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Amalgam : Inclusion, diversité et transformation humaine

Confidences entre un superviseur et un coach

Confidences entre un superviseur et un coach

56min |22/09/2023
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Confidences entre un superviseur et un coach

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56min |22/09/2023
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Description

Découvrez l'histoire inspirante Patricia Cyprien Cloarec,

superviseur, auteure, coach et entrepreneur passionnée du monde du coaching. Dans cet

épisode captivant, Patricia se livre à une discussion profonde avec Noëlle Demaegdt , qui l'a interviewée. Ils explorent le parcours fascinant de

Patricia depuis ses débuts jusqu'à sa réussite en tant qu'entrepreneure et coach. Vous entendrez parler de ses expériences personnelles avant de se lancer

dans le coaching, des obstacles qu'elle a surmontés et des précieux conseils

qu'elle partage pour ses confrères et consoeurs coachs. Patricia partage

également sa vision unique de l'entrepreneuriat dans le domaine du coaching et

déconstruit les idées reçues qui entourent cette profession. Ne manquez pas

cette conversation inspirante qui vous donnera un aperçu profond de l'univers

du coaching."  


Découvrez Noëlie:


Noélie Demaegdt

Fondatrice de Bosco Coaching

Coach certifiée RNCP

Accompagne les femmes en quête de sens dans leurs choix professionnels. 

4 offres : 

- Coaching individuel 

- Parcours : “Je Trouve Ma Place”

- Stage introspectif Ennéagramme

- Diagnostic et coaching “Quotient Emotionnel” (certifiée outil EQ-i)


Site : www.bosco-coaching.co

Instagram : bosco_coaching 


Plus d'informations sur l'Ecole du Coaching Inclusif:

www.ecoleducoachinginclusif.com 


Formations à venir: Devenir Autonome pour Entreprendre 

Les Groupes de supervisions: Infos à découvrir ici 


A lire: le dernier Webzine de l'ECI: Je le découvre! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif, un podcast pour permettre de faire un pas de côté, pour voir les choses différemment. Et aujourd'hui, on change, je ne vais pas vous parler d'un amalgame en tant que tel, mais j'avais envie de vous présenter une coach, une autre coach, une confesseure, que j'accompagne en supervision. Et l'idée, c'était de pouvoir vous permettre d'être comme des petites souris et de voir les questions qu'on peut se poser en tant que coach. Et l'idée, c'est aussi de vous faire découvrir Noélie, que je suis très contente de vous faire découvrir à travers ce podcast. Donc, Noélie Dematte, qui est coach professionnel, elle est certifiée, chose très importante. Elle accompagne les femmes dans leur choix professionnel. Et Noélie, elle a une vraie spécialisation sur tout ce qui est autour de la quête de sens. Donc, merci d'avoir accepté l'invitation de Noélie. Ta boîte s'appelle Bosco Coaching. Et tu m'as posé une première question, pourquoi le coaching et pourquoi Bosco coaching et pourquoi le coaching ?

  • Noëlie

    Ça marche, merci beaucoup Patricia de me recevoir, j'ai ravi de passer ce moment avec toi. Pour le coaching, vaste question, c'est une décision qui est intervenue après 5 ans de la vie professionnelle en tant qu'entrepreneur. J'ai adoré à ces années la formation de management, mais je sentais qu'il me manquait vraiment une fibre de compréhension de l'humain. J'avais une vraie appétence pour ça, c'est ça qui m'a passionnée en tant que chef d'entreprise, mais il me manquait des méthodes concrètes pour être efficace là-dedans. Donc c'est ça qui m'a fait partir de coaching. J'ai aussi vécu une expérience en tant que coachée qui m'a énormément aidée. Et ça, ça a été le déclencheur. Je me suis dit, ok, en fait, évidemment, c'est ce métier-là que j'ai envie d'expérimenter. Donc je me suis formée l'année dernière et je fais une activité, du coup, depuis le début de l'année.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ok, et tu ne regrettes pas ton choix.

  • Noëlie

    Pas du tout.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Et Bosco, que signifie Bosco ?

  • Noëlie

    Bosco, en fait, c'est un vieux terme français qui signifie chef d'équipage. Donc j'aime bien la métaphore dans l'univers marin. J'aime bien la métaphore du capitaine de son navire qui choisit ses caps, qui est aux commandes et qui subit parfois des éléments, qui le bouscule, il est parfois en eau trouble mais il est aux manettes quand il arrive, donc j'aimais bien l'image.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, j'adore la métaphore et ça conforte aussi dans l'idée dans ce métier, on a tous une raison très singulière. de vouloir en fait accompagner je me tais je te donne la parole donc c'est toi qui as le micro pour poser des questions et puis voyons voir ce qui sort de tout ça oui

  • Noëlie

    ça marche merci beaucoup déjà je voulais aussi commencer On pose la question de ce qui t'a amené au coaching, tu m'entends un peu plus sur rapidement ta vie d'avant et puis ce qui t'a amené à te renoncer vers cette vie d'avant.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, ma vie d'avant, j'étais avant, quand j'ai fait mes études, j'ai fait mes études avec un seul objectif, je pense depuis mes quatre ans, c'était d'être prof. Donc moi, je voulais être enseignante. J'ai toujours fait des jeux de mime enseignante toute seule dans ma chambre avec des élèves virtuels. Très gentil. Et je voulais aussi être médecin, mais en fait, j'avais peur du sang. Donc, ça s'est vite estompé. Mais j'avais vraiment cette envie de transmettre depuis, je pense, toujours. Donc, j'ai fait toutes mes études comme ça. Et arrivé à l'école. En 5ème année, après le bac, je me suis retrouvée à devoir faire un stage de fin d'études. Donc j'avais, au début c'était parti pour que je m'arrête en licence, pour aller faire des BFM, et puis ensuite c'était tellement facile la fac, je me suis dit, oh bah... Je vais pas m'arrêter en licence, je vais aller jusqu'à ce qui s'appelait à l'époque la maîtrise, c'est le master 1 maintenant, et qui me permettait d'aller passer directement à la navigation. Après je me suis dit, puisque je suis là, autant aller jusqu'à l'époque, ça s'appelait BDSS, maintenant c'est le master 2, je me suis dit, je vais aller jusqu'au bout. J'aime bien faire des choses pour le goût, donc je suis allée jusqu'au bout et je me suis dit, de toute façon ce sera ça. Et là, j'ai fait mon stage de fin d'études dans une société, dans le pilotage de la performance. Non, ce n'était pas d'abord le pilotage de la performance, c'était le contrôle de gestion. Et j'aime les chiffres, j'aime toujours les chiffres. Et j'aimais cette logique de comprendre ce qu'il y a derrière, des résultats. Et donc, ça m'a un petit peu détournée de... Je m'étais toujours dit, je pourrais redevenir prof après. Je me fais une expérience et je deviendrai prof après. Et assez rapidement, ma carrière a décollé au niveau du contrôle de gestion. Et assez rapidement, une année après, j'ai proposé de devenir manager. qu'il y avait une personne dans l'équipe. Et ensuite, l'équipe s'est étoffée et je me suis vraiment éclatée. J'avais un peu une posture d'intrapreneur. J'étais plutôt libre, plutôt libre dans ma créativité, libre dans mon management. J'apprenais sur le tas, il fallait tout créer. puis intellectuellement c'était très stimulant, il y avait une direction aussi qui était très créative et stimulante, donc même si j'étais dans les assurances, et que j'étais en train de faire de la finance, je me suis retrouvée tous les ans avec un périmètre qui s'étoffait, qui s'étoffait, qui s'étoffait, et puis un poste qui est devenu sur mesure, jusqu'à ce qu'il y ait des changements de direction, changements de cap et tout ce qu'on veut, et que moi j'ai en parallèle une perte de sens. Je revenais à cette envie de pouvoir transmettre, enseigner, sauf que financièrement parlant, ce n'était plus possible, Moi c'est ce que j'ai appelé la prison dorée dans un article, il faudrait que je ressorte. Donc je me suis retrouvée dans cette fameuse prison dorée avec la conscience que ce que je faisais n'avait plus aucun sens, que je ne servais à rien et que si demain je devais me faire écraser, bah en fait, mis à part mes fichiers Excel, je ne contribue à rien d'humain en fait. Parce que bien que j'ai une très belle carrière, très beau salaire, très beau statut, mais pour moi en fait ce n'était pas mes marqueurs à moi, mes critères à moi de réalisation personnelle. Donc le burn-out est arrivé, sévère, donc traversé du désert. Et c'est là en fait que j'ai commencé à faire connaissance avec le coaching parce que je faisais moi MBA en même temps. Et là on avait un coach, des coachs et une des coachs m'a dit que ce serait bien que je me fasse coacher pour ma conversion. J'ai démarré un coaching dans ce cadre-là et à ce moment-là il n'était pas question pour moi de devenir coach. J'ai vraiment étudié plein de pistes, je voulais faire un restaurant, je voulais faire une société pour les parents solos. Enfin j'avais vraiment 5 pistes dont le coaching que j'ai vraiment étudié. J'ai regagné confiance en moi. Je passe ces détails sinon ça aurait pas épassé trop de temps. et à la fin à un moment donné j'ai comme une certitude que là maintenant ce que je veux et ce que je dois faire c'est du coaching et une fois que ça a été figé je me suis enfin j'ai même pas fait de porte ouverte du tout, je suis allée sur internet j'ai trouvé l'école qui me plaisait bien au niveau de son look et de ce que l'école dégageait et je me suis et j'ai démarré quelques temps après et ça a été la révolution oui la révolution et la révélation c'est intéressant en même temps la sensation d'être enfin à ma place la sensation d'être avec je comprenais quelque chose de très perturbant de me dire mais où était tout ce monde pendant toutes ces années c'était assez impressionnant et après ça a été une belle rencontre c'est venu de façon tellement innée le coaching naturel j'ai dans le module 2 j'avais des retours énorme et ces retours là ne me confortaient pas dans mon choix mais me confortaient dans l'idée que je me sentais super bien ça ne me demandait aucun effort et en plus c'est ce qu'il fallait faire c'est le début pour moi en fait de quelque chose incroyable je me souviens que tu avais utilisé le terme une fois j'avais

  • Noëlie

    l'impression que ça faisait partie de mon code interne, quelque chose qui était déjà inscrit En quelque sorte,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    oui. Ça m'a dépollué, ça m'a donné plus de conscience, déjà de me former, d'apprendre de la technique en tant que telle. Ça m'a donné plus de conscience. Ça m'a donné aussi plus de conscience sur le fait de faire la différence entre aider et accompagner. Ça, ça a vraiment été l'amour de se former, c'est de sortir du sauveur. C'est-à-dire que moi, je suis assez naturellement sauveuse. Maintenant, c'est plus facile d'en parler maintenant, sur le coup, je ne le savais pas, mais je suis très, très, très empathique, mais à un point qu'en fait, depuis toujours, depuis petite, en fait, je m'adapte avant même que le besoin soit exprimé, parce que je sens, je ressens,

  • Noëlie

    je ressens,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    j'entends les besoins, et donc... finalement c'est de prendre conscience de ça pour ne pas prendre le dessus sur quelqu'un, sur sa réflexion pas avoir l'impression que la personne a compris ça c'est des choses assez vite qui ont été pour moi mais libératoires parce que ça a changé tout mon rapport aux gens, au monde, à moi-même ça donne une ouverture à l'autre à soi donc oui c'était quelque chose qui était qui était là, qui était inscrit je sais pas, après c'est peut-être un peu trop de le dire comme ça, mais c'est comme si j'étais venue pour faire ça dans cette vie-là et je le fais

  • Noëlie

    Incroyable ! Et ça, du coup, c'était il y a combien de temps que tu as commencé l'activité ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, j'ai démarré, j'ai créé ma société en 2017, l'été 2017. Mais j'ai démarré en fait les coachings juste après la moitié de la formation. Donc, on démarre les formations en externe et depuis ce jour-là, j'ai toujours coaché. Donc, ça, c'était début 2017, fin 2016, début 2017. Et après j'ai tout enchaîné très naïvement, je ne me suis posé aucune question, c'était très naturel.

  • Noëlie

    C'était aussi une question que j'avais, du coup depuis ce lancement, depuis 2017, quelles ont été les grandes phases pour toi ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, il y en a vraiment eu beaucoup. j'ai toujours été accompagnée dans ce parcours de coach et d'entrepreneur. Ça, c'est un point qui est important parce que c'est ces accompagnements-là qui m'ont amenée à traverser ces étapes que j'ai pu vivre. Au début, déjà, commencer par oser écrire, oser partager des choses, se donner la légitimité d'exprimer. Ça, ça a été une très grande étape. très très grand état, se dire que j'avais des choses à dire. Moi, j'ai... C'est... Ça a l'air de rien, mais quand on a pris l'habitude du silence, ou de se taire, ou de ne pas dire ce qu'on pense exactement, parce qu'on sait que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire, parce que ce n'est pas ce qui est attendu, que ça pourrait ne pas être compris ou mal interprété. finalement quand on a pris cette étude se dire bon alors je vais dire ce que j'ai à dire et je vais mettre ça sur internet ou même je vais le dire à voix haute c'est une étape très importante mais vraiment immense donc c'est une des premières que je vois parce que après tout ce qui a été créé par la société faire des coachings ça ça a pas été des étapes ça a été tellement maturé et ensuite le conseiller a fait son travail aussi tellement maturé que je ne considère pas vraiment ça comme des étapes. Après, ça a été de créer mon... oser créer mon premier parcours de coaching collectif. Ce n'était pas fréquent. Il y a sept ans, en fait, il n'y avait pas vraiment ces choses-là de coaching collectif. Comme je voyais que ça n'existait pas vraiment avec du vrai coaching, pas des trucs sur Internet où les gens sont autonomes. de personnes en présentiel, en distanciel après. Et donc, ça a été de le créer et d'en parler. Toujours ce truc, d'en parler et de faire mon premier parcours. Mon premier parcours avec une personne qui était coach ressource à l'époque, Aouda, qui est restée mon amie. Et ça, ça a été une très grosse étape aussi parce qu'on a les résultats. les résultats de quelque chose c'est les premiers résultats de quelque chose qu'on avait créé, qu'on avait imaginé qu'on a mis en oeuvre donc ça c'était une étape très importante ensuite quand je suis devenue formatrice fil rouge chez Coaching West, ça a été une étape très importante aussi. D'abord, coach ressource. C'était vraiment plein de limitations. J'avais la sensation que je ne pouvais pas accompagner des personnes plus âgées que moi. Tout le monde me faisait peur en fait. Tout le monde me faisait peur. Et je me suis retrouvée avec une bibliothèque, donc un groupe de coachs à accompagner plus âgés que moi, qui avaient l'air vraiment plus capés au niveau expérience. enfin le modèle en fait de personnes où je me serais dit je vais paraître complètement incapable nul et inutile à leurs yeux ça a été une énorme étape parce que j'ai compris que mon rôle, ce n'était pas d'être sachante, que mon rôle, en fait, même quand on accompagne des coachs, ce n'est pas de tout savoir, en fait, c'est d'accompagner. Et c'est d'être dans cette espèce de présence absente qui permet à l'autre de se déployer, de se voir, de se construire. Et que ça, que la personne, elle est... qu'il soit dirigeant parce qu'il y avait un dirigeant commercial qu'un personne soit dirigeant chef d'entreprise depuis X années quoi, ça ne change pas le besoin en fait c'est toujours ce besoin d'accompagner, c'est pas de savoir c'est pas d'avoir tout vécu de toute façon en tant que coach, c'est ça que j'ai compris on ne peut pas avoir tout vécu Donc, partant de ce principe, ça me lève de la charge. Ça, ça a été une étape très, très importante. Devenir formatrice, fil rouge ensuite, donc accompagner toute une promo cette fois-ci. Ça, ça a été une étape importante dans le sens où c'est là que j'ai commencé à avoir des feedbacks que je ne comprenais pas, en fait, très, très, très positifs. Et j'ai commencé à prendre conscience de l'impact que je pouvais avoir en tant que personne. sur d'autres personnes ok voilà et sans vraiment comprendre ce qui générait ça ce qui générait cet engouement Et petit à petit, en fait, ça a été de se dire, OK, puisque je ne comprends pas, mais là, je suis toujours supervisée quand je raconte ça. Donc, quand je ne peux pas intégrer, en fait, finalement, tous ces retours positifs, ça va être de les factualiser, demander aux gens de les factualiser pour pouvoir intégrer, gagner en confiance. Après, j'ai commencé à faire des supervisions collectives, des mentorats collectifs au sein de CoachingWays. Et là, j'ai eu la demande d'un groupe. peut-être le deuxième groupe que j'ai eu, d'avoir des supervisions en dehors, de pouvoir continuer à être suivi. Et là, ça a été une grosse étape parce que je me suis rendue compte que ça, c'était vraiment l'éclat. ça ne me demandait pas d'effort et puis en plus je faisais quelque chose qui n'enlaissait des valeurs profondes sur ma vision du coaching parce que moi j'ai une vision très profonde en fait du coaching avec une approche par des stratégies, avec une place énorme laissée aux émotions, à la qualité de présence, à l'exigence de la conscience de soi, à l'acuité qu'on peut avoir par rapport au niveau et en fait dans les supervisions collectives ça me permet de ramener les gens dans leur simplicité. et dans le monde et donc j'ai retrouvé cette liberté là en fait c'était énorme et là plus ça va plus la liberté elle est là maintenant je me casse pas la tête j'assume en fait ce contrôle là un petit peu que j'ai et après tu as eu la formation entrepreneur c'était une grosse étape aussi parce que j'entendais dans la supervision individuelle que pas mal de coachs qui sortaient de formation se faisaient littéralement mais à voir euh parce qu'ils allaient prendre des gens pour faire leur com, ou des gens pour faire leur logo, des personnes pour les accompagner sur tel point de leur activité, ou pour faire le business plan. Or, il manque quelque chose de, je disais à chaque fois, mais en fait, il manque quelque chose de fondamental, c'est la conscience de soi, le sentiment de légitimité, la confiance et la connaissance de qui on est, d'où on vient, pourquoi on est là, qu'est-ce qu'on peut faire avant même. c'est ce qui va permettre d'identifier le projet et avant même de parler de cible de quoi et donc du coup ça a été une grosse étape de créer cette formation de toute pièce, de créer mon centre de formation je suis phobique de l'administratif mais en fait là le jeu on va y aller à Chanel j'entendais trop de En plus, à des tarifs hallucinants. Et donc, les coaches qui n'ont déjà pas d'argent, quand ils se lancent, se retrouvent à payer 3 000 euros d'accompagnement. C'est clair. Une entrepreneur, 1 500 euros pour un site web, une page qu'ils ne pourront pas maintenir parce qu'on ne les a pas formés. Donc, voilà, je voulais faire un truc. Tout était dedans. Et en fait, c'est une étape importante parce que, encore une fois, c'est un moment où mes valeurs, mes convictions sont à la source d'un produit ou d'une offre, en fait. Et pour moi, ça veut dire toujours réparer quelque chose, réparer une injustice. Et c'est partie des étapes importantes de mon histoire. Après, il y en a plein. Une grosse grosse, c'est l'écriture du livre.

  • Noëlie

    La publication du livre,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça, ça a été la bagarre avec moi-même. sur qu'est-ce que tu racontes c'est complètement nul donc la bagarre avec ça et un moment donné c'est frénétique de partager, d'apporter autre chose, d'aller plus loin. J'ai lu des livres de coaching quand j'étais en formation. Je me disais, mais j'aimerais bien avoir quelque chose de plus concret, de juste pragmatique et en même temps technique. Mais que la technique ne prenne pas le pas sur l'humain et sur la présence. J'avais envie de proposer ça. Et ça, ça a été une étape énorme. Parce que derrière, tu as des interviews à droite à gauche, moi qui suis très dans la grotte il a fallu sortir de la grotte aller sur un bateau d'aiguille c'est quelque chose ça a été des étapes aussi et qui répond à ton envie de transmettre Bah oui parce que derrière ça, tu as la création de l'école, l'école du coaching inclusif, parce que là je voulais aller plus loin, je voyais qu'on était en train de me resserrer sur le champ de la neurodiversité, me demander à chaque fois est-ce que tu es spécialiste de la neurodiversité, déjà je me dis non parce qu'en fait si je réponds oui à cette question je vais aller à l'encontre de mes valeurs. puisque moi mon but c'est d'aller vers l'inclusion de tous mon but c'est qu'on analyse la singularité que la singularité soit banale donc si je me dis spécialiste d'une singularité je fais moi-même une exclusion en tout cas dans mon opinion, dans ma considération et dans ce que moi je veux l'apprendre cette réflexion là de l'inclusion. Donc je suis allée plus loin et ça c'est encore une autre étape, c'est d'assumer cette notion inclusive et de refuser quelque part cet enfermement. C'est facile aujourd'hui, en plus c'est à la mode, ça aurait été très facile de surfer sur cette vague, de faire des dossiers de presse sur cette vague. Et en fait comme Patricia a dit, la neurodiversité, la neurodiversité, j'ai pas voulu de ça. Mon but, c'est pas... Et ça, c'est aussi... Une partie des étapes, c'est de réfléchir à qu'est-ce que je veux, en fait. Jusqu'où je veux aller, après quoi je cours. Vas-y.

  • Noëlie

    C'est aussi une question que j'avais posée, parce que je me la pose aussi en tant que cause qui se lance. On est indépendant, on vit ce statut d'entrepreneur qui peut être assez solitaire, parce qu'on est aux manettes de notre activité, sans forcément avoir d'effet miroir, on n'a pas de collègues, de boss, ça c'est génial parce que ça nourrit la valeur de liberté. à côté de ça, ma question c'était comment est-ce que tu réussis à prendre du recul sur ton activité pour la piloter au mieux ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Plusieurs choses. La numéro un c'est ma supervision. Avec mon superviseur, j'ai toujours ces échanges qui me permettent de prendre du recul, de gagner confiance et conscience et un calme. Donc ça c'est la première chose. Ensuite je parle peu avec des pairs parce que je parle peu, même si je parle beaucoup, je parle peu. Je réfléchis énormément. Depuis deux ans, ce qui est pour moi une supervision, c'est des semaines où je parle jeune, c'est des semaines où tout s'apaise, mon mental s'apaise, je prends du recul, je prends des décisions. j'ai le temps puisque quand j'ai pas occupé j'ai digéré j'ai le temps qui est occupé de quoi j'ai besoin de quoi j'ai besoin la réflexion entre le temps et l'hôpital repasse par le besoin de femme de l'hôpital et le besoin d'habitats et le rythme par exemple là j'ai décidé j'ai fait un jeûne la fin août et j'ai décidé de mon rythme du rythme qui était sympa parce que finalement réussir mathématiquement c'est pas compliqué finalement, si on fait ce qu'on aime c'est pas compliqué maintenant réussir dans la durée être heureux chaque jour, faire la rentrée en étant content de la faire ça c'est un luxe parce que l'enjeu c'est de pas devenir l'esclave de est-ce que je vais avoir assez de main, est-ce que je tiens est-ce que je tiens pas financièrement c'est en fait de construire J'ai le mot empire dans la tête, mais oui, c'est construire son petit empire à soi, dans lequel on a un portefeuille d'activité, dans lequel on décide de ce qu'on y met, pour retrouver une vraie liberté. Donc, elle se recule pendant mes jeûnes et elle se recule pendant les supervisions. et en vrai dans tous les coachings dans toutes les supervisions individuelles toutes les supervisions collectives il y a des moments où on travaille et moi souvent pour permettre de modéliser en fait je travaille avec les coachs et ça permet aussi je fais mes propres exercices en me disant mais il est pas mal ton exercice parce que moi j'en prends tout le temps c'est pas mal tiens et je fais la réflexion mais mine de rien ça permet de nourrir des échanges humains, d'humain à humain, et non pas de superviseur pro qui a un avis sans l'avoir, et de coach qui serait plus humain et qui a besoin d'un savoir, mais ça permet de se remettre d'humain à humain, parce que toi tu es en lancement, moi je ne suis pas en lancement, en vérité je suis ennuyée tout le temps en lancement. Parce qu'on est tout le temps dans l'évolution de quelque chose, on a tout le temps des nouveaux projets, on a tout le temps de nouvelles ambitions. Donc en fait, on est toujours tout le temps au même niveau, avec les mêmes questionnements. Ce qui change, c'est l'habitude que j'ai de me poser des questions. Tu vois, je n'ai pas des questions différentes. Par contre, j'ai une certaine habitude de ces questions. Donc en fait... je vais être moins en prise aux émotions liées au fait qu'il y ait ces questions. Je vais avoir beaucoup plus de recul parce que j'ai l'habitude que ces questions-là reviennent par les cycles de vie entreprenariale. Et au début, quand je n'en avais pas l'habitude, je partais du principe. Ça me fait penser un peu des fois quand des coachs se lancent et ont envie de faire des coachings un peu parfaits des coachings performants, des coachings à des clics. Mais... Souvent, cette notion de performance, elle est basée sur quelque chose pour moi qui est peu valable, c'est-à-dire la satisfaction du client. Moi, je dis toujours, un client, quoi qu'il arrive, est satisfait. Il passe une heure de qualité avec quelqu'un, la personne est satisfaite puisqu'en plus, elle ne connaît pas notre métier. En plus, le coaching, tout le monde connaît, personne ne connaît. La personne qui est sympathique avec une belle oreille fera quelque chose dont la personne n'est pas capable. moi ce que j'ai fait c'est vraiment m'employer surtout au début à faire du coaching mais moi dans ce que j'avais compris il y avait cette notion de présence très importante de rebondir sur ce que la personne apporte d'essayer de comprendre son mode de pensée son mode de pensée c'est-à-dire comment est-ce que la personne est câblée et en fait je ne me suis attachée qu'à ça je ne me suis pas demandé est-ce que je suis performante Par contre, je me suis demandé, est-ce qu'il y a un avant et un après l'intervention ? C'est tout ce qui m'intéresse. Après, s'il y a un après, il fait, en termes de distance, un centimètre et que la personne est contente, ça me parle. Parce que peut-être qu'il ressemble à un centimètre pour moi, c'est 20 kilomètres pour la personne. Tu vois, j'ai cette prise de recul. En fait, j'ai ce cerveau qui est vraiment, des fois, un peu embêtant, mais qui est très, très pragmatique. Donc ça c'est quelque chose qui me permet de faire du recul. Et après j'ai mon corps, avec lequel je n'étais pas en bise-bise au début, j'avais l'impression qu'il me trahissait, qu'il me lâchait. Et j'ai compris que c'est un allié de choix pour savoir si c'est ok pour moi, si ce que je fais va au bon rythme, si c'est les bonnes décisions, si je suis avec les bonnes personnes. ça c'est très important ouais ok donc t'as appris à l'écouter à l'intégrer dans ta de plus en plus je veux pas dire parce que tu vois encore hier de plus en plus j'ai appris à à le considérer déjà à prendre conscience qu'il était là donc ça ça fait à peine 3 ans et donc ça c'est une grande étape aussi apprendre à considérer qu'il est là et aujourd'hui considérer qu'en fait il n'a pas besoin de ma tête pour faire un milliard de choses qu'il fait sa vie tout seul et qu'il a des informations de très très grande qualité donc pour moi en tant qu'être humain mais pour moi en tant que coach aussi pour moi en tant qu'entrepreneur en tant que maman Et je pense que j'en suis qu'au début de cette découverte en fait. Parce que beaucoup de gens pensent se dire je connais mon corps, je connais mon corps mais en fait, c'est un sujet qui est tellement vaste, profond, et qui appuie à des sphères spirituelles derrière.

