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Episode 64 - Vivre, c'est déjà agir ! cover
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L'autre potentiel : j'ose ma différence !

Episode 64 - Vivre, c'est déjà agir !

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18min |23/11/2025
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Description

Et s’il était encore possible de respirer dans un monde qui crie ?


Dans cet épisode, Marc Breugelmans nous invite à explorer ce que cela signifie d’être hypersensible dans une époque saturée de bruit, d’images et d’alertes. Quand le monde s’agite sans répit, comment continuer à ressentir sans se noyer, à aimer sans s’éteindre, à vivre sans trahir sa différence ?


Entre réflexions intimes et paroles apaisantes, Marc partage une autre forme de résistance : celle de vivre pleinement, d’écouter sans se perdre, de transformer la douleur en mouvement et le chaos en création.


Un épisode pour tous ceux qui ressentent tout trop fort et qui cherchent comment rester debout, lumineux, et humains — au milieu du vacarme.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

www.coachingetdecouvertes.be

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Crédit Musique :

Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 Music promoted by Copyright Free Music - Background Music For Videos 👉    / @podcastbackgroundmusic  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Franchement, il y a des jours où j'aimerais juste faire taire le monde. Pas longtemps, déjà cinq minutes. Cinq minutes sans alerte, sans drame, sans les cris des réseaux. Cinq minutes pour respirer autrement que dans le bruit. Mais aujourd'hui, le monde a de... plus en plus de mal à se taire. Il parle tout le temps à travers nos écrans, nos fils d'actualité, nos conversations pleines de peur. Et on va se l'avouer, quand on est hypersensible, ce vacarme, on ne l'entend pas seulement, on le ressent partout, dans le ventre, dans la gorge, dans le cœur. On peut se demander, je me le demande et c'est légitime, comment continuer à vivre, vraiment vivre, dans un monde qui s'agite sans répit ? Comment garder le cœur ouvert sans qu'il se fissure à chaque secousse ? Et puis, il y a cette autre question, plus intime, plus brûlante. Comment continuer à oser être soi, vraiment soi, dans un monde qui crie tous les jours ce qu'il faut penser, ressentir, publier ? Comment oser sa différence quand tout autour pousse à se fondre dans le bruit ? Moi, j'ai longtemps cru que ma sensibilité était un défaut. Une fragilité à dissimuler. Et puis, j'ai compris, c'est peut-être justement elle, ma différence, qui me relie le plus profondément aux autres. Je l'ai déjà dit, dans ce podcast, ce n'est pas un poids. Notre différence n'est pas un poids, c'est une boussole. Aujourd'hui... J'ai envie de parler à tous ceux qui sentent trop, pensent trop, aiment trop, doutent trop. À ceux qui se sentent parfois décalés dans un monde trop bruyant. Parce qu'au fond, ce monde-là a besoin de nous, de notre regard, de notre tendresse, de notre clarté. Bienvenue dans cet épisode, un épisode pour... respirer, pour comprendre, pour ressentir autrement, un épisode pour apprendre à vivre dans le vacarme sans trahir sa différence. Il y a des jours où j'ai l'impression que le monde crie plus fort que jamais. où l'actualité s'invite dans ma tête sans même sonner à la porte. Un monde où chaque notification ressemble à une sirène d'alarme et où les mots urgence, crise, menace, guerre se glissent entre mon café et mon pain beurré. Mais le pire, c'est que ce vacarme ne vient plus seulement des journaux. Il tient maintenant... Dans la paume de ma main, je le fais défiler du bout du doigt. Sur mon téléphone, le monde entier semble s'être donné rendez-vous. Pour pleurer, dénoncer, s'indigner, commenter. Des guerres, des drames, des scandales, des peurs recyclées à la chaîne. Et plus j'essaye de m'en détacher, plus l'algorithme m'en envoie. Comme un serveur zélé. qui me resserrent sans cesse le plat que j'avais justement décidé d'arrêter. Je me dis parfois que ces algorithmes n'ont pas seulement appris à connaître nos goûts, ils ont aussi appris à rythmer nos émotions, à nous faire passer de la colère à la tristesse, puis à la distraction, comme un chef d'orchestre invisible dirigeant nos humeurs depuis l'ombre. À force, j'ai l'impression que mes émotions ne m'appartiennent plus vraiment. Comme si quelqu'un d'autre tenait la télécommande de mon cœur. Et puis, il y a ce sentiment étrange, diffus, presque poisseux, celui d'impuissance. Cette impression de vivre dans un monde qu'on ne reconnaît plus. Tout bouge trop vite, tout s'effrite trop fort. Et les valeurs qu'on croyait solides se liquifient sous nos yeux. on regarde on s'indigne on partage et rien ne change alors on finit par se taire ou par se fatiguer de s'émouvoir pendant ce temps ceux qui nous dirigent semblent tout droit sortis d'un autre temps comme s'ils avaient été décongelés après des décennies d'hibernation coiffés cravaté, mais encore persuadé qu'on peut régler un monde moderne avec les outils d'hier. Dans tout ce chaos, ces flux d'informations, ces émotions pilotées, ces visages d'un autre âge, je me demande comment continuer à vivre, à vivre vraiment, à vivre avec un cœur ouvert, sans me dissoudre dans la peur du monde. Je ne veux pas fuir. Je ne veux pas faire l'autruche. Je veux apprendre à respirer au milieu du tumulte, à écouter sans me perdre, à ressentir sans me noyer, à aimer sans m'éteindre. Parce que vivre, ce n'est pas seulement survivre à ce qu'on nous montre, c'est choisir, chaque jour, ce qu'on veut amplifier dans le vacarme. Se protéger, Sans se couper. Et ça, c'est tout un art. On parle souvent d'armure, de carapace, de filtre. Moi, je préfère parler de peau. Parce que la peau protège. Oui, mais elle respire aussi. Elle sait dire ce qui est trop, ce qui picote, ce qui caresse. Et notre sensibilité, c'est un peu pareil. elle capte tout les émotions les non-dits les frissons du monde mais si on ne lui apprend pas à trier elle finit par tout absorber comme une éponge qu'on oublie d'essorer alors j'ai commencé à m'observer à remarquer les moments où je me sens submergé et ceux où je me sens plein relié vivant souvent La différence tient à peu de choses. Un écran que je referme, une marche dehors, au lieu d'une plongée dans les gros titres. Je me rends compte que se protéger, ce n'est pas fuir le monde. En tout cas, je ne le veux pas. Ce que je veux, c'est choisir comment je veux l'habiter. C'est doser l'intensité. C'est remettre du choix là où tout se passe. tout nous pousse