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KOPS - Keep Our Planet Safe

Partir ou Rester ? Retrouver l'équilibre après des changements de vie avec Helena Andre

Partir ou Rester ? Retrouver l'équilibre après des changements de vie avec Helena Andre

45min |09/10/2025|

108

Play
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45min |09/10/2025|

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Description

Partir ou rester ?


Grande question philo n’est-ce pas ?

Dans cette quête de sens permanente vous vous demandez peut-être aussi parfois si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, d’autres repères et puis ailleurs mentalement, dans un autre boulot, d’autres personnes avec d’autres habitudes, et avec ces changements-là la sensation d’être isolé.e, peut-être seul.e, anxieux ou anxieuse, excité.e, perdu.e, bref, un beau lot d’émotions.

 

On va essayer de répondre à plusieurs questions comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui.e, comment trouver ou retrouver un équilibre entre corps et esprit quand on a connu des gros bouleversements de vie avec Helena Andre.


J'espère que cet épisode vous plaira.


N'hésitez pas à laisser des étoiles et des avis sous cet épisode, à nous soutenir sur les réseaux sociaux mais surtout à avoir un impact positif sur Terre aujourd'hui.


Ce podcast est une production Streambox.


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Pour toute idée, collaboration ou partenariat, contactez-nous à l’adresse suivante : info@kops.be


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Streambox présente KOPS, Keep Our Planet Safe. Prendre soin de soi, des autres et du monde qui nous entoure, trouver du sens dans notre existence, se connecter aux vivants, cultiver l'émerveillement et la joie grâce à des discussions sur l'écologie, la philosophie et l'art. En voilà un bien bel objectif et c'est le mien et celui du podcast. Je m'appelle Nina. Et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode. Partir ou rester ? En voilà une bien grande question philosophique, n'est-ce pas ? Dans cette quête de sens permanente, vous vous demandez aussi peut-être, parfois, si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, avec d'autres repères, et puis ailleurs mentalement, un autre boulot, d'autres personnes, d'autres habitudes. Et avec ces changements-là, la sensation d'être isolée, peut-être seule, anxieuse ou anxieuse, excitée, perdue, enfin bref, un boulot d'émotions. Alors aujourd'hui, on va essayer de répondre à plusieurs questions. Comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui ? Comment trouver ou retrouver un équilibre entre le corps et l'esprit quand on a connu de tels bouleversements ? On y va ?

  • Speaker #1

    C'est parti !

  • Speaker #0

    Coucou Hélène ! Hello ! Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ? Et attention, ce n'est pas une question de politesse, c'est vraiment une question presque philosophique. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Très bien, j'ai vraiment hâte de passer ce moment avec toi, donc je suis plutôt excitée.

  • Speaker #0

    Merci ! On va commencer avec un petit jeu si tu veux bien, et c'est valable aussi pour toutes celles et ceux qui nous écoutent. Alors, ça va permettre de remettre beaucoup de profondeur directement dans la discussion. Est-ce que tu peux, est-ce que vous pouvez vous présenter, sans citer votre prénom, ni ton âge, ni ton métier ?

  • Speaker #1

    Pas fastoche ! Je pense que c'est super intéressant de commencer par ça. On a tendance beaucoup à dire « je suis » et puis définir son métier. à la place de, par exemple, je fais ça ou je gère ou je dirige, je manage, peu importe. Et donc, j'aime beaucoup cet exercice. Merci de le proposer. Et aussi, une autre façon de le voir, c'est que dans le milieu un peu des expats, il y'a beaucoup d'expats qui se définissent juste par leur nationalité, en ayant eu l'habitude de devoir dire directement d'où ils viennent et que ce soit leur seule part d'identité. Donc, si je pouvais essayer de prendre tout ça en considération. Je pense que je commencerais par dire que je suis passionnée par le voyage, par la découverte de nouvelles cultures, de personnes, de nouvelles personnes autour de moi qui vivent différemment. Je trouve que c'est vraiment fascinant. Et en fait, j'adore apprendre, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime beaucoup aussi, pour moi, ma famille, mes amis sont très importants. Donc je dirais que je passe beaucoup de temps avec eux. Et si je peux le faire par le biais du sport ou des petites activités créatives, ça c'est vraiment le top. pour moi. Ok,

  • Speaker #0

    on va en parler, n'en dis pas trop. On va en parler de tout ça. Alors, la dernière fois qu'on s'est vues, tu me racontais ton histoire avec le voyage, la spiritualité, la philosophie, ton parcours pro. Et je suis obligée de rester assez attachée à mes notes parce que la liste est hyper longue de ce que t'as fait. Donc si je résume, tu es sortie d'une école de business. Tu as lancé plusieurs entreprises. T'es partie bosser à Londres, New York, au Maroc. Avant ça, t'as étudié au Japon, aux Pays-Bas, au Copenhague. Est-ce que... Donc tu viens de publier un livre dans la maison d'audition John Harper Publishing et tu as 28 ans. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante ? Et là, on l'entend déjà quand tu parles. Je savais que ça allait être comme ça, donc c'est vraiment super. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante de découvrir de toi et du monde qui t'entoure ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu le sens, j'ai du mal à rester en place, je trouve qu'il y a plein de choses à voir, à bouger. Mais ce qui est très intéressant dans cette question, c'est que pour mon livre, justement, j'ai interviewé une série d'experts. Il y en a un qui s'appelle Philippe Pierre, qui est professeur et sociologue en France, et qui justement mentionne un petit peu que peut-être notre envie de découvrir le monde et de s'expatrier, elle vient peut-être pas seulement juste de nous, elle est peut-être déjà préécrite quand à notre naissance et dans notre petite enfance. Et donc, effectivement, naturellement, j'ai beaucoup voyagé avec mes parents étant petite. Mon papa travaillait beaucoup au Moyen-Orient. Donc, on faisait des voyages ensemble. Mon papa et mon grand-père aussi voyageaient pour le travail. Et donc, ils me ramenaient plein de cadeaux. Et je me souviens que mon papa, un jour, m'a ramené une Barbie avec une hijab. Et j'ai trouvé ça trop chouette, naturellement, de pouvoir découvrir d'autres choses. Et aussi, ce sociologue explique aussi que peut-être que notre famille, l'histoire un peu de notre famille peut... tracer cette envie. J'ai deux tantes qui se sont expatriées, mes arrière-grands-parents sont arrivés d'Italie. Et puis, naturellement, je pense, on allait beaucoup à la mer. Donc, grâce au fait que j'ai grandi en Belgique, j'ai été très vite exposée à d'autres langues, d'autres façons de faire. Et en fait, du coup, tout mon berceau, on va dire familial, a vraiment été vers la différence. C'est super enrichissant. Il y a plein de façons de découvrir les personnes autour de nous. Et donc, je pense que ça m'a vraiment... ça m'a donné envie de découvrir toutes les personnes autour de moi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, dans ta présentation, tu n'as pas dit oui, je viens de Belgique, etc. Toi, tu es vraiment une fille internationale.

  • Speaker #1

    Oui, après, je pense que je suis très belge quand même. Je pense qu'on est tous, c'est trop chouette. Au plus, on découvre le monde. Au plus, on a envie de garder plein d'étapes et plein de petites choses du monde entier, de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Et le voyage forge la jeunesse, tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense même qu'il nous forge nous-mêmes. C'est pour ça que le titre de mon livre, c'est vraiment Living About Finding Yourself. Parce que je pense qu'en voyageant, on a la chance de se découvrir soi-même. Et surtout, ça nous offre une certaine liberté de pouvoir complètement casser les codes et de découvrir d'autres façons de faire, d'autres façons de penser. Et en fait, de construire beaucoup de ponts avec ce qu'on a appris peut-être et ce qu'on aime bien comme valeur. Et qu'est-ce qu'on pourrait changer en nous, donc complètement. Peut-être une façon de librement se découvrir.

  • Speaker #0

    J'ai pas énormément voyagé, mais c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne presque. Bon, on va parler, on va pas trop parler de ça maintenant. J'ai tout prévu. En quoi est-ce que tous tes voyages t'ont forgé ? Quelles grandes leçons est-ce que t'en as tirées ? Un dernier apprentissage en date, issu d'un voyage par exemple ?

  • Speaker #1

    Ouah, il y en a une liste, donc je vais essayer de te résumer. Je pense qu'une des choses les plus intéressantes, c'est vraiment un peu cette compréhension. qu'au final, rien n'est vraiment blanc ou noir, qu'il y a vraiment cet entre-deux. Et je pense que dans tout ce qui est la résolution de conflits ou de compréhension de l'autre, ça m'a beaucoup appris de mettre beaucoup plus de nuances. Donc, il y a ça. Et puis aussi, comme je parlais, vraiment de pouvoir m'offrir cette liberté de construire ma vie comme j'en ai envie et aussi, en fait, de me découvrir. Et je pense, la dernière, on m'avait dit ça, ma première expatriation, c'est qu'au plus tu mets quelque chose dans un projet, au plus tu en ressors quelque chose. Et donc, au plus tu t'investis, au plus tu es prête à expérimenter, un peu comme tu en parlais dans ta post-class, comme des enfants qui sont curieux et qui découvrent le monde. En plus, tu découvres sur toi et tu peux créer le monde qui te va.

  • Speaker #0

    J'adore. Tu sais que moi, je suis très attachée aux mots. D'ailleurs, je t'ai demandé de te présenter avec des mots qui sont un peu non traditionnels. Est-ce que tu penses que tu pourrais donner des mots qui te viennent issus de tes voyages ?

  • Speaker #1

    Wow, il y en a plein, tu me diras stop. Je pense que c'est beaucoup d'empathie, de découverte, beaucoup de liens, de connexion, d'émerveillement aussi, de surprise. Et je pense aussi un petit peu, on en reviendra, mais de maladresse. D'accord,

  • Speaker #0

    je sens qu'il va y avoir des anecdotes là. Mais justement, en parlant de toutes ces grandes étapes assez communes finalement aux gens qui s'expatrient ou qui voyagent beaucoup, que tu as traversé. Aujourd'hui, tu as écrit un livre et tu as lancé une activité pro pour aider les hommes et surtout les femmes qui traversent ça aussi, à les aider à retrouver du sens, une sorte d'écologie intérieure, d'équilibre intérieur. En quoi consiste cette activité ?

  • Speaker #1

    Donc, ça s'appelle Be You et elle est double, l'offre est vraiment double. Donc, effectivement, j'ai fait toute une formation en coaching pour devenir coach de vie. Et l'idée, ça va être ici de d'abord regarder au niveau... des individus, donc vraiment une approche one-to-one, on va dire, pour aider toutes ces personnes expatriées qui viennent d'arriver en Belgique, avec un programme de coaching pour voir comment elles peuvent s'établir, s'intégrer, recréer un petit peu leur base ici. Et alors après, ça va aussi être en entreprise où là, l'idée, ça va être beaucoup plus de créer du lien. Donc, il faut s'imaginer qu'évidemment quand on vient d'un pays, on a tout le bagage de notre culture et tout ça. Puis, on a les managers locaux et il y a parfois un peu des ponts qui manquent. Et malheureusement, on peut avoir fait de cette diversité et de cette richesse, mais on ne peut pas toujours y arriver à vraiment collaborer, avoir plus de performances. Donc l'idée, ça va être grâce par le biais de workshops, de rassembler ces deux personas et de construire beaucoup de compréhension. Donc les feedbacks de mes clients, c'était un peu le trouble dans ma tête. Il y avait tellement de choses, tellement de choix, peut-être un peu des motivations du coup. Et grâce au programme d'abord individuel, ça m'aide à retrouver vers où je veux aller, un peu plus de clarté. Et alors après, par contre, pour les entreprises, là, c'est vraiment de pouvoir avoir construit de la compréhension des deux côtés et au final, d'arriver à ce que les équipes travaillent et communiquent mieux ensemble.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un problème auquel toi, tu as été confrontée ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    À quel moment de ta vie, pendant quel voyage, etc. ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on est tous un petit peu à toutes les étapes. Un grand moment pour moi, ça a été à Londres pendant mon premier job, vraiment à temps plein. Et j'adore Londres, ça reste vraiment une ville que j'ai beaucoup aimée. Mais où, à un moment donné, je ne me retrouvais plus dans mon travail. Et je pense que beaucoup de personnes, qu'on soit expatriées ou pas, peuvent avoir cette sensation. Mais en tant qu'expatriées, il y a toute une série de questions qui viennent. Du style, est-ce que je rentre chez moi ? Est-ce que je dois aller dans un autre pays ? Et donc, du coup, on est en fait surmergés. On a moins peut-être le réseau de pouvoir en parler à sa famille, ses amis qu'on connaît depuis longtemps. Et donc, du coup, on peut un peu se sentir plus perdus. Et donc, pour moi, j'ai tellement envie de rendre tout ça. Et puis aussi les richesses d'esprit, vraiment d'avoir des cultures. Culture diversifiée, je trouve que ça enrichit beaucoup. Et j'ai vraiment vu l'impact que ça pouvait avoir dans la créativité, dans la collaboration. Et donc, je trouve que c'est chouette de pouvoir les mettre à bon escient.

  • Speaker #0

    Ok, on va continuer. Je vais embrayer sur ton livre. Dans ce livre, du coup, Living Abroad Finding Yourself, qui est un complément du coup au programme que tu as proposé dans Be You, tu abordes plusieurs grands passages que beaucoup d'êtres humains vont ressentir lors de voyages. Et je peux en citer quelques-uns, par exemple. la traversée émotionnelle avant, pendant et après le départ, le paradoxe du choix et les dilemmes qui sont en face de nous, la FOMO aussi peut-être, le sentiment d'appartenance, le retour et la redéfinition de soi. Comment est-ce qu'on va prendre tous les enrichissements du voyage pour se redéfinir, c'est vraiment ça. Tu vas essayer de répondre à toutes les questions que tu t'es posées et que tout le monde peut ressentir. Est-ce que j'ai bien expliqué ?

  • Speaker #1

    Très bien. C'est impressionnant. Donc oui, c'est vraiment ces six étapes que chaque expatrié ou, comme tu dis, on peut aussi se retrouver en tant que personne qui adore voyager, en tant que digital nomad ou étudiant international ou en Erasmus. Et ça va vraiment nous aider. Ça agit comme un guide sur toutes ces étapes pour un peu s'y retrouver et se sentir moins seule. Donc, beaucoup de feedback, c'est on a l'impression d'être avec son meilleur ami pendant tout le voyage. Donc ça, c'est vraiment l'idée. Et c'est de pouvoir un petit peu apporter de la clarté, un peu de légèreté. Et j'ai essayé aussi de parsemer ça d'anecdotes. Donc, il y a beaucoup d'expats qui ont contribué. Mais il y a aussi des personnes comme Philippe Pierre, donc en mobilité internationale, qui a aussi pu m'éclairer et donner pas mal d'insides aussi.

  • Speaker #0

    C'est le travail de combien de temps, ça, d'écrire ce livre ?

  • Speaker #1

    Je pense que je sais que ça peut paraître court, mais moi, j'ai trouvé ça très long. Ça m'a pris quand même trois ans. Donc, on n'a pas l'habitude, je trouve, de s'inscrire dans des longs projets. Et il fallait vraiment le temps de... tout écrire et puis après de trouver aussi une maison d'édition, puis d'avoir tous ces recueils d'interviews qui étaient vraiment fascinants.

  • Speaker #0

    Ok. J'ai une petite série de questions ouvertes. Donc l'exercice, c'est en gros d'y répondre le plus spontanément possible. C'est aussi des réponses, des questions que je peux poser à celles et ceux qui nous écoutent. Et voilà, c'est parti.

  • Speaker #1

    Let's go !

  • Speaker #0

    Alors... Le but aussi de ces questions, c'est de mettre en avant ton travail et le livre, etc. Alors dans ton livre, tu parles du paradoxe du choix. Trop d'options peut parfois amener à ce qu'on soit complètement perdu. On a trop de choix et du coup, on ne sait plus quoi choisir. Est-ce que voyager, c'est apprendre à choisir ou à renoncer ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal comme question et je pense qu'effectivement... La question du choix, elle est multiple et variée, pas que pour les expatriés. Et je pense que quand on s'expatrie, on a un peu cette série de questions que j'avais mentionné qui peuvent être encore plus présentes et parfois se sentir vraiment submergées par toutes ces questions. Et je pense que c'est peut-être la façon dont on voit le choix qui est assez difficile. Donc, par exemple, si on prend vraiment la théorie du paradoxe du choix qui a été pas mal publiée par exemple sur des TED Talks ou même par exemple vraiment dans des livres par Barry Schwartz, je pense que c'est comme ça que ça se prononce. Et bien lui, il explique qu'on a vraiment pensé qu'avoir plus de choix, ça nous permettrait en fait plus de liberté et plus d'autonomie et même plus de richesse financière. Et en fait, on s'est rencontré, on s'est rendu compte du contraire. En fait, avoir plus de choix, parfois, ça nous donne un peu la sensation de freeze et surtout qu'on a beaucoup plus maintenant d'options. Donc, je m'explique avec un exemple concret. Avant, quand on allait choisir un jeans, on allait dans un magasin et voilà, après, on pouvait se plaindre en disant, moi, je suis plus petite, je vais le voir un peu coupé ou ça ne va pas complètement mon corps. Mais voilà, de toute façon, il n'y avait qu'une option. Maintenant, comme on en a plein, le choix n'appartient qu'à nous. Et donc, on peut rentrer chez soi et avoir choisi le mauvais jeans. Et ça peut paraître vraiment anodin par rapport à... Mais c'est vraiment... Et ce qui est difficile, c'est qu'en fait, même après avoir choisi, on peut encore se dire j'aurais pu faire mieux. Et comme on est en plus dans une société où on optimise toujours, il y a vraiment ça qui joue. Et en fait, ça peut même lier l'idée vers quelque chose dont on ne choisit pas. Comme par exemple, aller dans un supermarché, choisir un jus. Il y a trop d'options, on ne choisit pas. Et donc ça, c'est des petits exemples, mais en fait, ça s'applique vraiment dans notre vie de tous les jours. Et donc, je pense que le voyage, en fait, une fois qu'on commence à voyager, c'est encore plus dur. On a encore plus d'options qui s'offrent à nous. Et ça paraît juste déjà de se dire, voilà, choisir un job en Belgique, ça va être... En fait, il y a le monde. Et je pense que c'est pareil pour les relations amoureuses. Avec tout ce qui est les tineurs et tout, il n'y a pas que la personne que je rencontre les dimanches à l'église. Il y a tout le monde entier. Et donc, effectivement, je pense que ces choix peuvent être très difficiles pour nous.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as fait pour... Tu as été confrontée à ce sentiment-là aussi, de ne plus savoir choisir parce que tu as trop de choix. Qu'est-ce que tu pourrais mettre en place ? Qu'est-ce que tu as mis en place pour justement un peu atténuer ce sentiment ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça pourrait être intéressant pour les auditeurs de se dire « Tiens, quand est-ce que j'ai fait un bon choix ? » Ou « Quand est-ce que j'ai vraiment eu cette question ? »

  • Speaker #0

    C'est une question super difficile. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment très difficile. Mais je pense qu'en tout cas, si je reprends ce point à Londres, pour moi, ça a été de prendre le temps. Je pense qu'on a l'impression qu'on doit aller vite, qu'on doit choisir et qu'après... Ce sera pour toujours ça, que ce soit pour un travail, que ce soit pour même une passion ou quoi, que ça doit être ça, que ça va nous définir. Et je pense de pouvoir prendre le temps de se dire, tiens, est-ce que d'abord, je peux améliorer un peu cette situation ? Et puis, j'ai une amie qui, un jour, m'a dit qu'elle se mettait des moments où elle pouvait réfléchir et des moments où elle ne réfléchissait pas. Elle n'a pas réfléchi. Exact, oui. Enfin, ne pas se questionner sans cesse. Et elle se disait, voilà, il y a des moments où j'ai envie. Donc, par exemple, pour les trois mois prochains, je sais que dans mon job, j'ai une chouette mission. donc je ne vais pas remettre en question si j'ai envie de le garder ou pas. Mais par contre, dans trois mois, là, je vais pouvoir me questionner. Et je vais que me questionner le samedi matin en écrivant. Et donc, voilà, de pouvoir se dire, là, vraiment, je me questionne, mais pas sans cesse se dire qu'il y a peut-être mieux et d'accepter, en fait, là où on est maintenant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais concrètement pour arrêter de penser ?

  • Speaker #1

    Ça c'est très difficile.

  • Speaker #0

    En fait j'ai vu un truc ce matin justement, je regardais Instagram, mais justement on parlait de Mathieu Ricard juste avant de commencer l'épisode. Et en fait ils ont fait une étude sur son cerveau, où ils mettaient une série d'électrodes avant et après méditation. Enfin avant, pendant, après. Avant tu vois toutes les connexions, les électrodes qui sont vraiment de toutes les couleurs, donc ça veut dire qu'il y a plein de connexions entre les neurones. Et pendant la méditation et après, il n'y a qu'une seule couleur. ça veut dire qu'il y a Il n'y a pas autant de connexions, il n'y a pas autant de pensées qui circulent. Et en fait, lui, c'est la méditation. Est-ce que tu médites, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai appris, j'ai suivi tout un programme aussi. Parce qu'au début, j'avais beaucoup de mal à me dire, je ne fais rien, qu'est-ce qui se passe ? Et aussi de trouver le bon moment en se disant, il faut que ce soit le bon moment, je dois allumer les bougies alors qu'en fait, pas du tout. On peut faire quand on le ressent. Donc effectivement, je pense que la méditation peut aider. mais sinon je pense c'est de commencer à être à être d'accord avec ce qu'on a maintenant. Un petit peu de se dire, voilà, j'ai de la chance déjà d'avoir tout ce que j'ai. Et peut-être de pouvoir vraiment, moi je pense, écrire, ça m'aide beaucoup. Parce que du coup, je me dis, voilà, il y a ce sujet où j'ai besoin un peu de réfléchir et puis je peux le déposer. Mais c'est sûr que c'est très difficile et je pense qu'on a tous des périodes où c'est, voilà, on a beaucoup, beaucoup de pensées, beaucoup de questionnements et je pense l'accepter, un peu comme tu parlais avec les émotions, d'éviter de les rabrouer dans un épisode sur le stress. C'est un peu la même chose je pense avec les pensées, on peut les laisser passer comme si elles passaient par une oreille et puis l'autre.

  • Speaker #0

    J'adore qu'on fasse des liens entre mes épisodes précédents. C'est super. Alors, on va revenir à tout ça, mais je vais continuer la petite série de questions. Partir ou rester, tant que ce soit géographiquement, que ce soit dans une relation, par exemple, est-ce que, pour toi, c'est un choix définitif ou plutôt des cycles ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'avant, je le voyais définitivement comme un choix définitif. Et j'ai assisté à une conférence où Stephen Barlett, qui aussi fait un podcast sur le... Diary of a CEO, ça s'appelle, qui est assez intéressante. Et lui, il mentionnait qu'il a l'impression qu'on choisit beaucoup, qu'on a tous l'impression qu'en fait, les choix, c'est fatal. Donc, on traite tous nos choix comme des choix 1, type 1, à la place comme 2. Donc, par exemple, il mentionne les relations amoureuses en disant qu'on se dit que si on termine maintenant une relation, que ce soit amoureuse ou amicale, on ne pourra jamais revenir en arrière. Pareil pour un travail. Et on a sûrement l'impression de ça, mais en fait, il disait souvent qu'on peut revenir en arrière. Ça ne veut pas dire que ce sera fait instantanément, ça ne veut pas dire qu'il va falloir beaucoup travailler ou qu'il y aura des conséquences. Et je pense que ça, ça peut vraiment aider. Et puis après, l'idée de cycle, je pense que c'est très... Toute la planète autour de nous vraiment agit sous forme de cycle. Et c'est important de se dire qu'au final, une étape dans notre vie, en fait, c'est un cycle. Et ça ne veut pas dire qu'on ne sera que ça toute notre vie. C'est là maintenant ce qui nous semble juste. Et je pense que ça apaise dans la question du choix aussi, de se dire ce que je choisis maintenant, ce n'est pas définitif. C'est vraiment pour maintenant et ça me semble bien. Et j'aime peut-être... Ça, c'est un petit exercice. qu'on peut faire. Moi, j'aime bien peut-être donner un peu un nom. Si vous deviez donner un nom au chapitre de votre vie maintenant, comment il s'appellerait ? Et alors, quelles sont un peu les intentions ou les objectifs que vous cherchez à atteindre un peu dans cette phase ? Et je trouve que moi, souvent, ça m'aide. Et du coup, je me sors un peu... Quand je suis entre deux cycles, je me dis, ah là, on est prêt à changer. Et je revois mon intention. Je me dis, en fait, là, j'aimerais bien la changer. Comme par exemple, dans les pays que j'ai faits, à chaque fois, je me disais, est-ce que j'ai envie de partir de ce pays ? Et je revenais un peu à mon intention de départ et je me disais, Soit elle a changé, soit elle est toujours valide et je n'ai pas encore fini, donc j'ai envie de rester.

  • Speaker #0

    Ça me parle hyper fort. Oui, trop bien. Toi, si tu devais nommer le chapitre, la phase dans laquelle tu aimes un nom, si c'était un chapitre, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    C'est toujours facile de la donner aux autres, les questions. Après, l'apprendre soi-même. Je pense que là, c'est... Alors, qu'est-ce que je pourrais vraiment donner ? Je pense que c'est... Là, je devais trouver un nom, mais j'ai... J'ai vraiment mis beaucoup de projets, un peu comme si j'avais planté plein. J'avais commencé un peu un jardin au début de l'année passée. Et là, maintenant, tout est en train de fleurir. Donc, j'ai l'impression que ce serait peut-être un peu cultivé ou collecté. Enfin, récolté, voilà. C'était le sale mot.

  • Speaker #0

    Dommage qu'on ne soit pas au printemps.

  • Speaker #1

    C'est ça, mauvais timing.

  • Speaker #0

    Mais attends, mais en fait, c'est une question que je vais poser sur Instagram. Parce que tu vois, sur mon compte, j'ai une question. Après, j'ai une question philosophique et je vais poser celle-là ce soir. Ah,

  • Speaker #1

    mais parfait. Alors.

  • Speaker #0

    Est-ce que le vrai équilibre, ce n'est pas d'accepter que tout est toujours en déséquilibre ?

  • Speaker #1

    Oui, pas facile quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que tu vois, on a souvent tendance à se dire « j'aimerais bien retrouver une routine, j'aimerais bien une stabilité, etc. » Même si la stabilité peut avoir des petites fluctuations, mais souvent j'ai l'impression que quand les gens me disent ça, c'est vraiment pour être sur une ligne très stagnante. Alors que, moi profondément, je ressens vraiment ce besoin d'être en déséquilibre pour à chaque fois Mais, enfin... Me rééquilibrer, tu vois ce que je veux dire ? Donc toi, tu le considérais comment ? Oui,

  • Speaker #1

    je pense qu'à partir du moment où on se dit que rien n'est constant mais que le changement, je pense que déjà ça... Le changement est constant, mais voilà. Exactement. Je pense que j'ai entendu une autre phrase qui dit rien n'est plus sûr que l'incertain, donc ça aide aussi. Mais tout à fait, je pense que c'est vraiment d'accepter qu'il y a plusieurs phases, que tout bouge, et donc du coup de se dire là je suis bien, et puis on continue en avance. Je pense qu'on parlait aussi ensemble de s'ancrer. Donc comment un peu essayer de s'ancrer dans tout ce flou, on va dire, artistique. Et ça, il y a une série de choses, on en parlera peut-être après, qu'on peut mettre en place. Mais une autre chose pour moi, c'est d'essayer de me reconnecter dans ces moments-là un peu à quelque chose de plus grand. Donc de pouvoir aller, par exemple, nager dans la mer et de me rendre compte que c'est à la fois très fort la mer, j'ai beaucoup de respect, mais d'un côté très calme. Et pareil, dans une forêt, de sentir un peu toute cette force. Et donc de peut-être un peu se relâcher, relâcher toute la pression qu'on a en se disant qu'on fait partie d'un tout. et revenir peut-être à notre place un petit peu dans l'écosystème.

  • Speaker #0

    Très rapidement, on va en venir plus profondément après ma petite série de questions. Qu'est-ce que tu fais pour te réancrer ? Tu as dit que tu méditais et tout ça, tu fais du sport par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, toi aussi, tu comprends bien tout ça. Je pense qu'il y a une série de choses qu'on peut faire et c'est assez intéressant parce qu'on a beaucoup maintenant, je trouve, plein d'outils pour nous aider avec notre sommeil, avec le sport. Et je trouve que c'est un très chouette point de départ, mais c'est hyper important, je trouve, de revenir un peu dans son corps. Je pense qu'une de mes coachées rigolerait s'il est ça, parce qu'à chaque fois, j'essaye de lui demander, tiens, tu le sens où dans ton corps ? Et elle me dit, non, pas encore cette question. Mais je pense qu'effectivement, c'est assez important de se dire, tiens, de tester plein de choses, un peu comme je disais à un enfant, et puis de voir qu'est-ce qui est bien pour nous aujourd'hui et d'arrêter de se définir. Voilà, moi, j'aime courir et donc toute ma vie, ce sera comme ça. Mais plus de dire aujourd'hui, je sens que c'est ce dont j'ai besoin. Donc, je n'aime pas trop les routines, mais quand même, je pense qu'il y en a certains qui m'ont aidé, notamment le sommeil. J'ai vraiment besoin de... certaines plages horaires, on va dire, où je dors. Donc ça, c'est quelque chose que je cultive, même si j'aimerais bien ne pas pouvoir dormir. Comme ça, on aurait deux fois plus de temps. Ce serait cool. Il y a ça, le sport aussi, je pense, de se mettre un peu une routine. Moi, en tout cas, ça me fait du bien. Sinon, j'ai l'impression que mon esprit est fatigué et pas mon corps. Et alors, après, tout ce qui est... Je suppose que toi aussi, on est beaucoup derrière nos ordinateurs et de pouvoir un peu utiliser, construire quelque chose de ses mains, que ce soit créatif, sans avoir vraiment d'objectif artistique derrière, mais d'avoir après un résultat. ça c'est quelque chose que j'aime beaucoup évidemment écrire, lire ça paraît assez logique et une dernière chose un peu plus ésotérique peut-être ça va être de me faire des petites sessions de lecture de tarot ça j'aime vraiment bien ça me dit je m'y ai trop du moins passé mais c'est vrai que ça aide, je trouve que c'est un bon outil au final de coaching plutôt que de prédire l'avenir et ça nous aide vraiment à voir un peu tout ce qu'il y a en nous et aussi à créer du lien entre des amis et tout donc je trouve ça très chouette c'est marrant,

  • Speaker #0

    t'as parlé tout à l'heure moi j'aime bien avoir sur... une activité artistique un peu plus manuelle pour avoir cet ancrage, eh bien, c'est le prochain épisode. J'ai invité une art-thérapeute. Super ! Et on va parler de comment atteindre le flot grâce à la pratique artistique et à la créativité et tout. Je ne vous le dis pas. On regardera ça plus tard. Ton plus beau souvenir de voyage ?

