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« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026 cover
« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026 cover
L'Essentiel Numérique : Série spéciale Municipales 2026 !

« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026

« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026

05min |29/07/2025
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L'Essentiel Numérique : Série spéciale Municipales 2026 !

« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026

« Le directeur de cabinet, c’est Bernardo dans Zorro : rôle, pouvoir et limites d’un personnage clé en mairie » | Municipales 2026

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Description

Il ne parle pas, mais il voit tout. Invisible mais influent, le directeur de cabinet est un acteur stratégique pour tout élu municipal, en particulier à l'approche des Municipales 2026. Dans ce premier épisode de L'Essentiel Numérique, Salwa Lakrafi décrypte son rôle, ses missions et ses limites, avec en ouverture une mise en perspective signée Jean-Louis Borloo.


Découvrez les coulisses de la mairie et comprenez pourquoi ce “numéro deux” est indispensable à la réussite d’une campagne électorale et à la gouvernance locale.


Au programme :

  • Un rôle clé en mairie : Le directeur de cabinet est le "Bernardo de Zorro", le conseiller de l'ombre, le stratège politique de l'élu. Il est au cœur de la communication politique, des relations presse et de la gestion de crise.

  • Ses missions et ses limites : Découvrez ce que ce collaborateur politique peut faire... et surtout ce qu'il ne peut pas faire. Il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les services et n'a aucune autorité administrative. Nous expliquons la différence essentielle entre son rôle et celui du Directeur général des services (DGS).

  • Les coulisses d'une mairie : Comprendre le rôle du directeur de cabinet et ses contours, c'est éviter les tensions et réussir la gouvernance locale.


Cet épisode est à écouter absolument pour tout élu local, candidat ou membre d’équipe municipale souhaitant réussir sa communication politique et sa stratégie électorale. Le dircab est le facilitateur, le pilote de communication stratégique, un gardien de la cohérence politique. C'est le bras droit de l'élu en campagne électorale et pour le reste du mandat.

Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication publique du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Jean-Louis Boorlo

    Un directeur de cabinet, c'est pas la bouche. Il n'a pas de bouche. En revanche, il a les yeux les plus perçants, les oreilles les plus fines, et l'ouie la plus fine. Au fond, c'est le personnage de Bernardo dans Zorro.