à réagir. Mais parfois, ce choix-là fait mal. Parce qu'il ressemble quelque part à un privilège. Et qu'on fond, on le sait tous. Pendant que nous choisissons d'éteindre les infos pour respirer, quelqu'un, là-bas, ailleurs, n'a pas le choix d'entendre les bombes. Alors, une forme de culpabilité s'installe, une petite voix qui murmure « De quel droit respires-tu tranquillement pendant que d'autres suffoquent ? » Et c'est là, je crois, que commence le vrai tiraillement des hypersensibles. Vouloir garder le cœur ouvert sans se sentir coupable d'avoir encore de la lumière autour de soi. Je ne crois pas qu'il faille éteindre sa joie pour honorer la douleur du monde, non. Je crois qu'il faut la transformer en présence. Parce qu'être bien, ce n'est pas tourner le dos à ceux qui tombent. C'est rester debout pour mieux les relever quand on le peut. Et quand on ne le peut pas, c'est ne pas ajouter une douleur de plus à la douleur existante. Je ne peux pas tout entendre. Je ne peux pas tout réparer. Mais je peux écouter sans m'abîmer. Je peux ressentir sans me dissoudre. Je peux choisir de vivre. Je me dis souvent que si tous les hypersensibles s'éteignent, il ne restera plus personne pour rappeler au monde ce que c'est que la tendresse. Alors vivre, vraiment vivre, c'est déjà une forme de résistance. C'est refuser de laisser la peur décider de la note qu'on va jouer. Parce que non, je ne peux pas ne pas entendre les cris du monde. Mais je peux décider de ne pas m'y noyer. Et puis, il y a cette évidence qui revient, discrète mais tenace. En me permettant de vivre, je permets aussi à ma mission de vie d'exister. Si je m'éteins par culpabilité, si je me contracte pour ne pas déranger la douleur du monde, alors plus rien de ce que je porte ne peut naître. Je me dis parfois que la plus belle manière d'honorer ceux qui souffrent, c'est de ne pas trahir la part de vie qu'ils n'ont plus la force d'habiter, d'incarner à ma mesure ce qu'ils auraient voulu défendre s'ils avaient encore la possibilité de le faire. Vivre, vraiment, ce n'est pas détourner le regard, c'est le soutenir assez longtemps pour y chercher la lumière et la ramener ici, dans ma manière d'aimer. dans ma manière d'agir, de créer, de parler. Alors oui, le monde brûle. Mais c'est justement pour ça qu'on a besoin de feu intérieur qui réchauffe. Si je garde ma lumière allumée, elle n'est pas contre les autres. Elle est claire pour tous. Peut-être que ma mission n'a rien d'héroïque. Peut-être qu'elle se résume à semer de la clarté dans un coin d'ombre, à tendre une oreille. à former, à accompagner, à transmettre, à mettre un peu de sens là où la confusion règne. Mais c'est ma manière à moi de contribuer. Et si je ne le fais pas, si je ne l'avis pas, qui le fera à ma place ? Je crois qu'on confond souvent humilité et effacement. L'humilité, ce n'est pas s'éteindre pour laisser briller les autres. C'est reconnaître que chacun porte une parcelle de la réparation du monde. Et que si je n'active pas la mienne, alors il manquera une note à la symphonie commune. Alors oui, je choisis de vivre. Pour que les cris du monde trouvent un écho utile. Une réponse humaine. Un geste concret. Parce qu'à quoi bon être hypersensible ? Si ce n'est pour transformer la douleur en mouvement et le chaos en création. Vivre pleinement, c'est ma manière de dire au monde, je t'ai entendu et parce que je t'ai entendu, je continuerai à aimer, à agir, à croire avec toi. Alors concrètement, comment fait-on quand on ressent tout trop fort ? Quand le monde traverse nos émotions comme un courant électrique sans fusible, je crois qu'il faut d'abord réapprendre à écouter son corps. L'écouter, comme son allié. Il sait, lui, quand trop, c'est trop. Il prévient par une tension, un soupir, une fatigue subtile qu'on ignore trop souvent. Quand tout s'agit de dehors, revenir au-dedans, respirer profondément, s'ancrer dans le sol, sentir son propre poids. Comme pour se rappeler, je suis ici, pas dans le chaos du monde. Ensuite, il y a l'art de filtrer. Choisir ce qu'on laisse entrer dans notre champ de conscience. Fermer les yeux, parfois, ce n'est pas du déni. C'est de l'hygiène émotionnelle. Tout comme on ne mange pas n'importe quoi, on ne devrait pas laisser n'importe quelle image s'installer dans notre esprit. Alors, limiter les notifications. Choisir ses sources. Faire des pauses d'écran. C'est déjà une forme de sagesse. Ce n'est pas se couper du monde, c'est se reconnecter à soi pour mieux le comprendre. Et puis, il y a la respiration symbolique. Laisser entrer, laisser sortir, ressentir, oui. Mais laisser circuler. Les émotions, quand on ne les garde pas prisonnières, deviennent des messagères. Pleurez. Marchez ! Écrire, créer, tout ça, c'est faire circuler la vie. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est du mouvement. Les hypersensibles oublient souvent qu'ils peuvent canaliser leur intensité, qu'ils n'ont pas à tout gérer, mais à donner une forme à ce qu'ils ressentent. La musique, la peinture, la parole, le silence, la nature, tout est exutoire, à condition... de s'y autoriser. L'énergie émotionnelle, quand elle trouve un canal, devient force. Et puis, apprendre à se relier sans se perdre. Aimer les autres sans absorber leur tempête. On peut être présent sans se sacrifier. Écouter sans porter. Aider sans s'épuiser. C'est une compétence émotionnelle rare. Savoir rester ouvert. sans se dissoudre. Et ça, ça s'apprend doucement, avec patience et douceur. Enfin, se rappeler que le monde n'a pas besoin de plus de peur. Il a besoin de plus de conscience. Et cette conscience-là, les hypersensibles la portent naturellement. Ce sont eux les baromètres, les éclaireurs, ceux qui sentent les dérèglements avant qu'ils ne deviennent visibles. condition qu'il ne s'éteigne pas. Alors, se protéger, c'est aussi protéger cette capacité d'empathie. Car elle n'est pas un poids, je le répète, elle est une boussole. Oui, le monde va vite, trop vite. Et nos cœurs sensibles peinent à suivre le rythme d'un vacarme qui n'a plus de fin. Mais au milieu du bruit. Il y a encore du vivant, dans un sourire échangé, dans une main tendue, dans un lever de soleil qui ne demande rien, dans un silence choisi. Nous ne sommes pas venus ici pour éteindre nos émotions et nous ne sommes pas venus ici pour tout porter. Nous sommes venus pour aimer, comprendre, créer, transmettre. Et quelque part... Réparer à notre manière. Chaque fois que tu t'autorises à respirer au lieu de paniquer, à écouter sans juger, à parler depuis ton cœur plutôt que depuis ta peur, tu changes déjà quelque chose. Alors tu ne vas pas changer le monde entier, non.

