, déjà de l'époque, ils se ravivent et tu te retrouves à reproduire les schémas. Parce que tu te retrouves à écouter ta mère qui parle du chat du voisin écrasé ou ton père, j'en sais rien, qui parle de ses investissements en bourse. Mais par exemple, personne ne te pose des questions sur toi, sur ta vie, sur comment tu vas vraiment. Et moi je dis toujours en fait qu'au final on se retrouve à bouffer tout ce qu'on accepte d'avaler sans broncher. Et ce qu'on accepte d'avaler sans broncher ça peut être des remarques, des conversations qui ne nous intéressent pas vraiment, des silences et aussi des plats. Donc tu manges pour changer ton état émotionnel dans l'espoir de changer ton état émotionnel mais le vrai enjeu c'est simplement de trouver ta place auprès de ta famille. et souvent aussi dans ta relation avec tes parents. Et puis le troisième facteur aggravant, c'est que tu voyages peut-être avec ton chéri ou avec des amis. Et finalement, c'est le même enjeu quand tu voyages avec ces personnes-là. Toi, ta difficulté, c'est toujours de trouver ta place et c'est toujours ta capacité à être vraiment avec les autres, à connecter avec les autres. Et pour toi, c'est vraiment l'enjeu. Tu as beaucoup de mal à être toi-même, à dire ce que tu penses, à dire oui quand tu as envie de dire oui et à dire non quand tu as envie de dire non. Hum... t'as souvent l'impression de ne pas être comprise, de ne pas être entendue, de ne pas être soutenue. Donc, ce n'est pas toujours facile et c'est encore plus difficile quand certaines personnes prennent beaucoup de place. Ou quand, par exemple, tu es avec des personnes qui ont des origines sociales différentes. Moi, ça a été mon cas, à titre personnel. J'avais la chance d'avoir des amis super, dont les parents avaient des résidences secondaires, donc j'étais invitée. je sais pas, dans des baraques à l'île de Noirmoutier ou dans des chalets hyper luxueux au ski. Mais à chaque fois, j'ai vraiment ces souvenirs. Il y avait une partie de moi qui se sentait pas à la hauteur, qui se sentait inférieure, un petit peu en mode syndrome de l'imposteur. Ils vont se rendre compte que je fais pas partie du même monde. Et je me vois vraiment littéralement à table, entourée d'une flopée d'amis que j'adorais et que j'adore toujours plus que tout. Mais j'avais beaucoup de mal à connecter, à me sentir connectée. et du coup je mangeais, je mangeais, c'était vraiment une façon de me donner de la contenance et j'ai vraiment ce souvenir de grande tablée, 12-15 personnes, la raclette au milieu et puis je me resserre encore et encore, j'écoute les autres, j'écoute beaucoup, je parle peu de moi, j'écoute et je mange pour me remplir et me donner une contenance et voilà un petit peu justifier on va dire ma présence autour de la table. Donc si ces sensations-là que j'évoque te parlent, tu peux aller explorer l'épisode 12, qui est consacré à la comparaison permanente aux autres, et l'épisode 13, qui est consacré aux habitudes toxiques avec les autres qui nous poussent à manger, parce que ça peut aussi t'aider à approfondir ces sujets. Donc du coup, comment est-ce qu'on évite ces situations dramatiques ? Est-ce qu'il y a un moyen de, on va dire, limiter les dégâts ? Bah oui, évidemment ! Mais par contre, j'ai envie que tu prennes conscience d'un truc, c'est que c'est pas à la dernière minute que ça se travaille. C'est comme ceux qui disent en cas de compulsion, médite. Mais moi je ris, mais vraiment je ris au sens littéral du terme. Tout ça en réalité c'est un long travail de déconstruction que tu vas faire sur le long terme, avec ta relation à la bouffe, ta perception de ton corps, mais surtout avec ta perception de ta valeur et ton estime de toi. Tu dois travailler aussi sur tes relations aux autres, ta communication. Tout ça, c'est un travail au long cours et ça prend du temps. Et personnellement, moi aujourd'hui, j'ai beaucoup moins envie déjà de partir en week-end, tout simplement, parce qu'en fait, j'ai tout ce qu'il me faut ici, dans mon cocon, ma tribu, ma petite maison à la campagne. Et finalement, quand on part ensemble, c'est juste une continuité du quotidien. C'est pas une rupture, tu vois ? Donc c'est vraiment quelque chose qui se prépare. Avec ce travail de fond sur le long terme. Mais même si tu n'as pas encore complètement fait ce travail de fond, tu peux quand même préparer les choses avec un plan. Bah oui, les choses se préparent avec un plan. Parce que nous, on est perfectionniste et on est idéaliste. Et on pense que tout sera toujours parfait parce qu'on a des super intentions et des super objectifs et des super idéaux. Mais c'est faux. La vie, c'est la vie. Donc, mieux vaut se préparer. Et moi, je te suggère d'avoir un plan A, un plan B, un plan C. Ton plan A, par exemple, ça peut être de manger des légumes à chaque repas. Ok, ça c'est ton plan A. S'il y a des légumes, c'est possible. Ben voilà, super, t'es dans ton plan A. Mais ton plan B, qu'est-ce que tu fais s'il n'y a pas de légumes ? Si on te sert un repas sans légumes ? Ton plan B, ça peut être de te dire, avant de me resservir, je vais boire systématiquement un verre d'eau. Ça, ça peut être ton plan B. Et puis, ton plan C, ok, tu ne gères pas du tout ce que tu manges, tu es dans une situation où tu ne contrôles rien. Ça peut être, par exemple, emmener ma gourde et m'assurer que je suis suffisamment hydratée tout au long de la journée. Tu vois, on a tendance à trop se concentrer sur les objectifs, perdre du poids ou ne pas grossir, mais pas assez sur les habitudes qui vont te permettre de les atteindre. Et moi, c'est vraiment un sujet auquel je m'intéresse de plus en plus. Je m'intéresse au pouvoir des habitudes, au pouvoir des bonnes habitudes, et en fait surtout au système qui permet d'ancrer ces habitudes pour qu'elles deviennent, j'ai envie de dire vraiment faciles, quelque chose auquel tu n'as même plus besoin de penser. Mais tu vois, ça commence par ça. Déjà, avoir plan A, plan B, plan C, ça peut vraiment t'aider. Donc du coup, concrètement, toi, vas-y, passe à l'action. Quelles sont les choses que tu peux non pas prévoir, parce qu'on ne peut pas prévoir l'avenir, mais justement anticiper ? et tu vois là récemment mon amie Elodie elle part à la mer avec son conjoint et ses enfants en bas âge et elle me dit putain Johanne pas de peau pour une fois que je pars à la mer il va pleuvoir donc il y a quand même de fortes probabilités qu'à un moment ou à un autre elle se retrouve enfermée entre quatre murs avec des enfants en bas âge c'est une ancienne mangeuse émotionnelle comment elle va gérer ça ? aujourd'hui elle sait qu'elle doit l'anticiper avec un plan B, un plan C ce que c'est emmener des jeux ? Est-ce que c'est prévoir de booker une babysitter quelques heures pour justement un petit peu s'aérer ? Aller prendre un café ailleurs ? Enfin, j'en sais rien, tu vois. Là, c'est à toi de réfléchir à ce que tu peux mettre en place, à ce que tu peux anticiper avec le contexte que tu connais. Si tu sais déjà que quand tu vas partir, il va y avoir des apéros tous les soirs, qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est par exemple, comme je le suggérais, boire un verre d'eau entre deux verres d'alcool ? Et si personne ne veut cuisiner et que tout le monde préfère dîner dehors ? Qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est partager un plat ? Est-ce que c'est commencer par manger tes légumes avant de passer au plat principal ? Est-ce que c'est faire une pause et faire quelques pas dehors avant de commander le dessert pour être sûr que tu as encore faim ? Donc voilà, vraiment, il n'y a pas une solution qui convienne à tous. Moi, je soutiens vraiment le principe de la bio-individualité. Ce qui est bon pour les uns ne sera pas forcément bon pour les autres. Mais c'est là aussi que je veux que tu reprennes vraiment le sujet en main. Reprends le volant de ta vie et là, travaille directement là-dessus. Et travailler, c'est juste, tu vois, un travail d'anticipation, de visualisation. Ton plan A, ton plan B, ton plan C. Et tu vas voir, ça va énormément t'aider à ne pas avoir cette sensation d'être littéralement sorti des rails. t'es pas sorti des rails, t'as juste choisi une autre option qui était anticipée. Voilà, j'espère que cet épisode va t'aider à boucler ta valise et à prendre la route de façon plus sereine. Si tu as aimé cet épisode et que tu veux continuer de soutenir le podcast, rien de plus simple, continue de noter le podcast. Pour les utilisatrices de Spotify, tu vas sur les trois petits points, évaluer l'émission. Pour les utilisatrices Apple Podcast, encore mieux, tu peux même laisser un commentaire. C'est vraiment ce qui m'aide à soutenir le projet et à continuer de le faire vivre et de continuer de créer des nouveaux épisodes qui pourront t'aider dans ton cheminement personnel. Et nous justement, on se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode qui je pense va te plaire. Je vais te révéler comment diviser tes compulsions alimentaires par deux. Ouais, rien que ça. Alors rendez-vous la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci.