  • Salwa Lakrafi

    Le directeur de cabinet... C'est le personnage de Bernardo dans Zorro. Vous l'avez peut-être reconnu, mais la voix que vous venez d'entendre, c'est celle de Jean-Luc Borloo. Homme politique de premier plan, ancien maire de Valenciennes, ministre visionnaire, il a marqué la vie publique par ses engagements forts: Le Grenelle de l'environnement, les plans de rénovation urbaine dans les quartiers populaires et une vision profondément humaine de l'action publique. S'il connaît si bien les rouages de l'État, et des collectivités, c'est aussi parce qu'il a toujours su s'entourer, comprendre les coulisses, les équilibres, les chaînes d'influence. C'est justement là qu'intervient la figure du directeur de cabinet. Jean-Louis Borloo a accepté d'être le parrain de notre promotion "Mandela" 2024-2025 à l'École nationale des directeurs de cabinet. Et ce n'est pas un hasard. En ouvrant ce podcast par ces mots, j'ai voulu marquer quelque chose. Ce podcast ne parle pas seulement de technique ou de réseaux sociaux. Il parle de posture, de discrétion, de stratégie, de service. Bernardo dans Zorro ne parle pas, mais il voit tout, entend tout, comprend avant les autres. Et c'est exactement ce qu'on attend d'un bon directeur de cabinet. Voir, comprendre, sans s'exposer. On le dit souvent, numéro deux de la collectivité. Mais dans quel sens ? Dans ce nouvel épisode, on clarifie son rôle, ses missions et ses limites. Indispensable pour comprendre les rouages politiques des communes à l'approche des municipales 2026. Vous écoutez l'Essentiel numérique, série spéciale municipale 2026. Pensez à vous abonner pour ne rien manquer. Aujourd'hui, on lève le voile sur un rôle aussi central que méconnu en mairie, le directeur de cabinet. On l'appelle parfois le deuxième homme de la collectivité. Mais dans quel sens ? Et que peut-il vraiment faire ? Ou pas faire ? Mais qui est vraiment ce fameux Dircab ? C'est un collaborateur politique, recruté en dehors du statut de la fonction publique, sur la base de la confiance personnelle de l'élu. Son poste est lié au mandat. Il commence et se termine avec celui de l'élu. Il n'est pas un fonctionnaire. Il n'est pas soumis à l'obligation de neutralité et il ne détient aucune autorité administrative. Mais concrètement, sa mission, il est le stratège politique, le conseiller de l'ombre, celui qui aide l'élu à définir sa ligne, anticiper les enjeux, négocier en coulisses et préparer les arbitrages. Mais aussi, et c'est décisif pour ce podcast, il est le chef d'orchestre de la communication politique. Relations presse, lignes éditoriales sur les réseaux, messages clés, anticipation des bad buzz et surtout, gestion de crise. En cas de tempête politique ou médiatique, c'est lui qui absorbe le choc, protège l'élu et garde le cap. Et s'il n'est pas juriste, le directeur de cabinet doit tout de même connaître ce que j'appelle le minimum syndical, en matière de droits publics, de communication institutionnelle. et de règles électorales. Car garder le cap, c'est aussi éviter les faux pas, protéger l'élu et naviguer sans jamais franchir les lignes rouges légales. Mais attention, ce qu'il ne peut pas faire est tout aussi important. Un directeur de cabinet n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les agents de la collectivité. Il ne commande pas les services, ne signe aucun acte et ne peut pas donner d'instructions directes à un chef de service. Même... aux services de communication. Cette prérogative revient au DGS, le directeur général des services. Le DGS est le chef de l'administration, garant de la légalité, de la gestion du personnel et de l'exécution technique des politiques publiques. En clair, le DIRCAB pilote le politique, le DGS pilote l'administratif. Et c'est l'élu qui arbitre. En résumé, le directeur de cabinet, c'est le bras droit politique de l'élu. Pas un super chef des services, pas un petit "maire bis". C'est un facilitateur, un pilote de communication stratégique, un capteur d'ambiance, un gardien de la cohérence politique. Comprendre ses contours, c'est éviter bien des tensions et réussir vraiment sa gouvernance. C'était l'Essentiel numérique, spéciale municipale 2026. Merci de votre écoute et n'oubliez pas, pour une communication politique claire, efficace et responsable, restez connectés. À très vite pour un nouveau décryptage politique, clair, utile, juste l'essentiel.

Description

Il ne parle pas, mais il voit tout. Invisible mais influent, le directeur de cabinet est un acteur stratégique pour tout élu municipal, en particulier à l'approche des Municipales 2026. Dans ce premier épisode de L'Essentiel Numérique, Salwa Lakrafi décrypte son rôle, ses missions et ses limites, avec en ouverture une mise en perspective signée Jean-Louis Borloo.


Découvrez les coulisses de la mairie et comprenez pourquoi ce “numéro deux” est indispensable à la réussite d’une campagne électorale et à la gouvernance locale.


Au programme :

  • Un rôle clé en mairie : Le directeur de cabinet est le "Bernardo de Zorro", le conseiller de l'ombre, le stratège politique de l'élu. Il est au cœur de la communication politique, des relations presse et de la gestion de crise.

  • Ses missions et ses limites : Découvrez ce que ce collaborateur politique peut faire... et surtout ce qu'il ne peut pas faire. Il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les services et n'a aucune autorité administrative. Nous expliquons la différence essentielle entre son rôle et celui du Directeur général des services (DGS).

  • Les coulisses d'une mairie : Comprendre le rôle du directeur de cabinet et ses contours, c'est éviter les tensions et réussir la gouvernance locale.


Cet épisode est à écouter absolument pour tout élu local, candidat ou membre d’équipe municipale souhaitant réussir sa communication politique et sa stratégie électorale. Le dircab est le facilitateur, le pilote de communication stratégique, un gardien de la cohérence politique. C'est le bras droit de l'élu en campagne électorale et pour le reste du mandat.

Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication publique du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Jean-Louis Boorlo

    Un directeur de cabinet, c'est pas la bouche. Il n'a pas de bouche. En revanche, il a les yeux les plus perçants, les oreilles les plus fines, et l'ouie la plus fine. Au fond, c'est le personnage de Bernardo dans Zorro.

