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La peur du rejet en amour - E56 cover
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L'amour n'est pas un conte de fée

La peur du rejet en amour - E56

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18min |27/06/2023
Play
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L'amour n'est pas un conte de fée

La peur du rejet en amour - E56

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18min |27/06/2023
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Description

Qu’est-ce que la peur du rejet ? Comment se manifeste-t-elle dans la relation amoureuse ? 

  

La peur du rejet, comme la peur de l'abandon, sont deux peurs FONDAMENTALES relationnelles, que nous avons tous, parce que nous avons tous besoin et envie d’être aimés. 

  

Cette peur correspond à la peur de ne pas FAIRE ce qu’il faut pour être aimé. 

  

On la reconnaît notamment à l’expression d’une grande EXIGENCE, que ce soit vis à vis de soi, ou vis à vis des autres. 

  

Quelqu’un qui en souffre à tendance à : 

👉 Avoir peur d’être repoussé ou repousser l’autre (les autres) 

👉 Avoir un apport à la perfection : « il faut que je fasse des choses (parfaites) pour être aimé »

👉 Chercher à « être à la hauteur »
👉 Chercher à être le partenaire parfait 

👉 Ne pas oser aller vers l’autre 

👉 Avoir peur du regard de l’autre 

👉 Passer souvent par le jugement ou la critique de lui-même et des autres, parfois même sans s’en rendre compte 

👉 Avoir développé beaucoup de mentalisations  

👉 Développer un sentiment d’infériorité ou de supériorité 

👉 Se mettre en retrait lorsque quelque chose ne va pas 

👉 Avoir de la difficulté à voir ce qui a été bien fait, à recevoir des compliments 

👉 Avoir une difficulté à comprendre et accepter la différence 

👉 Se comparer, à son partenaire ou aux personnes du même sexe… avec la peur qu’elles
soient « mieux » que lui

👉 Parfois se plaindre dans le rejet des autres : c’est ma mère, c’est mon frère etc 

  

Cette peur du rejet peut aussi masquer la peur de l’abandon. C’est à dire que dans ce cas, c’est la blessure d’abandon qui est la plus forte, et parce que celle-ci peut être trop douloureuse émotionnellement, c’est la blessure du rejet qui est la plus exprimée. Ainsi rejeter permet de ne pas être abandonné (de ne pas sentir la douleur de l’abandon). 

  

  

