- Speaker #0
Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir une invitée dont le parcours incarne à merveille la force entre guillemets tranquille de la reconversion choisie. Son nom c'est Marie-Marie Otto. Pendant près de 20 ans, elle a mené une carrière stable, rassurante, mais peu à peu déconnectée du sens qu'elle cherchait, jusqu'au jour où le corps a dit stop. Un burn-out en 2019 devient alors le point de bascule. Non pas la fin d'une histoire, mais le début d'un retour à soi. De ce vide est née une quête, celle de comprendre qui elle est vraiment, ce qui la fait vibrer et comment accompagner les autres à oser eux aussi être pleinement eux-mêmes. C'est ainsi qu'est né Ose-être, un accompagnement où se croisent orientation, reconversion et, maintenant même, et on va en parler, human design. Un outil qu'elle affectionne tout particulièrement pour révéler les potentiels uniques. de chacun. Aujourd'hui, Marie partage avec nous son cheminement, sa force d'action et cette conviction profonde qu'il est toujours possible de transformer l'épreuve en élan. Bienvenue dans cet épisode de l'autre potentiel J'ose ma différence à la rencontre d'une femme qui a choisi d'oser être. Bonjour Marie !
- Speaker #1
Bonjour Marc !
- Speaker #0
Alors merci d'avoir répondu à mon invitation, c'est quelque chose auquel je pensais depuis longtemps parce que tu es une des personnes que j'ai rencontrées au cours de mon chemin. Tu es venue à moi, tu vas le raconter parce que ça vaut la peine, comme on s'est connus. Tu es venue à une formation et puis après tu as enchaîné avec plusieurs formations. Et je te cite souvent en exemple pour toutes les personnes qui se disent, tiens, est-ce qu'on peut vraiment aller vers ce qui nous anime ? Est-ce qu'on peut vivre de ça ? Et donc, je me suis dit, tu sais quoi ? On va inviter Marie, elle va nous raconter tout ça. Et donc, déjà peut-être pour commencer, explique-nous un petit peu qui tu es.
- Speaker #1
Alors, qui je suis ? J'habite ici dans les Ardennes. Alors c'est toujours drôle parce que Marc... Quand on s'est rencontrés, il me dit « Ah, tu coaches les sangliers ! » Donc ça, je me souviens.
- Speaker #0
Oui, à part des sangliers, il n'y a pas grand-chose. Et donc malgré ça, il y a quand même plein de monde qui vient chez toi. Voilà,
- Speaker #1
donc moi, j'habite entre Marche, Saint-Hubert et Rochefort. Voilà, donc c'est le début des Ardennes. Et je suis mariée. J'ai deux grands-enfants, donc un garçon de 19 et une fille de 17. Moi, mon parcours, en fait, très jeune, j'avais déjà pas mal en gants en poche. J'avais déjà un contact très facile avec les gens, j'aimais les gens, rencontrer des gens. Et quand ça a été le choix de mes études, je voulais partir vers la communication. Voilà, la communication, et puis... commencer à en parler autour de moi et puis mon directeur me dit mais c'est quand même dommage Marie avec les capacités que tu as en français, t'exprimer tout ça, est-ce que tu ne ferais pas plutôt le droit, ça t'ouvrirait plus de portes, la communication c'est pas un métier d'avenir. Et moi, j'avais pas confiance en moi à l'époque et comme bonne petite élève, je suis allée visiter l'école et je me suis dit oh bah tu apprends. Le droit, c'est pas mal, il y a plein de choses à apprendre. Moi, je suis quand même assez curieuse et j'aime apprendre beaucoup de choses. Donc, je dis, why not, allez, j'y vais. Et puis, je commence mes études de droit. Donc, c'était un bac à Namur. Et je me souviens, la première année, j'ai un cours de sociologie. Et je kiffe, mais surkiffe ce cours. Le prof était génial. J'apprends les comportements des gens, analyser et tout ça. C'était vraiment un truc qui me parlait à fond. Et en tant que bonne élève, je me raisonne, le mental reprend le dessus, je me dis, non Marie, tu as commencé le droit, tu achèves le droit. Parce que j'aurais pu quitter et partir vers la socio, mais non. Donc voilà, j'ai fait mes trois petites années coulisses, j'ai mon diplôme en poche, et tout s'enchaîne. Je prends mon premier boulot dans une banque, et très vite, là, je ressens... que ce n'est pas du tout dans le domaine dans lequel je veux travailler, que je m'épanouirai. Par contre, j'apprends énormément. Donc ça, c'est vraiment un des verbes qui a été commun à tout mon parcours, c'est apprendre. Ça, c'est vraiment, moi, quand j'apprends quelque chose, je suis nourrie, et c'est quelque chose qui est hyper important pour moi. Donc j'apprends beaucoup de choses et puis voilà j'avais eu un petit coup de coeur quand j'avais fait mon stage à la fin de mes études, j'avais été au tribunal correctionnel de Neuchâtel et tout ce monde judiciaire m'intriguait. Je me disais, il faut que je retourne là-bas, je sentais qu'il y avait encore des choses à aller approfondir et je postule, je revois toutes mes petites lettres et on cherche dans une justice de paix, je dis justice de paix c'est bien, il y a plein de trucs. C'est varié, je vais apprendre plein de choses, j'y vais. Alors le gros choc, parce que c'était dans les années 2000, c'était en 2000, 2001. Technologie, Fortis Bank, dernier truc de la pointe, voilà, écran plat, nouvelles technologies et tout. Et puis j'arrive à la justice de paix. Alors là c'est le, je retourne des années en arrière, j'avais vu... des ordinateurs que je n'avais plus vus depuis des années, des portes qui grincent, l'odeur du vieux. Je me dis, oh là là ! Et la première impression que j'ai eue, c'était pas en courant. Mais de nouveau, le mental dit, mais non, ça va être une expérience, vas-y. Mais quand je vous dis, c'était les registres comptables, c'était des grands... je ne sais pas, c'est quoi le format ? C'est un double A3, je crois. C'était des grandes feuilles.
- Speaker #0
C'est du A2 alors, c'est énorme !
- Speaker #1
Ouais, c'était pas aussi grand qu'un A2, mais c'était... Et tu tournais les pages pour faire la convoi. On était en 2001, je sais pas si vous vous rendez compte. Enfin bref, ça c'est la petite anecdote. Et puis de fil en aiguille, j'apprenais énormément à la justice de paix. C'était ce qui m'a le plus nourrie, c'était la diversité du public. On allait, les petites gens qui venaient pour... des problèmes locatifs ou c'était les dégâts du billet. Il y avait un monde au niveau interpersonnel, ça a été énorme. Ça m'a vraiment beaucoup nourrie. Et puis au fur et à mesure, une fois que j'ai fait le tour, comme on dit, j'avais envie de partir. Mais voilà, le hic dans l'histoire, c'est que j'ai été nommée. Donc nommée pour ceux qui sont en France. Donc on est statutaire. Et on est fonctionnaire, en fait. Et je suis nommée.
- Speaker #0
C'est une sécurité de dingue, j'imagine.
- Speaker #1
Et tout le monde voyait ça comme le saint Graal. C'est bien, il faut fêter ta nomination. Et alors, à l'intérieur de moi, c'était un truc bizarre. Je dis toujours en rigolant, c'était comme dans les Dalton. J'avais l'impression qu'on venait me mettre en boulet et que j'étais prisonnière et que je n'avais plus de possibilité de pouvoir bouger avec cette nomination. Et puis, je ne partage pas ça, puisque tout le monde autour de moi, c'est bien, t'es nommé, bravo, félicitations. Et je sais bien que j'avais passé un examen pour être candidat greffier tout de suite après mes études, donc en 2001, 2002, par là. Et je réussis cet examen, et tout le monde voyait aussi cet examen comme le saint Graal. Et moi, en fait, je ne voulais pas postuler comme greffier, alors que c'était une aberration pour tout le monde, parce que c'était augmentation de salaire. c'était Et au fond de moi, je savais que je voulais être maman et que je n'avais pas les avantages congé parental, mi-temps et tout ça. Quand on était gréfié, nommé gréfié, on n'avait pas ces avantages. Et je sais bien que j'ai dû un peu me battre parce que les autres disaient, mais oui, mais c'est débile, tu devrais postuler et tout. Et moi, je sentais au fond de moi que ce n'était pas OK. Moi, je voulais avoir un mi-temps pour pouvoir m'occuper de mes enfants. Moi, je ne faisais pas des enfants pour aller les mettre à la garderie. Et déjà là, c'était... Une femme, c'est l'ambition professionnelle et les enfants, c'est secondaire. Mais non, pour moi, c'était super important de pouvoir leur cuisiner des bons petits trucs, d'aller les rechercher en vélo avec ma petite charrette. Et ça a été ma bouffée d'oxygène. En fait, ce mi-temps m'a révélée parce que j'ai eu du temps pour moi, j'ai eu du temps pour faire ce que j'aimais, de retrouver de la joie. Je sais bien qu'il y a eu beaucoup de tensions au bureau à cette époque-là parce que Les autres ne comprenaient pas mon mi-temps et cette envie de rester à la maison. Je sais bien qu'une collègue m'avait dit « Pourquoi est-ce que tu restes à la maison ? Pour relocter ta maison ! » Je disais « Même si c'était pour rester dans mon divan, je n'ai pas à me justifier. » Je sentais à l'intérieur de moi mon petit côté rebelle qui commençait à pointer le bout de son nez. Parce que hormonalement, je dis toujours « Je suis née trois fois. » Enfin, je suis née. Le jour de ma naissance, je suis née quand j'ai été maman, parce que j'étais en gros choc de plein de choses, de remise en question de ma nourriture, manger, cuisiner à la vapeur, faire attention plus à l'environnement, les couches lavables, portage bébé, allaitement, enfin ça a été vraiment un gros chamboulement. Et puis quand je suis devenue entrepreneur, donc ça c'est plus loin, mais vraiment ce truc de me montrer, parler de moi, que ça c'était vraiment... Moi, ma croyance la plus marquante et la plus limitante, c'était pour vivre heureux, vivant caché. Quand tu te lances dans une activité, ben non, parce que si tu ne te montres pas, si tu ne parles pas de toi, il n'y a personne qui va venir.
