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Kundalini CLUB

Choisir la vie, la joie et l’abondance dans son business avec Cécilia Germain

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42min |05/05/2025
Play
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42min |05/05/2025
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Description

🌿 Et si ton business devenait un chemin de reconnexion à la vie ?

Dans cet épisode vibrant, je reçois Cécilia Germain (sa page INSTA), coach et leader intuitive. Ensemble, on explore les coulisses d’un business incarné, ancré dans la joie, la nature, et l’audace d’être soi – même les jours où l’énergie vacille.


On parle de :

✨ Choisir la vie quand tout semble s’effondrer

✨ Créer une offre iconique alignée avec ton essence

✨ Laisser la nature, la respiration et ton système nerveux guider ton expansion

✨ La vérité derrière les lancements (et pourquoi ils ne fonctionnent pas toujours)

✨ Le pouvoir d’oser briller… sans avoir “tout guéri”


Un échange sans filtre entre deux projecteurs qui ont choisi de construire leur business avec leur énergie, et non contre elle.


🔗 À écouter si tu te sens appelée à revenir à l’essentiel, à te réaligner, et à incarner pleinement ta puissance subtile.



Tu veux plus d’épisodes comme ça ? Pense à t’abonner, partager et me dire en commentaire ce que tu en retiens ✨


Mes ressources pour aller plus loin :
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𓋹 Découvre mon site web


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi belle âme et bienvenue dans le Kundalini Business Club, c'est le podcast qui fusionne stratégie entrepreneuriale et énergie subtile. Ici on va parler business, de chakra, d'éveil et de tout ce qui touche à l'invisible. Mon nom est Milly, je suis coach et activatrice business et énergétique. Je suis aussi fondatrice du studio Kundalini Radiance. Ensemble on va explorer comment créer une véritable expansion dans ta vie, dans ton business et dans chaque cellule de ton corps. avec Audace et parfois à contre-courant. Alors installe-toi confortablement et c'est parti ! Ok, hello, salut Cécilia !

  • Speaker #1

    Coucou, Emilie, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ? Super, merci. On t'emporte à ta voix aujourd'hui. Je ferai une petite intro à l'épisode, mais je veux juste te dire que je t'ai découvert il n'y a pas longtemps et qu'en te découvrant, je trouvais ça très drôle parce qu'en fait, on est assez similaires dans nos activités. Je vais te laisser te présenter, donc je ne vais pas spoiler tout ça. Mais je viens d'écouter un dernier épisode de ton podcast et tu parlais du fait que tu parlais beaucoup de tes expériences personnelles. Et je me dis, moi, ça a toujours été un truc aussi d'utiliser mes expériences personnelles, d'être un peu comme un livre ouvert. et de savoir qu'il y a peut-être des gens que ça va déranger et d'autres qui vont être OK avec ça. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'apprentissage derrière ça. Et l'autre chose, et on y reviendra, c'est que la façon dont tu fonctionnes dans ton business, donc tu as un business de coaching, des rituels, stratégique et d'Otera aussi. Donc, tout à fait similaire. Alors, je te laisse te présenter maintenant. Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi pour les personnes éventuellement qui ne te connaîtraient pas ?

  • Speaker #1

    Yes, déjà merci Émilie pour l'invitation. J'étais hyper excitée quand j'ai reçu ton invitation. J'étais très, très heureuse de pouvoir partager un petit peu plus de ma vibration et de ce qui est important pour moi aujourd'hui dans ce monde que je partage avec tellement d'enthousiasme et de joie et de le partager à une autre audience, à un autre public. J'apprécie énormément l'opportunité et l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes. en commençant par toi. Et je voulais te dire, j'ai eu la même sensation. Je me suis dit, ah chouette, encore une personne qui fait la même chose que moi. Et pas parce que certaines personnes peuvent vibrer le manque avec cette observation. Et moi, c'est tout le contraire. C'est, waouh, on est de plus en plus nombreux à partager une autre vision du business. Et c'est si excitant parce qu'on en a tellement besoin.

  • Speaker #0

    Totalement. Je suis d'accord avec toi. Et c'est drôle parce que j'y pensais. Je me disais, c'est fou parce qu'elle fait la même chose que moi. et je pourrais le craindre, alors que là, je l'invite sur mon podcast. Et en fait, je trouve ça juste tellement cool de dire que pour moi, voir des fois femme réussir, c'est juste des preuves que ça fonctionne. Et si on est un peu dans le même truc, c'est qu'il y a vraiment quelque chose à aller explorer. Et je pense qu'il y a des gens qui vont résonner avec toi, il y a des gens qui vont résonner avec moi, et qu'en fait, il y a de la place vraiment pour tout le monde. Donc, c'est cool. Explique-moi un peu ton parcours, en quelques mots. Comment est-ce que tu es arrivée à faire ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Merci de me ramener parfois. Sur le droit chemin. Donc du coup, je m'appelle Cécilia Jardin, pour les personnes qui me découvrent. J'ai 32 ans, je suis originaire de France. Je suis nomade depuis 2016, entrepreneur depuis 2018. Aujourd'hui, j'ai fondé ma troisième entreprise qui s'appelle Calouna, qui signifie la calune, la bruyère. C'est le nom scientifique de la bruyère, une plante qui est très, très prospère ici dans les Landes d'où je viens. Et j'ai choisi ce nom parce que pour moi, On n'a pas à être né entrepreneur, on n'a pas à être né avec une cuillère d'argent dans la bouche ou avec tout le tapis rouge qui se déroule devant nous. On est dans une ère où, peu importe d'où on vient, on peut décider, ressentir, se laisser traverser par cette vibration du vivant et décider aujourd'hui, « I will be the creator of my life. » Je serai la créatrice de ma vie. Et pour moi, c'est cette notion du vivance qui m'ont... qui me traverse au quotidien, que je partage énormément dans ma vision du coaching business, mais aussi qui m'accompagne au quotidien et qui est hyper important. Aujourd'hui, qu'est-ce que je fais ? Mon chemin, c'est le chemin d'une nana qui a expérimenté plein de choses, qui est passionnée d'entrepreneuriat, qui entreprend depuis qu'elle a 23 ans parce qu'elle ne voulait pas être salariée de personne, qui a beaucoup tenté, qui s'est beaucoup plantée. dans ces premiers business. Et quand j'ai lancé mon business de coaching, c'était avec la vision que cette fois-ci, ça fonctionnerait. Et je l'ai fait fonctionner. Je l'ai fait fonctionner avec... avec tout ce que ça implique d'implication, d'engagement, d'évolution aussi, de transformation personnelle, professionnelle. Donc, je pense que je suis un peu tout ça. Et je partage ce que je suis aussi. Donc, c'est vraiment ce que je suis et la vibration de mes accompagnements, de mes coachings, de mon podcast, de ce que je peux partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui, donc en utilisant ton histoire personnelle vraiment pour l'infuser dans ton business et inspirer et accompagner. C'est super inspirant parce que j'imagine, je sais qu'une problématique qui peut revenir régulièrement chez mes clientes, c'est cette peur d'y aller all-in dans son business et les freins qu'on peut se créer. Donc j'imagine qu'un de tes freins, quand tu as démarré à 22 ans, tu as dû être financier, il y a dû y avoir des périodes de stress aussi financières. Et je sais que dans ton épisode de podcast, tu évoquais juste les traumas que tu as pu avoir dans ta vie. et qui font aussi la personne que tu es aujourd'hui. Il y a peut-être cette croyance aussi à un moment donné de penser qu'il faut être complètement guéri pour vraiment réussir en business. Quel est ton avis par rapport à ça ? Comment est-ce que tu as géré justement ton bagage traumatique au quotidien, donc les réactions de ton système nerveux ? Est-ce qu'il y a des choses qui t'ont bloqué, qui t'ont freiné ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'important, c'est que chacun et chacune puisse s'appuyer sur ses forces. Moi, ma force, c'est justement, je n'ai jamais eu peur d'aller au ligne. En fait, entreprendre, ça n'a jamais été une crainte pour moi. C'était plutôt rester dans une vie qui ne me convenait pas, qui était une vraie crainte. Pour moi, avoir juste 500 euros et me débrouiller avec 500 euros, ce n'est pas un truc qui m'effraie, ce n'est pas un truc qui me met mon système nerveux en PLS. Bon, peut-être un petit peu si, quand même. Mais ça met toujours moins mon système nerveux en PLS que de me dire que je vais aller travailler 35-40 heures. 45 heures parce que je vivais au Pérou à l'époque pour gagner une misère, c'était beaucoup plus inconcevable pour moi que l'idée de ne pas avoir grand-chose et de faire à partir de pas grand-chose. Pour répondre à ta question, je pense que ce qui a beaucoup guidé mon processus entrepreneurial, ça a été de me reposer sur mes forces. Je suis une leader née. C'est vraiment quelque chose... Je suis fan de human design. On le voit dans mon human design. On peut voir le leadership d'à peu près toutes les personnes. Mais vraiment, j'ai des points très stratégiques. Je suis quelqu'un qui a toujours eu beaucoup d'aura, beaucoup de... Une facilité à captiver par mes mots. Et c'est quelque chose que j'ai toujours reconnu. Donc, j'ai eu un peu peur à une certaine époque. Et ce qui m'a amenée aussi à peut-être avoir des business qui ne fonctionnaient pas. Mais toujours est-il que... Tout ce chemin, je l'ai fait en sachant que j'étais faite pour ça. Pourquoi exactement, je ne savais pas, mais que j'étais faite pour transformer, pour bouger des lignes et que ça passait par bouger mes lignes intérieures premièrement. Donc, ça a été vraiment me concentrer sur je vais y aller aux lignes parce que de toutes les manières, c'est une de mes grandes capacités de foncer dans le tas et puis de voir après avec ce qui peut exister dans ce tas de caca parfois. Donc ça, c'est le premier fil rouge qui a été toujours de... Je suis quelqu'un d'audacieuse, de décisive, de j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Et après, ça a été aussi apprendre à ne pas m'identifier à tout le caca justement qui peut exister au quotidien. Et ça continue d'être une réalité pour moi. En ce moment, on enregistre cet épisode de podcast à un jour où je ne pourrais peut-être pas dire comme ça, mais je n'ai pas la plus belle des énergies. Même si dans ma vie personnelle, je sais composer avec les difficultés, les challenges, mes croyances, mes moments de bad. Et je sais aussi leur dire, je vous vois, je vous comprends, je vous aime, j'aime toutes ces parts de moi. Mais aujourd'hui, ce n'est pas vous qui êtes à la tête, parce qu'on a de grandes choses à accomplir. Et c'est vraiment cette grande capacité à la fois d'être à l'écoute. Je reviens justement parce que c'était une journée un peu challengeante, que je l'ai sentie, que je voulais faire cet épisode de podcast. Je me suis dit, OK, je vais à la plage deux heures. Et à la plage, j'ai fait l'étoile de mer pendant deux heures. J'ai laissé mon système nerveux se co-réguler avec le bruit de l'eau, avec les vibrations des pas des gens sur le sable, avec le soleil sur ma peau. donc je pense qu'une autre chose et j'en finirai avec ça sur la réponse à cette question, je vois un culte à la nature. J'ai vraiment une foi inéductable dans le pouvoir du vivant. Et donc, pour moi, ça va être... marcher dans la nature une, deux, trois fois par jour. Ça va être de prendre des temps de pause en nature. Ça va être les huiles essentielles qu'on utilise toutes les deux et que j'adore et que j'affectionne. Ça va être aussi vraiment le pouvoir de la respiration, le pouvoir de la présence, le pouvoir du vivant à l'intérieur de moi. Et c'est quelque chose qui m'a permis justement d'accompagner toutes les parts de moi qui pouvaient être en souffrance à n'importe quel moment pour leur rappeler que merci d'être là. merci de tout ce que tu m'as permis d'accomplir jusqu'à maintenant. Mais aujourd'hui, le self que je suis, mon higher self, que je m'engage à incarner tous les jours, il est en charge aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu as vraiment fait le travail de te connecter à ton higher self, à une future version de toi et à faire le choix à chaque instant, de prendre la décision à chaque instant. Bon, j'imagine qu'au début, ce n'était peut-être pas ça que tu faisais. Ce n'est pas comme... Ça a été à force de... à force de difficultés que tu as réussi à intégrer ça et qu'aujourd'hui c'est quelque chose que j'explore beaucoup aussi actuellement et vraiment le choix qu'on a à chaque moment parce que je veux dire notre énergie fluctue c'est juste partie du quotidien puis il y a des jours où on n'a juste pas envie et pourtant on a des grandes choses à faire donc il faut quand même y aller et j'ai aimé entendre je pense qu'on a un peu la même réaction au niveau du système nerveux de ce que tu partageais dans l'épisode que j'ai écouté qui était le mode Merci. fight et en même temps tu disais que t'étais pas, je sais plus comment tu l'as dit exactement mais au niveau de ton business t'es pas non plus une surbosseuse c'est ça mais pour moi mode fight c'est ça, tu vois c'est comme ça que je l'ai vécu moi à l'époque donc je serais curieuse de t'entendre par rapport à ça, comment est-ce que tu le régules ce mode fight et comment être en mode fight sans être une surbosseuse aussi Merci.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai été une surbosseuse dans mes deux premiers business qui ont foiré et où j'ai laissé beaucoup de plumes émotionnelles et puis pas que. Donc, en fait, quand j'ai démarré ma troisième activité, c'était impossible pour moi de m'imaginer travailler 50 heures. En fait, je l'avais déjà fait une fois et en fait, je ne souhaitais pas revivre cette expérience parce que j'avais compris qu'il y avait des choses très systémiques dans... ma manière de monter ces entreprises qui avait fait que ça n'avait pas fonctionné. Notamment que je n'avais pas pris la bonne posture. J'avais pris seulement la posture de la gestionnaire, mais pas la posture de la personne qui accompagne. Alors qu'en fait, c'est ça ma zone de génie. C'est là où je m'éclate le plus. C'est là où je me nourris le plus. J'aime aussi, je suis une très, très bonne gestionnaire, mais si tu ne me donnes que de la gestion, I will be bored after a week. Et en fait, je me suis ennuyée pendant des mois dans des projets que j'ai portés seule. juste à coup de mon énergie seule finalement. Comme j'avais cette première expérience, je savais que je ne voulais pas refaire la même chose. Aujourd'hui, comment est-ce que ça peut ressembler mon mode fight ? Ça va ressembler à des journées qui vont être un peu trop chargées pour mon goût à moi. Mon goût à moi, ce n'est pas plus de trois réunions par journée. Si j'ai plus de trois réunions par journée, quatre jours par semaine, c'est que je suis en mode fight. C'est que je suis en train de remplir mon agenda. Mais par exemple, la personne qui m'interviewait sur le podcast dont tu me parles, elle est en human design, elle est générateur et puis elle a des journées qui peuvent être beaucoup plus remplies que moi en tant que projecteur où après trois réunions, il n'y a plus de banc passant. Je n'ai plus rien à partager au monde, en fait. J'ai besoin de me recharger personnellement. Donc, je pense que la nuance se joue là. C'est que pour cette personne, j'avais un peu de temps qui était vraiment tout tranquille. Mais moi, je vois bien qu'il y a des moments où je le remplis un peu trop parce que j'ai quelque chose à me prouver. Aujourd'hui, je me sens très, très connectée à mon higher self. Je pense que je le suis depuis que j'ai commencé à développer Kaluna. Je ne l'ai pas toujours fait avec brio. d'incarner finalement cette plus haute ligne de temps pour moi, parce que des peurs, parce que des croyances, parce que briller, c'est être dans la joie, et que plein de parts de moi préféraient encore choisir la souffrance, préféraient encore choisir la difficulté, continuer de jouer petite. Mais je pense que ça fait bien six mois, un peu plus de six mois, huit mois. où j'ai vraiment intégré et j'ai vraiment intégré dans le non négociable le fait d'incarner tous les jours cette plus haute version de moi, même si aujourd'hui, ça a signifié plus de vie, plus de temps, plus d'être que de faire. Et puis, je jongle entre le faire, l'être, entre le yin, le yang, entre ressentir et coacher, entre... créer des plans, faire de la stratégie, ressentir depuis le cœur, mais aussi partager, me nourrir sur tous les plans. Donc, j'essaie d'avoir une vie qui est assez équilibrée parce qu'aujourd'hui, c'est devenu non négociable.

  • Speaker #0

    Ça résonne tellement. Quand tu parles, je suis comme « Oh my God ! » Mais on est les mêmes. Je suis projecteur aussi et j'ai dû l'apprendre. Vraiment, j'ai dû, hier, dans mon programme, justement, je partage. partagé aux filles et je pense que ça les soulageait, les gens sont toujours étonnés parce que j'ai plusieurs business et je partageais mon calendrier et les mardis et les jeudis c'est off pour moi. Donc c'était il n'y a rien à mon calendrier, j'ai juste un appel le jeudi et donc mais ça j'ai dû l'apprendre avec le temps et donc c'est intéressant. Une autre chose que j'aime beaucoup et qui résonne dans ce que tu dis, c'est l'imperfection en fait, partager à travers l'imperfection, d'être ok, de le dire je me suis brûlée. j'ai été complètement décentrée et on crée des nouveaux baselines en fait avec le temps donc comme tu dis au début je n'étais pas connectée avec ma higher self puis c'est juste des petits choix puis il y a des fois où ça va être le chaos pour moi aujourd'hui encore il y a des jours où c'est le chaos je suis en bouche je suis comme oh my god pourquoi je fais ce que je fais et donc c'est juste d'accepter ça ça fait partie du jeu et il y a une autre chose que tu as dit qui m'a parlé quand tu disais accepter de la lumière tu sais de oh my god accepter l'abondance accepté de briller et juste avant qu'on se connecte à l'appel on parlait de, voilà, on connectait je parlais justement de, enfin on parlait de doTERRA et du revenu et à un moment donné comme j'étais deux ans off et je continuais à recevoir un revenu sans rien faire et bien pour le système nerveux c'est quelque chose et c'est fou parce qu'on pourrait se dire mais j'en rêve mais de dire que tu reçois quelque chose que tu reçois de l'argent et pour moi ça a été vraiment quelque chose d'énorme dans le business Merci. C'est de commencer à recevoir de l'argent, ce qu'on appelle le fameux revenu résiduel aussi, sans rien faire et d'être à l'aise avec ça et de dire que tu peux prendre tes mardi et jeudi off et que c'est OK. Je te dirais que même encore aujourd'hui, ça reste un stretch pour moi. Mais voilà, donc ça résonne pas mal. On a évoqué avant de se connecter à l'appel aussi la joie, donc de parler de la joie dans le business. Je pense que c'est quelque chose qui est très important pour toi aussi. Est-ce qu'il y a des moments où tu as senti que tu as perdu la joie dans ton business ?

  • Speaker #1

    Je sens qu'il y a des moments où j'ai perdu la vie et la joie dans ma vie, en fait. Je suis en train de préparer une conférence. J'ai été prise pour être speaker pour Margot Amen dans son festival Manifiesta qui aura lieu le 24 mai. Et je préparais ma conférence. Et l'histoire que j'ai envie de raconter, c'est comment est-ce que je suis revenue à la vie. Je pense que pour moi, devenir une digital nomad, partir au Pérou en 2016, commencer à être entrepreneur, c'était parce que je sentais que c'était un choix entre la vie et la mort. Je sentais que je mourrais à petit feu. Alors peut-être que je ne me serais pas vraiment donné la mort physique, mais spirituellement, mon âme, mon être, j'étais en train de mourir sous mon ego, sous mes peurs, sous mon mental. Et je pesais 100 kilos, j'étais complexée au possible. Donc, on parle de cette nana en 2016. Et puis en 2020, je reviens en France. Kalouna, j'ai lancé en 2021. Donc, ça fait cinq ans plus tard. Et c'était à ce moment-là où j'ai commencé à choisir la vie. Pourquoi est-ce que la médecine de la joie est aussi importante pour moi ? Parce que j'ai été quelqu'un. avec énormément de nostalgie, avec énormément de tristesse, avec énormément d'état dépressif dans mon quotidien. Sur toutes les premières années de ma vie, depuis que j'ai 6 ans jusqu'à mes 28, 29 ans, quelque chose comme ça. Et maintenant, je choisis la vie, je choisis la joie. Et c'est quelque chose qui est pour moi primordial, de transformer chaque instant en une joie. même si ça veut dire transformer que je me suis engueulé avec ma mère qui m'a dit des choses qui étaient vraiment pas chouette vraiment pas ok que je me suis ressenti abandonné bah je vais connecté à ok comment est ce que je peux transformer ça en un moment qui me procure fait pas de la joie on va pas non plus dissocier au point de dire ça ça me procure de la joie mais en tout cas de dire ok je l'accepte je le traverse c'est c'est la vie Et c'est pour ça que pour moi, c'est important la médecine de la joie dans le business, parce qu'on ne va pas se mentir, être entrepreneur, c'est un challenge au quotidien. Et être leader d'une transformation pour les personnes qu'on accompagne encore plus. Et aujourd'hui, décider d'être une leader, décider d'emmener une communauté dans un mouvement autour de nous qui va nous permettre de générer une vraie prospérité autour de nous. C'est un challenge au quotidien. Et on a deux manières de le vivre. Le mode victime-fighter mode, en mode « allez, j'y vais, j'y vais, je me force, je dois » , que des injonctions. Et donc de choisir le mode de la souffrance et de la mort, d'une certaine manière. En tout cas, de la mort de part de nous. Ou on peut choisir de traverser tous ces challenges en apprenant quelque chose réellement. En acceptant de se laisser traverser par ce qui... Même si parfois, c'est se laisser traverser par les plus désagréables des sensations et des émotions. Parce qu'il y en a.