Description

Et s’il était encore possible de respirer dans un monde qui crie ?


Dans cet épisode, Marc Breugelmans nous invite à explorer ce que cela signifie d’être hypersensible dans une époque saturée de bruit, d’images et d’alertes. Quand le monde s’agite sans répit, comment continuer à ressentir sans se noyer, à aimer sans s’éteindre, à vivre sans trahir sa différence ?


Entre réflexions intimes et paroles apaisantes, Marc partage une autre forme de résistance : celle de vivre pleinement, d’écouter sans se perdre, de transformer la douleur en mouvement et le chaos en création.


Un épisode pour tous ceux qui ressentent tout trop fort et qui cherchent comment rester debout, lumineux, et humains — au milieu du vacarme.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

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Transcription

  • Speaker #0

    Franchement, il y a des jours où j'aimerais juste faire taire le monde. Pas longtemps, déjà cinq minutes. Cinq minutes sans alerte, sans drame, sans les cris des réseaux. Cinq minutes pour respirer autrement que dans le bruit. Mais aujourd'hui, le monde a de... plus en plus de mal à se taire. Il parle tout le temps à travers nos écrans, nos fils d'actualité, nos conversations pleines de peur. Et on va se l'avouer, quand on est hypersensible, ce vacarme, on ne l'entend pas seulement, on le ressent partout, dans le ventre, dans la gorge, dans le cœur. On peut se demander, je me le demande et c'est légitime, comment continuer à vivre, vraiment vivre, dans un monde qui s'agite sans répit ? Comment garder le cœur ouvert sans qu'il se fissure à chaque secousse ? Et puis, il y a cette autre question, plus intime, plus brûlante. Comment continuer à oser être soi, vraiment soi, dans un monde qui crie tous les jours ce qu'il faut penser, ressentir, publier ? Comment oser sa différence quand tout autour pousse à se fondre dans le bruit ? Moi, j'ai longtemps cru que ma sensibilité était un défaut. Une fragilité à dissimuler. Et puis, j'ai compris, c'est peut-être justement elle, ma différence, qui me relie le plus profondément aux autres. Je l'ai déjà dit, dans ce podcast, ce n'est pas un poids. Notre différence n'est pas un poids, c'est une boussole. Aujourd'hui... J'ai envie de parler à tous ceux qui sentent trop, pensent trop, aiment trop, doutent trop. À ceux qui se sentent parfois décalés dans un monde trop bruyant. Parce qu'au fond, ce monde-là a besoin de nous, de notre regard, de notre tendresse, de notre clarté. Bienvenue dans cet épisode, un épisode pour... respirer, pour comprendre, pour ressentir autrement, un épisode pour apprendre à vivre dans le vacarme sans trahir sa différence. Il y a des jours où j'ai l'impression que le monde crie plus fort que jamais. où l'actualité s'invite dans ma tête sans même sonner à la porte. Un monde où chaque notification ressemble à une sirène d'alarme et où les mots urgence, crise, menace, guerre se glissent entre mon café et mon pain beurré. Mais le pire, c'est que ce vacarme ne vient plus seulement des journaux. Il tient maintenant... Dans la paume de ma main, je le fais défiler du bout du doigt. Sur mon téléphone, le monde entier semble s'être donné rendez-vous. Pour pleurer, dénoncer, s'indigner, commenter. Des guerres, des drames, des scandales, des peurs recyclées à la chaîne. Et plus j'essaye de m'en détacher, plus l'algorithme m'en envoie. Comme un serveur zélé. qui me resserrent sans cesse le plat que j'avais justement décidé d'arrêter. Je me dis parfois que ces algorithmes n'ont pas seulement appris à connaître nos goûts, ils ont aussi appris à rythmer nos émotions, à nous faire passer de la colère à la tristesse, puis à la distraction, comme un chef d'orchestre invisible dirigeant nos humeurs depuis l'ombre. À force, j'ai l'impression que mes émotions ne m'appartiennent plus vraiment. Comme si quelqu'un d'autre tenait la télécommande de mon cœur. Et puis, il y a ce sentiment étrange, diffus, presque poisseux, celui d'impuissance. Cette impression de vivre dans un monde qu'on ne reconnaît plus. Tout bouge trop vite, tout s'effrite trop fort. Et les valeurs qu'on croyait solides se liquifient sous nos yeux. on regarde on s'indigne on partage et rien ne change alors on finit par se taire ou par se fatiguer de s'émouvoir pendant ce temps ceux qui nous dirigent semblent tout droit sortis d'un autre temps comme s'ils avaient été décongelés après des décennies d'hibernation coiffés cravaté, mais encore persuadé qu'on peut régler un monde moderne avec les outils d'hier. Dans tout ce chaos, ces flux d'informations, ces émotions pilotées, ces visages d'un autre âge, je me demande comment continuer à vivre, à vivre vraiment, à vivre avec un cœur ouvert, sans me dissoudre dans la peur du monde. Je ne veux pas fuir. Je ne veux pas faire l'autruche. Je veux apprendre à respirer au milieu du tumulte, à écouter sans me perdre, à ressentir sans me noyer, à aimer sans m'éteindre. Parce que vivre, ce n'est pas seulement survivre à ce qu'on nous montre, c'est choisir, chaque jour, ce qu'on veut amplifier dans le vacarme. Se protéger, Sans se couper. Et ça, c'est tout un art. On parle souvent d'armure, de carapace, de filtre. Moi, je préfère parler de peau. Parce que la peau protège. Oui, mais elle respire aussi. Elle sait dire ce qui est trop, ce qui picote, ce qui caresse. Et notre sensibilité, c'est un peu pareil. elle capte tout les émotions les non-dits les frissons du monde mais si on ne lui apprend pas à trier elle finit par tout absorber comme une éponge qu'on oublie d'essorer alors j'ai commencé à m'observer à remarquer les moments où je me sens submergé et ceux où je me sens plein relié vivant souvent La différence tient à peu de choses. Un écran que je referme, une marche dehors, au lieu d'une plongée dans les gros titres. Je me rends compte que se protéger, ce n'est pas fuir le monde. En tout cas, je ne le veux pas. Ce que je veux, c'est choisir comment je veux l'habiter. C'est doser l'intensité. C'est remettre du choix là où tout se passe. tout nous pousse à réagir. Mais parfois, ce choix-là fait mal. Parce qu'il ressemble quelque part à un privilège. Et qu'on fond, on le sait tous. Pendant que nous choisissons d'éteindre les infos pour respirer, quelqu'un, là-bas, ailleurs, n'a pas le choix d'entendre les bombes. Alors, une forme de