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Loin de notre balance et de nos repères, sans nos routines pour "faire attention", est-on condamnée à trop manger, à s'en vouloir et à culpabiliser ?

Au programme de l'épisode je t'explique :

  • les vraies raisons qui font qu’on se lâche sur la bouffe durant les longs week-ends

  • les facteurs aggravants qui te font plus facilement tomber dans le piège de la bouffe et des tentations quand tu es loin de chez toi

  • mes conseils pour éviter de trop manger et limiter les dégâts.


Bonne écoute ! 


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Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

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Et puis bon, globalement, avec le retour des beaux jours, il y aura forcément des bonnes raisons de partir en week-end ou en escapade pour quelques jours. Et je sais que c'est une source de stress pour beaucoup d'entre nous. C'est vrai, partir de chez soi, quitter ses repères, et Faire face aux tentations avec la bouffe, l'alcool, franchement ça nous fait des nœuds au cerveau. On se dit comment je vais résister, je risque encore de prendre du poids, de m'en vouloir et de culpabiliser. Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais te partager mes conseils pour que tu puisses pleinement profiter de tous ces bons moments sans te prendre la tête et sans te prendre un gramme. On va aller explorer ensemble les vraies raisons qui font qu'on se lâche sur la bouffe pendant les week-ends, je vais t'expliquer les facteurs aggravants de ce comportement alimentaire dysfonctionnel, et évidemment je vais te partager mes conseils pour limiter les dégâts. Qu'est-ce qui fait qu'on a tendance à se lâcher quand on est en week-end ? C'est quoi les vraies raisons ? Déjà, pour répondre à cette question, il faut remonter à la source. Pourquoi on part en week-end ? On part en week-end pour sortir de la routine, sortir du quotidien. On a envie de changer de cadre, de changer d'air, de se mettre au vert. Parfois, c'est l'opportunité de voir les proches, la famille. Ça peut être aussi un petit peu un moment hors du temps. On appuie sur pause et on se repose. Ou alors, au contraire, on est plutôt en mode visite, découverte, stimulation. Et ce qu'on cherche à ressentir, c'est vraiment cette sensation d'aventure, de découverte, de stimulation sensorielle. Mais quoi qu'il en soit, le point commun, c'est vraiment qu'on s'échappe de notre routine. Et finalement, notre routine quotidienne par rapport à la bouffe, c'est quoi ? Si tu écoutes cet épisode, il y a de grandes chances que ta routine, ce soit le contrôle, la restriction et l'obsession sur la bouffe et sur ton poids. Ben oui, notre quotidien c'est faire attention, c'est contrôler, peser, compter les points Weight Watchers ou les calories, c'est aussi monter sur la balance tous les matins. Ce qui est familier pour nous et ce qu'on associe au quotidien c'est restrictions, contrôles alimentaires, diabolisation, bref un véritable carcan. Et on s'en rend pas forcément compte, mais tu sais on parle souvent de la routine métro boulot dodo. Pour moi, en réalité, le quotidien des mangeuses émotionnelles, c'est régime. Ça commence par régime la journée, c'est la première chose à laquelle tu penses le matin. Régime, métro, boulot, craquage en rentrant en fin de journée et dodo, tu vois. Donc quand tu pars en week-end, finalement, inconsciemment, tu t'échappes aussi de la prison mentale de ta relation à la nourriture et ça fait du bien. Il n'y a pas de balance pour se peser tous les matins. Il n'y a pas de balance pour peser les aliments. On fait les courses parfois en groupe, ou alors on n'a pas les mêmes produits que d'habitude, on mange au resto, on fait des piqueniques, on mange dans la rue, on ne peut pas compter les points. Donc, on pourrait se dire en apparence que c'est une bonne chose pour celles qui sont obsédées avec la bouffe. Et moi j'ai envie de te dire, si tu te sens bien, je suis contente. Si t'arrives à profiter du nougat, du fromage ou de n'importe quelle spécialité de gastronomie locale, super. Ça devrait faire du bien au final, de plus faire du mal, de lâcher prise, de se faire plaisir. Mais en réalité, je le sais, c'est pas comme ça que ça marche. En réalité, ce que tu vis, c'est un énorme conflit intérieur. D'un côté, il y a une partie de toi qui réagit à la privation et au contrôle et profite de cet échappé pour tout envoyer bouler. Et tant qu'à faire, cette partie de toi, elle habille ça avec l'étiquette se faire plaisir, mais la réalité c'est cette partie de toi, elle a envie de se gaver. Pareil, il y a l'étiquette aussi profiter, mais pour moi c'est plutôt se remplir, c'est plutôt gober, avaler tant qu'on peut. Parce qu'il y a quand même la projection derrière de quand ce sera le retour à la maison, ce sera ceinture. Et puis, de l'autre côté, il y a une autre partie de toi qui est ton programme mental qui tourne par défaut en toile de fond dans ta tête, qui lui fait l'addition calorique. Et cette autre partie de toi, elle stresse de ne pas pouvoir peser, contrôler, mesurer. Cette autre partie de toi, elle aimerait prendre la balance en vacances. Et peut-être que tu l'as déjà fait. Moi, j'ai déjà fait d'emmener mon pèse-personne en vacances. Cette autre partie de toi, elle anticipe que ça va être la mer de retour. Et je vais prendre 5 kilos et je vais regretter cette chantilly ou cette côte de bœuf. Cette autre partie de toi, elle baigne dans la culpabilité et dans le stress. Et ce stress, tu l'anesthésies encore et toujours plus avec la bouffe. Et la question du coup n'est plus est-ce que je prends une glace, mais quels sont les trois parfums que je vais choisir. Et finalement, c'est vraiment ce conflit intérieur qui fait que non seulement tu manges trop, mais en plus, en fait, en vrai, tu ne le vis pas bien. Et tu vois, c'est ce conflit intérieur permanent qui fait qu'en apparence, tu te lâches, tu te fais plaisir, mais en réalité, tu es dans une profonde souffrance intérieure. Et il y a des facteurs aggravants à tout ça. Les facteurs aggravants, c'est que déjà, il y a une partie de nous qui se dit Comme on n'est pas chez nous, ça compte pas. Nous, on a vraiment un truc de déni et de dissociation. Et c'est déjà la raison pour laquelle on a plutôt tendance à manger en cachette. J'ai détaillé tout ça dans l'épisode. 4 sur le fait de manger en cachette. Si c'est pas vu, si c'est pas au regard des autres, ça n'existe pas. Donc tu vois, il y a le côté quand t'es pas chez toi, ben effectivement ça n'existe pas, ça compte pas. Tout ce que je mange hors de chez moi, ça compte pas, ça n'existe pas. et c'est encore pire sur la route, je sais pas si tu te reconnais, faut vraiment que je fasse un épisode dédié sur le sujet, parce que moi j'avais vraiment un truc sur tout ce qui était air d'autoroute, les gares, les aéroports, là vraiment c'était énorme lâchage, explosion de bouffe, ça comptait pas, comme si en fait toute la bouffe mangée dans ces moments un petit peu de transition tombait dans une sorte de triangle des Bermudes, j'en rigole aujourd'hui mais franchement à l'époque je le vivais pas très bien. Je ferai un épisode spécifiquement là-dessus, mais tu vois, globalement, il y a vraiment ce côté t'es pas chez toi, ça compte pas Le deuxième facteur aggravant, c'est que t'es souvent dans une situation où tu retournes dans ta famille. Et quand tu retournes dans ta famille, toutes les blessures du passé sera vivent, que tu le veuilles ou non. J'en parle plus en détail dans l'épisode 14, qui est consacré aux 7 blessures de l'enfance que tu continues d'anesthésier avec la nourriture, et dans l'épisode 48, qui est consacré à tous ces secrets qui se cachent sous la surface. tes blessures d'enfance, elles se retrouvent ravivées. Encore une fois, que tu le veuilles ou non, ce n'est pas quelque chose que tu contrôles dès que tu te retrouves en présence de tes proches et surtout si tu te retrouves par exemple dans, littéralement, la maison familiale. Tu sens de nouveau la petite fille blessée, pas vue, pas entendue, pas respectée. Tous tes manques, déjà de l'époque, ils se ravivent et tu te retrouves à reproduire les schémas. Parce que tu te retrouves à écouter ta mère qui parle du chat du voisin écrasé ou ton père, j'en sais rien, qui parle de ses investissements en bourse. Mais par exemple, personne ne te pose des questions sur toi, sur ta vie, sur comment tu vas vraiment. Et moi je dis toujours en fait qu'au final on se retrouve à bouffer tout ce qu'on accepte d'avaler sans broncher. Et ce qu'on accepte d'avaler sans broncher