  • Speaker #1

    En choisir un ?

  • Speaker #0

    Un seul.

  • Speaker #1

    C'est la règle. Je pense que c'est... Un peu ça, où je me suis dit, à mon avis, je vais peut-être pouvoir l'expliquer après, c'est vraiment le fait de me sentir maladroite. Je sais que ça peut paraître très bizarre, mais je trouve qu'il y a quelque chose de très chouette quand, en règle générale, on est dans un nouvel environnement et on fait tout à côté de la plaque, mais on se rend compte que, de part et d'autre, il y a vraiment une envie d'échanger, de partager. Je pense qu'il y a cet exemple assez connu d'une Française qui est invitée pour l'arrêt, la coupure du jeûne du Ramadan et qui apporte une bouteille de vin. Il y a un peu ce truc de genre... Mauvaise idée, mais l'intention est là et je pense qu'on a beaucoup un peu ça et le fait de se sentir un peu toujours gauche je pense qu'on l'a tous en étant expat et de pouvoir voir du coup l'essence même de l'humain qui a envie de rentrer en connexion, d'apprendre et au final de juste nos rites et tout ça nous ont poussé vers une direction pour l'exprimer d'une certaine façon, mais l'essence est la même et alors si vraiment je devais choisir un souvenir, je pense que c'est sûrement quand ma famille est venue me rendre visite au Japon où on a Oui, on est quand même beaucoup. Et au Japon, ils ont plutôt des petites familles. On va dire physiquement, en général, morphologiquement, ils sont plutôt fins, petits, plutôt petits. Et moi, mes frères, ils sont grands. Ils prennent de la place. Et aussi, juste, je ne sais pas, ils naviguent dans la vie comme si c'était un petit peu l'eau. Ils sont très fluides. Et nous, moins. Et donc, c'est vrai que pendant tout le voyage, c'était drôle de voir que... On ne fuitait jamais, donc toujours. J'étais là, attention sur le côté, on est un peu trop fort, on prend trop de place, ils sont trop grands. Et donc, je trouvais ça très rigolo d'observer un petit peu comment on peut être décalé complètement dans une autre culture.

  • Speaker #0

    Je vois, c'était presque rigolo quand tu disais j'aime bien le fait d'être un peu maladroite.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens alignée et fidèle à toi-même, épanouie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je pense aussi que c'est une bonne question pour les autres.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous vous sentez épanouie du coup ? On vous pose la question, vous vous mettez sur pause.

  • Speaker #1

    C'est ça. Franchement, c'est vrai que ça n'a pas été facile pour moi de revenir en Belgique. Je pense que j'ai dû, entre guillemets, préparer son retour. Et d'ailleurs, c'est le dernier chapitre de mon livre sur la répatriation, mais revenir vraiment. Et il y a beaucoup, en tout cas dans le monde de l'industrie, de l'entreprise, il y a beaucoup d'échecs de personnes qui reviennent. dans leur pays parce que ça n'a pas spécialement été dans un pays ou juste parce que leur mission est terminée et où en fait ils quittent la boîte parce qu'il y a vraiment un alignement qui ne se fait pas et donc je pense que moi c'était plus au niveau personnel pour moi j'avais l'impression à l'opposé de cette idée de cycle qui est venue après que si je rentrais, en fait ça allait en un coup plus du tout être moi, que j'allais devoir revenir à moi qui suis partie à 18 ans donc ça il y avait beaucoup, c'était très perturbant pour moi Et aussi le fait de devoir un petit peu abandonner l'identité d'expat. Et ça, c'est quelque chose que beaucoup d'expat m'ont partagé. Quand en fait, au fur et à mesure, quand on a l'habitude de faire tout le temps la même chose, on a un petit peu cette étiquette. Donc là, on est expat. Et donc moi, je me disais, si je ne suis plus expat, qu'est-ce que je suis ? Et il y en a beaucoup qui voient ça comme ça. Ou alors même qui se disent, et je l'ai eu aussi à un moment donné, cette idée de se dire, en fait, si je reviens, j'ai un peu échoué. genre c'est comme si ça avait été une phase où j'ai échoué Et en fait, une fois qu'on se rend compte de tout ça, on se dit non, c'est juste que là, c'est une phase où j'ai envie de vivre en Belgique. On ne sait pas si c'est le rapport toujours ou oui.

  • Speaker #0

    Comme on disait tout à l'heure avec les cycles.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Et de pouvoir du coup recréer un peu son équilibre. Donc pour moi, c'était important. Évidemment, je suis très proche de ma famille, mes amis, comme je l'ai dit, belges ou autres. Mais ça a été aussi de me faire un nouveau réseau international pour avoir moins cette impression de devoir se couper en deux. et ça je pense que c'est aussi une chouette question de se dire tiens si parfois on a l'impression qu'on a deux côtés qu'on n'arrive pas à mettre ensemble Est-ce qu'il y aurait peut-être des dynamiques au jour le jour ou des personnes avec qui on pourrait un peu rassembler nos deux côtés ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais qu'en fait, j'ai l'impression que tu es en train de mettre le doigt sur un truc qui pourrait régler quelque chose de l'ordre, de l'harmonie des sociétés. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent... Ils appartiennent à une nation ou à une culture ou à une religion, par exemple. Et toi, tu te sens plus internationale, donc tu es ouverte à tout. Tu sais que tout est un cycle, que tu vas pouvoir aller... Visiter les quatre coins du monde et tout, tu te sens vraiment une femme de la terre. Oui. Tu vois, je peux le dire comme ça. Et j'ai l'impression que si certaines personnes avaient cette sensation-là aussi, ça serait beaucoup plus harmonieux. Oui. T'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, après c'est un grand objectif.

  • Speaker #0

    C'est un grand sujet, mais voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que, en fait, le fait, je pense, de pouvoir sortir complètement de ses cases, sa culture, pas que nature, enfin, c'est pas méchant ou malveillant que tout notre entourage, en général, nous garde un peu dans un rôle. parce que on peut avoir des amis depuis qu'on est petite, donc ils nous ont rencontrés comme ça, donc ils nous connaissent, ils se disent, voilà, cette personne-là, elle n'aime pas chanter, elle n'aime pas faire ça, c'est comme ça. Mais en s'expatriant, en fait, on se rend compte, si j'ai envie de chanter maintenant, je peux. Et donc, du coup, on découvre plein de facettes de nous et je pense qu'il y a vraiment ça où on crée un peu plus le soi. Et donc, comme tu dis, on n'a plus l'impression de devoir rentrer dans une case, ni d'être juste une identité. Et je pense que ça, c'est très renforcé aussi par les réseaux sociaux, où on doit un peu avoir une identité pour vendre certaines choses ou pouvoir créer du contenu dans certaines choses. Et c'est peut-être de se dire, en fait, on est tellement de choses, pourquoi pas se dire qu'on peut avoir tout ça ensemble ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens libre ? Tu m'as mis sur la piste, elle n'était pas dans les questions.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est ce que même tu disais avant l'épisode, que tu disais, j'ai besoin de sentir libre. J'ai l'impression que ça fait écho pour toi. Et oui, je pense que c'est vrai que pour moi, c'est très important. Et c'est ça, la liberté, je pense que c'est la plus grande valeur pour moi. Et donc, c'était un peu ça où j'avais peur en rentrant en Belgique. Et c'est juste ma propre perception. Il n'y a personne qui m'a dit ça, mais de devoir du coup, en fait, plus convaincre ou de redevenir un peu mon rôle. quand j'avais 10 ans, que ce soit dans ma famille, avec mes amis, et donc vraiment de perdre cette liberté. Et aussi d'avoir des amis qui étaient à des stades spécifiques, peut-être un peu plus alignés ensemble, et moi de me dire, est-ce qu'en fait j'ai envie de revenir, de faire exactement comme elle ou pas, et donc de retrouver cet équilibre tout en gardant cette liberté qu'on a en tant qu'expat, et qui parfois, je pense, va au détriment de la stabilité qui nous manque. Et donc c'est vraiment ça un peu le challenge aussi des expats. D'où un peu le logo d'un arbre, où il faut des racines et d'un côté plein de branches.

  • Speaker #0

    À quel moment tu as... Non, en fait, est-ce que la liberté, tu l'as trouvée dans la liberté physique ? Le fait de pouvoir voyager partout, de se sentir libre physiquement parlant. Et puis, on a découlé une liberté émotionnelle où les deux se sont un peu imbriqués.

  • Speaker #1

    À mon avis, il doit y avoir les deux qui se sont imbriqués. Et je pense que définitivement, la chance de pouvoir voir le monde, même de pouvoir au final courir, vraiment grâce à son corps, de pouvoir faire beaucoup de choses. Je pense qu'il y a définitivement une liberté physique qui se marque. Donc oui, je pense qu'effectivement, comme j'ai dit aussi la maladresse, mais de pouvoir faire plein d'autres choses, d'autres cultures, de devoir respecter des rites comme les Japonais, en général, ils changent, ils enlèvent leurs chaussures quand ils rentrent chez eux. C'est toutes des choses où de pouvoir challenger ce qu'on a toujours appris, je pense que ça donne aussi une liberté dans la vie de tous les jours. Et du coup, comment si on se déplace, comment on articule ses gestes et tout ça.

  • Speaker #0

    Mais justement, c'est quoi pour toi la liberté ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. Allez,

  • Speaker #0

    voilà,tu as 4 heures.

  • Speaker #1

    Exactement, il faut bien 4 heures. Je définirais ça en disant que c'est la possibilité de se sentir pleinement soi-même, pleinement soi-même et de jamais se sentir coincée. Donc d'être prêt, par contre, et là aussi, il y a un petit côté responsabilité, en se disant, je peux vraiment expérimenter tout ce que j'ai envie, mais bien sûr, les conséquences seront là, en fonction de ce que je choisis.

  • Speaker #0

    Donc la liberté n'est pas du tout l'absence de responsabilité ?

  • Speaker #1

    Non, pour moi,

  • Speaker #0

    pas spécialement. Même au contraire ? Oui. Quels éléments sont pour toi indispensables à intégrer au quotidien pour atteindre une forme d'épanouissement un peu global ? Pas un épanouissement continu, mais un épanouissement global.

  • Speaker #1

    Je pense que de nouveau, il faut revenir à son corps et choisir pour soi. Et c'est trop chouette d'avoir plein d'outils, plein de contenus aussi pour lesquels on peut s'inspirer. Mais effectivement, je pense que c'est vraiment propre à chacun. Et moi, je pense vraiment le sommeil et le sport, c'est très important. Et des moments un petit peu de réflexion, que ce soit avec mes amis les tarots ou tout ce qui est un petit peu ésotérique, je pense. Un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps que tu as créé Be You ?

  • Speaker #1

    Maintenant, ça fait un an.

  • Speaker #0

    Ok. Eh bien, je vais te demander de condenser un an de recherche avec cette question-là. Comment trouver son équilibre intérieur, voire même presque l'état de flot, quand tout est en mouvement autour de soi ? Je sais que ça fait l'objet d'un programme très long, que toi tu suis des personnes, mais quel serait finalement un apprentissage que tu as acquis qui te permettrait de répondre à comment est-ce que j'ai réussi à avoir cet équilibre intérieur ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, le coaching, ce qui nous aide, c'est vraiment de... d'essayer de comprendre. Donc, pour bien clarifier, ce n'est pas du tout comme la psychologie. La psychologie, on va plus regarder en général, tiens, qu'est-ce qui s'est passé ? Comprendre le comment pour voir pourquoi on est là aujourd'hui. Et le coaching, ça va plus être qui je suis aujourd'hui ? Quelles sont mes compétences ? Et comment est-ce que je peux aller au point B ? Et donc, je pense que dans le coaching, il y a vraiment une compréhension de soi qui est très importante. Et je pense de savoir qu'on n'aura jamais fini de s'apprendre à se connaître et de se construire. et donc ça c'est très chouette Mais quand même, en se comprenant mieux, je pense qu'on apprend mieux à voir ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et à se connaître. Et aussi, du coup, à mieux interagir avec les autres, je trouve, parce qu'on construit beaucoup plus d'empathie pour soi-même, de compassion. Et du coup, on en a plus aussi pour les autres. Et donc, je pense que ce serait de pouvoir bien apprendre à se connaître et mettre un peu toutes ces différentes parties de soi. Et puis, du coup, après, de pouvoir avoir une base assez solide et accepter un petit peu que les choses puissent changer autour de soi. Et donc, que ce soit sous forme de créer une routine sportive. que ça nous ancre toujours, que ce soit d'avoir des moments spécifiques avec certaines amies, je parle beaucoup de piliers de vie, surtout en tant qu'expat, pour recréer un peu un système d'amis et tout ça, d'avoir trois personnes sur lesquelles on sait qu'on peut compter, qu'on peut voir chaque semaine, qu'on peut appeler. Je pense que ça peut vraiment nous aider dans tous ces moments de chaos parce qu'il y a au moins de la constance là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un exercice, je te pose la question parce que moi j'en ai un hyper facile, qui t'a vraiment permis de justement clarifier toutes ces pensées pour savoir qui t'es ?

  • Speaker #1

    Il y en a plein. Je pense qu'on n'a jamais fini d'en faire des exercices, d'observer. Mais je pense, oui, beaucoup, un peu tous ces outils qu'on a de coaching, qui sont très intéressants et qui peuvent être pertinents en fonction d'une personne, qui varient un peu d'une personne à l'autre. J'essaie de réfléchir. Je pense que l'astrologie, moi, je trouve que c'est très intéressant. De nouveau, plus comme pas tellement l'horoscope du jour le jour. Ça, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'écoute, même si je suis sûre que plein de personnes aiment beaucoup et c'est très chouette. Mais pour moi, c'est plutôt d'avoir son thème astral, de savoir un peu que les planètes étaient alignées d'une certaine manière, que ça définit un peu notre personnalité. Je trouve que c'est très enrichissant. Et puis après, de voir un peu quels sont nos challenges d'année en année. Donc ça, je pense que... Et comme il y a un peu quelque chose d'ésotérique, de magique, je trouve que c'est assez chouette.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que c'est vraiment chouette aussi de se référer à quelque chose qui est bien plus grand que soi. Pour peut-être aussi avoir plus cette facilité de penser. Oui. Tu vois, on se réfère à quelque chose de plus grand, et donc du coup, on doit... peut-être moins réfléchir, tu vois ? Même si ça demande beaucoup de réflexion. Tout à fait, ouais. Moi, il y a un truc encore plus concret que ça, c'est en fait, j'ai fait mon Ikigai. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien, c'est vrai, tu m'en avais parlé.

  • Speaker #0

    En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un concept japonais. Tu me corriges si j'ai dit ça, parce que tu n'es que japonais, tu es bien plus légitime que moi. C'est en gros une sorte de dessin japonais où il y a des bulles imbriquées et il y a une « ce pour quoi je vais te payer » , « ce pour quoi je suis faite » et « ce que j'aime » . Et en fait, il y a à chaque fois plein de petites questions et des mots-clés qu'il faut mettre. Et en fait, le centre, c'est vraiment ce pourquoi tu es faite. Et c'est comme ça que j'avais trouvé l'idée du podcast et de COPS et tout plein de projets qui en découlent.

  • Speaker #1

    Quand même un gros truc. Oui,

  • Speaker #0

    un gros truc. Mais du coup, ça m'a permis de clarifier. Donc, j'avais vraiment plein d'idées en tête et plein de pensées qui me traversaient l'esprit. Je pense que si j'avais mis les électrodes de Mathieu Ricard, ça serait parti dans tous les sens. Mais voilà, c'est un exercice assez simple finalement. qui m'a vraiment permis de m'ancrer et de me poser moins de questions.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a pas mal de questions et de chouettes pistes de réflexion, je pense, dans tout cet exercice de Vicky Guy. Oui, bien sûr. Le côté visuel, c'est très chouette, je trouve.

  • Speaker #0

    Alors, voilà, donc, pour les petites questions spontanées. J'aimerais maintenant avoir une question vraiment deep talk. Je sais que mes questions sont souvent deep talk, mais là, encore plus. Tu as beaucoup de projets. Une activité que tu veux faire fructifier, c'est de l'entrepreneuriat. Oui. Des idées à foison. et pourtant, t'es super ancrée dans le présent tu nous disais que tu faisais de la méditation, tu faisais du yoga tu fais de l'écriture, des lectures du tarot tu marches beaucoup aussi, de la nature c'est parce que je te connais tu peux dire plein de choses t'écris, etc, t'es à fond dans le présent mais du coup, toi t'es plutôt dans le passé, dans le présent ou dans le futur ?

  • Speaker #1

    c'est pas mal, effectivement je pense qu'il y a plein de façons de le voir on peut avoir un peu son propre feeling par rapport à ça ... Mais il y a un exercice, en fait, une des grilles lecture du coach, ça va être les métaprogrammes qui définissent plein de choses. Et une d'elles, c'est vraiment cette idée passé-présent-futur, qui nous aide aussi, nous, en tant que coach, à se dire, si une personne est toujours dans un de ces états, comment est-ce qu'en la challengeant, on peut un peu l'amener dans d'autres états pour considérer, en fait, toujours ouvrir son prisme d'options et de choses qu'elle pourrait faire. Et du coup, en faisant ce test, je pense que si le test doit être sur 20 points, je n'ai plus les chiffres en tête. Je pense que j'ai 18 points sur le futur et 1 point sur le présent, 1 point sur le passé. Donc, effectivement, je n'ai que su me rendre à l'évidence que j'étais plus vers le futur. Et puis, en en parlant à mes frères, on s'est rendu compte qu'un d'eux était plutôt dans le passé, l'autre dans le présent. Et je trouve que ce qui est assez intéressant avec ça, c'est de voir, tiens, qu'est-ce que ça m'apporte ? Plutôt que voilà, en quoi ça me limite, même si on va y venir. Et je pense que moi, comment je vois cet ancrage ou cette propulsion, ou ce mindset plutôt vers le futur, ça va être en fait que je fais constamment de la visualisation. Donc je dois passer un permis de conduire, directement je vais me voir le recevoir, l'avoir. Et donc c'est quelque chose de très porteur et c'est vraiment un peu comme de la manifestation parce que je me vois déjà l'avoir. Et donc pour moi c'est déjà écrit, c'est déjà réussi et ça me stimule beaucoup. Et je pense aussi qu'un jour quand j'ai postulé pour mon Erasmus à New York, beaucoup d'amis autour de moi m'avaient dit « Tu sais, c'est faible les pourcentages de change que tu l'es, t'es sûre que tu veux le faire ? » Je me suis dit « Oui, on va essayer. » Et quand je l'ai eu, je me suis dit « C'est vrai que pour moi c'était tellement important de déjà me réjouir avant de savoir si je l'avais ou pas. » Parce que comme ça, j'étais déjà heureuse, je pouvais me projeter et tout. Et si ça ne marchait pas, j'avais déjà eu un peu de bonheur. Et si ça ne marchait pas, au final, ce n'est pas qu'en étant triste et en pensant que ça n'allait pas marcher, j'allais me dire, heureusement, je me suis bien préparée, en tout cas pour moi. C'est super ça. Donc c'est vrai que ça, pour moi, c'est vraiment un truc de pouvoir toujours se réjouir et de se dire, tiens, c'est comme si je l'avais, c'est assez bien. Après, c'est sûr que le travers de ça, ça peut être vraiment le côté toujours, dès qu'on a réussi quelque chose, c'est on continue, on continue dès qu'il y a quelque chose qui est passé Tandis que mon frère qui est plus tôt dans le passé, lui, va plus observer ce qui se passe maintenant et sentir un petit peu ce qu'il a envie. Mais là où le futur aussi mène, ça va être dans toutes les relations à l'étranger qui sont très différentes. Je les appelle dans mon livre les... des transit mates, parce que c'est vraiment des personnes qui sont là pour une période de transformation, parfois courte. Et je pense que ça m'aidait à être au final dans le présent, parce que je savais que c'était défini. Ça allait souvent, j'avais des périodes où c'était pour l'école ou pour une mission, donc je savais que ça n'allait pas durer si longtemps. Et donc de pouvoir être vraiment présente avec elles, en me disant, ben voilà, on va vivre beaucoup de choses ensemble, on a beaucoup de challenges qui vont être les mêmes, on manque beaucoup d'entourage, on va vraiment avoir beaucoup de liens, donc on y va à fond, on se donne à fond. Et donc dans mes amitiés... Parce que comme je sais qu'il y a pas mal de cycles, j'essaye vraiment d'être très présente. Donc je pense que là, pour ça, ça m'aide. Et donc ça vient un peu mettre en évidence ce côté yin-yang dont on parlait. Où je pense qu'à un moment donné, il y a le yang qui vraiment nous fait agir, qui nous oriente vraiment dans l'action, plus un peu masculin. Et le côté yin qui est beaucoup plus l'intuition, beaucoup plus les ressentis, un peu plus calme, le côté plus féminin. Et je pense qu'à un moment donné, j'étais que dans l'yin, jusqu'au moment à Londres. où là, tout, c'est un petit peu où je ne savais pas quoi faire comme prochaine étape. Et pour quelqu'un qui est très dans le futur et le yang, ne pas savoir quoi faire, c'est le monde entier qui s'effondre. Et je pense que du coup, en revenant plus aux ressentis, aux réflexions et plus dans l'instant présent, au final, ça m'a permis petit à petit de, je pense, découvrir une autre partie de moi et de vraiment rassembler les deux.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, ça vient d'où cette notion de yin-yang ?

  • Speaker #1

    De la Chine, avec un petit peu, c'est tout le taoïsme aussi. Et c'est assez intéressant dans le dessin de voir qu'il se complète. Et aussi qu'il y a un petit peu de chaque dans les deux. Parce qu'en fait, c'est toujours par rapport à quelque chose. Donc c'est toujours relatif. Par exemple, ils prennent souvent l'exemple de l'eau. Ça peut être brûlant ou froid, mais ça peut aussi être un peu tiède. Et donc une sera tiède, un peu plus, un peu moins. Et donc il y a toujours un petit peu cet équilibre qui peut se mettre en place. Au final, pour moi, c'est aussi l'équilibre parfait entre action et réflexion. Si on n'est que dans l'action, on court un peu comme un poulet sans tête. Si on ne fait que réfléchir, il y a peut-être plein de choses qui vont nous limiter et faire en sorte qu'on n'aille pas vers ce qu'on veut faire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. J'adore, c'est magnifique. Alors, on arrive bientôt à la fin de cette émission.

  • Speaker #1

    Non !

  • Speaker #0

    Je suis désolée. Tu veux qu'on fasse une deuxième partie ? La question finale que je pose à tous mes invités, c'est quel dernier message souhaites-tu transmettre à celles et ceux qui nous écoutent ? En sachant que parfois dans la vie, on n'a pas toujours le choix des fins. Parfois, ça se finit sans forcément qu'on en ait décidé. Là, je te laisse l'opportunité. T'as le choix. Attention à ne pas être perdue.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    T'as le choix du dernier message que tu veux transmettre. Un truc à tous les gens qui se sentent perdus. Est-ce que je dois partir ? Est-ce que je dois rester ? Comment est-ce que je fais pour me sentir épanouie ? Voilà, petite conclusion à cet épisode.

  • Speaker #1

    C'est dur dans ces moments-là. Et surtout que souvent on nous dit, t'inquiète, ça va se clarifier après. T'inquiète, c'est une période difficile, mais tout ira mieux après. C'est pour apprendre plein de choses. Donc déjà, la première chose, c'est bonne chance. Je compatis. Et oui, c'est ça, courage. Et je pense de faire confiance. On a parlé un peu de voir un peu le tout, d'avoir confiance en la vie au final, en soi et dans le reste du monde. Et je pense du coup d'avoir confiance du fait que les choses vont petit à petit venir, de moins avoir, de voir la vie plus comme des cycles et moins se rush de devoir trouver une solution tout de suite. Ça, je pense que c'est assez important. Et je pense d'être curieux de se découvrir et aussi de construire. Il y a Sengoro, qui est une chouette personne, qui expliquait à quel point, en fait, on est un petit peu tous magiques et que chaque être vivant, au final, est un peu un miracle, que ce soit en vie. Et je pense d'avoir plus de respect pour soi, on en a aussi plus pour les autres. Et donc, je pense que tout ça nous aide, au final, à un peu arrêter de penser qu'il faut choisir tout de suite et d'avoir cette grosse période de questionnement et plus de revoir un peu les choses. dans la globalité. Et je pense d'écrire ou de trouver quelque chose qui peut nous aider un peu à lâcher toute cette pression. Ça peut paraître très théorique, mais j'espère que ça aidera certains.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'est incroyable. Donc, on va regarder la caméra et on va dire à tout le monde, on est des miracles.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. C'est vrai. On est vraiment des miracles.

  • Speaker #0

    Alors, merci beaucoup, Elena, pour cet échange, pour le temps que tu as pris pour cet épisode. Bravo pour ton travail. Merci beaucoup à toi. Je te souhaite énormément de succès. J'ai envie de suivre toutes tes aventures. Où est-ce qu'on peut rediriger les gens pour qu'ils puissent suivre ton travail, s'inscrire à ta formation, acheter ton livre ? Tu fais aussi des réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Il y a plein, plein de liens. Il y a plein de liens. Non, mais du coup, le premier, je pense, ça va être de rejoindre ma liste d'attente pour le livre qui sortira en novembre.

  • Speaker #0

    Tu m'as mise en première, j'espère ?

  • Speaker #1

    Exactement, tu l'as déjà noté, tout est bon.

  • Speaker #0

    Moi j'avais déjà noté.

  • Speaker #1

    Il y a aussi un événement de lancement qui se déroulera, donc ça sera comme l'opportunité d'un petit peu comprendre tous ces challenges des expatriés, ou si vous êtes des explorateurs aussi, de pouvoir rejoindre et puis de rencontrer d'autres expatriés si c'est le cas pour vous. Donc il y a d'abord cette liste-là, puis il y a aussi les réseaux sociaux que j'utilise qui s'appellent BU We Connect. Et ça, c'est vraiment plutôt un peu des vidéos sur tous ces sujets qui peuvent aussi parler de nouveau qu'on est voyagé, qu'on soit expat ou non. Puis après, j'aime beaucoup écrire toujours, donc je fais aussi pas mal de postes sur LinkedIn. Ça, c'est plutôt pour les entreprises, aussi pour voir un petit peu l'impact qu'au final, la diversité et l'internationalité peuvent nous apporter au sein de nos équipes. Et alors après, la dernière chose, qu'est-ce que ça peut être ? Ah oui, mon site. J'allais oublier. Le plus important, quoi. Oui, c'est ça, j'étais là, je pense qu'il me manque un truc. Et donc là, mon site, là, c'est pour vraiment découvrir un peu plus le programme. Et comment est-ce qu'en tant qu'individu, on peut être... Individu, ça fait bizarre à dire, mais que personne... Exactement. En tant que personne, on peut un petit peu recevoir un peu d'aide.

  • Speaker #0

    Tous les liens sont en description. Et puis sur Insta, on va faire aussi plein de collabs et tout.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça sera très facile à retrouver. Parlez-nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté ce podcast. Merci à toi, Elena. Merci beaucoup. J'espère que cet épisode vous aura plu autant qu'il m'a plu, comme toujours. Et si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre des petits likes, faire des petits shares et des trucs comme ça. Ça nous aide énormément. le podcast est donc dispo sur toutes les plateformes d'écoute sur Youtube et des extraits sur les réseaux voilà d'ici là on se dit à bientôt pour le nouvel épisode et d'ici là n'oubliez pas, le plus important je le répète toujours d'avoir un impact positif sur la Terre aujourd'hui Bisous

Chapters

  • Introduction

    00:02

  • Présentation d'Helena

    01:14

  • Son parcours et ses voyages

    03:00

  • Ses grandes leçons de voyage

    06:12

  • Son activité professionnelle

    08:04

  • Une grande étape de voyage

    09:20

  • Son livre sur l'expatriation

    10:25

  • Les questions rapides

    12:16

  • Voyager c'est apprendre à choisir ou renoncer ?

    12:49

  • Question pour vous !

    14:49

  • La méditation

    16:08

  • Partir ou rester, un choix définitif ou cycle ?

    17:30

  • C'est quoi l'équilibre ?

    20:24

  • Activité de réancrage

    21:54

  • Souvenir drôle du Japon

    24:59

  • Se sentir épanoui(e)

    25:55

  • L'harmonie des sociétés & l'ouverture d'esprit

    27:36

  • La liberté

    29:09

  • Comment trouver son équilibre après de gros changements ?

    32:28

  • Un exercice dans la quête de soi

    34:18

  • Passé-présent-futur ?