  • Speaker #0

    Tellement. Tellement. Et je pense que c'est là où il y a un challenge aussi. C'est-à-dire, est-ce que je peux être leader et avoir des super gros coups de down, en fait ? Et quand tu... Une des façons dont on peut perdre la joie, je trouve, dans notre business, c'est... d'avoir des clients qui ne sont plus non plus totalement alignés avec ce qu'on est et où on est tiré vers le bas. Et donc, nous, on est obligé d'avoir une certaine fréquence. Donc, comment est-ce que tu accompagnes des gens quand toi, ça ne va pas ? Donc, il faut déjà avoir des... Donc, toi, tu as partagé, c'est la nature. Si jamais tu as d'autres choses que tu fais, c'est quand tu dis jusqu'à 20 petits temps, tu es dans un état plus dépressif. Peut-être que ça pourrait être intéressant que tu nous partages un peu ce qui t'a aidé à faire ce chiffre. Et après, on parlera vraiment des... des clients et du changement de niveau de conscience de nos clients.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a quelque chose que j'ai profondément compris, et il y a des années déjà, si tu es la personne la plus évoluée de la pièce dans laquelle tu es, c'est que tu n'es pas au bon endroit. Et peu importe si c'est juste ta clientèle d'âme, en fait, que tu sers que des gens, tu sers même pas ta clientèle d'âme, tu sers des clients. qui viennent remplir ton frigo, tu vas sortir, on va continuer de sentir comme un vide, comme un espace de je ne suis pas au bon endroit, ça ne fait pas vraiment sens. Et je ne me sens pas élevée, justement, dans ces périodes de challenge. Je ne me sens pas élevée à continuer à évoluer, finalement. Et il y a un truc que j'ai intégré, que je continue d'intégrer, et plus je l'intègre, plus ces moments de down, je les passe comme vraiment des vraies joies, des vraies... moments de remise en question qui sont là. Ah ok, bon, elles sont là, et puis qu'est-ce que j'en fais, et comment est-ce que je le vis, et comment est-ce que je le traverse ? Ça a été de commencer à m'entourer de personnes, un peu de personnes qui sont beaucoup plus avancées que moi et qui m'inspirent. Quelques personnes qui vont être un peu au même endroit que moi, mais où on va avoir envie d'avancer ensemble. Et puis de garder quand même quelques relations qui sont des relations d'enfance, d'adolescence, même si on n'a pas avancé de la même manière, qui peuvent continuer de me nourrir sur un autre plan, mais pas sur le plan de l'évolution, plutôt sur le plan de me sentir soutenue. Et moi, d'avoir vraiment appris à créer cette tribu autour de moi, de gens qui ont envie d'avancer et de gens qui nous motivent ensemble à avancer, qui sont comme ces... role model, comme ces mentors, comme ces personnes de qui on peut s'inspirer. Et ça me motive à me montrer que ça existe, que c'est possible de continuer d'évoluer, que non, ce qui est partagé en grande masse sur les réseaux sociaux, que l'entrepreneuriat, c'est difficile, que tu vas avoir du mal à bien gagner ta vie, que toutes ces injonctions qu'on nous met sur le dos des entrepreneurs, et que beaucoup acceptent allègrement, non, ce n'est pas vrai. Et à partir où on accepte de change the room et qu'on se rend compte qu'en fait, il y a d'autres pièces où l'herbe est beaucoup plus verte, on a plus envie de revenir dans les pièces où ce n'est pas très vert et où ce n'est pas très nourrissant.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est tellement important. J'ai toujours été un peu fan. Le terme n'est pas... est peut-être pas idéal, mais tu sais, je pars à 14 ans, j'étais fan d'un groupe et j'adore ce que ça crée en moi, en fait. Ce pétiment et d'être un peu, d'admirer des gens. J'aime vraiment admirer des gens et pour moi, c'est très, très important dans l'évolution et de montrer qu'en fait, c'est possible. Et je pense que du coup, ça joue. Toi-même, t'évolues, donc à un moment donné, ta clientèle évolue aussi parce qu'on peut très vite perdre la joie dans le business, comme tu dis, si jamais on ajoute des clients pour remplir le friveau. Et te dire, en fait, ça ne me nourrit plus non plus. Est-ce que c'est ça le shift que tu as eu quand tu avais 28 ans, justement, quand tu as décidé d'amener la joie ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est parce que tu as... Il y a eu beaucoup trop de shifts à ce moment-là. Je ne saurais même pas... Pour moi, ça a été vraiment ce truc de... Je choisis la vie.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Je choisis la vie. Je m'entoure et je passe mon temps dans la nature. Je pense que c'est une année où... En France, on a un minima social qui s'appelle le RSA. C'était au moment où je commençais à lancer mon activité et je passais... cinq jours par semaine dans la nature. Pendant l'été, je passais mon temps à la plage et le reste du temps, je passais mon temps à regarder l'eau. Vraiment, j'ai passé un an dans la nature à simplement réguler mon système nerveux, à revenir à l'instant présent. Pour moi, ça a été un processus qui a beaucoup résonné avec cet état de mort de l'ego et du coup, de me laisser traverser par le vide, par la tristesse, par les pleurs. Ce n'était pas une période hyper extatique de ma vie. Et pour autant, ça a été le début du bonheur, d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et puis, je pense que les moments les plus darks de notre existence sont au final les plus charnières. C'est là où il y a vraiment les plus grandes prises de conscience. Et donc, je pense que c'est important de les aborder, même si ça réarrive. Comme tu disais tout à l'heure, il y a quelque chose qui va en ressortir. Alors, j'ai une question fondamentale pour toi quand même, parce qu'on parle de joie. Dis-moi, on parle de joie, et moi j'ai ma petite idée, mais je serais curieuse d'avoir ton opinion là-dessus. Est-ce que ton business doit toujours être de la joie ?

  • Speaker #1

    Non, mais je déteste faire de la compta. Ce n'est pas joyeux pour moi de faire de la compta. Pour moi, être dans la joie, c'est pour ça que j'ai dit à un moment, quand je parlais de… On imagine, je m'engueule avec ma maman, en fait, rendre ça joyeux, si je me dis juste « Ah, c'est trop joyeux, je vais danser, waouh, waouh, waouh, je suis heureuse » , là, c'est de la dissociation. c'est de la positivité toxique c'est pas du tout être connecté avec non ça me fait chier ma mère elle me casse les couilles dans ces cas là, dans ce cas hypothétique et désolé pour les gros mots j'avoue que je te jure mais parce que c'est vrai donc c'est plutôt pour moi la joie c'est me laisser traverser par la vie et parfois me laisser traverser par la vie c'est une joie qui peut être très d'art, qui peut être très teintée de tristesse qui peut être très teintée de colère et c'est ok en fait ... Donc, à l'intérieur de mon business, il y a plein de choses. Pas tant que ça. De moins en moins, parce que mieux je gagne ma vie, plus je délègue. Donc, plus je reste dans ce qui, justement, seulement me provoque de la joie. Mais même, en fait, à l'intérieur de ça, c'est aussi avoir de plus en plus de responsabilités. Toute responsabilité vient avec sa dose de choses qui ne sont pas exactement... que je ferai toute ma vie ? Enfin, si on me dit, est-ce que, Cécilia, tu as envie toute ta vie de faire du management ou de faire de la compta ? Je vous répondrai que non.

  • Speaker #0

    Absolument pas. Je ne comprends tellement la compta. C'est comme l'horreur. Mais là où j'ai l'impression que beaucoup d'entrepreneurs peut-être s'égarent à un moment donné, étant donné le bruit qu'il y a dans le monde actuellement avec les réseaux, tout est possible. Et donc, j'ai l'impression que souvent, quand on démarre en tant qu'entrepreneur, ou même si on a déjà une certaine expérience et qu'à un moment donné, on a un petit creux dans notre entreprise, ce qui arrive, ça fait juste partie de la vie. Et là, on commence à voir, OK, Human Design, Reiki, Kundalini. OK, je vais faire ça, je vais faire ça, je vais faire ça. Parce qu'actuellement, je n'ai pas totalement de la joie dans mon business. Selon moi, c'est un danger. Parce qu'il faut apprendre à persévérer et garder une lumière. pour devenir une référence dans un domaine aussi à un moment donné, plutôt que de pivoter à gauche, à droite et apprendre à faire des choses qu'on n'aime pas, simplement.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a aussi une grosse problématique aujourd'hui sur le marché, c'est que justement, beaucoup s'identifient à un outil.

  • Speaker #0

    Ou à un métier. Mais en fait, ok, mais tu parles à qui ? Tu t'accompagnes qui ? Tu l'accompagnes à traverser ? Quelle problématique ? C'est quoi la solution innovante que tu proposes ? Et la solution, ce n'est pas un outil. Ce n'est pas l'aromathérapie, ce n'est pas le Reiki, ce n'est pas l'hypnose. Ce n'est rien de tout ça. C'est la médecine, la vibration que tu portes, ce que tu as traversé, et ce que tu es capable de l'accompagner à traverser. Et en fait, aujourd'hui, pour moi, beaucoup trop d'entrepreneurs se perdent soit dans des formations, soit dans des outils. Je suis une coach qui a fait 60 000 euros en moins de six mois, ou un peu plus de six mois, et je n'ai pas fait de formation Instagram, je n'ai pas fait de formation réseau sociaux, c'est quoi les autres trucs qui vendent ? Je n'ai pas fait de formation IA, je n'ai pas fait de formation... Je ne voudrais pas me faire d'autres formations que tout le monde fait, que je ne fais pas. Parce que pour moi, ce n'est pas l'extérieur qui va te permettre de vraiment reconnecter à ta vibration propre et de mettre des mots, des messages sur cette vibration propre qui te permettra d'être reconnue par les personnes que tu accompagnes. Et ça, c'est un processus qui est beaucoup plus challengeant. Et je le vois parce que c'est ce que je partage au quotidien. Et il y en a plein qui finissent par ne pas signer et par aller chez une formation Instagram beaucoup moins chère. Et ça ne change pas grand-chose.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai. Parce que c'est ça, toi aussi, tu as ton programme. On a un peu le même genre de programme, parce qu'on propose aussi nos formations. Je pense que ce qui est important et ce que je vois beaucoup, c'est ça, c'est des entrepreneurs qui se perdent dans les formations. Et ça, c'est un truc de système nerveux. Ils ne vont jamais mettre en pratique. Et moi-même, pendant le Covid, à un moment donné, je voulais tout apprendre. Tout apprendre, non-stop. J'étais en shift, je laissais un peu d'autres à côté. Je voulais apprendre des nouveaux trucs. Et moi, la promesse que je me suis faite à ce moment-là, c'est j'apprends un truc, je le mets en pratique. Et si je ne le mets pas en pratique, c'est mort. Et comment on peut incarner les choses ? Parce que sinon, on peut se perdre et perdre énormément d'argent. Et je pense que tant dans ta formation que dans ma formation, il y a ce qui est essentiel dans une formation, c'est l'accompagnement individuel, c'est la vibration, c'est le côté aussi spirituel. Et exactement ce que tu dis, ton voyage de l'héroïne, comment à travers ton histoire, tu peux vraiment aller ? accompagner les gens et qui va faire que si tu partages, par exemple, le yoga Kundalini, moi je fais yoga Kundalini, tu vas le faire différemment qu'une autre prof de yoga Kundalini parce que tu es qui tu es, tout simplement. Et c'est ça qu'il faut aller incarner. Donc, totalement d'accord avec toi. J'ai une dernière question pour toi. Si jamais tu avais un message pour une entrepreneur actuellement qui stagne, qui peut-être traverse un passage difficile ou elle manque de clarté, par exemple. Qu'est-ce que tu as envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un moment dans mon entreprise, en 2022, ça faisait déjà une petite année que j'étais lancée, et ça ne décollait pas. J'avais quelques clientes en individuel, généré entre 1 000 et 1 500 euros de chiffre d'affaires, ce qui n'est pas non plus... Mais voilà, ce n'est pas fou. On va être honnête, ce n'est pas fou. Et c'était aussi la deuxième grosse période très noire dans mon processus de développement. personnel et professionnel. Et en maintenant, je me suis retrouvée un peu face à un mur. Je n'avais plus le choix, je suis partie vivre à l'étranger, donc je n'avais plus le minimum social. Et 1 500 euros en payant l'URSSAF, ça ne te laisse pas de quoi vraiment bien vivre. Et donc, je me suis retrouvée vraiment face au mur de j'ai besoin de commencer à générer 5 000 euros de chiffre d'affaires et c'est maintenant et ce n'est pas plus tard. Avec toute cette remise en clarté, En question, pas de clarté des difficultés de santé en plus à ce moment-là. Donc on se dit vraiment une belle période encore. Je veux raconter cette histoire parce que souvent, ce que j'observe, c'est que c'est les personnes qui se retrouvent le plus en face du mur qui justement commencent à réellement écouter. ce qui se passe à l'intérieur. Il y a deux possibilités. Soit justement, on va partir vraiment en fight mode, en mode on part dans tous les sens et on fait un petit peu n'importe quoi et on se prend vraiment le mur en accélérant. Soit au contraire, on commence à comprendre que là, je n'ai plus trop le choix et c'est le moment de mettre les choses en place vraiment. Pour moi, ce que je donnerais comme conseil, si des personnes sont forcément dans une situation aussi extrême que la mienne, en tout cas sont dans un moment où il y a besoin qu'il y ait quelque chose qui bouge dans leur entreprise, que ce soit parce qu'elles ont envie de commencer à générer de l'argent, parce qu'elles aimeraient aussi pouvoir soutenir leurs conjoints qui les soutiennent depuis des années, parce qu'il y a peut-être de l'assurance chômage qui est en train d'arriver à terme et vraiment cette situation de et bien, Là, j'ai besoin que mon entreprise prenne un nouvel envol. Moi, je vous dirais, prenez un temps pour créer une offre, une offre qui soit iconique, une offre qui réponde réellement à un besoin que vous identifiez chez... la clientèle que vous avez le plus envie de servir. OK, c'est les mamans, les mamans. OK, les mamans, elles ont besoin de quoi ? Elles ont besoin peut-être d'une tribu pour ne pas se sentir seules ou elles ont besoin d'apprendre à se lâcher la grappe parce qu'elles font du mieux qu'elles peuvent et ça ne sert à rien qu'elles soient tout le temps dans ce mode « Oh mon Dieu, je suis la pire mère du monde » . Non, non, on va apporter de la douceur pour les mamans. OK, comment est-ce que tu peux apporter de la douceur ? OK, tu as du yoga, tu as de l'EFT, tu as peut-être l'aromathérapie ou pas. Tu prends tes outils. OK, mais c'est quoi ta vibration ? C'est quoi ce que toi, tu as traversé ? Et comment est-ce que tu peux peut-être monter un petit programme de deux, trois, quatre, cinq, six, huit semaines en fonction de ce que tu ressens comme message de « Moi, je fais beaucoup, je crée beaucoup mes offres et j'accompagne beaucoup mes clientes à créer leurs offres depuis la connexion avec l'âme de leur entreprise. » Avec l'idée que ce n'est pas connecter vraiment toi depuis ton mental, mais vraiment te laisser traverser par la vie. et parce que tu es amené à créer ici et maintenant. Donc, soit vous avez la capacité de vous connecter vraiment à ce niveau très intuitif, et moi, c'est ce qui m'est arrivé. Un jour, j'ai canalisé mon programme, qui est deux ans plus tard, toujours ce que je vends, et ce qui me permet de générer la vie que j'ai aujourd'hui de voyage, etc. Et donc, concentrez-vous sur une offre, une offre qui soit vraiment, qui réponde à une problématique, qui permette de faire grandir une expertise sur le marché. et de vous faire reconnaître en tant qu'experte sur un sujet, avec une offre qui peut être découplée en plusieurs, on n'est pas obligé d'avoir qu'une offre, mais en tout cas une offre centrale qui reviendra régulièrement. Commencez à faire des lancements pour cette offre-là, des lancements qui vous permettent de vous rendre visible, qui permettent de créer des moments de tournée, des moments où il y a beaucoup de gens qui apprennent que vous existez, que vous pouvez les accompagner, et commencez comme ça. à coups, de petits à coups, de petits momentum de visibilité, de petits lancements qui va vous enseigner c'est quoi votre recette à vous, comment est-ce que vous fonctionnez dans un lancement, comment est-ce que vous pouvez être au mieux au contact et au service de votre clientèle. Donc moi, ce serait vraiment ce qui m'a permis de décoller, c'est créer une offre, apprendre à la vendre.

  • Speaker #1

    Et puis c'est tellement facile aujourd'hui. C'est tellement facile de le faire, tout est accessible, tout est là. C'est juste que beaucoup de gens lancent. Tu as dit un mot de l'ordre de l'expertise, en fait. Et c'est ça qui fait peur à beaucoup d'entrepreneurs. Ils disent, je ne suis pas expert. Mais si tu n'es pas expert, va collecter des expériences maintenant. Et moi, ça a été à travers des « deviens-le » , offre des choses gratuitement, offre des choses gratuitement, récolte des témoignages. C'est un choix. Au lieu de te dire pendant six mois, je ne suis pas expert. Dans tes yeux, dans cinq ans, tu ne seras toujours pas expert parce que tu essaies de partir dans tous les sens. totalement d'accord avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas abordé que tu aurais aimé ?

  • Speaker #0

    Juste, ouais, dire, s'il y a peut-être une chose justement sur ces processus de lancement, je vois qu'il y en a beaucoup qui ne fonctionnent pas aujourd'hui. Et pour moi, c'est pour la même raison qu'on a évoqué juste avant, de se dire, on va aller chercher la solution à l'extérieur. Si un processus de lancement ne nous ressemble pas, s'il n'est pas organique, si on finit épuisé à la fin, qui fait qu'on ne peut pas vraiment délivrer ce qu'on a promis, c'est juste un cercle vicieux qui va nous faire dire « Ah ben en fait, je ne vends pas beaucoup, puis il n'y a pas beaucoup de gens qui sont satisfaits, et puis en fait, j'abandonne. » Et c'est aussi quelque chose que j'ai vécu, j'ai à peu près tout vécu et tout expérimenté, et j'aurais plein de choses à raconter, enfin j'ai plein de choses à raconter en règle générale, mais j'ai aussi vécu ces lancements où tu finis épuisé, et ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas parce que c'est ce que beaucoup expérimentent. que c'est la seule voie qui existe aujourd'hui. Et la voie, pour qu'elle soit légère, pour qu'elle soit joyeuse, pour qu'elle soit unique, justement, c'est de reconnecter à votre unicité. Ok, qu'est-ce qui fonctionne pour moi aujourd'hui dans un lancement ? Qu'est-ce qui fonctionne pour moi dans une offre ? Comment est-ce que j'ai envie d'offrir mon offre ? Comment est-ce que j'ai envie de tester ? Comment est-ce que j'ai envie de récolter ces retours ? Comment est-ce que j'ai envie de faire grandir mon expertise ? Et de commencer un pas après l'autre. Mais toujours en checkant qu'est-ce qui est le plus juste pour moi aujourd'hui et surtout en arrêtant d'écouter ces coachs à deux balles qui vont te dire « Alors, il faut que tu fasses ton tunnel devant, puis ta page, puis ton machin, puis ton bidule. Rah, allez vous faire voir. Faites ce que vous avez vraiment envie de faire profondément et connectez-vous à cette vibration plutôt que la vibration de « je fais ce qu'on me dit de faire parce que je veux être la bonne élève et puis je me frustre » . parce qu'en fait, la personne en face de moi, elle était plus intéressée par mon argent que par ce que je fasse moi de l'argent.

  • Speaker #1

    C'est vraiment bon. C'est clair, c'est vrai. Et puis, oui, c'est super important de continuer à... à se connecter à ce que tu as vraiment envie de faire. Par contre, je crois qu'apprendre... Moi, j'ai appris en essayant plein de systèmes et en me disant « ce n'est pas pour moi » . Et peut-être juste la dernière chose, c'est que c'est important de définir ce que le succès veut dire pour toi. Parce que quand j'ai démarré Dotera, je me suis dit « oh, ce serait cool d'être Diamond » . Par hasard, je ne comprenais rien à rien. Je me suis dit « oh ouais, mon Dieu, si je gagnais ça, ce serait complètement dingue » . Et le jour où je l'ai atteint, je me suis dit en fait c'est pas ça Ce n'est pas cet argent. Donc parfois, on pense que parce qu'il y a tellement de bruit, comme on disait, que c'est avoir 20 000 euros par mois sur notre compte, alors que peut-être que comme tous les deux, on est projecteur. Pour moi, le vrai luxe, c'est d'avoir énormément de temps dans mon horaire et de gagner, évidemment, de gagner ma vie. Mais parfois, on court derrière l'argent alors que ce qu'on veut, c'est plus de temps et plus de moments de liberté pour aller comme toi, comme tu disais, dans la nature. Et donc, de définir ce que le succès veut dire pour nous est super important. donc merci beaucoup Cecilia c'était un vrai plaisir donc où est-ce que les gens peuvent te trouver ?

  • Speaker #0

    du coup je suis essentiellement présente sur Instagram mon Instagram c'est arrobasececilia-germain vous me retrouvez aussi sur toutes les plateformes de podcast avec mon podcast qui s'appelle l'art de ta puissance où tu vas venir partager avec mes auditeurs dans pas très très longtemps Et puis, je suis un petit peu sur Facebook, mais pas foufou, pareil à Cécilie et à Germain. Je reprends un petit peu du service par là-bas, mais ce n'est pas ma plateforme de prédilection. Si vous voulez vraiment suivre mon quotidien, c'est beaucoup sur Instagram. Et si vous aimez les formats un peu plus longs, vous avez des formats podcast en audio, mais vous avez aussi les newsletters. J'ai une newsletter, j'écris un bulletin pour les leaders de cœur tous les lundis, que je partage. là beaucoup plus de mes coulisses, de ce qui peut se jouer pour moi, de comment est-ce que je me ressens, de plein de choses un peu plus intimes, l'espace plus intime.

  • Speaker #1

    Génial, super. Merci beaucoup Célia, c'est vraiment vraiment un énorme plaisir de connecter avec toi et je pense qu'on se voit à Bruxelles bientôt. Oui. Ok, super. Merci, salut.

  • Speaker #0

    Merci à toi Emilie. Merci.