  • Salwa Lakrafi

    Le directeur de cabinet... C'est le personnage de Bernardo dans Zorro. Vous l'avez peut-être reconnu, mais la voix que vous venez d'entendre, c'est celle de Jean-Luc Borloo. Homme politique de premier plan, ancien maire de Valenciennes, ministre visionnaire, il a marqué la vie publique par ses engagements forts: Le Grenelle de l'environnement, les plans de rénovation urbaine dans les quartiers populaires et une vision profondément humaine de l'action publique. S'il connaît si bien les rouages de l'État, et des collectivités, c'est aussi parce qu'il a toujours su s'entourer, comprendre les coulisses, les équilibres, les chaînes d'influence. C'est justement là qu'intervient la figure du directeur de cabinet. Jean-Louis Borloo a accepté d'être le parrain de notre promotion "Mandela" 2024-2025 à l'École nationale des directeurs de cabinet. Et ce n'est pas un hasard. En ouvrant ce podcast par ces mots, j'ai voulu marquer quelque chose. Ce podcast ne parle pas seulement de technique ou de réseaux sociaux. Il parle de posture, de discrétion, de stratégie, de service. Bernardo dans Zorro ne parle pas, mais il voit tout, entend tout, comprend avant les autres. Et c'est exactement ce qu'on attend d'un bon directeur de cabinet. Voir, comprendre, sans s'exposer. On le dit souvent, numéro deux de la collectivité. Mais dans quel sens ? Dans ce nouvel épisode, on clarifie son rôle, ses missions et ses limites. Indispensable pour comprendre les rouages politiques des communes à l'approche des municipales 2026. Vous écoutez l'Essentiel numérique, série spéciale municipale 2026. Pensez à vous abonner pour ne rien manquer. Aujourd'hui, on lève le voile sur un rôle aussi central que méconnu en mairie, le directeur de cabinet. On l'appelle parfois le deuxième homme de la collectivité. Mais dans quel sens ? Et que peut-il vraiment faire ? Ou pas faire ? Mais qui est vraiment ce fameux Dircab ? C'est un collaborateur politique, recruté en dehors du statut de la fonction publique, sur la base de la confiance personnelle de l'élu. Son poste est lié au mandat. Il commence et se termine avec celui de l'élu. Il n'est pas un fonctionnaire. Il n'est pas soumis à l'obligation de neutralité et il ne détient aucune autorité administrative. Mais concrètement, sa mission, il est le stratège politique, le conseiller de l'ombre, celui qui aide l'élu à définir sa ligne, anticiper les enjeux, négocier en coulisses et préparer les arbitrages. Mais aussi, et c'est décisif pour ce podcast, il est le chef d'orchestre de la communication politique. Relations presse, lignes éditoriales sur les réseaux, messages clés, anticipation des bad buzz et surtout, gestion de crise. En cas de tempête politique ou médiatique, c'est lui qui absorbe le choc, protège l'élu et garde le cap. Et s'il n'est pas juriste, le directeur de cabinet doit tout de même connaître ce que j'appelle le minimum syndical, en matière de droits publics, de communication institutionnelle. et de règles électorales. Car garder le cap, c'est aussi éviter les faux pas, protéger l'élu et naviguer sans jamais franchir les lignes rouges légales. Mais attention, ce qu'il ne peut pas faire est tout aussi important. Un directeur de cabinet n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les agents de la collectivité. Il ne commande pas les services, ne signe aucun acte et ne peut pas donner d'instructions directes à un chef de service. Même... aux services de communication. Cette prérogative revient au DGS, le directeur général des services. Le DGS est le chef de l'administration, garant de la légalité, de la gestion du personnel et de l'exécution technique des politiques publiques. En clair, le DIRCAB pilote le politique, le DGS pilote l'administratif. Et c'est l'élu qui arbitre. En résumé, le directeur de cabinet, c'est le bras droit politique de l'élu. Pas un super chef des services, pas un petit "maire bis". C'est un facilitateur, un pilote de communication stratégique, un capteur d'ambiance, un gardien de la cohérence politique. Comprendre ses contours, c'est éviter bien des tensions et réussir vraiment sa gouvernance. C'était l'Essentiel numérique, spéciale municipale 2026. Merci de votre écoute et n'oubliez pas, pour une communication politique claire, efficace et responsable, restez connectés. À très vite pour un nouveau décryptage politique, clair, utile, juste l'essentiel.

