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L'Alchimie de l'Etre

#15 Etre le mouton noir de la famille : fardeau ou force ?

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26min |05/09/2025
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Description

Le mouton noir c'est celui qui ne rentre pas dans le moule familial. Et ce n'est pas facile à vivre ! 😕 Etre soi ou recevoir le soutien du clan, tel est l'enjeu...😔 mais si cette place était un trésor en réalité ? Pour vous et votre famille ? 😉


En savoir plus sur mon activité de thérapeute : constellations familiales, biorésonance, bioénergie, géobiologie, stages sur le ressenti et les sites sacrés www.alexandrecanal.net

Ma boutique en ligne : shungite, minéraux, bijoux litho et dispositifs scalaires www.materia-prima.net

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Instagram alexandre.canal.alchimie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue. Et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, que tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Donc aujourd'hui, je vais vous parler du mot en noir. C'est un concept qu'on retrouve souvent dans le générationnel. Le mouton noir, c'est un terme qu'on utilise pour désigner le membre de la famille qui est différent des autres, qui va avoir des comportements différents, qui va casser les codes et qui va être celui qui est inapproprié au moule familial. Donc c'est ce passage dans cette place qui est difficile et je voulais partager ce podcast pour... aider ceux qui sont dans cette situation, pour voir déjà si ça peut vous aider à comprendre certaines de vos situations, peut-être que vous allez vous reconnaître dans ce dont on va parler, et comment survivre au mieux dans cette situation. En premier, on peut dire que c'est celui qui est en rupture de la norme familiale. C'est celui qui remet en question, qui va remettre les choses, qui va, comment dire, Attirer l'attention là où ça fait mal ou déranger, ce qui peut entraîner des conflits. Mais comme on va le voir plus tard, c'est aussi une opportunité de changement et de transformation. Donc ensuite, ce mouton noir, il peut se reconnaître s'il est dans une dynamique d'exclusion. Se sentir exclu ou rejeté au sein de sa famille. Donc c'est douloureux. Mais en même temps, c'est un genre de libération aussi quelque part. quelques fois. Donc ensuite on peut se reconnaître aussi dans la transmission de la souffrance. En fait ce mouton noir ça peut signifier qu'on porte le souffrance des générations précédentes. Donc ça peut être une personne qui, on ne sait pas pourquoi, va vivre des choses très difficiles partir dans des comportements autodestructeurs pour peut devenir complètement dangereux quelquefois parce qu'il a des problèmes avec la justice ou il peut déséquilibrer un peu un équilibre familial en quelque sorte. Des fois, on ne sait pas pourquoi, qu'est-ce qui se passe. En fait, tout peut aller bien, mais il y a une personne qui part complètement en spirale autodestructrice et qui va générer du chaos. Elle créé du chaos cette personne là. Et ça c'est terrible quoi. C'est terrible parce que on peut atteindre quelquefois des points de non-retour. Bref voilà. Donc ensuite ce mouton noir avant tout il faut comprendre que si c'est quelqu'un qui génère du chaos, c'est pas seulement de sa responsabilité, c'est qu'il est peut-être aussi porteur de messages. souvent ce sont les porteurs de messages et de vérités non dites, de choses de choses qui vont être cachées, des blessures enfouies, des problématiques profondes qui ont besoin de sortir au grand jour. Et si ça ne peut pas être accueilli, ça va exploser. Alors comment tout cela fonctionne ? Pourquoi ça se passe surtout ? Imaginez qu'en fait l'arbre familial, lui, il suit un programme. Il suit un programme qui a été insufflé par tous les prédécesseurs. Il contient un genre de matrice qui a pour but la survie. L'information c'est ça, c'est survivre et perpétrer la descendance, assurer la descendance vitale de l'arbre. Pour ça, le bébé, quand on vient au monde dans une famille, on a besoin de sécurité. Donc l'arbre va fournir le clan, l'arbre va fournir cette stabilité, cette sécurité, cette protection, en quelque sorte. Mais voilà, la dureté de la vie, les circonstances de chaque époque, on établit une certaine couleur de matrice, on va dire. Et dans cette couleur, souvent, il y a... peu de place pour assouvir ses rêves personnels, ses désirs, ses pulsions. Car tout cela pourrait compromettre l'équilibre fragile de la vie. Il y a des fois où les temps sont durs, les époques sont dures, et on n'a pas trop de place pour le reste. Je parle par exemple au temps de guerre. Il n'y a pas trop de place pour la créativité. mais c'est la survie qui prime. Donc effectivement, il peut y avoir des choses qui ont été mises en place et qui ont été nécessaires, on est d'accord. Mais en fait, on cherche toujours à faire évoluer les choses. Je veux dire, quand je dis « on » , on pourrait dire plutôt que c'est l'âme. L'âme qui est à l'intérieur de chacun de nous. L'âme, elle est plus forte, elle veut toujours grandir. Et personnellement, je pense que c'est pour cela qu'on s'incarne, que l'âme s'incarne à des degrés différents d'expérience. Mais en fait, il y a un désir de transformer, d'évoluer et d'apprendre en fait, d'apprendre des choses. Et quelquefois, en fait, on va choisir, relever ce challenge difficile souvent de place du mouton noir. Voilà, car c'est difficile, c'est sûr de se sentir exclu, à part, c'est difficile de se construire comme ça. Mais en fait, on a besoin en même temps de gens comme ça pour transformer les choses. Et bien souvent, des gens très célèbres et des grands conquérants ou explorateurs, ceux qui ont révolutionné le monde sont ceux qui ont osé sortir des sentiers battus. Voilà, je ne vous cache rien. Et il y a de grandes chances à parier que c'était souvent le mouton noir. Donc je reviens à ce que je disais, c'est difficile de se construire comme ça. Et personnellement, dès mon plus jeune âge, autant que je me souvienne, j'ai pu avoir des sentiments complètement opposés à l'intérieur de moi. Une espèce d'ambivalence interne qui a été très dure à décortiquer. C'est-à-dire que j'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose à faire, je ne savais pas quoi. que je devais exprimer quelque chose ou faire quelque chose, je veux dire de différent, mais je ne savais pas quoi. Et en plus, je me sentais complètement étouffé par un manque de confiance en moi dû au fait de ne pas avoir de soutien, ou de ne pas avoir de... pendant un moment, du moins, de ne pas trouver ma place, tout simplement, je veux dire. De ne pas me reconnaître dans ma famille. dans ma famille, de me sentir complètement différent ou à côté de la plaque et de ne avoir aucune perspective d'avenir. Donc ça me poussait vraiment dans un désir de disparaître carrément de la surface de la Terre. Je n'avais pas ma place, c'est tout, nulle part. Donc ce rôle-là est difficile, car on peut être le porteur de mémoire familiale, le réceptacle. la cristallisation de tous les désirs refoulés de nos ancêtres. Toutes les envies, tout ce qu'ils n'ont pas pu faire à cause de contraintes parentales ou de destins brisés par la guerre, comme je disais. Des hommes qui ont dû aussi se tuer à la tâche pour nourrir leur famille à cause de conditions sociales précaires. Donc qui ont noyé aussi leur rêve perdu dans l'alcool. ou des femmes qui ont subi... une vie de sacrifice pour leur famille, qui se sont mises de côté pour assumer les enfants, qui ont enfoui leur amour secret de jeunesse aussi, par exemple, pour épouser celui qui était le beau parti, qui était choisi par ses parents, qui incarnait justement cette fameuse stabilité, cette protection, ce conformisme. Tout autant de vie brisée. pulsions, de vie étouffée par le conformisme imposé de l'arbre. On en a tous en nous. Et finalement tout ça, ça conduit à une espèce de sécheresse de l'âme. Voilà. Et en fait, les choses se reproduisent et les gens ne savent même plus pourquoi ils vivent. Et la grande majorité ne se pose pas la question. Mais moi personnellement, je me suis toujours posé la question et ça m'a empêché de vivre justement. Donc, finalement, quel est votre vrai rôle si vous êtes le mouton noir ? Revenons à nos moutons, j'ai envie de dire, ce n'est pas souffrir en rejouant le destin brisé de tous ses ancêtres, au contraire. C'est de refuser le conformisme, c'est oser se révolter. Pour vos ancêtres attention, c'est pas pour eux qu'il faut le faire parce que j'ai souvent des gens qui me disent ouais je suis, ma mission c'est de, comment dire, de libérer ma famille, de libérer les femmes de ma famille ou de résoudre le karma familial ou voilà ou que sais-je. En fait, oui et non, vous êtes peut-être un mouton noir qui est venu transformer les choses mais en fait il faut pas le faire pour sa famille, il faut avant tout le faire pour vous. Parce que c'est ce qu'aurait aimé justement faire les ancêtres vivre pour eux. Donc en fait, ce n'est pas pour eux qu'il faut le faire. On peut leur, du coup, en faisant ça, leur donner. Que simplement si on le vit pour nous, c'est là qu'on leur donnera, je veux dire, la meilleure reconnaissance. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, c'est ça qui va faire du bien à l'inconscient familial. C'est remettre cet élan. Oui, j'ose affirmer qui je suis. Et puis voilà, je vais rester poli, excusez-moi, mais vous voyez ce que je veux dire. Et puis un point c'est tout. L'important c'est de les vivre pleinement. Et c'est comme ça qu'on peut les vivre pleinement. Et c'est justement ce qu'ils voulaient faire. Car la souffrance c'est ne pas le faire justement. C'est encore vivre pour les autres même si on veut leur rendre justice. Non, ce n'est pas tout à fait juste de le faire pour eux. Voyez ce que je veux dire. Donc c'est en cassant le conformisme familial que les transformations s'opèrent. Car au final, c'est l'élan de l'âme qu'on écoute. Selon moi, c'est un genre de rayon d'énergie créatrice pur. Appelez-le, je ne sais pas, la part de divinité en soi, ou je ne sais quoi, la lumière en soi, la source de l'être. peu importe ce que vous mettez comme mot dessus, mais c'est ça, cette étincelle qui vient transformer les choses. Et pour moi, c'est ça qui a le pouvoir de changer le monde. Parce que n'oubliez pas, en fait, bon, là, je parle un peu de vivre pour soi, mais en fait, c'est aussi pour les autres que vous le faites de toute façon, de façon tacite, parce qu'on est tous reliés et de comment dire Honorer la liberté personnelle, c'est aussi donner place à la couleur qui est en chacun de nous et le respect finalement de ce que l'humain est au plus profond de lui. Donc en faisant ça, ça nourrit quelque chose de positif pour le collectif. C'est sortir de ce carcan sociétal dans lequel on s'enferme, dans cette injustice totale. que l'humanité peut vivre, mais en fait c'est voilà, tant qu'on n'écoutera pas cet élan, qu'on ne saura pas s'exprimer, et bien en fait on va ressasser les mêmes galères. Donc c'est ça qui est intéressant, c'est de vraiment faire votre part de colibri sans regret, c'est ça qui va influencer l'inconscient collectif, c'est à la fois quelque chose de... d'individuels mais de collectifs à la fois finalement. Mais quand je parle d'assouvir cet élan de vie, je parle bien sûr, on est d'accord, de la noblesse d'âme, des qualités de ce qu'on peut faire de lumineux. Je ne parle pas d'assouvir des pulsions qui vont à l'encontre d'autrui, qui sont en fait, quand je parle de pulsions matérielles etc. ce sont en fait des choses liées à la survie. Là non, on n'est