  • Noëlie

    C'est ça, c'est clair, c'est le problème d'une vie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je réponds bien à ta question, mais en gros l'idée c'est comment je prends du recul pour cette activité. C'est ce travail en supervision, le travail que je fais au quotidien avec tout le monde. Je considère que je suis d'égal à égal avec les personnes que j'accompagne. C'est tant de retraits que j'ai en jeûne, de retraits que j'ai quand je pars seule deux, trois jours pour réfléchir. Et les échanges que j'ai aujourd'hui, je travaille avec une équipe pour l'école. Et mine de rien, quand on trouve les bonnes personnes, ça aide aussi. à prendre du recul, à réfléchir, à se remettre en question, à viser plus loin surtout. Ça, c'est une grande étape aussi pour accepter d'avoir une position.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est ça. Et s'auto-mettre des défis, s'auto-salamiser pour aller en suivant.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Comment as-tu fait pour progresser dans ton activité de coach ?

  • Speaker #0

    Dans mon activité de coach ? C'est une bonne question. Parce qu'en fait, c'est une bonne question parce qu'on pourrait se dire que je fais des formations. Mais je pense que ce qui me permet de réellement progresser dans mon activité de coach, c'est l'expérience de la vie, c'est vivre. mais c'est pas vivre et observer la vie c'est vraiment vivre la vie et ça c'est plutôt récent que je commence à vraiment vivre la vie vivre mes émotions vivre mon corps vivre tout et moi j'ai une dimension très spirituelle aussi et je Il me semble que plus je me connecte à cette part de moi, plus je progresse en tant qu'être humain, j'ai l'impression. Et plus je me sens sensible. Parce que dans le coaching, dans une séance de coaching, il y a cette sensibilité à ce que la personne dit, aussi à ce qu'elle ne dit pas. et ce qu'elle est consciente qu'elle dit mais ce qu'elle n'est pas consciente qu'elle dit quand même même si c'est pas avec des mots ça donne plus de sensibilité aussi à ce qui n'est pas visible, ni dans les mots, ni dans les gestes. Mais comme si... Il me semble que ce qui me permet de progresser là-dessus, c'est vraiment tout ce travail que je fais de conscience, de connaissance, les défis que je me donne, tout ce travail de réflexion que je fais sur moi, par exemple, le jeûne, tout ça, c'est des choses... Je considère aussi que dans mon cadre de supervision, il y a... Il y a ma supervision avec mon superviseur, mais il y a aussi tout ce que je fais comme hypnose pour conscientiser les blessures, pour travailler, pour traverser, pour accepter. et ce qui me fait progresser en tant que coach c'est les découvertes que je fais sur moi en tant que personne parce que plus je me découvre moins je me déjette mais la projection bon il y a des trucs basiques j'ai fait un burn-out t'as fait un burn-out on est copine de burn-out ça c'est le premier niveau de projection c'est le premier niveau mais en fait plus on monte en conscience plus en fait on évite de projeter même des choses qui peuvent parfois être transgénérationnelles mais pour en avoir conscience pour ça il faut vraiment soi-même être parti à sa rencontre pour ne pas qu'à l'insu de notre plein gré de coach, c'est un célèbre philosophe, qu'à l'insu de notre plein gré de coach on se retrouve à projeter et donc d'être toujours connecté au plus près de la personne et voir le monde dans ses bottes à elle pour encore mieux la questionner observer faire l'effet vers moi interroger sur ce qu'on sent aussi

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ouais, tu rappelles l'importance de travailler sur toi en tant que personne pour être un coach à la hauteur.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'après, oui, j'ai fait une formation MBTI, mais ça, ça n'a pas amélioré ma compétence. Du coup, ça m'a permis, une fois, d'apprendre des choses sur moi. plus que sur ma façon de coacher ou de questionner ça m'a ouvert les yeux sur certaines choses qu'est-ce que j'ai vu en coaching scolaire aussi c'est quelque chose qui ne m'a pas forcément appris à coacher des jeunes parce que je coachais déjà des jeunes mais par contre qui m'a appris des choses sur moi sur mon enfance sur certaines choses, sur la façon dont j'ai encodé certaines choses donc je pourrais dire que les formations Ce n'est pas les formations qui ont développé ma technique. La technique, je l'ai eue dans la première formation que j'ai eue de coaching, l'écrit du coaching. Ensuite, ce qui fait que tu… Qu'est-ce que ça allait dire ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    je me demandais si ça te suffisait que techniquement tu avais un bagage le bagage il est énorme en fait derrière de là à être capable de donner sa puissance à chaque élément des

  • Speaker #0

    outils qui sont vus dans la première formation il faut déjà beaucoup de temps après j'ai fait une formation en PNL j'utilise quasiment en tant que telle maintenant j'ai intégré quelques éléments que je trouve intéressants dans le questionnement voilà qu'est-ce qui me fait progresser en tant que coach c'est vraiment cette rencontre que je fais jour après jour avec moi-même et j'aime ce petit défi intellectuel des fois de partir en formation de me confronter à d'autres personnes d'autres regards d'autres perspectives me faire un avis sur

  • Patricia Cyprien Cloarec

    qui puisse étoffer ma vision par ce que font les autres ou par d'autres façons de faire ok merci beaucoup autre question je sais que c'est pas le rôle d'un coach de donner des conseils j'ai tellement envie de te la poser en gros quel serait le conseil que tu donnerais à des jeunes coachs comme moi merci démarre en d'autres termes qu'est-ce que tu aurais aimé savoir au moment où tu étais à ma place le premier qui me vient à l'esprit c'est d'être

  • Speaker #0

    naïf d'être le plus naïf possible c'est-à-dire que si on fait ce métier-là c'est parce qu'on aime ça c'est parce qu'on aime questionner c'est parce qu'on est curieux c'est parce qu'on aime les gens c'est parce qu'on a envie d'aider bah juste faites-le Ça c'est vraiment la première partie, c'est faites-le parce que passer son temps à se dire oui je vais identifier ma niche, je vais identifier l'adulte de 17 ans qui a eu 3 ans et qui va faire une quatrième, ça demande déjà plus de temps. Et ça ce n'est vrai que pour la partie sur laquelle on est conscient. mais il y a tout un pan de nous-mêmes qui ne sont pas conscients des choses que nous-mêmes dont on n'est pas conscients, qui ne sont pas dans le domaine et donc pour ça, il faut être explorateur il faut être naïf le pied veut tourner à droite tu marches, tu tournes à droite et tu vois ce qu'il y a et puis tiens, il y a quelqu'un qui t'appelle 300 mètres plus loin sur la gauche pourquoi pas, si t'as envie, essaye moi ce que je dis, c'est surtout quand on se lance La vision business, business, business, il faut à tout prix que j'ai de l'argent, que je fasse de l'argent parce que sinon je ne peux pas payer mes factures, ce n'est pas un bon moteur pour se lancer. Ce n'est pas un bon moteur pour se lancer, en particulier ceux qui veulent travailler avec des particuliers. C'est quelque chose qui est important, par exemple la partie entrepreneur, oui c'est important de savoir être entrepreneur, par contre pour être coach, en tant que coach, se faire connaître on est sur un métier de recommandation donc un coach qui fonctionne est un coach qu'on recommande donc du coup pour moi ça veut dire qu'il faut être tout le temps sur une zone qui nous éclate avec des gens qui nous intéressent, avec qui c'est facile c'est moi être dans le défi de coacher des gens on n'est pas forcément intéressé par la problématique c'est... il y a quelque chose qui nous intrigue go on y va et puis on verra bien ce que ça donne et puis en fait on ne peut pas être parfait tout le temps si jamais on attend d'être parfait pour se lancer ou d'être suffisamment légitime pour se lancer moi je considère que du moment où j'ai envie de le faire ça me rend déjà légitime c'est

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça l'envie comme base pendant la formation vous avez dit il y a deux moteurs soit le plaisir soit la peur Et je trouve que, enfin moi ça m'a énormément aidée dans ma participation à des choses parce que maintenant c'est ça, je me pose la question avant, est-ce que c'est le plaisir qui me guide, est-ce que c'est la peur et je vois vraiment la différence.

  • Speaker #0

    Mais c'est très important parce que tu vois, il y a beaucoup de personnes qui sans le savoir construisent leurs objectifs sur la peur. C'est-à-dire j'aimerais avoir, je rêve d'avoir d'autres clients mais c'est pas parce que tu as envie d'avoir d'autres clients, c'est parce que tu as peur de planquer. Et en fait ça c'est un objectif qui va être construit par la peur. Et ce que je vois et que j'ai déjà vu, vu et revu, c'est qu'une fois que la personne a des clients, parce qu'avoir des clients c'est que tu travailles bien tous les ans. une fois que la personne a beaucoup de clients, vu que c'était ça, on va dire, la cible qui a été verrouillée, une fois qu'elle y est, ça ne lui apporte aucun plaisir puisque ce n'était pas un objectif en plus. C'est-à-dire qu'elle a échappé au monstre. Mais une fois que tu as échappé au monstre, tu as échappé au monstre. et puis tu t'essouffles et tu te dis oh je n'échappais pas, mais tu ne te dis pas oh trop bien, je me suis éclatée oh là là, qu'est-ce que je cours vite attention, c'est pas là-dedans c'est ça donc déjà attention on veut se faire des objectifs très bien, mais faites des objectifs sur ce dont vous avez envie soit vous pouvez contriper la femme ou l'homme que vous souhaitez 2 en faisant cette activité en rêvant qui vous a plu d'un panier si celui que vous avez trouvé vous a plu d'un panier les gens vous disent oui mais tu vas pas faire tout le jour avec celle-ci ça ça revient à personne pas à vous allez la chercher donc en fait si vous voulez coacher les gens qui sont fanatiques de plantes et qui ont un séminaire de plantes avec des gens fanatiques de plantes allez au séminaire L'expression que je dis souvent aux entrepreneurs, c'est quand on se rend, si tu aimes la Zoom, tu aimes la Zoom. C'est ça. C'est basique. On ne va pas aller dans un truc qu'on n'apprécie pas pour parler de ce boulot, et puis pitcher, et puis essayer de croire, et puis se dire, oh là là, à chaque personne que je rencontre, potentiellement, on s'est éduqué. Ça, c'est horrible. Et puis, ce n'est pas épanoui. Pour moi, si j'adore la danse, j'aime faire un cours de danse, et je vis mon cours de danse à fond, je rencontre des gens, et puis ils ne viennent que pour moi. Et puis, la vie est faite de rencontres, c'est d'aller dans un système, et... si moi je me balade avec mon panier de carottes si quelqu'un a besoin de carottes pour faire sa ratatouille eh ben il va me demander mes carottes j'ai même pas besoin de lui dire oh là là jean-jacques j'ai des carottes mes carottes c'est les meilleures non si je cherche des carottes je vais le voir qu'il y a des Et ça c'est vraiment, soyez naïfs, vivez les choses, soyez entiers, soyez honnêtes, sincères dans la démarche envers vous-même et donc envers d'autres. Et après, pour tous ceux qui n'étaient pas entrepreneurs avant, le deuxième conseil, c'est de se faire accompagner en entrepreneuriat. Mais pas pour construire un plan ou un plan marketing. c'est se faire accompagner pour devenir entrepreneur, se sentir légitime rentrer dans la phase où je ne peux pas ne pas faire ce projet mais évidemment que ça peut être que moi qui tiens ce projet là pour tel et tel type de personnes pour toutes les raisons ça, cette conviction là c'est ce qui permet de passer toutes les tu sais les hauts et les bas de doute de là mais qu'est-ce que je fais je me suis en train de mettre toute ma famille sous risque on va tous être sous les ponts à cause de ma petite nuit

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ça va finir ma petite voix qui se réveille la nuit.

  • Speaker #0

    Qui se réveille la nuit. Mais alors, ils sont où tes clients ? Ils ne sont pas là. tu vois, tu n'as pas encore...

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu en es où ?

  • Speaker #0

    Deux mois après t'être lancée, mais alors tu en es où ? Et puis tu as tout le monde à l'extérieur qui te fait ça. Donc si tu n'as pas été renforcée au début d'une vraie conviction, d'une vraie légitimité, tu sais exactement ce que c'est qu'être entrepreneur. Et qu'être entrepreneur, ce n'est pas semer une graine de tomate lundi et avoir sa salade grecque le vendredi, quand tu es consciente. Du coup, tu gères mieux tout ça. Tu gères mieux les hauts et les bas. Parce que ça va peut-être, il pleut ou il fait trop chaud. Tu sais que ça aura un impact sur ta récolte, c'est ok, c'est la vie, c'est comme ça. Ça ne t'empêchera pas d'avoir des tomates comme ça. Oui, c'est vrai,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu as des cuillères. L'impatience d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    C'est vouloir acheter des tomates déjà faites, les mettre sous terre et les faire pousser soi-même. au mieux on peut faire un engrais écolo, bio quelque chose de très écolo envers soi pour renforcer ses racines, c'est renforcer ce qui va pousser et tu vois dans la formation entrepreneur c'est vraiment ça que je fais c'est vraiment mon but, c'est de renforcer la base pour que quand quelque chose pousse parce que ça pousse toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ce soit quelque chose de solide pour pas que ça tombe au premier coup C'est vraiment très sûr.

  • Speaker #0

    Donc, c'est les deux conseils que tu as.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu avais une dernière...

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Merci beaucoup. Tu avais une dernière question ? Je ne sais pas si on a le temps.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y. Je t'écoute.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Plus... Question plus générale, mais sur le marché du coaching. Tu vois, c'est un métier qui est en émergence, qui manque un peu de lisibilité. Pour toi, quels sont les grands défis du secteur du coaching ?

  • Speaker #0

    Les idées de visibilité, tu as dit.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Donc de visibilité. Les gens ont des reçus sur le coaching, je trouve qu'il y a un vrai travail d'explication de ce que c'est.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ce qui ne rend pas la place facile pour les coachs.

  • Speaker #0

    Ok. Mon positionnement là-dessus, c'est dans ma vie de tous les jours de coach à moi, les gens à qui je parle savent ce qu'est le coaching. Est-ce que c'est le coup de bol ? Est-ce que c'est la chance ou est-ce que c'est autre chose ? Moi je pense que c'est autre chose. Comme ça, je pense que c'est autre chose.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Déjà,

  • Speaker #0

    c'est un métier que moi personnellement, je trouve extraordinaire. que je trouve puissant, que je trouve technique, que je trouve intellectuellement stimulant, que je trouve profondément humain. Donc déjà, moi, j'ai une considération profonde pour le métier que j'exerce et la façon dont je l'exerce. Et j'ai une conviction très forte sur ce que ça rapporte. Donc ce qu'en pense Jean-Jacques, quelque part, ça ne m'intéresse pas. Maintenant, si maintenant j'ai Jacqueline, qui s'intéresse un peu au coaching et qui me pose des questions parce qu'elle s'intéresse. Là, je vais volontairement, en termes volontiers, échanger, expliquer, raconter un peu ma vie de coach et ce qu'est mon métier parce que Jacqueline s'intéresse. ce qui va se passer, je vais rencontrer Cunégonde, on a tous une Cunégonde dans notre entourage, qui elle,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    connaît,

  • Speaker #0

    qui a entendu parler, en plus aujourd'hui, c'est pas comme il y a 7 ans et encore pas comme avant qui a déjà lu des livres de développement personnel qui sait déjà ce que ça peut apporter et qui n'a pas besoin de ça, donc en fait moi mon attention aujourd'hui n'est portée que sur Cunégonde et Jacqueline C'est lui qui se dit, les coachs, il y en a beaucoup. Et puis, c'est des gens qui se sont perdus dans la reconversion, qui ne savent pas quoi faire dans la vie. Ou les coachs, oh là là, c'est le nouveau métier à la mode. Caissez-vous aussi, c'est un métier à la mode. Il y a beaucoup de caissières. Le psychologue, c'est un métier à la mode. Et comptable, n'en parlons pas. C'est un métier très à la mode. Il ne me dérange pas d'avoir un métier à la mode. Tous les métiers sont à la mode. Donc là, ça, c'est un argument qui, moi, ne me touche pas. En fait, je suis assez hermétique à tout ça. C'est comme, tu vois, je te disais que je fais du jeûne. Il y a beaucoup de gens qui vont dire, Mais dis donc, c'est dangereux pour la santé. C'est un problème de connaissance. Donc, est-ce que c'est un droit de stimuler la capacité de curiosité des gens ? ou moi je suis là au moment où les gens ont cette curiosité qui est activée, veulent en savoir plus, veulent découvrir, ça c'est ok aussi, ou veulent aller plus loin. Moi, je considère que je ne me fatigue pas forcément avec des personnes qui ne sont pas dans la curiosité. Ce n'est pas à moi de stimuler la curiosité de chacun sur sa propre vie, sur son développement. Pareil en entreprise, je ne vais pas aller passer 25 ans à convaincre l'entreprise qu'il faut du coaching. L'entreprise avec qui je travaille, c'est eux qui sont venus parce qu'ils avaient un besoin et non seulement un besoin, mais ils ont identifié que mon style, en fait, ça pouvait être le bon pour accompagner parce qu'en plus, j'ai mon petit style. donc tu vois j'ai pas cette problématique beaucoup de coachs se plaintent de ça si jamais je suis un éléphant et que je m'évertue à chercher un appartement je vais toujours dire mais ouais mais les agents immobiliers connaissent pas bien mes besoins qu'est-ce que tu fous là ? ça va je t'assure que tu seras plus à l'aise que les copains ils vont te comprendre que tu vas rencontrer d'autres types d'animaux que tu vas apprendre beaucoup d'eux mais... finalement si tu vas habiter dans une ville dans un appartement même si c'est une villa ça n'a toujours pas à faire pragmatique

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Pragmatique

  • Speaker #0

    Pragmatique Ok Voilà Non en gros non Mais en fait vraiment Pour être sérieuse Aujourd'hui En 2023 Il y a vraiment beaucoup de gens Qui savent exactement Ce qu'est le coaching En quoi c'est intéressant Ce qu'est ce qu'il porte Donc soit on veut Passer son temps A expliquer le coaching Et essayer de convaincre Ceux qui ne peuvent pas Être convaincus Et ça, pour moi, Patricia, c'est une perte de temps. Ou alors, on communique pour ceux qui sont dans cette curiosité, cette ouverture, cette découverte. Et là, on n'a plus besoin de convaincre, on est dans l'échange.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, deux personnes qui sont déjà dans la bonne démarche.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si c'est la bonne démarche. Voilà, en tout cas, peut-être que ce n'est pas la bonne. Peut-être que pour eux, ce n'est pas la bonne. Et ça, c'est super OK. Il y a des gens pour qui ce n'est pas la bonne démarche. Mais en tout cas... je ne sais pas comment dire ça avec une métaphore, mais en gros, j'ai quelque chose à... Je fais du coaching, en fait. je vais m'intéresser et je vais m'adresser aux personnes qui s'intéressent à ça est-ce que c'est la bonne démarche dans la vie de quelqu'un ma conviction dans mon monde et mes paradigmes disent oui mais pour d'autres non et ils ont raison, ils ont toujours raison tout le monde a raison Mais il y a des gens qui ont raison et qui cherchent l'ouverture d'esprit, il y a des gens qui ont raison et ils ont raison, pour le final les autres n'ont pas raison.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est pas la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres.

  • Speaker #0

    Comment ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres justement.

  • Speaker #0

    Oui. C'est bien qu'on cherche à comprendre le monde des autres, après on peut pas se... Tu vois, si un chasseur essaie de m'expliquer, c'est bien de chasser, il aura du mal à me convaincre. Est-ce que c'est moi qui dois chercher à comprendre ? Je pense pas que ça serve à quelque chose qui vient de se fatiguer. C'est de l'énergie. Vraiment, je lui dirais non. T'as l'opérateur que tu n'aimes pas qui t'appelle alors que t'es en train de faire trois trucs en même temps, à peine qu'il cherche à te convaincre. ouais le chéri va perdre son temps donc et pourtant pour autant c'est peut-être un très bon opérateur pour d'autres personnes ouais ouais pas pour toi à ce moment-là pas pour moi à ce moment-là et ça moi je le respecte beaucoup hum ouais tu vois c'est comme les combats de non j'allais dire c'est comme les personnes qui vont dire que le cooking c'est cher ou quoi machin c'est pareil ça c'est un combat que je ne mène pas ouais

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu sélectionnes tes combats comment ?

  • Speaker #0

    tu sélectionnes tes combats toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    on n'a pas une énergie limitée dernière question si je peux allez vas-y à la fin de ta carrière à quoi est-ce que tu considérais que t'as réussi ?

  • Speaker #0

    le calme le calme puissant le calme serein dans mon corps vraiment le grand calme et un calme qui se communique en fait donc la transmission que je sois capable de transmettre du calme pour

  • Patricia Cyprien Cloarec

    rendre les gens bien comment ? encore tu auras le dernier mot moi

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça permettrait aux gens d'avoir plus de discernement, plus de conscience d'eux-mêmes, plus d'amour de soi. Si tu es dans le calme, tu es dans l'acceptation de qui tu es, dans l'amour de qui tu es, tu es dans une ouverture à l'autre, tu es dans la conscience de toi et donc de l'autre, dans la prise de décision. si tu es calme et que tu es chef d'entreprise c'est extraordinaire pour développer une vision stratégique pour innover pour être à l'affût de ce qui existe des innovations et t'ajuster pour communiquer, le calme c'est un pouvoir extraordinaire donc si à la fin de ma carrière je suis dans le calme et je transmets du calme et donc de la conscience, là j'aurais réussi c'est marrant parce que du coup je m'étonne moi-même de mes réponses vu qu'on n'a pas préparé les questions en amont et donc du coup je je déconse à moi aussi parfait,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    merci beaucoup pour tes réponses je t'en prie c'est toujours hyper inspirant et je te trésonne du chant de Tiffy avec des des coachs qui ont plus d'années d'expérience que nous. Et après, évidemment, on a toutes nos couleurs et nos moteurs profonds. Donc, merci beaucoup parce que ça me nourrit de connaître les tiens et de voir comment ils se manifestent. Et ça me donne encore plus envie de trouver, d'avancer dans mon aventure à moi, qui aura aussi plein de phases. apprendre et qui va comme si c'était de vivre vivre la vie de l'intérieur ouais à 100% je te souhaite vraiment

  • Speaker #0

    et tu vois si demain tu vois déjà de t'entendre dire que tu veux vivre ta vie pour passer la réalisation en soi parce que si tu t'autorises ça ça veut dire que les gens que tu vas côtoyer vont sentir ça et petit à petit s'autoriser moi je trouve ça assez extraordinaire Bon, on va aller au bout Noélie. Merci beaucoup pour ces questions, parce que comme je disais, finalement c'était un temps de réflexion aussi pour moi, et de verbalisation aussi pour moi, parce que je suis dans une évolution continue. et je suis ravie d'avoir pu répondre à tes questions et si ça a pu t'apporter et puis à ceux qui nous écoutent n'hésitez pas à nous faire des commentaires ou à nous faire des retours même à contacter Noélie parce que ce sera intéressant de pouvoir poursuivre les échanges et si vous avez d'autres questions envoyez-les moi et je pourrai répondre soit sur Instagram c'est là où je suis la plus spontanée dans les réponses ou sur LinkedIn, il n'y a aucun souci. En tout cas, je suis super ouverte à échanger avec vous, à être en présence avec tout le monde. Et encore une fois, merci beaucoup Noé. Je laisse le mot de la fin.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Merci à toi, Patricia. Merci, Patricia. et bonne aventure à tous les coachs qui se lancent qui se lancent aussi ouais chouette aventure à tous les coachs et bien c'était

  • Speaker #0

    Amalgam le podcast de l'ECI vous allez retrouver également les trois autres voix du podcast avec Marianne M. Tour et avec Claudia sur l'Odyssée et et partage sincère de Christelle sur The Curriculum n'hésitez pas à écouter les autres A bientôt !