ça peut être des remarques, des conversations qui ne nous intéressent pas vraiment, des silences et aussi des plats. Donc tu manges pour changer ton état émotionnel dans l'espoir de changer ton état émotionnel mais le vrai enjeu c'est simplement de trouver ta place auprès de ta famille. et souvent aussi dans ta relation avec tes parents. Et puis le troisième facteur aggravant, c'est que tu voyages peut-être avec ton chéri ou avec des amis. Et finalement, c'est le même enjeu quand tu voyages avec ces personnes-là. Toi, ta difficulté, c'est toujours de trouver ta place et c'est toujours ta capacité à être vraiment avec les autres, à connecter avec les autres. Et pour toi, c'est vraiment l'enjeu. Tu as beaucoup de mal à être toi-même, à dire ce que tu penses, à dire oui quand tu as envie de dire oui et à dire non quand tu as envie de dire non. Hum... t'as souvent l'impression de ne pas être comprise, de ne pas être entendue, de ne pas être soutenue. Donc, ce n'est pas toujours facile et c'est encore plus difficile quand certaines personnes prennent beaucoup de place. Ou quand, par exemple, tu es avec des personnes qui ont des origines sociales différentes. Moi, ça a été mon cas, à titre personnel. J'avais la chance d'avoir des amis super, dont les parents avaient des résidences secondaires, donc j'étais invitée. je sais pas, dans des baraques à l'île de Noirmoutier ou dans des chalets hyper luxueux au ski. Mais à chaque fois, j'ai vraiment ces souvenirs. Il y avait une partie de moi qui se sentait pas à la hauteur, qui se sentait inférieure, un petit peu en mode syndrome de l'imposteur. Ils vont se rendre compte que je fais pas partie du même monde. Et je me vois vraiment littéralement à table, entourée d'une flopée d'amis que j'adorais et que j'adore toujours plus que tout. Mais j'avais beaucoup de mal à connecter, à me sentir connectée. et du coup je mangeais, je mangeais, c'était vraiment une façon de me donner de la contenance et j'ai vraiment ce souvenir de grande tablée, 12-15 personnes, la raclette au milieu et puis je me resserre encore et encore, j'écoute les autres, j'écoute beaucoup, je parle peu de moi, j'écoute et je mange pour me remplir et me donner une contenance et voilà un petit peu justifier on va dire ma présence autour de la table. Donc si ces sensations-là que j'évoque te parlent, tu peux aller explorer l'épisode 12, qui est consacré à la comparaison permanente aux autres, et l'épisode 13, qui est consacré aux habitudes toxiques avec les autres qui nous poussent à manger, parce que ça peut aussi t'aider à approfondir ces sujets. Donc du coup, comment est-ce qu'on évite ces situations dramatiques ? Est-ce qu'il y a un moyen de, on va dire, limiter les dégâts ? Bah oui, évidemment ! Mais par contre, j'ai envie que tu prennes conscience d'un truc, c'est que c'est pas à la dernière minute que ça se travaille. C'est comme ceux qui disent en cas de compulsion, médite. Mais moi je ris, mais vraiment je ris au sens littéral du terme. Tout ça en réalité c'est un long travail de déconstruction que tu vas faire sur le long terme, avec ta relation à la bouffe, ta perception de ton corps, mais surtout avec ta perception de ta valeur et ton estime de toi. Tu dois travailler aussi sur tes relations aux autres, ta communication. Tout ça, c'est un travail au long cours et ça prend du temps. Et personnellement, moi aujourd'hui, j'ai beaucoup moins envie déjà de partir en week-end, tout simplement, parce qu'en fait, j'ai tout ce qu'il me faut ici, dans mon cocon, ma tribu, ma petite maison à la campagne. Et finalement, quand on part ensemble, c'est juste une continuité du quotidien. C'est pas une rupture, tu vois ? Donc c'est vraiment quelque chose qui se prépare. Avec ce travail de fond sur le long terme. Mais même si tu n'as pas encore complètement fait ce travail de fond, tu peux quand même préparer les choses avec un plan. Bah oui, les choses se préparent avec un plan. Parce que nous, on est perfectionniste et on est idéaliste. Et on pense que tout sera toujours parfait parce qu'on a des super intentions et des super objectifs et des super idéaux. Mais c'est faux. La vie, c'est la vie. Donc, mieux vaut se préparer. Et moi, je te suggère d'avoir un plan A, un plan B, un plan C. Ton plan A, par exemple, ça peut être de manger des légumes à chaque repas. Ok, ça c'est ton plan A. S'il y a des légumes, c'est possible. Ben voilà, super, t'es dans ton plan A. Mais ton plan B, qu'est-ce que tu fais s'il n'y a pas de légumes ? Si on te sert un repas sans légumes ? Ton plan B, ça peut être de te dire, avant de me resservir, je vais boire systématiquement un verre d'eau. Ça, ça peut être ton plan B. Et puis, ton plan C, ok, tu ne gères pas du tout ce que tu manges, tu es dans une situation où tu ne contrôles rien. Ça peut être, par exemple, emmener ma gourde et m'assurer que je suis suffisamment hydratée tout au long de la journée. Tu vois, on a tendance à trop se concentrer sur les objectifs, perdre du poids ou ne pas grossir, mais pas assez sur les habitudes qui vont te permettre de les atteindre. Et moi, c'est vraiment un sujet auquel je m'intéresse de plus en plus. Je m'intéresse au pouvoir des habitudes, au pouvoir des bonnes habitudes, et en fait surtout au système qui permet d'ancrer ces habitudes pour qu'elles deviennent, j'ai envie de dire vraiment faciles, quelque chose auquel tu n'as même plus besoin de penser. Mais tu vois, ça commence par ça. Déjà, avoir plan A, plan B, plan C, ça peut vraiment t'aider. Donc du coup, concrètement, toi, vas-y, passe à l'action. Quelles sont les choses que tu peux non pas prévoir, parce qu'on ne peut pas prévoir l'avenir, mais justement anticiper ? et tu vois là récemment mon amie Elodie elle part à la mer avec son conjoint et ses enfants en bas âge et elle me dit putain Johanne pas de peau pour une fois que je pars à la mer il va pleuvoir donc il y a quand même de fortes probabilités qu'à un moment ou à un autre elle se retrouve enfermée entre quatre murs avec des enfants en bas âge c'est une ancienne mangeuse émotionnelle comment elle va gérer ça ? aujourd'hui elle sait qu'elle doit l'anticiper avec un plan B, un plan C ce que c'est emmener des jeux ? Est-ce que c'est prévoir de booker une babysitter quelques heures pour justement un petit peu s'aérer ? Aller prendre un café ailleurs ? Enfin, j'en sais rien, tu vois. Là, c'est à toi de réfléchir à ce que tu peux mettre en place, à ce que tu peux anticiper avec le contexte que tu connais. Si tu sais déjà que quand tu vas partir, il va y avoir des apéros tous les soirs, qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est par exemple, comme je le suggérais, boire un verre d'eau entre deux verres d'alcool ? Et si personne ne veut cuisiner et que tout le monde préfère dîner dehors ? Qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est partager un plat ? Est-ce que c'est commencer par manger tes légumes avant de passer au plat principal ? Est-ce que c'est faire une pause et faire quelques pas dehors avant de commander le dessert pour être sûr que tu as encore faim ? Donc voilà, vraiment, il n'y a pas une solution qui convienne à tous. Moi, je soutiens vraiment le principe de la bio-individualité. Ce qui est bon pour les uns ne sera pas forcément bon pour les autres. Mais c'est là aussi que je veux que tu reprennes vraiment le sujet en main. Reprends le volant de ta vie et là, travaille directement là-dessus. Et travailler, c'est juste, tu vois, un travail d'anticipation, de visualisation. Ton plan A, ton plan B, ton plan C. Et tu vas voir, ça va énormément t'aider à ne pas avoir cette sensation d'être littéralement sorti des rails. t'es pas sorti des rails, t'as juste choisi une autre option qui était anticipée. Voilà, j'espère que cet épisode va t'aider à boucler ta valise et à prendre la route de façon plus sereine. Si tu as aimé cet épisode et que tu veux continuer de soutenir le podcast, rien de plus simple, continue de noter le podcast. Pour les utilisatrices de Spotify, tu vas sur les trois petits points, évaluer l'émission. Pour les utilisatrices Apple Podcast, encore mieux, tu peux même laisser un commentaire. C'est vraiment ce qui m'aide à soutenir le projet et à continuer de le faire vivre et de continuer de créer des nouveaux épisodes qui pourront t'aider dans ton cheminement personnel. Et nous justement, on se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode qui je pense va te plaire. Je vais te révéler comment diviser tes compulsions alimentaires par deux. Ouais, rien que ça. Alors rendez-vous la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci.

