- Speaker #0
Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, je reçois Vanessa Draux. Si tu ne la connais pas, je vais te la présenter un peu. Vanessa vit en Suisse, elle est coach, praticienne en hypnose, technicienne PNL, podcasteuse et elle a écrit un livre, La rencontre éveille, les cadeaux insoupçonnés de la différence, qu'elle a co-écrit avec Marilyn Cadoux. Livre sur le handicap et la différence, c'est un dialogue optimiste entre deux femmes touchées chacune à leur manière par le handicap. Vanessa est atteinte d'une maladie génétique, la maladie des os de verre, et elle a décidé que cette maladie ne la définirait pas. Et c'est ce qu'elle transmet à travers son podcast intitulé Plaisir et handicap, le podcast zéro tabou. dans lequel elle aborde des sujets sensibles de la société sans filtre et sans tabou, avec la belle énergie et le franc-parler qui la caractérisent. Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'amour dont tu rêves ? Nous rencontrons tous des difficultés lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible en nous. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine, thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Bonjour Vanessa.
- Speaker #1
Bonjour Amandine.
- Speaker #0
Comment vas-tu ? ça va super bien je suis ravie d'être sur ton podcast merci je suis ravie de te recevoir aujourd'hui est-ce que tu as quelque chose à ajouter et à préciser par rapport à la présentation que j'ai faite de toi écoute non je crois que t'as dit vraiment l'essentiel c'était parfait merci ok merci à toi alors avant de commencer j'ai toujours une petite question une petite question spéciale pour commencer mes épisodes avant qu'on rentre vraiment dans le vif du sujet mais quand même déjà pour commencer à parler d'amour est-ce que tu serais d'accord de nous raconter la première fois que t'es tombée amoureuse oh oulala
- Speaker #1
La première fois... Ça va être difficile vraiment de déceler la première fois parce que quand j'étais adolescente, j'étais... En fait, dès qu'un garçon me portait de l'attention, j'entendais amoureuse. Ça va vraiment être compliqué, compliqué, mais... Je dirais que les premières fois où j'ai eu ce sentiment de waouh, oh mon Dieu, il y a quelqu'un pour qui je suis importante et que je sentais pour moi comme un sentiment amoureux, c'était à cette période-là quand j'étais adolescente. Et sinon, je suis vraiment tombée amoureuse ces trois dernières années où j'ai rencontré mon compagnon avec qui je partage ma vie aujourd'hui.
- Speaker #0
Ok. donc j'allais dire comme ça un petit peu en gag et en petit clin d'oeil y a-t-il en toi un petit côté coeur d'artichaut ? oui probablement ok je te remercie de nous avoir partagé ça et puis alors moi pourquoi j'ai eu envie de t'inviter sur mon podcast parce que en t'écoutant que ce soit à travers l'académie du podcast dont on fait partie toutes les deux ou que ce soit dans ton podcast je t'ai trouvé très inspirante dans ce que tu partages parce que je trouve que tu partages en fait des choses des sujets qui sont finalement universels Même si ton podcast, c'est plaisir et handicap, tu parles du handicap et des choses autour de ça. Mais finalement, quand je t'écoute, je me dis qu'en fait, on peut tous être différents ou avoir une spécificité sur un point ou un autre ou se sentir différent. et qu'on peut tous aussi à un moment donné avoir eu un rapport avec notre corps qui était un peu compliqué à un moment de notre