- Speaker #0
Et en même temps, cette croyance, est-ce qu'elle nourrissait tes valeurs ?
- Speaker #1
C'était surtout un truc qui venait de mon papa.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
mais toi tu disais que tu t'aimais rencontrer du monde tu aimais et en même temps tu dis il faut rester caché c'est bizarre c'était vraiment une croyance je l'ai su après mettre le doigt dessus c'était vraiment mon papa qui m'avait toujours dit pour vivre heureux vivons cachés et ça revenait souvent et même j'avais eu des opportunités très jeunes de me lancer dans la politique et c'était toujours ça qui me disait non politique tu vas aller t'exposer publiquement aller mettre ta Merci. tête sur les affiches et tout ça. Et ça a toujours été... Alors, pour la petite anecdote, quand on me l'a reproposé il y a deux ans, ça a crié le grand non. Quand le bourgmestre et les jevins sont venus me demander, un truc de dingue, comme quoi il faut vraiment écouter son corps, mes oreilles se sont bouchées. Et c'était vraiment... Alors, sur le coup, la testostérone, mon père, mon mari me disaient que c'était une opportunité, une femme en politique. qu'ici, que j'allais pouvoir apporter des choses. Et puis, pendant une semaine, j'ai réfléchi. Mais il y avait un truc qui n'était pas fluide. Et puis, j'ai accepté. Et puis, pendant un mois, je n'ai plus fermé l'œil quasi. J'étais angoissée. J'avais des peurs. Et quand j'ai sonné au bourgmestre en disant non, je ne me mettrai pas aux élections, tout mon corps s'est relâché. J'ai senti une... Un soulagement intérieur, donc franchement, voilà, ça c'est, j'ai appris ça avec le temps, voilà, maintenant j'ai 46 ans, mais le corps, c'est un super allié, quoi.
- Speaker #0
Ouais, c'est un, mais exactement, et ça c'est une belle pépite que tu donnes là, c'est écouter son corps, parce que le corps, il sait, et on écoute rarement en fait son corps, on a l'habitude de sous-estimer ce qu'il nous donne comme message. Mais vraiment, c'est vraiment aussi un de mes apprentissages les plus grands, c'est si on parvient à écouter son corps, on reste quelque part. Ça nous aide à rester alignés en fait, à vraiment ce qu'on veut.
- Speaker #1
Et la première grande expérience avec mon corps, c'était mon burn-out. Donc j'ai fait quand même 18 ans à la justice. Alors entrecoupée de mes mi-temps, j'ai fait entre-temps deux formations de guide nature. J'ai fait des formations en allaitement, en fait je m'éclatais en dehors de mon boulot. Mon boulot de fonctionnaire, j'y allais en mode automate parce que c'était quelque chose qui était simple pour moi, ça ne me demandait pas beaucoup d'efforts et du coup toute l'énergie, je pouvais l'utiliser quand je rentrais pour jardiner, pour pouvoir faire mes petits plats, pour pouvoir faire plein de choses et faire des formations. Donc voilà, j'avais trouvé un équilibre. Et puis quand les enfants commençaient à grandir, donc en 2019, mon grand avait 13 ans et ma fille, elle en avait 11. Et là, à cette époque-là, il y a eu une grosse restructuration à la justice. Donc en fait, ils fermaient toutes les petites justices de paix. Et ça, ça a été un gros chamboulement pour moi parce que je sais bien que j'avais préparé par les... une lettre et un communiqué de presse explosif. J'étais sur le point de l'envoyer à la presse, aux politiciens dans l'opposition et tout ça. Et puis mon mari qui me dit, est-ce que ça en vaut la peine et tout ça. Et je me dis, mais moi j'avais envie de dénoncer et tout ça, parce que je trouvais ça tellement injuste. Moi j'avais travaillé 18 ans pour la justice et tout ce qui se passait avec la restructuration, c'était bafoué et tout ça. C'était bafouer finalement cette justice de proximité qui me tenait à cœur. C'était permettre aux personnes de pouvoir localement venir demander des conseils, avoir de l'humain en fait. Après, dans mon burn-out, il y a des responsables, présidents, comme on dit, des justices de paix, du tribunal de police de l'arrondissement du Luxembourg m'ont contacté pour me proposer. une place que j'avais demandé pendant des mois et que je n'avais pas obtenu. Et je lui ai dit, mais non, c'est trop facile, on attend que je sois au bout, que je sois à ramasser la petite cuillère pour enfin m'écouter. Et je dis, moi je ne veux plus contribuer, je ne veux plus contribuer à cette déshumanisation. Et j'avais utilisé des termes avec copie à tous les... Je me suis dit, ça m'avait fait une belle petite bombe apparemment, parce que je n'y suis jamais retournée en fait, parce que je savais très bien. À partir du moment où j'ai fait mon burn-out en 2019, c'était le 1er avril. Alors, ce n'est pas un poisson. Mais en fait, c'était physique. C'est pour ça que je dis que mon corps, c'est mon meilleur allié. Je me suis réveillée un jour au matin et j'avais les deux doigts qui ne répondaient plus. J'avais le bras qui était tout endormi, le bras droit et je suis droitière. Et je pensais que je faisais un AVC, en fait. Et là, ça a été... Je me suis dit, à 39 ans, tout de suite, ce sentiment de culpabilité. Qu'est-ce que j'ai fait à mon corps pour qu'il ne réponde plus et qu'il parle aussi fort ? Il y a toujours une phrase que je dis à mes coachés maintenant. J'ai dit, écoute les murmures de ton corps avant qu'ils ne doivent hurler. Parce que ça, c'est vraiment, je l'ai ressenti dans ma chair. Et puis, parce que mon mari m'avait dit depuis des mois, va voir le médecin. Ce n'est pas normal parce que j'étais super émotive. Je pleurais pour un rien. J'ai failli avoir deux accidents qui auraient pu me coûter la vie en allant travailler. Je roulais plus vite, j'étais plus nerveuse. Moi qui adore partager, rencontrer des gens, j'allais me cacher dans mon bureau pour ne plus voir personne. Je sais bien qu'à l'époque, c'est une petite anecdote, mais quand j'étais au fond du trou, franchement, je ne voyais plus d'issue là où j'étais. Je pense qu'en six mois de temps, quand ils ont fermé la justice de paix de Saint-Hubert, C'était un peu mon bébé, la justice de paix de Saint-Hubert, parce que je m'en étais occupée pendant plusieurs années, j'avais fait en sorte que ça roule super bien, les gens étaient contents, il y avait vraiment un truc qui s'était créé là, tout roulait, on avait tout ce qu'il fallait. Et puis, deux politiciens qui margoyaient un peu, et puis bam, terminé, on chamboule tout. J'ai trouvé ça tellement injuste, bref. Et puis, j'ai encore beaucoup d'émotions quand j'en parle. Parce que ça m'avait vraiment touchée. Oui,
- Speaker #0
mais on voit que ça te tenait à cœur, avec toutes les valeurs que tu as.