✨Viens échanger avec moi sur https://www.instagram.com/amandine_lovecoach✨   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'un homme naturel. Nous rencontrons tous ces difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine, thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour cet épisode dans lequel je vais cette fois te parler de la peur du rejet. Et si tu n'as pas entendu celui sur la peur de l'abandon la semaine dernière, je t'invite à aller l'écouter parce que ce que je cherche à te transmettre à travers ces épisodes, c'est notamment la différence entre les deux qui est parfois difficile à faire. Dans l'épisode précédent, je t'ai raconté un peu mon histoire par rapport à la peur de l'abandon et comment cette peur, elle se manifestait chez moi. Et à l'époque, je n'avais pas connaissance de tout ça. Mais quelques années plus tard, quand j'ai entendu parler de ces deux peurs, ces deux blessures, j'ai d'abord identifié la blessure du rejet, pas celle de l'abandon en premier. même si c'est celle qui est la plus profonde et la plus importante à l'intérieur de moi. Alors comme je te disais la semaine dernière, je repose quelques bases. À un endroit, c'est normal parce qu'on a tous ces deux peurs, c'est des peurs fondamentales relationnelles. Donc puisqu'on est humain et qu'on est des êtres de lien et qu'on a besoin de lien et de relation avec les autres, eh bien... et qu'on a aussi tous besoin d'être aimés, eh bien on a tous ces deux peurs. Si sur une échelle de 1 à 10, elles sont à 1, alors c'est OK, ça ne nous empêche pas d'être heureux et de nous épanouir. C'est quand elles arrivent à un degré élevé qui fait que ça nous handicape dans nos relations. Donc pour en revenir à comment j'ai découvert tout ça, donc au début j'ai identifié la blessure du rejet chez moi. Comment ça se manifestait ? Et bien dans mes histoires d'amour, par exemple, chaque fois que les paroles ou les actes de l'autre ne correspondaient pas à l'idée que je me faisais de l'amour, et bien j'avais tendance à rejeter. La manière dont l'autre fonctionnait quelque part. D'une certaine manière, je croyais quand j'étais toute jeune adulte que peut-être l'autre avait rien compris. C'est horrible en fait quand je prends du recul là-dessus, mais voilà, j'ai envie de te livrer ça avec authenticité. Je croyais être dans le vrai à propos de ce qu'était l'amour et je croyais surtout que la manière dont moi je donnais, dont moi j'aimais, c'était ça aimer en fait. Et quand l'autre n'était pas... Sur la même longueur d'onde, alors j'avais tendance à essayer de comprendre ou lui faire des reproches, ou lui dire qu'une phrase toute faite, quand on aime quelqu'un, on ne fait pas ça ou on ne dit pas ça. Donc ce qui est en fait une notion de jugement et de rejet. À ce moment-là, j'ai de la peine à accepter la différence de l'autre, et donc je cherche à lui expliquer en long, en large et en travers que son comportement et ses paroles... ne sont pas adéquates et que ce n'est pas comme ça qu'on aime. À l'époque, je ne me rendais pas compte que je le rejetais quand je faisais ça. Mais sur le moment, j'avais tellement peu de recul que je ne le voyais pas. À l'époque, je recherche aussi la perfection dans la relation. Ça explique aussi évidemment que je rejette l'autre sur sa manière de faire, puisque cela ne correspond pas à mon idée de la perfection en amour. Je veux aussi toujours être à la hauteur, je mets une grande exigence sur moi, et chose dont je ne me rends non plus pas compte à ce moment-là, mais du coup une grande exigence sur l'autre aussi et sur la relation. Parce que, et là je fais juste une petite aparté, quand on a un mécanisme, on peut s'en défaire évidemment, mais quand on a un mécanisme, on ne se rend pas toujours compte qu'on le met à tous les niveaux. Par exemple, si j'ai tendance à beaucoup me juger intérieurement, alors je vais avoir peur du jugement de l'autre, et je vais aussi juger l'autre. Souvent on se défend de la troisième partie de cette affirmation, parce qu'on se dit, au contraire, moi j'ai... j'ai pas envie d'être jugée, et alors je ne juge pas l'autre. C'est là où on se rend pas forcément compte de ce qu'on fait. Donc bref, sous prétexte d'être aimée de lui, je lui expliquais ma manière de voir les choses, ce qui n'était qu'une manière de le juger sur sa manière à lui de voir les choses. Alors bien sûr, ça a piqué, quand j'ai pris conscience de tout ça, je t'avoue que j'ai même eu besoin de faire amende honorable près de... des personnes avec qui j'avais partagé un bout de chemin en début de vie amoureuse. Mais bon, globalement, on peut dire que je pensais avoir raison et que par extension, c'était l'autre qui avait tort et qui ne savait pas aimer. Bon, la semaine dernière, je te disais que l'abandon, c'est avoir peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé. Eh bien, le rejet, c'est avoir peur de ne pas faire ce qu'il faut pour être aimé. C'est pour ça que quand on a une blessure de rejet qui est assez importante, on va donner beaucoup, on fait beaucoup de choses pour l'autre, dans cette recherche de perfection, c'est-à-dire aussi d'être le partenaire parfait. Souvent, il y a aussi dans cette blessure de rejet, beaucoup de comparaisons, c'est-à-dire soit se comparer à notre partenaire, comme dans l'exemple que moi je te donne sur la manière d'exprimer notre amour respectivement, où on se compare avec, et où, mais souvent c'est et aussi, on peut avoir tendance à se comparer avec les autres personnes du même sexe. On pourrait ici l'exprimer par la peur que notre partenaire rencontre quelqu'un qui est mieux que nous. Et donc, ce qui peut engendrer être à l'affût des rivales potentielles, ou des rivaux potentiels. De manière générale, dans la blessure de rejet, on trouve un rapport à l'image qui peut se manifester par exemple par l'habillement. Donc quelqu'un qui souffre de cette blessure-là, il va avoir ce rapport à l'image qui va être soit dans l'excès d'un côté ou dans l'autre, c'est-à-dire chercher à renvoyer une image parfaite. un habillement parfait, très soigné, etc. Soit, au contraire, être dans quelque chose qui renvoie à une image plutôt déplorable. Donc c'est des manières différentes de réagir à cette peur et à cette blessure de rejet. On trouve aussi un rapport au regard de l'autre. Donc même si on en a tous un de rapport au regard de l'autre, encore une fois parce qu'on est humain et qu'on est des êtres de lien, Mais là, c'est dans une proportion assez élevée. Si on sort du cadre amoureux, ça peut être la peur de parler en public, par exemple. Donc dans le rejet, on trouve aussi, je l'ai mentionné, un rapport à la perfection et au fait de vouloir à tout prix être à la hauteur. Le être à la hauteur, c'est une expression qui, si la blessure de rejet... te parle et qui doit te parler. Dans le rejet, il y a aussi un sentiment d'infériorité ou de supériorité. Donc, c'est là qu'on parle de comparaison. Quand je dis ou ça peut être et suivant les situations aussi et les relations. Une difficulté aussi à voir ce qui a été fait et à recevoir les compliments, parce que dans cette recherche... de perfection sans cesse, on peut avoir tendance à toujours juger que ce n'est pas assez bien ce qu'on fait. Et puis, beaucoup de mentalisation. Beaucoup plus que dans la blessure d'abandon, qui, je te le rappelle, est quelque chose en rapport plutôt avec la présence. Mais dans la blessure de rejet, il y a beaucoup de mentalisation, souvent beaucoup besoin d'exprimer les choses aussi, de chercher à se faire comprendre, etc. Donc, je vais faire un petit focus sur... comment c'est dans la rencontre amoureuse, cette blessure de rejet ? Qu'est-ce qui peut se passer ? Eh bien, déjà, ça peut être une difficulté à aller vers l'autre, surtout sur la notion de jugement, puisqu'en fait, il y a aussi cette peur du jugement dans le rejet. Donc, aller vers l'autre, ça peut être compliqué parce que peur d'être jugé. Il peut aussi y avoir une difficulté à faire confiance, donc il y a une sorte de méfiance. Une propension aussi à se retrancher, à se couper de l'autre quand ça ne va pas. Et ou, à l'inverse, ou dans d'autres situations, à rechercher le conflit en attaquant l'autre sur quelque chose. La fuite est plus fréquente à mon avis, mais voilà, on peut aussi avoir ce système d'attaque, en tout cas de jugement. Ensuite, dans la relation amoureuse, je l'ai déjà dit, on peut avoir peur d'être jugé par son partenaire. Donc on peut ne pas montrer les choses qu'on aime le moins chez soi. On peut aussi avoir de l'agressivité ou de la colère, alors que l'abandon, je ne l'ai pas forcément dit la semaine dernière, mais je pense qu'on est plus sur de la tristesse globalement, sur l'émotion sous-jacente. On peut faire des tonnes pour montrer à l'autre qu'on est quelqu'un de bien, qu'on est quelqu'un de fort, tout ça c'est important. Ça va toujours sur l'image qu'on renvoie, être quelqu'un de bien, être quelqu'un de fort. Et donc faire plein de choses, développer plein de choses pour montrer ça à l'autre. Et puis globalement, il peut y avoir beaucoup de critiques, de jugements, d'exigences, de demandes que l'autre change, des choses comme ça. Bon, j'aimerais faire un point et t'expliquer quelque part pourquoi j'ai fait la confusion. au départ, et que dans un premier temps, j'ai vu uniquement la peur de rejet, alors que c'était la peur de l'abandon qui était plus forte. Et bien parce qu'il arrive que la peur du rejet, elle masque la peur de l'abandon, par protection. Au passage, je ne suis pas sûre que l'inverse soit possible, en tout cas, en ce qui me concerne personnellement, et dans ce que j'ai pu observer chez les gens de mon entourage, chez les gens que j'ai accompagnés. Quand il y en a une qui masque l'autre, c'est le rejet qui masque l'abandon. Alors je ne dis pas que l'inverse n'est pas possible, je dis juste que je ne l'ai pas constaté, et que peut-être c'est moins fréquent, ou peut-être que moi je rencontre les gens qui sont plutôt sur le même modèle que moi. Ce qui ne serait pas complètement un hasard non plus. Donc lorsque... la peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé, donc liée à la peur de l'abandon, est trop douloureuse, il est possible qu'inconsciemment, au moment où on s'est construit, quand on était enfant, on développe un mécanisme de protection avec le rejet. Parce qu'en rejetant l'autre personne en face de soi, c'est comme si on se préservait d'être nous-mêmes abandonnés et de sentir la douleur qui est liée. Donc c'est là où cette blessure de rejet, elle joue la protection par rapport à l'abandon, elle permet, ou en tout cas c'est ce qu'elle vise parce qu'elle ne le permet quand même pas toujours, mais de se protéger de la douleur de l'abandon. Parce que quand on a un sentiment profond de ne pas pouvoir être aimé pour qui on est, abandon, on a tendance à se mettre à faire beaucoup de choses pour compenser. et même à développer un mental très présent. Donc le mental, je l'ai dit, c'est plutôt en lien avec le rejet, la surmentalisation. Donc pour protéger une part de nous qui ressent des émotions très fortes, eh bien on va surdévelopper le mental et l'analyse, pour ne pas quelque part se laisser dévaster par les émotions. Il faut se rappeler que ces blessures d'abandon et de rejet, nous les engendrons quand nous sommes enfants. Et qu'à ce moment-là, nous vivons les émotions parfois de manière... très forte dans des situations que nous ne comprenons pas la plupart du temps, qui n'ont parfois rien de dramatique en soi, mais qu'on n'a pas la possibilité à ce moment-là d'analyser comme un adulte. Donc on se prend les émotions de plein fouet. Et il y a des mécanismes à l'intérieur de nous qui se mettent en place pour nous protéger. Après, de par mon expérience, je dirais que suivant... les moments de la vie, les situations, évidemment les gens qu'on a en face de nous, eh bien l'une ou l'autre des deux peurs, si on a les deux qui sont assez marquées, peut prendre le dessus, et puis que c'est aussi parfois parce qu'on a enlevé une couche d'oignon sur l'abandon par exemple, que c'est le rejet qui reprend le dessus. Je te fais une aparté sur cette histoire de couche d'oignon, parce que je dis toujours, les mécanismes... qu'on a, les peurs, les blessures, etc. J'imagine ça comme un oignon. Et dans la vie, en fait, on n'enlève pas tout l'oignon d'un coup. Enfin, on ne va pas au cœur de l'oignon tout de suite non plus. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que, comme je te l'ai dit, c'est une protection. Donc, ça ne serait pas écologique que tout s'en aille d'un coup. Alors, ce qu'on fait souvent quand on travaille sur soi et qu'on avance et qu'on comprend des choses, c'est que... on enlève une couche d'oignon après l'autre. Et puis, des fois, enfin des fois, souvent en fait, on ne voit pas toute l'ampleur en fait de l'oignon. Et évidemment, on ne voit pas le centre quand on est sur les couches supérieures. Donc au fur et à mesure qu'on enlève et que par exemple, on avance et on apaise un peu plus sa blessure d'abandon, il se peut qu'à un moment donné, ce soit la blessure du rejet qui, elle, reprenne de l'ampleur alors qu'elle était plutôt en sommeil parce qu'on arrive... à la couche du rejet sur lequel on a besoin de continuer à avancer. Je ne sais pas si c'est tout à fait clair ce que je suis en train de te dire, mais si ça ne l'est pas, n'hésite pas à revenir vers moi et à me poser des questions. Et j'essaierai de le faire de manière plus claire et plus explicite. En attendant, c'est tout pour aujourd'hui. Je te remercie pour ton écoute, parce que si le podcast existe et continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Et si tu as aimé cet épisode, je t'invite à noter mon podcast sur ta plateforme d'écoute préférée. Je te dis à la semaine prochaine, qui sera donc un épisode pour confronter ces deux peurs, rejet et abandon, voir comment elles se manifestent aussi dans un couple, suivant le profil de chacun, ou j'aimerais dire le profil... majoritaire de chacun. Alors prends soin de toi et à la semaine prochaine. Bye bye !