vie et qui nous a fait nous demander si on serait aimé un jour ou si on pourrait plaire à quelqu'un ou s'épanouir sexuellement ou ce genre de choses. quand je dis ça, je pense notamment par exemple, moi, il y a toujours eu quelque chose par rapport au surpoids qui m'a questionné et là-dedans, j'arrive à reconnaître des choses, même si on n'a pas la même expérience de vie, qui m'ont beaucoup marquée dans tout ce que tu transmets. Qu'est-ce que t'en penses de ça ? Finalement, qu'on a peut-être tous un peu le même besoin d'aimer et d'être aimé, et que ça peut venir nous toucher peut-être un peu de manière similaire, même avec des vécus différents.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et puis, tu sais, c'est intéressant que tu me partages ça parce que quand j'ai commencé le podcast, je m'adressais vraiment à une femme qui a un handicap physique et qui est principalement en chaise roulante, du moins qui utilise une chaise roulante pour se déplacer. Et en fait, je me suis rendue compte à quel point ce que je partageais, ça touchait vraiment un panel beaucoup plus large, dont des hommes, parce qu'à la base, je m'adresse... à des femmes, il y a des hommes qui m'ont fait des retours comme quoi ça leur parlait et que même des fois ils avaient un peu un sentiment de frustration parce que je ne parlais pas aux hommes je ne m'adressais pas à eux directement et puis oui je pense qu'au final c'est vraiment un problème un problème universel qui est de s'accepter comme on est pour pouvoir ensuite rayonner extérieurement et puis pouvoir vivre des relations, pas forcément une relation amoureuse, mais des relations saines avec les autres, une fois qu'on a une relation saine vis-à-vis de soi. Et puis, quand tu parles... du surpoids par rapport à ton histoire, à toi, puis la mienne qui est la différence physique au niveau de ma taille qui est réduite et de mon squelette qui est un peu tordue par rapport à la maladie, je pense que ça a aussi résonné en toi. C'est tout ce modèle qui est présenté par la société, bien que je trouve qu'avec les années, ça fait quelques années maintenant, que c'est tout un peu en déconstruction. Donc ça, c'est aussi quelque chose qui peut nous soulager et en tout cas comprendre que finalement, tous ces filtres qui ont été construits par la société, apportés par la société de consommation, parce qu'il faut qu'on achète, je ne sais pas, un certain type d'habits par rapport à la mode. Je pense à la mode. Moi, c'est sûr qu'il y a des freins que je ne peux pas mettre parce que je n'ai pas la bonne taille. parce que je suis trop petite et puis du coup c'est super frustrant mais quand tu comprends quand tu t'amuses c'est pas forcément un moment d'amusement mais de déconstruire tout ça de voir qu'il y a tout il y a tout comment dire, des principes qui sont liés à ça, qui sont dans la consommation aussi, mais aussi au niveau culturel. Il y a aussi tout un combat féministe, féministe aussi derrière tout ça. Enfin, quand tu comprends le fonctionnement, à quel point une société construite, elle est extrêmement complexe et que ce n'est pas forcément toi, cette société, ce n'est pas toi. et qu'il y a possibilité de trouver une place et que c'est possible pour tout le monde, c'est gentiment pour moi, ça rassure. Et puis, ça fait du bien de savoir que, oui, on peut être comme on est, avec le physique qu'on est. Et puis, ça commence justement par un travail qu'on va aller chercher à l'intérieur de soi.