Description

Découvrez l'histoire inspirante Patricia Cyprien Cloarec,

superviseur, auteure, coach et entrepreneur passionnée du monde du coaching. Dans cet

épisode captivant, Patricia se livre à une discussion profonde avec Noëlle Demaegdt , qui l'a interviewée. Ils explorent le parcours fascinant de

Patricia depuis ses débuts jusqu'à sa réussite en tant qu'entrepreneure et coach. Vous entendrez parler de ses expériences personnelles avant de se lancer

dans le coaching, des obstacles qu'elle a surmontés et des précieux conseils

qu'elle partage pour ses confrères et consoeurs coachs. Patricia partage

également sa vision unique de l'entrepreneuriat dans le domaine du coaching et

déconstruit les idées reçues qui entourent cette profession. Ne manquez pas

cette conversation inspirante qui vous donnera un aperçu profond de l'univers

du coaching."  


Découvrez Noëlie:


Noélie Demaegdt

Fondatrice de Bosco Coaching

Coach certifiée RNCP

Accompagne les femmes en quête de sens dans leurs choix professionnels. 

4 offres : 

- Coaching individuel 

- Parcours : “Je Trouve Ma Place”

- Stage introspectif Ennéagramme

- Diagnostic et coaching “Quotient Emotionnel” (certifiée outil EQ-i)


Site : www.bosco-coaching.co

Instagram : bosco_coaching 


Plus d'informations sur l'Ecole du Coaching Inclusif:

www.ecoleducoachinginclusif.com 


Formations à venir: Devenir Autonome pour Entreprendre 

Les Groupes de supervisions: Infos à découvrir ici 


A lire: le dernier Webzine de l'ECI: Je le découvre! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif, un podcast pour permettre de faire un pas de côté, pour voir les choses différemment. Et aujourd'hui, on change, je ne vais pas vous parler d'un amalgame en tant que tel, mais j'avais envie de vous présenter une coach, une autre coach, une confesseure, que j'accompagne en supervision. Et l'idée, c'était de pouvoir vous permettre d'être comme des petites souris et de voir les questions qu'on peut se poser en tant que coach. Et l'idée, c'est aussi de vous faire découvrir Noélie, que je suis très contente de vous faire découvrir à travers ce podcast. Donc, Noélie Dematte, qui est coach professionnel, elle est certifiée, chose très importante. Elle accompagne les femmes dans leur choix professionnel. Et Noélie, elle a une vraie spécialisation sur tout ce qui est autour de la quête de sens. Donc, merci d'avoir accepté l'invitation de Noélie. Ta boîte s'appelle Bosco Coaching. Et tu m'as posé une première question, pourquoi le coaching et pourquoi Bosco coaching et pourquoi le coaching ?

  • Noëlie

    Ça marche, merci beaucoup Patricia de me recevoir, j'ai ravi de passer ce moment avec toi. Pour le coaching, vaste question, c'est une décision qui est intervenue après 5 ans de la vie professionnelle en tant qu'entrepreneur. J'ai adoré à ces années la formation de management, mais je sentais qu'il me manquait vraiment une fibre de compréhension de l'humain. J'avais une vraie appétence pour ça, c'est ça qui m'a passionnée en tant que chef d'entreprise, mais il me manquait des méthodes concrètes pour être efficace là-dedans. Donc c'est ça qui m'a fait partir de coaching. J'ai aussi vécu une expérience en tant que coachée qui m'a énormément aidée. Et ça, ça a été le déclencheur. Je me suis dit, ok, en fait, évidemment, c'est ce métier-là que j'ai envie d'expérimenter. Donc je me suis formée l'année dernière et je fais une activité, du coup, depuis le début de l'année.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ok, et tu ne regrettes pas ton choix.

  • Noëlie

    Pas du tout.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Et Bosco, que signifie Bosco ?

  • Noëlie

    Bosco, en fait, c'est un vieux terme français qui signifie chef d'équipage. Donc j'aime bien la métaphore dans l'univers marin. J'aime bien la métaphore du capitaine de son navire qui choisit ses caps, qui est aux commandes et qui subit parfois des éléments, qui le bouscule, il est parfois en eau trouble mais il est aux manettes quand il arrive, donc j'aimais bien l'image.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, j'adore la métaphore et ça conforte aussi dans l'idée dans ce métier, on a tous une raison très singulière. de vouloir en fait accompagner je me tais je te donne la parole donc c'est toi qui as le micro pour poser des questions et puis voyons voir ce qui sort de tout ça oui

  • Noëlie

    ça marche merci beaucoup déjà je voulais aussi commencer On pose la question de ce qui t'a amené au coaching, tu m'entends un peu plus sur rapidement ta vie d'avant et puis ce qui t'a amené à te renoncer vers cette vie d'avant.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, ma vie d'avant, j'étais avant, quand j'ai fait mes études, j'ai fait mes études avec un seul objectif, je pense depuis mes quatre ans, c'était d'être prof. Donc moi, je voulais être enseignante. J'ai toujours fait des jeux de mime enseignante toute seule dans ma chambre avec des élèves virtuels. Très gentil. Et je voulais aussi être médecin, mais en fait, j'avais peur du sang. Donc, ça s'est vite estompé. Mais j'avais vraiment cette envie de transmettre depuis, je pense, toujours. Donc, j'ai fait toutes mes études comme ça. Et arrivé à l'école. En 5ème année, après le bac, je me suis retrouvée à devoir faire un stage de fin d'études. Donc j'avais, au début c'était parti pour que je m'arrête en licence, pour aller faire des BFM, et puis ensuite c'était tellement facile la fac, je me suis dit, oh bah... Je vais pas m'arrêter en licence, je vais aller jusqu'à ce qui s'appelait à l'époque la maîtrise, c'est le master 1 maintenant, et qui me permettait d'aller passer directement à la navigation. Après je me suis dit, puisque je suis là, autant aller jusqu'à l'époque, ça s'appelait BDSS, maintenant c'est le master 2, je me suis dit, je vais aller jusqu'au bout. J'aime bien faire des choses pour le goût, donc je suis allée jusqu'au bout et je me suis dit, de toute façon ce sera ça. Et là, j'ai fait mon stage de fin d'études dans une société, dans le pilotage de la performance. Non, ce n'était pas d'abord le pilotage de la performance, c'était le contrôle de gestion. Et j'aime les chiffres, j'aime toujours les chiffres. Et j'aimais cette logique de comprendre ce qu'il y a derrière, des résultats. Et donc, ça m'a un petit peu détournée de... Je m'étais toujours dit, je pourrais redevenir prof après. Je me fais une expérience et je deviendrai prof après. Et assez rapidement, ma carrière a décollé au niveau du contrôle de gestion. Et assez rapidement, une année après, j'ai proposé de devenir manager. qu'il y avait une personne dans l'équipe. Et ensuite, l'équipe s'est étoffée et je me suis vraiment éclatée. J'avais un peu une posture d'intrapreneur. J'étais plutôt libre, plutôt libre dans ma créativité, libre dans mon management. J'apprenais sur le tas, il fallait tout créer. puis intellectuellement c'était très stimulant, il y avait une direction aussi qui était très créative et stimulante, donc même si j'étais dans les assurances, et que j'étais en train de faire de la finance, je me suis retrouvée tous les ans avec un périmètre qui s'étoffait, qui s'étoffait, qui s'étoffait, et puis un poste qui est devenu sur mesure, jusqu'à ce qu'il y ait des changements de direction, changements de cap et tout ce qu'on veut, et que moi j'ai en parallèle une perte de sens. Je revenais à cette envie de pouvoir transmettre, enseigner, sauf que financièrement parlant, ce n'était plus possible, Moi c'est ce que j'ai appelé la prison dorée dans un article, il faudrait que je ressorte. Donc je me suis retrouvée dans cette fameuse prison dorée avec la conscience que ce que je faisais n'avait plus aucun sens, que je ne servais à rien et que si demain je devais me faire écraser, bah en fait, mis à part mes fichiers Excel, je ne contribue à rien d'humain en fait. Parce que bien que j'ai une très belle carrière, très beau salaire, très beau statut, mais pour moi en fait ce n'était pas mes marqueurs à moi, mes critères à moi de réalisation personnelle. Donc le burn-out est arrivé, sévère, donc traversé du désert. Et c'est là en fait que j'ai commencé à faire connaissance avec le coaching parce que je faisais moi MBA en même temps. Et là on avait un coach, des coachs et une des coachs m'a dit que ce serait bien que je me fasse coacher pour ma conversion. J'ai démarré un coaching dans ce cadre-là et à ce moment-là il n'était pas question pour moi de devenir coach. J'ai vraiment étudié plein de pistes, je voulais faire un restaurant, je voulais faire une société pour les parents solos. Enfin j'avais vraiment 5 pistes dont le coaching que j'ai vraiment étudié. J'ai regagné confiance en moi. Je passe ces détails sinon ça aurait pas épassé trop de temps. et à la fin à un moment donné j'ai comme une certitude que là maintenant ce que je veux et ce que je dois faire c'est du coaching et une fois que ça a été figé je me suis enfin j'ai même pas fait de porte ouverte du tout, je suis allée sur internet j'ai trouvé l'école qui me plaisait bien au niveau de son look et de ce que l'école dégageait et je me suis et j'ai démarré quelques temps après et ça a été la révolution oui la révolution et la révélation c'est intéressant en même temps la sensation d'être enfin à ma place la sensation d'être avec je comprenais quelque chose de très perturbant de me dire mais où était tout ce monde pendant toutes ces années c'était assez impressionnant et après ça a été une belle rencontre c'est venu de façon tellement innée le coaching naturel j'ai dans le module 2 j'avais des retours énorme et ces retours là ne me confortaient pas dans mon choix mais me confortaient dans l'idée que je me sentais super bien ça ne me demandait aucun effort et en plus c'est ce qu'il fallait faire c'est le début pour moi en fait de quelque chose incroyable je me souviens que tu avais utilisé le terme une fois j'avais

  • Noëlie

    l'impression que ça faisait partie de mon code interne, quelque chose qui était déjà inscrit En quelque sorte,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    oui. Ça m'a dépollué, ça m'a donné plus de conscience, déjà de me former, d'apprendre de la technique en tant que telle. Ça m'a donné plus de conscience. Ça m'a donné aussi plus de conscience sur le fait de faire la différence entre aider et accompagner. Ça, ça a vraiment été l'amour de se former, c'est de sortir du sauveur. C'est-à-dire que moi, je suis assez naturellement sauveuse. Maintenant, c'est plus facile d'en parler maintenant, sur le coup, je ne le savais pas, mais je suis très, très, très empathique, mais à un point qu'en fait, depuis toujours, depuis petite, en fait, je m'adapte avant même que le besoin soit exprimé, parce que je sens, je ressens,

  • Noëlie

    je ressens,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    j'entends les besoins, et donc... finalement c'est de prendre conscience de ça pour ne pas prendre le dessus sur quelqu'un, sur sa réflexion pas avoir l'impression que la personne a compris ça c'est des choses assez vite qui ont été pour moi mais libératoires parce que ça a changé tout mon rapport aux gens, au monde, à moi-même ça donne une ouverture à l'autre à soi donc oui c'était quelque chose qui était qui était là, qui était inscrit je sais pas, après c'est peut-être un peu trop de le dire comme ça, mais c'est comme si j'étais venue pour faire ça dans cette vie-là et je le fais

  • Noëlie

    Incroyable ! Et ça, du coup, c'était il y a combien de temps que tu as commencé l'activité ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, j'ai démarré, j'ai créé ma société en 2017, l'été 2017. Mais j'ai démarré en fait les coachings juste après la moitié de la formation. Donc, on démarre les formations en externe et depuis ce jour-là, j'ai toujours coaché. Donc, ça, c'était début 2017, fin 2016, début 2017. Et après j'ai tout enchaîné très naïvement, je ne me suis posé aucune question, c'était très naturel.

  • Noëlie

    C'était aussi une question que j'avais, du coup depuis ce lancement, depuis 2017, quelles ont été les grandes phases pour toi ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, il y en a vraiment eu beaucoup. j'ai toujours été accompagnée dans ce parcours de coach et d'entrepreneur. Ça, c'est un point qui est important parce que c'est ces accompagnements-là qui m'ont amenée à traverser ces étapes que j'ai pu vivre. Au début, déjà, commencer par oser écrire, oser partager des choses, se donner la légitimité d'exprimer. Ça, ça a été une très grande étape. très très grand état, se dire que j'avais des choses à dire. Moi, j'ai... C'est... Ça a l'air de rien, mais quand on a pris l'habitude du silence, ou de se taire, ou de ne pas dire ce qu'on pense exactement, parce qu'on sait que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire, parce que ce n'est pas ce qui est attendu, que ça pourrait ne pas être compris ou mal interprété. finalement quand on a pris cette étude se dire bon alors je vais dire ce que j'ai à dire et je vais mettre ça sur internet ou même je vais le dire à voix haute c'est une étape très importante mais vraiment immense donc c'est une des premières que je vois parce que après tout ce qui a été créé par la société faire des coachings ça ça a pas été des étapes ça a été tellement maturé et ensuite le conseiller a fait son travail aussi tellement maturé que je ne considère pas vraiment ça comme des étapes. Après, ça a été de créer mon... oser créer mon premier parcours de coaching collectif. Ce n'était pas fréquent. Il y a sept ans, en fait, il n'y avait pas vraiment ces choses-là de coaching collectif. Comme je voyais que ça n'existait pas vraiment avec du vrai coaching, pas des trucs sur Internet où les gens sont autonomes. de personnes en présentiel, en distanciel après. Et donc, ça a été de le créer et d'en parler. Toujours ce truc, d'en parler et de faire mon premier parcours. Mon premier parcours avec une personne qui était coach ressource à l'époque, Aouda, qui est restée mon amie. Et ça, ça a été une très grosse étape aussi parce qu'on a les résultats. les résultats de quelque chose c'est les premiers résultats de quelque chose qu'on avait créé, qu'on avait imaginé qu'on a mis en oeuvre donc ça c'était une étape très importante ensuite quand je suis devenue formatrice fil rouge chez Coaching West, ça a été une étape très importante aussi. D'abord, coach ressource. C'était vraiment plein de limitations. J'avais la sensation que je ne pouvais pas accompagner des personnes plus âgées que moi. Tout le monde me faisait peur en fait. Tout le monde me faisait peur. Et je me suis retrouvée avec une bibliothèque, donc un groupe de coachs à accompagner plus âgés que moi, qui avaient l'air vraiment plus capés au niveau expérience. enfin le modèle en fait de personnes où je me serais dit je vais paraître complètement incapable nul et inutile à leurs yeux ça a été une énorme étape parce que j'ai compris que mon rôle, ce n'était pas d'être sachante, que mon rôle, en fait, même quand on accompagne des coachs, ce n'est pas de tout savoir, en fait, c'est d'accompagner. Et c'est d'être dans cette espèce de présence absente qui permet à l'autre de se déployer, de se voir, de se construire. Et que ça, que la personne, elle est... qu'il soit dirigeant parce qu'il y avait un dirigeant commercial qu'un personne soit dirigeant chef d'entreprise depuis X années quoi, ça ne change pas le besoin en fait c'est toujours ce besoin d'accompagner, c'est pas de savoir c'est pas d'avoir tout vécu de toute façon en tant que coach, c'est ça que j'ai compris on ne peut pas avoir tout vécu Donc, partant de ce principe, ça me lève de la charge. Ça, ça a été une étape très, très importante. Devenir formatrice, fil rouge ensuite, donc accompagner toute une promo cette fois-ci. Ça, ça a été une étape importante dans le sens où c'est là que j'ai commencé à avoir des feedbacks que je ne comprenais pas, en fait, très, très, très positifs. Et j'ai commencé à prendre conscience de l'impact que je pouvais avoir en tant que personne. sur d'autres personnes ok voilà et sans vraiment comprendre ce qui générait ça ce qui générait cet engouement Et petit à petit, en fait, ça a été de se dire, OK, puisque je ne comprends pas, mais là, je suis toujours supervisée quand je raconte ça. Donc, quand je ne peux pas intégrer, en fait, finalement, tous ces retours positifs, ça va être de les factualiser, demander aux gens de les factualiser pour pouvoir intégrer, gagner en confiance. Après, j'ai commencé à faire des supervisions collectives, des mentorats collectifs au sein de CoachingWays. Et là, j'ai eu la demande d'un groupe. peut-être le deuxième groupe que j'ai eu, d'avoir des supervisions en dehors, de pouvoir continuer à être suivi. Et là, ça a été une grosse étape parce que je me suis rendue compte que ça, c'était vraiment l'éclat. ça ne me demandait pas d'effort et puis en plus je faisais quelque chose qui n'enlaissait des valeurs profondes sur ma vision du coaching parce que moi j'ai une vision très profonde en fait du coaching avec une approche par des stratégies, avec une place énorme laissée aux émotions, à la qualité de présence, à l'exigence de la conscience de soi, à l'acuité qu'on peut avoir par rapport au niveau et en fait dans les supervisions collectives ça me permet de ramener les gens dans leur simplicité. et dans le monde et donc j'ai retrouvé cette liberté là en fait c'était énorme et là plus ça va plus la liberté elle est là maintenant je me casse pas la tête j'assume en fait ce contrôle là un petit peu que j'ai et après tu as eu la formation entrepreneur c'était une grosse étape aussi parce que j'entendais dans la supervision individuelle que pas mal de coachs qui sortaient de formation se faisaient littéralement mais à voir euh parce qu'ils allaient prendre des gens pour faire leur com, ou des gens pour faire leur logo, des personnes pour les accompagner sur tel point de leur activité, ou pour faire le business plan. Or, il manque quelque chose de, je disais à chaque fois, mais en fait, il manque quelque chose de fondamental, c'est la conscience de soi, le sentiment de légitimité, la confiance et la connaissance de qui on est, d'où on vient, pourquoi on est là, qu'est-ce qu'on peut faire avant même. c'est ce qui va permettre d'identifier le projet et avant même de parler de cible de quoi et donc du coup ça a été une grosse étape de créer cette formation de toute pièce, de créer mon centre de formation je suis phobique de l'administratif mais en fait là le jeu on va y aller à Chanel j'entendais trop de En plus, à des tarifs hallucinants. Et donc, les coaches qui n'ont déjà pas d'argent, quand ils se lancent, se retrouvent à payer 3 000 euros d'accompagnement. C'est clair. Une entrepreneur, 1 500 euros pour un site web, une page qu'ils ne pourront pas maintenir parce qu'on ne les a pas formés. Donc, voilà, je voulais faire un truc. Tout était dedans. Et en fait, c'est une étape importante parce que, encore une fois, c'est un moment où mes valeurs, mes convictions sont à la source d'un produit ou d'une offre, en fait. Et pour moi, ça veut dire toujours réparer quelque chose, réparer une injustice. Et c'est partie des étapes importantes de mon histoire. Après, il y en a plein. Une grosse grosse, c'est l'écriture du livre.

  • Noëlie

    La publication du livre,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça, ça a été la bagarre avec moi-même. sur qu'est-ce que tu racontes c'est complètement nul donc la bagarre avec ça et un moment donné c'est frénétique de partager, d'apporter autre chose, d'aller plus loin. J'ai lu des livres de coaching quand j'étais en formation. Je me disais, mais j'aimerais bien avoir quelque chose de plus concret, de juste pragmatique et en même temps technique. Mais que la technique ne prenne pas le pas sur l'humain et sur la présence. J'avais envie de proposer ça. Et ça, ça a été une étape énorme. Parce que derrière, tu as des interviews à droite à gauche, moi qui suis très dans la grotte il a fallu sortir de la grotte aller sur un bateau d'aiguille c'est quelque chose ça a été des étapes aussi et qui répond à ton envie de transmettre Bah oui parce que derrière ça, tu as la création de l'école, l'école du coaching inclusif, parce que là je voulais aller plus loin, je voyais qu'on était en train de me resserrer sur le champ de la neurodiversité, me demander à chaque fois est-ce que tu es spécialiste de la neurodiversité, déjà je me dis non parce qu'en fait si je réponds oui à cette question je vais aller à l'encontre de mes valeurs. puisque moi mon but c'est d'aller vers l'inclusion de tous mon but c'est qu'on analyse la singularité que la singularité soit banale donc si je me dis spécialiste d'une singularité je fais moi-même une exclusion en tout cas dans mon opinion, dans ma considération et dans ce que moi je veux l'apprendre cette réflexion là de l'inclusion. Donc je suis allée plus loin et ça c'est encore une autre étape, c'est d'assumer cette notion inclusive et de refuser quelque part cet enfermement. C'est facile aujourd'hui, en plus c'est à la mode, ça aurait été très facile de surfer sur cette vague, de faire des dossiers de presse sur cette vague. Et en fait comme Patricia a dit, la neurodiversité, la neurodiversité, j'ai pas voulu de ça. Mon but, c'est pas... Et ça, c'est aussi... Une partie des étapes, c'est de réfléchir à qu'est-ce que je veux, en fait. Jusqu'où je veux aller, après quoi je cours. Vas-y.

  • Noëlie

    C'est aussi une question que j'avais posée, parce que je me la pose aussi en tant que cause qui se lance. On est indépendant, on vit ce statut d'entrepreneur qui peut être assez solitaire, parce qu'on est aux manettes de notre activité, sans forcément avoir d'effet miroir, on n'a pas de collègues, de boss, ça c'est génial parce que ça nourrit la valeur de liberté. à côté de ça, ma question c'était comment est-ce que tu réussis à prendre du recul sur ton activité pour la piloter au mieux ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Plusieurs choses. La numéro un c'est ma supervision. Avec mon superviseur, j'ai toujours ces échanges qui me permettent de prendre du recul, de gagner confiance et conscience et un calme. Donc ça c'est la première chose. Ensuite je parle peu avec des pairs parce que je parle peu, même si je parle beaucoup, je parle peu. Je réfléchis énormément. Depuis deux ans, ce qui est pour moi une supervision, c'est des semaines où je parle jeune, c'est des semaines où tout s'apaise, mon mental s'apaise, je prends du recul, je prends des décisions. j'ai le temps puisque quand j'ai pas occupé j'ai digéré j'ai le temps qui est occupé de quoi j'ai besoin de quoi j'ai besoin la réflexion entre le temps et l'hôpital repasse par le besoin de femme de l'hôpital et le besoin d'habitats et le rythme par exemple là j'ai décidé j'ai fait un jeûne la fin août et j'ai décidé de mon rythme du rythme qui était sympa parce que finalement réussir mathématiquement c'est pas compliqué finalement, si on fait ce qu'on aime c'est pas compliqué maintenant réussir dans la durée être heureux chaque jour, faire la rentrée en étant content de la faire ça c'est un luxe parce que l'enjeu c'est de pas devenir l'esclave de est-ce que je vais avoir assez de main, est-ce que je tiens est-ce que je tiens pas financièrement c'est en fait de construire J'ai le mot empire dans la tête, mais oui, c'est construire son petit empire à soi, dans lequel on a un portefeuille d'activité, dans lequel on décide de ce qu'on y met, pour retrouver une vraie liberté. Donc, elle se recule pendant mes jeûnes et elle se recule pendant les supervisions. et en vrai dans tous les coachings dans toutes les supervisions individuelles toutes les supervisions collectives il y a des moments où on travaille et moi souvent pour permettre de modéliser en fait je travaille avec les coachs et ça permet aussi je fais mes propres exercices en me disant mais il est pas mal ton exercice parce que moi j'en prends tout le temps c'est pas mal tiens et je fais la réflexion mais mine de rien ça permet de nourrir des échanges humains, d'humain à humain, et non pas de superviseur pro qui a un avis sans l'avoir, et de coach qui serait plus humain et qui a besoin d'un savoir, mais ça permet de se remettre d'humain à humain, parce que toi tu es en lancement, moi je ne suis pas en lancement, en vérité je suis ennuyée tout le temps en lancement. Parce qu'on est tout le temps dans l'évolution de quelque chose, on a tout le temps des nouveaux projets, on a tout le temps de nouvelles ambitions. Donc en fait, on est toujours tout le temps au même niveau, avec les mêmes questionnements. Ce qui change, c'est l'habitude que j'ai de me poser des questions. Tu vois, je n'ai pas des questions différentes. Par contre, j'ai une certaine habitude de ces questions. Donc en fait... je vais être moins en prise aux émotions liées au fait qu'il y ait ces questions. Je vais avoir beaucoup plus de recul parce que j'ai l'habitude que ces questions-là reviennent par les cycles de vie entreprenariale. Et au début, quand je n'en avais pas l'habitude, je partais du principe. Ça me fait penser un peu des fois quand des coachs se lancent et ont envie de faire des coachings un peu parfaits des coachings performants, des coachings à des clics. Mais... Souvent, cette notion de performance, elle est basée sur quelque chose pour moi qui est peu valable, c'est-à-dire la satisfaction du client. Moi, je dis toujours, un client, quoi qu'il arrive, est satisfait. Il passe une heure de qualité avec quelqu'un, la personne est satisfaite puisqu'en plus, elle ne connaît pas notre métier. En plus, le coaching, tout le monde connaît, personne ne connaît. La personne qui est sympathique avec une belle oreille fera quelque chose dont la personne n'est pas capable. moi ce que j'ai fait c'est vraiment m'employer surtout au début à faire du coaching mais moi dans ce que j'avais compris il y avait cette notion de présence très importante de rebondir sur ce que la personne apporte d'essayer de comprendre son mode de pensée son mode de pensée c'est-à-dire comment est-ce que la personne est câblée et en fait je ne me suis attachée qu'à ça je ne me suis pas demandé est-ce que je suis performante Par contre, je me suis demandé, est-ce qu'il y a un avant et un après l'intervention ? C'est tout ce qui m'intéresse. Après, s'il y a un après, il fait, en termes de distance, un centimètre et que la personne est contente, ça me parle. Parce que peut-être qu'il ressemble à un centimètre pour moi, c'est 20 kilomètres pour la personne. Tu vois, j'ai cette prise de recul. En fait, j'ai ce cerveau qui est vraiment, des fois, un peu embêtant, mais qui est très, très pragmatique. Donc ça c'est quelque chose qui me permet de faire du recul. Et après j'ai mon corps, avec lequel je n'étais pas en bise-bise au début, j'avais l'impression qu'il me trahissait, qu'il me lâchait. Et j'ai compris que c'est un allié de choix pour savoir si c'est ok pour moi, si ce que je fais va au bon rythme, si c'est les bonnes décisions, si je suis avec les bonnes personnes. ça c'est très important ouais ok donc t'as appris à l'écouter à l'intégrer dans ta de plus en plus je veux pas dire parce que tu vois encore hier de plus en plus j'ai appris à à le considérer déjà à prendre conscience qu'il était là donc ça ça fait à peine 3 ans et donc ça c'est une grande étape aussi apprendre à considérer qu'il est là et aujourd'hui considérer qu'en fait il n'a pas besoin de ma tête pour faire un milliard de choses qu'il fait sa vie tout seul et qu'il a des informations de très très grande qualité donc pour moi en tant qu'être humain mais pour moi en tant que coach aussi pour moi en tant qu'entrepreneur en tant que maman Et je pense que j'en suis qu'au début de cette découverte en fait. Parce que beaucoup de gens pensent se dire je connais mon corps, je connais mon corps mais en fait, c'est un sujet qui est tellement vaste, profond, et qui appuie à des sphères spirituelles derrière.