Description

Qu’est-ce que la peur du rejet ? Comment se manifeste-t-elle dans la relation amoureuse ? 

  

La peur du rejet, comme la peur de l'abandon, sont deux peurs FONDAMENTALES relationnelles, que nous avons tous, parce que nous avons tous besoin et envie d’être aimés. 

  

Cette peur correspond à la peur de ne pas FAIRE ce qu’il faut pour être aimé. 

  

On la reconnaît notamment à l’expression d’une grande EXIGENCE, que ce soit vis à vis de soi, ou vis à vis des autres. 

  

Quelqu’un qui en souffre à tendance à : 

👉 Avoir peur d’être repoussé ou repousser l’autre (les autres) 

👉 Avoir un apport à la perfection : « il faut que je fasse des choses (parfaites) pour être aimé »

👉 Chercher à « être à la hauteur »
👉 Chercher à être le partenaire parfait 

👉 Ne pas oser aller vers l’autre 

👉 Avoir peur du regard de l’autre 

👉 Passer souvent par le jugement ou la critique de lui-même et des autres, parfois même sans s’en rendre compte 

👉 Avoir développé beaucoup de mentalisations  

👉 Développer un sentiment d’infériorité ou de supériorité 

👉 Se mettre en retrait lorsque quelque chose ne va pas 

👉 Avoir de la difficulté à voir ce qui a été bien fait, à recevoir des compliments 

👉 Avoir une difficulté à comprendre et accepter la différence 

👉 Se comparer, à son partenaire ou aux personnes du même sexe… avec la peur qu’elles
soient « mieux » que lui

👉 Parfois se plaindre dans le rejet des autres : c’est ma mère, c’est mon frère etc 

  

Cette peur du rejet peut aussi masquer la peur de l’abandon. C’est à dire que dans ce cas, c’est la blessure d’abandon qui est la plus forte, et parce que celle-ci peut être trop douloureuse émotionnellement, c’est la blessure du rejet qui est la plus exprimée. Ainsi rejeter permet de ne pas être abandonné (de ne pas sentir la douleur de l’abandon). 

  

  