Description

🌿 Et si ton business devenait un chemin de reconnexion à la vie ?

Dans cet épisode vibrant, je reçois Cécilia Germain (sa page INSTA), coach et leader intuitive. Ensemble, on explore les coulisses d’un business incarné, ancré dans la joie, la nature, et l’audace d’être soi – même les jours où l’énergie vacille.


On parle de :

✨ Choisir la vie quand tout semble s’effondrer

✨ Créer une offre iconique alignée avec ton essence

✨ Laisser la nature, la respiration et ton système nerveux guider ton expansion

✨ La vérité derrière les lancements (et pourquoi ils ne fonctionnent pas toujours)

✨ Le pouvoir d’oser briller… sans avoir “tout guéri”


Un échange sans filtre entre deux projecteurs qui ont choisi de construire leur business avec leur énergie, et non contre elle.


🔗 À écouter si tu te sens appelée à revenir à l’essentiel, à te réaligner, et à incarner pleinement ta puissance subtile.



Tu veux plus d’épisodes comme ça ? Pense à t’abonner, partager et me dire en commentaire ce que tu en retiens ✨


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | LE studio EN LIGNE de yoga kundalini & yoga du visage.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi belle âme et bienvenue dans le Kundalini Business Club, c'est le podcast qui fusionne stratégie entrepreneuriale et énergie subtile. Ici on va parler business, de chakra, d'éveil et de tout ce qui touche à l'invisible. Mon nom est Milly, je suis coach et activatrice business et énergétique. Je suis aussi fondatrice du studio Kundalini Radiance. Ensemble on va explorer comment créer une véritable expansion dans ta vie, dans ton business et dans chaque cellule de ton corps. avec Audace et parfois à contre-courant. Alors installe-toi confortablement et c'est parti ! Ok, hello, salut Cécilia !

  • Speaker #1

    Coucou, Emilie, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ? Super, merci. On t'emporte à ta voix aujourd'hui. Je ferai une petite intro à l'épisode, mais je veux juste te dire que je t'ai découvert il n'y a pas longtemps et qu'en te découvrant, je trouvais ça très drôle parce qu'en fait, on est assez similaires dans nos activités. Je vais te laisser te présenter, donc je ne vais pas spoiler tout ça. Mais je viens d'écouter un dernier épisode de ton podcast et tu parlais du fait que tu parlais beaucoup de tes expériences personnelles. Et je me dis, moi, ça a toujours été un truc aussi d'utiliser mes expériences personnelles, d'être un peu comme un livre ouvert. et de savoir qu'il y a peut-être des gens que ça va déranger et d'autres qui vont être OK avec ça. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'apprentissage derrière ça. Et l'autre chose, et on y reviendra, c'est que la façon dont tu fonctionnes dans ton business, donc tu as un business de coaching, des rituels, stratégique et d'Otera aussi. Donc, tout à fait similaire. Alors, je te laisse te présenter maintenant. Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi pour les personnes éventuellement qui ne te connaîtraient pas ?

  • Speaker #1

    Yes, déjà merci Émilie pour l'invitation. J'étais hyper excitée quand j'ai reçu ton invitation. J'étais très, très heureuse de pouvoir partager un petit peu plus de ma vibration et de ce qui est important pour moi aujourd'hui dans ce monde que je partage avec tellement d'enthousiasme et de joie et de le partager à une autre audience, à un autre public. J'apprécie énormément l'opportunité et l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes. en commençant par toi. Et je voulais te dire, j'ai eu la même sensation. Je me suis dit, ah chouette, encore une personne qui fait la même chose que moi. Et pas parce que certaines personnes peuvent vibrer le manque avec cette observation. Et moi, c'est tout le contraire. C'est, waouh, on est de plus en plus nombreux à partager une autre vision du business. Et c'est si excitant parce qu'on en a tellement besoin.

  • Speaker #0

    Totalement. Je suis d'accord avec toi. Et c'est drôle parce que j'y pensais. Je me disais, c'est fou parce qu'elle fait la même chose que moi. et je pourrais le craindre, alors que là, je l'invite sur mon podcast. Et en fait, je trouve ça juste tellement cool de dire que pour moi, voir des fois femme réussir, c'est juste des preuves que ça fonctionne. Et si on est un peu dans le même truc, c'est qu'il y a vraiment quelque chose à aller explorer. Et je pense qu'il y a des gens qui vont résonner avec toi, il y a des gens qui vont résonner avec moi, et qu'en fait, il y a de la place vraiment pour tout le monde. Donc, c'est cool. Explique-moi un peu ton parcours, en quelques mots. Comment est-ce que tu es arrivée à faire ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Merci de me ramener parfois. Sur le droit chemin. Donc du coup, je m'appelle Cécilia Jardin, pour les personnes qui me découvrent. J'ai 32 ans, je suis originaire de France. Je suis nomade depuis 2016, entrepreneur depuis 2018. Aujourd'hui, j'ai fondé ma troisième entreprise qui s'appelle Calouna, qui signifie la calune, la bruyère. C'est le nom scientifique de la bruyère, une plante qui est très, très prospère ici dans les Landes d'où je viens. Et j'ai choisi ce nom parce que pour moi, On n'a pas à être né entrepreneur, on n'a pas à être né avec une cuillère d'argent dans la bouche ou avec tout le tapis rouge qui se déroule devant nous. On est dans une ère où, peu importe d'où on vient, on peut décider, ressentir, se laisser traverser par cette vibration du vivant et décider aujourd'hui, « I will be the creator of my life. » Je serai la créatrice de ma vie. Et pour moi, c'est cette notion du vivance qui m'ont... qui me traverse au quotidien, que je partage énormément dans ma vision du coaching business, mais aussi qui m'accompagne au quotidien et qui est hyper important. Aujourd'hui, qu'est-ce que je fais ? Mon chemin, c'est le chemin d'une nana qui a expérimenté plein de choses, qui est passionnée d'entrepreneuriat, qui entreprend depuis qu'elle a 23 ans parce qu'elle ne voulait pas être salariée de personne, qui a beaucoup tenté, qui s'est beaucoup plantée. dans ces premiers business. Et quand j'ai lancé mon business de coaching, c'était avec la vision que cette fois-ci, ça fonctionnerait. Et je l'ai fait fonctionner. Je l'ai fait fonctionner avec... avec tout ce que ça implique d'implication, d'engagement, d'évolution aussi, de transformation personnelle, professionnelle. Donc, je pense que je suis un peu tout ça. Et je partage ce que je suis aussi. Donc, c'est vraiment ce que je suis et la vibration de mes accompagnements, de mes coachings, de mon podcast, de ce que je peux partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui, donc en utilisant ton histoire personnelle vraiment pour l'infuser dans ton business et inspirer et accompagner. C'est super inspirant parce que j'imagine, je sais qu'une problématique qui peut revenir régulièrement chez mes clientes, c'est cette peur d'y aller all-in dans son business et les freins qu'on peut se créer. Donc j'imagine qu'un de tes freins, quand tu as démarré à 22 ans, tu as dû être financier, il y a dû y avoir des périodes de stress aussi financières. Et je sais que dans ton épisode de podcast, tu évoquais juste les traumas que tu as pu avoir dans ta vie. et qui font aussi la personne que tu es aujourd'hui. Il y a peut-être cette croyance aussi à un moment donné de penser qu'il faut être complètement guéri pour vraiment réussir en business. Quel est ton avis par rapport à ça ? Comment est-ce que tu as géré justement ton bagage traumatique au quotidien, donc les réactions de ton système nerveux ? Est-ce qu'il y a des choses qui t'ont bloqué, qui t'ont freiné ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'important, c'est que chacun et chacune puisse s'appuyer sur ses forces. Moi, ma force, c'est justement, je n'ai jamais eu peur d'aller au ligne. En fait, entreprendre, ça n'a jamais été une crainte pour moi. C'était plutôt rester dans une vie qui ne me convenait pas, qui était une vraie crainte. Pour moi, avoir juste 500 euros et me débrouiller avec 500 euros, ce n'est pas un truc qui m'effraie, ce n'est pas un truc qui me met mon système nerveux en PLS. Bon, peut-être un petit peu si, quand même. Mais ça met toujours moins mon système nerveux en PLS que de me dire que je vais aller travailler 35-40 heures. 45 heures parce que je vivais au Pérou à l'époque pour gagner une misère, c'était beaucoup plus inconcevable pour moi que l'idée de ne pas avoir grand-chose et de faire à partir de pas grand-chose. Pour répondre à ta question, je pense que ce qui a beaucoup guidé mon processus entrepreneurial, ça a été de me reposer sur mes forces. Je suis une leader née. C'est vraiment quelque chose... Je suis fan de human design. On le voit dans mon human design. On peut voir le leadership d'à peu près toutes les personnes. Mais vraiment, j'ai des points très stratégiques. Je suis quelqu'un qui a toujours eu beaucoup d'aura, beaucoup de... Une facilité à captiver par mes mots. Et c'est quelque chose que j'ai toujours reconnu. Donc, j'ai eu un peu peur à une certaine époque. Et ce qui m'a amenée aussi à peut-être avoir des business qui ne fonctionnaient pas. Mais toujours est-il que... Tout ce chemin, je l'ai fait en sachant que j'étais faite pour ça. Pourquoi exactement, je ne savais pas, mais que j'étais faite pour transformer, pour bouger des lignes et que ça passait par bouger mes lignes intérieures premièrement. Donc, ça a été vraiment me concentrer sur je vais y aller aux lignes parce que de toutes les manières, c'est une de mes grandes capacités de foncer dans le tas et puis de voir après avec ce qui peut exister dans ce tas de caca parfois. Donc ça, c'est le premier fil rouge qui a été toujours de... Je suis quelqu'un d'audacieuse, de décisive, de j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Et après, ça a été aussi apprendre à ne pas m'identifier à tout le caca justement qui peut exister au quotidien. Et ça continue d'être une réalité pour moi. En ce moment, on enregistre cet épisode de podcast à un jour où je ne pourrais peut-être pas dire comme ça, mais je n'ai pas la plus belle des énergies. Même si dans ma vie personnelle, je sais composer avec les difficultés, les challenges, mes croyances, mes moments de bad. Et je sais aussi leur dire, je vous vois, je vous comprends, je vous aime, j'aime toutes ces parts de moi. Mais aujourd'hui, ce n'est pas vous qui êtes à la tête, parce qu'on a de grandes choses à accomplir. Et c'est vraiment cette grande capacité à la fois d'être à l'écoute. Je reviens justement parce que c'était une journée un peu challengeante, que je l'ai sentie, que je voulais faire cet épisode de podcast. Je me suis dit, OK, je vais à la plage deux heures. Et à la plage, j'ai fait l'étoile de mer pendant deux heures. J'ai laissé mon système nerveux se co-réguler avec le bruit de l'eau, avec les vibrations des pas des gens sur le sable, avec le soleil sur ma peau. donc je pense qu'une autre chose et j'en finirai avec ça sur la réponse à cette question, je vois un culte à la nature. J'ai vraiment une foi inéductable dans le pouvoir du vivant. Et donc, pour moi, ça va être... marcher dans la nature une, deux, trois fois par jour. Ça va être de prendre des temps de pause en nature. Ça va être les huiles essentielles qu'on utilise toutes les deux et que j'adore et que j'affectionne. Ça va être aussi vraiment le pouvoir de la respiration, le pouvoir de la présence, le pouvoir du vivant à l'intérieur de moi. Et c'est quelque chose qui m'a permis justement d'accompagner toutes les parts de moi qui pouvaient être en souffrance à n'importe quel moment pour leur rappeler que merci d'être là. merci de tout ce que tu m'as permis d'accomplir jusqu'à maintenant. Mais aujourd'hui, le self que je suis, mon higher self, que je m'engage à incarner tous les jours, il est en charge aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu as vraiment fait le travail de te connecter à ton higher self, à une future version de toi et à faire le choix à chaque instant, de prendre la décision à chaque instant. Bon, j'imagine qu'au début, ce n'était peut-être pas ça que tu faisais. Ce n'est pas comme... Ça a été à force de... à force de difficultés que tu as réussi à intégrer ça et qu'aujourd'hui c'est quelque chose que j'explore beaucoup aussi actuellement et vraiment le choix qu'on a à chaque moment parce que je veux dire notre énergie fluctue c'est juste partie du quotidien puis il y a des jours où on n'a juste pas envie et pourtant on a des grandes choses à faire donc il faut quand même y aller et j'ai aimé entendre je pense qu'on a un peu la même réaction au niveau du système nerveux de ce que tu partageais dans l'épisode que j'ai écouté qui était le mode Merci. fight et en même temps tu disais que t'étais pas, je sais plus comment tu l'as dit exactement mais au niveau de ton business t'es pas non plus une surbosseuse c'est ça mais pour moi mode fight c'est ça, tu vois c'est comme ça que je l'ai vécu moi à l'époque donc je serais curieuse de t'entendre par rapport à ça, comment est-ce que tu le régules ce mode fight et comment être en mode fight sans être une surbosseuse aussi Merci.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai été une surbosseuse dans mes deux premiers business qui ont foiré et où j'ai laissé beaucoup de plumes émotionnelles et puis pas que. Donc, en fait, quand j'ai démarré ma troisième activité, c'était impossible pour moi de m'imaginer travailler 50 heures. En fait, je l'avais déjà fait une fois et en fait, je ne souhaitais pas revivre cette expérience parce que j'avais compris qu'il y avait des choses très systémiques dans... ma manière de monter ces entreprises qui avait fait que ça n'avait pas fonctionné. Notamment que je n'avais pas pris la bonne posture. J'avais pris seulement la posture de la gestionnaire, mais pas la posture de la personne qui accompagne. Alors qu'en fait, c'est ça ma zone de génie. C'est là où je m'éclate le plus. C'est là où je me nourris le plus. J'aime aussi, je suis une très, très bonne gestionnaire, mais si tu ne me donnes que de la gestion, I will be bored after a week. Et en fait, je me suis ennuyée pendant des mois dans des projets que j'ai portés seule. juste à coup de mon énergie seule finalement. Comme j'avais cette première expérience, je savais que je ne voulais pas refaire la même chose. Aujourd'hui, comment est-ce que ça peut ressembler mon mode fight ? Ça va ressembler à des journées qui vont être un peu trop chargées pour mon goût à moi. Mon goût à moi, ce n'est pas plus de trois réunions par journée. Si j'ai plus de trois réunions par journée, quatre jours par semaine, c'est que je suis en mode fight. C'est que je suis en train de remplir mon agenda. Mais par exemple, la personne qui m'interviewait sur le podcast dont tu me parles, elle est en human design, elle est générateur et puis elle a des journées qui peuvent être beaucoup plus remplies que moi en tant que projecteur où après trois réunions, il n'y a plus de banc passant. Je n'ai plus rien à partager au monde, en fait. J'ai besoin de me recharger personnellement. Donc, je pense que la nuance se joue là. C'est que pour cette personne, j'avais un peu de temps qui était vraiment tout tranquille. Mais moi, je vois bien qu'il y a des moments où je le remplis un peu trop parce que j'ai quelque chose à me prouver. Aujourd'hui, je me sens très, très connectée à mon higher self. Je pense que je le suis depuis que j'ai commencé à développer Kaluna. Je ne l'ai pas toujours fait avec brio. d'incarner finalement cette plus haute ligne de temps pour moi, parce que des peurs, parce que des croyances, parce que briller, c'est être dans la joie, et que plein de parts de moi préféraient encore choisir la souffrance, préféraient encore choisir la difficulté, continuer de jouer petite. Mais je pense que ça fait bien six mois, un peu plus de six mois, huit mois. où j'ai vraiment intégré et j'ai vraiment intégré dans le non négociable le fait d'incarner tous les jours cette plus haute version de moi, même si aujourd'hui, ça a signifié plus de vie, plus de temps, plus d'être que de faire. Et puis, je jongle entre le faire, l'être, entre le yin, le yang, entre ressentir et coacher, entre... créer des plans, faire de la stratégie, ressentir depuis le cœur, mais aussi partager, me nourrir sur tous les plans. Donc, j'essaie d'avoir une vie qui est assez équilibrée parce qu'aujourd'hui, c'est devenu non négociable.

  • Speaker #0

    Ça résonne tellement. Quand tu parles, je suis comme « Oh my God ! » Mais on est les mêmes. Je suis projecteur aussi et j'ai dû l'apprendre. Vraiment, j'ai dû, hier, dans mon programme, justement, je partage. partagé aux filles et je pense que ça les soulageait, les gens sont toujours étonnés parce que j'ai plusieurs business et je partageais mon calendrier et les mardis et les jeudis c'est off pour moi. Donc c'était il n'y a rien à mon calendrier, j'ai juste un appel le jeudi et donc mais ça j'ai dû l'apprendre avec le temps et donc c'est intéressant. Une autre chose que j'aime beaucoup et qui résonne dans ce que tu dis, c'est l'imperfection en fait, partager à travers l'imperfection, d'être ok, de le dire je me suis brûlée. j'ai été complètement décentrée et on crée des nouveaux baselines en fait avec le temps donc comme tu dis au début je n'étais pas connectée avec ma higher self puis c'est juste des petits choix puis il y a des fois où ça va être le chaos pour moi aujourd'hui encore il y a des jours où c'est le chaos je suis en bouche je suis comme oh my god pourquoi je fais ce que je fais et donc c'est juste d'accepter ça ça fait partie du jeu et il y a une autre chose que tu as dit qui m'a parlé quand tu disais accepter de la lumière tu sais de oh my god accepter l'abondance accepté de briller et juste avant qu'on se connecte à l'appel on parlait de, voilà, on connectait je parlais justement de, enfin on parlait de doTERRA et du revenu et à un moment donné comme j'étais deux ans off et je continuais à recevoir un revenu sans rien faire et bien pour le système nerveux c'est quelque chose et c'est fou parce qu'on pourrait se dire mais j'en rêve mais de dire que tu reçois quelque chose que tu reçois de l'argent et pour moi ça a été vraiment quelque chose d'énorme dans le business Merci. C'est de commencer à recevoir de l'argent, ce qu'on appelle le fameux revenu résiduel aussi, sans rien faire et d'être à l'aise avec ça et de dire que tu peux prendre tes mardi et jeudi off et que c'est OK. Je te dirais que même encore aujourd'hui, ça reste un stretch pour moi. Mais voilà, donc ça résonne pas mal. On a évoqué avant de se connecter à l'appel aussi la joie, donc de parler de la joie dans le business. Je pense que c'est quelque chose qui est très important pour toi aussi. Est-ce qu'il y a des moments où tu as senti que tu as perdu la joie dans ton business ?

  • Speaker #1

    Je sens qu'il y a des moments où j'ai perdu la vie et la joie dans ma vie, en fait. Je suis en train de préparer une conférence. J'ai été prise pour être speaker pour Margot Amen dans son festival Manifiesta qui aura lieu le 24 mai. Et je préparais ma conférence. Et l'histoire que j'ai envie de raconter, c'est comment est-ce que je suis revenue à la vie. Je pense que pour moi, devenir une digital nomad, partir au Pérou en 2016, commencer à être entrepreneur, c'était parce que je sentais que c'était un choix entre la vie et la mort. Je sentais que je mourrais à petit feu. Alors peut-être que je ne me serais pas vraiment donné la mort physique, mais spirituellement, mon âme, mon être, j'étais en train de mourir sous mon ego, sous mes peurs, sous mon mental. Et je pesais 100 kilos, j'étais complexée au possible. Donc, on parle de cette nana en 2016. Et puis en 2020, je reviens en France. Kalouna, j'ai lancé en 2021. Donc, ça fait cinq ans plus tard. Et c'était à ce moment-là où j'ai commencé à choisir la vie. Pourquoi est-ce que la médecine de la joie est aussi importante pour moi ? Parce que j'ai été quelqu'un. avec énormément de nostalgie, avec énormément de tristesse, avec énormément d'état dépressif dans mon quotidien. Sur toutes les premières années de ma vie, depuis que j'ai 6 ans jusqu'à mes 28, 29 ans, quelque chose comme ça. Et maintenant, je choisis la vie, je choisis la joie. Et c'est quelque chose qui est pour moi primordial, de transformer chaque instant en une joie. même si ça veut dire transformer que je me suis engueulé avec ma mère qui m'a dit des choses qui étaient vraiment pas chouette vraiment pas ok que je me suis ressenti abandonné bah je vais connecté à ok comment est ce que je peux transformer ça en un moment qui me procure fait pas de la joie on va pas non plus dissocier au point de dire ça ça me procure de la joie mais en tout cas de dire ok je l'accepte je le traverse c'est c'est la vie Et c'est pour ça que pour moi, c'est important la médecine de la joie dans le business, parce qu'on ne va pas se mentir, être entrepreneur, c'est un challenge au quotidien. Et être leader d'une transformation pour les personnes qu'on accompagne encore plus. Et aujourd'hui, décider d'être une leader, décider d'emmener une communauté dans un mouvement autour de nous qui va nous permettre de générer une vraie prospérité autour de nous. C'est un challenge au quotidien. Et on a deux manières de le vivre. Le mode victime-fighter mode, en mode « allez, j'y vais, j'y vais, je me force, je dois » , que des injonctions. Et donc de choisir le mode de la souffrance et de la mort, d'une certaine manière. En tout cas, de la mort de part de nous. Ou on peut choisir de traverser tous ces challenges en apprenant quelque chose réellement. En acceptant de se laisser traverser par ce qui... Même si parfois, c'est se laisser traverser par les plus désagréables des sensations et des émotions. Parce qu'il y en a.