  • Noëlie

    C'est ça, c'est clair, c'est le problème d'une vie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je réponds bien à ta question, mais en gros l'idée c'est comment je prends du recul pour cette activité. C'est ce travail en supervision, le travail que je fais au quotidien avec tout le monde. Je considère que je suis d'égal à égal avec les personnes que j'accompagne. C'est tant de retraits que j'ai en jeûne, de retraits que j'ai quand je pars seule deux, trois jours pour réfléchir. Et les échanges que j'ai aujourd'hui, je travaille avec une équipe pour l'école. Et mine de rien, quand on trouve les bonnes personnes, ça aide aussi. à prendre du recul, à réfléchir, à se remettre en question, à viser plus loin surtout. Ça, c'est une grande étape aussi pour accepter d'avoir une position.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est ça. Et s'auto-mettre des défis, s'auto-salamiser pour aller en suivant.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Comment as-tu fait pour progresser dans ton activité de coach ?

  • Speaker #0

    Dans mon activité de coach ? C'est une bonne question. Parce qu'en fait, c'est une bonne question parce qu'on pourrait se dire que je fais des formations. Mais je pense que ce qui me permet de réellement progresser dans mon activité de coach, c'est l'expérience de la vie, c'est vivre. mais c'est pas vivre et observer la vie c'est vraiment vivre la vie et ça c'est plutôt récent que je commence à vraiment vivre la vie vivre mes émotions vivre mon corps vivre tout et moi j'ai une dimension très spirituelle aussi et je Il me semble que plus je me connecte à cette part de moi, plus je progresse en tant qu'être humain, j'ai l'impression. Et plus je me sens sensible. Parce que dans le coaching, dans une séance de coaching, il y a cette sensibilité à ce que la personne dit, aussi à ce qu'elle ne dit pas. et ce qu'elle est consciente qu'elle dit mais ce qu'elle n'est pas consciente qu'elle dit quand même même si c'est pas avec des mots ça donne plus de sensibilité aussi à ce qui n'est pas visible, ni dans les mots, ni dans les gestes. Mais comme si... Il me semble que ce qui me permet de progresser là-dessus, c'est vraiment tout ce travail que je fais de conscience, de connaissance, les défis que je me donne, tout ce travail de réflexion que je fais sur moi, par exemple, le jeûne, tout ça, c'est des choses... Je considère aussi que dans mon cadre de supervision, il y a... Il y a ma supervision avec mon superviseur, mais il y a aussi tout ce que je fais comme hypnose pour conscientiser les blessures, pour travailler, pour traverser, pour accepter. et ce qui me fait progresser en tant que coach c'est les découvertes que je fais sur moi en tant que personne parce que plus je me découvre moins je me déjette mais la projection bon il y a des trucs basiques j'ai fait un burn-out t'as fait un burn-out on est copine de burn-out ça c'est le premier niveau de projection c'est le premier niveau mais en fait plus on monte en conscience plus en fait on évite de projeter même des choses qui peuvent parfois être transgénérationnelles mais pour en avoir conscience pour ça il faut vraiment soi-même être parti à sa rencontre pour ne pas qu'à l'insu de notre plein gré de coach, c'est un célèbre philosophe, qu'à l'insu de notre plein gré de coach on se retrouve à projeter et donc d'être toujours connecté au plus près de la personne et voir le monde dans ses bottes à elle pour encore mieux la questionner observer faire l'effet vers moi interroger sur ce qu'on sent aussi

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ouais, tu rappelles l'importance de travailler sur toi en tant que personne pour être un coach à la hauteur.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'après, oui, j'ai fait une formation MBTI, mais ça, ça n'a pas amélioré ma compétence. Du coup, ça m'a permis, une fois, d'apprendre des choses sur moi. plus que sur ma façon de coacher ou de questionner ça m'a ouvert les yeux sur certaines choses qu'est-ce que j'ai vu en coaching scolaire aussi c'est quelque chose qui ne m'a pas forcément appris à coacher des jeunes parce que je coachais déjà des jeunes mais par contre qui m'a appris des choses sur moi sur mon enfance sur certaines choses, sur la façon dont j'ai encodé certaines choses donc je pourrais dire que les formations Ce n'est pas les formations qui ont développé ma technique. La technique, je l'ai eue dans la première formation que j'ai eue de coaching, l'écrit du coaching. Ensuite, ce qui fait que tu… Qu'est-ce que ça allait dire ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    je me demandais si ça te suffisait que techniquement tu avais un bagage le bagage il est énorme en fait derrière de là à être capable de donner sa puissance à chaque élément des

  • Speaker #0

    outils qui sont vus dans la première formation il faut déjà beaucoup de temps après j'ai fait une formation en PNL j'utilise quasiment en tant que telle maintenant j'ai intégré quelques éléments que je trouve intéressants dans le questionnement voilà qu'est-ce qui me fait progresser en tant que coach c'est vraiment cette rencontre que je fais jour après jour avec moi-même et j'aime ce petit défi intellectuel des fois de partir en formation de me confronter à d'autres personnes d'autres regards d'autres perspectives me faire un avis sur

  • Patricia Cyprien Cloarec

    qui puisse étoffer ma vision par ce que font les autres ou par d'autres façons de faire ok merci beaucoup autre question je sais que c'est pas le rôle d'un coach de donner des conseils j'ai tellement envie de te la poser en gros quel serait le conseil que tu donnerais à des jeunes coachs comme moi merci démarre en d'autres termes qu'est-ce que tu aurais aimé savoir au moment où tu étais à ma place le premier qui me vient à l'esprit c'est d'être

  • Speaker #0

    naïf d'être le plus naïf possible c'est-à-dire que si on fait ce métier-là c'est parce qu'on aime ça c'est parce qu'on aime questionner c'est parce qu'on est curieux c'est parce qu'on aime les gens c'est parce qu'on a envie d'aider bah juste faites-le Ça c'est vraiment la première partie, c'est faites-le parce que passer son temps à se dire oui je vais identifier ma niche, je vais identifier l'adulte de 17 ans qui a eu 3 ans et qui va faire une quatrième, ça demande déjà plus de temps. Et ça ce n'est vrai que pour la partie sur laquelle on est conscient. mais il y a tout un pan de nous-mêmes qui ne sont pas conscients des choses que nous-mêmes dont on n'est pas conscients, qui ne sont pas dans le domaine et donc pour ça, il faut être explorateur il faut être naïf le pied veut tourner à droite tu marches, tu tournes à droite et tu vois ce qu'il y a et puis tiens, il y a quelqu'un qui t'appelle 300 mètres plus loin sur la gauche pourquoi pas, si t'as envie, essaye moi ce que je dis, c'est surtout quand on se lance La vision business, business, business, il faut à tout prix que j'ai de l'argent, que je fasse de l'argent parce que sinon je ne peux pas payer mes factures, ce n'est pas un bon moteur pour se lancer. Ce n'est pas un bon moteur pour se lancer, en particulier ceux qui veulent travailler avec des particuliers. C'est quelque chose qui est important, par exemple la partie entrepreneur, oui c'est important de savoir être entrepreneur, par contre pour être coach, en tant que coach, se faire connaître on est sur un métier de recommandation donc un coach qui fonctionne est un coach qu'on recommande donc du coup pour moi ça veut dire qu'il faut être tout le temps sur une zone qui nous éclate avec des gens qui nous intéressent, avec qui c'est facile c'est moi être dans le défi de coacher des gens on n'est pas forcément intéressé par la problématique c'est... il y a quelque chose qui nous intrigue go on y va et puis on verra bien ce que ça donne et puis en fait on ne peut pas être parfait tout le temps si jamais on attend d'être parfait pour se lancer ou d'être suffisamment légitime pour se lancer moi je considère que du moment où j'ai envie de le faire ça me rend déjà légitime c'est

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça l'envie comme base pendant la formation vous avez dit il y a deux moteurs soit le plaisir soit la peur Et je trouve que, enfin moi ça m'a énormément aidée dans ma participation à des choses parce que maintenant c'est ça, je me pose la question avant, est-ce que c'est le plaisir qui me guide, est-ce que c'est la peur et je vois vraiment la différence.

  • Speaker #0

    Mais c'est très important parce que tu vois, il y a beaucoup de personnes qui sans le savoir construisent leurs objectifs sur la peur. C'est-à-dire j'aimerais avoir, je rêve d'avoir d'autres clients mais c'est pas parce que tu as envie d'avoir d'autres clients, c'est parce que tu as peur de planquer. Et en fait ça c'est un objectif qui va être construit par la peur. Et ce que je vois et que j'ai déjà vu, vu et revu, c'est qu'une fois que la personne a des clients, parce qu'avoir des clients c'est que tu travailles bien tous les ans. une fois que la personne a beaucoup de clients, vu que c'était ça, on va dire, la cible qui a été verrouillée, une fois qu'elle y est, ça ne lui apporte aucun plaisir puisque ce n'était pas un objectif en plus. C'est-à-dire qu'elle a échappé au monstre. Mais une fois que tu as échappé au monstre, tu as échappé au monstre. et puis tu t'essouffles et tu te dis oh je n'échappais pas, mais tu ne te dis pas oh trop bien, je me suis éclatée oh là là, qu'est-ce que je cours vite attention, c'est pas là-dedans c'est ça donc déjà attention on veut se faire des objectifs très bien, mais faites des objectifs sur ce dont vous avez envie soit vous pouvez contriper la femme ou l'homme que vous souhaitez 2 en faisant cette activité en rêvant qui vous a plu d'un panier si celui que vous avez trouvé vous a plu d'un panier les gens vous disent oui mais tu vas pas faire tout le jour avec celle-ci ça ça revient à personne pas à vous allez la chercher donc en fait si vous voulez coacher les gens qui sont fanatiques de plantes et qui ont un séminaire de plantes avec des gens fanatiques de plantes allez au séminaire L'expression que je dis souvent aux entrepreneurs, c'est quand on se rend, si tu aimes la Zoom, tu aimes la Zoom. C'est ça. C'est basique. On ne va pas aller dans un truc qu'on n'apprécie pas pour parler de ce boulot, et puis pitcher, et puis essayer de croire, et puis se dire, oh là là, à chaque personne que je rencontre, potentiellement, on s'est éduqué. Ça, c'est horrible. Et puis, ce n'est pas épanoui. Pour moi, si j'adore la danse, j'aime faire un cours de danse, et je vis mon cours de danse à fond, je rencontre des gens, et puis ils ne viennent que pour moi. Et puis, la vie est faite de rencontres, c'est d'aller dans un système, et... si moi je me balade avec mon panier de carottes si quelqu'un a besoin de carottes pour faire sa ratatouille eh ben il va me demander mes carottes j'ai même pas besoin de lui dire oh là là jean-jacques j'ai des carottes mes carottes c'est les meilleures non si je cherche des carottes je vais le voir qu'il y a des Et ça c'est vraiment, soyez naïfs, vivez les choses, soyez entiers, soyez honnêtes, sincères dans la démarche envers vous-même et donc envers d'autres. Et après, pour tous ceux qui n'étaient pas entrepreneurs avant, le deuxième conseil, c'est de se faire accompagner en entrepreneuriat. Mais pas pour construire un plan ou un plan marketing. c'est se faire accompagner pour devenir entrepreneur, se sentir légitime rentrer dans la phase où je ne peux pas ne pas faire ce projet mais évidemment que ça peut être que moi qui tiens ce projet là pour tel et tel type de personnes pour toutes les raisons ça, cette conviction là c'est ce qui permet de passer toutes les tu sais les hauts et les bas de doute de là mais qu'est-ce que je fais je me suis en train de mettre toute ma famille sous risque on va tous être sous les ponts à cause de ma petite nuit

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ça va finir ma petite voix qui se réveille la nuit.

  • Speaker #0

    Qui se réveille la nuit. Mais alors, ils sont où tes clients ? Ils ne sont pas là. tu vois, tu n'as pas encore...

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu en es où ?

  • Speaker #0

    Deux mois après t'être lancée, mais alors tu en es où ? Et puis tu as tout le monde à l'extérieur qui te fait ça. Donc si tu n'as pas été renforcée au début d'une vraie conviction, d'une vraie légitimité, tu sais exactement ce que c'est qu'être entrepreneur. Et qu'être entrepreneur, ce n'est pas semer une graine de tomate lundi et avoir sa salade grecque le vendredi, quand tu es consciente. Du coup, tu gères mieux tout ça. Tu gères mieux les hauts et les bas. Parce que ça va peut-être, il pleut ou il fait trop chaud. Tu sais que ça aura un impact sur ta récolte, c'est ok, c'est la vie, c'est comme ça. Ça ne t'empêchera pas d'avoir des tomates comme ça. Oui, c'est vrai,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu as des cuillères. L'impatience d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    C'est vouloir acheter des tomates déjà faites, les mettre sous terre et les faire pousser soi-même. au mieux on peut faire un engrais écolo, bio quelque chose de très écolo envers soi pour renforcer ses racines, c'est renforcer ce qui va pousser et tu vois dans la formation entrepreneur c'est vraiment ça que je fais c'est vraiment mon but, c'est de renforcer la base pour que quand quelque chose pousse parce que ça pousse toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ce soit quelque chose de solide pour pas que ça tombe au premier coup C'est vraiment très sûr.

  • Speaker #0

    Donc, c'est les deux conseils que tu as.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu avais une dernière...

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Merci beaucoup. Tu avais une dernière question ? Je ne sais pas si on a le temps.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y. Je t'écoute.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Plus... Question plus générale, mais sur le marché du coaching. Tu vois, c'est un métier qui est en émergence, qui manque un peu de lisibilité. Pour toi, quels sont les grands défis du secteur du coaching ?

  • Speaker #0

    Les idées de visibilité, tu as dit.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Donc de visibilité. Les gens ont des reçus sur le coaching, je trouve qu'il y a un vrai travail d'explication de ce que c'est.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ce qui ne rend pas la place facile pour les coachs.

  • Speaker #0

    Ok. Mon positionnement là-dessus, c'est dans ma vie de tous les jours de coach à moi, les gens à qui je parle savent ce qu'est le coaching. Est-ce que c'est le coup de bol ? Est-ce que c'est la chance ou est-ce que c'est autre chose ? Moi je pense que c'est autre chose. Comme ça, je pense que c'est autre chose.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Déjà,

  • Speaker #0

    c'est un métier que moi personnellement, je trouve extraordinaire. que je trouve puissant, que je trouve technique, que je trouve intellectuellement stimulant, que je trouve profondément humain. Donc déjà, moi, j'ai une considération profonde pour le métier que j'exerce et la façon dont je l'exerce. Et j'ai une conviction très forte sur ce que ça rapporte. Donc ce qu'en pense Jean-Jacques, quelque part, ça ne m'intéresse pas. Maintenant, si maintenant j'ai Jacqueline, qui s'intéresse un peu au coaching et qui me pose des questions parce qu'elle s'intéresse. Là, je vais volontairement, en termes volontiers, échanger, expliquer, raconter un peu ma vie de coach et ce qu'est mon métier parce que Jacqueline s'intéresse. ce qui va se passer, je vais rencontrer Cunégonde, on a tous une Cunégonde dans notre entourage, qui elle,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    connaît,

  • Speaker #0

    qui a entendu parler, en plus aujourd'hui, c'est pas comme il y a 7 ans et encore pas comme avant qui a déjà lu des livres de développement personnel qui sait déjà ce que ça peut apporter et qui n'a pas besoin de ça, donc en fait moi mon attention aujourd'hui n'est portée que sur Cunégonde et Jacqueline C'est lui qui se dit, les coachs, il y en a beaucoup. Et puis, c'est des gens qui se sont perdus dans la reconversion, qui ne savent pas quoi faire dans la vie. Ou les coachs, oh là là, c'est le nouveau métier à la mode. Caissez-vous aussi, c'est un métier à la mode. Il y a beaucoup de caissières. Le psychologue, c'est un métier à la mode. Et comptable, n'en parlons pas. C'est un métier très à la mode. Il ne me dérange pas d'avoir un métier à la mode. Tous les métiers sont à la mode. Donc là, ça, c'est un argument qui, moi, ne me touche pas. En fait, je suis assez hermétique à tout ça. C'est comme, tu vois, je te disais que je fais du jeûne. Il y a beaucoup de gens qui vont dire, Mais dis donc, c'est dangereux pour la santé. C'est un problème de connaissance. Donc, est-ce que c'est un droit de stimuler la capacité de curiosité des gens ? ou moi je suis là au moment où les gens ont cette curiosité qui est activée, veulent en savoir plus, veulent découvrir, ça c'est ok aussi, ou veulent aller plus loin. Moi, je considère que je ne me fatigue pas forcément avec des personnes qui ne sont pas dans la curiosité. Ce n'est pas à moi de stimuler la curiosité de chacun sur sa propre vie, sur son développement. Pareil en entreprise, je ne vais pas aller passer 25 ans à convaincre l'entreprise qu'il faut du coaching. L'entreprise avec qui je travaille, c'est eux qui sont venus parce qu'ils avaient un besoin et non seulement un besoin, mais ils ont identifié que mon style, en fait, ça pouvait être le bon pour accompagner parce qu'en plus, j'ai mon petit style. donc tu vois j'ai pas cette problématique beaucoup de coachs se plaintent de ça si jamais je suis un éléphant et que je m'évertue à chercher un appartement je vais toujours dire mais ouais mais les agents immobiliers connaissent pas bien mes besoins qu'est-ce que tu fous là ? ça va je t'assure que tu seras plus à l'aise que les copains ils vont te comprendre que tu vas rencontrer d'autres types d'animaux que tu vas apprendre beaucoup d'eux mais... finalement si tu vas habiter dans une ville dans un appartement même si c'est une villa ça n'a toujours pas à faire pragmatique

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Pragmatique

  • Speaker #0

    Pragmatique Ok Voilà Non en gros non Mais en fait vraiment Pour être sérieuse Aujourd'hui En 2023 Il y a vraiment beaucoup de gens Qui savent exactement Ce qu'est le coaching En quoi c'est intéressant Ce qu'est ce qu'il porte Donc soit on veut Passer son temps A expliquer le coaching Et essayer de convaincre Ceux qui ne peuvent pas Être convaincus Et ça, pour moi, Patricia, c'est une perte de temps. Ou alors, on communique pour ceux qui sont dans cette curiosité, cette ouverture, cette découverte. Et là, on n'a plus besoin de convaincre, on est dans l'échange.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, deux personnes qui sont déjà dans la bonne démarche.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si c'est la bonne démarche. Voilà, en tout cas, peut-être que ce n'est pas la bonne. Peut-être que pour eux, ce n'est pas la bonne. Et ça, c'est super OK. Il y a des gens pour qui ce n'est pas la bonne démarche. Mais en tout cas... je ne sais pas comment dire ça avec une métaphore, mais en gros, j'ai quelque chose à... Je fais du coaching, en fait. je vais m'intéresser et je vais m'adresser aux personnes qui s'intéressent à ça est-ce que c'est la bonne démarche dans la vie de quelqu'un ma conviction dans mon monde et mes paradigmes disent oui mais pour d'autres non et ils ont raison, ils ont toujours raison tout le monde a raison Mais il y a des gens qui ont raison et qui cherchent l'ouverture d'esprit, il y a des gens qui ont raison et ils ont raison, pour le final les autres n'ont pas raison.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est pas la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres.

  • Speaker #0

    Comment ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres justement.

  • Speaker #0

    Oui. C'est bien qu'on cherche à comprendre le monde des autres, après on peut pas se... Tu vois, si un chasseur essaie de m'expliquer, c'est bien de chasser, il aura du mal à me convaincre. Est-ce que c'est moi qui dois chercher à comprendre ? Je pense pas que ça serve à quelque chose qui vient de se fatiguer. C'est de l'énergie. Vraiment, je lui dirais non. T'as l'opérateur que tu n'aimes pas qui t'appelle alors que t'es en train de faire trois trucs en même temps, à peine qu'il cherche à te convaincre. ouais le chéri va perdre son temps donc et pourtant pour autant c'est peut-être un très bon opérateur pour d'autres personnes ouais ouais pas pour toi à ce moment-là pas pour moi à ce moment-là et ça moi je le respecte beaucoup hum ouais tu vois c'est comme les combats de non j'allais dire c'est comme les personnes qui vont dire que le cooking c'est cher ou quoi machin c'est pareil ça c'est un combat que je ne mène pas ouais

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu sélectionnes tes combats comment ?

  • Speaker #0

    tu sélectionnes tes combats toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    on n'a pas une énergie limitée dernière question si je peux allez vas-y à la fin de ta carrière à quoi est-ce que tu considérais que t'as réussi ?

  • Speaker #0

    le calme le calme puissant le calme serein dans mon corps vraiment le grand calme et un calme qui se communique en fait donc la transmission que je sois capable de transmettre du calme pour

  • Patricia Cyprien Cloarec

    rendre les gens bien comment ? encore tu auras le dernier mot moi

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça permettrait aux gens d'avoir plus de discernement, plus de conscience d'eux-mêmes, plus d'amour de soi. Si tu es dans le calme, tu es dans l'acceptation de qui tu es, dans l'amour de qui tu es, tu es dans une ouverture à l'autre, tu es dans la conscience de toi et donc de l'autre, dans la prise de décision. si tu es calme et que tu es chef d'entreprise c'est extraordinaire pour développer une vision stratégique pour innover pour être à l'affût de ce qui existe des innovations et t'ajuster pour communiquer, le calme c'est un pouvoir extraordinaire donc si à la fin de ma carrière je suis dans le calme et je transmets du calme et donc de la conscience, là j'aurais réussi c'est marrant parce que du coup je m'étonne moi-même de mes réponses vu qu'on n'a pas préparé les questions en amont et donc du coup je je déconse à moi aussi parfait,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    merci beaucoup pour tes réponses je t'en prie c'est toujours hyper inspirant et je te trésonne du chant de Tiffy avec des des coachs qui ont plus d'années d'expérience que nous. Et après, évidemment, on a toutes nos couleurs et nos moteurs profonds. Donc, merci beaucoup parce que ça me nourrit de connaître les tiens et de voir comment ils se manifestent. Et ça me donne encore plus envie de trouver, d'avancer dans mon aventure à moi, qui aura aussi plein de phases. apprendre et qui va comme si c'était de vivre vivre la vie de l'intérieur ouais à 100% je te souhaite vraiment

  • Speaker #0

    et tu vois si demain tu vois déjà de t'entendre dire que tu veux vivre ta vie pour passer la réalisation en soi parce que si tu t'autorises ça ça veut dire que les gens que tu vas côtoyer vont sentir ça et petit à petit s'autoriser moi je trouve ça assez extraordinaire Bon, on va aller au bout Noélie. Merci beaucoup pour ces questions, parce que comme je disais, finalement c'était un temps de réflexion aussi pour moi, et de verbalisation aussi pour moi, parce que je suis dans une évolution continue. et je suis ravie d'avoir pu répondre à tes questions et si ça a pu t'apporter et puis à ceux qui nous écoutent n'hésitez pas à nous faire des commentaires ou à nous faire des retours même à contacter Noélie parce que ce sera intéressant de pouvoir poursuivre les échanges et si vous avez d'autres questions envoyez-les moi et je pourrai répondre soit sur Instagram c'est là où je suis la plus spontanée dans les réponses ou sur LinkedIn, il n'y a aucun souci. En tout cas, je suis super ouverte à échanger avec vous, à être en présence avec tout le monde. Et encore une fois, merci beaucoup Noé. Je laisse le mot de la fin.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Merci à toi, Patricia. Merci, Patricia. et bonne aventure à tous les coachs qui se lancent qui se lancent aussi ouais chouette aventure à tous les coachs et bien c'était

  • Speaker #0

    Amalgam le podcast de l'ECI vous allez retrouver également les trois autres voix du podcast avec Marianne M. Tour et avec Claudia sur l'Odyssée et et partage sincère de Christelle sur The Curriculum n'hésitez pas à écouter les autres A bientôt !

