- Speaker #0
Bonjour à toutes et tous, c'est Céline, kinésithérapeute près de Lille. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Kinécast de la FEDE, la communauté dynamique et innovante des kinésithérapeutes. Chaque semaine, vous découvrirez les témoignages, les conseils et les astuces de kinés passionnés et engagés sur des sujets qui vous interpellent dans votre pratique, et aussi sur l'actualité. Ensemble et avec la FEDE, bougeons les lignes de la kinésithérapie. Bonne écoute ! Kiné Actualité est partenaire de Kinécast. Actualité, interview, reportage, mais aussi formation continue et gestion du cabinet, tout ce dont vous avez besoin est dans Kiné Actualité, le magazine de référence pour la profession.
- Speaker #1
Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans cet épisode spécial de Kinécast. Lors de l'épisode 26, vous avez découvert les six kinésithérapeutes, candidats de la FFMKR, se présentant aux élections de la Carpimko. qui se dérouleront du 24 juin au 8 juillet. On se retrouve aujourd'hui pour entrer dans le cœur du programme de la FEDE. Quels sont leurs engagements ? Pourquoi voter ? Et quelles sont les avancées déjà obtenues grâce à la FFMKR ? Autour de la table aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec Sterenn Houël, Stéphane Morales, Damien Olivon, Vanessa Sivignon, Corinne Friche et Émilie Pescenda. Bonjour à tous les six et merci d'être là pour cet épisode spécial.
- Speaker #0
Bonjour,
- Speaker #1
Commençons par le premier axe fort de votre programme. Vous proposez de choisir une retraite qui vous ressemble. Concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ?
- Speaker #3
En fait, on souhaite élagir le choix des kinés en ce qui concerne leur retraite. Nous sommes des libéraux, nous avons l'habitude de gérer nos cabinets. On veut offrir de nouvelles possibilités de gestion pour la retraite. Tout d'abord, en proposant de façon optionnelle une part de capitalisation. Ensuite, en favorisant le cumul emploi-retraite et enfin en réduisant les décotes pour les départs entre 64 et 67 ans, mais en maintenant les surcotes. Ainsi, les kinés pourront choisir une diversification dans la constitution de leur retraite et ils auront la possibilité de partir de façon progressive ou en conservant une activité même à la retraite de façon facilitée par rapport au système actuel. Une retraite qui vous ressemble, c'est donc une retraite qui vous ouvre des choix et qui s'adapte à vos envies.
- Speaker #1
L'une des propositions est la mise en place d'une part de cap... Capitalisation à la carte et sécuriser au sein même de la Carpimko. Pourquoi avoir fait ce choix et quel est l'intérêt pour l'équiné ?
- Speaker #3
L'intérêt, c'est d'offrir au quiné un nouvel outil facultatif pour se constituer une retraite supplémentaire. Certaines caisses, comme la CNAVPL, c'est la caisse des pharmaciens, proposent déjà de la capitalisation et cela fonctionne très bien. Il s'agirait donc d'un dispositif d'épargne retraite collectif et sécurisé, adossé aux performances de placement de la caisse. D'après la Cour des comptes, la Carpimko a une gestion financière solide avec une performance supérieure à la moyenne. On peut donc lui faire confiance pour gérer aussi une part de capitalisation, avec une sécurisation qui soit meilleure que ce que l'on pourrait faire chacun dans notre coin de façon individuelle. En mutualisant les moyens, on a beaucoup plus de possibilités. Et de sécurité.
- Speaker #1
Vous parlez aussi de favoriser le cumul emploi-retraite des 60 ans, ainsi que la retraite progressive. Quels sont ces deux dispositifs et quelles sont les difficultés actuellement ?