- Speaker #0
Alors, ce que j'entends quand tu nous dis tout ça, c'est que... Enfin, tu as parlé finalement de mieux s'accepter soi, aussi pour aller vers des relations plus saines, c'est juste ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
J'imagine que ce chemin-là, en tout cas, ça dépend certainement des gens, mais ça peut prendre parfois un certain temps. Tu serais d'accord de nous parler un peu du chemin que tu as fait, toi, par rapport à ça ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Écoute, j'ai essayé de te... Comment dire ? D'aller voir les étapes principales. Alors, je dirais que... J'ai eu beaucoup de souffrances, de blessures, de croyances qui m'ont été mises dans mon cerveau, dans mon mental quand j'étais jeune fille et adolescente par rapport aux hommes de mon entourage. Déjà, du fait que j'étais différente, ils m'étaient un peu de côté et c'était plus ma sœur qui était mise en valeur. Et encore, ça c'est... C'est moi, c'est comment je l'ai perçu, comment je l'ai vécu. J'en ai discuté avec ma soeur et elle n'a pas du tout eu conscience de ça. Donc ça, c'est aussi intéressant de s'en rendre compte. Donc j'ai eu vraiment de la peine à développer ma féminité, je dirais, quand je suis arrivée en période de l'adolescence. J'ai mon corps qui s'est transformé, qui est devenu adulte. Je me suis beaucoup sentie rejetée, mais ceci parce que je me suis renfermée sur moi-même. Et puis en fait, les hommes, je les me dégoûtais. Je les trouvais inintéressants parce qu'ils ne s'intéressaient pas à moi. certainement aussi parce que moi-même je me rendais pas intéressante parce que j'avais pas vraiment envie qu'ils se rapprochent j'étais un peu en cercle vicieux et puis même à un certain moment donné dans mon adolescent je me suis demandé si j'étais pas peut-être homosexuelle puis attirée par les femmes parce qu'au final je me disais une femme c'est plus doux les femmes sont douces, les femmes sont plus gentilles alors peut-être que... et puis au final je suis jamais allée j'ai jamais osé me diriger de ce côté-là de ma sexualité parce que je me disais Alors déjà Vanessa t'as un handicap et si en plus t'es homosexuelle mon dieu c'est double peine et donc du coup j'ai jamais osé explorer ce côté là de ma sexualité et puis de fil en aiguille finalement j'ai eu des flirts et puis j'ai pu constater que oui je pouvais plaire à des hommes et puis je pouvais avoir des relations sexuelles avec et puis je suis peut-être en train de me perdre dans mes explications parce que je voulais te dire quelque chose qui était important par rapport à ça c'est une expérience, une leçon que j'ai apprise il y a quelques années qui est hyper importante que je tiens vraiment à partager aux auditeurs et puis Aux autres auditrices qui nous écoutent, c'est que justement quand tu es dans un travail de développement perso, tu vas voir des kinés, tu vas travailler sur tes croyances, sur tes valeurs, etc. La chose qui revient souvent, comme on l'a dit au début, c'est de s'aimer soi-même pour pouvoir ensuite avoir des relations saines. et puis je m'étais dit je sais pas je vais genre être 29 ans je me disais ok bon j'étais célibataire puis je voulais vraiment me mettre en couple en fait pour faire comme mes copines parce qu'elles étaient mariées, elles avaient des enfants non il va falloir que j'arrête j'arrête de faire ma petite vie de célibataire puis que je me mette, que je me pose vraiment avec quelqu'un en fait je me suis mise cette pression de me mettre avec quelqu'un en me disant bah dans l'amour inconditionnel donc sans condition je vais aimer cet homme sans jugement, peu importe Comment... Comment il sera ? je me suis mis en couple avec une personne et ça allait vraiment pas du tout on a fait 200 et encore ça allait pas dès le début et alors c'était pas, voilà je vais pas faire un diagnostic à la va vite mais il y avait peut-être un peu de période narcissique mais je l'ai senti directement et puis ça allait pas dès le départ tu vois et la leçon j'ai terminé avec ça la leçon que j'ai eu de cette expérience là c'est que oui la l'amour inconditionnel, c'est juste, mais ça commence par soi-même, en fait. Ça commence par soi-même, c'est-à-dire que tu ne vas pas te mettre avec quelqu'un juste pour faire comme tout le monde, juste pour te rassurer par rapport au regard des autres, mais commence déjà par te respecter et par trouver quelqu'un qui aura ce même respect pour toi, dans tes projets, dans tes ambitions. En tout cas, là, c'est pour moi que je parle, mais vraiment de garder les standards élevés et de jamais se rabaisser. pour être avec quelqu'un.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, parce qu'effectivement, comme tu étais partie dans cette expérience-là, tu as voulu offrir l'amour inconditionnel à l'autre. mais du coup finalement tu t'es oublié toi t'as oublié de te respecter toi je comprends bien ce que tu nous dis entre les lignes et tu t'es abandonné toi en fait quelque part est-ce qu'on pourrait dire ça ?
