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Droit à l'image en campagne électorale : Sourire ne vaut pas consentement | Municipales 2026 cover
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L'Essentiel Numérique : Série spéciale Municipales 2026 !

Droit à l'image en campagne électorale : Sourire ne vaut pas consentement | Municipales 2026

Droit à l'image en campagne électorale : Sourire ne vaut pas consentement | Municipales 2026

03min |06/08/2025
Play
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03min |06/08/2025
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Description

Un sourire capté lors d’une fête de quartier. Une photo publiée sur votre page Facebook de campagne électorale… et, sans le savoir, vous venez de franchir une ligne rouge. Dans cet épisode de L’Essentiel Numérique, une série spéciale Municipales 2026, nous décryptons un piège aussi courant que sous-estimé : le droit à l’image dans l’espace public en période électorale. C’est un thème crucial pour la communication politique des élus et candidats.


Au programme :

  • Le consentement implicite suffit-il sur les réseaux sociaux ? Non, un sourire ne vaut pas consentement. Nous expliquons la nuance entre le consentement à la prise de vue et l'accord pour la diffusion, notamment pour un message politique et en pleine campagne électorale.

  • Quels risques juridiques pour un candidat sans preuve d’accord ? Nous détaillons les conséquences d’une erreur, de la plainte du citoyen à la perte de votre crédibilité politique. Nous faisons un petit rappel de l'article 9 du Code civil et de la position de la CNIL.

  • Comment protéger sa parole publique en campagne ? Nous vous donnons la règle d'or : une preuve. Un simple SMS, un WhatsApp ou un email de confirmation peuvent faire la différence.


Vous découvrirez ce que dit la loi, ce qu’il faut absolument éviter et comment maîtriser votre image dans un environnement numérique complexe. Un bon communicant ne se contente pas d’avoir raison : il doit pouvoir le prouver. C'est la base du respect du cadre légal et de votre stratégie numérique.


À qui s’adresse cet épisode ? Il s'adresse à tous les élus locaux qui veulent reprendre la main sur leur présence en ligne, aux candidats aux Municipales 2026 et à leurs équipes. Nous analysons l'impact du non-respect du droit à l'image sur votre réputation. Une image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique et peut impacter lourdement votre campagne électorale. Ce n'est pas parce qu'une personne sourit sur une photo qu'elle veut être associée à votre message politique. Nous vous expliquons pourquoi la transparence et le respect sont les piliers d'une communication réussie.


Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en communication publique et accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Salwa LAKRAFI

    Bienvenue dans l'Essentiel Numérique, série spéciale municipale 2026. Aujourd'hui, le droit à l'image des adultes. Un sourire sur une photo ne veut pas dire « je soutiens votre campagne » et c'est tout le problème. Oui, vous pouvez photographier dans l'espace public, mais dès qu'on reconnaît la personne, que l'image est diffusée et qu'elle s'inscrit dans un message politique, alors le consentement devient obligatoire. Vous êtes en campagne, vous publiez une photo prise à une fête de quartier. Une personne est à vos côtés, souriante, elle regarde l'objectif. C'est bon ? Bah non, pas vraiment. Le consentement à la prise de vue ne vaut pas consentement à l'utilisation politique. Vous voyez la nuance ? En cas de conflit, le fameux « je croyais que c'était ok » ne va pas suffire. Le minimum syndical, c'est une trace. Ce n'est pas parce que la dame ou le garçon ou le monsieur est à côté de vous et qu'il sourit en regardant l'objectif que ça veut dire que c'est OK. Il a peut-être dit OK pour prendre la photo, mais pas OK pour la diffuser sur les réseaux. Et il peut vous le dire, oui, mais je pensais que c'était juste OK que tu allais garder la photo pour toi. OK, ce n'est pas logique, mais c'est comme ça. Donc, le minimum syndical, c'est une trace, un SMS, un WhatsApp, un oui. Tu peux publier, écrire. Pas besoin d'un acte notarié, mais une preuve, en cas de doute, d'opposition ou de plainte. Sinon, vous exposez la personne, mais aussi votre propre crédibilité. Et en pleine campagne, chaque image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique. Alors un petit rappel rapide. Une foule anonyme, c'est OK. Une personne accessoire dans un événement public. Ok. Un élu dans ses fonctions ? Ok. Mais si vous zoomez sur un visage, sur un pauvre citoyen qui n'a rien demandé, vous entrez dans une autre zone et donc dans un autre risque. Pour mémoire, c'est l'article 9 du Code civil qui protège le droit à l'image. Et la CNIL rappelle que toute publication identifiante en ligne doit être encadrée par un consentement éclairé, surtout sur les réseaux sociaux. Petit test, remontez votre fil Facebook ou Instagram de campagne. Y a-t-il une photo où vous n'avez aucune trace de l'accord des personnes visibles ? Si oui, floutez, archivez ou même supprimez. Parce qu'un bon communicant n'a pas seulement raison, il a aussi une preuve. En résumé, le droit à l'image, ce n'est pas du luxe, c'est une barrière légale, mais surtout une démonstration de respect. Et en politique ? Le respect construit plus de confiance que n'importe quelle mise en scène. C'était l'Essentiel numérique. À très vite pour un nouvel épisode. Et entre-temps, demandez l'accord, gardez la trace et protégez votre parole publique.