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Description

Découvrez l'histoire inspirante Patricia Cyprien Cloarec,

superviseur, auteure, coach et entrepreneur passionnée du monde du coaching. Dans cet

épisode captivant, Patricia se livre à une discussion profonde avec Noëlle Demaegdt , qui l'a interviewée. Ils explorent le parcours fascinant de

Patricia depuis ses débuts jusqu'à sa réussite en tant qu'entrepreneure et coach. Vous entendrez parler de ses expériences personnelles avant de se lancer

dans le coaching, des obstacles qu'elle a surmontés et des précieux conseils

qu'elle partage pour ses confrères et consoeurs coachs. Patricia partage

également sa vision unique de l'entrepreneuriat dans le domaine du coaching et

déconstruit les idées reçues qui entourent cette profession. Ne manquez pas

cette conversation inspirante qui vous donnera un aperçu profond de l'univers

du coaching."  


Découvrez Noëlie:


Noélie Demaegdt

Fondatrice de Bosco Coaching

Coach certifiée RNCP

Accompagne les femmes en quête de sens dans leurs choix professionnels. 

4 offres : 

- Coaching individuel 

- Parcours : “Je Trouve Ma Place”

- Stage introspectif Ennéagramme

- Diagnostic et coaching “Quotient Emotionnel” (certifiée outil EQ-i)


Site : www.bosco-coaching.co

Instagram : bosco_coaching 


Plus d'informations sur l'Ecole du Coaching Inclusif:

www.ecoleducoachinginclusif.com 


Formations à venir: Devenir Autonome pour Entreprendre 

Les Groupes de supervisions: Infos à découvrir ici 


A lire: le dernier Webzine de l'ECI: Je le découvre! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif, un podcast pour permettre de faire un pas de côté, pour voir les choses différemment. Et aujourd'hui, on change, je ne vais pas vous parler d'un amalgame en tant que tel, mais j'avais envie de vous présenter une coach, une autre coach, une confesseure, que j'accompagne en supervision. Et l'idée, c'était de pouvoir vous permettre d'être comme des petites souris et de voir les questions qu'on peut se poser en tant que coach. Et l'idée, c'est aussi de vous faire découvrir Noélie, que je suis très contente de vous faire découvrir à travers ce podcast. Donc, Noélie Dematte, qui est coach professionnel, elle est certifiée, chose très importante. Elle accompagne les femmes dans leur choix professionnel. Et Noélie, elle a une vraie spécialisation sur tout ce qui est autour de la quête de sens. Donc, merci d'avoir accepté l'invitation de Noélie. Ta boîte s'appelle Bosco Coaching. Et tu m'as posé une première question, pourquoi le coaching et pourquoi Bosco coaching et pourquoi le coaching ?

  • Noëlie

    Ça marche, merci beaucoup Patricia de me recevoir, j'ai ravi de passer ce moment avec toi. Pour le coaching, vaste question, c'est une décision qui est intervenue après 5 ans de la vie professionnelle en tant qu'entrepreneur. J'ai adoré à ces années la formation de management, mais je sentais qu'il me manquait vraiment une fibre de compréhension de l'humain. J'avais une vraie appétence pour ça, c'est ça qui m'a passionnée en tant que chef d'entreprise, mais il me manquait des méthodes concrètes pour être efficace là-dedans. Donc c'est ça qui m'a fait partir de coaching. J'ai aussi vécu une expérience en tant que coachée qui m'a énormément aidée. Et ça, ça a été le déclencheur. Je me suis dit, ok, en fait, évidemment, c'est ce métier-là que j'ai envie d'expérimenter. Donc je me suis formée l'année dernière et je fais une activité, du coup, depuis le début de l'année.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ok, et tu ne regrettes pas ton choix.

  • Noëlie

    Pas du tout.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Et Bosco, que signifie Bosco ?

  • Noëlie

    Bosco, en fait, c'est un vieux terme français qui signifie chef d'équipage. Donc j'aime bien la métaphore dans l'univers marin. J'aime bien la métaphore du capitaine de son navire qui choisit ses caps, qui est aux commandes et qui subit parfois des éléments, qui le bouscule, il est parfois en eau trouble mais il est aux manettes quand il arrive, donc j'aimais bien l'image.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, j'adore la métaphore et ça conforte aussi dans l'idée dans ce métier, on a tous une raison très singulière. de vouloir en fait accompagner je me tais je te donne la parole donc c'est toi qui as le micro pour poser des questions et puis voyons voir ce qui sort de tout ça oui

  • Noëlie

    ça marche merci beaucoup déjà je voulais aussi commencer On pose la question de ce qui t'a amené au coaching, tu m'entends un peu plus sur rapidement ta vie d'avant et puis ce qui t'a amené à te renoncer vers cette vie d'avant.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, ma vie d'avant, j'étais avant, quand j'ai fait mes études, j'ai fait mes études avec un seul objectif, je pense depuis mes quatre ans, c'était d'être prof. Donc moi, je voulais être enseignante. J'ai toujours fait des jeux de mime enseignante toute seule dans ma chambre avec des élèves virtuels. Très gentil. Et je voulais aussi être médecin, mais en fait, j'avais peur du sang. Donc, ça s'est vite estompé. Mais j'avais vraiment cette envie de transmettre depuis, je pense, toujours. Donc, j'ai fait toutes mes études comme ça. Et arrivé à l'école. En 5ème année, après le bac, je me suis retrouvée à devoir faire un stage de fin d'études. Donc j'avais, au début c'était parti pour que je m'arrête en licence, pour aller faire des BFM, et puis ensuite c'était tellement facile la fac, je me suis dit, oh bah... Je vais pas m'arrêter en licence, je vais aller jusqu'à ce qui s'appelait à l'époque la maîtrise, c'est le master 1 maintenant, et qui me permettait d'aller passer directement à la navigation. Après je me suis dit, puisque je suis là, autant aller jusqu'à l'époque, ça s'appelait BDSS, maintenant c'est le master 2, je me suis dit, je vais aller jusqu'au bout. J'aime bien faire des choses pour le goût, donc je suis allée jusqu'au bout et je me suis dit, de toute façon ce sera ça. Et là, j'ai fait mon stage de fin d'études dans une société, dans le pilotage de la performance. Non, ce n'était pas d'abord le pilotage de la performance, c'était le contrôle de gestion. Et j'aime les chiffres, j'aime toujours les chiffres. Et j'aimais cette logique de comprendre ce qu'il y a derrière, des résultats. Et donc, ça m'a un petit peu détournée de... Je m'étais toujours dit, je pourrais redevenir prof après. Je me fais une expérience et je deviendrai prof après. Et assez rapidement, ma carrière a décollé au niveau du contrôle de gestion. Et assez rapidement, une année après, j'ai proposé de devenir manager. qu'il y avait une personne dans l'équipe. Et ensuite, l'équipe s'est étoffée et je me suis vraiment éclatée. J'avais un peu une posture d'intrapreneur. J'étais plutôt libre, plutôt libre dans ma créativité, libre dans mon management. J'apprenais sur le tas, il fallait tout créer. puis intellectuellement c'était très stimulant, il y avait une direction aussi qui était très créative et stimulante, donc même si j'étais dans les assurances, et que j'étais en train de faire de la finance, je me suis retrouvée tous les ans avec un périmètre qui s'étoffait, qui s'étoffait, qui s'étoffait, et puis un poste qui est devenu sur mesure, jusqu'à ce qu'il y ait des changements de direction, changements de cap et tout ce qu'on veut, et que moi j'ai en parallèle une perte de sens. Je revenais à cette envie de pouvoir transmettre, enseigner, sauf que financièrement parlant, ce n'était plus possible, Moi c'est ce que j'ai appelé la prison dorée dans un article, il faudrait que je ressorte. Donc je me suis retrouvée dans cette fameuse prison dorée avec la conscience que ce que je faisais n'avait plus aucun sens, que je ne servais à rien et que si demain je devais me faire écraser, bah en fait, mis à part mes fichiers Excel, je ne contribue à rien d'humain en fait. Parce que bien que j'ai une très belle carrière, très beau salaire, très beau statut, mais pour moi en fait ce n'était pas mes marqueurs à moi, mes critères à moi de réalisation personnelle. Donc le burn-out est arrivé, sévère, donc traversé du désert. Et c'est là en fait que j'ai commencé à faire connaissance avec le coaching parce que je faisais moi MBA en même temps. Et là on avait un coach, des coachs et une des coachs m'a dit que ce serait bien que je me fasse coacher pour ma conversion. J'ai démarré un coaching dans ce cadre-là et à ce moment-là il n'était pas question pour moi de devenir coach. J'ai vraiment étudié plein de pistes, je voulais faire un restaurant, je voulais faire une société pour les parents solos. Enfin j'avais vraiment 5 pistes dont le coaching que j'ai vraiment étudié. J'ai regagné confiance en moi. Je passe ces détails sinon ça aurait pas épassé trop de temps. et à la fin à un moment donné j'ai comme une certitude que là maintenant ce que je veux et ce que je dois faire c'est du coaching et une fois que ça a été figé je me suis enfin j'ai même pas fait de porte ouverte du tout, je suis allée sur internet j'ai trouvé l'école qui me plaisait bien au niveau de son look et de ce que l'école dégageait et je me suis et j'ai démarré quelques temps après et ça a été la révolution oui la révolution et la révélation c'est intéressant en même temps la sensation d'être enfin à ma place la sensation d'être avec je comprenais quelque chose de très perturbant de me dire mais où était tout ce monde pendant toutes ces années c'était assez impressionnant et après ça a été une belle rencontre c'est venu de façon tellement innée le coaching naturel j'ai dans le module 2 j'avais des retours énorme et ces retours là ne me confortaient pas dans mon choix mais me confortaient dans l'idée que je me sentais super bien ça ne me demandait aucun effort et en plus c'est ce qu'il fallait faire c'est le début pour moi en fait de quelque chose incroyable je me souviens que tu avais utilisé le terme une fois j'avais

  • Noëlie

    l'impression que ça faisait partie de mon code interne, quelque chose qui était déjà inscrit En quelque sorte,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    oui. Ça m'a dépollué, ça m'a donné plus de conscience, déjà de me former, d'apprendre de la technique en tant que telle. Ça m'a donné plus de conscience. Ça m'a donné aussi plus de conscience sur le fait de faire la différence entre aider et accompagner. Ça, ça a vraiment été l'amour de se former, c'est de sortir du sauveur. C'est-à-dire que moi, je suis assez naturellement sauveuse. Maintenant, c'est plus facile d'en parler maintenant, sur le coup, je ne le savais pas, mais je suis très, très, très empathique, mais à un point qu'en fait, depuis toujours, depuis petite, en fait, je m'adapte avant même que le besoin soit exprimé, parce que je sens, je ressens,

  • Noëlie

    je ressens,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    j'entends les besoins, et donc... finalement c'est de prendre conscience de ça pour ne pas prendre le dessus sur quelqu'un, sur sa réflexion pas avoir l'impression que la personne a compris ça c'est des choses assez vite qui ont été pour moi mais libératoires parce que ça a changé tout mon rapport aux gens, au monde, à moi-même ça donne une ouverture à l'autre à soi donc oui c'était quelque chose qui était qui était là, qui était inscrit je sais pas, après c'est peut-être un peu trop de le dire comme ça, mais c'est comme si j'étais venue pour faire ça dans cette vie-là et je le fais

  • Noëlie

    Incroyable ! Et ça, du coup, c'était il y a combien de temps que tu as commencé l'activité ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, j'ai démarré, j'ai créé ma société en 2017, l'été 2017. Mais j'ai démarré en fait les coachings juste après la moitié de la formation. Donc, on démarre les formations en externe et depuis ce jour-là, j'ai toujours coaché. Donc, ça, c'était début 2017, fin 2016, début 2017. Et après j'ai tout enchaîné très naïvement, je ne me suis posé aucune question, c'était très naturel.

  • Noëlie

    C'était aussi une question que j'avais, du coup depuis ce lancement, depuis 2017, quelles ont été les grandes phases pour toi ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, il y en a vraiment eu beaucoup. j'ai toujours été accompagnée dans ce parcours de coach et d'entrepreneur. Ça, c'est un point qui est important parce que c'est ces accompagnements-là qui m'ont amenée à traverser ces étapes que j'ai pu vivre. Au début, déjà, commencer par oser écrire, oser partager des choses, se donner la légitimité d'exprimer. Ça, ça a été une très grande étape. très très grand état, se dire que j'avais des choses à dire. Moi, j'ai... C'est... Ça a l'air de rien, mais quand on a pris l'habitude du silence, ou de se taire, ou de ne pas dire ce qu'on pense exactement, parce qu'on sait que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire, parce que ce n'est pas ce qui est attendu, que ça pourrait ne pas être compris ou mal interprété. finalement quand on a pris cette étude se dire bon alors je vais dire ce que j'ai à dire et je vais mettre ça sur internet ou même je vais le dire à voix haute c'est une étape très importante mais vraiment immense donc c'est une des premières que je vois parce que après tout ce qui a été créé par la société faire des coachings ça ça a pas été des étapes ça a été tellement maturé et ensuite le conseiller a fait son travail aussi tellement maturé que je ne considère pas vraiment ça comme des étapes. Après, ça a été de créer mon... oser créer mon premier parcours de coaching collectif. Ce n'était pas fréquent. Il y a sept ans, en fait, il n'y avait pas vraiment ces choses-là de coaching collectif. Comme je voyais que ça n'existait pas vraiment avec du vrai coaching, pas des trucs sur Internet où les gens sont autonomes. de personnes en présentiel, en distanciel après. Et donc, ça a été de le créer et d'en parler. Toujours ce truc, d'en parler et de faire mon premier parcours. Mon premier parcours avec une personne qui était coach ressource à l'époque, Aouda, qui est restée mon amie. Et ça, ça a été une très grosse étape aussi parce qu'on a les résultats. les résultats de quelque chose c'est les premiers résultats de quelque chose qu'on avait créé, qu'on avait imaginé qu'on a mis en oeuvre donc ça c'était une étape très importante ensuite quand je suis devenue formatrice fil rouge chez Coaching West, ça a été une étape très importante aussi. D'abord, coach ressource. C'était vraiment plein de limitations. J'avais la sensation que je ne pouvais pas accompagner des personnes plus âgées que moi. Tout le monde me faisait peur en fait. Tout le monde me faisait peur. Et je me suis retrouvée avec une bibliothèque, donc un groupe de coachs à accompagner plus âgés que moi, qui avaient l'air vraiment plus capés au niveau expérience. enfin le modèle en fait de personnes où je me serais dit je vais paraître complètement incapable nul et inutile à leurs yeux ça a été une énorme étape parce que j'ai compris que mon rôle, ce n'était pas d'être sachante, que mon rôle, en fait, même quand on accompagne des coachs, ce n'est pas de tout savoir, en fait, c'est d'accompagner. Et c'est d'être dans cette espèce de présence absente qui permet à l'autre de se déployer, de se voir, de se construire. Et que ça, que la personne, elle est... qu'il soit dirigeant parce qu'il y avait un dirigeant commercial qu'un personne soit dirigeant chef d'entreprise depuis X années quoi, ça ne change pas le besoin en fait c'est toujours ce besoin d'accompagner, c'est pas de savoir c'est pas d'avoir tout vécu de toute façon en tant que coach, c'est ça que j'ai compris on ne peut pas avoir tout vécu Donc, partant de ce principe, ça me lève de la charge. Ça, ça a été une étape très, très importante. Devenir formatrice, fil rouge ensuite, donc accompagner toute une promo cette fois-ci. Ça, ça a été une étape importante dans le sens où c'est là que j'ai commencé à avoir des feedbacks que je ne comprenais pas, en fait, très, très, très positifs. Et j'ai commencé à prendre conscience de l'impact que je pouvais avoir en tant que personne. sur d'autres personnes ok voilà et sans vraiment comprendre ce qui générait ça ce qui générait cet engouement Et petit à petit, en fait, ça a été de se dire, OK, puisque je ne comprends pas, mais là, je suis toujours supervisée quand je raconte ça. Donc, quand je ne peux pas intégrer, en fait, finalement, tous ces retours positifs, ça va être de les factualiser, demander aux gens de les factualiser pour pouvoir intégrer, gagner en confiance. Après, j'ai commencé à faire des supervisions collectives, des mentorats collectifs au sein de CoachingWays. Et là, j'ai eu la demande d'un groupe. peut-être le deuxième groupe que j'ai eu, d'avoir des supervisions en dehors, de pouvoir continuer à être suivi. Et là, ça a été une grosse étape parce que je me suis rendue compte que ça, c'était vraiment l'éclat. ça ne me demandait pas d'effort et puis en plus je faisais quelque chose qui n'enlaissait des valeurs profondes sur ma vision du coaching parce que moi j'ai une vision très profonde en fait du coaching avec une approche par des stratégies, avec une place énorme laissée aux émotions, à la qualité de présence, à l'exigence de la conscience de soi, à l'acuité qu'on peut avoir par rapport au niveau et en fait dans les supervisions collectives ça me permet de ramener les gens dans leur simplicité. et dans le monde et donc j'ai retrouvé cette liberté là en fait c'était énorme et là plus ça va plus la liberté elle est là maintenant je me casse pas la tête j'assume en fait ce contrôle là un petit peu que j'ai et après tu as eu la formation entrepreneur c'était une grosse étape aussi parce que j'entendais dans la supervision individuelle que pas mal de coachs qui sortaient de formation se faisaient littéralement mais à voir euh parce qu'ils allaient prendre des gens pour faire leur com, ou des gens pour faire leur logo, des personnes pour les accompagner sur tel point de leur activité, ou pour faire le business plan. Or, il manque quelque chose de, je disais à chaque fois, mais en fait, il manque quelque chose de fondamental, c'est la conscience de soi, le sentiment de légitimité, la confiance et la connaissance de qui on est, d'où on vient, pourquoi on est là, qu'est-ce qu'on peut faire avant même. c'est ce qui va permettre d'identifier le projet et avant même de parler de cible de quoi et donc du coup ça a été une grosse étape de créer cette formation de toute pièce, de créer mon centre de formation je suis phobique de l'administratif mais en fait là le jeu on va y aller à Chanel j'entendais trop de En plus, à des tarifs hallucinants. Et donc, les coaches qui n'ont déjà pas d'argent, quand ils se lancent, se retrouvent à payer 3 000 euros d'accompagnement. C'est clair. Une entrepreneur, 1 500 euros pour un site web, une page qu'ils ne pourront pas maintenir parce qu'on ne les a pas formés. Donc, voilà, je voulais faire un truc. Tout était dedans. Et en fait, c'est une étape importante parce que, encore une fois, c'est un moment où mes valeurs, mes convictions sont à la source d'un produit ou d'une offre, en fait. Et pour moi, ça veut dire toujours réparer quelque chose, réparer une injustice. Et c'est partie des étapes importantes de mon histoire. Après, il y en a plein. Une grosse grosse, c'est l'écriture du livre.

  • Noëlie

    La publication du livre,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça, ça a été la bagarre avec moi-même. sur qu'est-ce que tu racontes c'est complètement nul donc la bagarre avec ça et un moment donné c'est frénétique de partager, d'apporter autre chose, d'aller plus loin. J'ai lu des livres de coaching quand j'étais en formation. Je me disais, mais j'aimerais bien avoir quelque chose de plus concret, de juste pragmatique et en même temps technique. Mais que la technique ne prenne pas le pas sur l'humain et sur la présence. J'avais envie de proposer ça. Et ça, ça a été une étape énorme. Parce que derrière, tu as des interviews à droite à gauche, moi qui suis très dans la grotte il a fallu sortir de la grotte aller sur un bateau d'aiguille c'est quelque chose ça a été des étapes aussi et qui répond à ton envie de transmettre Bah oui parce que derrière ça, tu as la création de l'école, l'école du coaching inclusif, parce que là je voulais aller plus loin, je voyais qu'on était en train de me resserrer sur le champ de la neurodiversité, me demander à chaque fois est-ce que tu es spécialiste de la neurodiversité, déjà je me dis non parce qu'en fait si je réponds oui à cette question je vais aller à l'encontre de mes valeurs. puisque moi mon but c'est d'aller vers l'inclusion de tous mon but c'est qu'on analyse la singularité que la singularité soit banale donc si je me dis spécialiste d'une singularité je fais moi-même une exclusion en tout cas dans mon opinion, dans ma considération et dans ce que moi je veux l'apprendre cette réflexion là de l'inclusion. Donc je suis allée plus loin et ça c'est encore une autre étape, c'est d'assumer cette notion inclusive et de refuser quelque part cet enfermement. C'est facile aujourd'hui, en plus c'est à la mode, ça aurait été très facile de surfer sur cette vague, de faire des dossiers de presse sur cette vague. Et en fait comme Patricia a dit, la neurodiversité, la neurodiversité, j'ai pas voulu de ça. Mon but, c'est pas... Et ça, c'est aussi... Une partie des étapes, c'est de réfléchir à qu'est-ce que je veux, en fait. Jusqu'où je veux aller, après quoi je cours. Vas-y.

  • Noëlie

    C'est aussi une question que j'avais posée, parce que je me la pose aussi en tant que cause qui se lance. On est indépendant, on vit ce statut d'entrepreneur qui peut être assez solitaire, parce qu'on est aux manettes de notre activité, sans forcément avoir d'effet miroir, on n'a pas de collègues, de boss, ça c'est génial parce que ça nourrit la valeur de liberté. à côté de ça, ma question c'était comment est-ce que tu réussis à prendre du recul sur ton activité pour la piloter au mieux ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Plusieurs choses. La numéro un c'est ma supervision. Avec mon superviseur, j'ai toujours ces échanges qui me permettent de prendre du recul, de gagner confiance et conscience et un calme. Donc ça c'est la première chose. Ensuite je parle peu avec des pairs parce que je parle peu, même si je parle beaucoup, je parle peu. Je réfléchis énormément. Depuis deux ans, ce qui est pour moi une supervision, c'est des semaines où je parle jeune, c'est des semaines où tout s'apaise, mon mental s'apaise, je prends du recul, je prends des décisions. j'ai le temps puisque quand j'ai pas occupé j'ai digéré j'ai le temps qui est occupé de quoi j'ai besoin de quoi j'ai besoin la réflexion entre le temps et l'hôpital repasse par le besoin de femme de l'hôpital et le besoin d'habitats et le rythme par exemple là j'ai décidé j'ai fait un jeûne la fin août et j'ai décidé de mon rythme du rythme qui était sympa parce que finalement réussir mathématiquement c'est pas compliqué finalement, si on fait ce qu'on aime c'est pas compliqué maintenant réussir dans la durée être heureux chaque jour, faire la rentrée en étant content de la faire ça c'est un luxe parce que l'enjeu c'est de pas devenir l'esclave de est-ce que je vais avoir assez de main, est-ce que je tiens est-ce que je tiens pas financièrement c'est en fait de construire J'ai le mot empire dans la tête, mais oui, c'est construire son petit empire à soi, dans lequel on a un portefeuille d'activité, dans lequel on décide de ce qu'on y met, pour retrouver une vraie liberté. Donc, elle se recule pendant mes jeûnes et elle se recule pendant les supervisions. et en vrai dans tous les coachings dans toutes les supervisions individuelles toutes les supervisions collectives il y a des moments où on travaille et moi souvent pour permettre de modéliser en fait je travaille avec les coachs et ça permet aussi je fais mes propres exercices en me disant mais il est pas mal ton exercice parce que moi j'en prends tout le temps c'est pas mal tiens et je fais la réflexion mais mine de rien ça permet de nourrir des échanges humains, d'humain à humain, et non pas de superviseur pro qui a un avis sans l'avoir, et de coach qui serait plus humain et qui a besoin d'un savoir, mais ça permet de se remettre d'humain à humain, parce que toi tu es en lancement, moi je ne suis pas en lancement, en vérité je suis ennuyée tout le temps en lancement. Parce qu'on est tout le temps dans l'évolution de quelque chose, on a tout le temps des nouveaux projets, on a tout le temps de nouvelles ambitions. Donc en fait, on est toujours tout le temps au même niveau, avec les mêmes questionnements. Ce qui change, c'est l'habitude que j'ai de me poser des questions. Tu vois, je n'ai pas des questions différentes. Par contre, j'ai une certaine habitude de ces questions. Donc en fait... je vais être moins en prise aux émotions liées au fait qu'il y ait ces questions. Je vais avoir beaucoup plus de recul parce que j'ai l'habitude que ces questions-là reviennent par les cycles de vie entreprenariale. Et au début, quand je n'en avais pas l'habitude, je partais du principe. Ça me fait penser un peu des fois quand des coachs se lancent et ont envie de faire des coachings un peu parfaits des coachings performants, des coachings à des clics. Mais... Souvent, cette notion de performance, elle est basée sur quelque chose pour moi qui est peu valable, c'est-à-dire la satisfaction du client. Moi, je dis toujours, un client, quoi qu'il arrive, est satisfait. Il passe une heure de qualité avec quelqu'un, la personne est satisfaite puisqu'en plus, elle ne connaît pas notre métier. En plus, le coaching, tout le monde connaît, personne ne connaît. La personne qui est sympathique avec une belle oreille fera quelque chose dont la personne n'est pas capable. moi ce que j'ai fait c'est vraiment m'employer surtout au début à faire du coaching mais moi dans ce que j'avais compris il y avait cette notion de présence très importante de rebondir sur ce que la personne apporte d'essayer de comprendre son mode de pensée son mode de pensée c'est-à-dire comment est-ce que la personne est câblée et en fait je ne me suis attachée qu'à ça je ne me suis pas demandé est-ce que je suis performante Par contre, je me suis demandé, est-ce qu'il y a un avant et un après l'intervention ? C'est tout ce qui m'intéresse. Après, s'il y a un après, il fait, en termes de distance, un centimètre et que la personne est contente, ça me parle. Parce que peut-être qu'il ressemble à un centimètre pour moi, c'est 20 kilomètres pour la personne. Tu vois, j'ai cette prise de recul. En fait, j'ai ce cerveau qui est vraiment, des fois, un peu embêtant, mais qui est très, très pragmatique. Donc ça c'est quelque chose qui me permet de faire du recul. Et après j'ai mon corps, avec lequel je n'étais pas en bise-bise au début, j'avais l'impression qu'il me trahissait, qu'il me lâchait. Et j'ai compris que c'est un allié de choix pour savoir si c'est ok pour moi, si ce que je fais va au bon rythme, si c'est les bonnes décisions, si je suis avec les bonnes personnes. ça c'est très important ouais ok donc t'as appris à l'écouter à l'intégrer dans ta de plus en plus je veux pas dire parce que tu vois encore hier de plus en plus j'ai appris à à le considérer déjà à prendre conscience qu'il était là donc ça ça fait à peine 3 ans et donc ça c'est une grande étape aussi apprendre à considérer qu'il est là et aujourd'hui considérer qu'en fait il n'a pas besoin de ma tête pour faire un milliard de choses qu'il fait sa vie tout seul et qu'il a des informations de très très grande qualité donc pour moi en tant qu'être humain mais pour moi en tant que coach aussi pour moi en tant qu'entrepreneur en tant que maman Et je pense que j'en suis qu'au début de cette découverte en fait. Parce que beaucoup de gens pensent se dire je connais mon corps, je connais mon corps mais en fait, c'est un sujet qui est tellement vaste, profond, et qui appuie à des sphères spirituelles derrière.

