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#14 Le shadow work, l'essence de toute transformation cover
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L'Alchimie de l'Etre

#14 Le shadow work, l'essence de toute transformation

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26min |04/07/2025
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Description

Dans cet épisode je parle de ce travail d'exploration des parts d'ombre de l'être 😱 d'où viennent nos comportements excessifs, et comment les transformer ? Et si pour trouver la lumière il fallait regarder l'ombre finalement… et qu'y a-t-il vraiment derrière ? 🙄

En savoir plus sur mon activité de thérapeute : constellations familiales, biorésonance, bioénergie, géobiologie, stages sur le ressenti et les sites sacrés www.alexandrecanal.net

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue, et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, et tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Et aujourd'hui, je vais vous parler de ce qu'on appelle le shadow work, le travail. sur la part d'ombre de l'être. Alors, le shadow work, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose qui, personnellement, vibre beaucoup en moi. C'est vraiment l'essence même de ma pratique. Mais cela peut faire peur quelquefois. Alors, je voulais clarifier un petit peu tout ça avec vous. C'est encore quelque chose qui prend contre pied beaucoup d'influenceurs, qui vont plutôt... On va dire maintenant ça commence quand même à se populariser, mais pendant une période on avait cette obsession de focaliser sur le positif, de ne nourrir que des pensées positives, etc. pour se brancher sur le meilleur ou que sur la lumière en fait. Et quelquefois finalement on se met à regarder tellement la lumière qu'elle finit par nous aveugler. Et qu'est-ce qu'elle veut nous cacher ? Elle veut nous cacher nos propres pardombres en fait qui font partie de nous et qui, finalement, cherchent à s'exprimer. Elles le font par tout un tas de pulsions et de symptômes. Donc ce podcast est bien dédié en fait à la guérison, tout simplement. Déjà d'où vient ce terme ? Ça vient de Carl Gustav Jung, fameux psychanalyste suisse, découvreur de l'inconscient collectif, qui avait mis en place le concept de persona et ombre. L'ombre et la persona, qui représente la persona, le masque social, le masque qu'on va adopter pour nos relations de tous les jours. Et ce masque social, il est quand même influencé par des blessures et des pulsions refoulées. Des pulsions qui sont jugées associables. Donc elles sont cachées sous le tapis, au fond de nous. Mais elles continuent néanmoins, bien sûr. à influencer notre masque social. Et c'est ça qui va créer quelquefois des comportements excessifs, ou des blessures qui vont s'exprimer par différents comportements, addictions, etc. Et aujourd'hui, le terme shadow work est souvent associé au journaling. C'est-à-dire le fait de tenir un genre de journal intime, de thérapie. qui consiste donc à noter toutes les fois où on s'est senti réagir de façon excessive, ou qu'on a été blessé, ou qu'on a une émotion qui nous a submergé, ou qui nous a au moins titillé, de manière à pouvoir prendre du recul sur ce comportement, etc. Mais bon, ça c'est une pratique qui est tout simplement une sorte d'introspection à l'écrit. Donc, moi je vais vous parler aujourd'hui de la version orale, de ce que je fais en thérapie et qu'est-ce que ça implique. C'est vrai que ce que je fais, ça peut être classé, entre guillemets, dans le bien-être, mais finalement, en constellation, c'est-à-dire en atelier en groupe ou en individuel, souvent les gens vont plutôt dire waouh c'est C'est assez fort quand même parce que finalement c'est un ascenseur émotionnel, on passe par tous les états etc. Mais au final oui je leur dis, j'aime bien plaisanter en disant ben ouais si vous voulez du bien-être il faut aller voir quelqu'un qui va vous masser quoi. Mais en fait c'est pas vraiment ce que je fais, même si c'est assez bien-être. D'ailleurs c'est Jung lui-même qui disait si vous voulez trouver la lumière il faut plonger dans votre ombre. Donc faire ce genre de work mais y rajouter Seulement, ce travail est désagréable, donc il est impopulaire. Et pourtant, je dis, c'est dommage si ça fait peur, parce que pour moi, c'est vraiment le travail, l'essence de toute transformation. Pourquoi ? Parce que c'est vraiment une transmutation qui s'opère, une transmutation alchimique. C'est ça, c'est ce que dit l'alchimiste, l'alchimie de l'être, qui est le fait de devoir faire la transmutation de la pierre philosophale à un... Trois étapes, dont la première étape c'est l'œuvre au noir, c'est prendre la matière et faire ressortir toutes les scories, toutes les pollutions, toutes les énergies négatives, on fait remonter tout ce qui est négatif pour épurer, pour purifier en fait. C'est exactement ça le Shadow Work, c'est l'initiation à la transmutation de l'être. Et pour faire ce travail ça implique une grande honnêteté envers soi en fait. Parce que c'est justement nos petits comportements excessifs du quotidien, les réactions qu'on a pu avoir qui peuvent être déplacées ou disproportionnées, ce sont elles qui vont nous mettre la puce à l'oreille. Et c'est à soi de se demander, ah mince, quand j'ai voulu faire ça ou quand j'ai dit ça, qu'est-ce que je recherchais derrière ? Ou pourquoi j'ai réagi de cette façon-là ? Est-ce que ça n'a pas touché une colère ? Ou derrière encore une peur peut-être ? Qu'est-ce qui a fait que j'ai réagi de telle façon, maintenant que j'y repense ? Souvent, beaucoup de personnes ont tendance à nier ces parties-là, à nier leur comportement excessif, ou à croire qu'en fait, ils ont raison d'être comme ça, ou à se cacher derrière du mental, une explication, je veux dire, ou leur ego. Mais en fait, le véritable travail de l'ombre, ça commence évidemment par un accueil inconditionnel de soi. et de tout ce qui est enfoui en nous même si ce n'est pas très agréable. Par exemple je me souviens d'une fois en constellation, c'est terrible ce qui se passe en constellation, il y avait une personne qui carrément fuyait sa colère, en fait elle voulait travailler de la bonnasse et puis il se trouve qu'on avait placé son enfant intérieur et en fait il y avait quelque chose qui bloquait, donc on place cette autre chose. Il se trouve que c'était en fait une émotion, on a identifié que c'était la colère, donc il y a une personne qui représentait la colère et la personne qui représentait le petit enfant se déplaçait vraiment dans la pièce comme si elle voulait la fuir. Elle ne se laissait pas approcher en fait par cette émotion jusqu'à ce qu'en fait on la nomme, on la reconnaisse et à ce moment-là tout le monde s'est arrêté et puis on a commencé à l'accueillir. Je ne vais peut-être pas vous raconter toute l'histoire, mais en fait, c'était dû à quelque chose qu'elle avait vécu d'assez violent. Et pour survivre étant petite, elle avait dû mettre ça de côté. Et elle avait en fait renié une colère qu'elle avait contre sa famille et puis contre elle. Donc elle avait inhibé cette part d'ombre et pourtant elle était bien légitime. On a dû lui dire qu'elle n'avait pas culpabilisé d'être en colère parce que ce qu'elle avait vécu comme blessure était une injustice. Et qu'en fait, elle avait même le droit d'être en colère contre sa famille. Donc, à ce moment-là, tout s'est calmé et en fait, elle ne pouvait rien recevoir tant qu'elle n'avait pas accueilli cette part d'elle qui était niée. qui était simplement en fait qu'une souffrance de son enfant intérieur qui lui demandait reconnaissance et réparation et justice. Et quelquefois, je trouve que les personnes ont beaucoup de mal à accueillir parce qu'elles ne comprennent pas forcément. C'est-à-dire que beaucoup de gens, je peux refaire une parenthèse avec le podcast sur le pardon, où justement, pareil, une autre personne suite à à quelque chose de terrible, il me disait moi je n'arrive pas à pardonner. Pareil, il y avait une espèce de grosse colère en lui qui le conduisait à une autodestruction et en fait ce qu'il a vécu était vraiment terrible. C'est vrai que c'était impardonnable surtout qu'en fait la famille ne pouvait pas recevoir ne pouvait pas en fait reconnaître le truc. Donc à partir de là je l'ai Je l'ai aidé à rentrer en contact avec son enfant intérieur et tout simplement je lui ai fait dire, écoute, tu as le droit d'être en colère en fait. C'est tout à fait normal ce que tu as vécu. Tu as le droit d'être en colère et moi je reconnais, j'accueille cette colère, etc. Des choses comme ça, vous voyez, c'est comme ça que je vais travailler par exemple pour l'enfant intérieur, un espèce de dialogue intérieur. Donc à ce moment-là, effectivement, la personne est un peu chamboulée. Et puis en fait, quelques jours plus tard, elle me re-téléphone et me dit « En fait, je me sens hyper triste depuis. » Alors qu'en fait, c'est quelqu'un qui ne ressentait pas grand-chose à part la colère. Cette colère prenait tellement de place qu'une fois qu'on l'a reconnue, il y a toute une tristesse. Et bien voilà, la trahison conduit en fait à... La tristesse se conduit à une étape suivante dans l'acceptation de cette raison. C'est-à-dire que vous savez quand on fait un deuil, ce sont des étapes, on peut passer par cette colère et après il y a une phase un peu de dépression où il y a cette tristesse qu'on doit accueillir. Et après cette dépression, une fois qu'on a vidé le réservoir de la tristesse, on commence un petit peu à se réouvrir. à négocier un peu avec soi-même et c'est ça qui nous conduit à l'acceptation et à clôturer le deuil par exemple. Donc en fait, quelquefois les personnes restent bloquées dans ces étapes-là, parce que d'autres personnes aussi dans leur entourage leur disent « Allez, il faut positiver, il faut aller de l'avant, il faut regarder vers l'avenir, ceci, cela. » C'est vrai qu'il faut regarder vers l'avenir, mais en fait, il ne faut pas le faire précipitamment. Il y a des étapes qui ne peuvent pas être sautées. Et hélas, elles sont souvent sautées. C'est de là que viennent beaucoup de problèmes, en fait. Parce que ce n'est pas annulé, c'est caché. C'est caché sous le tapis. Et c'est toujours là et ça cherche toujours à sortir de toute façon. Donc en fait, la clé c'est de vivre ces émotions. Ce n'est pas de vouloir les fuir ou les mettre de côté. ou les nier en fait, c'est une espèce de déni qu'il y a souvent aussi. Donc le plus important c'est de les traverser. Donc le Shadow Work c'est ça, c'est arriver à traverser en plongeant dans son ombre, traverser ce qu'on n'a pas traversé sur le moment, c'est-à-dire arriver à terminer le cheminement intérieur qui était nécessaire à ce moment-là et qu'on a laissé de côté. Et c'est ça qui va faire recirculer le réservoir d'émotions et énergie qui est bloqué. Et en vidant ce réservoir-là, il va y avoir une détente qui va arriver, qui va aider le corps à mieux fonctionner, puisqu'on enlève une tension interne. Après, toutes les portes sont ouvertes, pour faciliter tout travail de guérison sur tous les plans. Donc, accueillir, on pourrait dire aussi, pour utiliser un terme spirituel, c'est transcender. Transcendez, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, c'est plus que transformer, il y a un côté lumière spirituelle. C'est-à-dire, transcender, c'est reconnaître qu'il y a une part lumineuse à tout. Une part lumineuse, même