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Il ne parle pas, mais il voit tout. Invisible mais influent, le directeur de cabinet est un acteur stratégique pour tout élu municipal, en particulier à l'approche des Municipales 2026. Dans ce premier épisode de L'Essentiel Numérique, Salwa Lakrafi décrypte son rôle, ses missions et ses limites, avec en ouverture une mise en perspective signée Jean-Louis Borloo.


Découvrez les coulisses de la mairie et comprenez pourquoi ce “numéro deux” est indispensable à la réussite d’une campagne électorale et à la gouvernance locale.


Au programme :

  • Un rôle clé en mairie : Le directeur de cabinet est le "Bernardo de Zorro", le conseiller de l'ombre, le stratège politique de l'élu. Il est au cœur de la communication politique, des relations presse et de la gestion de crise.

  • Ses missions et ses limites : Découvrez ce que ce collaborateur politique peut faire... et surtout ce qu'il ne peut pas faire. Il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les services et n'a aucune autorité administrative. Nous expliquons la différence essentielle entre son rôle et celui du Directeur général des services (DGS).

  • Les coulisses d'une mairie : Comprendre le rôle du directeur de cabinet et ses contours, c'est éviter les tensions et réussir la gouvernance locale.


Cet épisode est à écouter absolument pour tout élu local, candidat ou membre d’équipe municipale souhaitant réussir sa communication politique et sa stratégie électorale. Le dircab est le facilitateur, le pilote de communication stratégique, un gardien de la cohérence politique. C'est le bras droit de l'élu en campagne électorale et pour le reste du mandat.

Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication publique du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Jean-Louis Boorlo

    Un directeur de cabinet, c'est pas la bouche. Il n'a pas de bouche. En revanche, il a les yeux les plus perçants, les oreilles les plus fines, et l'ouie la plus fine. Au fond, c'est le personnage de Bernardo dans Zorro.

  • Salwa Lakrafi

    Le directeur de cabinet... C'est le personnage de Bernardo dans Zorro. Vous l'avez peut-être reconnu, mais la voix que vous venez d'entendre, c'est celle de Jean-Luc Borloo. Homme politique de premier plan, ancien maire de Valenciennes, ministre visionnaire, il a marqué la vie publique par ses engagements forts: Le Grenelle de l'environnement, les plans de rénovation urbaine dans les quartiers populaires et une vision profondément humaine de l'action publique. S'il connaît si bien les rouages de l'État, et des collectivités, c'est aussi parce qu'il a toujours su s'entourer, comprendre les coulisses, les équilibres, les chaînes d'influence. C'est justement là qu'intervient la figure du directeur de cabinet. Jean-Louis Borloo a accepté d'être le parrain de notre promotion "Mandela" 2024-2025 à l'École nationale des directeurs de cabinet. Et ce n'est pas un hasard. En ouvrant ce podcast par ces mots, j'ai voulu marquer quelque chose. Ce podcast ne parle pas seulement de technique ou de réseaux sociaux. Il parle de posture, de discrétion, de stratégie, de service. Bernardo dans Zorro ne parle pas, mais il voit tout, entend tout, comprend avant les autres. Et c'est exactement ce qu'on attend d'un bon directeur de cabinet. Voir, comprendre, sans s'exposer. On le dit souvent, numéro deux de la collectivité. Mais dans quel sens ? Dans ce nouvel épisode, on clarifie son rôle, ses missions et ses limites. Indispensable pour comprendre les rouages politiques des communes à l'approche des municipales 2026. Vous écoutez l'Essentiel numérique, série spéciale municipale 2026. Pensez à vous abonner pour ne rien manquer. Aujourd'hui, on lève le voile sur un rôle aussi central que méconnu en mairie, le directeur de cabinet. On l'appelle parfois le deuxième homme de la collectivité. Mais dans quel sens ? Et que peut-il vraiment faire ? Ou pas faire ? Mais qui est vraiment ce fameux Dircab ? C'est un collaborateur politique, recruté en dehors du statut de la fonction publique, sur la base de la confiance personnelle de l'élu. Son poste est lié au mandat. Il commence et se termine avec celui de l'élu. Il n'est pas un fonctionnaire. Il n'est pas soumis à l'obligation de neutralité et il ne détient aucune autorité administrative. Mais concrètement, sa mission, il est le stratège politique, le conseiller de l'ombre, celui qui aide l'élu à définir sa ligne, anticiper les enjeux, négocier en coulisses et préparer les arbitrages. Mais aussi, et c'est décisif pour ce podcast, il est le chef d'orchestre de la communication politique. Relations presse, lignes éditoriales sur les réseaux, messages clés, anticipation des bad buzz et surtout, gestion de crise. En cas de tempête politique ou médiatique, c'est lui qui absorbe le choc, protège l'élu et garde le cap. Et s'il n'est pas juriste, le directeur de cabinet doit tout de même connaître ce que j'appelle le minimum syndical, en matière de droits publics, de communication institutionnelle. et de règles électorales. Car garder le cap, c'est aussi éviter les faux pas, protéger l'élu et naviguer sans jamais franchir les lignes rouges légales. Mais attention, ce qu'il ne peut pas faire est tout aussi important. Un directeur de cabinet n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les agents de la collectivité. Il ne commande pas les services, ne signe aucun acte et ne peut pas donner d'instructions directes à un chef de service. Même... aux services de communication. Cette prérogative revient au DGS, le directeur général des services. Le DGS est le chef de l'administration, garant de la légalité, de la gestion du personnel et de l'exécution technique des politiques publiques. En clair, le DIRCAB pilote le politique, le DGS pilote l'administratif. Et c'est l'élu qui arbitre. En résumé, le directeur de cabinet, c'est le bras droit politique de l'élu. Pas un super chef des services, pas un petit "maire bis". C'est un facilitateur, un pilote de communication stratégique, un capteur d'ambiance, un gardien de la cohérence politique. Comprendre ses contours, c'est éviter bien des tensions et réussir vraiment sa gouvernance. C'était l'Essentiel numérique, spéciale municipale 2026. Merci de votre écoute et n'oubliez pas, pour une communication politique claire, efficace et responsable, restez connectés. À très vite pour un nouveau décryptage politique, clair, utile, juste l'essentiel.