- Speaker #1
Et alors, quand ils ont fermé la justice de paix de Saint-Hubert, j'avais juste dit, je vais au moins garder mes dossiers. Parce que mes dossiers, moi je disais toujours, ce n'étaient pas des dossiers, c'étaient des histoires de vie en fait. Et ça, et ma chef, ça a été quelque chose qui m'a vraiment touchée. C'est qu'elle m'a dit, non, c'est comme ça, on mettra tout dans le pot commun. Et j'ai tout. j'ai tout perdu donc je me suis retrouvé dans un petit bureau avec des piles de dossiers que je ne connaissais pas on me mettait plus au contact avec les personnes que ce chose que j'adorais et acculé plein de problèmes il fallait que je règle déménagement qui avait pas été bien fait on n'avait jamais même pas le téléphone dans mon bureau enfin bref c'est un gros bordel personne ne se tracasse et nous quoi les chefs venait se pavaner au cpi en vous êtes bien installé j'ai qui Il faut être complètement nous. Par rapport à ce qu'on avait avant, je disais, et je gardais tout ça, je ruinais tout ça. Et le truc, c'est qu'à un moment donné, je pense que si le ministre de la Justice, c'était Kuhn-Gens, s'il était rentré dans ce bureau ce jour, j'aurais pris mon ordinateur portable et je crois que je l'aurais cassé sur sa tête, je l'aurais frappé. à coup d'ordinateur tellement j'avais une rage envers tous ces politiciens qui décidaient du sort des gens sans nous concerter quoi donc j'étais vraiment très en colère avec ça et la colère ça a été quelque chose qui m'a poursuivi pendant plusieurs années si bien que de nouveau en fonction avec mon corps j'avais des prises de sang épouvantables au niveau du foie et un jour mon médecin traitant me dit mais marie est ce que t'as pas des problèmes dans l'école je dis je bois un coup de temps en temps mais non elle m'a dit t'as vraiment une prise de sang il y a des alcooliques qui n'ont pas une prise de sang aussi mauvaise que la tienne et là ça m'avait fait déjà un peu parce qu'après je m'étais renseignée le foie en fait c'est l'organe de la colère et donc voilà j'étais vraiment en train de mettre à mal ma santé pour tout ça et je sentais et c'est vrai que pendant ta formation il y a un truc que tu avais dit ... C'est l'appel du potentiel. Et ça, c'était... Je me souvenais quand j'étais dans mon bureau, là, à Neuchâtel, je regardais par la fenêtre du palais, je voyais le vieux palais, en fait, dans la nouvelle partie dans laquelle j'étais, et je disais toujours, ma Marie, ta place n'est pas là. Qu'est-ce que tu fous ? Qu'est-ce que tu glandes là ? T'as rien à foutre là. Et j'avais cette envie de tout balancer, ouvrir la fenêtre, tout balancer, de gueuler, tout ça. Et tout ça était contenu. C'était assez intense. Et je sais bien que ça, c'est revenu régulièrement, ce truc. Et je le dis encore bien des fois à mes coachés, je dis, ça, c'est l'appel du potentiel. Tu sens que... un truc est fini et que tu te sens que tu dois aller vers quelque chose d'autre, mais quoi ? Vers quoi ? Donc du coup, avril 2019, burnout, je suis fort handicapée avec mon bras, puisque je ne sais même plus ouvrir la portière, pour ouvrir la porte de ma maison, je ne sais plus conduire, parce que je ne sais plus changer les vitesses. Je n'ai pas une automatique. Donc voilà. Voilà, c'était assez handicapant. Et pendant un mois, j'ai été forcée de faire moins. Alors moi, c'est ce qui se trouve toujours en action, à faire, à nettoyer, à typoter, tout ça. Alors, qu'est-ce que j'ai fait à cette époque-là ? Je regardais des vidéos, des vidéos d'une petite nana de Namur qui s'appelle Elodie Wehry. Et j'étais sous perfusion d'Elodie Wehry. Je me dis, purée, cette nana, elle a créé son entreprise. Voilà, elle sait tout. combiner la vie de famille elle suit ses envies et tout ça elle m'a inspiré énormément et je me suis dit elle fait une formation en homme organizing je vais aller me former en homme organizing donc là on est avril 2019 et je me forme déjà en juin alors il y en a qui disent mais tu avais un burn out et tout ça et c'est comme quoi il faut vraiment vous écouter moi si j'étais resté dans le divan comme les médecins me le conseillait comme tout le monde me le conseillait je serais pas là aujourd'hui J'aurais pris des antidépresseurs comme on me le conseillait parce que moi, au fond de moi, je savais qu'il fallait que je bouge, qu'il fallait que j'aille rencontrer des gens, qu'il fallait que j'aille apprendre des choses et que c'était ça qui me donnait de la joie et de l'énergie. Après, avec le design humain, j'ai compris pourquoi j'y reviendrais, mais à ce moment-là, je ne savais pas tout ça et je suis mon intention de « Ah, je vais à Elodie Wehry, j'y vais, j'adore et c'est le kiff » . Le truc c'était... en début de sa formation, elle me dit, ben voilà, vous aurez peut-être, vous allez peut-être devenir home organizer ou pas du tout. Et quand elle le dit, tout de suite, je dis, oui, je ne serai pas home organizer, mais je ne sais pas pourquoi je viens, mais pas pour ça, en tout cas. Et quand elle dit, en fait, un home organizer, c'est plus un sociologue, coach sociologue. Et je me dis, pinaise, ah oui, ça, ça me parle, le côté sociologue. Je me dis, ça me reparle dans mes études. Et puis, Je fais ma formation et je rencontre vraiment des gens qui ont été aussi des éléments déclencheurs de certaines choses, dont Sandra Nicolas, qui faisait la même formation que moi, qui par la suite, on s'est vus. Et elle me parle d'un bouquin. C'était une dame du Luxembourg. C'était J'ai un rêve. Je crois que c'est Karine Peruzic ou un truc comme ça. C'est une luxembourgeoise. Et c'était J'ai un rêve, mais... Et c'était... pour que les jeunes réalisent leurs rêves. Et je ne sais pas, ce truc, ça me touche. Je me dis, waouh, mais je n'étais pas encore dans le coaching, rien du tout. C'est vraiment à la base de chez base. Et puis, de fil en aiguille, le hasard fait que c'est un autre médecin qui me voit. Et il me dit, parce qu'il ne savait pas que j'étais amie, il me dit, j'ai une psychologue chez laquelle tu devrais aller. Et il ne savait pas, mais c'était une pote à moi. Du coup, je vais la trouver et je dis, écoute, je sais que mon mal-être vient du boulot, donc je n'ai pas envie de suivre une thérapie psy. Mais je dis, j'ai besoin de quelqu'un pour m'accompagner, pour mieux me connaître. Et puis alors, elle me dit, j'ai la personne qu'il te faut. C'était une coach, Claire Piron, qui est coach en orientation à Florentville. Et je vais chez Claire. En fait, tout mon parcours a été fait de personnes. clé que j'ai rencontré au fil donc c'est pour ça qu'il ne faut pas négliger les hasards de la vie il n'y a pas de hasard, on rencontre toujours les personnes qu'il faut au bon moment donc je vais chez cette Claire et elle me dit je ne le dis jamais à personne je ne sais pas je vois en toi un coach elle me dit mais je n'ai jamais entendu de coach pour la petite histoire quand vraiment ça a commencé à puer dans mon ancien boulot de greffier j'avais été voir mon Mon supérieur m'avait dit « Tu n'irais pas consulter une coach de vie ? » Il m'avait dit « Mais ça, je vous dis que c'était en 2018. » Et je dis « Coach de vie ? » Je n'avais jamais entendu ça. Et puis je vais chez cette dame-là, elle me dit coach. Et puis, je ne sais pas, j'ai un élan et je me dis, je vais me former en coaching. Et elle me dit, la formation que j'ai suivie à l'IFA PMA Liège, c'était vraiment quelque chose qui m'a plu. Thierry Delperdant, il m'a beaucoup appris et tout ça. Donc hop, et j'y vais. Et je sais bien que quand j'ai eu contact téléphonique avec Thierry Delperdant, tu vois, j'avais déjà pris contact aussi, tu vois, avec le gars qui me formait.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
on va y venir. Et alors Thierry me dit, tu fais coach parce que tu n'aimes plus ton boulot ou tu fais coach parce que tu as envie de devenir coach ? Et quand il me dit ça, je sens un truc bizarre en moi. Et ça, ça a été un peu un truc marquant. Je me dis, est-ce que c'est une fuite ou est-ce que c'est vraiment quelque chose que je veux ? Et puis je me dis, j'écoute, j'arrête de faire aller ma tête et je dis, je sens un élan pour ça. Donc je commence ma formation. Et entre-temps, j'ai retrouvé, parce que c'était clair et net pour moi que je ne remettrais pas un orteil à la justice, donc je demande ce qu'on appelle un congé sans solde. Oui,
- Speaker #0
ce qui existe encore pour les statutaires.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Et alors, et entre-temps, je me dis, tiens, il est septembre, octobre, et j'avais quand même envie de remettre le pied à l'étrier, je voulais retrouver un mi-temps quelque part. Pour moi, c'était clair que je ne voulais pas un temps plein, et que je voulais un mi-temps pour pouvoir commencer ma formation en coaching. Et puis je postule, je fais des offres d'emploi. Mais alors quand on est nouveau comme ça, moi ça faisait 20 ans que j'étais dans la même boîte quasi. CV, lettre de motivation, entretien d'embauche. Et je sais bien, je vais dans un centre culturel. Premier offre d'emploi, centre culturel. Mais je me dis, moi je ne réponds pas aux conditions en fait. Parce qu'il fallait de l'animation et tout ça. Je dis tant pis, moi j'y vais. Je fais ma petite lettre. Alors à l'époque, dans mes formations, j'avais été chez Marie Winot faire les moteurs 6M. Et j'avais fait toute ma lettre de motivation avec les moteurs 6M. Donc j'avais dit que moi, je voulais rencontrer des gens, que pour moi, c'était important de créer et de pouvoir créer du lien avec les gens. Enfin bref, et j'avais mis tout ça. Et alors, je suis convoquée et j'y vais. Punaise, il y avait 40 candidats. Et j'entends dans les soins, oui, moi, je travaille dans un centre culturel. Je dis, oh là là, il y a ici la juriste qui arrive dans un centre culturel. Je dis, qu'est-ce que c'est que ça ? Et puis, je ne me laisse pas, j'y vais. Et je partage toute mon énergie et tout pendant l'entretien d'embauche. Et je termine deuxième. Et tout ça, en fait, ils ne m'ont pas appris parce que comme j'avais été fonctionnaire pendant des années et que les horaires allaient être... compliqué pour moi, ils avaient senti pour moi qu'il y aurait un tiraillement avec le côté de travailler en soirée, travailler les week-ends et tout ça, et finalement sur le coup, je l'avais pris comme quelque chose de d'injuste encore, en me disant ils me jugent alors qu'ils ne me donnent pas leur ma chance et tout, donc j'avais été un peu en colère à ce niveau-là, et puis après avec le recul je me suis dit mais en fait ils avaient très bien senti parce que pour moi là j'étais pas encore prête à donner pour le centre culturel en fait voilà c'est un univers j'aime bien la culture et tout ça mais rien à voir avec le développement personnel veut développement personnel c'est ma zone de génie c'est mon c'est ce qui me fait kiffer la culture j'aime bien d'aller écouter de temps en temps des artistes et tout ça mais de la les programmer des spectacles et tout ce pas le truc qui me fait vibrer donc ils avaient bien bien vu dans mais ce qui a été super sympa c'est que le gars en fait lui même ça j'avais été fort touché le directeur du du centre culturel m'avait contacté. Alors moi, au début, contacté par téléphone, je croyais que j'avais la place. Donc après, quand je me suis rendue compte que je ne l'avais pas, bon, c'était... Mais je trouvais qu'humainement, il m'avait expliqué pourquoi je n'avais pas eu la place. Il m'avait expliqué ce qu'il avait bien aimé dans ma présentation. Donc j'avais trouvé ça cool. Et puis je revois un petit emploi plus tard. C'était dans une commune. Et je dis, Mithon, dans une commune, pas trop loin de chez moi. Voilà, il y a de nouveau un truc fonctionnaire. Donc là, ça tiraille encore un peu. Mais je dis, bref, bon, des fois, il faut se lancer. Il faut bouger, il ne faut pas se tannier. Donc j'y vais. Et en écrivant ma lettre, en allant déposer la lettre dans la commune, je vois encore, je me dis, waouh, ça c'était une commune MR. Alors, ce n'est pas du tout dans mes convictions politiques. Donc moi, je suis plus... Moi, c'est l'humain, c'est l'environnement et tout ça, donc il peut y avoir, c'était hyper challengeant pour moi, je me dis, tant pis, sors de tes préjugés, il y a certainement des gens très bien, même dans ce parti politique, donc vas-y, j'y vais.