    37:03

  • La visualisation

    38:01

  • Le ying-yang

    40:42

  • Message de fin

    41:35

  • Références et remerciement

    43:23

Description

Partir ou rester ?


Grande question philo n’est-ce pas ?

Dans cette quête de sens permanente vous vous demandez peut-être aussi parfois si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, d’autres repères et puis ailleurs mentalement, dans un autre boulot, d’autres personnes avec d’autres habitudes, et avec ces changements-là la sensation d’être isolé.e, peut-être seul.e, anxieux ou anxieuse, excité.e, perdu.e, bref, un beau lot d’émotions.

 

On va essayer de répondre à plusieurs questions comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui.e, comment trouver ou retrouver un équilibre entre corps et esprit quand on a connu des gros bouleversements de vie avec Helena Andre.


J'espère que cet épisode vous plaira.


N'hésitez pas à laisser des étoiles et des avis sous cet épisode, à nous soutenir sur les réseaux sociaux mais surtout à avoir un impact positif sur Terre aujourd'hui.


Ce podcast est une production Streambox.


Ressources :

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Pour toute idée, collaboration ou partenariat, contactez-nous à l’adresse suivante : info@kops.be


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Streambox présente KOPS, Keep Our Planet Safe. Prendre soin de soi, des autres et du monde qui nous entoure, trouver du sens dans notre existence, se connecter aux vivants, cultiver l'émerveillement et la joie grâce à des discussions sur l'écologie, la philosophie et l'art. En voilà un bien bel objectif et c'est le mien et celui du podcast. Je m'appelle Nina. Et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode. Partir ou rester ? En voilà une bien grande question philosophique, n'est-ce pas ? Dans cette quête de sens permanente, vous vous demandez aussi peut-être, parfois, si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, avec d'autres repères, et puis ailleurs mentalement, un autre boulot, d'autres personnes, d'autres habitudes. Et avec ces changements-là, la sensation d'être isolée, peut-être seule, anxieuse ou anxieuse, excitée, perdue, enfin bref, un boulot d'émotions. Alors aujourd'hui, on va essayer de répondre à plusieurs questions. Comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui ? Comment trouver ou retrouver un équilibre entre le corps et l'esprit quand on a connu de tels bouleversements ? On y va ?

  • Speaker #1

    C'est parti !

  • Speaker #0

    Coucou Hélène ! Hello ! Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ? Et attention, ce n'est pas une question de politesse, c'est vraiment une question presque philosophique. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Très bien, j'ai vraiment hâte de passer ce moment avec toi, donc je suis plutôt excitée.

  • Speaker #0

    Merci ! On va commencer avec un petit jeu si tu veux bien, et c'est valable aussi pour toutes celles et ceux qui nous écoutent. Alors, ça va permettre de remettre beaucoup de profondeur directement dans la discussion. Est-ce que tu peux, est-ce que vous pouvez vous présenter, sans citer votre prénom, ni ton âge, ni ton métier ?

  • Speaker #1

    Pas fastoche ! Je pense que c'est super intéressant de commencer par ça. On a tendance beaucoup à dire « je suis » et puis définir son métier. à la place de, par exemple, je fais ça ou je gère ou je dirige, je manage, peu importe. Et donc, j'aime beaucoup cet exercice. Merci de le proposer. Et aussi, une autre façon de le voir, c'est que dans le milieu un peu des expats, il y'a beaucoup d'expats qui se définissent juste par leur nationalité, en ayant eu l'habitude de devoir dire directement d'où ils viennent et que ce soit leur seule part d'identité. Donc, si je pouvais essayer de prendre tout ça en considération. Je pense que je commencerais par dire que je suis passionnée par le voyage, par la découverte de nouvelles cultures, de personnes, de nouvelles personnes autour de moi qui vivent différemment. Je trouve que c'est vraiment fascinant. Et en fait, j'adore apprendre, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime beaucoup aussi, pour moi, ma famille, mes amis sont très importants. Donc je dirais que je passe beaucoup de temps avec eux. Et si je peux le faire par le biais du sport ou des petites activités créatives, ça c'est vraiment le top. pour moi. Ok,

  • Speaker #0

    on va en parler, n'en dis pas trop. On va en parler de tout ça. Alors, la dernière fois qu'on s'est vues, tu me racontais ton histoire avec le voyage, la spiritualité, la philosophie, ton parcours pro. Et je suis obligée de rester assez attachée à mes notes parce que la liste est hyper longue de ce que t'as fait. Donc si je résume, tu es sortie d'une école de business. Tu as lancé plusieurs entreprises. T'es partie bosser à Londres, New York, au Maroc. Avant ça, t'as étudié au Japon, aux Pays-Bas, au Copenhague. Est-ce que... Donc tu viens de publier un livre dans la maison d'audition John Harper Publishing et tu as 28 ans. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante ? Et là, on l'entend déjà quand tu parles. Je savais que ça allait être comme ça, donc c'est vraiment super. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante de découvrir de toi et du monde qui t'entoure ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu le sens, j'ai du mal à rester en place, je trouve qu'il y a plein de choses à voir, à bouger. Mais ce qui est très intéressant dans cette question, c'est que pour mon livre, justement, j'ai interviewé une série d'experts. Il y en a un qui s'appelle Philippe Pierre, qui est professeur et sociologue en France, et qui justement mentionne un petit peu que peut-être notre envie de découvrir le monde et de s'expatrier, elle vient peut-être pas seulement juste de nous, elle est peut-être déjà préécrite quand à notre naissance et dans notre petite enfance. Et donc, effectivement, naturellement, j'ai beaucoup voyagé avec mes parents étant petite. Mon papa travaillait beaucoup au Moyen-Orient. Donc, on faisait des voyages ensemble. Mon papa et mon grand-père aussi voyageaient pour le travail. Et donc, ils me ramenaient plein de cadeaux. Et je me souviens que mon papa, un jour, m'a ramené une Barbie avec une hijab. Et j'ai trouvé ça trop chouette, naturellement, de pouvoir découvrir d'autres choses. Et aussi, ce sociologue explique aussi que peut-être que notre famille, l'histoire un peu de notre famille peut... tracer cette envie. J'ai deux tantes qui se sont expatriées, mes arrière-grands-parents sont arrivés d'Italie. Et puis, naturellement, je pense, on allait beaucoup à la mer. Donc, grâce au fait que j'ai grandi en Belgique, j'ai été très vite exposée à d'autres langues, d'autres façons de faire. Et en fait, du coup, tout mon berceau, on va dire familial, a vraiment été vers la différence. C'est super enrichissant. Il y a plein de façons de découvrir les personnes autour de nous. Et donc, je pense que ça m'a vraiment... ça m'a donné envie de découvrir toutes les personnes autour de moi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, dans ta présentation, tu n'as pas dit oui, je viens de Belgique, etc. Toi, tu es vraiment une fille internationale.

  • Speaker #1

    Oui, après, je pense que je suis très belge quand même. Je pense qu'on est tous, c'est trop chouette. Au plus, on découvre le monde. Au plus, on a envie de garder plein d'étapes et plein de petites choses du monde entier, de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Et le voyage forge la jeunesse, tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense même qu'il nous forge nous-mêmes. C'est pour ça que le titre de mon livre, c'est vraiment Living About Finding Yourself. Parce que je pense qu'en voyageant, on a la chance de se découvrir soi-même. Et surtout, ça nous offre une certaine liberté de pouvoir complètement casser les codes et de découvrir d'autres façons de faire, d'autres façons de penser. Et en fait, de construire beaucoup de ponts avec ce qu'on a appris peut-être et ce qu'on aime bien comme valeur. Et qu'est-ce qu'on pourrait changer en nous, donc complètement. Peut-être une façon de librement se découvrir.

  • Speaker #0

    J'ai pas énormément voyagé, mais c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne presque. Bon, on va parler, on va pas trop parler de ça maintenant. J'ai tout prévu. En quoi est-ce que tous tes voyages t'ont forgé ? Quelles grandes leçons est-ce que t'en as tirées ? Un dernier apprentissage en date, issu d'un voyage par exemple ?

  • Speaker #1

    Ouah, il y en a une liste, donc je vais essayer de te résumer. Je pense qu'une des choses les plus intéressantes, c'est vraiment un peu cette compréhension. qu'au final, rien n'est vraiment blanc ou noir, qu'il y a vraiment cet entre-deux. Et je pense que dans tout ce qui est la résolution de conflits ou de compréhension de l'autre, ça m'a beaucoup appris de mettre beaucoup plus de nuances. Donc, il y a ça. Et puis aussi, comme je parlais, vraiment de pouvoir m'offrir cette liberté de construire ma vie comme j'en ai envie et aussi, en fait, de me découvrir. Et je pense, la dernière, on m'avait dit ça, ma première expatriation, c'est qu'au plus tu mets quelque chose dans un projet, au plus tu en ressors quelque chose. Et donc, au plus tu t'investis, au plus tu es prête à expérimenter, un peu comme tu en parlais dans ta post-class, comme des enfants qui sont curieux et qui découvrent le monde. En plus, tu découvres sur toi et tu peux créer le monde qui te va.

  • Speaker #0

    J'adore. Tu sais que moi, je suis très attachée aux mots. D'ailleurs, je t'ai demandé de te présenter avec des mots qui sont un peu non traditionnels. Est-ce que tu penses que tu pourrais donner des mots qui te viennent issus de tes voyages ?

  • Speaker #1

    Wow, il y en a plein, tu me diras stop. Je pense que c'est beaucoup d'empathie, de découverte, beaucoup de liens, de connexion, d'émerveillement aussi, de surprise. Et je pense aussi un petit peu, on en reviendra, mais de maladresse. D'accord,

  • Speaker #0

    je sens qu'il va y avoir des anecdotes là. Mais justement, en parlant de toutes ces grandes étapes assez communes finalement aux gens qui s'expatrient ou qui voyagent beaucoup, que tu as traversé. Aujourd'hui, tu as écrit un livre et tu as lancé une activité pro pour aider les hommes et surtout les femmes qui traversent ça aussi, à les aider à retrouver du sens, une sorte d'écologie intérieure, d'équilibre intérieur. En quoi consiste cette activité ?

  • Speaker #1

    Donc, ça s'appelle Be You et elle est double, l'offre est vraiment double. Donc, effectivement, j'ai fait toute une formation en coaching pour devenir coach de vie. Et l'idée, ça va être ici de d'abord regarder au niveau... des individus, donc vraiment une approche one-to-one, on va dire, pour aider toutes ces personnes expatriées qui viennent d'arriver en Belgique, avec un programme de coaching pour voir comment elles peuvent s'établir, s'intégrer, recréer un petit peu leur base ici. Et alors après, ça va aussi être en entreprise où là, l'idée, ça va être beaucoup plus de créer du lien. Donc, il faut s'imaginer qu'évidemment quand on vient d'un pays, on a tout le bagage de notre culture et tout ça. Puis, on a les managers locaux et il y a parfois un peu des ponts qui manquent. Et malheureusement, on peut avoir fait de cette diversité et de cette richesse, mais on ne peut pas toujours y arriver à vraiment collaborer, avoir plus de performances. Donc l'idée, ça va être grâce par le biais de workshops, de rassembler ces deux personas et de construire beaucoup de compréhension. Donc les feedbacks de mes clients, c'était un peu le trouble dans ma tête. Il y avait tellement de choses, tellement de choix, peut-être un peu des motivations du coup. Et grâce au programme d'abord individuel, ça m'aide à retrouver vers où je veux aller, un peu plus de clarté. Et alors après, par contre, pour les entreprises, là, c'est vraiment de pouvoir avoir construit de la compréhension des deux côtés et au final, d'arriver à ce que les équipes travaillent et communiquent mieux ensemble.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un problème auquel toi, tu as été confrontée ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    À quel moment de ta vie, pendant quel voyage, etc. ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on est tous un petit peu à toutes les étapes. Un grand moment pour moi, ça a été à Londres pendant mon premier job, vraiment à temps plein. Et j'adore Londres, ça reste vraiment une ville que j'ai beaucoup aimée. Mais où, à un moment donné, je ne me retrouvais plus dans mon travail. Et je pense que beaucoup de personnes, qu'on soit expatriées ou pas, peuvent avoir cette sensation. Mais en tant qu'expatriées, il y a toute une série de questions qui viennent. Du style, est-ce que je rentre chez moi ? Est-ce que je dois aller dans un autre pays ? Et donc, du coup, on est en fait surmergés. On a moins peut-être le réseau de pouvoir en parler à sa famille, ses amis qu'on connaît depuis longtemps. Et donc, du coup, on peut un peu se sentir plus perdus. Et donc, pour moi, j'ai tellement envie de rendre tout ça. Et puis aussi les richesses d'esprit, vraiment d'avoir des cultures. Culture diversifiée, je trouve que ça enrichit beaucoup. Et j'ai vraiment vu l'impact que ça pouvait avoir dans la créativité, dans la collaboration. Et donc, je trouve que c'est chouette de pouvoir les mettre à bon escient.

  • Speaker #0

    Ok, on va continuer. Je vais embrayer sur ton livre. Dans ce livre, du coup, Living Abroad Finding Yourself, qui est un complément du coup au programme que tu as proposé dans Be You, tu abordes plusieurs grands passages que beaucoup d'êtres humains vont ressentir lors de voyages. Et je peux en citer quelques-uns, par exemple. la traversée émotionnelle avant, pendant et après le départ, le paradoxe du choix et les dilemmes qui sont en face de nous, la FOMO aussi peut-être, le sentiment d'appartenance, le retour et la redéfinition de soi. Comment est-ce qu'on va prendre tous les enrichissements du voyage pour se redéfinir, c'est vraiment ça. Tu vas essayer de répondre à toutes les questions que tu t'es posées et que tout le monde peut ressentir. Est-ce que j'ai bien expliqué ?

  • Speaker #1

    Très bien. C'est impressionnant. Donc oui, c'est vraiment ces six étapes que chaque expatrié ou, comme tu dis, on peut aussi se retrouver en tant que personne qui adore voyager, en tant que digital nomad ou étudiant international ou en Erasmus. Et ça va vraiment nous aider. Ça agit comme un guide sur toutes ces étapes pour un peu s'y retrouver et se sentir moins seule. Donc, beaucoup de feedback, c'est on a l'impression d'être avec son meilleur ami pendant tout le voyage. Donc ça, c'est vraiment l'idée. Et c'est de pouvoir un petit peu apporter de la clarté, un peu de légèreté. Et j'ai essayé aussi de parsemer ça d'anecdotes. Donc, il y a beaucoup d'expats qui ont contribué. Mais il y a aussi des personnes comme Philippe Pierre, donc en mobilité internationale, qui a aussi pu m'éclairer et donner pas mal d'insides aussi.

  • Speaker #0

    C'est le travail de combien de temps, ça, d'écrire ce livre ?

  • Speaker #1

    Je pense que je sais que ça peut paraître court, mais moi, j'ai trouvé ça très long. Ça m'a pris quand même trois ans. Donc, on n'a pas l'habitude, je trouve, de s'inscrire dans des longs projets. Et il fallait vraiment le temps de... tout écrire et puis après de trouver aussi une maison d'édition, puis d'avoir tous ces recueils d'interviews qui étaient vraiment fascinants.

  • Speaker #0

    Ok. J'ai une petite série de questions ouvertes. Donc l'exercice, c'est en gros d'y répondre le plus spontanément possible. C'est aussi des réponses, des questions que je peux poser à celles et ceux qui nous écoutent. Et voilà, c'est parti.

  • Speaker #1

    Let's go !

  • Speaker #0

    Alors... Le but aussi de ces questions, c'est de mettre en avant ton travail et le livre, etc. Alors dans ton livre, tu parles du paradoxe du choix. Trop d'options peut parfois amener à ce qu'on soit complètement perdu. On a trop de choix et du coup, on ne sait plus quoi choisir. Est-ce que voyager, c'est apprendre à choisir ou à renoncer ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal comme question et je pense qu'effectivement... La question du choix, elle est multiple et variée, pas que pour les expatriés. Et je pense que quand on s'expatrie, on a un peu cette série de questions que j'avais mentionné qui peuvent être encore plus présentes et parfois se sentir vraiment submergées par toutes ces questions. Et je pense que c'est peut-être la façon dont on voit le choix qui est assez difficile. Donc, par exemple, si on prend vraiment la théorie du paradoxe du choix qui a été pas mal publiée par exemple sur des TED Talks ou même par exemple vraiment dans des livres par Barry Schwartz, je pense que c'est comme ça que ça se prononce. Et bien lui, il explique qu'on a vraiment pensé qu'avoir plus de choix, ça nous permettrait en fait plus de liberté et plus d'autonomie et même plus de richesse financière. Et en fait, on s'est rencontré, on s'est rendu compte du contraire. En fait, avoir plus de choix, parfois, ça nous donne un peu la sensation de freeze et surtout qu'on a beaucoup plus maintenant d'options. Donc, je m'explique avec un exemple concret. Avant, quand on allait choisir un jeans, on allait dans un magasin et voilà, après, on pouvait se plaindre en disant, moi, je suis plus petite, je vais le voir un peu coupé ou ça ne va pas complètement mon corps. Mais voilà, de toute façon, il n'y avait qu'une option. Maintenant, comme on en a plein, le choix n'appartient qu'à nous. Et donc, on peut rentrer chez soi et avoir choisi le mauvais jeans. Et ça peut paraître vraiment anodin par rapport à... Mais c'est vraiment... Et ce qui est difficile, c'est qu'en fait, même après avoir choisi, on peut encore se dire j'aurais pu faire mieux. Et comme on est en plus dans une société où on optimise toujours, il y a vraiment ça qui joue. Et en fait, ça peut même lier l'idée vers quelque chose dont on ne choisit pas. Comme par exemple, aller dans un supermarché, choisir un jus. Il y a trop d'options, on ne choisit pas. Et donc ça, c'est des petits exemples, mais en fait, ça s'applique vraiment dans notre vie de tous les jours. Et donc, je pense que le voyage, en fait, une fois qu'on commence à voyager, c'est encore plus dur. On a encore plus d'options qui s'offrent à nous. Et ça paraît juste déjà de se dire, voilà, choisir un job en Belgique, ça va être... En fait, il y a le monde. Et je pense que c'est pareil pour les relations amoureuses. Avec tout ce qui est les tineurs et tout, il n'y a pas que la personne que je rencontre les dimanches à l'église. Il y a tout le monde entier. Et donc, effectivement, je pense que ces choix peuvent être très difficiles pour nous.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as fait pour... Tu as été confrontée à ce sentiment-là aussi, de ne plus savoir choisir parce que tu as trop de choix. Qu'est-ce que tu pourrais mettre en place ? Qu'est-ce que tu as mis en place pour justement un peu atténuer ce sentiment ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça pourrait être intéressant pour les auditeurs de se dire « Tiens, quand est-ce que j'ai fait un bon choix ? » Ou « Quand est-ce que j'ai vraiment eu cette question ? »

  • Speaker #0

    C'est une question super difficile. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment très difficile. Mais je pense qu'en tout cas, si je reprends ce point à Londres, pour moi, ça a été de prendre le temps. Je pense qu'on a l'impression qu'on doit aller vite, qu'on doit choisir et qu'après... Ce sera pour toujours ça, que ce soit pour un travail, que ce soit pour même une passion ou quoi, que ça doit être ça, que ça va nous définir. Et je pense de pouvoir prendre le temps de se dire, tiens, est-ce que d'abord, je peux améliorer un peu cette situation ? Et puis, j'ai une amie qui, un jour, m'a dit qu'elle se mettait des moments où elle pouvait réfléchir et des moments où elle ne réfléchissait pas. Elle n'a pas réfléchi. Exact, oui. Enfin, ne pas se questionner sans cesse. Et elle se disait, voilà, il y a des moments où j'ai envie. Donc, par exemple, pour les trois mois prochains, je sais que dans mon job, j'ai une chouette mission. donc je ne vais pas remettre en question si j'ai envie de le garder ou pas. Mais par contre, dans trois mois, là, je vais pouvoir me questionner. Et je vais que me questionner le samedi matin en écrivant. Et donc, voilà, de pouvoir se dire, là, vraiment, je me questionne, mais pas sans cesse se dire qu'il y a peut-être mieux et d'accepter, en fait, là où on est maintenant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais concrètement pour arrêter de penser ?

  • Speaker #1

    Ça c'est très difficile.

  • Speaker #0

    En fait j'ai vu un truc ce matin justement, je regardais Instagram, mais justement on parlait de Mathieu Ricard juste avant de commencer l'épisode. Et en fait ils ont fait une étude sur son cerveau, où ils mettaient une série d'électrodes avant et après méditation. Enfin avant, pendant, après. Avant tu vois toutes les connexions, les électrodes qui sont vraiment de toutes les couleurs, donc ça veut dire qu'il y a plein de connexions entre les neurones. Et pendant la méditation et après, il n'y a qu'une seule couleur. ça veut dire qu'il y a Il n'y a pas autant de connexions, il n'y a pas autant de pensées qui circulent. Et en fait, lui, c'est la méditation. Est-ce que tu médites, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai appris, j'ai suivi tout un programme aussi. Parce qu'au début, j'avais beaucoup de mal à me dire, je ne fais rien, qu'est-ce qui se passe ? Et aussi de trouver le bon moment en se disant, il faut que ce soit le bon moment, je dois allumer les bougies alors qu'en fait, pas du tout. On peut faire quand on le ressent. Donc effectivement, je pense que la méditation peut aider. mais sinon je pense c'est de commencer à être à être d'accord avec ce qu'on a maintenant. Un petit peu de se dire, voilà, j'ai de la chance déjà d'avoir tout ce que j'ai. Et peut-être de pouvoir vraiment, moi je pense, écrire, ça m'aide beaucoup. Parce que du coup, je me dis, voilà, il y a ce sujet où j'ai besoin un peu de réfléchir et puis je peux le déposer. Mais c'est sûr que c'est très difficile et je pense qu'on a tous des périodes où c'est, voilà, on a beaucoup, beaucoup de pensées, beaucoup de questionnements et je pense l'accepter, un peu comme tu parlais avec les émotions, d'éviter de les rabrouer dans un épisode sur le stress. C'est un peu la même chose je pense avec les pensées, on peut les laisser passer comme si elles passaient par une oreille et puis l'autre.

  • Speaker #0

    J'adore qu'on fasse des liens entre mes épisodes précédents. C'est super. Alors, on va revenir à tout ça, mais je vais continuer la petite série de questions. Partir ou rester, tant que ce soit géographiquement, que ce soit dans une relation, par exemple, est-ce que, pour toi, c'est un choix définitif ou plutôt des cycles ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'avant, je le voyais définitivement comme un choix définitif. Et j'ai assisté à une conférence où Stephen Barlett, qui aussi fait un podcast sur le... Diary of a CEO, ça s'appelle, qui est assez intéressante. Et lui, il mentionnait qu'il a l'impression qu'on choisit beaucoup, qu'on a tous l'impression qu'en fait, les choix, c'est fatal. Donc, on traite tous nos choix comme des choix 1, type 1, à la place comme 2. Donc, par exemple, il mentionne les relations amoureuses en disant qu'on se dit que si on termine maintenant une relation, que ce soit amoureuse ou amicale, on ne pourra jamais revenir en arrière. Pareil pour un travail. Et on a sûrement l'impression de ça, mais en fait, il disait souvent qu'on peut revenir en arrière. Ça ne veut pas dire que ce sera fait instantanément, ça ne veut pas dire qu'il va falloir beaucoup travailler ou qu'il y aura des conséquences. Et je pense que ça, ça peut vraiment aider. Et puis après, l'idée de cycle, je pense que c'est très... Toute la planète autour de nous vraiment agit sous forme de cycle. Et c'est important de se dire qu'au final, une étape dans notre vie, en fait, c'est un cycle. Et ça ne veut pas dire qu'on ne sera que ça toute notre vie. C'est là maintenant ce qui nous semble juste. Et je pense que ça apaise dans la question du choix aussi, de se dire ce que je choisis maintenant, ce n'est pas définitif. C'est vraiment pour maintenant et ça me semble bien. Et j'aime peut-être... Ça, c'est un petit exercice. qu'on peut faire. Moi, j'aime bien peut-être donner un peu un nom. Si vous deviez donner un nom au chapitre de votre vie maintenant, comment il s'appellerait ? Et alors, quelles sont un peu les intentions ou les objectifs que vous cherchez à atteindre un peu dans cette phase ? Et je trouve que moi, souvent, ça m'aide. Et du coup, je me sors un peu... Quand je suis entre deux cycles, je me dis, ah là, on est prêt à changer. Et je revois mon intention. Je me dis, en fait, là, j'aimerais bien la changer. Comme par exemple, dans les pays que j'ai faits, à chaque fois, je me disais, est-ce que j'ai envie de partir de ce pays ? Et je revenais un peu à mon intention de départ et je me disais, Soit elle a changé, soit elle est toujours valide et je n'ai pas encore fini, donc j'ai envie de rester.

  • Speaker #0

    Ça me parle hyper fort. Oui, trop bien. Toi, si tu devais nommer le chapitre, la phase dans laquelle tu aimes un nom, si c'était un chapitre, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    C'est toujours facile de la donner aux autres, les questions. Après, l'apprendre soi-même. Je pense que là, c'est... Alors, qu'est-ce que je pourrais vraiment donner ? Je pense que c'est... Là, je devais trouver un nom, mais j'ai... J'ai vraiment mis beaucoup de projets, un peu comme si j'avais planté plein. J'avais commencé un peu un jardin au début de l'année passée. Et là, maintenant, tout est en train de fleurir. Donc, j'ai l'impression que ce serait peut-être un peu cultivé ou collecté. Enfin, récolté, voilà. C'était le sale mot.

  • Speaker #0

    Dommage qu'on ne soit pas au printemps.

  • Speaker #1

    C'est ça, mauvais timing.

  • Speaker #0

    Mais attends, mais en fait, c'est une question que je vais poser sur Instagram. Parce que tu vois, sur mon compte, j'ai une question. Après, j'ai une question philosophique et je vais poser celle-là ce soir. Ah,

  • Speaker #1

    mais parfait. Alors.

  • Speaker #0

    Est-ce que le vrai équilibre, ce n'est pas d'accepter que tout est toujours en déséquilibre ?

  • Speaker #1

    Oui, pas facile quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que tu vois, on a souvent tendance à se dire « j'aimerais bien retrouver une routine, j'aimerais bien une stabilité, etc. » Même si la stabilité peut avoir des petites fluctuations, mais souvent j'ai l'impression que quand les gens me disent ça, c'est vraiment pour être sur une ligne très stagnante. Alors que, moi profondément, je ressens vraiment ce besoin d'être en déséquilibre pour à chaque fois Mais, enfin... Me rééquilibrer, tu vois ce que je veux dire ? Donc toi, tu le considérais comment ? Oui,

  • Speaker #1

    je pense qu'à partir du moment où on se dit que rien n'est constant mais que le changement, je pense que déjà ça... Le changement est constant, mais voilà. Exactement. Je pense que j'ai entendu une autre phrase qui dit rien n'est plus sûr que l'incertain, donc ça aide aussi. Mais tout à fait, je pense que c'est vraiment d'accepter qu'il y a plusieurs phases, que tout bouge, et donc du coup de se dire là je suis bien, et puis on continue en avance. Je pense qu'on parlait aussi ensemble de s'ancrer. Donc comment un peu essayer de s'ancrer dans tout ce flou, on va dire, artistique. Et ça, il y a une série de choses, on en parlera peut-être après, qu'on peut mettre en place. Mais une autre chose pour moi, c'est d'essayer de me reconnecter dans ces moments-là un peu à quelque chose de plus grand. Donc de pouvoir aller, par exemple, nager dans la mer et de me rendre compte que c'est à la fois très fort la mer, j'ai beaucoup de respect, mais d'un côté très calme. Et pareil, dans une forêt, de sentir un peu toute cette force. Et donc de peut-être un peu se relâcher, relâcher toute la pression qu'on a en se disant qu'on fait partie d'un tout. et revenir peut-être à notre place un petit peu dans l'écosystème.

  • Speaker #0

    Très rapidement, on va en venir plus profondément après ma petite série de questions. Qu'est-ce que tu fais pour te réancrer ? Tu as dit que tu méditais et tout ça, tu fais du sport par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, toi aussi, tu comprends bien tout ça. Je pense qu'il y a une série de choses qu'on peut faire et c'est assez intéressant parce qu'on a beaucoup maintenant, je trouve, plein d'outils pour nous aider avec notre sommeil, avec le sport. Et je trouve que c'est un très chouette point de départ, mais c'est hyper important, je trouve, de revenir un peu dans son corps. Je pense qu'une de mes coachées rigolerait s'il est ça, parce qu'à chaque fois, j'essaye de lui demander, tiens, tu le sens où dans ton corps ? Et elle me dit, non, pas encore cette question. Mais je pense qu'effectivement, c'est assez important de se dire, tiens, de tester plein de choses, un peu comme je disais à un enfant, et puis de voir qu'est-ce qui est bien pour nous aujourd'hui et d'arrêter de se définir. Voilà, moi, j'aime courir et donc toute ma vie, ce sera comme ça. Mais plus de dire aujourd'hui, je sens que c'est ce dont j'ai besoin. Donc, je n'aime pas trop les routines, mais quand même, je pense qu'il y en a certains qui m'ont aidé, notamment le sommeil. J'ai vraiment besoin de... certaines plages horaires, on va dire, où je dors. Donc ça, c'est quelque chose que je cultive, même si j'aimerais bien ne pas pouvoir dormir. Comme ça, on aurait deux fois plus de temps. Ce serait cool. Il y a ça, le sport aussi, je pense, de se mettre un peu une routine. Moi, en tout cas, ça me fait du bien. Sinon, j'ai l'impression que mon esprit est fatigué et pas mon corps. Et alors, après, tout ce qui est... Je suppose que toi aussi, on est beaucoup derrière nos ordinateurs et de pouvoir un peu utiliser, construire quelque chose de ses mains, que ce soit créatif, sans avoir vraiment d'objectif artistique derrière, mais d'avoir après un résultat. ça c'est quelque chose que j'aime beaucoup évidemment écrire, lire ça paraît assez logique et une dernière chose un peu plus ésotérique peut-être ça va être de me faire des petites sessions de lecture de tarot ça j'aime vraiment bien ça me dit je m'y ai trop du moins passé mais c'est vrai que ça aide, je trouve que c'est un bon outil au final de coaching plutôt que de prédire l'avenir et ça nous aide vraiment à voir un peu tout ce qu'il y a en nous et aussi à créer du lien entre des amis et tout donc je trouve ça très chouette c'est marrant,

  • Speaker #0

    t'as parlé tout à l'heure moi j'aime bien avoir sur... une activité artistique un peu plus manuelle pour avoir cet ancrage, eh bien, c'est le prochain épisode. J'ai invité une art-thérapeute. Super ! Et on va parler de comment atteindre le flot grâce à la pratique artistique et à la créativité et tout. Je ne vous le dis pas. On regardera ça plus tard. Ton plus beau souvenir de voyage ?