Description

Il ne parle pas, mais il voit tout. Invisible mais influent, le directeur de cabinet est un acteur stratégique pour tout élu municipal, en particulier à l'approche des Municipales 2026. Dans ce premier épisode de L'Essentiel Numérique, Salwa Lakrafi décrypte son rôle, ses missions et ses limites, avec en ouverture une mise en perspective signée Jean-Louis Borloo.


Découvrez les coulisses de la mairie et comprenez pourquoi ce “numéro deux” est indispensable à la réussite d’une campagne électorale et à la gouvernance locale.


Au programme :

  • Un rôle clé en mairie : Le directeur de cabinet est le "Bernardo de Zorro", le conseiller de l'ombre, le stratège politique de l'élu. Il est au cœur de la communication politique, des relations presse et de la gestion de crise.

  • Ses missions et ses limites : Découvrez ce que ce collaborateur politique peut faire... et surtout ce qu'il ne peut pas faire. Il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les services et n'a aucune autorité administrative. Nous expliquons la différence essentielle entre son rôle et celui du Directeur général des services (DGS).

  • Les coulisses d'une mairie : Comprendre le rôle du directeur de cabinet et ses contours, c'est éviter les tensions et réussir la gouvernance locale.


Cet épisode est à écouter absolument pour tout élu local, candidat ou membre d’équipe municipale souhaitant réussir sa communication politique et sa stratégie électorale. Le dircab est le facilitateur, le pilote de communication stratégique, un gardien de la cohérence politique. C'est le bras droit de l'élu en campagne électorale et pour le reste du mandat.

Un podcast imaginé et présenté par Salwa LAKRAFI, collaboratrice parlementaire en communication publique du sénateur Philippe FOLLIOT, avec une expertise en accompagnement des collectivités.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Jean-Louis Boorlo

    Un directeur de cabinet, c'est pas la bouche. Il n'a pas de bouche. En revanche, il a les yeux les plus perçants, les oreilles les plus fines, et l'ouie la plus fine. Au fond, c'est le personnage de Bernardo dans Zorro.