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On adooore le mois de Mai pour ses nombreux ponts et jours fériés, pas vrai?

Mais qui dit longs week-ends dit aussi potentiellement plus de tentations alimentaires, plus de bouffe, plus d'alcool.... Une vraie source de stress quand on est une mangeuse émotionnelle, qu'on rêve de perdre du poids, mais que là on a juste peur de trop manger et de grossir.

Loin de notre balance et de nos repères, sans nos routines pour "faire attention", est-on condamnée à trop manger, à s'en vouloir et à culpabiliser ?

Au programme de l'épisode je t'explique :

  • les vraies raisons qui font qu’on se lâche sur la bouffe durant les longs week-ends

  • les facteurs aggravants qui te font plus facilement tomber dans le piège de la bouffe et des tentations quand tu es loin de chez toi

  • mes conseils pour éviter de trop manger et limiter les dégâts.


Bonne écoute ! 


❤️Pour continuer de soutenir le podcast, pense à laisser un pouce, des étoiles ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute préférée !

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 📩 email pro → contact@johanneaverdy.com

🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Weekend, Week-end, Ponts de Mai, Tentations alimentaires, Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Bienvenue dans ce nouvel épisode et bienvenue dans le mois de mai. Alors le mois de mai, il est connu pour ses ponts. Bon, le 1er mai est derrière nous, mais il reste encore le pont de l'Ascension, le 9, et celui de la Pentecôte, le 20. Et puis bon, globalement, avec le retour des beaux jours, il y aura forcément des bonnes raisons de partir en week-end ou en escapade pour quelques jours. Et je sais que c'est une source de stress pour beaucoup d'entre nous. C'est vrai, partir de chez soi, quitter ses repères, et Faire face aux tentations avec la bouffe, l'alcool, franchement ça nous fait des nœuds au cerveau. On se dit comment je vais résister, je risque encore de prendre du poids, de m'en vouloir et de culpabiliser. Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais te partager mes conseils pour que tu puisses pleinement profiter de tous ces bons moments sans te prendre la tête et sans te prendre un gramme. On va aller explorer ensemble les vraies raisons qui font qu'on se lâche sur la bouffe pendant les week-ends, je vais t'expliquer les facteurs aggravants de ce comportement alimentaire dysfonctionnel, et évidemment je vais te partager mes conseils pour limiter les dégâts. Qu'est-ce qui fait qu'on a tendance à se lâcher quand on est en week-end ? C'est quoi les vraies raisons ? Déjà, pour répondre à cette question, il faut remonter à la source. Pourquoi on part en week-end ? On part en week-end pour sortir de la routine, sortir du quotidien. On a envie de changer de cadre, de changer d'air, de se mettre au vert. Parfois, c'est l'opportunité de voir les proches, la famille. Ça peut être aussi un petit peu un moment hors du temps. On appuie sur pause et on se repose. Ou alors, au contraire, on est plutôt en mode visite, découverte, stimulation. Et ce qu'on cherche à ressentir, c'est vraiment cette sensation d'aventure, de découverte, de stimulation sensorielle. Mais quoi qu'il en soit, le point commun, c'est vraiment qu'on s'échappe de notre routine. Et finalement, notre routine quotidienne par rapport à la bouffe, c'est quoi ? Si tu écoutes cet épisode, il y a de grandes chances que ta routine, ce soit le contrôle, la restriction et l'obsession sur la bouffe et sur ton poids. Ben oui, notre quotidien c'est faire attention, c'est contrôler, peser, compter les points Weight Watchers ou les calories, c'est aussi monter sur la balance tous les matins. Ce qui est familier pour nous et ce qu'on associe au quotidien c'est restrictions, contrôles alimentaires, diabolisation, bref un véritable carcan. Et on s'en rend pas forcément compte, mais tu sais on parle souvent de la routine métro boulot dodo. Pour moi, en réalité, le quotidien des mangeuses émotionnelles, c'est régime. Ça commence par régime la journée, c'est la première chose à laquelle tu penses le matin. Régime, métro, boulot, craquage en rentrant en fin de journée et dodo, tu vois. Donc quand tu pars en week-end, finalement, inconsciemment, tu t'échappes aussi de la prison mentale de ta relation à la nourriture et ça fait du bien. Il n'y a pas de balance pour se peser tous les matins. Il n'y a pas de balance pour peser les aliments. On fait les courses parfois en groupe, ou alors on n'a pas les mêmes produits que d'habitude, on mange au resto, on fait des piqueniques, on mange dans la rue, on ne peut pas compter les points. Donc, on pourrait se dire en apparence que c'est une bonne chose pour celles qui sont obsédées avec la bouffe. Et moi j'ai envie de te dire, si tu te sens bien, je suis contente. Si t'arrives à profiter du nougat, du fromage ou de n'importe quelle spécialité de gastronomie locale, super. Ça devrait faire du bien au final, de plus faire du mal, de lâcher prise, de se faire plaisir. Mais en réalité, je le sais, c'est pas comme ça que ça marche. En réalité, ce que tu vis, c'est un énorme conflit intérieur. D'un côté, il y a une partie de toi qui réagit à la privation et au contrôle et profite de cet échappé pour tout envoyer bouler. Et tant qu'à faire, cette partie de toi, elle habille ça avec l'étiquette se faire plaisir, mais la réalité c'est cette partie de toi, elle a envie de se gaver. Pareil, il y a l'étiquette aussi profiter, mais pour moi c'est plutôt se remplir, c'est plutôt gober, avaler tant qu'on peut. Parce qu'il y a quand même la projection derrière de quand ce sera le retour à la maison, ce sera ceinture. Et puis, de l'autre côté, il y a une autre partie de toi qui est ton programme mental qui tourne par défaut en toile de fond dans ta tête, qui lui fait l'addition calorique. Et cette autre partie de toi, elle stresse de ne pas pouvoir peser, contrôler, mesurer. Cette autre partie de toi, elle aimerait prendre la balance en vacances. Et peut-être que tu l'as déjà fait. Moi, j'ai déjà fait d'emmener mon pèse-personne en vacances. Cette autre partie de toi, elle anticipe que ça va être la mer de retour. Et je vais prendre 5 kilos et je vais regretter cette chantilly ou cette côte de bœuf. Cette autre partie de toi, elle baigne dans la culpabilité et dans le stress. Et ce stress, tu l'anesthésies encore et toujours plus avec la bouffe. Et la question du coup n'est plus est-ce que je prends une glace, mais quels sont les trois parfums que je vais choisir. Et finalement, c'est vraiment ce conflit intérieur qui fait que non seulement tu manges trop, mais en plus, en fait, en vrai, tu ne le vis pas bien. Et tu vois, c'est ce conflit intérieur permanent qui fait qu'en apparence, tu te lâches, tu te fais plaisir, mais en réalité, tu es dans une profonde souffrance intérieure. Et il y a des facteurs aggravants à tout ça. Les facteurs aggravants, c'est que déjà, il y a une partie de nous qui se dit Comme on n'est pas chez nous, ça compte pas. Nous, on a vraiment un truc de déni et de dissociation. Et c'est déjà la raison pour laquelle on a plutôt tendance à manger en cachette. J'ai détaillé tout ça dans l'épisode. 4 sur le fait de manger en cachette. Si c'est pas vu, si c'est pas au regard des autres, ça n'existe pas. Donc tu vois, il y a le côté quand t'es pas chez toi, ben effectivement ça n'existe pas, ça compte pas. Tout ce que je mange hors de chez moi, ça compte pas, ça n'existe pas. et c'est encore pire sur la route, je sais pas si tu te reconnais, faut vraiment que je fasse un épisode dédié sur le sujet, parce que moi j'avais vraiment un truc sur tout ce qui était air d'autoroute, les gares, les aéroports, là vraiment c'était énorme lâchage, explosion de bouffe, ça comptait pas, comme si en fait toute la bouffe mangée dans ces moments un petit peu de transition tombait dans une sorte de triangle des Bermudes, j'en rigole aujourd'hui mais franchement à l'époque je le vivais pas très bien. Je ferai un épisode spécifiquement là-dessus, mais tu vois, globalement, il y a vraiment ce côté t'es pas chez toi, ça compte pas Le deuxième facteur aggravant, c'est que t'es souvent dans une situation où tu retournes dans ta famille. Et quand tu retournes dans ta famille, toutes les blessures du passé sera vivent, que tu le veuilles ou non. J'en parle plus en détail dans l'épisode 14, qui est consacré aux 7 blessures de l'enfance que tu continues d'anesthésier avec la nourriture, et dans l'épisode 48, qui est consacré à tous ces secrets qui se cachent sous la surface. tes blessures d'enfance, elles se retrouvent ravivées. Encore une fois, que tu le veuilles ou non, ce n'est pas quelque chose que tu contrôles dès que tu te retrouves en présence de tes proches et surtout si tu te retrouves par exemple dans, littéralement, la maison familiale. Tu sens de nouveau la petite fille blessée, pas vue, pas entendue, pas respectée. Tous tes manques, déjà de l'époque, ils se ravivent et tu te retrouves à reproduire les