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L'art de dire

Mon premier Networking...

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43min |24/06/2024
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Description

"Mon Premier Networking" avec Flemming FUNCH🎙


Bienvenue dans "L'art de dire", où cinq amis se lancent le défi de déstigmatiser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Dans ce cinquième épisode de l'année, intitulé "Mon premier networking", retrouvez Ayesha et son invité exceptionnel, Flemming !


Découvrez les astuces et secrets d'un expert du networking, coach, psychothérapeute, et fondateur de l'organisation Toastmasters Toulouse. Flemming partage son parcours inspirant, de ses débuts timides à la création de soirées de networking réussies. Vous apprendrez comment surmonter vos peurs, organiser des événements captivants, et créer des connections magiques à travers des activités en open space et des icebreakers ingénieux.

Préparez-vous à être inspiré et découvrez avec nous comment briller dans l'art du networking. Réalisez, adaptez, et laissez-vous émerveiller par le pouvoir des rencontres professionnelles !

📅 Ne manquez pas cet épisode unique, disponible dès maintenant sur "L'art de dire". Parle, inspire, grandis ! 🌟

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est 5 amis qui se sont retrouvés pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants et intervenantes afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein des amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer. Lorsque vous prenez la parole. Oui, oui, oui. C'est possible, préparez-vous donc à être inspiré et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Bonjour à tous et à toutes, bonjour les artistes, aujourd'hui cet épisode est le cinquième de l'année et il s'intitule mon premier networking. J'ai le plaisir d'accueillir sur cette émission Fleming. Bonjour Fleming.

  • Flemming

    Bonjour Ayesha.

  • Ayesha

    Je suis très heureuse de t'avoir avec nous. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis impatiente de t'entendre.

  • Flemming

    Moi aussi, je suis très content d'être invité.

  • Ayesha

    Alors pour vous les artistes qui ne le connaissaient pas encore, je vous propose déjà qu'on lui demande la signature de l'art de dire. Donc Fleming, est-ce que tu pourrais nous dire quel est ton lieu idéal ? Ton activité préférée et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Flemming

    D'accord. Mon lieu idéal, c'est un truc comme un tour d'observation, par exemple. On peut dire une carte ciel avec une vue panoramique où je peux bien voir tout ce qui se passe dans une ville ou autour de moi. Oui, et activité, j'aime bien la danse, particulièrement la fusion, la danse improvisée, intuitive. Et émotion, j'aime bien la surprise, j'aime bien l'émerveillement. quand on découvre un truc qu'on n'a jamais expérimenté avant.

  • Ayesha

    J'ai hâte parce que je pense que ce que tu vas nous dire aujourd'hui, on sera tous clairement émerveillés. Parce que le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, c'est comme on l'a dit, le premier networking. Et pour que vous le sachiez, chers artistes, Fleming n'est pas qu'un networker, il a été coach, psychothérapeute si je ne me trompe pas, t'es auteur, t'es écrivain aussi. T'as été, d'ailleurs pour notre communauté qui connaît peut-être l'association Toastmasters, donc l'association de prise de paroles en public, t'as été l'un des premiers fondateurs de Toastmasters à Toulouse. Eh bien, bien plus encore ! Je vais te laisser quand même nous dire un peu plus sur toi avant de continuer, parce que tu le diras bien mieux que moi.

  • Flemming

    Mais j'aime bien organiser des choses qui sont un peu imprévues, un peu nouvelles. C'est un peu nouveau d'organiser le changement du monde ou les découvertes de quelque chose qu'on n'a pas vu avant. Et ça veut dire que j'organise des réseaux sociaux, des événements aux États-Unis, au Danemark, dans différents endroits en France. J'aime bien les soirées mystères. J'aime bien des conversations qui n'ont pas forcément un sujet, mais qui découvrent quelque chose de nouveau, qui dévoilent quelque chose. Et toutes mes expériences et mes activités, c'est un peu autour de ça, de dévoiler quelque chose sur la vie. Ce n'est pas simplement de suivre. un plan, de dévoiler quelque chose.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est dévoiler, être émerveillé et ne pas forcément suivre un fil conducteur. C'est un peu de l'improvisation, de la spontanéité, un peu comme ce que tu disais, tu aimes découvrir, t'es curieux, donc tu découvres et tu fais découvrir. Oui. Donc aujourd'hui, on va parler de networking. Est-ce que tu peux nous dire, si de base, tu as des facilités pour le faire, comment c'est arrivé que tu as commencé à créer, par exemple, des soirées Mystère.

  • Flemming

    Il y a un nombre de choses que je fais, que je fais parce que ça a été un challenge pour moi-même. Par exemple, la prise de parole en public, je commençais à le faire parce que je savais pas, j'étais pas doué, je savais pas comment faire, j'avais peur. Alors souvent, je commençais comme ça où il y a un sujet que je connais pas bien et je fais une invitation, je trouve des gens qui le connaissent et… Par chance, je suis devenu le centre de quelque chose. Alors, ça s'est passé plusieurs fois que j'ai démarré quelque chose que je ne connais pas. Et finalement, ça,

  • Ayesha

    c'est… Tu prends le lead dessus.

  • Flemming

    Oui, même si je ne connais pas forcément le sujet ou je ne suis pas expert. Et c'est aussi une manière de devenir expert. Parce qu'on crée un peu autour de soi. On attire les gens qui sont les vrais experts, qui vont… m'apprendre.

  • Ayesha

    Totalement.

  • Flemming

    Et à un moment, peut-être je trouve que moi je le fais tellement bien aussi.

  • Ayesha

    Donc, tu n'as eu pas forcément de base des facilités d'organisation, mais c'est surtout que tu as ressenti un besoin chez toi. Tu t'es dit que tu voulais essayer de résoudre ce problème. Tu as invité d'autres personnes et ça s'est fait naturellement.

  • Flemming

    Oui. Et souvent, ça a été un accident où j'ai réussi à faire une invitation qui a très bien marché. Par exemple, dans les années 90, j'avais créé... Un réseau social, un des premiers réseaux sociaux ? Avec jusqu'à 10 000 membres finalement, où à la fois je crée le logiciel pour avoir des forums, des chats, des friend lists, beaucoup de choses, mais aussi pour créer l'invitation qui a invité ce genre de gens. Et je le fais. Au début, c'était simplement un message que j'ai écrit qui a été inspirant pour les autres. Et j'ai proposé de créer une sorte de réseau d'équipes, simplement comme une idée. Mais j'ai eu des retours fantastiques, superbes. On est avec toi, ça commence quand ? On te suit. Oui, on me suit et finalement ça a très bien marché. J'ai fait ça plusieurs fois où c'était l'invitation, où c'était l'idée qui a généré l'intérêt et finalement un gros truc s'est passé toute seule, je peux dire, mais ce n'était pas toute seule. Finalement, quand je fais l'invitation, je dois aussi un peu mener les choses. Je ne m'enfuis pas quand les gens arrivent. C'est un peu ça. Alors, si je fais une invitation... Maintenant, il y a 100 personnes là chez toi quand même. Assurer que ce qu'on fait, ça marche.

  • Ayesha

    Est-ce qu'en faisant ça, tu avais déjà des talents d'organisateur, je dirais ?

  • Flemming

    Je vais dire non. C'est un peu quelque chose qui a évolué pendant que... que je le fais et je notais que je le fais relativement bien. Je suis bien comme facilitateur d'un groupe, mais ce n'était pas quelque chose que je savais avant. Comme enfant, j'étais très timide, j'étais très enfermé en moi, très introverti. Alors, c'est un peu une surprise que je fais bien ce genre de choses. Et c'est un exemple pour moi aussi. Souvent, si on a peur de quelque chose qu'on ne fait pas, on n'a pas envie d'entrer dans... Dans un domaine, finalement, quand on le fait, on va découvrir qu'il y a des cadeaux, qu'il y a quelque chose là. Quand finalement, quand on le fait, ça dévoile quelque chose sur soi-même qu'on ne savait pas. Mais si on n'avait pas pris ce challenge, si on n'avait pas rentré dans...

  • Ayesha

    Dans le vif du sujet.

  • Flemming

    Oui, on n'aurait jamais découvert qu'en fait... On fait bien ça.

  • Ayesha

    C'est quelque chose que j'ai envie que les artistes qui nous écoutent le comprennent. C'est-à-dire, ce que moi je comprends par rapport à ton anecdote, c'est que tu as commencé à faire quelque chose, mais tu ne savais déjà pas au moment où tu l'as commencé si ça allait bien se passer, si tu allais pouvoir accueillir les gens, si tu allais pouvoir arriver à la fin déjà de cet événement et te dire ok, c'est une réussite ou pas. Tu l'as fait au fur et à mesure et tu t'es dit on verra. Et en plus, après, tu as eu des bons retours. Donc ça vient avec l'entraînement, ça vient en faisant.

  • Flemming

    Oui, et je ne savais pas. Avant. Après, j'ai appris ce sort de principes. Par exemple, c'est un des principes de l'improvisation théâtrale, qu'on est prêt à commencer quelque chose qu'on ne sait pas comment le finir, mais on le fait quand même, on le fait, on est très dedans et on cherche simplement ce qui se passe, on dit oui à tout ce qui se passe. Et après, j'ai découvert, j'ai appris des méthodes, des manières de le faire, mais au début, j'ai simplement Je fais sans savoir comment.

  • Ayesha

    Donc avec beaucoup de passion, beaucoup de vigueur et de fougue, tu le fais, tu y vas, t'es à fond. Comment est-ce que tu arrives à organiser tes événements ? Est-ce qu'il y a une idée qui te tombe dessus et tu te dis à partir de maintenant je vais le faire ?

  • Flemming

    Normalement c'est une idée ou une sensation, on a quelque chose, on a une envie, on veut quelque chose. Et pour moi c'était quelquefois pas très clair mais c'est... C'est une sensation que je veux que quelque chose se passe. OK. Et après ça, je prends un certain focus que j'essaie de manifester ce que je sens. Et peut-être que ce n'est pas clair du tout, mais si j'ai réussi à faire une invitation qui génère les choses, ça marche. Et j'ai parlé plusieurs fois d'invitation et quelquefois c'était ça. Une période, des années en Californie, j'avais créé des événements mensuels, des salons. Au début, j'avais simplement l'idée que ça va être un salon de manière française, intellectuelle, un petit groupe avec des discussions au niveau philosophique, etc. Mais finalement, ce n'était pas ça du tout, parce que j'ai créé une invitation qui était un appel pour tous les artistes, pour tous les inventeurs, les explorateurs, les activistes, toutes sortes de gens qui veulent faire quelque chose. Et la première fois, on avait 30 personnes, et c'était des personnes magnifiques avec toutes sortes d'expériences, et ce n'était pas forcément une discussion intellectuelle, ça a été simplement une rencontre avec beaucoup d'énergie. Le premier groupe, après ça, ça a devenu 50, 60, 100, 150 personnes chaque fois. Un modèle a évolué de ça qui n'est pas du tout un salon intellectuel. C'est plutôt comme un cirque où on présente les gens qui font des choses passionnantes. Et chaque fois, j'étais étonné avec... Au début, souvent, on fait un cercle où on prend 30 secondes pour qui est tout le monde. Et ça attirait des personnes où tout le monde est... passionné de quelque chose, un inventeur de quelque chose qui amène ses inventions, un explorateur, quelqu'un qui est vraiment venu du jungle Amérique du Sud, quelqu'un qui est en train d'envoyer des cadeaux à notre pays, qui est en train de faire un gros projet. Chaque personne avait un truc énorme. Et j'étais étonné que ça continuait pendant des années, que chaque fois, tout le cercle de personnes, quelqu'un qui avait une passion. Et après... On a fait un réseautage après ça. C'est un super réseautage avec ce sort de personnes. Et aussi, j'ai invité, si quelqu'un a quelque chose à montrer, un artiste qui montre ses peintures ou quelqu'un qui chante une chanson ou une danse ou quelque chose. Et ça a devenu une grande soirée aussi de réseautage et on rencontre des gens ou aussi un endroit où on rencontre des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement. Autrement. Oui, même si chacun était quelqu'un. unique et intéressant, mais si on met beaucoup de gens comme ça ensemble, quelque chose un peu magique se passe. Et ça a simplement été l'invitation que j'ai faite par accident. Je n'ai pas su que ça allait se passer comme ça. Par contre, j'avais imaginé complètement autre chose. D'accord. Mais j'ai pris ce que l'univers m'a donné et j'ai dansé avec et ça a super bien marché. Ça a été le bon amour. À Los Angeles, pour un certain type de communauté où on se rencontre, où les projets commencent là parce qu'il y a une vibration, une énergie unique. Et je peux dire que c'est moi qui l'ai fait, mais en même temps, je n'ai rien, je n'ai simplement pas fait l'invitation et c'est moi qui dis bonjour, bienvenue. Let's go. Oui, oui.

  • Ayesha

    J'ai tellement de questions à te poser. La toute première, c'est est-ce que tu as été frustré parce que l'idée de base que tu avais, avait évolué ?

  • Flemming

    Non, et peut-être que c'est ça un secret, que si j'étais frustré et j'essayais de forcer ce que je voulais se passer, peut-être que je n'aurais pas réussi à faire ce sort d'événement. Plutôt, j'ai pris ah, voilà, c'est ça au lieu de ce que j'avais pensé. Exactement. Je n'avais pas donné beaucoup de valeur à mes pensées. La forme. J'avais des valeurs à mes émotions et ma passion pour que ça doit réussir, mais je n'ai pas été attaché à mes pensées. Alors j'ai découvert que c'est autre chose et j'aime bien la sensation de découvrir ce qui se passe, c'est quoi, un truc est en train de naître.

  • Ayesha

    Il y a quelque chose qui se passe,

  • Flemming

    qu'est-ce que c'est ? Oui, et j'aime bien ça. Ça veut dire que je n'ai pas la peur que ça ne marche pas parce que je ne sais pas. quand même, on est en train de le découvrir ensemble, et c'est bien. Et par magie, les choses se développent mieux comme ça, et aussi je n'essaie pas de faire autre chose. Et en même temps, j'ai une certaine continuité ou loyauté que je vais continuer à le faire quand ça marche et ça fonctionne, et c'est moi qui fais l'invitation, je vais continuer à le faire jusqu'à sa mort. Et je vais être le gardien de ce truc qui ne vient pas, Vraiment, moi, ça vient de l'univers ou de la combination des gens qu'on met ensemble, les bonnes étoiles, et voilà, il y a un truc. Et moi, je vais assurer que ça va continuer à se développer.

  • Ayesha

    C'est peut-être ça aussi le secret, d'avoir une capacité d'adaptation qui fait que si on voit notre idée changer et se matérialiser en quelque chose d'autre, de se dire, c'est OK, c'est peut-être même très bien, et on va continuer à être là. pour, comme je suis dit, être gardien et gardienne de ce beau projet et de cette belle manifestation que nous propose d'autres personnes ou de l'univers directement.

  • Flemming

    Je pense que c'est ça, parce que c'est bien d'avoir un projet, une idée, mais c'est pas qu'on est aussi doué que l'idée ça va faire l'affaire. Alors c'est bien de commencer avec ça, mais après on sait pas ce qui se passe. Alors l'univers est plus intelligent que moi. Et toi, il y a un truc qui se passe et je suis présent avec ça, Ensemble, on peut développer les choses. Et peut-être que ça ne se passe pas sans moi, pas sans quelqu'un qui le mène ou qui le gère ou qui le facilite. Mais quand même, ce n'est pas moi la première partie. C'est plutôt le dévoilement des secrets, ce nouveau truc qui est en train d'apparaître.

  • Ayesha

    Ça transparaît une très grande humilité par rapport à un projet, par rapport à une mission. Et je pense aussi que c'est ce qui fait que ça marche pour beaucoup de personnes, que ce soit des entrepreneurs. des personnes qui mènent des associations ou autre, quand on a une idée de se dire on devient peut-être plus petit que ce projet là lui-même et cette idée, et cette idée l'objectif c'est de la faire évoluer, de la faire grandir, que nous soyons là ou pas, que nous soyons là pour être le maître ou le leader ou la leader. Elle va continuer à évoluer et notre satisfaction reste dans le fait qu'on la voit grandir.

  • Flemming

    Oui, c'est ça. Je pense que c'est nécessaire d'avoir une certaine humilité pour être un bon leader de quelque chose, de mener quelque chose. Ça ne marche pas si c'est mon ego. Je pense que c'est moi qui est génial parce que ça marche. Maintenant, souvent, ce n'est pas le cas. C'est plutôt de prendre un plaisir dans la réussite même. Pas parce que c'est moi qui l'ai fait, mais parce que c'est là, on voit le plaisir dans les gens qui participent et que ça marche sans moi. Mon plus grand plaisir, moi, c'est quand je peux être dans les coulisses et voir un truc qui se passe tout seul et que je ne suis pas nécessaire.

  • Ayesha

    Tu n'as pas besoin d'être là. Oui,

  • Flemming

    mais c'est quand même moi qui ai eu mes doigts dans ce truc qui a marché et c'est plus nécessaire que je fasse quelque chose.

  • Ayesha

    Que tu sois à la vitre, que tu sois en face ou sur les projecteurs.

  • Flemming

    Pour moi, c'est la réussite.

  • Ayesha

    C'est la réussite. J'aimerais bien qu'on revienne un peu plus sur l'aspect logistique, parce qu'en effet, tu as dit, c'est peut-être juste une invitation, mais ces personnes-là, comment est-ce que tu arrives à les retrouver ? Est-ce que ce sont déjà des amis à toi, ou tu fonctionnes avec un principe de, tu invites quelqu'un et tu demandes à cette personne, ben invite un autre ami, ou une autre amie, ou ça te vient naturellement, et ton réseau de base, il est déjà très grand ?

  • Flemming

    Je ne peux pas tout à fait dire, mais je peux dire que j'ai appris que... On doit faire plus de promotions de ce qu'on pense. Alors, si on a envie que 50 personnes viennent à un événement, ça ne marche pas si on invite 50 personnes. Oui. Tu dois inviter 500 personnes. Oui. Beaucoup plus. Et moi, je ne sais pas forcément. Oui, je suis 500 amis maintenant, mais on doit faire beaucoup plus. On doit écrire des lettres, envoyer des mails, laisser des flyers sur des voitures, n'importe quoi, ce qu'on peut penser. Et finalement, quand... On a commencé à faire quelque chose, les amis vont parler bouche à oreille à des astrochambres. Pour commencer, on doit faire beaucoup plus de ce qu'on pense parce que aussi, c'est un peu important que le premier événement… marche bien. En même temps, quelquefois, un événement ne marche pas s'il y en a trois personnes. On doit quand même... On fonce quand même. On le fait quand même, c'est bien. Mais s'il y en a trois personnes, il y a personne qui va dire que c'est un événement réussite et qu'ils vont inviter tous ses amis. Les trois personnes ne viennent pas forcément la prochaine fois. Mais si tu commences avec un truc qui est déjà, qui marche déjà la première fois, si tu as plus de personnes que nécessaire, parce qu'on a besoin d'un certain masque critique. Oui. Je n'ai pas forcément le secret, mais j'ai réussi un nombre de fois à créer la masse critique tout de suite avec la première invitation, la première lettre, le premier événement. Et ça, on a eu une croissance explosive. Et c'est un peu parce que je connais déjà ce principe qu'on doit faire un peu plus de...

  • Ayesha

    Plus que ce qu'on pense.

  • Flemming

    Oui, si tu as besoin de 5 trucs, tu dois demander 50. Parce que les gens ne viennent pas forcément si on l'a invité. Et même si j'en dis que... ils vont venir, ce n'est pas forcément le cas. On a d'autres choses à faire. Si on ne connaît pas forcément l'événement, on ne sait pas, on a d'autres invitations. Alors, on doit faire plus. Et c'est un peu une affaire aussi entre toi et l'univers. Ce n'est pas forcément que tu as demandé à ton ami et tu vas venir, ça fait une grande partie de mon événement. C'est plutôt que j'envoie un peu impersonnellement à l'univers une invitation. Et je ne sais pas qui va venir. Alors, pour ça, je dois le diffuser. Largement à tout le monde. Autant que possible. Autant que possible parce que je ne sais pas. Et ce n'est pas forcément que les gens viennent du flyer que je donnais. Peut-être que c'est d'une autre manière. Mais je pense, je crois qu'il y a une certaine énergie qu'on envoie quelque chose et on reçoit quelque chose. Et on doit envoyer beaucoup pour avoir le résultat. Alors, au niveau de la logistique, c'est important de ne pas compter. Alors, j'ai besoin de dix invités. Alors, j'invite dix amis. Non. tu invites 50 amis ou plus.

  • Ayesha

    Et il se passe quoi si tu as prévu pour 10 personnes, mais qu'il y a 50 personnes qui se pointent ?

  • Flemming

    Ça s'est passé plusieurs fois pour moi. Alors pour ça, c'est nécessaire d'avoir une certaine flexibilité, de ne pas être trop figé dans ce qui doit se passer. Tu dois être prêt à improviser, parce que c'est bon, c'est une réussite, c'est un plaisir. Ça ne marche pas si tu n'as que 10 chaises et 10 gobelets, et... Alors, au niveau de la logistique, tu dois aussi être prêt à une grande réussite. Qu'est-ce que tu fais s'il y a trop de personnes pour cette salle ? Qu'est-ce qu'on fait pour être dehors ? Tu dois être prêt à changer le programme si autre chose se passe.

  • Ayesha

    Donc, tu anticipes cela ?

  • Flemming

    En préférence. Alors, ça ne marche pas toujours, mais c'est aussi un esprit d'être prêt à improviser, à s'adapter. Tu dois être prêt à le faire marcher quand même.

  • Ayesha

    C'est super de nous donner des astuces aussi pragmatiques parce que je pense que ce sera très utile pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent organiser des événements. Et d'ailleurs, par rapport à cette organisation, tu nous parlais un peu de l'adaptation. Qu'est-ce que tu penses du lieu ? Quelle est la stratégie à avoir par rapport au lieu pour l'organisation d'un événement ?

  • Flemming

    Je pense qu'on doit avoir un lieu où un nombre de choses différentes peuvent se passer, que ce n'est pas trop fiché. Alors moi, je suis plutôt dans... L'esprit de open space qui est qu'on est plusieurs endroits dans un endroit. Si on a organisé qu'on a des orateurs qui vont présenter des discours et tout le monde est dans des chaises dirigées dans une certaine direction, on ne peut pas faire beaucoup de choses avec ça. Mais c'est un endroit où une chose se passe dans le coin là, une autre chose dans la cuisine, une autre chose dehors. Ou si au moins tu as l'opportunité de le... faire la possibilité de le faire. Si on n'a pas envie d'écouter la présentation, on peut faire autre chose. Ça peut toujours être une réussite, même si la moitié des gens sont en train de discuter dehors ou dans la pause. Alors, ça veut dire que dans l'endroit et dans le programme, je pense qu'on doit avoir beaucoup d'espace, même l'espace pour des choses imprévues. Parce que ce n'est pas toi comme organisateur qui force toutes les choses. Souvent, la meilleure partie, c'est dans les pauses ou après. Et si tu as rempli le programme avec sept orateurs l'un après l'autre, tu ne trouves pas forcément cet espace. dans le programme. Et je pense que ça doit exister dans l'endroit. Ça doit être permis de se mettre sur le canapé dehors et de rencontrer quelqu'un dans la cuisine ou autour des bouffes, je ne sais pas. Mais c'est simplement d'assurer qu'il n'y a pas qu'une seule manière de participer. On doit avoir plusieurs manières. Et aussi d'avoir une certaine liberté de bouger. Et ça peut être difficile si le programme est un discours.