- Speaker #4
Oui, il s'agit de dispositifs qui, aujourd'hui, sont un peu trop méconnus et complexes. Pour ceux qui souhaitent continuer à travailler à la retraite, le cumul emploi-retraite est la solution. Il permet de cumuler sa retraite et ses revenus professionnels. Mais cela n'est actuellement possible qu'à partir de 64 ans. Donc ça nous paraît être un problème et nous souhaitons proposer de rendre le cumul emploi-retraite possible dès 60 ans. Et aussi que les cotisations à l'ASV permettent de bénéficier de nouveaux droits, ce qui n'est pas le cas actuellement. actuellement On cotise, mais cela n'ouvre pas de nouveaux droits à l'ASV. Pour ceux qui souhaitent commencer à lever le pied un peu avant la retraite, il existe la retraite progressive. C'est certainement une excellente solution, là aussi trop méconnue. Elle permet de réduire son activité professionnelle en percevant une partie de sa retraite du régime de base. Ces systèmes, comme je le disais, sont trop méconnus. Les conditions d'accès cumulatives peuvent paraître complexes et difficiles à appréhender. et des fois difficiles à satisfaire. Donc nous souhaitons travailler à une simplification de ces systèmes pour en permettre une meilleure visibilité et accessibilité. Ainsi, nous permettrons aux kinés d'avoir un meilleur accès à la retraite qui leur ressemble.
- Speaker #1
On entend parfois que la Carpimko pourrait être un jour absorbée ou que sa gestion pourrait être centralisée. Pourquoi est-ce essentiel pour vous de défendre son autonomie ? Et qu'est-ce que ça changerait pour les kinés si elles venaient à disparaître ?
- Speaker #2
En effet, beaucoup poussent vers la centralisation pour réduire les coûts, optimiser la gestion. Mais l'État montre-t-il sa capacité à gérer de manière saine nos finances ? La Carpimko, elle, est gérée depuis des années par des professionnels de santé, les infirmiers, les kinés, les orthophonistes, les orthoptistes et les pedicures podologues, qui connaissent les problématiques de terrain et ont su montrer leur capacité à gérer efficacement notre caisse de retraite, même la Cour de Compte l'atteste. Il faut comprendre qu'il n'existe pas de majorité d'une profession dans le Conseil d'administration. Les décisions se prennent donc de manière collégiale, en interprofessionnalité. Il faut trouver des compromis entre les souhaits et les contraintes de nos différents métiers. Que changerait donc cette centralisation ? Il suffit de regarder la représentativité. À Carpimko, nous sommes environ 250 000 affiliés, donc 80 000 kinés. Ça représente 34%. Si on englobe la CNAVPL, c'est-à-dire toutes les professions libérales, ne représentent plus que 8% des adhérents. Si on élargit encore un petit peu à l'UDP en rajoutant les artisans et commerçants, c'est plus que 2,35%. Et par rapport à la population active, nous pesons moins de 0,3%. Autant dire le poids d'une plume dans un oreiller. C'est beaucoup plus compliqué de se faire entendre et de faire entendre nos spécificités. Et on le voit actuellement avec la réforme des organismes de formation où on a de moins en moins notre mot à dire. Il existe donc deux façons de se mobiliser. Être force d'opposition à tout. Résultat, deux ans à attendre la revalorisation de 500 millions qui était prévue par l'avenance. Être dans la rue contre la réforme des retraites et ne rien proposer d'autre. Cinq ans plus tard, c'est un choix. Ou être force de proposition auprès des tutelles. C'est ce que nous avons choisi. Depuis six ans, notre équipe à la tête de la FF20 Carrière a su montrer que nous étions dans l'action pour faire évoluer la profession. mais aussi l'interprofessionnalité, dont nous sommes un des piliers. Sébastien Guérard, notre président, est président de l'UNPS. Pendant la réforme des retraites, c'est grâce au dialogue avec les différents syndicats prêts à construire pour l'avenir, au niveau de l'UDP notamment, que nous avons pu apporter plus de justice avec le changement d'assiette de la CSG qui aiguillera des cotisations sociales vers notre caisse de retraite dès l'année prochaine. C'est sur cette base que nous souhaitons maintenir l'autonomie de notre caisse, garante de l'intérêt des kinésithérapeutes.
- Speaker #1
Vous proposez que l'ASV soit accessible à partir de 64 ans au lieu de 65. Quel est l'impact pour un kiné qui part en retraite ?