schémas. Parce que tu te retrouves à écouter ta mère qui parle du chat du voisin écrasé ou ton père, j'en sais rien, qui parle de ses investissements en bourse. Mais par exemple, personne ne te pose des questions sur toi, sur ta vie, sur comment tu vas vraiment. Et moi je dis toujours en fait qu'au final on se retrouve à bouffer tout ce qu'on accepte d'avaler sans broncher. Et ce qu'on accepte d'avaler sans broncher ça peut être des remarques, des conversations qui ne nous intéressent pas vraiment, des silences et aussi des plats. Donc tu manges pour changer ton état émotionnel dans l'espoir de changer ton état émotionnel mais le vrai enjeu c'est simplement de trouver ta place auprès de ta famille. et souvent aussi dans ta relation avec tes parents. Et puis le troisième facteur aggravant, c'est que tu voyages peut-être avec ton chéri ou avec des amis. Et finalement, c'est le même enjeu quand tu voyages avec ces personnes-là. Toi, ta difficulté, c'est toujours de trouver ta place et c'est toujours ta capacité à être vraiment avec les autres, à connecter avec les autres. Et pour toi, c'est vraiment l'enjeu. Tu as beaucoup de mal à être toi-même, à dire ce que tu penses, à dire oui quand tu as envie de dire oui et à dire non quand tu as envie de dire non. Hum... t'as souvent l'impression de ne pas être comprise, de ne pas être entendue, de ne pas être soutenue. Donc, ce n'est pas toujours facile et c'est encore plus difficile quand certaines personnes prennent beaucoup de place. Ou quand, par exemple, tu es avec des personnes qui ont des origines sociales différentes. Moi, ça a été mon cas, à titre personnel. J'avais la chance d'avoir des amis super, dont les parents avaient des résidences secondaires, donc j'étais invitée. je sais pas, dans des baraques à l'île de Noirmoutier ou dans des chalets hyper luxueux au ski. Mais à chaque fois, j'ai vraiment ces souvenirs. Il y avait une partie de moi qui se sentait pas à la hauteur, qui se sentait inférieure, un petit peu en mode syndrome de l'imposteur. Ils vont se rendre compte que je fais pas partie du même monde. Et je me vois vraiment littéralement à table, entourée d'une flopée d'amis que j'adorais et que j'adore toujours plus que tout. Mais j'avais beaucoup de mal à connecter, à me sentir connectée. et du coup je mangeais, je mangeais, c'était vraiment une façon de me donner de la contenance et j'ai vraiment ce souvenir de grande tablée, 12-15 personnes, la raclette au milieu et puis je me resserre encore et encore, j'écoute les autres, j'écoute beaucoup, je parle peu de moi, j'écoute et je mange pour me remplir et me donner une contenance et voilà un petit peu justifier on va dire ma présence autour de la table. Donc si ces sensations-là que j'évoque te parlent, tu peux aller explorer l'épisode 12, qui est consacré à la comparaison permanente aux autres, et l'épisode 13, qui est consacré aux habitudes toxiques avec les autres qui nous poussent à manger, parce que ça peut aussi t'aider à approfondir ces sujets. Donc du coup, comment est-ce qu'on évite ces situations dramatiques ? Est-ce qu'il y a un moyen de, on va dire, limiter les dégâts ? Bah oui, évidemment ! Mais par contre, j'ai envie que tu prennes conscience d'un truc, c'est que c'est pas à la dernière minute que ça se travaille. C'est comme ceux qui disent en cas de compulsion, médite. Mais moi je ris, mais vraiment je ris au sens littéral du terme. Tout ça en réalité c'est un long travail de déconstruction que tu vas faire sur le long terme, avec ta relation à la bouffe, ta perception de ton corps, mais surtout avec ta perception de ta valeur et ton estime de toi. Tu dois travailler aussi sur tes relations aux autres, ta communication. Tout ça, c'est un travail au long cours et ça prend du temps. Et personnellement, moi aujourd'hui, j'ai beaucoup moins envie déjà de partir en week-end, tout simplement, parce qu'en fait, j'ai tout ce qu'il me faut ici, dans mon cocon, ma tribu, ma petite maison à la campagne. Et finalement, quand on part ensemble, c'est juste une continuité du quotidien. C'est pas une rupture, tu vois ? Donc c'est vraiment quelque chose qui se prépare. Avec ce travail de fond sur le long terme. Mais même si tu n'as pas encore complètement fait ce travail de fond, tu peux quand même préparer les choses avec un plan. Bah oui, les choses se préparent avec un plan. Parce que nous, on est perfectionniste et on est idéaliste. Et on pense que tout sera toujours parfait parce qu'on a des super intentions et des super objectifs et des super idéaux. Mais c'est faux. La vie, c'est la vie. Donc, mieux vaut se préparer. Et moi, je te suggère d'avoir un plan A, un plan B, un plan C. Ton plan A, par exemple, ça peut être de manger des légumes à chaque repas. Ok, ça c'est ton plan A. S'il y a des légumes, c'est possible. Ben voilà, super, t'es dans ton plan A. Mais ton plan B, qu'est-ce que tu fais s'il n'y a pas de légumes ? Si on te sert un repas sans légumes ? Ton plan B, ça peut être de te dire, avant de me resservir, je vais boire systématiquement un verre d'eau. Ça, ça peut être ton plan B. Et puis, ton plan C, ok, tu ne gères pas du tout ce que tu manges, tu es dans une situation où tu ne contrôles rien. Ça peut être, par exemple, emmener ma gourde et m'assurer que je suis suffisamment hydratée tout au long de la journée. Tu vois, on a tendance à trop se concentrer sur les objectifs, perdre du poids ou ne pas grossir, mais pas assez sur les habitudes qui vont te permettre de les atteindre. Et moi, c'est vraiment un sujet auquel je m'intéresse de plus en plus. Je m'intéresse au pouvoir des habitudes, au pouvoir des bonnes habitudes, et en fait surtout au système qui permet d'ancrer ces habitudes pour qu'elles deviennent, j'ai envie de dire vraiment faciles, quelque chose auquel tu n'as même plus besoin de penser. Mais tu vois, ça commence par ça. Déjà, avoir plan A, plan B, plan C, ça peut vraiment t'aider. Donc du coup, concrètement, toi, vas-y, passe à l'action. Quelles sont les choses que tu peux non pas prévoir, parce qu'on ne peut pas prévoir l'avenir, mais justement anticiper ? et tu vois là récemment mon amie Elodie elle part à la mer avec son conjoint et ses enfants en bas âge et elle me dit putain Johanne pas de peau pour une fois que je pars à la mer il va pleuvoir donc il y a quand même de fortes probabilités qu'à un moment ou à un autre elle se retrouve enfermée entre quatre murs avec des enfants en bas âge c'est une ancienne mangeuse émotionnelle comment elle va gérer ça ? aujourd'hui elle sait qu'elle doit l'anticiper avec un plan B, un plan C ce que c'est emmener des jeux ? Est-ce que c'est prévoir de booker une babysitter quelques heures pour justement un petit peu s'aérer ? Aller prendre un café ailleurs ? Enfin, j'en sais rien, tu vois. Là, c'est à toi de réfléchir à ce que tu peux mettre en place, à ce que tu peux anticiper avec le contexte que tu connais. Si tu sais déjà que quand tu vas partir, il va y avoir des apéros tous les soirs, qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est par exemple, comme je le suggérais, boire un verre d'eau entre deux verres d'alcool ? Et si personne ne veut cuisiner et que tout le monde préfère dîner dehors ? Qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est partager un plat ? Est-ce que c'est commencer par manger tes légumes avant de passer au plat principal ? Est-ce que c'est faire une pause et faire quelques pas dehors avant de commander le dessert pour être sûr que tu as encore faim ? Donc voilà, vraiment, il n'y a pas une solution qui convienne à tous. Moi, je soutiens vraiment le principe de la bio-individualité. Ce qui est bon pour les uns ne sera pas forcément bon pour les autres. Mais c'est là aussi que je veux que tu reprennes vraiment le sujet en main. Reprends le volant de ta vie et là, travaille directement là-dessus. Et travailler, c'est juste, tu vois, un travail d'anticipation, de visualisation. Ton plan A, ton plan B, ton plan C. Et tu vas voir, ça va énormément t'aider à ne pas avoir cette sensation d'être littéralement sorti des rails. t'es pas sorti des rails, t'as juste choisi une autre option qui était anticipée. Voilà, j'espère que cet épisode va t'aider à boucler ta valise et à prendre la route de façon plus sereine. Si tu as aimé cet épisode et que tu veux continuer de soutenir le podcast, rien de plus simple, continue de noter le podcast. Pour les utilisatrices de Spotify, tu vas sur les trois petits points, évaluer l'émission. Pour les utilisatrices Apple Podcast, encore mieux, tu peux même laisser un commentaire. C'est vraiment ce qui m'aide à soutenir le projet et à continuer de le faire vivre et de continuer de créer des nouveaux épisodes qui pourront t'aider dans ton cheminement personnel. Et nous justement, on se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode qui je pense va te plaire. Je vais te révéler comment diviser tes compulsions alimentaires par deux. Ouais, rien que ça. Alors rendez-vous la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci.