pas dans la survie, on est dans apporter quelque chose de constructif en osant être soi et en œuvrant pour la liberté du vivant en général. Donc quand on est le mouton noir, comment trouver la force, comment gérer tout ce tumulte qui est inhérent à cette condition ? Et vraiment, je ne me laisse pas de le dire, mais c'est oser être soi, même si c'est difficile. Et je sais de quoi je parle. Voilà, c'est préserver votre identité, votre couleur, coûte que coûte. C'est là que ce sentiment d'exclusion même peut être une force paradoxalement. On peut faire une force en fait. Dites-vous que si vous vous sentez exclu par votre famille, et bien en fait c'est une porte de... c'est une fenêtre en fait qui s'ouvre vers la couleur de votre âme. C'est-à-dire que vous êtes celui qui s'est le moins conformé à votre famille. Donc, en théorie, c'est celui qui va le plus facilement arriver à retrouver sa couleur, sa couleur d'âme, je veux dire. Cet être qui est au-delà de cette matrice familiale, pour reprendre le terme que j'ai utilisé. Petite parenthèse, concernant cela et l'incarnation, en fait... on a besoin de cette identification familiale, c'est quelque chose qui nous permet de verrouiller notre expérience dans la matière. Il faut bien qu'on arrive quelque part avec un certain bagage, on va dire. Ça nous permet de rentrer en contact avec l'humain, l'inconscient collectif. Même si c'est de la grosse... Voilà. C'est... C'est quand même quelque chose qui nous relie à l'humain d'être dans une famille, même si elle est mal aimante, toxique, tout ce qu'on veut. Donc en fait, on a besoin de ce point de chute pour commencer notre immersion. Et c'est là qu'en fait, vous allez pouvoir déployer votre potentiel. Et plus la tâche est difficile et plus la lumière sera grande. C'est ça qu'il faut se dire. Sachez qu'en fait Si vous vous sentez vraiment différent de cette famille, ce n'est pas un fardeau, au contraire. C'est vraiment que vous vous êtes collé cette particularité pour que ça vous incite à trouver vraiment votre couleur d'âme. Donc on a besoin effectivement d'un point de chute dans une famille, mais en fait on n'est pas du tout cette famille. On peut être complètement différent et on peut avoir le droit d'exprimer cette différence complètement. ce n'est pas pour autant qu'on va se sentir exclu au contraire en fait on va on va générer autre chose. D'ailleurs, vous pouvez trouver d'autres familles, d'autres clans. Pour ça, il faut faire ce qui nous fait vibrer, en fait. Il faut faire ce qui vous fait vibrer, rencontrer les gens qui vous comprennent. Personnellement, moi, j'ai toujours aimé aller à Contre-Courant, ne sachant pas pourquoi, maintenant, après, j'ai compris, bien sûr. J'étais plus attiré, en fait, par tout ce qu'on va dire de contre-culture, plutôt que la culture générale des personnes lambda autour de moi. Par exemple, j'étais attiré par les musiques extrêmes, les spiritualités alternatives. Bien que je suis arrivé dans une famille kato, j'ai vite pas trouvé mon compte là-dedans et j'étais en rébellion un peu contre ça en fait, parce que j'avais besoin d'une autre spiritualité, ça ne m'allait pas du tout. Donc mes lectures, mes films, tout l'art en général qui m'a mené vers d'autres dimensions, plutôt bien sûr SF ou fantastique. ou tout ce qui me plongeait aussi justement dans la part sombre de l'humanité. Par exemple, je parlais de romans d'horreur, Lovecraft et compagnie, voilà, c'est ce qui a bercé un petit peu mon adolescence. Je ne sais pas pourquoi, j'avais besoin d'aller explorer en fait le côté sombre de ce que l'humain pouvait exprimer. Et paradoxalement, c'est là que moi je me sentais vivant. D'où aujourd'hui peut-être sûrement ma place de thérapeute alternatif. qui accompagnent les gens dans leur shadow work en fait. Et c'est ça qui est vraiment fou, je le répète, c'est qu'en fait et ça c'est un thérapeute avec qui j'ai travaillé il y a longtemps de ça, des multiples que j'ai rencontrés sur mon parcours, qui m'a dit ça en fait, tu as besoin de tout ça pour te sentir vivant quoi. Et en fait il avait raison. C'est fou que... d'être confronté, ben je sais pas... au sombre, à la mort et tout ça, ça me permettait de me rappeler que j'étais en vie. En fait, c'est comme si ça conjurait le sort, on va dire en quelque sorte. Le feu par le feu, je n'en sais rien. Donc, si votre chemin est compliqué, si votre réalisation est compliquée, que votre parcours est difficile, c'est là justement qu'il faut faire du shadow work, notamment du shadow work familial. Par exemple, quand on fait une constellation, on va rajouter de la conscience à cette part nombre à laquelle on est relié. On va pouvoir en prendre du recul en se disant non, en fait, ce n'est pas mon âme qui est comme ça, c'est que je réponds et j'exprime quelque chose. Donc en reconnaissant les frustrations, les regrets, les blessures des ancêtres ou des parts de nous, on va prendre du recul, on va alléger l'influence de tout ça, que ce soit dans l'arbre familial ou dans l'histoire de notre âme. il y aura moins de vent contraire, on va dire en fait. C'est cette histoire toujours de... Allez, quand on est à contre-courant contre le destin de nos ancêtres qui fait partie de la matrice que notre clan nous impose, en fait, on a moins de libre-arbitre. Et plus on va apaiser cette matrice, et plus en fait on va retrouver de libre-arbitre. Donc voilà, ça nous permet de gagner un niveau de conscience et en liberté de... Et du coup, on peut aussi alléger un petit peu les épreuves de la vie, alléger tout simplement le fardeau intérieur de l'être en amenant du calme et de la lumière. Donc, parce que c'est ça, c'est genre, petite parenthèse avec l'épisode précédent, si vous ne l'avez pas écouté, celui qui s'appelle Shadow Work, où j'explique vraiment que pour moi, l'ombre est vecteur de lumière, ou plutôt la lumière en fait génère l'ombre pour qu'on puisse la retrouver en quelque sorte dedans. Donc en fait, le terme de plonger dans l'ombre, de faire le travail de l'ombre consiste à révéler sa lumière, à aller la transcender. transcender cet ombre pour retrouver la lumière qui est derrière, en quelque sorte. Donc voilà, c'est une des choses qu'on peut faire et il y a aussi une autre valeur qui est importante, une autre notion, c'est de cesser d'attendre quoi que ce soit de la part de votre famille. Je veux dire que le petit enfant intérieur, qui est un chacun de nous, peut avoir besoin de reconnaissance et c'est normal mais en fait les membres de votre famille ne peuvent pas forcément vous donner ce que vous attendez. Et voilà, une fois adulte, c'est un peu tard. Pourtant, il y a énormément de gens qui ne se rendent pas compte, ou qui ne s'en rendent pas compte, qui n'arrivent pas à gérer ça, qui fonctionnent toujours sur ce système-là. L'enfant intérieur, c'est cette petite part de nous qui a mis en place des structures de fonctionnement. et qui a morcelé notre créativité, notre authenticité, la joie simple de l'enfant, etc. Tout un tas de valeurs qui sont incarnées normalement par l'enfant, l'enthousiasme toujours d'aller vers l'avant et d'avancer, d'aller vers le futur. Tout ça peut être squeezé par des enfants intérieurs blessés qui attendent et qui s'empêchent d'exprimer ces valeurs-là, ces qualités-là. qui sont bloqués dans un espace-temps où ils attendent toujours le lien avec le parent, l'amour, peu importe. Donc c'est important de retrouver notre unité. Car ces petits enfants intérieurs créent les cordes sensibles qui vont contrôler nos relations, tout un tas de choses. Donc en fait, il faut arriver à retrouver ces petits enfants intérieurs de soi, par un accompagnement ou autre, et leur dire qu'il faut cesser d'attendre et vous prendre le relais, accueillir vous, ce petit enfant, à la place de votre parent, de lui dire qu'en fait, maintenant, il ne pourra pas recevoir ça, mais peut-être qu'au-dessus de la souffrance, il y a une part du parent qui rayonne. qui rayonne d'amour sans condition, mais il n'est pas assez connecté, il ne peut pas le montrer. Donc en fait, ça crée une tension entre le besoin de liberté et le conformisme au clan. On a besoin pour se sentir accueilli et recevoir cet amour de se conformer au clan, mais en fait on va sacrifier le besoin de liberté. Et donc ça, ça génère de la souffrance. Donc même si vous le croyez, vous êtes adulte et vous n'avez plus besoin de ça en fait. Donc, accueillez ce petit enfant et prenez-le en charge. Et gardez à l'esprit qu'en fait, vous ne pouvez pas transformer les gens de votre famille. En fait, personne ne peut faire ce travail-là à leur place. Eux aussi, ils ont sûrement un petit enfant blessé qui s'est conformé en fait. Alors, il y a des choses qu'on peut faire quand je parle de libérer, dans l'inconscient familial, les charges émotionnelles, résiduelles, etc. de vos ancêtres. Ok, ça fait du bien. Ça fait du bien, ça peut faire du bien à tout le système. à toute la famille, à tous les éléments du système. Mais ça ne fait pas tout non plus. Il va y avoir toujours une part qui est dédiée au chemin propre de l'individu. Et quelquefois, cette libération qu'on fait au niveau familial peut ouvrir une fenêtre. Elle peut donner un élan. Il y a des gens qui vont, même des fois ceux qu'on n'attend vraiment pas, ça va ouvrir quelque chose et ils vont amorcer une transformation, ils vont faire un switch. Et ça va changer quelque chose. Mais il y en a, on peut faire ce qu'on veut, ils sont trop, trop conformés, trop blessés, trop brisés depuis trop longtemps. Et c'est un énorme travail pour les faire bouger. Donc ça sert à rien de vouloir perdre son temps à les changer. Même si c'est difficile quelquefois, parce que ce sont des gens qu'on aime et qui sont proches de nous, mais en fait, c'est vous qui allez vous faire entraîner. d'un abîme avec eux quoi si vous vous épuisez à ça donc cessez de vouloir transformer tout le monde et suivez votre chercher votre chemin et suivez le voilà Le dernier point que je voulais aborder, c'est quand on crée nous-mêmes notre famille. Comme je vous le disais, c'est avant tout pour les descendants. On ne doit rien à nos parents, mais en fait, on doit tout à nos descendants. C'est-à-dire qu'on se doit de donner le meilleur de nous-mêmes à notre descendance, si vous en créez une, bien sûr. Et en intégrant tout ça, ça permet de trouver un équilibre entre sécurité et liberté pour vos enfants. Mais l'idée, c'est d'être à l'écoute de ce qu'ils sont vraiment, de leur couleur d'âme. de leurs désirs, sans leur imposer les vôtres. Alors on est d'accord que dans le plus jeune âge, on a besoin, tout le monde a besoin de s'identifier, de trouver un lien, des trucs en commun, de s'identifier à son clan, à sa famille. Pour tous les enfants, pour se construire, c'est quelque chose de normal. Mais inconsciemment, si vous avez déjà libéré cette chose pour vous, en fait, ils n'auront pas la même impression. Et quand ils auront... l'âge de s'affirmer, de choisir leur chemin, en fait ils le feront de façon beaucoup plus libre, avec beaucoup plus de libre arbitre et ils auront bien sûr votre reconnaissance et votre soutien, quoi qu'il en soit, quoi qu'ils fassent. Alors n'hésitez pas à leur montrer que vous êtes vous-même avant tout, voilà, c'est ça qui est important. et puis pour tous ceux qui sont moutons noirs qui se sont reconnus Dans ce dont on vient de parler, je vous témoigne de tout mon soutien et je vous souhaite de trouver votre couleur et de l'exprimer. Je te remercie de ton écoute, j'espère que cet épisode t'a parlé. Si il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie ou sur ma page Facebook l'alchimie de l'être. A très bientôt ! Sous-tit