culpabilité s'installe, une petite voix qui murmure « De quel droit respires-tu tranquillement pendant que d'autres suffoquent ? » Et c'est là, je crois, que commence le vrai tiraillement des hypersensibles. Vouloir garder le cœur ouvert sans se sentir coupable d'avoir encore de la lumière autour de soi. Je ne crois pas qu'il faille éteindre sa joie pour honorer la douleur du monde, non. Je crois qu'il faut la transformer en présence. Parce qu'être bien, ce n'est pas tourner le dos à ceux qui tombent. C'est rester debout pour mieux les relever quand on le peut. Et quand on ne le peut pas, c'est ne pas ajouter une douleur de plus à la douleur existante. Je ne peux pas tout entendre. Je ne peux pas tout réparer. Mais je peux écouter sans m'abîmer. Je peux ressentir sans me dissoudre. Je peux choisir de vivre. Je me dis souvent que si tous les hypersensibles s'éteignent, il ne restera plus personne pour rappeler au monde ce que c'est que la tendresse. Alors vivre, vraiment vivre, c'est déjà une forme de résistance. C'est refuser de laisser la peur décider de la note qu'on va jouer. Parce que non, je ne peux pas ne pas entendre les cris du monde. Mais je peux décider de ne pas m'y noyer. Et puis, il y a cette évidence qui revient, discrète mais tenace. En me permettant de vivre, je permets aussi à ma mission de vie d'exister. Si je m'éteins par culpabilité, si je me contracte pour ne pas déranger la douleur du monde, alors plus rien de ce que je porte ne peut naître. Je me dis parfois que la plus belle manière d'honorer ceux qui souffrent, c'est de ne pas trahir la part de vie qu'ils n'ont plus la force d'habiter, d'incarner à ma mesure ce qu'ils auraient voulu défendre s'ils avaient encore la possibilité de le faire. Vivre, vraiment, ce n'est pas détourner le regard, c'est le soutenir assez longtemps pour y chercher la lumière et la ramener ici, dans ma manière d'aimer. dans ma manière d'agir, de créer, de parler. Alors oui, le monde brûle. Mais c'est justement pour ça qu'on a besoin de feu intérieur qui réchauffe. Si je garde ma lumière allumée, elle n'est pas contre les autres. Elle est claire pour tous. Peut-être que ma mission n'a rien d'héroïque. Peut-être qu'elle se résume à semer de la clarté dans un coin d'ombre, à tendre une oreille. à former, à accompagner, à transmettre, à mettre un peu de sens là où la confusion règne. Mais c'est ma manière à moi de contribuer. Et si je ne le fais pas, si je ne l'avis pas, qui le fera à ma place ? Je crois qu'on confond souvent humilité et effacement. L'humilité, ce n'est pas s'éteindre pour laisser briller les autres. C'est reconnaître que chacun porte une parcelle de la réparation du monde. Et que si je n'active pas la mienne, alors il manquera une note à la symphonie commune. Alors oui, je choisis de vivre. Pour que les cris du monde trouvent un écho utile. Une réponse humaine. Un geste concret. Parce qu'à quoi bon être hypersensible ? Si ce n'est pour transformer la douleur en mouvement et le chaos en création. Vivre pleinement, c'est ma manière de dire au monde, je t'ai entendu et parce que je t'ai entendu, je continuerai à aimer, à agir, à croire avec toi. Alors concrètement, comment fait-on quand on ressent tout trop fort ? Quand le monde traverse nos émotions comme un courant électrique sans fusible, je crois qu'il faut d'abord réapprendre à écouter son corps. L'écouter, comme son allié. Il sait, lui, quand trop, c'est trop. Il prévient par une tension, un soupir, une fatigue subtile qu'on ignore trop souvent. Quand tout s'agit de dehors, revenir au-dedans, respirer profondément, s'ancrer dans le sol, sentir son propre poids. Comme pour se rappeler, je suis ici, pas dans le chaos du monde. Ensuite, il y a l'art de filtrer. Choisir ce qu'on laisse entrer dans notre champ de conscience. Fermer les yeux, parfois, ce n'est pas du déni. C'est de l'hygiène émotionnelle. Tout comme on ne mange pas n'importe quoi, on ne devrait pas laisser n'importe quelle image s'installer dans notre esprit. Alors, limiter les notifications. Choisir ses sources. Faire des pauses d'écran. C'est déjà une forme de sagesse. Ce n'est pas se couper du monde, c'est se reconnecter à soi pour mieux le comprendre. Et puis, il y a la respiration symbolique. Laisser entrer, laisser sortir, ressentir, oui. Mais laisser circuler. Les émotions, quand on ne les garde pas prisonnières, deviennent des messagères. Pleurez. Marchez ! Écrire, créer, tout ça, c'est faire circuler la vie. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est du mouvement. Les hypersensibles oublient souvent qu'ils peuvent canaliser leur intensité, qu'ils n'ont pas à tout gérer, mais à donner une forme à ce qu'ils ressentent. La musique, la peinture, la parole, le silence, la nature, tout est exutoire, à condition... de s'y autoriser. L'énergie émotionnelle, quand elle trouve un canal, devient force. Et puis, apprendre à se relier sans se perdre. Aimer les autres sans absorber leur tempête. On peut être présent sans se sacrifier. Écouter sans porter. Aider sans s'épuiser. C'est une compétence émotionnelle rare. Savoir rester ouvert. sans se dissoudre. Et ça, ça s'apprend doucement, avec patience et douceur. Enfin, se rappeler que le monde n'a pas besoin de plus de peur. Il a besoin de plus de conscience. Et cette conscience-là, les hypersensibles la portent naturellement. Ce sont eux les baromètres, les éclaireurs, ceux qui sentent les dérèglements avant qu'ils ne deviennent visibles. condition qu'il ne s'éteigne pas. Alors, se protéger, c'est aussi protéger cette capacité d'empathie. Car elle n'est pas un poids, je le répète, elle est une boussole. Oui, le monde va vite, trop vite. Et nos cœurs sensibles peinent à suivre le rythme d'un vacarme qui n'a plus de fin. Mais au milieu du bruit. Il y a encore du vivant, dans un sourire échangé, dans une main tendue, dans un lever de soleil qui ne demande rien, dans un silence choisi. Nous ne sommes pas venus ici pour éteindre nos émotions et nous ne sommes pas venus ici pour tout porter. Nous sommes venus pour aimer, comprendre, créer, transmettre. Et quelque part... Réparer à notre manière. Chaque fois que tu t'autorises à respirer au lieu de paniquer, à écouter sans juger, à parler depuis ton cœur plutôt que depuis ta peur, tu changes déjà quelque chose. Alors tu ne vas pas changer le monde entier, non.