dans l'ombre, il y a toujours, même dans les recoins les plus sombres, une part de lumière. Et pour la trouver, ça veut dire qu'il faut regarder sans jugement nos coins sombres. Avec cette honnêteté sans faille, avec cet accueil, ok, j'ai ressenti ça à ce moment-là, ça fait partie de moi. J'ai vécu ça à ce moment-là, je ne peux pas le changer, ça fait partie de moi. Maintenant, je le regarde, je suis ok avec ça, j'arrête de le fuir et je l'accueille. Et de l'accueillir, ça ne veut pas dire se faire engloutir par le truc, au contraire. C'est de ça que tout le monde a peur, se faire engloutir, perdre le contrôle. Mais non, en fait, accueillir, c'est apaiser. C'est calmer, c'est classer, terminer, clôturer, transcender, retrouver le lumineux en mettant la lumière de la conscience sur les parties qui n'étaient pas éclairées de soi. Mais pas que de soi d'ailleurs, puisque tout cela, cette part d'ombre peut bien se situer bien au-delà de notre petit moi, comme par exemple dans le transgénérationnel. Quand on travaille en constellation, par exemple, sur... Sur une blessure de l'enfant intérieur, on en vient souvent à placer l'enfant intérieur du parent, et ainsi de suite. Et en fait, on va remonter, par exemple, sur plusieurs générations même, pour voir où est-ce que ça commence. Et on voit bien, en tout cas, qu'il y a une transmission, qu'il y a une logique dans tout ça. Donc tout ça permet aussi de nous défaire des émotions qui nous étaient transmises. au delà de ce qu'on a vécu de nos propres expériences et de prendre du recul aussi, de rajouter de la conscience sur tout ça qui nous aide bien sûr à nous sentir encore moins impliqués dans cette vision-là. C'est-à-dire que, vous savez, ça fait tellement partie de nous, des fois, ce que déjà on a reçu, qu'on a du mal à savoir déjà qui on est. Donc ça permet déjà de prendre du recul, de se dire, ça, en fait, je vois bien que ça, c'est pas moi, ça, c'est quelque chose que je porte, cette colère-là, depuis X générations. Et tout ça permet de libérer ça. et après aussi J'aime bien aussi l'approche de Stanislas Grof, qui est un psychiatre qui a travaillé sur les états modifiés de conscience. Il a posé les bases de ce qu'on appelle la psychologie transpersonnelle. Et il a constaté que spontanément, lorsqu'il donnait des psychédéliques à ses patients, il pouvait y avoir des résurgences de ce qu'on pourrait appeler de vie intérieure, par exemple. Et il peut y avoir vraiment même de la part d'ombre, je veux dire. qui est inhérente à cette mémoire, à ce bagage mémoriel de l'âme. Si vous aussi vous branchez sur ce concept-là, du fait que l'âme puisse avoir vécu plusieurs vies. Moi-même, ça rentre dans les détails, mais j'ai beaucoup travaillé une colère contre mon père, qui est venue après sur une colère contre moi. et... Une fois, suite à pas mal de choses que j'avais réglées, j'ai eu une résurgence où je me suis vu mourir dans un combat de guerre de religion. Dans ma vision, je voyais le coup de l'âme fatale, celui qui a causé ma mort. Et j'étais mort pour Dieu. en fait. Et cette part de mon âme... était toujours bloqué dans un schisme parce qu'il y avait un genre de prise de conscience à ce moment là qui était d'une illogique totale, c'était tuer au nom de la lumière donc c'est quelque chose en fait en même temps je me battais pour pour la lumière mais en fait je me battais et je semais moi même l'ombre en fait donc c'est quand même quand on y passe il y a un côté schizophrénique mais complètement Alors, quel rapport avec mon histoire actuelle ? C'est que, en fait, symboliquement, le Dieu, c'est le Père, quoi. Dieu, le Père. Et cette colère contre Dieu, et puis, par extension, contre ma source, en fait, me faisait être en colère contre moi-même. Et contre l'expérience, en fait, même de l'incarnation dans ma nouvelle vie. Puisque c'était une décision de ma propre source. Bref, voilà tout ça pour dire que... C'est vraiment sur plusieurs plans que cette part d'ombre peut même prendre la racine. Donc au-delà du côté psychologie, tout ce qui est lié à notre vie, il peut y avoir d'autres strates qui se cachent derrière. Donc quels sont les bienfaits de ce travail ? Tout d'abord déjà il y a un impact sur les relations. C'est-à-dire qu'accueillir l'ombre, c'est avant tout des marches d'empathie envers soi-même. Donc cela répare aussi l'empathie avec les autres. Si on est empathes avec soi, on peut être plus empathes avec les autres. Donc ça crée une prise de recul en quelque sorte. Ça permet de prendre du recul face aux agressions extérieures. Nous comprenons en fait que si une autre personne se comporte mal avec nous, c'est sa part d'ombre refoulée qui nous agresse en fait, qui crée un comportement excessif. Donc en fait ça nous permet de nous sentir moins concernés. Et du coup, il y a moins d'emprise. On se laisse moins bloqué par un lien toxique. Un peu comme dit Don Miguel Ruiz dans ses accords Toltec, quand il dit « quoi qu'il t'arrive, on n'en fait pas une affaire personnelle » . C'est ça en fait. L'autre, il est dans son rêve, il est dans sa réalité. Et quand il fait une mauvaise action envers toi, c'est sa réalité, c'est son point de vue à lui. il projette quelque chose de sa part d'ombre, en fait voilà c'est ça. La devise c'est n'en fais pas une affaire personnelle. Ensuite il va y avoir aussi un impact sur nos expériences et c'est là que cette voie, ce chemin, cette thérapie peut être vraiment transformatrice de vie aussi. C'est à dire que nous attirons par synchronicité malencontreuse voilà c'est à dire les synchronicités pour faire Un petit rappel, ça vient aussi de Jung, c'est un concept posé par Jung, qui dit qu'il n'y a pas de hasard et tout ce qu'on refoule... ça nous revient comme un destin en fait. Voilà tout ce qu'on rejette de nous-mêmes nous revient par l'extérieur sous forme de destin. C'est à dire que ce sont ces hasards qui n'en sont pas et il peut y avoir des bons hasards, des bonnes synchronicités mais il y a aussi bien sûr des synchronicités malencontreuses quoi, des lois de série, des problèmes de je sais pas, de circonstances qui sont particulièrement troublantes. et qui enchaînent tout un tas d'événements de galère. Donc tout ça, c'est ce que la vie nous renvoie, c'est cette part d'ombre qui se manifeste dans le futur, dans le destin, dans le plan causal, on pourrait dire, énergétique. Donc c'est ce qu'on appelle aussi la loi d'attraction ou de résonance. C'est bien beau de vouloir créer du positif dans sa vie avec la loi de résonance, mais si vous avez une part d'ombre très forte, Vous pouvez faire tous les protocoles que vous voulez, vous allez attirer quand même des galères. Voilà, donc c'est pour ça que tout le monde ne gagne pas l'auto. Et ensuite, il y a aussi un impact sur soi. C'est-à-dire que sur la personnalité, je veux dire, authenticité, apaisement, ce sont des choses qui vont apparaître. Les conflits intérieurs étant démasqués, en fait, on gagne plus en justesse. Enjustesse sur tous les plans, les paroles, les actes, notre vision du monde, mais surtout le discernement, la justesse dans le discernement, parce que, évidemment, notre part d'ombre va créer un prisme. Et ça, c'est quelque chose d'important aussi pour les thérapeutes. Il y a plein de thérapeutes qui n'ont peut-être pas suffisamment fait le chemin et qui n'arrivent pas. pas à voir le truc parce que en fait ça fait partie aussi de leur de leur truc à traverser qui est un prisme qui n'a pas été enlevé en fait voilà donc c'est pas c'est pas forcément évident toujours d'ailleurs il faut trouver peut-être le bien sûr le bon thérapeute la personne qui a traversé suffisamment de choses et c'est rigolo puisque d'ailleurs j'y pense quand moi je travaillais des certaines choses j'ai souvent vu qu'ensuite j'avais une vague de gens qui avaient la même problématique. Ou en même temps que je prenais conscience de cette problématique et que je la travaillais, j'avais d'autres personnes qui m'arrivaient et du coup ça me faisait écho à ma situation aussi. Ça j'ai souvent remarqué quoi. Donc voilà, près de un siècle plus tard, après Jung, on fait toujours du shadow work. Et bon, aujourd'hui les outils... Bien évolué, il y a plein de façons de le faire, je pense que c'est vraiment la part composante, bien sûr, la base de toute thérapie, même moi lors de mon expérience, de mes expériences avec l'ayahuasca, c'est ça, c'est un énorme shadow walk, c'est surtout hyper amplifié grâce à l'ayahuasca et c'est en 3D Technicolor, plus qu'en 3D même, puisqu'il y a d'autres dimensions. dans cette expérience. Donc voilà, c'est vraiment ce qui a engendré, pour moi en tout cas, ce travail-là. Mais voilà, je ne suis pas pour le colonialisme spirituel finalement. Je m'aperçois qu'il y a plein d'autres façons de travailler. Et j'ai trouvé aujourd'hui bien d'autres appareils, que ce soit avec la lampe Pandora Star qui permet de vivre... un voyage intérieur, en aidant des ondes scalaires qui permettent de faire ressortir des choses qui sont engrammées dans le corps, et de manière à les faire rejaillir à la conscience. Ou alors que ce soit des constellations où on voit carrément quelquefois, même on peut ressentir je veux dire, une espèce de masse qui se déploie, cette part d'ombre qui se déploie dans la constellation, comme s'il y avait pour ceux qui ressentent de l'énergie, ça peut déjà ça peut des fois être vraiment très très concret quoi, c'est à dire que que on sent toute la pièce qui est plombée parce que voilà il y a une grosse émotion qui est refoulée, un truc qui a été caché, qui a été enfoui, un seuvelu qu'on remet à jour quoi voilà. Donc il y a tellement de façons de faire bien sûr. Moi j'ai ces façons là et je trouve que vraiment c'est peut-être même je pense vraiment c'est quelque chose qui se passe à notre niveau peu importe la technique en fait c'est la couleur la couleur de mon âme en fait qui fait que voilà j'ai plongé, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu peur de plonger, c'est quelque chose que je ne m'explique pas et donc je suis à même d'accompagner sûrement les gens à faire de même quoi voilà, avec tout ce que je suis, avec mes limites aussi bien sûr. Mais ce que j'ai compris dans tout ça, c'est que c'est pourquoi se retrouver soi au final. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a enlevé toutes ces zones d'ombre, on retrouve le fil de lumière qui est au fond de soi, qui est l'essence de soi. Donc retrouver sa couleur. et moi je suis persuadé que c'est un choix de l'âme qui qui est de s'égarer momentanément pour poursuivre ce jeu de pistes quoi et comprendre en fait se souvenir de qui on est, et pouvoir amener un peu plus cette lumière dans cette humanité. Donc on pourrait résumer que même si c'est difficile à dire, quelque part tout est juste, et le chemin n'a qu'un but pour moi, c'est se perdre pour se retrouver soi. Et le fil conducteur c'est soi. parce qu'une fois qu'on a trouvé le fond du gouffre on peut que se trouver soi le fil conducteur à toute cette expérience c'est soi donc faites le tour et il ne restera qu'une seule chose à trouver que vous avez déjà trouvé en fait c'est juste l'ego qui nous le fait oublier mais bon la dissolution de l'ego ça sera peut-être pour un autre épisode Je te remercie de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a parlé. S'il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie, ou sur ma page Facebook, l'Alchimie de l'être. A très bientôt !