✨Viens échanger avec moi sur https://www.instagram.com/amandine_lovecoach✨   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'un homme naturel. Nous rencontrons tous ces difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine, thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour cet épisode dans lequel je vais cette fois te parler de la peur du rejet. Et si tu n'as pas entendu celui sur la peur de l'abandon la semaine dernière, je t'invite à aller l'écouter parce que ce que je cherche à te transmettre à travers ces épisodes, c'est notamment la différence entre les deux qui est parfois difficile à faire. Dans l'épisode précédent, je t'ai raconté un peu mon histoire par rapport à la peur de l'abandon et comment cette peur, elle se manifestait chez moi. Et à l'époque, je n'avais pas connaissance de tout ça. Mais quelques années plus tard, quand j'ai entendu parler de ces deux peurs, ces deux blessures, j'ai d'abord identifié la blessure du rejet, pas celle de l'abandon en premier. même si c'est celle qui est la plus profonde et la plus importante à l'intérieur de moi. Alors comme je te disais la semaine dernière, je repose quelques bases. À un endroit, c'est normal parce qu'on a tous ces deux peurs, c'est des peurs fondamentales relationnelles. Donc puisqu'on est humain et qu'on est des êtres de lien et qu'on a besoin de lien et de relation avec les autres, eh bien... et qu'on a aussi tous besoin d'être aimés, eh bien on a tous ces deux peurs. Si sur une échelle de 1 à 10, elles sont à 1, alors c'est OK, ça ne nous empêche pas d'être heureux et de nous épanouir. C'est quand elles arrivent à un degré élevé qui fait que ça nous handicape dans nos relations. Donc pour en revenir à comment j'ai découvert tout ça, donc au début j'ai identifié la blessure du rejet chez moi. Comment ça se manifestait ? Et bien dans mes histoires d'amour, par exemple, chaque fois que les paroles ou les actes de l'autre ne correspondaient pas à l'idée que je me faisais de l'amour, et bien j'avais tendance à rejeter. La manière dont l'autre fonctionnait quelque part. D'une certaine manière, je croyais quand j'étais toute jeune adulte que peut-être l'autre avait rien compris. C'est horrible en fait quand je prends du recul là-dessus, mais voilà, j'ai envie de te livrer ça avec authenticité. Je croyais être dans le vrai à propos de ce qu'était l'amour et je croyais surtout que la manière dont moi je donnais, dont moi j'aimais, c'était ça aimer en fait. Et quand l'autre n'était pas... Sur la même longueur d'onde, alors j'avais tendance à essayer de comprendre ou lui faire des reproches, ou lui dire qu'une phrase toute faite, quand on aime quelqu'un, on ne fait pas ça ou on ne dit pas ça. Donc ce qui est en fait une notion de jugement et de rejet. À ce moment-là, j'ai de la peine à accepter la différence de l'autre, et donc je cherche à lui expliquer en long, en large et en travers que son comportement et ses paroles... ne sont pas adéquates et que ce n'est pas comme ça qu'on aime. À l'époque, je ne me rendais pas compte que je le rejetais quand je faisais ça. Mais sur le moment, j'avais tellement peu de recul que je ne le voyais pas. À l'époque, je recherche aussi la perfection dans la relation. Ça explique aussi évidemment que je rejette l'autre sur sa manière de faire, puisque cela ne correspond pas à mon idée de la perfection en amour. Je veux aussi toujours être à la hauteur, je mets une grande exigence sur moi, et chose dont je ne me rends non plus pas compte à ce moment-là, mais du coup une grande exigence sur l'autre aussi et sur la relation. Parce que, et là je fais juste une petite aparté, quand on a un mécanisme, on peut s'en défaire évidemment, mais quand on a un mécanisme, on ne se rend pas toujours compte qu'on le met à tous les niveaux. Par exemple, si j'ai tendance à beaucoup me juger intérieurement, alors je vais avoir peur du jugement de l'autre, et je vais aussi juger l'autre. Souvent on se défend de la troisième partie de cette affirmation, parce qu'on se dit, au contraire, moi j'ai... j'ai pas envie d'être jugée, et alors je ne juge pas l'autre. C'est là où on se rend pas forcément compte de ce qu'on fait. Donc bref, sous prétexte d'être aimée de lui, je lui expliquais ma manière de voir les choses, ce qui n'était qu'une manière de le juger sur sa manière à lui de voir les choses. Alors bien sûr, ça a piqué, quand j'ai pris conscience de tout ça, je t'avoue que j'ai même eu besoin de faire amende honorable près de... des personnes avec qui j'avais partagé un bout de chemin en début de vie amoureuse. Mais bon, globalement, on peut dire que je pensais avoir raison et que par extension, c'était l'autre qui avait tort et qui ne savait pas aimer. Bon, la semaine dernière, je te disais que l'abandon, c'est avoir peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé. Eh bien, le rejet, c'est avoir peur de ne pas faire ce qu'il faut pour être aimé. C'est pour ça que quand on a une blessure de rejet qui est assez importante, on va donner beaucoup, on fait beaucoup de choses pour l'autre, dans cette recherche de perfection, c'est-à-dire aussi d'être le partenaire parfait. Souvent, il y a aussi dans cette blessure de rejet, beaucoup de comparaisons, c'est-à-dire soit se comparer à notre partenaire, comme dans l'exemple que moi je te donne sur la manière d'exprimer notre amour respectivement, où on se compare avec, et où, mais souvent c'est et aussi, on peut avoir tendance à se comparer avec les autres personnes du même sexe. On pourrait ici l'exprimer par la peur que notre partenaire rencontre quelqu'un qui est mieux que nous. Et donc, ce qui peut engendrer être à l'affût des rivales potentielles, ou des rivaux potentiels. De manière générale, dans la blessure de rejet, on trouve un rapport à l'image qui peut se manifester par exemple par l'habillement. Donc quelqu'un qui souffre de cette blessure-là, il va avoir ce rapport à l'image qui va être soit dans l'excès d'un côté ou dans l'autre, c'est-à-dire chercher à renvoyer une image parfaite. un habillement parfait, très soigné, etc. Soit, au contraire, être dans quelque chose qui renvoie à une image plutôt déplorable. Donc c'est des manières différentes de réagir à cette peur et à cette blessure de rejet. On trouve aussi un rapport au regard de l'autre. Donc même si on en a tous un de rapport au regard de l'autre, encore une fois parce qu'on est humain et qu'on est des êtres de lien, Mais là, c'est dans une proportion assez élevée. Si on sort du cadre amoureux, ça peut être la peur de parler en public, par exemple. Donc dans le rejet, on trouve aussi, je l'ai mentionné, un rapport à la perfection et au fait de vouloir à tout prix être à la hauteur. Le être à la hauteur, c'est une expression qui, si la blessure de rejet... te parle et qui doit te parler. Dans le rejet, il y a aussi un sentiment d'infériorité ou de supériorité. Donc, c'est là qu'on parle de comparaison. Quand je dis ou ça peut être et suivant les situations aussi et les relations. Une difficulté aussi à voir ce qui a été fait et à recevoir les compliments, parce que dans cette recherche... de perfection sans cesse, on peut avoir tendance à toujours juger que ce n'est pas assez bien ce qu'on fait. Et puis, beaucoup de mentalisation. Beaucoup plus que dans la blessure d'abandon, qui, je te le rappelle, est quelque chose en rapport plutôt avec la présence. Mais dans la blessure de rejet, il y a beaucoup de mentalisation, souvent beaucoup besoin d'exprimer les choses aussi, de chercher à se faire comprendre, etc. Donc, je vais faire un petit focus sur... comment c'est dans la rencontre amoureuse, cette blessure de rejet ? Qu'est-ce qui peut se passer ? Eh bien, déjà, ça peut être une difficulté à aller vers l'autre, surtout sur la notion de jugement, puisqu'en fait, il y a aussi cette peur du jugement dans le rejet. Donc, aller vers l'autre, ça peut être compliqué parce que peur d'être jugé. Il peut aussi y avoir une difficulté à faire confiance, donc il y a une sorte de méfiance. Une propension aussi à se retrancher, à se couper de l'autre quand ça ne va pas. Et ou, à l'inverse, ou dans d'autres situations, à rechercher le conflit en attaquant l'autre sur quelque chose. La fuite est plus fréquente à mon avis, mais voilà, on peut aussi avoir ce système d'attaque, en tout cas de jugement. Ensuite, dans la relation amoureuse, je l'ai déjà dit, on peut avoir peur d'être jugé par son partenaire. Donc on peut ne pas montrer les choses qu'on aime le moins chez soi. On peut aussi avoir de l'agressivité ou de la colère, alors que l'abandon, je ne l'ai pas forcément dit la semaine dernière, mais je pense qu'on est plus sur de la tristesse globalement, sur l'émotion sous-jacente. On peut faire des tonnes pour montrer à l'autre qu'on est quelqu'un de bien, qu'on est quelqu'un de fort, tout ça c'est important. Ça va toujours sur l'image qu'on renvoie, être quelqu'un de bien, être quelqu'un de fort. Et donc faire plein de choses, développer plein de choses pour montrer ça à l'autre. Et puis globalement, il peut y avoir beaucoup de critiques, de jugements, d'exigences, de demandes que l'autre change, des choses comme ça. Bon, j'aimerais faire un point et t'expliquer quelque part pourquoi j'ai fait la confusion. au départ, et que dans un premier temps, j'ai vu uniquement la peur de rejet, alors que c'était la peur de l'abandon qui était plus forte. Et bien parce qu'il arrive que la peur du rejet, elle masque la peur de l'abandon, par protection. Au passage, je ne suis pas sûre que l'inverse soit possible, en tout cas, en ce qui me concerne personnellement, et dans ce que j'ai pu observer chez les gens de mon entourage, chez les gens que j'ai accompagnés. Quand il y en a une qui masque l'autre, c'est le rejet qui masque l'abandon. Alors je ne dis pas que l'inverse n'est pas possible, je dis juste que je ne l'ai pas constaté, et que peut-être c'est moins fréquent, ou peut-être que moi je rencontre les gens qui sont plutôt sur le même modèle que moi. Ce qui ne serait pas complètement un hasard non plus. Donc lorsque... la peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé, donc liée à la peur de l'abandon, est trop douloureuse, il est possible qu'inconsciemment, au moment où on s'est construit, quand on était enfant, on développe un mécanisme de protection avec le rejet. Parce qu'en rejetant l'autre personne en face de soi, c'est comme si on se préservait d'être nous-mêmes abandonnés et de sentir la douleur qui est liée. Donc c'est là où cette blessure de rejet, elle joue la protection par rapport à l'abandon, elle permet, ou en tout cas c'est ce qu'elle vise parce qu'elle ne le permet quand même pas toujours, mais de se protéger de la douleur de l'abandon. Parce que quand on a un sentiment profond de ne pas pouvoir être aimé pour qui on est, abandon, on a tendance à se mettre à faire beaucoup de choses pour compenser. et même à développer un mental très présent. Donc le mental, je l'ai dit, c'est plutôt en lien avec le rejet, la surmentalisation. Donc pour protéger une part de nous qui ressent des émotions très fortes, eh bien on va surdévelopper le mental et l'analyse, pour ne pas quelque part se laisser dévaster par les émotions. Il faut se rappeler que ces blessures d'abandon et de rejet, nous les engendrons quand nous sommes enfants. Et qu'à ce moment-là, nous vivons les émotions parfois de manière... très forte dans des situations que nous ne comprenons pas la plupart du temps, qui n'ont parfois rien de dramatique en soi, mais qu'on n'a pas la possibilité à ce moment-là d'analyser comme un adulte. Donc on se prend les émotions de plein fouet. Et il y a des mécanismes à l'intérieur de nous qui se mettent en place pour nous protéger. Après, de par mon expérience, je dirais que suivant... les moments de la vie, les situations, évidemment les gens qu'on a en face de nous, eh bien l'une ou l'autre des deux peurs, si on a les deux qui sont assez marquées, peut prendre le dessus, et puis que c'est aussi parfois parce qu'on a enlevé une couche d'oignon sur l'abandon par exemple, que c'est le rejet qui reprend le dessus. Je te fais une aparté sur cette histoire de couche d'oignon, parce que je dis toujours, les mécanismes... qu'on a, les peurs, les blessures, etc. J'imagine ça comme un oignon. Et dans la vie, en fait, on n'enlève pas tout l'oignon d'un coup. Enfin, on ne va pas au cœur de l'oignon tout de suite non plus. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que, comme je te l'ai dit, c'est une protection. Donc, ça ne serait pas écologique que tout s'en aille d'un coup. Alors, ce qu'on fait souvent quand on travaille sur soi et qu'on avance et qu'on comprend des choses, c'est que... on enlève une couche d'oignon après l'autre. Et puis, des fois, enfin des fois, souvent en fait, on ne voit pas toute l'ampleur en fait de l'oignon. Et évidemment, on ne voit pas le centre quand on est sur les couches supérieures. Donc au fur et à mesure qu'on enlève et que par exemple, on avance et on apaise un peu plus sa blessure d'abandon, il se peut qu'à un moment donné, ce soit la blessure du rejet qui, elle, reprenne de l'ampleur alors qu'elle était plutôt en sommeil parce qu'on arrive... à la couche du rejet sur lequel on a besoin de continuer à avancer. Je ne sais pas si c'est tout à fait clair ce que je suis en train de te dire, mais si ça ne l'est pas, n'hésite pas à revenir vers moi et à me poser des questions. Et j'essaierai de le faire de manière plus claire et plus explicite. En attendant, c'est tout pour aujourd'hui. Je te remercie pour ton écoute, parce que si le podcast existe et continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Et si tu as aimé cet épisode, je t'invite à noter mon podcast sur ta plateforme d'écoute préférée. Je te dis à la semaine prochaine, qui sera donc un épisode pour confronter ces deux peurs, rejet et abandon, voir comment elles se manifestent aussi dans un couple, suivant le profil de chacun, ou j'aimerais dire le profil... majoritaire de chacun. Alors prends soin de toi et à la semaine prochaine. Bye bye !

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Description

Qu’est-ce que la peur du rejet ? Comment se manifeste-t-elle dans la relation amoureuse ? 

  

La peur du rejet, comme la peur de l'abandon, sont deux peurs FONDAMENTALES relationnelles, que nous avons tous, parce que nous avons tous besoin et envie d’être aimés. 