Description

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On adooore le mois de Mai pour ses nombreux ponts et jours fériés, pas vrai?

Mais qui dit longs week-ends dit aussi potentiellement plus de tentations alimentaires, plus de bouffe, plus d'alcool.... Une vraie source de stress quand on est une mangeuse émotionnelle, qu'on rêve de perdre du poids, mais que là on a juste peur de trop manger et de grossir.

Loin de notre balance et de nos repères, sans nos routines pour "faire attention", est-on condamnée à trop manger, à s'en vouloir et à culpabiliser ?

Au programme de l'épisode je t'explique :

  • les vraies raisons qui font qu’on se lâche sur la bouffe durant les longs week-ends

  • les facteurs aggravants qui te font plus facilement tomber dans le piège de la bouffe et des tentations quand tu es loin de chez toi

  • mes conseils pour éviter de trop manger et limiter les dégâts.


Bonne écoute ! 


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🙋🏻‍♀️️ Qui suis-je? 

Je m’appelle Johanne Averdy. Je suis coach de vie et auteur experte en alimentation émotionnelle depuis 2018, et moi-même ancienne mangeuse compulsive.

Ma mission est de t'aider à décoder les VRAIES raisons qui te poussent à trop manger pour que tu puisses enfin te libérer des compulsions alimentaires et consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. 

🎵Music by Kevin Mc Leod - Montauk Point


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Weekend, Week-end, Ponts de Mai, Tentations alimentaires, Régimes, Alimentation émotionnelle, Charge Mentale, Compulsions, Compulsions alimentaires, Fringales, Gestion des émotions, Comportement alimentaire, Perdre de poids, Maigrir, Astuces régimes, Manger ses émotions, Maigrir sans régime, Maigrir vite, Perte de poids durable, Déjeuner en Paix, Hyperphagie, Boulimie, TCA, Sucre, Régime, Obsession alimentaire