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Dans cet épisode je parle de ce travail d'exploration des parts d'ombre de l'être 😱 d'où viennent nos comportements excessifs, et comment les transformer ? Et si pour trouver la lumière il fallait regarder l'ombre finalement… et qu'y a-t-il vraiment derrière ? 🙄

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    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue, et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, et tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Et aujourd'hui, je vais vous parler de ce qu'on appelle le shadow work, le travail. sur la part d'ombre de l'être. Alors, le shadow work, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose qui, personnellement, vibre beaucoup en moi. C'est vraiment l'essence même de ma pratique. Mais cela peut faire peur quelquefois. Alors, je voulais clarifier un petit peu tout ça avec vous. C'est encore quelque chose qui prend contre pied beaucoup d'influenceurs, qui vont plutôt... On va dire maintenant ça commence quand même à se populariser, mais pendant une période on avait cette obsession de focaliser sur le positif, de ne nourrir que des pensées positives, etc. pour se brancher sur le meilleur ou que sur la lumière en fait. Et quelquefois finalement on se met à regarder tellement la lumière qu'elle finit par nous aveugler. Et qu'est-ce qu'elle veut nous cacher ? Elle veut nous cacher nos propres pardombres en fait qui font partie de nous et qui, finalement, cherchent à s'exprimer. Elles le font par tout un tas de pulsions et de symptômes. Donc ce podcast est bien dédié en fait à la guérison, tout simplement. Déjà d'où vient ce terme ? Ça vient de Carl Gustav Jung, fameux psychanalyste suisse, découvreur de l'inconscient collectif, qui avait mis en place le concept de persona et ombre. L'ombre et la persona, qui représente la persona, le masque social, le masque qu'on va adopter pour nos relations de tous les jours. Et ce masque social, il est quand même influencé par des blessures et des pulsions refoulées. Des pulsions qui sont jugées associables. Donc elles sont cachées sous le tapis, au fond de nous. Mais elles continuent néanmoins, bien sûr. à influencer notre masque social. Et c'est ça qui va créer quelquefois des comportements excessifs, ou des blessures qui vont s'exprimer par différents comportements, addictions, etc. Et aujourd'hui, le terme shadow work est souvent associé au journaling. C'est-à-dire le fait de tenir un genre de journal intime, de thérapie. qui consiste donc à noter toutes les fois où on s'est senti réagir de façon excessive, ou qu'on a été blessé, ou qu'on a une émotion qui nous a submergé, ou qui nous a au moins titillé, de manière à pouvoir prendre du recul sur ce comportement, etc. Mais bon, ça c'est une pratique qui est tout simplement une sorte d'introspection à l'écrit. Donc, moi je vais vous parler aujourd'hui de la version orale, de ce que je fais en thérapie et qu'est-ce que ça implique. C'est vrai que ce que je fais, ça peut être classé, entre guillemets, dans le bien-être, mais finalement, en constellation, c'est-à-dire en atelier en groupe ou en individuel, souvent les gens vont plutôt dire waouh c'est C'est assez fort quand même parce que finalement c'est un ascenseur émotionnel, on passe par tous les états etc. Mais au final oui je leur dis, j'aime bien plaisanter en disant ben ouais si vous voulez du bien-être il faut aller voir quelqu'un qui va vous masser quoi. Mais en fait c'est pas vraiment ce que je fais, même si c'est assez bien-être. D'ailleurs c'est Jung lui-même qui disait si vous voulez trouver la lumière il faut plonger dans votre ombre. Donc faire ce genre de work mais y rajouter Seulement, ce travail est désagréable, donc il est impopulaire. Et pourtant, je dis, c'est dommage si ça fait peur, parce que pour moi, c'est vraiment le travail, l'essence de toute transformation. Pourquoi ? Parce que c'est vraiment une transmutation qui s'opère, une transmutation alchimique. C'est ça, c'est ce que dit l'alchimiste, l'alchimie de l'être, qui est le fait de devoir faire la transmutation de la pierre philosophale à un... Trois étapes, dont la première étape c'est l'œuvre au noir, c'est prendre la matière et faire ressortir toutes les scories, toutes les pollutions, toutes les énergies négatives, on fait remonter tout ce qui est négatif pour épurer, pour purifier en fait. C'est exactement ça le Shadow Work, c'est l'initiation à la transmutation de l'être. Et pour faire ce travail ça implique une grande honnêteté envers soi en fait. Parce que c'est justement nos petits comportements excessifs du quotidien, les réactions qu'on a pu avoir qui peuvent être déplacées ou disproportionnées, ce sont elles qui vont nous mettre la puce à l'oreille. Et c'est à soi de se demander, ah mince, quand j'ai voulu faire ça ou quand j'ai dit ça, qu'est-ce que je recherchais derrière ? Ou pourquoi j'ai réagi de cette façon-là ? Est-ce que ça n'a pas touché une colère ? Ou derrière encore une peur peut-être ? Qu'est-ce qui a fait que j'ai réagi de telle façon, maintenant que j'y repense ? Souvent, beaucoup de personnes ont tendance à nier ces parties-là, à nier leur comportement excessif, ou à croire qu'en fait, ils ont raison d'être comme ça, ou à se cacher derrière du mental, une explication, je veux dire, ou leur ego. Mais en fait, le véritable travail de l'ombre, ça commence évidemment par un accueil inconditionnel de soi. et de tout ce qui est enfoui en nous même si ce n'est pas très agréable. Par exemple je me souviens d'une fois en constellation, c'est terrible ce qui se passe en constellation, il y avait une personne qui carrément fuyait sa colère, en fait elle voulait travailler de la bonnasse et puis il se trouve qu'on avait placé son enfant intérieur et en fait il y avait quelque chose qui bloquait, donc on place cette autre chose. Il se trouve que c'était en fait une émotion, on a identifié que c'était la colère, donc il y a une personne qui représentait la colère et la personne qui représentait le petit enfant se déplaçait vraiment dans la pièce comme si elle voulait la fuir. Elle ne se laissait pas approcher en fait par cette émotion jusqu'à ce qu'en fait on la nomme, on la reconnaisse et à ce moment-là tout le monde s'est arrêté et puis on a commencé à l'accueillir. Je ne vais peut-être pas vous raconter toute l'histoire, mais en fait, c'était dû à quelque chose qu'elle avait vécu d'assez violent. Et pour survivre étant petite, elle avait dû mettre ça de côté. Et elle avait en fait renié une colère qu'elle avait contre sa famille et puis contre elle. Donc elle avait inhibé cette part d'ombre et pourtant elle était bien légitime. On a dû lui dire qu'elle n'avait pas culpabilisé d'être en colère parce que ce qu'elle avait vécu comme blessure était une injustice. Et qu'en fait, elle avait même le droit d'être en colère contre sa famille. Donc, à ce moment-là, tout s'est calmé et en fait, elle ne pouvait rien recevoir tant qu'elle n'avait pas accueilli cette part d'elle qui était niée. qui était simplement en fait qu'une souffrance de son enfant intérieur qui lui demandait reconnaissance et réparation et justice. Et quelquefois, je trouve que les personnes ont beaucoup de mal à accueillir parce qu'elles ne comprennent pas forcément. C'est-à-dire que beaucoup de gens, je peux refaire une parenthèse avec le podcast sur le pardon, où justement, pareil, une autre personne suite à à quelque chose de terrible, il me disait moi je n'arrive pas à pardonner. Pareil, il y avait une espèce de grosse colère en lui qui le conduisait à une autodestruction et en fait ce qu'il a vécu était vraiment terrible. C'est vrai que c'était impardonnable surtout qu'en fait la famille ne pouvait pas recevoir ne pouvait pas en fait reconnaître le truc. Donc à partir de là je l'ai Je l'ai aidé à rentrer en contact avec son enfant intérieur et tout simplement je lui ai fait dire, écoute, tu as le droit d'être en colère en fait. C'est tout à fait normal ce que tu as vécu. Tu as le droit d'être en colère et moi je reconnais, j'accueille cette colère, etc. Des choses comme ça, vous voyez, c'est comme ça que je vais travailler par exemple pour l'enfant intérieur, un espèce de dialogue intérieur. Donc à ce moment-là, effectivement, la personne est un peu chamboulée. Et puis en fait, quelques jours plus tard, elle me re-téléphone et me dit « En fait, je me sens hyper triste depuis. » Alors qu'en fait, c'est quelqu'un qui ne ressentait pas grand-chose à part la colère. Cette colère prenait tellement de place qu'une fois qu'on l'a reconnue, il y a toute une tristesse. Et bien voilà, la trahison conduit en fait à... La tristesse se conduit à une étape suivante dans l'acceptation de cette raison. C'est-à-dire que vous savez quand on fait un deuil, ce sont des étapes, on peut passer par cette colère et après il y a une phase un peu de dépression où il y a cette tristesse qu'on doit accueillir. Et après cette dépression, une fois qu'on a vidé le réservoir de la tristesse, on commence un petit peu à se réouvrir. à négocier un peu avec soi-même et c'est ça qui nous conduit à l'acceptation et à clôturer le deuil par exemple. Donc en fait, quelquefois les personnes restent bloquées dans ces étapes-là, parce que d'autres personnes aussi dans leur entourage leur disent « Allez, il faut positiver, il faut aller de l'avant, il faut regarder vers l'avenir, ceci, cela. » C'est vrai qu'il faut regarder vers l'avenir, mais en fait, il ne faut pas le faire précipitamment. Il y a des étapes qui ne peuvent pas être sautées. Et hélas, elles sont souvent sautées. C'est de là que viennent beaucoup de problèmes, en fait. Parce que ce n'est pas annulé, c'est caché. C'est caché sous le tapis. Et c'est toujours là et ça cherche toujours à sortir de toute façon. Donc en fait, la clé c'est de vivre ces émotions. Ce n'est pas de vouloir les fuir ou les mettre de côté. ou les nier en fait, c'est une espèce de déni qu'il y a souvent aussi. Donc le plus important c'est de les traverser. Donc le Shadow Work c'est ça, c'est arriver à traverser en plongeant dans son ombre, traverser ce qu'on n'a pas traversé sur le moment, c'est-à-dire arriver à terminer le cheminement intérieur qui était nécessaire à ce moment-là et qu'on a laissé de côté. Et c'est ça qui va faire recirculer le réservoir d'émotions et énergie qui est bloqué. Et en vidant ce réservoir-là, il va y avoir une détente qui va arriver, qui va aider le corps à mieux fonctionner, puisqu'on enlève une tension interne. Après, toutes les portes sont ouvertes, pour faciliter tout travail de guérison sur tous les plans. Donc, accueillir, on pourrait dire aussi, pour utiliser un terme spirituel, c'est transcender. Transcendez, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, c'est plus que transformer, il y a un côté lumière spirituelle. C'est-à-dire, transcender, c'est reconnaître qu'il y a une part lumineuse à tout. Une part lumineuse, même dans l'ombre, il y a toujours, même dans les recoins les plus sombres, une part de lumière. Et pour la trouver, ça veut dire qu'il faut regarder sans jugement nos coins sombres. Avec cette honnêteté sans faille, avec cet