- Speaker #0
De nouveau, c'était pendant les fêtes de fin d'année, donc fin 2019. On me téléphone et on me dit que je suis deuxième. Je dis, c'est pas vrai. Alors, mon mari, il se fout un peu de main.
- Speaker #1
L'éternel deuxième.
- Speaker #0
C'était une poule de zerde. Des enfants d'enfants. Et là, vraiment, on était très déçus, très... J'étais un peu découragée parce que je me dis, pourquoi toujours deuxième ? Enfin, bref. Et puis, je laisse passer. On partait dans les... Dans les Vosges, je passais Noël et je laisse pisser le mouton, comme je dis. Et puis, en rentrant, le lundi, je commence à écrire ma lettre de démission à la justice. Parce que je me dis, c'est ce truc qui me coince, tant que ce ne sera pas clair avec ça. J'avais lu dans un bouquin que quand tu vibrais le doute, il n'y avait que le doute qui venait à toi. Donc je me dis, ne doutons plus. Ce qui est clair, c'est que la justice ne fait plus partie. je fais ma lettre de démission c'est énorme ah ouais parce que là t'as rien en fait t'as rien pour remplacer c'est pas dans mon dans ma philosophie moi il faut toujours que j'ai quelque chose et je me dis tant pis lâchons pour lâchons j'écris ma lettre vous ne croirez pas mais pendant que j'écrivais ma lettre téléphone qui sonne et c'était la responsable de la commune qui disait que la première candidate ... avait décliné l'offre et qu'il revenait vers moi parce que j'étais la deuxième. Elle me demandait si le poste m'intéressait toujours, mais qu'il fallait me décider rapidement parce que c'était pour commencer quasi 15 jours, 3 semaines après. Et je me dis, il y a tout qui s'en va. Et puis je me dis, oui, c'est une opportunité. et Ce qui était bien, c'est que comme j'étais un peu en position de force, mais comme il venait vers moi et tout ça, je me suis permise de demander un peu les aménagements que je voulais. Et du coup, je me dis, OK, mais alors le jeudi après-midi, il faut que j'aille à ma formation à Liège. Voilà, c'est le deal. Ouais, ouais, pas de souci. Donc, en fait, on disait oui à tout ce que je proposais. Génial. Je commence là. Et là, ça a vraiment été une opportunité de dingue parce que... Moi, mon ancienne chef, elle disait que je n'étais pas faite pour travailler avec les autres, que je n'étais pas dans l'esprit d'équipe et tout ça. Ça me blessait profondément. Et quand j'avais dit ça à ma nouvelle responsable à la commune, elle me dit, elle n'a rien compris qu'elle dit. Toi, tu es vraiment quelqu'un qui, voilà, elle écoute, tu vas faire écouter, tu vas parler avec les gens, tu vas justement être un peu...
- Speaker #1
Tu as besoin de ça, j'ai l'impression. Voilà,
- Speaker #0
et c'était, en plus, c'était vraiment, moi, j'étais coordinatrice, le poste était coordinatrice. du plan de cohésion sociale. Et alors, je sais bien, en parboutade, je disais, moi, je ne fais plus du social négatif comme je faisais à la justice, parce que la justice, c'est quand les gens ne vont pas bien, c'est toujours quand il y a des problèmes. Et là, en fait, c'était pour faire du positif, quoi. C'était pour recréer du lien et tout ça, et ça me parlait très fort. Le truc, c'est qu'on est début 2020, Covid, donc je commence, je prends mes fonctions le 1er février.
- Speaker #1
Aïe !
- Speaker #0
Moins et demi après, terminé, bonsoir. Et là, ça a été un peu challengeant parce que moi, j'y allais vraiment en mode, je veux de nouveau créer du lien, rencontrer des gens, être sur le terrain et tout ça. Et je me retrouve derrière un écran, télétravail, à faire de la bureautique plutôt, à créer le logo. C'était un métier qui n'avait pas de fonction de plan de cohésion sociale, donc tout était à recréer. Ça, ça me plaisait bien aussi. Et au fil du temps, comme ça, ben voilà, il y a eu le Covid, il y a eu plein de choses, mais ça a été une richesse, ce job, parce qu'on a cru en moi déjà. Et j'ai eu encore des collègues avec qui je suis toujours en contact. Et je me suis vraiment renouée avec cet esprit de... Voilà, les collègues, on rigole, on mange sur le temps de midi, que j'avais plus du tout à la justice, où il y avait ce truc de clan, ce truc qui ne me plaisait plus. Et là, voilà, on rigole, on fait des choses, ça me plaisait bien. Et appris énormément sur les réseaux sociaux, faire des formations, rencontrer des gens, donc tout clignotait, c'était top. Et puis là, j'avais signé un contrat mi-temps pour six ans, donc la durée du plan de cohésion sociale. Et entre temps, j'ai été certifiée coach. Donc ça, j'ai été certifiée en mars 2021. Et puis, quand j'ai voulu me lancer, dans me dire, tiens, qui t'accompagne et tout ça, les jeunes sont devenus tout de suite, le premier truc, le coup de cœur. Je dis, moi, je vais accompagner les jeunes, parce que moi, quand j'avais 17 ans, si j'avais une personne qui m'avait vraiment écoutée et tout ça, il y a beaucoup de chance. que je serais allée si je m'étais écoutée vers la communication. Et quand j'entends des jeunes que j'ai en coaching qui partent vers ces études-là, je me dis « Oh ouais, c'est trop bien ! » Tu vois le programme en communication, j'aurais vraiment surkiffé toute la matière. Et je me dis « Moi, je vais accompagner les jeunes, les écouter, vraiment leur redonner confiance en eux pour qu'ils aillent vraiment… » Parce que c'est eux, finalement, qui vont devoir se lever le matin pour le boulot. Ce n'est pas les parents, ce n'est pas les potes. je dis Et avoir cette force de sortir les pieds du lit, en fait, c'est que toi, avec toi. Tu vois, c'est un truc que tu ne sais pas. Pour avoir vécu ce truc de ne plus avoir d'énergie pour aller travailler, j'avais envie de partager ça. Et puis, je me dis, mais je n'ai pas de formation. Moi, les jeunes, j'ai mes deux ados à la maison. Et quand je commence à regarder un peu coach en orientation et tout ça, sur qui est-ce que je tombe ?
- Speaker #1
Ah ! Ben oui !
- Speaker #0
Coaching et découverte !
- Speaker #1
D'office ! La référence !
- Speaker #0
Ah oui, je dis, il forme spécifiquement, il fait une spécialisation pour accompagner les jeunes. Je dis, ça c'est trop bien, c'est trop ce qu'il me faut. Donc je prends contact avec toi, je participe à un truc en ligne, je pense. Et puis après, je te demande des références.
- Speaker #1
Ah oui, là j'ai passé un examen avec toi.
- Speaker #0
Il voulait avoir des gens qui avaient suivi la formation chez les marques. pour pouvoir leur leur sonner et voir un peu comment ça s'était passé parce que c'est vrai que dans ma formation coaching à l'ifa pma j'avais été hyper frustré parce qu'on n'avait pas beaucoup de syllabus et moi j'ai besoin d'avoir un syllabus avoir un cadre voilà et là c'est assez pénible on demandait toujours un syllabus et tout ça il faut toujours pleurer pour un syllabus je dis Voilà, comment on s'est dit, ah oui, mais ça, c'est génial, tu vas voir avec Marc, on est gâtés. Je sais bien qu'il y a une personne qui a dit, il fait même à manger, on mange chaud ensemble. Je dis, oh là là, ça, ça... Voilà, et il est vraiment dans le partage, dans l'écoute, enfin voilà. Et puis, on fait beaucoup d'exercices pratiques. Je dis, ah oui, ben, c'est ce qu'il me faut. Donc, je fais, ça, c'était, je pense que c'était fin 2021, je pense, que je fais l'orientation. Et puis, j'ai tout de suite enchaîné avec coaching étudiant, donc plus pour la méthode. scolaire et puis j'ai enchaîné alors du coup avec Marc ce qui est génial c'est que tout de suite je me suis mise en mouvement on avait cette formation de 3 jours donc vendredi, samedi, dimanche et il avait dit avant de trouver un ou deux cobayes moi j'en avais trouvé deux et la semaine qui a suivi le week-end donc déjà le mercredi je crois, j'avais ma première séance avec une jeune tout de suite mettre en application ce qu'on avait vu le week-end et ça a été Salut ! déclencheur. Donc, si vous faites une formation comme ça, il faut écouter ce que Marc dit.