  • Speaker #0

    Tellement. Tellement. Et je pense que c'est là où il y a un challenge aussi. C'est-à-dire, est-ce que je peux être leader et avoir des super gros coups de down, en fait ? Et quand tu... Une des façons dont on peut perdre la joie, je trouve, dans notre business, c'est... d'avoir des clients qui ne sont plus non plus totalement alignés avec ce qu'on est et où on est tiré vers le bas. Et donc, nous, on est obligé d'avoir une certaine fréquence. Donc, comment est-ce que tu accompagnes des gens quand toi, ça ne va pas ? Donc, il faut déjà avoir des... Donc, toi, tu as partagé, c'est la nature. Si jamais tu as d'autres choses que tu fais, c'est quand tu dis jusqu'à 20 petits temps, tu es dans un état plus dépressif. Peut-être que ça pourrait être intéressant que tu nous partages un peu ce qui t'a aidé à faire ce chiffre. Et après, on parlera vraiment des... des clients et du changement de niveau de conscience de nos clients.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a quelque chose que j'ai profondément compris, et il y a des années déjà, si tu es la personne la plus évoluée de la pièce dans laquelle tu es, c'est que tu n'es pas au bon endroit. Et peu importe si c'est juste ta clientèle d'âme, en fait, que tu sers que des gens, tu sers même pas ta clientèle d'âme, tu sers des clients. qui viennent remplir ton frigo, tu vas sortir, on va continuer de sentir comme un vide, comme un espace de je ne suis pas au bon endroit, ça ne fait pas vraiment sens. Et je ne me sens pas élevée, justement, dans ces périodes de challenge. Je ne me sens pas élevée à continuer à évoluer, finalement. Et il y a un truc que j'ai intégré, que je continue d'intégrer, et plus je l'intègre, plus ces moments de down, je les passe comme vraiment des vraies joies, des vraies... moments de remise en question qui sont là. Ah ok, bon, elles sont là, et puis qu'est-ce que j'en fais, et comment est-ce que je le vis, et comment est-ce que je le traverse ? Ça a été de commencer à m'entourer de personnes, un peu de personnes qui sont beaucoup plus avancées que moi et qui m'inspirent. Quelques personnes qui vont être un peu au même endroit que moi, mais où on va avoir envie d'avancer ensemble. Et puis de garder quand même quelques relations qui sont des relations d'enfance, d'adolescence, même si on n'a pas avancé de la même manière, qui peuvent continuer de me nourrir sur un autre plan, mais pas sur le plan de l'évolution, plutôt sur le plan de me sentir soutenue. Et moi, d'avoir vraiment appris à créer cette tribu autour de moi, de gens qui ont envie d'avancer et de gens qui nous motivent ensemble à avancer, qui sont comme ces... role model, comme ces mentors, comme ces personnes de qui on peut s'inspirer. Et ça me motive à me montrer que ça existe, que c'est possible de continuer d'évoluer, que non, ce qui est partagé en grande masse sur les réseaux sociaux, que l'entrepreneuriat, c'est difficile, que tu vas avoir du mal à bien gagner ta vie, que toutes ces injonctions qu'on nous met sur le dos des entrepreneurs, et que beaucoup acceptent allègrement, non, ce n'est pas vrai. Et à partir où on accepte de change the room et qu'on se rend compte qu'en fait, il y a d'autres pièces où l'herbe est beaucoup plus verte, on a plus envie de revenir dans les pièces où ce n'est pas très vert et où ce n'est pas très nourrissant.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est tellement important. J'ai toujours été un peu fan. Le terme n'est pas... est peut-être pas idéal, mais tu sais, je pars à 14 ans, j'étais fan d'un groupe et j'adore ce que ça crée en moi, en fait. Ce pétiment et d'être un peu, d'admirer des gens. J'aime vraiment admirer des gens et pour moi, c'est très, très important dans l'évolution et de montrer qu'en fait, c'est possible. Et je pense que du coup, ça joue. Toi-même, t'évolues, donc à un moment donné, ta clientèle évolue aussi parce qu'on peut très vite perdre la joie dans le business, comme tu dis, si jamais on ajoute des clients pour remplir le friveau. Et te dire, en fait, ça ne me nourrit plus non plus. Est-ce que c'est ça le shift que tu as eu quand tu avais 28 ans, justement, quand tu as décidé d'amener la joie ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est parce que tu as... Il y a eu beaucoup trop de shifts à ce moment-là. Je ne saurais même pas... Pour moi, ça a été vraiment ce truc de... Je choisis la vie.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Je choisis la vie. Je m'entoure et je passe mon temps dans la nature. Je pense que c'est une année où... En France, on a un minima social qui s'appelle le RSA. C'était au moment où je commençais à lancer mon activité et je passais... cinq jours par semaine dans la nature. Pendant l'été, je passais mon temps à la plage et le reste du temps, je passais mon temps à regarder l'eau. Vraiment, j'ai passé un an dans la nature à simplement réguler mon système nerveux, à revenir à l'instant présent. Pour moi, ça a été un processus qui a beaucoup résonné avec cet état de mort de l'ego et du coup, de me laisser traverser par le vide, par la tristesse, par les pleurs. Ce n'était pas une période hyper extatique de ma vie. Et pour autant, ça a été le début du bonheur, d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et puis, je pense que les moments les plus darks de notre existence sont au final les plus charnières. C'est là où il y a vraiment les plus grandes prises de conscience. Et donc, je pense que c'est important de les aborder, même si ça réarrive. Comme tu disais tout à l'heure, il y a quelque chose qui va en ressortir. Alors, j'ai une question fondamentale pour toi quand même, parce qu'on parle de joie. Dis-moi, on parle de joie, et moi j'ai ma petite idée, mais je serais curieuse d'avoir ton opinion là-dessus. Est-ce que ton business doit toujours être de la joie ?

  • Speaker #1

    Non, mais je déteste faire de la compta. Ce n'est pas joyeux pour moi de faire de la compta. Pour moi, être dans la joie, c'est pour ça que j'ai dit à un moment, quand je parlais de… On imagine, je m'engueule avec ma maman, en fait, rendre ça joyeux, si je me dis juste « Ah, c'est trop joyeux, je vais danser, waouh, waouh, waouh, je suis heureuse » , là, c'est de la dissociation. c'est de la positivité toxique c'est pas du tout être connecté avec non ça me fait chier ma mère elle me casse les couilles dans ces cas là, dans ce cas hypothétique et désolé pour les gros mots j'avoue que je te jure mais parce que c'est vrai donc c'est plutôt pour moi la joie c'est me laisser traverser par la vie et parfois me laisser traverser par la vie c'est une joie qui peut être très d'art, qui peut être très teintée de tristesse qui peut être très teintée de colère et c'est ok en fait ... Donc, à l'intérieur de mon business, il y a plein de choses. Pas tant que ça. De moins en moins, parce que mieux je gagne ma vie, plus je délègue. Donc, plus je reste dans ce qui, justement, seulement me provoque de la joie. Mais même, en fait, à l'intérieur de ça, c'est aussi avoir de plus en plus de responsabilités. Toute responsabilité vient avec sa dose de choses qui ne sont pas exactement... que je ferai toute ma vie ? Enfin, si on me dit, est-ce que, Cécilia, tu as envie toute ta vie de faire du management ou de faire de la compta ? Je vous répondrai que non.

  • Speaker #0

    Absolument pas. Je ne comprends tellement la compta. C'est comme l'horreur. Mais là où j'ai l'impression que beaucoup d'entrepreneurs peut-être s'égarent à un moment donné, étant donné le bruit qu'il y a dans le monde actuellement avec les réseaux, tout est possible. Et donc, j'ai l'impression que souvent, quand on démarre en tant qu'entrepreneur, ou même si on a déjà une certaine expérience et qu'à un moment donné, on a un petit creux dans notre entreprise, ce qui arrive, ça fait juste partie de la vie. Et là, on commence à voir, OK, Human Design, Reiki, Kundalini. OK, je vais faire ça, je vais faire ça, je vais faire ça. Parce qu'actuellement, je n'ai pas totalement de la joie dans mon business. Selon moi, c'est un danger. Parce qu'il faut apprendre à persévérer et garder une lumière. pour devenir une référence dans un domaine aussi à un moment donné, plutôt que de pivoter à gauche, à droite et apprendre à faire des choses qu'on n'aime pas, simplement.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a aussi une grosse problématique aujourd'hui sur le marché, c'est que justement, beaucoup s'identifient à un outil.

  • Speaker #0

    Ou à un métier. Mais en fait, ok, mais tu parles à qui ? Tu t'accompagnes qui ? Tu l'accompagnes à traverser ? Quelle problématique ? C'est quoi la solution innovante que tu proposes ? Et la solution, ce n'est pas un outil. Ce n'est pas l'aromathérapie, ce n'est pas le Reiki, ce n'est pas l'hypnose. Ce n'est rien de tout ça. C'est la médecine, la vibration que tu portes, ce que tu as traversé, et ce que tu es capable de l'accompagner à traverser. Et en fait, aujourd'hui, pour moi, beaucoup trop d'entrepreneurs se perdent soit dans des formations, soit dans des outils. Je suis une coach qui a fait 60 000 euros en moins de six mois, ou un peu plus de six mois, et je n'ai pas fait de formation Instagram, je n'ai pas fait de formation réseau sociaux, c'est quoi les autres trucs qui vendent ? Je n'ai pas fait de formation IA, je n'ai pas fait de formation... Je ne voudrais pas me faire d'autres formations que tout le monde fait, que je ne fais pas. Parce que pour moi, ce n'est pas l'extérieur qui va te permettre de vraiment reconnecter à ta vibration propre et de mettre des mots, des messages sur cette vibration propre qui te permettra d'être reconnue par les personnes que tu accompagnes. Et ça, c'est un processus qui est beaucoup plus challengeant. Et je le vois parce que c'est ce que je partage au quotidien. Et il y en a plein qui finissent par ne pas signer et par aller chez une formation Instagram beaucoup moins chère. Et ça ne change pas grand-chose.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai. Parce que c'est ça, toi aussi, tu as ton programme. On a un peu le même genre de programme, parce qu'on propose aussi nos formations. Je pense que ce qui est important et ce que je vois beaucoup, c'est ça, c'est des entrepreneurs qui se perdent dans les formations. Et ça, c'est un truc de système nerveux. Ils ne vont jamais mettre en pratique. Et moi-même, pendant le Covid, à un moment donné, je voulais tout apprendre. Tout apprendre, non-stop. J'étais en shift, je laissais un peu d'autres à côté. Je voulais apprendre des nouveaux trucs. Et moi, la promesse que je me suis faite à ce moment-là, c'est j'apprends un truc, je le mets en pratique. Et si je ne le mets pas en pratique, c'est mort. Et comment on peut incarner les choses ? Parce que sinon, on peut se perdre et perdre énormément d'argent. Et je pense que tant dans ta formation que dans ma formation, il y a ce qui est essentiel dans une formation, c'est l'accompagnement individuel, c'est la vibration, c'est le côté aussi spirituel. Et exactement ce que tu dis, ton voyage de l'héroïne, comment à travers ton histoire, tu peux vraiment aller ? accompagner les gens et qui va faire que si tu partages, par exemple, le yoga Kundalini, moi je fais yoga Kundalini, tu vas le faire différemment qu'une autre prof de yoga Kundalini parce que tu es qui tu es, tout simplement. Et c'est ça qu'il faut aller incarner. Donc, totalement d'accord avec toi. J'ai une dernière question pour toi. Si jamais tu avais un message pour une entrepreneur actuellement qui stagne, qui peut-être traverse un passage difficile ou elle manque de clarté, par exemple. Qu'est-ce que tu as envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un moment dans mon entreprise, en 2022, ça faisait déjà une petite année que j'étais lancée, et ça ne décollait pas. J'avais quelques clientes en individuel, généré entre 1 000 et 1 500 euros de chiffre d'affaires, ce qui n'est pas non plus... Mais voilà, ce n'est pas fou. On va être honnête, ce n'est pas fou. Et c'était aussi la deuxième grosse période très noire dans mon processus de développement. personnel et professionnel. Et en maintenant, je me suis retrouvée un peu face à un mur. Je n'avais plus le choix, je suis partie vivre à l'étranger, donc je n'avais plus le minimum social. Et 1 500 euros en payant l'URSSAF, ça ne te laisse pas de quoi vraiment bien vivre. Et donc, je me suis retrouvée vraiment face au mur de j'ai besoin de commencer à générer 5 000 euros de chiffre d'affaires et c'est maintenant et ce n'est pas plus tard. Avec toute cette remise en clarté, En question, pas de clarté des difficultés de santé en plus à ce moment-là. Donc on se dit vraiment une belle période encore. Je veux raconter cette histoire parce que souvent, ce que j'observe, c'est que c'est les personnes qui se retrouvent le plus en face du mur qui justement commencent à réellement écouter. ce qui se passe à l'intérieur. Il y a deux possibilités. Soit justement, on va partir vraiment en fight mode, en mode on part dans tous les sens et on fait un petit peu n'importe quoi et on se prend vraiment le mur en accélérant. Soit au contraire, on commence à comprendre que là, je n'ai plus trop le choix et c'est le moment de mettre les choses en place vraiment. Pour moi, ce que je donnerais comme conseil, si des personnes sont forcément dans une situation aussi extrême que la mienne, en tout cas sont dans un moment où il y a besoin qu'il y ait quelque chose qui bouge dans leur entreprise, que ce soit parce qu'elles ont envie de commencer à générer de l'argent, parce qu'elles aimeraient aussi pouvoir soutenir leurs conjoints qui les soutiennent depuis des années, parce qu'il y a peut-être de l'assurance chômage qui est en train d'arriver à terme et vraiment cette situation de et bien, Là, j'ai besoin que mon entreprise prenne un nouvel envol. Moi, je vous dirais, prenez un temps pour créer une offre, une offre qui soit iconique, une offre qui réponde réellement à un besoin que vous identifiez chez... la clientèle que vous avez le plus envie de servir. OK, c'est les mamans, les mamans. OK, les mamans, elles ont besoin de quoi ? Elles ont besoin peut-être d'une tribu pour ne pas se sentir seules ou elles ont besoin d'apprendre à se lâcher la grappe parce qu'elles font du mieux qu'elles peuvent et ça ne sert à rien qu'elles soient tout le temps dans ce mode « Oh mon Dieu, je suis la pire mère du monde » . Non, non, on va apporter de la douceur pour les mamans. OK, comment est-ce que tu peux apporter de la douceur ? OK, tu as du yoga, tu as de l'EFT, tu as peut-être l'aromathérapie ou pas. Tu prends tes outils. OK, mais c'est quoi ta vibration ? C'est quoi ce que toi, tu as traversé ? Et comment est-ce que tu peux peut-être monter un petit programme de deux, trois, quatre, cinq, six, huit semaines en fonction de ce que tu ressens comme message de « Moi, je fais beaucoup, je crée beaucoup mes offres et j'accompagne beaucoup mes clientes à créer leurs offres depuis la connexion avec l'âme de leur entreprise. » Avec l'idée que ce n'est pas connecter vraiment toi depuis ton mental, mais vraiment te laisser traverser par la vie. et parce que tu es amené à créer ici et maintenant. Donc, soit vous avez la capacité de vous connecter vraiment à ce niveau très intuitif, et moi, c'est ce qui m'est arrivé. Un jour, j'ai canalisé mon programme, qui est deux ans plus tard, toujours ce que je vends, et ce qui me permet de générer la vie que j'ai aujourd'hui de voyage, etc. Et donc, concentrez-vous sur une offre, une offre qui soit vraiment, qui réponde à une problématique, qui permette de faire grandir une expertise sur le marché. et de vous faire reconnaître en tant qu'experte sur un sujet, avec une offre qui peut être découplée en plusieurs, on n'est pas obligé d'avoir qu'une offre, mais en tout cas une offre centrale qui reviendra régulièrement. Commencez à faire des lancements pour cette offre-là, des lancements qui vous permettent de vous rendre visible, qui permettent de créer des moments de tournée, des moments où il y a beaucoup de gens qui apprennent que vous existez, que vous pouvez les accompagner, et commencez comme ça. à coups, de petits à coups, de petits momentum de visibilité, de petits lancements qui va vous enseigner c'est quoi votre recette à vous, comment est-ce que vous fonctionnez dans un lancement, comment est-ce que vous pouvez être au mieux au contact et au service de votre clientèle. Donc moi, ce serait vraiment ce qui m'a permis de décoller, c'est créer une offre, apprendre à la vendre.

  • Speaker #1

    Et puis c'est tellement facile aujourd'hui. C'est tellement facile de le faire, tout est accessible, tout est là. C'est juste que beaucoup de gens lancent. Tu as dit un mot de l'ordre de l'expertise, en fait. Et c'est ça qui fait peur à beaucoup d'entrepreneurs. Ils disent, je ne suis pas expert. Mais si tu n'es pas expert, va collecter des expériences maintenant. Et moi, ça a été à travers des « deviens-le » , offre des choses gratuitement, offre des choses gratuitement, récolte des témoignages. C'est un choix. Au lieu de te dire pendant six mois, je ne suis pas expert. Dans tes yeux, dans cinq ans, tu ne seras toujours pas expert parce que tu essaies de partir dans tous les sens. totalement d'accord avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas abordé que tu aurais aimé ?

  • Speaker #0

    Juste, ouais, dire, s'il y a peut-être une chose justement sur ces processus de lancement, je vois qu'il y en a beaucoup qui ne fonctionnent pas aujourd'hui. Et pour moi, c'est pour la même raison qu'on a évoqué juste avant, de se dire, on va aller chercher la solution à l'extérieur. Si un processus de lancement ne nous ressemble pas, s'il n'est pas organique, si on finit épuisé à la fin, qui fait qu'on ne peut pas vraiment délivrer ce qu'on a promis, c'est juste un cercle vicieux qui va nous faire dire « Ah ben en fait, je ne vends pas beaucoup, puis il n'y a pas beaucoup de gens qui sont satisfaits, et puis en fait, j'abandonne. » Et c'est aussi quelque chose que j'ai vécu, j'ai à peu près tout vécu et tout expérimenté, et j'aurais plein de choses à raconter, enfin j'ai plein de choses à raconter en règle générale, mais j'ai aussi vécu ces lancements où tu finis épuisé, et ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas parce que c'est ce que beaucoup expérimentent. que c'est la seule voie qui existe aujourd'hui. Et la voie, pour qu'elle soit légère, pour qu'elle soit joyeuse, pour qu'elle soit unique, justement, c'est de reconnecter à votre unicité. Ok, qu'est-ce qui fonctionne pour moi aujourd'hui dans un lancement ? Qu'est-ce qui fonctionne pour moi dans une offre ? Comment est-ce que j'ai envie d'offrir mon offre ? Comment est-ce que j'ai envie de tester ? Comment est-ce que j'ai envie de récolter ces retours ? Comment est-ce que j'ai envie de faire grandir mon expertise ? Et de commencer un pas après l'autre. Mais toujours en checkant qu'est-ce qui est le plus juste pour moi aujourd'hui et surtout en arrêtant d'écouter ces coachs à deux balles qui vont te dire « Alors, il faut que tu fasses ton tunnel devant, puis ta page, puis ton machin, puis ton bidule. Rah, allez vous faire voir. Faites ce que vous avez vraiment envie de faire profondément et connectez-vous à cette vibration plutôt que la vibration de « je fais ce qu'on me dit de faire parce que je veux être la bonne élève et puis je me frustre » . parce qu'en fait, la personne en face de moi, elle était plus intéressée par mon argent que par ce que je fasse moi de l'argent.

  • Speaker #1

    C'est vraiment bon. C'est clair, c'est vrai. Et puis, oui, c'est super important de continuer à... à se connecter à ce que tu as vraiment envie de faire. Par contre, je crois qu'apprendre... Moi, j'ai appris en essayant plein de systèmes et en me disant « ce n'est pas pour moi » . Et peut-être juste la dernière chose, c'est que c'est important de définir ce que le succès veut dire pour toi. Parce que quand j'ai démarré Dotera, je me suis dit « oh, ce serait cool d'être Diamond » . Par hasard, je ne comprenais rien à rien. Je me suis dit « oh ouais, mon Dieu, si je gagnais ça, ce serait complètement dingue » . Et le jour où je l'ai atteint, je me suis dit en fait c'est pas ça Ce n'est pas cet argent. Donc parfois, on pense que parce qu'il y a tellement de bruit, comme on disait, que c'est avoir 20 000 euros par mois sur notre compte, alors que peut-être que comme tous les deux, on est projecteur. Pour moi, le vrai luxe, c'est d'avoir énormément de temps dans mon horaire et de gagner, évidemment, de gagner ma vie. Mais parfois, on court derrière l'argent alors que ce qu'on veut, c'est plus de temps et plus de moments de liberté pour aller comme toi, comme tu disais, dans la nature. Et donc, de définir ce que le succès veut dire pour nous est super important. donc merci beaucoup Cecilia c'était un vrai plaisir donc où est-ce que les gens peuvent te trouver ?

  • Speaker #0

    du coup je suis essentiellement présente sur Instagram mon Instagram c'est arrobasececilia-germain vous me retrouvez aussi sur toutes les plateformes de podcast avec mon podcast qui s'appelle l'art de ta puissance où tu vas venir partager avec mes auditeurs dans pas très très longtemps Et puis, je suis un petit peu sur Facebook, mais pas foufou, pareil à Cécilie et à Germain. Je reprends un petit peu du service par là-bas, mais ce n'est pas ma plateforme de prédilection. Si vous voulez vraiment suivre mon quotidien, c'est beaucoup sur Instagram. Et si vous aimez les formats un peu plus longs, vous avez des formats podcast en audio, mais vous avez aussi les newsletters. J'ai une newsletter, j'écris un bulletin pour les leaders de cœur tous les lundis, que je partage. là beaucoup plus de mes coulisses, de ce qui peut se jouer pour moi, de comment est-ce que je me ressens, de plein de choses un peu plus intimes, l'espace plus intime.

  • Speaker #1

    Génial, super. Merci beaucoup Célia, c'est vraiment vraiment un énorme plaisir de connecter avec toi et je pense qu'on se voit à Bruxelles bientôt. Oui. Ok, super. Merci, salut.

  • Speaker #0

    Merci à toi Emilie. Merci.

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Description

🌿 Et si ton business devenait un chemin de reconnexion à la vie ?