accueil, ok, j'ai ressenti ça à ce moment-là, ça fait partie de moi. J'ai vécu ça à ce moment-là, je ne peux pas le changer, ça fait partie de moi. Maintenant, je le regarde, je suis ok avec ça, j'arrête de le fuir et je l'accueille. Et de l'accueillir, ça ne veut pas dire se faire engloutir par le truc, au contraire. C'est de ça que tout le monde a peur, se faire engloutir, perdre le contrôle. Mais non, en fait, accueillir, c'est apaiser. C'est calmer, c'est classer, terminer, clôturer, transcender, retrouver le lumineux en mettant la lumière de la conscience sur les parties qui n'étaient pas éclairées de soi. Mais pas que de soi d'ailleurs, puisque tout cela, cette part d'ombre peut bien se situer bien au-delà de notre petit moi, comme par exemple dans le transgénérationnel. Quand on travaille en constellation, par exemple, sur... Sur une blessure de l'enfant intérieur, on en vient souvent à placer l'enfant intérieur du parent, et ainsi de suite. Et en fait, on va remonter, par exemple, sur plusieurs générations même, pour voir où est-ce que ça commence. Et on voit bien, en tout cas, qu'il y a une transmission, qu'il y a une logique dans tout ça. Donc tout ça permet aussi de nous défaire des émotions qui nous étaient transmises. au delà de ce qu'on a vécu de nos propres expériences et de prendre du recul aussi, de rajouter de la conscience sur tout ça qui nous aide bien sûr à nous sentir encore moins impliqués dans cette vision-là. C'est-à-dire que, vous savez, ça fait tellement partie de nous, des fois, ce que déjà on a reçu, qu'on a du mal à savoir déjà qui on est. Donc ça permet déjà de prendre du recul, de se dire, ça, en fait, je vois bien que ça, c'est pas moi, ça, c'est quelque chose que je porte, cette colère-là, depuis X générations. Et tout ça permet de libérer ça. et après aussi J'aime bien aussi l'approche de Stanislas Grof, qui est un psychiatre qui a travaillé sur les états modifiés de conscience. Il a posé les bases de ce qu'on appelle la psychologie transpersonnelle. Et il a constaté que spontanément, lorsqu'il donnait des psychédéliques à ses patients, il pouvait y avoir des résurgences de ce qu'on pourrait appeler de vie intérieure, par exemple. Et il peut y avoir vraiment même de la part d'ombre, je veux dire. qui est inhérente à cette mémoire, à ce bagage mémoriel de l'âme. Si vous aussi vous branchez sur ce concept-là, du fait que l'âme puisse avoir vécu plusieurs vies. Moi-même, ça rentre dans les détails, mais j'ai beaucoup travaillé une colère contre mon père, qui est venue après sur une colère contre moi. et... Une fois, suite à pas mal de choses que j'avais réglées, j'ai eu une résurgence où je me suis vu mourir dans un combat de guerre de religion. Dans ma vision, je voyais le coup de l'âme fatale, celui qui a causé ma mort. Et j'étais mort pour Dieu. en fait. Et cette part de mon âme... était toujours bloqué dans un schisme parce qu'il y avait un genre de prise de conscience à ce moment là qui était d'une illogique totale, c'était tuer au nom de la lumière donc c'est quelque chose en fait en même temps je me battais pour pour la lumière mais en fait je me battais et je semais moi même l'ombre en fait donc c'est quand même quand on y passe il y a un côté schizophrénique mais complètement Alors, quel rapport avec mon histoire actuelle ? C'est que, en fait, symboliquement, le Dieu, c'est le Père, quoi. Dieu, le Père. Et cette colère contre Dieu, et puis, par extension, contre ma source, en fait, me faisait être en colère contre moi-même. Et contre l'expérience, en fait, même de l'incarnation dans ma nouvelle vie. Puisque c'était une décision de ma propre source. Bref, voilà tout ça pour dire que... C'est vraiment sur plusieurs plans que cette part d'ombre peut même prendre la racine. Donc au-delà du côté psychologie, tout ce qui est lié à notre vie, il peut y avoir d'autres strates qui se cachent derrière. Donc quels sont les bienfaits de ce travail ? Tout d'abord déjà il y a un impact sur les relations. C'est-à-dire qu'accueillir l'ombre, c'est avant tout des marches d'empathie envers soi-même. Donc cela répare aussi l'empathie avec les autres. Si on est empathes avec soi, on peut être plus empathes avec les autres. Donc ça crée une prise de recul en quelque sorte. Ça permet de prendre du recul face aux agressions extérieures. Nous comprenons en fait que si une autre personne se comporte mal avec nous, c'est sa part d'ombre refoulée qui nous agresse en fait, qui crée un comportement excessif. Donc en fait ça nous permet de nous sentir moins concernés. Et du coup, il y a moins d'emprise. On se laisse moins bloqué par un lien toxique. Un peu comme dit Don Miguel Ruiz dans ses accords Toltec, quand il dit « quoi qu'il t'arrive, on n'en fait pas une affaire personnelle » . C'est ça en fait. L'autre, il est dans son rêve, il est dans sa réalité. Et quand il fait une mauvaise action envers toi, c'est sa réalité, c'est son point de vue à lui. il projette quelque chose de sa part d'ombre, en fait voilà c'est ça. La devise c'est n'en fais pas une affaire personnelle. Ensuite il va y avoir aussi un impact sur nos expériences et c'est là que cette voie, ce chemin, cette thérapie peut être vraiment transformatrice de vie aussi. C'est à dire que nous attirons par synchronicité malencontreuse voilà c'est à dire les synchronicités pour faire Un petit rappel, ça vient aussi de Jung, c'est un concept posé par Jung, qui dit qu'il n'y a pas de hasard et tout ce qu'on refoule... ça nous revient comme un destin en fait. Voilà tout ce qu'on rejette de nous-mêmes nous revient par l'extérieur sous forme de destin. C'est à dire que ce sont ces hasards qui n'en sont pas et il peut y avoir des bons hasards, des bonnes synchronicités mais il y a aussi bien sûr des synchronicités malencontreuses quoi, des lois de série, des problèmes de je sais pas, de circonstances qui sont particulièrement troublantes. et qui enchaînent tout un tas d'événements de galère. Donc tout ça, c'est ce que la vie nous renvoie, c'est cette part d'ombre qui se manifeste dans le futur, dans le destin, dans le plan causal, on pourrait dire, énergétique. Donc c'est ce qu'on appelle aussi la loi d'attraction ou de résonance. C'est bien beau de vouloir créer du positif dans sa vie avec la loi de résonance, mais si vous avez une part d'ombre très forte, Vous pouvez faire tous les protocoles que vous voulez, vous allez attirer quand même des galères. Voilà, donc c'est pour ça que tout le monde ne gagne pas l'auto. Et ensuite, il y a aussi un impact sur soi. C'est-à-dire que sur la personnalité, je veux dire, authenticité, apaisement, ce sont des choses qui vont apparaître. Les conflits intérieurs étant démasqués, en fait, on gagne plus en justesse. Enjustesse sur tous les plans, les paroles, les actes, notre vision du monde, mais surtout le discernement, la justesse dans le discernement, parce que, évidemment, notre part d'ombre va créer un prisme. Et ça, c'est quelque chose d'important aussi pour les thérapeutes. Il y a plein de thérapeutes qui n'ont peut-être pas suffisamment fait le chemin et qui n'arrivent pas. pas à voir le truc parce que en fait ça fait partie aussi de leur de leur truc à traverser qui est un prisme qui n'a pas été enlevé en fait voilà donc c'est pas c'est pas forcément évident toujours d'ailleurs il faut trouver peut-être le bien sûr le bon thérapeute la personne qui a traversé suffisamment de choses et c'est rigolo puisque d'ailleurs j'y pense quand moi je travaillais des certaines choses j'ai souvent vu qu'ensuite j'avais une vague de gens qui avaient la même problématique. Ou en même temps que je prenais conscience de cette problématique et que je la travaillais, j'avais d'autres personnes qui m'arrivaient et du coup ça me faisait écho à ma situation aussi. Ça j'ai souvent remarqué quoi. Donc voilà, près de un siècle plus tard, après Jung, on fait toujours du shadow work. Et bon, aujourd'hui les outils... Bien évolué, il y a plein de façons de le faire, je pense que c'est vraiment la part composante, bien sûr, la base de toute thérapie, même moi lors de mon expérience, de mes expériences avec l'ayahuasca, c'est ça, c'est un énorme shadow walk, c'est surtout hyper amplifié grâce à l'ayahuasca et c'est en 3D Technicolor, plus qu'en 3D même, puisqu'il y a d'autres dimensions. dans cette expérience. Donc voilà, c'est vraiment ce qui a engendré, pour moi en tout cas, ce travail-là. Mais voilà, je ne suis pas pour le colonialisme spirituel finalement. Je m'aperçois qu'il y a plein d'autres façons de travailler. Et j'ai trouvé aujourd'hui bien d'autres appareils, que ce soit avec la lampe Pandora Star qui permet de vivre... un voyage intérieur, en aidant des ondes scalaires qui permettent de faire ressortir des choses qui sont engrammées dans le corps, et de manière à les faire rejaillir à la conscience. Ou alors que ce soit des constellations où on voit carrément quelquefois, même on peut ressentir je veux dire, une espèce de masse qui se déploie, cette part d'ombre qui se déploie dans la constellation, comme s'il y avait pour ceux qui ressentent de l'énergie, ça peut déjà ça peut des fois être vraiment très très concret quoi, c'est à dire que que on sent toute la pièce qui est plombée parce que voilà il y a une grosse émotion qui est refoulée, un truc qui a été caché, qui a été enfoui, un seuvelu qu'on remet à jour quoi voilà. Donc il y a tellement de façons de faire bien sûr. Moi j'ai ces façons là et je trouve que vraiment c'est peut-être même je pense vraiment c'est quelque chose qui se passe à notre niveau peu importe la technique en fait c'est la couleur la couleur de mon âme en fait qui fait que voilà j'ai plongé, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu peur de plonger, c'est quelque chose que je ne m'explique pas et donc je suis à même d'accompagner sûrement les gens à faire de même quoi voilà, avec tout ce que je suis, avec mes limites aussi bien sûr. Mais ce que j'ai compris dans tout ça, c'est que c'est pourquoi se retrouver soi au final. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a enlevé toutes ces zones d'ombre, on retrouve le fil de lumière qui est au fond de soi, qui est l'essence de soi. Donc retrouver sa couleur. et moi je suis persuadé que c'est un choix de l'âme qui qui est de s'égarer momentanément pour poursuivre ce jeu de pistes quoi et comprendre en fait se souvenir de qui on est, et pouvoir amener un peu plus cette lumière dans cette humanité. Donc on pourrait résumer que même si c'est difficile à dire, quelque part tout est juste, et le chemin n'a qu'un but pour moi, c'est se perdre pour se retrouver soi. Et le fil conducteur c'est soi. parce qu'une fois qu'on a trouvé le fond du gouffre on peut que se trouver soi le fil conducteur à toute cette expérience c'est soi donc faites le tour et il ne restera qu'une seule chose à trouver que vous avez déjà trouvé en fait c'est juste l'ego qui nous le fait oublier mais bon la dissolution de l'ego ça sera peut-être pour un autre épisode Je te remercie de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a parlé. S'il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie, ou sur ma page Facebook, l'Alchimie de l'être. A très bientôt !