  

Cette peur correspond à la peur de ne pas FAIRE ce qu’il faut pour être aimé. 

  

On la reconnaît notamment à l’expression d’une grande EXIGENCE, que ce soit vis à vis de soi, ou vis à vis des autres. 

  

Quelqu’un qui en souffre à tendance à : 

👉 Avoir peur d’être repoussé ou repousser l’autre (les autres) 

👉 Avoir un apport à la perfection : « il faut que je fasse des choses (parfaites) pour être aimé »

👉 Chercher à « être à la hauteur »
👉 Chercher à être le partenaire parfait 

👉 Ne pas oser aller vers l’autre 

👉 Avoir peur du regard de l’autre 

👉 Passer souvent par le jugement ou la critique de lui-même et des autres, parfois même sans s’en rendre compte 

👉 Avoir développé beaucoup de mentalisations  

👉 Développer un sentiment d’infériorité ou de supériorité 

👉 Se mettre en retrait lorsque quelque chose ne va pas 

👉 Avoir de la difficulté à voir ce qui a été bien fait, à recevoir des compliments 

👉 Avoir une difficulté à comprendre et accepter la différence 

👉 Se comparer, à son partenaire ou aux personnes du même sexe… avec la peur qu’elles
soient « mieux » que lui

👉 Parfois se plaindre dans le rejet des autres : c’est ma mère, c’est mon frère etc 

  

Cette peur du rejet peut aussi masquer la peur de l’abandon. C’est à dire que dans ce cas, c’est la blessure d’abandon qui est la plus forte, et parce que celle-ci peut être trop douloureuse émotionnellement, c’est la blessure du rejet qui est la plus exprimée. Ainsi rejeter permet de ne pas être abandonné (de ne pas sentir la douleur de l’abandon). 

  

  