- Speaker #5
Pour remettre dans le contexte, l'ASV, c'est l'avantage social vieillesse. C'est un régime de retraite surcomplémentaire qui est réservé aux professionnels de santé conventionnés et qui est abondé aux deux tiers par l'assurance maladie. On a donc la retraite de base et la retraite complémentaire qui ont un âge de départ à la retraite à 64 ans. Par contre, sur l'ASV, l'âge du taux plein est à 65 ans. Et en plus, on a une décote de 5% par an sur cette retraite. Ça veut dire que pour un kiné qui a duré tous ses trimestres et qui veut prendre sa retraite à 64 ans, il subira une décote de 5% sur la part ASV de sa retraite. Ça, c'est injuste. Ou alors, il y a une autre solution, mais du coup, qui est plus complexe. Il doit liquider son ASV après ses autres régimes. Donc nous, ce qu'on voudrait, c'est abaisser l'âge du taux plein de l'ASV à 64 ans pour l'aligner sur les autres régimes, pour que ce soit à la fois plus lisible, le même âge de départ pour les trois régimes de retraite, Et pour que ce soit plus juste, ne pas subir de décote sur l'ASV si on peut partir à 64 ans sur les autres régimes.
- Speaker #1
Quelles sont les autres propositions à propos de l'ASV ?
- Speaker #5
On voudrait vraiment aligner l'ASV sur les autres régimes, le régime de base et le régime complémentaire, avec principalement trois mesures, qui seraient la majoration de 10% sur la retraite pour les parents de trois enfants, qui existe déjà sur les autres régimes. une création de surcotes sur ce régime, parce qu'actuellement, on a une décote de 5% par an, mais il n'y a pas de surcotes. Et on veut aussi que le cumul emploi-retraite soit générateur de nouveaux droits, comme l'a expliqué Damien tout à l'heure. Et ce qu'il faut savoir, c'est que l'ASV, c'est notre régime qui est le plus excédentaire, qui a des réserves très conséquentes, et ces réserves permettraient de financer les nouvelles mesures sans augmenter la cotisation ASV. Et puis, en parallèle, la FFMKR travaille toujours au niveau conventionnel pour que l'assurance maladie... augmente sa participation à l'ASV.
- Speaker #1
Alors, vous êtes aussi très attachée à la protection sociale. Qu'est-ce que vous proposez pour le régime invalidité TTC ?
- Speaker #6
Alors oui, nous y sommes tous très attachés à la FFMKR. La Carpimko est une des quatre caisses au sein de la CNAVPL sur dix à avoir un tel régime de solidarité, d'aide aux confrères. Il y a, pour rappel, par exemple, le Fonds d'action sociale. Une partie de nos cotisations sur le régime de base par la CNAVPL, mais on en récupère une grosse partie pour nous pour financer ce fonds d'action sociale et qui est très important pour les collègues en difficulté. Mais pas que, il y a des aides aussi au paiement des cotisations quand on se trouve en difficulté. Il y a des aides pour l'aménagement du domicile en cas de situation de handicap. Il y a des aides aussi quand financièrement les confrères n'arrivent plus à payer leurs cotisations. Il y a des aides au financement des ménagères. Il y a même des aides pour notre séjour en EHPAD. Ça, c'est pour les retraités. Mais il y a des aides pour tous les actifs. C'est une bouffée d'oxygène pour les kinés en grande difficulté. De plus en plus de confrères, malheureusement, sont en difficulté parmi les actifs, mais comme les personnes en retraite. Et ce régime a été... Cet essai était en déficit croissant depuis plusieurs années et nous avons réussi enfin à le préserver. Il faut continuer dans ce sens, bien sûr, en ayant une bonne gestion saine et surtout anticipée. Et ça, c'est une des forces de la FFMKR au sein des élus qui nous y siégeons depuis plusieurs années maintenant.
- Speaker #1
Les kinés libéraux qui deviennent parents savent à quel point il est difficile de concilier l'arrêt de travail et la sécurité financière. Que proposez-vous pour que les kinés libéraux ne mettent pas en péril leur équilibre financier lors de cette période ?
- Speaker #7
Effectivement, l'arrivée d'un enfant pour un kiné libéral peut être source de stress, car il faut concilier l'arrêt maternité-paternité et l'équilibre financier. Nous défendons nos coffreurs chaque année pour instaurer une aide maternité-paternité. Pour cela, la FFMKR se bat pour instaurer cette mesure lors de chaque débat budgétaire pour la création du PLFSS. Les médecins, eux, ont une aide conventionnelle, payée par la CPAM, et donc nous revendiquons les mêmes droits.