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Le mouton noir c'est celui qui ne rentre pas dans le moule familial. Et ce n'est pas facile à vivre ! 😕 Etre soi ou recevoir le soutien du clan, tel est l'enjeu...😔 mais si cette place était un trésor en réalité ? Pour vous et votre famille ? 😉


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  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue. Et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, que tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Donc aujourd'hui, je vais vous parler du mot en noir. C'est un concept qu'on retrouve souvent dans le générationnel. Le mouton noir, c'est un terme qu'on utilise pour désigner le membre de la famille qui est différent des autres, qui va avoir des comportements différents, qui va casser les codes et qui va être celui qui est inapproprié au moule familial. Donc c'est ce passage dans cette place qui est difficile et je voulais partager ce podcast pour... aider ceux qui sont dans cette situation, pour voir déjà si ça peut vous aider à comprendre certaines de vos situations, peut-être que vous allez vous reconnaître dans ce dont on va parler, et comment survivre au mieux dans cette situation. En premier, on peut dire que c'est celui qui est en rupture de la norme familiale. C'est celui qui remet en question, qui va remettre les choses, qui va, comment dire, Attirer l'attention là où ça fait mal ou déranger, ce qui peut entraîner des conflits. Mais comme on va le voir plus tard, c'est aussi une opportunité de changement et de transformation. Donc ensuite, ce mouton noir, il peut se reconnaître s'il est dans une dynamique d'exclusion. Se sentir exclu ou rejeté au sein de sa famille. Donc c'est douloureux. Mais en même temps, c'est un genre de libération aussi quelque part. quelques fois. Donc ensuite on peut se reconnaître aussi dans la transmission de la souffrance. En fait ce mouton noir ça peut signifier qu'on porte le souffrance des générations précédentes. Donc ça peut être une personne qui, on ne sait pas pourquoi, va vivre des choses très difficiles partir dans des comportements autodestructeurs pour peut devenir complètement dangereux quelquefois parce qu'il a des problèmes avec la justice ou il peut déséquilibrer un peu un équilibre familial en quelque sorte. Des fois, on ne sait pas pourquoi, qu'est-ce qui se passe. En fait, tout peut aller bien, mais il y a une personne qui part complètement en spirale autodestructrice et qui va générer du chaos. Elle créé du chaos cette personne là. Et ça c'est terrible quoi. C'est terrible parce que on peut atteindre quelquefois des points de non-retour. Bref voilà. Donc ensuite ce mouton noir avant tout il faut comprendre que si c'est quelqu'un qui génère du chaos, c'est pas seulement de sa responsabilité, c'est qu'il est peut-être aussi porteur de messages. souvent ce sont les porteurs de messages et de vérités non dites, de choses de choses qui vont être cachées, des blessures enfouies, des problématiques profondes qui ont besoin de sortir au grand jour. Et si ça ne peut pas être accueilli, ça va exploser. Alors comment tout cela fonctionne ? Pourquoi ça se passe surtout ? Imaginez qu'en fait l'arbre familial, lui, il suit un programme. Il suit un programme qui a été insufflé par tous les prédécesseurs. Il contient un genre de matrice qui a pour but la survie. L'information c'est ça, c'est survivre et perpétrer la descendance, assurer la descendance vitale de l'arbre. Pour ça, le bébé, quand on vient au monde dans une famille, on a besoin de sécurité. Donc l'arbre va fournir le clan, l'arbre va fournir cette stabilité, cette sécurité, cette protection, en quelque sorte. Mais voilà, la dureté de la vie, les circonstances de chaque époque, on établit une certaine couleur de matrice, on va dire. Et dans cette couleur, souvent, il y a... peu de place pour assouvir ses rêves personnels, ses désirs, ses pulsions. Car tout cela pourrait compromettre l'équilibre fragile de la vie. Il y a des fois où les temps sont durs, les époques sont dures, et on n'a pas trop de place pour le reste. Je parle par exemple au temps de guerre. Il n'y a pas trop de place pour la créativité. mais c'est la survie qui prime. Donc effectivement, il peut y avoir des choses qui ont été mises en place et qui ont été nécessaires, on est d'accord. Mais en fait, on cherche toujours à faire évoluer les choses. Je veux dire, quand je dis « on » , on pourrait dire plutôt que c'est l'âme. L'âme qui est à l'intérieur de chacun de nous. L'âme, elle est plus forte, elle veut toujours grandir. Et personnellement, je pense que c'est pour cela qu'on s'incarne, que l'âme s'incarne à des degrés différents d'expérience. Mais en fait, il y a un désir de transformer, d'évoluer et d'apprendre en fait, d'apprendre des choses. Et quelquefois, en fait, on va choisir, relever ce challenge difficile souvent de place du mouton noir. Voilà, car c'est difficile, c'est sûr de se sentir exclu, à part, c'est difficile de se construire comme ça. Mais en fait, on a besoin en même temps de gens comme ça pour transformer les choses. Et bien souvent, des gens très célèbres et des grands conquérants ou explorateurs, ceux qui ont révolutionné le monde sont ceux qui ont osé sortir des sentiers battus. Voilà, je ne vous cache rien. Et il y a de grandes chances à parier que c'était souvent le mouton noir. Donc je reviens à ce que je disais, c'est difficile de se construire comme ça. Et personnellement, dès mon plus jeune âge, autant que je me souvienne, j'ai pu avoir des sentiments complètement opposés à l'intérieur de moi. Une espèce d'ambivalence interne qui a été très dure à décortiquer. C'est-à-dire que j'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose à faire, je ne savais pas quoi. que je devais exprimer quelque chose ou faire quelque chose, je veux dire de différent, mais je ne savais pas quoi. Et en plus, je me sentais complètement étouffé par un manque de confiance en moi dû au fait de ne pas avoir de soutien, ou de ne pas avoir de... pendant un moment, du moins, de ne pas trouver ma place, tout simplement, je veux dire. De ne pas me reconnaître dans ma famille. dans ma famille, de me sentir complètement différent ou à côté de la plaque et de ne avoir aucune perspective d'avenir. Donc ça me poussait vraiment dans un désir de disparaître carrément de la surface de la Terre. Je n'avais pas ma place, c'est tout, nulle part. Donc ce rôle-là est difficile, car on peut être le porteur de mémoire familiale, le réceptacle. la cristallisation de tous les désirs refoulés de nos ancêtres. Toutes les envies, tout ce qu'ils n'ont pas pu faire à cause de contraintes parentales ou de destins brisés par la guerre, comme je disais. Des hommes qui ont dû aussi se tuer à la tâche pour nourrir leur famille à cause de conditions sociales précaires. Donc qui ont noyé aussi leur rêve perdu dans l'alcool. ou des femmes qui ont subi... une vie de sacrifice pour leur famille, qui se sont mises de côté pour assumer les enfants, qui ont enfoui leur amour secret de jeunesse aussi, par exemple, pour épouser celui qui était le beau parti, qui était choisi par ses parents, qui incarnait justement cette fameuse stabilité, cette protection, ce conformisme. Tout autant de vie brisée. pulsions, de vie étouffée par le conformisme imposé de l'arbre. On en a tous en nous. Et finalement tout ça, ça conduit à une espèce de sécheresse de l'âme. Voilà. Et en fait, les choses se reproduisent et les gens ne savent même plus pourquoi ils vivent. Et la grande majorité ne se pose pas la question. Mais moi personnellement, je me suis toujours posé la question et ça m'a empêché de vivre justement. Donc, finalement, quel est votre vrai rôle si vous êtes le mouton noir ? Revenons à nos moutons, j'ai envie de dire, ce n'est pas souffrir en rejouant le destin brisé de tous ses ancêtres, au contraire. C'est de refuser le conformisme, c'est oser se révolter. Pour vos ancêtres attention, c'est pas pour eux qu'il faut le faire parce que j'ai souvent des gens qui me disent ouais je suis, ma mission c'est de, comment dire, de libérer ma famille, de libérer les femmes de ma famille ou de résoudre le karma familial ou voilà ou que sais-je. En fait, oui et non, vous êtes peut-être un mouton noir qui est venu transformer les choses mais en fait il faut pas le faire pour sa famille, il faut avant tout le faire pour vous. Parce que c'est ce qu'aurait aimé justement faire les ancêtres vivre pour eux. Donc en fait, ce n'est pas pour eux qu'il faut le faire. On peut leur, du coup, en faisant ça, leur donner. Que simplement si on le vit pour nous, c'est là qu'on leur donnera, je veux dire, la meilleure reconnaissance. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, c'est ça qui va faire du bien à l'inconscient familial. C'est remettre cet élan. Oui, j'ose affirmer qui je suis. Et puis voilà, je vais rester poli, excusez-moi, mais vous voyez ce que je veux dire. Et puis un point c'est tout. L'important c'est de les vivre pleinement. Et c'est comme ça qu'on peut les vivre pleinement. Et c'est justement ce qu'ils voulaient faire. Car la souffrance c'est ne pas le faire justement. C'est encore vivre pour les autres même si on veut leur rendre justice. Non, ce n'est pas tout à fait juste de le faire pour eux. Voyez ce que je veux dire. Donc c'est en cassant le conformisme familial que les transformations s'opèrent. Car au final, c'est l'élan de l'âme qu'on écoute. Selon moi, c'est un genre de rayon d'énergie créatrice pur. Appelez-le, je ne sais pas, la part de divinité en soi, ou je ne sais quoi, la lumière en soi, la source de l'être. peu importe ce que vous mettez comme mot dessus, mais c'est ça, cette étincelle qui vient transformer les choses. Et pour moi, c'est ça qui a le pouvoir de changer le monde. Parce que n'oubliez pas, en fait, bon, là, je parle un peu de vivre pour soi, mais en fait, c'est aussi pour les autres que vous le faites de toute façon, de façon tacite, parce qu'on est tous reliés et de comment dire Honorer la liberté personnelle, c'est aussi donner place à la couleur qui est en chacun de nous et le respect finalement de ce que l'humain est au plus profond de lui. Donc en faisant ça, ça nourrit quelque chose de positif pour le collectif. C'est sortir de ce carcan sociétal dans lequel on s'enferme, dans cette injustice totale. que l'humanité peut vivre, mais en fait c'est voilà, tant qu'on n'écoutera pas cet élan, qu'on ne saura pas s'exprimer, et bien en fait on va ressasser les mêmes galères. Donc c'est ça qui est intéressant, c'est de vraiment faire votre part de colibri sans regret, c'est ça qui va influencer l'inconscient collectif, c'est à la fois quelque chose de... d'individuels mais de collectifs à la fois finalement. Mais quand je parle d'assouvir cet élan de vie, je parle bien sûr, on est d'accord, de la noblesse d'âme, des qualités de ce qu'on peut faire de lumineux. Je ne parle pas d'assouvir des pulsions qui vont à l'encontre d'autrui, qui sont en fait, quand je parle de pulsions matérielles etc. ce sont en fait des choses liées à la survie. Là non, on n'est pas dans la survie, on est dans apporter quelque chose de constructif en osant être soi et en œuvrant pour la liberté du vivant en général. Donc quand on est le mouton noir, comment trouver la force, comment gérer tout ce tumulte qui est inhérent à cette condition ? Et vraiment, je ne me laisse pas de le dire, mais c'est oser être soi, même si c'est difficile. Et je sais de quoi je parle. Voilà, c'est préserver votre