✨Viens échanger avec moi sur https://www.instagram.com/amandine_lovecoach✨   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'un homme naturel. Nous rencontrons tous ces difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine, thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour cet épisode dans lequel je vais cette fois te parler de la peur du rejet. Et si tu n'as pas entendu celui sur la peur de l'abandon la semaine dernière, je t'invite à aller l'écouter parce que ce que je cherche à te transmettre à travers ces épisodes, c'est notamment la différence entre les deux qui est parfois difficile à faire. Dans l'épisode précédent, je t'ai raconté un peu mon histoire par rapport à la peur de l'abandon et comment cette peur, elle se manifestait chez moi. Et à l'époque, je n'avais pas connaissance de tout ça. Mais quelques années plus tard, quand j'ai entendu parler de ces deux peurs, ces deux blessures, j'ai d'abord identifié la blessure du rejet, pas celle de l'abandon en premier. même si c'est celle qui est la plus profonde et la plus importante à l'intérieur de moi. Alors comme je te disais la semaine dernière, je repose quelques bases. À un endroit, c'est normal parce qu'on a tous ces deux peurs, c'est des peurs fondamentales relationnelles. Donc puisqu'on est humain et qu'on est des êtres de lien et qu'on a besoin de lien et de relation avec les autres, eh bien... et qu'on a aussi tous besoin d'être aimés, eh bien on a tous ces deux peurs. Si sur une échelle de 1 à 10, elles sont à 1, alors c'est OK, ça ne nous empêche pas d'être heureux et de nous épanouir. C'est quand elles arrivent à un degré élevé qui fait que ça nous handicape dans nos relations. Donc pour en revenir à comment j'ai découvert tout ça, donc au début j'ai identifié la blessure du rejet chez moi. Comment ça se manifestait ? Et bien dans mes histoires d'amour, par exemple, chaque fois que les paroles ou les actes de l'autre ne correspondaient pas à l'idée que je me faisais de l'amour, et bien j'avais tendance à rejeter. La manière dont l'autre fonctionnait quelque part. D'une certaine manière, je croyais quand j'étais toute jeune adulte que peut-être l'autre avait rien compris. C'est horrible en fait quand je prends du recul là-dessus, mais voilà, j'ai envie de te livrer ça avec authenticité. Je croyais être dans le vrai à propos de ce qu'était l'amour et je croyais surtout que la manière dont moi je donnais, dont moi j'aimais, c'était ça aimer en fait. Et quand l'autre n'était pas... Sur la même longueur d'onde, alors j'avais tendance à essayer de comprendre ou lui faire des reproches, ou lui dire qu'une phrase toute faite, quand on aime quelqu'un, on ne fait pas ça ou on ne dit pas ça. Donc ce qui est en fait une notion de jugement et de rejet. À ce moment-là, j'ai de la peine à accepter la différence de l'autre, et donc je cherche à lui expliquer en long, en large et en travers que son comportement et ses paroles... ne sont pas adéquates et que ce n'est pas comme ça qu'on aime. À l'époque, je ne me rendais pas compte que je le rejetais quand je faisais ça. Mais sur le moment, j'avais tellement peu de recul que je ne le voyais pas. À l'époque, je recherche aussi la perfection dans la relation. Ça explique aussi évidemment que je rejette l'autre sur sa manière de faire, puisque cela ne correspond pas à mon idée de la perfection en amour. Je veux aussi toujours être à la hauteur, je mets une grande exigence sur moi, et chose dont je ne me rends non plus pas compte à ce moment-là, mais du coup une grande exigence sur l'autre aussi et sur la relation. Parce que, et là je fais juste une petite aparté, quand on a un mécanisme, on peut s'en défaire évidemment, mais quand on a un mécanisme, on ne se rend pas toujours compte qu'on le met à tous les niveaux. Par exemple, si j'ai tendance à beaucoup me juger intérieurement, alors je vais avoir peur du jugement de l'autre, et je vais aussi juger l'autre. Souvent on se défend de la troisième partie de cette affirmation, parce qu'on se dit, au contraire, moi j'ai... j'ai pas envie d'être jugée, et alors je ne juge pas l'autre. C'est là où on se rend pas forcément compte de ce qu'on fait. Donc bref, sous prétexte d'être aimée de lui, je lui expliquais ma manière de voir les choses, ce qui n'était qu'une manière de le juger sur sa manière à lui de voir les choses. Alors bien sûr, ça a piqué, quand j'ai pris conscience de tout ça, je t'avoue que j'ai même eu besoin de faire amende honorable près de... des personnes avec qui j'avais partagé un bout de chemin en début de vie amoureuse. Mais bon, globalement, on peut dire que je pensais avoir raison et que par extension, c'était l'autre qui avait tort et qui ne savait pas aimer. Bon, la semaine dernière, je te disais que l'abandon, c'est avoir peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé. Eh bien, le rejet, c'est avoir peur de ne pas faire ce qu'il faut pour être aimé. C'est pour ça que quand on a une blessure de rejet qui est assez importante, on va donner beaucoup, on fait beaucoup de choses pour l'autre, dans cette recherche de perfection, c'est-à-dire aussi d'être le partenaire parfait. Souvent, il y a aussi dans cette blessure de rejet, beaucoup de comparaisons, c'est-à-dire soit se comparer à notre partenaire, comme dans l'exemple que moi je te donne sur la manière d'exprimer notre amour respectivement, où on se compare avec, et où, mais souvent c'est et aussi, on peut avoir tendance à se comparer avec les autres personnes du même sexe. On pourrait ici l'exprimer par la peur que notre partenaire rencontre quelqu'un qui est mieux que nous. Et donc, ce qui peut engendrer être à l'affût des rivales potentielles, ou des rivaux potentiels. De manière générale, dans la blessure de rejet, on trouve un rapport à l'image qui peut se manifester par exemple par l'habillement. Donc quelqu'un qui souffre de cette blessure-là, il va avoir ce rapport à l'image qui va être soit dans l'excès d'un côté ou dans l'autre, c'est-à-dire chercher à renvoyer une image parfaite. un habillement parfait, très soigné, etc. Soit, au contraire, être dans quelque chose qui renvoie à une image plutôt déplorable. Donc c'est des manières différentes de réagir à cette peur et à cette blessure de rejet. On trouve aussi un rapport au regard de l'autre. Donc même si on en a tous un de rapport au regard de l'autre, encore une fois parce qu'on est humain et qu'on est des êtres de lien, Mais là, c'est dans une proportion assez élevée. Si on sort du cadre amoureux, ça peut être la peur de parler en public, par exemple. Donc dans le rejet, on trouve aussi, je l'ai mentionné, un rapport à la perfection et au fait de vouloir à tout prix être à la hauteur. Le être à la hauteur, c'est une expression qui, si la blessure de rejet... te parle et qui doit te parler. Dans le rejet, il y a aussi un sentiment d'infériorité ou de supériorité. Donc, c'est là qu'on parle de comparaison. Quand je dis ou ça peut être et suivant les situations aussi et les relations. Une difficulté aussi à voir ce qui a été fait et à recevoir les compliments, parce que dans cette recherche... de perfection sans cesse, on peut avoir tendance à toujours juger que ce n'est pas assez bien ce qu'on fait. Et puis, beaucoup de mentalisation. Beaucoup plus que dans la blessure d'abandon, qui, je te le rappelle, est quelque chose en rapport plutôt avec la présence. Mais dans la blessure de rejet, il y a beaucoup de mentalisation, souvent beaucoup besoin d'exprimer les choses aussi, de chercher à se faire comprendre, etc. Donc, je vais faire un petit focus sur... comment c'est dans la rencontre amoureuse, cette blessure de rejet ? Qu'est-ce qui peut se passer ? Eh bien, déjà, ça peut être une difficulté à aller vers l'autre, surtout sur la notion de jugement, puisqu'en fait, il y a aussi cette peur du jugement dans le rejet. Donc, aller vers l'autre, ça peut être compliqué parce que peur d'être jugé. Il peut aussi y avoir une difficulté à faire confiance, donc il y a une sorte de méfiance. Une propension aussi à se retrancher, à se couper de l'autre quand ça ne va pas. Et ou, à l'inverse, ou dans d'autres situations, à rechercher le conflit en attaquant l'autre sur quelque chose. La fuite est plus fréquente à mon avis, mais voilà, on peut aussi avoir ce système d'attaque, en tout cas de jugement. Ensuite, dans la relation amoureuse, je l'ai déjà dit, on peut avoir peur d'être jugé par son partenaire. Donc on peut ne pas montrer les choses qu'on aime le moins chez soi. On peut aussi avoir de l'agressivité ou de la colère, alors que l'abandon, je ne l'ai pas forcément dit la semaine dernière, mais je pense qu'on est plus sur de la tristesse globalement, sur l'émotion sous-jacente. On peut faire des tonnes pour montrer à l'autre qu'on est quelqu'un de bien, qu'on est quelqu'un de fort, tout ça c'est important. Ça va toujours sur l'image qu'on renvoie, être quelqu'un de bien, être quelqu'un de fort. Et donc faire plein de choses, développer plein de choses pour montrer ça à l'autre. Et puis globalement, il peut y avoir beaucoup de critiques, de jugements, d'exigences, de demandes que l'autre change, des choses comme ça. Bon, j'aimerais faire un point et t'expliquer quelque part pourquoi j'ai fait la confusion. au départ, et que dans un premier temps, j'ai vu uniquement la peur de rejet, alors que c'était la peur de l'abandon qui était plus forte. Et bien parce qu'il arrive que la peur du rejet, elle masque la peur de l'abandon, par protection. Au passage, je ne suis pas sûre que l'inverse soit possible, en tout cas, en ce qui me concerne personnellement, et dans ce que j'ai pu observer chez les gens de mon entourage, chez les gens que j'ai accompagnés. Quand il y en a une qui masque l'autre, c'est le rejet qui masque l'abandon. Alors je ne dis pas que l'inverse n'est pas possible, je dis juste que je ne l'ai pas constaté, et que peut-être c'est moins fréquent, ou peut-être que moi je rencontre les gens qui sont plutôt sur le même modèle que moi. Ce qui ne serait pas complètement un hasard non plus. Donc lorsque... la peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé, donc liée à la peur de l'abandon, est trop douloureuse, il est possible qu'inconsciemment, au moment où on s'est construit, quand on était enfant, on développe un mécanisme de protection avec le rejet. Parce qu'en rejetant l'autre personne en face de soi, c'est comme si on se préservait d'être nous-mêmes abandonnés et de sentir la douleur qui est liée. Donc c'est là où cette blessure de rejet, elle joue la protection par rapport à l'abandon, elle permet, ou en tout cas c'est ce qu'elle vise parce qu'elle ne le permet quand même pas toujours, mais de se protéger de la douleur de l'abandon. Parce que quand on a un sentiment profond de ne pas pouvoir être aimé pour qui on est, abandon, on a tendance à se mettre à faire beaucoup de choses pour compenser. et même à développer un mental très présent. Donc le mental, je l'ai dit, c'est plutôt en lien avec le rejet, la surmentalisation. Donc pour protéger une part de nous qui ressent des émotions très fortes, eh bien on va surdévelopper le mental et l'analyse, pour ne pas quelque part se laisser dévaster par les émotions. Il faut se rappeler que ces blessures d'abandon et de rejet, nous les engendrons quand nous sommes enfants. Et qu'à ce moment-là, nous vivons les émotions parfois de manière... très forte dans des situations que nous ne comprenons pas la plupart du temps, qui n'ont parfois rien de dramatique en soi, mais qu'on n'a pas la possibilité à ce moment-là d'analyser comme un adulte. Donc on se prend les émotions de plein fouet. Et il y a des mécanismes à l'intérieur de nous qui se mettent en place pour nous protéger. Après, de par mon expérience, je dirais que suivant... les moments de la vie, les situations, évidemment les gens qu'on a en face de nous, eh bien l'une ou l'autre des deux peurs, si on a les deux qui sont assez marquées, peut prendre le dessus, et puis que c'est aussi parfois parce qu'on a enlevé une couche d'oignon sur l'abandon par exemple, que c'est le rejet qui reprend le dessus. Je te fais une aparté sur cette histoire de couche d'oignon, parce que je dis toujours, les mécanismes... qu'on a, les peurs, les blessures, etc. J'imagine ça comme un oignon. Et dans la vie, en fait, on n'enlève pas tout l'oignon d'un coup. Enfin, on ne va pas au cœur de l'oignon tout de suite non plus. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que, comme je te l'ai dit, c'est une protection. Donc, ça ne serait pas écologique que tout s'en aille d'un coup. Alors, ce qu'on fait souvent quand on travaille sur soi et qu'on avance et qu'on comprend des choses, c'est que... on enlève une couche d'oignon après l'autre. Et puis, des fois, enfin des fois, souvent en fait, on ne voit pas toute l'ampleur en fait de l'oignon. Et évidemment, on ne voit pas le centre quand on est sur les couches supérieures. Donc au fur et à mesure qu'on enlève et que par exemple, on avance et on apaise un peu plus sa blessure d'abandon, il se peut qu'à un moment donné, ce soit la blessure du rejet qui, elle, reprenne de l'ampleur alors qu'elle était plutôt en sommeil parce qu'on arrive... à la couche du rejet sur lequel on a besoin de continuer à avancer. Je ne sais pas si c'est tout à fait clair ce que je suis en train de te dire, mais si ça ne l'est pas, n'hésite pas à revenir vers moi et à me poser des questions. Et j'essaierai de le faire de manière plus claire et plus explicite. En attendant, c'est tout pour aujourd'hui. Je te remercie pour ton écoute, parce que si le podcast existe et continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Et si tu as aimé cet épisode, je t'invite à noter mon podcast sur ta plateforme d'écoute préférée. Je te dis à la semaine prochaine, qui sera donc un épisode pour confronter ces deux peurs, rejet et abandon, voir comment elles se manifestent aussi dans un couple, suivant le profil de chacun, ou j'aimerais dire le profil... majoritaire de chacun. Alors prends soin de toi et à la semaine prochaine. Bye bye !

Description

Qu’est-ce que la peur du rejet ? Comment se manifeste-t-elle dans la relation amoureuse ? 

  

La peur du rejet, comme la peur de l'abandon, sont deux peurs FONDAMENTALES relationnelles, que nous avons tous, parce que nous avons tous besoin et envie d’être aimés. 

  

Cette peur correspond à la peur de ne pas FAIRE ce qu’il faut pour être aimé. 

  

On la reconnaît notamment à l’expression d’une grande EXIGENCE, que ce soit vis à vis de soi, ou vis à vis des autres. 