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Dans cet épisode je parle de ce travail d'exploration des parts d'ombre de l'être 😱 d'où viennent nos comportements excessifs, et comment les transformer ? Et si pour trouver la lumière il fallait regarder l'ombre finalement… et qu'y a-t-il vraiment derrière ? 🙄

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue, et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, et tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Et aujourd'hui, je vais vous parler de ce qu'on appelle le shadow work, le travail. sur la part d'ombre de l'être. Alors, le shadow work, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose qui, personnellement, vibre beaucoup en moi. C'est vraiment l'essence même de ma pratique. Mais cela peut faire peur quelquefois. Alors, je voulais clarifier un petit peu tout ça avec vous. C'est encore quelque chose qui prend contre pied beaucoup d'influenceurs, qui vont plutôt... On va dire maintenant ça commence quand même à se populariser, mais pendant une période on avait cette obsession de focaliser sur le positif, de ne nourrir que des pensées positives, etc. pour se brancher sur le meilleur ou que sur la lumière en fait. Et quelquefois finalement on se met à regarder tellement la lumière qu'elle finit par nous aveugler. Et qu'est-ce qu'elle veut nous cacher ? Elle veut nous cacher nos propres pardombres en fait qui font partie de nous et qui, finalement, cherchent à s'exprimer. Elles le font par tout un tas de pulsions et de symptômes. Donc ce podcast est bien dédié en fait à la guérison, tout simplement. Déjà d'où vient ce terme ? Ça vient de Carl Gustav Jung, fameux psychanalyste suisse, découvreur de l'inconscient collectif, qui avait mis en place le concept de persona et ombre. L'ombre et la persona, qui représente la persona, le masque social, le masque qu'on va adopter pour nos relations de tous les jours. Et ce masque social, il est quand même influencé par des blessures et des pulsions refoulées. Des pulsions qui sont jugées associables. Donc elles sont cachées sous le tapis, au fond de nous. Mais elles continuent néanmoins, bien sûr. à influencer notre masque social. Et c'est ça qui va créer quelquefois des comportements excessifs, ou des blessures qui vont s'exprimer par différents comportements, addictions, etc. Et aujourd'hui, le terme shadow work est souvent associé au journaling. C'est-à-dire le fait de tenir un genre de journal intime, de thérapie. qui consiste donc à noter toutes les fois où on s'est senti réagir de façon excessive, ou qu'on a été blessé, ou qu'on a une émotion qui nous a submergé, ou qui nous a au moins titillé, de manière à pouvoir prendre du recul sur ce comportement, etc. Mais bon, ça c'est une pratique qui est tout simplement une sorte d'introspection à l'écrit. Donc, moi je vais vous parler aujourd'hui de la version orale, de ce que je fais en thérapie et qu'est-ce que ça implique. C'est vrai que ce que je fais, ça peut être classé, entre guillemets, dans le bien-être, mais finalement, en constellation, c'est-à-dire en atelier en groupe ou en individuel, souvent les gens vont plutôt dire waouh c'est C'est assez fort quand même parce que finalement c'est un ascenseur émotionnel, on passe par tous les états etc. Mais au final oui je leur dis, j'aime bien plaisanter en disant ben ouais si vous voulez du bien-être il faut aller voir quelqu'un qui va vous masser quoi. Mais en fait c'est pas vraiment ce que je fais, même si c'est assez bien-être. D'ailleurs c'est Jung lui-même qui disait si vous voulez trouver la lumière il faut plonger dans votre ombre. Donc faire ce genre de work mais y rajouter Seulement, ce travail est désagréable, donc il est impopulaire. Et pourtant, je dis, c'est dommage si ça fait peur, parce que pour moi, c'est vraiment le travail, l'essence de toute transformation. Pourquoi ? Parce que c'est vraiment une transmutation qui s'opère, une transmutation alchimique. C'est ça, c'est ce que dit l'alchimiste, l'alchimie de l'être, qui est le fait de devoir faire la transmutation de la pierre philosophale à un... Trois étapes, dont la première étape c'est l'œuvre au noir, c'est prendre la matière et faire ressortir toutes les scories, toutes les pollutions, toutes les énergies négatives, on fait remonter tout ce qui est négatif pour épurer, pour purifier en fait. C'est exactement ça le Shadow Work, c'est l'initiation à la transmutation de l'être. Et pour faire ce travail ça implique une grande honnêteté envers soi en fait. Parce que c'est justement nos petits comportements excessifs du quotidien, les réactions qu'on a pu avoir qui peuvent être déplacées ou disproportionnées, ce sont elles qui vont nous mettre la puce à l'oreille. Et c'est à soi de se demander, ah mince, quand j'ai voulu faire ça ou quand j'ai dit ça, qu'est-ce que je recherchais derrière ? Ou pourquoi j'ai réagi de cette façon-là ? Est-ce que ça n'a pas touché une colère ? Ou derrière encore une peur peut-être ? Qu'est-ce qui a fait que j'ai réagi de telle façon, maintenant que j'y repense ? Souvent, beaucoup de personnes ont tendance à nier ces parties-là, à nier leur comportement excessif, ou à croire qu'en fait, ils ont raison d'être comme ça, ou à se cacher derrière du mental, une explication, je veux dire, ou leur ego. Mais en fait, le véritable travail de l'ombre, ça commence évidemment par un accueil inconditionnel de soi. et de tout ce qui est enfoui en nous même si ce n'est pas très agréable. Par exemple je me souviens d'une fois en constellation, c'est terrible ce qui se passe en constellation, il y avait une personne qui carrément fuyait sa colère, en fait elle voulait travailler de la bonnasse et puis il se trouve qu'on avait placé son enfant intérieur et en fait il y avait quelque chose qui bloquait, donc on place cette autre chose. Il se trouve que c'était en fait une émotion, on a identifié que c'était la colère, donc il y a une personne qui représentait la colère et la personne qui représentait le petit enfant se déplaçait vraiment dans la pièce comme si elle voulait la fuir. Elle ne se laissait pas approcher en fait par cette émotion jusqu'à ce qu'en fait on la nomme, on la reconnaisse et à ce moment-là tout le monde s'est arrêté et puis on a commencé à l'accueillir. Je ne vais peut-être pas vous raconter toute l'histoire, mais en fait, c'était dû à quelque chose qu'elle avait vécu d'assez violent. Et pour survivre étant petite, elle avait dû mettre ça de côté. Et elle avait en fait renié une colère qu'elle avait contre sa famille et puis contre elle. Donc elle avait inhibé cette part d'ombre et pourtant elle était bien légitime. On a dû lui dire qu'elle n'avait pas culpabilisé d'être en colère parce que ce qu'elle avait vécu comme blessure était une injustice. Et qu'en fait, elle avait même le droit d'être en colère contre sa famille. Donc, à ce moment-là, tout s'est calmé et en fait, elle ne pouvait rien recevoir tant qu'elle n'avait pas accueilli cette part d'elle qui était niée. qui était simplement en fait qu'une souffrance de son enfant intérieur qui lui demandait reconnaissance et réparation et justice. Et quelquefois, je trouve que les personnes ont beaucoup de mal à accueillir parce qu'elles ne comprennent pas forcément. C'est-à-dire que beaucoup de gens, je peux refaire une parenthèse avec le podcast sur le pardon, où justement, pareil, une autre personne suite à à quelque chose de terrible, il me disait moi je n'arrive pas à pardonner. Pareil, il y avait une espèce de grosse colère en lui qui le conduisait à une autodestruction et en fait ce qu'il a vécu était vraiment terrible. C'est vrai que c'était impardonnable surtout qu'en fait la famille ne pouvait pas recevoir ne pouvait pas en fait reconnaître le truc. Donc à partir de là je l'ai Je l'ai aidé à rentrer en contact avec son enfant intérieur et tout simplement je lui ai fait dire, écoute, tu as le droit d'être en colère en fait. C'est tout à fait normal ce que tu as vécu. Tu as le droit d'être en colère et moi je reconnais, j'accueille cette colère, etc. Des choses comme ça, vous voyez, c'est comme ça que je vais travailler par exemple pour l'enfant intérieur, un espèce de dialogue intérieur. Donc à ce moment-là, effectivement, la personne est un peu chamboulée. Et puis en fait, quelques jours plus tard, elle me re-téléphone et me dit « En fait, je me sens hyper triste depuis. » Alors qu'en fait, c'est quelqu'un qui ne ressentait pas grand-chose à part la colère. Cette colère prenait tellement de place qu'une fois qu'on l'a reconnue, il y a toute une tristesse. Et bien voilà, la trahison conduit en fait à... La tristesse se conduit à une étape suivante dans l'acceptation de cette raison. C'est-à-dire que vous savez quand on fait un deuil, ce sont des étapes, on peut passer par cette colère et après il y a une phase un peu de dépression où il y a cette tristesse qu'on doit accueillir. Et après cette dépression, une fois qu'on a vidé le réservoir de la tristesse, on commence un petit peu à se réouvrir. à négocier un peu avec soi-même et c'est ça qui nous conduit à l'acceptation et à clôturer le deuil par exemple. Donc en fait, quelquefois les personnes restent bloquées dans ces étapes-là, parce que d'autres personnes aussi dans leur entourage leur disent « Allez, il faut positiver, il faut aller de l'avant, il faut regarder vers l'avenir, ceci, cela. » C'est vrai qu'il faut regarder vers l'avenir, mais en fait, il ne faut pas le faire précipitamment. Il y a des étapes qui ne peuvent pas être sautées. Et hélas, elles sont souvent sautées. C'est de là que viennent beaucoup de problèmes, en fait. Parce que ce n'est pas annulé, c'est caché. C'est caché sous le tapis. Et c'est toujours là et ça cherche toujours à sortir de toute façon. Donc en fait, la clé c'est de vivre ces émotions. Ce n'est pas de vouloir les fuir ou les mettre de côté. ou les nier en fait, c'est une espèce de déni qu'il y a souvent aussi. Donc le plus important c'est de les traverser. Donc le Shadow Work c'est ça, c'est arriver à traverser en plongeant dans son ombre, traverser ce qu'on n'a pas traversé sur le moment, c'est-à-dire arriver à terminer le cheminement intérieur qui était nécessaire à ce moment-là et qu'on a laissé de côté. Et c'est ça qui va faire recirculer le réservoir d'émotions et énergie qui est bloqué. Et en vidant ce réservoir-là, il va y avoir une détente qui va arriver, qui va aider le corps à mieux fonctionner, puisqu'on enlève une tension interne. Après, toutes les portes sont ouvertes, pour faciliter tout travail de guérison sur tous les plans. Donc, accueillir, on pourrait dire aussi, pour utiliser un terme spirituel, c'est transcender. Transcendez, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, c'est plus que transformer, il y a un côté lumière spirituelle. C'est-à-dire, transcender, c'est reconnaître qu'il y a une part lumineuse à tout. Une part lumineuse, même dans l'ombre, il y a toujours, même dans les recoins les plus sombres, une part de lumière. Et pour la trouver, ça veut dire qu'il faut regarder sans jugement nos coins sombres. Avec cette honnêteté sans faille, avec cet accueil, ok, j'ai ressenti ça à