- Speaker #1
Mais oui. Il faut le faire, il faut y aller. On y va.
- Speaker #0
Et puis, je me suis dit, ah punaise, c'est gai, en fait, d'accompagner les jeunes. Et puis, c'est ça, en fait, qui m'a donné l'impulsion de continuer. Et ce que Marc avait dit, ça, ça m'avait fort marqué aussi, c'est que toi, tu donnais une structure et tout, mais surtout, il fallait qu'on s'apprenne. approprié les outils et il fallait qu'on fasse un autre sauce et pas faire un copier-coller de ce que tu fais. Et ça, j'ai trouvé ça génial parce que moi qui adore le changement, l'évolution et tout ça, tu vois, si tu m'avais dit que c'était un modèle comme ça à répéter tout le temps, je me serais ennuyée.
- Speaker #1
Ah oui, moi-même, je m'ennuie parfois, tu vois, je change. Mais ce truc change et c'est pour ça, effectivement, que c'est hyper important que évidemment, au départ, on suit la méthode et puis après... fais-toi plaisir comme moi je me fais plaisir aussi en fait.
- Speaker #0
Et dès que je sentais qu'il y avait un truc qui clochait dans le bazar, je changeais et souvent je demandais l'avis à mes coachs et je dis tiens, tu as trouvé comment ? C'est vrai que ça c'est un peu long, ça et en fait j'adaptais en fonction des retours que j'avais, des ressentis que j'avais. Et puis je recevais toujours les parents en séance préliminaire que maintenant j'ai appelée séance découverte. Et les parents, à un moment donné, me disent « mais purée, c'est génial en fait ce que tu proposes, parce que tu ne le proposes pas pour les adultes » .
- Speaker #1
Mais tu es arrivée exactement à la même chose, évidemment.
- Speaker #0
En avril 2022, j'ai fait la formation de marque, mais reconversion professionnelle. Là, j'ai rencontré Magali Brodkorn, avec qui je suis toujours en lien. Donc, j'ai toujours rencontré dans mes formations des personnes avec qui j'ai toujours des contacts. Je garde toujours des contacts avec certaines personnes qui… qui m'ont marquée. Et puis, de fil en aiguille, toute cette année 2021-2022, j'étais toujours à la commune. Donc, j'étais à mon mi-temps à la commune et je me suis lancée. Donc, activité complémentaire. Donc, en Belgique, c'est à partir du moment où tu fais plus de 19 heures semaine, tu peux avoir une activité, minimum 19 heures semaine, tu peux avoir une activité complémentaire. Donc, je me suis lancée. Donc, voilà, la compta, faire ses... Compte, tout ça, c'était un nouveau, mais j'y suis allée petit à petit Et puis, ça a été fin 2022. Là, je suis allée à Fuerteventura. Ah,
- Speaker #1
mais quelle belle île !
- Speaker #0
Entre-temps, j'ai démissionné de la commune. Donc, j'ai donné ma démission en juin 2022. Et j'ai terminé, je pense, mon contrat en septembre 2022. et je partais à Fuerteventura en novembre 2022. Mais en fait, Fuerteventura avait déjà été programmée presque huit mois avant. Donc, ce n'était pas prémédité que non. Et je sais bien que là, c'était vraiment un vent de j'ai besoin d'être indépendante. J'en ai marre qu'on décide à ma place. Voilà, il y a eu quelques éléments à la commune qui se sont passés où je me suis dit non, stop Marie, on ne... Comment on... Je m'étais un peu sentie... Moi, si c'est quelqu'un, j'ai quand même une bonne orthographe. Je pense que c'est le truc qu'on n'avait jamais remis en question chez moi. Donc, j'avais toujours été mise en avant, que ce soit à l'école ou que ce soit dans mon job de greffier. C'était quand même une fierté pour moi, l'orthographe bien parlée. Et là, la bourgmesse pour qui je travaillais, elle ne le voyait pas de cet œil-là. Elle me faisait des petites corrections. Elle voulait changer. Et je me dis, ça, c'est la petite goutte d'eau. Alors, je la remercie maintenant, quelque part. Mais ça, ça a été la goutte d'eau. Je me suis dit, eh bien, ça sera sans moi, les gars. Donc, ça a été... Et 15 jours après, je donnais ma démission. Je suis restée trois mois parce que moi, je suis quelqu'un... Voilà, quand je m'engage, je déterminais les dossiers pour lesquels...
- Speaker #1
Ce qui m'intéresse, parce que ça en est un moment clé, tu donnes ta démission. C'est quoi qui te donne le courage de... Donner cette démission, parce que je suis sûr que dans ceux qui nous écoutent, il y a des personnes qui sont peut-être à deux doigts de le faire ou qui y pensent déjà un peu maintenant. Mais c'est quoi qui fait que, alors que tu es nommé, tu es statutaire, tu arrives à dépasser et à te dire je sors de cette zone de sécurité pour prendre mon destin en main ?
- Speaker #0
Moi, j'avais cette impression que... Je voulais être seule maître à bord. Je ne voulais plus avoir ce truc de quelqu'un et au-dessus de moi, il me dit comment je dois faire. J'ai vraiment eu ce truc d'indépendance que je n'avais jamais aussi fort ressenti. Parce qu'en fait, on m'avait donné plein d'outils à la commune. Et je m'étais relevée. Parce que voilà, après un burn-out, j'avais quand même vécu pas mal de... de manque d'estime de moi, de confiance de moi. En fait, pendant toute cette période justice, ça, je ne l'ai peut-être pas raconté, mais je devais être comme on attendait que je sois. Donc, je devais m'habiller d'une telle manière. Donc, moi, quand j'allais au magasin pour acheter mes fringues, je faisais attention. Est-ce que ça va être... Est-ce qu'on ne va pas rire de moi ? Est-ce qu'on ne va pas me faire des trucs ? Et ça, c'était assez... challengeant de me dire est-ce que voilà et je sais bien qu'avant une audience je me répétais alors ça fait peut-être un peu psychopathe mais je disais je suis gréfiée je suis gréfiée parce que si on me disait madame la gréfière je sais pas à qui on parlait parce que pour moi j'étais pas gréfière enfin je sais pas comment expliquer ça je ne me sentais pas dans l'identité c'était pas un truc qui voilà et Et du coup, ça, ça a été... Je trouve que c'est important aussi quand les gens se présentent dans leur métier. On dit souvent, je suis médecin, je suis coach, je suis... Mais non, en fait, on exerce les fonctions de... On est dans un métier. On contribue à quelque chose, mais ça ne fait pas partie de notre identité. Moi, c'est mon ressenti, parce que quand on s'identifie à ça, après, c'est très compliqué de quitter un boulot quand on... On s'est identifié pendant des années à un métier. Donc moi, ça a peut-être été aussi plus facile parce que je ne m'étais pas trop identifiée. Enfin, je ne sais pas comment dire. C'était pas peut-être plus...
- Speaker #1
Non, mais c'est génial ce que tu dis.
- Speaker #0
Et du coup, il y a eu ça. Mais il y a eu ce truc où on ne m'attaquera plus pour quelque chose sur lequel je sais que je suis bonne. Je ne laisserai plus personne le faire parce que ça, c'est moi. C'est quelque chose que j'étais fière et on ne viendra plus brimer une fierté que j'ai. Donc ça, ça a été un step et je la remercie parce que grâce à elle, j'ai pu aller ailleurs, aller vers ce truc statut indépendant complet. Je démissionne et en octobre, je suis complète indépendante. Et puis, je vais à Fuerte Ventura. Je pense que c'est comme ça dans l'ordre. Et là, à Fuerte, ça a été... Je l'ai déjà expliqué à Marc, mais quand je suis rentrée, quand j'ai voulu faire Fuerte, c'était est-ce que le coaching, c'est bien pour moi ?
- Speaker #1
Pour que ce soit clair pour tout le monde, c'est la retraite que j'organise, le voyage des héros à Fuerteventura, où effectivement, c'est une retraite où on travaille sur le changement, justement.