identité, votre couleur, coûte que coûte. C'est là que ce sentiment d'exclusion même peut être une force paradoxalement. On peut faire une force en fait. Dites-vous que si vous vous sentez exclu par votre famille, et bien en fait c'est une porte de... c'est une fenêtre en fait qui s'ouvre vers la couleur de votre âme. C'est-à-dire que vous êtes celui qui s'est le moins conformé à votre famille. Donc, en théorie, c'est celui qui va le plus facilement arriver à retrouver sa couleur, sa couleur d'âme, je veux dire. Cet être qui est au-delà de cette matrice familiale, pour reprendre le terme que j'ai utilisé. Petite parenthèse, concernant cela et l'incarnation, en fait... on a besoin de cette identification familiale, c'est quelque chose qui nous permet de verrouiller notre expérience dans la matière. Il faut bien qu'on arrive quelque part avec un certain bagage, on va dire. Ça nous permet de rentrer en contact avec l'humain, l'inconscient collectif. Même si c'est de la grosse... Voilà. C'est... C'est quand même quelque chose qui nous relie à l'humain d'être dans une famille, même si elle est mal aimante, toxique, tout ce qu'on veut. Donc en fait, on a besoin de ce point de chute pour commencer notre immersion. Et c'est là qu'en fait, vous allez pouvoir déployer votre potentiel. Et plus la tâche est difficile et plus la lumière sera grande. C'est ça qu'il faut se dire. Sachez qu'en fait Si vous vous sentez vraiment différent de cette famille, ce n'est pas un fardeau, au contraire. C'est vraiment que vous vous êtes collé cette particularité pour que ça vous incite à trouver vraiment votre couleur d'âme. Donc on a besoin effectivement d'un point de chute dans une famille, mais en fait on n'est pas du tout cette famille. On peut être complètement différent et on peut avoir le droit d'exprimer cette différence complètement. ce n'est pas pour autant qu'on va se sentir exclu au contraire en fait on va on va générer autre chose. D'ailleurs, vous pouvez trouver d'autres familles, d'autres clans. Pour ça, il faut faire ce qui nous fait vibrer, en fait. Il faut faire ce qui vous fait vibrer, rencontrer les gens qui vous comprennent. Personnellement, moi, j'ai toujours aimé aller à Contre-Courant, ne sachant pas pourquoi, maintenant, après, j'ai compris, bien sûr. J'étais plus attiré, en fait, par tout ce qu'on va dire de contre-culture, plutôt que la culture générale des personnes lambda autour de moi. Par exemple, j'étais attiré par les musiques extrêmes, les spiritualités alternatives. Bien que je suis arrivé dans une famille kato, j'ai vite pas trouvé mon compte là-dedans et j'étais en rébellion un peu contre ça en fait, parce que j'avais besoin d'une autre spiritualité, ça ne m'allait pas du tout. Donc mes lectures, mes films, tout l'art en général qui m'a mené vers d'autres dimensions, plutôt bien sûr SF ou fantastique. ou tout ce qui me plongeait aussi justement dans la part sombre de l'humanité. Par exemple, je parlais de romans d'horreur, Lovecraft et compagnie, voilà, c'est ce qui a bercé un petit peu mon adolescence. Je ne sais pas pourquoi, j'avais besoin d'aller explorer en fait le côté sombre de ce que l'humain pouvait exprimer. Et paradoxalement, c'est là que moi je me sentais vivant. D'où aujourd'hui peut-être sûrement ma place de thérapeute alternatif. qui accompagnent les gens dans leur shadow work en fait. Et c'est ça qui est vraiment fou, je le répète, c'est qu'en fait et ça c'est un thérapeute avec qui j'ai travaillé il y a longtemps de ça, des multiples que j'ai rencontrés sur mon parcours, qui m'a dit ça en fait, tu as besoin de tout ça pour te sentir vivant quoi. Et en fait il avait raison. C'est fou que... d'être confronté, ben je sais pas... au sombre, à la mort et tout ça, ça me permettait de me rappeler que j'étais en vie. En fait, c'est comme si ça conjurait le sort, on va dire en quelque sorte. Le feu par le feu, je n'en sais rien. Donc, si votre chemin est compliqué, si votre réalisation est compliquée, que votre parcours est difficile, c'est là justement qu'il faut faire du shadow work, notamment du shadow work familial. Par exemple, quand on fait une constellation, on va rajouter de la conscience à cette part nombre à laquelle on est relié. On va pouvoir en prendre du recul en se disant non, en fait, ce n'est pas mon âme qui est comme ça, c'est que je réponds et j'exprime quelque chose. Donc en reconnaissant les frustrations, les regrets, les blessures des ancêtres ou des parts de nous, on va prendre du recul, on va alléger l'influence de tout ça, que ce soit dans l'arbre familial ou dans l'histoire de notre âme. il y aura moins de vent contraire, on va dire en fait. C'est cette histoire toujours de... Allez, quand on est à contre-courant contre le destin de nos ancêtres qui fait partie de la matrice que notre clan nous impose, en fait, on a moins de libre-arbitre. Et plus on va apaiser cette matrice, et plus en fait on va retrouver de libre-arbitre. Donc voilà, ça nous permet de gagner un niveau de conscience et en liberté de... Et du coup, on peut aussi alléger un petit peu les épreuves de la vie, alléger tout simplement le fardeau intérieur de l'être en amenant du calme et de la lumière. Donc, parce que c'est ça, c'est genre, petite parenthèse avec l'épisode précédent, si vous ne l'avez pas écouté, celui qui s'appelle Shadow Work, où j'explique vraiment que pour moi, l'ombre est vecteur de lumière, ou plutôt la lumière en fait génère l'ombre pour qu'on puisse la retrouver en quelque sorte dedans. Donc en fait, le terme de plonger dans l'ombre, de faire le travail de l'ombre consiste à révéler sa lumière, à aller la transcender. transcender cet ombre pour retrouver la lumière qui est derrière, en quelque sorte. Donc voilà, c'est une des choses qu'on peut faire et il y a aussi une autre valeur qui est importante, une autre notion, c'est de cesser d'attendre quoi que ce soit de la part de votre famille. Je veux dire que le petit enfant intérieur, qui est un chacun de nous, peut avoir besoin de reconnaissance et c'est normal mais en fait les membres de votre famille ne peuvent pas forcément vous donner ce que vous attendez. Et voilà, une fois adulte, c'est un peu tard. Pourtant, il y a énormément de gens qui ne se rendent pas compte, ou qui ne s'en rendent pas compte, qui n'arrivent pas à gérer ça, qui fonctionnent toujours sur ce système-là. L'enfant intérieur, c'est cette petite part de nous qui a mis en place des structures de fonctionnement. et qui a morcelé notre créativité, notre authenticité, la joie simple de l'enfant, etc. Tout un tas de valeurs qui sont incarnées normalement par l'enfant, l'enthousiasme toujours d'aller vers l'avant et d'avancer, d'aller vers le futur. Tout ça peut être squeezé par des enfants intérieurs blessés qui attendent et qui s'empêchent d'exprimer ces valeurs-là, ces qualités-là. qui sont bloqués dans un espace-temps où ils attendent toujours le lien avec le parent, l'amour, peu importe. Donc c'est important de retrouver notre unité. Car ces petits enfants intérieurs créent les cordes sensibles qui vont contrôler nos relations, tout un tas de choses. Donc en fait, il faut arriver à retrouver ces petits enfants intérieurs de soi, par un accompagnement ou autre, et leur dire qu'il faut cesser d'attendre et vous prendre le relais, accueillir vous, ce petit enfant, à la place de votre parent, de lui dire qu'en fait, maintenant, il ne pourra pas recevoir ça, mais peut-être qu'au-dessus de la souffrance, il y a une part du parent qui rayonne. qui rayonne d'amour sans condition, mais il n'est pas assez connecté, il ne peut pas le montrer. Donc en fait, ça crée une tension entre le besoin de liberté et le conformisme au clan. On a besoin pour se sentir accueilli et recevoir cet amour de se conformer au clan, mais en fait on va sacrifier le besoin de liberté. Et donc ça, ça génère de la souffrance. Donc même si vous le croyez, vous êtes adulte et vous n'avez plus besoin de ça en fait. Donc, accueillez ce petit enfant et prenez-le en charge. Et gardez à l'esprit qu'en fait, vous ne pouvez pas transformer les gens de votre famille. En fait, personne ne peut faire ce travail-là à leur place. Eux aussi, ils ont sûrement un petit enfant blessé qui s'est conformé en fait. Alors, il y a des choses qu'on peut faire quand je parle de libérer, dans l'inconscient familial, les charges émotionnelles, résiduelles, etc. de vos ancêtres. Ok, ça fait du bien. Ça fait du bien, ça peut faire du bien à tout le système. à toute la famille, à tous les éléments du système. Mais ça ne fait pas tout non plus. Il va y avoir toujours une part qui est dédiée au chemin propre de l'individu. Et quelquefois, cette libération qu'on fait au niveau familial peut ouvrir une fenêtre. Elle peut donner un élan. Il y a des gens qui vont, même des fois ceux qu'on n'attend vraiment pas, ça va ouvrir quelque chose et ils vont amorcer une transformation, ils vont faire un switch. Et ça va changer quelque chose. Mais il y en a, on peut faire ce qu'on veut, ils sont trop, trop conformés, trop blessés, trop brisés depuis trop longtemps. Et c'est un énorme travail pour les faire bouger. Donc ça sert à rien de vouloir perdre son temps à les changer. Même si c'est difficile quelquefois, parce que ce sont des gens qu'on aime et qui sont proches de nous, mais en fait, c'est vous qui allez vous faire entraîner. d'un abîme avec eux quoi si vous vous épuisez à ça donc cessez de vouloir transformer tout le monde et suivez votre chercher votre chemin et suivez le voilà Le dernier point que je voulais aborder, c'est quand on crée nous-mêmes notre famille. Comme je vous le disais, c'est avant tout pour les descendants. On ne doit rien à nos parents, mais en fait, on doit tout à nos descendants. C'est-à-dire qu'on se doit de donner le meilleur de nous-mêmes à notre descendance, si vous en créez une, bien sûr. Et en intégrant tout ça, ça permet de trouver un équilibre entre sécurité et liberté pour vos enfants. Mais l'idée, c'est d'être à l'écoute de ce qu'ils sont vraiment, de leur couleur d'âme. de leurs désirs, sans leur imposer les vôtres. Alors on est d'accord que dans le plus jeune âge, on a besoin, tout le monde a besoin de s'identifier, de trouver un lien, des trucs en commun, de s'identifier à son clan, à sa famille. Pour tous les enfants, pour se construire, c'est quelque chose de normal. Mais inconsciemment, si vous avez déjà libéré cette chose pour vous, en fait, ils n'auront pas la même impression. Et quand ils auront... l'âge de s'affirmer, de choisir leur chemin, en fait ils le feront de façon beaucoup plus libre, avec beaucoup plus de libre arbitre et ils auront bien sûr votre reconnaissance et votre soutien, quoi qu'il en soit, quoi qu'ils fassent. Alors n'hésitez pas à leur montrer que vous êtes vous-même avant tout, voilà, c'est ça qui est important. et puis pour tous ceux qui sont moutons noirs qui se sont reconnus Dans ce dont on vient de parler, je vous témoigne de tout mon soutien et je vous souhaite de trouver votre couleur et de l'exprimer. Je te remercie de ton écoute, j'espère que cet épisode t'a parlé. Si il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie ou sur ma page Facebook l'alchimie de l'être. A très bientôt ! Sous-tit

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Le mouton noir c'est celui qui ne rentre pas dans le moule familial. Et ce n'est pas facile à vivre ! 😕 Etre soi ou recevoir le soutien du clan, tel est l'enjeu...😔 mais si cette place était un trésor en réalité ? Pour vous et votre famille ? 😉