ce moment-là, ça fait partie de moi. J'ai vécu ça à ce moment-là, je ne peux pas le changer, ça fait partie de moi. Maintenant, je le regarde, je suis ok avec ça, j'arrête de le fuir et je l'accueille. Et de l'accueillir, ça ne veut pas dire se faire engloutir par le truc, au contraire. C'est de ça que tout le monde a peur, se faire engloutir, perdre le contrôle. Mais non, en fait, accueillir, c'est apaiser. C'est calmer, c'est classer, terminer, clôturer, transcender, retrouver le lumineux en mettant la lumière de la conscience sur les parties qui n'étaient pas éclairées de soi. Mais pas que de soi d'ailleurs, puisque tout cela, cette part d'ombre peut bien se situer bien au-delà de notre petit moi, comme par exemple dans le transgénérationnel. Quand on travaille en constellation, par exemple, sur... Sur une blessure de l'enfant intérieur, on en vient souvent à placer l'enfant intérieur du parent, et ainsi de suite. Et en fait, on va remonter, par exemple, sur plusieurs générations même, pour voir où est-ce que ça commence. Et on voit bien, en tout cas, qu'il y a une transmission, qu'il y a une logique dans tout ça. Donc tout ça permet aussi de nous défaire des émotions qui nous étaient transmises. au delà de ce qu'on a vécu de nos propres expériences et de prendre du recul aussi, de rajouter de la conscience sur tout ça qui nous aide bien sûr à nous sentir encore moins impliqués dans cette vision-là. C'est-à-dire que, vous savez, ça fait tellement partie de nous, des fois, ce que déjà on a reçu, qu'on a du mal à savoir déjà qui on est. Donc ça permet déjà de prendre du recul, de se dire, ça, en fait, je vois bien que ça, c'est pas moi, ça, c'est quelque chose que je porte, cette colère-là, depuis X générations. Et tout ça permet de libérer ça. et après aussi J'aime bien aussi l'approche de Stanislas Grof, qui est un psychiatre qui a travaillé sur les états modifiés de conscience. Il a posé les bases de ce qu'on appelle la psychologie transpersonnelle. Et il a constaté que spontanément, lorsqu'il donnait des psychédéliques à ses patients, il pouvait y avoir des résurgences de ce qu'on pourrait appeler de vie intérieure, par exemple. Et il peut y avoir vraiment même de la part d'ombre, je veux dire. qui est inhérente à cette mémoire, à ce bagage mémoriel de l'âme. Si vous aussi vous branchez sur ce concept-là, du fait que l'âme puisse avoir vécu plusieurs vies. Moi-même, ça rentre dans les détails, mais j'ai beaucoup travaillé une colère contre mon père, qui est venue après sur une colère contre moi. et... Une fois, suite à pas mal de choses que j'avais réglées, j'ai eu une résurgence où je me suis vu mourir dans un combat de guerre de religion. Dans ma vision, je voyais le coup de l'âme fatale, celui qui a causé ma mort. Et j'étais mort pour Dieu. en fait. Et cette part de mon âme... était toujours bloqué dans un schisme parce qu'il y avait un genre de prise de conscience à ce moment là qui était d'une illogique totale, c'était tuer au nom de la lumière donc c'est quelque chose en fait en même temps je me battais pour pour la lumière mais en fait je me battais et je semais moi même l'ombre en fait donc c'est quand même quand on y passe il y a un côté schizophrénique mais complètement Alors, quel rapport avec mon histoire actuelle ? C'est que, en fait, symboliquement, le Dieu, c'est le Père, quoi. Dieu, le Père. Et cette colère contre Dieu, et puis, par extension, contre ma source, en fait, me faisait être en colère contre moi-même. Et contre l'expérience, en fait, même de l'incarnation dans ma nouvelle vie. Puisque c'était une décision de ma propre source. Bref, voilà tout ça pour dire que... C'est vraiment sur plusieurs plans que cette part d'ombre peut même prendre la racine. Donc au-delà du côté psychologie, tout ce qui est lié à notre vie, il peut y avoir d'autres strates qui se cachent derrière. Donc quels sont les bienfaits de ce travail ? Tout d'abord déjà il y a un impact sur les relations. C'est-à-dire qu'accueillir l'ombre, c'est avant tout des marches d'empathie envers soi-même. Donc cela répare aussi l'empathie avec les autres. Si on est empathes avec soi, on peut être plus empathes avec les autres. Donc ça crée une prise de recul en quelque sorte. Ça permet de prendre du recul face aux agressions extérieures. Nous comprenons en fait que si une autre personne se comporte mal avec nous, c'est sa part d'ombre refoulée qui nous agresse en fait, qui crée un comportement excessif. Donc en fait ça nous permet de nous sentir moins concernés. Et du coup, il y a moins d'emprise. On se laisse moins bloqué par un lien toxique. Un peu comme dit Don Miguel Ruiz dans ses accords Toltec, quand il dit « quoi qu'il t'arrive, on n'en fait pas une affaire personnelle » . C'est ça en fait. L'autre, il est dans son rêve, il est dans sa réalité. Et quand il fait une mauvaise action envers toi, c'est sa réalité, c'est son point de vue à lui. il projette quelque chose de sa part d'ombre, en fait voilà c'est ça. La devise c'est n'en fais pas une affaire personnelle. Ensuite il va y avoir aussi un impact sur nos expériences et c'est là que cette voie, ce chemin, cette thérapie peut être vraiment transformatrice de vie aussi. C'est à dire que nous attirons par synchronicité malencontreuse voilà c'est à dire les synchronicités pour faire Un petit rappel, ça vient aussi de Jung, c'est un concept posé par Jung, qui dit qu'il n'y a pas de hasard et tout ce qu'on refoule... ça nous revient comme un destin en fait. Voilà tout ce qu'on rejette de nous-mêmes nous revient par l'extérieur sous forme de destin. C'est à dire que ce sont ces hasards qui n'en sont pas et il peut y avoir des bons hasards, des bonnes synchronicités mais il y a aussi bien sûr des synchronicités malencontreuses quoi, des lois de série, des problèmes de je sais pas, de circonstances qui sont particulièrement troublantes. et qui enchaînent tout un tas d'événements de galère. Donc tout ça, c'est ce que la vie nous renvoie, c'est cette part d'ombre qui se manifeste dans le futur, dans le destin, dans le plan causal, on pourrait dire, énergétique. Donc c'est ce qu'on appelle aussi la loi d'attraction ou de résonance. C'est bien beau de vouloir créer du positif dans sa vie avec la loi de résonance, mais si vous avez une part d'ombre très forte, Vous pouvez faire tous les protocoles que vous voulez, vous allez attirer quand même des galères. Voilà, donc c'est pour ça que tout le monde ne gagne pas l'auto. Et ensuite, il y a aussi un impact sur soi. C'est-à-dire que sur la personnalité, je veux dire, authenticité, apaisement, ce sont des choses qui vont apparaître. Les conflits intérieurs étant démasqués, en fait, on gagne plus en justesse. Enjustesse sur tous les plans, les paroles, les actes, notre vision du monde, mais surtout le discernement, la justesse dans le discernement, parce que, évidemment, notre part d'ombre va créer un prisme. Et ça, c'est quelque chose d'important aussi pour les thérapeutes. Il y a plein de thérapeutes qui n'ont peut-être pas suffisamment fait le chemin et qui n'arrivent pas. pas à voir le truc parce que en fait ça fait partie aussi de leur de leur truc à traverser qui est un prisme qui n'a pas été enlevé en fait voilà donc c'est pas c'est pas forcément évident toujours d'ailleurs il faut trouver peut-être le bien sûr le bon thérapeute la personne qui a traversé suffisamment de choses et c'est rigolo puisque d'ailleurs j'y pense quand moi je travaillais des certaines choses j'ai souvent vu qu'ensuite j'avais une vague de gens qui avaient la même problématique. Ou en même temps que je prenais conscience de cette problématique et que je la travaillais, j'avais d'autres personnes qui m'arrivaient et du coup ça me faisait écho à ma situation aussi. Ça j'ai souvent remarqué quoi. Donc voilà, près de un siècle plus tard, après Jung, on fait toujours du shadow work. Et bon, aujourd'hui les outils... Bien évolué, il y a plein de façons de le faire, je pense que c'est vraiment la part composante, bien sûr, la base de toute thérapie, même moi lors de mon expérience, de mes expériences avec l'ayahuasca, c'est ça, c'est un énorme shadow walk, c'est surtout hyper amplifié grâce à l'ayahuasca et c'est en 3D Technicolor, plus qu'en 3D même, puisqu'il y a d'autres dimensions. dans cette expérience. Donc voilà, c'est vraiment ce qui a engendré, pour moi en tout cas, ce travail-là. Mais voilà, je ne suis pas pour le colonialisme spirituel finalement. Je m'aperçois qu'il y a plein d'autres façons de travailler. Et j'ai trouvé aujourd'hui bien d'autres appareils, que ce soit avec la lampe Pandora Star qui permet de vivre... un voyage intérieur, en aidant des ondes scalaires qui permettent de faire ressortir des choses qui sont engrammées dans le corps, et de manière à les faire rejaillir à la conscience. Ou alors que ce soit des constellations où on voit carrément quelquefois, même on peut ressentir je veux dire, une espèce de masse qui se déploie, cette part d'ombre qui se déploie dans la constellation, comme s'il y avait pour ceux qui ressentent de l'énergie, ça peut déjà ça peut des fois être vraiment très très concret quoi, c'est à dire que que on sent toute la pièce qui est plombée parce que voilà il y a une grosse émotion qui est refoulée, un truc qui a été caché, qui a été enfoui, un seuvelu qu'on remet à jour quoi voilà. Donc il y a tellement de façons de faire bien sûr. Moi j'ai ces façons là et je trouve que vraiment c'est peut-être même je pense vraiment c'est quelque chose qui se passe à notre niveau peu importe la technique en fait c'est la couleur la couleur de mon âme en fait qui fait que voilà j'ai plongé, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu peur de plonger, c'est quelque chose que je ne m'explique pas et donc je suis à même d'accompagner sûrement les gens à faire de même quoi voilà, avec tout ce que je suis, avec mes limites aussi bien sûr. Mais ce que j'ai compris dans tout ça, c'est que c'est pourquoi se retrouver soi au final. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a enlevé toutes ces zones d'ombre, on retrouve le fil de lumière qui est au fond de soi, qui est l'essence de soi. Donc retrouver sa couleur. et moi je suis persuadé que c'est un choix de l'âme qui qui est de s'égarer momentanément pour poursuivre ce jeu de pistes quoi et comprendre en fait se souvenir de qui on est, et pouvoir amener un peu plus cette lumière dans cette humanité. Donc on pourrait résumer que même si c'est difficile à dire, quelque part tout est juste, et le chemin n'a qu'un but pour moi, c'est se perdre pour se retrouver soi. Et le fil conducteur c'est soi. parce qu'une fois qu'on a trouvé le fond du gouffre on peut que se trouver soi le fil conducteur à toute cette expérience c'est soi donc faites le tour et il ne restera qu'une seule chose à trouver que vous avez déjà trouvé en fait c'est juste l'ego qui nous le fait oublier mais bon la dissolution de l'ego ça sera peut-être pour un autre épisode Je te remercie de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a parlé. S'il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie, ou sur ma page Facebook, l'Alchimie de l'être. A très bientôt !