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Et s’il était encore possible de respirer dans un monde qui crie ?


Dans cet épisode, Marc Breugelmans nous invite à explorer ce que cela signifie d’être hypersensible dans une époque saturée de bruit, d’images et d’alertes. Quand le monde s’agite sans répit, comment continuer à ressentir sans se noyer, à aimer sans s’éteindre, à vivre sans trahir sa différence ?


Entre réflexions intimes et paroles apaisantes, Marc partage une autre forme de résistance : celle de vivre pleinement, d’écouter sans se perdre, de transformer la douleur en mouvement et le chaos en création.


Un épisode pour tous ceux qui ressentent tout trop fort et qui cherchent comment rester debout, lumineux, et humains — au milieu du vacarme.


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Transcription

  • Speaker #0

    Franchement, il y a des jours où j'aimerais juste faire taire le monde. Pas longtemps, déjà cinq minutes. Cinq minutes sans alerte, sans drame, sans les cris des réseaux. Cinq minutes pour respirer autrement que dans le bruit. Mais aujourd'hui, le monde a de... plus en plus de mal à se taire. Il parle tout le temps à travers nos écrans, nos fils d'actualité, nos conversations pleines de peur. Et on va se l'avouer, quand on est hypersensible, ce vacarme, on ne l'entend pas seulement, on le ressent partout, dans le ventre, dans la gorge, dans le cœur. On peut se demander, je me le demande et c'est légitime, comment continuer à vivre, vraiment vivre, dans un monde qui s'agite sans répit ? Comment garder le cœur ouvert sans qu'il se fissure à chaque secousse ? Et puis, il y a cette autre question, plus intime, plus brûlante. Comment continuer à oser être soi, vraiment soi, dans un monde qui crie tous les jours ce qu'il faut penser, ressentir, publier ? Comment oser sa différence quand tout autour pousse à se fondre dans le bruit ? Moi, j'ai longtemps cru que ma sensibilité était un défaut. Une fragilité à dissimuler. Et puis, j'ai compris, c'est peut-être justement elle, ma différence, qui me relie le plus profondément aux autres. Je l'ai déjà dit, dans ce podcast, ce n'est pas un poids. Notre différence n'est pas un poids, c'est une boussole. Aujourd'hui... J'ai envie de parler à tous ceux qui sentent trop, pensent trop, aiment trop, doutent trop. À ceux qui se sentent parfois décalés dans un monde trop bruyant. Parce qu'au fond, ce monde-là a besoin de nous, de notre regard, de notre tendresse, de notre clarté. Bienvenue dans cet épisode, un épisode pour... respirer, pour comprendre, pour ressentir autrement, un épisode pour apprendre à vivre dans le vacarme sans trahir sa différence. Il y a des jours où j'ai l'impression que le monde crie plus fort que jamais. où l'actualité s'invite dans ma tête sans même sonner à la porte. Un monde où chaque notification ressemble à une sirène d'alarme et où les mots urgence, crise, menace, guerre se glissent entre mon café et mon pain beurré. Mais le pire, c'est que ce vacarme ne vient plus seulement des journaux. Il tient maintenant... Dans la paume de ma main, je le fais défiler du bout du doigt. Sur mon téléphone, le monde entier semble s'être donné rendez-vous. Pour pleurer, dénoncer, s'indigner, commenter. Des guerres, des drames, des scandales, des peurs recyclées à la chaîne. Et plus j'essaye de m'en détacher, plus l'algorithme m'en envoie. Comme un serveur zélé. qui me resserrent sans cesse le plat que j'avais justement décidé d'arrêter. Je me dis parfois que ces algorithmes n'ont pas seulement appris à connaître nos goûts, ils ont aussi appris à rythmer nos émotions, à nous faire passer de la colère à la tristesse, puis à la distraction, comme un chef d'orchestre invisible dirigeant nos humeurs depuis l'ombre. À force, j'ai l'impression que mes émotions ne m'appartiennent plus vraiment. Comme si quelqu'un d'autre tenait la télécommande de mon cœur. Et puis, il y a ce sentiment étrange, diffus, presque poisseux, celui d'impuissance. Cette impression de vivre dans un monde qu'on ne reconnaît plus. Tout bouge trop vite, tout s'effrite trop fort. Et les valeurs qu'on croyait solides se liquifient sous nos yeux. on regarde on s'indigne on partage et rien ne change alors on finit par se taire ou par se fatiguer de s'émouvoir pendant ce temps ceux qui nous dirigent semblent tout droit sortis d'un autre temps comme s'ils avaient été décongelés après des décennies d'hibernation coiffés cravaté, mais encore persuadé qu'on peut régler un monde moderne avec les outils d'hier. Dans tout ce chaos, ces flux d'informations, ces émotions pilotées, ces visages d'un autre âge, je me demande comment continuer à vivre, à vivre vraiment, à vivre avec un cœur ouvert, sans me dissoudre dans la peur du monde. Je ne veux pas fuir. Je ne veux pas faire l'autruche. Je veux apprendre à respirer au milieu du tumulte, à écouter sans me perdre, à ressentir sans me noyer, à aimer sans m'éteindre. Parce que vivre, ce n'est pas seulement survivre à ce qu'on nous montre, c'est choisir, chaque jour, ce qu'on veut amplifier dans le vacarme. Se protéger, Sans se couper. Et ça, c'est tout un art. On parle souvent d'armure, de carapace, de filtre. Moi, je préfère parler de peau. Parce que la peau protège. Oui, mais elle respire aussi. Elle sait dire ce qui est trop, ce qui picote, ce qui caresse. Et notre sensibilité, c'est un peu pareil. elle capte tout les émotions les non-dits les frissons du monde mais si on ne lui apprend pas à trier elle finit par tout absorber comme une éponge qu'on oublie d'essorer alors j'ai commencé à m'observer à remarquer les moments où je me sens submergé et ceux où je me sens plein relié vivant souvent La différence tient à peu de choses. Un écran que je referme, une marche dehors, au lieu d'une plongée dans les gros titres. Je me rends compte que se protéger, ce n'est pas fuir le monde. En tout cas, je ne le veux pas. Ce que je veux, c'est choisir comment je veux l'habiter. C'est doser l'intensité. C'est remettre du choix là où tout se passe. tout nous pousse à réagir. Mais parfois, ce choix-là fait mal. Parce qu'il ressemble quelque part à un privilège. Et qu'on fond, on le sait tous. Pendant que nous choisissons d'éteindre les infos pour respirer, quelqu'un, là-bas, ailleurs, n'a pas le choix d'entendre les bombes. Alors, une forme de culpabilité s'installe, une petite voix qui murmure « De quel droit respires-tu tranquillement pendant que d'autres suffoquent ? » Et c'est là, je crois, que commence le vrai tiraillement des hypersensibles. Vouloir garder le cœur ouvert sans se sentir coupable d'avoir encore de la lumière autour de soi. Je ne crois pas qu'il faille éteindre sa joie pour honorer la douleur du monde, non. Je crois qu'il faut la transformer en présence. Parce qu'être bien, ce n'est pas tourner le dos à ceux qui tombent. C'est rester debout pour mieux les relever quand on le peut. Et quand on ne le peut pas, c'est ne pas ajouter une douleur de plus à la douleur existante. Je ne peux pas tout entendre. Je ne peux pas tout réparer. Mais je peux écouter sans m'abîmer. Je peux ressentir sans me dissoudre. Je peux choisir de vivre. Je me dis souvent que si tous les hypersensibles s'éteignent, il ne restera plus personne pour rappeler au monde ce que c'est que la tendresse. Alors vivre, vraiment vivre, c'est déjà une forme de résistance. C'est refuser de laisser la peur décider de la note qu'on va jouer. Parce que non, je ne peux pas ne pas entendre les cris du monde. Mais je peux décider de ne pas m'y noyer. Et puis, il y a cette évidence qui revient, discrète mais tenace. En me permettant de vivre, je permets aussi à ma mission de vie d'exister. Si je m'éteins par culpabilité, si je me contracte pour ne pas déranger la douleur du monde, alors plus rien de ce que je porte ne peut naître. Je me dis parfois que la plus belle manière d'honorer ceux qui souffrent, c'est de ne pas trahir la part de vie qu'ils n'ont plus la force d'habiter, d'incarner à ma mesure ce qu'ils auraient voulu défendre s'ils avaient encore la possibilité de le faire. Vivre, vraiment, ce n'est pas détourner le regard, c'est le soutenir assez longtemps pour y chercher la lumière et la ramener ici, dans ma manière d'aimer. dans ma manière d'agir, de créer, de parler. Alors oui, le monde brûle. Mais c'est justement pour ça qu'on a besoin de feu intérieur qui réchauffe. Si je garde ma lumière allumée, elle n'est pas contre les autres. Elle est claire pour tous. Peut-être que ma mission n'a rien d'héroïque. Peut-être qu'elle se résume à semer de la clarté dans un coin d'ombre, à tendre une oreille. à former, à accompagner, à transmettre, à mettre un peu de sens là où la confusion règne. Mais c'est ma manière à moi de contribuer. Et si je ne le fais pas, si je ne l'avis pas, qui le fera à ma place ? Je crois qu'on confond souvent humilité et effacement. L'humilité, ce n'est pas s'éteindre pour laisser briller les autres. C'est reconnaître que chacun porte une parcelle de la réparation du monde. Et que si je n'active pas la mienne, alors il manquera une note à la symphonie commune. Alors oui, je choisis de vivre. Pour que les cris du monde trouvent un écho utile. Une réponse humaine. Un geste concret. Parce qu'à quoi bon être hypersensible ? Si ce n'est pour transformer la douleur en mouvement et le chaos en création. Vivre pleinement, c'est ma manière de dire au monde, je t'ai entendu et parce que je t'ai entendu, je continuerai à aimer, à agir, à croire avec toi. Alors concrètement, comment fait-on quand on ressent tout trop fort ? Quand le monde traverse nos émotions comme un courant électrique sans fusible, je crois qu'il faut d'abord réapprendre à écouter son corps. L'écouter, comme son allié. Il sait, lui, quand trop, c'est trop. Il prévient par une tension, un soupir, une fatigue subtile qu'on ignore trop souvent. Quand tout s'agit de dehors, revenir au-dedans, respirer profondément, s'ancrer dans le sol, sentir son propre poids. Comme pour se rappeler, je suis ici, pas dans le chaos du monde. Ensuite, il y a l'art de filtrer. Choisir ce qu'on laisse entrer dans notre champ de conscience. Fermer les yeux, parfois, ce n'est pas du déni. C'est de l'hygiène émotionnelle. Tout comme on ne mange pas n'importe quoi, on ne devrait pas laisser n'importe quelle image s'installer dans notre esprit. Alors, limiter les notifications. Choisir ses sources. Faire des pauses d'écran. C'est déjà une forme de sagesse. Ce n'est pas se couper du monde, c'est se reconnecter à soi pour mieux le comprendre. Et puis, il y a la respiration symbolique. Laisser entrer, laisser sortir, ressentir, oui. Mais laisser circuler. Les émotions, quand on ne les garde pas prisonnières, deviennent des messagères. Pleurez. Marchez ! Écrire, créer, tout ça, c'est faire circuler la vie. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est du mouvement. Les hypersensibles oublient souvent qu'ils peuvent canaliser leur intensité, qu'ils n'ont pas à tout gérer, mais à donner une forme à ce qu'ils ressentent. La musique, la peinture, la parole, le silence, la nature, tout est exutoire, à condition... de s'y autoriser. L'énergie émotionnelle, quand elle trouve un canal, devient force. Et puis, apprendre à se relier sans se perdre. Aimer les autres sans absorber leur tempête. On peut être présent sans se sacrifier. Écouter sans porter. Aider sans s'épuiser. C'est une compétence émotionnelle rare. Savoir rester ouvert. sans se dissoudre. Et ça, ça s'apprend doucement, avec patience et douceur. Enfin, se rappeler que le monde n'a pas besoin de plus de peur. Il a besoin de plus de conscience. Et cette conscience-là, les hypersensibles la portent naturellement. Ce sont eux les baromètres, les éclaireurs, ceux qui sentent les dérèglements avant qu'ils ne deviennent visibles. condition qu'il ne s'éteigne pas. Alors, se protéger, c'est aussi protéger cette capacité d'empathie. Car elle n'est pas un poids, je le répète, elle est une boussole. Oui, le monde va vite, trop vite. Et nos cœurs sensibles peinent à suivre le rythme d'un vacarme qui n'a plus de fin. Mais au milieu du bruit. Il y a encore du vivant, dans un sourire échangé, dans une main tendue, dans un lever de soleil qui ne demande rien, dans un silence choisi. Nous ne sommes pas venus ici pour éteindre nos émotions et nous ne sommes pas venus ici pour tout porter. Nous sommes venus pour aimer, comprendre, créer, transmettre. Et quelque part... Réparer à notre manière. Chaque fois que tu t'autorises à respirer au lieu de paniquer, à écouter sans juger, à parler depuis ton cœur plutôt que depuis ta peur, tu changes déjà quelque chose. Alors tu ne vas pas changer le monde entier, non.

Description

Et s’il était encore possible de respirer dans un monde qui crie ?


