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L'aventure RH

Assistante sociale du travail : un métier méconnu - Caroline Potier

Assistante sociale du travail : un métier méconnu - Caroline Potier

09min |06/04/2022
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Description

Caroline Potier est assistante sociale interentreprises, une profession assez méconnue du grand public et pourtant essentielle. 

Après avoir obtenu un diplôme d'état d'assistante sociale et une licence de sociologie, elle effectue son stage de dernière année dans un service social interentreprises qui l'embauchera par la suite. 

Sur 40 étudiants de la filière en moyenne seulement un ou deux exerceront leur fonction en entreprise. Une fonction qui demande de concilier les enjeux économiques de performance de l'entreprise et ceux plus humains et personnels du salarié. 

Aujourd'hui son employeur, Nivalis conseil, met les compétences de Caroline au service d'entreprises clientes. Les modalités d'intervention sont préalablement définies : durée, fréquence et objectif de la mission. Nivalis, créé en 2019, emploie une dizaine d'assistantes sociales qui traitent le service social général, l'accompagnement et les formations de manager aux ressources humaines. Deux d'entre elles sont spécialisées dans les risques psychosociaux et formées au travail d'enquête en cas de harcèlement au travail. 

  

Assistante sociale du travail : un métier méconnu 

« Ce métier est souvent méconnu au sein de la profession d'assistante sociale, très peu le font, mais il est méconnu également au sein des entreprises. Souvent les salariés ignorent la présence d'une assistante sociale au sein même de leur entreprise.» Une méconnaissance surprenante quand on sait que cette profession est historiquement issue de ce que l'on appelait les « surintendantes » d'entreprises. Cette profession, reconnue par l'état, est soumise au secret professionnel. Tout ce qui est dit en entretien reste donc entre le salarié et l'assistante sociale. C'est un travail d'écoute et d'accompagnement : « On va être amenés à les conseiller, les informer sur leurs droits, les orienter et les aider dans les démarches. Notre rôle est de trouver des solutions pour concilier la vie privée et la vie professionnelle et limiter les impacts de l'un sur l'autre.» 

  

En collaboration constante avec la DRH 

Dans le cadre des accompagnement individuel des collaborateurs, l'assistant social est amené à travailler de concert avec la direction des ressources humaines. Notamment lors de situations complexes que peuvent traverser certains salariés : « On essaie de trouver des solutions et on se signale mutuellement des situations qui pourraient présenter une certaine dégradation ou précarisation via à vis du salarié. Cela peut-être des questions d'arrêt maladie, de retour à l'emploi, de paye, d'absence, de handicap ou encore de violences conjugales. ». Toujours avec les DRH, elle se préoccupe également les questions de qualité de vie au travail et de maintien en emploi. Elle assure aussi la veille sociale sur des dispositifs ou des réglementations. 

  

Quant l'émotion envahit l'entreprise 

Bien qu'elle soit quotidiennement confrontée à une multitude de situations délicates dans le cadre de ses fonctions, Caroline Potier a elle-même du faire face à un bouleversement à la fois personnel et professionnel. Il y a quelques temps, le DRH de l'entreprise pour laquelle elle travaille a mis fin à ses jours. Il lui a fallu gérer l'onde de choc émotionnel qui a secoué toute la structure et mettre en place des processus d'écoute et d'accompagnement alors même qu'elle était personnellement impactée. C'est notamment ce qu'elle nous confie dans ce podcast.   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Caroline Potier est assistante sociale interentreprises, une profession assez méconnue du grand public et pourtant essentielle. 

Après avoir obtenu un diplôme d'état d'assistante sociale et une licence de sociologie, elle effectue son stage de dernière année dans un service social interentreprises qui l'embauchera par la suite. 

Sur 40 étudiants de la filière en moyenne seulement un ou deux exerceront leur fonction en entreprise. Une fonction qui demande de concilier les enjeux économiques de performance de l'entreprise et ceux plus humains et personnels du salarié. 

Aujourd'hui son employeur, Nivalis conseil, met les compétences de Caroline au service d'entreprises clientes. Les modalités d'intervention sont préalablement définies : durée, fréquence et objectif de la mission. Nivalis, créé en 2019, emploie une dizaine d'assistantes sociales qui traitent le service social général, l'accompagnement et les formations de manager aux ressources humaines. Deux d'entre elles sont spécialisées dans les risques psychosociaux et formées au travail d'enquête en cas de harcèlement au travail. 