- Speaker #1
tu sais quand t'es dans la dynamique amoureuse justement t'es dans le truc et t'as pas assez de recul pour observer la situation ouais
- Speaker #0
après je t'ai entendu dire en fait ça n'allait pas dès le début et c'est ça aussi dans les comme tu dis une fois qu'on est rentré dans la dynamique amoureuse mais parfois au début je sais pas exactement si c'est ce que t'as vécu ou pas mais il y a des choses qu'on voit, mais qu'on essaye de mettre un peu sous le tapis, qu'on n'a pas trop trop envie de voir. C'est ce qui fait qu'un jour, quand on se sépare de la personne, des fois, on se dit, ouais, en fait, j'avais vu ça, en fait, dès le début.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, c'est ça.
- Speaker #0
Bon, du coup, tu nous as parlé de s'aimer soi-même pour aller vers des relations saines. Ce que j'entends aussi, mais aussi dans ce que tu nous as partagé par rapport à ton cheminement tout à l'heure, je crois, c'est que finalement, c'est d'abord le regard qu'on porte sur nous. qui nous permet d'aller vers un amour sincère ou vers une relation saine. Est-ce que tu dirais que du coup, c'est essentiellement toi, pendant un certain temps, qui t'es privée d'aller vers ça ?
- Speaker #1
Peut-être. En fait, par rapport à la situation amoureuse dans laquelle je suis maintenant, je me rends compte que le couple que j'ai formé avec mon compagnon, c'est vraiment un nid de sécurité. de confort mais pas que dans le sens que c'est un perpétuel travail d'équipe si je suis actuellement avec mon compagnon c'est parce que mes erreurs du passé par rapport justement à cette expérience avec le c'est un peu mon galvaudé maintenant mais mon ex quoi, m'a permis d'arriver là parce que j'ai compris que c'était important et que Oui, alors c'est une forme de sincérité, mais la sincérité, justement, elle doit être... Elle est aussi dans le couple, c'est-à-dire que s'il y a quelque chose qui me dérange chez mon compagnon, je vais d'abord aller voir si moi, de mon côté, je fais ce qu'il faut pour être agréable, pour que le confort soit dans notre nid, dans notre maison, pour peut-être aller lui demander ou lui parler de quelque chose qui pourrait éventuellement me déranger, mais... Ouais, c'est un travail. Enfin, c'est un travail. Un travail rime souvent avec souffrance, mais c'est une construction.
- Speaker #0
Est-ce qu'on pourrait dire aussi une attention ? Peut-être à soi en premier lieu, enfin, revenir à soi d'abord. C'est ça que tu veux dire ? Et puis après, considérer l'autre comme son équipier, quoi, finalement.
- Speaker #1
j'allais te dire en fait quand je cherchais justement à me mettre en couple pour moi c'est pas je me suis jamais dit je veux l'amour de ma vie je veux le prince charmant je me suis toujours dit moi la personne avec qui je vais partager ma vie ça sera mon compagnon mon collaborateur c'est une collaboration amoureuse que je veux et tu t'es toujours dit ça ah
- Speaker #0
non
- Speaker #1
Non, pas toujours. Non, non, non, non.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Plus je gagne en maturité, plus ce discours s'aligne avec ça. Parce que justement, la vie n'est pas toute rose, en tout cas de mon côté. Et justement... Je pense qu'on a besoin d'avoir une collaboration parfaite, un équilibre conscient pour pouvoir avancer à deux dans la vie. Et puis après, je pense que ce n'est pas non plus... Comment dire ? Il y a aussi la forme du couple. Pour moi, c'est une chose importante. Je ne crois pas que j'ai partagé ça déjà. avec mon ex du coup ça allait pas parce qu'il était jaloux tu vois quand j'avais des contacts avec d'autres hommes ou bien avec des collègues de travail il était jaloux alors c'était une jalousie déguisée tu vois c'était par des petites remarques ou des petites plaisanteries pas forcément drôles et puis là aussi il y a quelque chose qui allait pas je me disais mais c'est pas en fait je me sentais emprisonnée je me sentais enfermée c'est pas ça que je veux à la longue je me voyais pas faire 10 ans je me disais enfermé dans cette relation et puis j'ai appris aussi en allant me renseigner que finalement il n'y avait pas que la monogamie qui existait dans le sens que tu vis ta vie à deux jusqu'au bout, il y a aussi des couples libres et puis du coup ça m'a aussi donné comment dire, ça m'a ouvert sur un champ de possibilité de construction d'un couple qui n'est pas forcément monogame et qui correspond plus aussi à mes valeurs parce que j'ai une très grande soif de liberté et ce besoin justement de me sentir libre dans mon couple qui fait que le compagnon avec qui je suis aujourd'hui fait que je me sens super bien avec lui parce que je sais que je ne suis pas enfermée et puis que je vais du coup ça me donne envie de te demander
- Speaker #0
s'il y avait trois ingrédients pour toi de réussite d'un couple de ton point de vue évidemment ça serait quoi ?