Dans cet épisode, Marc Breugelmans nous invite à explorer ce que cela signifie d’être hypersensible dans une époque saturée de bruit, d’images et d’alertes. Quand le monde s’agite sans répit, comment continuer à ressentir sans se noyer, à aimer sans s’éteindre, à vivre sans trahir sa différence ?


Entre réflexions intimes et paroles apaisantes, Marc partage une autre forme de résistance : celle de vivre pleinement, d’écouter sans se perdre, de transformer la douleur en mouvement et le chaos en création.


Un épisode pour tous ceux qui ressentent tout trop fort et qui cherchent comment rester debout, lumineux, et humains — au milieu du vacarme.


Je suis Marc Breugelmans, Coach Professionnel, Auteur de 'L'autre potentiel'.

J'illumine les étoiles de votre potentiel pour vous aider à devenir le/la leader de votre vie !

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Crédit Musique :

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Transcription

  • Speaker #0

    Franchement, il y a des jours où j'aimerais juste faire taire le monde. Pas longtemps, déjà cinq minutes. Cinq minutes sans alerte, sans drame, sans les cris des réseaux. Cinq minutes pour respirer autrement que dans le bruit. Mais aujourd'hui, le monde a de... plus en plus de mal à se taire. Il parle tout le temps à travers nos écrans, nos fils d'actualité, nos conversations pleines de peur. Et on va se l'avouer, quand on est hypersensible, ce vacarme, on ne l'entend pas seulement, on le ressent partout, dans le ventre, dans la gorge, dans le cœur. On peut se demander, je me le demande et c'est légitime, comment continuer à vivre, vraiment vivre, dans un monde qui s'agite sans répit ? Comment garder le cœur ouvert sans qu'il se fissure à chaque secousse ? Et puis, il y a cette autre question, plus intime, plus brûlante. Comment continuer à oser être soi, vraiment soi, dans un monde qui crie tous les jours ce qu'il faut penser, ressentir, publier ? Comment oser sa différence quand tout autour pousse à se fondre dans le bruit ? Moi, j'ai longtemps cru que ma sensibilité était un défaut. Une fragilité à dissimuler. Et puis, j'ai compris, c'est peut-être justement elle, ma différence, qui me relie le plus profondément aux autres. Je l'ai déjà dit, dans ce podcast, ce n'est pas un poids. Notre différence n'est pas un poids, c'est une boussole. Aujourd'hui... J'ai envie de parler à tous ceux qui sentent trop, pensent trop, aiment trop, doutent trop. À ceux qui se sentent parfois décalés dans un monde trop bruyant. Parce qu'au fond, ce monde-là a besoin de nous, de notre regard, de notre tendresse, de notre clarté. Bienvenue dans cet épisode, un épisode pour... respirer, pour comprendre, pour ressentir autrement, un épisode pour apprendre à vivre dans le vacarme sans trahir sa différence. Il y a des jours où j'ai l'impression que le monde crie plus fort que jamais. où l'actualité s'invite dans ma tête sans même sonner à la porte. Un monde où chaque notification ressemble à une sirène d'alarme et où les mots urgence, crise, menace, guerre se glissent entre mon café et mon pain beurré. Mais le pire, c'est que ce vacarme ne vient plus seulement des journaux. Il tient maintenant... Dans la paume de ma main, je le fais défiler du bout du doigt. Sur mon téléphone, le monde entier semble s'être donné rendez-vous. Pour pleurer, dénoncer, s'indigner, commenter. Des guerres, des drames, des scandales, des peurs recyclées à la chaîne. Et plus j'essaye de m'en détacher, plus l'algorithme m'en envoie. Comme un serveur zélé. qui me resserrent sans cesse le plat que j'avais justement décidé d'arrêter. Je me dis parfois que ces algorithmes n'ont pas seulement appris à connaître nos goûts, ils ont aussi appris à rythmer nos émotions, à nous faire passer de la colère à la tristesse, puis à la distraction, comme un chef d'orchestre invisible dirigeant nos humeurs depuis l'ombre. À force, j'ai l'impression que mes émotions ne m'appartiennent plus vraiment. Comme si quelqu'un d'autre tenait la télécommande de mon cœur. Et puis, il y a ce sentiment étrange, diffus, presque poisseux, celui d'impuissance. Cette impression de vivre dans un monde qu'on ne reconnaît plus. Tout bouge trop vite, tout s'effrite trop fort. Et les valeurs qu'on croyait solides se liquifient sous nos yeux. on regarde on s'indigne on partage et rien ne change alors on finit par se taire ou par se fatiguer de s'émouvoir pendant ce temps ceux qui nous dirigent semblent tout droit sortis d'un autre temps comme s'ils avaient été décongelés après des décennies d'hibernation coiffés cravaté, mais encore persuadé qu'on peut régler un monde moderne avec les outils d'hier. Dans tout ce chaos, ces flux d'informations, ces émotions pilotées, ces visages d'un autre âge, je me demande comment continuer à vivre, à vivre vraiment, à vivre avec un cœur ouvert, sans me dissoudre dans la peur du monde. Je ne veux pas fuir. Je ne veux pas faire l'autruche. Je veux apprendre à respirer au milieu du tumulte, à écouter sans me perdre, à ressentir sans me noyer, à aimer sans m'éteindre. Parce que vivre, ce n'est pas seulement survivre à ce qu'on nous montre, c'est choisir, chaque jour, ce qu'on veut amplifier dans le vacarme. Se protéger, Sans se couper. Et ça, c'est tout un art. On parle souvent d'armure, de carapace, de filtre. Moi, je préfère parler de peau. Parce que la peau protège. Oui, mais elle respire aussi. Elle sait dire ce qui est trop, ce qui picote, ce qui caresse. Et notre sensibilité, c'est un peu pareil. elle capte tout les émotions les non-dits les frissons du monde mais si on ne lui apprend pas à trier elle finit par tout absorber comme une éponge qu'on oublie d'essorer alors j'ai commencé à m'observer à remarquer les moments où je me sens submergé et ceux où je me sens plein relié vivant souvent La différence tient à peu de choses. Un écran que je referme, une marche dehors, au lieu d'une plongée dans les gros titres. Je me rends compte que se protéger, ce n'est pas fuir le monde. En tout cas, je ne le veux pas. Ce que je veux, c'est choisir comment je veux l'habiter. C'est doser l'intensité. C'est remettre du choix là où tout se passe. tout nous pousse à réagir. Mais parfois, ce choix-là fait mal. Parce qu'il ressemble quelque part à un privilège. Et qu'on fond, on le sait tous. Pendant que nous choisissons d'éteindre les infos pour respirer, quelqu'un, là-bas, ailleurs, n'a pas le choix d'entendre les