- Speaker #0
Parce que j'y suis allée en mode, est-ce que c'est bien pour moi ? Et puis, je suis revenue avec tout à fait autre chose. Je suis revenue avec l'amour pour moi. Alors, ça peut paraître bizarre comme ça, mais... Moi, me dire je m'aime, me faire des compliments et les accepter avec le cœur, c'était impossible pour moi. Et même recevoir quand on me faisait des compliments, c'était super challengeant. Et je me souviens d'un exercice particulièrement marquant, c'était sur une plage, et Marc nous dit, mettez-vous en cercle et vous prenez ce que vous avez là. Vous allez faire des cadeaux à l'autre. Je me dis, mais cadeaux, qu'est-ce que je vais lui offrir ? Un bout de bois, une feuille ou une poignée de sable ? Je dis, c'est quoi ce truc ? Et puis alors, on se met en duo. Et je sais bien que mon premier compars, c'était Renaud. Et on se met face à face. Et Renaud commence, il prend la parole. Et il me partage toutes les choses qu'il avait vues sur moi pendant la semaine. Et des qualités que j'avais et tout ça. Déjà, je suis super mal à l'aise. Je sens que je suis toute bizarre à l'intérieur de mon corps. Et je commence à rire parce que moi, quand je ne suis pas bien, quand je suis mal à l'aise, je ris, c'est nerveux. Ça détend l'atmosphère. Et là, je commence à rire. Et je vois que Marc avait vu ce truc. Et il arrive et il vient derrière et il met ses mains sur mes épaules. Et il me dit, accepte le cadeau que Renaud te fait. Oh là là, il est là. Et là, j'ai vraiment senti, c'est vraiment bizarre comme impression, j'ai vraiment senti cette ouverture du cœur où je me faisais vraiment toucher par le... Et ça me donne encore de l'émotion quand je le raconte. J'ai vraiment senti tous les mots que Renaud a pu me partager. Je dis, oh punaise, c'est hyper puissant. Et puis alors, pas content de ça, parce que Renaud, c'était le premier. On était quand même neuf ou dix participants, donc il a fallu faire ça dix fois. Et le challenge, c'était que je recevais, mais je devais aussi donner aux autres. Moi, donner, c'était très simple. Mais recevoir, c'était plus compliqué. Et puis après, tous les participants, j'en voulais encore. J'étais vraiment euphorique de me dire, wow, ça fait vraiment du bien. Je me suis sentie vraiment reboostée par tous les mots, par tout ce que les gens avaient pu voir, enfin, avaient pu voir ce que moi. Et de me le partager comme ça, en face, yeux dans les yeux. C'est pas rien non plus, c'est encore autre chose que dans... Tu bois un verre, t'es sympa, t'es... Non, là, on est face à face, il faut s'imaginer une plage, il fait calme. On est dans une ambiance particulière, c'est quand même Fuerteventura, c'est quand même une île volcanique où dès que j'ai mis un pied là, j'ai senti énergétiquement qu'il y avait un truc qui se faisait. Enfin bref, voilà. J'avais dit à Marc, en fait, Fuerteventura, ça ne se raconte pas, ça se vit. Je ne sais pas si tu te souviens, j'avais fait ça. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Donc, c'est la première fois que j'en parle. Donc, c'est bien que ce podcast, je pense que le podcast d'aujourd'hui vient pile poil au bon moment dans mon parcours aussi. Je pense qu'il n'y a pas de hasard.
- Speaker #1
Et l'émotion que tu as, parce que quand tu parlais de ces cadeaux, tu avais une émotion, je l'ai bien vue. Elle dit quoi, l'émotion ?
- Speaker #0
En fait, ça faisait du bien d'ouvrir son cœur et de recevoir enfin. Moi, j'ai toujours donné cet exemple-là parce que j'avais fait une conférence, peu de temps après, j'ai fait une conférence qui s'appelle « Le courage d'être soi à tout âge » . Et pendant cette conférence, j'ai parlé, j'avais fait sur Canevas un cœur, comme ça, avec un robinet. Et le robinet du don, il est toujours bien ouvert. Ça, il n'y a pas de souci chez tout le monde. Mais pour le recevoir, il est bien rouillé. Et ça, j'avais fait un visuel là-dessus, et c'est vrai que ça marque les gens, ça. Et moi, j'avais vraiment l'impression que mon robinet, je ne savais pas recevoir, en fait. Je ne savais pas recevoir l'amour, je ne savais pas quand je prends quelqu'un dans mes bras ou quand je prenais quelqu'un dans mes bras. Oui, parce qu'à un moment donné, on va au picot de la zarza, ça aussi, c'était un moment assez fort, physiquement, c'était lourd. et alors on devait J'avais joué le jeu, j'avais vraiment pris des gros cailloux et tout le long du voyage, je les ai lancés en me délestant. Et là, je me souviens que j'avais lancé le côté justice, tout ce côté pesant, l'injustice et tout ça. Tout ça, ça a été pendant mon parcours pour monter au sommet du pic de la Zarza. Et alors quand on arrive en haut, ça c'est splendide, c'est une vue à 360 degrés, c'est magnifique. Et moi, j'avais même poussé le vis encore plus loin. J'étais montée vraiment sur le pic. Et là, je serrais un peu les fesses. C'était magnifique. Je me tenais. Je n'étais pas trop à l'aise. Mais je l'ai fait. Et je sais bien, quand on est arrivé à l'aéroport, après, je vois mon mari qui était là, qui m'attendait. Et on était tous en train de s'embrasser avec Renaud, avec Nathalie et tout ça. Et au moment où je voyais mon mari qui me regardait, du coup, là, il est... Il est en train de se demander qu'est-ce qu'elle fout là ? Elle a été fumée ? Qu'elle est en train d'embrasser tout le monde ? Je ne savais pas, dans la voiture, je ne savais pas par où commencer. Parce que quand on vit une expérience comme ça, qu'on ne vit pas en couple, il y avait un fort décalage entre lui, son petit train de la vie, et moi, l'immensité de l'expérience qu'on a vécue là sur l'île. C'était un peu intense, mais ça, ça a été vraiment aussi... Et je sais bien que pendant la retraite, c'est Jean-Baptiste aussi qui m'avait dit ça, il dit la démission, parce que ce qui me pesait encore, c'est que je n'étais pas encore démissionnaire, donc j'avais déjà démissionné de la commune, mais pas encore de la justice. Et là, du coup, j'avais droit à six ans avant de pouvoir prendre ma décision. Mais je dis, ça ne sert à rien que j'attende autant de temps. Je dis, c'est clair que je vais libérer une place, ça va faire... plaisir à quelqu'un qui va pouvoir travailler à la justice s'il a ce rêve-là. Mais moi, ce n'est plus ma place. Je pense qu'il faut que je prenne mes décisions. De toute façon, si je n'apprends pas, il va falloir quand même qu'à un moment donné, les gens viendront vers moi après six ans pour me demander ce que je fais. Et là, je sais bien que Jean-Baptiste dit « des missions » . « Des » tiré « missions » . Ce n'est plus ta mission. Je dis « ouais » . Ce terme démission, je l'accueille avec plaisir. Je dis oui, en fait, voilà, ce n'est plus ma mission et je peux démissionner en paix. Donc, c'était en novembre 2022. Et je sais bien sur le groupe de Fuerte, j'avais envoyé une photo de moi avec ma lettre de démission. Parce que j'ai démissionné, je voulais que ce soit symbolique. Et j'ai démissionné le 1er avril 2023. Donc voilà, ça c'était pour la... Donc, en fait, je suis quand même restée cinq ans, entre guillemets, en congé sans solde où il y avait ce truc. Et là, ça a été une libération parce que j'étais plus tenue. Je me suis sentie complètement libre. Alors, je sais bien que ça peut paraître bizarre pour les gens, mais quand je me suis réveillée, que je n'avais plus de contrat, je me sentais libre. Je me suis dit, oh punaise, je suis seule à bord.
- Speaker #1
En fait, ce qui est génial, c'est que ça donne de la force parce qu'il n'y a plus de plan B. Le plan B, la porte, elle est fermée. Et maintenant, il faut se concentrer sur le plan A, full énergie. Et ça décuple l'action et la force d'action.
- Speaker #0
C'est comme quand tu soudes, en fait. Tu vois, si tu soudes et que tu fais tous des petits points partout, mais quand tu focalises, ça fait vraiment l'effet. Et là, c'était vraiment ce truc de, voilà, j'ai plus de plan B, il n'y a rien et ça ne repose que sur moi. Et je mets le paquet et on y va. Et là, j'avais déjà commencé tout le travail en amont, tu vois, donc activités complémentaires, j'avais déjà travaillé sur mon site, j'avais déjà dégrossi pas mal, quoi. Mais il y a eu cette refonte où j'ai refait mon identité visuelle parce que l'autre ne me convenait pas. Donc là, j'ai trouvé une super nana ici à Namur, Ausha Révélation, c'est Aurélie Buvet avec qui ça a été un travail génial. et elle justement dans l'histoire de Ose être coaching. J'avais été voir une graphiste, elle voulait m'enlever ce H comme quoi il n'y a pas de hasard. Ce H, en fait, c'est la colonne vertébrale de tout. Et dernièrement, il y a deux mois d'ici, j'ai fait une séance de psychogénéalogie. Et le H, en fait, moi je suis Oto, mon nom de famille c'est Oto avec un H. J'ai marié un Hermant avec un H. On a appelé notre fils Hugo avec un H. et je me dis mais c'est H et le jour avant que j'aille chez la psychogénéal dans dans les pavés de ma terrasse il y a un H et je ne l'avais jamais vu Et quand elle me dit l'importance du H, je me dis mais c'est dingue quand même. Et le H, c'est harmonie. C'est vraiment, moi je suis là pour harmoniser. On m'a toujours dit, dans toutes mes relations, que j'étais toujours pour mettre un peu du ciment dans un groupe. Je connecte les gens entre eux. Et il y a vraiment ce truc de créer de l'harmonie, créer du lien, créer de la connexion. Ça, c'est vraiment moi. Et je me dis, il n'y a pas de bazar. Et du coup, quand elle, elle me dit... Mais surtout pas, il ne faut pas tirer ton hache dans ton identité visuelle. C'est ce qui fait, c'est le cœur de ton activité qu'elle me dit, moi, je vais le végétaliser. Et du coup, pour ceux qui vont voir, c'est un hache avec une feuille comme ça. Et ça, ça a été le coup de foudre quand j'ai vu ça. J'ai dit, oh, la finesse, c'est trop ça. Et du coup, de là, quand j'ai bien aimé mon identité visuelle, j'ai floqué ma bagnole, j'ai mis un panneau sur ma maison. Ça a été une ouverture. parce que j'étais fière de mon identité. Avant, c'était une poupée matriochka, j'aurais dit plus une femme enceinte. C'était un truc qui était dans le coin, donc je ne savais pas me mettre comme je voulais. J'étais coincée avec ce logo. Des fois, c'est vrai, quand on n'est pas content, si vous avez une activité et que votre identité visuelle ne vous convient pas, faites en sorte qu'elle vous convienne parce que c'est super important.