- Speaker #1
Beaucoup de kinés galèrent avec les démarchants, ils ne savent pas où ils en sont dans leur droit à la retraite. Vous proposez un choc de simplification. Qu'est-ce que vous entendez par là ?
- Speaker #3
En fait, on veut rendre la Carpimko lisible, accessible et compréhensible. Déjà avec l'envoi d'un relevé clair et individualisé tous les ans, puis en rendant le simulateur des droits en ligne plus intuitif pour permettre à chacun de se rendre compte de ce qu'il toucherait en fonction du moment où il décide à partir. On souhaite aussi déployer un assistant IA pour les demandes simples couplées à un accès humain systématique pour réduire les délais de traitement des dossiers. Typiquement, On a beaucoup de questions sur des gens qui nous disent « si je pars là, combien je touche ? » « et si je pars là, combien je touche ? » « et si je fais un cumul emploi-retraite et que j'ai des nouveaux droits, combien je vais avoir ? » Et il faut qu'ils arrivent enfin à comprendre pour pouvoir faire les bons choix.
- Speaker #1
Derrière toutes ces propositions, il y a une exigence forte, tenir les comptes. Comment vous engagez-vous à préserver l'équilibre financier de la caisse ?
- Speaker #2
La réforme du RID dont a parlé Corinne tout à l'heure a montré que nous étions responsables. Ce régime était dans le rouge. avec une augmentation du nombre d'arrêts de travail. Ne rien lâcher pour les droits des cotisants, tout en diminuant un petit peu le versement des ayants droit a permis le retour dans le vert des finances et la pérennité du régime, que seules 4 caisses libérales détiennent. Le servier du premier syndicat de France, la FFMKR, est je pense important à rappeler. Nous sommes une fédération de syndicats départementaux avec des adhérents proches de leurs élus qui font remonter les problématiques de terrain et les décisions communes se prennent en congrès. Les élus nationaux portent la volonté de la base et rendent des comptes à la base. C'est ce que nous apportons tous les jours à nos adhérents, que nous porterons pour la profession, et plus largement à tous les professionnels de santé de la Carpinko.
- Speaker #1
Avant de conclure, lors des dernières élections, la FFMKR avait fait des promesses. Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que ces engagements ont été tenus ?
- Speaker #6
Oui, je le confirme parce que je suis élue depuis plusieurs années. La dernière campagne, c'est déjà il y a trois ans. Ça passe très vite. Et nous avons obtenu ce que nous avions déjà revendiqué, c'est-à-dire moins de CSG. Pour nous, le CSG, c'est un impôt totalement injuste qui ne donne droit à rien. Là, pour la même somme que nous allons cotiser, il y aura une bonne grosse partie qui va partir sur notre régime complémentaire au niveau de la Carpinko, donc qui va nous donner des points en plus, donc par le fait d'améliorer nos pensions. On avait aussi voulu étendre l'assurance capitale d'essai. aux gens paxés, parce qu'en fait c'était aussi injuste, sociétalement parlant. Il y a le mariage, bien sûr, qui était complètement reconnu, mais par ailleurs, le paxe est complètement aussi dans la légitimité. Donc les gens paxés ne touchaient rien, malheureusement. Mais maintenant, ça y est, c'est résolu, on l'a obtenu. On a aussi obtenu le maintien des allocations invaliditées du régime éridé, justement, en cas de reprise partielle du travail, c'est-à-dire quelqu'un qui, moralement, veut retenir. commencé à travailler mais n'est pas en capacité de travailler à temps complet, et bien il continue à toucher ses indemnités, ses allocations. pendant sa reprise partielle du travail. C'est quand même un plus et une sérénité qui est apportée aux confrères qui sont déjà dans la difficulté. On a obtenu aussi la majoration, enfin, parce que ça, ça fait des années, c'était une Arlésienne, mais enfin, on a obtenu la majoration de 10 % de retraite pour les affiliés ayant plus de trois enfants. C'est quand même une belle avancée. Et comme l'a dit Vanessa tout à l'heure, maintenant, il nous reste à travailler et à obtenir sur l'ASV aussi. mais la régime de base et régime complémentaires, c'est quand même super. On l'a enfin obtenu. Le dossier était au ministère, sur le bureau, mais en dessous de la pile, j'ai l'impression. Et surtout, on a œuvré pour préserver ce fameux régime invalidé d'essai, ce service, si je puis dire, de solidarité. On l'a préservé, on a anticipé ces difficultés et maintenant il est consolidé. Et on continuera à y travailler, bien sûr, parce qu'il y en a vraiment besoin financièrement pour tout le monde.