- Speaker #1
trois ingrédients de réussite alors la première c'est tellement important j'y travaille constamment c'est la communication Vraiment la communication sincère, ouverte avec son partenaire. Le deuxième ingrédient pour moi, comme tu l'as dit. la confiance finalement la confiance c'est important de faire confiance à l'autre aussi l'attention, les petits cadeaux ouais les petites touches d'amour quoi ça me fait penser je sais pas si tu connais ça ça me fait penser au langage de l'amour tu sais
- Speaker #0
si je reviens sur le j'ai envie de dire aimer et être aimé dans sa spécificité quelle que soit la spécificité qu'il y a derrière ma question ça serait est-ce que tu penses que notre spécificité ou nos spécificités peuvent être une force dans notre vie en général et en amour en particulier oui
- Speaker #1
Oui, je pense que c'est super important, en tout cas, d'en faire une force consciemment. Parce que si on parle du corps, peu importe la forme qu'il ait, on n'en a qu'un seul et c'est celui qui va nous accompagner toute notre vie jusqu'à la fin. Et pour moi, c'est hyper important, et ça je l'ai compris un peu plus tard, mais c'est d'en faire son allié en fait. même s'il a des difficultés que ce soit la forme mais aussi à l'intérieur ce qui compose tout notre corps, même nos organes c'est ce qui fait partie de notre être entièrement et oui je pense qu'il faut apprendre à le chérir, à l'apprécier à en prendre soin du mieux qu'on peut voilà, du mieux qu'on peut parce que c'est avec le dictat
- Speaker #0
des fois du def perso avoir une bonne alimentation de faire du sport tous les jours des fois c'est pas possible il faut aussi pouvoir l'accepter tu parles d'en faire son allié on est encore sur une sorte d'équipe on parlait d'équipe dans le couple tout à l'heure mais on peut faire équipe aussi avec notre corps quelque part et donc en faire une force pour toi alors là on parle de spécificité physique du coup comme tu dis en faire une force du coup ça serait dans ce cas là prendre soin de son corps dans une certaine mesure il y a d'autres choses qui t'ont permis d'en faire une force
- Speaker #1
Moi, c'est de l'accepter et de le remercier. Dans des rituels que je faisais, par exemple, quand j'étais dans la salle de bain, de simplement vraiment observer mes jambes parce que pendant des années, j'ai rejeté mes jambes parce que dans ma pathologie, c'est justement mes os qui se cassaient le plus, mes fémurs, mes tibias péronnées. J'ai eu beaucoup de fractures à ce niveau-là. de prendre un moment, la première fois que j'ai fait ça, je me suis dit, waouh, mais en fait, c'est super puissant, c'est vraiment de prendre le temps de conscientiser mes jambes, ma jambe droite, ma jambe gauche pour tout ce qu'elles m'apportent parce que, bien même, elles sont fragiles, elles me sont quand même utiles, je peux marcher, tu vois, il y a des personnes qui n'ont pas cette chance-là et de les remercier et de les masser, de passer de la crème et tout, puis vraiment avoir ce... ce contact avec son corps et puis en plus c'est arrivé il n'y a pas longtemps on était avec mon compagnon je pouvais regarder la télé et puis il massait la jambe et puis d'un coup je me suis dit mais tu te rends compte que je ne sais même pas s'il faisait attention il massait le mollet et puis je me suis dit mais il y a des années derrière quand j'étais adolescente pour moi c'était hors de question c'est marrant ce que tu dis parce que
