Transcription

• Speaker #0

  Bienvenue dans la saison 1 de mon podcast L'Enthousiasme par les Mous. Je suis Frédérique Mercier, j'habite à Lyon. J'ai à cœur de partager avec vous sur différentes thématiques en lien avec mon activité de coach de vie et professionnelle. Je crois profondément qu'une compréhension plus subtile de nos mécanismes permet de bien vivre son évolution. Bonjour à tous, je vous remercie déjà pour votre envie d'écouter ce podcast. Après une première vie professionnelle au sein d'organismes de formation, dans des missions plus commerciales, j'ai voulu mettre à profit mon expérience et mon envie de partager avec les autres des solutions et des méthodes pour mener à bien leurs objectifs. Le coaching, c'est une vision positive et enthousiaste de l'avenir. Je me suis formée et je continue à le faire régulièrement, par plaisir et pour moi aussi, évoluer dans ma pratique. C'est vraiment ma personnalité profonde. je me sens à ma place quand je peux mettre mon enthousiasme au service des autres. Ce podcast est l'épisode 1 d'une série que j'aimerais partager avec vous sur la gestion du stress, ainsi que tout ce qui se relie à un bien-être au quotidien. Je rencontre beaucoup de personnes qui veulent évoluer vers plus de sérénité, de bien-être et encore plus d'équilibre dans leur vie. Je voulais tout d'abord vous parler de stress. Rien qu'à l'évocation de ce mot, parfois c'est compliqué, voire culpabilisant. Je crois que l'on ne peut pas... passer une journée sans entendre ce mot-là. N'entendons-nous pas régulièrement Ah mais ça ne fonctionne pas pour toi car tu es trop stressé ou bien Si tu étais moins stressé, tout irait mieux Pensez-vous vraiment que le stress se met en route avec une télécommande, votre télécommande ? Eh bien, au regard de mon expérience, je dirais oui et non. Non, car le stress, qui est un concept théorisé par Hans Zely, chirurgien hongrois, est une réaction en réponse à une situation à laquelle vous ne pouvez pas faire face. Donc s'il y a stress, il y a un défi, voire un danger. C'est plus sur cette relation au danger que la télécommande nous appartient. Déjà, dans un premier temps, il faut sentir que l'on est sous stress, donc sous réaction à un danger. Parfois, c'est facile de s'en rendre compte. Je transpire, j'ai peur, j'ai envie de partir loin. Le danger est représenté par un rendez-vous important, une prise de parole. Et d'autres fois, notamment quand il s'inscrit dans la durée, je n'en ai pas forcément conscience. On associe souvent stress et travail, ou bien stress et notre façon de vivre actuellement. On imagine que c'est normal et surtout que cela démontre une façon de s'investir. Ce sont des symptômes physiques récurrents, douleurs cervicales, maux de tête, insomnie, qui pourraient me faire prendre conscience de mon état. Une émotion à elle seule ne démontre pas que je suis stressée. C'est bien une manifestation dans mon corps. Comment en déduire que ce stress est dangereux ? Il le devient à partir du moment où il agit sur mon corps, ma vision de la vie, mon état émotionnel, mon lien avec les autres. Maintenant que vous avez mieux compris cette notion de stress, comment agir concrètement ? Plusieurs étapes dans la gestion du stress. La première, c'est de limiter l'impact afin de baisser le niveau de stress. J'utilise souvent l'image de la télécommande qui baisse le son. Le son étant cette relation au danger. Si je respire mieux, si je m'écoute dans mes réactions, j'ai accès à mon volume. Au quotidien, c'est créer un rituel de ressourcement par une alimentation variée, un sommeil réparateur, des moments qui nous font du bien, afin de sécréter de la dopamine. Vous aimez faire des balades, jouer de la musique, lire, n'oubliez pas ce qui vous rend heureux. Prendre ce temps-là ne sera jamais une perte de temps, c'est indispensable. Puisque le stress ralentit ce que l'on fait, n'oubliez pas, pour éviter le danger, même 10 minutes par jour de ressourcement seront suffisants. Puis, il faut prévoir une stratégie durable anti-stress. La prévoir, la planifier. Ce doit être votre priorité. Il existe aujourd'hui beaucoup de techniques de bien-être. Trouvez la vôtre, méditation, cohérence cardiaque, respiration, yoga. Toutes ces techniques sont un entraînement à la pleine conscience. La pleine conscience est une attention au moment présent qui nous permet de savourer et de ne pas toujours être dans le combat. Et travailler sur sa pleine conscience, c'est une habitude sur le long terme. une nouvelle attitude à adopter. Puis petit à petit, vous pourrez reprendre le contrôle de votre niveau de stress et comprendre quelle est cette situation que votre cerveau identifie à un danger. D'où vient cette situation ? Mon travail ? Mes collègues de travail ? La compétition ? Protéger ma famille ? Réussir ma vie ? Ou bien le manque de temps ? Plus votre identification sera précise, plus vous pourrez travailler sur des actions concrètes. Parfois, ce sont nos pensées face à cette situation qui provoque le stress. J'entends souvent des personnes me dire que la solution de l'échec n'est pas possible, lors d'un examen ou bien sur des projets personnels ou professionnels. Mais comment voulez-vous ne pas vivre cette situation comme un stress s'il n'y a qu'une seule possibilité ? Quelle liberté avez-vous ? Quelle prise ? Vous avez le droit de vous tromper, de recommencer, de faire autrement. Je dois alors trouver des solutions alternatives, abaisser mon niveau d'exigence et retrouver le plaisir de ce que je fais. Pourquoi je le fais ? Pour faire plaisir aux autres ? Pour répondre à des exigences, des normes ? Il y a bien une motivation profonde, plus forte, qui a plus de sens pour moi. qui va me permettre de voir cette situation plus positivement. Lors de mes accompagnements, après le moment de ressourcement, on dédramatise les situations, on voit les choses autrement. On cherche du sens à ce que l'on vit, ce que l'on fait, pour plus de joie et de confiance. Et enfin, on se protège des intrusions. Je vous remercie pour l'écoute de ce premier épisode. A bientôt.