Description

Dans cet épisode je parle de ce travail d'exploration des parts d'ombre de l'être 😱 d'où viennent nos comportements excessifs, et comment les transformer ? Et si pour trouver la lumière il fallait regarder l'ombre finalement… et qu'y a-t-il vraiment derrière ? 🙄

En savoir plus sur mon activité de thérapeute : constellations familiales, biorésonance, bioénergie, géobiologie, stages sur le ressenti et les sites sacrés www.alexandrecanal.net

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue, et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, et tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Et aujourd'hui, je vais vous parler de ce qu'on appelle le shadow work, le travail. sur la part d'ombre de l'être. Alors, le shadow work, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose qui, personnellement, vibre beaucoup en moi. C'est vraiment l'essence même de ma pratique. Mais cela peut faire peur quelquefois. Alors, je voulais clarifier un petit peu tout ça avec vous. C'est encore quelque chose qui prend contre pied beaucoup d'influenceurs, qui vont plutôt... On va dire maintenant ça commence quand même à se populariser, mais pendant une période on avait cette obsession de focaliser sur le positif, de ne nourrir que des pensées positives, etc. pour se brancher sur le meilleur ou que sur la lumière en fait. Et quelquefois finalement on se met à regarder tellement la lumière qu'elle finit par nous aveugler. Et qu'est-ce qu'elle veut nous cacher ? Elle veut nous cacher nos propres pardombres en fait qui font partie de nous et qui, finalement, cherchent à s'exprimer. Elles le font par tout un tas de pulsions et de symptômes. Donc ce podcast est bien dédié en fait à la guérison, tout simplement. Déjà d'où vient ce terme ? Ça vient de Carl Gustav Jung, fameux psychanalyste suisse, découvreur de l'inconscient collectif, qui avait mis en place le concept de persona et ombre. L'ombre et la persona, qui représente la persona, le masque social, le masque qu'on va adopter pour nos relations de tous les jours. Et ce masque social, il est quand même influencé par des blessures et des pulsions refoulées. Des pulsions qui sont jugées associables. Donc elles sont cachées sous le tapis, au fond de nous. Mais elles continuent néanmoins, bien sûr. à influencer notre masque social. Et c'est ça qui va créer quelquefois des comportements excessifs, ou des blessures qui vont s'exprimer par différents comportements, addictions, etc. Et aujourd'hui, le terme shadow work est souvent associé au journaling. C'est-à-dire le fait de tenir un genre de journal intime, de thérapie. qui consiste donc à noter toutes les fois où on s'est senti réagir de façon excessive, ou qu'on a été blessé, ou qu'on a une émotion qui nous a submergé, ou qui nous a au moins titillé, de manière à pouvoir prendre du recul sur ce comportement, etc. Mais bon, ça c'est une pratique qui est tout simplement une sorte d'introspection à l'écrit. Donc, moi je vais vous parler aujourd'hui de la version orale, de ce que je fais en thérapie et qu'est-ce que ça implique. C'est vrai que ce que je fais, ça peut être classé, entre guillemets, dans le bien-être, mais finalement, en constellation, c'est-à-dire en atelier en groupe ou en individuel, souvent les gens vont plutôt dire waouh c'est C'est assez fort quand même parce que finalement c'est un ascenseur émotionnel, on passe par tous les états etc. Mais au final oui je leur dis, j'aime bien plaisanter en disant ben ouais si vous voulez du bien-être il faut aller voir quelqu'un qui va vous masser quoi. Mais en fait c'est pas vraiment ce que je fais, même si c'est assez bien-être. D'ailleurs c'est Jung lui-même qui disait si vous voulez trouver la lumière il faut plonger dans votre ombre. Donc faire ce genre de work mais y rajouter Seulement, ce travail est désagréable, donc il est impopulaire. Et pourtant, je dis, c'est dommage si ça fait peur, parce que pour moi, c'est vraiment le travail, l'essence de toute transformation. Pourquoi ? Parce que c'est vraiment une transmutation qui s'opère, une transmutation alchimique. C'est ça, c'est ce que dit l'alchimiste, l'alchimie de l'être, qui est le fait de devoir faire la transmutation de la pierre philosophale à un... Trois étapes, dont la première étape c'est l'œuvre au noir, c'est prendre la matière et faire ressortir toutes les scories, toutes les pollutions, toutes les énergies négatives, on fait remonter tout ce qui est négatif pour épurer, pour purifier en fait. C'est exactement ça le Shadow Work, c'est l'initiation à la transmutation de l'être. Et pour faire ce travail ça implique une grande honnêteté envers soi en fait. Parce que c'est justement nos petits comportements excessifs du quotidien, les réactions qu'on a pu avoir qui peuvent être déplacées ou disproportionnées, ce sont elles qui vont nous mettre la puce à l'oreille. Et c'est à soi de se demander, ah mince, quand j'ai voulu faire ça ou quand j'ai dit ça, qu'est-ce que je recherchais derrière ? Ou pourquoi j'ai réagi de cette façon-là ? Est-ce que ça n'a pas touché une colère ? Ou derrière encore une peur peut-être ? Qu'est-ce qui a fait que j'ai réagi de telle façon, maintenant que j'y repense ? Souvent, beaucoup de personnes ont tendance à nier ces parties-là, à nier leur comportement excessif, ou à croire qu'en fait, ils ont raison d'être comme ça, ou à se cacher derrière du mental, une explication, je veux dire, ou leur ego. Mais en fait, le véritable travail de l'ombre, ça commence évidemment par un accueil inconditionnel de soi. et de tout ce qui est enfoui en nous même si ce n'est pas très agréable. Par exemple je me souviens d'une fois en constellation, c'est terrible ce qui se passe en constellation, il y avait une personne qui carrément fuyait sa colère, en fait elle voulait travailler de la bonnasse et puis il se trouve qu'on avait placé son enfant intérieur et en fait il y avait quelque chose qui bloquait, donc on place cette autre chose. Il se trouve que c'était en fait une émotion, on a identifié que c'était la colère, donc il y a une personne qui représentait la colère et la personne qui représentait le petit enfant se déplaçait vraiment dans la pièce comme si elle voulait la fuir. Elle ne se laissait pas approcher en fait par cette émotion jusqu'à ce qu'en fait on la nomme, on la reconnaisse et à ce moment-là tout le monde s'est arrêté et puis on a commencé à l'accueillir. Je ne vais peut-être pas vous raconter toute l'histoire, mais en fait, c'était dû à quelque chose qu'elle avait vécu d'assez violent. Et pour survivre étant petite, elle avait dû mettre ça de côté. Et elle avait en fait renié une colère qu'elle avait contre sa famille et puis contre elle. Donc elle avait inhibé cette part d'ombre et pourtant elle était bien légitime. On a dû lui dire qu'elle n'avait pas culpabilisé d'être en colère parce que ce qu'elle avait vécu comme blessure était une injustice. Et qu'en fait, elle avait même le droit d'être en colère contre sa famille. Donc, à ce moment-là, tout s'est calmé et en fait, elle ne pouvait rien recevoir tant qu'elle n'avait pas accueilli cette part d'elle qui était niée. qui était simplement en fait qu'une souffrance de son enfant intérieur qui lui demandait reconnaissance et réparation et justice. Et quelquefois, je trouve que les personnes ont beaucoup de mal à accueillir parce qu'elles ne comprennent pas forcément. C'est-à-dire que beaucoup de gens, je peux refaire une parenthèse avec le podcast sur le pardon, où justement, pareil, une autre personne suite à à quelque chose de terrible, il me disait moi je n'arrive pas à pardonner. Pareil, il y avait une espèce de grosse colère en lui qui le conduisait à une autodestruction et en fait ce qu'il a vécu était vraiment terrible. C'est vrai que c'était impardonnable surtout qu'en fait la famille ne pouvait pas recevoir ne pouvait pas en fait reconnaître le truc. Donc à partir de là je l'ai Je l'ai aidé à rentrer en contact avec son enfant intérieur et tout simplement je lui ai fait dire, écoute, tu as le droit d'être en colère en fait. C'est tout à fait normal ce que tu as vécu. Tu as le droit d'être en colère et moi je reconnais, j'accueille cette colère, etc. Des choses comme ça, vous voyez, c'est comme ça que je vais travailler par exemple pour l'enfant intérieur, un espèce de dialogue intérieur. Donc à ce moment-là, effectivement, la personne est un peu chamboulée. Et puis en fait, quelques jours plus tard, elle me re-téléphone et me dit « En fait, je me sens hyper triste depuis. » Alors qu'en fait, c'est quelqu'un qui ne ressentait pas grand-chose à part la colère. Cette colère prenait tellement de place qu'une fois qu'on l'a reconnue, il y a toute une tristesse. Et bien voilà, la trahison conduit en fait à... La tristesse se conduit à une étape suivante dans l'acceptation de cette raison. C'est-à-dire que vous savez quand on fait un deuil, ce sont des étapes, on peut passer par cette colère et après il y a une phase un peu de dépression où il y a cette tristesse qu'on doit accueillir. Et après cette dépression, une fois qu'on a vidé le réservoir de la tristesse, on commence un petit peu à se réouvrir. à négocier un peu avec soi-même et c'est ça qui nous conduit à l'acceptation et à clôturer le deuil par exemple. Donc en fait, quelquefois les personnes restent bloquées dans ces étapes-là, parce que d'autres personnes aussi dans leur entourage leur disent « Allez, il faut positiver, il faut aller de l'avant, il faut regarder vers l'avenir, ceci, cela. » C'est vrai qu'il faut regarder vers l'avenir, mais en fait, il ne faut pas le faire précipitamment. Il y a des étapes qui ne peuvent pas être sautées. Et hélas, elles sont souvent sautées. C'est de là que viennent beaucoup de problèmes, en fait. Parce que ce n'est pas annulé, c'est caché. C'est caché sous le tapis. Et c'est toujours là et ça cherche toujours à sortir de toute façon. Donc en fait, la clé c'est de vivre ces émotions. Ce n'est pas de vouloir les fuir ou les mettre de côté. ou les nier en fait, c'est une espèce de déni qu'il y a souvent aussi. Donc le plus important c'est de les traverser. Donc le Shadow Work c'est ça, c'est arriver à traverser en plongeant dans son ombre, traverser ce qu'on n'a pas traversé sur le moment, c'est-à-dire arriver à terminer le cheminement intérieur qui était nécessaire à ce moment-là et qu'on a laissé de côté. Et c'est ça qui va faire recirculer le réservoir d'émotions et énergie qui est bloqué. Et en vidant ce réservoir-là, il va y avoir une détente qui va arriver, qui va aider le corps à mieux fonctionner, puisqu'on enlève une tension interne. Après, toutes les portes sont ouvertes, pour faciliter tout travail de guérison sur tous les plans. Donc, accueillir, on pourrait dire aussi, pour utiliser un terme spirituel, c'est transcender. Transcendez, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, c'est plus que transformer, il y a un côté lumière spirituelle. C'est-à-dire, transcender, c'est reconnaître qu'il y a une part lumineuse à tout. Une part lumineuse, même dans l'ombre, il y a toujours, même dans les recoins les plus sombres, une part de lumière. Et pour la trouver, ça veut dire qu'il faut regarder sans jugement nos coins sombres. Avec cette honnêteté sans faille, avec