Description

Un sourire capté lors d’une fête de quartier. Une photo publiée sur votre page Facebook de campagne électorale… et, sans le savoir, vous venez de franchir une ligne rouge. Dans cet épisode de L’Essentiel Numérique, une série spéciale Municipales 2026, nous décryptons un piège aussi courant que sous-estimé : le droit à l’image dans l’espace public en période électorale. C’est un thème crucial pour la communication politique des élus et candidats.


Au programme :

  • Le consentement implicite suffit-il sur les réseaux sociaux ? Non, un sourire ne vaut pas consentement. Nous expliquons la nuance entre le consentement à la prise de vue et l'accord pour la diffusion, notamment pour un message politique et en pleine campagne électorale.

  • Quels risques juridiques pour un candidat sans preuve d’accord ? Nous détaillons les conséquences d’une erreur, de la plainte du citoyen à la perte de votre crédibilité politique. Nous faisons un petit rappel de l'article 9 du Code civil et de la position de la CNIL.

  • Comment protéger sa parole publique en campagne ? Nous vous donnons la règle d'or : une preuve. Un simple SMS, un WhatsApp ou un email de confirmation peuvent faire la différence.


Vous découvrirez ce que dit la loi, ce qu’il faut absolument éviter et comment maîtriser votre image dans un environnement numérique complexe. Un bon communicant ne se contente pas d’avoir raison : il doit pouvoir le prouver. C'est la base du respect du cadre légal et de votre stratégie numérique.


À qui s’adresse cet épisode ? Il s'adresse à tous les élus locaux qui veulent reprendre la main sur leur présence en ligne, aux candidats aux Municipales 2026 et à leurs équipes. Nous analysons l'impact du non-respect du droit à l'image sur votre réputation. Une image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique et peut impacter lourdement votre campagne électorale. Ce n'est pas parce qu'une personne sourit sur une photo qu'elle veut être associée à votre message politique. Nous vous expliquons pourquoi la transparence et le respect sont les piliers d'une communication réussie.


Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en communication publique et accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Salwa LAKRAFI