  

Assistante sociale du travail : un métier méconnu 

« Ce métier est souvent méconnu au sein de la profession d'assistante sociale, très peu le font, mais il est méconnu également au sein des entreprises. Souvent les salariés ignorent la présence d'une assistante sociale au sein même de leur entreprise.» Une méconnaissance surprenante quand on sait que cette profession est historiquement issue de ce que l'on appelait les « surintendantes » d'entreprises. Cette profession, reconnue par l'état, est soumise au secret professionnel. Tout ce qui est dit en entretien reste donc entre le salarié et l'assistante sociale. C'est un travail d'écoute et d'accompagnement : « On va être amenés à les conseiller, les informer sur leurs droits, les orienter et les aider dans les démarches. Notre rôle est de trouver des solutions pour concilier la vie privée et la vie professionnelle et limiter les impacts de l'un sur l'autre.» 

  

En collaboration constante avec la DRH 

Dans le cadre des accompagnement individuel des collaborateurs, l'assistant social est amené à travailler de concert avec la direction des ressources humaines. Notamment lors de situations complexes que peuvent traverser certains salariés : « On essaie de trouver des solutions et on se signale mutuellement des situations qui pourraient présenter une certaine dégradation ou précarisation via à vis du salarié. Cela peut-être des questions d'arrêt maladie, de retour à l'emploi, de paye, d'absence, de handicap ou encore de violences conjugales. ». Toujours avec les DRH, elle se préoccupe également les questions de qualité de vie au travail et de maintien en emploi. Elle assure aussi la veille sociale sur des dispositifs ou des réglementations. 

  

Quant l'émotion envahit l'entreprise 

Bien qu'elle soit quotidiennement confrontée à une multitude de situations délicates dans le cadre de ses fonctions, Caroline Potier a elle-même du faire face à un bouleversement à la fois personnel et professionnel. Il y a quelques temps, le DRH de l'entreprise pour laquelle elle travaille a mis fin à ses jours. Il lui a fallu gérer l'onde de choc émotionnel qui a secoué toute la structure et mettre en place des processus d'écoute et d'accompagnement alors même qu'elle était personnellement impactée. C'est notamment ce qu'elle nous confie dans ce podcast.   


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Après avoir obtenu un diplôme d'état d'assistante sociale et une licence de sociologie, elle effectue son stage de dernière année dans un service social interentreprises qui l'embauchera par la suite. 

Sur 40 étudiants de la filière en moyenne seulement un ou deux exerceront leur fonction en entreprise. Une fonction qui demande de concilier les enjeux économiques de performance de l'entreprise et ceux plus humains et personnels du salarié. 

Aujourd'hui son employeur, Nivalis conseil, met les compétences de Caroline au service d'entreprises clientes. Les modalités d'intervention sont préalablement définies : durée, fréquence et objectif de la mission. Nivalis, créé en 2019, emploie une dizaine d'assistantes sociales qui traitent le service social général, l'accompagnement et les formations de manager aux ressources humaines. Deux d'entre elles sont spécialisées dans les risques psychosociaux et formées au travail d'enquête en cas de harcèlement au travail. 

  

Assistante sociale du travail : un métier méconnu 

« Ce métier est souvent méconnu au sein de la profession d'assistante sociale, très peu le font, mais il est méconnu également au sein des entreprises. Souvent les salariés ignorent la présence d'une assistante sociale au sein même de leur entreprise.» Une méconnaissance surprenante quand on sait que cette profession est historiquement issue de ce que l'on appelait les « surintendantes » d'entreprises. Cette profession, reconnue par l'état, est soumise au secret professionnel. Tout ce qui est dit en entretien reste donc entre le salarié et l'assistante sociale. C'est un travail d'écoute et d'accompagnement : « On va être amenés à les conseiller, les informer sur leurs droits, les orienter et les aider dans les démarches. Notre rôle est de trouver des solutions pour concilier la vie privée et la vie professionnelle et limiter les impacts de l'un sur l'autre.» 