  • Noëlie

    C'est ça, c'est clair, c'est le problème d'une vie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je réponds bien à ta question, mais en gros l'idée c'est comment je prends du recul pour cette activité. C'est ce travail en supervision, le travail que je fais au quotidien avec tout le monde. Je considère que je suis d'égal à égal avec les personnes que j'accompagne. C'est tant de retraits que j'ai en jeûne, de retraits que j'ai quand je pars seule deux, trois jours pour réfléchir. Et les échanges que j'ai aujourd'hui, je travaille avec une équipe pour l'école. Et mine de rien, quand on trouve les bonnes personnes, ça aide aussi. à prendre du recul, à réfléchir, à se remettre en question, à viser plus loin surtout. Ça, c'est une grande étape aussi pour accepter d'avoir une position.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est ça. Et s'auto-mettre des défis, s'auto-salamiser pour aller en suivant.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Comment as-tu fait pour progresser dans ton activité de coach ?

  • Speaker #0

    Dans mon activité de coach ? C'est une bonne question. Parce qu'en fait, c'est une bonne question parce qu'on pourrait se dire que je fais des formations. Mais je pense que ce qui me permet de réellement progresser dans mon activité de coach, c'est l'expérience de la vie, c'est vivre. mais c'est pas vivre et observer la vie c'est vraiment vivre la vie et ça c'est plutôt récent que je commence à vraiment vivre la vie vivre mes émotions vivre mon corps vivre tout et moi j'ai une dimension très spirituelle aussi et je Il me semble que plus je me connecte à cette part de moi, plus je progresse en tant qu'être humain, j'ai l'impression. Et plus je me sens sensible. Parce que dans le coaching, dans une séance de coaching, il y a cette sensibilité à ce que la personne dit, aussi à ce qu'elle ne dit pas. et ce qu'elle est consciente qu'elle dit mais ce qu'elle n'est pas consciente qu'elle dit quand même même si c'est pas avec des mots ça donne plus de sensibilité aussi à ce qui n'est pas visible, ni dans les mots, ni dans les gestes. Mais comme si... Il me semble que ce qui me permet de progresser là-dessus, c'est vraiment tout ce travail que je fais de conscience, de connaissance, les défis que je me donne, tout ce travail de réflexion que je fais sur moi, par exemple, le jeûne, tout ça, c'est des choses... Je considère aussi que dans mon cadre de supervision, il y a... Il y a ma supervision avec mon superviseur, mais il y a aussi tout ce que je fais comme hypnose pour conscientiser les blessures, pour travailler, pour traverser, pour accepter. et ce qui me fait progresser en tant que coach c'est les découvertes que je fais sur moi en tant que personne parce que plus je me découvre moins je me déjette mais la projection bon il y a des trucs basiques j'ai fait un burn-out t'as fait un burn-out on est copine de burn-out ça c'est le premier niveau de projection c'est le premier niveau mais en fait plus on monte en conscience plus en fait on évite de projeter même des choses qui peuvent parfois être transgénérationnelles mais pour en avoir conscience pour ça il faut vraiment soi-même être parti à sa rencontre pour ne pas qu'à l'insu de notre plein gré de coach, c'est un célèbre philosophe, qu'à l'insu de notre plein gré de coach on se retrouve à projeter et donc d'être toujours connecté au plus près de la personne et voir le monde dans ses bottes à elle pour encore mieux la questionner observer faire l'effet vers moi interroger sur ce qu'on sent aussi

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ouais, tu rappelles l'importance de travailler sur toi en tant que personne pour être un coach à la hauteur.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'après, oui, j'ai fait une formation MBTI, mais ça, ça n'a pas amélioré ma compétence. Du coup, ça m'a permis, une fois, d'apprendre des choses sur moi. plus que sur ma façon de coacher ou de questionner ça m'a ouvert les yeux sur certaines choses qu'est-ce que j'ai vu en coaching scolaire aussi c'est quelque chose qui ne m'a pas forcément appris à coacher des jeunes parce que je coachais déjà des jeunes mais par contre qui m'a appris des choses sur moi sur mon enfance sur certaines choses, sur la façon dont j'ai encodé certaines choses donc je pourrais dire que les formations Ce n'est pas les formations qui ont développé ma technique. La technique, je l'ai eue dans la première formation que j'ai eue de coaching, l'écrit du coaching. Ensuite, ce qui fait que tu… Qu'est-ce que ça allait dire ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    je me demandais si ça te suffisait que techniquement tu avais un bagage le bagage il est énorme en fait derrière de là à être capable de donner sa puissance à chaque élément des

  • Speaker #0

    outils qui sont vus dans la première formation il faut déjà beaucoup de temps après j'ai fait une formation en PNL j'utilise quasiment en tant que telle maintenant j'ai intégré quelques éléments que je trouve intéressants dans le questionnement voilà qu'est-ce qui me fait progresser en tant que coach c'est vraiment cette rencontre que je fais jour après jour avec moi-même et j'aime ce petit défi intellectuel des fois de partir en formation de me confronter à d'autres personnes d'autres regards d'autres perspectives me faire un avis sur

  • Patricia Cyprien Cloarec

    qui puisse étoffer ma vision par ce que font les autres ou par d'autres façons de faire ok merci beaucoup autre question je sais que c'est pas le rôle d'un coach de donner des conseils j'ai tellement envie de te la poser en gros quel serait le conseil que tu donnerais à des jeunes coachs comme moi merci démarre en d'autres termes qu'est-ce que tu aurais aimé savoir au moment où tu étais à ma place le premier qui me vient à l'esprit c'est d'être

  • Speaker #0

    naïf d'être le plus naïf possible c'est-à-dire que si on fait ce métier-là c'est parce qu'on aime ça c'est parce qu'on aime questionner c'est parce qu'on est curieux c'est parce qu'on aime les gens c'est parce qu'on a envie d'aider bah juste faites-le Ça c'est vraiment la première partie, c'est faites-le parce que passer son temps à se dire oui je vais identifier ma niche, je vais identifier l'adulte de 17 ans qui a eu 3 ans et qui va faire une quatrième, ça demande déjà plus de temps. Et ça ce n'est vrai que pour la partie sur laquelle on est conscient. mais il y a tout un pan de nous-mêmes qui ne sont pas conscients des choses que nous-mêmes dont on n'est pas conscients, qui ne sont pas dans le domaine et donc pour ça, il faut être explorateur il faut être naïf le pied veut tourner à droite tu marches, tu tournes à droite et tu vois ce qu'il y a et puis tiens, il y a quelqu'un qui t'appelle 300 mètres plus loin sur la gauche pourquoi pas, si t'as envie, essaye moi ce que je dis, c'est surtout quand on se lance La vision business, business, business, il faut à tout prix que j'ai de l'argent, que je fasse de l'argent parce que sinon je ne peux pas payer mes factures, ce n'est pas un bon moteur pour se lancer. Ce n'est pas un bon moteur pour se lancer, en particulier ceux qui veulent travailler avec des particuliers. C'est quelque chose qui est important, par exemple la partie entrepreneur, oui c'est important de savoir être entrepreneur, par contre pour être coach, en tant que coach, se faire connaître on est sur un métier de recommandation donc un coach qui fonctionne est un coach qu'on recommande donc du coup pour moi ça veut dire qu'il faut être tout le temps sur une zone qui nous éclate avec des gens qui nous intéressent, avec qui c'est facile c'est moi être dans le défi de coacher des gens on n'est pas forcément intéressé par la problématique c'est... il y a quelque chose qui nous intrigue go on y va et puis on verra bien ce que ça donne et puis en fait on ne peut pas être parfait tout le temps si jamais on attend d'être parfait pour se lancer ou d'être suffisamment légitime pour se lancer moi je considère que du moment où j'ai envie de le faire ça me rend déjà légitime c'est

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça l'envie comme base pendant la formation vous avez dit il y a deux moteurs soit le plaisir soit la peur Et je trouve que, enfin moi ça m'a énormément aidée dans ma participation à des choses parce que maintenant c'est ça, je me pose la question avant, est-ce que c'est le plaisir qui me guide, est-ce que c'est la peur et je vois vraiment la différence.

  • Speaker #0

    Mais c'est très important parce que tu vois, il y a beaucoup de personnes qui sans le savoir construisent leurs objectifs sur la peur. C'est-à-dire j'aimerais avoir, je rêve d'avoir d'autres clients mais c'est pas parce que tu as envie d'avoir d'autres clients, c'est parce que tu as peur de planquer. Et en fait ça c'est un objectif qui va être construit par la peur. Et ce que je vois et que j'ai déjà vu, vu et revu, c'est qu'une fois que la personne a des clients, parce qu'avoir des clients c'est que tu travailles bien tous les ans. une fois que la personne a beaucoup de clients, vu que c'était ça, on va dire, la cible qui a été verrouillée, une fois qu'elle y est, ça ne lui apporte aucun plaisir puisque ce n'était pas un objectif en plus. C'est-à-dire qu'elle a échappé au monstre. Mais une fois que tu as échappé au monstre, tu as échappé au monstre. et puis tu t'essouffles et tu te dis oh je n'échappais pas, mais tu ne te dis pas oh trop bien, je me suis éclatée oh là là, qu'est-ce que je cours vite attention, c'est pas là-dedans c'est ça donc déjà attention on veut se faire des objectifs très bien, mais faites des objectifs sur ce dont vous avez envie soit vous pouvez contriper la femme ou l'homme que vous souhaitez 2 en faisant cette activité en rêvant qui vous a plu d'un panier si celui que vous avez trouvé vous a plu d'un panier les gens vous disent oui mais tu vas pas faire tout le jour avec celle-ci ça ça revient à personne pas à vous allez la chercher donc en fait si vous voulez coacher les gens qui sont fanatiques de plantes et qui ont un séminaire de plantes avec des gens fanatiques de plantes allez au séminaire L'expression que je dis souvent aux entrepreneurs, c'est quand on se rend, si tu aimes la Zoom, tu aimes la Zoom. C'est ça. C'est basique. On ne va pas aller dans un truc qu'on n'apprécie pas pour parler de ce boulot, et puis pitcher, et puis essayer de croire, et puis se dire, oh là là, à chaque personne que je rencontre, potentiellement, on s'est éduqué. Ça, c'est horrible. Et puis, ce n'est pas épanoui. Pour moi, si j'adore la danse, j'aime faire un cours de danse, et je vis mon cours de danse à fond, je rencontre des gens, et puis ils ne viennent que pour moi. Et puis, la vie est faite de rencontres, c'est d'aller dans un système, et... si moi je me balade avec mon panier de carottes si quelqu'un a besoin de carottes pour faire sa ratatouille eh ben il va me demander mes carottes j'ai même pas besoin de lui dire oh là là jean-jacques j'ai des carottes mes carottes c'est les meilleures non si je cherche des carottes je vais le voir qu'il y a des Et ça c'est vraiment, soyez naïfs, vivez les choses, soyez entiers, soyez honnêtes, sincères dans la démarche envers vous-même et donc envers d'autres. Et après, pour tous ceux qui n'étaient pas entrepreneurs avant, le deuxième conseil, c'est de se faire accompagner en entrepreneuriat. Mais pas pour construire un plan ou un plan marketing. c'est se faire accompagner pour devenir entrepreneur, se sentir légitime rentrer dans la phase où je ne peux pas ne pas faire ce projet mais évidemment que ça peut être que moi qui tiens ce projet là pour tel et tel type de personnes pour toutes les raisons ça, cette conviction là c'est ce qui permet de passer toutes les tu sais les hauts et les bas de doute de là mais qu'est-ce que je fais je me suis en train de mettre toute ma famille sous risque on va tous être sous les ponts à cause de ma petite nuit

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ça va finir ma petite voix qui se réveille la nuit.

  • Speaker #0

    Qui se réveille la nuit. Mais alors, ils sont où tes clients ? Ils ne sont pas là. tu vois, tu n'as pas encore...

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu en es où ?

  • Speaker #0

    Deux mois après t'être lancée, mais alors tu en es où ? Et puis tu as tout le monde à l'extérieur qui te fait ça. Donc si tu n'as pas été renforcée au début d'une vraie conviction, d'une vraie légitimité, tu sais exactement ce que c'est qu'être entrepreneur. Et qu'être entrepreneur, ce n'est pas semer une graine de tomate lundi et avoir sa salade grecque le vendredi, quand tu es consciente. Du coup, tu gères mieux tout ça. Tu gères mieux les hauts et les bas. Parce que ça va peut-être, il pleut ou il fait trop chaud. Tu sais que ça aura un impact sur ta récolte, c'est ok, c'est la vie, c'est comme ça. Ça ne t'empêchera pas d'avoir des tomates comme ça. Oui, c'est vrai,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu as des cuillères. L'impatience d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    C'est vouloir acheter des tomates déjà faites, les mettre sous terre et les faire pousser soi-même. au mieux on peut faire un engrais écolo, bio quelque chose de très écolo envers soi pour renforcer ses racines, c'est renforcer ce qui va pousser et tu vois dans la formation entrepreneur c'est vraiment ça que je fais c'est vraiment mon but, c'est de renforcer la base pour que quand quelque chose pousse parce que ça pousse toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ce soit quelque chose de solide pour pas que ça tombe au premier coup C'est vraiment très sûr.

  • Speaker #0

    Donc, c'est les deux conseils que tu as.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu avais une dernière...

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Merci beaucoup. Tu avais une dernière question ? Je ne sais pas si on a le temps.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y. Je t'écoute.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Plus... Question plus générale, mais sur le marché du coaching. Tu vois, c'est un métier qui est en émergence, qui manque un peu de lisibilité. Pour toi, quels sont les grands défis du secteur du coaching ?

  • Speaker #0

    Les idées de visibilité, tu as dit.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Donc de visibilité. Les gens ont des reçus sur le coaching, je trouve qu'il y a un vrai travail d'explication de ce que c'est.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ce qui ne rend pas la place facile pour les coachs.

  • Speaker #0

    Ok. Mon positionnement là-dessus, c'est dans ma vie de tous les jours de coach à moi, les gens à qui je parle savent ce qu'est le coaching. Est-ce que c'est le coup de bol ? Est-ce que c'est la chance ou est-ce que c'est autre chose ? Moi je pense que c'est autre chose. Comme ça, je pense que c'est autre chose.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Déjà,

  • Speaker #0

    c'est un métier que moi personnellement, je trouve extraordinaire. que je trouve puissant, que je trouve technique, que je trouve intellectuellement stimulant, que je trouve profondément humain. Donc déjà, moi, j'ai une considération profonde pour le métier que j'exerce et la façon dont je l'exerce. Et j'ai une conviction très forte sur ce que ça rapporte. Donc ce qu'en pense Jean-Jacques, quelque part, ça ne m'intéresse pas. Maintenant, si maintenant j'ai Jacqueline, qui s'intéresse un peu au coaching et qui me pose des questions parce qu'elle s'intéresse. Là, je vais volontairement, en termes volontiers, échanger, expliquer, raconter un peu ma vie de coach et ce qu'est mon métier parce que Jacqueline s'intéresse. ce qui va se passer, je vais rencontrer Cunégonde, on a tous une Cunégonde dans notre entourage, qui elle,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    connaît,

  • Speaker #0

    qui a entendu parler, en plus aujourd'hui, c'est pas comme il y a 7 ans et encore pas comme avant qui a déjà lu des livres de développement personnel qui sait déjà ce que ça peut apporter et qui n'a pas besoin de ça, donc en fait moi mon attention aujourd'hui n'est portée que sur Cunégonde et Jacqueline C'est lui qui se dit, les coachs, il y en a beaucoup. Et puis, c'est des gens qui se sont perdus dans la reconversion, qui ne savent pas quoi faire dans la vie. Ou les coachs, oh là là, c'est le nouveau métier à la mode. Caissez-vous aussi, c'est un métier à la mode. Il y a beaucoup de caissières. Le psychologue, c'est un métier à la mode. Et comptable, n'en parlons pas. C'est un métier très à la mode. Il ne me dérange pas d'avoir un métier à la mode. Tous les métiers sont à la mode. Donc là, ça, c'est un argument qui, moi, ne me touche pas. En fait, je suis assez hermétique à tout ça. C'est comme, tu vois, je te disais que je fais du jeûne. Il y a beaucoup de gens qui vont dire, Mais dis donc, c'est dangereux pour la santé. C'est un problème de connaissance. Donc, est-ce que c'est un droit de stimuler la capacité de curiosité des gens ? ou moi je suis là au moment où les gens ont cette curiosité qui est activée, veulent en savoir plus, veulent découvrir, ça c'est ok aussi, ou veulent aller plus loin. Moi, je considère que je ne me fatigue pas forcément avec des personnes qui ne sont pas dans la curiosité. Ce n'est pas à moi de stimuler la curiosité de chacun sur sa propre vie, sur son développement. Pareil en entreprise, je ne vais pas aller passer 25 ans à convaincre l'entreprise qu'il faut du coaching. L'entreprise avec qui je travaille, c'est eux qui sont venus parce qu'ils avaient un besoin et non seulement un besoin, mais ils ont identifié que mon style, en fait, ça pouvait être le bon pour accompagner parce qu'en plus, j'ai mon petit style. donc tu vois j'ai pas cette problématique beaucoup de coachs se plaintent de ça si jamais je suis un éléphant et que je m'évertue à chercher un appartement je vais toujours dire mais ouais mais les agents immobiliers connaissent pas bien mes besoins qu'est-ce que tu fous là ? ça va je t'assure que tu seras plus à l'aise que les copains ils vont te comprendre que tu vas rencontrer d'autres types d'animaux que tu vas apprendre beaucoup d'eux mais... finalement si tu vas habiter dans une ville dans un appartement même si c'est une villa ça n'a toujours pas à faire pragmatique

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Pragmatique

  • Speaker #0

    Pragmatique Ok Voilà Non en gros non Mais en fait vraiment Pour être sérieuse Aujourd'hui En 2023 Il y a vraiment beaucoup de gens Qui savent exactement Ce qu'est le coaching En quoi c'est intéressant Ce qu'est ce qu'il porte Donc soit on veut Passer son temps A expliquer le coaching Et essayer de convaincre Ceux qui ne peuvent pas Être convaincus Et ça, pour moi, Patricia, c'est une perte de temps. Ou alors, on communique pour ceux qui sont dans cette curiosité, cette ouverture, cette découverte. Et là, on n'a plus besoin de convaincre, on est dans l'échange.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, deux personnes qui sont déjà dans la bonne démarche.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si c'est la bonne démarche. Voilà, en tout cas, peut-être que ce n'est pas la bonne. Peut-être que pour eux, ce n'est pas la bonne. Et ça, c'est super OK. Il y a des gens pour qui ce n'est pas la bonne démarche. Mais en tout cas... je ne sais pas comment dire ça avec une métaphore, mais en gros, j'ai quelque chose à... Je fais du coaching, en fait. je vais m'intéresser et je vais m'adresser aux personnes qui s'intéressent à ça est-ce que c'est la bonne démarche dans la vie de quelqu'un ma conviction dans mon monde et mes paradigmes disent oui mais pour d'autres non et ils ont raison, ils ont toujours raison tout le monde a raison Mais il y a des gens qui ont raison et qui cherchent l'ouverture d'esprit, il y a des gens qui ont raison et ils ont raison, pour le final les autres n'ont pas raison.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est pas la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres.

  • Speaker #0

    Comment ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres justement.

  • Speaker #0

    Oui. C'est bien qu'on cherche à comprendre le monde des autres, après on peut pas se... Tu vois, si un chasseur essaie de m'expliquer, c'est bien de chasser, il aura du mal à me convaincre. Est-ce que c'est moi qui dois chercher à comprendre ? Je pense pas que ça serve à quelque chose qui vient de se fatiguer. C'est de l'énergie. Vraiment, je lui dirais non. T'as l'opérateur que tu n'aimes pas qui t'appelle alors que t'es en train de faire trois trucs en même temps, à peine qu'il cherche à te convaincre. ouais le chéri va perdre son temps donc et pourtant pour autant c'est peut-être un très bon opérateur pour d'autres personnes ouais ouais pas pour toi à ce moment-là pas pour moi à ce moment-là et ça moi je le respecte beaucoup hum ouais tu vois c'est comme les combats de non j'allais dire c'est comme les personnes qui vont dire que le cooking c'est cher ou quoi machin c'est pareil ça c'est un combat que je ne mène pas ouais

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu sélectionnes tes combats comment ?

  • Speaker #0

    tu sélectionnes tes combats toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    on n'a pas une énergie limitée dernière question si je peux allez vas-y à la fin de ta carrière à quoi est-ce que tu considérais que t'as réussi ?

  • Speaker #0

    le calme le calme puissant le calme serein dans mon corps vraiment le grand calme et un calme qui se communique en fait donc la transmission que je sois capable de transmettre du calme pour

  • Patricia Cyprien Cloarec

    rendre les gens bien comment ? encore tu auras le dernier mot moi

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça permettrait aux gens d'avoir plus de discernement, plus de conscience d'eux-mêmes, plus d'amour de soi. Si tu es dans le calme, tu es dans l'acceptation de qui tu es, dans l'amour de qui tu es, tu es dans une ouverture à l'autre, tu es dans la conscience de toi et donc de l'autre, dans la prise de décision. si tu es calme et que tu es chef d'entreprise c'est extraordinaire pour développer une vision stratégique pour innover pour être à l'affût de ce qui existe des innovations et t'ajuster pour communiquer, le calme c'est un pouvoir extraordinaire donc si à la fin de ma carrière je suis dans le calme et je transmets du calme et donc de la conscience, là j'aurais réussi c'est marrant parce que du coup je m'étonne moi-même de mes réponses vu qu'on n'a pas préparé les questions en amont et donc du coup je je déconse à moi aussi parfait,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    merci beaucoup pour tes réponses je t'en prie c'est toujours hyper inspirant et je te trésonne du chant de Tiffy avec des des coachs qui ont plus d'années d'expérience que nous. Et après, évidemment, on a toutes nos couleurs et nos moteurs profonds. Donc, merci beaucoup parce que ça me nourrit de connaître les tiens et de voir comment ils se manifestent. Et ça me donne encore plus envie de trouver, d'avancer dans mon aventure à moi, qui aura aussi plein de phases. apprendre et qui va comme si c'était de vivre vivre la vie de l'intérieur ouais à 100% je te souhaite vraiment

  • Speaker #0

    et tu vois si demain tu vois déjà de t'entendre dire que tu veux vivre ta vie pour passer la réalisation en soi parce que si tu t'autorises ça ça veut dire que les gens que tu vas côtoyer vont sentir ça et petit à petit s'autoriser moi je trouve ça assez extraordinaire Bon, on va aller au bout Noélie. Merci beaucoup pour ces questions, parce que comme je disais, finalement c'était un temps de réflexion aussi pour moi, et de verbalisation aussi pour moi, parce que je suis dans une évolution continue. et je suis ravie d'avoir pu répondre à tes questions et si ça a pu t'apporter et puis à ceux qui nous écoutent n'hésitez pas à nous faire des commentaires ou à nous faire des retours même à contacter Noélie parce que ce sera intéressant de pouvoir poursuivre les échanges et si vous avez d'autres questions envoyez-les moi et je pourrai répondre soit sur Instagram c'est là où je suis la plus spontanée dans les réponses ou sur LinkedIn, il n'y a aucun souci. En tout cas, je suis super ouverte à échanger avec vous, à être en présence avec tout le monde. Et encore une fois, merci beaucoup Noé. Je laisse le mot de la fin.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Merci à toi, Patricia. Merci, Patricia. et bonne aventure à tous les coachs qui se lancent qui se lancent aussi ouais chouette aventure à tous les coachs et bien c'était

  • Speaker #0

    Amalgam le podcast de l'ECI vous allez retrouver également les trois autres voix du podcast avec Marianne M. Tour et avec Claudia sur l'Odyssée et et partage sincère de Christelle sur The Curriculum n'hésitez pas à écouter les autres A bientôt !