  • Ayesha

    Très rigide.

  • Flemming

    Oui. Alors, c'est pas mal d'avoir des discours, mais il faut avoir des espaces. Si c'est qu'un seul discours pendant toute l'après-midi...

  • Ayesha

    C'est long, c'est fatigant.

  • Flemming

    Et c'est mort. Oui. Et moi, je pense qu'on peut avoir ça, mais avec des espaces, des plus grands espaces de ce que tu penses. Ça peut être des petits ateliers, des choses à faire pendant un programme. Alors, s'il y a des choses à faire, on a plusieurs manières de le faire, plusieurs droits de le faire. Là, d'autres organisations peuvent un peu... montrer que les gens trouvent une manière de le faire fonctionner. Parce que ce n'est pas à toi de le faire fonctionner pour tout le monde. Tu dois donner les éléments, mais pas forcément, tu ne dois pas mener tout ce qui se passe. C'est à eux d'un peu trouver l'un, l'autre, et de parler après ou entre les différentes parties. Et tu dois absolument donner un espace pour que ça se passe.

  • Ayesha

    Avoir des espaces dans l'espace principal. Oui. Donc là maintenant, on a invité des personnes, on a le public, ou en tout cas des personnes qui arrivent sur le lieu choisi et prévu pour. On a différents aménagements. Comment est-ce que ça se passe une fois que toutes ces personnes arrivent en même temps ou au fur et à mesure ?

  • Flemming

    Petit à petit, j'ai développé différentes manières de mieux le faire. Et je pense qu'il serait intéressant de toujours avoir quelque chose à faire. Parce que ce n'est pas fantastique si les gens arrivent petit à petit. Et maintenant, il y a trois personnes, cinq personnes, ils ne se connaissent pas. Et après un certain moment, toute la salle va bouger si on a bien fait son travail. Mais au début, si on ne se connaît pas, il y a une personne là, une personne là, on ne sait pas quoi faire. Alors, on a besoin d'un type de brise-glace ou plusieurs manières de le faire. Ça peut être beaucoup de petites choses si on a un badge avec son nom. Peut-être avec autre jeu, avec ce qu'on fait ou avec quelque chose aléatoire. Si tu as un patch avec une image d'un animal dedans et chacun un animal différent, déjà on a quelque chose à dire. Même si on ne sait pas quoi faire autrement, on peut dire Ah, mais tu es un éléphant, moi je suis un castor, ah c'est intéressant Des choses comme ça, des petits jeux type brise-glaces où on distribue quelque chose qu'on peut… Peut-être des questions à réfléchir ou des questions à poser où tout le monde n'a pas reçu la même chose dans un petit paquet. Par exemple, récemment, ça a été l'anniversaire de ma femme et on a mixé un nombre de différents types de personnes de différents milieux. Et moi, j'ai créé un nombre de... Je distribuais une petite enveloppe, par exemple on avait une carte de tarot dans chacun, une carte différente, et ça donne une opportunité de demander à quelqu'un d'autre. J'ai eu aussi mis un petit jeu de mystère, on doit trouver une statue perdue, une petite histoire, trouver un truc dans le jardin, mais beaucoup d'opportunités pour même si on connait personne, on peut facilement dire ah mais toi tu as la carte comme ça ou est-ce que tu as vu le truc Là, même si ce n'est pas le thème principal, même si ce n'est pas dans le sujet, ça donne une manière de commencer. Toujours avoir des activités, aussi des activités pour des différentes modes, des différentes personnes. Il y a des gens qui sont extravertis, il y a des gens qui sont plus introvertis, qui ne savent pas trop faire, mais qui se trouvent dans les petits jeux comme ça, ou qui lient vraiment les trucs. distribué, il y a des autres gens qui le lient pas, mais qui vont discuter. Tu dois créer l'espace pour les différentes manières de faire les choses, pour écouter, pour parler, pour faire, pour bouger, pour participer dans des différentes manières. Le plus que tu fais ça, le plus ça se passe un peu seul.

  • Ayesha

    Donc ça crée vraiment un espace aussi un peu plus bienveillant, et où les gens se sentent à l'aise pour qu'au moment où la soirée ou l'événement commence, on se sent bien. Oui. On connaît déjà une ou deux personnes avec qui on a pu parler, et on ne se sent pas seul contre le monde entier. Oui. Un événement qui est peut-être un peu intimidant si on ne connaît pas les intervenants ou d'autres personnes.

  • Flemming

    C'est ça, et souvent c'est des petites choses.

  • Ayesha

    Donc, une fois qu'on a des brises glaces, on a peut-être des energizers aussi, petites activités qui permettent que tout le monde se sente bien. Une fois que l'événement a commencé, au moment de la pause, est-ce que tu fais autre chose ? Ou est-ce que la soirée, l'événement se passe tout seul ?

  • Flemming

    Normalement, il y a... Un accueil, alors quelqu'un doit absolument accueillir les gens et on peut créer le ton, l'ambiance, ou au moins dire bonjour, bienvenue et voilà les choses qui vont se passer. Peut-être il y a des règles de la soirée, qu'est-ce qu'on doit faire, mais on ne peut pas faire tout avec ça. On doit avoir un type d'accueil, mais aussi il y a beaucoup, tous les autres éléments, comme je dis, que s'il y a une prise classe ou... des badges, quelque chose écrit. Si on connaît déjà la liste des participants, ça serait mieux. Parce que souvent, une barrière, c'est qu'on ne connaît pas les gens. On a reçu peut-être leur nom, mais on a oublié 5 minutes après. On ne sait pas ce que c'est. Et maintenant, c'est un peu plus difficile à parler. Parce que j'ai oublié que tu es un Yesha. Et j'ai oublié ce que tu me dis. Mais alors, si c'est sur ton badge ou si c'est sur la liste des participants, je peux revenir à ça et j'ai un truc. à dire parce que j'ai peut-être des questions, etc. Alors, je veux bien avoir beaucoup de différentes manières. Je peux voir ton nom, je sais quelque chose déjà, je sais ce qu'on a discuté, on a les petits jeux, on brise glace, on a les règles de ce qui va se passer. Et oui, quelqu'un va faire l'accueil et inviter les gens à ce qu'on va faire dans la soirée. Alors, peut-être c'est des présentations, peut-être c'est que des résultats. Et le résultat, c'est plus facile si on a des chiffres. un nombre de petites choses comme ça. Si on sait déjà un peu avec qui on parle, et on peut déjà peut-être en avance décider, ah mais je veux bien... Parler avec l'avocat parce que j'ai une question. C'est qui l'avocat ? Ah, c'est lui, d'accord. Mais si on n'a rien, pour beaucoup de gens, c'est difficile à commencer avec rien. Mais un nom, un titre, un intérêt, une photo. Si on a déjà les photos, parce que aussi c'est difficile. Si on a 30 personnes, on peut par rapport à qui, oui. Et si on ne retient pas les noms après, c'est bien qu'on peut se rappeler. Ah, voilà, sur la liste, tu vois les photos. Oui. J'ai fait dans mes... Mes salons qui n'étaient pas des salons à Los Angeles, j'avais commencé à créer des listes en avance avec les inscrits que si j'ai déjà leurs photos, je prends leurs photos chaque fois qu'ils arrivent et je les mets dans un type de trompinoscope. Et la prochaine fois, on a peut-être les photos, on a leur nom, on a leur intérêt et on sait, voilà la liste des personnes. Et aussi, si on sait ça en avance. Ça attire plus facilement les gens. Si on voit, il y a déjà 30 inscrits et je vois le nom. Si c'est anonyme, on ne sait pas qui va venir. J'ai plus peur, je suis moins motivé à venir. Mais si je vois qu'il y a des gens avec des intérêts qui m'intéressent et ils disent qu'ils vont venir, je m'assure, mais ils sont inscrits, voilà, c'est déjà mieux.

  • Ayesha

    Donc ça reste quand même une petite organisation et surtout le fait d'anticiper pour que la personne se sente le plus à l'aise possible. On enlève quand même un gros stress déjà de retenir le prénom, de se dire mais cette personne elle ressemble à qui ? J'ai entendu parler d'un avocat mais je sais pas exactement qui. Donc là on a des moyens mnémotechniques ou des moyens avec des dessins, avec des photos et ça c'est super. Surtout quand on va à une soirée, à un événement, on se dit mon objectif c'est d'en ressortir avec au moins une carte de visite de quelqu'un et ou de poser une question à cet écrivain mais qu'on sait plus quel est l'écrivain en question ou où est-ce qu'il est. Le fait d'avoir un trombinoscope quelque part, regarder sur son téléphone ou s'il y a un écran peut-être, c'est plus facile. Oui,

  • Flemming

    le but de l'événement c'est un peu de tisser des liens, tisser un réseau et on peut commencer à tisser ces liens en avance. Si on connaît déjà des personnes, s'il y a déjà des manières de les retrouver ou s'il y a déjà un système pour l'échange des cartes, etc. Le plus que tu peux créer en avance pour qu'on ne débute pas. dans la vie avec rien. Il y a des gens extravasés où ça marche toujours, mais il y a des autres, la plupart, où on ne sait pas trop quoi faire. Peut-être on se chauffe un peu pendant la soirée, mais c'est mieux si on est déjà chauffé. On sait déjà, je vais parler avec lui, et je connais son nom, et je connais même son visage.

  • Ayesha

    Donc le networking a déjà commencé avant même que l'événement ait lieu.

  • Flemming

    Oui, et ça va continuer aussi après. Bien sûr. Que ce n'est pas que l'événement.

  • Ayesha

    C'est aussi un peu l'objectif, comme tu dis, de tisser ces liens et que, si possible, ces liens restent et se resserrent peut-être.

  • Flemming

    Oui, et il y a des éléments, on peut dire informatiques de ça, de comment on organise ce sort de trompinoscope ou liste des invités, comment on les garde après. C'est sur quelle plateforme, est-ce qu'on est dans un groupe Facebook où tu as ton propre mailing list ou quelque chose comme ça, mais tu dois absolument avoir quelque chose.

  • Ayesha

    Très bien. J'ai une autre question pour toi par rapport à ces personnes. où tu dis il faudra peut-être les chauffer un peu plus. Qu'est-ce que tu fais si pendant un événement tu réalises qu'il y a une personne ou peut-être deux personnes qui ne se sentent pas du tout à l'aise, tu sens qu'ils restent dans un coin d'une salle ? Et qui n'arrive pas à sortir, à se décoller de ce mur. Qu'est-ce que tu fais ?

  • Flemming

    Ce n'est pas forcément moi qui le fais, mais il y a un rôle pour un super networker. Et il y a des gens qui sont naturels dans ça, qui vont en avance regarder tous les noms. Et déjà décider, lui, il doit parler avec lui, et lui avec lui, et j'ai une information pour telle personne. Et je connais un truc, j'ai un ami, je dois donner un numéro. Il y a des gens qui font ça, qui arrivent déjà avec un dossier et avec des choses à faire. Alors, ça serait bien de connaître ce genre de personnes. Oui. Et si quelqu'un a besoin d'un peu plus, de dire, alors, le mec dans le coin-là, il y a des gens qui prennent un grand plaisir de trouver un bien.

  • Ayesha

    Un bien, ce qui va faire vibrer cette personne.

  • Flemming

    Oui, et qui vont forcément le sortir.

  • Ayesha

    C'est peut-être aussi un des secrets de l'organisation de ce genre d'événement, de se dire que dans l'équipe, en tout cas si c'est une équipe qui organise, qu'il y a une personne qui va s'assurer. que chaque personne qui va venir à cette soirée, à cet événement, se sentira à l'aise et moi je vais m'assurer que cette personne ne se retrouve pas au coin, ou si elle se retrouve au coin, c'est qu'elle a vraiment décidé qu'elle se sent bien comme ça.

  • Flemming

    C'est un peu ça, parce qu'il y a aussi des gens où c'est vraiment ceux qui veulent regarder, mais on doit connaître la différence. Ça doit être permis de rien dire aussi.

  • Ayesha

    D'observer.

  • Flemming

    Oui, c'est pas forcément nécessaire de forcer toutes les personnes à se présenter 5 minutes s'ils n'ont pas envie. Mais si quelqu'un se sent seul et pas impliqué dans la soirée, Oui, quelqu'un peut leur sortir et c'est plus facile à faire si on a déjà les autres éléments, si on connaît déjà leur nom et leurs activités, leurs souhaits, etc.

  • Ayesha

    Flemming, là maintenant tu as tes invités qui sont arrivés, qui vont commencer, qui sont là. Qu'est-ce qui se passe réellement pour ces invités ? Comment est-ce qu'ils sont censés réagir ? Comment ils réagissent ?

  • Flemming

    Bon, alors tu veux que les invités soient impliqués. Il y en a déjà parlé de différentes manières de le faire.

  • Ayesha

    L'énergie.

  • Flemming

    L'énergie, des icebreakers, des choses comme ça. Et tu veux, si tu gères l'événement, tu veux qu'il y ait une certaine base, que tout le monde est en train de parler avec quelqu'un. C'est l'idéal. Même s'il y a aussi des présentations, etc. Tu veux que pendant la pause ou pendant le...

  • Ayesha

    Il y ait des interactions, il y ait quelque chose qui part.

  • Flemming

    Il y a un bruit que tout le monde parle avec. Qui fonctionne. C'est ce que tu veux. Et peut-être que tu dois faire quelque chose qui ne se passe pas. Là, tu dois peut-être ajouter des éléments ou avoir un autre petit discours de motivation ou un autre jeu où tu dois envoyer les networkers pour tisser des liens entre les gens. Mais tu ne dois aussi pas être très attaché au programme, à ce qui doit se passer. Alors, le but principal de ce qui se passe entre les participants, ce n'est pas ce que tu avais en tête. Alors même si tu as un programme, quelquefois tu dois le laisser.

  • Ayesha

    On oublie le programme.

  • Flemming

    Oui.

  • Ayesha

    On devient spontané.

  • Flemming

    Oui, c'est plutôt le retour que tu veux, ce que les gens s'impliquent l'un avec l'autre et qu'il y a quelque chose qui se passe entre eux, ils sont contents avec ça. Si tu veux ce bruit de connexion, si tu as ça, même si tu as pensé qu'on va prendre une heure pour une présentation, alors quelquefois tu dois le laisser. lâcher parce que c'est plus intéressant. Quelquefois, la pause, c'est plus intéressant. Ah, OK. Et tu dois un peu avoir une sensation, un sens de ça. Alors, pour l'organisateur, c'est plus important de savoir ce sens de ce qui se passe. Est-ce que le groupe se développe bien ? Est-ce qu'on est content ? Est-ce qu'il y a un flux qui se passe ? S'il n'y a pas ce flux, tu dois faire quelque chose. Mais si c'est là, tu dois... On ne l'écoute pas. Oui, tu ne dois pas interrompre le plaisir du résultat ou de ce qu'on fait. Mais si tu n'as pas ça, c'est mieux si tu as quelque chose. N'importe quoi. Tu as un truc pour créer un peu d'énergie.

  • Ayesha

    Si tu avais un conseil à donner à une personne qui fait son premier événement de networking, quel serait-il ?

  • Flemming

    C'est de créer l'énergie, mais autrement de la laisser seule. De ne pas essayer de forcer ce que tu veux. Tu crées un espace pour les participants. Et c'est ça le rôle principal. Tu crées l'espace, tu le mènes bas, tu le démarres, tu le chaises un peu, mais ce n'est pas toi qui le fais.

  • Ayesha

    Donc la personne qui vient à une soirée, Tu la mets dans des bonnes conditions, mais après tu la laisses évoluer dans l'environnement comme elle le souhaite, en fonction de ses attentes et de ses besoins.

  • Flemming

    Oui, si tu ne peux pas faire ça, c'est presque pas la peine. Alors c'est un peu dur, mais le but c'est que ça se passe entre les participants. Ça dépend tout de toi, c'est pas vraiment...

  • Ayesha

    Tu ne peux pas assister la personne tout au long de l'événement.

  • Flemming

    Non. Non. Tu dois absolument créer l'espace. Et la réussite, c'est quand les bonnes choses se passent dans l'espace.

  • Ayesha

    Et ça, ça vient... aussi de la personne qui assiste à l'événement.

  • Flemming

    Ça vient principalement des personnes qui arrivent dans l'événement et ce qu'ils amènent, ce qu'ils cherchent. Mais c'est un peu toi qui...

  • Ayesha

    Tu crées l'espace comme tu dis.

  • Flemming

    Oui, tu crées la soupe de ça, mais c'est eux qui sont les ingrédients. Oui,

  • Ayesha

    parce que je pense que des fois ça peut être très intimidant d'aller à des soirées et de se dire, par exemple, on est à Toulouse. Si on parle des entrepreneurs, à peu près tous les entrepreneurs se connaissent un peu à Toulouse. Donc si toi tu es nouveau, tu es newbie, tu es débutant dans ce monde, tu arrives et tu vois déjà des petits clans qui se sont créés, tu as déjà un peu peur. Donc là je me mets à la place de cette personne et je me dis, waouh, qu'est-ce que je fais ? Comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je vais dans un petit groupe et j'essaye de dire, bonjour, alors voici ma carte de visite, ou comment est-ce que je fais ? Donc ça fait un peu peur.

  • Flemming

    Ça fait peur, mais tu peux te préparer quand même. Avant que tu viennes, tu peux un peu réfléchir sur ce que tu as, sur tes passions. Et ce n'est pas forcément quelque chose d'impressionnant, tes titres, tes projets. Ça peut être tes passions pour les plantes ou pour les gâteaux ou pour les animaux, je ne sais pas. Alors, c'est important d'être honnête. Ce n'est pas forcément les projets qui sont bien sexy et que tu penses qu'ils vont vendre. Bon. Ça peut être aussi les petites choses, parce que souvent on oublie les petits intérêts, et peut-être c'est ça qui crée le lien.

  • Ayesha

    Exactement.

  • Flemming

    Par exemple, dans mes propres événements, j'ai vu quelques fois quelqu'un faire l'erreur de penser que ce qu'il y a, c'est pas intéressant. Ah oui. Par exemple, à l'époque, je faisais l'événement avec beaucoup de gens qui sont des grands artistes, inventeurs, etc. J'avais un ami, il était réparateur de télévision. Il pensait que c'est pas aussi sexy comme toutes les autres choses, mais il fait très bien la réparation des appareils, télévision et ce sort de choses. Et je l'ai expliqué que voilà, à mon événement, il y a au moins 5 personnes qui sont des producteurs de vidéos, grand niveau, avec beaucoup de matos très chers. Ils vont bien rencontrer quelqu'un qui peut réparer leur truc. Tu peux avoir beaucoup de business ici dans mon événement. Et ça, on peut marcher. Alors c'est important d'être honnête et de communiquer ce qui se passe vraiment en toi. Et avec ça, ça peut développer quelque chose.

  • Ayesha

    Est-ce que tu fais quelque chose de particulier ou d'important à la suite de l'événement ?

  • Flemming

    C'est bien d'avoir quelque chose après l'événement. C'est tout à fait possible de contacter les gens après ou de leur envoyer quelque chose. Alors, on se sent un peu vide après un événement. Alors, si tu peux un peu rappeler ça avec un message, une vidéo ou même un appel. personnalisé, comment on a aimé l'événement, est-ce qu'il y en a des questions, etc. Et pas simplement un sondage, est-ce qu'en comptant un 5, c'est un peu énouillant, mais quelque chose d'un peu plus personnel. Un message, et si ça vient d'une personne, beaucoup mieux. Alors tu vas tisser le lien.

  • Ayesha

    Ça clôture vraiment toute l'organisation d'un événement, de networking et de réseautage. Merci encore une fois à toi Flemming. Chers artistes, si vous avez écouté cet épisode, C'est que vous avez compris que nous avions parlé de networking, de l'organisation des événements. Si vous êtes entrepreneur, étudiant ou étudiante et que vous avez envie d'organiser votre premier événement et que vous avez envie de résoudre et que vous ne savez pas trop comment faire, voici nos trois points clés. Le tout premier concerne la capacité d'adaptation. Votre idée va naître et grandir, peu importe comment vous l'aviez imaginée, donc il n'y a pas besoin d'être frustré. La réussite de ce projet va résider justement dans cette capacité d'adaptation. Notre deuxième point, si vous voulez qu'il réussisse ce projet, c'est que vous allez arriver à être le meilleur gardien ou la meilleure gardienne de ce projet, de cette idée, de cette mission, et que même le jour où vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'être sous les feux du projecteur, d'être la vitrine de cette idée, c'est que le projet fonctionne parfaitement et que vous avez tout gagné. Et enfin... Quelques petites idées logistiques. Pensez qu'il y a toujours besoin de faire plus que ce qu'on le pense. C'est-à-dire, si vous pensez avoir 10 personnes, il faudrait inviter 50 personnes. Le lieu est extrêmement important, donc il ne faut pas un lieu figé. Il faudra imaginer divers espaces au sein d'un seul lieu pour permettre l'énergie de circuler, différentes énergies de circuler. Et, bien sûr... l'énergie fonctionne aussi avec des brises glaces, des petites activités qui vont bien fonctionner pour vos invités, pour les personnes qui viennent assister ou networker tout simplement. Et enfin, l'anticipation. L'organisation, c'est beaucoup d'anticipation, que ce soit avant l'événement, pendant et après. C'était donc nos points clés par rapport à cet épisode et par rapport à notre premier networking qui nous ont été donnés par Flaming. Flaming, je te remercie. énormément pour tous ces points. Je te laisse quand même nous dire un mot de fin, peut-être sur toi. Et comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver, toi et tes œuvres ?

  • Flemming

    Merci beaucoup. J'ai été content de participer à cet événement ici. Et mon prochain business va être organisé autour des événements mystères, d'acheter plus d'émerveillement dans des événements. Alors même avec toutes les astuces ici, on va toujours faire des événements qui sont un peu business et professionnels, etc. Mais moi, j'aimerais bien t'assurer qu'on peut faire n'importe quel type d'événement qui a des éléments, des mystères. Et j'ai un business que je suis en train de planifier qui va un peu mélanger les escape rooms et les flash maps et les événements de ressortage et de développement personnel dans un package où on rentre dans une atmosphère. où on est plus ouvert à les nouvelles possibilités, on est plus ouvert à la magie. Parce que souvent, ce n'est pas la linière qui fait l'affaire, c'est plutôt la découverte des possibilités qu'on n'avait pas vues avant. Je vous souhaite tous d'avoir plus de magie dans votre vie. Et à niveau de me trouver, je suis facile à trouver, car mon nom n'existe qu'une fois en France, Fleming Funch. On peut me trouver sur tous les réseaux sociaux.

  • Ayesha

    Les mots qui me viennent en tête par rapport à cet épisode et par rapport à toi, c'est la magie. l'émerveillement et la découverte.

  • Flemming

    J'aime bien ça.

  • Ayesha

    Chers artistes, dans ce podcast, nous sommes là pour vous aider à dépasser votre peur de la prise de parole en vous livrant des conseils pratiques et une approche positive. Avec notre podcast, vous découvrirez comment exceller dans l'art de vous exprimer. Alors, parle, inspire, grandis. Merci, ciao, ciao.

  • Flemming

    Bye, bye.