  • Salwa Lakrafi

    Le directeur de cabinet... C'est le personnage de Bernardo dans Zorro. Vous l'avez peut-être reconnu, mais la voix que vous venez d'entendre, c'est celle de Jean-Luc Borloo. Homme politique de premier plan, ancien maire de Valenciennes, ministre visionnaire, il a marqué la vie publique par ses engagements forts: Le Grenelle de l'environnement, les plans de rénovation urbaine dans les quartiers populaires et une vision profondément humaine de l'action publique. S'il connaît si bien les rouages de l'État, et des collectivités, c'est aussi parce qu'il a toujours su s'entourer, comprendre les coulisses, les équilibres, les chaînes d'influence. C'est justement là qu'intervient la figure du directeur de cabinet. Jean-Louis Borloo a accepté d'être le parrain de notre promotion "Mandela" 2024-2025 à l'École nationale des directeurs de cabinet. Et ce n'est pas un hasard. En ouvrant ce podcast par ces mots, j'ai voulu marquer quelque chose. Ce podcast ne parle pas seulement de technique ou de réseaux sociaux. Il parle de posture, de discrétion, de stratégie, de service. Bernardo dans Zorro ne parle pas, mais il voit tout, entend tout, comprend avant les autres. Et c'est exactement ce qu'on attend d'un bon directeur de cabinet. Voir, comprendre, sans s'exposer. On le dit souvent, numéro deux de la collectivité. Mais dans quel sens ? Dans ce nouvel épisode, on clarifie son rôle, ses missions et ses limites. Indispensable pour comprendre les rouages politiques des communes à l'approche des municipales 2026. Vous écoutez l'Essentiel numérique, série spéciale municipale 2026. Pensez à vous abonner pour ne rien manquer. Aujourd'hui, on lève le voile sur un rôle aussi central que méconnu en mairie, le directeur de cabinet. On l'appelle parfois le deuxième homme de la collectivité. Mais dans quel sens ? Et que peut-il vraiment faire ? Ou pas faire ? Mais qui est vraiment ce fameux Dircab ? C'est un collaborateur politique, recruté en dehors du statut de la fonction publique, sur la base de la confiance personnelle de l'élu. Son poste est lié au mandat. Il commence et se termine avec celui de l'élu. Il n'est pas un fonctionnaire. Il n'est pas soumis à l'obligation de neutralité et il ne détient aucune autorité administrative. Mais concrètement, sa mission, il est le stratège politique, le conseiller de l'ombre, celui qui aide l'élu à définir sa ligne, anticiper les enjeux, négocier en coulisses et préparer les arbitrages. Mais aussi, et c'est décisif pour ce podcast, il est le chef d'orchestre de la communication politique. Relations presse, lignes éditoriales sur les réseaux, messages clés, anticipation des bad buzz et surtout, gestion de crise. En cas de tempête politique ou médiatique, c'est lui qui absorbe le choc, protège l'élu et garde le cap. Et s'il n'est pas juriste, le directeur de cabinet doit tout de même connaître ce que j'appelle le minimum syndical, en matière de droits publics, de communication institutionnelle. et de règles électorales. Car garder le cap, c'est aussi éviter les faux pas, protéger l'élu et naviguer sans jamais franchir les lignes rouges légales. Mais attention, ce qu'il ne peut pas faire est tout aussi important. Un directeur de cabinet n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les agents de la collectivité. Il ne commande pas les services, ne signe aucun acte et ne peut pas donner d'instructions directes à un chef de service. Même... aux services de communication. Cette prérogative revient au DGS, le directeur général des services. Le DGS est le chef de l'administration, garant de la légalité, de la gestion du personnel et de l'exécution technique des politiques publiques. En clair, le DIRCAB pilote le politique, le DGS pilote l'administratif. Et c'est l'élu qui arbitre. En résumé, le directeur de cabinet, c'est le bras droit politique de l'élu. Pas un super chef des services, pas un petit "maire bis". C'est un facilitateur, un pilote de communication stratégique, un capteur d'ambiance, un gardien de la cohérence politique. Comprendre ses contours, c'est éviter bien des tensions et réussir vraiment sa gouvernance. C'était l'Essentiel numérique, spéciale municipale 2026. Merci de votre écoute et n'oubliez pas, pour une communication politique claire, efficace et responsable, restez connectés. À très vite pour un nouveau décryptage politique, clair, utile, juste l'essentiel.

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