    Bienvenue dans l'Essentiel Numérique, série spéciale municipale 2026. Aujourd'hui, le droit à l'image des adultes. Un sourire sur une photo ne veut pas dire « je soutiens votre campagne » et c'est tout le problème. Oui, vous pouvez photographier dans l'espace public, mais dès qu'on reconnaît la personne, que l'image est diffusée et qu'elle s'inscrit dans un message politique, alors le consentement devient obligatoire. Vous êtes en campagne, vous publiez une photo prise à une fête de quartier. Une personne est à vos côtés, souriante, elle regarde l'objectif. C'est bon ? Bah non, pas vraiment. Le consentement à la prise de vue ne vaut pas consentement à l'utilisation politique. Vous voyez la nuance ? En cas de conflit, le fameux « je croyais que c'était ok » ne va pas suffire. Le minimum syndical, c'est une trace. Ce n'est pas parce que la dame ou le garçon ou le monsieur est à côté de vous et qu'il sourit en regardant l'objectif que ça veut dire que c'est OK. Il a peut-être dit OK pour prendre la photo, mais pas OK pour la diffuser sur les réseaux. Et il peut vous le dire, oui, mais je pensais que c'était juste OK que tu allais garder la photo pour toi. OK, ce n'est pas logique, mais c'est comme ça. Donc, le minimum syndical, c'est une trace, un SMS, un WhatsApp, un oui. Tu peux publier, écrire. Pas besoin d'un acte notarié, mais une preuve, en cas de doute, d'opposition ou de plainte. Sinon, vous exposez la personne, mais aussi votre propre crédibilité. Et en pleine campagne, chaque image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique. Alors un petit rappel rapide. Une foule anonyme, c'est OK. Une personne accessoire dans un événement public. Ok. Un élu dans ses fonctions ? Ok. Mais si vous zoomez sur un visage, sur un pauvre citoyen qui n'a rien demandé, vous entrez dans une autre zone et donc dans un autre risque. Pour mémoire, c'est l'article 9 du Code civil qui protège le droit à l'image. Et la CNIL rappelle que toute publication identifiante en ligne doit être encadrée par un consentement éclairé, surtout sur les réseaux sociaux. Petit test, remontez votre fil Facebook ou Instagram de campagne. Y a-t-il une photo où vous n'avez aucune trace de l'accord des personnes visibles ? Si oui, floutez, archivez ou même supprimez. Parce qu'un bon communicant n'a pas seulement raison, il a aussi une preuve. En résumé, le droit à l'image, ce n'est pas du luxe, c'est une barrière légale, mais surtout une démonstration de respect. Et en politique ? Le respect construit plus de confiance que n'importe quelle mise en scène. C'était l'Essentiel numérique. À très vite pour un nouvel épisode. Et entre-temps, demandez l'accord, gardez la trace et protégez votre parole publique.

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Un sourire capté lors d’une fête de quartier. Une photo publiée sur votre page Facebook de campagne électorale… et, sans le savoir, vous venez de franchir une ligne rouge. Dans cet épisode de L’Essentiel Numérique, une série spéciale Municipales 2026, nous décryptons un piège aussi courant que sous-estimé : le droit à l’image dans l’espace public en période électorale. C’est un thème crucial pour la communication politique des élus et candidats.


Au programme :

  • Le consentement implicite suffit-il sur les réseaux sociaux ? Non, un sourire ne vaut pas consentement. Nous expliquons la nuance entre le consentement à la prise de vue et l'accord pour la diffusion, notamment pour un message politique et en pleine campagne électorale.

  • Quels risques juridiques pour un candidat sans preuve d’accord ? Nous détaillons les conséquences d’une erreur, de la plainte du citoyen à la perte de votre crédibilité politique. Nous faisons un petit rappel de l'article 9 du Code civil et de la position de la CNIL.

  • Comment protéger sa parole publique en campagne ? Nous vous donnons la règle d'or : une preuve. Un simple SMS, un WhatsApp ou un email de confirmation peuvent faire la différence.


Vous découvrirez ce que dit la loi, ce qu’il faut absolument éviter et comment maîtriser votre image dans un environnement numérique complexe. Un bon communicant ne se contente pas d’avoir raison : il doit pouvoir le prouver. C'est la base du respect du cadre légal et de votre stratégie numérique.


À qui s’adresse cet épisode ? Il s'adresse à tous les élus locaux qui veulent reprendre la main sur leur présence en ligne, aux candidats aux Municipales 2026 et à leurs équipes. Nous analysons l'impact du non-respect du droit à l'image sur votre réputation. Une image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique et peut impacter lourdement votre campagne électorale. Ce n'est pas parce qu'une personne sourit sur une photo qu'elle veut être associée à votre message politique. Nous vous expliquons pourquoi la transparence et le respect sont les piliers d'une communication réussie.


Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en communication publique et accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Salwa LAKRAFI

    Bienvenue dans l'Essentiel Numérique, série spéciale municipale 2026. Aujourd'hui, le droit à l'image des adultes. Un sourire sur une photo ne veut pas dire « je soutiens votre campagne » et c'est tout le problème. Oui, vous pouvez photographier dans l'espace public, mais dès qu'on reconnaît la personne, que l'image est diffusée et qu'elle s'inscrit dans un message politique, alors le consentement devient obligatoire. Vous êtes en campagne, vous publiez une photo prise à une fête de quartier. Une personne est à vos côtés, souriante, elle regarde l'objectif. C'est bon ? Bah non, pas vraiment. Le consentement à la prise de vue ne vaut pas consentement à l'utilisation politique. Vous voyez la nuance ? En cas de conflit, le fameux « je croyais que c'était ok » ne va pas suffire. Le minimum syndical, c'est une trace. Ce n'est pas parce que la dame ou le garçon ou le monsieur est à côté de vous et qu'il sourit en regardant l'objectif que ça veut dire que c'est OK. Il a peut-être dit OK pour prendre la photo, mais pas OK pour la diffuser sur les réseaux. Et il peut vous le dire, oui, mais je pensais que c'était juste OK que tu allais garder la photo pour toi. OK, ce n'est pas logique, mais c'est comme ça. Donc, le minimum syndical, c'est une trace, un SMS, un WhatsApp, un oui. Tu peux publier, écrire. Pas besoin d'un acte notarié, mais une preuve, en cas de doute, d'opposition ou de plainte. Sinon, vous exposez la personne, mais aussi votre propre crédibilité. Et en pleine campagne, chaque image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique. Alors un petit rappel rapide. Une foule anonyme, c'est OK. Une personne accessoire dans un événement public. Ok. Un élu dans ses fonctions ? Ok. Mais si vous zoomez sur un visage, sur un pauvre citoyen qui n'a rien demandé, vous entrez dans une autre zone et donc dans un autre risque. Pour mémoire, c'est l'article 9 du Code civil qui protège le droit à l'image. Et la CNIL rappelle que toute publication identifiante en ligne doit être encadrée par un consentement éclairé, surtout sur les réseaux sociaux. Petit test, remontez votre fil Facebook ou Instagram de campagne. Y a-t-il une photo où vous n'avez aucune trace de l'accord des personnes visibles ? Si oui, floutez, archivez ou même supprimez. Parce qu'un bon communicant n'a pas seulement raison, il a aussi une preuve. En résumé, le droit à l'image, ce n'est pas du luxe, c'est une barrière légale, mais surtout une démonstration de respect. Et en politique ? Le respect construit plus de confiance que n'importe quelle mise en scène. C'était l'Essentiel numérique. À très vite pour un nouvel épisode. Et entre-temps, demandez l'accord, gardez la trace et protégez votre parole publique.

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Un sourire capté lors d’une fête de quartier. Une photo publiée sur votre page Facebook de campagne électorale… et, sans le savoir, vous venez de franchir une ligne rouge. Dans cet épisode de L’Essentiel Numérique, une série spéciale Municipales 2026, nous décryptons un piège aussi courant que sous-estimé : le droit à l’image dans l’espace public en période électorale. C’est un thème crucial pour la communication politique des élus et candidats.


Au programme :

  • Le consentement implicite suffit-il sur les réseaux sociaux ? Non, un sourire ne vaut pas consentement. Nous expliquons la nuance entre le consentement à la prise de vue et l'accord pour la diffusion, notamment pour un message politique et en pleine campagne électorale.

  • Quels risques juridiques pour un candidat sans preuve d’accord ? Nous détaillons les conséquences d’une erreur, de la plainte du citoyen à la perte de votre crédibilité politique. Nous faisons un petit rappel de l'article 9 du Code civil et de la position de la CNIL.