  • Speaker #1

    En choisir un ?

  • Speaker #0

    Un seul.

  • Speaker #1

    C'est la règle. Je pense que c'est... Un peu ça, où je me suis dit, à mon avis, je vais peut-être pouvoir l'expliquer après, c'est vraiment le fait de me sentir maladroite. Je sais que ça peut paraître très bizarre, mais je trouve qu'il y a quelque chose de très chouette quand, en règle générale, on est dans un nouvel environnement et on fait tout à côté de la plaque, mais on se rend compte que, de part et d'autre, il y a vraiment une envie d'échanger, de partager. Je pense qu'il y a cet exemple assez connu d'une Française qui est invitée pour l'arrêt, la coupure du jeûne du Ramadan et qui apporte une bouteille de vin. Il y a un peu ce truc de genre... Mauvaise idée, mais l'intention est là et je pense qu'on a beaucoup un peu ça et le fait de se sentir un peu toujours gauche je pense qu'on l'a tous en étant expat et de pouvoir voir du coup l'essence même de l'humain qui a envie de rentrer en connexion, d'apprendre et au final de juste nos rites et tout ça nous ont poussé vers une direction pour l'exprimer d'une certaine façon, mais l'essence est la même et alors si vraiment je devais choisir un souvenir, je pense que c'est sûrement quand ma famille est venue me rendre visite au Japon où on a Oui, on est quand même beaucoup. Et au Japon, ils ont plutôt des petites familles. On va dire physiquement, en général, morphologiquement, ils sont plutôt fins, petits, plutôt petits. Et moi, mes frères, ils sont grands. Ils prennent de la place. Et aussi, juste, je ne sais pas, ils naviguent dans la vie comme si c'était un petit peu l'eau. Ils sont très fluides. Et nous, moins. Et donc, c'est vrai que pendant tout le voyage, c'était drôle de voir que... On ne fuitait jamais, donc toujours. J'étais là, attention sur le côté, on est un peu trop fort, on prend trop de place, ils sont trop grands. Et donc, je trouvais ça très rigolo d'observer un petit peu comment on peut être décalé complètement dans une autre culture.

  • Speaker #0

    Je vois, c'était presque rigolo quand tu disais j'aime bien le fait d'être un peu maladroite.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens alignée et fidèle à toi-même, épanouie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je pense aussi que c'est une bonne question pour les autres.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous vous sentez épanouie du coup ? On vous pose la question, vous vous mettez sur pause.

  • Speaker #1

    C'est ça. Franchement, c'est vrai que ça n'a pas été facile pour moi de revenir en Belgique. Je pense que j'ai dû, entre guillemets, préparer son retour. Et d'ailleurs, c'est le dernier chapitre de mon livre sur la répatriation, mais revenir vraiment. Et il y a beaucoup, en tout cas dans le monde de l'industrie, de l'entreprise, il y a beaucoup d'échecs de personnes qui reviennent. dans leur pays parce que ça n'a pas spécialement été dans un pays ou juste parce que leur mission est terminée et où en fait ils quittent la boîte parce qu'il y a vraiment un alignement qui ne se fait pas et donc je pense que moi c'était plus au niveau personnel pour moi j'avais l'impression à l'opposé de cette idée de cycle qui est venue après que si je rentrais, en fait ça allait en un coup plus du tout être moi, que j'allais devoir revenir à moi qui suis partie à 18 ans donc ça il y avait beaucoup, c'était très perturbant pour moi Et aussi le fait de devoir un petit peu abandonner l'identité d'expat. Et ça, c'est quelque chose que beaucoup d'expat m'ont partagé. Quand en fait, au fur et à mesure, quand on a l'habitude de faire tout le temps la même chose, on a un petit peu cette étiquette. Donc là, on est expat. Et donc moi, je me disais, si je ne suis plus expat, qu'est-ce que je suis ? Et il y en a beaucoup qui voient ça comme ça. Ou alors même qui se disent, et je l'ai eu aussi à un moment donné, cette idée de se dire, en fait, si je reviens, j'ai un peu échoué. genre c'est comme si ça avait été une phase où j'ai échoué Et en fait, une fois qu'on se rend compte de tout ça, on se dit non, c'est juste que là, c'est une phase où j'ai envie de vivre en Belgique. On ne sait pas si c'est le rapport toujours ou oui.

  • Speaker #0

    Comme on disait tout à l'heure avec les cycles.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Et de pouvoir du coup recréer un peu son équilibre. Donc pour moi, c'était important. Évidemment, je suis très proche de ma famille, mes amis, comme je l'ai dit, belges ou autres. Mais ça a été aussi de me faire un nouveau réseau international pour avoir moins cette impression de devoir se couper en deux. et ça je pense que c'est aussi une chouette question de se dire tiens si parfois on a l'impression qu'on a deux côtés qu'on n'arrive pas à mettre ensemble Est-ce qu'il y aurait peut-être des dynamiques au jour le jour ou des personnes avec qui on pourrait un peu rassembler nos deux côtés ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais qu'en fait, j'ai l'impression que tu es en train de mettre le doigt sur un truc qui pourrait régler quelque chose de l'ordre, de l'harmonie des sociétés. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent... Ils appartiennent à une nation ou à une culture ou à une religion, par exemple. Et toi, tu te sens plus internationale, donc tu es ouverte à tout. Tu sais que tout est un cycle, que tu vas pouvoir aller... Visiter les quatre coins du monde et tout, tu te sens vraiment une femme de la terre. Oui. Tu vois, je peux le dire comme ça. Et j'ai l'impression que si certaines personnes avaient cette sensation-là aussi, ça serait beaucoup plus harmonieux. Oui. T'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, après c'est un grand objectif.

  • Speaker #0

    C'est un grand sujet, mais voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que, en fait, le fait, je pense, de pouvoir sortir complètement de ses cases, sa culture, pas que nature, enfin, c'est pas méchant ou malveillant que tout notre entourage, en général, nous garde un peu dans un rôle. parce que on peut avoir des amis depuis qu'on est petite, donc ils nous ont rencontrés comme ça, donc ils nous connaissent, ils se disent, voilà, cette personne-là, elle n'aime pas chanter, elle n'aime pas faire ça, c'est comme ça. Mais en s'expatriant, en fait, on se rend compte, si j'ai envie de chanter maintenant, je peux. Et donc, du coup, on découvre plein de facettes de nous et je pense qu'il y a vraiment ça où on crée un peu plus le soi. Et donc, comme tu dis, on n'a plus l'impression de devoir rentrer dans une case, ni d'être juste une identité. Et je pense que ça, c'est très renforcé aussi par les réseaux sociaux, où on doit un peu avoir une identité pour vendre certaines choses ou pouvoir créer du contenu dans certaines choses. Et c'est peut-être de se dire, en fait, on est tellement de choses, pourquoi pas se dire qu'on peut avoir tout ça ensemble ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens libre ? Tu m'as mis sur la piste, elle n'était pas dans les questions.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est ce que même tu disais avant l'épisode, que tu disais, j'ai besoin de sentir libre. J'ai l'impression que ça fait écho pour toi. Et oui, je pense que c'est vrai que pour moi, c'est très important. Et c'est ça, la liberté, je pense que c'est la plus grande valeur pour moi. Et donc, c'était un peu ça où j'avais peur en rentrant en Belgique. Et c'est juste ma propre perception. Il n'y a personne qui m'a dit ça, mais de devoir du coup, en fait, plus convaincre ou de redevenir un peu mon rôle. quand j'avais 10 ans, que ce soit dans ma famille, avec mes amis, et donc vraiment de perdre cette liberté. Et aussi d'avoir des amis qui étaient à des stades spécifiques, peut-être un peu plus alignés ensemble, et moi de me dire, est-ce qu'en fait j'ai envie de revenir, de faire exactement comme elle ou pas, et donc de retrouver cet équilibre tout en gardant cette liberté qu'on a en tant qu'expat, et qui parfois, je pense, va au détriment de la stabilité qui nous manque. Et donc c'est vraiment ça un peu le challenge aussi des expats. D'où un peu le logo d'un arbre, où il faut des racines et d'un côté plein de branches.

  • Speaker #0

    À quel moment tu as... Non, en fait, est-ce que la liberté, tu l'as trouvée dans la liberté physique ? Le fait de pouvoir voyager partout, de se sentir libre physiquement parlant. Et puis, on a découlé une liberté émotionnelle où les deux se sont un peu imbriqués.

  • Speaker #1

    À mon avis, il doit y avoir les deux qui se sont imbriqués. Et je pense que définitivement, la chance de pouvoir voir le monde, même de pouvoir au final courir, vraiment grâce à son corps, de pouvoir faire beaucoup de choses. Je pense qu'il y a définitivement une liberté physique qui se marque. Donc oui, je pense qu'effectivement, comme j'ai dit aussi la maladresse, mais de pouvoir faire plein d'autres choses, d'autres cultures, de devoir respecter des rites comme les Japonais, en général, ils changent, ils enlèvent leurs chaussures quand ils rentrent chez eux. C'est toutes des choses où de pouvoir challenger ce qu'on a toujours appris, je pense que ça donne aussi une liberté dans la vie de tous les jours. Et du coup, comment si on se déplace, comment on articule ses gestes et tout ça.

  • Speaker #0

    Mais justement, c'est quoi pour toi la liberté ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. Allez,

  • Speaker #0

    voilà,tu as 4 heures.

  • Speaker #1

    Exactement, il faut bien 4 heures. Je définirais ça en disant que c'est la possibilité de se sentir pleinement soi-même, pleinement soi-même et de jamais se sentir coincée. Donc d'être prêt, par contre, et là aussi, il y a un petit côté responsabilité, en se disant, je peux vraiment expérimenter tout ce que j'ai envie, mais bien sûr, les conséquences seront là, en fonction de ce que je choisis.

  • Speaker #0

    Donc la liberté n'est pas du tout l'absence de responsabilité ?

  • Speaker #1

    Non, pour moi,

  • Speaker #0

    pas spécialement. Même au contraire ? Oui. Quels éléments sont pour toi indispensables à intégrer au quotidien pour atteindre une forme d'épanouissement un peu global ? Pas un épanouissement continu, mais un épanouissement global.

  • Speaker #1

    Je pense que de nouveau, il faut revenir à son corps et choisir pour soi. Et c'est trop chouette d'avoir plein d'outils, plein de contenus aussi pour lesquels on peut s'inspirer. Mais effectivement, je pense que c'est vraiment propre à chacun. Et moi, je pense vraiment le sommeil et le sport, c'est très important. Et des moments un petit peu de réflexion, que ce soit avec mes amis les tarots ou tout ce qui est un petit peu ésotérique, je pense. Un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps que tu as créé Be You ?

  • Speaker #1

    Maintenant, ça fait un an.

  • Speaker #0

    Ok. Eh bien, je vais te demander de condenser un an de recherche avec cette question-là. Comment trouver son équilibre intérieur, voire même presque l'état de flot, quand tout est en mouvement autour de soi ? Je sais que ça fait l'objet d'un programme très long, que toi tu suis des personnes, mais quel serait finalement un apprentissage que tu as acquis qui te permettrait de répondre à comment est-ce que j'ai réussi à avoir cet équilibre intérieur ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, le coaching, ce qui nous aide, c'est vraiment de... d'essayer de comprendre. Donc, pour bien clarifier, ce n'est pas du tout comme la psychologie. La psychologie, on va plus regarder en général, tiens, qu'est-ce qui s'est passé ? Comprendre le comment pour voir pourquoi on est là aujourd'hui. Et le coaching, ça va plus être qui je suis aujourd'hui ? Quelles sont mes compétences ? Et comment est-ce que je peux aller au point B ? Et donc, je pense que dans le coaching, il y a vraiment une compréhension de soi qui est très importante. Et je pense de savoir qu'on n'aura jamais fini de s'apprendre à se connaître et de se construire. et donc ça c'est très chouette Mais quand même, en se comprenant mieux, je pense qu'on apprend mieux à voir ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et à se connaître. Et aussi, du coup, à mieux interagir avec les autres, je trouve, parce qu'on construit beaucoup plus d'empathie pour soi-même, de compassion. Et du coup, on en a plus aussi pour les autres. Et donc, je pense que ce serait de pouvoir bien apprendre à se connaître et mettre un peu toutes ces différentes parties de soi. Et puis, du coup, après, de pouvoir avoir une base assez solide et accepter un petit peu que les choses puissent changer autour de soi. Et donc, que ce soit sous forme de créer une routine sportive. que ça nous ancre toujours, que ce soit d'avoir des moments spécifiques avec certaines amies, je parle beaucoup de piliers de vie, surtout en tant qu'expat, pour recréer un peu un système d'amis et tout ça, d'avoir trois personnes sur lesquelles on sait qu'on peut compter, qu'on peut voir chaque semaine, qu'on peut appeler. Je pense que ça peut vraiment nous aider dans tous ces moments de chaos parce qu'il y a au moins de la constance là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un exercice, je te pose la question parce que moi j'en ai un hyper facile, qui t'a vraiment permis de justement clarifier toutes ces pensées pour savoir qui t'es ?

  • Speaker #1

    Il y en a plein. Je pense qu'on n'a jamais fini d'en faire des exercices, d'observer. Mais je pense, oui, beaucoup, un peu tous ces outils qu'on a de coaching, qui sont très intéressants et qui peuvent être pertinents en fonction d'une personne, qui varient un peu d'une personne à l'autre. J'essaie de réfléchir. Je pense que l'astrologie, moi, je trouve que c'est très intéressant. De nouveau, plus comme pas tellement l'horoscope du jour le jour. Ça, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'écoute, même si je suis sûre que plein de personnes aiment beaucoup et c'est très chouette. Mais pour moi, c'est plutôt d'avoir son thème astral, de savoir un peu que les planètes étaient alignées d'une certaine manière, que ça définit un peu notre personnalité. Je trouve que c'est très enrichissant. Et puis après, de voir un peu quels sont nos challenges d'année en année. Donc ça, je pense que... Et comme il y a un peu quelque chose d'ésotérique, de magique, je trouve que c'est assez chouette.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que c'est vraiment chouette aussi de se référer à quelque chose qui est bien plus grand que soi. Pour peut-être aussi avoir plus cette facilité de penser. Oui. Tu vois, on se réfère à quelque chose de plus grand, et donc du coup, on doit... peut-être moins réfléchir, tu vois ? Même si ça demande beaucoup de réflexion. Tout à fait, ouais. Moi, il y a un truc encore plus concret que ça, c'est en fait, j'ai fait mon Ikigai. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien, c'est vrai, tu m'en avais parlé.

  • Speaker #0

    En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un concept japonais. Tu me corriges si j'ai dit ça, parce que tu n'es que japonais, tu es bien plus légitime que moi. C'est en gros une sorte de dessin japonais où il y a des bulles imbriquées et il y a une « ce pour quoi je vais te payer » , « ce pour quoi je suis faite » et « ce que j'aime » . Et en fait, il y a à chaque fois plein de petites questions et des mots-clés qu'il faut mettre. Et en fait, le centre, c'est vraiment ce pourquoi tu es faite. Et c'est comme ça que j'avais trouvé l'idée du podcast et de COPS et tout plein de projets qui en découlent.

  • Speaker #1

    Quand même un gros truc. Oui,

  • Speaker #0

    un gros truc. Mais du coup, ça m'a permis de clarifier. Donc, j'avais vraiment plein d'idées en tête et plein de pensées qui me traversaient l'esprit. Je pense que si j'avais mis les électrodes de Mathieu Ricard, ça serait parti dans tous les sens. Mais voilà, c'est un exercice assez simple finalement. qui m'a vraiment permis de m'ancrer et de me poser moins de questions.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a pas mal de questions et de chouettes pistes de réflexion, je pense, dans tout cet exercice de Vicky Guy. Oui, bien sûr. Le côté visuel, c'est très chouette, je trouve.

  • Speaker #0

    Alors, voilà, donc, pour les petites questions spontanées. J'aimerais maintenant avoir une question vraiment deep talk. Je sais que mes questions sont souvent deep talk, mais là, encore plus. Tu as beaucoup de projets. Une activité que tu veux faire fructifier, c'est de l'entrepreneuriat. Oui. Des idées à foison. et pourtant, t'es super ancrée dans le présent tu nous disais que tu faisais de la méditation, tu faisais du yoga tu fais de l'écriture, des lectures du tarot tu marches beaucoup aussi, de la nature c'est parce que je te connais tu peux dire plein de choses t'écris, etc, t'es à fond dans le présent mais du coup, toi t'es plutôt dans le passé, dans le présent ou dans le futur ?

  • Speaker #1

    c'est pas mal, effectivement je pense qu'il y a plein de façons de le voir on peut avoir un peu son propre feeling par rapport à ça ... Mais il y a un exercice, en fait, une des grilles lecture du coach, ça va être les métaprogrammes qui définissent plein de choses. Et une d'elles, c'est vraiment cette idée passé-présent-futur, qui nous aide aussi, nous, en tant que coach, à se dire, si une personne est toujours dans un de ces états, comment est-ce qu'en la challengeant, on peut un peu l'amener dans d'autres états pour considérer, en fait, toujours ouvrir son prisme d'options et de choses qu'elle pourrait faire. Et du coup, en faisant ce test, je pense que si le test doit être sur 20 points, je n'ai plus les chiffres en tête. Je pense que j'ai 18 points sur le futur et 1 point sur le présent, 1 point sur le passé. Donc, effectivement, je n'ai que su me rendre à l'évidence que j'étais plus vers le futur. Et puis, en en parlant à mes frères, on s'est rendu compte qu'un d'eux était plutôt dans le passé, l'autre dans le présent. Et je trouve que ce qui est assez intéressant avec ça, c'est de voir, tiens, qu'est-ce que ça m'apporte ? Plutôt que voilà, en quoi ça me limite, même si on va y venir. Et je pense que moi, comment je vois cet ancrage ou cette propulsion, ou ce mindset plutôt vers le futur, ça va être en fait que je fais constamment de la visualisation. Donc je dois passer un permis de conduire, directement je vais me voir le recevoir, l'avoir. Et donc c'est quelque chose de très porteur et c'est vraiment un peu comme de la manifestation parce que je me vois déjà l'avoir. Et donc pour moi c'est déjà écrit, c'est déjà réussi et ça me stimule beaucoup. Et je pense aussi qu'un jour quand j'ai postulé pour mon Erasmus à New York, beaucoup d'amis autour de moi m'avaient dit « Tu sais, c'est faible les pourcentages de change que tu l'es, t'es sûre que tu veux le faire ? » Je me suis dit « Oui, on va essayer. » Et quand je l'ai eu, je me suis dit « C'est vrai que pour moi c'était tellement important de déjà me réjouir avant de savoir si je l'avais ou pas. » Parce que comme ça, j'étais déjà heureuse, je pouvais me projeter et tout. Et si ça ne marchait pas, j'avais déjà eu un peu de bonheur. Et si ça ne marchait pas, au final, ce n'est pas qu'en étant triste et en pensant que ça n'allait pas marcher, j'allais me dire, heureusement, je me suis bien préparée, en tout cas pour moi. C'est super ça. Donc c'est vrai que ça, pour moi, c'est vraiment un truc de pouvoir toujours se réjouir et de se dire, tiens, c'est comme si je l'avais, c'est assez bien. Après, c'est sûr que le travers de ça, ça peut être vraiment le côté toujours, dès qu'on a réussi quelque chose, c'est on continue, on continue dès qu'il y a quelque chose qui est passé Tandis que mon frère qui est plus tôt dans le passé, lui, va plus observer ce qui se passe maintenant et sentir un petit peu ce qu'il a envie. Mais là où le futur aussi mène, ça va être dans toutes les relations à l'étranger qui sont très différentes. Je les appelle dans mon livre les... des transit mates, parce que c'est vraiment des personnes qui sont là pour une période de transformation, parfois courte. Et je pense que ça m'aidait à être au final dans le présent, parce que je savais que c'était défini. Ça allait souvent, j'avais des périodes où c'était pour l'école ou pour une mission, donc je savais que ça n'allait pas durer si longtemps. Et donc de pouvoir être vraiment présente avec elles, en me disant, ben voilà, on va vivre beaucoup de choses ensemble, on a beaucoup de challenges qui vont être les mêmes, on manque beaucoup d'entourage, on va vraiment avoir beaucoup de liens, donc on y va à fond, on se donne à fond. Et donc dans mes amitiés... Parce que comme je sais qu'il y a pas mal de cycles, j'essaye vraiment d'être très présente. Donc je pense que là, pour ça, ça m'aide. Et donc ça vient un peu mettre en évidence ce côté yin-yang dont on parlait. Où je pense qu'à un moment donné, il y a le yang qui vraiment nous fait agir, qui nous oriente vraiment dans l'action, plus un peu masculin. Et le côté yin qui est beaucoup plus l'intuition, beaucoup plus les ressentis, un peu plus calme, le côté plus féminin. Et je pense qu'à un moment donné, j'étais que dans l'yin, jusqu'au moment à Londres. où là, tout, c'est un petit peu où je ne savais pas quoi faire comme prochaine étape. Et pour quelqu'un qui est très dans le futur et le yang, ne pas savoir quoi faire, c'est le monde entier qui s'effondre. Et je pense que du coup, en revenant plus aux ressentis, aux réflexions et plus dans l'instant présent, au final, ça m'a permis petit à petit de, je pense, découvrir une autre partie de moi et de vraiment rassembler les deux.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, ça vient d'où cette notion de yin-yang ?

  • Speaker #1

    De la Chine, avec un petit peu, c'est tout le taoïsme aussi. Et c'est assez intéressant dans le dessin de voir qu'il se complète. Et aussi qu'il y a un petit peu de chaque dans les deux. Parce qu'en fait, c'est toujours par rapport à quelque chose. Donc c'est toujours relatif. Par exemple, ils prennent souvent l'exemple de l'eau. Ça peut être brûlant ou froid, mais ça peut aussi être un peu tiède. Et donc une sera tiède, un peu plus, un peu moins. Et donc il y a toujours un petit peu cet équilibre qui peut se mettre en place. Au final, pour moi, c'est aussi l'équilibre parfait entre action et réflexion. Si on n'est que dans l'action, on court un peu comme un poulet sans tête. Si on ne fait que réfléchir, il y a peut-être plein de choses qui vont nous limiter et faire en sorte qu'on n'aille pas vers ce qu'on veut faire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. J'adore, c'est magnifique. Alors, on arrive bientôt à la fin de cette émission.

  • Speaker #1

    Non !

  • Speaker #0

    Je suis désolée. Tu veux qu'on fasse une deuxième partie ? La question finale que je pose à tous mes invités, c'est quel dernier message souhaites-tu transmettre à celles et ceux qui nous écoutent ? En sachant que parfois dans la vie, on n'a pas toujours le choix des fins. Parfois, ça se finit sans forcément qu'on en ait décidé. Là, je te laisse l'opportunité. T'as le choix. Attention à ne pas être perdue.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    T'as le choix du dernier message que tu veux transmettre. Un truc à tous les gens qui se sentent perdus. Est-ce que je dois partir ? Est-ce que je dois rester ? Comment est-ce que je fais pour me sentir épanouie ? Voilà, petite conclusion à cet épisode.

  • Speaker #1

    C'est dur dans ces moments-là. Et surtout que souvent on nous dit, t'inquiète, ça va se clarifier après. T'inquiète, c'est une période difficile, mais tout ira mieux après. C'est pour apprendre plein de choses. Donc déjà, la première chose, c'est bonne chance. Je compatis. Et oui, c'est ça, courage. Et je pense de faire confiance. On a parlé un peu de voir un peu le tout, d'avoir confiance en la vie au final, en soi et dans le reste du monde. Et je pense du coup d'avoir confiance du fait que les choses vont petit à petit venir, de moins avoir, de voir la vie plus comme des cycles et moins se rush de devoir trouver une solution tout de suite. Ça, je pense que c'est assez important. Et je pense d'être curieux de se découvrir et aussi de construire. Il y a Sengoro, qui est une chouette personne, qui expliquait à quel point, en fait, on est un petit peu tous magiques et que chaque être vivant, au final, est un peu un miracle, que ce soit en vie. Et je pense d'avoir plus de respect pour soi, on en a aussi plus pour les autres. Et donc, je pense que tout ça nous aide, au final, à un peu arrêter de penser qu'il faut choisir tout de suite et d'avoir cette grosse période de questionnement et plus de revoir un peu les choses. dans la globalité. Et je pense d'écrire ou de trouver quelque chose qui peut nous aider un peu à lâcher toute cette pression. Ça peut paraître très théorique, mais j'espère que ça aidera certains.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'est incroyable. Donc, on va regarder la caméra et on va dire à tout le monde, on est des miracles.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. C'est vrai. On est vraiment des miracles.

  • Speaker #0

    Alors, merci beaucoup, Elena, pour cet échange, pour le temps que tu as pris pour cet épisode. Bravo pour ton travail. Merci beaucoup à toi. Je te souhaite énormément de succès. J'ai envie de suivre toutes tes aventures. Où est-ce qu'on peut rediriger les gens pour qu'ils puissent suivre ton travail, s'inscrire à ta formation, acheter ton livre ? Tu fais aussi des réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Il y a plein, plein de liens. Il y a plein de liens. Non, mais du coup, le premier, je pense, ça va être de rejoindre ma liste d'attente pour le livre qui sortira en novembre.

  • Speaker #0

    Tu m'as mise en première, j'espère ?

  • Speaker #1

    Exactement, tu l'as déjà noté, tout est bon.

  • Speaker #0

    Moi j'avais déjà noté.

  • Speaker #1

    Il y a aussi un événement de lancement qui se déroulera, donc ça sera comme l'opportunité d'un petit peu comprendre tous ces challenges des expatriés, ou si vous êtes des explorateurs aussi, de pouvoir rejoindre et puis de rencontrer d'autres expatriés si c'est le cas pour vous. Donc il y a d'abord cette liste-là, puis il y a aussi les réseaux sociaux que j'utilise qui s'appellent BU We Connect. Et ça, c'est vraiment plutôt un peu des vidéos sur tous ces sujets qui peuvent aussi parler de nouveau qu'on est voyagé, qu'on soit expat ou non. Puis après, j'aime beaucoup écrire toujours, donc je fais aussi pas mal de postes sur LinkedIn. Ça, c'est plutôt pour les entreprises, aussi pour voir un petit peu l'impact qu'au final, la diversité et l'internationalité peuvent nous apporter au sein de nos équipes. Et alors après, la dernière chose, qu'est-ce que ça peut être ? Ah oui, mon site. J'allais oublier. Le plus important, quoi. Oui, c'est ça, j'étais là, je pense qu'il me manque un truc. Et donc là, mon site, là, c'est pour vraiment découvrir un peu plus le programme. Et comment est-ce qu'en tant qu'individu, on peut être... Individu, ça fait bizarre à dire, mais que personne... Exactement. En tant que personne, on peut un petit peu recevoir un peu d'aide.

  • Speaker #0

    Tous les liens sont en description. Et puis sur Insta, on va faire aussi plein de collabs et tout.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça sera très facile à retrouver. Parlez-nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté ce podcast. Merci à toi, Elena. Merci beaucoup. J'espère que cet épisode vous aura plu autant qu'il m'a plu, comme toujours. Et si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre des petits likes, faire des petits shares et des trucs comme ça. Ça nous aide énormément. le podcast est donc dispo sur toutes les plateformes d'écoute sur Youtube et des extraits sur les réseaux voilà d'ici là on se dit à bientôt pour le nouvel épisode et d'ici là n'oubliez pas, le plus important je le répète toujours d'avoir un impact positif sur la Terre aujourd'hui Bisous

Chapters

  • Introduction

    00:02

  • Présentation d'Helena

    01:14

  • Son parcours et ses voyages

    03:00

  • Ses grandes leçons de voyage

    06:12

  • Son activité professionnelle

    08:04

  • Une grande étape de voyage

    09:20

  • Son livre sur l'expatriation

    10:25

  • Les questions rapides

    12:16

  • Voyager c'est apprendre à choisir ou renoncer ?

    12:49

  • Question pour vous !

    14:49

  • La méditation

    16:08

  • Partir ou rester, un choix définitif ou cycle ?

    17:30

  • C'est quoi l'équilibre ?

    20:24

  • Activité de réancrage

    21:54

  • Souvenir drôle du Japon

    24:59

  • Se sentir épanoui(e)

    25:55

  • L'harmonie des sociétés & l'ouverture d'esprit

    27:36

  • La liberté

    29:09

  • Comment trouver son équilibre après de gros changements ?

    32:28

  • Un exercice dans la quête de soi

    34:18

  • Passé-présent-futur ?

    37:03

  • La visualisation

    38:01

  • Le ying-yang

    40:42

  • Message de fin

    41:35

  • Références et remerciement

    43:23

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Description

Partir ou rester ?


Grande question philo n’est-ce pas ?