- Speaker #0
Alors moi, pour le coup, j'avais ce truc-là avec mon ventre. Quand j'étais plus jeune, ça m'insupportait absolument qu'on vienne toucher mon ventre, en fait. Et j'ai eu aussi un moment comme ça il y a quelques temps où je me suis rendu compte qu'en fait, alors non seulement ça ne me dérangeait plus, mais en plus je pouvais même trouver ça agréable en fait en vrai. Et je trouve que, ouais alors tu parles d'acceptation, je parle d'accueil aussi souvent, accueillir ce qui est là en fait, puis comme tu dis aussi voir les bonnes choses en fait que ça nous apporte. J'ai envie de dire, si tu me permets d'élargir un peu, je ne sais pas ce que tu auras envie de me dire par rapport à ça, mais... Pour moi, c'est vrai quand on parle du corps, mais c'est vrai, par exemple, quand on parle, je ne sais pas, de nos blessures intérieures. Par exemple, moi, j'ai une blessure d'abandon qui s'est beaucoup apaisée maintenant, mais qui reste un truc là, que j'ai tellement voulu jeter, rejeter. J'ai lutté contre pendant très longtemps. Et puis... et puis évidemment ça marche pas en fait d'essayer de jeter des trucs à l'extérieur de nous et puis à partir du moment où on m'a dit essaye d'accueillir ce truc là qui est à l'intérieur de toi ça a pris encore du temps parce que je voyais pas comment j'allais accueillir ce truc là et en fait finalement c'est dans l'accueil et dans l'acceptation et aussi dans qu'est-ce qu'il y a de beau là-dedans parce que ça fait aussi des belles choses sur nous que ça a commencé à s'apaiser. et du coup en t'écoutant parler du corps je me dis que en fait c'est quelle que soit la différence spécificité blessure, enfin on peut prendre par plein d'endroits différents finalement c'est à tous les endroits l'accueil et l'acceptation c'est un truc qui est je pense assez important
- Speaker #1
Oui, et puis je pense que l'approche peut être différente aussi pour chaque problématique. Parce qu'on peut parfois entendre un discours généralisé, notamment sur les réseaux sociaux, avec ces belles phrases toutes construites, mais ce n'est peut-être pas ce qu'on a envie d'entendre, ce qu'on a besoin d'entendre, ou comme ça qu'on a besoin d'entrer dans la résolution, ou en tout cas dans l'apaisement de ce qu'on peut considérer comme un problème. et puis ça aussi c'est ça ça le truc c'est que je reviens encore sur le développement personnel mais tu sais c'est vraiment comme idéalement, il faudrait résoudre tout ce qu'on pourrait penser comme des problèmes et dès qu'on a des blessures, il faut les guérir. Juste les regarder et les accueillir, comme tu l'as dit, c'est super important. Et de savoir que c'est comme quand toi aussi qui es praticienne en hypnose, quand tu vas voir un docteur ou un spécialiste, peut-être que finalement, ce n'est peut-être pas celui qu'il te faut là. il y a des gens, des fois, ils peuvent faire des années pour traiter une problématique, et puis c'est juste en changeant de spécialiste que... Finalement, c'est la relation avec le spécialiste qui a tout changé, parce que cette technodynamique, elle n'est pas... Quand la relation, elle est apaisée, tu peux entrer, cette fois, dans la situation, voir en angle différent.