En savoir plus sur mon activité de thérapeute : constellations familiales, biorésonance, bioénergie, géobiologie, stages sur le ressenti et les sites sacrés www.alexandrecanal.net

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue. Et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, que tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Donc aujourd'hui, je vais vous parler du mot en noir. C'est un concept qu'on retrouve souvent dans le générationnel. Le mouton noir, c'est un terme qu'on utilise pour désigner le membre de la famille qui est différent des autres, qui va avoir des comportements différents, qui va casser les codes et qui va être celui qui est inapproprié au moule familial. Donc c'est ce passage dans cette place qui est difficile et je voulais partager ce podcast pour... aider ceux qui sont dans cette situation, pour voir déjà si ça peut vous aider à comprendre certaines de vos situations, peut-être que vous allez vous reconnaître dans ce dont on va parler, et comment survivre au mieux dans cette situation. En premier, on peut dire que c'est celui qui est en rupture de la norme familiale. C'est celui qui remet en question, qui va remettre les choses, qui va, comment dire, Attirer l'attention là où ça fait mal ou déranger, ce qui peut entraîner des conflits. Mais comme on va le voir plus tard, c'est aussi une opportunité de changement et de transformation. Donc ensuite, ce mouton noir, il peut se reconnaître s'il est dans une dynamique d'exclusion. Se sentir exclu ou rejeté au sein de sa famille. Donc c'est douloureux. Mais en même temps, c'est un genre de libération aussi quelque part. quelques fois. Donc ensuite on peut se reconnaître aussi dans la transmission de la souffrance. En fait ce mouton noir ça peut signifier qu'on porte le souffrance des générations précédentes. Donc ça peut être une personne qui, on ne sait pas pourquoi, va vivre des choses très difficiles partir dans des comportements autodestructeurs pour peut devenir complètement dangereux quelquefois parce qu'il a des problèmes avec la justice ou il peut déséquilibrer un peu un équilibre familial en quelque sorte. Des fois, on ne sait pas pourquoi, qu'est-ce qui se passe. En fait, tout peut aller bien, mais il y a une personne qui part complètement en spirale autodestructrice et qui va générer du chaos. Elle créé du chaos cette personne là. Et ça c'est terrible quoi. C'est terrible parce que on peut atteindre quelquefois des points de non-retour. Bref voilà. Donc ensuite ce mouton noir avant tout il faut comprendre que si c'est quelqu'un qui génère du chaos, c'est pas seulement de sa responsabilité, c'est qu'il est peut-être aussi porteur de messages. souvent ce sont les porteurs de messages et de vérités non dites, de choses de choses qui vont être cachées, des blessures enfouies, des problématiques profondes qui ont besoin de sortir au grand jour. Et si ça ne peut pas être accueilli, ça va exploser. Alors comment tout cela fonctionne ? Pourquoi ça se passe surtout ? Imaginez qu'en fait l'arbre familial, lui, il suit un programme. Il suit un programme qui a été insufflé par tous les prédécesseurs. Il contient un genre de matrice qui a pour but la survie. L'information c'est ça, c'est survivre et perpétrer la descendance, assurer la descendance vitale de l'arbre. Pour ça, le bébé, quand on vient au monde dans une famille, on a besoin de sécurité. Donc l'arbre va fournir le clan, l'arbre va fournir cette stabilité, cette sécurité, cette protection, en quelque sorte. Mais voilà, la dureté de la vie, les circonstances de chaque époque, on établit une certaine couleur de matrice, on va dire. Et dans cette couleur, souvent, il y a... peu de place pour assouvir ses rêves personnels, ses désirs, ses pulsions. Car tout cela pourrait compromettre l'équilibre fragile de la vie. Il y a des fois où les temps sont durs, les époques sont dures, et on n'a pas trop de place pour le reste. Je parle par exemple au temps de guerre. Il n'y a pas trop de place pour la créativité. mais c'est la survie qui prime. Donc effectivement, il peut y avoir des choses qui ont été mises en place et qui ont été nécessaires, on est d'accord. Mais en fait, on cherche toujours à faire évoluer les choses. Je veux dire, quand je dis « on » , on pourrait dire plutôt que c'est l'âme. L'âme qui est à l'intérieur de chacun de nous. L'âme, elle est plus forte, elle veut toujours grandir. Et personnellement, je pense que c'est pour cela qu'on s'incarne, que l'âme s'incarne à des degrés différents d'expérience. Mais en fait, il y a un désir de transformer, d'évoluer et d'apprendre en fait, d'apprendre des choses. Et quelquefois, en fait, on va choisir, relever ce challenge difficile souvent de place du mouton noir. Voilà, car c'est difficile, c'est sûr de se sentir exclu, à part, c'est difficile de se construire comme ça. Mais en fait, on a besoin en même temps de gens comme ça pour transformer les choses. Et bien souvent, des gens très célèbres et des grands conquérants ou explorateurs, ceux qui ont révolutionné le monde sont ceux qui ont osé sortir des sentiers battus. Voilà, je ne vous cache rien. Et il y a de grandes chances à parier que c'était souvent le mouton noir. Donc je reviens à ce que je disais, c'est difficile de se construire comme ça. Et personnellement, dès mon plus jeune âge, autant que je me souvienne, j'ai pu avoir des sentiments complètement opposés à l'intérieur de moi. Une espèce d'ambivalence interne qui a été très dure à décortiquer. C'est-à-dire que j'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose à faire, je ne savais pas quoi. que je devais exprimer quelque chose ou faire quelque chose, je veux dire de différent, mais je ne savais pas quoi. Et en plus, je me sentais complètement étouffé par un manque de confiance en moi dû au fait de ne pas avoir de soutien, ou de ne pas avoir de... pendant un moment, du moins, de ne pas trouver ma place, tout simplement, je veux dire. De ne pas me reconnaître dans ma famille. dans ma famille, de me sentir complètement différent ou à côté de la plaque et de ne avoir aucune perspective d'avenir. Donc ça me poussait vraiment dans un désir de disparaître carrément de la surface de la Terre. Je n'avais pas ma place, c'est tout, nulle part. Donc ce rôle-là est difficile, car on peut être le porteur de mémoire familiale, le réceptacle. la cristallisation de tous les désirs refoulés de nos ancêtres. Toutes les envies, tout ce qu'ils n'ont pas pu faire à cause de contraintes parentales ou de destins brisés par la guerre, comme je disais. Des hommes qui ont dû aussi se tuer à la tâche pour nourrir leur famille à cause de conditions sociales précaires. Donc qui ont noyé aussi leur rêve perdu dans l'alcool. ou des femmes qui ont subi... une vie de sacrifice pour leur famille, qui se sont mises de côté pour assumer les enfants, qui ont enfoui leur amour secret de jeunesse aussi, par exemple, pour épouser celui qui était le beau parti, qui était choisi par ses parents, qui incarnait justement cette fameuse stabilité, cette protection, ce conformisme. Tout autant de vie brisée. pulsions, de vie étouffée par le conformisme imposé de l'arbre. On en a tous en nous. Et finalement tout ça, ça conduit à une espèce de sécheresse de l'âme. Voilà. Et en fait, les choses se reproduisent et les gens ne savent même plus pourquoi ils vivent. Et la grande majorité ne se pose pas la question. Mais moi personnellement, je me suis toujours posé la question et ça m'a empêché de vivre justement. Donc, finalement, quel est votre vrai rôle si vous êtes le mouton noir ? Revenons à nos moutons, j'ai envie de dire, ce n'est pas souffrir en rejouant le destin brisé de tous ses ancêtres, au contraire. C'est de refuser le conformisme, c'est oser se révolter. Pour vos ancêtres attention, c'est pas pour eux qu'il faut le faire parce que j'ai souvent des gens qui me disent ouais je suis, ma mission c'est de, comment dire, de libérer ma famille, de libérer les femmes de ma famille ou de résoudre le karma familial ou voilà ou que sais-je. En fait, oui et non, vous êtes peut-être un mouton noir qui est venu transformer les choses mais en fait il faut pas le faire pour sa famille, il faut avant tout le faire pour vous. Parce que c'est ce qu'aurait aimé justement faire les ancêtres vivre pour eux. Donc en fait, ce n'est pas pour eux qu'il faut le faire. On peut leur, du coup, en faisant ça, leur donner. Que simplement si on le vit pour nous, c'est là qu'on leur donnera, je veux dire, la meilleure reconnaissance. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, c'est ça qui va faire du bien à l'inconscient familial. C'est remettre cet élan. Oui, j'ose affirmer qui je suis. Et puis voilà, je vais rester poli, excusez-moi, mais vous voyez ce que je veux dire. Et puis un point c'est tout. L'important c'est de les vivre pleinement. Et c'est comme ça qu'on peut les vivre pleinement. Et c'est justement ce qu'ils voulaient faire. Car la souffrance c'est ne pas le faire justement. C'est encore vivre pour les autres même si on veut leur rendre justice. Non, ce n'est pas tout à fait juste de le faire pour eux. Voyez ce que je veux dire. Donc c'est en cassant le conformisme familial que les transformations s'opèrent. Car au final, c'est l'élan de l'âme qu'on écoute. Selon moi, c'est un genre de rayon d'énergie créatrice pur. Appelez-le, je ne sais pas, la part de divinité en soi, ou je ne sais quoi, la lumière en soi, la source de l'être. peu importe ce que vous mettez comme mot dessus, mais c'est ça, cette étincelle qui vient transformer les choses. Et pour moi, c'est ça qui a le pouvoir de changer le monde. Parce que n'oubliez pas, en fait, bon, là, je parle un peu de vivre pour soi, mais en fait, c'est aussi pour les autres que vous le faites de toute façon, de façon tacite, parce qu'on est tous reliés et de comment dire Honorer la liberté personnelle, c'est aussi donner place à la couleur qui est en chacun de nous et le respect finalement de ce que l'humain est au plus profond de lui. Donc en faisant ça, ça nourrit quelque chose de positif pour le collectif. C'est sortir de ce carcan sociétal dans lequel on s'enferme, dans cette injustice totale. que l'humanité peut vivre, mais en fait c'est voilà, tant qu'on n'écoutera pas cet élan, qu'on ne saura pas s'exprimer, et bien en fait on va ressasser les mêmes galères. Donc c'est ça qui est intéressant, c'est de vraiment faire votre part de colibri sans regret, c'est ça qui va influencer l'inconscient collectif, c'est à la fois quelque chose de... d'individuels mais de collectifs à la fois finalement. Mais quand je parle d'assouvir cet élan de vie, je parle bien sûr, on est d'accord, de la noblesse d'âme, des qualités de ce qu'on peut faire de lumineux. Je ne parle pas d'assouvir des pulsions qui vont à l'encontre d'autrui, qui sont en fait, quand je parle de pulsions matérielles etc. ce sont en fait des choses liées à la survie. Là non, on n'est pas dans la survie, on est dans apporter quelque chose de constructif en osant être soi et en œuvrant pour la liberté du vivant en général. Donc quand on est le mouton noir, comment trouver la force, comment gérer tout ce tumulte qui est inhérent à cette condition ? Et vraiment, je ne me laisse pas de le dire, mais c'est oser être soi, même si c'est