Description

"Mon Premier Networking" avec Flemming FUNCH🎙


Bienvenue dans "L'art de dire", où cinq amis se lancent le défi de déstigmatiser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Dans ce cinquième épisode de l'année, intitulé "Mon premier networking", retrouvez Ayesha et son invité exceptionnel, Flemming !


Découvrez les astuces et secrets d'un expert du networking, coach, psychothérapeute, et fondateur de l'organisation Toastmasters Toulouse. Flemming partage son parcours inspirant, de ses débuts timides à la création de soirées de networking réussies. Vous apprendrez comment surmonter vos peurs, organiser des événements captivants, et créer des connections magiques à travers des activités en open space et des icebreakers ingénieux.

Préparez-vous à être inspiré et découvrez avec nous comment briller dans l'art du networking. Réalisez, adaptez, et laissez-vous émerveiller par le pouvoir des rencontres professionnelles !

📅 Ne manquez pas cet épisode unique, disponible dès maintenant sur "L'art de dire". Parle, inspire, grandis ! 🌟

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est 5 amis qui se sont retrouvés pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants et intervenantes afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein des amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer. Lorsque vous prenez la parole. Oui, oui, oui. C'est possible, préparez-vous donc à être inspiré et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Bonjour à tous et à toutes, bonjour les artistes, aujourd'hui cet épisode est le cinquième de l'année et il s'intitule mon premier networking. J'ai le plaisir d'accueillir sur cette émission Fleming. Bonjour Fleming.

  • Flemming

    Bonjour Ayesha.

  • Ayesha

    Je suis très heureuse de t'avoir avec nous. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis impatiente de t'entendre.

  • Flemming

    Moi aussi, je suis très content d'être invité.

  • Ayesha

    Alors pour vous les artistes qui ne le connaissaient pas encore, je vous propose déjà qu'on lui demande la signature de l'art de dire. Donc Fleming, est-ce que tu pourrais nous dire quel est ton lieu idéal ? Ton activité préférée et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Flemming

    D'accord. Mon lieu idéal, c'est un truc comme un tour d'observation, par exemple. On peut dire une carte ciel avec une vue panoramique où je peux bien voir tout ce qui se passe dans une ville ou autour de moi. Oui, et activité, j'aime bien la danse, particulièrement la fusion, la danse improvisée, intuitive. Et émotion, j'aime bien la surprise, j'aime bien l'émerveillement. quand on découvre un truc qu'on n'a jamais expérimenté avant.

  • Ayesha

    J'ai hâte parce que je pense que ce que tu vas nous dire aujourd'hui, on sera tous clairement émerveillés. Parce que le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, c'est comme on l'a dit, le premier networking. Et pour que vous le sachiez, chers artistes, Fleming n'est pas qu'un networker, il a été coach, psychothérapeute si je ne me trompe pas, t'es auteur, t'es écrivain aussi. T'as été, d'ailleurs pour notre communauté qui connaît peut-être l'association Toastmasters, donc l'association de prise de paroles en public, t'as été l'un des premiers fondateurs de Toastmasters à Toulouse. Eh bien, bien plus encore ! Je vais te laisser quand même nous dire un peu plus sur toi avant de continuer, parce que tu le diras bien mieux que moi.

  • Flemming

    Mais j'aime bien organiser des choses qui sont un peu imprévues, un peu nouvelles. C'est un peu nouveau d'organiser le changement du monde ou les découvertes de quelque chose qu'on n'a pas vu avant. Et ça veut dire que j'organise des réseaux sociaux, des événements aux États-Unis, au Danemark, dans différents endroits en France. J'aime bien les soirées mystères. J'aime bien des conversations qui n'ont pas forcément un sujet, mais qui découvrent quelque chose de nouveau, qui dévoilent quelque chose. Et toutes mes expériences et mes activités, c'est un peu autour de ça, de dévoiler quelque chose sur la vie. Ce n'est pas simplement de suivre. un plan, de dévoiler quelque chose.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est dévoiler, être émerveillé et ne pas forcément suivre un fil conducteur. C'est un peu de l'improvisation, de la spontanéité, un peu comme ce que tu disais, tu aimes découvrir, t'es curieux, donc tu découvres et tu fais découvrir. Oui. Donc aujourd'hui, on va parler de networking. Est-ce que tu peux nous dire, si de base, tu as des facilités pour le faire, comment c'est arrivé que tu as commencé à créer, par exemple, des soirées Mystère.

  • Flemming

    Il y a un nombre de choses que je fais, que je fais parce que ça a été un challenge pour moi-même. Par exemple, la prise de parole en public, je commençais à le faire parce que je savais pas, j'étais pas doué, je savais pas comment faire, j'avais peur. Alors souvent, je commençais comme ça où il y a un sujet que je connais pas bien et je fais une invitation, je trouve des gens qui le connaissent et… Par chance, je suis devenu le centre de quelque chose. Alors, ça s'est passé plusieurs fois que j'ai démarré quelque chose que je ne connais pas. Et finalement, ça,

  • Ayesha

    c'est… Tu prends le lead dessus.

  • Flemming

    Oui, même si je ne connais pas forcément le sujet ou je ne suis pas expert. Et c'est aussi une manière de devenir expert. Parce qu'on crée un peu autour de soi. On attire les gens qui sont les vrais experts, qui vont… m'apprendre.

  • Ayesha

    Totalement.

  • Flemming

    Et à un moment, peut-être je trouve que moi je le fais tellement bien aussi.

  • Ayesha

    Donc, tu n'as eu pas forcément de base des facilités d'organisation, mais c'est surtout que tu as ressenti un besoin chez toi. Tu t'es dit que tu voulais essayer de résoudre ce problème. Tu as invité d'autres personnes et ça s'est fait naturellement.

  • Flemming

    Oui. Et souvent, ça a été un accident où j'ai réussi à faire une invitation qui a très bien marché. Par exemple, dans les années 90, j'avais créé... Un réseau social, un des premiers réseaux sociaux ? Avec jusqu'à 10 000 membres finalement, où à la fois je crée le logiciel pour avoir des forums, des chats, des friend lists, beaucoup de choses, mais aussi pour créer l'invitation qui a invité ce genre de gens. Et je le fais. Au début, c'était simplement un message que j'ai écrit qui a été inspirant pour les autres. Et j'ai proposé de créer une sorte de réseau d'équipes, simplement comme une idée. Mais j'ai eu des retours fantastiques, superbes. On est avec toi, ça commence quand ? On te suit. Oui, on me suit et finalement ça a très bien marché. J'ai fait ça plusieurs fois où c'était l'invitation, où c'était l'idée qui a généré l'intérêt et finalement un gros truc s'est passé toute seule, je peux dire, mais ce n'était pas toute seule. Finalement, quand je fais l'invitation, je dois aussi un peu mener les choses. Je ne m'enfuis pas quand les gens arrivent. C'est un peu ça. Alors, si je fais une invitation... Maintenant, il y a 100 personnes là chez toi quand même. Assurer que ce qu'on fait, ça marche.

  • Ayesha

    Est-ce qu'en faisant ça, tu avais déjà des talents d'organisateur, je dirais ?

  • Flemming

    Je vais dire non. C'est un peu quelque chose qui a évolué pendant que... que je le fais et je notais que je le fais relativement bien. Je suis bien comme facilitateur d'un groupe, mais ce n'était pas quelque chose que je savais avant. Comme enfant, j'étais très timide, j'étais très enfermé en moi, très introverti. Alors, c'est un peu une surprise que je fais bien ce genre de choses. Et c'est un exemple pour moi aussi. Souvent, si on a peur de quelque chose qu'on ne fait pas, on n'a pas envie d'entrer dans... Dans un domaine, finalement, quand on le fait, on va découvrir qu'il y a des cadeaux, qu'il y a quelque chose là. Quand finalement, quand on le fait, ça dévoile quelque chose sur soi-même qu'on ne savait pas. Mais si on n'avait pas pris ce challenge, si on n'avait pas rentré dans...

  • Ayesha

    Dans le vif du sujet.

  • Flemming

    Oui, on n'aurait jamais découvert qu'en fait... On fait bien ça.

  • Ayesha

    C'est quelque chose que j'ai envie que les artistes qui nous écoutent le comprennent. C'est-à-dire, ce que moi je comprends par rapport à ton anecdote, c'est que tu as commencé à faire quelque chose, mais tu ne savais déjà pas au moment où tu l'as commencé si ça allait bien se passer, si tu allais pouvoir accueillir les gens, si tu allais pouvoir arriver à la fin déjà de cet événement et te dire ok, c'est une réussite ou pas. Tu l'as fait au fur et à mesure et tu t'es dit on verra. Et en plus, après, tu as eu des bons retours. Donc ça vient avec l'entraînement, ça vient en faisant.

  • Flemming

    Oui, et je ne savais pas. Avant. Après, j'ai appris ce sort de principes. Par exemple, c'est un des principes de l'improvisation théâtrale, qu'on est prêt à commencer quelque chose qu'on ne sait pas comment le finir, mais on le fait quand même, on le fait, on est très dedans et on cherche simplement ce qui se passe, on dit oui à tout ce qui se passe. Et après, j'ai découvert, j'ai appris des méthodes, des manières de le faire, mais au début, j'ai simplement Je fais sans savoir comment.

  • Ayesha

    Donc avec beaucoup de passion, beaucoup de vigueur et de fougue, tu le fais, tu y vas, t'es à fond. Comment est-ce que tu arrives à organiser tes événements ? Est-ce qu'il y a une idée qui te tombe dessus et tu te dis à partir de maintenant je vais le faire ?

  • Flemming

    Normalement c'est une idée ou une sensation, on a quelque chose, on a une envie, on veut quelque chose. Et pour moi c'était quelquefois pas très clair mais c'est... C'est une sensation que je veux que quelque chose se passe. OK. Et après ça, je prends un certain focus que j'essaie de manifester ce que je sens. Et peut-être que ce n'est pas clair du tout, mais si j'ai réussi à faire une invitation qui génère les choses, ça marche. Et j'ai parlé plusieurs fois d'invitation et quelquefois c'était ça. Une période, des années en Californie, j'avais créé des événements mensuels, des salons. Au début, j'avais simplement l'idée que ça va être un salon de manière française, intellectuelle, un petit groupe avec des discussions au niveau philosophique, etc. Mais finalement, ce n'était pas ça du tout, parce que j'ai créé une invitation qui était un appel pour tous les artistes, pour tous les inventeurs, les explorateurs, les activistes, toutes sortes de gens qui veulent faire quelque chose. Et la première fois, on avait 30 personnes, et c'était des personnes magnifiques avec toutes sortes d'expériences, et ce n'était pas forcément une discussion intellectuelle, ça a été simplement une rencontre avec beaucoup d'énergie. Le premier groupe, après ça, ça a devenu 50, 60, 100, 150 personnes chaque fois. Un modèle a évolué de ça qui n'est pas du tout un salon intellectuel. C'est plutôt comme un cirque où on présente les gens qui font des choses passionnantes. Et chaque fois, j'étais étonné avec... Au début, souvent, on fait un cercle où on prend 30 secondes pour qui est tout le monde. Et ça attirait des personnes où tout le monde est... passionné de quelque chose, un inventeur de quelque chose qui amène ses inventions, un explorateur, quelqu'un qui est vraiment venu du jungle Amérique du Sud, quelqu'un qui est en train d'envoyer des cadeaux à notre pays, qui est en train de faire un gros projet. Chaque personne avait un truc énorme. Et j'étais étonné que ça continuait pendant des années, que chaque fois, tout le cercle de personnes, quelqu'un qui avait une passion. Et après... On a fait un réseautage après ça. C'est un super réseautage avec ce sort de personnes. Et aussi, j'ai invité, si quelqu'un a quelque chose à montrer, un artiste qui montre ses peintures ou quelqu'un qui chante une chanson ou une danse ou quelque chose. Et ça a devenu une grande soirée aussi de réseautage et on rencontre des gens ou aussi un endroit où on rencontre des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement. Autrement. Oui, même si chacun était quelqu'un. unique et intéressant, mais si on met beaucoup de gens comme ça ensemble, quelque chose un peu magique se passe. Et ça a simplement été l'invitation que j'ai faite par accident. Je n'ai pas su que ça allait se passer comme ça. Par contre, j'avais imaginé complètement autre chose. D'accord. Mais j'ai pris ce que l'univers m'a donné et j'ai dansé avec et ça a super bien marché. Ça a été le bon amour. À Los Angeles, pour un certain type de communauté où on se rencontre, où les projets commencent là parce qu'il y a une vibration, une énergie unique. Et je peux dire que c'est moi qui l'ai fait, mais en même temps, je n'ai rien, je n'ai simplement pas fait l'invitation et c'est moi qui dis bonjour, bienvenue. Let's go. Oui, oui.

  • Ayesha

    J'ai tellement de questions à te poser. La toute première, c'est est-ce que tu as été frustré parce que l'idée de base que tu avais, avait évolué ?

  • Flemming

    Non, et peut-être que c'est ça un secret, que si j'étais frustré et j'essayais de forcer ce que je voulais se passer, peut-être que je n'aurais pas réussi à faire ce sort d'événement. Plutôt, j'ai pris ah, voilà, c'est ça au lieu de ce que j'avais pensé. Exactement. Je n'avais pas donné beaucoup de valeur à mes pensées. La forme. J'avais des valeurs à mes émotions et ma passion pour que ça doit réussir, mais je n'ai pas été attaché à mes pensées. Alors j'ai découvert que c'est autre chose et j'aime bien la sensation de découvrir ce qui se passe, c'est quoi, un truc est en train de naître.

  • Ayesha

    Il y a quelque chose qui se passe,

  • Flemming

    qu'est-ce que c'est ? Oui, et j'aime bien ça. Ça veut dire que je n'ai pas la peur que ça ne marche pas parce que je ne sais pas. quand même, on est en train de le découvrir ensemble, et c'est bien. Et par magie, les choses se développent mieux comme ça, et aussi je n'essaie pas de faire autre chose. Et en même temps, j'ai une certaine continuité ou loyauté que je vais continuer à le faire quand ça marche et ça fonctionne, et c'est moi qui fais l'invitation, je vais continuer à le faire jusqu'à sa mort. Et je vais être le gardien de ce truc qui ne vient pas, Vraiment, moi, ça vient de l'univers ou de la combination des gens qu'on met ensemble, les bonnes étoiles, et voilà, il y a un truc. Et moi, je vais assurer que ça va continuer à se développer.

  • Ayesha

    C'est peut-être ça aussi le secret, d'avoir une capacité d'adaptation qui fait que si on voit notre idée changer et se matérialiser en quelque chose d'autre, de se dire, c'est OK, c'est peut-être même très bien, et on va continuer à être là. pour, comme je suis dit, être gardien et gardienne de ce beau projet et de cette belle manifestation que nous propose d'autres personnes ou de l'univers directement.

  • Flemming

    Je pense que c'est ça, parce que c'est bien d'avoir un projet, une idée, mais c'est pas qu'on est aussi doué que l'idée ça va faire l'affaire. Alors c'est bien de commencer avec ça, mais après on sait pas ce qui se passe. Alors l'univers est plus intelligent que moi. Et toi, il y a un truc qui se passe et je suis présent avec ça, Ensemble, on peut développer les choses. Et peut-être que ça ne se passe pas sans moi, pas sans quelqu'un qui le mène ou qui le gère ou qui le facilite. Mais quand même, ce n'est pas moi la première partie. C'est plutôt le dévoilement des secrets, ce nouveau truc qui est en train d'apparaître.

  • Ayesha

    Ça transparaît une très grande humilité par rapport à un projet, par rapport à une mission. Et je pense aussi que c'est ce qui fait que ça marche pour beaucoup de personnes, que ce soit des entrepreneurs. des personnes qui mènent des associations ou autre, quand on a une idée de se dire on devient peut-être plus petit que ce projet là lui-même et cette idée, et cette idée l'objectif c'est de la faire évoluer, de la faire grandir, que nous soyons là ou pas, que nous soyons là pour être le maître ou le leader ou la leader. Elle va continuer à évoluer et notre satisfaction reste dans le fait qu'on la voit grandir.

  • Flemming

    Oui, c'est ça. Je pense que c'est nécessaire d'avoir une certaine humilité pour être un bon leader de quelque chose, de mener quelque chose. Ça ne marche pas si c'est mon ego. Je pense que c'est moi qui est génial parce que ça marche. Maintenant, souvent, ce n'est pas le cas. C'est plutôt de prendre un plaisir dans la réussite même. Pas parce que c'est moi qui l'ai fait, mais parce que c'est là, on voit le plaisir dans les gens qui participent et que ça marche sans moi. Mon plus grand plaisir, moi, c'est quand je peux être dans les coulisses et voir un truc qui se passe tout seul et que je ne suis pas nécessaire.

  • Ayesha

    Tu n'as pas besoin d'être là. Oui,

  • Flemming

    mais c'est quand même moi qui ai eu mes doigts dans ce truc qui a marché et c'est plus nécessaire que je fasse quelque chose.

  • Ayesha

    Que tu sois à la vitre, que tu sois en face ou sur les projecteurs.

  • Flemming

    Pour moi, c'est la réussite.

  • Ayesha

    C'est la réussite. J'aimerais bien qu'on revienne un peu plus sur l'aspect logistique, parce qu'en effet, tu as dit, c'est peut-être juste une invitation, mais ces personnes-là, comment est-ce que tu arrives à les retrouver ? Est-ce que ce sont déjà des amis à toi, ou tu fonctionnes avec un principe de, tu invites quelqu'un et tu demandes à cette personne, ben invite un autre ami, ou une autre amie, ou ça te vient naturellement, et ton réseau de base, il est déjà très grand ?

  • Flemming

    Je ne peux pas tout à fait dire, mais je peux dire que j'ai appris que... On doit faire plus de promotions de ce qu'on pense. Alors, si on a envie que 50 personnes viennent à un événement, ça ne marche pas si on invite 50 personnes. Oui. Tu dois inviter 500 personnes. Oui. Beaucoup plus. Et moi, je ne sais pas forcément. Oui, je suis 500 amis maintenant, mais on doit faire beaucoup plus. On doit écrire des lettres, envoyer des mails, laisser des flyers sur des voitures, n'importe quoi, ce qu'on peut penser. Et finalement, quand... On a commencé à faire quelque chose, les amis vont parler bouche à oreille à des astrochambres. Pour commencer, on doit faire beaucoup plus de ce qu'on pense parce que aussi, c'est un peu important que le premier événement… marche bien. En même temps, quelquefois, un événement ne marche pas s'il y en a trois personnes. On doit quand même... On fonce quand même. On le fait quand même, c'est bien. Mais s'il y en a trois personnes, il y a personne qui va dire que c'est un événement réussite et qu'ils vont inviter tous ses amis. Les trois personnes ne viennent pas forcément la prochaine fois. Mais si tu commences avec un truc qui est déjà, qui marche déjà la première fois, si tu as plus de personnes que nécessaire, parce qu'on a besoin d'un certain masque critique. Oui. Je n'ai pas forcément le secret, mais j'ai réussi un nombre de fois à créer la masse critique tout de suite avec la première invitation, la première lettre, le premier événement. Et ça, on a eu une croissance explosive. Et c'est un peu parce que je connais déjà ce principe qu'on doit faire un peu plus de...

  • Ayesha

    Plus que ce qu'on pense.

  • Flemming

    Oui, si tu as besoin de 5 trucs, tu dois demander 50. Parce que les gens ne viennent pas forcément si on l'a invité. Et même si j'en dis que... ils vont venir, ce n'est pas forcément le cas. On a d'autres choses à faire. Si on ne connaît pas forcément l'événement, on ne sait pas, on a d'autres invitations. Alors, on doit faire plus. Et c'est un peu une affaire aussi entre toi et l'univers. Ce n'est pas forcément que tu as demandé à ton ami et tu vas venir, ça fait une grande partie de mon événement. C'est plutôt que j'envoie un peu impersonnellement à l'univers une invitation. Et je ne sais pas qui va venir. Alors, pour ça, je dois le diffuser. Largement à tout le monde. Autant que possible. Autant que possible parce que je ne sais pas. Et ce n'est pas forcément que les gens viennent du flyer que je donnais. Peut-être que c'est d'une autre manière. Mais je pense, je crois qu'il y a une certaine énergie qu'on envoie quelque chose et on reçoit quelque chose. Et on doit envoyer beaucoup pour avoir le résultat. Alors, au niveau de la logistique, c'est important de ne pas compter. Alors, j'ai besoin de dix invités. Alors, j'invite dix amis. Non. tu invites 50 amis ou plus.

  • Ayesha

    Et il se passe quoi si tu as prévu pour 10 personnes, mais qu'il y a 50 personnes qui se pointent ?

  • Flemming

    Ça s'est passé plusieurs fois pour moi. Alors pour ça, c'est nécessaire d'avoir une certaine flexibilité, de ne pas être trop figé dans ce qui doit se passer. Tu dois être prêt à improviser, parce que c'est bon, c'est une réussite, c'est un plaisir. Ça ne marche pas si tu n'as que 10 chaises et 10 gobelets, et... Alors, au niveau de la logistique, tu dois aussi être prêt à une grande réussite. Qu'est-ce que tu fais s'il y a trop de personnes pour cette salle ? Qu'est-ce qu'on fait pour être dehors ? Tu dois être prêt à changer le programme si autre chose se passe.

  • Ayesha

    Donc, tu anticipes cela ?

  • Flemming

    En préférence. Alors, ça ne marche pas toujours, mais c'est aussi un esprit d'être prêt à improviser, à s'adapter. Tu dois être prêt à le faire marcher quand même.

  • Ayesha

    C'est super de nous donner des astuces aussi pragmatiques parce que je pense que ce sera très utile pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent organiser des événements. Et d'ailleurs, par rapport à cette organisation, tu nous parlais un peu de l'adaptation. Qu'est-ce que tu penses du lieu ? Quelle est la stratégie à avoir par rapport au lieu pour l'organisation d'un événement ?

  • Flemming

    Je pense qu'on doit avoir un lieu où un nombre de choses différentes peuvent se passer, que ce n'est pas trop fiché. Alors moi, je suis plutôt dans... L'esprit de open space qui est qu'on est plusieurs endroits dans un endroit. Si on a organisé qu'on a des orateurs qui vont présenter des discours et tout le monde est dans des chaises dirigées dans une certaine direction, on ne peut pas faire beaucoup de choses avec ça. Mais c'est un endroit où une chose se passe dans le coin là, une autre chose dans la cuisine, une autre chose dehors. Ou si au moins tu as l'opportunité de le... faire la possibilité de le faire. Si on n'a pas envie d'écouter la présentation, on peut faire autre chose. Ça peut toujours être une réussite, même si la moitié des gens sont en train de discuter dehors ou dans la pause. Alors, ça veut dire que dans l'endroit et dans le programme, je pense qu'on doit avoir beaucoup d'espace, même l'espace pour des choses imprévues. Parce que ce n'est pas toi comme organisateur qui force toutes les choses. Souvent, la meilleure partie, c'est dans les pauses ou après. Et si tu as rempli le programme avec sept orateurs l'un après l'autre, tu ne trouves pas forcément cet espace. dans le programme. Et je pense que ça doit exister dans l'endroit. Ça doit être permis de se mettre sur le canapé dehors et de rencontrer quelqu'un dans la cuisine ou autour des bouffes, je ne sais pas. Mais c'est simplement d'assurer qu'il n'y a pas qu'une seule manière de participer. On doit avoir plusieurs manières. Et aussi d'avoir une certaine liberté de bouger. Et ça peut être difficile si le programme est un discours.