Description

Découvrez l'histoire inspirante Patricia Cyprien Cloarec,

superviseur, auteure, coach et entrepreneur passionnée du monde du coaching. Dans cet

épisode captivant, Patricia se livre à une discussion profonde avec Noëlle Demaegdt , qui l'a interviewée. Ils explorent le parcours fascinant de

Patricia depuis ses débuts jusqu'à sa réussite en tant qu'entrepreneure et coach. Vous entendrez parler de ses expériences personnelles avant de se lancer

dans le coaching, des obstacles qu'elle a surmontés et des précieux conseils

qu'elle partage pour ses confrères et consoeurs coachs. Patricia partage

également sa vision unique de l'entrepreneuriat dans le domaine du coaching et

déconstruit les idées reçues qui entourent cette profession. Ne manquez pas

cette conversation inspirante qui vous donnera un aperçu profond de l'univers

du coaching."  


Découvrez Noëlie:


Noélie Demaegdt

Fondatrice de Bosco Coaching

Coach certifiée RNCP

Accompagne les femmes en quête de sens dans leurs choix professionnels. 

4 offres : 

- Coaching individuel 

- Parcours : “Je Trouve Ma Place”

- Stage introspectif Ennéagramme

- Diagnostic et coaching “Quotient Emotionnel” (certifiée outil EQ-i)


Site : www.bosco-coaching.co

Instagram : bosco_coaching 


Plus d'informations sur l'Ecole du Coaching Inclusif:

www.ecoleducoachinginclusif.com 


Formations à venir: Devenir Autonome pour Entreprendre 

Les Groupes de supervisions: Infos à découvrir ici 


A lire: le dernier Webzine de l'ECI: Je le découvre! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Bienvenue sur le podcast de l'ECI, l'école du coaching inclusif, un podcast pour permettre de faire un pas de côté, pour voir les choses différemment. Et aujourd'hui, on change, je ne vais pas vous parler d'un amalgame en tant que tel, mais j'avais envie de vous présenter une coach, une autre coach, une confesseure, que j'accompagne en supervision. Et l'idée, c'était de pouvoir vous permettre d'être comme des petites souris et de voir les questions qu'on peut se poser en tant que coach. Et l'idée, c'est aussi de vous faire découvrir Noélie, que je suis très contente de vous faire découvrir à travers ce podcast. Donc, Noélie Dematte, qui est coach professionnel, elle est certifiée, chose très importante. Elle accompagne les femmes dans leur choix professionnel. Et Noélie, elle a une vraie spécialisation sur tout ce qui est autour de la quête de sens. Donc, merci d'avoir accepté l'invitation de Noélie. Ta boîte s'appelle Bosco Coaching. Et tu m'as posé une première question, pourquoi le coaching et pourquoi Bosco coaching et pourquoi le coaching ?

  • Noëlie

    Ça marche, merci beaucoup Patricia de me recevoir, j'ai ravi de passer ce moment avec toi. Pour le coaching, vaste question, c'est une décision qui est intervenue après 5 ans de la vie professionnelle en tant qu'entrepreneur. J'ai adoré à ces années la formation de management, mais je sentais qu'il me manquait vraiment une fibre de compréhension de l'humain. J'avais une vraie appétence pour ça, c'est ça qui m'a passionnée en tant que chef d'entreprise, mais il me manquait des méthodes concrètes pour être efficace là-dedans. Donc c'est ça qui m'a fait partir de coaching. J'ai aussi vécu une expérience en tant que coachée qui m'a énormément aidée. Et ça, ça a été le déclencheur. Je me suis dit, ok, en fait, évidemment, c'est ce métier-là que j'ai envie d'expérimenter. Donc je me suis formée l'année dernière et je fais une activité, du coup, depuis le début de l'année.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ok, et tu ne regrettes pas ton choix.

  • Noëlie

    Pas du tout.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Et Bosco, que signifie Bosco ?

  • Noëlie

    Bosco, en fait, c'est un vieux terme français qui signifie chef d'équipage. Donc j'aime bien la métaphore dans l'univers marin. J'aime bien la métaphore du capitaine de son navire qui choisit ses caps, qui est aux commandes et qui subit parfois des éléments, qui le bouscule, il est parfois en eau trouble mais il est aux manettes quand il arrive, donc j'aimais bien l'image.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, j'adore la métaphore et ça conforte aussi dans l'idée dans ce métier, on a tous une raison très singulière. de vouloir en fait accompagner je me tais je te donne la parole donc c'est toi qui as le micro pour poser des questions et puis voyons voir ce qui sort de tout ça oui

  • Noëlie

    ça marche merci beaucoup déjà je voulais aussi commencer On pose la question de ce qui t'a amené au coaching, tu m'entends un peu plus sur rapidement ta vie d'avant et puis ce qui t'a amené à te renoncer vers cette vie d'avant.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, ma vie d'avant, j'étais avant, quand j'ai fait mes études, j'ai fait mes études avec un seul objectif, je pense depuis mes quatre ans, c'était d'être prof. Donc moi, je voulais être enseignante. J'ai toujours fait des jeux de mime enseignante toute seule dans ma chambre avec des élèves virtuels. Très gentil. Et je voulais aussi être médecin, mais en fait, j'avais peur du sang. Donc, ça s'est vite estompé. Mais j'avais vraiment cette envie de transmettre depuis, je pense, toujours. Donc, j'ai fait toutes mes études comme ça. Et arrivé à l'école. En 5ème année, après le bac, je me suis retrouvée à devoir faire un stage de fin d'études. Donc j'avais, au début c'était parti pour que je m'arrête en licence, pour aller faire des BFM, et puis ensuite c'était tellement facile la fac, je me suis dit, oh bah... Je vais pas m'arrêter en licence, je vais aller jusqu'à ce qui s'appelait à l'époque la maîtrise, c'est le master 1 maintenant, et qui me permettait d'aller passer directement à la navigation. Après je me suis dit, puisque je suis là, autant aller jusqu'à l'époque, ça s'appelait BDSS, maintenant c'est le master 2, je me suis dit, je vais aller jusqu'au bout. J'aime bien faire des choses pour le goût, donc je suis allée jusqu'au bout et je me suis dit, de toute façon ce sera ça. Et là, j'ai fait mon stage de fin d'études dans une société, dans le pilotage de la performance. Non, ce n'était pas d'abord le pilotage de la performance, c'était le contrôle de gestion. Et j'aime les chiffres, j'aime toujours les chiffres. Et j'aimais cette logique de comprendre ce qu'il y a derrière, des résultats. Et donc, ça m'a un petit peu détournée de... Je m'étais toujours dit, je pourrais redevenir prof après. Je me fais une expérience et je deviendrai prof après. Et assez rapidement, ma carrière a décollé au niveau du contrôle de gestion. Et assez rapidement, une année après, j'ai proposé de devenir manager. qu'il y avait une personne dans l'équipe. Et ensuite, l'équipe s'est étoffée et je me suis vraiment éclatée. J'avais un peu une posture d'intrapreneur. J'étais plutôt libre, plutôt libre dans ma créativité, libre dans mon management. J'apprenais sur le tas, il fallait tout créer. puis intellectuellement c'était très stimulant, il y avait une direction aussi qui était très créative et stimulante, donc même si j'étais dans les assurances, et que j'étais en train de faire de la finance, je me suis retrouvée tous les ans avec un périmètre qui s'étoffait, qui s'étoffait, qui s'étoffait, et puis un poste qui est devenu sur mesure, jusqu'à ce qu'il y ait des changements de direction, changements de cap et tout ce qu'on veut, et que moi j'ai en parallèle une perte de sens. Je revenais à cette envie de pouvoir transmettre, enseigner, sauf que financièrement parlant, ce n'était plus possible, Moi c'est ce que j'ai appelé la prison dorée dans un article, il faudrait que je ressorte. Donc je me suis retrouvée dans cette fameuse prison dorée avec la conscience que ce que je faisais n'avait plus aucun sens, que je ne servais à rien et que si demain je devais me faire écraser, bah en fait, mis à part mes fichiers Excel, je ne contribue à rien d'humain en fait. Parce que bien que j'ai une très belle carrière, très beau salaire, très beau statut, mais pour moi en fait ce n'était pas mes marqueurs à moi, mes critères à moi de réalisation personnelle. Donc le burn-out est arrivé, sévère, donc traversé du désert. Et c'est là en fait que j'ai commencé à faire connaissance avec le coaching parce que je faisais moi MBA en même temps. Et là on avait un coach, des coachs et une des coachs m'a dit que ce serait bien que je me fasse coacher pour ma conversion. J'ai démarré un coaching dans ce cadre-là et à ce moment-là il n'était pas question pour moi de devenir coach. J'ai vraiment étudié plein de pistes, je voulais faire un restaurant, je voulais faire une société pour les parents solos. Enfin j'avais vraiment 5 pistes dont le coaching que j'ai vraiment étudié. J'ai regagné confiance en moi. Je passe ces détails sinon ça aurait pas épassé trop de temps. et à la fin à un moment donné j'ai comme une certitude que là maintenant ce que je veux et ce que je dois faire c'est du coaching et une fois que ça a été figé je me suis enfin j'ai même pas fait de porte ouverte du tout, je suis allée sur internet j'ai trouvé l'école qui me plaisait bien au niveau de son look et de ce que l'école dégageait et je me suis et j'ai démarré quelques temps après et ça a été la révolution oui la révolution et la révélation c'est intéressant en même temps la sensation d'être enfin à ma place la sensation d'être avec je comprenais quelque chose de très perturbant de me dire mais où était tout ce monde pendant toutes ces années c'était assez impressionnant et après ça a été une belle rencontre c'est venu de façon tellement innée le coaching naturel j'ai dans le module 2 j'avais des retours énorme et ces retours là ne me confortaient pas dans mon choix mais me confortaient dans l'idée que je me sentais super bien ça ne me demandait aucun effort et en plus c'est ce qu'il fallait faire c'est le début pour moi en fait de quelque chose incroyable je me souviens que tu avais utilisé le terme une fois j'avais

  • Noëlie

    l'impression que ça faisait partie de mon code interne, quelque chose qui était déjà inscrit En quelque sorte,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    oui. Ça m'a dépollué, ça m'a donné plus de conscience, déjà de me former, d'apprendre de la technique en tant que telle. Ça m'a donné plus de conscience. Ça m'a donné aussi plus de conscience sur le fait de faire la différence entre aider et accompagner. Ça, ça a vraiment été l'amour de se former, c'est de sortir du sauveur. C'est-à-dire que moi, je suis assez naturellement sauveuse. Maintenant, c'est plus facile d'en parler maintenant, sur le coup, je ne le savais pas, mais je suis très, très, très empathique, mais à un point qu'en fait, depuis toujours, depuis petite, en fait, je m'adapte avant même que le besoin soit exprimé, parce que je sens, je ressens,

  • Noëlie

    je ressens,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    j'entends les besoins, et donc... finalement c'est de prendre conscience de ça pour ne pas prendre le dessus sur quelqu'un, sur sa réflexion pas avoir l'impression que la personne a compris ça c'est des choses assez vite qui ont été pour moi mais libératoires parce que ça a changé tout mon rapport aux gens, au monde, à moi-même ça donne une ouverture à l'autre à soi donc oui c'était quelque chose qui était qui était là, qui était inscrit je sais pas, après c'est peut-être un peu trop de le dire comme ça, mais c'est comme si j'étais venue pour faire ça dans cette vie-là et je le fais

  • Noëlie

    Incroyable ! Et ça, du coup, c'était il y a combien de temps que tu as commencé l'activité ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, j'ai démarré, j'ai créé ma société en 2017, l'été 2017. Mais j'ai démarré en fait les coachings juste après la moitié de la formation. Donc, on démarre les formations en externe et depuis ce jour-là, j'ai toujours coaché. Donc, ça, c'était début 2017, fin 2016, début 2017. Et après j'ai tout enchaîné très naïvement, je ne me suis posé aucune question, c'était très naturel.

  • Noëlie

    C'était aussi une question que j'avais, du coup depuis ce lancement, depuis 2017, quelles ont été les grandes phases pour toi ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Alors, il y en a vraiment eu beaucoup. j'ai toujours été accompagnée dans ce parcours de coach et d'entrepreneur. Ça, c'est un point qui est important parce que c'est ces accompagnements-là qui m'ont amenée à traverser ces étapes que j'ai pu vivre. Au début, déjà, commencer par oser écrire, oser partager des choses, se donner la légitimité d'exprimer. Ça, ça a été une très grande étape. très très grand état, se dire que j'avais des choses à dire. Moi, j'ai... C'est... Ça a l'air de rien, mais quand on a pris l'habitude du silence, ou de se taire, ou de ne pas dire ce qu'on pense exactement, parce qu'on sait que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire, parce que ce n'est pas ce qui est attendu, que ça pourrait ne pas être compris ou mal interprété. finalement quand on a pris cette étude se dire bon alors je vais dire ce que j'ai à dire et je vais mettre ça sur internet ou même je vais le dire à voix haute c'est une étape très importante mais vraiment immense donc c'est une des premières que je vois parce que après tout ce qui a été créé par la société faire des coachings ça ça a pas été des étapes ça a été tellement maturé et ensuite le conseiller a fait son travail aussi tellement maturé que je ne considère pas vraiment ça comme des étapes. Après, ça a été de créer mon... oser créer mon premier parcours de coaching collectif. Ce n'était pas fréquent. Il y a sept ans, en fait, il n'y avait pas vraiment ces choses-là de coaching collectif. Comme je voyais que ça n'existait pas vraiment avec du vrai coaching, pas des trucs sur Internet où les gens sont autonomes. de personnes en présentiel, en distanciel après. Et donc, ça a été de le créer et d'en parler. Toujours ce truc, d'en parler et de faire mon premier parcours. Mon premier parcours avec une personne qui était coach ressource à l'époque, Aouda, qui est restée mon amie. Et ça, ça a été une très grosse étape aussi parce qu'on a les résultats. les résultats de quelque chose c'est les premiers résultats de quelque chose qu'on avait créé, qu'on avait imaginé qu'on a mis en oeuvre donc ça c'était une étape très importante ensuite quand je suis devenue formatrice fil rouge chez Coaching West, ça a été une étape très importante aussi. D'abord, coach ressource. C'était vraiment plein de limitations. J'avais la sensation que je ne pouvais pas accompagner des personnes plus âgées que moi. Tout le monde me faisait peur en fait. Tout le monde me faisait peur. Et je me suis retrouvée avec une bibliothèque, donc un groupe de coachs à accompagner plus âgés que moi, qui avaient l'air vraiment plus capés au niveau expérience. enfin le modèle en fait de personnes où je me serais dit je vais paraître complètement incapable nul et inutile à leurs yeux ça a été une énorme étape parce que j'ai compris que mon rôle, ce n'était pas d'être sachante, que mon rôle, en fait, même quand on accompagne des coachs, ce n'est pas de tout savoir, en fait, c'est d'accompagner. Et c'est d'être dans cette espèce de présence absente qui permet à l'autre de se déployer, de se voir, de se construire. Et que ça, que la personne, elle est... qu'il soit dirigeant parce qu'il y avait un dirigeant commercial qu'un personne soit dirigeant chef d'entreprise depuis X années quoi, ça ne change pas le besoin en fait c'est toujours ce besoin d'accompagner, c'est pas de savoir c'est pas d'avoir tout vécu de toute façon en tant que coach, c'est ça que j'ai compris on ne peut pas avoir tout vécu Donc, partant de ce principe, ça me lève de la charge. Ça, ça a été une étape très, très importante. Devenir formatrice, fil rouge ensuite, donc accompagner toute une promo cette fois-ci. Ça, ça a été une étape importante dans le sens où c'est là que j'ai commencé à avoir des feedbacks que je ne comprenais pas, en fait, très, très, très positifs. Et j'ai commencé à prendre conscience de l'impact que je pouvais avoir en tant que personne. sur d'autres personnes ok voilà et sans vraiment comprendre ce qui générait ça ce qui générait cet engouement Et petit à petit, en fait, ça a été de se dire, OK, puisque je ne comprends pas, mais là, je suis toujours supervisée quand je raconte ça. Donc, quand je ne peux pas intégrer, en fait, finalement, tous ces retours positifs, ça va être de les factualiser, demander aux gens de les factualiser pour pouvoir intégrer, gagner en confiance. Après, j'ai commencé à faire des supervisions collectives, des mentorats collectifs au sein de CoachingWays. Et là, j'ai eu la demande d'un groupe. peut-être le deuxième groupe que j'ai eu, d'avoir des supervisions en dehors, de pouvoir continuer à être suivi. Et là, ça a été une grosse étape parce que je me suis rendue compte que ça, c'était vraiment l'éclat. ça ne me demandait pas d'effort et puis en plus je faisais quelque chose qui n'enlaissait des valeurs profondes sur ma vision du coaching parce que moi j'ai une vision très profonde en fait du coaching avec une approche par des stratégies, avec une place énorme laissée aux émotions, à la qualité de présence, à l'exigence de la conscience de soi, à l'acuité qu'on peut avoir par rapport au niveau et en fait dans les supervisions collectives ça me permet de ramener les gens dans leur simplicité. et dans le monde et donc j'ai retrouvé cette liberté là en fait c'était énorme et là plus ça va plus la liberté elle est là maintenant je me casse pas la tête j'assume en fait ce contrôle là un petit peu que j'ai et après tu as eu la formation entrepreneur c'était une grosse étape aussi parce que j'entendais dans la supervision individuelle que pas mal de coachs qui sortaient de formation se faisaient littéralement mais à voir euh parce qu'ils allaient prendre des gens pour faire leur com, ou des gens pour faire leur logo, des personnes pour les accompagner sur tel point de leur activité, ou pour faire le business plan. Or, il manque quelque chose de, je disais à chaque fois, mais en fait, il manque quelque chose de fondamental, c'est la conscience de soi, le sentiment de légitimité, la confiance et la connaissance de qui on est, d'où on vient, pourquoi on est là, qu'est-ce qu'on peut faire avant même. c'est ce qui va permettre d'identifier le projet et avant même de parler de cible de quoi et donc du coup ça a été une grosse étape de créer cette formation de toute pièce, de créer mon centre de formation je suis phobique de l'administratif mais en fait là le jeu on va y aller à Chanel j'entendais trop de En plus, à des tarifs hallucinants. Et donc, les coaches qui n'ont déjà pas d'argent, quand ils se lancent, se retrouvent à payer 3 000 euros d'accompagnement. C'est clair. Une entrepreneur, 1 500 euros pour un site web, une page qu'ils ne pourront pas maintenir parce qu'on ne les a pas formés. Donc, voilà, je voulais faire un truc. Tout était dedans. Et en fait, c'est une étape importante parce que, encore une fois, c'est un moment où mes valeurs, mes convictions sont à la source d'un produit ou d'une offre, en fait. Et pour moi, ça veut dire toujours réparer quelque chose, réparer une injustice. Et c'est partie des étapes importantes de mon histoire. Après, il y en a plein. Une grosse grosse, c'est l'écriture du livre.

  • Noëlie

    La publication du livre,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça, ça a été la bagarre avec moi-même. sur qu'est-ce que tu racontes c'est complètement nul donc la bagarre avec ça et un moment donné c'est frénétique de partager, d'apporter autre chose, d'aller plus loin. J'ai lu des livres de coaching quand j'étais en formation. Je me disais, mais j'aimerais bien avoir quelque chose de plus concret, de juste pragmatique et en même temps technique. Mais que la technique ne prenne pas le pas sur l'humain et sur la présence. J'avais envie de proposer ça. Et ça, ça a été une étape énorme. Parce que derrière, tu as des interviews à droite à gauche, moi qui suis très dans la grotte il a fallu sortir de la grotte aller sur un bateau d'aiguille c'est quelque chose ça a été des étapes aussi et qui répond à ton envie de transmettre Bah oui parce que derrière ça, tu as la création de l'école, l'école du coaching inclusif, parce que là je voulais aller plus loin, je voyais qu'on était en train de me resserrer sur le champ de la neurodiversité, me demander à chaque fois est-ce que tu es spécialiste de la neurodiversité, déjà je me dis non parce qu'en fait si je réponds oui à cette question je vais aller à l'encontre de mes valeurs. puisque moi mon but c'est d'aller vers l'inclusion de tous mon but c'est qu'on analyse la singularité que la singularité soit banale donc si je me dis spécialiste d'une singularité je fais moi-même une exclusion en tout cas dans mon opinion, dans ma considération et dans ce que moi je veux l'apprendre cette réflexion là de l'inclusion. Donc je suis allée plus loin et ça c'est encore une autre étape, c'est d'assumer cette notion inclusive et de refuser quelque part cet enfermement. C'est facile aujourd'hui, en plus c'est à la mode, ça aurait été très facile de surfer sur cette vague, de faire des dossiers de presse sur cette vague. Et en fait comme Patricia a dit, la neurodiversité, la neurodiversité, j'ai pas voulu de ça. Mon but, c'est pas... Et ça, c'est aussi... Une partie des étapes, c'est de réfléchir à qu'est-ce que je veux, en fait. Jusqu'où je veux aller, après quoi je cours. Vas-y.

  • Noëlie

    C'est aussi une question que j'avais posée, parce que je me la pose aussi en tant que cause qui se lance. On est indépendant, on vit ce statut d'entrepreneur qui peut être assez solitaire, parce qu'on est aux manettes de notre activité, sans forcément avoir d'effet miroir, on n'a pas de collègues, de boss, ça c'est génial parce que ça nourrit la valeur de liberté. à côté de ça, ma question c'était comment est-ce que tu réussis à prendre du recul sur ton activité pour la piloter au mieux ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Plusieurs choses. La numéro un c'est ma supervision. Avec mon superviseur, j'ai toujours ces échanges qui me permettent de prendre du recul, de gagner confiance et conscience et un calme. Donc ça c'est la première chose. Ensuite je parle peu avec des pairs parce que je parle peu, même si je parle beaucoup, je parle peu. Je réfléchis énormément. Depuis deux ans, ce qui est pour moi une supervision, c'est des semaines où je parle jeune, c'est des semaines où tout s'apaise, mon mental s'apaise, je prends du recul, je prends des décisions. j'ai le temps puisque quand j'ai pas occupé j'ai digéré j'ai le temps qui est occupé de quoi j'ai besoin de quoi j'ai besoin la réflexion entre le temps et l'hôpital repasse par le besoin de femme de l'hôpital et le besoin d'habitats et le rythme par exemple là j'ai décidé j'ai fait un jeûne la fin août et j'ai décidé de mon rythme du rythme qui était sympa parce que finalement réussir mathématiquement c'est pas compliqué finalement, si on fait ce qu'on aime c'est pas compliqué maintenant réussir dans la durée être heureux chaque jour, faire la rentrée en étant content de la faire ça c'est un luxe parce que l'enjeu c'est de pas devenir l'esclave de est-ce que je vais avoir assez de main, est-ce que je tiens est-ce que je tiens pas financièrement c'est en fait de construire J'ai le mot empire dans la tête, mais oui, c'est construire son petit empire à soi, dans lequel on a un portefeuille d'activité, dans lequel on décide de ce qu'on y met, pour retrouver une vraie liberté. Donc, elle se recule pendant mes jeûnes et elle se recule pendant les supervisions. et en vrai dans tous les coachings dans toutes les supervisions individuelles toutes les supervisions collectives il y a des moments où on travaille et moi souvent pour permettre de modéliser en fait je travaille avec les coachs et ça permet aussi je fais mes propres exercices en me disant mais il est pas mal ton exercice parce que moi j'en prends tout le temps c'est pas mal tiens et je fais la réflexion mais mine de rien ça permet de nourrir des échanges humains, d'humain à humain, et non pas de superviseur pro qui a un avis sans l'avoir, et de coach qui serait plus humain et qui a besoin d'un savoir, mais ça permet de se remettre d'humain à humain, parce que toi tu es en lancement, moi je ne suis pas en lancement, en vérité je suis ennuyée tout le temps en lancement. Parce qu'on est tout le temps dans l'évolution de quelque chose, on a tout le temps des nouveaux projets, on a tout le temps de nouvelles ambitions. Donc en fait, on est toujours tout le temps au même niveau, avec les mêmes questionnements. Ce qui change, c'est l'habitude que j'ai de me poser des questions. Tu vois, je n'ai pas des questions différentes. Par contre, j'ai une certaine habitude de ces questions. Donc en fait... je vais être moins en prise aux émotions liées au fait qu'il y ait ces questions. Je vais avoir beaucoup plus de recul parce que j'ai l'habitude que ces questions-là reviennent par les cycles de vie entreprenariale. Et au début, quand je n'en avais pas l'habitude, je partais du principe. Ça me fait penser un peu des fois quand des coachs se lancent et ont envie de faire des coachings un peu parfaits des coachings performants, des coachings à des clics. Mais... Souvent, cette notion de performance, elle est basée sur quelque chose pour moi qui est peu valable, c'est-à-dire la satisfaction du client. Moi, je dis toujours, un client, quoi qu'il arrive, est satisfait. Il passe une heure de qualité avec quelqu'un, la personne est satisfaite puisqu'en plus, elle ne connaît pas notre métier. En plus, le coaching, tout le monde connaît, personne ne connaît. La personne qui est sympathique avec une belle oreille fera quelque chose dont la personne n'est pas capable. moi ce que j'ai fait c'est vraiment m'employer surtout au début à faire du coaching mais moi dans ce que j'avais compris il y avait cette notion de présence très importante de rebondir sur ce que la personne apporte d'essayer de comprendre son mode de pensée son mode de pensée c'est-à-dire comment est-ce que la personne est câblée et en fait je ne me suis attachée qu'à ça je ne me suis pas demandé est-ce que je suis performante Par contre, je me suis demandé, est-ce qu'il y a un avant et un après l'intervention ? C'est tout ce qui m'intéresse. Après, s'il y a un après, il fait, en termes de distance, un centimètre et que la personne est contente, ça me parle. Parce que peut-être qu'il ressemble à un centimètre pour moi, c'est 20 kilomètres pour la personne. Tu vois, j'ai cette prise de recul. En fait, j'ai ce cerveau qui est vraiment, des fois, un peu embêtant, mais qui est très, très pragmatique. Donc ça c'est quelque chose qui me permet de faire du recul. Et après j'ai mon corps, avec lequel je n'étais pas en bise-bise au début, j'avais l'impression qu'il me trahissait, qu'il me lâchait. Et j'ai compris que c'est un allié de choix pour savoir si c'est ok pour moi, si ce que je fais va au bon rythme, si c'est les bonnes décisions, si je suis avec les bonnes personnes. ça c'est très important ouais ok donc t'as appris à l'écouter à l'intégrer dans ta de plus en plus je veux pas dire parce que tu vois encore hier de plus en plus j'ai appris à à le considérer déjà à prendre conscience qu'il était là donc ça ça fait à peine 3 ans et donc ça c'est une grande étape aussi apprendre à considérer qu'il est là et aujourd'hui considérer qu'en fait il n'a pas besoin de ma tête pour faire un milliard de choses qu'il fait sa vie tout seul et qu'il a des informations de très très grande qualité donc pour moi en tant qu'être humain mais pour moi en tant que coach aussi pour moi en tant qu'entrepreneur en tant que maman Et je pense que j'en suis qu'au début de cette découverte en fait. Parce que beaucoup de gens pensent se dire je connais mon corps, je connais mon corps mais en fait, c'est un sujet qui est tellement vaste, profond, et qui appuie à des sphères spirituelles derrière.