  • Comment protéger sa parole publique en campagne ? Nous vous donnons la règle d'or : une preuve. Un simple SMS, un WhatsApp ou un email de confirmation peuvent faire la différence.


Vous découvrirez ce que dit la loi, ce qu’il faut absolument éviter et comment maîtriser votre image dans un environnement numérique complexe. Un bon communicant ne se contente pas d’avoir raison : il doit pouvoir le prouver. C'est la base du respect du cadre légal et de votre stratégie numérique.


À qui s’adresse cet épisode ? Il s'adresse à tous les élus locaux qui veulent reprendre la main sur leur présence en ligne, aux candidats aux Municipales 2026 et à leurs équipes. Nous analysons l'impact du non-respect du droit à l'image sur votre réputation. Une image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique et peut impacter lourdement votre campagne électorale. Ce n'est pas parce qu'une personne sourit sur une photo qu'elle veut être associée à votre message politique. Nous vous expliquons pourquoi la transparence et le respect sont les piliers d'une communication réussie.


Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en communication publique et accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Salwa LAKRAFI

    Bienvenue dans l'Essentiel Numérique, série spéciale municipale 2026. Aujourd'hui, le droit à l'image des adultes. Un sourire sur une photo ne veut pas dire « je soutiens votre campagne » et c'est tout le problème. Oui, vous pouvez photographier dans l'espace public, mais dès qu'on reconnaît la personne, que l'image est diffusée et qu'elle s'inscrit dans un message politique, alors le consentement devient obligatoire. Vous êtes en campagne, vous publiez une photo prise à une fête de quartier. Une personne est à vos côtés, souriante, elle regarde l'objectif. C'est bon ? Bah non, pas vraiment. Le consentement à la prise de vue ne vaut pas consentement à l'utilisation politique. Vous voyez la nuance ? En cas de conflit, le fameux « je croyais que c'était ok » ne va pas suffire. Le minimum syndical, c'est une trace. Ce n'est pas parce que la dame ou le garçon ou le monsieur est à côté de vous et qu'il sourit en regardant l'objectif que ça veut dire que c'est OK. Il a peut-être dit OK pour prendre la photo, mais pas OK pour la diffuser sur les réseaux. Et il peut vous le dire, oui, mais je pensais que c'était juste OK que tu allais garder la photo pour toi. OK, ce n'est pas logique, mais c'est comme ça. Donc, le minimum syndical, c'est une trace, un SMS, un WhatsApp, un oui. Tu peux publier, écrire. Pas besoin d'un acte notarié, mais une preuve, en cas de doute, d'opposition ou de plainte. Sinon, vous exposez la personne, mais aussi votre propre crédibilité. Et en pleine campagne, chaque image non maîtrisée est une porte ouverte à la polémique. Alors un petit rappel rapide. Une foule anonyme, c'est OK. Une personne accessoire dans un événement public. Ok. Un élu dans ses fonctions ? Ok. Mais si vous zoomez sur un visage, sur un pauvre citoyen qui n'a rien demandé, vous entrez dans une autre zone et donc dans un autre risque. Pour mémoire, c'est l'article 9 du Code civil qui protège le droit à l'image. Et la CNIL rappelle que toute publication identifiante en ligne doit être encadrée par un consentement éclairé, surtout sur les réseaux sociaux. Petit test, remontez votre fil Facebook ou Instagram de campagne. Y a-t-il une photo où vous n'avez aucune trace de l'accord des personnes visibles ? Si oui, floutez, archivez ou même supprimez. Parce qu'un bon communicant n'a pas seulement raison, il a aussi une preuve. En résumé, le droit à l'image, ce n'est pas du luxe, c'est une barrière légale, mais surtout une démonstration de respect. Et en politique ? Le respect construit plus de confiance que n'importe quelle mise en scène. C'était l'Essentiel numérique. À très vite pour un nouvel épisode. Et entre-temps, demandez l'accord, gardez la trace et protégez votre parole publique.

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