  • Ayesha

    Très rigide.

  • Flemming

    Oui. Alors, c'est pas mal d'avoir des discours, mais il faut avoir des espaces. Si c'est qu'un seul discours pendant toute l'après-midi...

  • Ayesha

    C'est long, c'est fatigant.

  • Flemming

    Et c'est mort. Oui. Et moi, je pense qu'on peut avoir ça, mais avec des espaces, des plus grands espaces de ce que tu penses. Ça peut être des petits ateliers, des choses à faire pendant un programme. Alors, s'il y a des choses à faire, on a plusieurs manières de le faire, plusieurs droits de le faire. Là, d'autres organisations peuvent un peu... montrer que les gens trouvent une manière de le faire fonctionner. Parce que ce n'est pas à toi de le faire fonctionner pour tout le monde. Tu dois donner les éléments, mais pas forcément, tu ne dois pas mener tout ce qui se passe. C'est à eux d'un peu trouver l'un, l'autre, et de parler après ou entre les différentes parties. Et tu dois absolument donner un espace pour que ça se passe.

  • Ayesha

    Avoir des espaces dans l'espace principal. Oui. Donc là maintenant, on a invité des personnes, on a le public, ou en tout cas des personnes qui arrivent sur le lieu choisi et prévu pour. On a différents aménagements. Comment est-ce que ça se passe une fois que toutes ces personnes arrivent en même temps ou au fur et à mesure ?

  • Flemming

    Petit à petit, j'ai développé différentes manières de mieux le faire. Et je pense qu'il serait intéressant de toujours avoir quelque chose à faire. Parce que ce n'est pas fantastique si les gens arrivent petit à petit. Et maintenant, il y a trois personnes, cinq personnes, ils ne se connaissent pas. Et après un certain moment, toute la salle va bouger si on a bien fait son travail. Mais au début, si on ne se connaît pas, il y a une personne là, une personne là, on ne sait pas quoi faire. Alors, on a besoin d'un type de brise-glace ou plusieurs manières de le faire. Ça peut être beaucoup de petites choses si on a un badge avec son nom. Peut-être avec autre jeu, avec ce qu'on fait ou avec quelque chose aléatoire. Si tu as un patch avec une image d'un animal dedans et chacun un animal différent, déjà on a quelque chose à dire. Même si on ne sait pas quoi faire autrement, on peut dire Ah, mais tu es un éléphant, moi je suis un castor, ah c'est intéressant Des choses comme ça, des petits jeux type brise-glaces où on distribue quelque chose qu'on peut… Peut-être des questions à réfléchir ou des questions à poser où tout le monde n'a pas reçu la même chose dans un petit paquet. Par exemple, récemment, ça a été l'anniversaire de ma femme et on a mixé un nombre de différents types de personnes de différents milieux. Et moi, j'ai créé un nombre de... Je distribuais une petite enveloppe, par exemple on avait une carte de tarot dans chacun, une carte différente, et ça donne une opportunité de demander à quelqu'un d'autre. J'ai eu aussi mis un petit jeu de mystère, on doit trouver une statue perdue, une petite histoire, trouver un truc dans le jardin, mais beaucoup d'opportunités pour même si on connait personne, on peut facilement dire ah mais toi tu as la carte comme ça ou est-ce que tu as vu le truc Là, même si ce n'est pas le thème principal, même si ce n'est pas dans le sujet, ça donne une manière de commencer. Toujours avoir des activités, aussi des activités pour des différentes modes, des différentes personnes. Il y a des gens qui sont extravertis, il y a des gens qui sont plus introvertis, qui ne savent pas trop faire, mais qui se trouvent dans les petits jeux comme ça, ou qui lient vraiment les trucs. distribué, il y a des autres gens qui le lient pas, mais qui vont discuter. Tu dois créer l'espace pour les différentes manières de faire les choses, pour écouter, pour parler, pour faire, pour bouger, pour participer dans des différentes manières. Le plus que tu fais ça, le plus ça se passe un peu seul.

  • Ayesha

    Donc ça crée vraiment un espace aussi un peu plus bienveillant, et où les gens se sentent à l'aise pour qu'au moment où la soirée ou l'événement commence, on se sent bien. Oui. On connaît déjà une ou deux personnes avec qui on a pu parler, et on ne se sent pas seul contre le monde entier. Oui. Un événement qui est peut-être un peu intimidant si on ne connaît pas les intervenants ou d'autres personnes.

  • Flemming

    C'est ça, et souvent c'est des petites choses.

  • Ayesha

    Donc, une fois qu'on a des brises glaces, on a peut-être des energizers aussi, petites activités qui permettent que tout le monde se sente bien. Une fois que l'événement a commencé, au moment de la pause, est-ce que tu fais autre chose ? Ou est-ce que la soirée, l'événement se passe tout seul ?

  • Flemming

    Normalement, il y a... Un accueil, alors quelqu'un doit absolument accueillir les gens et on peut créer le ton, l'ambiance, ou au moins dire bonjour, bienvenue et voilà les choses qui vont se passer. Peut-être il y a des règles de la soirée, qu'est-ce qu'on doit faire, mais on ne peut pas faire tout avec ça. On doit avoir un type d'accueil, mais aussi il y a beaucoup, tous les autres éléments, comme je dis, que s'il y a une prise classe ou... des badges, quelque chose écrit. Si on connaît déjà la liste des participants, ça serait mieux. Parce que souvent, une barrière, c'est qu'on ne connaît pas les gens. On a reçu peut-être leur nom, mais on a oublié 5 minutes après. On ne sait pas ce que c'est. Et maintenant, c'est un peu plus difficile à parler. Parce que j'ai oublié que tu es un Yesha. Et j'ai oublié ce que tu me dis. Mais alors, si c'est sur ton badge ou si c'est sur la liste des participants, je peux revenir à ça et j'ai un truc. à dire parce que j'ai peut-être des questions, etc. Alors, je veux bien avoir beaucoup de différentes manières. Je peux voir ton nom, je sais quelque chose déjà, je sais ce qu'on a discuté, on a les petits jeux, on brise glace, on a les règles de ce qui va se passer. Et oui, quelqu'un va faire l'accueil et inviter les gens à ce qu'on va faire dans la soirée. Alors, peut-être c'est des présentations, peut-être c'est que des résultats. Et le résultat, c'est plus facile si on a des chiffres. un nombre de petites choses comme ça. Si on sait déjà un peu avec qui on parle, et on peut déjà peut-être en avance décider, ah mais je veux bien... Parler avec l'avocat parce que j'ai une question. C'est qui l'avocat ? Ah, c'est lui, d'accord. Mais si on n'a rien, pour beaucoup de gens, c'est difficile à commencer avec rien. Mais un nom, un titre, un intérêt, une photo. Si on a déjà les photos, parce que aussi c'est difficile. Si on a 30 personnes, on peut par rapport à qui, oui. Et si on ne retient pas les noms après, c'est bien qu'on peut se rappeler. Ah, voilà, sur la liste, tu vois les photos. Oui. J'ai fait dans mes... Mes salons qui n'étaient pas des salons à Los Angeles, j'avais commencé à créer des listes en avance avec les inscrits que si j'ai déjà leurs photos, je prends leurs photos chaque fois qu'ils arrivent et je les mets dans un type de trompinoscope. Et la prochaine fois, on a peut-être les photos, on a leur nom, on a leur intérêt et on sait, voilà la liste des personnes. Et aussi, si on sait ça en avance. Ça attire plus facilement les gens. Si on voit, il y a déjà 30 inscrits et je vois le nom. Si c'est anonyme, on ne sait pas qui va venir. J'ai plus peur, je suis moins motivé à venir. Mais si je vois qu'il y a des gens avec des intérêts qui m'intéressent et ils disent qu'ils vont venir, je m'assure, mais ils sont inscrits, voilà, c'est déjà mieux.

  • Ayesha

    Donc ça reste quand même une petite organisation et surtout le fait d'anticiper pour que la personne se sente le plus à l'aise possible. On enlève quand même un gros stress déjà de retenir le prénom, de se dire mais cette personne elle ressemble à qui ? J'ai entendu parler d'un avocat mais je sais pas exactement qui. Donc là on a des moyens mnémotechniques ou des moyens avec des dessins, avec des photos et ça c'est super. Surtout quand on va à une soirée, à un événement, on se dit mon objectif c'est d'en ressortir avec au moins une carte de visite de quelqu'un et ou de poser une question à cet écrivain mais qu'on sait plus quel est l'écrivain en question ou où est-ce qu'il est. Le fait d'avoir un trombinoscope quelque part, regarder sur son téléphone ou s'il y a un écran peut-être, c'est plus facile. Oui,

  • Flemming

    le but de l'événement c'est un peu de tisser des liens, tisser un réseau et on peut commencer à tisser ces liens en avance. Si on connaît déjà des personnes, s'il y a déjà des manières de les retrouver ou s'il y a déjà un système pour l'échange des cartes, etc. Le plus que tu peux créer en avance pour qu'on ne débute pas. dans la vie avec rien. Il y a des gens extravasés où ça marche toujours, mais il y a des autres, la plupart, où on ne sait pas trop quoi faire. Peut-être on se chauffe un peu pendant la soirée, mais c'est mieux si on est déjà chauffé. On sait déjà, je vais parler avec lui, et je connais son nom, et je connais même son visage.

  • Ayesha

    Donc le networking a déjà commencé avant même que l'événement ait lieu.

  • Flemming

    Oui, et ça va continuer aussi après. Bien sûr. Que ce n'est pas que l'événement.

  • Ayesha

    C'est aussi un peu l'objectif, comme tu dis, de tisser ces liens et que, si possible, ces liens restent et se resserrent peut-être.

  • Flemming

    Oui, et il y a des éléments, on peut dire informatiques de ça, de comment on organise ce sort de trompinoscope ou liste des invités, comment on les garde après. C'est sur quelle plateforme, est-ce qu'on est dans un groupe Facebook où tu as ton propre mailing list ou quelque chose comme ça, mais tu dois absolument avoir quelque chose.

  • Ayesha

    Très bien. J'ai une autre question pour toi par rapport à ces personnes. où tu dis il faudra peut-être les chauffer un peu plus. Qu'est-ce que tu fais si pendant un événement tu réalises qu'il y a une personne ou peut-être deux personnes qui ne se sentent pas du tout à l'aise, tu sens qu'ils restent dans un coin d'une salle ? Et qui n'arrive pas à sortir, à se décoller de ce mur. Qu'est-ce que tu fais ?

  • Flemming

    Ce n'est pas forcément moi qui le fais, mais il y a un rôle pour un super networker. Et il y a des gens qui sont naturels dans ça, qui vont en avance regarder tous les noms. Et déjà décider, lui, il doit parler avec lui, et lui avec lui, et j'ai une information pour telle personne. Et je connais un truc, j'ai un ami, je dois donner un numéro. Il y a des gens qui font ça, qui arrivent déjà avec un dossier et avec des choses à faire. Alors, ça serait bien de connaître ce genre de personnes. Oui. Et si quelqu'un a besoin d'un peu plus, de dire, alors, le mec dans le coin-là, il y a des gens qui prennent un grand plaisir de trouver un bien.

  • Ayesha

    Un bien, ce qui va faire vibrer cette personne.

  • Flemming

    Oui, et qui vont forcément le sortir.

  • Ayesha

    C'est peut-être aussi un des secrets de l'organisation de ce genre d'événement, de se dire que dans l'équipe, en tout cas si c'est une équipe qui organise, qu'il y a une personne qui va s'assurer. que chaque personne qui va venir à cette soirée, à cet événement, se sentira à l'aise et moi je vais m'assurer que cette personne ne se retrouve pas au coin, ou si elle se retrouve au coin, c'est qu'elle a vraiment décidé qu'elle se sent bien comme ça.

  • Flemming

    C'est un peu ça, parce qu'il y a aussi des gens où c'est vraiment ceux qui veulent regarder, mais on doit connaître la différence. Ça doit être permis de rien dire aussi.

  • Ayesha

    D'observer.

  • Flemming

    Oui, c'est pas forcément nécessaire de forcer toutes les personnes à se présenter 5 minutes s'ils n'ont pas envie. Mais si quelqu'un se sent seul et pas impliqué dans la soirée, Oui, quelqu'un peut leur sortir et c'est plus facile à faire si on a déjà les autres éléments, si on connaît déjà leur nom et leurs activités, leurs souhaits, etc.

  • Ayesha

    Flemming, là maintenant tu as tes invités qui sont arrivés, qui vont commencer, qui sont là. Qu'est-ce qui se passe réellement pour ces invités ? Comment est-ce qu'ils sont censés réagir ? Comment ils réagissent ?

  • Flemming

    Bon, alors tu veux que les invités soient impliqués. Il y en a déjà parlé de différentes manières de le faire.

  • Ayesha

    L'énergie.

  • Flemming

    L'énergie, des icebreakers, des choses comme ça. Et tu veux, si tu gères l'événement, tu veux qu'il y ait une certaine base, que tout le monde est en train de parler avec quelqu'un. C'est l'idéal. Même s'il y a aussi des présentations, etc. Tu veux que pendant la pause ou pendant le...

  • Ayesha

    Il y ait des interactions, il y ait quelque chose qui part.

  • Flemming

    Il y a un bruit que tout le monde parle avec. Qui fonctionne. C'est ce que tu veux. Et peut-être que tu dois faire quelque chose qui ne se passe pas. Là, tu dois peut-être ajouter des éléments ou avoir un autre petit discours de motivation ou un autre jeu où tu dois envoyer les networkers pour tisser des liens entre les gens. Mais tu ne dois aussi pas être très attaché au programme, à ce qui doit se passer. Alors, le but principal de ce qui se passe entre les participants, ce n'est pas ce que tu avais en tête. Alors même si tu as un programme, quelquefois tu dois le laisser.

  • Ayesha

    On oublie le programme.

  • Flemming

    Oui.

  • Ayesha

    On devient spontané.

  • Flemming

    Oui, c'est plutôt le retour que tu veux, ce que les gens s'impliquent l'un avec l'autre et qu'il y a quelque chose qui se passe entre eux, ils sont contents avec ça. Si tu veux ce bruit de connexion, si tu as ça, même si tu as pensé qu'on va prendre une heure pour une présentation, alors quelquefois tu dois le laisser. lâcher parce que c'est plus intéressant. Quelquefois, la pause, c'est plus intéressant. Ah, OK. Et tu dois un peu avoir une sensation, un sens de ça. Alors, pour l'organisateur, c'est plus important de savoir ce sens de ce qui se passe. Est-ce que le groupe se développe bien ? Est-ce qu'on est content ? Est-ce qu'il y a un flux qui se passe ? S'il n'y a pas ce flux, tu dois faire quelque chose. Mais si c'est là, tu dois... On ne l'écoute pas. Oui, tu ne dois pas interrompre le plaisir du résultat ou de ce qu'on fait. Mais si tu n'as pas ça, c'est mieux si tu as quelque chose. N'importe quoi. Tu as un truc pour créer un peu d'énergie.

  • Ayesha

    Si tu avais un conseil à donner à une personne qui fait son premier événement de networking, quel serait-il ?

  • Flemming

    C'est de créer l'énergie, mais autrement de la laisser seule. De ne pas essayer de forcer ce que tu veux. Tu crées un espace pour les participants. Et c'est ça le rôle principal. Tu crées l'espace, tu le mènes bas, tu le démarres, tu le chaises un peu, mais ce n'est pas toi qui le fais.

  • Ayesha

    Donc la personne qui vient à une soirée, Tu la mets dans des bonnes conditions, mais après tu la laisses évoluer dans l'environnement comme elle le souhaite, en fonction de ses attentes et de ses besoins.

  • Flemming

    Oui, si tu ne peux pas faire ça, c'est presque pas la peine. Alors c'est un peu dur, mais le but c'est que ça se passe entre les participants. Ça dépend tout de toi, c'est pas vraiment...

  • Ayesha

    Tu ne peux pas assister la personne tout au long de l'événement.

  • Flemming

    Non. Non. Tu dois absolument créer l'espace. Et la réussite, c'est quand les bonnes choses se passent dans l'espace.

  • Ayesha

    Et ça, ça vient... aussi de la personne qui assiste à l'événement.

  • Flemming

    Ça vient principalement des personnes qui arrivent dans l'événement et ce qu'ils amènent, ce qu'ils cherchent. Mais c'est un peu toi qui...

  • Ayesha

    Tu crées l'espace comme tu dis.

  • Flemming

    Oui, tu crées la soupe de ça, mais c'est eux qui sont les ingrédients. Oui,

  • Ayesha

    parce que je pense que des fois ça peut être très intimidant d'aller à des soirées et de se dire, par exemple, on est à Toulouse. Si on parle des entrepreneurs, à peu près tous les entrepreneurs se connaissent un peu à Toulouse. Donc si toi tu es nouveau, tu es newbie, tu es débutant dans ce monde, tu arrives et tu vois déjà des petits clans qui se sont créés, tu as déjà un peu peur. Donc là je me mets à la place de cette personne et je me dis, waouh, qu'est-ce que je fais ? Comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je vais dans un petit groupe et j'essaye de dire, bonjour, alors voici ma carte de visite, ou comment est-ce que je fais ? Donc ça fait un peu peur.

  • Flemming

    Ça fait peur, mais tu peux te préparer quand même. Avant que tu viennes, tu peux un peu réfléchir sur ce que tu as, sur tes passions. Et ce n'est pas forcément quelque chose d'impressionnant, tes titres, tes projets. Ça peut être tes passions pour les plantes ou pour les gâteaux ou pour les animaux, je ne sais pas. Alors, c'est important d'être honnête. Ce n'est pas forcément les projets qui sont bien sexy et que tu penses qu'ils vont vendre. Bon. Ça peut être aussi les petites choses, parce que souvent on oublie les petits intérêts, et peut-être c'est ça qui crée le lien.

  • Ayesha

    Exactement.

  • Flemming

    Par exemple, dans mes propres événements, j'ai vu quelques fois quelqu'un faire l'erreur de penser que ce qu'il y a, c'est pas intéressant. Ah oui. Par exemple, à l'époque, je faisais l'événement avec beaucoup de gens qui sont des grands artistes, inventeurs, etc. J'avais un ami, il était réparateur de télévision. Il pensait que c'est pas aussi sexy comme toutes les autres choses, mais il fait très bien la réparation des appareils, télévision et ce sort de choses. Et je l'ai expliqué que voilà, à mon événement, il y a au moins 5 personnes qui sont des producteurs de vidéos, grand niveau, avec beaucoup de matos très chers. Ils vont bien rencontrer quelqu'un qui peut réparer leur truc. Tu peux avoir beaucoup de business ici dans mon événement. Et ça, on peut marcher. Alors c'est important d'être honnête et de communiquer ce qui se passe vraiment en toi. Et avec ça, ça peut développer quelque chose.

  • Ayesha

    Est-ce que tu fais quelque chose de particulier ou d'important à la suite de l'événement ?

  • Flemming

    C'est bien d'avoir quelque chose après l'événement. C'est tout à fait possible de contacter les gens après ou de leur envoyer quelque chose. Alors, on se sent un peu vide après un événement. Alors, si tu peux un peu rappeler ça avec un message, une vidéo ou même un appel. personnalisé, comment on a aimé l'événement, est-ce qu'il y en a des questions, etc. Et pas simplement un sondage, est-ce qu'en comptant un 5, c'est un peu énouillant, mais quelque chose d'un peu plus personnel. Un message, et si ça vient d'une personne, beaucoup mieux. Alors tu vas tisser le lien.

  • Ayesha

    Ça clôture vraiment toute l'organisation d'un événement, de networking et de réseautage. Merci encore une fois à toi Flemming. Chers artistes, si vous avez écouté cet épisode, C'est que vous avez compris que nous avions parlé de networking, de l'organisation des événements. Si vous êtes entrepreneur, étudiant ou étudiante et que vous avez envie d'organiser votre premier événement et que vous avez envie de résoudre et que vous ne savez pas trop comment faire, voici nos trois points clés. Le tout premier concerne la capacité d'adaptation. Votre idée va naître et grandir, peu importe comment vous l'aviez imaginée, donc il n'y a pas besoin d'être frustré. La réussite de ce projet va résider justement dans cette capacité d'adaptation. Notre deuxième point, si vous voulez qu'il réussisse ce projet, c'est que vous allez arriver à être le meilleur gardien ou la meilleure gardienne de ce projet, de cette idée, de cette mission, et que même le jour où vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'être sous les feux du projecteur, d'être la vitrine de cette idée, c'est que le projet fonctionne parfaitement et que vous avez tout gagné. Et enfin... Quelques petites idées logistiques. Pensez qu'il y a toujours besoin de faire plus que ce qu'on le pense. C'est-à-dire, si vous pensez avoir 10 personnes, il faudrait inviter 50 personnes. Le lieu est extrêmement important, donc il ne faut pas un lieu figé. Il faudra imaginer divers espaces au sein d'un seul lieu pour permettre l'énergie de circuler, différentes énergies de circuler. Et, bien sûr... l'énergie fonctionne aussi avec des brises glaces, des petites activités qui vont bien fonctionner pour vos invités, pour les personnes qui viennent assister ou networker tout simplement. Et enfin, l'anticipation. L'organisation, c'est beaucoup d'anticipation, que ce soit avant l'événement, pendant et après. C'était donc nos points clés par rapport à cet épisode et par rapport à notre premier networking qui nous ont été donnés par Flaming. Flaming, je te remercie. énormément pour tous ces points. Je te laisse quand même nous dire un mot de fin, peut-être sur toi. Et comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver, toi et tes œuvres ?

  • Flemming

    Merci beaucoup. J'ai été content de participer à cet événement ici. Et mon prochain business va être organisé autour des événements mystères, d'acheter plus d'émerveillement dans des événements. Alors même avec toutes les astuces ici, on va toujours faire des événements qui sont un peu business et professionnels, etc. Mais moi, j'aimerais bien t'assurer qu'on peut faire n'importe quel type d'événement qui a des éléments, des mystères. Et j'ai un business que je suis en train de planifier qui va un peu mélanger les escape rooms et les flash maps et les événements de ressortage et de développement personnel dans un package où on rentre dans une atmosphère. où on est plus ouvert à les nouvelles possibilités, on est plus ouvert à la magie. Parce que souvent, ce n'est pas la linière qui fait l'affaire, c'est plutôt la découverte des possibilités qu'on n'avait pas vues avant. Je vous souhaite tous d'avoir plus de magie dans votre vie. Et à niveau de me trouver, je suis facile à trouver, car mon nom n'existe qu'une fois en France, Fleming Funch. On peut me trouver sur tous les réseaux sociaux.

  • Ayesha

    Les mots qui me viennent en tête par rapport à cet épisode et par rapport à toi, c'est la magie. l'émerveillement et la découverte.

  • Flemming

    J'aime bien ça.

  • Ayesha

    Chers artistes, dans ce podcast, nous sommes là pour vous aider à dépasser votre peur de la prise de parole en vous livrant des conseils pratiques et une approche positive. Avec notre podcast, vous découvrirez comment exceller dans l'art de vous exprimer. Alors, parle, inspire, grandis. Merci, ciao, ciao.

  • Flemming

    Bye, bye.

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Description

"Mon Premier Networking" avec Flemming FUNCH🎙


Bienvenue dans "L'art de dire", où cinq amis se lancent le défi de déstigmatiser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Dans ce cinquième épisode de l'année, intitulé "Mon premier networking", retrouvez Ayesha et son invité exceptionnel, Flemming !