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Kilo émotionnel, le podcast qui t'aide à décoder les vraies raisons qui te poussent à trop manger. Je suis Johanna Verdi, coach de vie, auteure du guide Mon Cahier Kilo émotionnel, créatrice du programme Déjeuner en Paix et moi-même ancienne mangeuse compulsive. Si la nourriture te rend dingue, si tu te jettes sur la bouffe à la moindre contrariété, si tu rêves de perdre du poids mais que tu es incapable de tenir un régime plus de deux jours ou deux heures consécutives, tu es au bon endroit. Avec ce podcast, je vais te montrer comment sortir de l'obsession alimentaire et faire la paix avec ton assiette et ta balance, pour que tu puisses enfin consacrer ton énergie à ce qui compte vraiment. Hello ! Bienvenue dans ce nouvel épisode et bienvenue dans le mois de mai. Alors le mois de mai, il est connu pour ses ponts. Bon, le 1er mai est derrière nous, mais il reste encore le pont de l'Ascension, le 9, et celui de la Pentecôte, le 20. Et puis bon, globalement, avec le retour des beaux jours, il y aura forcément des bonnes raisons de partir en week-end ou en escapade pour quelques jours. Et je sais que c'est une source de stress pour beaucoup d'entre nous. C'est vrai, partir de chez soi, quitter ses repères, et Faire face aux tentations avec la bouffe, l'alcool, franchement ça nous fait des nœuds au cerveau. On se dit comment je vais résister, je risque encore de prendre du poids, de m'en vouloir et de culpabiliser. Alors au programme de l'épisode d'aujourd'hui, je voudrais te partager mes conseils pour que tu puisses pleinement profiter de tous ces bons moments sans te prendre la tête et sans te prendre un gramme. On va aller explorer ensemble les vraies raisons qui font qu'on se lâche sur la bouffe pendant les week-ends, je vais t'expliquer les facteurs aggravants de ce comportement alimentaire dysfonctionnel, et évidemment je vais te partager mes conseils pour limiter les dégâts. Qu'est-ce qui fait qu'on a tendance à se lâcher quand on est en week-end ? C'est quoi les vraies raisons ? Déjà, pour répondre à cette question, il faut remonter à la source. Pourquoi on part en week-end ? On part en week-end pour sortir de la routine, sortir du quotidien. On a envie de changer de cadre, de changer d'air, de se mettre au vert. Parfois, c'est l'opportunité de voir les proches, la famille. Ça peut être aussi un petit peu un moment hors du temps. On appuie sur pause et on se repose. Ou alors, au contraire, on est plutôt en mode visite, découverte, stimulation. Et ce qu'on cherche à ressentir, c'est vraiment cette sensation d'aventure, de découverte, de stimulation sensorielle. Mais quoi qu'il en soit, le point commun, c'est vraiment qu'on s'échappe de notre routine. Et finalement, notre routine quotidienne par rapport à la bouffe, c'est quoi ? Si tu écoutes cet épisode, il y a de grandes chances que ta routine, ce soit le contrôle, la restriction et l'obsession sur la bouffe et sur ton poids. Ben oui, notre quotidien c'est faire attention, c'est contrôler, peser, compter les points Weight Watchers ou les calories, c'est aussi monter sur la balance tous les matins. Ce qui est familier pour nous et ce qu'on associe au quotidien c'est restrictions, contrôles alimentaires, diabolisation, bref un véritable carcan. Et on s'en rend pas forcément compte, mais tu sais on parle souvent de la routine métro boulot dodo. Pour moi, en réalité, le quotidien des mangeuses émotionnelles, c'est régime. Ça commence par régime la journée, c'est la première chose à laquelle tu penses le matin. Régime, métro, boulot, craquage en rentrant en fin de journée et dodo, tu vois. Donc quand tu pars en week-end, finalement, inconsciemment, tu t'échappes aussi de la prison mentale de ta relation à la nourriture et ça fait du bien. Il n'y a pas de balance pour se peser tous les matins. Il n'y a pas de balance pour peser les aliments. On fait les courses parfois en groupe, ou alors on n'a pas les mêmes produits que d'habitude, on mange au resto, on fait des piqueniques, on mange dans la rue, on ne peut pas compter les points. Donc, on pourrait se dire en apparence que c'est une bonne chose pour celles qui sont obsédées avec la bouffe. Et moi j'ai envie de te dire, si tu te sens bien, je suis contente. Si t'arrives à profiter du nougat, du fromage ou de n'importe quelle spécialité de gastronomie locale, super. Ça devrait faire du bien au final, de plus faire du mal, de lâcher prise, de se faire plaisir. Mais en réalité, je le sais, c'est pas comme ça que ça marche. En réalité, ce que tu vis, c'est un énorme conflit intérieur. D'un côté, il y a une partie de toi qui réagit à la privation et au contrôle et profite de cet échappé pour tout envoyer bouler. Et tant qu'à faire, cette partie de toi, elle habille ça avec l'étiquette se faire plaisir, mais la réalité c'est cette partie de toi, elle a envie de se gaver. Pareil, il y a l'étiquette aussi profiter, mais pour moi c'est plutôt se remplir, c'est plutôt gober, avaler tant qu'on peut. Parce qu'il y a quand même la projection derrière de quand ce sera le retour à la maison, ce sera ceinture. Et puis, de l'autre côté, il y a une autre partie de toi qui est ton programme mental qui tourne par défaut en toile de fond dans ta tête, qui lui fait l'addition calorique. Et cette autre partie de toi, elle stresse de ne pas pouvoir peser, contrôler, mesurer. Cette autre partie de toi, elle aimerait prendre la balance en vacances. Et peut-être que tu l'as déjà fait. Moi, j'ai déjà fait d'emmener mon pèse-personne en vacances. Cette autre partie de toi, elle anticipe que ça va être la mer de retour. Et je vais prendre 5 kilos et je vais regretter cette chantilly ou cette côte de bœuf. Cette autre partie de toi, elle baigne dans la culpabilité et dans le stress. Et ce stress, tu l'anesthésies encore et toujours plus avec la bouffe. Et la question du coup n'est plus est-ce que je prends une glace, mais quels sont les trois parfums que je vais choisir. Et finalement, c'est vraiment ce conflit intérieur qui fait que non seulement tu manges trop, mais en plus, en fait, en vrai, tu ne le vis pas bien. Et tu vois, c'est ce conflit intérieur permanent qui fait qu'en apparence, tu te lâches, tu te fais plaisir, mais en réalité, tu es dans une profonde souffrance intérieure. Et il y a des facteurs aggravants à tout ça. Les facteurs aggravants, c'est que déjà, il y a une partie de nous qui se dit Comme on n'est pas chez nous, ça compte pas. Nous, on a vraiment un truc de déni et de dissociation. Et c'est déjà la raison pour laquelle on a plutôt tendance à manger en cachette. J'ai détaillé tout ça dans l'épisode. 4 sur le fait de manger en cachette. Si c'est pas vu, si c'est pas au regard des autres, ça n'existe pas. Donc tu vois, il y a le côté quand t'es pas chez toi, ben effectivement ça n'existe pas, ça compte pas. Tout ce que je mange hors de chez moi, ça compte pas, ça n'existe pas. et c'est encore pire sur la route, je sais pas si tu te reconnais, faut vraiment que je fasse un épisode dédié sur le sujet, parce que moi j'avais vraiment un truc sur tout ce qui était air d'autoroute, les gares, les aéroports, là vraiment c'était énorme lâchage, explosion de bouffe, ça comptait pas, comme si en fait toute la bouffe mangée dans ces moments un petit peu de transition tombait dans une sorte de triangle des Bermudes, j'en rigole aujourd'hui mais franchement à l'époque je le vivais pas très bien. Je ferai un épisode spécifiquement là-dessus, mais tu vois, globalement, il y a vraiment ce côté t'es pas chez toi, ça compte pas Le deuxième facteur aggravant, c'est que t'es souvent dans une situation où tu retournes dans ta famille. Et quand tu retournes dans ta famille, toutes les blessures du passé sera vivent, que tu le veuilles ou non. J'en parle plus en détail dans l'épisode 14, qui est consacré aux 7 blessures de l'enfance que tu continues d'anesthésier avec la nourriture, et dans l'épisode 48, qui est consacré à tous ces secrets qui se cachent sous la surface. tes blessures d'enfance, elles se retrouvent ravivées. Encore une fois, que tu le veuilles ou non, ce n'est pas quelque chose que tu contrôles dès que tu te retrouves en présence de tes proches et surtout si tu te retrouves par exemple dans, littéralement, la maison familiale. Tu sens de nouveau la petite fille blessée, pas vue, pas entendue, pas respectée. Tous tes manques, déjà de l'époque, ils se ravivent et tu te retrouves à reproduire les schémas. Parce que tu te retrouves à écouter ta mère qui parle du chat du voisin écrasé ou ton père, j'en sais rien, qui parle de ses investissements en bourse. Mais par exemple, personne ne te pose des questions sur toi, sur ta vie, sur comment tu vas vraiment. Et moi je dis toujours en fait qu'au final on se retrouve à