Dans cet épisode vibrant, je reçois Cécilia Germain (sa page INSTA), coach et leader intuitive. Ensemble, on explore les coulisses d’un business incarné, ancré dans la joie, la nature, et l’audace d’être soi – même les jours où l’énergie vacille.


On parle de :

✨ Choisir la vie quand tout semble s’effondrer

✨ Créer une offre iconique alignée avec ton essence

✨ Laisser la nature, la respiration et ton système nerveux guider ton expansion

✨ La vérité derrière les lancements (et pourquoi ils ne fonctionnent pas toujours)

✨ Le pouvoir d’oser briller… sans avoir “tout guéri”


Un échange sans filtre entre deux projecteurs qui ont choisi de construire leur business avec leur énergie, et non contre elle.


🔗 À écouter si tu te sens appelée à revenir à l’essentiel, à te réaligner, et à incarner pleinement ta puissance subtile.



Tu veux plus d’épisodes comme ça ? Pense à t’abonner, partager et me dire en commentaire ce que tu en retiens ✨


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | LE studio EN LIGNE de yoga kundalini & yoga du visage.
𓋹 Découvre mon site web


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi belle âme et bienvenue dans le Kundalini Business Club, c'est le podcast qui fusionne stratégie entrepreneuriale et énergie subtile. Ici on va parler business, de chakra, d'éveil et de tout ce qui touche à l'invisible. Mon nom est Milly, je suis coach et activatrice business et énergétique. Je suis aussi fondatrice du studio Kundalini Radiance. Ensemble on va explorer comment créer une véritable expansion dans ta vie, dans ton business et dans chaque cellule de ton corps. avec Audace et parfois à contre-courant. Alors installe-toi confortablement et c'est parti ! Ok, hello, salut Cécilia !

  • Speaker #1

    Coucou, Emilie, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ? Super, merci. On t'emporte à ta voix aujourd'hui. Je ferai une petite intro à l'épisode, mais je veux juste te dire que je t'ai découvert il n'y a pas longtemps et qu'en te découvrant, je trouvais ça très drôle parce qu'en fait, on est assez similaires dans nos activités. Je vais te laisser te présenter, donc je ne vais pas spoiler tout ça. Mais je viens d'écouter un dernier épisode de ton podcast et tu parlais du fait que tu parlais beaucoup de tes expériences personnelles. Et je me dis, moi, ça a toujours été un truc aussi d'utiliser mes expériences personnelles, d'être un peu comme un livre ouvert. et de savoir qu'il y a peut-être des gens que ça va déranger et d'autres qui vont être OK avec ça. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'apprentissage derrière ça. Et l'autre chose, et on y reviendra, c'est que la façon dont tu fonctionnes dans ton business, donc tu as un business de coaching, des rituels, stratégique et d'Otera aussi. Donc, tout à fait similaire. Alors, je te laisse te présenter maintenant. Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi pour les personnes éventuellement qui ne te connaîtraient pas ?

  • Speaker #1

    Yes, déjà merci Émilie pour l'invitation. J'étais hyper excitée quand j'ai reçu ton invitation. J'étais très, très heureuse de pouvoir partager un petit peu plus de ma vibration et de ce qui est important pour moi aujourd'hui dans ce monde que je partage avec tellement d'enthousiasme et de joie et de le partager à une autre audience, à un autre public. J'apprécie énormément l'opportunité et l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes. en commençant par toi. Et je voulais te dire, j'ai eu la même sensation. Je me suis dit, ah chouette, encore une personne qui fait la même chose que moi. Et pas parce que certaines personnes peuvent vibrer le manque avec cette observation. Et moi, c'est tout le contraire. C'est, waouh, on est de plus en plus nombreux à partager une autre vision du business. Et c'est si excitant parce qu'on en a tellement besoin.

  • Speaker #0

    Totalement. Je suis d'accord avec toi. Et c'est drôle parce que j'y pensais. Je me disais, c'est fou parce qu'elle fait la même chose que moi. et je pourrais le craindre, alors que là, je l'invite sur mon podcast. Et en fait, je trouve ça juste tellement cool de dire que pour moi, voir des fois femme réussir, c'est juste des preuves que ça fonctionne. Et si on est un peu dans le même truc, c'est qu'il y a vraiment quelque chose à aller explorer. Et je pense qu'il y a des gens qui vont résonner avec toi, il y a des gens qui vont résonner avec moi, et qu'en fait, il y a de la place vraiment pour tout le monde. Donc, c'est cool. Explique-moi un peu ton parcours, en quelques mots. Comment est-ce que tu es arrivée à faire ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Merci de me ramener parfois. Sur le droit chemin. Donc du coup, je m'appelle Cécilia Jardin, pour les personnes qui me découvrent. J'ai 32 ans, je suis originaire de France. Je suis nomade depuis 2016, entrepreneur depuis 2018. Aujourd'hui, j'ai fondé ma troisième entreprise qui s'appelle Calouna, qui signifie la calune, la bruyère. C'est le nom scientifique de la bruyère, une plante qui est très, très prospère ici dans les Landes d'où je viens. Et j'ai choisi ce nom parce que pour moi, On n'a pas à être né entrepreneur, on n'a pas à être né avec une cuillère d'argent dans la bouche ou avec tout le tapis rouge qui se déroule devant nous. On est dans une ère où, peu importe d'où on vient, on peut décider, ressentir, se laisser traverser par cette vibration du vivant et décider aujourd'hui, « I will be the creator of my life. » Je serai la créatrice de ma vie. Et pour moi, c'est cette notion du vivance qui m'ont... qui me traverse au quotidien, que je partage énormément dans ma vision du coaching business, mais aussi qui m'accompagne au quotidien et qui est hyper important. Aujourd'hui, qu'est-ce que je fais ? Mon chemin, c'est le chemin d'une nana qui a expérimenté plein de choses, qui est passionnée d'entrepreneuriat, qui entreprend depuis qu'elle a 23 ans parce qu'elle ne voulait pas être salariée de personne, qui a beaucoup tenté, qui s'est beaucoup plantée. dans ces premiers business. Et quand j'ai lancé mon business de coaching, c'était avec la vision que cette fois-ci, ça fonctionnerait. Et je l'ai fait fonctionner. Je l'ai fait fonctionner avec... avec tout ce que ça implique d'implication, d'engagement, d'évolution aussi, de transformation personnelle, professionnelle. Donc, je pense que je suis un peu tout ça. Et je partage ce que je suis aussi. Donc, c'est vraiment ce que je suis et la vibration de mes accompagnements, de mes coachings, de mon podcast, de ce que je peux partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui, donc en utilisant ton histoire personnelle vraiment pour l'infuser dans ton business et inspirer et accompagner. C'est super inspirant parce que j'imagine, je sais qu'une problématique qui peut revenir régulièrement chez mes clientes, c'est cette peur d'y aller all-in dans son business et les freins qu'on peut se créer. Donc j'imagine qu'un de tes freins, quand tu as démarré à 22 ans, tu as dû être financier, il y a dû y avoir des périodes de stress aussi financières. Et je sais que dans ton épisode de podcast, tu évoquais juste les traumas que tu as pu avoir dans ta vie. et qui font aussi la personne que tu es aujourd'hui. Il y a peut-être cette croyance aussi à un moment donné de penser qu'il faut être complètement guéri pour vraiment réussir en business. Quel est ton avis par rapport à ça ? Comment est-ce que tu as géré justement ton bagage traumatique au quotidien, donc les réactions de ton système nerveux ? Est-ce qu'il y a des choses qui t'ont bloqué, qui t'ont freiné ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'important, c'est que chacun et chacune puisse s'appuyer sur ses forces. Moi, ma force, c'est justement, je n'ai jamais eu peur d'aller au ligne. En fait, entreprendre, ça n'a jamais été une crainte pour moi. C'était plutôt rester dans une vie qui ne me convenait pas, qui était une vraie crainte. Pour moi, avoir juste 500 euros et me débrouiller avec 500 euros, ce n'est pas un truc qui m'effraie, ce n'est pas un truc qui me met mon système nerveux en PLS. Bon, peut-être un petit peu si, quand même. Mais ça met toujours moins mon système nerveux en PLS que de me dire que je vais aller travailler 35-40 heures. 45 heures parce que je vivais au Pérou à l'époque pour gagner une misère, c'était beaucoup plus inconcevable pour moi que l'idée de ne pas avoir grand-chose et de faire à partir de pas grand-chose. Pour répondre à ta question, je pense que ce qui a beaucoup guidé mon processus entrepreneurial, ça a été de me reposer sur mes forces. Je suis une leader née. C'est vraiment quelque chose... Je suis fan de human design. On le voit dans mon human design. On peut voir le leadership d'à peu près toutes les personnes. Mais vraiment, j'ai des points très stratégiques. Je suis quelqu'un qui a toujours eu beaucoup d'aura, beaucoup de... Une facilité à captiver par mes mots. Et c'est quelque chose que j'ai toujours reconnu. Donc, j'ai eu un peu peur à une certaine époque. Et ce qui m'a amenée aussi à peut-être avoir des business qui ne fonctionnaient pas. Mais toujours est-il que... Tout ce chemin, je l'ai fait en sachant que j'étais faite pour ça. Pourquoi exactement, je ne savais pas, mais que j'étais faite pour transformer, pour bouger des lignes et que ça passait par bouger mes lignes intérieures premièrement. Donc, ça a été vraiment me concentrer sur je vais y aller aux lignes parce que de toutes les manières, c'est une de mes grandes capacités de foncer dans le tas et puis de voir après avec ce qui peut exister dans ce tas de caca parfois. Donc ça, c'est le premier fil rouge qui a été toujours de... Je suis quelqu'un d'audacieuse, de décisive, de j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Et après, ça a été aussi apprendre à ne pas m'identifier à tout le caca justement qui peut exister au quotidien. Et ça continue d'être une réalité pour moi. En ce moment, on enregistre cet épisode de podcast à un jour où je ne pourrais peut-être pas dire comme ça, mais je n'ai pas la plus belle des énergies. Même si dans ma vie personnelle, je sais composer avec les difficultés, les challenges, mes croyances, mes moments de bad. Et je sais aussi leur dire, je vous vois, je vous comprends, je vous aime, j'aime toutes ces parts de moi. Mais aujourd'hui, ce n'est pas vous qui êtes à la tête, parce qu'on a de grandes choses à accomplir. Et c'est vraiment cette grande capacité à la fois d'être à l'écoute. Je reviens justement parce que c'était une journée un peu challengeante, que je l'ai sentie, que je voulais faire cet épisode de podcast. Je me suis dit, OK, je vais à la plage deux heures. Et à la plage, j'ai fait l'étoile de mer pendant deux heures. J'ai laissé mon système nerveux se co-réguler avec le bruit de l'eau, avec les vibrations des pas des gens sur le sable, avec le soleil sur ma peau. donc je pense qu'une autre chose et j'en finirai avec ça sur la réponse à cette question, je vois un culte à la nature. J'ai vraiment une foi inéductable dans le pouvoir du vivant. Et donc, pour moi, ça va être... marcher dans la nature une, deux, trois fois par jour. Ça va être de prendre des temps de pause en nature. Ça va être les huiles essentielles qu'on utilise toutes les deux et que j'adore et que j'affectionne. Ça va être aussi vraiment le pouvoir de la respiration, le pouvoir de la présence, le pouvoir du vivant à l'intérieur de moi. Et c'est quelque chose qui m'a permis justement d'accompagner toutes les parts de moi qui pouvaient être en souffrance à n'importe quel moment pour leur rappeler que merci d'être là. merci de tout ce que tu m'as permis d'accomplir jusqu'à maintenant. Mais aujourd'hui, le self que je suis, mon higher self, que je m'engage à incarner tous les jours, il est en charge aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu as vraiment fait le travail de te connecter à ton higher self, à une future version de toi et à faire le choix à chaque instant, de prendre la décision à chaque instant. Bon, j'imagine qu'au début, ce n'était peut-être pas ça que tu faisais. Ce n'est pas comme... Ça a été à force de... à force de difficultés que tu as réussi à intégrer ça et qu'aujourd'hui c'est quelque chose que j'explore beaucoup aussi actuellement et vraiment le choix qu'on a à chaque moment parce que je veux dire notre énergie fluctue c'est juste partie du quotidien puis il y a des jours où on n'a juste pas envie et pourtant on a des grandes choses à faire donc il faut quand même y aller et j'ai aimé entendre je pense qu'on a un peu la même réaction au niveau du système nerveux de ce que tu partageais dans l'épisode que j'ai écouté qui était le mode Merci. fight et en même temps tu disais que t'étais pas, je sais plus comment tu l'as dit exactement mais au niveau de ton business t'es pas non plus une surbosseuse c'est ça mais pour moi mode fight c'est ça, tu vois c'est comme ça que je l'ai vécu moi à l'époque donc je serais curieuse de t'entendre par rapport à ça, comment est-ce que tu le régules ce mode fight et comment être en mode fight sans être une surbosseuse aussi Merci.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai été une surbosseuse dans mes deux premiers business qui ont foiré et où j'ai laissé beaucoup de plumes émotionnelles et puis pas que. Donc, en fait, quand j'ai démarré ma troisième activité, c'était impossible pour moi de m'imaginer travailler 50 heures. En fait, je l'avais déjà fait une fois et en fait, je ne souhaitais pas revivre cette expérience parce que j'avais compris qu'il y avait des choses très systémiques dans... ma manière de monter ces entreprises qui avait fait que ça n'avait pas fonctionné. Notamment que je n'avais pas pris la bonne posture. J'avais pris seulement la posture de la gestionnaire, mais pas la posture de la personne qui accompagne. Alors qu'en fait, c'est ça ma zone de génie. C'est là où je m'éclate le plus. C'est là où je me nourris le plus. J'aime aussi, je suis une très, très bonne gestionnaire, mais si tu ne me donnes que de la gestion, I will be bored after a week. Et en fait, je me suis ennuyée pendant des mois dans des projets que j'ai portés seule. juste à coup de mon énergie seule finalement. Comme j'avais cette première expérience, je savais que je ne voulais pas refaire la même chose. Aujourd'hui, comment est-ce que ça peut ressembler mon mode fight ? Ça va ressembler à des journées qui vont être un peu trop chargées pour mon goût à moi. Mon goût à moi, ce n'est pas plus de trois réunions par journée. Si j'ai plus de trois réunions par journée, quatre jours par semaine, c'est que je suis en mode fight. C'est que je suis en train de remplir mon agenda. Mais par exemple, la personne qui m'interviewait sur le podcast dont tu me parles, elle est en human design, elle est générateur et puis elle a des journées qui peuvent être beaucoup plus remplies que moi en tant que projecteur où après trois réunions, il n'y a plus de banc passant. Je n'ai plus rien à partager au monde, en fait. J'ai besoin de me recharger personnellement. Donc, je pense que la nuance se joue là. C'est que pour cette personne, j'avais un peu de temps qui était vraiment tout tranquille. Mais moi, je vois bien qu'il y a des moments où je le remplis un peu trop parce que j'ai quelque chose à me prouver. Aujourd'hui, je me sens très, très connectée à mon higher self. Je pense que je le suis depuis que j'ai commencé à développer Kaluna. Je ne l'ai pas toujours fait avec brio. d'incarner finalement cette plus haute ligne de temps pour moi, parce que des peurs, parce que des croyances, parce que briller, c'est être dans la joie, et que plein de parts de moi préféraient encore choisir la souffrance, préféraient encore choisir la difficulté, continuer de jouer petite. Mais je pense que ça fait bien six mois, un peu plus de six mois, huit mois. où j'ai vraiment intégré et j'ai vraiment intégré dans le non négociable le fait d'incarner tous les jours cette plus haute version de moi, même si aujourd'hui, ça a signifié plus de vie, plus de temps, plus d'être que de faire. Et puis, je jongle entre le faire, l'être, entre le yin, le yang, entre ressentir et coacher, entre... créer des plans, faire de la stratégie, ressentir depuis le cœur, mais aussi partager, me nourrir sur tous les plans. Donc, j'essaie d'avoir une vie qui est assez équilibrée parce qu'aujourd'hui, c'est devenu non négociable.

  • Speaker #0

    Ça résonne tellement. Quand tu parles, je suis comme « Oh my God ! » Mais on est les mêmes. Je suis projecteur aussi et j'ai dû l'apprendre. Vraiment, j'ai dû, hier, dans mon programme, justement, je partage. partagé aux filles et je pense que ça les soulageait, les gens sont toujours étonnés parce que j'ai plusieurs business et je partageais mon calendrier et les mardis et les jeudis c'est off pour moi. Donc c'était il n'y a rien à mon calendrier, j'ai juste un appel le jeudi et donc mais ça j'ai dû l'apprendre avec le temps et donc c'est intéressant. Une autre chose que j'aime beaucoup et qui résonne dans ce que tu dis, c'est l'imperfection en fait, partager à travers l'imperfection, d'être ok, de le dire je me suis brûlée. j'ai été complètement décentrée et on crée des nouveaux baselines en fait avec le temps donc comme tu dis au début je n'étais pas connectée avec ma higher self puis c'est juste des petits choix puis il y a des fois où ça va être le chaos pour moi aujourd'hui encore il y a des jours où c'est le chaos je suis en bouche je suis comme oh my god pourquoi je fais ce que je fais et donc c'est juste d'accepter ça ça fait partie du jeu et il y a une autre chose que tu as dit qui m'a parlé quand tu disais accepter de la lumière tu sais de oh my god accepter l'abondance accepté de briller et juste avant qu'on se connecte à l'appel on parlait de, voilà, on connectait je parlais justement de, enfin on parlait de doTERRA et du revenu et à un moment donné comme j'étais deux ans off et je continuais à recevoir un revenu sans rien faire et bien pour le système nerveux c'est quelque chose et c'est fou parce qu'on pourrait se dire mais j'en rêve mais de dire que tu reçois quelque chose que tu reçois de l'argent et pour moi ça a été vraiment quelque chose d'énorme dans le business Merci. C'est de commencer à recevoir de l'argent, ce qu'on appelle le fameux revenu résiduel aussi, sans rien faire et d'être à l'aise avec ça et de dire que tu peux prendre tes mardi et jeudi off et que c'est OK. Je te dirais que même encore aujourd'hui, ça reste un stretch pour moi. Mais voilà, donc ça résonne pas mal. On a évoqué avant de se connecter à l'appel aussi la joie, donc de parler de la joie dans le business. Je pense que c'est quelque chose qui est très important pour toi aussi. Est-ce qu'il y a des moments où tu as senti que tu as perdu la joie dans ton business ?

  • Speaker #1

    Je sens qu'il y a des moments où j'ai perdu la vie et la joie dans ma vie, en fait. Je suis en train de préparer une conférence. J'ai été prise pour être speaker pour Margot Amen dans son festival Manifiesta qui aura lieu le 24 mai. Et je préparais ma conférence. Et l'histoire que j'ai envie de raconter, c'est comment est-ce que je suis revenue à la vie. Je pense que pour moi, devenir une digital nomad, partir au Pérou en 2016, commencer à être entrepreneur, c'était parce que je sentais que c'était un choix entre la vie et la mort. Je sentais que je mourrais à petit feu. Alors peut-être que je ne me serais pas vraiment donné la mort physique, mais spirituellement, mon âme, mon être, j'étais en train de mourir sous mon ego, sous mes peurs, sous mon mental. Et je pesais 100 kilos, j'étais complexée au possible. Donc, on parle de cette nana en 2016. Et puis en 2020, je reviens en France. Kalouna, j'ai lancé en 2021. Donc, ça fait cinq ans plus tard. Et c'était à ce moment-là où j'ai commencé à choisir la vie. Pourquoi est-ce que la médecine de la joie est aussi importante pour moi ? Parce que j'ai été quelqu'un. avec énormément de nostalgie, avec énormément de tristesse, avec énormément d'état dépressif dans mon quotidien. Sur toutes les premières années de ma vie, depuis que j'ai 6 ans jusqu'à mes 28, 29 ans, quelque chose comme ça. Et maintenant, je choisis la vie, je choisis la joie. Et c'est quelque chose qui est pour moi primordial, de transformer chaque instant en une joie. même si ça veut dire transformer que je me suis engueulé avec ma mère qui m'a dit des choses qui étaient vraiment pas chouette vraiment pas ok que je me suis ressenti abandonné bah je vais connecté à ok comment est ce que je peux transformer ça en un moment qui me procure fait pas de la joie on va pas non plus dissocier au point de dire ça ça me procure de la joie mais en tout cas de dire ok je l'accepte je le traverse c'est c'est la vie Et c'est pour ça que pour moi, c'est important la médecine de la joie dans le business, parce qu'on ne va pas se mentir, être entrepreneur, c'est un challenge au quotidien. Et être leader d'une transformation pour les personnes qu'on accompagne encore plus. Et aujourd'hui, décider d'être une leader, décider d'emmener une communauté dans un mouvement autour de nous qui va nous permettre de générer une vraie prospérité autour de nous. C'est un challenge au quotidien. Et on a deux manières de le vivre. Le mode victime-fighter mode, en mode « allez, j'y vais, j'y vais, je me force, je dois » , que des injonctions. Et donc de choisir le mode de la souffrance et de la mort, d'une certaine manière. En tout cas, de la mort de part de nous. Ou on peut choisir de traverser tous ces challenges en apprenant quelque chose réellement. En acceptant de se laisser traverser par ce qui... Même si parfois, c'est se laisser traverser par les plus désagréables des sensations et des émotions. Parce qu'il y en a.