Découvrez les astuces et secrets d'un expert du networking, coach, psychothérapeute, et fondateur de l'organisation Toastmasters Toulouse. Flemming partage son parcours inspirant, de ses débuts timides à la création de soirées de networking réussies. Vous apprendrez comment surmonter vos peurs, organiser des événements captivants, et créer des connections magiques à travers des activités en open space et des icebreakers ingénieux.

Préparez-vous à être inspiré et découvrez avec nous comment briller dans l'art du networking. Réalisez, adaptez, et laissez-vous émerveiller par le pouvoir des rencontres professionnelles !

📅 Ne manquez pas cet épisode unique, disponible dès maintenant sur "L'art de dire". Parle, inspire, grandis ! 🌟

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est 5 amis qui se sont retrouvés pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants et intervenantes afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein des amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer. Lorsque vous prenez la parole. Oui, oui, oui. C'est possible, préparez-vous donc à être inspiré et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Bonjour à tous et à toutes, bonjour les artistes, aujourd'hui cet épisode est le cinquième de l'année et il s'intitule mon premier networking. J'ai le plaisir d'accueillir sur cette émission Fleming. Bonjour Fleming.

  • Flemming

    Bonjour Ayesha.

  • Ayesha

    Je suis très heureuse de t'avoir avec nous. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis impatiente de t'entendre.

  • Flemming

    Moi aussi, je suis très content d'être invité.

  • Ayesha

    Alors pour vous les artistes qui ne le connaissaient pas encore, je vous propose déjà qu'on lui demande la signature de l'art de dire. Donc Fleming, est-ce que tu pourrais nous dire quel est ton lieu idéal ? Ton activité préférée et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Flemming

    D'accord. Mon lieu idéal, c'est un truc comme un tour d'observation, par exemple. On peut dire une carte ciel avec une vue panoramique où je peux bien voir tout ce qui se passe dans une ville ou autour de moi. Oui, et activité, j'aime bien la danse, particulièrement la fusion, la danse improvisée, intuitive. Et émotion, j'aime bien la surprise, j'aime bien l'émerveillement. quand on découvre un truc qu'on n'a jamais expérimenté avant.

  • Ayesha

    J'ai hâte parce que je pense que ce que tu vas nous dire aujourd'hui, on sera tous clairement émerveillés. Parce que le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, c'est comme on l'a dit, le premier networking. Et pour que vous le sachiez, chers artistes, Fleming n'est pas qu'un networker, il a été coach, psychothérapeute si je ne me trompe pas, t'es auteur, t'es écrivain aussi. T'as été, d'ailleurs pour notre communauté qui connaît peut-être l'association Toastmasters, donc l'association de prise de paroles en public, t'as été l'un des premiers fondateurs de Toastmasters à Toulouse. Eh bien, bien plus encore ! Je vais te laisser quand même nous dire un peu plus sur toi avant de continuer, parce que tu le diras bien mieux que moi.

  • Flemming

    Mais j'aime bien organiser des choses qui sont un peu imprévues, un peu nouvelles. C'est un peu nouveau d'organiser le changement du monde ou les découvertes de quelque chose qu'on n'a pas vu avant. Et ça veut dire que j'organise des réseaux sociaux, des événements aux États-Unis, au Danemark, dans différents endroits en France. J'aime bien les soirées mystères. J'aime bien des conversations qui n'ont pas forcément un sujet, mais qui découvrent quelque chose de nouveau, qui dévoilent quelque chose. Et toutes mes expériences et mes activités, c'est un peu autour de ça, de dévoiler quelque chose sur la vie. Ce n'est pas simplement de suivre. un plan, de dévoiler quelque chose.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est dévoiler, être émerveillé et ne pas forcément suivre un fil conducteur. C'est un peu de l'improvisation, de la spontanéité, un peu comme ce que tu disais, tu aimes découvrir, t'es curieux, donc tu découvres et tu fais découvrir. Oui. Donc aujourd'hui, on va parler de networking. Est-ce que tu peux nous dire, si de base, tu as des facilités pour le faire, comment c'est arrivé que tu as commencé à créer, par exemple, des soirées Mystère.

  • Flemming

    Il y a un nombre de choses que je fais, que je fais parce que ça a été un challenge pour moi-même. Par exemple, la prise de parole en public, je commençais à le faire parce que je savais pas, j'étais pas doué, je savais pas comment faire, j'avais peur. Alors souvent, je commençais comme ça où il y a un sujet que je connais pas bien et je fais une invitation, je trouve des gens qui le connaissent et… Par chance, je suis devenu le centre de quelque chose. Alors, ça s'est passé plusieurs fois que j'ai démarré quelque chose que je ne connais pas. Et finalement, ça,

  • Ayesha

    c'est… Tu prends le lead dessus.

  • Flemming

    Oui, même si je ne connais pas forcément le sujet ou je ne suis pas expert. Et c'est aussi une manière de devenir expert. Parce qu'on crée un peu autour de soi. On attire les gens qui sont les vrais experts, qui vont… m'apprendre.

  • Ayesha

    Totalement.

  • Flemming

    Et à un moment, peut-être je trouve que moi je le fais tellement bien aussi.

  • Ayesha

    Donc, tu n'as eu pas forcément de base des facilités d'organisation, mais c'est surtout que tu as ressenti un besoin chez toi. Tu t'es dit que tu voulais essayer de résoudre ce problème. Tu as invité d'autres personnes et ça s'est fait naturellement.

  • Flemming

    Oui. Et souvent, ça a été un accident où j'ai réussi à faire une invitation qui a très bien marché. Par exemple, dans les années 90, j'avais créé... Un réseau social, un des premiers réseaux sociaux ? Avec jusqu'à 10 000 membres finalement, où à la fois je crée le logiciel pour avoir des forums, des chats, des friend lists, beaucoup de choses, mais aussi pour créer l'invitation qui a invité ce genre de gens. Et je le fais. Au début, c'était simplement un message que j'ai écrit qui a été inspirant pour les autres. Et j'ai proposé de créer une sorte de réseau d'équipes, simplement comme une idée. Mais j'ai eu des retours fantastiques, superbes. On est avec toi, ça commence quand ? On te suit. Oui, on me suit et finalement ça a très bien marché. J'ai fait ça plusieurs fois où c'était l'invitation, où c'était l'idée qui a généré l'intérêt et finalement un gros truc s'est passé toute seule, je peux dire, mais ce n'était pas toute seule. Finalement, quand je fais l'invitation, je dois aussi un peu mener les choses. Je ne m'enfuis pas quand les gens arrivent. C'est un peu ça. Alors, si je fais une invitation... Maintenant, il y a 100 personnes là chez toi quand même. Assurer que ce qu'on fait, ça marche.

  • Ayesha

    Est-ce qu'en faisant ça, tu avais déjà des talents d'organisateur, je dirais ?

  • Flemming

    Je vais dire non. C'est un peu quelque chose qui a évolué pendant que... que je le fais et je notais que je le fais relativement bien. Je suis bien comme facilitateur d'un groupe, mais ce n'était pas quelque chose que je savais avant. Comme enfant, j'étais très timide, j'étais très enfermé en moi, très introverti. Alors, c'est un peu une surprise que je fais bien ce genre de choses. Et c'est un exemple pour moi aussi. Souvent, si on a peur de quelque chose qu'on ne fait pas, on n'a pas envie d'entrer dans... Dans un domaine, finalement, quand on le fait, on va découvrir qu'il y a des cadeaux, qu'il y a quelque chose là. Quand finalement, quand on le fait, ça dévoile quelque chose sur soi-même qu'on ne savait pas. Mais si on n'avait pas pris ce challenge, si on n'avait pas rentré dans...

  • Ayesha

    Dans le vif du sujet.

  • Flemming

    Oui, on n'aurait jamais découvert qu'en fait... On fait bien ça.

  • Ayesha

    C'est quelque chose que j'ai envie que les artistes qui nous écoutent le comprennent. C'est-à-dire, ce que moi je comprends par rapport à ton anecdote, c'est que tu as commencé à faire quelque chose, mais tu ne savais déjà pas au moment où tu l'as commencé si ça allait bien se passer, si tu allais pouvoir accueillir les gens, si tu allais pouvoir arriver à la fin déjà de cet événement et te dire ok, c'est une réussite ou pas. Tu l'as fait au fur et à mesure et tu t'es dit on verra. Et en plus, après, tu as eu des bons retours. Donc ça vient avec l'entraînement, ça vient en faisant.

  • Flemming

    Oui, et je ne savais pas. Avant. Après, j'ai appris ce sort de principes. Par exemple, c'est un des principes de l'improvisation théâtrale, qu'on est prêt à commencer quelque chose qu'on ne sait pas comment le finir, mais on le fait quand même, on le fait, on est très dedans et on cherche simplement ce qui se passe, on dit oui à tout ce qui se passe. Et après, j'ai découvert, j'ai appris des méthodes, des manières de le faire, mais au début, j'ai simplement Je fais sans savoir comment.

  • Ayesha

    Donc avec beaucoup de passion, beaucoup de vigueur et de fougue, tu le fais, tu y vas, t'es à fond. Comment est-ce que tu arrives à organiser tes événements ? Est-ce qu'il y a une idée qui te tombe dessus et tu te dis à partir de maintenant je vais le faire ?

  • Flemming

    Normalement c'est une idée ou une sensation, on a quelque chose, on a une envie, on veut quelque chose. Et pour moi c'était quelquefois pas très clair mais c'est... C'est une sensation que je veux que quelque chose se passe. OK. Et après ça, je prends un certain focus que j'essaie de manifester ce que je sens. Et peut-être que ce n'est pas clair du tout, mais si j'ai réussi à faire une invitation qui génère les choses, ça marche. Et j'ai parlé plusieurs fois d'invitation et quelquefois c'était ça. Une période, des années en Californie, j'avais créé des événements mensuels, des salons. Au début, j'avais simplement l'idée que ça va être un salon de manière française, intellectuelle, un petit groupe avec des discussions au niveau philosophique, etc. Mais finalement, ce n'était pas ça du tout, parce que j'ai créé une invitation qui était un appel pour tous les artistes, pour tous les inventeurs, les explorateurs, les activistes, toutes sortes de gens qui veulent faire quelque chose. Et la première fois, on avait 30 personnes, et c'était des personnes magnifiques avec toutes sortes d'expériences, et ce n'était pas forcément une discussion intellectuelle, ça a été simplement une rencontre avec beaucoup d'énergie. Le premier groupe, après ça, ça a devenu 50, 60, 100, 150 personnes chaque fois. Un modèle a évolué de ça qui n'est pas du tout un salon intellectuel. C'est plutôt comme un cirque où on présente les gens qui font des choses passionnantes. Et chaque fois, j'étais étonné avec... Au début, souvent, on fait un cercle où on prend 30 secondes pour qui est tout le monde. Et ça attirait des personnes où tout le monde est... passionné de quelque chose, un inventeur de quelque chose qui amène ses inventions, un explorateur, quelqu'un qui est vraiment venu du jungle Amérique du Sud, quelqu'un qui est en train d'envoyer des cadeaux à notre pays, qui est en train de faire un gros projet. Chaque personne avait un truc énorme. Et j'étais étonné que ça continuait pendant des années, que chaque fois, tout le cercle de personnes, quelqu'un qui avait une passion. Et après... On a fait un réseautage après ça. C'est un super réseautage avec ce sort de personnes. Et aussi, j'ai invité, si quelqu'un a quelque chose à montrer, un artiste qui montre ses peintures ou quelqu'un qui chante une chanson ou une danse ou quelque chose. Et ça a devenu une grande soirée aussi de réseautage et on rencontre des gens ou aussi un endroit où on rencontre des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement. Autrement. Oui, même si chacun était quelqu'un. unique et intéressant, mais si on met beaucoup de gens comme ça ensemble, quelque chose un peu magique se passe. Et ça a simplement été l'invitation que j'ai faite par accident. Je n'ai pas su que ça allait se passer comme ça. Par contre, j'avais imaginé complètement autre chose. D'accord. Mais j'ai pris ce que l'univers m'a donné et j'ai dansé avec et ça a super bien marché. Ça a été le bon amour. À Los Angeles, pour un certain type de communauté où on se rencontre, où les projets commencent là parce qu'il y a une vibration, une énergie unique. Et je peux dire que c'est moi qui l'ai fait, mais en même temps, je n'ai rien, je n'ai simplement pas fait l'invitation et c'est moi qui dis bonjour, bienvenue. Let's go. Oui, oui.

  • Ayesha

    J'ai tellement de questions à te poser. La toute première, c'est est-ce que tu as été frustré parce que l'idée de base que tu avais, avait évolué ?

  • Flemming

    Non, et peut-être que c'est ça un secret, que si j'étais frustré et j'essayais de forcer ce que je voulais se passer, peut-être que je n'aurais pas réussi à faire ce sort d'événement. Plutôt, j'ai pris ah, voilà, c'est ça au lieu de ce que j'avais pensé. Exactement. Je n'avais pas donné beaucoup de valeur à mes pensées. La forme. J'avais des valeurs à mes émotions et ma passion pour que ça doit réussir, mais je n'ai pas été attaché à mes pensées. Alors j'ai découvert que c'est autre chose et j'aime bien la sensation de découvrir ce qui se passe, c'est quoi, un truc est en train de naître.

  • Ayesha

    Il y a quelque chose qui se passe,

  • Flemming

    qu'est-ce que c'est ? Oui, et j'aime bien ça. Ça veut dire que je n'ai pas la peur que ça ne marche pas parce que je ne sais pas. quand même, on est en train de le découvrir ensemble, et c'est bien. Et par magie, les choses se développent mieux comme ça, et aussi je n'essaie pas de faire autre chose. Et en même temps, j'ai une certaine continuité ou loyauté que je vais continuer à le faire quand ça marche et ça fonctionne, et c'est moi qui fais l'invitation, je vais continuer à le faire jusqu'à sa mort. Et je vais être le gardien de ce truc qui ne vient pas, Vraiment, moi, ça vient de l'univers ou de la combination des gens qu'on met ensemble, les bonnes étoiles, et voilà, il y a un truc. Et moi, je vais assurer que ça va continuer à se développer.

  • Ayesha

    C'est peut-être ça aussi le secret, d'avoir une capacité d'adaptation qui fait que si on voit notre idée changer et se matérialiser en quelque chose d'autre, de se dire, c'est OK, c'est peut-être même très bien, et on va continuer à être là. pour, comme je suis dit, être gardien et gardienne de ce beau projet et de cette belle manifestation que nous propose d'autres personnes ou de l'univers directement.

  • Flemming

    Je pense que c'est ça, parce que c'est bien d'avoir un projet, une idée, mais c'est pas qu'on est aussi doué que l'idée ça va faire l'affaire. Alors c'est bien de commencer avec ça, mais après on sait pas ce qui se passe. Alors l'univers est plus intelligent que moi. Et toi, il y a un truc qui se passe et je suis présent avec ça, Ensemble, on peut développer les choses. Et peut-être que ça ne se passe pas sans moi, pas sans quelqu'un qui le mène ou qui le gère ou qui le facilite. Mais quand même, ce n'est pas moi la première partie. C'est plutôt le dévoilement des secrets, ce nouveau truc qui est en train d'apparaître.

  • Ayesha

    Ça transparaît une très grande humilité par rapport à un projet, par rapport à une mission. Et je pense aussi que c'est ce qui fait que ça marche pour beaucoup de personnes, que ce soit des entrepreneurs. des personnes qui mènent des associations ou autre, quand on a une idée de se dire on devient peut-être plus petit que ce projet là lui-même et cette idée, et cette idée l'objectif c'est de la faire évoluer, de la faire grandir, que nous soyons là ou pas, que nous soyons là pour être le maître ou le leader ou la leader. Elle va continuer à évoluer et notre satisfaction reste dans le fait qu'on la voit grandir.

  • Flemming

    Oui, c'est ça. Je pense que c'est nécessaire d'avoir une certaine humilité pour être un bon leader de quelque chose, de mener quelque chose. Ça ne marche pas si c'est mon ego. Je pense que c'est moi qui est génial parce que ça marche. Maintenant, souvent, ce n'est pas le cas. C'est plutôt de prendre un plaisir dans la réussite même. Pas parce que c'est moi qui l'ai fait, mais parce que c'est là, on voit le plaisir dans les gens qui participent et que ça marche sans moi. Mon plus grand plaisir, moi, c'est quand je peux être dans les coulisses et voir un truc qui se passe tout seul et que je ne suis pas nécessaire.

  • Ayesha

    Tu n'as pas besoin d'être là. Oui,

  • Flemming

    mais c'est quand même moi qui ai eu mes doigts dans ce truc qui a marché et c'est plus nécessaire que je fasse quelque chose.

  • Ayesha

    Que tu sois à la vitre, que tu sois en face ou sur les projecteurs.

  • Flemming

    Pour moi, c'est la réussite.

  • Ayesha

    C'est la réussite. J'aimerais bien qu'on revienne un peu plus sur l'aspect logistique, parce qu'en effet, tu as dit, c'est peut-être juste une invitation, mais ces personnes-là, comment est-ce que tu arrives à les retrouver ? Est-ce que ce sont déjà des amis à toi, ou tu fonctionnes avec un principe de, tu invites quelqu'un et tu demandes à cette personne, ben invite un autre ami, ou une autre amie, ou ça te vient naturellement, et ton réseau de base, il est déjà très grand ?

  • Flemming

    Je ne peux pas tout à fait dire, mais je peux dire que j'ai appris que... On doit faire plus de promotions de ce qu'on pense. Alors, si on a envie que 50 personnes viennent à un événement, ça ne marche pas si on invite 50 personnes. Oui. Tu dois inviter 500 personnes. Oui. Beaucoup plus. Et moi, je ne sais pas forcément. Oui, je suis 500 amis maintenant, mais on doit faire beaucoup plus. On doit écrire des lettres, envoyer des mails, laisser des flyers sur des voitures, n'importe quoi, ce qu'on peut penser. Et finalement, quand... On a commencé à faire quelque chose, les amis vont parler bouche à oreille à des astrochambres. Pour commencer, on doit faire beaucoup plus de ce qu'on pense parce que aussi, c'est un peu important que le premier événement… marche bien. En même temps, quelquefois, un événement ne marche pas s'il y en a trois personnes. On doit quand même... On fonce quand même. On le fait quand même, c'est bien. Mais s'il y en a trois personnes, il y a personne qui va dire que c'est un événement réussite et qu'ils vont inviter tous ses amis. Les trois personnes ne viennent pas forcément la prochaine fois. Mais si tu commences avec un truc qui est déjà, qui marche déjà la première fois, si tu as plus de personnes que nécessaire, parce qu'on a besoin d'un certain masque critique. Oui. Je n'ai pas forcément le secret, mais j'ai réussi un nombre de fois à créer la masse critique tout de suite avec la première invitation, la première lettre, le premier événement. Et ça, on a eu une croissance explosive. Et c'est un peu parce que je connais déjà ce principe qu'on doit faire un peu plus de...

  • Ayesha

    Plus que ce qu'on pense.

  • Flemming

    Oui, si tu as besoin de 5 trucs, tu dois demander 50. Parce que les gens ne viennent pas forcément si on l'a invité. Et même si j'en dis que... ils vont venir, ce n'est pas forcément le cas. On a d'autres choses à faire. Si on ne connaît pas forcément l'événement, on ne sait pas, on a d'autres invitations. Alors, on doit faire plus. Et c'est un peu une affaire aussi entre toi et l'univers. Ce n'est pas forcément que tu as demandé à ton ami et tu vas venir, ça fait une grande partie de mon événement. C'est plutôt que j'envoie un peu impersonnellement à l'univers une invitation. Et je ne sais pas qui va venir. Alors, pour ça, je dois le diffuser. Largement à tout le monde. Autant que possible. Autant que possible parce que je ne sais pas. Et ce n'est pas forcément que les gens viennent du flyer que je donnais. Peut-être que c'est d'une autre manière. Mais je pense, je crois qu'il y a une certaine énergie qu'on envoie quelque chose et on reçoit quelque chose. Et on doit envoyer beaucoup pour avoir le résultat. Alors, au niveau de la logistique, c'est important de ne pas compter. Alors, j'ai besoin de dix invités. Alors, j'invite dix amis. Non. tu invites 50 amis ou plus.

  • Ayesha

    Et il se passe quoi si tu as prévu pour 10 personnes, mais qu'il y a 50 personnes qui se pointent ?

  • Flemming

    Ça s'est passé plusieurs fois pour moi. Alors pour ça, c'est nécessaire d'avoir une certaine flexibilité, de ne pas être trop figé dans ce qui doit se passer. Tu dois être prêt à improviser, parce que c'est bon, c'est une réussite, c'est un plaisir. Ça ne marche pas si tu n'as que 10 chaises et 10 gobelets, et... Alors, au niveau de la logistique, tu dois aussi être prêt à une grande réussite. Qu'est-ce que tu fais s'il y a trop de personnes pour cette salle ? Qu'est-ce qu'on fait pour être dehors ? Tu dois être prêt à changer le programme si autre chose se passe.

  • Ayesha

    Donc, tu anticipes cela ?

  • Flemming

    En préférence. Alors, ça ne marche pas toujours, mais c'est aussi un esprit d'être prêt à improviser, à s'adapter. Tu dois être prêt à le faire marcher quand même.

  • Ayesha

    C'est super de nous donner des astuces aussi pragmatiques parce que je pense que ce sera très utile pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent organiser des événements. Et d'ailleurs, par rapport à cette organisation, tu nous parlais un peu de l'adaptation. Qu'est-ce que tu penses du lieu ? Quelle est la stratégie à avoir par rapport au lieu pour l'organisation d'un événement ?

  • Flemming

    Je pense qu'on doit avoir un lieu où un nombre de choses différentes peuvent se passer, que ce n'est pas trop fiché. Alors moi, je suis plutôt dans... L'esprit de open space qui est qu'on est plusieurs endroits dans un endroit. Si on a organisé qu'on a des orateurs qui vont présenter des discours et tout le monde est dans des chaises dirigées dans une certaine direction, on ne peut pas faire beaucoup de choses avec ça. Mais c'est un endroit où une chose se passe dans le coin là, une autre chose dans la cuisine, une autre chose dehors. Ou si au moins tu as l'opportunité de le... faire la possibilité de le faire. Si on n'a pas envie d'écouter la présentation, on peut faire autre chose. Ça peut toujours être une réussite, même si la moitié des gens sont en train de discuter dehors ou dans la pause. Alors, ça veut dire que dans l'endroit et dans le programme, je pense qu'on doit avoir beaucoup d'espace, même l'espace pour des choses imprévues. Parce que ce n'est pas toi comme organisateur qui force toutes les choses. Souvent, la meilleure partie, c'est dans les pauses ou après. Et si tu as rempli le programme avec sept orateurs l'un après l'autre, tu ne trouves pas forcément cet espace. dans le programme. Et je pense que ça doit exister dans l'endroit. Ça doit être permis de se mettre sur le canapé dehors et de rencontrer quelqu'un dans la cuisine ou autour des bouffes, je ne sais pas. Mais c'est simplement d'assurer qu'il n'y a pas qu'une seule manière de participer. On doit avoir plusieurs manières. Et aussi d'avoir une certaine liberté de bouger. Et ça peut être difficile si le programme est un discours.

  • Ayesha

    Très rigide.