  

En collaboration constante avec la DRH 

Dans le cadre des accompagnement individuel des collaborateurs, l'assistant social est amené à travailler de concert avec la direction des ressources humaines. Notamment lors de situations complexes que peuvent traverser certains salariés : « On essaie de trouver des solutions et on se signale mutuellement des situations qui pourraient présenter une certaine dégradation ou précarisation via à vis du salarié. Cela peut-être des questions d'arrêt maladie, de retour à l'emploi, de paye, d'absence, de handicap ou encore de violences conjugales. ». Toujours avec les DRH, elle se préoccupe également les questions de qualité de vie au travail et de maintien en emploi. Elle assure aussi la veille sociale sur des dispositifs ou des réglementations. 

  

Quant l'émotion envahit l'entreprise 

Bien qu'elle soit quotidiennement confrontée à une multitude de situations délicates dans le cadre de ses fonctions, Caroline Potier a elle-même du faire face à un bouleversement à la fois personnel et professionnel. Il y a quelques temps, le DRH de l'entreprise pour laquelle elle travaille a mis fin à ses jours. Il lui a fallu gérer l'onde de choc émotionnel qui a secoué toute la structure et mettre en place des processus d'écoute et d'accompagnement alors même qu'elle était personnellement impactée. C'est notamment ce qu'elle nous confie dans ce podcast.   


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Caroline Potier est assistante sociale interentreprises, une profession assez méconnue du grand public et pourtant essentielle. 

Après avoir obtenu un diplôme d'état d'assistante sociale et une licence de sociologie, elle effectue son stage de dernière année dans un service social interentreprises qui l'embauchera par la suite. 

Sur 40 étudiants de la filière en moyenne seulement un ou deux exerceront leur fonction en entreprise. Une fonction qui demande de concilier les enjeux économiques de performance de l'entreprise et ceux plus humains et personnels du salarié. 

Aujourd'hui son employeur, Nivalis conseil, met les compétences de Caroline au service d'entreprises clientes. Les modalités d'intervention sont préalablement définies : durée, fréquence et objectif de la mission. Nivalis, créé en 2019, emploie une dizaine d'assistantes sociales qui traitent le service social général, l'accompagnement et les formations de manager aux ressources humaines. Deux d'entre elles sont spécialisées dans les risques psychosociaux et formées au travail d'enquête en cas de harcèlement au travail. 

  

Assistante sociale du travail : un métier méconnu 

« Ce métier est souvent méconnu au sein de la profession d'assistante sociale, très peu le font, mais il est méconnu également au sein des entreprises. Souvent les salariés ignorent la présence d'une assistante sociale au sein même de leur entreprise.» Une méconnaissance surprenante quand on sait que cette profession est historiquement issue de ce que l'on appelait les « surintendantes » d'entreprises. Cette profession, reconnue par l'état, est soumise au secret professionnel. Tout ce qui est dit en entretien reste donc entre le salarié et l'assistante sociale. C'est un travail d'écoute et d'accompagnement : « On va être amenés à les conseiller, les informer sur leurs droits, les orienter et les aider dans les démarches. Notre rôle est de trouver des solutions pour concilier la vie privée et la vie professionnelle et limiter les impacts de l'un sur l'autre.» 

  

En collaboration constante avec la DRH 

Dans le cadre des accompagnement individuel des collaborateurs, l'assistant social est amené à travailler de concert avec la direction des ressources humaines. Notamment lors de situations complexes que peuvent traverser certains salariés : « On essaie de trouver des solutions et on se signale mutuellement des situations qui pourraient présenter une certaine dégradation ou précarisation via à vis du salarié. Cela peut-être des questions d'arrêt maladie, de retour à l'emploi, de paye, d'absence, de handicap ou encore de violences conjugales. ». Toujours avec les DRH, elle se préoccupe également les questions de qualité de vie au travail et de maintien en emploi. Elle assure aussi la veille sociale sur des dispositifs ou des réglementations. 

  

Quant l'émotion envahit l'entreprise 

Bien qu'elle soit quotidiennement confrontée à une multitude de situations délicates dans le cadre de ses fonctions, Caroline Potier a elle-même du faire face à un bouleversement à la fois personnel et professionnel. Il y a quelques temps, le DRH de l'entreprise pour laquelle elle travaille a mis fin à ses jours. Il lui a fallu gérer l'onde de choc émotionnel qui a secoué toute la structure et mettre en place des processus d'écoute et d'accompagnement alors même qu'elle était personnellement impactée. C'est notamment ce qu'elle nous confie dans ce podcast.   


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