Dans cette quête de sens permanente vous vous demandez peut-être aussi parfois si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, d’autres repères et puis ailleurs mentalement, dans un autre boulot, d’autres personnes avec d’autres habitudes, et avec ces changements-là la sensation d’être isolé.e, peut-être seul.e, anxieux ou anxieuse, excité.e, perdu.e, bref, un beau lot d’émotions.

 

On va essayer de répondre à plusieurs questions comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui.e, comment trouver ou retrouver un équilibre entre corps et esprit quand on a connu des gros bouleversements de vie avec Helena Andre.


J'espère que cet épisode vous plaira.


N'hésitez pas à laisser des étoiles et des avis sous cet épisode, à nous soutenir sur les réseaux sociaux mais surtout à avoir un impact positif sur Terre aujourd'hui.


Ce podcast est une production Streambox.


Ressources :

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Pour toute idée, collaboration ou partenariat, contactez-nous à l’adresse suivante : info@kops.be


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Streambox présente KOPS, Keep Our Planet Safe. Prendre soin de soi, des autres et du monde qui nous entoure, trouver du sens dans notre existence, se connecter aux vivants, cultiver l'émerveillement et la joie grâce à des discussions sur l'écologie, la philosophie et l'art. En voilà un bien bel objectif et c'est le mien et celui du podcast. Je m'appelle Nina. Et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode. Partir ou rester ? En voilà une bien grande question philosophique, n'est-ce pas ? Dans cette quête de sens permanente, vous vous demandez aussi peut-être, parfois, si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, avec d'autres repères, et puis ailleurs mentalement, un autre boulot, d'autres personnes, d'autres habitudes. Et avec ces changements-là, la sensation d'être isolée, peut-être seule, anxieuse ou anxieuse, excitée, perdue, enfin bref, un boulot d'émotions. Alors aujourd'hui, on va essayer de répondre à plusieurs questions. Comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui ? Comment trouver ou retrouver un équilibre entre le corps et l'esprit quand on a connu de tels bouleversements ? On y va ?

  • Speaker #1

    C'est parti !

  • Speaker #0

    Coucou Hélène ! Hello ! Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ? Et attention, ce n'est pas une question de politesse, c'est vraiment une question presque philosophique. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Très bien, j'ai vraiment hâte de passer ce moment avec toi, donc je suis plutôt excitée.

  • Speaker #0

    Merci ! On va commencer avec un petit jeu si tu veux bien, et c'est valable aussi pour toutes celles et ceux qui nous écoutent. Alors, ça va permettre de remettre beaucoup de profondeur directement dans la discussion. Est-ce que tu peux, est-ce que vous pouvez vous présenter, sans citer votre prénom, ni ton âge, ni ton métier ?

  • Speaker #1

    Pas fastoche ! Je pense que c'est super intéressant de commencer par ça. On a tendance beaucoup à dire « je suis » et puis définir son métier. à la place de, par exemple, je fais ça ou je gère ou je dirige, je manage, peu importe. Et donc, j'aime beaucoup cet exercice. Merci de le proposer. Et aussi, une autre façon de le voir, c'est que dans le milieu un peu des expats, il y'a beaucoup d'expats qui se définissent juste par leur nationalité, en ayant eu l'habitude de devoir dire directement d'où ils viennent et que ce soit leur seule part d'identité. Donc, si je pouvais essayer de prendre tout ça en considération. Je pense que je commencerais par dire que je suis passionnée par le voyage, par la découverte de nouvelles cultures, de personnes, de nouvelles personnes autour de moi qui vivent différemment. Je trouve que c'est vraiment fascinant. Et en fait, j'adore apprendre, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime beaucoup aussi, pour moi, ma famille, mes amis sont très importants. Donc je dirais que je passe beaucoup de temps avec eux. Et si je peux le faire par le biais du sport ou des petites activités créatives, ça c'est vraiment le top. pour moi. Ok,

  • Speaker #0

    on va en parler, n'en dis pas trop. On va en parler de tout ça. Alors, la dernière fois qu'on s'est vues, tu me racontais ton histoire avec le voyage, la spiritualité, la philosophie, ton parcours pro. Et je suis obligée de rester assez attachée à mes notes parce que la liste est hyper longue de ce que t'as fait. Donc si je résume, tu es sortie d'une école de business. Tu as lancé plusieurs entreprises. T'es partie bosser à Londres, New York, au Maroc. Avant ça, t'as étudié au Japon, aux Pays-Bas, au Copenhague. Est-ce que... Donc tu viens de publier un livre dans la maison d'audition John Harper Publishing et tu as 28 ans. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante ? Et là, on l'entend déjà quand tu parles. Je savais que ça allait être comme ça, donc c'est vraiment super. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante de découvrir de toi et du monde qui t'entoure ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu le sens, j'ai du mal à rester en place, je trouve qu'il y a plein de choses à voir, à bouger. Mais ce qui est très intéressant dans cette question, c'est que pour mon livre, justement, j'ai interviewé une série d'experts. Il y en a un qui s'appelle Philippe Pierre, qui est professeur et sociologue en France, et qui justement mentionne un petit peu que peut-être notre envie de découvrir le monde et de s'expatrier, elle vient peut-être pas seulement juste de nous, elle est peut-être déjà préécrite quand à notre naissance et dans notre petite enfance. Et donc, effectivement, naturellement, j'ai beaucoup voyagé avec mes parents étant petite. Mon papa travaillait beaucoup au Moyen-Orient. Donc, on faisait des voyages ensemble. Mon papa et mon grand-père aussi voyageaient pour le travail. Et donc, ils me ramenaient plein de cadeaux. Et je me souviens que mon papa, un jour, m'a ramené une Barbie avec une hijab. Et j'ai trouvé ça trop chouette, naturellement, de pouvoir découvrir d'autres choses. Et aussi, ce sociologue explique aussi que peut-être que notre famille, l'histoire un peu de notre famille peut... tracer cette envie. J'ai deux tantes qui se sont expatriées, mes arrière-grands-parents sont arrivés d'Italie. Et puis, naturellement, je pense, on allait beaucoup à la mer. Donc, grâce au fait que j'ai grandi en Belgique, j'ai été très vite exposée à d'autres langues, d'autres façons de faire. Et en fait, du coup, tout mon berceau, on va dire familial, a vraiment été vers la différence. C'est super enrichissant. Il y a plein de façons de découvrir les personnes autour de nous. Et donc, je pense que ça m'a vraiment... ça m'a donné envie de découvrir toutes les personnes autour de moi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, dans ta présentation, tu n'as pas dit oui, je viens de Belgique, etc. Toi, tu es vraiment une fille internationale.

  • Speaker #1

    Oui, après, je pense que je suis très belge quand même. Je pense qu'on est tous, c'est trop chouette. Au plus, on découvre le monde. Au plus, on a envie de garder plein d'étapes et plein de petites choses du monde entier, de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Et le voyage forge la jeunesse, tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense même qu'il nous forge nous-mêmes. C'est pour ça que le titre de mon livre, c'est vraiment Living About Finding Yourself. Parce que je pense qu'en voyageant, on a la chance de se découvrir soi-même. Et surtout, ça nous offre une certaine liberté de pouvoir complètement casser les codes et de découvrir d'autres façons de faire, d'autres façons de penser. Et en fait, de construire beaucoup de ponts avec ce qu'on a appris peut-être et ce qu'on aime bien comme valeur. Et qu'est-ce qu'on pourrait changer en nous, donc complètement. Peut-être une façon de librement se découvrir.

  • Speaker #0

    J'ai pas énormément voyagé, mais c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne presque. Bon, on va parler, on va pas trop parler de ça maintenant. J'ai tout prévu. En quoi est-ce que tous tes voyages t'ont forgé ? Quelles grandes leçons est-ce que t'en as tirées ? Un dernier apprentissage en date, issu d'un voyage par exemple ?

  • Speaker #1

    Ouah, il y en a une liste, donc je vais essayer de te résumer. Je pense qu'une des choses les plus intéressantes, c'est vraiment un peu cette compréhension. qu'au final, rien n'est vraiment blanc ou noir, qu'il y a vraiment cet entre-deux. Et je pense que dans tout ce qui est la résolution de conflits ou de compréhension de l'autre, ça m'a beaucoup appris de mettre beaucoup plus de nuances. Donc, il y a ça. Et puis aussi, comme je parlais, vraiment de pouvoir m'offrir cette liberté de construire ma vie comme j'en ai envie et aussi, en fait, de me découvrir. Et je pense, la dernière, on m'avait dit ça, ma première expatriation, c'est qu'au plus tu mets quelque chose dans un projet, au plus tu en ressors quelque chose. Et donc, au plus tu t'investis, au plus tu es prête à expérimenter, un peu comme tu en parlais dans ta post-class, comme des enfants qui sont curieux et qui découvrent le monde. En plus, tu découvres sur toi et tu peux créer le monde qui te va.

  • Speaker #0

    J'adore. Tu sais que moi, je suis très attachée aux mots. D'ailleurs, je t'ai demandé de te présenter avec des mots qui sont un peu non traditionnels. Est-ce que tu penses que tu pourrais donner des mots qui te viennent issus de tes voyages ?

  • Speaker #1

    Wow, il y en a plein, tu me diras stop. Je pense que c'est beaucoup d'empathie, de découverte, beaucoup de liens, de connexion, d'émerveillement aussi, de surprise. Et je pense aussi un petit peu, on en reviendra, mais de maladresse. D'accord,

  • Speaker #0

    je sens qu'il va y avoir des anecdotes là. Mais justement, en parlant de toutes ces grandes étapes assez communes finalement aux gens qui s'expatrient ou qui voyagent beaucoup, que tu as traversé. Aujourd'hui, tu as écrit un livre et tu as lancé une activité pro pour aider les hommes et surtout les femmes qui traversent ça aussi, à les aider à retrouver du sens, une sorte d'écologie intérieure, d'équilibre intérieur. En quoi consiste cette activité ?

  • Speaker #1

    Donc, ça s'appelle Be You et elle est double, l'offre est vraiment double. Donc, effectivement, j'ai fait toute une formation en coaching pour devenir coach de vie. Et l'idée, ça va être ici de d'abord regarder au niveau... des individus, donc vraiment une approche one-to-one, on va dire, pour aider toutes ces personnes expatriées qui viennent d'arriver en Belgique, avec un programme de coaching pour voir comment elles peuvent s'établir, s'intégrer, recréer un petit peu leur base ici. Et alors après, ça va aussi être en entreprise où là, l'idée, ça va être beaucoup plus de créer du lien. Donc, il faut s'imaginer qu'évidemment quand on vient d'un pays, on a tout le bagage de notre culture et tout ça. Puis, on a les managers locaux et il y a parfois un peu des ponts qui manquent. Et malheureusement, on peut avoir fait de cette diversité et de cette richesse, mais on ne peut pas toujours y arriver à vraiment collaborer, avoir plus de performances. Donc l'idée, ça va être grâce par le biais de workshops, de rassembler ces deux personas et de construire beaucoup de compréhension. Donc les feedbacks de mes clients, c'était un peu le trouble dans ma tête. Il y avait tellement de choses, tellement de choix, peut-être un peu des motivations du coup. Et grâce au programme d'abord individuel, ça m'aide à retrouver vers où je veux aller, un peu plus de clarté. Et alors après, par contre, pour les entreprises, là, c'est vraiment de pouvoir avoir construit de la compréhension des deux côtés et au final, d'arriver à ce que les équipes travaillent et communiquent mieux ensemble.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un problème auquel toi, tu as été confrontée ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    À quel moment de ta vie, pendant quel voyage, etc. ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on est tous un petit peu à toutes les étapes. Un grand moment pour moi, ça a été à Londres pendant mon premier job, vraiment à temps plein. Et j'adore Londres, ça reste vraiment une ville que j'ai beaucoup aimée. Mais où, à un moment donné, je ne me retrouvais plus dans mon travail. Et je pense que beaucoup de personnes, qu'on soit expatriées ou pas, peuvent avoir cette sensation. Mais en tant qu'expatriées, il y a toute une série de questions qui viennent. Du style, est-ce que je rentre chez moi ? Est-ce que je dois aller dans un autre pays ? Et donc, du coup, on est en fait surmergés. On a moins peut-être le réseau de pouvoir en parler à sa famille, ses amis qu'on connaît depuis longtemps. Et donc, du coup, on peut un peu se sentir plus perdus. Et donc, pour moi, j'ai tellement envie de rendre tout ça. Et puis aussi les richesses d'esprit, vraiment d'avoir des cultures. Culture diversifiée, je trouve que ça enrichit beaucoup. Et j'ai vraiment vu l'impact que ça pouvait avoir dans la créativité, dans la collaboration. Et donc, je trouve que c'est chouette de pouvoir les mettre à bon escient.

  • Speaker #0

    Ok, on va continuer. Je vais embrayer sur ton livre. Dans ce livre, du coup, Living Abroad Finding Yourself, qui est un complément du coup au programme que tu as proposé dans Be You, tu abordes plusieurs grands passages que beaucoup d'êtres humains vont ressentir lors de voyages. Et je peux en citer quelques-uns, par exemple. la traversée émotionnelle avant, pendant et après le départ, le paradoxe du choix et les dilemmes qui sont en face de nous, la FOMO aussi peut-être, le sentiment d'appartenance, le retour et la redéfinition de soi. Comment est-ce qu'on va prendre tous les enrichissements du voyage pour se redéfinir, c'est vraiment ça. Tu vas essayer de répondre à toutes les questions que tu t'es posées et que tout le monde peut ressentir. Est-ce que j'ai bien expliqué ?

  • Speaker #1

    Très bien. C'est impressionnant. Donc oui, c'est vraiment ces six étapes que chaque expatrié ou, comme tu dis, on peut aussi se retrouver en tant que personne qui adore voyager, en tant que digital nomad ou étudiant international ou en Erasmus. Et ça va vraiment nous aider. Ça agit comme un guide sur toutes ces étapes pour un peu s'y retrouver et se sentir moins seule. Donc, beaucoup de feedback, c'est on a l'impression d'être avec son meilleur ami pendant tout le voyage. Donc ça, c'est vraiment l'idée. Et c'est de pouvoir un petit peu apporter de la clarté, un peu de légèreté. Et j'ai essayé aussi de parsemer ça d'anecdotes. Donc, il y a beaucoup d'expats qui ont contribué. Mais il y a aussi des personnes comme Philippe Pierre, donc en mobilité internationale, qui a aussi pu m'éclairer et donner pas mal d'insides aussi.

  • Speaker #0

    C'est le travail de combien de temps, ça, d'écrire ce livre ?

  • Speaker #1

    Je pense que je sais que ça peut paraître court, mais moi, j'ai trouvé ça très long. Ça m'a pris quand même trois ans. Donc, on n'a pas l'habitude, je trouve, de s'inscrire dans des longs projets. Et il fallait vraiment le temps de... tout écrire et puis après de trouver aussi une maison d'édition, puis d'avoir tous ces recueils d'interviews qui étaient vraiment fascinants.

  • Speaker #0

    Ok. J'ai une petite série de questions ouvertes. Donc l'exercice, c'est en gros d'y répondre le plus spontanément possible. C'est aussi des réponses, des questions que je peux poser à celles et ceux qui nous écoutent. Et voilà, c'est parti.

  • Speaker #1

    Let's go !

  • Speaker #0

    Alors... Le but aussi de ces questions, c'est de mettre en avant ton travail et le livre, etc. Alors dans ton livre, tu parles du paradoxe du choix. Trop d'options peut parfois amener à ce qu'on soit complètement perdu. On a trop de choix et du coup, on ne sait plus quoi choisir. Est-ce que voyager, c'est apprendre à choisir ou à renoncer ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal comme question et je pense qu'effectivement... La question du choix, elle est multiple et variée, pas que pour les expatriés. Et je pense que quand on s'expatrie, on a un peu cette série de questions que j'avais mentionné qui peuvent être encore plus présentes et parfois se sentir vraiment submergées par toutes ces questions. Et je pense que c'est peut-être la façon dont on voit le choix qui est assez difficile. Donc, par exemple, si on prend vraiment la théorie du paradoxe du choix qui a été pas mal publiée par exemple sur des TED Talks ou même par exemple vraiment dans des livres par Barry Schwartz, je pense que c'est comme ça que ça se prononce. Et bien lui, il explique qu'on a vraiment pensé qu'avoir plus de choix, ça nous permettrait en fait plus de liberté et plus d'autonomie et même plus de richesse financière. Et en fait, on s'est rencontré, on s'est rendu compte du contraire. En fait, avoir plus de choix, parfois, ça nous donne un peu la sensation de freeze et surtout qu'on a beaucoup plus maintenant d'options. Donc, je m'explique avec un exemple concret. Avant, quand on allait choisir un jeans, on allait dans un magasin et voilà, après, on pouvait se plaindre en disant, moi, je suis plus petite, je vais le voir un peu coupé ou ça ne va pas complètement mon corps. Mais voilà, de toute façon, il n'y avait qu'une option. Maintenant, comme on en a plein, le choix n'appartient qu'à nous. Et donc, on peut rentrer chez soi et avoir choisi le mauvais jeans. Et ça peut paraître vraiment anodin par rapport à... Mais c'est vraiment... Et ce qui est difficile, c'est qu'en fait, même après avoir choisi, on peut encore se dire j'aurais pu faire mieux. Et comme on est en plus dans une société où on optimise toujours, il y a vraiment ça qui joue. Et en fait, ça peut même lier l'idée vers quelque chose dont on ne choisit pas. Comme par exemple, aller dans un supermarché, choisir un jus. Il y a trop d'options, on ne choisit pas. Et donc ça, c'est des petits exemples, mais en fait, ça s'applique vraiment dans notre vie de tous les jours. Et donc, je pense que le voyage, en fait, une fois qu'on commence à voyager, c'est encore plus dur. On a encore plus d'options qui s'offrent à nous. Et ça paraît juste déjà de se dire, voilà, choisir un job en Belgique, ça va être... En fait, il y a le monde. Et je pense que c'est pareil pour les relations amoureuses. Avec tout ce qui est les tineurs et tout, il n'y a pas que la personne que je rencontre les dimanches à l'église. Il y a tout le monde entier. Et donc, effectivement, je pense que ces choix peuvent être très difficiles pour nous.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as fait pour... Tu as été confrontée à ce sentiment-là aussi, de ne plus savoir choisir parce que tu as trop de choix. Qu'est-ce que tu pourrais mettre en place ? Qu'est-ce que tu as mis en place pour justement un peu atténuer ce sentiment ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça pourrait être intéressant pour les auditeurs de se dire « Tiens, quand est-ce que j'ai fait un bon choix ? » Ou « Quand est-ce que j'ai vraiment eu cette question ? »

  • Speaker #0

    C'est une question super difficile. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment très difficile. Mais je pense qu'en tout cas, si je reprends ce point à Londres, pour moi, ça a été de prendre le temps. Je pense qu'on a l'impression qu'on doit aller vite, qu'on doit choisir et qu'après... Ce sera pour toujours ça, que ce soit pour un travail, que ce soit pour même une passion ou quoi, que ça doit être ça, que ça va nous définir. Et je pense de pouvoir prendre le temps de se dire, tiens, est-ce que d'abord, je peux améliorer un peu cette situation ? Et puis, j'ai une amie qui, un jour, m'a dit qu'elle se mettait des moments où elle pouvait réfléchir et des moments où elle ne réfléchissait pas. Elle n'a pas réfléchi. Exact, oui. Enfin, ne pas se questionner sans cesse. Et elle se disait, voilà, il y a des moments où j'ai envie. Donc, par exemple, pour les trois mois prochains, je sais que dans mon job, j'ai une chouette mission. donc je ne vais pas remettre en question si j'ai envie de le garder ou pas. Mais par contre, dans trois mois, là, je vais pouvoir me questionner. Et je vais que me questionner le samedi matin en écrivant. Et donc, voilà, de pouvoir se dire, là, vraiment, je me questionne, mais pas sans cesse se dire qu'il y a peut-être mieux et d'accepter, en fait, là où on est maintenant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais concrètement pour arrêter de penser ?

  • Speaker #1

    Ça c'est très difficile.

  • Speaker #0

    En fait j'ai vu un truc ce matin justement, je regardais Instagram, mais justement on parlait de Mathieu Ricard juste avant de commencer l'épisode. Et en fait ils ont fait une étude sur son cerveau, où ils mettaient une série d'électrodes avant et après méditation. Enfin avant, pendant, après. Avant tu vois toutes les connexions, les électrodes qui sont vraiment de toutes les couleurs, donc ça veut dire qu'il y a plein de connexions entre les neurones. Et pendant la méditation et après, il n'y a qu'une seule couleur. ça veut dire qu'il y a Il n'y a pas autant de connexions, il n'y a pas autant de pensées qui circulent. Et en fait, lui, c'est la méditation. Est-ce que tu médites, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai appris, j'ai suivi tout un programme aussi. Parce qu'au début, j'avais beaucoup de mal à me dire, je ne fais rien, qu'est-ce qui se passe ? Et aussi de trouver le bon moment en se disant, il faut que ce soit le bon moment, je dois allumer les bougies alors qu'en fait, pas du tout. On peut faire quand on le ressent. Donc effectivement, je pense que la méditation peut aider. mais sinon je pense c'est de commencer à être à être d'accord avec ce qu'on a maintenant. Un petit peu de se dire, voilà, j'ai de la chance déjà d'avoir tout ce que j'ai. Et peut-être de pouvoir vraiment, moi je pense, écrire, ça m'aide beaucoup. Parce que du coup, je me dis, voilà, il y a ce sujet où j'ai besoin un peu de réfléchir et puis je peux le déposer. Mais c'est sûr que c'est très difficile et je pense qu'on a tous des périodes où c'est, voilà, on a beaucoup, beaucoup de pensées, beaucoup de questionnements et je pense l'accepter, un peu comme tu parlais avec les émotions, d'éviter de les rabrouer dans un épisode sur le stress. C'est un peu la même chose je pense avec les pensées, on peut les laisser passer comme si elles passaient par une oreille et puis l'autre.

  • Speaker #0

    J'adore qu'on fasse des liens entre mes épisodes précédents. C'est super. Alors, on va revenir à tout ça, mais je vais continuer la petite série de questions. Partir ou rester, tant que ce soit géographiquement, que ce soit dans une relation, par exemple, est-ce que, pour toi, c'est un choix définitif ou plutôt des cycles ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'avant, je le voyais définitivement comme un choix définitif. Et j'ai assisté à une conférence où Stephen Barlett, qui aussi fait un podcast sur le... Diary of a CEO, ça s'appelle, qui est assez intéressante. Et lui, il mentionnait qu'il a l'impression qu'on choisit beaucoup, qu'on a tous l'impression qu'en fait, les choix, c'est fatal. Donc, on traite tous nos choix comme des choix 1, type 1, à la place comme 2. Donc, par exemple, il mentionne les relations amoureuses en disant qu'on se dit que si on termine maintenant une relation, que ce soit amoureuse ou amicale, on ne pourra jamais revenir en arrière. Pareil pour un travail. Et on a sûrement l'impression de ça, mais en fait, il disait souvent qu'on peut revenir en arrière. Ça ne veut pas dire que ce sera fait instantanément, ça ne veut pas dire qu'il va falloir beaucoup travailler ou qu'il y aura des conséquences. Et je pense que ça, ça peut vraiment aider. Et puis après, l'idée de cycle, je pense que c'est très... Toute la planète autour de nous vraiment agit sous forme de cycle. Et c'est important de se dire qu'au final, une étape dans notre vie, en fait, c'est un cycle. Et ça ne veut pas dire qu'on ne sera que ça toute notre vie. C'est là maintenant ce qui nous semble juste. Et je pense que ça apaise dans la question du choix aussi, de se dire ce que je choisis maintenant, ce n'est pas définitif. C'est vraiment pour maintenant et ça me semble bien. Et j'aime peut-être... Ça, c'est un petit exercice. qu'on peut faire. Moi, j'aime bien peut-être donner un peu un nom. Si vous deviez donner un nom au chapitre de votre vie maintenant, comment il s'appellerait ? Et alors, quelles sont un peu les intentions ou les objectifs que vous cherchez à atteindre un peu dans cette phase ? Et je trouve que moi, souvent, ça m'aide. Et du coup, je me sors un peu... Quand je suis entre deux cycles, je me dis, ah là, on est prêt à changer. Et je revois mon intention. Je me dis, en fait, là, j'aimerais bien la changer. Comme par exemple, dans les pays que j'ai faits, à chaque fois, je me disais, est-ce que j'ai envie de partir de ce pays ? Et je revenais un peu à mon intention de départ et je me disais, Soit elle a changé, soit elle est toujours valide et je n'ai pas encore fini, donc j'ai envie de rester.

  • Speaker #0

    Ça me parle hyper fort. Oui, trop bien. Toi, si tu devais nommer le chapitre, la phase dans laquelle tu aimes un nom, si c'était un chapitre, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    C'est toujours facile de la donner aux autres, les questions. Après, l'apprendre soi-même. Je pense que là, c'est... Alors, qu'est-ce que je pourrais vraiment donner ? Je pense que c'est... Là, je devais trouver un nom, mais j'ai... J'ai vraiment mis beaucoup de projets, un peu comme si j'avais planté plein. J'avais commencé un peu un jardin au début de l'année passée. Et là, maintenant, tout est en train de fleurir. Donc, j'ai l'impression que ce serait peut-être un peu cultivé ou collecté. Enfin, récolté, voilà. C'était le sale mot.

  • Speaker #0

    Dommage qu'on ne soit pas au printemps.

  • Speaker #1

    C'est ça, mauvais timing.

  • Speaker #0

    Mais attends, mais en fait, c'est une question que je vais poser sur Instagram. Parce que tu vois, sur mon compte, j'ai une question. Après, j'ai une question philosophique et je vais poser celle-là ce soir. Ah,

  • Speaker #1

    mais parfait. Alors.

  • Speaker #0

    Est-ce que le vrai équilibre, ce n'est pas d'accepter que tout est toujours en déséquilibre ?

  • Speaker #1

    Oui, pas facile quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que tu vois, on a souvent tendance à se dire « j'aimerais bien retrouver une routine, j'aimerais bien une stabilité, etc. » Même si la stabilité peut avoir des petites fluctuations, mais souvent j'ai l'impression que quand les gens me disent ça, c'est vraiment pour être sur une ligne très stagnante. Alors que, moi profondément, je ressens vraiment ce besoin d'être en déséquilibre pour à chaque fois Mais, enfin... Me rééquilibrer, tu vois ce que je veux dire ? Donc toi, tu le considérais comment ? Oui,

  • Speaker #1

    je pense qu'à partir du moment où on se dit que rien n'est constant mais que le changement, je pense que déjà ça... Le changement est constant, mais voilà. Exactement. Je pense que j'ai entendu une autre phrase qui dit rien n'est plus sûr que l'incertain, donc ça aide aussi. Mais tout à fait, je pense que c'est vraiment d'accepter qu'il y a plusieurs phases, que tout bouge, et donc du coup de se dire là je suis bien, et puis on continue en avance. Je pense qu'on parlait aussi ensemble de s'ancrer. Donc comment un peu essayer de s'ancrer dans tout ce flou, on va dire, artistique. Et ça, il y a une série de choses, on en parlera peut-être après, qu'on peut mettre en place. Mais une autre chose pour moi, c'est d'essayer de me reconnecter dans ces moments-là un peu à quelque chose de plus grand. Donc de pouvoir aller, par exemple, nager dans la mer et de me rendre compte que c'est à la fois très fort la mer, j'ai beaucoup de respect, mais d'un côté très calme. Et pareil, dans une forêt, de sentir un peu toute cette force. Et donc de peut-être un peu se relâcher, relâcher toute la pression qu'on a en se disant qu'on fait partie d'un tout. et revenir peut-être à notre place un petit peu dans l'écosystème.

  • Speaker #0

    Très rapidement, on va en venir plus profondément après ma petite série de questions. Qu'est-ce que tu fais pour te réancrer ? Tu as dit que tu méditais et tout ça, tu fais du sport par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, toi aussi, tu comprends bien tout ça. Je pense qu'il y a une série de choses qu'on peut faire et c'est assez intéressant parce qu'on a beaucoup maintenant, je trouve, plein d'outils pour nous aider avec notre sommeil, avec le sport. Et je trouve que c'est un très chouette point de départ, mais c'est hyper important, je trouve, de revenir un peu dans son corps. Je pense qu'une de mes coachées rigolerait s'il est ça, parce qu'à chaque fois, j'essaye de lui demander, tiens, tu le sens où dans ton corps ? Et elle me dit, non, pas encore cette question. Mais je pense qu'effectivement, c'est assez important de se dire, tiens, de tester plein de choses, un peu comme je disais à un enfant, et puis de voir qu'est-ce qui est bien pour nous aujourd'hui et d'arrêter de se définir. Voilà, moi, j'aime courir et donc toute ma vie, ce sera comme ça. Mais plus de dire aujourd'hui, je sens que c'est ce dont j'ai besoin. Donc, je n'aime pas trop les routines, mais quand même, je pense qu'il y en a certains qui m'ont aidé, notamment le sommeil. J'ai vraiment besoin de... certaines plages horaires, on va dire, où je dors. Donc ça, c'est quelque chose que je cultive, même si j'aimerais bien ne pas pouvoir dormir. Comme ça, on aurait deux fois plus de temps. Ce serait cool. Il y a ça, le sport aussi, je pense, de se mettre un peu une routine. Moi, en tout cas, ça me fait du bien. Sinon, j'ai l'impression que mon esprit est fatigué et pas mon corps. Et alors, après, tout ce qui est... Je suppose que toi aussi, on est beaucoup derrière nos ordinateurs et de pouvoir un peu utiliser, construire quelque chose de ses mains, que ce soit créatif, sans avoir vraiment d'objectif artistique derrière, mais d'avoir après un résultat. ça c'est quelque chose que j'aime beaucoup évidemment écrire, lire ça paraît assez logique et une dernière chose un peu plus ésotérique peut-être ça va être de me faire des petites sessions de lecture de tarot ça j'aime vraiment bien ça me dit je m'y ai trop du moins passé mais c'est vrai que ça aide, je trouve que c'est un bon outil au final de coaching plutôt que de prédire l'avenir et ça nous aide vraiment à voir un peu tout ce qu'il y a en nous et aussi à créer du lien entre des amis et tout donc je trouve ça très chouette c'est marrant,

  • Speaker #0

    t'as parlé tout à l'heure moi j'aime bien avoir sur... une activité artistique un peu plus manuelle pour avoir cet ancrage, eh bien, c'est le prochain épisode. J'ai invité une art-thérapeute. Super ! Et on va parler de comment atteindre le flot grâce à la pratique artistique et à la créativité et tout. Je ne vous le dis pas. On regardera ça plus tard. Ton plus beau souvenir de voyage ?