difficile. Et je sais de quoi je parle. Voilà, c'est préserver votre identité, votre couleur, coûte que coûte. C'est là que ce sentiment d'exclusion même peut être une force paradoxalement. On peut faire une force en fait. Dites-vous que si vous vous sentez exclu par votre famille, et bien en fait c'est une porte de... c'est une fenêtre en fait qui s'ouvre vers la couleur de votre âme. C'est-à-dire que vous êtes celui qui s'est le moins conformé à votre famille. Donc, en théorie, c'est celui qui va le plus facilement arriver à retrouver sa couleur, sa couleur d'âme, je veux dire. Cet être qui est au-delà de cette matrice familiale, pour reprendre le terme que j'ai utilisé. Petite parenthèse, concernant cela et l'incarnation, en fait... on a besoin de cette identification familiale, c'est quelque chose qui nous permet de verrouiller notre expérience dans la matière. Il faut bien qu'on arrive quelque part avec un certain bagage, on va dire. Ça nous permet de rentrer en contact avec l'humain, l'inconscient collectif. Même si c'est de la grosse... Voilà. C'est... C'est quand même quelque chose qui nous relie à l'humain d'être dans une famille, même si elle est mal aimante, toxique, tout ce qu'on veut. Donc en fait, on a besoin de ce point de chute pour commencer notre immersion. Et c'est là qu'en fait, vous allez pouvoir déployer votre potentiel. Et plus la tâche est difficile et plus la lumière sera grande. C'est ça qu'il faut se dire. Sachez qu'en fait Si vous vous sentez vraiment différent de cette famille, ce n'est pas un fardeau, au contraire. C'est vraiment que vous vous êtes collé cette particularité pour que ça vous incite à trouver vraiment votre couleur d'âme. Donc on a besoin effectivement d'un point de chute dans une famille, mais en fait on n'est pas du tout cette famille. On peut être complètement différent et on peut avoir le droit d'exprimer cette différence complètement. ce n'est pas pour autant qu'on va se sentir exclu au contraire en fait on va on va générer autre chose. D'ailleurs, vous pouvez trouver d'autres familles, d'autres clans. Pour ça, il faut faire ce qui nous fait vibrer, en fait. Il faut faire ce qui vous fait vibrer, rencontrer les gens qui vous comprennent. Personnellement, moi, j'ai toujours aimé aller à Contre-Courant, ne sachant pas pourquoi, maintenant, après, j'ai compris, bien sûr. J'étais plus attiré, en fait, par tout ce qu'on va dire de contre-culture, plutôt que la culture générale des personnes lambda autour de moi. Par exemple, j'étais attiré par les musiques extrêmes, les spiritualités alternatives. Bien que je suis arrivé dans une famille kato, j'ai vite pas trouvé mon compte là-dedans et j'étais en rébellion un peu contre ça en fait, parce que j'avais besoin d'une autre spiritualité, ça ne m'allait pas du tout. Donc mes lectures, mes films, tout l'art en général qui m'a mené vers d'autres dimensions, plutôt bien sûr SF ou fantastique. ou tout ce qui me plongeait aussi justement dans la part sombre de l'humanité. Par exemple, je parlais de romans d'horreur, Lovecraft et compagnie, voilà, c'est ce qui a bercé un petit peu mon adolescence. Je ne sais pas pourquoi, j'avais besoin d'aller explorer en fait le côté sombre de ce que l'humain pouvait exprimer. Et paradoxalement, c'est là que moi je me sentais vivant. D'où aujourd'hui peut-être sûrement ma place de thérapeute alternatif. qui accompagnent les gens dans leur shadow work en fait. Et c'est ça qui est vraiment fou, je le répète, c'est qu'en fait et ça c'est un thérapeute avec qui j'ai travaillé il y a longtemps de ça, des multiples que j'ai rencontrés sur mon parcours, qui m'a dit ça en fait, tu as besoin de tout ça pour te sentir vivant quoi. Et en fait il avait raison. C'est fou que... d'être confronté, ben je sais pas... au sombre, à la mort et tout ça, ça me permettait de me rappeler que j'étais en vie. En fait, c'est comme si ça conjurait le sort, on va dire en quelque sorte. Le feu par le feu, je n'en sais rien. Donc, si votre chemin est compliqué, si votre réalisation est compliquée, que votre parcours est difficile, c'est là justement qu'il faut faire du shadow work, notamment du shadow work familial. Par exemple, quand on fait une constellation, on va rajouter de la conscience à cette part nombre à laquelle on est relié. On va pouvoir en prendre du recul en se disant non, en fait, ce n'est pas mon âme qui est comme ça, c'est que je réponds et j'exprime quelque chose. Donc en reconnaissant les frustrations, les regrets, les blessures des ancêtres ou des parts de nous, on va prendre du recul, on va alléger l'influence de tout ça, que ce soit dans l'arbre familial ou dans l'histoire de notre âme. il y aura moins de vent contraire, on va dire en fait. C'est cette histoire toujours de... Allez, quand on est à contre-courant contre le destin de nos ancêtres qui fait partie de la matrice que notre clan nous impose, en fait, on a moins de libre-arbitre. Et plus on va apaiser cette matrice, et plus en fait on va retrouver de libre-arbitre. Donc voilà, ça nous permet de gagner un niveau de conscience et en liberté de... Et du coup, on peut aussi alléger un petit peu les épreuves de la vie, alléger tout simplement le fardeau intérieur de l'être en amenant du calme et de la lumière. Donc, parce que c'est ça, c'est genre, petite parenthèse avec l'épisode précédent, si vous ne l'avez pas écouté, celui qui s'appelle Shadow Work, où j'explique vraiment que pour moi, l'ombre est vecteur de lumière, ou plutôt la lumière en fait génère l'ombre pour qu'on puisse la retrouver en quelque sorte dedans. Donc en fait, le terme de plonger dans l'ombre, de faire le travail de l'ombre consiste à révéler sa lumière, à aller la transcender. transcender cet ombre pour retrouver la lumière qui est derrière, en quelque sorte. Donc voilà, c'est une des choses qu'on peut faire et il y a aussi une autre valeur qui est importante, une autre notion, c'est de cesser d'attendre quoi que ce soit de la part de votre famille. Je veux dire que le petit enfant intérieur, qui est un chacun de nous, peut avoir besoin de reconnaissance et c'est normal mais en fait les membres de votre famille ne peuvent pas forcément vous donner ce que vous attendez. Et voilà, une fois adulte, c'est un peu tard. Pourtant, il y a énormément de gens qui ne se rendent pas compte, ou qui ne s'en rendent pas compte, qui n'arrivent pas à gérer ça, qui fonctionnent toujours sur ce système-là. L'enfant intérieur, c'est cette petite part de nous qui a mis en place des structures de fonctionnement. et qui a morcelé notre créativité, notre authenticité, la joie simple de l'enfant, etc. Tout un tas de valeurs qui sont incarnées normalement par l'enfant, l'enthousiasme toujours d'aller vers l'avant et d'avancer, d'aller vers le futur. Tout ça peut être squeezé par des enfants intérieurs blessés qui attendent et qui s'empêchent d'exprimer ces valeurs-là, ces qualités-là. qui sont bloqués dans un espace-temps où ils attendent toujours le lien avec le parent, l'amour, peu importe. Donc c'est important de retrouver notre unité. Car ces petits enfants intérieurs créent les cordes sensibles qui vont contrôler nos relations, tout un tas de choses. Donc en fait, il faut arriver à retrouver ces petits enfants intérieurs de soi, par un accompagnement ou autre, et leur dire qu'il faut cesser d'attendre et vous prendre le relais, accueillir vous, ce petit enfant, à la place de votre parent, de lui dire qu'en fait, maintenant, il ne pourra pas recevoir ça, mais peut-être qu'au-dessus de la souffrance, il y a une part du parent qui rayonne. qui rayonne d'amour sans condition, mais il n'est pas assez connecté, il ne peut pas le montrer. Donc en fait, ça crée une tension entre le besoin de liberté et le conformisme au clan. On a besoin pour se sentir accueilli et recevoir cet amour de se conformer au clan, mais en fait on va sacrifier le besoin de liberté. Et donc ça, ça génère de la souffrance. Donc même si vous le croyez, vous êtes adulte et vous n'avez plus besoin de ça en fait. Donc, accueillez ce petit enfant et prenez-le en charge. Et gardez à l'esprit qu'en fait, vous ne pouvez pas transformer les gens de votre famille. En fait, personne ne peut faire ce travail-là à leur place. Eux aussi, ils ont sûrement un petit enfant blessé qui s'est conformé en fait. Alors, il y a des choses qu'on peut faire quand je parle de libérer, dans l'inconscient familial, les charges émotionnelles, résiduelles, etc. de vos ancêtres. Ok, ça fait du bien. Ça fait du bien, ça peut faire du bien à tout le système. à toute la famille, à tous les éléments du système. Mais ça ne fait pas tout non plus. Il va y avoir toujours une part qui est dédiée au chemin propre de l'individu. Et quelquefois, cette libération qu'on fait au niveau familial peut ouvrir une fenêtre. Elle peut donner un élan. Il y a des gens qui vont, même des fois ceux qu'on n'attend vraiment pas, ça va ouvrir quelque chose et ils vont amorcer une transformation, ils vont faire un switch. Et ça va changer quelque chose. Mais il y en a, on peut faire ce qu'on veut, ils sont trop, trop conformés, trop blessés, trop brisés depuis trop longtemps. Et c'est un énorme travail pour les faire bouger. Donc ça sert à rien de vouloir perdre son temps à les changer. Même si c'est difficile quelquefois, parce que ce sont des gens qu'on aime et qui sont proches de nous, mais en fait, c'est vous qui allez vous faire entraîner. d'un abîme avec eux quoi si vous vous épuisez à ça donc cessez de vouloir transformer tout le monde et suivez votre chercher votre chemin et suivez le voilà Le dernier point que je voulais aborder, c'est quand on crée nous-mêmes notre famille. Comme je vous le disais, c'est avant tout pour les descendants. On ne doit rien à nos parents, mais en fait, on doit tout à nos descendants. C'est-à-dire qu'on se doit de donner le meilleur de nous-mêmes à notre descendance, si vous en créez une, bien sûr. Et en intégrant tout ça, ça permet de trouver un équilibre entre sécurité et liberté pour vos enfants. Mais l'idée, c'est d'être à l'écoute de ce qu'ils sont vraiment, de leur couleur d'âme. de leurs désirs, sans leur imposer les vôtres. Alors on est d'accord que dans le plus jeune âge, on a besoin, tout le monde a besoin de s'identifier, de trouver un lien, des trucs en commun, de s'identifier à son clan, à sa famille. Pour tous les enfants, pour se construire, c'est quelque chose de normal. Mais inconsciemment, si vous avez déjà libéré cette chose pour vous, en fait, ils n'auront pas la même impression. Et quand ils auront... l'âge de s'affirmer, de choisir leur chemin, en fait ils le feront de façon beaucoup plus libre, avec beaucoup plus de libre arbitre et ils auront bien sûr votre reconnaissance et votre soutien, quoi qu'il en soit, quoi qu'ils fassent. Alors n'hésitez pas à leur montrer que vous êtes vous-même avant tout, voilà, c'est ça qui est important. et puis pour tous ceux qui sont moutons noirs qui se sont reconnus Dans ce dont on vient de parler, je vous témoigne de tout mon soutien et je vous souhaite de trouver votre couleur et de l'exprimer. Je te remercie de ton écoute, j'espère que cet épisode t'a parlé. Si il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie ou sur ma page Facebook l'alchimie de l'être. A très bientôt ! Sous-tit