  

Quelqu’un qui en souffre à tendance à : 

👉 Avoir peur d’être repoussé ou repousser l’autre (les autres) 

👉 Avoir un apport à la perfection : « il faut que je fasse des choses (parfaites) pour être aimé »

👉 Chercher à « être à la hauteur »
👉 Chercher à être le partenaire parfait 

👉 Ne pas oser aller vers l’autre 

👉 Avoir peur du regard de l’autre 

👉 Passer souvent par le jugement ou la critique de lui-même et des autres, parfois même sans s’en rendre compte 

👉 Avoir développé beaucoup de mentalisations  

👉 Développer un sentiment d’infériorité ou de supériorité 

👉 Se mettre en retrait lorsque quelque chose ne va pas 

👉 Avoir de la difficulté à voir ce qui a été bien fait, à recevoir des compliments 

👉 Avoir une difficulté à comprendre et accepter la différence 

👉 Se comparer, à son partenaire ou aux personnes du même sexe… avec la peur qu’elles
soient « mieux » que lui

👉 Parfois se plaindre dans le rejet des autres : c’est ma mère, c’est mon frère etc 

  

Cette peur du rejet peut aussi masquer la peur de l’abandon. C’est à dire que dans ce cas, c’est la blessure d’abandon qui est la plus forte, et parce que celle-ci peut être trop douloureuse émotionnellement, c’est la blessure du rejet qui est la plus exprimée. Ainsi rejeter permet de ne pas être abandonné (de ne pas sentir la douleur de l’abandon). 

  

  