- Speaker #0
Oui, puis se connaître mieux aussi, j'ai envie de dire. Enfin, tu vois, je crois aussi qu'on avance. Parfois, les choses, elles changent. Au bout d'un certain temps, et ça ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé pendant tout le temps d'avant. Tu vois ce que je veux dire ? Sauf qu'il y a un moment donné où, comme tu dis, il y a la bonne personne en face ou il y a le bon déclic qui fait que tout le travail qui a été fait avant, il va aussi... Enfin, tout va concorder à créer le changement à ce moment-là, en fait. J'aime bien cette phrase. Je ne sais plus qui dit ça, mais que le changement, ça se passe toujours en une seconde. mais des fois, il y a la préparation au changement qui prend du temps.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Si on revient sur l'amour, à ton avis, qu'est-ce que les gens ne réalisent pas forcément à propos de l'amour ? Alors, je dis l'amour, mais tu peux me répondre aussi par rapport au couple, ce qui te parle le plus, peut-être.
- Speaker #1
Je pense peut-être que les gens ne réalisent pas forcément que la personne avec qui on est, elle a un important effet miroir.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux expliquer ce que tu veux dire par effet miroir ?
- Speaker #1
Alors justement, c'est par rapport à un problème que j'ai depuis l'adolescence, c'est un problème d'addiction. d'addiction au téléphone, au smartphone, où j'ai justement essayé de régler ce problème parce que je me rendais bien compte. Tu vois, à chaque fois, j'étais déconnectée, je n'écoutais plus les gens. Et puis, j'étais sur mon téléphone, que ce soit en classe, que ce soit en formation, que ce soit au travail, que ce soit entre amis, en famille. Vraiment, j'étais vraiment coupée des autres. Et puis, je suis allée voir un psychiatre qui m'a dit que non, ce n'était pas une addiction. parce qu'il était spécialiste des addictions dans la consommation stupéfiante, mais que ça, ça ne correspondait pas à l'addiction. J'étais là, bon, ok. J'en ai parlé à une amie qui m'a dit, ah, ben, t'inquiète pas, tu lâcheras ton téléphone une fois que t'auras trouvé ta mission de vie. J'étais là, ouais, je me sentais pas écoutée. Et puis, j'en ai parlé à une troisième personne, en fait, qui a eu les mots tellement justes. Elle m'a dit, mais en fait... Alors déjà, l'utilisation du smartphone, ça peut être comparé à justement de la consommation de drogue parce qu'ils ont fait des tests comme quoi en fait, tu avais les mêmes déclencheurs chimiques qui se passaient dans le cerveau. Elle m'a dit, l'utilisation du téléphone, c'est tellement accepté sociétalement, c'est comme si tout le monde prenait des rails de coke et que c'est accepté. Puis là, cette phrase, je me suis dit, c'est ça en fait. On est tous des drogués et on ne s'en rend même pas compte. et justement c'est là justement ça rejoint ce que je te disais avant c'est elle qui a eu vraiment les bons mots et je la remercie encore et puis par rapport à ce problème maintenant que j'ai conscientisé d'utilisation on peut abuser mon téléphone j'y travaille et là je vais amener mon conjoint de l'histoire
- Speaker #0
si je peux constater qu'il a des problèmes d'addiction ça peut être n'importe quoi je vais d'abord aller voir moi est-ce que j'ai travaillé par rapport à ça est-ce que j'ai fait un effort est-ce que je suis consciente de ça ou bien est-ce que je me suis laissé aller et j'ai passé 3h à scroller est-ce que je peux me permettre de lui faire une remarque peut-être pas tu vois donc
- Speaker #1
c'est faire le ménage devant sa porte avant et effectivement que l'autre inconsciemment nous montre des choses sur nous qu'est-ce que tu donnerais comme conseil ou peut-être c'est ce que tu fais des fois dans tes accompagnements, je ne sais pas si tu donnes des conseils mais dans l'idée qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à quelqu'un qui aurait l'impression qu'il ne pourrait jamais être aimé ou s'épanouir en amour
- Speaker #0
simplement de... Déjà, je ne sais pas, je dirais de... de savoir qu'on est tous le fruit d'un élan d'amour, déjà. Et qu'il a été créé dans cet élan-là. Et puis après, je ne sais pas, peut-être que... Ouais, je lui dirais de s'intéresser un peu à ce qui se passe peut-être dans d'autres cultures aussi. Parce que ici, chez nous, en Occident, je trouve que notre rapport aussi un peu spirituel, il est aussi un peu biaisé, il est un peu coupé. Donc je ne sais pas, je dirais peut-être aller... s'intéresser déjà à ce qui se passe en dehors et peut-être pas aussi se focaliser là-dessus, tu vois. Parce que souvent, quand on est focalisé sur un problème, on va voir que ça puis il va s'agrandir, mais simplement de déplacer peut-être son regard ailleurs et de voir les choses sous un angle différent.