  • Speaker #1

    En choisir un ?

  • Speaker #0

    Un seul.

  • Speaker #1

    C'est la règle. Je pense que c'est... Un peu ça, où je me suis dit, à mon avis, je vais peut-être pouvoir l'expliquer après, c'est vraiment le fait de me sentir maladroite. Je sais que ça peut paraître très bizarre, mais je trouve qu'il y a quelque chose de très chouette quand, en règle générale, on est dans un nouvel environnement et on fait tout à côté de la plaque, mais on se rend compte que, de part et d'autre, il y a vraiment une envie d'échanger, de partager. Je pense qu'il y a cet exemple assez connu d'une Française qui est invitée pour l'arrêt, la coupure du jeûne du Ramadan et qui apporte une bouteille de vin. Il y a un peu ce truc de genre... Mauvaise idée, mais l'intention est là et je pense qu'on a beaucoup un peu ça et le fait de se sentir un peu toujours gauche je pense qu'on l'a tous en étant expat et de pouvoir voir du coup l'essence même de l'humain qui a envie de rentrer en connexion, d'apprendre et au final de juste nos rites et tout ça nous ont poussé vers une direction pour l'exprimer d'une certaine façon, mais l'essence est la même et alors si vraiment je devais choisir un souvenir, je pense que c'est sûrement quand ma famille est venue me rendre visite au Japon où on a Oui, on est quand même beaucoup. Et au Japon, ils ont plutôt des petites familles. On va dire physiquement, en général, morphologiquement, ils sont plutôt fins, petits, plutôt petits. Et moi, mes frères, ils sont grands. Ils prennent de la place. Et aussi, juste, je ne sais pas, ils naviguent dans la vie comme si c'était un petit peu l'eau. Ils sont très fluides. Et nous, moins. Et donc, c'est vrai que pendant tout le voyage, c'était drôle de voir que... On ne fuitait jamais, donc toujours. J'étais là, attention sur le côté, on est un peu trop fort, on prend trop de place, ils sont trop grands. Et donc, je trouvais ça très rigolo d'observer un petit peu comment on peut être décalé complètement dans une autre culture.

  • Speaker #0

    Je vois, c'était presque rigolo quand tu disais j'aime bien le fait d'être un peu maladroite.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens alignée et fidèle à toi-même, épanouie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je pense aussi que c'est une bonne question pour les autres.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous vous sentez épanouie du coup ? On vous pose la question, vous vous mettez sur pause.

  • Speaker #1

    C'est ça. Franchement, c'est vrai que ça n'a pas été facile pour moi de revenir en Belgique. Je pense que j'ai dû, entre guillemets, préparer son retour. Et d'ailleurs, c'est le dernier chapitre de mon livre sur la répatriation, mais revenir vraiment. Et il y a beaucoup, en tout cas dans le monde de l'industrie, de l'entreprise, il y a beaucoup d'échecs de personnes qui reviennent. dans leur pays parce que ça n'a pas spécialement été dans un pays ou juste parce que leur mission est terminée et où en fait ils quittent la boîte parce qu'il y a vraiment un alignement qui ne se fait pas et donc je pense que moi c'était plus au niveau personnel pour moi j'avais l'impression à l'opposé de cette idée de cycle qui est venue après que si je rentrais, en fait ça allait en un coup plus du tout être moi, que j'allais devoir revenir à moi qui suis partie à 18 ans donc ça il y avait beaucoup, c'était très perturbant pour moi Et aussi le fait de devoir un petit peu abandonner l'identité d'expat. Et ça, c'est quelque chose que beaucoup d'expat m'ont partagé. Quand en fait, au fur et à mesure, quand on a l'habitude de faire tout le temps la même chose, on a un petit peu cette étiquette. Donc là, on est expat. Et donc moi, je me disais, si je ne suis plus expat, qu'est-ce que je suis ? Et il y en a beaucoup qui voient ça comme ça. Ou alors même qui se disent, et je l'ai eu aussi à un moment donné, cette idée de se dire, en fait, si je reviens, j'ai un peu échoué. genre c'est comme si ça avait été une phase où j'ai échoué Et en fait, une fois qu'on se rend compte de tout ça, on se dit non, c'est juste que là, c'est une phase où j'ai envie de vivre en Belgique. On ne sait pas si c'est le rapport toujours ou oui.

  • Speaker #0

    Comme on disait tout à l'heure avec les cycles.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Et de pouvoir du coup recréer un peu son équilibre. Donc pour moi, c'était important. Évidemment, je suis très proche de ma famille, mes amis, comme je l'ai dit, belges ou autres. Mais ça a été aussi de me faire un nouveau réseau international pour avoir moins cette impression de devoir se couper en deux. et ça je pense que c'est aussi une chouette question de se dire tiens si parfois on a l'impression qu'on a deux côtés qu'on n'arrive pas à mettre ensemble Est-ce qu'il y aurait peut-être des dynamiques au jour le jour ou des personnes avec qui on pourrait un peu rassembler nos deux côtés ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais qu'en fait, j'ai l'impression que tu es en train de mettre le doigt sur un truc qui pourrait régler quelque chose de l'ordre, de l'harmonie des sociétés. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent... Ils appartiennent à une nation ou à une culture ou à une religion, par exemple. Et toi, tu te sens plus internationale, donc tu es ouverte à tout. Tu sais que tout est un cycle, que tu vas pouvoir aller... Visiter les quatre coins du monde et tout, tu te sens vraiment une femme de la terre. Oui. Tu vois, je peux le dire comme ça. Et j'ai l'impression que si certaines personnes avaient cette sensation-là aussi, ça serait beaucoup plus harmonieux. Oui. T'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, après c'est un grand objectif.

  • Speaker #0

    C'est un grand sujet, mais voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que, en fait, le fait, je pense, de pouvoir sortir complètement de ses cases, sa culture, pas que nature, enfin, c'est pas méchant ou malveillant que tout notre entourage, en général, nous garde un peu dans un rôle. parce que on peut avoir des amis depuis qu'on est petite, donc ils nous ont rencontrés comme ça, donc ils nous connaissent, ils se disent, voilà, cette personne-là, elle n'aime pas chanter, elle n'aime pas faire ça, c'est comme ça. Mais en s'expatriant, en fait, on se rend compte, si j'ai envie de chanter maintenant, je peux. Et donc, du coup, on découvre plein de facettes de nous et je pense qu'il y a vraiment ça où on crée un peu plus le soi. Et donc, comme tu dis, on n'a plus l'impression de devoir rentrer dans une case, ni d'être juste une identité. Et je pense que ça, c'est très renforcé aussi par les réseaux sociaux, où on doit un peu avoir une identité pour vendre certaines choses ou pouvoir créer du contenu dans certaines choses. Et c'est peut-être de se dire, en fait, on est tellement de choses, pourquoi pas se dire qu'on peut avoir tout ça ensemble ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens libre ? Tu m'as mis sur la piste, elle n'était pas dans les questions.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est ce que même tu disais avant l'épisode, que tu disais, j'ai besoin de sentir libre. J'ai l'impression que ça fait écho pour toi. Et oui, je pense que c'est vrai que pour moi, c'est très important. Et c'est ça, la liberté, je pense que c'est la plus grande valeur pour moi. Et donc, c'était un peu ça où j'avais peur en rentrant en Belgique. Et c'est juste ma propre perception. Il n'y a personne qui m'a dit ça, mais de devoir du coup, en fait, plus convaincre ou de redevenir un peu mon rôle. quand j'avais 10 ans, que ce soit dans ma famille, avec mes amis, et donc vraiment de perdre cette liberté. Et aussi d'avoir des amis qui étaient à des stades spécifiques, peut-être un peu plus alignés ensemble, et moi de me dire, est-ce qu'en fait j'ai envie de revenir, de faire exactement comme elle ou pas, et donc de retrouver cet équilibre tout en gardant cette liberté qu'on a en tant qu'expat, et qui parfois, je pense, va au détriment de la stabilité qui nous manque. Et donc c'est vraiment ça un peu le challenge aussi des expats. D'où un peu le logo d'un arbre, où il faut des racines et d'un côté plein de branches.

  • Speaker #0

    À quel moment tu as... Non, en fait, est-ce que la liberté, tu l'as trouvée dans la liberté physique ? Le fait de pouvoir voyager partout, de se sentir libre physiquement parlant. Et puis, on a découlé une liberté émotionnelle où les deux se sont un peu imbriqués.

  • Speaker #1

    À mon avis, il doit y avoir les deux qui se sont imbriqués. Et je pense que définitivement, la chance de pouvoir voir le monde, même de pouvoir au final courir, vraiment grâce à son corps, de pouvoir faire beaucoup de choses. Je pense qu'il y a définitivement une liberté physique qui se marque. Donc oui, je pense qu'effectivement, comme j'ai dit aussi la maladresse, mais de pouvoir faire plein d'autres choses, d'autres cultures, de devoir respecter des rites comme les Japonais, en général, ils changent, ils enlèvent leurs chaussures quand ils rentrent chez eux. C'est toutes des choses où de pouvoir challenger ce qu'on a toujours appris, je pense que ça donne aussi une liberté dans la vie de tous les jours. Et du coup, comment si on se déplace, comment on articule ses gestes et tout ça.

  • Speaker #0

    Mais justement, c'est quoi pour toi la liberté ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. Allez,

  • Speaker #0

    voilà,tu as 4 heures.

  • Speaker #1

    Exactement, il faut bien 4 heures. Je définirais ça en disant que c'est la possibilité de se sentir pleinement soi-même, pleinement soi-même et de jamais se sentir coincée. Donc d'être prêt, par contre, et là aussi, il y a un petit côté responsabilité, en se disant, je peux vraiment expérimenter tout ce que j'ai envie, mais bien sûr, les conséquences seront là, en fonction de ce que je choisis.

  • Speaker #0

    Donc la liberté n'est pas du tout l'absence de responsabilité ?

  • Speaker #1

    Non, pour moi,

  • Speaker #0

    pas spécialement. Même au contraire ? Oui. Quels éléments sont pour toi indispensables à intégrer au quotidien pour atteindre une forme d'épanouissement un peu global ? Pas un épanouissement continu, mais un épanouissement global.

  • Speaker #1

    Je pense que de nouveau, il faut revenir à son corps et choisir pour soi. Et c'est trop chouette d'avoir plein d'outils, plein de contenus aussi pour lesquels on peut s'inspirer. Mais effectivement, je pense que c'est vraiment propre à chacun. Et moi, je pense vraiment le sommeil et le sport, c'est très important. Et des moments un petit peu de réflexion, que ce soit avec mes amis les tarots ou tout ce qui est un petit peu ésotérique, je pense. Un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps que tu as créé Be You ?

  • Speaker #1

    Maintenant, ça fait un an.

  • Speaker #0

    Ok. Eh bien, je vais te demander de condenser un an de recherche avec cette question-là. Comment trouver son équilibre intérieur, voire même presque l'état de flot, quand tout est en mouvement autour de soi ? Je sais que ça fait l'objet d'un programme très long, que toi tu suis des personnes, mais quel serait finalement un apprentissage que tu as acquis qui te permettrait de répondre à comment est-ce que j'ai réussi à avoir cet équilibre intérieur ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, le coaching, ce qui nous aide, c'est vraiment de... d'essayer de comprendre. Donc, pour bien clarifier, ce n'est pas du tout comme la psychologie. La psychologie, on va plus regarder en général, tiens, qu'est-ce qui s'est passé ? Comprendre le comment pour voir pourquoi on est là aujourd'hui. Et le coaching, ça va plus être qui je suis aujourd'hui ? Quelles sont mes compétences ? Et comment est-ce que je peux aller au point B ? Et donc, je pense que dans le coaching, il y a vraiment une compréhension de soi qui est très importante. Et je pense de savoir qu'on n'aura jamais fini de s'apprendre à se connaître et de se construire. et donc ça c'est très chouette Mais quand même, en se comprenant mieux, je pense qu'on apprend mieux à voir ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et à se connaître. Et aussi, du coup, à mieux interagir avec les autres, je trouve, parce qu'on construit beaucoup plus d'empathie pour soi-même, de compassion. Et du coup, on en a plus aussi pour les autres. Et donc, je pense que ce serait de pouvoir bien apprendre à se connaître et mettre un peu toutes ces différentes parties de soi. Et puis, du coup, après, de pouvoir avoir une base assez solide et accepter un petit peu que les choses puissent changer autour de soi. Et donc, que ce soit sous forme de créer une routine sportive. que ça nous ancre toujours, que ce soit d'avoir des moments spécifiques avec certaines amies, je parle beaucoup de piliers de vie, surtout en tant qu'expat, pour recréer un peu un système d'amis et tout ça, d'avoir trois personnes sur lesquelles on sait qu'on peut compter, qu'on peut voir chaque semaine, qu'on peut appeler. Je pense que ça peut vraiment nous aider dans tous ces moments de chaos parce qu'il y a au moins de la constance là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un exercice, je te pose la question parce que moi j'en ai un hyper facile, qui t'a vraiment permis de justement clarifier toutes ces pensées pour savoir qui t'es ?

  • Speaker #1

    Il y en a plein. Je pense qu'on n'a jamais fini d'en faire des exercices, d'observer. Mais je pense, oui, beaucoup, un peu tous ces outils qu'on a de coaching, qui sont très intéressants et qui peuvent être pertinents en fonction d'une personne, qui varient un peu d'une personne à l'autre. J'essaie de réfléchir. Je pense que l'astrologie, moi, je trouve que c'est très intéressant. De nouveau, plus comme pas tellement l'horoscope du jour le jour. Ça, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'écoute, même si je suis sûre que plein de personnes aiment beaucoup et c'est très chouette. Mais pour moi, c'est plutôt d'avoir son thème astral, de savoir un peu que les planètes étaient alignées d'une certaine manière, que ça définit un peu notre personnalité. Je trouve que c'est très enrichissant. Et puis après, de voir un peu quels sont nos challenges d'année en année. Donc ça, je pense que... Et comme il y a un peu quelque chose d'ésotérique, de magique, je trouve que c'est assez chouette.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que c'est vraiment chouette aussi de se référer à quelque chose qui est bien plus grand que soi. Pour peut-être aussi avoir plus cette facilité de penser. Oui. Tu vois, on se réfère à quelque chose de plus grand, et donc du coup, on doit... peut-être moins réfléchir, tu vois ? Même si ça demande beaucoup de réflexion. Tout à fait, ouais. Moi, il y a un truc encore plus concret que ça, c'est en fait, j'ai fait mon Ikigai. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien, c'est vrai, tu m'en avais parlé.

  • Speaker #0

    En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un concept japonais. Tu me corriges si j'ai dit ça, parce que tu n'es que japonais, tu es bien plus légitime que moi. C'est en gros une sorte de dessin japonais où il y a des bulles imbriquées et il y a une « ce pour quoi je vais te payer » , « ce pour quoi je suis faite » et « ce que j'aime » . Et en fait, il y a à chaque fois plein de petites questions et des mots-clés qu'il faut mettre. Et en fait, le centre, c'est vraiment ce pourquoi tu es faite. Et c'est comme ça que j'avais trouvé l'idée du podcast et de COPS et tout plein de projets qui en découlent.

  • Speaker #1

    Quand même un gros truc. Oui,

  • Speaker #0

    un gros truc. Mais du coup, ça m'a permis de clarifier. Donc, j'avais vraiment plein d'idées en tête et plein de pensées qui me traversaient l'esprit. Je pense que si j'avais mis les électrodes de Mathieu Ricard, ça serait parti dans tous les sens. Mais voilà, c'est un exercice assez simple finalement. qui m'a vraiment permis de m'ancrer et de me poser moins de questions.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a pas mal de questions et de chouettes pistes de réflexion, je pense, dans tout cet exercice de Vicky Guy. Oui, bien sûr. Le côté visuel, c'est très chouette, je trouve.

  • Speaker #0

    Alors, voilà, donc, pour les petites questions spontanées. J'aimerais maintenant avoir une question vraiment deep talk. Je sais que mes questions sont souvent deep talk, mais là, encore plus. Tu as beaucoup de projets. Une activité que tu veux faire fructifier, c'est de l'entrepreneuriat. Oui. Des idées à foison. et pourtant, t'es super ancrée dans le présent tu nous disais que tu faisais de la méditation, tu faisais du yoga tu fais de l'écriture, des lectures du tarot tu marches beaucoup aussi, de la nature c'est parce que je te connais tu peux dire plein de choses t'écris, etc, t'es à fond dans le présent mais du coup, toi t'es plutôt dans le passé, dans le présent ou dans le futur ?

  • Speaker #1

    c'est pas mal, effectivement je pense qu'il y a plein de façons de le voir on peut avoir un peu son propre feeling par rapport à ça ... Mais il y a un exercice, en fait, une des grilles lecture du coach, ça va être les métaprogrammes qui définissent plein de choses. Et une d'elles, c'est vraiment cette idée passé-présent-futur, qui nous aide aussi, nous, en tant que coach, à se dire, si une personne est toujours dans un de ces états, comment est-ce qu'en la challengeant, on peut un peu l'amener dans d'autres états pour considérer, en fait, toujours ouvrir son prisme d'options et de choses qu'elle pourrait faire. Et du coup, en faisant ce test, je pense que si le test doit être sur 20 points, je n'ai plus les chiffres en tête. Je pense que j'ai 18 points sur le futur et 1 point sur le présent, 1 point sur le passé. Donc, effectivement, je n'ai que su me rendre à l'évidence que j'étais plus vers le futur. Et puis, en en parlant à mes frères, on s'est rendu compte qu'un d'eux était plutôt dans le passé, l'autre dans le présent. Et je trouve que ce qui est assez intéressant avec ça, c'est de voir, tiens, qu'est-ce que ça m'apporte ? Plutôt que voilà, en quoi ça me limite, même si on va y venir. Et je pense que moi, comment je vois cet ancrage ou cette propulsion, ou ce mindset plutôt vers le futur, ça va être en fait que je fais constamment de la visualisation. Donc je dois passer un permis de conduire, directement je vais me voir le recevoir, l'avoir. Et donc c'est quelque chose de très porteur et c'est vraiment un peu comme de la manifestation parce que je me vois déjà l'avoir. Et donc pour moi c'est déjà écrit, c'est déjà réussi et ça me stimule beaucoup. Et je pense aussi qu'un jour quand j'ai postulé pour mon Erasmus à New York, beaucoup d'amis autour de moi m'avaient dit « Tu sais, c'est faible les pourcentages de change que tu l'es, t'es sûre que tu veux le faire ? » Je me suis dit « Oui, on va essayer. » Et quand je l'ai eu, je me suis dit « C'est vrai que pour moi c'était tellement important de déjà me réjouir avant de savoir si je l'avais ou pas. » Parce que comme ça, j'étais déjà heureuse, je pouvais me projeter et tout. Et si ça ne marchait pas, j'avais déjà eu un peu de bonheur. Et si ça ne marchait pas, au final, ce n'est pas qu'en étant triste et en pensant que ça n'allait pas marcher, j'allais me dire, heureusement, je me suis bien préparée, en tout cas pour moi. C'est super ça. Donc c'est vrai que ça, pour moi, c'est vraiment un truc de pouvoir toujours se réjouir et de se dire, tiens, c'est comme si je l'avais, c'est assez bien. Après, c'est sûr que le travers de ça, ça peut être vraiment le côté toujours, dès qu'on a réussi quelque chose, c'est on continue, on continue dès qu'il y a quelque chose qui est passé Tandis que mon frère qui est plus tôt dans le passé, lui, va plus observer ce qui se passe maintenant et sentir un petit peu ce qu'il a envie. Mais là où le futur aussi mène, ça va être dans toutes les relations à l'étranger qui sont très différentes. Je les appelle dans mon livre les... des transit mates, parce que c'est vraiment des personnes qui sont là pour une période de transformation, parfois courte. Et je pense que ça m'aidait à être au final dans le présent, parce que je savais que c'était défini. Ça allait souvent, j'avais des périodes où c'était pour l'école ou pour une mission, donc je savais que ça n'allait pas durer si longtemps. Et donc de pouvoir être vraiment présente avec elles, en me disant, ben voilà, on va vivre beaucoup de choses ensemble, on a beaucoup de challenges qui vont être les mêmes, on manque beaucoup d'entourage, on va vraiment avoir beaucoup de liens, donc on y va à fond, on se donne à fond. Et donc dans mes amitiés... Parce que comme je sais qu'il y a pas mal de cycles, j'essaye vraiment d'être très présente. Donc je pense que là, pour ça, ça m'aide. Et donc ça vient un peu mettre en évidence ce côté yin-yang dont on parlait. Où je pense qu'à un moment donné, il y a le yang qui vraiment nous fait agir, qui nous oriente vraiment dans l'action, plus un peu masculin. Et le côté yin qui est beaucoup plus l'intuition, beaucoup plus les ressentis, un peu plus calme, le côté plus féminin. Et je pense qu'à un moment donné, j'étais que dans l'yin, jusqu'au moment à Londres. où là, tout, c'est un petit peu où je ne savais pas quoi faire comme prochaine étape. Et pour quelqu'un qui est très dans le futur et le yang, ne pas savoir quoi faire, c'est le monde entier qui s'effondre. Et je pense que du coup, en revenant plus aux ressentis, aux réflexions et plus dans l'instant présent, au final, ça m'a permis petit à petit de, je pense, découvrir une autre partie de moi et de vraiment rassembler les deux.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, ça vient d'où cette notion de yin-yang ?

  • Speaker #1

    De la Chine, avec un petit peu, c'est tout le taoïsme aussi. Et c'est assez intéressant dans le dessin de voir qu'il se complète. Et aussi qu'il y a un petit peu de chaque dans les deux. Parce qu'en fait, c'est toujours par rapport à quelque chose. Donc c'est toujours relatif. Par exemple, ils prennent souvent l'exemple de l'eau. Ça peut être brûlant ou froid, mais ça peut aussi être un peu tiède. Et donc une sera tiède, un peu plus, un peu moins. Et donc il y a toujours un petit peu cet équilibre qui peut se mettre en place. Au final, pour moi, c'est aussi l'équilibre parfait entre action et réflexion. Si on n'est que dans l'action, on court un peu comme un poulet sans tête. Si on ne fait que réfléchir, il y a peut-être plein de choses qui vont nous limiter et faire en sorte qu'on n'aille pas vers ce qu'on veut faire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. J'adore, c'est magnifique. Alors, on arrive bientôt à la fin de cette émission.

  • Speaker #1

    Non !

  • Speaker #0

    Je suis désolée. Tu veux qu'on fasse une deuxième partie ? La question finale que je pose à tous mes invités, c'est quel dernier message souhaites-tu transmettre à celles et ceux qui nous écoutent ? En sachant que parfois dans la vie, on n'a pas toujours le choix des fins. Parfois, ça se finit sans forcément qu'on en ait décidé. Là, je te laisse l'opportunité. T'as le choix. Attention à ne pas être perdue.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    T'as le choix du dernier message que tu veux transmettre. Un truc à tous les gens qui se sentent perdus. Est-ce que je dois partir ? Est-ce que je dois rester ? Comment est-ce que je fais pour me sentir épanouie ? Voilà, petite conclusion à cet épisode.

  • Speaker #1

    C'est dur dans ces moments-là. Et surtout que souvent on nous dit, t'inquiète, ça va se clarifier après. T'inquiète, c'est une période difficile, mais tout ira mieux après. C'est pour apprendre plein de choses. Donc déjà, la première chose, c'est bonne chance. Je compatis. Et oui, c'est ça, courage. Et je pense de faire confiance. On a parlé un peu de voir un peu le tout, d'avoir confiance en la vie au final, en soi et dans le reste du monde. Et je pense du coup d'avoir confiance du fait que les choses vont petit à petit venir, de moins avoir, de voir la vie plus comme des cycles et moins se rush de devoir trouver une solution tout de suite. Ça, je pense que c'est assez important. Et je pense d'être curieux de se découvrir et aussi de construire. Il y a Sengoro, qui est une chouette personne, qui expliquait à quel point, en fait, on est un petit peu tous magiques et que chaque être vivant, au final, est un peu un miracle, que ce soit en vie. Et je pense d'avoir plus de respect pour soi, on en a aussi plus pour les autres. Et donc, je pense que tout ça nous aide, au final, à un peu arrêter de penser qu'il faut choisir tout de suite et d'avoir cette grosse période de questionnement et plus de revoir un peu les choses. dans la globalité. Et je pense d'écrire ou de trouver quelque chose qui peut nous aider un peu à lâcher toute cette pression. Ça peut paraître très théorique, mais j'espère que ça aidera certains.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'est incroyable. Donc, on va regarder la caméra et on va dire à tout le monde, on est des miracles.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. C'est vrai. On est vraiment des miracles.

  • Speaker #0

    Alors, merci beaucoup, Elena, pour cet échange, pour le temps que tu as pris pour cet épisode. Bravo pour ton travail. Merci beaucoup à toi. Je te souhaite énormément de succès. J'ai envie de suivre toutes tes aventures. Où est-ce qu'on peut rediriger les gens pour qu'ils puissent suivre ton travail, s'inscrire à ta formation, acheter ton livre ? Tu fais aussi des réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Il y a plein, plein de liens. Il y a plein de liens. Non, mais du coup, le premier, je pense, ça va être de rejoindre ma liste d'attente pour le livre qui sortira en novembre.

  • Speaker #0

    Tu m'as mise en première, j'espère ?

  • Speaker #1

    Exactement, tu l'as déjà noté, tout est bon.

  • Speaker #0

    Moi j'avais déjà noté.

  • Speaker #1

    Il y a aussi un événement de lancement qui se déroulera, donc ça sera comme l'opportunité d'un petit peu comprendre tous ces challenges des expatriés, ou si vous êtes des explorateurs aussi, de pouvoir rejoindre et puis de rencontrer d'autres expatriés si c'est le cas pour vous. Donc il y a d'abord cette liste-là, puis il y a aussi les réseaux sociaux que j'utilise qui s'appellent BU We Connect. Et ça, c'est vraiment plutôt un peu des vidéos sur tous ces sujets qui peuvent aussi parler de nouveau qu'on est voyagé, qu'on soit expat ou non. Puis après, j'aime beaucoup écrire toujours, donc je fais aussi pas mal de postes sur LinkedIn. Ça, c'est plutôt pour les entreprises, aussi pour voir un petit peu l'impact qu'au final, la diversité et l'internationalité peuvent nous apporter au sein de nos équipes. Et alors après, la dernière chose, qu'est-ce que ça peut être ? Ah oui, mon site. J'allais oublier. Le plus important, quoi. Oui, c'est ça, j'étais là, je pense qu'il me manque un truc. Et donc là, mon site, là, c'est pour vraiment découvrir un peu plus le programme. Et comment est-ce qu'en tant qu'individu, on peut être... Individu, ça fait bizarre à dire, mais que personne... Exactement. En tant que personne, on peut un petit peu recevoir un peu d'aide.

  • Speaker #0

    Tous les liens sont en description. Et puis sur Insta, on va faire aussi plein de collabs et tout.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça sera très facile à retrouver. Parlez-nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté ce podcast. Merci à toi, Elena. Merci beaucoup. J'espère que cet épisode vous aura plu autant qu'il m'a plu, comme toujours. Et si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre des petits likes, faire des petits shares et des trucs comme ça. Ça nous aide énormément. le podcast est donc dispo sur toutes les plateformes d'écoute sur Youtube et des extraits sur les réseaux voilà d'ici là on se dit à bientôt pour le nouvel épisode et d'ici là n'oubliez pas, le plus important je le répète toujours d'avoir un impact positif sur la Terre aujourd'hui Bisous

Chapters

  • Introduction

    00:02

  • Présentation d'Helena

    01:14

  • Son parcours et ses voyages

    03:00

  • Ses grandes leçons de voyage

    06:12

  • Son activité professionnelle

    08:04

  • Une grande étape de voyage

    09:20

  • Son livre sur l'expatriation

    10:25

  • Les questions rapides

    12:16

  • Voyager c'est apprendre à choisir ou renoncer ?

    12:49

  • Question pour vous !

    14:49

  • La méditation

    16:08

  • Partir ou rester, un choix définitif ou cycle ?

    17:30

  • C'est quoi l'équilibre ?

    20:24

  • Activité de réancrage

    21:54

  • Souvenir drôle du Japon

    24:59

  • Se sentir épanoui(e)

    25:55

  • L'harmonie des sociétés & l'ouverture d'esprit

    27:36

  • La liberté

    29:09

  • Comment trouver son équilibre après de gros changements ?

    32:28

  • Un exercice dans la quête de soi

    34:18

  • Passé-présent-futur ?

    37:03

  • La visualisation

    38:01

  • Le ying-yang

    40:42

  • Message de fin

    41:35

  • Références et remerciement

    43:23

Description

Partir ou rester ?


Grande question philo n’est-ce pas ?

Dans cette quête de sens permanente vous vous demandez peut-être aussi parfois si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, d’autres repères et puis ailleurs mentalement, dans un autre boulot, d’autres personnes avec d’autres habitudes, et avec ces changements-là la sensation d’être isolé.e, peut-être seul.e, anxieux ou anxieuse, excité.e, perdu.e, bref, un beau lot d’émotions.