  • Speaker #0

    Tellement. Tellement. Et je pense que c'est là où il y a un challenge aussi. C'est-à-dire, est-ce que je peux être leader et avoir des super gros coups de down, en fait ? Et quand tu... Une des façons dont on peut perdre la joie, je trouve, dans notre business, c'est... d'avoir des clients qui ne sont plus non plus totalement alignés avec ce qu'on est et où on est tiré vers le bas. Et donc, nous, on est obligé d'avoir une certaine fréquence. Donc, comment est-ce que tu accompagnes des gens quand toi, ça ne va pas ? Donc, il faut déjà avoir des... Donc, toi, tu as partagé, c'est la nature. Si jamais tu as d'autres choses que tu fais, c'est quand tu dis jusqu'à 20 petits temps, tu es dans un état plus dépressif. Peut-être que ça pourrait être intéressant que tu nous partages un peu ce qui t'a aidé à faire ce chiffre. Et après, on parlera vraiment des... des clients et du changement de niveau de conscience de nos clients.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a quelque chose que j'ai profondément compris, et il y a des années déjà, si tu es la personne la plus évoluée de la pièce dans laquelle tu es, c'est que tu n'es pas au bon endroit. Et peu importe si c'est juste ta clientèle d'âme, en fait, que tu sers que des gens, tu sers même pas ta clientèle d'âme, tu sers des clients. qui viennent remplir ton frigo, tu vas sortir, on va continuer de sentir comme un vide, comme un espace de je ne suis pas au bon endroit, ça ne fait pas vraiment sens. Et je ne me sens pas élevée, justement, dans ces périodes de challenge. Je ne me sens pas élevée à continuer à évoluer, finalement. Et il y a un truc que j'ai intégré, que je continue d'intégrer, et plus je l'intègre, plus ces moments de down, je les passe comme vraiment des vraies joies, des vraies... moments de remise en question qui sont là. Ah ok, bon, elles sont là, et puis qu'est-ce que j'en fais, et comment est-ce que je le vis, et comment est-ce que je le traverse ? Ça a été de commencer à m'entourer de personnes, un peu de personnes qui sont beaucoup plus avancées que moi et qui m'inspirent. Quelques personnes qui vont être un peu au même endroit que moi, mais où on va avoir envie d'avancer ensemble. Et puis de garder quand même quelques relations qui sont des relations d'enfance, d'adolescence, même si on n'a pas avancé de la même manière, qui peuvent continuer de me nourrir sur un autre plan, mais pas sur le plan de l'évolution, plutôt sur le plan de me sentir soutenue. Et moi, d'avoir vraiment appris à créer cette tribu autour de moi, de gens qui ont envie d'avancer et de gens qui nous motivent ensemble à avancer, qui sont comme ces... role model, comme ces mentors, comme ces personnes de qui on peut s'inspirer. Et ça me motive à me montrer que ça existe, que c'est possible de continuer d'évoluer, que non, ce qui est partagé en grande masse sur les réseaux sociaux, que l'entrepreneuriat, c'est difficile, que tu vas avoir du mal à bien gagner ta vie, que toutes ces injonctions qu'on nous met sur le dos des entrepreneurs, et que beaucoup acceptent allègrement, non, ce n'est pas vrai. Et à partir où on accepte de change the room et qu'on se rend compte qu'en fait, il y a d'autres pièces où l'herbe est beaucoup plus verte, on a plus envie de revenir dans les pièces où ce n'est pas très vert et où ce n'est pas très nourrissant.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est tellement important. J'ai toujours été un peu fan. Le terme n'est pas... est peut-être pas idéal, mais tu sais, je pars à 14 ans, j'étais fan d'un groupe et j'adore ce que ça crée en moi, en fait. Ce pétiment et d'être un peu, d'admirer des gens. J'aime vraiment admirer des gens et pour moi, c'est très, très important dans l'évolution et de montrer qu'en fait, c'est possible. Et je pense que du coup, ça joue. Toi-même, t'évolues, donc à un moment donné, ta clientèle évolue aussi parce qu'on peut très vite perdre la joie dans le business, comme tu dis, si jamais on ajoute des clients pour remplir le friveau. Et te dire, en fait, ça ne me nourrit plus non plus. Est-ce que c'est ça le shift que tu as eu quand tu avais 28 ans, justement, quand tu as décidé d'amener la joie ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est parce que tu as... Il y a eu beaucoup trop de shifts à ce moment-là. Je ne saurais même pas... Pour moi, ça a été vraiment ce truc de... Je choisis la vie.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Je choisis la vie. Je m'entoure et je passe mon temps dans la nature. Je pense que c'est une année où... En France, on a un minima social qui s'appelle le RSA. C'était au moment où je commençais à lancer mon activité et je passais... cinq jours par semaine dans la nature. Pendant l'été, je passais mon temps à la plage et le reste du temps, je passais mon temps à regarder l'eau. Vraiment, j'ai passé un an dans la nature à simplement réguler mon système nerveux, à revenir à l'instant présent. Pour moi, ça a été un processus qui a beaucoup résonné avec cet état de mort de l'ego et du coup, de me laisser traverser par le vide, par la tristesse, par les pleurs. Ce n'était pas une période hyper extatique de ma vie. Et pour autant, ça a été le début du bonheur, d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et puis, je pense que les moments les plus darks de notre existence sont au final les plus charnières. C'est là où il y a vraiment les plus grandes prises de conscience. Et donc, je pense que c'est important de les aborder, même si ça réarrive. Comme tu disais tout à l'heure, il y a quelque chose qui va en ressortir. Alors, j'ai une question fondamentale pour toi quand même, parce qu'on parle de joie. Dis-moi, on parle de joie, et moi j'ai ma petite idée, mais je serais curieuse d'avoir ton opinion là-dessus. Est-ce que ton business doit toujours être de la joie ?

  • Speaker #1

    Non, mais je déteste faire de la compta. Ce n'est pas joyeux pour moi de faire de la compta. Pour moi, être dans la joie, c'est pour ça que j'ai dit à un moment, quand je parlais de… On imagine, je m'engueule avec ma maman, en fait, rendre ça joyeux, si je me dis juste « Ah, c'est trop joyeux, je vais danser, waouh, waouh, waouh, je suis heureuse » , là, c'est de la dissociation. c'est de la positivité toxique c'est pas du tout être connecté avec non ça me fait chier ma mère elle me casse les couilles dans ces cas là, dans ce cas hypothétique et désolé pour les gros mots j'avoue que je te jure mais parce que c'est vrai donc c'est plutôt pour moi la joie c'est me laisser traverser par la vie et parfois me laisser traverser par la vie c'est une joie qui peut être très d'art, qui peut être très teintée de tristesse qui peut être très teintée de colère et c'est ok en fait ... Donc, à l'intérieur de mon business, il y a plein de choses. Pas tant que ça. De moins en moins, parce que mieux je gagne ma vie, plus je délègue. Donc, plus je reste dans ce qui, justement, seulement me provoque de la joie. Mais même, en fait, à l'intérieur de ça, c'est aussi avoir de plus en plus de responsabilités. Toute responsabilité vient avec sa dose de choses qui ne sont pas exactement... que je ferai toute ma vie ? Enfin, si on me dit, est-ce que, Cécilia, tu as envie toute ta vie de faire du management ou de faire de la compta ? Je vous répondrai que non.

  • Speaker #0

    Absolument pas. Je ne comprends tellement la compta. C'est comme l'horreur. Mais là où j'ai l'impression que beaucoup d'entrepreneurs peut-être s'égarent à un moment donné, étant donné le bruit qu'il y a dans le monde actuellement avec les réseaux, tout est possible. Et donc, j'ai l'impression que souvent, quand on démarre en tant qu'entrepreneur, ou même si on a déjà une certaine expérience et qu'à un moment donné, on a un petit creux dans notre entreprise, ce qui arrive, ça fait juste partie de la vie. Et là, on commence à voir, OK, Human Design, Reiki, Kundalini. OK, je vais faire ça, je vais faire ça, je vais faire ça. Parce qu'actuellement, je n'ai pas totalement de la joie dans mon business. Selon moi, c'est un danger. Parce qu'il faut apprendre à persévérer et garder une lumière. pour devenir une référence dans un domaine aussi à un moment donné, plutôt que de pivoter à gauche, à droite et apprendre à faire des choses qu'on n'aime pas, simplement.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a aussi une grosse problématique aujourd'hui sur le marché, c'est que justement, beaucoup s'identifient à un outil.

  • Speaker #0

    Ou à un métier. Mais en fait, ok, mais tu parles à qui ? Tu t'accompagnes qui ? Tu l'accompagnes à traverser ? Quelle problématique ? C'est quoi la solution innovante que tu proposes ? Et la solution, ce n'est pas un outil. Ce n'est pas l'aromathérapie, ce n'est pas le Reiki, ce n'est pas l'hypnose. Ce n'est rien de tout ça. C'est la médecine, la vibration que tu portes, ce que tu as traversé, et ce que tu es capable de l'accompagner à traverser. Et en fait, aujourd'hui, pour moi, beaucoup trop d'entrepreneurs se perdent soit dans des formations, soit dans des outils. Je suis une coach qui a fait 60 000 euros en moins de six mois, ou un peu plus de six mois, et je n'ai pas fait de formation Instagram, je n'ai pas fait de formation réseau sociaux, c'est quoi les autres trucs qui vendent ? Je n'ai pas fait de formation IA, je n'ai pas fait de formation... Je ne voudrais pas me faire d'autres formations que tout le monde fait, que je ne fais pas. Parce que pour moi, ce n'est pas l'extérieur qui va te permettre de vraiment reconnecter à ta vibration propre et de mettre des mots, des messages sur cette vibration propre qui te permettra d'être reconnue par les personnes que tu accompagnes. Et ça, c'est un processus qui est beaucoup plus challengeant. Et je le vois parce que c'est ce que je partage au quotidien. Et il y en a plein qui finissent par ne pas signer et par aller chez une formation Instagram beaucoup moins chère. Et ça ne change pas grand-chose.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai. Parce que c'est ça, toi aussi, tu as ton programme. On a un peu le même genre de programme, parce qu'on propose aussi nos formations. Je pense que ce qui est important et ce que je vois beaucoup, c'est ça, c'est des entrepreneurs qui se perdent dans les formations. Et ça, c'est un truc de système nerveux. Ils ne vont jamais mettre en pratique. Et moi-même, pendant le Covid, à un moment donné, je voulais tout apprendre. Tout apprendre, non-stop. J'étais en shift, je laissais un peu d'autres à côté. Je voulais apprendre des nouveaux trucs. Et moi, la promesse que je me suis faite à ce moment-là, c'est j'apprends un truc, je le mets en pratique. Et si je ne le mets pas en pratique, c'est mort. Et comment on peut incarner les choses ? Parce que sinon, on peut se perdre et perdre énormément d'argent. Et je pense que tant dans ta formation que dans ma formation, il y a ce qui est essentiel dans une formation, c'est l'accompagnement individuel, c'est la vibration, c'est le côté aussi spirituel. Et exactement ce que tu dis, ton voyage de l'héroïne, comment à travers ton histoire, tu peux vraiment aller ? accompagner les gens et qui va faire que si tu partages, par exemple, le yoga Kundalini, moi je fais yoga Kundalini, tu vas le faire différemment qu'une autre prof de yoga Kundalini parce que tu es qui tu es, tout simplement. Et c'est ça qu'il faut aller incarner. Donc, totalement d'accord avec toi. J'ai une dernière question pour toi. Si jamais tu avais un message pour une entrepreneur actuellement qui stagne, qui peut-être traverse un passage difficile ou elle manque de clarté, par exemple. Qu'est-ce que tu as envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un moment dans mon entreprise, en 2022, ça faisait déjà une petite année que j'étais lancée, et ça ne décollait pas. J'avais quelques clientes en individuel, généré entre 1 000 et 1 500 euros de chiffre d'affaires, ce qui n'est pas non plus... Mais voilà, ce n'est pas fou. On va être honnête, ce n'est pas fou. Et c'était aussi la deuxième grosse période très noire dans mon processus de développement. personnel et professionnel. Et en maintenant, je me suis retrouvée un peu face à un mur. Je n'avais plus le choix, je suis partie vivre à l'étranger, donc je n'avais plus le minimum social. Et 1 500 euros en payant l'URSSAF, ça ne te laisse pas de quoi vraiment bien vivre. Et donc, je me suis retrouvée vraiment face au mur de j'ai besoin de commencer à générer 5 000 euros de chiffre d'affaires et c'est maintenant et ce n'est pas plus tard. Avec toute cette remise en clarté, En question, pas de clarté des difficultés de santé en plus à ce moment-là. Donc on se dit vraiment une belle période encore. Je veux raconter cette histoire parce que souvent, ce que j'observe, c'est que c'est les personnes qui se retrouvent le plus en face du mur qui justement commencent à réellement écouter. ce qui se passe à l'intérieur. Il y a deux possibilités. Soit justement, on va partir vraiment en fight mode, en mode on part dans tous les sens et on fait un petit peu n'importe quoi et on se prend vraiment le mur en accélérant. Soit au contraire, on commence à comprendre que là, je n'ai plus trop le choix et c'est le moment de mettre les choses en place vraiment. Pour moi, ce que je donnerais comme conseil, si des personnes sont forcément dans une situation aussi extrême que la mienne, en tout cas sont dans un moment où il y a besoin qu'il y ait quelque chose qui bouge dans leur entreprise, que ce soit parce qu'elles ont envie de commencer à générer de l'argent, parce qu'elles aimeraient aussi pouvoir soutenir leurs conjoints qui les soutiennent depuis des années, parce qu'il y a peut-être de l'assurance chômage qui est en train d'arriver à terme et vraiment cette situation de et bien, Là, j'ai besoin que mon entreprise prenne un nouvel envol. Moi, je vous dirais, prenez un temps pour créer une offre, une offre qui soit iconique, une offre qui réponde réellement à un besoin que vous identifiez chez... la clientèle que vous avez le plus envie de servir. OK, c'est les mamans, les mamans. OK, les mamans, elles ont besoin de quoi ? Elles ont besoin peut-être d'une tribu pour ne pas se sentir seules ou elles ont besoin d'apprendre à se lâcher la grappe parce qu'elles font du mieux qu'elles peuvent et ça ne sert à rien qu'elles soient tout le temps dans ce mode « Oh mon Dieu, je suis la pire mère du monde » . Non, non, on va apporter de la douceur pour les mamans. OK, comment est-ce que tu peux apporter de la douceur ? OK, tu as du yoga, tu as de l'EFT, tu as peut-être l'aromathérapie ou pas. Tu prends tes outils. OK, mais c'est quoi ta vibration ? C'est quoi ce que toi, tu as traversé ? Et comment est-ce que tu peux peut-être monter un petit programme de deux, trois, quatre, cinq, six, huit semaines en fonction de ce que tu ressens comme message de « Moi, je fais beaucoup, je crée beaucoup mes offres et j'accompagne beaucoup mes clientes à créer leurs offres depuis la connexion avec l'âme de leur entreprise. » Avec l'idée que ce n'est pas connecter vraiment toi depuis ton mental, mais vraiment te laisser traverser par la vie. et parce que tu es amené à créer ici et maintenant. Donc, soit vous avez la capacité de vous connecter vraiment à ce niveau très intuitif, et moi, c'est ce qui m'est arrivé. Un jour, j'ai canalisé mon programme, qui est deux ans plus tard, toujours ce que je vends, et ce qui me permet de générer la vie que j'ai aujourd'hui de voyage, etc. Et donc, concentrez-vous sur une offre, une offre qui soit vraiment, qui réponde à une problématique, qui permette de faire grandir une expertise sur le marché. et de vous faire reconnaître en tant qu'experte sur un sujet, avec une offre qui peut être découplée en plusieurs, on n'est pas obligé d'avoir qu'une offre, mais en tout cas une offre centrale qui reviendra régulièrement. Commencez à faire des lancements pour cette offre-là, des lancements qui vous permettent de vous rendre visible, qui permettent de créer des moments de tournée, des moments où il y a beaucoup de gens qui apprennent que vous existez, que vous pouvez les accompagner, et commencez comme ça. à coups, de petits à coups, de petits momentum de visibilité, de petits lancements qui va vous enseigner c'est quoi votre recette à vous, comment est-ce que vous fonctionnez dans un lancement, comment est-ce que vous pouvez être au mieux au contact et au service de votre clientèle. Donc moi, ce serait vraiment ce qui m'a permis de décoller, c'est créer une offre, apprendre à la vendre.

  • Speaker #1

    Et puis c'est tellement facile aujourd'hui. C'est tellement facile de le faire, tout est accessible, tout est là. C'est juste que beaucoup de gens lancent. Tu as dit un mot de l'ordre de l'expertise, en fait. Et c'est ça qui fait peur à beaucoup d'entrepreneurs. Ils disent, je ne suis pas expert. Mais si tu n'es pas expert, va collecter des expériences maintenant. Et moi, ça a été à travers des « deviens-le » , offre des choses gratuitement, offre des choses gratuitement, récolte des témoignages. C'est un choix. Au lieu de te dire pendant six mois, je ne suis pas expert. Dans tes yeux, dans cinq ans, tu ne seras toujours pas expert parce que tu essaies de partir dans tous les sens. totalement d'accord avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas abordé que tu aurais aimé ?

  • Speaker #0

    Juste, ouais, dire, s'il y a peut-être une chose justement sur ces processus de lancement, je vois qu'il y en a beaucoup qui ne fonctionnent pas aujourd'hui. Et pour moi, c'est pour la même raison qu'on a évoqué juste avant, de se dire, on va aller chercher la solution à l'extérieur. Si un processus de lancement ne nous ressemble pas, s'il n'est pas organique, si on finit épuisé à la fin, qui fait qu'on ne peut pas vraiment délivrer ce qu'on a promis, c'est juste un cercle vicieux qui va nous faire dire « Ah ben en fait, je ne vends pas beaucoup, puis il n'y a pas beaucoup de gens qui sont satisfaits, et puis en fait, j'abandonne. » Et c'est aussi quelque chose que j'ai vécu, j'ai à peu près tout vécu et tout expérimenté, et j'aurais plein de choses à raconter, enfin j'ai plein de choses à raconter en règle générale, mais j'ai aussi vécu ces lancements où tu finis épuisé, et ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas parce que c'est ce que beaucoup expérimentent. que c'est la seule voie qui existe aujourd'hui. Et la voie, pour qu'elle soit légère, pour qu'elle soit joyeuse, pour qu'elle soit unique, justement, c'est de reconnecter à votre unicité. Ok, qu'est-ce qui fonctionne pour moi aujourd'hui dans un lancement ? Qu'est-ce qui fonctionne pour moi dans une offre ? Comment est-ce que j'ai envie d'offrir mon offre ? Comment est-ce que j'ai envie de tester ? Comment est-ce que j'ai envie de récolter ces retours ? Comment est-ce que j'ai envie de faire grandir mon expertise ? Et de commencer un pas après l'autre. Mais toujours en checkant qu'est-ce qui est le plus juste pour moi aujourd'hui et surtout en arrêtant d'écouter ces coachs à deux balles qui vont te dire « Alors, il faut que tu fasses ton tunnel devant, puis ta page, puis ton machin, puis ton bidule. Rah, allez vous faire voir. Faites ce que vous avez vraiment envie de faire profondément et connectez-vous à cette vibration plutôt que la vibration de « je fais ce qu'on me dit de faire parce que je veux être la bonne élève et puis je me frustre » . parce qu'en fait, la personne en face de moi, elle était plus intéressée par mon argent que par ce que je fasse moi de l'argent.

  • Speaker #1

    C'est vraiment bon. C'est clair, c'est vrai. Et puis, oui, c'est super important de continuer à... à se connecter à ce que tu as vraiment envie de faire. Par contre, je crois qu'apprendre... Moi, j'ai appris en essayant plein de systèmes et en me disant « ce n'est pas pour moi » . Et peut-être juste la dernière chose, c'est que c'est important de définir ce que le succès veut dire pour toi. Parce que quand j'ai démarré Dotera, je me suis dit « oh, ce serait cool d'être Diamond » . Par hasard, je ne comprenais rien à rien. Je me suis dit « oh ouais, mon Dieu, si je gagnais ça, ce serait complètement dingue » . Et le jour où je l'ai atteint, je me suis dit en fait c'est pas ça Ce n'est pas cet argent. Donc parfois, on pense que parce qu'il y a tellement de bruit, comme on disait, que c'est avoir 20 000 euros par mois sur notre compte, alors que peut-être que comme tous les deux, on est projecteur. Pour moi, le vrai luxe, c'est d'avoir énormément de temps dans mon horaire et de gagner, évidemment, de gagner ma vie. Mais parfois, on court derrière l'argent alors que ce qu'on veut, c'est plus de temps et plus de moments de liberté pour aller comme toi, comme tu disais, dans la nature. Et donc, de définir ce que le succès veut dire pour nous est super important. donc merci beaucoup Cecilia c'était un vrai plaisir donc où est-ce que les gens peuvent te trouver ?

  • Speaker #0

    du coup je suis essentiellement présente sur Instagram mon Instagram c'est arrobasececilia-germain vous me retrouvez aussi sur toutes les plateformes de podcast avec mon podcast qui s'appelle l'art de ta puissance où tu vas venir partager avec mes auditeurs dans pas très très longtemps Et puis, je suis un petit peu sur Facebook, mais pas foufou, pareil à Cécilie et à Germain. Je reprends un petit peu du service par là-bas, mais ce n'est pas ma plateforme de prédilection. Si vous voulez vraiment suivre mon quotidien, c'est beaucoup sur Instagram. Et si vous aimez les formats un peu plus longs, vous avez des formats podcast en audio, mais vous avez aussi les newsletters. J'ai une newsletter, j'écris un bulletin pour les leaders de cœur tous les lundis, que je partage. là beaucoup plus de mes coulisses, de ce qui peut se jouer pour moi, de comment est-ce que je me ressens, de plein de choses un peu plus intimes, l'espace plus intime.

  • Speaker #1

    Génial, super. Merci beaucoup Célia, c'est vraiment vraiment un énorme plaisir de connecter avec toi et je pense qu'on se voit à Bruxelles bientôt. Oui. Ok, super. Merci, salut.

  • Speaker #0

    Merci à toi Emilie. Merci.

Description

🌿 Et si ton business devenait un chemin de reconnexion à la vie ?

Dans cet épisode vibrant, je reçois Cécilia Germain (sa page INSTA), coach et leader intuitive. Ensemble, on explore les coulisses d’un business incarné, ancré dans la joie, la nature, et l’audace d’être soi – même les jours où l’énergie vacille.