  • Flemming

    Oui. Alors, c'est pas mal d'avoir des discours, mais il faut avoir des espaces. Si c'est qu'un seul discours pendant toute l'après-midi...

  • Ayesha

    C'est long, c'est fatigant.

  • Flemming

    Et c'est mort. Oui. Et moi, je pense qu'on peut avoir ça, mais avec des espaces, des plus grands espaces de ce que tu penses. Ça peut être des petits ateliers, des choses à faire pendant un programme. Alors, s'il y a des choses à faire, on a plusieurs manières de le faire, plusieurs droits de le faire. Là, d'autres organisations peuvent un peu... montrer que les gens trouvent une manière de le faire fonctionner. Parce que ce n'est pas à toi de le faire fonctionner pour tout le monde. Tu dois donner les éléments, mais pas forcément, tu ne dois pas mener tout ce qui se passe. C'est à eux d'un peu trouver l'un, l'autre, et de parler après ou entre les différentes parties. Et tu dois absolument donner un espace pour que ça se passe.

  • Ayesha

    Avoir des espaces dans l'espace principal. Oui. Donc là maintenant, on a invité des personnes, on a le public, ou en tout cas des personnes qui arrivent sur le lieu choisi et prévu pour. On a différents aménagements. Comment est-ce que ça se passe une fois que toutes ces personnes arrivent en même temps ou au fur et à mesure ?

  • Flemming

    Petit à petit, j'ai développé différentes manières de mieux le faire. Et je pense qu'il serait intéressant de toujours avoir quelque chose à faire. Parce que ce n'est pas fantastique si les gens arrivent petit à petit. Et maintenant, il y a trois personnes, cinq personnes, ils ne se connaissent pas. Et après un certain moment, toute la salle va bouger si on a bien fait son travail. Mais au début, si on ne se connaît pas, il y a une personne là, une personne là, on ne sait pas quoi faire. Alors, on a besoin d'un type de brise-glace ou plusieurs manières de le faire. Ça peut être beaucoup de petites choses si on a un badge avec son nom. Peut-être avec autre jeu, avec ce qu'on fait ou avec quelque chose aléatoire. Si tu as un patch avec une image d'un animal dedans et chacun un animal différent, déjà on a quelque chose à dire. Même si on ne sait pas quoi faire autrement, on peut dire Ah, mais tu es un éléphant, moi je suis un castor, ah c'est intéressant Des choses comme ça, des petits jeux type brise-glaces où on distribue quelque chose qu'on peut… Peut-être des questions à réfléchir ou des questions à poser où tout le monde n'a pas reçu la même chose dans un petit paquet. Par exemple, récemment, ça a été l'anniversaire de ma femme et on a mixé un nombre de différents types de personnes de différents milieux. Et moi, j'ai créé un nombre de... Je distribuais une petite enveloppe, par exemple on avait une carte de tarot dans chacun, une carte différente, et ça donne une opportunité de demander à quelqu'un d'autre. J'ai eu aussi mis un petit jeu de mystère, on doit trouver une statue perdue, une petite histoire, trouver un truc dans le jardin, mais beaucoup d'opportunités pour même si on connait personne, on peut facilement dire ah mais toi tu as la carte comme ça ou est-ce que tu as vu le truc Là, même si ce n'est pas le thème principal, même si ce n'est pas dans le sujet, ça donne une manière de commencer. Toujours avoir des activités, aussi des activités pour des différentes modes, des différentes personnes. Il y a des gens qui sont extravertis, il y a des gens qui sont plus introvertis, qui ne savent pas trop faire, mais qui se trouvent dans les petits jeux comme ça, ou qui lient vraiment les trucs. distribué, il y a des autres gens qui le lient pas, mais qui vont discuter. Tu dois créer l'espace pour les différentes manières de faire les choses, pour écouter, pour parler, pour faire, pour bouger, pour participer dans des différentes manières. Le plus que tu fais ça, le plus ça se passe un peu seul.

  • Ayesha

    Donc ça crée vraiment un espace aussi un peu plus bienveillant, et où les gens se sentent à l'aise pour qu'au moment où la soirée ou l'événement commence, on se sent bien. Oui. On connaît déjà une ou deux personnes avec qui on a pu parler, et on ne se sent pas seul contre le monde entier. Oui. Un événement qui est peut-être un peu intimidant si on ne connaît pas les intervenants ou d'autres personnes.

  • Flemming

    C'est ça, et souvent c'est des petites choses.

  • Ayesha

    Donc, une fois qu'on a des brises glaces, on a peut-être des energizers aussi, petites activités qui permettent que tout le monde se sente bien. Une fois que l'événement a commencé, au moment de la pause, est-ce que tu fais autre chose ? Ou est-ce que la soirée, l'événement se passe tout seul ?

  • Flemming

    Normalement, il y a... Un accueil, alors quelqu'un doit absolument accueillir les gens et on peut créer le ton, l'ambiance, ou au moins dire bonjour, bienvenue et voilà les choses qui vont se passer. Peut-être il y a des règles de la soirée, qu'est-ce qu'on doit faire, mais on ne peut pas faire tout avec ça. On doit avoir un type d'accueil, mais aussi il y a beaucoup, tous les autres éléments, comme je dis, que s'il y a une prise classe ou... des badges, quelque chose écrit. Si on connaît déjà la liste des participants, ça serait mieux. Parce que souvent, une barrière, c'est qu'on ne connaît pas les gens. On a reçu peut-être leur nom, mais on a oublié 5 minutes après. On ne sait pas ce que c'est. Et maintenant, c'est un peu plus difficile à parler. Parce que j'ai oublié que tu es un Yesha. Et j'ai oublié ce que tu me dis. Mais alors, si c'est sur ton badge ou si c'est sur la liste des participants, je peux revenir à ça et j'ai un truc. à dire parce que j'ai peut-être des questions, etc. Alors, je veux bien avoir beaucoup de différentes manières. Je peux voir ton nom, je sais quelque chose déjà, je sais ce qu'on a discuté, on a les petits jeux, on brise glace, on a les règles de ce qui va se passer. Et oui, quelqu'un va faire l'accueil et inviter les gens à ce qu'on va faire dans la soirée. Alors, peut-être c'est des présentations, peut-être c'est que des résultats. Et le résultat, c'est plus facile si on a des chiffres. un nombre de petites choses comme ça. Si on sait déjà un peu avec qui on parle, et on peut déjà peut-être en avance décider, ah mais je veux bien... Parler avec l'avocat parce que j'ai une question. C'est qui l'avocat ? Ah, c'est lui, d'accord. Mais si on n'a rien, pour beaucoup de gens, c'est difficile à commencer avec rien. Mais un nom, un titre, un intérêt, une photo. Si on a déjà les photos, parce que aussi c'est difficile. Si on a 30 personnes, on peut par rapport à qui, oui. Et si on ne retient pas les noms après, c'est bien qu'on peut se rappeler. Ah, voilà, sur la liste, tu vois les photos. Oui. J'ai fait dans mes... Mes salons qui n'étaient pas des salons à Los Angeles, j'avais commencé à créer des listes en avance avec les inscrits que si j'ai déjà leurs photos, je prends leurs photos chaque fois qu'ils arrivent et je les mets dans un type de trompinoscope. Et la prochaine fois, on a peut-être les photos, on a leur nom, on a leur intérêt et on sait, voilà la liste des personnes. Et aussi, si on sait ça en avance. Ça attire plus facilement les gens. Si on voit, il y a déjà 30 inscrits et je vois le nom. Si c'est anonyme, on ne sait pas qui va venir. J'ai plus peur, je suis moins motivé à venir. Mais si je vois qu'il y a des gens avec des intérêts qui m'intéressent et ils disent qu'ils vont venir, je m'assure, mais ils sont inscrits, voilà, c'est déjà mieux.

  • Ayesha

    Donc ça reste quand même une petite organisation et surtout le fait d'anticiper pour que la personne se sente le plus à l'aise possible. On enlève quand même un gros stress déjà de retenir le prénom, de se dire mais cette personne elle ressemble à qui ? J'ai entendu parler d'un avocat mais je sais pas exactement qui. Donc là on a des moyens mnémotechniques ou des moyens avec des dessins, avec des photos et ça c'est super. Surtout quand on va à une soirée, à un événement, on se dit mon objectif c'est d'en ressortir avec au moins une carte de visite de quelqu'un et ou de poser une question à cet écrivain mais qu'on sait plus quel est l'écrivain en question ou où est-ce qu'il est. Le fait d'avoir un trombinoscope quelque part, regarder sur son téléphone ou s'il y a un écran peut-être, c'est plus facile. Oui,

  • Flemming

    le but de l'événement c'est un peu de tisser des liens, tisser un réseau et on peut commencer à tisser ces liens en avance. Si on connaît déjà des personnes, s'il y a déjà des manières de les retrouver ou s'il y a déjà un système pour l'échange des cartes, etc. Le plus que tu peux créer en avance pour qu'on ne débute pas. dans la vie avec rien. Il y a des gens extravasés où ça marche toujours, mais il y a des autres, la plupart, où on ne sait pas trop quoi faire. Peut-être on se chauffe un peu pendant la soirée, mais c'est mieux si on est déjà chauffé. On sait déjà, je vais parler avec lui, et je connais son nom, et je connais même son visage.

  • Ayesha

    Donc le networking a déjà commencé avant même que l'événement ait lieu.

  • Flemming

    Oui, et ça va continuer aussi après. Bien sûr. Que ce n'est pas que l'événement.

  • Ayesha

    C'est aussi un peu l'objectif, comme tu dis, de tisser ces liens et que, si possible, ces liens restent et se resserrent peut-être.

  • Flemming

    Oui, et il y a des éléments, on peut dire informatiques de ça, de comment on organise ce sort de trompinoscope ou liste des invités, comment on les garde après. C'est sur quelle plateforme, est-ce qu'on est dans un groupe Facebook où tu as ton propre mailing list ou quelque chose comme ça, mais tu dois absolument avoir quelque chose.

  • Ayesha

    Très bien. J'ai une autre question pour toi par rapport à ces personnes. où tu dis il faudra peut-être les chauffer un peu plus. Qu'est-ce que tu fais si pendant un événement tu réalises qu'il y a une personne ou peut-être deux personnes qui ne se sentent pas du tout à l'aise, tu sens qu'ils restent dans un coin d'une salle ? Et qui n'arrive pas à sortir, à se décoller de ce mur. Qu'est-ce que tu fais ?

  • Flemming

    Ce n'est pas forcément moi qui le fais, mais il y a un rôle pour un super networker. Et il y a des gens qui sont naturels dans ça, qui vont en avance regarder tous les noms. Et déjà décider, lui, il doit parler avec lui, et lui avec lui, et j'ai une information pour telle personne. Et je connais un truc, j'ai un ami, je dois donner un numéro. Il y a des gens qui font ça, qui arrivent déjà avec un dossier et avec des choses à faire. Alors, ça serait bien de connaître ce genre de personnes. Oui. Et si quelqu'un a besoin d'un peu plus, de dire, alors, le mec dans le coin-là, il y a des gens qui prennent un grand plaisir de trouver un bien.

  • Ayesha

    Un bien, ce qui va faire vibrer cette personne.

  • Flemming

    Oui, et qui vont forcément le sortir.

  • Ayesha

    C'est peut-être aussi un des secrets de l'organisation de ce genre d'événement, de se dire que dans l'équipe, en tout cas si c'est une équipe qui organise, qu'il y a une personne qui va s'assurer. que chaque personne qui va venir à cette soirée, à cet événement, se sentira à l'aise et moi je vais m'assurer que cette personne ne se retrouve pas au coin, ou si elle se retrouve au coin, c'est qu'elle a vraiment décidé qu'elle se sent bien comme ça.

  • Flemming

    C'est un peu ça, parce qu'il y a aussi des gens où c'est vraiment ceux qui veulent regarder, mais on doit connaître la différence. Ça doit être permis de rien dire aussi.

  • Ayesha

    D'observer.

  • Flemming

    Oui, c'est pas forcément nécessaire de forcer toutes les personnes à se présenter 5 minutes s'ils n'ont pas envie. Mais si quelqu'un se sent seul et pas impliqué dans la soirée, Oui, quelqu'un peut leur sortir et c'est plus facile à faire si on a déjà les autres éléments, si on connaît déjà leur nom et leurs activités, leurs souhaits, etc.

  • Ayesha

    Flemming, là maintenant tu as tes invités qui sont arrivés, qui vont commencer, qui sont là. Qu'est-ce qui se passe réellement pour ces invités ? Comment est-ce qu'ils sont censés réagir ? Comment ils réagissent ?

  • Flemming

    Bon, alors tu veux que les invités soient impliqués. Il y en a déjà parlé de différentes manières de le faire.

  • Ayesha

    L'énergie.

  • Flemming

    L'énergie, des icebreakers, des choses comme ça. Et tu veux, si tu gères l'événement, tu veux qu'il y ait une certaine base, que tout le monde est en train de parler avec quelqu'un. C'est l'idéal. Même s'il y a aussi des présentations, etc. Tu veux que pendant la pause ou pendant le...

  • Ayesha

    Il y ait des interactions, il y ait quelque chose qui part.

  • Flemming

    Il y a un bruit que tout le monde parle avec. Qui fonctionne. C'est ce que tu veux. Et peut-être que tu dois faire quelque chose qui ne se passe pas. Là, tu dois peut-être ajouter des éléments ou avoir un autre petit discours de motivation ou un autre jeu où tu dois envoyer les networkers pour tisser des liens entre les gens. Mais tu ne dois aussi pas être très attaché au programme, à ce qui doit se passer. Alors, le but principal de ce qui se passe entre les participants, ce n'est pas ce que tu avais en tête. Alors même si tu as un programme, quelquefois tu dois le laisser.

  • Ayesha

    On oublie le programme.

  • Flemming

    Oui.

  • Ayesha

    On devient spontané.

  • Flemming

    Oui, c'est plutôt le retour que tu veux, ce que les gens s'impliquent l'un avec l'autre et qu'il y a quelque chose qui se passe entre eux, ils sont contents avec ça. Si tu veux ce bruit de connexion, si tu as ça, même si tu as pensé qu'on va prendre une heure pour une présentation, alors quelquefois tu dois le laisser. lâcher parce que c'est plus intéressant. Quelquefois, la pause, c'est plus intéressant. Ah, OK. Et tu dois un peu avoir une sensation, un sens de ça. Alors, pour l'organisateur, c'est plus important de savoir ce sens de ce qui se passe. Est-ce que le groupe se développe bien ? Est-ce qu'on est content ? Est-ce qu'il y a un flux qui se passe ? S'il n'y a pas ce flux, tu dois faire quelque chose. Mais si c'est là, tu dois... On ne l'écoute pas. Oui, tu ne dois pas interrompre le plaisir du résultat ou de ce qu'on fait. Mais si tu n'as pas ça, c'est mieux si tu as quelque chose. N'importe quoi. Tu as un truc pour créer un peu d'énergie.

  • Ayesha

    Si tu avais un conseil à donner à une personne qui fait son premier événement de networking, quel serait-il ?

  • Flemming

    C'est de créer l'énergie, mais autrement de la laisser seule. De ne pas essayer de forcer ce que tu veux. Tu crées un espace pour les participants. Et c'est ça le rôle principal. Tu crées l'espace, tu le mènes bas, tu le démarres, tu le chaises un peu, mais ce n'est pas toi qui le fais.

  • Ayesha

    Donc la personne qui vient à une soirée, Tu la mets dans des bonnes conditions, mais après tu la laisses évoluer dans l'environnement comme elle le souhaite, en fonction de ses attentes et de ses besoins.

  • Flemming

    Oui, si tu ne peux pas faire ça, c'est presque pas la peine. Alors c'est un peu dur, mais le but c'est que ça se passe entre les participants. Ça dépend tout de toi, c'est pas vraiment...

  • Ayesha

    Tu ne peux pas assister la personne tout au long de l'événement.

  • Flemming

    Non. Non. Tu dois absolument créer l'espace. Et la réussite, c'est quand les bonnes choses se passent dans l'espace.

  • Ayesha

    Et ça, ça vient... aussi de la personne qui assiste à l'événement.

  • Flemming

    Ça vient principalement des personnes qui arrivent dans l'événement et ce qu'ils amènent, ce qu'ils cherchent. Mais c'est un peu toi qui...

  • Ayesha

    Tu crées l'espace comme tu dis.

  • Flemming

    Oui, tu crées la soupe de ça, mais c'est eux qui sont les ingrédients. Oui,

  • Ayesha

    parce que je pense que des fois ça peut être très intimidant d'aller à des soirées et de se dire, par exemple, on est à Toulouse. Si on parle des entrepreneurs, à peu près tous les entrepreneurs se connaissent un peu à Toulouse. Donc si toi tu es nouveau, tu es newbie, tu es débutant dans ce monde, tu arrives et tu vois déjà des petits clans qui se sont créés, tu as déjà un peu peur. Donc là je me mets à la place de cette personne et je me dis, waouh, qu'est-ce que je fais ? Comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je vais dans un petit groupe et j'essaye de dire, bonjour, alors voici ma carte de visite, ou comment est-ce que je fais ? Donc ça fait un peu peur.

  • Flemming

    Ça fait peur, mais tu peux te préparer quand même. Avant que tu viennes, tu peux un peu réfléchir sur ce que tu as, sur tes passions. Et ce n'est pas forcément quelque chose d'impressionnant, tes titres, tes projets. Ça peut être tes passions pour les plantes ou pour les gâteaux ou pour les animaux, je ne sais pas. Alors, c'est important d'être honnête. Ce n'est pas forcément les projets qui sont bien sexy et que tu penses qu'ils vont vendre. Bon. Ça peut être aussi les petites choses, parce que souvent on oublie les petits intérêts, et peut-être c'est ça qui crée le lien.

  • Ayesha

    Exactement.

  • Flemming

    Par exemple, dans mes propres événements, j'ai vu quelques fois quelqu'un faire l'erreur de penser que ce qu'il y a, c'est pas intéressant. Ah oui. Par exemple, à l'époque, je faisais l'événement avec beaucoup de gens qui sont des grands artistes, inventeurs, etc. J'avais un ami, il était réparateur de télévision. Il pensait que c'est pas aussi sexy comme toutes les autres choses, mais il fait très bien la réparation des appareils, télévision et ce sort de choses. Et je l'ai expliqué que voilà, à mon événement, il y a au moins 5 personnes qui sont des producteurs de vidéos, grand niveau, avec beaucoup de matos très chers. Ils vont bien rencontrer quelqu'un qui peut réparer leur truc. Tu peux avoir beaucoup de business ici dans mon événement. Et ça, on peut marcher. Alors c'est important d'être honnête et de communiquer ce qui se passe vraiment en toi. Et avec ça, ça peut développer quelque chose.

  • Ayesha

    Est-ce que tu fais quelque chose de particulier ou d'important à la suite de l'événement ?

  • Flemming

    C'est bien d'avoir quelque chose après l'événement. C'est tout à fait possible de contacter les gens après ou de leur envoyer quelque chose. Alors, on se sent un peu vide après un événement. Alors, si tu peux un peu rappeler ça avec un message, une vidéo ou même un appel. personnalisé, comment on a aimé l'événement, est-ce qu'il y en a des questions, etc. Et pas simplement un sondage, est-ce qu'en comptant un 5, c'est un peu énouillant, mais quelque chose d'un peu plus personnel. Un message, et si ça vient d'une personne, beaucoup mieux. Alors tu vas tisser le lien.

  • Ayesha

    Ça clôture vraiment toute l'organisation d'un événement, de networking et de réseautage. Merci encore une fois à toi Flemming. Chers artistes, si vous avez écouté cet épisode, C'est que vous avez compris que nous avions parlé de networking, de l'organisation des événements. Si vous êtes entrepreneur, étudiant ou étudiante et que vous avez envie d'organiser votre premier événement et que vous avez envie de résoudre et que vous ne savez pas trop comment faire, voici nos trois points clés. Le tout premier concerne la capacité d'adaptation. Votre idée va naître et grandir, peu importe comment vous l'aviez imaginée, donc il n'y a pas besoin d'être frustré. La réussite de ce projet va résider justement dans cette capacité d'adaptation. Notre deuxième point, si vous voulez qu'il réussisse ce projet, c'est que vous allez arriver à être le meilleur gardien ou la meilleure gardienne de ce projet, de cette idée, de cette mission, et que même le jour où vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'être sous les feux du projecteur, d'être la vitrine de cette idée, c'est que le projet fonctionne parfaitement et que vous avez tout gagné. Et enfin... Quelques petites idées logistiques. Pensez qu'il y a toujours besoin de faire plus que ce qu'on le pense. C'est-à-dire, si vous pensez avoir 10 personnes, il faudrait inviter 50 personnes. Le lieu est extrêmement important, donc il ne faut pas un lieu figé. Il faudra imaginer divers espaces au sein d'un seul lieu pour permettre l'énergie de circuler, différentes énergies de circuler. Et, bien sûr... l'énergie fonctionne aussi avec des brises glaces, des petites activités qui vont bien fonctionner pour vos invités, pour les personnes qui viennent assister ou networker tout simplement. Et enfin, l'anticipation. L'organisation, c'est beaucoup d'anticipation, que ce soit avant l'événement, pendant et après. C'était donc nos points clés par rapport à cet épisode et par rapport à notre premier networking qui nous ont été donnés par Flaming. Flaming, je te remercie. énormément pour tous ces points. Je te laisse quand même nous dire un mot de fin, peut-être sur toi. Et comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver, toi et tes œuvres ?

  • Flemming

    Merci beaucoup. J'ai été content de participer à cet événement ici. Et mon prochain business va être organisé autour des événements mystères, d'acheter plus d'émerveillement dans des événements. Alors même avec toutes les astuces ici, on va toujours faire des événements qui sont un peu business et professionnels, etc. Mais moi, j'aimerais bien t'assurer qu'on peut faire n'importe quel type d'événement qui a des éléments, des mystères. Et j'ai un business que je suis en train de planifier qui va un peu mélanger les escape rooms et les flash maps et les événements de ressortage et de développement personnel dans un package où on rentre dans une atmosphère. où on est plus ouvert à les nouvelles possibilités, on est plus ouvert à la magie. Parce que souvent, ce n'est pas la linière qui fait l'affaire, c'est plutôt la découverte des possibilités qu'on n'avait pas vues avant. Je vous souhaite tous d'avoir plus de magie dans votre vie. Et à niveau de me trouver, je suis facile à trouver, car mon nom n'existe qu'une fois en France, Fleming Funch. On peut me trouver sur tous les réseaux sociaux.

  • Ayesha

    Les mots qui me viennent en tête par rapport à cet épisode et par rapport à toi, c'est la magie. l'émerveillement et la découverte.

  • Flemming

    J'aime bien ça.

  • Ayesha

    Chers artistes, dans ce podcast, nous sommes là pour vous aider à dépasser votre peur de la prise de parole en vous livrant des conseils pratiques et une approche positive. Avec notre podcast, vous découvrirez comment exceller dans l'art de vous exprimer. Alors, parle, inspire, grandis. Merci, ciao, ciao.

  • Flemming

    Bye, bye.

Description

"Mon Premier Networking" avec Flemming FUNCH🎙


Bienvenue dans "L'art de dire", où cinq amis se lancent le défi de déstigmatiser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Dans ce cinquième épisode de l'année, intitulé "Mon premier networking", retrouvez Ayesha et son invité exceptionnel, Flemming !