 

On va essayer de répondre à plusieurs questions comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui.e, comment trouver ou retrouver un équilibre entre corps et esprit quand on a connu des gros bouleversements de vie avec Helena Andre.


J'espère que cet épisode vous plaira.


N'hésitez pas à laisser des étoiles et des avis sous cet épisode, à nous soutenir sur les réseaux sociaux mais surtout à avoir un impact positif sur Terre aujourd'hui.


Ce podcast est une production Streambox.


Ressources :

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Pour toute idée, collaboration ou partenariat, contactez-nous à l’adresse suivante : info@kops.be


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Streambox présente KOPS, Keep Our Planet Safe. Prendre soin de soi, des autres et du monde qui nous entoure, trouver du sens dans notre existence, se connecter aux vivants, cultiver l'émerveillement et la joie grâce à des discussions sur l'écologie, la philosophie et l'art. En voilà un bien bel objectif et c'est le mien et celui du podcast. Je m'appelle Nina. Et je vous souhaite la bienvenue dans un nouvel épisode. Partir ou rester ? En voilà une bien grande question philosophique, n'est-ce pas ? Dans cette quête de sens permanente, vous vous demandez aussi peut-être, parfois, si vous ne seriez pas mieux ailleurs. Ailleurs physiquement, dans un autre pays, une autre région, avec d'autres repères, et puis ailleurs mentalement, un autre boulot, d'autres personnes, d'autres habitudes. Et avec ces changements-là, la sensation d'être isolée, peut-être seule, anxieuse ou anxieuse, excitée, perdue, enfin bref, un boulot d'émotions. Alors aujourd'hui, on va essayer de répondre à plusieurs questions. Comme faut-il partir ou rester pour se sentir plus épanoui ? Comment trouver ou retrouver un équilibre entre le corps et l'esprit quand on a connu de tels bouleversements ? On y va ?

  • Speaker #1

    C'est parti !

  • Speaker #0

    Coucou Hélène ! Hello ! Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ? Et attention, ce n'est pas une question de politesse, c'est vraiment une question presque philosophique. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #1

    Très bien, j'ai vraiment hâte de passer ce moment avec toi, donc je suis plutôt excitée.

  • Speaker #0

    Merci ! On va commencer avec un petit jeu si tu veux bien, et c'est valable aussi pour toutes celles et ceux qui nous écoutent. Alors, ça va permettre de remettre beaucoup de profondeur directement dans la discussion. Est-ce que tu peux, est-ce que vous pouvez vous présenter, sans citer votre prénom, ni ton âge, ni ton métier ?

  • Speaker #1

    Pas fastoche ! Je pense que c'est super intéressant de commencer par ça. On a tendance beaucoup à dire « je suis » et puis définir son métier. à la place de, par exemple, je fais ça ou je gère ou je dirige, je manage, peu importe. Et donc, j'aime beaucoup cet exercice. Merci de le proposer. Et aussi, une autre façon de le voir, c'est que dans le milieu un peu des expats, il y'a beaucoup d'expats qui se définissent juste par leur nationalité, en ayant eu l'habitude de devoir dire directement d'où ils viennent et que ce soit leur seule part d'identité. Donc, si je pouvais essayer de prendre tout ça en considération. Je pense que je commencerais par dire que je suis passionnée par le voyage, par la découverte de nouvelles cultures, de personnes, de nouvelles personnes autour de moi qui vivent différemment. Je trouve que c'est vraiment fascinant. Et en fait, j'adore apprendre, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime beaucoup aussi, pour moi, ma famille, mes amis sont très importants. Donc je dirais que je passe beaucoup de temps avec eux. Et si je peux le faire par le biais du sport ou des petites activités créatives, ça c'est vraiment le top. pour moi. Ok,

  • Speaker #0

    on va en parler, n'en dis pas trop. On va en parler de tout ça. Alors, la dernière fois qu'on s'est vues, tu me racontais ton histoire avec le voyage, la spiritualité, la philosophie, ton parcours pro. Et je suis obligée de rester assez attachée à mes notes parce que la liste est hyper longue de ce que t'as fait. Donc si je résume, tu es sortie d'une école de business. Tu as lancé plusieurs entreprises. T'es partie bosser à Londres, New York, au Maroc. Avant ça, t'as étudié au Japon, aux Pays-Bas, au Copenhague. Est-ce que... Donc tu viens de publier un livre dans la maison d'audition John Harper Publishing et tu as 28 ans. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante ? Et là, on l'entend déjà quand tu parles. Je savais que ça allait être comme ça, donc c'est vraiment super. Est-ce que déjà, enfant, tu avais cette énergie débordante de découvrir de toi et du monde qui t'entoure ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que tu le sens, j'ai du mal à rester en place, je trouve qu'il y a plein de choses à voir, à bouger. Mais ce qui est très intéressant dans cette question, c'est que pour mon livre, justement, j'ai interviewé une série d'experts. Il y en a un qui s'appelle Philippe Pierre, qui est professeur et sociologue en France, et qui justement mentionne un petit peu que peut-être notre envie de découvrir le monde et de s'expatrier, elle vient peut-être pas seulement juste de nous, elle est peut-être déjà préécrite quand à notre naissance et dans notre petite enfance. Et donc, effectivement, naturellement, j'ai beaucoup voyagé avec mes parents étant petite. Mon papa travaillait beaucoup au Moyen-Orient. Donc, on faisait des voyages ensemble. Mon papa et mon grand-père aussi voyageaient pour le travail. Et donc, ils me ramenaient plein de cadeaux. Et je me souviens que mon papa, un jour, m'a ramené une Barbie avec une hijab. Et j'ai trouvé ça trop chouette, naturellement, de pouvoir découvrir d'autres choses. Et aussi, ce sociologue explique aussi que peut-être que notre famille, l'histoire un peu de notre famille peut... tracer cette envie. J'ai deux tantes qui se sont expatriées, mes arrière-grands-parents sont arrivés d'Italie. Et puis, naturellement, je pense, on allait beaucoup à la mer. Donc, grâce au fait que j'ai grandi en Belgique, j'ai été très vite exposée à d'autres langues, d'autres façons de faire. Et en fait, du coup, tout mon berceau, on va dire familial, a vraiment été vers la différence. C'est super enrichissant. Il y a plein de façons de découvrir les personnes autour de nous. Et donc, je pense que ça m'a vraiment... ça m'a donné envie de découvrir toutes les personnes autour de moi.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, dans ta présentation, tu n'as pas dit oui, je viens de Belgique, etc. Toi, tu es vraiment une fille internationale.

  • Speaker #1

    Oui, après, je pense que je suis très belge quand même. Je pense qu'on est tous, c'est trop chouette. Au plus, on découvre le monde. Au plus, on a envie de garder plein d'étapes et plein de petites choses du monde entier, de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Et le voyage forge la jeunesse, tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense même qu'il nous forge nous-mêmes. C'est pour ça que le titre de mon livre, c'est vraiment Living About Finding Yourself. Parce que je pense qu'en voyageant, on a la chance de se découvrir soi-même. Et surtout, ça nous offre une certaine liberté de pouvoir complètement casser les codes et de découvrir d'autres façons de faire, d'autres façons de penser. Et en fait, de construire beaucoup de ponts avec ce qu'on a appris peut-être et ce qu'on aime bien comme valeur. Et qu'est-ce qu'on pourrait changer en nous, donc complètement. Peut-être une façon de librement se découvrir.

  • Speaker #0

    J'ai pas énormément voyagé, mais c'est vrai qu'à chaque fois que je voyage, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne presque. Bon, on va parler, on va pas trop parler de ça maintenant. J'ai tout prévu. En quoi est-ce que tous tes voyages t'ont forgé ? Quelles grandes leçons est-ce que t'en as tirées ? Un dernier apprentissage en date, issu d'un voyage par exemple ?

  • Speaker #1

    Ouah, il y en a une liste, donc je vais essayer de te résumer. Je pense qu'une des choses les plus intéressantes, c'est vraiment un peu cette compréhension. qu'au final, rien n'est vraiment blanc ou noir, qu'il y a vraiment cet entre-deux. Et je pense que dans tout ce qui est la résolution de conflits ou de compréhension de l'autre, ça m'a beaucoup appris de mettre beaucoup plus de nuances. Donc, il y a ça. Et puis aussi, comme je parlais, vraiment de pouvoir m'offrir cette liberté de construire ma vie comme j'en ai envie et aussi, en fait, de me découvrir. Et je pense, la dernière, on m'avait dit ça, ma première expatriation, c'est qu'au plus tu mets quelque chose dans un projet, au plus tu en ressors quelque chose. Et donc, au plus tu t'investis, au plus tu es prête à expérimenter, un peu comme tu en parlais dans ta post-class, comme des enfants qui sont curieux et qui découvrent le monde. En plus, tu découvres sur toi et tu peux créer le monde qui te va.

  • Speaker #0

    J'adore. Tu sais que moi, je suis très attachée aux mots. D'ailleurs, je t'ai demandé de te présenter avec des mots qui sont un peu non traditionnels. Est-ce que tu penses que tu pourrais donner des mots qui te viennent issus de tes voyages ?

  • Speaker #1

    Wow, il y en a plein, tu me diras stop. Je pense que c'est beaucoup d'empathie, de découverte, beaucoup de liens, de connexion, d'émerveillement aussi, de surprise. Et je pense aussi un petit peu, on en reviendra, mais de maladresse. D'accord,

  • Speaker #0

    je sens qu'il va y avoir des anecdotes là. Mais justement, en parlant de toutes ces grandes étapes assez communes finalement aux gens qui s'expatrient ou qui voyagent beaucoup, que tu as traversé. Aujourd'hui, tu as écrit un livre et tu as lancé une activité pro pour aider les hommes et surtout les femmes qui traversent ça aussi, à les aider à retrouver du sens, une sorte d'écologie intérieure, d'équilibre intérieur. En quoi consiste cette activité ?

  • Speaker #1

    Donc, ça s'appelle Be You et elle est double, l'offre est vraiment double. Donc, effectivement, j'ai fait toute une formation en coaching pour devenir coach de vie. Et l'idée, ça va être ici de d'abord regarder au niveau... des individus, donc vraiment une approche one-to-one, on va dire, pour aider toutes ces personnes expatriées qui viennent d'arriver en Belgique, avec un programme de coaching pour voir comment elles peuvent s'établir, s'intégrer, recréer un petit peu leur base ici. Et alors après, ça va aussi être en entreprise où là, l'idée, ça va être beaucoup plus de créer du lien. Donc, il faut s'imaginer qu'évidemment quand on vient d'un pays, on a tout le bagage de notre culture et tout ça. Puis, on a les managers locaux et il y a parfois un peu des ponts qui manquent. Et malheureusement, on peut avoir fait de cette diversité et de cette richesse, mais on ne peut pas toujours y arriver à vraiment collaborer, avoir plus de performances. Donc l'idée, ça va être grâce par le biais de workshops, de rassembler ces deux personas et de construire beaucoup de compréhension. Donc les feedbacks de mes clients, c'était un peu le trouble dans ma tête. Il y avait tellement de choses, tellement de choix, peut-être un peu des motivations du coup. Et grâce au programme d'abord individuel, ça m'aide à retrouver vers où je veux aller, un peu plus de clarté. Et alors après, par contre, pour les entreprises, là, c'est vraiment de pouvoir avoir construit de la compréhension des deux côtés et au final, d'arriver à ce que les équipes travaillent et communiquent mieux ensemble.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un problème auquel toi, tu as été confrontée ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    À quel moment de ta vie, pendant quel voyage, etc. ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on est tous un petit peu à toutes les étapes. Un grand moment pour moi, ça a été à Londres pendant mon premier job, vraiment à temps plein. Et j'adore Londres, ça reste vraiment une ville que j'ai beaucoup aimée. Mais où, à un moment donné, je ne me retrouvais plus dans mon travail. Et je pense que beaucoup de personnes, qu'on soit expatriées ou pas, peuvent avoir cette sensation. Mais en tant qu'expatriées, il y a toute une série de questions qui viennent. Du style, est-ce que je rentre chez moi ? Est-ce que je dois aller dans un autre pays ? Et donc, du coup, on est en fait surmergés. On a moins peut-être le réseau de pouvoir en parler à sa famille, ses amis qu'on connaît depuis longtemps. Et donc, du coup, on peut un peu se sentir plus perdus. Et donc, pour moi, j'ai tellement envie de rendre tout ça. Et puis aussi les richesses d'esprit, vraiment d'avoir des cultures. Culture diversifiée, je trouve que ça enrichit beaucoup. Et j'ai vraiment vu l'impact que ça pouvait avoir dans la créativité, dans la collaboration. Et donc, je trouve que c'est chouette de pouvoir les mettre à bon escient.

  • Speaker #0

    Ok, on va continuer. Je vais embrayer sur ton livre. Dans ce livre, du coup, Living Abroad Finding Yourself, qui est un complément du coup au programme que tu as proposé dans Be You, tu abordes plusieurs grands passages que beaucoup d'êtres humains vont ressentir lors de voyages. Et je peux en citer quelques-uns, par exemple. la traversée émotionnelle avant, pendant et après le départ, le paradoxe du choix et les dilemmes qui sont en face de nous, la FOMO aussi peut-être, le sentiment d'appartenance, le retour et la redéfinition de soi. Comment est-ce qu'on va prendre tous les enrichissements du voyage pour se redéfinir, c'est vraiment ça. Tu vas essayer de répondre à toutes les questions que tu t'es posées et que tout le monde peut ressentir. Est-ce que j'ai bien expliqué ?

  • Speaker #1

    Très bien. C'est impressionnant. Donc oui, c'est vraiment ces six étapes que chaque expatrié ou, comme tu dis, on peut aussi se retrouver en tant que personne qui adore voyager, en tant que digital nomad ou étudiant international ou en Erasmus. Et ça va vraiment nous aider. Ça agit comme un guide sur toutes ces étapes pour un peu s'y retrouver et se sentir moins seule. Donc, beaucoup de feedback, c'est on a l'impression d'être avec son meilleur ami pendant tout le voyage. Donc ça, c'est vraiment l'idée. Et c'est de pouvoir un petit peu apporter de la clarté, un peu de légèreté. Et j'ai essayé aussi de parsemer ça d'anecdotes. Donc, il y a beaucoup d'expats qui ont contribué. Mais il y a aussi des personnes comme Philippe Pierre, donc en mobilité internationale, qui a aussi pu m'éclairer et donner pas mal d'insides aussi.

  • Speaker #0

    C'est le travail de combien de temps, ça, d'écrire ce livre ?

  • Speaker #1

    Je pense que je sais que ça peut paraître court, mais moi, j'ai trouvé ça très long. Ça m'a pris quand même trois ans. Donc, on n'a pas l'habitude, je trouve, de s'inscrire dans des longs projets. Et il fallait vraiment le temps de... tout écrire et puis après de trouver aussi une maison d'édition, puis d'avoir tous ces recueils d'interviews qui étaient vraiment fascinants.

  • Speaker #0

    Ok. J'ai une petite série de questions ouvertes. Donc l'exercice, c'est en gros d'y répondre le plus spontanément possible. C'est aussi des réponses, des questions que je peux poser à celles et ceux qui nous écoutent. Et voilà, c'est parti.

  • Speaker #1

    Let's go !

  • Speaker #0

    Alors... Le but aussi de ces questions, c'est de mettre en avant ton travail et le livre, etc. Alors dans ton livre, tu parles du paradoxe du choix. Trop d'options peut parfois amener à ce qu'on soit complètement perdu. On a trop de choix et du coup, on ne sait plus quoi choisir. Est-ce que voyager, c'est apprendre à choisir ou à renoncer ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal comme question et je pense qu'effectivement... La question du choix, elle est multiple et variée, pas que pour les expatriés. Et je pense que quand on s'expatrie, on a un peu cette série de questions que j'avais mentionné qui peuvent être encore plus présentes et parfois se sentir vraiment submergées par toutes ces questions. Et je pense que c'est peut-être la façon dont on voit le choix qui est assez difficile. Donc, par exemple, si on prend vraiment la théorie du paradoxe du choix qui a été pas mal publiée par exemple sur des TED Talks ou même par exemple vraiment dans des livres par Barry Schwartz, je pense que c'est comme ça que ça se prononce. Et bien lui, il explique qu'on a vraiment pensé qu'avoir plus de choix, ça nous permettrait en fait plus de liberté et plus d'autonomie et même plus de richesse financière. Et en fait, on s'est rencontré, on s'est rendu compte du contraire. En fait, avoir plus de choix, parfois, ça nous donne un peu la sensation de freeze et surtout qu'on a beaucoup plus maintenant d'options. Donc, je m'explique avec un exemple concret. Avant, quand on allait choisir un jeans, on allait dans un magasin et voilà, après, on pouvait se plaindre en disant, moi, je suis plus petite, je vais le voir un peu coupé ou ça ne va pas complètement mon corps. Mais voilà, de toute façon, il n'y avait qu'une option. Maintenant, comme on en a plein, le choix n'appartient qu'à nous. Et donc, on peut rentrer chez soi et avoir choisi le mauvais jeans. Et ça peut paraître vraiment anodin par rapport à... Mais c'est vraiment... Et ce qui est difficile, c'est qu'en fait, même après avoir choisi, on peut encore se dire j'aurais pu faire mieux. Et comme on est en plus dans une société où on optimise toujours, il y a vraiment ça qui joue. Et en fait, ça peut même lier l'idée vers quelque chose dont on ne choisit pas. Comme par exemple, aller dans un supermarché, choisir un jus. Il y a trop d'options, on ne choisit pas. Et donc ça, c'est des petits exemples, mais en fait, ça s'applique vraiment dans notre vie de tous les jours. Et donc, je pense que le voyage, en fait, une fois qu'on commence à voyager, c'est encore plus dur. On a encore plus d'options qui s'offrent à nous. Et ça paraît juste déjà de se dire, voilà, choisir un job en Belgique, ça va être... En fait, il y a le monde. Et je pense que c'est pareil pour les relations amoureuses. Avec tout ce qui est les tineurs et tout, il n'y a pas que la personne que je rencontre les dimanches à l'église. Il y a tout le monde entier. Et donc, effectivement, je pense que ces choix peuvent être très difficiles pour nous.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as fait pour... Tu as été confrontée à ce sentiment-là aussi, de ne plus savoir choisir parce que tu as trop de choix. Qu'est-ce que tu pourrais mettre en place ? Qu'est-ce que tu as mis en place pour justement un peu atténuer ce sentiment ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça pourrait être intéressant pour les auditeurs de se dire « Tiens, quand est-ce que j'ai fait un bon choix ? » Ou « Quand est-ce que j'ai vraiment eu cette question ? »

  • Speaker #0

    C'est une question super difficile. Oui,

  • Speaker #1

    c'est vraiment très difficile. Mais je pense qu'en tout cas, si je reprends ce point à Londres, pour moi, ça a été de prendre le temps. Je pense qu'on a l'impression qu'on doit aller vite, qu'on doit choisir et qu'après... Ce sera pour toujours ça, que ce soit pour un travail, que ce soit pour même une passion ou quoi, que ça doit être ça, que ça va nous définir. Et je pense de pouvoir prendre le temps de se dire, tiens, est-ce que d'abord, je peux améliorer un peu cette situation ? Et puis, j'ai une amie qui, un jour, m'a dit qu'elle se mettait des moments où elle pouvait réfléchir et des moments où elle ne réfléchissait pas. Elle n'a pas réfléchi. Exact, oui. Enfin, ne pas se questionner sans cesse. Et elle se disait, voilà, il y a des moments où j'ai envie. Donc, par exemple, pour les trois mois prochains, je sais que dans mon job, j'ai une chouette mission. donc je ne vais pas remettre en question si j'ai envie de le garder ou pas. Mais par contre, dans trois mois, là, je vais pouvoir me questionner. Et je vais que me questionner le samedi matin en écrivant. Et donc, voilà, de pouvoir se dire, là, vraiment, je me questionne, mais pas sans cesse se dire qu'il y a peut-être mieux et d'accepter, en fait, là où on est maintenant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu fais concrètement pour arrêter de penser ?

  • Speaker #1

    Ça c'est très difficile.

  • Speaker #0

    En fait j'ai vu un truc ce matin justement, je regardais Instagram, mais justement on parlait de Mathieu Ricard juste avant de commencer l'épisode. Et en fait ils ont fait une étude sur son cerveau, où ils mettaient une série d'électrodes avant et après méditation. Enfin avant, pendant, après. Avant tu vois toutes les connexions, les électrodes qui sont vraiment de toutes les couleurs, donc ça veut dire qu'il y a plein de connexions entre les neurones. Et pendant la méditation et après, il n'y a qu'une seule couleur. ça veut dire qu'il y a Il n'y a pas autant de connexions, il n'y a pas autant de pensées qui circulent. Et en fait, lui, c'est la méditation. Est-ce que tu médites, par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai appris, j'ai suivi tout un programme aussi. Parce qu'au début, j'avais beaucoup de mal à me dire, je ne fais rien, qu'est-ce qui se passe ? Et aussi de trouver le bon moment en se disant, il faut que ce soit le bon moment, je dois allumer les bougies alors qu'en fait, pas du tout. On peut faire quand on le ressent. Donc effectivement, je pense que la méditation peut aider. mais sinon je pense c'est de commencer à être à être d'accord avec ce qu'on a maintenant. Un petit peu de se dire, voilà, j'ai de la chance déjà d'avoir tout ce que j'ai. Et peut-être de pouvoir vraiment, moi je pense, écrire, ça m'aide beaucoup. Parce que du coup, je me dis, voilà, il y a ce sujet où j'ai besoin un peu de réfléchir et puis je peux le déposer. Mais c'est sûr que c'est très difficile et je pense qu'on a tous des périodes où c'est, voilà, on a beaucoup, beaucoup de pensées, beaucoup de questionnements et je pense l'accepter, un peu comme tu parlais avec les émotions, d'éviter de les rabrouer dans un épisode sur le stress. C'est un peu la même chose je pense avec les pensées, on peut les laisser passer comme si elles passaient par une oreille et puis l'autre.

  • Speaker #0

    J'adore qu'on fasse des liens entre mes épisodes précédents. C'est super. Alors, on va revenir à tout ça, mais je vais continuer la petite série de questions. Partir ou rester, tant que ce soit géographiquement, que ce soit dans une relation, par exemple, est-ce que, pour toi, c'est un choix définitif ou plutôt des cycles ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'avant, je le voyais définitivement comme un choix définitif. Et j'ai assisté à une conférence où Stephen Barlett, qui aussi fait un podcast sur le... Diary of a CEO, ça s'appelle, qui est assez intéressante. Et lui, il mentionnait qu'il a l'impression qu'on choisit beaucoup, qu'on a tous l'impression qu'en fait, les choix, c'est fatal. Donc, on traite tous nos choix comme des choix 1, type 1, à la place comme 2. Donc, par exemple, il mentionne les relations amoureuses en disant qu'on se dit que si on termine maintenant une relation, que ce soit amoureuse ou amicale, on ne pourra jamais revenir en arrière. Pareil pour un travail. Et on a sûrement l'impression de ça, mais en fait, il disait souvent qu'on peut revenir en arrière. Ça ne veut pas dire que ce sera fait instantanément, ça ne veut pas dire qu'il va falloir beaucoup travailler ou qu'il y aura des conséquences. Et je pense que ça, ça peut vraiment aider. Et puis après, l'idée de cycle, je pense que c'est très... Toute la planète autour de nous vraiment agit sous forme de cycle. Et c'est important de se dire qu'au final, une étape dans notre vie, en fait, c'est un cycle. Et ça ne veut pas dire qu'on ne sera que ça toute notre vie. C'est là maintenant ce qui nous semble juste. Et je pense que ça apaise dans la question du choix aussi, de se dire ce que je choisis maintenant, ce n'est pas définitif. C'est vraiment pour maintenant et ça me semble bien. Et j'aime peut-être... Ça, c'est un petit exercice. qu'on peut faire. Moi, j'aime bien peut-être donner un peu un nom. Si vous deviez donner un nom au chapitre de votre vie maintenant, comment il s'appellerait ? Et alors, quelles sont un peu les intentions ou les objectifs que vous cherchez à atteindre un peu dans cette phase ? Et je trouve que moi, souvent, ça m'aide. Et du coup, je me sors un peu... Quand je suis entre deux cycles, je me dis, ah là, on est prêt à changer. Et je revois mon intention. Je me dis, en fait, là, j'aimerais bien la changer. Comme par exemple, dans les pays que j'ai faits, à chaque fois, je me disais, est-ce que j'ai envie de partir de ce pays ? Et je revenais un peu à mon intention de départ et je me disais, Soit elle a changé, soit elle est toujours valide et je n'ai pas encore fini, donc j'ai envie de rester.

  • Speaker #0

    Ça me parle hyper fort. Oui, trop bien. Toi, si tu devais nommer le chapitre, la phase dans laquelle tu aimes un nom, si c'était un chapitre, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    C'est toujours facile de la donner aux autres, les questions. Après, l'apprendre soi-même. Je pense que là, c'est... Alors, qu'est-ce que je pourrais vraiment donner ? Je pense que c'est... Là, je devais trouver un nom, mais j'ai... J'ai vraiment mis beaucoup de projets, un peu comme si j'avais planté plein. J'avais commencé un peu un jardin au début de l'année passée. Et là, maintenant, tout est en train de fleurir. Donc, j'ai l'impression que ce serait peut-être un peu cultivé ou collecté. Enfin, récolté, voilà. C'était le sale mot.

  • Speaker #0

    Dommage qu'on ne soit pas au printemps.

  • Speaker #1

    C'est ça, mauvais timing.

  • Speaker #0

    Mais attends, mais en fait, c'est une question que je vais poser sur Instagram. Parce que tu vois, sur mon compte, j'ai une question. Après, j'ai une question philosophique et je vais poser celle-là ce soir. Ah,

  • Speaker #1

    mais parfait. Alors.

  • Speaker #0

    Est-ce que le vrai équilibre, ce n'est pas d'accepter que tout est toujours en déséquilibre ?

  • Speaker #1

    Oui, pas facile quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce que tu vois, on a souvent tendance à se dire « j'aimerais bien retrouver une routine, j'aimerais bien une stabilité, etc. » Même si la stabilité peut avoir des petites fluctuations, mais souvent j'ai l'impression que quand les gens me disent ça, c'est vraiment pour être sur une ligne très stagnante. Alors que, moi profondément, je ressens vraiment ce besoin d'être en déséquilibre pour à chaque fois Mais, enfin... Me rééquilibrer, tu vois ce que je veux dire ? Donc toi, tu le considérais comment ? Oui,

  • Speaker #1

    je pense qu'à partir du moment où on se dit que rien n'est constant mais que le changement, je pense que déjà ça... Le changement est constant, mais voilà. Exactement. Je pense que j'ai entendu une autre phrase qui dit rien n'est plus sûr que l'incertain, donc ça aide aussi. Mais tout à fait, je pense que c'est vraiment d'accepter qu'il y a plusieurs phases, que tout bouge, et donc du coup de se dire là je suis bien, et puis on continue en avance. Je pense qu'on parlait aussi ensemble de s'ancrer. Donc comment un peu essayer de s'ancrer dans tout ce flou, on va dire, artistique. Et ça, il y a une série de choses, on en parlera peut-être après, qu'on peut mettre en place. Mais une autre chose pour moi, c'est d'essayer de me reconnecter dans ces moments-là un peu à quelque chose de plus grand. Donc de pouvoir aller, par exemple, nager dans la mer et de me rendre compte que c'est à la fois très fort la mer, j'ai beaucoup de respect, mais d'un côté très calme. Et pareil, dans une forêt, de sentir un peu toute cette force. Et donc de peut-être un peu se relâcher, relâcher toute la pression qu'on a en se disant qu'on fait partie d'un tout. et revenir peut-être à notre place un petit peu dans l'écosystème.

  • Speaker #0

    Très rapidement, on va en venir plus profondément après ma petite série de questions. Qu'est-ce que tu fais pour te réancrer ? Tu as dit que tu méditais et tout ça, tu fais du sport par exemple ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, toi aussi, tu comprends bien tout ça. Je pense qu'il y a une série de choses qu'on peut faire et c'est assez intéressant parce qu'on a beaucoup maintenant, je trouve, plein d'outils pour nous aider avec notre sommeil, avec le sport. Et je trouve que c'est un très chouette point de départ, mais c'est hyper important, je trouve, de revenir un peu dans son corps. Je pense qu'une de mes coachées rigolerait s'il est ça, parce qu'à chaque fois, j'essaye de lui demander, tiens, tu le sens où dans ton corps ? Et elle me dit, non, pas encore cette question. Mais je pense qu'effectivement, c'est assez important de se dire, tiens, de tester plein de choses, un peu comme je disais à un enfant, et puis de voir qu'est-ce qui est bien pour nous aujourd'hui et d'arrêter de se définir. Voilà, moi, j'aime courir et donc toute ma vie, ce sera comme ça. Mais plus de dire aujourd'hui, je sens que c'est ce dont j'ai besoin. Donc, je n'aime pas trop les routines, mais quand même, je pense qu'il y en a certains qui m'ont aidé, notamment le sommeil. J'ai vraiment besoin de... certaines plages horaires, on va dire, où je dors. Donc ça, c'est quelque chose que je cultive, même si j'aimerais bien ne pas pouvoir dormir. Comme ça, on aurait deux fois plus de temps. Ce serait cool. Il y a ça, le sport aussi, je pense, de se mettre un peu une routine. Moi, en tout cas, ça me fait du bien. Sinon, j'ai l'impression que mon esprit est fatigué et pas mon corps. Et alors, après, tout ce qui est... Je suppose que toi aussi, on est beaucoup derrière nos ordinateurs et de pouvoir un peu utiliser, construire quelque chose de ses mains, que ce soit créatif, sans avoir vraiment d'objectif artistique derrière, mais d'avoir après un résultat. ça c'est quelque chose que j'aime beaucoup évidemment écrire, lire ça paraît assez logique et une dernière chose un peu plus ésotérique peut-être ça va être de me faire des petites sessions de lecture de tarot ça j'aime vraiment bien ça me dit je m'y ai trop du moins passé mais c'est vrai que ça aide, je trouve que c'est un bon outil au final de coaching plutôt que de prédire l'avenir et ça nous aide vraiment à voir un peu tout ce qu'il y a en nous et aussi à créer du lien entre des amis et tout donc je trouve ça très chouette c'est marrant,

  • Speaker #0

    t'as parlé tout à l'heure moi j'aime bien avoir sur... une activité artistique un peu plus manuelle pour avoir cet ancrage, eh bien, c'est le prochain épisode. J'ai invité une art-thérapeute. Super ! Et on va parler de comment atteindre le flot grâce à la pratique artistique et à la créativité et tout. Je ne vous le dis pas. On regardera ça plus tard. Ton plus beau souvenir de voyage ?