  • Noëlie

    C'est ça, c'est clair, c'est le problème d'une vie.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si je réponds bien à ta question, mais en gros l'idée c'est comment je prends du recul pour cette activité. C'est ce travail en supervision, le travail que je fais au quotidien avec tout le monde. Je considère que je suis d'égal à égal avec les personnes que j'accompagne. C'est tant de retraits que j'ai en jeûne, de retraits que j'ai quand je pars seule deux, trois jours pour réfléchir. Et les échanges que j'ai aujourd'hui, je travaille avec une équipe pour l'école. Et mine de rien, quand on trouve les bonnes personnes, ça aide aussi. à prendre du recul, à réfléchir, à se remettre en question, à viser plus loin surtout. Ça, c'est une grande étape aussi pour accepter d'avoir une position.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est ça. Et s'auto-mettre des défis, s'auto-salamiser pour aller en suivant.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Comment as-tu fait pour progresser dans ton activité de coach ?

  • Speaker #0

    Dans mon activité de coach ? C'est une bonne question. Parce qu'en fait, c'est une bonne question parce qu'on pourrait se dire que je fais des formations. Mais je pense que ce qui me permet de réellement progresser dans mon activité de coach, c'est l'expérience de la vie, c'est vivre. mais c'est pas vivre et observer la vie c'est vraiment vivre la vie et ça c'est plutôt récent que je commence à vraiment vivre la vie vivre mes émotions vivre mon corps vivre tout et moi j'ai une dimension très spirituelle aussi et je Il me semble que plus je me connecte à cette part de moi, plus je progresse en tant qu'être humain, j'ai l'impression. Et plus je me sens sensible. Parce que dans le coaching, dans une séance de coaching, il y a cette sensibilité à ce que la personne dit, aussi à ce qu'elle ne dit pas. et ce qu'elle est consciente qu'elle dit mais ce qu'elle n'est pas consciente qu'elle dit quand même même si c'est pas avec des mots ça donne plus de sensibilité aussi à ce qui n'est pas visible, ni dans les mots, ni dans les gestes. Mais comme si... Il me semble que ce qui me permet de progresser là-dessus, c'est vraiment tout ce travail que je fais de conscience, de connaissance, les défis que je me donne, tout ce travail de réflexion que je fais sur moi, par exemple, le jeûne, tout ça, c'est des choses... Je considère aussi que dans mon cadre de supervision, il y a... Il y a ma supervision avec mon superviseur, mais il y a aussi tout ce que je fais comme hypnose pour conscientiser les blessures, pour travailler, pour traverser, pour accepter. et ce qui me fait progresser en tant que coach c'est les découvertes que je fais sur moi en tant que personne parce que plus je me découvre moins je me déjette mais la projection bon il y a des trucs basiques j'ai fait un burn-out t'as fait un burn-out on est copine de burn-out ça c'est le premier niveau de projection c'est le premier niveau mais en fait plus on monte en conscience plus en fait on évite de projeter même des choses qui peuvent parfois être transgénérationnelles mais pour en avoir conscience pour ça il faut vraiment soi-même être parti à sa rencontre pour ne pas qu'à l'insu de notre plein gré de coach, c'est un célèbre philosophe, qu'à l'insu de notre plein gré de coach on se retrouve à projeter et donc d'être toujours connecté au plus près de la personne et voir le monde dans ses bottes à elle pour encore mieux la questionner observer faire l'effet vers moi interroger sur ce qu'on sent aussi

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ouais, tu rappelles l'importance de travailler sur toi en tant que personne pour être un coach à la hauteur.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'après, oui, j'ai fait une formation MBTI, mais ça, ça n'a pas amélioré ma compétence. Du coup, ça m'a permis, une fois, d'apprendre des choses sur moi. plus que sur ma façon de coacher ou de questionner ça m'a ouvert les yeux sur certaines choses qu'est-ce que j'ai vu en coaching scolaire aussi c'est quelque chose qui ne m'a pas forcément appris à coacher des jeunes parce que je coachais déjà des jeunes mais par contre qui m'a appris des choses sur moi sur mon enfance sur certaines choses, sur la façon dont j'ai encodé certaines choses donc je pourrais dire que les formations Ce n'est pas les formations qui ont développé ma technique. La technique, je l'ai eue dans la première formation que j'ai eue de coaching, l'écrit du coaching. Ensuite, ce qui fait que tu… Qu'est-ce que ça allait dire ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    je me demandais si ça te suffisait que techniquement tu avais un bagage le bagage il est énorme en fait derrière de là à être capable de donner sa puissance à chaque élément des

  • Speaker #0

    outils qui sont vus dans la première formation il faut déjà beaucoup de temps après j'ai fait une formation en PNL j'utilise quasiment en tant que telle maintenant j'ai intégré quelques éléments que je trouve intéressants dans le questionnement voilà qu'est-ce qui me fait progresser en tant que coach c'est vraiment cette rencontre que je fais jour après jour avec moi-même et j'aime ce petit défi intellectuel des fois de partir en formation de me confronter à d'autres personnes d'autres regards d'autres perspectives me faire un avis sur

  • Patricia Cyprien Cloarec

    qui puisse étoffer ma vision par ce que font les autres ou par d'autres façons de faire ok merci beaucoup autre question je sais que c'est pas le rôle d'un coach de donner des conseils j'ai tellement envie de te la poser en gros quel serait le conseil que tu donnerais à des jeunes coachs comme moi merci démarre en d'autres termes qu'est-ce que tu aurais aimé savoir au moment où tu étais à ma place le premier qui me vient à l'esprit c'est d'être

  • Speaker #0

    naïf d'être le plus naïf possible c'est-à-dire que si on fait ce métier-là c'est parce qu'on aime ça c'est parce qu'on aime questionner c'est parce qu'on est curieux c'est parce qu'on aime les gens c'est parce qu'on a envie d'aider bah juste faites-le Ça c'est vraiment la première partie, c'est faites-le parce que passer son temps à se dire oui je vais identifier ma niche, je vais identifier l'adulte de 17 ans qui a eu 3 ans et qui va faire une quatrième, ça demande déjà plus de temps. Et ça ce n'est vrai que pour la partie sur laquelle on est conscient. mais il y a tout un pan de nous-mêmes qui ne sont pas conscients des choses que nous-mêmes dont on n'est pas conscients, qui ne sont pas dans le domaine et donc pour ça, il faut être explorateur il faut être naïf le pied veut tourner à droite tu marches, tu tournes à droite et tu vois ce qu'il y a et puis tiens, il y a quelqu'un qui t'appelle 300 mètres plus loin sur la gauche pourquoi pas, si t'as envie, essaye moi ce que je dis, c'est surtout quand on se lance La vision business, business, business, il faut à tout prix que j'ai de l'argent, que je fasse de l'argent parce que sinon je ne peux pas payer mes factures, ce n'est pas un bon moteur pour se lancer. Ce n'est pas un bon moteur pour se lancer, en particulier ceux qui veulent travailler avec des particuliers. C'est quelque chose qui est important, par exemple la partie entrepreneur, oui c'est important de savoir être entrepreneur, par contre pour être coach, en tant que coach, se faire connaître on est sur un métier de recommandation donc un coach qui fonctionne est un coach qu'on recommande donc du coup pour moi ça veut dire qu'il faut être tout le temps sur une zone qui nous éclate avec des gens qui nous intéressent, avec qui c'est facile c'est moi être dans le défi de coacher des gens on n'est pas forcément intéressé par la problématique c'est... il y a quelque chose qui nous intrigue go on y va et puis on verra bien ce que ça donne et puis en fait on ne peut pas être parfait tout le temps si jamais on attend d'être parfait pour se lancer ou d'être suffisamment légitime pour se lancer moi je considère que du moment où j'ai envie de le faire ça me rend déjà légitime c'est

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ça l'envie comme base pendant la formation vous avez dit il y a deux moteurs soit le plaisir soit la peur Et je trouve que, enfin moi ça m'a énormément aidée dans ma participation à des choses parce que maintenant c'est ça, je me pose la question avant, est-ce que c'est le plaisir qui me guide, est-ce que c'est la peur et je vois vraiment la différence.

  • Speaker #0

    Mais c'est très important parce que tu vois, il y a beaucoup de personnes qui sans le savoir construisent leurs objectifs sur la peur. C'est-à-dire j'aimerais avoir, je rêve d'avoir d'autres clients mais c'est pas parce que tu as envie d'avoir d'autres clients, c'est parce que tu as peur de planquer. Et en fait ça c'est un objectif qui va être construit par la peur. Et ce que je vois et que j'ai déjà vu, vu et revu, c'est qu'une fois que la personne a des clients, parce qu'avoir des clients c'est que tu travailles bien tous les ans. une fois que la personne a beaucoup de clients, vu que c'était ça, on va dire, la cible qui a été verrouillée, une fois qu'elle y est, ça ne lui apporte aucun plaisir puisque ce n'était pas un objectif en plus. C'est-à-dire qu'elle a échappé au monstre. Mais une fois que tu as échappé au monstre, tu as échappé au monstre. et puis tu t'essouffles et tu te dis oh je n'échappais pas, mais tu ne te dis pas oh trop bien, je me suis éclatée oh là là, qu'est-ce que je cours vite attention, c'est pas là-dedans c'est ça donc déjà attention on veut se faire des objectifs très bien, mais faites des objectifs sur ce dont vous avez envie soit vous pouvez contriper la femme ou l'homme que vous souhaitez 2 en faisant cette activité en rêvant qui vous a plu d'un panier si celui que vous avez trouvé vous a plu d'un panier les gens vous disent oui mais tu vas pas faire tout le jour avec celle-ci ça ça revient à personne pas à vous allez la chercher donc en fait si vous voulez coacher les gens qui sont fanatiques de plantes et qui ont un séminaire de plantes avec des gens fanatiques de plantes allez au séminaire L'expression que je dis souvent aux entrepreneurs, c'est quand on se rend, si tu aimes la Zoom, tu aimes la Zoom. C'est ça. C'est basique. On ne va pas aller dans un truc qu'on n'apprécie pas pour parler de ce boulot, et puis pitcher, et puis essayer de croire, et puis se dire, oh là là, à chaque personne que je rencontre, potentiellement, on s'est éduqué. Ça, c'est horrible. Et puis, ce n'est pas épanoui. Pour moi, si j'adore la danse, j'aime faire un cours de danse, et je vis mon cours de danse à fond, je rencontre des gens, et puis ils ne viennent que pour moi. Et puis, la vie est faite de rencontres, c'est d'aller dans un système, et... si moi je me balade avec mon panier de carottes si quelqu'un a besoin de carottes pour faire sa ratatouille eh ben il va me demander mes carottes j'ai même pas besoin de lui dire oh là là jean-jacques j'ai des carottes mes carottes c'est les meilleures non si je cherche des carottes je vais le voir qu'il y a des Et ça c'est vraiment, soyez naïfs, vivez les choses, soyez entiers, soyez honnêtes, sincères dans la démarche envers vous-même et donc envers d'autres. Et après, pour tous ceux qui n'étaient pas entrepreneurs avant, le deuxième conseil, c'est de se faire accompagner en entrepreneuriat. Mais pas pour construire un plan ou un plan marketing. c'est se faire accompagner pour devenir entrepreneur, se sentir légitime rentrer dans la phase où je ne peux pas ne pas faire ce projet mais évidemment que ça peut être que moi qui tiens ce projet là pour tel et tel type de personnes pour toutes les raisons ça, cette conviction là c'est ce qui permet de passer toutes les tu sais les hauts et les bas de doute de là mais qu'est-ce que je fais je me suis en train de mettre toute ma famille sous risque on va tous être sous les ponts à cause de ma petite nuit

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ça va finir ma petite voix qui se réveille la nuit.

  • Speaker #0

    Qui se réveille la nuit. Mais alors, ils sont où tes clients ? Ils ne sont pas là. tu vois, tu n'as pas encore...

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu en es où ?

  • Speaker #0

    Deux mois après t'être lancée, mais alors tu en es où ? Et puis tu as tout le monde à l'extérieur qui te fait ça. Donc si tu n'as pas été renforcée au début d'une vraie conviction, d'une vraie légitimité, tu sais exactement ce que c'est qu'être entrepreneur. Et qu'être entrepreneur, ce n'est pas semer une graine de tomate lundi et avoir sa salade grecque le vendredi, quand tu es consciente. Du coup, tu gères mieux tout ça. Tu gères mieux les hauts et les bas. Parce que ça va peut-être, il pleut ou il fait trop chaud. Tu sais que ça aura un impact sur ta récolte, c'est ok, c'est la vie, c'est comme ça. Ça ne t'empêchera pas d'avoir des tomates comme ça. Oui, c'est vrai,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu as des cuillères. L'impatience d'entrepreneur.

  • Speaker #0

    C'est vouloir acheter des tomates déjà faites, les mettre sous terre et les faire pousser soi-même. au mieux on peut faire un engrais écolo, bio quelque chose de très écolo envers soi pour renforcer ses racines, c'est renforcer ce qui va pousser et tu vois dans la formation entrepreneur c'est vraiment ça que je fais c'est vraiment mon but, c'est de renforcer la base pour que quand quelque chose pousse parce que ça pousse toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    ce soit quelque chose de solide pour pas que ça tombe au premier coup C'est vraiment très sûr.

  • Speaker #0

    Donc, c'est les deux conseils que tu as.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Tu avais une dernière...

  • Speaker #0

    Pardon.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Merci beaucoup. Tu avais une dernière question ? Je ne sais pas si on a le temps.

  • Speaker #0

    Vas-y, vas-y. Je t'écoute.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    OK. Plus... Question plus générale, mais sur le marché du coaching. Tu vois, c'est un métier qui est en émergence, qui manque un peu de lisibilité. Pour toi, quels sont les grands défis du secteur du coaching ?

  • Speaker #0

    Les idées de visibilité, tu as dit.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Donc de visibilité. Les gens ont des reçus sur le coaching, je trouve qu'il y a un vrai travail d'explication de ce que c'est.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Ce qui ne rend pas la place facile pour les coachs.

  • Speaker #0

    Ok. Mon positionnement là-dessus, c'est dans ma vie de tous les jours de coach à moi, les gens à qui je parle savent ce qu'est le coaching. Est-ce que c'est le coup de bol ? Est-ce que c'est la chance ou est-ce que c'est autre chose ? Moi je pense que c'est autre chose. Comme ça, je pense que c'est autre chose.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Déjà,

  • Speaker #0

    c'est un métier que moi personnellement, je trouve extraordinaire. que je trouve puissant, que je trouve technique, que je trouve intellectuellement stimulant, que je trouve profondément humain. Donc déjà, moi, j'ai une considération profonde pour le métier que j'exerce et la façon dont je l'exerce. Et j'ai une conviction très forte sur ce que ça rapporte. Donc ce qu'en pense Jean-Jacques, quelque part, ça ne m'intéresse pas. Maintenant, si maintenant j'ai Jacqueline, qui s'intéresse un peu au coaching et qui me pose des questions parce qu'elle s'intéresse. Là, je vais volontairement, en termes volontiers, échanger, expliquer, raconter un peu ma vie de coach et ce qu'est mon métier parce que Jacqueline s'intéresse. ce qui va se passer, je vais rencontrer Cunégonde, on a tous une Cunégonde dans notre entourage, qui elle,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    connaît,

  • Speaker #0

    qui a entendu parler, en plus aujourd'hui, c'est pas comme il y a 7 ans et encore pas comme avant qui a déjà lu des livres de développement personnel qui sait déjà ce que ça peut apporter et qui n'a pas besoin de ça, donc en fait moi mon attention aujourd'hui n'est portée que sur Cunégonde et Jacqueline C'est lui qui se dit, les coachs, il y en a beaucoup. Et puis, c'est des gens qui se sont perdus dans la reconversion, qui ne savent pas quoi faire dans la vie. Ou les coachs, oh là là, c'est le nouveau métier à la mode. Caissez-vous aussi, c'est un métier à la mode. Il y a beaucoup de caissières. Le psychologue, c'est un métier à la mode. Et comptable, n'en parlons pas. C'est un métier très à la mode. Il ne me dérange pas d'avoir un métier à la mode. Tous les métiers sont à la mode. Donc là, ça, c'est un argument qui, moi, ne me touche pas. En fait, je suis assez hermétique à tout ça. C'est comme, tu vois, je te disais que je fais du jeûne. Il y a beaucoup de gens qui vont dire, Mais dis donc, c'est dangereux pour la santé. C'est un problème de connaissance. Donc, est-ce que c'est un droit de stimuler la capacité de curiosité des gens ? ou moi je suis là au moment où les gens ont cette curiosité qui est activée, veulent en savoir plus, veulent découvrir, ça c'est ok aussi, ou veulent aller plus loin. Moi, je considère que je ne me fatigue pas forcément avec des personnes qui ne sont pas dans la curiosité. Ce n'est pas à moi de stimuler la curiosité de chacun sur sa propre vie, sur son développement. Pareil en entreprise, je ne vais pas aller passer 25 ans à convaincre l'entreprise qu'il faut du coaching. L'entreprise avec qui je travaille, c'est eux qui sont venus parce qu'ils avaient un besoin et non seulement un besoin, mais ils ont identifié que mon style, en fait, ça pouvait être le bon pour accompagner parce qu'en plus, j'ai mon petit style. donc tu vois j'ai pas cette problématique beaucoup de coachs se plaintent de ça si jamais je suis un éléphant et que je m'évertue à chercher un appartement je vais toujours dire mais ouais mais les agents immobiliers connaissent pas bien mes besoins qu'est-ce que tu fous là ? ça va je t'assure que tu seras plus à l'aise que les copains ils vont te comprendre que tu vas rencontrer d'autres types d'animaux que tu vas apprendre beaucoup d'eux mais... finalement si tu vas habiter dans une ville dans un appartement même si c'est une villa ça n'a toujours pas à faire pragmatique

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Pragmatique

  • Speaker #0

    Pragmatique Ok Voilà Non en gros non Mais en fait vraiment Pour être sérieuse Aujourd'hui En 2023 Il y a vraiment beaucoup de gens Qui savent exactement Ce qu'est le coaching En quoi c'est intéressant Ce qu'est ce qu'il porte Donc soit on veut Passer son temps A expliquer le coaching Et essayer de convaincre Ceux qui ne peuvent pas Être convaincus Et ça, pour moi, Patricia, c'est une perte de temps. Ou alors, on communique pour ceux qui sont dans cette curiosité, cette ouverture, cette découverte. Et là, on n'a plus besoin de convaincre, on est dans l'échange.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Oui, deux personnes qui sont déjà dans la bonne démarche.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si c'est la bonne démarche. Voilà, en tout cas, peut-être que ce n'est pas la bonne. Peut-être que pour eux, ce n'est pas la bonne. Et ça, c'est super OK. Il y a des gens pour qui ce n'est pas la bonne démarche. Mais en tout cas... je ne sais pas comment dire ça avec une métaphore, mais en gros, j'ai quelque chose à... Je fais du coaching, en fait. je vais m'intéresser et je vais m'adresser aux personnes qui s'intéressent à ça est-ce que c'est la bonne démarche dans la vie de quelqu'un ma conviction dans mon monde et mes paradigmes disent oui mais pour d'autres non et ils ont raison, ils ont toujours raison tout le monde a raison Mais il y a des gens qui ont raison et qui cherchent l'ouverture d'esprit, il y a des gens qui ont raison et ils ont raison, pour le final les autres n'ont pas raison.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est pas la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres.

  • Speaker #0

    Comment ?

  • Patricia Cyprien Cloarec

    C'est la question des coachs qui essayent de comprendre le monde des autres justement.

  • Speaker #0

    Oui. C'est bien qu'on cherche à comprendre le monde des autres, après on peut pas se... Tu vois, si un chasseur essaie de m'expliquer, c'est bien de chasser, il aura du mal à me convaincre. Est-ce que c'est moi qui dois chercher à comprendre ? Je pense pas que ça serve à quelque chose qui vient de se fatiguer. C'est de l'énergie. Vraiment, je lui dirais non. T'as l'opérateur que tu n'aimes pas qui t'appelle alors que t'es en train de faire trois trucs en même temps, à peine qu'il cherche à te convaincre. ouais le chéri va perdre son temps donc et pourtant pour autant c'est peut-être un très bon opérateur pour d'autres personnes ouais ouais pas pour toi à ce moment-là pas pour moi à ce moment-là et ça moi je le respecte beaucoup hum ouais tu vois c'est comme les combats de non j'allais dire c'est comme les personnes qui vont dire que le cooking c'est cher ou quoi machin c'est pareil ça c'est un combat que je ne mène pas ouais

  • Patricia Cyprien Cloarec

    tu sélectionnes tes combats comment ?

  • Speaker #0

    tu sélectionnes tes combats toujours,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    on n'a pas une énergie limitée dernière question si je peux allez vas-y à la fin de ta carrière à quoi est-ce que tu considérais que t'as réussi ?

  • Speaker #0

    le calme le calme puissant le calme serein dans mon corps vraiment le grand calme et un calme qui se communique en fait donc la transmission que je sois capable de transmettre du calme pour

  • Patricia Cyprien Cloarec

    rendre les gens bien comment ? encore tu auras le dernier mot moi

  • Speaker #0

    Oui, parce que ça permettrait aux gens d'avoir plus de discernement, plus de conscience d'eux-mêmes, plus d'amour de soi. Si tu es dans le calme, tu es dans l'acceptation de qui tu es, dans l'amour de qui tu es, tu es dans une ouverture à l'autre, tu es dans la conscience de toi et donc de l'autre, dans la prise de décision. si tu es calme et que tu es chef d'entreprise c'est extraordinaire pour développer une vision stratégique pour innover pour être à l'affût de ce qui existe des innovations et t'ajuster pour communiquer, le calme c'est un pouvoir extraordinaire donc si à la fin de ma carrière je suis dans le calme et je transmets du calme et donc de la conscience, là j'aurais réussi c'est marrant parce que du coup je m'étonne moi-même de mes réponses vu qu'on n'a pas préparé les questions en amont et donc du coup je je déconse à moi aussi parfait,

  • Patricia Cyprien Cloarec

    merci beaucoup pour tes réponses je t'en prie c'est toujours hyper inspirant et je te trésonne du chant de Tiffy avec des des coachs qui ont plus d'années d'expérience que nous. Et après, évidemment, on a toutes nos couleurs et nos moteurs profonds. Donc, merci beaucoup parce que ça me nourrit de connaître les tiens et de voir comment ils se manifestent. Et ça me donne encore plus envie de trouver, d'avancer dans mon aventure à moi, qui aura aussi plein de phases. apprendre et qui va comme si c'était de vivre vivre la vie de l'intérieur ouais à 100% je te souhaite vraiment

  • Speaker #0

    et tu vois si demain tu vois déjà de t'entendre dire que tu veux vivre ta vie pour passer la réalisation en soi parce que si tu t'autorises ça ça veut dire que les gens que tu vas côtoyer vont sentir ça et petit à petit s'autoriser moi je trouve ça assez extraordinaire Bon, on va aller au bout Noélie. Merci beaucoup pour ces questions, parce que comme je disais, finalement c'était un temps de réflexion aussi pour moi, et de verbalisation aussi pour moi, parce que je suis dans une évolution continue. et je suis ravie d'avoir pu répondre à tes questions et si ça a pu t'apporter et puis à ceux qui nous écoutent n'hésitez pas à nous faire des commentaires ou à nous faire des retours même à contacter Noélie parce que ce sera intéressant de pouvoir poursuivre les échanges et si vous avez d'autres questions envoyez-les moi et je pourrai répondre soit sur Instagram c'est là où je suis la plus spontanée dans les réponses ou sur LinkedIn, il n'y a aucun souci. En tout cas, je suis super ouverte à échanger avec vous, à être en présence avec tout le monde. Et encore une fois, merci beaucoup Noé. Je laisse le mot de la fin.

  • Patricia Cyprien Cloarec

    Merci à toi, Patricia. Merci, Patricia. et bonne aventure à tous les coachs qui se lancent qui se lancent aussi ouais chouette aventure à tous les coachs et bien c'était

  • Speaker #0

    Amalgam le podcast de l'ECI vous allez retrouver également les trois autres voix du podcast avec Marianne M. Tour et avec Claudia sur l'Odyssée et et partage sincère de Christelle sur The Curriculum n'hésitez pas à écouter les autres A bientôt !

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