bouffer tout ce qu'on accepte d'avaler sans broncher. Et ce qu'on accepte d'avaler sans broncher ça peut être des remarques, des conversations qui ne nous intéressent pas vraiment, des silences et aussi des plats. Donc tu manges pour changer ton état émotionnel dans l'espoir de changer ton état émotionnel mais le vrai enjeu c'est simplement de trouver ta place auprès de ta famille. et souvent aussi dans ta relation avec tes parents. Et puis le troisième facteur aggravant, c'est que tu voyages peut-être avec ton chéri ou avec des amis. Et finalement, c'est le même enjeu quand tu voyages avec ces personnes-là. Toi, ta difficulté, c'est toujours de trouver ta place et c'est toujours ta capacité à être vraiment avec les autres, à connecter avec les autres. Et pour toi, c'est vraiment l'enjeu. Tu as beaucoup de mal à être toi-même, à dire ce que tu penses, à dire oui quand tu as envie de dire oui et à dire non quand tu as envie de dire non. Hum... t'as souvent l'impression de ne pas être comprise, de ne pas être entendue, de ne pas être soutenue. Donc, ce n'est pas toujours facile et c'est encore plus difficile quand certaines personnes prennent beaucoup de place. Ou quand, par exemple, tu es avec des personnes qui ont des origines sociales différentes. Moi, ça a été mon cas, à titre personnel. J'avais la chance d'avoir des amis super, dont les parents avaient des résidences secondaires, donc j'étais invitée. je sais pas, dans des baraques à l'île de Noirmoutier ou dans des chalets hyper luxueux au ski. Mais à chaque fois, j'ai vraiment ces souvenirs. Il y avait une partie de moi qui se sentait pas à la hauteur, qui se sentait inférieure, un petit peu en mode syndrome de l'imposteur. Ils vont se rendre compte que je fais pas partie du même monde. Et je me vois vraiment littéralement à table, entourée d'une flopée d'amis que j'adorais et que j'adore toujours plus que tout. Mais j'avais beaucoup de mal à connecter, à me sentir connectée. et du coup je mangeais, je mangeais, c'était vraiment une façon de me donner de la contenance et j'ai vraiment ce souvenir de grande tablée, 12-15 personnes, la raclette au milieu et puis je me resserre encore et encore, j'écoute les autres, j'écoute beaucoup, je parle peu de moi, j'écoute et je mange pour me remplir et me donner une contenance et voilà un petit peu justifier on va dire ma présence autour de la table. Donc si ces sensations-là que j'évoque te parlent, tu peux aller explorer l'épisode 12, qui est consacré à la comparaison permanente aux autres, et l'épisode 13, qui est consacré aux habitudes toxiques avec les autres qui nous poussent à manger, parce que ça peut aussi t'aider à approfondir ces sujets. Donc du coup, comment est-ce qu'on évite ces situations dramatiques ? Est-ce qu'il y a un moyen de, on va dire, limiter les dégâts ? Bah oui, évidemment ! Mais par contre, j'ai envie que tu prennes conscience d'un truc, c'est que c'est pas à la dernière minute que ça se travaille. C'est comme ceux qui disent en cas de compulsion, médite. Mais moi je ris, mais vraiment je ris au sens littéral du terme. Tout ça en réalité c'est un long travail de déconstruction que tu vas faire sur le long terme, avec ta relation à la bouffe, ta perception de ton corps, mais surtout avec ta perception de ta valeur et ton estime de toi. Tu dois travailler aussi sur tes relations aux autres, ta communication. Tout ça, c'est un travail au long cours et ça prend du temps. Et personnellement, moi aujourd'hui, j'ai beaucoup moins envie déjà de partir en week-end, tout simplement, parce qu'en fait, j'ai tout ce qu'il me faut ici, dans mon cocon, ma tribu, ma petite maison à la campagne. Et finalement, quand on part ensemble, c'est juste une continuité du quotidien. C'est pas une rupture, tu vois ? Donc c'est vraiment quelque chose qui se prépare. Avec ce travail de fond sur le long terme. Mais même si tu n'as pas encore complètement fait ce travail de fond, tu peux quand même préparer les choses avec un plan. Bah oui, les choses se préparent avec un plan. Parce que nous, on est perfectionniste et on est idéaliste. Et on pense que tout sera toujours parfait parce qu'on a des super intentions et des super objectifs et des super idéaux. Mais c'est faux. La vie, c'est la vie. Donc, mieux vaut se préparer. Et moi, je te suggère d'avoir un plan A, un plan B, un plan C. Ton plan A, par exemple, ça peut être de manger des légumes à chaque repas. Ok, ça c'est ton plan A. S'il y a des légumes, c'est possible. Ben voilà, super, t'es dans ton plan A. Mais ton plan B, qu'est-ce que tu fais s'il n'y a pas de légumes ? Si on te sert un repas sans légumes ? Ton plan B, ça peut être de te dire, avant de me resservir, je vais boire systématiquement un verre d'eau. Ça, ça peut être ton plan B. Et puis, ton plan C, ok, tu ne gères pas du tout ce que tu manges, tu es dans une situation où tu ne contrôles rien. Ça peut être, par exemple, emmener ma gourde et m'assurer que je suis suffisamment hydratée tout au long de la journée. Tu vois, on a tendance à trop se concentrer sur les objectifs, perdre du poids ou ne pas grossir, mais pas assez sur les habitudes qui vont te permettre de les atteindre. Et moi, c'est vraiment un sujet auquel je m'intéresse de plus en plus. Je m'intéresse au pouvoir des habitudes, au pouvoir des bonnes habitudes, et en fait surtout au système qui permet d'ancrer ces habitudes pour qu'elles deviennent, j'ai envie de dire vraiment faciles, quelque chose auquel tu n'as même plus besoin de penser. Mais tu vois, ça commence par ça. Déjà, avoir plan A, plan B, plan C, ça peut vraiment t'aider. Donc du coup, concrètement, toi, vas-y, passe à l'action. Quelles sont les choses que tu peux non pas prévoir, parce qu'on ne peut pas prévoir l'avenir, mais justement anticiper ? et tu vois là récemment mon amie Elodie elle part à la mer avec son conjoint et ses enfants en bas âge et elle me dit putain Johanne pas de peau pour une fois que je pars à la mer il va pleuvoir donc il y a quand même de fortes probabilités qu'à un moment ou à un autre elle se retrouve enfermée entre quatre murs avec des enfants en bas âge c'est une ancienne mangeuse émotionnelle comment elle va gérer ça ? aujourd'hui elle sait qu'elle doit l'anticiper avec un plan B, un plan C ce que c'est emmener des jeux ? Est-ce que c'est prévoir de booker une babysitter quelques heures pour justement un petit peu s'aérer ? Aller prendre un café ailleurs ? Enfin, j'en sais rien, tu vois. Là, c'est à toi de réfléchir à ce que tu peux mettre en place, à ce que tu peux anticiper avec le contexte que tu connais. Si tu sais déjà que quand tu vas partir, il va y avoir des apéros tous les soirs, qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est par exemple, comme je le suggérais, boire un verre d'eau entre deux verres d'alcool ? Et si personne ne veut cuisiner et que tout le monde préfère dîner dehors ? Qu'est-ce que tu peux anticiper ? Est-ce que c'est partager un plat ? Est-ce que c'est commencer par manger tes légumes avant de passer au plat principal ? Est-ce que c'est faire une pause et faire quelques pas dehors avant de commander le dessert pour être sûr que tu as encore faim ? Donc voilà, vraiment, il n'y a pas une solution qui convienne à tous. Moi, je soutiens vraiment le principe de la bio-individualité. Ce qui est bon pour les uns ne sera pas forcément bon pour les autres. Mais c'est là aussi que je veux que tu reprennes vraiment le sujet en main. Reprends le volant de ta vie et là, travaille directement là-dessus. Et travailler, c'est juste, tu vois, un travail d'anticipation, de visualisation. Ton plan A, ton plan B, ton plan C. Et tu vas voir, ça va énormément t'aider à ne pas avoir cette sensation d'être littéralement sorti des rails. t'es pas sorti des rails, t'as juste choisi une autre option qui était anticipée. Voilà, j'espère que cet épisode va t'aider à boucler ta valise et à prendre la route de façon plus sereine. Si tu as aimé cet épisode et que tu veux continuer de soutenir le podcast, rien de plus simple, continue de noter le podcast. Pour les utilisatrices de Spotify, tu vas sur les trois petits points, évaluer l'émission. Pour les utilisatrices Apple Podcast, encore mieux, tu peux même laisser un commentaire. C'est vraiment ce qui m'aide à soutenir le projet et à continuer de le faire vivre et de continuer de créer des nouveaux épisodes qui pourront t'aider dans ton cheminement personnel. Et nous justement, on se retrouve la semaine prochaine avec un nouvel épisode qui je pense va te plaire. Je vais te révéler comment diviser tes compulsions alimentaires par deux. Ouais, rien que ça. Alors rendez-vous la semaine prochaine. Je te remercie pour ta présence et je te donne rendez-vous au prochain épisode. Merci.

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