Découvrez les astuces et secrets d'un expert du networking, coach, psychothérapeute, et fondateur de l'organisation Toastmasters Toulouse. Flemming partage son parcours inspirant, de ses débuts timides à la création de soirées de networking réussies. Vous apprendrez comment surmonter vos peurs, organiser des événements captivants, et créer des connections magiques à travers des activités en open space et des icebreakers ingénieux.

Préparez-vous à être inspiré et découvrez avec nous comment briller dans l'art du networking. Réalisez, adaptez, et laissez-vous émerveiller par le pouvoir des rencontres professionnelles !

📅 Ne manquez pas cet épisode unique, disponible dès maintenant sur "L'art de dire". Parle, inspire, grandis ! 🌟

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ayesha

    L'art de dire, c'est 5 amis qui se sont retrouvés pour améliorer leur éloquence et aujourd'hui nous sommes tous ensemble pour partager nos expériences et celles de nos chers intervenants et intervenantes afin de déstigmatiser, sensibiliser et démocratiser l'art de la prise de parole en public. Que ce soit dans le cadre professionnel, à l'école ou au sein des amitiés, vous avez le pouvoir de vous démarquer. Lorsque vous prenez la parole. Oui, oui, oui. C'est possible, préparez-vous donc à être inspiré et à découvrir les clés pour briller à chaque intervention. Bonjour à tous et à toutes, bonjour les artistes, aujourd'hui cet épisode est le cinquième de l'année et il s'intitule mon premier networking. J'ai le plaisir d'accueillir sur cette émission Fleming. Bonjour Fleming.

  • Flemming

    Bonjour Ayesha.

  • Ayesha

    Je suis très heureuse de t'avoir avec nous. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis impatiente de t'entendre.

  • Flemming

    Moi aussi, je suis très content d'être invité.

  • Ayesha

    Alors pour vous les artistes qui ne le connaissaient pas encore, je vous propose déjà qu'on lui demande la signature de l'art de dire. Donc Fleming, est-ce que tu pourrais nous dire quel est ton lieu idéal ? Ton activité préférée et l'émotion qui te correspond le plus ?

  • Flemming

    D'accord. Mon lieu idéal, c'est un truc comme un tour d'observation, par exemple. On peut dire une carte ciel avec une vue panoramique où je peux bien voir tout ce qui se passe dans une ville ou autour de moi. Oui, et activité, j'aime bien la danse, particulièrement la fusion, la danse improvisée, intuitive. Et émotion, j'aime bien la surprise, j'aime bien l'émerveillement. quand on découvre un truc qu'on n'a jamais expérimenté avant.

  • Ayesha

    J'ai hâte parce que je pense que ce que tu vas nous dire aujourd'hui, on sera tous clairement émerveillés. Parce que le sujet qu'on va aborder aujourd'hui, c'est comme on l'a dit, le premier networking. Et pour que vous le sachiez, chers artistes, Fleming n'est pas qu'un networker, il a été coach, psychothérapeute si je ne me trompe pas, t'es auteur, t'es écrivain aussi. T'as été, d'ailleurs pour notre communauté qui connaît peut-être l'association Toastmasters, donc l'association de prise de paroles en public, t'as été l'un des premiers fondateurs de Toastmasters à Toulouse. Eh bien, bien plus encore ! Je vais te laisser quand même nous dire un peu plus sur toi avant de continuer, parce que tu le diras bien mieux que moi.

  • Flemming

    Mais j'aime bien organiser des choses qui sont un peu imprévues, un peu nouvelles. C'est un peu nouveau d'organiser le changement du monde ou les découvertes de quelque chose qu'on n'a pas vu avant. Et ça veut dire que j'organise des réseaux sociaux, des événements aux États-Unis, au Danemark, dans différents endroits en France. J'aime bien les soirées mystères. J'aime bien des conversations qui n'ont pas forcément un sujet, mais qui découvrent quelque chose de nouveau, qui dévoilent quelque chose. Et toutes mes expériences et mes activités, c'est un peu autour de ça, de dévoiler quelque chose sur la vie. Ce n'est pas simplement de suivre. un plan, de dévoiler quelque chose.

  • Ayesha

    Ce que je retiens, c'est dévoiler, être émerveillé et ne pas forcément suivre un fil conducteur. C'est un peu de l'improvisation, de la spontanéité, un peu comme ce que tu disais, tu aimes découvrir, t'es curieux, donc tu découvres et tu fais découvrir. Oui. Donc aujourd'hui, on va parler de networking. Est-ce que tu peux nous dire, si de base, tu as des facilités pour le faire, comment c'est arrivé que tu as commencé à créer, par exemple, des soirées Mystère.

  • Flemming

    Il y a un nombre de choses que je fais, que je fais parce que ça a été un challenge pour moi-même. Par exemple, la prise de parole en public, je commençais à le faire parce que je savais pas, j'étais pas doué, je savais pas comment faire, j'avais peur. Alors souvent, je commençais comme ça où il y a un sujet que je connais pas bien et je fais une invitation, je trouve des gens qui le connaissent et… Par chance, je suis devenu le centre de quelque chose. Alors, ça s'est passé plusieurs fois que j'ai démarré quelque chose que je ne connais pas. Et finalement, ça,

  • Ayesha

    c'est… Tu prends le lead dessus.

  • Flemming

    Oui, même si je ne connais pas forcément le sujet ou je ne suis pas expert. Et c'est aussi une manière de devenir expert. Parce qu'on crée un peu autour de soi. On attire les gens qui sont les vrais experts, qui vont… m'apprendre.

  • Ayesha

    Totalement.

  • Flemming

    Et à un moment, peut-être je trouve que moi je le fais tellement bien aussi.

  • Ayesha

    Donc, tu n'as eu pas forcément de base des facilités d'organisation, mais c'est surtout que tu as ressenti un besoin chez toi. Tu t'es dit que tu voulais essayer de résoudre ce problème. Tu as invité d'autres personnes et ça s'est fait naturellement.

  • Flemming

    Oui. Et souvent, ça a été un accident où j'ai réussi à faire une invitation qui a très bien marché. Par exemple, dans les années 90, j'avais créé... Un réseau social, un des premiers réseaux sociaux ? Avec jusqu'à 10 000 membres finalement, où à la fois je crée le logiciel pour avoir des forums, des chats, des friend lists, beaucoup de choses, mais aussi pour créer l'invitation qui a invité ce genre de gens. Et je le fais. Au début, c'était simplement un message que j'ai écrit qui a été inspirant pour les autres. Et j'ai proposé de créer une sorte de réseau d'équipes, simplement comme une idée. Mais j'ai eu des retours fantastiques, superbes. On est avec toi, ça commence quand ? On te suit. Oui, on me suit et finalement ça a très bien marché. J'ai fait ça plusieurs fois où c'était l'invitation, où c'était l'idée qui a généré l'intérêt et finalement un gros truc s'est passé toute seule, je peux dire, mais ce n'était pas toute seule. Finalement, quand je fais l'invitation, je dois aussi un peu mener les choses. Je ne m'enfuis pas quand les gens arrivent. C'est un peu ça. Alors, si je fais une invitation... Maintenant, il y a 100 personnes là chez toi quand même. Assurer que ce qu'on fait, ça marche.

  • Ayesha

    Est-ce qu'en faisant ça, tu avais déjà des talents d'organisateur, je dirais ?

  • Flemming

    Je vais dire non. C'est un peu quelque chose qui a évolué pendant que... que je le fais et je notais que je le fais relativement bien. Je suis bien comme facilitateur d'un groupe, mais ce n'était pas quelque chose que je savais avant. Comme enfant, j'étais très timide, j'étais très enfermé en moi, très introverti. Alors, c'est un peu une surprise que je fais bien ce genre de choses. Et c'est un exemple pour moi aussi. Souvent, si on a peur de quelque chose qu'on ne fait pas, on n'a pas envie d'entrer dans... Dans un domaine, finalement, quand on le fait, on va découvrir qu'il y a des cadeaux, qu'il y a quelque chose là. Quand finalement, quand on le fait, ça dévoile quelque chose sur soi-même qu'on ne savait pas. Mais si on n'avait pas pris ce challenge, si on n'avait pas rentré dans...

  • Ayesha

    Dans le vif du sujet.

  • Flemming

    Oui, on n'aurait jamais découvert qu'en fait... On fait bien ça.

  • Ayesha

    C'est quelque chose que j'ai envie que les artistes qui nous écoutent le comprennent. C'est-à-dire, ce que moi je comprends par rapport à ton anecdote, c'est que tu as commencé à faire quelque chose, mais tu ne savais déjà pas au moment où tu l'as commencé si ça allait bien se passer, si tu allais pouvoir accueillir les gens, si tu allais pouvoir arriver à la fin déjà de cet événement et te dire ok, c'est une réussite ou pas. Tu l'as fait au fur et à mesure et tu t'es dit on verra. Et en plus, après, tu as eu des bons retours. Donc ça vient avec l'entraînement, ça vient en faisant.

  • Flemming

    Oui, et je ne savais pas. Avant. Après, j'ai appris ce sort de principes. Par exemple, c'est un des principes de l'improvisation théâtrale, qu'on est prêt à commencer quelque chose qu'on ne sait pas comment le finir, mais on le fait quand même, on le fait, on est très dedans et on cherche simplement ce qui se passe, on dit oui à tout ce qui se passe. Et après, j'ai découvert, j'ai appris des méthodes, des manières de le faire, mais au début, j'ai simplement Je fais sans savoir comment.

  • Ayesha

    Donc avec beaucoup de passion, beaucoup de vigueur et de fougue, tu le fais, tu y vas, t'es à fond. Comment est-ce que tu arrives à organiser tes événements ? Est-ce qu'il y a une idée qui te tombe dessus et tu te dis à partir de maintenant je vais le faire ?

  • Flemming

    Normalement c'est une idée ou une sensation, on a quelque chose, on a une envie, on veut quelque chose. Et pour moi c'était quelquefois pas très clair mais c'est... C'est une sensation que je veux que quelque chose se passe. OK. Et après ça, je prends un certain focus que j'essaie de manifester ce que je sens. Et peut-être que ce n'est pas clair du tout, mais si j'ai réussi à faire une invitation qui génère les choses, ça marche. Et j'ai parlé plusieurs fois d'invitation et quelquefois c'était ça. Une période, des années en Californie, j'avais créé des événements mensuels, des salons. Au début, j'avais simplement l'idée que ça va être un salon de manière française, intellectuelle, un petit groupe avec des discussions au niveau philosophique, etc. Mais finalement, ce n'était pas ça du tout, parce que j'ai créé une invitation qui était un appel pour tous les artistes, pour tous les inventeurs, les explorateurs, les activistes, toutes sortes de gens qui veulent faire quelque chose. Et la première fois, on avait 30 personnes, et c'était des personnes magnifiques avec toutes sortes d'expériences, et ce n'était pas forcément une discussion intellectuelle, ça a été simplement une rencontre avec beaucoup d'énergie. Le premier groupe, après ça, ça a devenu 50, 60, 100, 150 personnes chaque fois. Un modèle a évolué de ça qui n'est pas du tout un salon intellectuel. C'est plutôt comme un cirque où on présente les gens qui font des choses passionnantes. Et chaque fois, j'étais étonné avec... Au début, souvent, on fait un cercle où on prend 30 secondes pour qui est tout le monde. Et ça attirait des personnes où tout le monde est... passionné de quelque chose, un inventeur de quelque chose qui amène ses inventions, un explorateur, quelqu'un qui est vraiment venu du jungle Amérique du Sud, quelqu'un qui est en train d'envoyer des cadeaux à notre pays, qui est en train de faire un gros projet. Chaque personne avait un truc énorme. Et j'étais étonné que ça continuait pendant des années, que chaque fois, tout le cercle de personnes, quelqu'un qui avait une passion. Et après... On a fait un réseautage après ça. C'est un super réseautage avec ce sort de personnes. Et aussi, j'ai invité, si quelqu'un a quelque chose à montrer, un artiste qui montre ses peintures ou quelqu'un qui chante une chanson ou une danse ou quelque chose. Et ça a devenu une grande soirée aussi de réseautage et on rencontre des gens ou aussi un endroit où on rencontre des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement. Autrement. Oui, même si chacun était quelqu'un. unique et intéressant, mais si on met beaucoup de gens comme ça ensemble, quelque chose un peu magique se passe. Et ça a simplement été l'invitation que j'ai faite par accident. Je n'ai pas su que ça allait se passer comme ça. Par contre, j'avais imaginé complètement autre chose. D'accord. Mais j'ai pris ce que l'univers m'a donné et j'ai dansé avec et ça a super bien marché. Ça a été le bon amour. À Los Angeles, pour un certain type de communauté où on se rencontre, où les projets commencent là parce qu'il y a une vibration, une énergie unique. Et je peux dire que c'est moi qui l'ai fait, mais en même temps, je n'ai rien, je n'ai simplement pas fait l'invitation et c'est moi qui dis bonjour, bienvenue. Let's go. Oui, oui.

  • Ayesha

    J'ai tellement de questions à te poser. La toute première, c'est est-ce que tu as été frustré parce que l'idée de base que tu avais, avait évolué ?

  • Flemming

    Non, et peut-être que c'est ça un secret, que si j'étais frustré et j'essayais de forcer ce que je voulais se passer, peut-être que je n'aurais pas réussi à faire ce sort d'événement. Plutôt, j'ai pris ah, voilà, c'est ça au lieu de ce que j'avais pensé. Exactement. Je n'avais pas donné beaucoup de valeur à mes pensées. La forme. J'avais des valeurs à mes émotions et ma passion pour que ça doit réussir, mais je n'ai pas été attaché à mes pensées. Alors j'ai découvert que c'est autre chose et j'aime bien la sensation de découvrir ce qui se passe, c'est quoi, un truc est en train de naître.

  • Ayesha

    Il y a quelque chose qui se passe,

  • Flemming

    qu'est-ce que c'est ? Oui, et j'aime bien ça. Ça veut dire que je n'ai pas la peur que ça ne marche pas parce que je ne sais pas. quand même, on est en train de le découvrir ensemble, et c'est bien. Et par magie, les choses se développent mieux comme ça, et aussi je n'essaie pas de faire autre chose. Et en même temps, j'ai une certaine continuité ou loyauté que je vais continuer à le faire quand ça marche et ça fonctionne, et c'est moi qui fais l'invitation, je vais continuer à le faire jusqu'à sa mort. Et je vais être le gardien de ce truc qui ne vient pas, Vraiment, moi, ça vient de l'univers ou de la combination des gens qu'on met ensemble, les bonnes étoiles, et voilà, il y a un truc. Et moi, je vais assurer que ça va continuer à se développer.

  • Ayesha

    C'est peut-être ça aussi le secret, d'avoir une capacité d'adaptation qui fait que si on voit notre idée changer et se matérialiser en quelque chose d'autre, de se dire, c'est OK, c'est peut-être même très bien, et on va continuer à être là. pour, comme je suis dit, être gardien et gardienne de ce beau projet et de cette belle manifestation que nous propose d'autres personnes ou de l'univers directement.

  • Flemming

    Je pense que c'est ça, parce que c'est bien d'avoir un projet, une idée, mais c'est pas qu'on est aussi doué que l'idée ça va faire l'affaire. Alors c'est bien de commencer avec ça, mais après on sait pas ce qui se passe. Alors l'univers est plus intelligent que moi. Et toi, il y a un truc qui se passe et je suis présent avec ça, Ensemble, on peut développer les choses. Et peut-être que ça ne se passe pas sans moi, pas sans quelqu'un qui le mène ou qui le gère ou qui le facilite. Mais quand même, ce n'est pas moi la première partie. C'est plutôt le dévoilement des secrets, ce nouveau truc qui est en train d'apparaître.

  • Ayesha

    Ça transparaît une très grande humilité par rapport à un projet, par rapport à une mission. Et je pense aussi que c'est ce qui fait que ça marche pour beaucoup de personnes, que ce soit des entrepreneurs. des personnes qui mènent des associations ou autre, quand on a une idée de se dire on devient peut-être plus petit que ce projet là lui-même et cette idée, et cette idée l'objectif c'est de la faire évoluer, de la faire grandir, que nous soyons là ou pas, que nous soyons là pour être le maître ou le leader ou la leader. Elle va continuer à évoluer et notre satisfaction reste dans le fait qu'on la voit grandir.

  • Flemming

    Oui, c'est ça. Je pense que c'est nécessaire d'avoir une certaine humilité pour être un bon leader de quelque chose, de mener quelque chose. Ça ne marche pas si c'est mon ego. Je pense que c'est moi qui est génial parce que ça marche. Maintenant, souvent, ce n'est pas le cas. C'est plutôt de prendre un plaisir dans la réussite même. Pas parce que c'est moi qui l'ai fait, mais parce que c'est là, on voit le plaisir dans les gens qui participent et que ça marche sans moi. Mon plus grand plaisir, moi, c'est quand je peux être dans les coulisses et voir un truc qui se passe tout seul et que je ne suis pas nécessaire.

  • Ayesha

    Tu n'as pas besoin d'être là. Oui,

  • Flemming

    mais c'est quand même moi qui ai eu mes doigts dans ce truc qui a marché et c'est plus nécessaire que je fasse quelque chose.

  • Ayesha

    Que tu sois à la vitre, que tu sois en face ou sur les projecteurs.

  • Flemming

    Pour moi, c'est la réussite.

  • Ayesha

    C'est la réussite. J'aimerais bien qu'on revienne un peu plus sur l'aspect logistique, parce qu'en effet, tu as dit, c'est peut-être juste une invitation, mais ces personnes-là, comment est-ce que tu arrives à les retrouver ? Est-ce que ce sont déjà des amis à toi, ou tu fonctionnes avec un principe de, tu invites quelqu'un et tu demandes à cette personne, ben invite un autre ami, ou une autre amie, ou ça te vient naturellement, et ton réseau de base, il est déjà très grand ?

  • Flemming

    Je ne peux pas tout à fait dire, mais je peux dire que j'ai appris que... On doit faire plus de promotions de ce qu'on pense. Alors, si on a envie que 50 personnes viennent à un événement, ça ne marche pas si on invite 50 personnes. Oui. Tu dois inviter 500 personnes. Oui. Beaucoup plus. Et moi, je ne sais pas forcément. Oui, je suis 500 amis maintenant, mais on doit faire beaucoup plus. On doit écrire des lettres, envoyer des mails, laisser des flyers sur des voitures, n'importe quoi, ce qu'on peut penser. Et finalement, quand... On a commencé à faire quelque chose, les amis vont parler bouche à oreille à des astrochambres. Pour commencer, on doit faire beaucoup plus de ce qu'on pense parce que aussi, c'est un peu important que le premier événement… marche bien. En même temps, quelquefois, un événement ne marche pas s'il y en a trois personnes. On doit quand même... On fonce quand même. On le fait quand même, c'est bien. Mais s'il y en a trois personnes, il y a personne qui va dire que c'est un événement réussite et qu'ils vont inviter tous ses amis. Les trois personnes ne viennent pas forcément la prochaine fois. Mais si tu commences avec un truc qui est déjà, qui marche déjà la première fois, si tu as plus de personnes que nécessaire, parce qu'on a besoin d'un certain masque critique. Oui. Je n'ai pas forcément le secret, mais j'ai réussi un nombre de fois à créer la masse critique tout de suite avec la première invitation, la première lettre, le premier événement. Et ça, on a eu une croissance explosive. Et c'est un peu parce que je connais déjà ce principe qu'on doit faire un peu plus de...

  • Ayesha

    Plus que ce qu'on pense.

  • Flemming

    Oui, si tu as besoin de 5 trucs, tu dois demander 50. Parce que les gens ne viennent pas forcément si on l'a invité. Et même si j'en dis que... ils vont venir, ce n'est pas forcément le cas. On a d'autres choses à faire. Si on ne connaît pas forcément l'événement, on ne sait pas, on a d'autres invitations. Alors, on doit faire plus. Et c'est un peu une affaire aussi entre toi et l'univers. Ce n'est pas forcément que tu as demandé à ton ami et tu vas venir, ça fait une grande partie de mon événement. C'est plutôt que j'envoie un peu impersonnellement à l'univers une invitation. Et je ne sais pas qui va venir. Alors, pour ça, je dois le diffuser. Largement à tout le monde. Autant que possible. Autant que possible parce que je ne sais pas. Et ce n'est pas forcément que les gens viennent du flyer que je donnais. Peut-être que c'est d'une autre manière. Mais je pense, je crois qu'il y a une certaine énergie qu'on envoie quelque chose et on reçoit quelque chose. Et on doit envoyer beaucoup pour avoir le résultat. Alors, au niveau de la logistique, c'est important de ne pas compter. Alors, j'ai besoin de dix invités. Alors, j'invite dix amis. Non. tu invites 50 amis ou plus.

  • Ayesha

    Et il se passe quoi si tu as prévu pour 10 personnes, mais qu'il y a 50 personnes qui se pointent ?

  • Flemming

    Ça s'est passé plusieurs fois pour moi. Alors pour ça, c'est nécessaire d'avoir une certaine flexibilité, de ne pas être trop figé dans ce qui doit se passer. Tu dois être prêt à improviser, parce que c'est bon, c'est une réussite, c'est un plaisir. Ça ne marche pas si tu n'as que 10 chaises et 10 gobelets, et... Alors, au niveau de la logistique, tu dois aussi être prêt à une grande réussite. Qu'est-ce que tu fais s'il y a trop de personnes pour cette salle ? Qu'est-ce qu'on fait pour être dehors ? Tu dois être prêt à changer le programme si autre chose se passe.

  • Ayesha

    Donc, tu anticipes cela ?

  • Flemming

    En préférence. Alors, ça ne marche pas toujours, mais c'est aussi un esprit d'être prêt à improviser, à s'adapter. Tu dois être prêt à le faire marcher quand même.

  • Ayesha

    C'est super de nous donner des astuces aussi pragmatiques parce que je pense que ce sera très utile pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent organiser des événements. Et d'ailleurs, par rapport à cette organisation, tu nous parlais un peu de l'adaptation. Qu'est-ce que tu penses du lieu ? Quelle est la stratégie à avoir par rapport au lieu pour l'organisation d'un événement ?

  • Flemming

    Je pense qu'on doit avoir un lieu où un nombre de choses différentes peuvent se passer, que ce n'est pas trop fiché. Alors moi, je suis plutôt dans... L'esprit de open space qui est qu'on est plusieurs endroits dans un endroit. Si on a organisé qu'on a des orateurs qui vont présenter des discours et tout le monde est dans des chaises dirigées dans une certaine direction, on ne peut pas faire beaucoup de choses avec ça. Mais c'est un endroit où une chose se passe dans le coin là, une autre chose dans la cuisine, une autre chose dehors. Ou si au moins tu as l'opportunité de le... faire la possibilité de le faire. Si on n'a pas envie d'écouter la présentation, on peut faire autre chose. Ça peut toujours être une réussite, même si la moitié des gens sont en train de discuter dehors ou dans la pause. Alors, ça veut dire que dans l'endroit et dans le programme, je pense qu'on doit avoir beaucoup d'espace, même l'espace pour des choses imprévues. Parce que ce n'est pas toi comme organisateur qui force toutes les choses. Souvent, la meilleure partie, c'est dans les pauses ou après. Et si tu as rempli le programme avec sept orateurs l'un après l'autre, tu ne trouves pas forcément cet espace. dans le programme. Et je pense que ça doit exister dans l'endroit. Ça doit être permis de se mettre sur le canapé dehors et de rencontrer quelqu'un dans la cuisine ou autour des bouffes, je ne sais pas. Mais c'est simplement d'assurer qu'il n'y a pas qu'une seule manière de participer. On doit avoir plusieurs manières. Et aussi d'avoir une certaine liberté de bouger. Et ça peut être difficile si le programme est un discours.