cet accueil, ok, j'ai ressenti ça à ce moment-là, ça fait partie de moi. J'ai vécu ça à ce moment-là, je ne peux pas le changer, ça fait partie de moi. Maintenant, je le regarde, je suis ok avec ça, j'arrête de le fuir et je l'accueille. Et de l'accueillir, ça ne veut pas dire se faire engloutir par le truc, au contraire. C'est de ça que tout le monde a peur, se faire engloutir, perdre le contrôle. Mais non, en fait, accueillir, c'est apaiser. C'est calmer, c'est classer, terminer, clôturer, transcender, retrouver le lumineux en mettant la lumière de la conscience sur les parties qui n'étaient pas éclairées de soi. Mais pas que de soi d'ailleurs, puisque tout cela, cette part d'ombre peut bien se situer bien au-delà de notre petit moi, comme par exemple dans le transgénérationnel. Quand on travaille en constellation, par exemple, sur... Sur une blessure de l'enfant intérieur, on en vient souvent à placer l'enfant intérieur du parent, et ainsi de suite. Et en fait, on va remonter, par exemple, sur plusieurs générations même, pour voir où est-ce que ça commence. Et on voit bien, en tout cas, qu'il y a une transmission, qu'il y a une logique dans tout ça. Donc tout ça permet aussi de nous défaire des émotions qui nous étaient transmises. au delà de ce qu'on a vécu de nos propres expériences et de prendre du recul aussi, de rajouter de la conscience sur tout ça qui nous aide bien sûr à nous sentir encore moins impliqués dans cette vision-là. C'est-à-dire que, vous savez, ça fait tellement partie de nous, des fois, ce que déjà on a reçu, qu'on a du mal à savoir déjà qui on est. Donc ça permet déjà de prendre du recul, de se dire, ça, en fait, je vois bien que ça, c'est pas moi, ça, c'est quelque chose que je porte, cette colère-là, depuis X générations. Et tout ça permet de libérer ça. et après aussi J'aime bien aussi l'approche de Stanislas Grof, qui est un psychiatre qui a travaillé sur les états modifiés de conscience. Il a posé les bases de ce qu'on appelle la psychologie transpersonnelle. Et il a constaté que spontanément, lorsqu'il donnait des psychédéliques à ses patients, il pouvait y avoir des résurgences de ce qu'on pourrait appeler de vie intérieure, par exemple. Et il peut y avoir vraiment même de la part d'ombre, je veux dire. qui est inhérente à cette mémoire, à ce bagage mémoriel de l'âme. Si vous aussi vous branchez sur ce concept-là, du fait que l'âme puisse avoir vécu plusieurs vies. Moi-même, ça rentre dans les détails, mais j'ai beaucoup travaillé une colère contre mon père, qui est venue après sur une colère contre moi. et... Une fois, suite à pas mal de choses que j'avais réglées, j'ai eu une résurgence où je me suis vu mourir dans un combat de guerre de religion. Dans ma vision, je voyais le coup de l'âme fatale, celui qui a causé ma mort. Et j'étais mort pour Dieu. en fait. Et cette part de mon âme... était toujours bloqué dans un schisme parce qu'il y avait un genre de prise de conscience à ce moment là qui était d'une illogique totale, c'était tuer au nom de la lumière donc c'est quelque chose en fait en même temps je me battais pour pour la lumière mais en fait je me battais et je semais moi même l'ombre en fait donc c'est quand même quand on y passe il y a un côté schizophrénique mais complètement Alors, quel rapport avec mon histoire actuelle ? C'est que, en fait, symboliquement, le Dieu, c'est le Père, quoi. Dieu, le Père. Et cette colère contre Dieu, et puis, par extension, contre ma source, en fait, me faisait être en colère contre moi-même. Et contre l'expérience, en fait, même de l'incarnation dans ma nouvelle vie. Puisque c'était une décision de ma propre source. Bref, voilà tout ça pour dire que... C'est vraiment sur plusieurs plans que cette part d'ombre peut même prendre la racine. Donc au-delà du côté psychologie, tout ce qui est lié à notre vie, il peut y avoir d'autres strates qui se cachent derrière. Donc quels sont les bienfaits de ce travail ? Tout d'abord déjà il y a un impact sur les relations. C'est-à-dire qu'accueillir l'ombre, c'est avant tout des marches d'empathie envers soi-même. Donc cela répare aussi l'empathie avec les autres. Si on est empathes avec soi, on peut être plus empathes avec les autres. Donc ça crée une prise de recul en quelque sorte. Ça permet de prendre du recul face aux agressions extérieures. Nous comprenons en fait que si une autre personne se comporte mal avec nous, c'est sa part d'ombre refoulée qui nous agresse en fait, qui crée un comportement excessif. Donc en fait ça nous permet de nous sentir moins concernés. Et du coup, il y a moins d'emprise. On se laisse moins bloqué par un lien toxique. Un peu comme dit Don Miguel Ruiz dans ses accords Toltec, quand il dit « quoi qu'il t'arrive, on n'en fait pas une affaire personnelle » . C'est ça en fait. L'autre, il est dans son rêve, il est dans sa réalité. Et quand il fait une mauvaise action envers toi, c'est sa réalité, c'est son point de vue à lui. il projette quelque chose de sa part d'ombre, en fait voilà c'est ça. La devise c'est n'en fais pas une affaire personnelle. Ensuite il va y avoir aussi un impact sur nos expériences et c'est là que cette voie, ce chemin, cette thérapie peut être vraiment transformatrice de vie aussi. C'est à dire que nous attirons par synchronicité malencontreuse voilà c'est à dire les synchronicités pour faire Un petit rappel, ça vient aussi de Jung, c'est un concept posé par Jung, qui dit qu'il n'y a pas de hasard et tout ce qu'on refoule... ça nous revient comme un destin en fait. Voilà tout ce qu'on rejette de nous-mêmes nous revient par l'extérieur sous forme de destin. C'est à dire que ce sont ces hasards qui n'en sont pas et il peut y avoir des bons hasards, des bonnes synchronicités mais il y a aussi bien sûr des synchronicités malencontreuses quoi, des lois de série, des problèmes de je sais pas, de circonstances qui sont particulièrement troublantes. et qui enchaînent tout un tas d'événements de galère. Donc tout ça, c'est ce que la vie nous renvoie, c'est cette part d'ombre qui se manifeste dans le futur, dans le destin, dans le plan causal, on pourrait dire, énergétique. Donc c'est ce qu'on appelle aussi la loi d'attraction ou de résonance. C'est bien beau de vouloir créer du positif dans sa vie avec la loi de résonance, mais si vous avez une part d'ombre très forte, Vous pouvez faire tous les protocoles que vous voulez, vous allez attirer quand même des galères. Voilà, donc c'est pour ça que tout le monde ne gagne pas l'auto. Et ensuite, il y a aussi un impact sur soi. C'est-à-dire que sur la personnalité, je veux dire, authenticité, apaisement, ce sont des choses qui vont apparaître. Les conflits intérieurs étant démasqués, en fait, on gagne plus en justesse. Enjustesse sur tous les plans, les paroles, les actes, notre vision du monde, mais surtout le discernement, la justesse dans le discernement, parce que, évidemment, notre part d'ombre va créer un prisme. Et ça, c'est quelque chose d'important aussi pour les thérapeutes. Il y a plein de thérapeutes qui n'ont peut-être pas suffisamment fait le chemin et qui n'arrivent pas. pas à voir le truc parce que en fait ça fait partie aussi de leur de leur truc à traverser qui est un prisme qui n'a pas été enlevé en fait voilà donc c'est pas c'est pas forcément évident toujours d'ailleurs il faut trouver peut-être le bien sûr le bon thérapeute la personne qui a traversé suffisamment de choses et c'est rigolo puisque d'ailleurs j'y pense quand moi je travaillais des certaines choses j'ai souvent vu qu'ensuite j'avais une vague de gens qui avaient la même problématique. Ou en même temps que je prenais conscience de cette problématique et que je la travaillais, j'avais d'autres personnes qui m'arrivaient et du coup ça me faisait écho à ma situation aussi. Ça j'ai souvent remarqué quoi. Donc voilà, près de un siècle plus tard, après Jung, on fait toujours du shadow work. Et bon, aujourd'hui les outils... Bien évolué, il y a plein de façons de le faire, je pense que c'est vraiment la part composante, bien sûr, la base de toute thérapie, même moi lors de mon expérience, de mes expériences avec l'ayahuasca, c'est ça, c'est un énorme shadow walk, c'est surtout hyper amplifié grâce à l'ayahuasca et c'est en 3D Technicolor, plus qu'en 3D même, puisqu'il y a d'autres dimensions. dans cette expérience. Donc voilà, c'est vraiment ce qui a engendré, pour moi en tout cas, ce travail-là. Mais voilà, je ne suis pas pour le colonialisme spirituel finalement. Je m'aperçois qu'il y a plein d'autres façons de travailler. Et j'ai trouvé aujourd'hui bien d'autres appareils, que ce soit avec la lampe Pandora Star qui permet de vivre... un voyage intérieur, en aidant des ondes scalaires qui permettent de faire ressortir des choses qui sont engrammées dans le corps, et de manière à les faire rejaillir à la conscience. Ou alors que ce soit des constellations où on voit carrément quelquefois, même on peut ressentir je veux dire, une espèce de masse qui se déploie, cette part d'ombre qui se déploie dans la constellation, comme s'il y avait pour ceux qui ressentent de l'énergie, ça peut déjà ça peut des fois être vraiment très très concret quoi, c'est à dire que que on sent toute la pièce qui est plombée parce que voilà il y a une grosse émotion qui est refoulée, un truc qui a été caché, qui a été enfoui, un seuvelu qu'on remet à jour quoi voilà. Donc il y a tellement de façons de faire bien sûr. Moi j'ai ces façons là et je trouve que vraiment c'est peut-être même je pense vraiment c'est quelque chose qui se passe à notre niveau peu importe la technique en fait c'est la couleur la couleur de mon âme en fait qui fait que voilà j'ai plongé, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas eu peur de plonger, c'est quelque chose que je ne m'explique pas et donc je suis à même d'accompagner sûrement les gens à faire de même quoi voilà, avec tout ce que je suis, avec mes limites aussi bien sûr. Mais ce que j'ai compris dans tout ça, c'est que c'est pourquoi se retrouver soi au final. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a enlevé toutes ces zones d'ombre, on retrouve le fil de lumière qui est au fond de soi, qui est l'essence de soi. Donc retrouver sa couleur. et moi je suis persuadé que c'est un choix de l'âme qui qui est de s'égarer momentanément pour poursuivre ce jeu de pistes quoi et comprendre en fait se souvenir de qui on est, et pouvoir amener un peu plus cette lumière dans cette humanité. Donc on pourrait résumer que même si c'est difficile à dire, quelque part tout est juste, et le chemin n'a qu'un but pour moi, c'est se perdre pour se retrouver soi. Et le fil conducteur c'est soi. parce qu'une fois qu'on a trouvé le fond du gouffre on peut que se trouver soi le fil conducteur à toute cette expérience c'est soi donc faites le tour et il ne restera qu'une seule chose à trouver que vous avez déjà trouvé en fait c'est juste l'ego qui nous le fait oublier mais bon la dissolution de l'ego ça sera peut-être pour un autre épisode Je te remercie de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a parlé. S'il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie, ou sur ma page Facebook, l'Alchimie de l'être. A très bientôt !

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