On parle de :

✨ Choisir la vie quand tout semble s’effondrer

✨ Créer une offre iconique alignée avec ton essence

✨ Laisser la nature, la respiration et ton système nerveux guider ton expansion

✨ La vérité derrière les lancements (et pourquoi ils ne fonctionnent pas toujours)

✨ Le pouvoir d’oser briller… sans avoir “tout guéri”


Un échange sans filtre entre deux projecteurs qui ont choisi de construire leur business avec leur énergie, et non contre elle.


🔗 À écouter si tu te sens appelée à revenir à l’essentiel, à te réaligner, et à incarner pleinement ta puissance subtile.



Tu veux plus d’épisodes comme ça ? Pense à t’abonner, partager et me dire en commentaire ce que tu en retiens ✨


Mes ressources pour aller plus loin :
𓋹 Rejoins-moi sur Instagram (et pense à me taguer si tu partage cet épisode)

𓋹 Démarre ton essai gratuit sur le KUNDALINI CLUB | LE studio EN LIGNE de yoga kundalini & yoga du visage.
𓋹 Découvre mon site web


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi belle âme et bienvenue dans le Kundalini Business Club, c'est le podcast qui fusionne stratégie entrepreneuriale et énergie subtile. Ici on va parler business, de chakra, d'éveil et de tout ce qui touche à l'invisible. Mon nom est Milly, je suis coach et activatrice business et énergétique. Je suis aussi fondatrice du studio Kundalini Radiance. Ensemble on va explorer comment créer une véritable expansion dans ta vie, dans ton business et dans chaque cellule de ton corps. avec Audace et parfois à contre-courant. Alors installe-toi confortablement et c'est parti ! Ok, hello, salut Cécilia !

  • Speaker #1

    Coucou, Emilie, comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ? Super, merci. On t'emporte à ta voix aujourd'hui. Je ferai une petite intro à l'épisode, mais je veux juste te dire que je t'ai découvert il n'y a pas longtemps et qu'en te découvrant, je trouvais ça très drôle parce qu'en fait, on est assez similaires dans nos activités. Je vais te laisser te présenter, donc je ne vais pas spoiler tout ça. Mais je viens d'écouter un dernier épisode de ton podcast et tu parlais du fait que tu parlais beaucoup de tes expériences personnelles. Et je me dis, moi, ça a toujours été un truc aussi d'utiliser mes expériences personnelles, d'être un peu comme un livre ouvert. et de savoir qu'il y a peut-être des gens que ça va déranger et d'autres qui vont être OK avec ça. Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'apprentissage derrière ça. Et l'autre chose, et on y reviendra, c'est que la façon dont tu fonctionnes dans ton business, donc tu as un business de coaching, des rituels, stratégique et d'Otera aussi. Donc, tout à fait similaire. Alors, je te laisse te présenter maintenant. Est-ce que tu veux nous parler un peu de toi pour les personnes éventuellement qui ne te connaîtraient pas ?

  • Speaker #1

    Yes, déjà merci Émilie pour l'invitation. J'étais hyper excitée quand j'ai reçu ton invitation. J'étais très, très heureuse de pouvoir partager un petit peu plus de ma vibration et de ce qui est important pour moi aujourd'hui dans ce monde que je partage avec tellement d'enthousiasme et de joie et de le partager à une autre audience, à un autre public. J'apprécie énormément l'opportunité et l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes. en commençant par toi. Et je voulais te dire, j'ai eu la même sensation. Je me suis dit, ah chouette, encore une personne qui fait la même chose que moi. Et pas parce que certaines personnes peuvent vibrer le manque avec cette observation. Et moi, c'est tout le contraire. C'est, waouh, on est de plus en plus nombreux à partager une autre vision du business. Et c'est si excitant parce qu'on en a tellement besoin.

  • Speaker #0

    Totalement. Je suis d'accord avec toi. Et c'est drôle parce que j'y pensais. Je me disais, c'est fou parce qu'elle fait la même chose que moi. et je pourrais le craindre, alors que là, je l'invite sur mon podcast. Et en fait, je trouve ça juste tellement cool de dire que pour moi, voir des fois femme réussir, c'est juste des preuves que ça fonctionne. Et si on est un peu dans le même truc, c'est qu'il y a vraiment quelque chose à aller explorer. Et je pense qu'il y a des gens qui vont résonner avec toi, il y a des gens qui vont résonner avec moi, et qu'en fait, il y a de la place vraiment pour tout le monde. Donc, c'est cool. Explique-moi un peu ton parcours, en quelques mots. Comment est-ce que tu es arrivée à faire ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Merci de me ramener parfois. Sur le droit chemin. Donc du coup, je m'appelle Cécilia Jardin, pour les personnes qui me découvrent. J'ai 32 ans, je suis originaire de France. Je suis nomade depuis 2016, entrepreneur depuis 2018. Aujourd'hui, j'ai fondé ma troisième entreprise qui s'appelle Calouna, qui signifie la calune, la bruyère. C'est le nom scientifique de la bruyère, une plante qui est très, très prospère ici dans les Landes d'où je viens. Et j'ai choisi ce nom parce que pour moi, On n'a pas à être né entrepreneur, on n'a pas à être né avec une cuillère d'argent dans la bouche ou avec tout le tapis rouge qui se déroule devant nous. On est dans une ère où, peu importe d'où on vient, on peut décider, ressentir, se laisser traverser par cette vibration du vivant et décider aujourd'hui, « I will be the creator of my life. » Je serai la créatrice de ma vie. Et pour moi, c'est cette notion du vivance qui m'ont... qui me traverse au quotidien, que je partage énormément dans ma vision du coaching business, mais aussi qui m'accompagne au quotidien et qui est hyper important. Aujourd'hui, qu'est-ce que je fais ? Mon chemin, c'est le chemin d'une nana qui a expérimenté plein de choses, qui est passionnée d'entrepreneuriat, qui entreprend depuis qu'elle a 23 ans parce qu'elle ne voulait pas être salariée de personne, qui a beaucoup tenté, qui s'est beaucoup plantée. dans ces premiers business. Et quand j'ai lancé mon business de coaching, c'était avec la vision que cette fois-ci, ça fonctionnerait. Et je l'ai fait fonctionner. Je l'ai fait fonctionner avec... avec tout ce que ça implique d'implication, d'engagement, d'évolution aussi, de transformation personnelle, professionnelle. Donc, je pense que je suis un peu tout ça. Et je partage ce que je suis aussi. Donc, c'est vraiment ce que je suis et la vibration de mes accompagnements, de mes coachings, de mon podcast, de ce que je peux partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui, donc en utilisant ton histoire personnelle vraiment pour l'infuser dans ton business et inspirer et accompagner. C'est super inspirant parce que j'imagine, je sais qu'une problématique qui peut revenir régulièrement chez mes clientes, c'est cette peur d'y aller all-in dans son business et les freins qu'on peut se créer. Donc j'imagine qu'un de tes freins, quand tu as démarré à 22 ans, tu as dû être financier, il y a dû y avoir des périodes de stress aussi financières. Et je sais que dans ton épisode de podcast, tu évoquais juste les traumas que tu as pu avoir dans ta vie. et qui font aussi la personne que tu es aujourd'hui. Il y a peut-être cette croyance aussi à un moment donné de penser qu'il faut être complètement guéri pour vraiment réussir en business. Quel est ton avis par rapport à ça ? Comment est-ce que tu as géré justement ton bagage traumatique au quotidien, donc les réactions de ton système nerveux ? Est-ce qu'il y a des choses qui t'ont bloqué, qui t'ont freiné ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'important, c'est que chacun et chacune puisse s'appuyer sur ses forces. Moi, ma force, c'est justement, je n'ai jamais eu peur d'aller au ligne. En fait, entreprendre, ça n'a jamais été une crainte pour moi. C'était plutôt rester dans une vie qui ne me convenait pas, qui était une vraie crainte. Pour moi, avoir juste 500 euros et me débrouiller avec 500 euros, ce n'est pas un truc qui m'effraie, ce n'est pas un truc qui me met mon système nerveux en PLS. Bon, peut-être un petit peu si, quand même. Mais ça met toujours moins mon système nerveux en PLS que de me dire que je vais aller travailler 35-40 heures. 45 heures parce que je vivais au Pérou à l'époque pour gagner une misère, c'était beaucoup plus inconcevable pour moi que l'idée de ne pas avoir grand-chose et de faire à partir de pas grand-chose. Pour répondre à ta question, je pense que ce qui a beaucoup guidé mon processus entrepreneurial, ça a été de me reposer sur mes forces. Je suis une leader née. C'est vraiment quelque chose... Je suis fan de human design. On le voit dans mon human design. On peut voir le leadership d'à peu près toutes les personnes. Mais vraiment, j'ai des points très stratégiques. Je suis quelqu'un qui a toujours eu beaucoup d'aura, beaucoup de... Une facilité à captiver par mes mots. Et c'est quelque chose que j'ai toujours reconnu. Donc, j'ai eu un peu peur à une certaine époque. Et ce qui m'a amenée aussi à peut-être avoir des business qui ne fonctionnaient pas. Mais toujours est-il que... Tout ce chemin, je l'ai fait en sachant que j'étais faite pour ça. Pourquoi exactement, je ne savais pas, mais que j'étais faite pour transformer, pour bouger des lignes et que ça passait par bouger mes lignes intérieures premièrement. Donc, ça a été vraiment me concentrer sur je vais y aller aux lignes parce que de toutes les manières, c'est une de mes grandes capacités de foncer dans le tas et puis de voir après avec ce qui peut exister dans ce tas de caca parfois. Donc ça, c'est le premier fil rouge qui a été toujours de... Je suis quelqu'un d'audacieuse, de décisive, de j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Et après, ça a été aussi apprendre à ne pas m'identifier à tout le caca justement qui peut exister au quotidien. Et ça continue d'être une réalité pour moi. En ce moment, on enregistre cet épisode de podcast à un jour où je ne pourrais peut-être pas dire comme ça, mais je n'ai pas la plus belle des énergies. Même si dans ma vie personnelle, je sais composer avec les difficultés, les challenges, mes croyances, mes moments de bad. Et je sais aussi leur dire, je vous vois, je vous comprends, je vous aime, j'aime toutes ces parts de moi. Mais aujourd'hui, ce n'est pas vous qui êtes à la tête, parce qu'on a de grandes choses à accomplir. Et c'est vraiment cette grande capacité à la fois d'être à l'écoute. Je reviens justement parce que c'était une journée un peu challengeante, que je l'ai sentie, que je voulais faire cet épisode de podcast. Je me suis dit, OK, je vais à la plage deux heures. Et à la plage, j'ai fait l'étoile de mer pendant deux heures. J'ai laissé mon système nerveux se co-réguler avec le bruit de l'eau, avec les vibrations des pas des gens sur le sable, avec le soleil sur ma peau. donc je pense qu'une autre chose et j'en finirai avec ça sur la réponse à cette question, je vois un culte à la nature. J'ai vraiment une foi inéductable dans le pouvoir du vivant. Et donc, pour moi, ça va être... marcher dans la nature une, deux, trois fois par jour. Ça va être de prendre des temps de pause en nature. Ça va être les huiles essentielles qu'on utilise toutes les deux et que j'adore et que j'affectionne. Ça va être aussi vraiment le pouvoir de la respiration, le pouvoir de la présence, le pouvoir du vivant à l'intérieur de moi. Et c'est quelque chose qui m'a permis justement d'accompagner toutes les parts de moi qui pouvaient être en souffrance à n'importe quel moment pour leur rappeler que merci d'être là. merci de tout ce que tu m'as permis d'accomplir jusqu'à maintenant. Mais aujourd'hui, le self que je suis, mon higher self, que je m'engage à incarner tous les jours, il est en charge aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu as vraiment fait le travail de te connecter à ton higher self, à une future version de toi et à faire le choix à chaque instant, de prendre la décision à chaque instant. Bon, j'imagine qu'au début, ce n'était peut-être pas ça que tu faisais. Ce n'est pas comme... Ça a été à force de... à force de difficultés que tu as réussi à intégrer ça et qu'aujourd'hui c'est quelque chose que j'explore beaucoup aussi actuellement et vraiment le choix qu'on a à chaque moment parce que je veux dire notre énergie fluctue c'est juste partie du quotidien puis il y a des jours où on n'a juste pas envie et pourtant on a des grandes choses à faire donc il faut quand même y aller et j'ai aimé entendre je pense qu'on a un peu la même réaction au niveau du système nerveux de ce que tu partageais dans l'épisode que j'ai écouté qui était le mode Merci. fight et en même temps tu disais que t'étais pas, je sais plus comment tu l'as dit exactement mais au niveau de ton business t'es pas non plus une surbosseuse c'est ça mais pour moi mode fight c'est ça, tu vois c'est comme ça que je l'ai vécu moi à l'époque donc je serais curieuse de t'entendre par rapport à ça, comment est-ce que tu le régules ce mode fight et comment être en mode fight sans être une surbosseuse aussi Merci.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai été une surbosseuse dans mes deux premiers business qui ont foiré et où j'ai laissé beaucoup de plumes émotionnelles et puis pas que. Donc, en fait, quand j'ai démarré ma troisième activité, c'était impossible pour moi de m'imaginer travailler 50 heures. En fait, je l'avais déjà fait une fois et en fait, je ne souhaitais pas revivre cette expérience parce que j'avais compris qu'il y avait des choses très systémiques dans... ma manière de monter ces entreprises qui avait fait que ça n'avait pas fonctionné. Notamment que je n'avais pas pris la bonne posture. J'avais pris seulement la posture de la gestionnaire, mais pas la posture de la personne qui accompagne. Alors qu'en fait, c'est ça ma zone de génie. C'est là où je m'éclate le plus. C'est là où je me nourris le plus. J'aime aussi, je suis une très, très bonne gestionnaire, mais si tu ne me donnes que de la gestion, I will be bored after a week. Et en fait, je me suis ennuyée pendant des mois dans des projets que j'ai portés seule. juste à coup de mon énergie seule finalement. Comme j'avais cette première expérience, je savais que je ne voulais pas refaire la même chose. Aujourd'hui, comment est-ce que ça peut ressembler mon mode fight ? Ça va ressembler à des journées qui vont être un peu trop chargées pour mon goût à moi. Mon goût à moi, ce n'est pas plus de trois réunions par journée. Si j'ai plus de trois réunions par journée, quatre jours par semaine, c'est que je suis en mode fight. C'est que je suis en train de remplir mon agenda. Mais par exemple, la personne qui m'interviewait sur le podcast dont tu me parles, elle est en human design, elle est générateur et puis elle a des journées qui peuvent être beaucoup plus remplies que moi en tant que projecteur où après trois réunions, il n'y a plus de banc passant. Je n'ai plus rien à partager au monde, en fait. J'ai besoin de me recharger personnellement. Donc, je pense que la nuance se joue là. C'est que pour cette personne, j'avais un peu de temps qui était vraiment tout tranquille. Mais moi, je vois bien qu'il y a des moments où je le remplis un peu trop parce que j'ai quelque chose à me prouver. Aujourd'hui, je me sens très, très connectée à mon higher self. Je pense que je le suis depuis que j'ai commencé à développer Kaluna. Je ne l'ai pas toujours fait avec brio. d'incarner finalement cette plus haute ligne de temps pour moi, parce que des peurs, parce que des croyances, parce que briller, c'est être dans la joie, et que plein de parts de moi préféraient encore choisir la souffrance, préféraient encore choisir la difficulté, continuer de jouer petite. Mais je pense que ça fait bien six mois, un peu plus de six mois, huit mois. où j'ai vraiment intégré et j'ai vraiment intégré dans le non négociable le fait d'incarner tous les jours cette plus haute version de moi, même si aujourd'hui, ça a signifié plus de vie, plus de temps, plus d'être que de faire. Et puis, je jongle entre le faire, l'être, entre le yin, le yang, entre ressentir et coacher, entre... créer des plans, faire de la stratégie, ressentir depuis le cœur, mais aussi partager, me nourrir sur tous les plans. Donc, j'essaie d'avoir une vie qui est assez équilibrée parce qu'aujourd'hui, c'est devenu non négociable.

  • Speaker #0

    Ça résonne tellement. Quand tu parles, je suis comme « Oh my God ! » Mais on est les mêmes. Je suis projecteur aussi et j'ai dû l'apprendre. Vraiment, j'ai dû, hier, dans mon programme, justement, je partage. partagé aux filles et je pense que ça les soulageait, les gens sont toujours étonnés parce que j'ai plusieurs business et je partageais mon calendrier et les mardis et les jeudis c'est off pour moi. Donc c'était il n'y a rien à mon calendrier, j'ai juste un appel le jeudi et donc mais ça j'ai dû l'apprendre avec le temps et donc c'est intéressant. Une autre chose que j'aime beaucoup et qui résonne dans ce que tu dis, c'est l'imperfection en fait, partager à travers l'imperfection, d'être ok, de le dire je me suis brûlée. j'ai été complètement décentrée et on crée des nouveaux baselines en fait avec le temps donc comme tu dis au début je n'étais pas connectée avec ma higher self puis c'est juste des petits choix puis il y a des fois où ça va être le chaos pour moi aujourd'hui encore il y a des jours où c'est le chaos je suis en bouche je suis comme oh my god pourquoi je fais ce que je fais et donc c'est juste d'accepter ça ça fait partie du jeu et il y a une autre chose que tu as dit qui m'a parlé quand tu disais accepter de la lumière tu sais de oh my god accepter l'abondance accepté de briller et juste avant qu'on se connecte à l'appel on parlait de, voilà, on connectait je parlais justement de, enfin on parlait de doTERRA et du revenu et à un moment donné comme j'étais deux ans off et je continuais à recevoir un revenu sans rien faire et bien pour le système nerveux c'est quelque chose et c'est fou parce qu'on pourrait se dire mais j'en rêve mais de dire que tu reçois quelque chose que tu reçois de l'argent et pour moi ça a été vraiment quelque chose d'énorme dans le business Merci. C'est de commencer à recevoir de l'argent, ce qu'on appelle le fameux revenu résiduel aussi, sans rien faire et d'être à l'aise avec ça et de dire que tu peux prendre tes mardi et jeudi off et que c'est OK. Je te dirais que même encore aujourd'hui, ça reste un stretch pour moi. Mais voilà, donc ça résonne pas mal. On a évoqué avant de se connecter à l'appel aussi la joie, donc de parler de la joie dans le business. Je pense que c'est quelque chose qui est très important pour toi aussi. Est-ce qu'il y a des moments où tu as senti que tu as perdu la joie dans ton business ?

  • Speaker #1

    Je sens qu'il y a des moments où j'ai perdu la vie et la joie dans ma vie, en fait. Je suis en train de préparer une conférence. J'ai été prise pour être speaker pour Margot Amen dans son festival Manifiesta qui aura lieu le 24 mai. Et je préparais ma conférence. Et l'histoire que j'ai envie de raconter, c'est comment est-ce que je suis revenue à la vie. Je pense que pour moi, devenir une digital nomad, partir au Pérou en 2016, commencer à être entrepreneur, c'était parce que je sentais que c'était un choix entre la vie et la mort. Je sentais que je mourrais à petit feu. Alors peut-être que je ne me serais pas vraiment donné la mort physique, mais spirituellement, mon âme, mon être, j'étais en train de mourir sous mon ego, sous mes peurs, sous mon mental. Et je pesais 100 kilos, j'étais complexée au possible. Donc, on parle de cette nana en 2016. Et puis en 2020, je reviens en France. Kalouna, j'ai lancé en 2021. Donc, ça fait cinq ans plus tard. Et c'était à ce moment-là où j'ai commencé à choisir la vie. Pourquoi est-ce que la médecine de la joie est aussi importante pour moi ? Parce que j'ai été quelqu'un. avec énormément de nostalgie, avec énormément de tristesse, avec énormément d'état dépressif dans mon quotidien. Sur toutes les premières années de ma vie, depuis que j'ai 6 ans jusqu'à mes 28, 29 ans, quelque chose comme ça. Et maintenant, je choisis la vie, je choisis la joie. Et c'est quelque chose qui est pour moi primordial, de transformer chaque instant en une joie. même si ça veut dire transformer que je me suis engueulé avec ma mère qui m'a dit des choses qui étaient vraiment pas chouette vraiment pas ok que je me suis ressenti abandonné bah je vais connecté à ok comment est ce que je peux transformer ça en un moment qui me procure fait pas de la joie on va pas non plus dissocier au point de dire ça ça me procure de la joie mais en tout cas de dire ok je l'accepte je le traverse c'est c'est la vie Et c'est pour ça que pour moi, c'est important la médecine de la joie dans le business, parce qu'on ne va pas se mentir, être entrepreneur, c'est un challenge au quotidien. Et être leader d'une transformation pour les personnes qu'on accompagne encore plus. Et aujourd'hui, décider d'être une leader, décider d'emmener une communauté dans un mouvement autour de nous qui va nous permettre de générer une vraie prospérité autour de nous. C'est un challenge au quotidien. Et on a deux manières de le vivre. Le mode victime-fighter mode, en mode « allez, j'y vais, j'y vais, je me force, je dois » , que des injonctions. Et donc de choisir le mode de la souffrance et de la mort, d'une certaine manière. En tout cas, de la mort de part de nous. Ou on peut choisir de traverser tous ces challenges en apprenant quelque chose réellement. En acceptant de se laisser traverser par ce qui... Même si parfois, c'est se laisser traverser par les plus désagréables des sensations et des émotions. Parce qu'il y en a.