  • Speaker #1

    En choisir un ?

  • Speaker #0

    Un seul.

  • Speaker #1

    C'est la règle. Je pense que c'est... Un peu ça, où je me suis dit, à mon avis, je vais peut-être pouvoir l'expliquer après, c'est vraiment le fait de me sentir maladroite. Je sais que ça peut paraître très bizarre, mais je trouve qu'il y a quelque chose de très chouette quand, en règle générale, on est dans un nouvel environnement et on fait tout à côté de la plaque, mais on se rend compte que, de part et d'autre, il y a vraiment une envie d'échanger, de partager. Je pense qu'il y a cet exemple assez connu d'une Française qui est invitée pour l'arrêt, la coupure du jeûne du Ramadan et qui apporte une bouteille de vin. Il y a un peu ce truc de genre... Mauvaise idée, mais l'intention est là et je pense qu'on a beaucoup un peu ça et le fait de se sentir un peu toujours gauche je pense qu'on l'a tous en étant expat et de pouvoir voir du coup l'essence même de l'humain qui a envie de rentrer en connexion, d'apprendre et au final de juste nos rites et tout ça nous ont poussé vers une direction pour l'exprimer d'une certaine façon, mais l'essence est la même et alors si vraiment je devais choisir un souvenir, je pense que c'est sûrement quand ma famille est venue me rendre visite au Japon où on a Oui, on est quand même beaucoup. Et au Japon, ils ont plutôt des petites familles. On va dire physiquement, en général, morphologiquement, ils sont plutôt fins, petits, plutôt petits. Et moi, mes frères, ils sont grands. Ils prennent de la place. Et aussi, juste, je ne sais pas, ils naviguent dans la vie comme si c'était un petit peu l'eau. Ils sont très fluides. Et nous, moins. Et donc, c'est vrai que pendant tout le voyage, c'était drôle de voir que... On ne fuitait jamais, donc toujours. J'étais là, attention sur le côté, on est un peu trop fort, on prend trop de place, ils sont trop grands. Et donc, je trouvais ça très rigolo d'observer un petit peu comment on peut être décalé complètement dans une autre culture.

  • Speaker #0

    Je vois, c'était presque rigolo quand tu disais j'aime bien le fait d'être un peu maladroite.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens alignée et fidèle à toi-même, épanouie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je pense aussi que c'est une bonne question pour les autres.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous vous sentez épanouie du coup ? On vous pose la question, vous vous mettez sur pause.

  • Speaker #1

    C'est ça. Franchement, c'est vrai que ça n'a pas été facile pour moi de revenir en Belgique. Je pense que j'ai dû, entre guillemets, préparer son retour. Et d'ailleurs, c'est le dernier chapitre de mon livre sur la répatriation, mais revenir vraiment. Et il y a beaucoup, en tout cas dans le monde de l'industrie, de l'entreprise, il y a beaucoup d'échecs de personnes qui reviennent. dans leur pays parce que ça n'a pas spécialement été dans un pays ou juste parce que leur mission est terminée et où en fait ils quittent la boîte parce qu'il y a vraiment un alignement qui ne se fait pas et donc je pense que moi c'était plus au niveau personnel pour moi j'avais l'impression à l'opposé de cette idée de cycle qui est venue après que si je rentrais, en fait ça allait en un coup plus du tout être moi, que j'allais devoir revenir à moi qui suis partie à 18 ans donc ça il y avait beaucoup, c'était très perturbant pour moi Et aussi le fait de devoir un petit peu abandonner l'identité d'expat. Et ça, c'est quelque chose que beaucoup d'expat m'ont partagé. Quand en fait, au fur et à mesure, quand on a l'habitude de faire tout le temps la même chose, on a un petit peu cette étiquette. Donc là, on est expat. Et donc moi, je me disais, si je ne suis plus expat, qu'est-ce que je suis ? Et il y en a beaucoup qui voient ça comme ça. Ou alors même qui se disent, et je l'ai eu aussi à un moment donné, cette idée de se dire, en fait, si je reviens, j'ai un peu échoué. genre c'est comme si ça avait été une phase où j'ai échoué Et en fait, une fois qu'on se rend compte de tout ça, on se dit non, c'est juste que là, c'est une phase où j'ai envie de vivre en Belgique. On ne sait pas si c'est le rapport toujours ou oui.

  • Speaker #0

    Comme on disait tout à l'heure avec les cycles.

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Et de pouvoir du coup recréer un peu son équilibre. Donc pour moi, c'était important. Évidemment, je suis très proche de ma famille, mes amis, comme je l'ai dit, belges ou autres. Mais ça a été aussi de me faire un nouveau réseau international pour avoir moins cette impression de devoir se couper en deux. et ça je pense que c'est aussi une chouette question de se dire tiens si parfois on a l'impression qu'on a deux côtés qu'on n'arrive pas à mettre ensemble Est-ce qu'il y aurait peut-être des dynamiques au jour le jour ou des personnes avec qui on pourrait un peu rassembler nos deux côtés ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais qu'en fait, j'ai l'impression que tu es en train de mettre le doigt sur un truc qui pourrait régler quelque chose de l'ordre, de l'harmonie des sociétés. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent... Ils appartiennent à une nation ou à une culture ou à une religion, par exemple. Et toi, tu te sens plus internationale, donc tu es ouverte à tout. Tu sais que tout est un cycle, que tu vas pouvoir aller... Visiter les quatre coins du monde et tout, tu te sens vraiment une femme de la terre. Oui. Tu vois, je peux le dire comme ça. Et j'ai l'impression que si certaines personnes avaient cette sensation-là aussi, ça serait beaucoup plus harmonieux. Oui. T'en penses quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, après c'est un grand objectif.

  • Speaker #0

    C'est un grand sujet, mais voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que, en fait, le fait, je pense, de pouvoir sortir complètement de ses cases, sa culture, pas que nature, enfin, c'est pas méchant ou malveillant que tout notre entourage, en général, nous garde un peu dans un rôle. parce que on peut avoir des amis depuis qu'on est petite, donc ils nous ont rencontrés comme ça, donc ils nous connaissent, ils se disent, voilà, cette personne-là, elle n'aime pas chanter, elle n'aime pas faire ça, c'est comme ça. Mais en s'expatriant, en fait, on se rend compte, si j'ai envie de chanter maintenant, je peux. Et donc, du coup, on découvre plein de facettes de nous et je pense qu'il y a vraiment ça où on crée un peu plus le soi. Et donc, comme tu dis, on n'a plus l'impression de devoir rentrer dans une case, ni d'être juste une identité. Et je pense que ça, c'est très renforcé aussi par les réseaux sociaux, où on doit un peu avoir une identité pour vendre certaines choses ou pouvoir créer du contenu dans certaines choses. Et c'est peut-être de se dire, en fait, on est tellement de choses, pourquoi pas se dire qu'on peut avoir tout ça ensemble ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu te sens libre ? Tu m'as mis sur la piste, elle n'était pas dans les questions.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est ce que même tu disais avant l'épisode, que tu disais, j'ai besoin de sentir libre. J'ai l'impression que ça fait écho pour toi. Et oui, je pense que c'est vrai que pour moi, c'est très important. Et c'est ça, la liberté, je pense que c'est la plus grande valeur pour moi. Et donc, c'était un peu ça où j'avais peur en rentrant en Belgique. Et c'est juste ma propre perception. Il n'y a personne qui m'a dit ça, mais de devoir du coup, en fait, plus convaincre ou de redevenir un peu mon rôle. quand j'avais 10 ans, que ce soit dans ma famille, avec mes amis, et donc vraiment de perdre cette liberté. Et aussi d'avoir des amis qui étaient à des stades spécifiques, peut-être un peu plus alignés ensemble, et moi de me dire, est-ce qu'en fait j'ai envie de revenir, de faire exactement comme elle ou pas, et donc de retrouver cet équilibre tout en gardant cette liberté qu'on a en tant qu'expat, et qui parfois, je pense, va au détriment de la stabilité qui nous manque. Et donc c'est vraiment ça un peu le challenge aussi des expats. D'où un peu le logo d'un arbre, où il faut des racines et d'un côté plein de branches.

  • Speaker #0

    À quel moment tu as... Non, en fait, est-ce que la liberté, tu l'as trouvée dans la liberté physique ? Le fait de pouvoir voyager partout, de se sentir libre physiquement parlant. Et puis, on a découlé une liberté émotionnelle où les deux se sont un peu imbriqués.

  • Speaker #1

    À mon avis, il doit y avoir les deux qui se sont imbriqués. Et je pense que définitivement, la chance de pouvoir voir le monde, même de pouvoir au final courir, vraiment grâce à son corps, de pouvoir faire beaucoup de choses. Je pense qu'il y a définitivement une liberté physique qui se marque. Donc oui, je pense qu'effectivement, comme j'ai dit aussi la maladresse, mais de pouvoir faire plein d'autres choses, d'autres cultures, de devoir respecter des rites comme les Japonais, en général, ils changent, ils enlèvent leurs chaussures quand ils rentrent chez eux. C'est toutes des choses où de pouvoir challenger ce qu'on a toujours appris, je pense que ça donne aussi une liberté dans la vie de tous les jours. Et du coup, comment si on se déplace, comment on articule ses gestes et tout ça.

  • Speaker #0

    Mais justement, c'est quoi pour toi la liberté ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est une bonne question. Allez,

  • Speaker #0

    voilà,tu as 4 heures.

  • Speaker #1

    Exactement, il faut bien 4 heures. Je définirais ça en disant que c'est la possibilité de se sentir pleinement soi-même, pleinement soi-même et de jamais se sentir coincée. Donc d'être prêt, par contre, et là aussi, il y a un petit côté responsabilité, en se disant, je peux vraiment expérimenter tout ce que j'ai envie, mais bien sûr, les conséquences seront là, en fonction de ce que je choisis.

  • Speaker #0

    Donc la liberté n'est pas du tout l'absence de responsabilité ?

  • Speaker #1

    Non, pour moi,

  • Speaker #0

    pas spécialement. Même au contraire ? Oui. Quels éléments sont pour toi indispensables à intégrer au quotidien pour atteindre une forme d'épanouissement un peu global ? Pas un épanouissement continu, mais un épanouissement global.

  • Speaker #1

    Je pense que de nouveau, il faut revenir à son corps et choisir pour soi. Et c'est trop chouette d'avoir plein d'outils, plein de contenus aussi pour lesquels on peut s'inspirer. Mais effectivement, je pense que c'est vraiment propre à chacun. Et moi, je pense vraiment le sommeil et le sport, c'est très important. Et des moments un petit peu de réflexion, que ce soit avec mes amis les tarots ou tout ce qui est un petit peu ésotérique, je pense. Un peu tout ça.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps que tu as créé Be You ?

  • Speaker #1

    Maintenant, ça fait un an.

  • Speaker #0

    Ok. Eh bien, je vais te demander de condenser un an de recherche avec cette question-là. Comment trouver son équilibre intérieur, voire même presque l'état de flot, quand tout est en mouvement autour de soi ? Je sais que ça fait l'objet d'un programme très long, que toi tu suis des personnes, mais quel serait finalement un apprentissage que tu as acquis qui te permettrait de répondre à comment est-ce que j'ai réussi à avoir cet équilibre intérieur ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, le coaching, ce qui nous aide, c'est vraiment de... d'essayer de comprendre. Donc, pour bien clarifier, ce n'est pas du tout comme la psychologie. La psychologie, on va plus regarder en général, tiens, qu'est-ce qui s'est passé ? Comprendre le comment pour voir pourquoi on est là aujourd'hui. Et le coaching, ça va plus être qui je suis aujourd'hui ? Quelles sont mes compétences ? Et comment est-ce que je peux aller au point B ? Et donc, je pense que dans le coaching, il y a vraiment une compréhension de soi qui est très importante. Et je pense de savoir qu'on n'aura jamais fini de s'apprendre à se connaître et de se construire. et donc ça c'est très chouette Mais quand même, en se comprenant mieux, je pense qu'on apprend mieux à voir ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et à se connaître. Et aussi, du coup, à mieux interagir avec les autres, je trouve, parce qu'on construit beaucoup plus d'empathie pour soi-même, de compassion. Et du coup, on en a plus aussi pour les autres. Et donc, je pense que ce serait de pouvoir bien apprendre à se connaître et mettre un peu toutes ces différentes parties de soi. Et puis, du coup, après, de pouvoir avoir une base assez solide et accepter un petit peu que les choses puissent changer autour de soi. Et donc, que ce soit sous forme de créer une routine sportive. que ça nous ancre toujours, que ce soit d'avoir des moments spécifiques avec certaines amies, je parle beaucoup de piliers de vie, surtout en tant qu'expat, pour recréer un peu un système d'amis et tout ça, d'avoir trois personnes sur lesquelles on sait qu'on peut compter, qu'on peut voir chaque semaine, qu'on peut appeler. Je pense que ça peut vraiment nous aider dans tous ces moments de chaos parce qu'il y a au moins de la constance là-dedans.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un exercice, je te pose la question parce que moi j'en ai un hyper facile, qui t'a vraiment permis de justement clarifier toutes ces pensées pour savoir qui t'es ?

  • Speaker #1

    Il y en a plein. Je pense qu'on n'a jamais fini d'en faire des exercices, d'observer. Mais je pense, oui, beaucoup, un peu tous ces outils qu'on a de coaching, qui sont très intéressants et qui peuvent être pertinents en fonction d'une personne, qui varient un peu d'une personne à l'autre. J'essaie de réfléchir. Je pense que l'astrologie, moi, je trouve que c'est très intéressant. De nouveau, plus comme pas tellement l'horoscope du jour le jour. Ça, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'écoute, même si je suis sûre que plein de personnes aiment beaucoup et c'est très chouette. Mais pour moi, c'est plutôt d'avoir son thème astral, de savoir un peu que les planètes étaient alignées d'une certaine manière, que ça définit un peu notre personnalité. Je trouve que c'est très enrichissant. Et puis après, de voir un peu quels sont nos challenges d'année en année. Donc ça, je pense que... Et comme il y a un peu quelque chose d'ésotérique, de magique, je trouve que c'est assez chouette.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que c'est vraiment chouette aussi de se référer à quelque chose qui est bien plus grand que soi. Pour peut-être aussi avoir plus cette facilité de penser. Oui. Tu vois, on se réfère à quelque chose de plus grand, et donc du coup, on doit... peut-être moins réfléchir, tu vois ? Même si ça demande beaucoup de réflexion. Tout à fait, ouais. Moi, il y a un truc encore plus concret que ça, c'est en fait, j'ai fait mon Ikigai. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien, c'est vrai, tu m'en avais parlé.

  • Speaker #0

    En gros, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un concept japonais. Tu me corriges si j'ai dit ça, parce que tu n'es que japonais, tu es bien plus légitime que moi. C'est en gros une sorte de dessin japonais où il y a des bulles imbriquées et il y a une « ce pour quoi je vais te payer » , « ce pour quoi je suis faite » et « ce que j'aime » . Et en fait, il y a à chaque fois plein de petites questions et des mots-clés qu'il faut mettre. Et en fait, le centre, c'est vraiment ce pourquoi tu es faite. Et c'est comme ça que j'avais trouvé l'idée du podcast et de COPS et tout plein de projets qui en découlent.

  • Speaker #1

    Quand même un gros truc. Oui,

  • Speaker #0

    un gros truc. Mais du coup, ça m'a permis de clarifier. Donc, j'avais vraiment plein d'idées en tête et plein de pensées qui me traversaient l'esprit. Je pense que si j'avais mis les électrodes de Mathieu Ricard, ça serait parti dans tous les sens. Mais voilà, c'est un exercice assez simple finalement. qui m'a vraiment permis de m'ancrer et de me poser moins de questions.

  • Speaker #1

    Oui, et puis il y a pas mal de questions et de chouettes pistes de réflexion, je pense, dans tout cet exercice de Vicky Guy. Oui, bien sûr. Le côté visuel, c'est très chouette, je trouve.

  • Speaker #0

    Alors, voilà, donc, pour les petites questions spontanées. J'aimerais maintenant avoir une question vraiment deep talk. Je sais que mes questions sont souvent deep talk, mais là, encore plus. Tu as beaucoup de projets. Une activité que tu veux faire fructifier, c'est de l'entrepreneuriat. Oui. Des idées à foison. et pourtant, t'es super ancrée dans le présent tu nous disais que tu faisais de la méditation, tu faisais du yoga tu fais de l'écriture, des lectures du tarot tu marches beaucoup aussi, de la nature c'est parce que je te connais tu peux dire plein de choses t'écris, etc, t'es à fond dans le présent mais du coup, toi t'es plutôt dans le passé, dans le présent ou dans le futur ?

  • Speaker #1

    c'est pas mal, effectivement je pense qu'il y a plein de façons de le voir on peut avoir un peu son propre feeling par rapport à ça ... Mais il y a un exercice, en fait, une des grilles lecture du coach, ça va être les métaprogrammes qui définissent plein de choses. Et une d'elles, c'est vraiment cette idée passé-présent-futur, qui nous aide aussi, nous, en tant que coach, à se dire, si une personne est toujours dans un de ces états, comment est-ce qu'en la challengeant, on peut un peu l'amener dans d'autres états pour considérer, en fait, toujours ouvrir son prisme d'options et de choses qu'elle pourrait faire. Et du coup, en faisant ce test, je pense que si le test doit être sur 20 points, je n'ai plus les chiffres en tête. Je pense que j'ai 18 points sur le futur et 1 point sur le présent, 1 point sur le passé. Donc, effectivement, je n'ai que su me rendre à l'évidence que j'étais plus vers le futur. Et puis, en en parlant à mes frères, on s'est rendu compte qu'un d'eux était plutôt dans le passé, l'autre dans le présent. Et je trouve que ce qui est assez intéressant avec ça, c'est de voir, tiens, qu'est-ce que ça m'apporte ? Plutôt que voilà, en quoi ça me limite, même si on va y venir. Et je pense que moi, comment je vois cet ancrage ou cette propulsion, ou ce mindset plutôt vers le futur, ça va être en fait que je fais constamment de la visualisation. Donc je dois passer un permis de conduire, directement je vais me voir le recevoir, l'avoir. Et donc c'est quelque chose de très porteur et c'est vraiment un peu comme de la manifestation parce que je me vois déjà l'avoir. Et donc pour moi c'est déjà écrit, c'est déjà réussi et ça me stimule beaucoup. Et je pense aussi qu'un jour quand j'ai postulé pour mon Erasmus à New York, beaucoup d'amis autour de moi m'avaient dit « Tu sais, c'est faible les pourcentages de change que tu l'es, t'es sûre que tu veux le faire ? » Je me suis dit « Oui, on va essayer. » Et quand je l'ai eu, je me suis dit « C'est vrai que pour moi c'était tellement important de déjà me réjouir avant de savoir si je l'avais ou pas. » Parce que comme ça, j'étais déjà heureuse, je pouvais me projeter et tout. Et si ça ne marchait pas, j'avais déjà eu un peu de bonheur. Et si ça ne marchait pas, au final, ce n'est pas qu'en étant triste et en pensant que ça n'allait pas marcher, j'allais me dire, heureusement, je me suis bien préparée, en tout cas pour moi. C'est super ça. Donc c'est vrai que ça, pour moi, c'est vraiment un truc de pouvoir toujours se réjouir et de se dire, tiens, c'est comme si je l'avais, c'est assez bien. Après, c'est sûr que le travers de ça, ça peut être vraiment le côté toujours, dès qu'on a réussi quelque chose, c'est on continue, on continue dès qu'il y a quelque chose qui est passé Tandis que mon frère qui est plus tôt dans le passé, lui, va plus observer ce qui se passe maintenant et sentir un petit peu ce qu'il a envie. Mais là où le futur aussi mène, ça va être dans toutes les relations à l'étranger qui sont très différentes. Je les appelle dans mon livre les... des transit mates, parce que c'est vraiment des personnes qui sont là pour une période de transformation, parfois courte. Et je pense que ça m'aidait à être au final dans le présent, parce que je savais que c'était défini. Ça allait souvent, j'avais des périodes où c'était pour l'école ou pour une mission, donc je savais que ça n'allait pas durer si longtemps. Et donc de pouvoir être vraiment présente avec elles, en me disant, ben voilà, on va vivre beaucoup de choses ensemble, on a beaucoup de challenges qui vont être les mêmes, on manque beaucoup d'entourage, on va vraiment avoir beaucoup de liens, donc on y va à fond, on se donne à fond. Et donc dans mes amitiés... Parce que comme je sais qu'il y a pas mal de cycles, j'essaye vraiment d'être très présente. Donc je pense que là, pour ça, ça m'aide. Et donc ça vient un peu mettre en évidence ce côté yin-yang dont on parlait. Où je pense qu'à un moment donné, il y a le yang qui vraiment nous fait agir, qui nous oriente vraiment dans l'action, plus un peu masculin. Et le côté yin qui est beaucoup plus l'intuition, beaucoup plus les ressentis, un peu plus calme, le côté plus féminin. Et je pense qu'à un moment donné, j'étais que dans l'yin, jusqu'au moment à Londres. où là, tout, c'est un petit peu où je ne savais pas quoi faire comme prochaine étape. Et pour quelqu'un qui est très dans le futur et le yang, ne pas savoir quoi faire, c'est le monde entier qui s'effondre. Et je pense que du coup, en revenant plus aux ressentis, aux réflexions et plus dans l'instant présent, au final, ça m'a permis petit à petit de, je pense, découvrir une autre partie de moi et de vraiment rassembler les deux.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant, ça vient d'où cette notion de yin-yang ?

  • Speaker #1

    De la Chine, avec un petit peu, c'est tout le taoïsme aussi. Et c'est assez intéressant dans le dessin de voir qu'il se complète. Et aussi qu'il y a un petit peu de chaque dans les deux. Parce qu'en fait, c'est toujours par rapport à quelque chose. Donc c'est toujours relatif. Par exemple, ils prennent souvent l'exemple de l'eau. Ça peut être brûlant ou froid, mais ça peut aussi être un peu tiède. Et donc une sera tiède, un peu plus, un peu moins. Et donc il y a toujours un petit peu cet équilibre qui peut se mettre en place. Au final, pour moi, c'est aussi l'équilibre parfait entre action et réflexion. Si on n'est que dans l'action, on court un peu comme un poulet sans tête. Si on ne fait que réfléchir, il y a peut-être plein de choses qui vont nous limiter et faire en sorte qu'on n'aille pas vers ce qu'on veut faire.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. J'adore, c'est magnifique. Alors, on arrive bientôt à la fin de cette émission.

  • Speaker #1

    Non !

  • Speaker #0

    Je suis désolée. Tu veux qu'on fasse une deuxième partie ? La question finale que je pose à tous mes invités, c'est quel dernier message souhaites-tu transmettre à celles et ceux qui nous écoutent ? En sachant que parfois dans la vie, on n'a pas toujours le choix des fins. Parfois, ça se finit sans forcément qu'on en ait décidé. Là, je te laisse l'opportunité. T'as le choix. Attention à ne pas être perdue.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    T'as le choix du dernier message que tu veux transmettre. Un truc à tous les gens qui se sentent perdus. Est-ce que je dois partir ? Est-ce que je dois rester ? Comment est-ce que je fais pour me sentir épanouie ? Voilà, petite conclusion à cet épisode.

  • Speaker #1

    C'est dur dans ces moments-là. Et surtout que souvent on nous dit, t'inquiète, ça va se clarifier après. T'inquiète, c'est une période difficile, mais tout ira mieux après. C'est pour apprendre plein de choses. Donc déjà, la première chose, c'est bonne chance. Je compatis. Et oui, c'est ça, courage. Et je pense de faire confiance. On a parlé un peu de voir un peu le tout, d'avoir confiance en la vie au final, en soi et dans le reste du monde. Et je pense du coup d'avoir confiance du fait que les choses vont petit à petit venir, de moins avoir, de voir la vie plus comme des cycles et moins se rush de devoir trouver une solution tout de suite. Ça, je pense que c'est assez important. Et je pense d'être curieux de se découvrir et aussi de construire. Il y a Sengoro, qui est une chouette personne, qui expliquait à quel point, en fait, on est un petit peu tous magiques et que chaque être vivant, au final, est un peu un miracle, que ce soit en vie. Et je pense d'avoir plus de respect pour soi, on en a aussi plus pour les autres. Et donc, je pense que tout ça nous aide, au final, à un peu arrêter de penser qu'il faut choisir tout de suite et d'avoir cette grosse période de questionnement et plus de revoir un peu les choses. dans la globalité. Et je pense d'écrire ou de trouver quelque chose qui peut nous aider un peu à lâcher toute cette pression. Ça peut paraître très théorique, mais j'espère que ça aidera certains.

  • Speaker #0

    Mais attends, c'est incroyable. Donc, on va regarder la caméra et on va dire à tout le monde, on est des miracles.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. C'est vrai. On est vraiment des miracles.

  • Speaker #0

    Alors, merci beaucoup, Elena, pour cet échange, pour le temps que tu as pris pour cet épisode. Bravo pour ton travail. Merci beaucoup à toi. Je te souhaite énormément de succès. J'ai envie de suivre toutes tes aventures. Où est-ce qu'on peut rediriger les gens pour qu'ils puissent suivre ton travail, s'inscrire à ta formation, acheter ton livre ? Tu fais aussi des réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Il y a plein, plein de liens. Il y a plein de liens. Non, mais du coup, le premier, je pense, ça va être de rejoindre ma liste d'attente pour le livre qui sortira en novembre.

  • Speaker #0

    Tu m'as mise en première, j'espère ?

  • Speaker #1

    Exactement, tu l'as déjà noté, tout est bon.

  • Speaker #0

    Moi j'avais déjà noté.

  • Speaker #1

    Il y a aussi un événement de lancement qui se déroulera, donc ça sera comme l'opportunité d'un petit peu comprendre tous ces challenges des expatriés, ou si vous êtes des explorateurs aussi, de pouvoir rejoindre et puis de rencontrer d'autres expatriés si c'est le cas pour vous. Donc il y a d'abord cette liste-là, puis il y a aussi les réseaux sociaux que j'utilise qui s'appellent BU We Connect. Et ça, c'est vraiment plutôt un peu des vidéos sur tous ces sujets qui peuvent aussi parler de nouveau qu'on est voyagé, qu'on soit expat ou non. Puis après, j'aime beaucoup écrire toujours, donc je fais aussi pas mal de postes sur LinkedIn. Ça, c'est plutôt pour les entreprises, aussi pour voir un petit peu l'impact qu'au final, la diversité et l'internationalité peuvent nous apporter au sein de nos équipes. Et alors après, la dernière chose, qu'est-ce que ça peut être ? Ah oui, mon site. J'allais oublier. Le plus important, quoi. Oui, c'est ça, j'étais là, je pense qu'il me manque un truc. Et donc là, mon site, là, c'est pour vraiment découvrir un peu plus le programme. Et comment est-ce qu'en tant qu'individu, on peut être... Individu, ça fait bizarre à dire, mais que personne... Exactement. En tant que personne, on peut un petit peu recevoir un peu d'aide.

  • Speaker #0

    Tous les liens sont en description. Et puis sur Insta, on va faire aussi plein de collabs et tout.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça sera très facile à retrouver. Parlez-nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci à tous d'avoir écouté ce podcast. Merci à toi, Elena. Merci beaucoup. J'espère que cet épisode vous aura plu autant qu'il m'a plu, comme toujours. Et si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre des petits likes, faire des petits shares et des trucs comme ça. Ça nous aide énormément. le podcast est donc dispo sur toutes les plateformes d'écoute sur Youtube et des extraits sur les réseaux voilà d'ici là on se dit à bientôt pour le nouvel épisode et d'ici là n'oubliez pas, le plus important je le répète toujours d'avoir un impact positif sur la Terre aujourd'hui Bisous

Chapters

  • Introduction

    00:02

  • Présentation d'Helena

    01:14

  • Son parcours et ses voyages

    03:00

  • Ses grandes leçons de voyage

    06:12

  • Son activité professionnelle

    08:04

  • Une grande étape de voyage

    09:20

  • Son livre sur l'expatriation

    10:25

  • Les questions rapides

    12:16

  • Voyager c'est apprendre à choisir ou renoncer ?

    12:49

  • Question pour vous !

    14:49

  • La méditation

    16:08

  • Partir ou rester, un choix définitif ou cycle ?

    17:30

  • C'est quoi l'équilibre ?

    20:24

  • Activité de réancrage

    21:54

  • Souvenir drôle du Japon

    24:59

  • Se sentir épanoui(e)

    25:55

  • L'harmonie des sociétés & l'ouverture d'esprit

    27:36

  • La liberté

    29:09

  • Comment trouver son équilibre après de gros changements ?

    32:28

  • Un exercice dans la quête de soi

    34:18

  • Passé-présent-futur ?

    37:03

  • La visualisation

    38:01

  • Le ying-yang

    40:42

  • Message de fin

    41:35

  • Références et remerciement

    43:23

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