Description

Le mouton noir c'est celui qui ne rentre pas dans le moule familial. Et ce n'est pas facile à vivre ! 😕 Etre soi ou recevoir le soutien du clan, tel est l'enjeu...😔 mais si cette place était un trésor en réalité ? Pour vous et votre famille ? 😉


En savoir plus sur mon activité de thérapeute : constellations familiales, biorésonance, bioénergie, géobiologie, stages sur le ressenti et les sites sacrés www.alexandrecanal.net

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast L'Alchimie de l'être. Je suis Alexandre Canal, thérapeute holistique et géobiologue. Et je te partage ici ma vision de la conscience, teintée de notions d'énergie, de néo-chamanisme et de perceptions extrasensorielles. Si tu chemines vers ta guérison intérieure, vers l'exploration de la conscience, que tu te questionnes sur les mémoires de l'âme ou le sens de l'incarnation, alors ce podcast est pour toi. La vision holistique renvoie à une notion de globalité de l'être. Mais pour moi, c'est aussi être conscient que nous faisons partie d'un tout et que l'extérieur n'est que le reflet de l'intérieur. Donc aujourd'hui, je vais vous parler du mot en noir. C'est un concept qu'on retrouve souvent dans le générationnel. Le mouton noir, c'est un terme qu'on utilise pour désigner le membre de la famille qui est différent des autres, qui va avoir des comportements différents, qui va casser les codes et qui va être celui qui est inapproprié au moule familial. Donc c'est ce passage dans cette place qui est difficile et je voulais partager ce podcast pour... aider ceux qui sont dans cette situation, pour voir déjà si ça peut vous aider à comprendre certaines de vos situations, peut-être que vous allez vous reconnaître dans ce dont on va parler, et comment survivre au mieux dans cette situation. En premier, on peut dire que c'est celui qui est en rupture de la norme familiale. C'est celui qui remet en question, qui va remettre les choses, qui va, comment dire, Attirer l'attention là où ça fait mal ou déranger, ce qui peut entraîner des conflits. Mais comme on va le voir plus tard, c'est aussi une opportunité de changement et de transformation. Donc ensuite, ce mouton noir, il peut se reconnaître s'il est dans une dynamique d'exclusion. Se sentir exclu ou rejeté au sein de sa famille. Donc c'est douloureux. Mais en même temps, c'est un genre de libération aussi quelque part. quelques fois. Donc ensuite on peut se reconnaître aussi dans la transmission de la souffrance. En fait ce mouton noir ça peut signifier qu'on porte le souffrance des générations précédentes. Donc ça peut être une personne qui, on ne sait pas pourquoi, va vivre des choses très difficiles partir dans des comportements autodestructeurs pour peut devenir complètement dangereux quelquefois parce qu'il a des problèmes avec la justice ou il peut déséquilibrer un peu un équilibre familial en quelque sorte. Des fois, on ne sait pas pourquoi, qu'est-ce qui se passe. En fait, tout peut aller bien, mais il y a une personne qui part complètement en spirale autodestructrice et qui va générer du chaos. Elle créé du chaos cette personne là. Et ça c'est terrible quoi. C'est terrible parce que on peut atteindre quelquefois des points de non-retour. Bref voilà. Donc ensuite ce mouton noir avant tout il faut comprendre que si c'est quelqu'un qui génère du chaos, c'est pas seulement de sa responsabilité, c'est qu'il est peut-être aussi porteur de messages. souvent ce sont les porteurs de messages et de vérités non dites, de choses de choses qui vont être cachées, des blessures enfouies, des problématiques profondes qui ont besoin de sortir au grand jour. Et si ça ne peut pas être accueilli, ça va exploser. Alors comment tout cela fonctionne ? Pourquoi ça se passe surtout ? Imaginez qu'en fait l'arbre familial, lui, il suit un programme. Il suit un programme qui a été insufflé par tous les prédécesseurs. Il contient un genre de matrice qui a pour but la survie. L'information c'est ça, c'est survivre et perpétrer la descendance, assurer la descendance vitale de l'arbre. Pour ça, le bébé, quand on vient au monde dans une famille, on a besoin de sécurité. Donc l'arbre va fournir le clan, l'arbre va fournir cette stabilité, cette sécurité, cette protection, en quelque sorte. Mais voilà, la dureté de la vie, les circonstances de chaque époque, on établit une certaine couleur de matrice, on va dire. Et dans cette couleur, souvent, il y a... peu de place pour assouvir ses rêves personnels, ses désirs, ses pulsions. Car tout cela pourrait compromettre l'équilibre fragile de la vie. Il y a des fois où les temps sont durs, les époques sont dures, et on n'a pas trop de place pour le reste. Je parle par exemple au temps de guerre. Il n'y a pas trop de place pour la créativité. mais c'est la survie qui prime. Donc effectivement, il peut y avoir des choses qui ont été mises en place et qui ont été nécessaires, on est d'accord. Mais en fait, on cherche toujours à faire évoluer les choses. Je veux dire, quand je dis « on » , on pourrait dire plutôt que c'est l'âme. L'âme qui est à l'intérieur de chacun de nous. L'âme, elle est plus forte, elle veut toujours grandir. Et personnellement, je pense que c'est pour cela qu'on s'incarne, que l'âme s'incarne à des degrés différents d'expérience. Mais en fait, il y a un désir de transformer, d'évoluer et d'apprendre en fait, d'apprendre des choses. Et quelquefois, en fait, on va choisir, relever ce challenge difficile souvent de place du mouton noir. Voilà, car c'est difficile, c'est sûr de se sentir exclu, à part, c'est difficile de se construire comme ça. Mais en fait, on a besoin en même temps de gens comme ça pour transformer les choses. Et bien souvent, des gens très célèbres et des grands conquérants ou explorateurs, ceux qui ont révolutionné le monde sont ceux qui ont osé sortir des sentiers battus. Voilà, je ne vous cache rien. Et il y a de grandes chances à parier que c'était souvent le mouton noir. Donc je reviens à ce que je disais, c'est difficile de se construire comme ça. Et personnellement, dès mon plus jeune âge, autant que je me souvienne, j'ai pu avoir des sentiments complètement opposés à l'intérieur de moi. Une espèce d'ambivalence interne qui a été très dure à décortiquer. C'est-à-dire que j'avais le sentiment qu'il y avait quelque chose à faire, je ne savais pas quoi. que je devais exprimer quelque chose ou faire quelque chose, je veux dire de différent, mais je ne savais pas quoi. Et en plus, je me sentais complètement étouffé par un manque de confiance en moi dû au fait de ne pas avoir de soutien, ou de ne pas avoir de... pendant un moment, du moins, de ne pas trouver ma place, tout simplement, je veux dire. De ne pas me reconnaître dans ma famille. dans ma famille, de me sentir complètement différent ou à côté de la plaque et de ne avoir aucune perspective d'avenir. Donc ça me poussait vraiment dans un désir de disparaître carrément de la surface de la Terre. Je n'avais pas ma place, c'est tout, nulle part. Donc ce rôle-là est difficile, car on peut être le porteur de mémoire familiale, le réceptacle. la cristallisation de tous les désirs refoulés de nos ancêtres. Toutes les envies, tout ce qu'ils n'ont pas pu faire à cause de contraintes parentales ou de destins brisés par la guerre, comme je disais. Des hommes qui ont dû aussi se tuer à la tâche pour nourrir leur famille à cause de conditions sociales précaires. Donc qui ont noyé aussi leur rêve perdu dans l'alcool. ou des femmes qui ont subi... une vie de sacrifice pour leur famille, qui se sont mises de côté pour assumer les enfants, qui ont enfoui leur amour secret de jeunesse aussi, par exemple, pour épouser celui qui était le beau parti, qui était choisi par ses parents, qui incarnait justement cette fameuse stabilité, cette protection, ce conformisme. Tout autant de vie brisée. pulsions, de vie étouffée par le conformisme imposé de l'arbre. On en a tous en nous. Et finalement tout ça, ça conduit à une espèce de sécheresse de l'âme. Voilà. Et en fait, les choses se reproduisent et les gens ne savent même plus pourquoi ils vivent. Et la grande majorité ne se pose pas la question. Mais moi personnellement, je me suis toujours posé la question et ça m'a empêché de vivre justement. Donc, finalement, quel est votre vrai rôle si vous êtes le mouton noir ? Revenons à nos moutons, j'ai envie de dire, ce n'est pas souffrir en rejouant le destin brisé de tous ses ancêtres, au contraire. C'est de refuser le conformisme, c'est oser se révolter. Pour vos ancêtres attention, c'est pas pour eux qu'il faut le faire parce que j'ai souvent des gens qui me disent ouais je suis, ma mission c'est de, comment dire, de libérer ma famille, de libérer les femmes de ma famille ou de résoudre le karma familial ou voilà ou que sais-je. En fait, oui et non, vous êtes peut-être un mouton noir qui est venu transformer les choses mais en fait il faut pas le faire pour sa famille, il faut avant tout le faire pour vous. Parce que c'est ce qu'aurait aimé justement faire les ancêtres vivre pour eux. Donc en fait, ce n'est pas pour eux qu'il faut le faire. On peut leur, du coup, en faisant ça, leur donner. Que simplement si on le vit pour nous, c'est là qu'on leur donnera, je veux dire, la meilleure reconnaissance. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, c'est ça qui va faire du bien à l'inconscient familial. C'est remettre cet élan. Oui, j'ose affirmer qui je suis. Et puis voilà, je vais rester poli, excusez-moi, mais vous voyez ce que je veux dire. Et puis un point c'est tout. L'important c'est de les vivre pleinement. Et c'est comme ça qu'on peut les vivre pleinement. Et c'est justement ce qu'ils voulaient faire. Car la souffrance c'est ne pas le faire justement. C'est encore vivre pour les autres même si on veut leur rendre justice. Non, ce n'est pas tout à fait juste de le faire pour eux. Voyez ce que je veux dire. Donc c'est en cassant le conformisme familial que les transformations s'opèrent. Car au final, c'est l'élan de l'âme qu'on écoute. Selon moi, c'est un genre de rayon d'énergie créatrice pur. Appelez-le, je ne sais pas, la part de divinité en soi, ou je ne sais quoi, la lumière en soi, la source de l'être. peu importe ce que vous mettez comme mot dessus, mais c'est ça, cette étincelle qui vient transformer les choses. Et pour moi, c'est ça qui a le pouvoir de changer le monde. Parce que n'oubliez pas, en fait, bon, là, je parle un peu de vivre pour soi, mais en fait, c'est aussi pour les autres que vous le faites de toute façon, de façon tacite, parce qu'on est tous reliés et de comment dire Honorer la liberté personnelle, c'est aussi donner place à la couleur qui est en chacun de nous et le respect finalement de ce que l'humain est au plus profond de lui. Donc en faisant ça, ça nourrit quelque chose de positif pour le collectif. C'est sortir de ce carcan sociétal dans lequel on s'enferme, dans cette injustice totale. que l'humanité peut vivre, mais en fait c'est voilà, tant qu'on n'écoutera pas cet élan, qu'on ne saura pas s'exprimer, et bien en fait on va ressasser les mêmes galères. Donc c'est ça qui est intéressant, c'est de vraiment faire votre part de colibri sans regret, c'est ça qui va influencer l'inconscient collectif, c'est à la fois quelque chose de... d'individuels mais de collectifs à la fois finalement. Mais quand je parle d'assouvir cet élan de vie, je parle bien sûr, on est d'accord, de la noblesse d'âme, des qualités de ce qu'on peut faire de lumineux. Je ne parle pas d'assouvir des pulsions qui vont à l'encontre d'autrui, qui sont en fait, quand je parle de pulsions matérielles etc. ce sont en fait des choses liées à la survie. Là non, on n'est pas dans la survie, on est dans apporter quelque chose de