- Speaker #1
Pour conclure, si vous deviez chacun, chacune retenir une proposition, laquelle serait-elle ?
- Speaker #6
Pour moi, la plus importante aussi et innovante, c'est la capitalisation. Proposer sur la base du volontariat une capitalisation comme pour les pharmaciens, je trouve ça vraiment super. Par le passé, nos anciens avaient les classes, les fameuses classes facultatives. En quelque sorte, c'est revenir à ce système-là et quand on les entend, nos anciens, ils sont bien contents d'avoir ces classes facultatives. Donc là, la capitalisation, pour moi, c'est important, pour les autres.
- Speaker #3
Capitalisation aussi, ça ne fait jamais de mal d'avoir une corde de plus à son arc et un choix supplémentaire, sachant qu'évidemment, on l'a déjà dit, il serait facultatif. C'est une option et elle n'est pas négligeable. Sûrement supérieure à ce qu'on serait capable de faire en cas de capitalisation de son côté seul.
- Speaker #5
Pour moi, la capitalisation, effectivement, c'est très intéressant. Il y a un autre point qui est intéressant, c'est la mise en place d'une intelligence artificielle. Pour simplifier les démarches, parce que ça, c'est vraiment des retours qu'on a régulièrement des confrères qui n'arrivent pas. Leurs dossiers sont longs à traiter, ils n'arrivent pas à joindre les gens. Et on pense vraiment que l'intelligence artificielle, c'est dans l'air du temps. Maintenant, ça fonctionne bien et ça, ça va vraiment révolutionner la caisse, je pense.
- Speaker #6
Et aider les administratifs à gérer tous nos dossiers, donc moins de stress.
- Speaker #3
Les meilleurs délais.
- Speaker #2
et qu'ils soient plus proches du coup des adhérents pour les électrons problématiques et ne pas perdre du temps dans la gestion. Donc la gestion me paraît très importante justement de la caisse et c'est important que le conseil d'administration pousse à une gestion saine. On a vu que la gestion était saine et donc on va pousser dans l'intérêt des professionnels cette gestion pour qu'elle continue d'être saine.
- Speaker #7
Pour moi également, c'est la capitalisation l'essentiel pour vraiment qu'on ait tous une meilleure retraite, qu'on puisse avoir les mêmes aides pour la maternité, paternité que les autres professions libérales, parce qu'il n'y a pas de raison, et la simplification des démarches et les bulletins plus clairs pour que tous nos confrères comprennent de manière simple pourquoi ils cotisent et à quoi sert leur cotisation.
- Speaker #6
Et pour appuyer les propos d'Emilie par rapport à l'aide pendant la maternité, c'est important que ça soit négocié au sein du conventionnel. Parce que sinon, si certains autres syndicats proposent des prises en charge gratuites de trimestre, ça va nous retomber sur une augmentation de nos cotisations. Il va falloir l'autofinancer. Donc ça va faire une augmentation de cotisations, donc mettre encore en péril les cabinets. Et donc, du coup, l'obtenir au sein du conventionnel, ce serait génial, comme les femmes médecins l'ont obtenu.
- Speaker #7
Il n'y a pas de raison. En fin de compte, on a les mêmes difficultés financières pour les congés de maternité. Tout à fait.
- Speaker #4
Oui, ce qui est pas important, c'est avoir une retraite qui nous ressemble, chacun avec notre vie personnelle, notre vie professionnelle, nos parcours qui sont individuels. Et donc avoir un système de retraite qui s'adapte à l'ensemble de ces parcours, avec des dispositifs des fois qui ne sont pas assez connus, donc améliorer la visibilité, l'accessibilité, la simplification, ou des dispositifs des fois qui ne sont pas assez attractifs. et c'est ce qu'on a indiqué, ouvrir de nouveaux droits. Il y a un chemin qui a été parcouru. et un chemin qui reste à parcourir.