bombes. Alors, une forme de culpabilité s'installe, une petite voix qui murmure « De quel droit respires-tu tranquillement pendant que d'autres suffoquent ? » Et c'est là, je crois, que commence le vrai tiraillement des hypersensibles. Vouloir garder le cœur ouvert sans se sentir coupable d'avoir encore de la lumière autour de soi. Je ne crois pas qu'il faille éteindre sa joie pour honorer la douleur du monde, non. Je crois qu'il faut la transformer en présence. Parce qu'être bien, ce n'est pas tourner le dos à ceux qui tombent. C'est rester debout pour mieux les relever quand on le peut. Et quand on ne le peut pas, c'est ne pas ajouter une douleur de plus à la douleur existante. Je ne peux pas tout entendre. Je ne peux pas tout réparer. Mais je peux écouter sans m'abîmer. Je peux ressentir sans me dissoudre. Je peux choisir de vivre. Je me dis souvent que si tous les hypersensibles s'éteignent, il ne restera plus personne pour rappeler au monde ce que c'est que la tendresse. Alors vivre, vraiment vivre, c'est déjà une forme de résistance. C'est refuser de laisser la peur décider de la note qu'on va jouer. Parce que non, je ne peux pas ne pas entendre les cris du monde. Mais je peux décider de ne pas m'y noyer. Et puis, il y a cette évidence qui revient, discrète mais tenace. En me permettant de vivre, je permets aussi à ma mission de vie d'exister. Si je m'éteins par culpabilité, si je me contracte pour ne pas déranger la douleur du monde, alors plus rien de ce que je porte ne peut naître. Je me dis parfois que la plus belle manière d'honorer ceux qui souffrent, c'est de ne pas trahir la part de vie qu'ils n'ont plus la force d'habiter, d'incarner à ma mesure ce qu'ils auraient voulu défendre s'ils avaient encore la possibilité de le faire. Vivre, vraiment, ce n'est pas détourner le regard, c'est le soutenir assez longtemps pour y chercher la lumière et la ramener ici, dans ma manière d'aimer. dans ma manière d'agir, de créer, de parler. Alors oui, le monde brûle. Mais c'est justement pour ça qu'on a besoin de feu intérieur qui réchauffe. Si je garde ma lumière allumée, elle n'est pas contre les autres. Elle est claire pour tous. Peut-être que ma mission n'a rien d'héroïque. Peut-être qu'elle se résume à semer de la clarté dans un coin d'ombre, à tendre une oreille. à former, à accompagner, à transmettre, à mettre un peu de sens là où la confusion règne. Mais c'est ma manière à moi de contribuer. Et si je ne le fais pas, si je ne l'avis pas, qui le fera à ma place ? Je crois qu'on confond souvent humilité et effacement. L'humilité, ce n'est pas s'éteindre pour laisser briller les autres. C'est reconnaître que chacun porte une parcelle de la réparation du monde. Et que si je n'active pas la mienne, alors il manquera une note à la symphonie commune. Alors oui, je choisis de vivre. Pour que les cris du monde trouvent un écho utile. Une réponse humaine. Un geste concret. Parce qu'à quoi bon être hypersensible ? Si ce n'est pour transformer la douleur en mouvement et le chaos en création. Vivre pleinement, c'est ma manière de dire au monde, je t'ai entendu et parce que je t'ai entendu, je continuerai à aimer, à agir, à croire avec toi. Alors concrètement, comment fait-on quand on ressent tout trop fort ? Quand le monde traverse nos émotions comme un courant électrique sans fusible, je crois qu'il faut d'abord réapprendre à écouter son corps. L'écouter, comme son allié. Il sait, lui, quand trop, c'est trop. Il prévient par une tension, un soupir, une fatigue subtile qu'on ignore trop souvent. Quand tout s'agit de dehors, revenir au-dedans, respirer profondément, s'ancrer dans le sol, sentir son propre poids. Comme pour se rappeler, je suis ici, pas dans le chaos du monde. Ensuite, il y a l'art de filtrer. Choisir ce qu'on laisse entrer dans notre champ de conscience. Fermer les yeux, parfois, ce n'est pas du déni. C'est de l'hygiène émotionnelle. Tout comme on ne mange pas n'importe quoi, on ne devrait pas laisser n'importe quelle image s'installer dans notre esprit. Alors, limiter les notifications. Choisir ses sources. Faire des pauses d'écran. C'est déjà une forme de sagesse. Ce n'est pas se couper du monde, c'est se reconnecter à soi pour mieux le comprendre. Et puis, il y a la respiration symbolique. Laisser entrer, laisser sortir, ressentir, oui. Mais laisser circuler. Les émotions, quand on ne les garde pas prisonnières, deviennent des messagères. Pleurez. Marchez ! Écrire, créer, tout ça, c'est faire circuler la vie. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est du mouvement. Les hypersensibles oublient souvent qu'ils peuvent canaliser leur intensité, qu'ils n'ont pas à tout gérer, mais à donner une forme à ce qu'ils ressentent. La musique, la peinture, la parole, le silence, la nature, tout est exutoire, à condition... de s'y autoriser. L'énergie émotionnelle, quand elle trouve un canal, devient force. Et puis, apprendre à se relier sans se perdre. Aimer les autres sans absorber leur tempête. On peut être présent sans se sacrifier. Écouter sans porter. Aider sans s'épuiser. C'est une compétence émotionnelle rare. Savoir rester ouvert. sans se dissoudre. Et ça, ça s'apprend doucement, avec patience et douceur. Enfin, se rappeler que le monde n'a pas besoin de plus de peur. Il a besoin de plus de conscience. Et cette conscience-là, les hypersensibles la portent naturellement. Ce sont eux les baromètres, les éclaireurs, ceux qui sentent les dérèglements avant qu'ils ne deviennent visibles. condition qu'il ne s'éteigne pas. Alors, se protéger, c'est aussi protéger cette capacité d'empathie. Car elle n'est pas un poids, je le répète, elle est une boussole. Oui, le monde va vite, trop vite. Et nos cœurs sensibles peinent à suivre le rythme d'un vacarme qui n'a plus de fin. Mais au milieu du bruit. Il y a encore du vivant, dans un sourire échangé, dans une main tendue, dans un lever de soleil qui ne demande rien, dans un silence choisi. Nous ne sommes pas venus ici pour éteindre nos émotions et nous ne sommes pas venus ici pour tout porter. Nous sommes venus pour aimer, comprendre, créer, transmettre. Et quelque part... Réparer à notre manière. Chaque fois que tu t'autorises à respirer au lieu de paniquer, à écouter sans juger, à parler depuis ton cœur plutôt que depuis ta peur, tu changes déjà quelque chose. Alors tu ne vas pas changer le monde entier, non.

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