- Speaker #1
Je dirais même, je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais effectivement, quand on lance son activité, à la limite, le logo n'est pas la priorité. C'est plutôt de lancer d'abord son activité, de voir vraiment ce qui nous donne de l'énergie et de construire ce logo sur base de l'activité et pas l'inverse.
- Speaker #0
Moi, c'est ce que je dis souvent quand les gens… C'est toujours le premier réflexe. On pense, il me faut un logo, il me faut un nom. Je dis, écoute, déjà, moi, j'ai mon nom. Moi, mon site, c'est mariotto.be. Et j'avais dit à ma… Ma webmaster à l'époque, j'avais dit, écoute, mets mon nom, je suis sûre que ça au moins ça ne changera pas. Donc voilà, donc ça c'était un peu pour... Et c'est ça que... Voilà, partez sur votre nom, et puis au fur et à mesure que vous allez expérimenter, ça va s'affiner, il y a des choses qui vont arriver, des rencontres qui vont se faire, et puis ça va se mettre tout seul. Parce que si vous forcez, si vous dites, il faut, il faut, il faut, il faut, il faut, ben en fait ça ne va pas. Je regrette un peu tout ce qui est... Il y a des structures qui accompagnent les indépendants et tout ça quand ils se lancent. Et de fois, on met de l'énergie dans des trucs que ce n'est pas ça l'essentiel. Il faut vraiment aller dans ce qui plaît. C'est quoi ta zone de génie ? C'est quoi tes verbes que tu as envie de faire actionner quand tu lances ton activité ? Et voilà. Il y a tout ça qui s'est mis en place. Donc là, on est Fin 2022, donc je démissionne en avril 2023. Je fais mon petit parcours. Et puis, l'été passé, révélation.
- Speaker #1
Alors, tu fais ton petit parcours, mais tu fais plein de choses. Alors, il faut quand même, parce qu'on pourrait croire que tout s'installe par magie. Mais la vie d'une entrepreneuse, c'est aussi le courage, oser de sortir sa zone de confort. Je sais que tu es passée à la télé. Il y a quand même, tu mets en place toute une série de choses qui amènent au fait qu'aujourd'hui, ça fonctionne super bien pour toi, en fin de compte.
- Speaker #0
Oui, donc chaque fois, il y a des gens, je rencontre des gens. C'est toujours ça le fil rouge. Je rencontre des gens dans mes parcours. Par exemple, j'ai fait un stage de clown. Ça a été quelque chose. D'hyper ! Alors moi je pensais, je mets un nez de clown, je fais le gugeu sur le truc, on va rir un bon coup avec Magali, c'était justement avec Magali, c'était à 3 km de la maison et c'est elle qui habite à Guingolom, là près de Mons, qui me dit il y a un stage de clown qui se fait chez toi. je dis un stage de clown arrête et puis je sais pas je sens l'envie de et ça a été trois jours si vous avez l'occasion d'aller faire un stage de clown en fait c'est vraiment trouvé son clown intérieur et Thierry Boivin qui fait ça, c'est un Bruxellois il vient ici dans la région faire des stages comme ça et il est super dans la finesse, dans l'écho dans l'accompagnement, je me souviens d'un truc de dingue, ça m'a vraiment fort émue, on devait choisir une chanson pour le stage, je me dis moi j'écoutais si je n'ai plus la chanson c'est Il faudra qu'on vous retrouve. Mais ça, il faut vraiment que vous allez l'écouter parce que c'est quelque chose qui m'a... Celle qui a gagné à l'Eurovision. Voilà, de Barbara Bravi.
- Speaker #2
Écoutez.
- Speaker #0
C'est un peu ça, tu vois.
- Speaker #2
Voilà le chanteur.
- Speaker #3
Ah oui, voilà.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #3
Voilà, voilà, voilà.
- Speaker #0
Voilà. Et en fait, parce qu'il dit, choisissez en fait une chanson... que vous connaissez bien. Alors moi, je ne la connaissais pas très bien, je ne suis pas une très bonne chanteuse, mais à ce moment-là, c'était la chanson qui me faisait dresser les poils, et je me dis, c'est celle-là qu'il faut que je chante. Et venu le moment où on se met sur scène et on chante notre chanson a cappella. Et alors, j'avais juste retenu le passage, j'avais quand même noté les feuilles, parce que je savais bien que ça allait être très émotionnel, parce que c'est quand même des chansons. Si vous avez l'occasion, allez écouter, parce que les paroles sont puissantes, où elle dit qu'elle accepte les contours et tout ça de son corps, l'acceptation de qui est l'être. Ça m'avait fort touchée. Et à un moment donné, je suis prise. par l'émotion. Et en fait, c'était un jeu où on voyait mon ombre. En fait, il y avait des spots derrière moi et on voyait mon ombre sur le mur en face. Et en fait, Thierry, il a eu ce truc où il a fait aux autres de venir et j'ai vu tous les autres qui venaient, donc les ombres chinoises, avec moi et chanter avec moi. Mais ça a été d'une puissance. Je me suis dit, waouh ! et ce truc où on sent que je suis portée par les autres et là du coup je me donne face était vraiment nouveau une émotion qui vient je sentais qu'on vivait un moment particulier ça a été un week-end de folie et moi je pense aller faire le gugus avec mon nez rouge mais en fait on choisit son costume donc moi j'étais mi-homme j'avais un peu comme Ouais, un homme avec des bretelles, une petite casquette, ce côté un peu masculin que je peux avoir. C'était vraiment hyper intense comme expérience. Donc voilà, tu vois, il y a eu chaque fois des gens comme ça, des expériences qui m'ont dit « Waouh, je suis dans le bon, le développement personnel, ça me fait surkiffer si je pouvais… » Voilà, il y avait vraiment ce truc. Qu'est-ce qu'il y a encore eu de marquant ? Enfin, il y a eu beaucoup de choses de marquant dans mon parcours, mais… Oui, quand tu disais le passage à la TV, alors là, c'était drôle comme tout, parce que c'est une copine qui me dit, « Ah, t'aimerais pas qu'on aille parler du coaching à la TV locale ? » Bon, je dis, écoute, je sais pas, moi, je suis pas trop à l'aise avec ma voix, je déteste quand on m'entend te causer.
- Speaker #1
Ah ben, ça va être...
- Speaker #0
Et encore me voir, c'est encore pire. Donc, je dis, ben allez, je dis, j'y vais, on y va, zone de confort. et le truc ça c'est dingue parce que TV Lux, qui est la TV locale, ne savait pas venir le jour de la conférence de presse. Et il dit, mais ce n'est pas grave, venez jeudi sur le plateau. Je dis, ce n'est pas vrai. Donc moi, je pensais que juste c'était une interview comme ça. Mais là, non, c'était en direct sur le plateau. C'était l'invité. Et là, c'était vraiment magnifique, une expérience de ouf. Parce qu'en fait, ça te met super à l'aise parce que tu es dans le studio juste avec le journaliste. Il n'y a pas de caméraman. En fait, la caméra, elle est là sur un rail. Tu ne vois même pas que la caméra est là. Donc, c'est juste comme si on causait. Donc, ce n'est pas aussi impressionnant qu'on pourrait le croire. Et là, en fait, on l'a fait en une prise. Et ça s'est super bien passé. Et de là, j'ai eu plein de retours. Tu passes super bien à la TV. Et c'était la période où j'avais accepté d'être sur la liste politique. J'étais encore dans ce moment, c'était au mois d'août, donc je venais d'accepter d'être... Et je sais bien qu'il y avait eu quelques politiciens de la liste qui m'avaient dit « Ouais, tu t'exprimes super bien, ça va vraiment être bien, tu rejoins notre équipe et tout ça. » Et tout de suite, en moi, je dis « Mais moi, je n'ai pas envie de porter ma voix pour ça. » Je parle, c'est avec mes tripes, ce n'est pas pour aller soutenir des trucs auxquels je ne crois pas. Moi, j'ai fini, ça.
- Speaker #1
Et donc ? Tu veux porter ta voix pour quoi ? Excuse-moi de t'interrompre, mais là, la question, elle vient là toute seule. Tu veux porter ta voix pour quoi ? C'est quoi le message de Marie ?
- Speaker #0
Moi, c'est vraiment le truc, déjà au moins pour les jeunes et pour les adultes, c'est que si tu sens à l'intérieur de toi que tu as un potentiel, que tu as quelque chose et que tu n'oses pas finalement montrer ce potentiel, c'est du gâchis en fait. Parce que c'est du gâchis aussi bien pour toi que pour les autres et tout ça. Et si tu sens à l'intérieur de toi qu'il y a un truc qui a envie de sortir, ben voilà, il faut que ça sorte. Et le premier pas, c'est peut-être le plus dur, mais tu sors de ta zone, tu élargis ta zone de confort et tu fais confiance en la vie. Parce que la vie, elle est bien faite, elle va mettre des gens sur ton chemin. Et ça, depuis que j'ai fait tous ces choix, ça a été une multitude de signes, de trucs qui se mettent. Et c'est fluide. Il y a... Ouais, je sais pas, c'est un truc de dingue et cette expérience à la TV m'a fait... Parce qu'il y a eu cette expérience à la TV au mois d'août. Et puis j'ai eu plein de retours super positifs. Et puis je suis allée voir une conférence. C'était « On n'est pas là pour se faire chier » . C'était fin septembre. Et la nana, c'était une Française. Et j'avais été avec une pote, c'était du côté de Louvain, à cette conférence. Et je me suis retournée vers ma pote et j'ai dit « La politique, ça ne sera pas pour moi » . Et le lendemain, je sonnais au bourgmesque, je disais non. En fait, il y a eu chaque fois des signes que... Et puis de là, je me dis, c'est ça, je suis grillée près de la commune. Et bien, il y a une nana de la commune qui m'a dit, est-ce que ça ne te plairait pas de venir faire pour le salon Bienveillir une conférence ? Je dis le salon Bienveillir, écoute, moi, je fais du coaching pour les jeunes, pour les adultes, je dis, je ne vois pas ce que j'irais faire pour les vieux.