- Speaker #6
Et moi j'insisterais pour qu'on reste autonome, c'est-à-dire qu'on a été menacé en 2019 de partir dans le régime universel, le fameux RU, mais là on a, grâce à FFMKR, qui a été vraiment au-devant, qui a été écouté au sein d'une APL et tout ça, tout le monde a suivi le même chemin, et main dans la main on a récupéré notre autonomie, et ça il faut absolument que ça continue, sinon je pense que nos fonds, nos réserves seraient vite siphonnées en fait.
- Speaker #3
Donc en fait Céline, tu nous demandes de choisir un point dans notre programme, mais tu vois nous tous on veut tous les conserver.
- Speaker #6
Il n'y a pas qu'un point,
- Speaker #3
on ne choisit pas en ouvrant la liste.
- Speaker #1
Allez, j'ai une toute dernière question pour vous. Voilà, on parle au kiné, donc expliquez-leur pourquoi il est essentiel justement qu'ils se mobilisent et qu'ils aillent voter.
- Speaker #6
Moi, je dirais que si on a un faible pourcentage de taux de participation, les tutelles vont dire que les kinés ne s'intéressent pas à leur retraite. Alors, autant le mettre dans le pot commun, rejoindre des autres régimes de retraite et puis basta, on n'aura plus du tout cette autonomie. Et c'est ça le plus grave, en fait. Il faut absolument que les kinés montrent qu'ils s'intéressent à leur retraite. Mais pas qu'à leur retraite, il y a aussi toute la partie prévoyance, comme on l'a exposé. c'est quand même une super on va dire complémentaire santé, même à la limite, à côté, c'est hyper, hyper important.
- Speaker #7
Moi, je suis d'accord avec Corinne, plus on sera mobilisés, plus on montrera qu'on s'y intéresse, on veut défendre nos droits, et la FFM Calaire est là pour les défendre.
- Speaker #3
On n'a pas si souvent l'occasion de donner notre avis sur des préoccupations qui nous concernent de premier plan. Là, c'est la retraite, mais il y a des fois que c'est pareil pour toutes les autres élections. Si on nous demande de nous exprimer, autant y aller.
- Speaker #2
Allez voter.
- Speaker #5
Et voter FFMKR, bien sûr.
- Speaker #6
On a l'expérience, on a montré qu'on savait bien gérer au sein de la Carpimko. Et très franchement, l'Interpro, tout le monde se sert les coudes dans l'intérêt de chacune des professions, mais tous ensemble dans le même sens, et préserver notre régime autonome. Ça, c'est super important.
- Speaker #3
Pour une fois, quand on vous demande votre avis, exprimez-vous. Oui. Maintenant.
- Speaker #6
Surtout que ça prendra trois minutes. Vraiment. C'est vraiment très, très rapide à faire. On n'a même pas besoin de se déplacer dans une urne. Voilà.
- Speaker #3
Aucune excuse pour ne pas le faire.
- Speaker #6
Oui.
- Speaker #4
Voter, c'est permettre à la FFMKR d'être votre porte-voix.
- Speaker #1
Eh bien, merci à tous les six pour ces échanges clairs et engagés. Vous pouvez aussi retrouver toutes les propositions de la FFMKR sur son site www.ffmkr.org. Cet été, vous l'avez entendu, votez pour votre avenir, votez FFMKR. Et puis, à très vite dans un prochain épisode de Kinecast.
- Speaker #6
Merci. Au revoir. Merci, au revoir.
- Speaker #0
Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, je vous invite à laisser un avis. sur votre plateforme d'écoute préférée et à partager l'épisode autour de vous. N'hésitez pas également à nous dire quel sujet vous aimeriez que l'on aborde dans les prochains épisodes et quels invités vous souhaiteriez écouter. Pour ça, dites-le nous en commentaire. N'oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux et de visiter le site web de la FFMKR pour rester informé des dernières actualités et des événements à venir. Votre soutien et votre engagement sont... essentielles pour faire avancer notre profession. Kine Actualité est partenaire de Kinecast. Actualité, interviews, reportages, mais aussi formation continue et gestion du cabinet, tout ce dont vous avez besoin est dans Kine Actualité, le magazine de référence pour la profession.