  • Ayesha

    Très rigide.

  • Flemming

    Oui. Alors, c'est pas mal d'avoir des discours, mais il faut avoir des espaces. Si c'est qu'un seul discours pendant toute l'après-midi...

  • Ayesha

    C'est long, c'est fatigant.

  • Flemming

    Et c'est mort. Oui. Et moi, je pense qu'on peut avoir ça, mais avec des espaces, des plus grands espaces de ce que tu penses. Ça peut être des petits ateliers, des choses à faire pendant un programme. Alors, s'il y a des choses à faire, on a plusieurs manières de le faire, plusieurs droits de le faire. Là, d'autres organisations peuvent un peu... montrer que les gens trouvent une manière de le faire fonctionner. Parce que ce n'est pas à toi de le faire fonctionner pour tout le monde. Tu dois donner les éléments, mais pas forcément, tu ne dois pas mener tout ce qui se passe. C'est à eux d'un peu trouver l'un, l'autre, et de parler après ou entre les différentes parties. Et tu dois absolument donner un espace pour que ça se passe.

  • Ayesha

    Avoir des espaces dans l'espace principal. Oui. Donc là maintenant, on a invité des personnes, on a le public, ou en tout cas des personnes qui arrivent sur le lieu choisi et prévu pour. On a différents aménagements. Comment est-ce que ça se passe une fois que toutes ces personnes arrivent en même temps ou au fur et à mesure ?

  • Flemming

    Petit à petit, j'ai développé différentes manières de mieux le faire. Et je pense qu'il serait intéressant de toujours avoir quelque chose à faire. Parce que ce n'est pas fantastique si les gens arrivent petit à petit. Et maintenant, il y a trois personnes, cinq personnes, ils ne se connaissent pas. Et après un certain moment, toute la salle va bouger si on a bien fait son travail. Mais au début, si on ne se connaît pas, il y a une personne là, une personne là, on ne sait pas quoi faire. Alors, on a besoin d'un type de brise-glace ou plusieurs manières de le faire. Ça peut être beaucoup de petites choses si on a un badge avec son nom. Peut-être avec autre jeu, avec ce qu'on fait ou avec quelque chose aléatoire. Si tu as un patch avec une image d'un animal dedans et chacun un animal différent, déjà on a quelque chose à dire. Même si on ne sait pas quoi faire autrement, on peut dire Ah, mais tu es un éléphant, moi je suis un castor, ah c'est intéressant Des choses comme ça, des petits jeux type brise-glaces où on distribue quelque chose qu'on peut… Peut-être des questions à réfléchir ou des questions à poser où tout le monde n'a pas reçu la même chose dans un petit paquet. Par exemple, récemment, ça a été l'anniversaire de ma femme et on a mixé un nombre de différents types de personnes de différents milieux. Et moi, j'ai créé un nombre de... Je distribuais une petite enveloppe, par exemple on avait une carte de tarot dans chacun, une carte différente, et ça donne une opportunité de demander à quelqu'un d'autre. J'ai eu aussi mis un petit jeu de mystère, on doit trouver une statue perdue, une petite histoire, trouver un truc dans le jardin, mais beaucoup d'opportunités pour même si on connait personne, on peut facilement dire ah mais toi tu as la carte comme ça ou est-ce que tu as vu le truc Là, même si ce n'est pas le thème principal, même si ce n'est pas dans le sujet, ça donne une manière de commencer. Toujours avoir des activités, aussi des activités pour des différentes modes, des différentes personnes. Il y a des gens qui sont extravertis, il y a des gens qui sont plus introvertis, qui ne savent pas trop faire, mais qui se trouvent dans les petits jeux comme ça, ou qui lient vraiment les trucs. distribué, il y a des autres gens qui le lient pas, mais qui vont discuter. Tu dois créer l'espace pour les différentes manières de faire les choses, pour écouter, pour parler, pour faire, pour bouger, pour participer dans des différentes manières. Le plus que tu fais ça, le plus ça se passe un peu seul.

  • Ayesha

    Donc ça crée vraiment un espace aussi un peu plus bienveillant, et où les gens se sentent à l'aise pour qu'au moment où la soirée ou l'événement commence, on se sent bien. Oui. On connaît déjà une ou deux personnes avec qui on a pu parler, et on ne se sent pas seul contre le monde entier. Oui. Un événement qui est peut-être un peu intimidant si on ne connaît pas les intervenants ou d'autres personnes.

  • Flemming

    C'est ça, et souvent c'est des petites choses.

  • Ayesha

    Donc, une fois qu'on a des brises glaces, on a peut-être des energizers aussi, petites activités qui permettent que tout le monde se sente bien. Une fois que l'événement a commencé, au moment de la pause, est-ce que tu fais autre chose ? Ou est-ce que la soirée, l'événement se passe tout seul ?

  • Flemming

    Normalement, il y a... Un accueil, alors quelqu'un doit absolument accueillir les gens et on peut créer le ton, l'ambiance, ou au moins dire bonjour, bienvenue et voilà les choses qui vont se passer. Peut-être il y a des règles de la soirée, qu'est-ce qu'on doit faire, mais on ne peut pas faire tout avec ça. On doit avoir un type d'accueil, mais aussi il y a beaucoup, tous les autres éléments, comme je dis, que s'il y a une prise classe ou... des badges, quelque chose écrit. Si on connaît déjà la liste des participants, ça serait mieux. Parce que souvent, une barrière, c'est qu'on ne connaît pas les gens. On a reçu peut-être leur nom, mais on a oublié 5 minutes après. On ne sait pas ce que c'est. Et maintenant, c'est un peu plus difficile à parler. Parce que j'ai oublié que tu es un Yesha. Et j'ai oublié ce que tu me dis. Mais alors, si c'est sur ton badge ou si c'est sur la liste des participants, je peux revenir à ça et j'ai un truc. à dire parce que j'ai peut-être des questions, etc. Alors, je veux bien avoir beaucoup de différentes manières. Je peux voir ton nom, je sais quelque chose déjà, je sais ce qu'on a discuté, on a les petits jeux, on brise glace, on a les règles de ce qui va se passer. Et oui, quelqu'un va faire l'accueil et inviter les gens à ce qu'on va faire dans la soirée. Alors, peut-être c'est des présentations, peut-être c'est que des résultats. Et le résultat, c'est plus facile si on a des chiffres. un nombre de petites choses comme ça. Si on sait déjà un peu avec qui on parle, et on peut déjà peut-être en avance décider, ah mais je veux bien... Parler avec l'avocat parce que j'ai une question. C'est qui l'avocat ? Ah, c'est lui, d'accord. Mais si on n'a rien, pour beaucoup de gens, c'est difficile à commencer avec rien. Mais un nom, un titre, un intérêt, une photo. Si on a déjà les photos, parce que aussi c'est difficile. Si on a 30 personnes, on peut par rapport à qui, oui. Et si on ne retient pas les noms après, c'est bien qu'on peut se rappeler. Ah, voilà, sur la liste, tu vois les photos. Oui. J'ai fait dans mes... Mes salons qui n'étaient pas des salons à Los Angeles, j'avais commencé à créer des listes en avance avec les inscrits que si j'ai déjà leurs photos, je prends leurs photos chaque fois qu'ils arrivent et je les mets dans un type de trompinoscope. Et la prochaine fois, on a peut-être les photos, on a leur nom, on a leur intérêt et on sait, voilà la liste des personnes. Et aussi, si on sait ça en avance. Ça attire plus facilement les gens. Si on voit, il y a déjà 30 inscrits et je vois le nom. Si c'est anonyme, on ne sait pas qui va venir. J'ai plus peur, je suis moins motivé à venir. Mais si je vois qu'il y a des gens avec des intérêts qui m'intéressent et ils disent qu'ils vont venir, je m'assure, mais ils sont inscrits, voilà, c'est déjà mieux.

  • Ayesha

    Donc ça reste quand même une petite organisation et surtout le fait d'anticiper pour que la personne se sente le plus à l'aise possible. On enlève quand même un gros stress déjà de retenir le prénom, de se dire mais cette personne elle ressemble à qui ? J'ai entendu parler d'un avocat mais je sais pas exactement qui. Donc là on a des moyens mnémotechniques ou des moyens avec des dessins, avec des photos et ça c'est super. Surtout quand on va à une soirée, à un événement, on se dit mon objectif c'est d'en ressortir avec au moins une carte de visite de quelqu'un et ou de poser une question à cet écrivain mais qu'on sait plus quel est l'écrivain en question ou où est-ce qu'il est. Le fait d'avoir un trombinoscope quelque part, regarder sur son téléphone ou s'il y a un écran peut-être, c'est plus facile. Oui,

  • Flemming

    le but de l'événement c'est un peu de tisser des liens, tisser un réseau et on peut commencer à tisser ces liens en avance. Si on connaît déjà des personnes, s'il y a déjà des manières de les retrouver ou s'il y a déjà un système pour l'échange des cartes, etc. Le plus que tu peux créer en avance pour qu'on ne débute pas. dans la vie avec rien. Il y a des gens extravasés où ça marche toujours, mais il y a des autres, la plupart, où on ne sait pas trop quoi faire. Peut-être on se chauffe un peu pendant la soirée, mais c'est mieux si on est déjà chauffé. On sait déjà, je vais parler avec lui, et je connais son nom, et je connais même son visage.

  • Ayesha

    Donc le networking a déjà commencé avant même que l'événement ait lieu.

  • Flemming

    Oui, et ça va continuer aussi après. Bien sûr. Que ce n'est pas que l'événement.

  • Ayesha

    C'est aussi un peu l'objectif, comme tu dis, de tisser ces liens et que, si possible, ces liens restent et se resserrent peut-être.

  • Flemming

    Oui, et il y a des éléments, on peut dire informatiques de ça, de comment on organise ce sort de trompinoscope ou liste des invités, comment on les garde après. C'est sur quelle plateforme, est-ce qu'on est dans un groupe Facebook où tu as ton propre mailing list ou quelque chose comme ça, mais tu dois absolument avoir quelque chose.

  • Ayesha

    Très bien. J'ai une autre question pour toi par rapport à ces personnes. où tu dis il faudra peut-être les chauffer un peu plus. Qu'est-ce que tu fais si pendant un événement tu réalises qu'il y a une personne ou peut-être deux personnes qui ne se sentent pas du tout à l'aise, tu sens qu'ils restent dans un coin d'une salle ? Et qui n'arrive pas à sortir, à se décoller de ce mur. Qu'est-ce que tu fais ?

  • Flemming

    Ce n'est pas forcément moi qui le fais, mais il y a un rôle pour un super networker. Et il y a des gens qui sont naturels dans ça, qui vont en avance regarder tous les noms. Et déjà décider, lui, il doit parler avec lui, et lui avec lui, et j'ai une information pour telle personne. Et je connais un truc, j'ai un ami, je dois donner un numéro. Il y a des gens qui font ça, qui arrivent déjà avec un dossier et avec des choses à faire. Alors, ça serait bien de connaître ce genre de personnes. Oui. Et si quelqu'un a besoin d'un peu plus, de dire, alors, le mec dans le coin-là, il y a des gens qui prennent un grand plaisir de trouver un bien.

  • Ayesha

    Un bien, ce qui va faire vibrer cette personne.

  • Flemming

    Oui, et qui vont forcément le sortir.

  • Ayesha

    C'est peut-être aussi un des secrets de l'organisation de ce genre d'événement, de se dire que dans l'équipe, en tout cas si c'est une équipe qui organise, qu'il y a une personne qui va s'assurer. que chaque personne qui va venir à cette soirée, à cet événement, se sentira à l'aise et moi je vais m'assurer que cette personne ne se retrouve pas au coin, ou si elle se retrouve au coin, c'est qu'elle a vraiment décidé qu'elle se sent bien comme ça.

  • Flemming

    C'est un peu ça, parce qu'il y a aussi des gens où c'est vraiment ceux qui veulent regarder, mais on doit connaître la différence. Ça doit être permis de rien dire aussi.

  • Ayesha

    D'observer.

  • Flemming

    Oui, c'est pas forcément nécessaire de forcer toutes les personnes à se présenter 5 minutes s'ils n'ont pas envie. Mais si quelqu'un se sent seul et pas impliqué dans la soirée, Oui, quelqu'un peut leur sortir et c'est plus facile à faire si on a déjà les autres éléments, si on connaît déjà leur nom et leurs activités, leurs souhaits, etc.

  • Ayesha

    Flemming, là maintenant tu as tes invités qui sont arrivés, qui vont commencer, qui sont là. Qu'est-ce qui se passe réellement pour ces invités ? Comment est-ce qu'ils sont censés réagir ? Comment ils réagissent ?

  • Flemming

    Bon, alors tu veux que les invités soient impliqués. Il y en a déjà parlé de différentes manières de le faire.

  • Ayesha

    L'énergie.

  • Flemming

    L'énergie, des icebreakers, des choses comme ça. Et tu veux, si tu gères l'événement, tu veux qu'il y ait une certaine base, que tout le monde est en train de parler avec quelqu'un. C'est l'idéal. Même s'il y a aussi des présentations, etc. Tu veux que pendant la pause ou pendant le...

  • Ayesha

    Il y ait des interactions, il y ait quelque chose qui part.

  • Flemming

    Il y a un bruit que tout le monde parle avec. Qui fonctionne. C'est ce que tu veux. Et peut-être que tu dois faire quelque chose qui ne se passe pas. Là, tu dois peut-être ajouter des éléments ou avoir un autre petit discours de motivation ou un autre jeu où tu dois envoyer les networkers pour tisser des liens entre les gens. Mais tu ne dois aussi pas être très attaché au programme, à ce qui doit se passer. Alors, le but principal de ce qui se passe entre les participants, ce n'est pas ce que tu avais en tête. Alors même si tu as un programme, quelquefois tu dois le laisser.

  • Ayesha

    On oublie le programme.

  • Flemming

    Oui.

  • Ayesha

    On devient spontané.

  • Flemming

    Oui, c'est plutôt le retour que tu veux, ce que les gens s'impliquent l'un avec l'autre et qu'il y a quelque chose qui se passe entre eux, ils sont contents avec ça. Si tu veux ce bruit de connexion, si tu as ça, même si tu as pensé qu'on va prendre une heure pour une présentation, alors quelquefois tu dois le laisser. lâcher parce que c'est plus intéressant. Quelquefois, la pause, c'est plus intéressant. Ah, OK. Et tu dois un peu avoir une sensation, un sens de ça. Alors, pour l'organisateur, c'est plus important de savoir ce sens de ce qui se passe. Est-ce que le groupe se développe bien ? Est-ce qu'on est content ? Est-ce qu'il y a un flux qui se passe ? S'il n'y a pas ce flux, tu dois faire quelque chose. Mais si c'est là, tu dois... On ne l'écoute pas. Oui, tu ne dois pas interrompre le plaisir du résultat ou de ce qu'on fait. Mais si tu n'as pas ça, c'est mieux si tu as quelque chose. N'importe quoi. Tu as un truc pour créer un peu d'énergie.

  • Ayesha

    Si tu avais un conseil à donner à une personne qui fait son premier événement de networking, quel serait-il ?

  • Flemming

    C'est de créer l'énergie, mais autrement de la laisser seule. De ne pas essayer de forcer ce que tu veux. Tu crées un espace pour les participants. Et c'est ça le rôle principal. Tu crées l'espace, tu le mènes bas, tu le démarres, tu le chaises un peu, mais ce n'est pas toi qui le fais.

  • Ayesha

    Donc la personne qui vient à une soirée, Tu la mets dans des bonnes conditions, mais après tu la laisses évoluer dans l'environnement comme elle le souhaite, en fonction de ses attentes et de ses besoins.

  • Flemming

    Oui, si tu ne peux pas faire ça, c'est presque pas la peine. Alors c'est un peu dur, mais le but c'est que ça se passe entre les participants. Ça dépend tout de toi, c'est pas vraiment...

  • Ayesha

    Tu ne peux pas assister la personne tout au long de l'événement.

  • Flemming

    Non. Non. Tu dois absolument créer l'espace. Et la réussite, c'est quand les bonnes choses se passent dans l'espace.

  • Ayesha

    Et ça, ça vient... aussi de la personne qui assiste à l'événement.

  • Flemming

    Ça vient principalement des personnes qui arrivent dans l'événement et ce qu'ils amènent, ce qu'ils cherchent. Mais c'est un peu toi qui...

  • Ayesha

    Tu crées l'espace comme tu dis.

  • Flemming

    Oui, tu crées la soupe de ça, mais c'est eux qui sont les ingrédients. Oui,

  • Ayesha

    parce que je pense que des fois ça peut être très intimidant d'aller à des soirées et de se dire, par exemple, on est à Toulouse. Si on parle des entrepreneurs, à peu près tous les entrepreneurs se connaissent un peu à Toulouse. Donc si toi tu es nouveau, tu es newbie, tu es débutant dans ce monde, tu arrives et tu vois déjà des petits clans qui se sont créés, tu as déjà un peu peur. Donc là je me mets à la place de cette personne et je me dis, waouh, qu'est-ce que je fais ? Comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je vais dans un petit groupe et j'essaye de dire, bonjour, alors voici ma carte de visite, ou comment est-ce que je fais ? Donc ça fait un peu peur.

  • Flemming

    Ça fait peur, mais tu peux te préparer quand même. Avant que tu viennes, tu peux un peu réfléchir sur ce que tu as, sur tes passions. Et ce n'est pas forcément quelque chose d'impressionnant, tes titres, tes projets. Ça peut être tes passions pour les plantes ou pour les gâteaux ou pour les animaux, je ne sais pas. Alors, c'est important d'être honnête. Ce n'est pas forcément les projets qui sont bien sexy et que tu penses qu'ils vont vendre. Bon. Ça peut être aussi les petites choses, parce que souvent on oublie les petits intérêts, et peut-être c'est ça qui crée le lien.

  • Ayesha

    Exactement.

  • Flemming

    Par exemple, dans mes propres événements, j'ai vu quelques fois quelqu'un faire l'erreur de penser que ce qu'il y a, c'est pas intéressant. Ah oui. Par exemple, à l'époque, je faisais l'événement avec beaucoup de gens qui sont des grands artistes, inventeurs, etc. J'avais un ami, il était réparateur de télévision. Il pensait que c'est pas aussi sexy comme toutes les autres choses, mais il fait très bien la réparation des appareils, télévision et ce sort de choses. Et je l'ai expliqué que voilà, à mon événement, il y a au moins 5 personnes qui sont des producteurs de vidéos, grand niveau, avec beaucoup de matos très chers. Ils vont bien rencontrer quelqu'un qui peut réparer leur truc. Tu peux avoir beaucoup de business ici dans mon événement. Et ça, on peut marcher. Alors c'est important d'être honnête et de communiquer ce qui se passe vraiment en toi. Et avec ça, ça peut développer quelque chose.

  • Ayesha

    Est-ce que tu fais quelque chose de particulier ou d'important à la suite de l'événement ?

  • Flemming

    C'est bien d'avoir quelque chose après l'événement. C'est tout à fait possible de contacter les gens après ou de leur envoyer quelque chose. Alors, on se sent un peu vide après un événement. Alors, si tu peux un peu rappeler ça avec un message, une vidéo ou même un appel. personnalisé, comment on a aimé l'événement, est-ce qu'il y en a des questions, etc. Et pas simplement un sondage, est-ce qu'en comptant un 5, c'est un peu énouillant, mais quelque chose d'un peu plus personnel. Un message, et si ça vient d'une personne, beaucoup mieux. Alors tu vas tisser le lien.

  • Ayesha

    Ça clôture vraiment toute l'organisation d'un événement, de networking et de réseautage. Merci encore une fois à toi Flemming. Chers artistes, si vous avez écouté cet épisode, C'est que vous avez compris que nous avions parlé de networking, de l'organisation des événements. Si vous êtes entrepreneur, étudiant ou étudiante et que vous avez envie d'organiser votre premier événement et que vous avez envie de résoudre et que vous ne savez pas trop comment faire, voici nos trois points clés. Le tout premier concerne la capacité d'adaptation. Votre idée va naître et grandir, peu importe comment vous l'aviez imaginée, donc il n'y a pas besoin d'être frustré. La réussite de ce projet va résider justement dans cette capacité d'adaptation. Notre deuxième point, si vous voulez qu'il réussisse ce projet, c'est que vous allez arriver à être le meilleur gardien ou la meilleure gardienne de ce projet, de cette idée, de cette mission, et que même le jour où vous réalisez que vous n'avez plus besoin d'être sous les feux du projecteur, d'être la vitrine de cette idée, c'est que le projet fonctionne parfaitement et que vous avez tout gagné. Et enfin... Quelques petites idées logistiques. Pensez qu'il y a toujours besoin de faire plus que ce qu'on le pense. C'est-à-dire, si vous pensez avoir 10 personnes, il faudrait inviter 50 personnes. Le lieu est extrêmement important, donc il ne faut pas un lieu figé. Il faudra imaginer divers espaces au sein d'un seul lieu pour permettre l'énergie de circuler, différentes énergies de circuler. Et, bien sûr... l'énergie fonctionne aussi avec des brises glaces, des petites activités qui vont bien fonctionner pour vos invités, pour les personnes qui viennent assister ou networker tout simplement. Et enfin, l'anticipation. L'organisation, c'est beaucoup d'anticipation, que ce soit avant l'événement, pendant et après. C'était donc nos points clés par rapport à cet épisode et par rapport à notre premier networking qui nous ont été donnés par Flaming. Flaming, je te remercie. énormément pour tous ces points. Je te laisse quand même nous dire un mot de fin, peut-être sur toi. Et comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver, toi et tes œuvres ?

  • Flemming

    Merci beaucoup. J'ai été content de participer à cet événement ici. Et mon prochain business va être organisé autour des événements mystères, d'acheter plus d'émerveillement dans des événements. Alors même avec toutes les astuces ici, on va toujours faire des événements qui sont un peu business et professionnels, etc. Mais moi, j'aimerais bien t'assurer qu'on peut faire n'importe quel type d'événement qui a des éléments, des mystères. Et j'ai un business que je suis en train de planifier qui va un peu mélanger les escape rooms et les flash maps et les événements de ressortage et de développement personnel dans un package où on rentre dans une atmosphère. où on est plus ouvert à les nouvelles possibilités, on est plus ouvert à la magie. Parce que souvent, ce n'est pas la linière qui fait l'affaire, c'est plutôt la découverte des possibilités qu'on n'avait pas vues avant. Je vous souhaite tous d'avoir plus de magie dans votre vie. Et à niveau de me trouver, je suis facile à trouver, car mon nom n'existe qu'une fois en France, Fleming Funch. On peut me trouver sur tous les réseaux sociaux.

  • Ayesha

    Les mots qui me viennent en tête par rapport à cet épisode et par rapport à toi, c'est la magie. l'émerveillement et la découverte.

  • Flemming

    J'aime bien ça.

  • Ayesha

    Chers artistes, dans ce podcast, nous sommes là pour vous aider à dépasser votre peur de la prise de parole en vous livrant des conseils pratiques et une approche positive. Avec notre podcast, vous découvrirez comment exceller dans l'art de vous exprimer. Alors, parle, inspire, grandis. Merci, ciao, ciao.

  • Flemming

    Bye, bye.

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