✨Viens échanger avec moi sur https://www.instagram.com/amandine_lovecoach✨   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si je te parlais d'amour ? Ça t'est déjà arrivé, toi, d'avoir peur de ne jamais réussir à construire la belle histoire d'un homme naturel. Nous rencontrons tous ces difficultés, lorsque cet autre si proche de nous vient toucher quelque chose de sensible. Bienvenue sur L'amour n'est pas un conte de fées, le podcast qui t'apporte des clés essentielles pour t'aider à enfin t'épanouir dans une relation. Je suis Amandine, thérapeute et coach en intelligence amoureuse et je crois en la magie de l'amour. Ici, on parlera croyance, peur, blessure émotionnelle, entre autres, et aussi de ta magie unique, celle qui fait que tu es tellement aimable. On y va ? Tu me suis pour laisser tes freins dans le passé ? Je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour cet épisode dans lequel je vais cette fois te parler de la peur du rejet. Et si tu n'as pas entendu celui sur la peur de l'abandon la semaine dernière, je t'invite à aller l'écouter parce que ce que je cherche à te transmettre à travers ces épisodes, c'est notamment la différence entre les deux qui est parfois difficile à faire. Dans l'épisode précédent, je t'ai raconté un peu mon histoire par rapport à la peur de l'abandon et comment cette peur, elle se manifestait chez moi. Et à l'époque, je n'avais pas connaissance de tout ça. Mais quelques années plus tard, quand j'ai entendu parler de ces deux peurs, ces deux blessures, j'ai d'abord identifié la blessure du rejet, pas celle de l'abandon en premier. même si c'est celle qui est la plus profonde et la plus importante à l'intérieur de moi. Alors comme je te disais la semaine dernière, je repose quelques bases. À un endroit, c'est normal parce qu'on a tous ces deux peurs, c'est des peurs fondamentales relationnelles. Donc puisqu'on est humain et qu'on est des êtres de lien et qu'on a besoin de lien et de relation avec les autres, eh bien... et qu'on a aussi tous besoin d'être aimés, eh bien on a tous ces deux peurs. Si sur une échelle de 1 à 10, elles sont à 1, alors c'est OK, ça ne nous empêche pas d'être heureux et de nous épanouir. C'est quand elles arrivent à un degré élevé qui fait que ça nous handicape dans nos relations. Donc pour en revenir à comment j'ai découvert tout ça, donc au début j'ai identifié la blessure du rejet chez moi. Comment ça se manifestait ? Et bien dans mes histoires d'amour, par exemple, chaque fois que les paroles ou les actes de l'autre ne correspondaient pas à l'idée que je me faisais de l'amour, et bien j'avais tendance à rejeter. La manière dont l'autre fonctionnait quelque part. D'une certaine manière, je croyais quand j'étais toute jeune adulte que peut-être l'autre avait rien compris. C'est horrible en fait quand je prends du recul là-dessus, mais voilà, j'ai envie de te livrer ça avec authenticité. Je croyais être dans le vrai à propos de ce qu'était l'amour et je croyais surtout que la manière dont moi je donnais, dont moi j'aimais, c'était ça aimer en fait. Et quand l'autre n'était pas... Sur la même longueur d'onde, alors j'avais tendance à essayer de comprendre ou lui faire des reproches, ou lui dire qu'une phrase toute faite, quand on aime quelqu'un, on ne fait pas ça ou on ne dit pas ça. Donc ce qui est en fait une notion de jugement et de rejet. À ce moment-là, j'ai de la peine à accepter la différence de l'autre, et donc je cherche à lui expliquer en long, en large et en travers que son comportement et ses paroles... ne sont pas adéquates et que ce n'est pas comme ça qu'on aime. À l'époque, je ne me rendais pas compte que je le rejetais quand je faisais ça. Mais sur le moment, j'avais tellement peu de recul que je ne le voyais pas. À l'époque, je recherche aussi la perfection dans la relation. Ça explique aussi évidemment que je rejette l'autre sur sa manière de faire, puisque cela ne correspond pas à mon idée de la perfection en amour. Je veux aussi toujours être à la hauteur, je mets une grande exigence sur moi, et chose dont je ne me rends non plus pas compte à ce moment-là, mais du coup une grande exigence sur l'autre aussi et sur la relation. Parce que, et là je fais juste une petite aparté, quand on a un mécanisme, on peut s'en défaire évidemment, mais quand on a un mécanisme, on ne se rend pas toujours compte qu'on le met à tous les niveaux. Par exemple, si j'ai tendance à beaucoup me juger intérieurement, alors je vais avoir peur du jugement de l'autre, et je vais aussi juger l'autre. Souvent on se défend de la troisième partie de cette affirmation, parce qu'on se dit, au contraire, moi j'ai... j'ai pas envie d'être jugée, et alors je ne juge pas l'autre. C'est là où on se rend pas forcément compte de ce qu'on fait. Donc bref, sous prétexte d'être aimée de lui, je lui expliquais ma manière de voir les choses, ce qui n'était qu'une manière de le juger sur sa manière à lui de voir les choses. Alors bien sûr, ça a piqué, quand j'ai pris conscience de tout ça, je t'avoue que j'ai même eu besoin de faire amende honorable près de... des personnes avec qui j'avais partagé un bout de chemin en début de vie amoureuse. Mais bon, globalement, on peut dire que je pensais avoir raison et que par extension, c'était l'autre qui avait tort et qui ne savait pas aimer. Bon, la semaine dernière, je te disais que l'abandon, c'est avoir peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé. Eh bien, le rejet, c'est avoir peur de ne pas faire ce qu'il faut pour être aimé. C'est pour ça que quand on a une blessure de rejet qui est assez importante, on va donner beaucoup, on fait beaucoup de choses pour l'autre, dans cette recherche de perfection, c'est-à-dire aussi d'être le partenaire parfait. Souvent, il y a aussi dans cette blessure de rejet, beaucoup de comparaisons, c'est-à-dire soit se comparer à notre partenaire, comme dans l'exemple que moi je te donne sur la manière d'exprimer notre amour respectivement, où on se compare avec, et où, mais souvent c'est et aussi, on peut avoir tendance à se comparer avec les autres personnes du même sexe. On pourrait ici l'exprimer par la peur que notre partenaire rencontre quelqu'un qui est mieux que nous. Et donc, ce qui peut engendrer être à l'affût des rivales potentielles, ou des rivaux potentiels. De manière générale, dans la blessure de rejet, on trouve un rapport à l'image qui peut se manifester par exemple par l'habillement. Donc quelqu'un qui souffre de cette blessure-là, il va avoir ce rapport à l'image qui va être soit dans l'excès d'un côté ou dans l'autre, c'est-à-dire chercher à renvoyer une image parfaite. un habillement parfait, très soigné, etc. Soit, au contraire, être dans quelque chose qui renvoie à une image plutôt déplorable. Donc c'est des manières différentes de réagir à cette peur et à cette blessure de rejet. On trouve aussi un rapport au regard de l'autre. Donc même si on en a tous un de rapport au regard de l'autre, encore une fois parce qu'on est humain et qu'on est des êtres de lien, Mais là, c'est dans une proportion assez élevée. Si on sort du cadre amoureux, ça peut être la peur de parler en public, par exemple. Donc dans le rejet, on trouve aussi, je l'ai mentionné, un rapport à la perfection et au fait de vouloir à tout prix être à la hauteur. Le être à la hauteur, c'est une expression qui, si la blessure de rejet... te parle et qui doit te parler. Dans le rejet, il y a aussi un sentiment d'infériorité ou de supériorité. Donc, c'est là qu'on parle de comparaison. Quand je dis ou ça peut être et suivant les situations aussi et les relations. Une difficulté aussi à voir ce qui a été fait et à recevoir les compliments, parce que dans cette recherche... de perfection sans cesse, on peut avoir tendance à toujours juger que ce n'est pas assez bien ce qu'on fait. Et puis, beaucoup de mentalisation. Beaucoup plus que dans la blessure d'abandon, qui, je te le rappelle, est quelque chose en rapport plutôt avec la présence. Mais dans la blessure de rejet, il y a beaucoup de mentalisation, souvent beaucoup besoin d'exprimer les choses aussi, de chercher à se faire comprendre, etc. Donc, je vais faire un petit focus sur... comment c'est dans la rencontre amoureuse, cette blessure de rejet ? Qu'est-ce qui peut se passer ? Eh bien, déjà, ça peut être une difficulté à aller vers l'autre, surtout sur la notion de jugement, puisqu'en fait, il y a aussi cette peur du jugement dans le rejet. Donc, aller vers l'autre, ça peut être compliqué parce que peur d'être jugé. Il peut aussi y avoir une difficulté à faire confiance, donc il y a une sorte de méfiance. Une propension aussi à se retrancher, à se couper de l'autre quand ça ne va pas. Et ou, à l'inverse, ou dans d'autres situations, à rechercher le conflit en attaquant l'autre sur quelque chose. La fuite est plus fréquente à mon avis, mais voilà, on peut aussi avoir ce système d'attaque, en tout cas de jugement. Ensuite, dans la relation amoureuse, je l'ai déjà dit, on peut avoir peur d'être jugé par son partenaire. Donc on peut ne pas montrer les choses qu'on aime le moins chez soi. On peut aussi avoir de l'agressivité ou de la colère, alors que l'abandon, je ne l'ai pas forcément dit la semaine dernière, mais je pense qu'on est plus sur de la tristesse globalement, sur l'émotion sous-jacente. On peut faire des tonnes pour montrer à l'autre qu'on est quelqu'un de bien, qu'on est quelqu'un de fort, tout ça c'est important. Ça va toujours sur l'image qu'on renvoie, être quelqu'un de bien, être quelqu'un de fort. Et donc faire plein de choses, développer plein de choses pour montrer ça à l'autre. Et puis globalement, il peut y avoir beaucoup de critiques, de jugements, d'exigences, de demandes que l'autre change, des choses comme ça. Bon, j'aimerais faire un point et t'expliquer quelque part pourquoi j'ai fait la confusion. au départ, et que dans un premier temps, j'ai vu uniquement la peur de rejet, alors que c'était la peur de l'abandon qui était plus forte. Et bien parce qu'il arrive que la peur du rejet, elle masque la peur de l'abandon, par protection. Au passage, je ne suis pas sûre que l'inverse soit possible, en tout cas, en ce qui me concerne personnellement, et dans ce que j'ai pu observer chez les gens de mon entourage, chez les gens que j'ai accompagnés. Quand il y en a une qui masque l'autre, c'est le rejet qui masque l'abandon. Alors je ne dis pas que l'inverse n'est pas possible, je dis juste que je ne l'ai pas constaté, et que peut-être c'est moins fréquent, ou peut-être que moi je rencontre les gens qui sont plutôt sur le même modèle que moi. Ce qui ne serait pas complètement un hasard non plus. Donc lorsque... la peur de ne pas être ce qu'il faut pour être aimé, donc liée à la peur de l'abandon, est trop douloureuse, il est possible qu'inconsciemment, au moment où on s'est construit, quand on était enfant, on développe un mécanisme de protection avec le rejet. Parce qu'en rejetant l'autre personne en face de soi, c'est comme si on se préservait d'être nous-mêmes abandonnés et de sentir la douleur qui est liée. Donc c'est là où cette blessure de rejet, elle joue la protection par rapport à l'abandon, elle permet, ou en tout cas c'est ce qu'elle vise parce qu'elle ne le permet quand même pas toujours, mais de se protéger de la douleur de l'abandon. Parce que quand on a un sentiment profond de ne pas pouvoir être aimé pour qui on est, abandon, on a tendance à se mettre à faire beaucoup de choses pour compenser. et même à développer un mental très présent. Donc le mental, je l'ai dit, c'est plutôt en lien avec le rejet, la surmentalisation. Donc pour protéger une part de nous qui ressent des émotions très fortes, eh bien on va surdévelopper le mental et l'analyse, pour ne pas quelque part se laisser dévaster par les émotions. Il faut se rappeler que ces blessures d'abandon et de rejet, nous les engendrons quand nous sommes enfants. Et qu'à ce moment-là, nous vivons les émotions parfois de manière... très forte dans des situations que nous ne comprenons pas la plupart du temps, qui n'ont parfois rien de dramatique en soi, mais qu'on n'a pas la possibilité à ce moment-là d'analyser comme un adulte. Donc on se prend les émotions de plein fouet. Et il y a des mécanismes à l'intérieur de nous qui se mettent en place pour nous protéger. Après, de par mon expérience, je dirais que suivant... les moments de la vie, les situations, évidemment les gens qu'on a en face de nous, eh bien l'une ou l'autre des deux peurs, si on a les deux qui sont assez marquées, peut prendre le dessus, et puis que c'est aussi parfois parce qu'on a enlevé une couche d'oignon sur l'abandon par exemple, que c'est le rejet qui reprend le dessus. Je te fais une aparté sur cette histoire de couche d'oignon, parce que je dis toujours, les mécanismes... qu'on a, les peurs, les blessures, etc. J'imagine ça comme un oignon. Et dans la vie, en fait, on n'enlève pas tout l'oignon d'un coup. Enfin, on ne va pas au cœur de l'oignon tout de suite non plus. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que, comme je te l'ai dit, c'est une protection. Donc, ça ne serait pas écologique que tout s'en aille d'un coup. Alors, ce qu'on fait souvent quand on travaille sur soi et qu'on avance et qu'on comprend des choses, c'est que... on enlève une couche d'oignon après l'autre. Et puis, des fois, enfin des fois, souvent en fait, on ne voit pas toute l'ampleur en fait de l'oignon. Et évidemment, on ne voit pas le centre quand on est sur les couches supérieures. Donc au fur et à mesure qu'on enlève et que par exemple, on avance et on apaise un peu plus sa blessure d'abandon, il se peut qu'à un moment donné, ce soit la blessure du rejet qui, elle, reprenne de l'ampleur alors qu'elle était plutôt en sommeil parce qu'on arrive... à la couche du rejet sur lequel on a besoin de continuer à avancer. Je ne sais pas si c'est tout à fait clair ce que je suis en train de te dire, mais si ça ne l'est pas, n'hésite pas à revenir vers moi et à me poser des questions. Et j'essaierai de le faire de manière plus claire et plus explicite. En attendant, c'est tout pour aujourd'hui. Je te remercie pour ton écoute, parce que si le podcast existe et continue à grandir et à évoluer, c'est grâce à toi. Et si tu as aimé cet épisode, je t'invite à noter mon podcast sur ta plateforme d'écoute préférée. Je te dis à la semaine prochaine, qui sera donc un épisode pour confronter ces deux peurs, rejet et abandon, voir comment elles se manifestent aussi dans un couple, suivant le profil de chacun, ou j'aimerais dire le profil... majoritaire de chacun. Alors prends soin de toi et à la semaine prochaine. Bye bye !

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