constructif en osant être soi et en œuvrant pour la liberté du vivant en général. Donc quand on est le mouton noir, comment trouver la force, comment gérer tout ce tumulte qui est inhérent à cette condition ? Et vraiment, je ne me laisse pas de le dire, mais c'est oser être soi, même si c'est difficile. Et je sais de quoi je parle. Voilà, c'est préserver votre identité, votre couleur, coûte que coûte. C'est là que ce sentiment d'exclusion même peut être une force paradoxalement. On peut faire une force en fait. Dites-vous que si vous vous sentez exclu par votre famille, et bien en fait c'est une porte de... c'est une fenêtre en fait qui s'ouvre vers la couleur de votre âme. C'est-à-dire que vous êtes celui qui s'est le moins conformé à votre famille. Donc, en théorie, c'est celui qui va le plus facilement arriver à retrouver sa couleur, sa couleur d'âme, je veux dire. Cet être qui est au-delà de cette matrice familiale, pour reprendre le terme que j'ai utilisé. Petite parenthèse, concernant cela et l'incarnation, en fait... on a besoin de cette identification familiale, c'est quelque chose qui nous permet de verrouiller notre expérience dans la matière. Il faut bien qu'on arrive quelque part avec un certain bagage, on va dire. Ça nous permet de rentrer en contact avec l'humain, l'inconscient collectif. Même si c'est de la grosse... Voilà. C'est... C'est quand même quelque chose qui nous relie à l'humain d'être dans une famille, même si elle est mal aimante, toxique, tout ce qu'on veut. Donc en fait, on a besoin de ce point de chute pour commencer notre immersion. Et c'est là qu'en fait, vous allez pouvoir déployer votre potentiel. Et plus la tâche est difficile et plus la lumière sera grande. C'est ça qu'il faut se dire. Sachez qu'en fait Si vous vous sentez vraiment différent de cette famille, ce n'est pas un fardeau, au contraire. C'est vraiment que vous vous êtes collé cette particularité pour que ça vous incite à trouver vraiment votre couleur d'âme. Donc on a besoin effectivement d'un point de chute dans une famille, mais en fait on n'est pas du tout cette famille. On peut être complètement différent et on peut avoir le droit d'exprimer cette différence complètement. ce n'est pas pour autant qu'on va se sentir exclu au contraire en fait on va on va générer autre chose. D'ailleurs, vous pouvez trouver d'autres familles, d'autres clans. Pour ça, il faut faire ce qui nous fait vibrer, en fait. Il faut faire ce qui vous fait vibrer, rencontrer les gens qui vous comprennent. Personnellement, moi, j'ai toujours aimé aller à Contre-Courant, ne sachant pas pourquoi, maintenant, après, j'ai compris, bien sûr. J'étais plus attiré, en fait, par tout ce qu'on va dire de contre-culture, plutôt que la culture générale des personnes lambda autour de moi. Par exemple, j'étais attiré par les musiques extrêmes, les spiritualités alternatives. Bien que je suis arrivé dans une famille kato, j'ai vite pas trouvé mon compte là-dedans et j'étais en rébellion un peu contre ça en fait, parce que j'avais besoin d'une autre spiritualité, ça ne m'allait pas du tout. Donc mes lectures, mes films, tout l'art en général qui m'a mené vers d'autres dimensions, plutôt bien sûr SF ou fantastique. ou tout ce qui me plongeait aussi justement dans la part sombre de l'humanité. Par exemple, je parlais de romans d'horreur, Lovecraft et compagnie, voilà, c'est ce qui a bercé un petit peu mon adolescence. Je ne sais pas pourquoi, j'avais besoin d'aller explorer en fait le côté sombre de ce que l'humain pouvait exprimer. Et paradoxalement, c'est là que moi je me sentais vivant. D'où aujourd'hui peut-être sûrement ma place de thérapeute alternatif. qui accompagnent les gens dans leur shadow work en fait. Et c'est ça qui est vraiment fou, je le répète, c'est qu'en fait et ça c'est un thérapeute avec qui j'ai travaillé il y a longtemps de ça, des multiples que j'ai rencontrés sur mon parcours, qui m'a dit ça en fait, tu as besoin de tout ça pour te sentir vivant quoi. Et en fait il avait raison. C'est fou que... d'être confronté, ben je sais pas... au sombre, à la mort et tout ça, ça me permettait de me rappeler que j'étais en vie. En fait, c'est comme si ça conjurait le sort, on va dire en quelque sorte. Le feu par le feu, je n'en sais rien. Donc, si votre chemin est compliqué, si votre réalisation est compliquée, que votre parcours est difficile, c'est là justement qu'il faut faire du shadow work, notamment du shadow work familial. Par exemple, quand on fait une constellation, on va rajouter de la conscience à cette part nombre à laquelle on est relié. On va pouvoir en prendre du recul en se disant non, en fait, ce n'est pas mon âme qui est comme ça, c'est que je réponds et j'exprime quelque chose. Donc en reconnaissant les frustrations, les regrets, les blessures des ancêtres ou des parts de nous, on va prendre du recul, on va alléger l'influence de tout ça, que ce soit dans l'arbre familial ou dans l'histoire de notre âme. il y aura moins de vent contraire, on va dire en fait. C'est cette histoire toujours de... Allez, quand on est à contre-courant contre le destin de nos ancêtres qui fait partie de la matrice que notre clan nous impose, en fait, on a moins de libre-arbitre. Et plus on va apaiser cette matrice, et plus en fait on va retrouver de libre-arbitre. Donc voilà, ça nous permet de gagner un niveau de conscience et en liberté de... Et du coup, on peut aussi alléger un petit peu les épreuves de la vie, alléger tout simplement le fardeau intérieur de l'être en amenant du calme et de la lumière. Donc, parce que c'est ça, c'est genre, petite parenthèse avec l'épisode précédent, si vous ne l'avez pas écouté, celui qui s'appelle Shadow Work, où j'explique vraiment que pour moi, l'ombre est vecteur de lumière, ou plutôt la lumière en fait génère l'ombre pour qu'on puisse la retrouver en quelque sorte dedans. Donc en fait, le terme de plonger dans l'ombre, de faire le travail de l'ombre consiste à révéler sa lumière, à aller la transcender. transcender cet ombre pour retrouver la lumière qui est derrière, en quelque sorte. Donc voilà, c'est une des choses qu'on peut faire et il y a aussi une autre valeur qui est importante, une autre notion, c'est de cesser d'attendre quoi que ce soit de la part de votre famille. Je veux dire que le petit enfant intérieur, qui est un chacun de nous, peut avoir besoin de reconnaissance et c'est normal mais en fait les membres de votre famille ne peuvent pas forcément vous donner ce que vous attendez. Et voilà, une fois adulte, c'est un peu tard. Pourtant, il y a énormément de gens qui ne se rendent pas compte, ou qui ne s'en rendent pas compte, qui n'arrivent pas à gérer ça, qui fonctionnent toujours sur ce système-là. L'enfant intérieur, c'est cette petite part de nous qui a mis en place des structures de fonctionnement. et qui a morcelé notre créativité, notre authenticité, la joie simple de l'enfant, etc. Tout un tas de valeurs qui sont incarnées normalement par l'enfant, l'enthousiasme toujours d'aller vers l'avant et d'avancer, d'aller vers le futur. Tout ça peut être squeezé par des enfants intérieurs blessés qui attendent et qui s'empêchent d'exprimer ces valeurs-là, ces qualités-là. qui sont bloqués dans un espace-temps où ils attendent toujours le lien avec le parent, l'amour, peu importe. Donc c'est important de retrouver notre unité. Car ces petits enfants intérieurs créent les cordes sensibles qui vont contrôler nos relations, tout un tas de choses. Donc en fait, il faut arriver à retrouver ces petits enfants intérieurs de soi, par un accompagnement ou autre, et leur dire qu'il faut cesser d'attendre et vous prendre le relais, accueillir vous, ce petit enfant, à la place de votre parent, de lui dire qu'en fait, maintenant, il ne pourra pas recevoir ça, mais peut-être qu'au-dessus de la souffrance, il y a une part du parent qui rayonne. qui rayonne d'amour sans condition, mais il n'est pas assez connecté, il ne peut pas le montrer. Donc en fait, ça crée une tension entre le besoin de liberté et le conformisme au clan. On a besoin pour se sentir accueilli et recevoir cet amour de se conformer au clan, mais en fait on va sacrifier le besoin de liberté. Et donc ça, ça génère de la souffrance. Donc même si vous le croyez, vous êtes adulte et vous n'avez plus besoin de ça en fait. Donc, accueillez ce petit enfant et prenez-le en charge. Et gardez à l'esprit qu'en fait, vous ne pouvez pas transformer les gens de votre famille. En fait, personne ne peut faire ce travail-là à leur place. Eux aussi, ils ont sûrement un petit enfant blessé qui s'est conformé en fait. Alors, il y a des choses qu'on peut faire quand je parle de libérer, dans l'inconscient familial, les charges émotionnelles, résiduelles, etc. de vos ancêtres. Ok, ça fait du bien. Ça fait du bien, ça peut faire du bien à tout le système. à toute la famille, à tous les éléments du système. Mais ça ne fait pas tout non plus. Il va y avoir toujours une part qui est dédiée au chemin propre de l'individu. Et quelquefois, cette libération qu'on fait au niveau familial peut ouvrir une fenêtre. Elle peut donner un élan. Il y a des gens qui vont, même des fois ceux qu'on n'attend vraiment pas, ça va ouvrir quelque chose et ils vont amorcer une transformation, ils vont faire un switch. Et ça va changer quelque chose. Mais il y en a, on peut faire ce qu'on veut, ils sont trop, trop conformés, trop blessés, trop brisés depuis trop longtemps. Et c'est un énorme travail pour les faire bouger. Donc ça sert à rien de vouloir perdre son temps à les changer. Même si c'est difficile quelquefois, parce que ce sont des gens qu'on aime et qui sont proches de nous, mais en fait, c'est vous qui allez vous faire entraîner. d'un abîme avec eux quoi si vous vous épuisez à ça donc cessez de vouloir transformer tout le monde et suivez votre chercher votre chemin et suivez le voilà Le dernier point que je voulais aborder, c'est quand on crée nous-mêmes notre famille. Comme je vous le disais, c'est avant tout pour les descendants. On ne doit rien à nos parents, mais en fait, on doit tout à nos descendants. C'est-à-dire qu'on se doit de donner le meilleur de nous-mêmes à notre descendance, si vous en créez une, bien sûr. Et en intégrant tout ça, ça permet de trouver un équilibre entre sécurité et liberté pour vos enfants. Mais l'idée, c'est d'être à l'écoute de ce qu'ils sont vraiment, de leur couleur d'âme. de leurs désirs, sans leur imposer les vôtres. Alors on est d'accord que dans le plus jeune âge, on a besoin, tout le monde a besoin de s'identifier, de trouver un lien, des trucs en commun, de s'identifier à son clan, à sa famille. Pour tous les enfants, pour se construire, c'est quelque chose de normal. Mais inconsciemment, si vous avez déjà libéré cette chose pour vous, en fait, ils n'auront pas la même impression. Et quand ils auront... l'âge de s'affirmer, de choisir leur chemin, en fait ils le feront de façon beaucoup plus libre, avec beaucoup plus de libre arbitre et ils auront bien sûr votre reconnaissance et votre soutien, quoi qu'il en soit, quoi qu'ils fassent. Alors n'hésitez pas à leur montrer que vous êtes vous-même avant tout, voilà, c'est ça qui est important. et puis pour tous ceux qui sont moutons noirs qui se sont reconnus Dans ce dont on vient de parler, je vous témoigne de tout mon soutien et je vous souhaite de trouver votre couleur et de l'exprimer. Je te remercie de ton écoute, j'espère que cet épisode t'a parlé. Si il t'a plu, n'hésite pas à le liker et le partager. Tu peux suivre mon actualité sur mon site alexandrecanal.net, sur Instagram alexandre.canal.alchimie ou sur ma page Facebook l'alchimie de l'être. A très bientôt ! Sous-tit

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