- Speaker #1
Ce qui permet quoi, à ton avis, quand on défocalise, ça permet quoi ?
- Speaker #0
ça permet justement de voir de nouvelles choses, de voir ce qu'on pensait être un problème être peut-être la solution, inversement.
- Speaker #1
Ce qu'on pensait être un problème peut être la solution. Alors ça, c'est marrant parce qu'effectivement, je pense que c'est des choses que tu amènes aussi dans tes accompagnements en hypnose. C'est un peu ce qu'on fait, je crois, des fois. Montrer que les problèmes peuvent être les solutions. Et inversement. montrer que les solutions sont inefficaces ok je te remercie pour ce conseil avant qu'on arrive tranquillement à la fin de l'épisode je vais te poser une question personnelle qu'est-ce que tu te souhaites en amour en plaisir et en épanouissement pour les prochains temps
- Speaker #0
Alors, ce que je me souhaite en plaisir, en amont, en épanouissement, je me souhaite de me réaliser pleinement dans mes objectifs personnels et professionnels pour inspirer le reste du monde. Enfin, du reste du monde. Pour que les gens, justement, soient inspirés par le fait d'avoir quelqu'un qui a réussi, qui a osé et puis peut-être se donner le courage de se lancer à son tour. Tu vois, c'est un peu.
- Speaker #1
vous le donnez je positif tu sais moi je crois qu'il faut rêver grand inspirer le monde c'est plutôt ah oui ah c'est sûr moi je suis une grande ambitieuse et en même temps c'est ça qui nous pousse c'est le moteur oui ok alors merci Vanessa est-ce que tu peux nous partager un peu est-ce que professionnellement tu as des choses à nous partager sur ton actualité tes projets oui
- Speaker #0
Alors je suis en train de terminer la construction de mon site internet. J'espère qu'il sera en ligne pour 2024. Et puis là-dessus justement j'annoncerai les nouveautés, les possibilités de travailler avec moi. Et puis voilà.
- Speaker #1
Ok. et puis encore une fois je te dis un grand merci pour ce moment partagé ensemble merci à toi,
- Speaker #0
merci de l'invitation avec plaisir,
- Speaker #1
à très bientôt à bientôt,
- Speaker #0
ciao
- Speaker #2
J'espère que cet épisode avec Vanessa t'aura inspiré. Je ne te cache pas que pour ma part, c'est le cas, à la fois à titre personnel et aussi à titre professionnel, parce que c'est vrai que dans mes accompagnements, il y a une partie qui est très importante pour moi, d'accompagner les gens sur la connaissance de soi, l'acceptation de soi et faire une force de nos spécificités. et de notre unicité. Je te remercie pour ton écoute parce que si le podcast existe et s'il continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Je t'invite, si cet épisode t'a touché, à venir m'en parler en privé sur Instagram ou, si tu as envie, à prendre un rendez-vous téléphonique avec moi gratuit de 20 à 30 minutes pour parler de ta situation amoureuse. Je te dis à très vite, bye bye !