  • Speaker #0

    Tellement. Tellement. Et je pense que c'est là où il y a un challenge aussi. C'est-à-dire, est-ce que je peux être leader et avoir des super gros coups de down, en fait ? Et quand tu... Une des façons dont on peut perdre la joie, je trouve, dans notre business, c'est... d'avoir des clients qui ne sont plus non plus totalement alignés avec ce qu'on est et où on est tiré vers le bas. Et donc, nous, on est obligé d'avoir une certaine fréquence. Donc, comment est-ce que tu accompagnes des gens quand toi, ça ne va pas ? Donc, il faut déjà avoir des... Donc, toi, tu as partagé, c'est la nature. Si jamais tu as d'autres choses que tu fais, c'est quand tu dis jusqu'à 20 petits temps, tu es dans un état plus dépressif. Peut-être que ça pourrait être intéressant que tu nous partages un peu ce qui t'a aidé à faire ce chiffre. Et après, on parlera vraiment des... des clients et du changement de niveau de conscience de nos clients.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a quelque chose que j'ai profondément compris, et il y a des années déjà, si tu es la personne la plus évoluée de la pièce dans laquelle tu es, c'est que tu n'es pas au bon endroit. Et peu importe si c'est juste ta clientèle d'âme, en fait, que tu sers que des gens, tu sers même pas ta clientèle d'âme, tu sers des clients. qui viennent remplir ton frigo, tu vas sortir, on va continuer de sentir comme un vide, comme un espace de je ne suis pas au bon endroit, ça ne fait pas vraiment sens. Et je ne me sens pas élevée, justement, dans ces périodes de challenge. Je ne me sens pas élevée à continuer à évoluer, finalement. Et il y a un truc que j'ai intégré, que je continue d'intégrer, et plus je l'intègre, plus ces moments de down, je les passe comme vraiment des vraies joies, des vraies... moments de remise en question qui sont là. Ah ok, bon, elles sont là, et puis qu'est-ce que j'en fais, et comment est-ce que je le vis, et comment est-ce que je le traverse ? Ça a été de commencer à m'entourer de personnes, un peu de personnes qui sont beaucoup plus avancées que moi et qui m'inspirent. Quelques personnes qui vont être un peu au même endroit que moi, mais où on va avoir envie d'avancer ensemble. Et puis de garder quand même quelques relations qui sont des relations d'enfance, d'adolescence, même si on n'a pas avancé de la même manière, qui peuvent continuer de me nourrir sur un autre plan, mais pas sur le plan de l'évolution, plutôt sur le plan de me sentir soutenue. Et moi, d'avoir vraiment appris à créer cette tribu autour de moi, de gens qui ont envie d'avancer et de gens qui nous motivent ensemble à avancer, qui sont comme ces... role model, comme ces mentors, comme ces personnes de qui on peut s'inspirer. Et ça me motive à me montrer que ça existe, que c'est possible de continuer d'évoluer, que non, ce qui est partagé en grande masse sur les réseaux sociaux, que l'entrepreneuriat, c'est difficile, que tu vas avoir du mal à bien gagner ta vie, que toutes ces injonctions qu'on nous met sur le dos des entrepreneurs, et que beaucoup acceptent allègrement, non, ce n'est pas vrai. Et à partir où on accepte de change the room et qu'on se rend compte qu'en fait, il y a d'autres pièces où l'herbe est beaucoup plus verte, on a plus envie de revenir dans les pièces où ce n'est pas très vert et où ce n'est pas très nourrissant.

  • Speaker #0

    C'est clair. C'est tellement important. J'ai toujours été un peu fan. Le terme n'est pas... est peut-être pas idéal, mais tu sais, je pars à 14 ans, j'étais fan d'un groupe et j'adore ce que ça crée en moi, en fait. Ce pétiment et d'être un peu, d'admirer des gens. J'aime vraiment admirer des gens et pour moi, c'est très, très important dans l'évolution et de montrer qu'en fait, c'est possible. Et je pense que du coup, ça joue. Toi-même, t'évolues, donc à un moment donné, ta clientèle évolue aussi parce qu'on peut très vite perdre la joie dans le business, comme tu dis, si jamais on ajoute des clients pour remplir le friveau. Et te dire, en fait, ça ne me nourrit plus non plus. Est-ce que c'est ça le shift que tu as eu quand tu avais 28 ans, justement, quand tu as décidé d'amener la joie ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est parce que tu as... Il y a eu beaucoup trop de shifts à ce moment-là. Je ne saurais même pas... Pour moi, ça a été vraiment ce truc de... Je choisis la vie.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Je choisis la vie. Je m'entoure et je passe mon temps dans la nature. Je pense que c'est une année où... En France, on a un minima social qui s'appelle le RSA. C'était au moment où je commençais à lancer mon activité et je passais... cinq jours par semaine dans la nature. Pendant l'été, je passais mon temps à la plage et le reste du temps, je passais mon temps à regarder l'eau. Vraiment, j'ai passé un an dans la nature à simplement réguler mon système nerveux, à revenir à l'instant présent. Pour moi, ça a été un processus qui a beaucoup résonné avec cet état de mort de l'ego et du coup, de me laisser traverser par le vide, par la tristesse, par les pleurs. Ce n'était pas une période hyper extatique de ma vie. Et pour autant, ça a été le début du bonheur, d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et puis, je pense que les moments les plus darks de notre existence sont au final les plus charnières. C'est là où il y a vraiment les plus grandes prises de conscience. Et donc, je pense que c'est important de les aborder, même si ça réarrive. Comme tu disais tout à l'heure, il y a quelque chose qui va en ressortir. Alors, j'ai une question fondamentale pour toi quand même, parce qu'on parle de joie. Dis-moi, on parle de joie, et moi j'ai ma petite idée, mais je serais curieuse d'avoir ton opinion là-dessus. Est-ce que ton business doit toujours être de la joie ?

  • Speaker #1

    Non, mais je déteste faire de la compta. Ce n'est pas joyeux pour moi de faire de la compta. Pour moi, être dans la joie, c'est pour ça que j'ai dit à un moment, quand je parlais de… On imagine, je m'engueule avec ma maman, en fait, rendre ça joyeux, si je me dis juste « Ah, c'est trop joyeux, je vais danser, waouh, waouh, waouh, je suis heureuse » , là, c'est de la dissociation. c'est de la positivité toxique c'est pas du tout être connecté avec non ça me fait chier ma mère elle me casse les couilles dans ces cas là, dans ce cas hypothétique et désolé pour les gros mots j'avoue que je te jure mais parce que c'est vrai donc c'est plutôt pour moi la joie c'est me laisser traverser par la vie et parfois me laisser traverser par la vie c'est une joie qui peut être très d'art, qui peut être très teintée de tristesse qui peut être très teintée de colère et c'est ok en fait ... Donc, à l'intérieur de mon business, il y a plein de choses. Pas tant que ça. De moins en moins, parce que mieux je gagne ma vie, plus je délègue. Donc, plus je reste dans ce qui, justement, seulement me provoque de la joie. Mais même, en fait, à l'intérieur de ça, c'est aussi avoir de plus en plus de responsabilités. Toute responsabilité vient avec sa dose de choses qui ne sont pas exactement... que je ferai toute ma vie ? Enfin, si on me dit, est-ce que, Cécilia, tu as envie toute ta vie de faire du management ou de faire de la compta ? Je vous répondrai que non.

  • Speaker #0

    Absolument pas. Je ne comprends tellement la compta. C'est comme l'horreur. Mais là où j'ai l'impression que beaucoup d'entrepreneurs peut-être s'égarent à un moment donné, étant donné le bruit qu'il y a dans le monde actuellement avec les réseaux, tout est possible. Et donc, j'ai l'impression que souvent, quand on démarre en tant qu'entrepreneur, ou même si on a déjà une certaine expérience et qu'à un moment donné, on a un petit creux dans notre entreprise, ce qui arrive, ça fait juste partie de la vie. Et là, on commence à voir, OK, Human Design, Reiki, Kundalini. OK, je vais faire ça, je vais faire ça, je vais faire ça. Parce qu'actuellement, je n'ai pas totalement de la joie dans mon business. Selon moi, c'est un danger. Parce qu'il faut apprendre à persévérer et garder une lumière. pour devenir une référence dans un domaine aussi à un moment donné, plutôt que de pivoter à gauche, à droite et apprendre à faire des choses qu'on n'aime pas, simplement.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a aussi une grosse problématique aujourd'hui sur le marché, c'est que justement, beaucoup s'identifient à un outil.

  • Speaker #0

    Ou à un métier. Mais en fait, ok, mais tu parles à qui ? Tu t'accompagnes qui ? Tu l'accompagnes à traverser ? Quelle problématique ? C'est quoi la solution innovante que tu proposes ? Et la solution, ce n'est pas un outil. Ce n'est pas l'aromathérapie, ce n'est pas le Reiki, ce n'est pas l'hypnose. Ce n'est rien de tout ça. C'est la médecine, la vibration que tu portes, ce que tu as traversé, et ce que tu es capable de l'accompagner à traverser. Et en fait, aujourd'hui, pour moi, beaucoup trop d'entrepreneurs se perdent soit dans des formations, soit dans des outils. Je suis une coach qui a fait 60 000 euros en moins de six mois, ou un peu plus de six mois, et je n'ai pas fait de formation Instagram, je n'ai pas fait de formation réseau sociaux, c'est quoi les autres trucs qui vendent ? Je n'ai pas fait de formation IA, je n'ai pas fait de formation... Je ne voudrais pas me faire d'autres formations que tout le monde fait, que je ne fais pas. Parce que pour moi, ce n'est pas l'extérieur qui va te permettre de vraiment reconnecter à ta vibration propre et de mettre des mots, des messages sur cette vibration propre qui te permettra d'être reconnue par les personnes que tu accompagnes. Et ça, c'est un processus qui est beaucoup plus challengeant. Et je le vois parce que c'est ce que je partage au quotidien. Et il y en a plein qui finissent par ne pas signer et par aller chez une formation Instagram beaucoup moins chère. Et ça ne change pas grand-chose.

  • Speaker #1

    C'est tellement vrai. Parce que c'est ça, toi aussi, tu as ton programme. On a un peu le même genre de programme, parce qu'on propose aussi nos formations. Je pense que ce qui est important et ce que je vois beaucoup, c'est ça, c'est des entrepreneurs qui se perdent dans les formations. Et ça, c'est un truc de système nerveux. Ils ne vont jamais mettre en pratique. Et moi-même, pendant le Covid, à un moment donné, je voulais tout apprendre. Tout apprendre, non-stop. J'étais en shift, je laissais un peu d'autres à côté. Je voulais apprendre des nouveaux trucs. Et moi, la promesse que je me suis faite à ce moment-là, c'est j'apprends un truc, je le mets en pratique. Et si je ne le mets pas en pratique, c'est mort. Et comment on peut incarner les choses ? Parce que sinon, on peut se perdre et perdre énormément d'argent. Et je pense que tant dans ta formation que dans ma formation, il y a ce qui est essentiel dans une formation, c'est l'accompagnement individuel, c'est la vibration, c'est le côté aussi spirituel. Et exactement ce que tu dis, ton voyage de l'héroïne, comment à travers ton histoire, tu peux vraiment aller ? accompagner les gens et qui va faire que si tu partages, par exemple, le yoga Kundalini, moi je fais yoga Kundalini, tu vas le faire différemment qu'une autre prof de yoga Kundalini parce que tu es qui tu es, tout simplement. Et c'est ça qu'il faut aller incarner. Donc, totalement d'accord avec toi. J'ai une dernière question pour toi. Si jamais tu avais un message pour une entrepreneur actuellement qui stagne, qui peut-être traverse un passage difficile ou elle manque de clarté, par exemple. Qu'est-ce que tu as envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Il y a eu un moment dans mon entreprise, en 2022, ça faisait déjà une petite année que j'étais lancée, et ça ne décollait pas. J'avais quelques clientes en individuel, généré entre 1 000 et 1 500 euros de chiffre d'affaires, ce qui n'est pas non plus... Mais voilà, ce n'est pas fou. On va être honnête, ce n'est pas fou. Et c'était aussi la deuxième grosse période très noire dans mon processus de développement. personnel et professionnel. Et en maintenant, je me suis retrouvée un peu face à un mur. Je n'avais plus le choix, je suis partie vivre à l'étranger, donc je n'avais plus le minimum social. Et 1 500 euros en payant l'URSSAF, ça ne te laisse pas de quoi vraiment bien vivre. Et donc, je me suis retrouvée vraiment face au mur de j'ai besoin de commencer à générer 5 000 euros de chiffre d'affaires et c'est maintenant et ce n'est pas plus tard. Avec toute cette remise en clarté, En question, pas de clarté des difficultés de santé en plus à ce moment-là. Donc on se dit vraiment une belle période encore. Je veux raconter cette histoire parce que souvent, ce que j'observe, c'est que c'est les personnes qui se retrouvent le plus en face du mur qui justement commencent à réellement écouter. ce qui se passe à l'intérieur. Il y a deux possibilités. Soit justement, on va partir vraiment en fight mode, en mode on part dans tous les sens et on fait un petit peu n'importe quoi et on se prend vraiment le mur en accélérant. Soit au contraire, on commence à comprendre que là, je n'ai plus trop le choix et c'est le moment de mettre les choses en place vraiment. Pour moi, ce que je donnerais comme conseil, si des personnes sont forcément dans une situation aussi extrême que la mienne, en tout cas sont dans un moment où il y a besoin qu'il y ait quelque chose qui bouge dans leur entreprise, que ce soit parce qu'elles ont envie de commencer à générer de l'argent, parce qu'elles aimeraient aussi pouvoir soutenir leurs conjoints qui les soutiennent depuis des années, parce qu'il y a peut-être de l'assurance chômage qui est en train d'arriver à terme et vraiment cette situation de et bien, Là, j'ai besoin que mon entreprise prenne un nouvel envol. Moi, je vous dirais, prenez un temps pour créer une offre, une offre qui soit iconique, une offre qui réponde réellement à un besoin que vous identifiez chez... la clientèle que vous avez le plus envie de servir. OK, c'est les mamans, les mamans. OK, les mamans, elles ont besoin de quoi ? Elles ont besoin peut-être d'une tribu pour ne pas se sentir seules ou elles ont besoin d'apprendre à se lâcher la grappe parce qu'elles font du mieux qu'elles peuvent et ça ne sert à rien qu'elles soient tout le temps dans ce mode « Oh mon Dieu, je suis la pire mère du monde » . Non, non, on va apporter de la douceur pour les mamans. OK, comment est-ce que tu peux apporter de la douceur ? OK, tu as du yoga, tu as de l'EFT, tu as peut-être l'aromathérapie ou pas. Tu prends tes outils. OK, mais c'est quoi ta vibration ? C'est quoi ce que toi, tu as traversé ? Et comment est-ce que tu peux peut-être monter un petit programme de deux, trois, quatre, cinq, six, huit semaines en fonction de ce que tu ressens comme message de « Moi, je fais beaucoup, je crée beaucoup mes offres et j'accompagne beaucoup mes clientes à créer leurs offres depuis la connexion avec l'âme de leur entreprise. » Avec l'idée que ce n'est pas connecter vraiment toi depuis ton mental, mais vraiment te laisser traverser par la vie. et parce que tu es amené à créer ici et maintenant. Donc, soit vous avez la capacité de vous connecter vraiment à ce niveau très intuitif, et moi, c'est ce qui m'est arrivé. Un jour, j'ai canalisé mon programme, qui est deux ans plus tard, toujours ce que je vends, et ce qui me permet de générer la vie que j'ai aujourd'hui de voyage, etc. Et donc, concentrez-vous sur une offre, une offre qui soit vraiment, qui réponde à une problématique, qui permette de faire grandir une expertise sur le marché. et de vous faire reconnaître en tant qu'experte sur un sujet, avec une offre qui peut être découplée en plusieurs, on n'est pas obligé d'avoir qu'une offre, mais en tout cas une offre centrale qui reviendra régulièrement. Commencez à faire des lancements pour cette offre-là, des lancements qui vous permettent de vous rendre visible, qui permettent de créer des moments de tournée, des moments où il y a beaucoup de gens qui apprennent que vous existez, que vous pouvez les accompagner, et commencez comme ça. à coups, de petits à coups, de petits momentum de visibilité, de petits lancements qui va vous enseigner c'est quoi votre recette à vous, comment est-ce que vous fonctionnez dans un lancement, comment est-ce que vous pouvez être au mieux au contact et au service de votre clientèle. Donc moi, ce serait vraiment ce qui m'a permis de décoller, c'est créer une offre, apprendre à la vendre.

  • Speaker #1

    Et puis c'est tellement facile aujourd'hui. C'est tellement facile de le faire, tout est accessible, tout est là. C'est juste que beaucoup de gens lancent. Tu as dit un mot de l'ordre de l'expertise, en fait. Et c'est ça qui fait peur à beaucoup d'entrepreneurs. Ils disent, je ne suis pas expert. Mais si tu n'es pas expert, va collecter des expériences maintenant. Et moi, ça a été à travers des « deviens-le » , offre des choses gratuitement, offre des choses gratuitement, récolte des témoignages. C'est un choix. Au lieu de te dire pendant six mois, je ne suis pas expert. Dans tes yeux, dans cinq ans, tu ne seras toujours pas expert parce que tu essaies de partir dans tous les sens. totalement d'accord avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas abordé que tu aurais aimé ?

  • Speaker #0

    Juste, ouais, dire, s'il y a peut-être une chose justement sur ces processus de lancement, je vois qu'il y en a beaucoup qui ne fonctionnent pas aujourd'hui. Et pour moi, c'est pour la même raison qu'on a évoqué juste avant, de se dire, on va aller chercher la solution à l'extérieur. Si un processus de lancement ne nous ressemble pas, s'il n'est pas organique, si on finit épuisé à la fin, qui fait qu'on ne peut pas vraiment délivrer ce qu'on a promis, c'est juste un cercle vicieux qui va nous faire dire « Ah ben en fait, je ne vends pas beaucoup, puis il n'y a pas beaucoup de gens qui sont satisfaits, et puis en fait, j'abandonne. » Et c'est aussi quelque chose que j'ai vécu, j'ai à peu près tout vécu et tout expérimenté, et j'aurais plein de choses à raconter, enfin j'ai plein de choses à raconter en règle générale, mais j'ai aussi vécu ces lancements où tu finis épuisé, et ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas parce que c'est ce que beaucoup expérimentent. que c'est la seule voie qui existe aujourd'hui. Et la voie, pour qu'elle soit légère, pour qu'elle soit joyeuse, pour qu'elle soit unique, justement, c'est de reconnecter à votre unicité. Ok, qu'est-ce qui fonctionne pour moi aujourd'hui dans un lancement ? Qu'est-ce qui fonctionne pour moi dans une offre ? Comment est-ce que j'ai envie d'offrir mon offre ? Comment est-ce que j'ai envie de tester ? Comment est-ce que j'ai envie de récolter ces retours ? Comment est-ce que j'ai envie de faire grandir mon expertise ? Et de commencer un pas après l'autre. Mais toujours en checkant qu'est-ce qui est le plus juste pour moi aujourd'hui et surtout en arrêtant d'écouter ces coachs à deux balles qui vont te dire « Alors, il faut que tu fasses ton tunnel devant, puis ta page, puis ton machin, puis ton bidule. Rah, allez vous faire voir. Faites ce que vous avez vraiment envie de faire profondément et connectez-vous à cette vibration plutôt que la vibration de « je fais ce qu'on me dit de faire parce que je veux être la bonne élève et puis je me frustre » . parce qu'en fait, la personne en face de moi, elle était plus intéressée par mon argent que par ce que je fasse moi de l'argent.

  • Speaker #1

    C'est vraiment bon. C'est clair, c'est vrai. Et puis, oui, c'est super important de continuer à... à se connecter à ce que tu as vraiment envie de faire. Par contre, je crois qu'apprendre... Moi, j'ai appris en essayant plein de systèmes et en me disant « ce n'est pas pour moi » . Et peut-être juste la dernière chose, c'est que c'est important de définir ce que le succès veut dire pour toi. Parce que quand j'ai démarré Dotera, je me suis dit « oh, ce serait cool d'être Diamond » . Par hasard, je ne comprenais rien à rien. Je me suis dit « oh ouais, mon Dieu, si je gagnais ça, ce serait complètement dingue » . Et le jour où je l'ai atteint, je me suis dit en fait c'est pas ça Ce n'est pas cet argent. Donc parfois, on pense que parce qu'il y a tellement de bruit, comme on disait, que c'est avoir 20 000 euros par mois sur notre compte, alors que peut-être que comme tous les deux, on est projecteur. Pour moi, le vrai luxe, c'est d'avoir énormément de temps dans mon horaire et de gagner, évidemment, de gagner ma vie. Mais parfois, on court derrière l'argent alors que ce qu'on veut, c'est plus de temps et plus de moments de liberté pour aller comme toi, comme tu disais, dans la nature. Et donc, de définir ce que le succès veut dire pour nous est super important. donc merci beaucoup Cecilia c'était un vrai plaisir donc où est-ce que les gens peuvent te trouver ?

  • Speaker #0

    du coup je suis essentiellement présente sur Instagram mon Instagram c'est arrobasececilia-germain vous me retrouvez aussi sur toutes les plateformes de podcast avec mon podcast qui s'appelle l'art de ta puissance où tu vas venir partager avec mes auditeurs dans pas très très longtemps Et puis, je suis un petit peu sur Facebook, mais pas foufou, pareil à Cécilie et à Germain. Je reprends un petit peu du service par là-bas, mais ce n'est pas ma plateforme de prédilection. Si vous voulez vraiment suivre mon quotidien, c'est beaucoup sur Instagram. Et si vous aimez les formats un peu plus longs, vous avez des formats podcast en audio, mais vous avez aussi les newsletters. J'ai une newsletter, j'écris un bulletin pour les leaders de cœur tous les lundis, que je partage. là beaucoup plus de mes coulisses, de ce qui peut se jouer pour moi, de comment est-ce que je me ressens, de plein de choses un peu plus intimes, l'espace plus intime.

  • Speaker #1

    Génial, super. Merci beaucoup Célia, c'est vraiment vraiment un énorme plaisir de connecter avec toi et je pense qu'on se voit à Bruxelles bientôt. Oui. Ok, super. Merci, salut.

  • Speaker #0

    Merci à toi Emilie. Merci.

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