- Speaker #1
Et là, l'idée est géniale.
- Speaker #0
Et puis alors, j'ai dit, écoute, je dors dessus et je te reviens avec une idée, mais je ne sais pas là te répondre. Et puis, je venais de terminer le bouquin de Jacques Salomé, Le courage d'être soi. Et là, c'est une révélation. Un jour au matin, je me réveille et je me dis, le courage d'être soi à tout âge. Et là, j'étais pondue une conférence en deux temps, trois mouvements, nickel chrome. C'était fin octobre. J'y vais, ne sachant pas combien de personnes il y a à voir et tout. Et là, ce qui est drôle, c'est que pendant la technique, donc j'avais été... Un peu avant, j'avais vu qu'aux conférences précédentes, il y avait deux, trois participants. Je me suis dit, ça va, il n'y a pas beaucoup de monde, ça va aller. Et puis, je monte mon PC, on installe le son. Donc, je ne fais pas attention à qui rentre, qui sort. Je me retourne, punaise, salle comble, il y avait 50 personnes. Oh, putain ! Il y avait donc mes parents qui étaient là, des voisins, des gens que je connaissais très bien. Et là, je me suis dit... « Allez, lâche la sauce, vas-y. » Mais en fait, moi, je ne suis pas du tout la maître du temps. Donc moi, quand je suis passionnée, je pourrais parler des heures. Et le truc, c'était qu'il fallait que je le fasse en une heure max. Mais moi, je n'avais même pas testé avant si ça durait une heure max. Et moi qui adore l'interaction, parce que ça, c'est couillou aussi, parce que quand tu fais intervenir ton public, tu ne sais pas si ça va te dépasser ou pas. Et là, j'ai vraiment fait confiance. Je n'ai même pas regardé ma montre une fois. pile, je n'aurais pas pu faire mieux. C'était de 15 à 16. À 16 heures, j'avais fini. Tout s'est goupillé. Les gens sont venus me féliciter après. Ça a été vraiment... Il y avait vraiment ce message que la retraite, c'était une question de retraiter sa vie. Si tu as quelque chose qui t'a fait chier toute ta carrière, je ne sais pas, si tu as été comptable et que ce n'était pas ton éclat, et puis que quand tu es pensionné, il y a encore Pierre-Paul Jacques qui vient te demander d'être comptable, ... Eh ben non, tu dis non. Tu n'es pas là pour te faire chier, tu as une occasion d'enfin faire ce que tu veux, profite-en. Et alors, ils étaient tous... Voilà, c'était un public plus... Alors, je ne dis pas des vieux, des plus âgés, maintenant, je dis des plus expérimentés.
- Speaker #1
C'est vrai. Et moi, je dis souvent qu'il y a deux carrefours dans ta vie où tout est possible. C'est au moment où tu es jeune et que tu dois choisir ton projet. Et puis... Le deuxième carrefour où tout est possible, c'est quand tu prends ta pension, ta retraite. Et là, qu'est-ce que tu fais du reste de ta vie ? En fait, aujourd'hui, on a encore de belles années devant nous, en pleine santé pour pouvoir faire plein de choses. Et puis, entre les deux, il y a ceux qui vont faire la reconversion comme toi. Mais ça demande plus d'efforts.
- Speaker #0
Entre les deux, c'est vrai que moi, je ne l'ai pas dit tantôt quand j'étais à la justice, mais ce sentiment, je vous jure, je n'invente pas. il n'y avait pas deux jours On ne parlait pas de la pension quand j'étais fonctionnaire. Les collègues disaient vivement la pension, si je gagne au loto et tout ça. Et j'avais trouvé ça drôle un jour parce qu'à force d'entendre mes collègues dire ça, on est toujours la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Donc je pense qu'il était temps que je parte parce que j'allais devenir tout ce qu'il y a. Et alors un jour, je commence à dire ça, si je gagne au loto, je me casse. Et je le dis au nouveau juge avec qui je venais de commencer à travailler. Ils me disent tout dépend de la somme. Parce que si vous gagnez 5 euros, vous n'allez pas partir. Je me dis, ah oui, ça, c'est malin. Ça, j'avais jamais... Après, c'était pour la petite anecdote. Mais voilà. Et moi, je ne voulais pas qu'en fait, ma vie, ce soit comme les prisonniers, en fait, où tu décomptes jusqu'à ta pension. Et moi, j'entends beaucoup de fonctionnaires qui disent, ben oui, j'ai été voir sur MyPension, j'en ai encore pour.
- Speaker #1
Ouais, ouais.
- Speaker #0
Les gars, je dis, purée. Moi, ici, depuis que je suis indépendante, je ne pense plus à ma pension.
- Speaker #1
On est d'accord.
- Speaker #0
Ce truc que je fais là, ça me fait tellement vibrer. Moi, si je peux le faire jusqu'à... Alors, ça sera bizarre d'être coach en orientation jusqu'à 90 ans, mais...
- Speaker #1
Mais pourquoi pas ?
- Speaker #0
Pourquoi pas ?
- Speaker #1
Mais pourquoi pas ?
- Speaker #0
Tu vois, parce que je toucherai toujours des gens. Ici, c'est vrai que je me rends compte que je touche... Je touche les jeunes et tout ça. Mais maintenant que j'ai fait avec le design humain, mon public a un peu changé. Je touche plus des gens qui ont mon âge. On est dans les débuts des années 80, jusque dans les 60 ans. Et... Ici, depuis peu, c'est vrai que le public jeune commence à... Voilà, s'ils viennent, c'est qu'ils sont vraiment intéressés par le design. Et moi, je le dis d'emblée, quand ils viennent en séance découverte, je demande déjà les coordonnées de naissance. Et pendant la séance découverte avec le parent, je parle déjà du design. Donc ça, c'est... Et je dis... Avant, je me disais, ah oui, mais si... Tant pis. Non, maintenant... Je le dis aux jeunes clairement, si tu n'accroches pas avec l'outil, va voir un autre coach. Parce que moi, je ne vais pas ne pas utiliser cet outil-là, parce que moi, j'en suis convaincue que c'est quelque chose qui peut vraiment t'aider. Et voilà, donc tu prends ou tu ne prends pas. Et du coup, ici, je ne sais pas, mon public change de bouche à oreille, ça m'amène beaucoup plus des personnes. Et c'est OK, tu vois, je sens que ça pivote légèrement et ce n'est pas grave. Tu vois, il y a quelques années d'ici, je me serais dit, oui, mais j'ai mis beaucoup d'énergie pour les jeunes. Ben non, j'attire des jeunes. qui sont attirés par le design humain.
- Speaker #1
Alors là, tu nous parles de design humain, mais c'est quoi le design humain ? Mais, mais, mais, je propose qu'on le découvre la semaine prochaine. On va arrêter là parce que là, on a déjà pris beaucoup de temps, mais c'était super intéressant. Donc moi, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de cet entretien avec Marie. J'espère que vous avez pris un maximum de pépites parce qu'elle a été très généreuse, surtout si aujourd'hui vous vous posez des questions, vous êtes salarié, vous êtes comme elle. Vous êtes ce qu'elle a été, c'est-à-dire fonctionnaire, statutaire, et vous dites « j'aimerais aller vers une vie qui me ressemble plus » . Marie est vraiment, et c'est pour ça que je lui ai laissé la parole, qu'on a pris le temps. qu'elle a expliqué son parcours, parce que Marie est le parfait exemple de personnes qui se sont accrochées à leur rêve. Il y a eu les doutes, il y a eu les peurs, il y a des croyances qu'il a fallu briser. Mais voilà, petit à petit, en fait, petit pas par petit pas, il y a tout à fait moyen de vivre la vie qu'on a envie de vivre. plus se dire vivement vendredi ou comment tu te sens comme un lundi ou commencer à décocher les jours jusqu'à sa pension et c'est vrai ce que disait Marie, c'est qu'aujourd'hui moi-même non plus je ne pense jamais pas une seule fois à ma pension et quand j'entends ce genre de discussion, je me sens complètement sur une autre planète ça c'est la planète des autres potentiels donc voilà, on se donne rendez-vous la semaine prochaine parce que là, on va attaquer avec Marie ce que c'est le design humain, vous allez voir qu'elle est passionnée et voir peut-être ensemble comment cet outil peut vous aider. En tout cas, je vous proposerai peut-être, et même certainement, parce que c'est quelque chose que j'ai envie d'aller tester chez Marie, s'il y en a qui veulent y aller avec moi, n'hésitez pas à me contacter. On ne saura pas tous y aller parce qu'elle prend des groupes de 6, mais je le dis déjà, voilà. Donc ceux que ça intéresse, envoyez-moi un petit message, on pourrait organiser. Une journée, une soirée, on verra bien avec Marie. Voilà, à la semaine prochaine.